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15/05/2018

Concours Lépine: un infirmier urgentiste récompensé...

Un infirmier urgentiste récompensé par le concours Lépine.

Le 117e concours Lépine a récompensé lundi soir le «MedPack», une station de travail médicale extra-hospitalière mise au point par Samuel Mercier, un infirmier urgentiste aux Pompiers de Paris, et déjà repérée par le service de Santé des Armées.

C'est à force d'intervenir au quotidien sur le terrain, de se rendre compte combien l'hygiène pouvait poser problème que Samuel Mercier a conçu, au bout de six ans, son prototype. «Cela faisait un siècle que l'on n'avait pas évolué, avec des conditions de travail inchangées» pour le personnel de santé intervenant en situation difficile, expliquait jeudi l'infirmier. Ainsi, quand le personnel soignant arrive sur un lieu d'accident ou d'attentat, «il découvre son environnement de soin et souvent il n'est pas adapté, voire insalubre: il n'y a pas d'éclairage, pas de plan de travail, etc.» Sans compter que si l'on doit transfuser le patient, il faut compter sur un collègue pour tenir la perfusion, que les produits et autres seringues sont posés à même le sol puis jetés par terre...


Fort de son expérience, Samuel Mercier a donc conçu une station de travail compacte, pesant 7 kg et transportable à l'épaule, qui se déplie en trois secondes. Une fois stabilisé sur son trépied, le «MedPack» devient un «espace de travail aménagé»: poubelles pour le tri sélectif des déchets, pied à transfusion télescopique, ampoule éclairant la zone accidentée, plateau d'intubation intégré, mini-pharmacie sécurisée et même possibilité d'accrocher un parapluie!

Une cinquantaine ont déjà été fabriqués et sont utilisés par les pompiers, ainsi que par des CHU en Suisse et en Belgique. Il doit prochainement être déployé au Liban auprès des militaires français. «D'autres utilisations en zones difficiles sont envisageables: lors d'interventions en montagne, à la campagne par des vétérinaires ou même en maison de retraite par des infirmiers libéraux», selon Samuel Mercier.
250 prix remis lundi


Grâce à cette invention, l'infirmier urgentiste a obtenu la plus prestigieuse récompense du concours Lépine, le prix du président de la République, sous la forme d'un vase en porcelaine de Sèvres.
Le Grand Prix du Sénat a, quant à lui, récompensé Jacques Pitoux, Pierrick Duret, Cédric Cautar et Patrick Dulong, pour leur drone d'intervention pour la lutte d'incendie, qui permet de surveiller et empêcher les éventuelles reprises de feu. Enfin, le prix de l'Assemblée nationale a été remis à Benoît Mirambeau, pour son application «Diabilive» à destination des personnes diabétiques. Quelque 250 prix ont été remis lundi soir, récompensant une partie des 583 inventions présentées cette année.


D'abord dominé par les jouets, puis les inventions ayant trait à l'automobile ou aux accessoires de cuisine, le concours Lépine a mis en avant ces dernières années les inventions liées aux technologies numériques, à l'environnement et à la santé.

Le figaro.fr - Le Figaro - mardi 8 mai 2018

Selon Bio consom'acteurs, dernières avancées positives pour la bio.

dossiers et débats

Loi alimentation, Règlement Bio: les dernières avancées pour l’agriculture biologique

Durant le mois d’Avril, les nouvelles pour la bio ont été particulièrement positives. Malgré des décisions qui semblaient peu réjouissantes ces derniers mois, notamment la suppression des aides au maintien pour les agriculteurs en bio en Septembre dernier, il semble que l’évolution vers une alimentation plus durable et responsable soit enfin de mise, bien qu’elle puisse être vue comme trop lente au regard de l’urgence climatique et écologique actuelle.

Loi alimentation : la bio à l’assaut des cantines

A la fin du mois d’Avril, de bonnes nouvelles sont tombées pour la bio. En effet, le vendredi 20 Avril 2018, le projet de loi Agriculture et Alimentation a été voté à la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale. Et certains amendements adoptés sont plutôt positifs pour une agriculture durable.

Plus de bio, assez de bio ?

Le plus remarquable d’entre eux a notamment été celui de l’ancienne ministre de l’Écologie Delphine Batho (PS), qui a permis d’inscrire dans le projet de loi que les repas servis dans les cantines devront comprendre au moins 50% de produits locaux ou labellisés d’ici 2022 (c’est-à-dire acquis selon des modalités prenant en compte le coût du cycle de vie du produit, de produits issus de l’agriculture biologique, de ceux bénéficiant de l’écolabel pêche, et encore ceux issus d’une exploitation ayant fait l’objet d’une certification environnementale). Quant à la bio, la part fixée est d’au moins 20% de la valeur totale.

Si nombre d’associations environnementales comme Bio Consom’acteurs ou Agir Pour l’Environnement (qui avait lancé une pétition pour demander 30% de bio plutôt que 20%) auraient préféré un projet de loi plus ambitieux en ce qui concerne la part du bio dans la restauration collective, ces décisions vont dans le bon sens. Maintenant : passage à l’action !

Le commerce équitable fait son entrée

Autre bonne nouvelle : la part du commerce équitable inscrite aussi dans le projet de loi ! En effet, un amendement proposant d’introduire le commerce équitable dans les objectifs d’amélioration de qualité et de durabilité de l’alimentation en restauration collective publique a été adopté.

Par ailleurs, bien qu’un des amendements adoptés permette une plus grande diversification de protéines, et notamment le développement d’alternatives à base de protéines végétales dans la restauration collective, il semble que ni l’Assemblée ni le gouvernement ne soient prêts à proposer un repas végétarien par semaine, malgré la nécessité indéniable de diminuer la consommation de viande en France et plus largement en Occident…

Le vote définitif du projet de loi est prévu en séance publique du 22 au 24 mai 2018.

Semences paysannes: l’Europe délivre les agriculteurs bio

A l’échelle européenne, la roue tourne également pour l’agriculture biologique ! A Strasbourg, le Parlement Européen a adopté une nouvelle législation visant à soutenir la production biologique. Parmi les décisions qui ont fait le plus de bruit, on trouve une mesure autorisant les agriculteurs bio à vendre les graines issues de leurs propres récoltes. La commercialisation de semences paysannes (c’est-à-dire qui ne sont pas inscrites au catalogue officiel, dans lequel « la majorité de ces semences appartenait à des multinationales comme Monsanto. » selon le Figaro) n’est désormais plus illégale !

En revanche, cette mesure n’entrera en vigueur que dans deux ans et demi, soit en 2021…

Il y a donc de quoi se réjouir pour l’alimentation et l’agriculture bio en France et en Europe ! Mais si ces décisions représentent une avancée considérable, il reste encore de très gros efforts à faire pour que notre société développe une agriculture saine.

Bio Cosom'acteurs

14/05/2018

Liberté de la presse, où en sommes-nous? selon Reporters sans frontières

 

“La libération de la haine contre les journalistes est l’une des pires menaces pour les démocraties, constate le secrétaire général de Reporters sans frontières, Christophe Deloire. Les dirigeants politiques qui alimentent la détestation du journalisme portent une lourde responsabilité, car remettre en cause la vision d’un débat public fondé sur la libre recherche des faits favorise l’avènement d’une société de propagande. Contester aujourd’hui la légitimité du journalisme, c’est jouer avec un feu politique extrêmement dangereux. »

 

En 2018, la Norvège et la Corée du Nord conservent leur première et dernière place

 

Dans cette nouvelle édition, la Norvège reste en tête du Classement pour la seconde année consécutive, talonnée comme l’an dernier par la Suède (2e). Traditionnellement respectueux de la liberté de la presse, les pays nordiques n’en sont pas moins affectés par la détérioration générale. Pour la deuxième année consécutive, la Finlande (4e, -1), affaiblie par une affaire où le secret des sources a été menacé, baisse dans le Classement et perd sa troisième place, au profit des Pays-Bas. A l’autre extrême du Classement, la Corée du Nord (180e) conserve la dernière place.

 

Le Classement montre l’influence grandissante des “hommes forts” et des contre-modèles. Après avoir étouffé les voix indépendantes à l’intérieur de ses frontières, la Russie (148e) de Vladimir Poutine étend son réseau de propagande à travers le monde grâce à ses médias comme RT et Sputnik, et la Chine (176e) de Xi Jinping exporte son modèle d’information verrouillée en Asie. Dans leur répression implacable des voix critiques, ils confortent ainsi des pays qui figurent déjà en queue de Classement comme le Vietnam (175e), le Turkménistan (178e) ou l’Azerbaïdjan (163e).

 

Quand ce ne sont pas les despotes, c’est la guerre qui contribue à transformer des pays en trous noirs de l’information, comme l’Irak (160e, -2), qui a rejoint cette année les bas-fonds du Classement. Sur la carte de la liberté de la presse, jamais il n’y avait eu autant de pays en noir.

 

 

Répartition des pays en fonction de leur situation dans le Classement

 

Des indices régionaux au plus bas

C’est en Europe, la zone géographique où la liberté de la presse est la moins menacée dans le monde, que la dégradation de l’indice régional est la plus importante cette année. Sur les cinq plus fortes baisses du Classement 2018, quatre sont des pays européens : Malte (65e, -18), République tchèque (34e, -11), Serbie (76e, -10) et Slovaquie (27e, -10). La lente érosion du modèle européen se confirme (cf. notre analyse régionale, En Europe aussi, on assassine les journalistes).

Reporters sans frontières (RSF):

Emilie Boulay

Tel: (+33) 1 44838456

Mob: (+33) 6 77921677

Email: eboulay@rsf.org

 

Ne jetez plus vos cartouches d'encre vides!

Sur les 81 millions de cartouches d'encre vendues chaque année pour nos imprimantes, seulement 15% sont recyclées dans notre pays, écrit le journal Nous, supplément de Nice-Matin. C'est un véritable désastre écologique! Une association nommée Cartouche Vide essaie pourtant depuis 15 ans de faire adopter un comportement plus responsable à la population française.

Afin d'y parvenir, Cartouche Vide propose aux citoyens  d'échanger leurs cartouches usagées contre de l'argent. Elle leur propose une somme allant de 4 centimes à 4 euros selon les modèles et les marques. Au-delà de 20 euros de gains épargnés, Cartouche Vide prend en charge l'envoi. La société, implantée à Vence (06) depuis 2001, récupère en effet les cartouches vides, les reconditionne et les remplit à nouveau d'encre pour leur donner une nouvelle vie.

Pour joindre l'association, contactez la sur Internet à www.cartouche-vide.fr ou par courrier à: Cartouche Vide, Chemin de la plus haute Sine-06140- VENCE ou même par e-mail en remplissant un formulaire sur le site.

Lyliane

Une correspondante rajoute un commentaire que je publie pour information:

Ne jetez plus vos cartouches d'encre vides! :

"Bonjour, A propos du recyclage des cartouches, à Montélimar, une petite entreprise familiale recharge les cartouches à un prix défiant toute concurrence. Cela s'appelle la Cartoucherie, et en plus vous bénéficiez d'un tas de précieux conseil pour réparer vos imprimantes ou les tester. Vous pouvez trouver une présentation de leur activité sur le blog PRELE PROVENCE http://preleprovence.hautetfort.com/archive/2017/04/24/recyclage-des-cartouches-d-encre-d-imprimante-a-montelimar-5936519.html Le nom a changé, de DPR ils sont passés à la Cartoucherie. Ils sont présents depuis plusieurs années et font leur petit chemin malgré leur grande discrétion. Les communautés de communes préfèrent investir auprès de grands groupes subventionnés plutôt que de soutenir des petites entreprises.

Eleonore

 

 

13/05/2018

Traiter la violence comme un problème de santé...

D'après le Herald Tribune, à l'exemple de l'Ecosse des années 2000, il est possible de renverser la tendance à la violence urbaine en la traitant comme un problème de santé. En effet,  la ville de Glasgow était la capitale du crime en Europe de l'Ouest il y a près de 20 ans. Cependant, grâce notamment à l'alliance entre les forces de l'ordre, les services sociaux et les familles, la chute des homicides a été de 47% en 10 ans.

La politique adoptée a été tout d'abord de sortir la personne repérée comme déviante de son monde, afin de la soustraire à l'influence de son milieu. Puis, on a cherché à lui montrer d'autres possibilités de vie dans la société que ce soit pour un travail, des loisirs... Des aides lui ont été fournies pour l'aider à réussir dans la nouvelle voie choisie, en échange d'un engagement de sa part à 100%. Les résultats ne se sont pas fait attendre et très vite Glasgow est redevenue une ville paisible où il fait bon vivre.

Cette façon d'agir face aux délinquants, au lieu de les incarcérer ou de ne faire que de les punir, pourrait être tentée dans nos pays occidentaux. En cas d'épidémie, n'isole-t-on pas le malade et ne lui prodigue-t-on pas des soins attentifs, des traitements adaptés? En effet, il a été remarqué que la plupart de temps, ces jeunes se sont mis en marge de la société par désespoir ou en raison d'influences négatives de la part de leur environnement. Si des adultes les épaulent en les suivant de près, en leur faisant confiance, beaucoup sont susceptibles de changer d'état d'esprit.

Selon l'article du journal, leurs modèles risquent d'évoluer et ils s'aperçoivent souvent qu'ils ont des talents, des possibilités pour s'assumer sans avoir besoin de se droguer, de voler ou de tuer. En leur proposant une vie différente, en effet, grâce aux encouragements d'adultes référents et de leurs proches, ils peuvent peu à peu renouer avec d'autres valeurs comme l'amitié, la persévérance, le courage...

Lyliane

Jeunes pousses en stage d'entrepreneuriat au Canada...

Selon Courrier International d'avril 2018, 15 entrepreneurs en herbe venus de Sarcelles, Cergy-Pontoise ou Vaulx-en-Velin s'envoleront en septembre 2018 pour Toronto (Canada) pour y suivre un stage de formation accélérée. Ils le doivent au programme Récipro' Cités, une association canadienne d'aide à l'insertion La Passerelle - I.D.E. Son but est d'élargir l'horizon et de présenter des modèles d'intégration par l'entrepreneuriat.

Depuis 2015, 50 Français ont déjà suivi ce programme. Ils ont été sélectionnés sur dossier par les missions locales de Pôle Emploi selon les projets présentés par ces jeunes entrepreneurs. On trouve plus de détails sur ces stages, censés favoriser à terme l'immigration francophone au Canada, en consultant le Courrier Expat de Mme Léonie Tchatat ou en s'adressant à: www.passerelle-ide.com. Un courrier peut également être adressé  à La Passerelle - I.D.E. 2, Carlton ST- Toronto-QN  M5B- 1J3- Canada.

Lyliane

12/05/2018

Le Moringa de Java, un nouvel espoir économique et nutritionnel...

moringa poudre et feuillesVoici le Moringa, Arbre de Vie ou Arbre aux Miracles...(Image site Plantes et Santé)

 

Au centre de l'île de Java, Mr Ai Dudi Krisnadi a lancé une véritable révolution. En effet, il a peu à peu convaincu les villageois (à Ngawenombo notammment) de transformer leurs champs de manioc en plantations de moringa. Les feuilles, les graines et les fleurs de cet arbuste, qui autrefois était uniquement réputé protéger de la magie noire, ont révélé être porteurs de 18 acides aminés, dont notre organisme a grand besoin. Le moringa oleifera, dont 13 espèces ont été recensées, était déjà utilisé par la médecine ayurvédique au 2ème siècle avant JC, présente un intérêt nutritionnel, thérapeutique et cosmétique. Non seulement ses feuilles apportent des vitamines A, C et B et de bons acides gras, mais la plante serait même susceptible de "dépolluer la planète".

Aussi, à Java désormais, plusieurs fois par mois, les habitants récoltent les feuilles du Moringa. Celles-ci sont réduites en poudre et vendues 2 millions de roupies le kilo. Une huile extraite des graines est également une source importante de revenu. Quant à l'engrais de moringa, il est très bon pour la culture locale des légumes et c'est un aliment de choix pour les chèvres, les vaches et les poules. Les habitants sont fiers de contribuer à nourrir les personnes anémiées, à protéger le la maladie d'Alzheimer partout dans le monde. En outre, ils bénéficient grandement de la redécouverte des vertus du moringa, qui leur assure une vie plus confortable. Il est possible dans les pays occidentaux de trouver du moringa en magasin diététique comme de l'acheter en ligne.

Pour en savoir plus sur cette initiative heureuse et sur le moringa, consulter par exemple sur internet le site: www.plantes-et-sante.fr.

Lyliane

Attirer les oiseaux dans son jardin, selon la revue Notre Temps...

 
Jardin: comment faire venir les oiseaux?
Quelles fleurs privilégier pour attirer les oiseaux dans son jardin toute l'année? Les conseils de Pierre-Yves Nédélec, notre expert.

1) Je nourris les oiseaux l'hiver mais, lorsque j'arrête, ils disparaissent. Que planter dans mon jardin pour qu'ils continuent à s'y ravitailler? Lola 83 

Pierre-Yves Nédélec: Bravo et merci de prendre soin de la gente ailée qui a beaucoup souffert du froid cet hiver et du manque de nourriture. C'est bien de ne plus les nourrir lorsque les conditions météo leur permet de se nourrir. Mais l'automne et l'hiver, il peut être utile de leur offrir le gîte et le couvert. Les haies en mélange à base d'essences locales sont indispensables. Les arbustes à baies comme le sureau et la viorne ainsi que les rosiers botaniques sont une bonne source de nourriture. Mais c'est sans compter sur les pommiers dont les fruits tombés au sol sont particulièrement appréciés des merles. Laissez les fleurettes s'installer dans la pelouse en taillant moins ras. Nombre d'insectes apprécieront et les oiseaux insectivores y trouveront leur bonheur.

Semez un mélange de fleurs pour prairie fleurie. graines Les granivores apprécieront de picorer les graines des cosmos et des tournesols. Les légumes montés à graines de salade et de panais attireront les chardonnerets. La diversité des végétaux et la conduite en bio de votre espace favoriseront les insectes dont la population sera contrôlée par les oiseaux. Un équilibre assez simple à mettre en place.

2) Quelles plantes mettre dans les jardins pour nourrir les mésanges, les rouges gorges et les chardonnerets l'été puisqu'il faut arrêter les graines en avril? J01227

La mésange et le rouge-gorge sont des insectivores qui passent à un régime granivore en hiver. Inutile de leur proposer des plantes à graines en été. Quant au chardonneret, rien ne vaut le cosmos et le panais monté à graines.

Par Stéphanie Letellier le modifié le

11/05/2018

Que penser du grand prix de la formule E à Paris? selon Challenge...

Le grand prix de Formule E de Paris, est présenté par certains comme une "course écologique". Moins polluant que la Formule 1, ce championnat électrique n'est pourtant pas sans effet sur l'environnement, avec la construction d'un circuit en centre-ville pour quelques jours à Paris.

 La voiture électrique est présentée par ses aficionados comme la solution ultime contre la pollution automobile. Un bilan à nuancer, comme l'a démontré Challenges il y a quelques semaines (lire notre article sur le ). Pour en faire la promotion, le championnat de Formule E est l'équivalent électrique de la Formule 1 : ce championnat régi par la FIA (Fédération Internationale de l'Automobile) voit s'affronter des monoplaces électriques, engagées pour certaines par de grands constructeurs comme Audi, Jaguar, Renault ou DS Automobiles.
La particularité des courses de Formule E est qu'elles ont lieu en centre-ville. Un choix assumé de la FIA, qui désire prouver la compatibilité de la voiture électrique avec la ville et, par ailleurs, disposer d'un cadre visuel à même de donner de l'attrait aux manches du championnat. Pour autant, ce choix impose quelques contraintes, en particulier dans le cas du Circuit des Invalides de Paris. Le tracé étant défini sur des rues pavées classées, il faut prévoir un bitume provisoire pour la course, le revêtement d'origine étant trop rude pour les monoplaces.

Le grand-prix de Formule E en contradiction avec la politique de Paris?
Selon David Belliard, président du Groupe Ecologiste de Paris, cet événement est une absurdité. "Nous trouvons que l'organisation de cette course est en contradiction complète avec la politique de la Mairie de Paris en termes de mobilité, qui prône un rééquilibrage de l'espace publique. Créer une infrastructure spécifique est un non-sens. On construit un circuit automobile pour quelques jours, alors qu'il en existe dans la région. A l'heure où on veut justement mettre la banlieue en avant, notamment à l'occasion des jeux olympiques, cela semble incohérent. De plus, on est en droit de se demander quel est le coût environnemental de cet événement. A chaque fois que nous posons la question à la Mairie de Paris, nous nous voyons opposer une fin de non-recevoir."

Pour autant, le coût écologique apparaît au cœur des préoccupations de l'organisation. La FIA a ainsi confié à DHL la totalité de la logistique du championnat de Formule E. C'est-à-dire que le transporteur s'occupe non seulement des tribunes, murets de protection et équipements audiovisuel, mais aussi des voitures et des matériels des écuries. Alors que dans la majorité des compétitions, en particulier en Formule 1, ce sont les écuries qui se chargent de leur propre logistique. Confier ce chapitre à une unique entreprise permet donc d'optimiser coût et pollution.
"Nous avons 40 voitures et 45 batteries à transporter entre chaque course. Pour ces dernières, nous sommes la seule entreprise au monde, à avoir l'habilitation pour un transport par avion. Au total, nous gérons la logistique de 450 tonne de matériel. C'est l'équivalent de deux Boeing 757", explique Philippe Prélat, PDG de DHL France. "Notre entreprise a pour ambition d'être zéro émission à l'horizon 2050.

Le chapitre environnemental est donc au cœur de nos préoccupations. La Formule E parcourt 70.000 km par an, et nous favorisons autant que faire se peut les voies fluviales et ferroviaires, moins polluantes, lorsque le calendrier le permet. Notre partenariat exclusif avec la FIA, depuis la création du championnat en 2013, nous permet d'être à la pointe. Autour du paddock, nous effectuons les livraisons grâce à nos effibot, des chariots électriques autonomes. Cela nous permet de développer de nouvelles solutions, qui intéressent nos clients. A Nice par exemple, toutes nos livraisons se font avec des véhicules électriques".

Dix à quinze fois moins polluant que la Formule 1

La Formule E permet donc de développer de nouvelles technologies pour les voitures électriques, mais aussi en termes de logistique, notamment pour la livraison du dernier kilomètre, en centre-ville. Reste que l'impact est réel. Si DHL se refuse à donner une estimation pour 2018, les organisateurs avaient avoué des émissions de 12.000 tonnes de CO2 sur la saison 2016, l'équivalent de 3.000 voitures en un an. C'est toujours dix à quinze fois moins qu'une saison de Formule 1.

En aucun cas donc, il n'est possible de considérer le E-Prix de Paris comme un événement écologique, même si des efforts réels sont entrepris pour diminuer son impact. Reste l'élément le plus aberrant, celui de recouvrir le tracé de la course d'une couche de bitume. Dans le 7 arrondissement de Paris, les travaux débutent trois semaines à l'avance. C'est un va-et-vient de camions (à moteur Diesel) et d'engins de chantier qui étalent le goudron sur la chaussée. Interrogée par Challenges, la société Colas n'a pas souhaité donner de chiffres quant au bilan écologique de ce chantier, son client la FIA lui ayant demandé expressément de ne pas communiquer sur le sujet.

selon Nicolas Meunier - Challenges - samedi 28 avril 2018

10/05/2018

Que fêtent les chrétiens le jour de l'Ascension?

FOCUS - Selon le catéchisme de l'Église catholique, l'Ascension du Christ «marque l'entrée définitive de l'humanité de Jésus dans le domaine céleste de Dieu d'où il reviendra».

figarofr: Le pape François (illustration).© ServizioFotograficoOR/CPP/CIRIC/©ServizioFotograficoOR/CPP Le pape François (illustration).

L'Ascension est un pont prisé du mois de mai. Très pratique, cette fête chrétienne tombe toujours un jeudi puisqu'elle est célébrée quarante jours après Pâques. Mais rien n'empêcherait la conférence des évêques de France de décider qu'elle soit désormais fêtée un… dimanche!

C'est déjà le cas dans des pays très catholiques comme l'Italie ou l'Espagne. Mais aussi aux États-Unis. Au cours des années 70, et avec l'accord du Vatican, les évêques de ces Églises ont décidé de fêter l'Ascension le dimanche qui suit ce jeudi, soit quarante-trois jours après Pâques. Pourquoi? Par esprit civique précisément afin d'éviter un… pont et une cessation d'activité pour la société! 

Dans le contexte d'ultralaïcité française - chasse aux crèches de Noël ou autres croix des portes des cimetières -, il serait très intéressant d'observer les réactions politiques si l'Église de France décidait de ne plus fêter l'Ascension un jeudi! Verrait-on se lever une défense laïque pour le maintien d'une fête pourtant très chrétienne?

Aucun évêque de France n'oserait toutefois formuler cette idée. Dans l'Hexagone, le pont de l'Ascension a donc encore de beaux jours devant lui. Il est une institution comme en Autriche, Allemagne, Suisse, Islande, où le sens de la fête religieuse ne s'est toutefois pas perdu comme en France. Il existe aussi en Indonésie, pourtant premier pays musulman du monde mais où la communauté chrétienne est respectée…

«Et il monta au ciel»

Mais que fêtent les chrétiens ce jeudi de «l'Ascension»? Un point essentiel de leur foi même s'il est difficile à concevoir. Au point que bon nombre de protestants réformés ont tendance à laisser tomber cette célébration en désuétude.

Tout part de la Bible. Selon deux récits des Évangiles - Marc (chapitre 16, verset 19) ; Luc (chapitre 24, verset 51) - et selon un récit des actes des apôtres (chapitre 1, versets 6-11), le Christ est «monté aux cieux» après avoir été «ressuscité des morts». Le «credo» qui est résumé de la foi chrétienne écrit noir sur blanc à propos du Christ: «Et il monta au ciel». Et ce dans sa version la plus œcuménique, le «symbole de Nicée» commun aux trois confessions chrétiennes, catholique, orthodoxe et protestante.

Voici ce que dit l'évangéliste Marc: «Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s'assit à la droite de Dieu.».

Encore plus précis, voici ce que relatent les actes des apôtres: «C'est à eux (les apôtres, ndlr) qu'il s'était montré vivant (Le Christ, ndlr) après sa Passion: il leur en avait donné bien des preuves, puisque, pendant quarante jours, il leur était apparu, et leur avait parlé du royaume de Dieu. (…) Réunis autour de lui, les Apôtres lui demandaient: “Seigneur, est-ce maintenant que tu vas rétablir la royauté en Israël?” Jésus répondit: “(…) vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. Après ces paroles, ils le virent s'élever et disparaître à leurs yeux dans une nuée”. Et comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s'en allait, voici que deux hommes en vêtements blancs se tenaient devant eux et disaient: “Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel? Jésus, qui a été enlevé du milieu de vous, reviendra de la même manière que vous l'avez vu s'en aller vers le ciel”.»

Le catéchisme de l'Église catholique définit donc la fête de l'Ascension du Christ comme suit: «Elle marque l'entrée définitive de l'humanité de Jésus dans le domaine céleste de Dieu d'où il reviendra». (n°665)

Le jour de l'Ascension est célébré comme un dimanche dans les églises même si aucun acte liturgique particulier n'est prévu lors de la célébration de la messe. C'est une fête de «précepte» qui sous-entend «l'obligation» pour les pratiquants de se rendre à la messe et de vivre ce jour-là comme un dimanche chômé. À la messe, seul le choix des lectures de l'Évangile et des actes des apôtres, relatant cet épisode de la vie du Christ selon la foi chrétienne, marque cette grande fête avec une homélie du prêtre sur ce thème. Dans les monastères le thème de l'Ascension apparaît aussi dans les choix de textes chantés, priés, médités pendant les offices du jour et de la nuit.

Jean-Marie Guénois - Le Figaro - jeudi 10 mai 2018

Gratuité des transports publics...

Dans le Courrier du Retraité d'avril 2018, à la rubrique Consommation, un article proposé par Mme Anne-Sophie Quérité se fait le chantre d'une nouvelle mesure en France ou en Europe: passer à la gratuité des transports publics pour tout ou partie du réseau. Ce serait par exemple applicable dans des villes moyennes (moins de 100 000 habitants) et cela irait dans le sens de favoriser la transition écologique. En effet, les citoyens pourraient alors être poussés à se déplacer davantage en transports en commun qu'en voitures particulières. L'idée a été lancée récemment par Mme A. Hidalgo, maire de Paris, qui propose de rendre les transports publics parisiens gratuits d'ici 2020.

C'est déjà le cas de la capitale de l'Estonie: Tallin, mais, pour le moment, c'est le seul exemple dans une capitale. Chez nous, la ville de Niort et une vingtaine de villes moyennes ont déjà franchi le pas. Mais la gratuité des transports publics bute sur le fait que ce seraient les collectivités locales qui devraient financer cette contribution à travers les impôts locaux comme en France... On peut toutefois imaginer que des employeurs privés ou publics pourraient aussi contribuer à cet effort. Outre le coût pour les collectivités locales, que tous les citoyens payaient plus ou moins jusque là à travers leurs impôts, certains craignent également une baisse de la qualité du service. C'est pourquoi le parc des véhicules de transport en commun devrait être renouvelé et étendu.

L'article de Mme Quérité va plus loin encore. En effet, elle étend sa proposition de gratuité à tous les secteurs faisant partie du bien commun comme l'eau, l'énergie...et elle propose de les sortir "des lois du marché". Quoi qu'il en soit, l'idée est lancée et mérite réflexion, même si pour le moment elle paraît "révolutionnaire" dans notre système dit capitaliste... 

Pour aller plus loin avec la gratuité des transports publics, consulter sur Internet: www.slate.fr › Politique.

Lyliane

 

09/05/2018

SCI familiale ou immobilière ou pas pour transmettre un bien?

Le journal gratuit 20 Minutes a consacré tout récemment un article dans sa rubrique immobilière aux S.C.I. Selon Me Rose, notaire à Nice, interviewé par le journal, les S.C.I immobilières ne sont pas la panacée, même si elles peuvent permettre d'acheter à plusieurs et de léguer un bien immobilier en tant que personne morale. Selon lui, les Sociétés Civiles Immobilières sont essentiellement utiles dans le cas d'achat ou de patrimoine comportant des biens immobiliers ou commerciaux. C'est un acte juridique assez lourd qui requiert le travail d'un notaire pour rédiger des statuts et effectuer les formalités de publication et d'inscription au Tribunal du Commerce. Le coût moyen va de 1200 à 3000 euros environ. L'avantage par rapport à une simple succession en tant que personne physique est qu'en cas de litige dans l'indivision, l'un des descendants peut obliger un autre à vendre, ce qui n'est pas le cas dans une SCI où tous les associés doivent être d'accord sur une cession de parts.

Une SCI familiale peut être crée pour 99 ans entre deux membres au moins d'une même famille pour préparer "l'optimisation de la succession d'un bien immobilier et/ou pour faciliter la gestion d'un bien. Chaque membre concerné souscrit des parts sociales à hauteur de la quote-part du bien auquel il aura droit. Un gérant doit être désigné par les associés et il doit tenir une comptabilité. En outre, des statuts doivent être rédigés et il y a des formalités d'enregistrement et de publicité légale. L'inconvénient est que chaque associé est responsable indéfiniment des dettes de la société... Engager son patrimoine à plusieurs peut faire réfléchir! Aussi, le conseil éclairé d'un avocat ou d'un notaire semble nécessaire avant de s'engager dans une SCI.

Pour en savoir plus ou télécharger des formulaires, aller sur le site Internet : www.service-public.fr/professionnels-entreprises ou sur https://www.l-expert-comptable.com .

Lyliane

08/05/2018

Aidant(es): c'est comment ailleurs et où en sommes-nous en France?

Ce titre a été emprunté à un important dossier publié dans mon journal syndical destiné aux retraités et rédigé par Mrs D. Balducci, J. Chenet, M. Le Disert, JL Viguier et Mmes M. Cahouet, AM. Guichaoua et M. Olivain. Car comment faire face au vieillissement, à la perte d'autonomie, à certaines maladies dégénératives de la population? se demandent les gouvernements de tous les pays à l'heure actuelle. A travers certaines prises en charge, notre pays pourrait peut-être y puiser des idées, au moment où une mission Flash de la Commission des affaires sociales a rendu un rapport ( fin janvier 2018 ) pour compléter la loi de 2015, dite Loi ASV, relative à l'adaptation de la société au vieillissement.

En Europe par exemple, on distingue deux approches: celle des pays du Nord et celle des pays du Sud. En Suède par exemple, dès la fin des années 1960, des mesures ont été prises en faveur des personnes âgées grâce à une politique publique d'aide financée par l'impôt. Le pays a également développé un système de soins longue durée et un véritable soutien aux aidants, afin qu'ils puissent concilier emploi et aide. Il y a en effet la possibilité d'obtenir un congé rémunéré à hauteur de 80% avec maintien des droits sociaux et garantie de retour à l'emploi. Une indisponibilité de 100 jours est aussi possible. Une loi de 2009, enfin, oblige les municipalités à proposer des mesures individualisées pour les aidants, dont l'accès facilité au répit. Mais ce texte donne des offres variables d'un territoire à l'autre... En Ecosse et en Irlande, le droit à congé rémunéré est complété par un système de soutien avec des ONG, des organisations d'aidants, formant et accompagnant les personnes ayant besoin d'un espace d'entraide.

En Italie, par contre, l'aide apportée relève du domaine privé. Jusqu'aux années 2000 existait une forme d'aide informelle dans la mesure ou peu de femmes avaient un emploi et notamment une cohabitation intergénérationnelle. Avec l'immigration venue des pays de l'Est et de l'Afrique, les femmes de ces populations souvent en situation irrégulières ont commencé à s'occuper des personnes âgées dépendantes. Ces emplois, non déclarés, leur ont permis de s'insérer grâce à un permis de travail et de suivre des formations linguistiques et professionnelles.

Au Québec, on pratique ce qu'on appelle "le baluchonnage" pour les aidantsfamiliaux des personnes atteintes d'Alzheimer. Cela consiste à accorder un répit d'une durée de 4 à 14 jours à temps plein. Cette période permet de repérer les solutions possibles pour alléger la tâche des aidants familiaux. Ces personnes reçoivent en outre une formation de 35 heures avant d'intervenir, puis 14h de formation continue. Le coût de l'opération est de 185 euros par jour, dont 11,10 euros restent à la charge de la famille du malade.

En Belgique, qui fait pourtant partie de l'UE, une expérience du même type est menée pour une durée de 3 à 14 jours consécutifs avec un maximum annuel de 21 jours. Des formations de 8 jours sont également dispensées. Le coût est de 65 euros, plus des frais annexes de déplacement de l'aidant nommé "baluchonneur".

Pour le moment , en France, le congé des aidants n'est pas rémunéré, mais leur emploi est maintenu. Les compléments d'heures d'aide à domicile ou les accueils temporaires sont jusque là financées à hauteur de 500 euros. Par ailleurs, la loi du 8 août 2016  élargit le champ des personnes éligibles aux aidants sans lien familial et aux personnes accueillies en établissement. Il autorise notamment des périodes d'activité à temps partiel et son fractionnement. Depuis la loi du 13 février 2018, il faut  néanmoins savoir qu'un salarié peut faire don (anonyme ou pas) de jours de congés ou de RTT à un ou une collègue proche aidant. Le ou la salarié(e) en bénéficiant est rémunéré pendant son absence et ne perd ni son ancienneté, ni ses points retraite... Il existe aussi un congé de solidarité familiale (au maximum de 3 mois) pour assister un proche en fin de vie ou un enfant pour une intervention grave. 

Espérons toutefois qu'en France, le projet de loi sur le "droit au répit", qui jusqu'à présent est intégré à l'APA, soit à la hauteur des espérances des aidants! Car une absence de 24h sur 24 pour aider une personne dépendante n'est pas encore comprise dans la loi... Par exemple, améliorer la durée du congé de proche aidant en la portant à un an serait une avancée souhaitable. De même, indemniser le congé sur la base d'une allocation journalière de présence parentale dans le cadre de l'assurance maladie, mesure préconisée par le rapport Flash, mériterait de reposer en majeure partie sur les pouvoirs publics. Car, comme le disent les rédacteurs et rédactrices du dossier," la prise en charge de la perte d'autonomie est une responsabilité nationale".

Il y avait en France 8,3 millions d'aidants en 2016. 90% d'entre eux font partie de la famille. Parmi ces aidants, on compte 70% de femmes et 30% sont les enfants du malade. 50% ont une activité professionnelle. Le temps moyen consacré à l'aide journellement est de 5H  et ce sur plusieurs années (environ 4 ans).

Pour en savoir davantage sur ce sujet, se reporter notamment aux ouvrages de Mr Michel Billé, sociologue, publiés aux éditions Erès. Il est possible aussi de joindre le site suivant: https://www.editions-eres.com pour commander ou consulter ses ouvrages.

Lyliane

Qualité des aliments: quand les consommateurs s'en mêlent...

Nutri-Score: un étiquetage pour mieux manger:

Étiqueter les plats cuisinés en fonction de leur valeur nutritionnelle : c'est le principe du Nutri-Score. L'agence Santé publique France lance aujourd'hui sa campagne de publicité contre la malbouffe

 C'est le triomphe d'un chercheur daltonien qui fait voir rouge à l'industrie agroalimentaire. L'agence Santé publique France lance lundi 7 mai un spot publicitaire (télé, radio et Internet) de promotion du Nutri-Score, le logo officiel permettant au consommateur de savoir en un coup d'œil si le plat cuisiné qu'il s'apprête à fourrer dans son chariot respecte l'équilibre alimentaire. Placé sur l'avant d'un nombre croissant d'emballages, cet outil facultatif de prévention du surpoids et des maladies cardiovasculaires facilite, par exemple, la comparaison de plusieurs boîtes de céréales entre elles pour choisir la moins grasse ou la moins sucrée.

Cinq couleurs pour identifier le score nutritionnel d'un produit
Son inventeur Serge Hercberg a bataillé dur pour imposer un étiquetage résumant, au moyen de cinq lettres et couleurs, le score nutritionnel mis au point dans son laboratoire, validé par des études scientifiques, et calculé à partir des ingrédients entrant dans la composition du produit. "C'est un instrument de transparence, qui n'existe nulle part ailleurs. Pour le consommateur lambda, les tableaux à l'arrière des emballages sont incompréhensibles", décode l'inventeur.


Dans sa croisade contre la malbouffe, le professeur de nutrition à l'université Paris 13 a pu compter sur l'appui du docteur François Bourdillon. 

. Le directeur général de Santé publique France a d'abord conçu le design du logo, c'est-à-dire la "carrosserie" (échelle colorée) qui habille le "moteur" de compétition inventé par son collègue chercheur. Il s'attelle aujourd'hui à "en faire la pub".

Cet adepte du "marketing social" à l'anglaise, allergique à "l'hygiénisme" et à la "culpabilisation", a un double objectif : sensibiliser la population ("On peut se faire plaisir en mangeant du E, mais tous les jours, ça pose problème.") et aussi les industriels ("Ceux qui ont adopté le Nutri-Score y voient un avantage concurrentiel, certains commencent même à enlever du sel ou du sucre dans leurs produits pour améliorer leurs notes.").

Des entreprises agroalimentaires veulent torpiller le Nutri-Score
Autres alliés de poids dans cette course au bien manger : les consommateurs. Ils sont déjà des dizaines à alimenter la base Open Food Facts créée par l'informaticien Stéphane Gigandet pour rendre transparente la composition des aliments (elle affiche notamment le Nutri-Score). Et près de 3,5 millions de personnes ont téléchargé en un an l'application mobile Yuka, qui note les produits (60 % de l'évaluation est basée sur le Nutri-Score). "Si les consommateurs se mettent à boycotter ceux qui sont mauvais pour la santé, pronostique Julie Chapon, une des cofondatrices de Yuka, les entreprises seront bien forcées de changer."
 
Anne-Laure Barret - leJDD - lundi 7 mai 2018

07/05/2018

Le plan Borloo réclamé par des intellectuels pour les banlieues...

Banlieues: des intellectuels demandent la mise en œuvre du plan Borloo


  "Le 'plan Borloo' est-il un plan banlieue ? Non, c'est un plan pour réconcilier la France, afin qu'elle coïncide avec son identité". Boris Cyrulnik, Cynthia Fleury, Alexandre Jardin, Edgar Morin et Daniel Pennac ont pris la plume dans le Journal du Dimanche pour défendre le plan présenté par l'ancien ministre Jean-Louis Borloo. Ce dernier a proposé notamment la création d'un fonds de 5 milliards d'euros et mis en garde contre le risque de "nouvel apartheid" en matière de mixité.

Pour ces cinq intellectuels, l'ambition de cette politique est "d'enclencher une spirale positive extrêmement puissante" afin de rester "une nation, une République". Selon ces derniers, il y a aujourd'hui urgence à agir "avant que 10 millions de gens ignorés dans les quartiers populaires, leurs alentours, ou d'autres territoires fragilisés, soient définitivement aspirés dans le recroquevillement identitaire". 


"Intelligence collective issue du terrain"
Pour les signataires de la tribune, les différents "plans banlieues" qui se sont succédés ces dernières années ont été "sédimentés, inefficaces, contradictoires, éparpillés puis enterrés". Les intellectuels mettent en avant la nécessité d'une véritable décentralisation afin de privilégier "l'intelligence collective issue du terrain". "Laissons faire ceux qui ont gagné leur légitimité sur le terrain", poursuivent-ils. 


"Le minium doit revenir au minimum"
Dans le JDD, les signataires soulignent l'importance de l'éducation. "Nos enfants, d'où qu'ils viennent, doivent tous savoir lire, écrire et compter", soulignent-ils, avant de poursuivre sur le droit à la "sécurité de n'importe quel citoyen". "Les logements doivent être décents, les femmes réellement respectées, les infrastructures en état de fonctionner, la laïcité non négociée", poursuivent-ils avec un mantra : "Le minimum doit revenir au minimum". 


"Pays d'action concrète"
Les signataires mettent également en avant un paradoxe : les fonds pour cette politique existent, mais ils sont souvent mal utilisés. "Redevenons un pays d'action concrète, une grande puissance éducative, économique, scientifique, joyeusement républicaine", soulignent-ils, avant de conclure en appelant le chef de l'État à ne pas laisser lettre morte le rapport de Jean-Louis Borloo. 

Rédaction Europe1.fr - Europe 1 - dimanche 6 mai 2018

Varices: les alternatives à la chirurgie...

Mme Isabelle Blin, journaliste à Version Femina, propose des alternatives à la chirurgie (stripping) pour faire disparaître les dilatations des veines superficielles, nommées varices. Celles-ci sont en effet douloureuses et inesthétiques. Elle s'appuie sur le témoignage de Mme Christine Jurus, présidente de la Société française de médecine vasculaire, qui affirme que " grâce à l'écho Doppler veineux (échographie avec visualisation des flux sanguins) cet état des lieux permet de proposer au patient le traitement le plus adapté".

Le laser comme la radiofréquence, en générant une forte chaleur, entraînent une rétractation de la varice sur elle-même. Avant l'intervention, le patient applique une crème anesthésiante sur la peau de la jambe à traiter. Pour la radiofréquence, le traitement est pris en charge à 100% par l'assurance maladie, hors dépassement d'honoraires. Pour le laser endoveineux par contre, on doit pour le moment débourser entre 300 et 700 euros pour l'achat de la fibre laser à usage unique, plus les frais médicaux. Les deux ne laissent généralement aucune cicatrice.

Pour la radiofréquence, on injecte à la personne au bloc du sérum physiologique mélangé à un anesthésiant tous les 3cm le long de la veine concernée, ce qui se nomme "une anesthésie tumescente". Souvent on évite ainsi une anesthésie générale. L'important est d'éviter des brûlures de la peau. Ensuite, le médecin pique avec une grosse aiguille en bas de la veine à traiter et positionne le cathéter, dans lequel il passera ses instruments. En chauffant, les parois de la veine se collent, obstruant la veine. Cela dure une heure environ. Mais la varice d'une taille ne dépassant pas 14mm de diamètre, ne doit être ni trop superficielle, ni trop fine, ni trop sinueuse.

Avec le laser, on introduit, sous contrôle échographique, une fibre laser dans le cathéter. Puis, la fibre positionnée en haut de la veine à traiter, des tirs de laser ont lieu pour chauffer les parois de la veine malade. Après l'intervention, il est nécessaire de porter pendant deux à trois semaines des chaussettes de compression pour éviter la formation d'hématomes. L'intervention n'excède habituellement pas plus d'une heure.

Des injections de produit sclérosant ou de mousse sont également possibles par sclérothérapie. Ce traitement est pris en charge à 70% par l'assurance maladie, sauf si le but est purement esthétique. Parfois, les mutuelles prennent en charge le complément. Cette technique est surtout valable pour les varices de petit diamètre.

D'autres procédés sont en cours d'expérimentation et donnent déjà de bons résultats. Il s'agit de jets de vapeur à 120°C envoyés directement dans la veine ou d'une colle biologique projetée par une sorte de pistolet. Le but dans les deux solutions est de faire se refermer les parois veineuses.

Pour en savoir davantage, demander au Syndicat national de l'industrie des technologies médicales (SNITEM) le livret consacré aux pathologies veinolymphatiques, téléchargeable gratuitement sur le site: www.snitem.fr.

Lyliane

06/05/2018

La solidarité, ça les emballe!

Dans le n° d'août 2017 du Journal La Vie, un article de Mme Pauline Pons évoque sous ce titre humoristique l'atelier-boutique du 18ème arrondissement à Paris, où  l'Association Carton Plein 75 collecte des emballages. Ces cartons en bon état sont revendus ou peuvent servir à des déménagements à pied ou à bicyclette que l'association est susceptible d'organiser. Les cartons inutilisables sont transformés en confettis.

Ce projet centré sur l'humain et l'environnement se veut "un tremplin  vers une stabilité professionnelle". Une accompagnatrice socio-professionnelle encadre les personnes employées. Cette association est, en effet, tournée vers les sans abri et toutes les personnes en difficulté ou au chômage sur la région parisienne. Son versant écologique vient du fait qu'elle a décidé de ne produire aucun déchet et de limiter sa pollution atmosphérique. Les bénévoles qui oeuvrent au sein de Carton Plein 75 se nomment des "valoristes". Un tiers environ d'entre eux (27 sur 72 ) ont grâce à l'association retrouvé un emploi.

Je pense qu'une telle initiative pourrait être reprise avec profit dans d'autres régions françaises. Pour en savoir davantage, consulter le site Internet: www.cartonplein.org ou téléphoner au 01 42 57 49 93.

Lyliane

La grande enquête des herboristes !

 

Chère amie, cher ami,

L’herboristerie peut se pratiquer de manière variée. Et il n’y a pas aujourd’hui un seul métier d’herboriste mais plusieurs : l’herboriste au comptoir, celui qui exerce en cabinet, celui qui transforme ou qui produit les plantes médicinales.

Leur point commun est d’appartenir à une même filière.

Cette filière est structurée et rendue vivante depuis cinquante ans par des personnalités extraordinaires qui ont su la maintenir envers et contre tout.

Les herboristes ont résisté aux attaques des ordres : pharmaciens et médecins ne voulaient pas d’eux et ils ont même fait pression sur le gouvernement du Maréchal Pétain pour obtenir la suppression du diplôme d’herboriste, actée en 1941. Après-guerre, ils ont fait pression à nouveau pour maintenir cette interdiction alors que la très grande majorité des lois prises sous le Régime de Vichy, ont été abrogées.

Le diplôme a donc été supprimé mais les herboristes déjà en exercice ont eu le droit de continuer leur activité jusqu’à leur mort. Cynique concession. Elle montrait que les herboristes ne présentaient aucun danger pour les populations mais que le parti de la médecine chimique avait gagné.

Les herboristes ont transmis leur savoir à leurs employés et à leurs amis qui ont continué à faire vivre la filière.

Les herboristes ont résisté aux assauts de l’industrie pharmaceutique, qui dans les années 80, s’est pris d’un intérêt soudain pour les plantes et voulait siphonner la filière. Ils ont résisté aux attaques de l’administration qui les houspille depuis des années.

L’histoire des hommes et des femmes qui pratiquent l’herboristerie aujourd’hui, c’est souvent l’histoire de leur procès. Alors qu’ils rendent un service extraordinaire à la population que personne d’autre qu’eux ne peut faire, ils continuent à être régulièrement attaqués.

Pour sortir de cette ornière, il faudra, à un moment donné, que l’on reconnaisse à nouveau la filière herboristerie. Cela ne peut se faire qu’à travers l’obtention d’un diplôme reconnu par l’État.

La Fédération des Écoles d’Herboristerie, qui réunit les centres d’enseignement de l’herboristerie en France travaille sur l’élaboration du contenu de ce futur diplôme.

Cette démarche est soutenue par le Synaplante, syndicat professionnel qui réunit tous les métiers de l’herboristerie.

Mail il est évident que ces institutions ne pourront rien obtenir du gouvernement sans un soutien massif de la population.

C’est pourquoi le Synaplante vous propose aujourd’hui une grande enquête sur l’herboristerie. Elle vise à mieux connaître votre relation aux plantes médicinales et à l’herboristerie.

C’est un questionnaire rapide. Je vous le transmets ci-dessous. Je vous engage à y répondre. Cela ne prend que quelques minutes et votre démarche donnera du poids aux herboristes qui se battent pour la filière.

Je réponds au questionnaire i


 

 

05/05/2018

Faire le plein de magnésium...

Version Fémina sous la plume de Mme I. Haberfeld s'interroge sur les vertus du magnésium. Elle s'appuie notamment sur les propos d'une diététicienne: Mme Magali Cros-Roig. Cette dernière nous conseille notamment d'user et d'abuser d'herbes aromatiques au quotidien. Par exemple, saviez-vous que 100g de basilic séché procurent 711 mg de magnésium et 100g de persil séché: 386mg? Il paraît donc nécessaire de s'habituer à ajouter sauge, persil, basilic ou herbes de Provence dans nos plats, des entrées aux desserts. Des épices comme le safran, le curcuma, le curry, la noix muscade, le poivre, ajoutés au moment de servir, nous aident à faire le plein de magnésium. 

Croquer une poignée de noix du Brésil, d'amandes, de noix, de noisettes ou du chocolat noir à 70% de cacao figure dans le top 50 des aliments apportant le plus de magnésium, de sélénium de phosphore et de potassium. Par ailleurs, 100g de graines de Chia, de lin, de sésame, de tournesol et de pavot couvrent l'intégralité de nos besoins quotidiens. Que ce soit à l'apéritif, en salades, dans les pâtisseries ou le muesli la valeur nutritionnelle de nos préparations sucrées ou salées est augmentée par la seule présence de ces petites graines.

Bigorneaux et bulots consommés une fois par semaine peuvent se déguster à la poêle avec une pointe d'ail, avec des pâtes, des légumes ou un poisson. Ces coquillages sont une bonne source de minéraux dont le magnésium. De même des algues en salade (laitue de mer, nori, wakamé...) fraîches, séchées ou saupoudrées sur des soupes comme du sel possèdent un taux record en magnésium. Il existe par exemple un tartare d'algues délicieux à tartiner sur des toasts à l'apéritif.

Le magnésium, nous disent les scientifiques comme les nutritionnistes, participe à plus de 300 réactions dans notre corps, dont la fixation du calcium dans les os,la contraction des muscles, la réduction du taux de sucre sanguin, la normalisation du rythme cardiaque et de la tension artérielle. Les besoins journaliers s'élèvent à 360 mg pour les femmes et 420 pour les hommes. Selon une étude SU.VI. MAX près d'une femme sur quatre et d'un homme sur 6 seraient carencés en magnésium. D'où stress, irritabilité, insomnies, crampes, manque de concentration... Des compléments alimentaires peuvent contribuer à combler ces carences (D-Stress ou D-Stress Booster par exemple, Mag 2, magnésium marin...). Une alimentation tenant compte de ce qui précède est néanmoins une solution agréable au quotidien.

Pour en savoir davantage sur le magnésium, consulter sur Internet: https://www.passeportsante.net/fr/Solutions/.../Fiche.aspx?doc=magnesium_ps

 Lyliane

04/05/2018

Dix conseils pour se protéger des perturbateurs endocriniens...

Les perturbateurs endocriniens sont partout, notamment dans les produits de consommation courante et l'air que nous respirons. Réduire notre exposition à ces substances, dont nous connaissons la nocivité pour la santé, semble relativement simple en sortant de nos habitudes. D'où les 10 conseils suivants concernant emballages, cosmétiques, air intérieur et équipement en général, donnés par Mme Claire Reuillon pour le Journal d'avril de la MGEN.

- Privilégier les fruits, légumes et céréales issus de l''agriculture biologique: leur consommation permet de réduire significativement l'exposition aux pesticides.

- Enlever la peau des poissons et choisir de préférence de petits poissons de mer (sardines, maquereaux) car avec les gros poissons (thon, saumon...)le niveau de contamination augmente (dioxine, PCB...)

- Limiter l'usage du plastique en cuisine (plats préemballés, boissons en bouteilles plastiques, canettes, conteneurs à placer au micro-ondes...). Préférer l'eau du robinet ou des contenants en verre pour la conservation. Préparer soi-même un maximum de plats.

- Réduire le nombre de cosmétiques inutiles, ceux qui contiennent des phtalates, du triclosan, des parabènes. Pour les enfants surtout privilégier le savon et les crèmes naturelles hydratantes sans parfum (cire d'abeille, amande douce, eau de rose...)

- Se protéger des UV avec des chapeaux et vêtements couvrants, plutôt que d'avoir recours à des crèmes solaires comportant parfum, conservateurs, colorants de synthèse, filtres chimiques...

- Laver les vêtements neufs avant de les porter. Préférer les fibres naturelles (coton, lin, laine)et non traitées.

- Opter pour le bois brut pour les meubles et les jouets. Les bois agglomérés, en effet, contiennent de nombreux produits chimiques (colles, vernis...) et les jouets en plastique comportent souvent des phtalates.

- Eteindre les appareils électroniques la nuit, car allumés ils libèrent des retardateurs de flamme.

- Aérer la maison le plus souvent possible. Passer l'aspirateur régulièrement pour chasser les poussières imprégnées de polluants atmosphériques.

- Enfin, pour l'entretien de la maison, privilégier les produits éco-labellisés ou naturels (cire d'abeilles, vinaigre blanc, jus de citron, bicarbonate...).

Pour en savoir davantage, consulter l'ouvrage de Mme Barbara Demeneix "Cocktail toxique" chez O. Jacob ou sur Internet: www.anses.fr ou sur les sites: www.invs.santepubliquefrance.fr ou même www. igas.gouv.fr.

Lyliane

03/05/2018

Découvrir l'hospitalisation à domicile ou HAD...

Une formule est peu utilisée et pourtant elle permet d'être soigné(e) dans un environnement familier: il s'agit de l'hospitalisation à domicile ou HAD. La France compte 302 structures HAD autorisées actives et 110 000 personnes ont été ainsi soignées en 2017. Environ 6% de l'activité HAD s'effectue en Ehpad. Selon le Journal Valeurs Mutualistes de la MGEN, tout le territoire national est couvert par une offre HAD. Les établissements de santé mutualistes représentent près de 6% de l'offre et 10% des journées en HAD sont réalisées au sein de structures privées.

C'est un médecin hospitalier ou un médecin traitant qui décide d'une hospitalisation à domicile. En effet, il faut obligatoirement une prescription médicale pour sa mise en place avec l'accord du patient et du médecin traitant référent. Pour confirmer sa faisabilité, une évaluation préalable est nécessaire. En chimiothérapie, le protocole est défini par le médecin oncologue. Un plan de soins est établi et le patient ainsi que le ou les aidants en sont informés.

Peuvent être pris en charge en HAD les personnes dont l'état de santé ne nécessite pas une surveillance continue et l'accès immédiat à un bloc opératoire ou à un équipement d'imagerie médicale. Par contre, toute personne dont l'état de santé demande des soins de niveau hospitalier et l'intervention d'une équipe pluridisciplinaire (médecins, infirmières, aides-soignantes, kinés, psychologues...) est éligible à ce dispositif. Les pansements particuliers, soins palliatifs, chimiothérapies, nutrition parentérale ou entérale, assistance respiratoire, qui sont des soins lourds et complexes, peuvent cependant se faire en HAD.

La qualité de vie des patients s'en trouve améliorée car il y a moins de déplacements et le décor est moins traumatisant qu'à l'hôpital. Pour les familles également, cela peut être considéré comme psychologiquement plus facile. Parfois, un réaménagement du domicile et du mobilier s'avère nécessaire (lit médicalisé, matelas anti-escarre, salle de douche accessible en fauteuil...).

Pour en savoir davantage, consulter sur Internet www.trouversonhad.fr ou www.solidarites-sante.gouv.fr ou même www.fnehad.fr et www.has-sante.fr.

Lyliane

02/05/2018

Les bons côtés des jeux vidéo...

Je pensais comme beaucoup de parents et grands-parents français, que les jeux vidéo sont néfastes pour la santé, même lorsqu'on en fait un usage modéré et raisonné. Or, selon l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), un ado seulement sur huit ferait un usage excessif des jeux vidéo en jouant tous les jours plus de 3 à 4 heures. Pour les autres, Mme Sylvie Boistard, dans Version Femina, en s'appuyant sur l'étude de chercheurs de l'Université de Rochester, aux Etats-Unis, prétend que les jeux vidéo peuvent être une solution à leur mal-être,  une aide à leur concentration, voire même un atout pour leur acuité visuelle. Ces jeux vidéos, en effet, réputés violents et mauvais pour les fonctions cérébrales et la socialisation, seraient pourtant de bons stimulants pour la vue, notamment pour les personnes atteintes d'amblyopie (œil paresseux). Les joueurs seraient apparemment plus sensibles aux contrastes et aux nuances...

De plus, en Allemagne, une expérimentation avec des adultes (30 minutes de jeu Super Mario 64 chaque jour pendant 2 mois) a mis en évidence par IRM que la matière grise du cerveau des participants avait augmenté au niveau de l'hippocampe droit, du cortex préfrontal et du cervelet. Ces zones correspondent à la planification stratégique, à la navigation spatiale et à la formation de la mémoire. Des chercheurs du Centre de neurobiologie de l'Université de Californie ont, de leur côté, évalué l'impact des jeux vidéo en 3D. Au final, les étudiants ayant expérimenté Super Mario 3D avaient amélioré leur score aux test de mémoire de 12%. Ce type de jeu apparemment stimule l'hippocampe et pourrait aider les seniors à entretenir leur mémoire.

Il aurait même été prouvé que les jeux vidéo peuvent contribuer à renforcer la confiance en soi ou à surmonter une timidité. Un jeu de rôle nommé Sparx crée en Nouvelle-Zélande, aide par exemple les jeunes dépressifs à alléger leur mal-être. Un psychologue Mr Michaël Stora, a utilisé cet outil dans les premiers pour faire extérioriser leurs pulsions à des adolescents difficiles. Il prétend même que "les jeux vidéo sont l'un des seuls espaces où les hyperactifs parviennent à focaliser leur attention, tout en récoltant des récompenses".

L'Unité Brain e-Novation de l'Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM) de l'Hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, a conçu Toap Run, un jeu destiné aux personnes souffrant de la maladie de Parkinson. "Le but de ce jeu est de leur faire travailler la posture, la marche et l'équilibre" explique le Dr M.L. Welter, neurologue à l'ICM. La prochaine étape sera de proposer cet outil en complément ou à la place de leurs séances de kinésithérapie...

Pour approfondir le sujet, il est conseillé de lire l'ouvrage de Mr Michaël Stora, auteur de :"Hyperconnexion ou comment le numérique a envahi nos vies" chez Larousse.

Lyliane

01/05/2018

Face à la presbyacousie, quelles solutions?

A partir de la soixantaine et parfois même avant, nous pouvons rencontrer des problèmes d'audition. Mme Sylvie Boistard dans Version Femina a interrogé des spécialistes, dont Mr Bruno Frachet, ORL à l'Hôpital Rothschild à Paris, au sujet de la presbyacousie. Celui-ci confirme le fait que les fréquences aiguës sont les premières touchées et que certaines consonnes sont assez rapidement difficiles à distinguer (cas du S, D, CH et F). Au début, il arrive cependant que la gêne auditive soit niée ou ignorée par l'intéressé. Or, une gêne permanente est susceptible d'induire rapidement un repli sur soi, de la dépression... Selon le Groupe de recherche Alzheimer Presbyacousie, le risque de développer une maladie neurodégénérative serait 2,48 fois plus élevé chez les sujets de plus de 75 ans atteints de surdité.

Toutefois, la presbyacousie n'intervient pas du jour au lendemain, puisqu'on perdrait environ 1 décibel par an entre 60 et 70 ans et qu'il y aurait une accélération après 75 ans. A cela il faut ajouter des prédispositions génétiques, la prise de certains antibiotiques(streptomycine, néomycine, aminoglycosides...) ou l'exposition prolongée et répétée à des nuisances sonores (concert, travail de chantier sans protection...). Aussi, il ne faudrait pas craindre de consulter un médecin ORL pour procéder à un bilan complet. Un audiogramme tonal, en effet, évalue la sévérité de l'atteinte en faisant écouter des sons graves et aigus un casque sur les oreilles. Un autre test, l'audiogramme vocal, permet d'apprécier la compréhension de la parole. Suite à ces examens, des aides auditives, voire des prothèses peuvent être prescrites. Le cerveau apprend alors peu à peu à se rééduquer.

Il faut compter environ 800 euros pour des contours d'oreilles et jusqu'à 1600 euros pour des modèles high tech. Les prix peuvent grimper au-delà de 2200 euros pour les prothèses les plus perfectionnées. Quelle que soit la classe de l'appareil, le remboursement de la Sécurité Sociale atteint 60 % avec un tarif fixe de 199,71 euros. Certaines complémentaires santé remboursent, fort heureusement, une partie du reste à charge...Véritables bijoux technologiques, les appareils auditifs se sont miniaturisés. Ils nécessitent au moins 4 rendez-vous chez l'ORL pour la prise d'empreinte du conduit auditif. Pour ceux qui en ont les moyens, ne pas hésiter a essayer des appareils intra-auriculaires quasiment invisibles! Pour un choix en fonction du prix, du modèle et pour s'y accoutumer la patience reste de mise...

Ni médicaments, ni chirurgie ne sont actuellement efficaces pour lutter contre la presbyacousie, qui, non soignée, peut conduire à une surdité partielle ou totale. Parents, mettez en garde vos adolescents qui gardent leurs écouteurs à longueur de temps dans les oreilles et se complaisent parfois dans des discothèques très sonores. 

Pour en savoir plus, consulter par exemple: www.medisite.fr/presbyacousie-traitement/679125 ou des fournisseurs d'aides auditives comme Amplifon, Audika...

 

Lyliane

30/04/2018

Objectif de la Loi Elan (Evolution du logement et de l'aménagement numérique)...

Le gouvernement actuel va mettre en débat au Parlement français un texte de loi baptisé ELAN à partir du mois de juin 2018. L'objectif de ce projet est "de quintupler les ventes annuelles de logements sociaux pour permettre aux bailleurs sociaux de construire davantage", avons nous pu lire le 3/4/2018 dans le Journal Nice-Matin. Mr J.C. Driant, professeur à l'Ecole d'urbanisme de Paris et spécialiste des politiques du logement, estime "que ce sont des mesures qui vont dans le bon sens pour faciliter la construction, mais dont il ne faut pas attendre monts et merveilles".

Selon Mr Driant, ce projet de loi s'inscrit dans une dynamique qui existe depuis une dizaine d'années (cf Mr B. Apparu et Mme  C. Duflot). Pour construire plus, en effet, au-delà de la Loi de Finances 2018 qui prévoit un abattement fiscal consenti aux particuliers qui cèderont d'ici fin 2020 un terrain pour y bâtir des logements, le projet de loi ELAN devrait faciliter la cession de foncier public à des prix inférieurs à leur valeur (décote). Le texte prévoit notamment des mesures techniques saluées par les professionnels, promoteurs et entreprises du bâtiment comme la création d'outils facillitant les opérations d'aménagement urbain (encadrement des recours contre les permis de construire sur 10 mois, normes d'accessibilité aux handicapés, transformation de bureaux en logements...).

Le texte de loi prévoit aussi de modifier les règles de la commande publique, ce qui n'est pas du goût des architectes. Quelques 200 d'entre eux, comme Mr J. Nouvel, ont écrit à Mr Macron pour attirer son attention sur le risque de voir produire les logements au rabais. En outre, une pétition recueillait 5 400 signatures d'architectes, de parlementaires, d'élus locaux et de présidents d'écoles d'architecture, réclamant le maintien de concours d'architecture et de la loi MOP encadrant les relations acteurs publics/architectes jusqu'ici.

Quant aux bailleurs sociaux ils se sont vus imposer 1,7 milliards d'euros de baisses de loyers et de hausses de prélèvements en 2018. Des regroupements de ceux gérant plus de 15 000 logements vont être demandés. Dans l'occupation des logements HLM, un réexamen tous les 6 ans de situations par rapport aux plafonds sera à l'ordre du jour afin de faire payer un "surloyer" à ceux qui les dépassent. Dans le secteur de la vente de HLM à un autre bailleur, elle sera facilitée que ce soit à l'unité, à leur occupant ou en bloc. Les locations privées touristiques de courte durée (Airbnb, Abritel...) par des  professionnels ou des loueurs particuliers pourront entraîner des sanctions.

Attendons donc sereinement le vote de cette loi par le Parlement et tenons nous informés de ces textes. Pour en savoir plus sur ce projet de loi, téléchargez le texte sur le site Internet: droit-finances.commentcamarche.com › Télécharger › Documents.

Lyliane

29/04/2018

Ne plus faire la guerre aux migrants...

"Nous vous appelons à ne pas voter cette loi. Il faut cesser cette guerre aux migrants. C’est avec eux que nous ferons la société de demain »… Vendredi matin, ces mots, ces mots, adressés aux députés, ont résonné au foyer de l’Arve (Paris 15e) pour la deuxième conférence des Etats généraux des migrations (EGM). Nathalie Péré-Marzano, déléguée générale d’Emmaüs International, a prononcé cet appel au nom de son association ; mais aussi au nom du mouvement national d’associations et de regroupements de citoyens qui chaque jour viennent en aide aux migrants un peu partout en France et se sont réunis dans ces EGM. Un appel qui a déjà été porté localement, mais que les députés ont trop souvent décliné, refusant les rencontres de terrain avec le monde associatif, a regretté David Saunier, de l’Assemblée locale de Caen, au profit ici ou là de la visite plus médiatique d’un centre de rétention.
Pourtant, ce large mouvement populaire, qui regroupe 440 associations nationales, locales ou simples collectifs, aurait aimé leur expliquer qu’il se bat pour une autre politique migratoire que celle du gouvernement. Tous savent bien que le projet de Gérard Collomb, que Vanina Rochiccioli, présidente de Gisti (Groupe d’information et de soutien aux immigrés) qualifie de « texte de police qui ne règle rien », sera voté rapidement.


Mais ils croient que la vision qu’ils portent sera gagnante sur le long terme parce que « dans le projet de loi, il manque le fait de considérer les immigrés comme des sujets et non comme des objets » résumait vendredi Dominique Noguères, vice-présidente de la Ligue des droits de l’homme (LDH), qui reste persuadée que « donner des droits aux migrants, ce n’est pas retirer des droits aux Français ». Et si tous savent ce combat contre la vision du ministère de l’Intérieur perdu à court terme, le regroupement d’énergies veut d’abord faire savoir, à ceux qui en doutaient, que l’accueil est possible dans la France de 2018.
Alors, sur le terrain, autour des hébergements, des campements, le long des frontières aussi, chaque jour des bénévoles nourrissent, soignent, aident au quotidien des nouveaux venus à qui l’administration n’offre pas de protection. Comme l’a déploré Patrick Bouffart, médecin pour Médecins du monde, « on gère aujourd’hui dans les rues la sous-humanité qu’on a créée, l’auto exclusion qui se développe et se développera encore, car la loi qui passe au parlement est pathogène »… C’est de tout cela, qu’ils veulent témoigner.


Depuis six mois, un mouvement en construction
Si l’histoire de ces EGM commence bien avant, elle se concrétise le 21 novembre 2017, lorsque plus de 440 associations signent l’appel à construire ce vaste mouvement. La journée des migrants a marqué le premier pic d’actions en fin d’année dernière, et cette fois, alors que la loi asile immigration arrive en discussion à l’Assemblée nationale, à compter de lundi 16, les opérations de sensibilisation vont se multiplier partout en France. Plus de 250 sont d’ores et déjà prévues, de tailles et de formes différentes, alliant les rendez-vous festifs et les interpellations du public sous diverses formes.
« Nous remplissons des cahiers de doléances qui seront réunis lors des journées nationales à Paris les 26 et 27 mai », rappelle Marc Pascal du collectif Tous Migrant en Savoie, qui a aussi élaboré un guide à l’intention des élus. « Il faut aller au-devant du public, leur proposer de venir avec nous car un tiers des Français n’est ni favorable ni opposé à l’aide au migrant, c’est ce groupe qu’il faut faire basculer vers l’accueil », ajoute-t-il.
Parce que les Etats généraux regroupent des organisations de tailles très différentes, les organisateurs ont du mal à avancer un nombre de participants à cette aventure. « Nous avons mené 89 concertations dans 69 départements, résume pour sa part Nathalie Péré-Marzano et chacune regroupait des 10 à 70 associations ». En recalculant cet engouement, les organisateurs arrivent à un total de 20 000 personnes très impliquées dans les Etats généraux et de « beaucoup plus si l’on veut compter tous les membres des associations et des collectifs concernés », rappelle Dominique Noguères, vice-présidente de la Ligue des droits de l’homme (LDH). « S’il nous est difficile de comptabiliser le total des gens, parti prenante d’une ou l’autre des activités des Etats Généraux, il est certain que vous ne trouverez pas d’équivalent en termes de mobilisation nationale sur d’autres causes récemment » insiste-t-elle.


Des drames nationaux, des solutions européennes
Tous ont conscience d’être embarqués dans un projet de longue haleine, qui commence déjà à s’ouvrir à l’international avec l’implication de quelques autres mouvements européens. Car en la matière la solution ne sera pas franco-française. Pourtant, les drames, eux se vivent au quotidien sur notre territoire. Marc Pascal, de Tous Migrants 73, a raconté comment les migrants qui occupaient la gare SNCF de Briançon, pour lutter contre le gel qui sévit encore en avril, ont été évacués par les CRS cette semaine. Les ports de Cherbourg et Ouistreham, eux, attirent les migrants qui ont espoir de rejoindre l’Angleterre et David Saunier, de l’Assemblée locale de Caen, y constate une dégradation des conditions de vie, désormais « inexistantes » qu’on offre là-bas (et ailleurs) aux mineurs isolés, grands absents du texte de loi. À Toulouse, où des hommes seuls dorment dans un squat, sans chauffage, l’Union des étudiants toulousains (UET), de l’université Jean-Jaurès bloquée depuis le 6 mars, ont décidé de faire venir ces Afghans, Guinéens et Congolais, dans leurs locaux, à la fin de la trêve hivernale…


Pour autant, aider des immigrés n’est pas sans risques, et ce dévouement peut être passible du délit de solidarité. Selon l’article L622-1 du code d’entrée et de séjour des étrangers (Ceseda), « toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irrégulier d’un étranger en France » encourt jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende. Les EGM s’insurgent contre l’application de ce texte, prévu pour rester dans la loi Collomb, même si un amendement doit en adoucir les contours.

Les associations de soutien aux immigrés se réuniront pour des journées nationales les 26 et 27 mai à Paris. En attendant, elles font entendre leurs voix.

Selon Laura Hubert - Le Monde - samedi 14 avril 2018

28/04/2018

Une huile essentielle venant de Russie pour lutter contre le psoriasis...

Mr Christian Gautier présente à Mme Jeanne Le Borgne sa petite entreprise crée avec son épouse Diana dans le magazine Plantes et Santé d'avril 2018. Par hasard, grâce à sa femme d'origine russe, il a découvert une huile essentielle extraite de l'écorce de bouleau et prescrite par les dermatologues russes. Celle-ci est indiquée pour les problèmes de peau comme le psoriasis, l'eczéma, l'acné et les mycoses. Il l'a appelée: l'huile russe!

Depuis plus de 20 ans, Mr Gautier souffrait de psoriasis et il cherchait un moyen naturel de se soigner. En effet, il voulait éviter d'utiliser des crèmes à base de cortisone, dont les effets secondaires ne sont pas toujours anodins. Il a donc testé le traitement sur lui-même. Mise à part une odeur un peu forte (bois brulé), il a été conquis. Son psoriasis en effet a été jugulé. D'autres personnes parmi ses relations ont essayé cette huile avec succès. Non seulement aucun effet secondaire n'avait été observé, mais ils se sont aperçus que l'huile russe avait des propriétés intéressantes contre les pellicules...

Mr Gautier et son épouse ont donc décidé de distribuer ce produit en France. Ils ont établi un partenariat avec un laboratoire bénéficiant d'une certification. Puis, ils ont crée avec une petite équipe une société Berevolk SAS et un site internet destiné à la commercialisation de ce produit en France et en Europe. Ce site est accessible sur: www.berevolk.com.

L'huile russe s'applique au pinceau et on la recouvre ensuite environ 1 heure d'un film alimentaire le temps qu'elle pénètre. Comme elle est trop forte pour être appliquée directement sur le visage en cas d'acné, la société propose un savon à base d'huile d'écorce de bouleau. Ce savon est à appliquer matin et soir, afin de réduire les éruptions de boutons. Un shampoing contre les pellicules est également commercialisé.

Par ailleurs, Mr Gautier conseille, pour soutenir l'immunité, de prendre du chaga. Pour ceux qui ne connaîtraient pas, le chaga est un champignon sauvage que l'on récolte à la main sur les troncs des bouleaux en Russie comme au Canada. Cet antioxydant est réputé stimuler les défenses de l'organisme. On le trouve en poudre, en infusion ou en cachets dans les magasins diététiques ou sur Internet. Par exemple à www.chaga.bio.com ou à https://www.phytonat.com .

Lyliane

Quatre précieux conseils avant de se lancer dans la création d'une entreprise française...

Le journal Nice-Matin du 3/4/2018 a donné la parole à Mr Jean-Charles Kaiser, co-directeur de la structure de conseil en entreprises et commerces BGE Côte d'Azur ACEC à Nice (06), pour conseiller tous ceux qui aimeraient se lancer à "ouvrir leur propre boîte". Celui-ci les a divisés en 4 parties:

- Se poser tout d'abord les bonnes questions pour se préparer valablement.

Ce questionnement personnel préalable lui paraît en effet nécessaire, afin de transposer ses envies, ses compétences et ses savoir-faire dans un projet, susceptible de pouvoir être accompagné par une structure locale.

- Se former ensuite et s'informer.

Mieux on communique, on est bien informé sur les plans juridiques, financiers,sociaux, mieux on comprend comment fonctionne une petite entreprise. Il existe en effet des dispositifs de sensibilisation à la création d'entreprises dans chaque département. Pôle-Emploi pâr exemple peut proposer des ateliers sur ce sujet.

- Acquérir de la technique.

Une étude de marché doit être réalisée, un statut choisi, un business-plan élaboré, une recherche de financement amorcée.

- Savoir s'entourer enfin, avant et après la création.

Ne pas rester dans le Système D, mais aller rencontrer de vrais experts, des conseillers, car la lecture de forums, la recherche d'exemples sur Internet  n'est généralement pas suffisante. En effet, des incubateurs existent qui peuvent être contactés.

Pour en savoir davantage sur le sujet, quelle que soit votre région, contactez la Chambre de commerce et d'Industrie ou par exemple les sites Internet: https://business-builder.cci.fr ou www.creer-mon-business-plan.fr.

Lyliane

27/04/2018

La culture bio: l'avenir dans nos assiettes...

Les produits bio sont partout: à la ferme, au marché, dans les magasins spécialisés et même dans certains supermarchés. Mais ce n'est pas une invention récente, car depuis les travaux du philosophe allemand Rudolf Steiner, inventeur de la biodynamie dans les années 1920, l'écologie et l'éthique étaient au cœur de certains mouvements intellectuels. En 1962 était fondée l'AFAB (association française pour l'agriculture biologique). Le Mouvement indépendant Nature et Progrès a été crée en 1964. Toutefois, en France, le tournant est vraiment intervenu en juillet 1980, avec la reconnaissance officielle d'un type d'agriculture n'utilisant pas de produits chimiques, ni pesticides de synthèse.

Le logo AB (Agriculture Biologique) est apparu dans notre pays en 1985. L'Europe a suivi en 1991 avec le logo Eurofeuille en reprenant les textes législatifs français, pour les productions végétales, puis animales en 2000, comme l'explique le petit journal Terre de Bio de la Société Thiriet. Obligatoire chez nous depuis 2010, ce logo est malheureusement facultatif pour les produits importés. Mais c'est aussi un précieux repère pour les consommateurs, car il garantit la présence de 100% d'ingrédients issus d'un mode de production bio. Le logo AB s'applique aussi bien à la viande, aux légumes, au lait, qu'aux produits d'épicerie (sucre, farine, café, thé, chocolat, pâtes, riz, céréales...), au vin et à la bière...

"L'intérêt croissant pour le bio repose sur l'émergence d'une conscience écologique dans toutes les classes sociales" écrit le journaliste de Thiriet. Manger des aliments sains, au meilleur goût est vraiment un plus. Autre bénéfice: le bio favorise la biodiversité, préserve les ressources naturelles, limite les émissions de gaz à effet de serre et protège la santé des agriculteurs et des consommateurs. Sans oublier que le bio peut être "créateur d'emplois" pour jeunes ou moins jeunes en reconversion. Plus de 15 000 emplois sont proposés dans la transformation et la distribution. Certes, si le terrain précédemment a été pollué, il est nécessaire d'attendre 3 ans avant de pouvoir prétendre être labellisé.

Les prix sont un peu plus élevés avec la culture en bio, car la destruction des parasites, l'arrachage des mauvaises herbes se fait manuellement. La main d'œuvre plus importante revient cher, mais les intrants chimiques n'étaient pas donnés non plus! Du coup, la profession tend à se passer d'intermédiaires et à demander un juste prix au consommateur. Devenir accessible à tous reste le défi de l'agriculture bio. Pour le moment, 17% des fruits et 9% des vignes sont cultivés en bio. Le gouvernement français souhaite arriver à 8% des surfaces agricoles en bio d'ici 2021.

On estime qu'en 2015, le marché du bio représentait 2,8 milliards d'euros en  Europe. En France, 9 personnes sur 10  ont consommé du bio en 2016 et 7 sur 10 au moins une fois par mois. La surface agricole réservée au bio (6% actuellement) a augmenté de 50% en trois ans. La France est le 3 ème pays d'Europe accordant le plus de place à l'agriculture biologique. Dans le monde, l'Australie et l'Argentine sont en tête du classement mondial pour les surfaces consacrées à ce type d'agriculture.

Pour approfondir ce sujet, aller sur le site du Ministère de l'agriculture dans notre pays: www.agriculture.gouv.fr ou par exemple aussi sur www.agencebio.org/la-bio-en-france .

Lyliane 

 

26/04/2018

Négociations en vue d'un Pacte Mondial pour les migrations à l'O.N.U.

Le journal Messages du Secours Catholique-Caritas France, à travers un article de Mme Clarisse Briot et un témoignage de Mme Solène Bedaux, nous tient informés des négociations en cours à l'O.N.U depuis la fin février 2018. Ce processus inédit, écrit la journaliste, a été crée en septembre 2016 par la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants. Cette première session prévue de février à juillet 2018 permet aux Etats de se réunir chaque mois sous l'égide des Nations Unies pour établir les contours d'une coopération internationale.

Mobilisés sur le sujet (campagne mondiale sur les migrations en cours), Caritas Internationalis dont le Secours Catholique est membre ainsi que leurs partenaires internationaux "suivent de près les négociations, qui visent à défendre l'accès aux droits fondamentaux pour toute personne migrante quel que soit son statut". Le Secours Catholique et ses partenaires plaident pour la reconnaissance d'un droit à migrer, dont une première étape serait le développement de voies sûres et légales de migration pour permettre aux personnes de migrer sans risquer leur vie...

Ce pacte non contraignant, s'il était adopté, devrait être décliné aux plans national et régional. La société civile pourrait s'impliquer dans son application et veiller aux politiques des Etats enclins à gérer de façon sécuritaire les flux migratoires. Actuellement, rapporte Mme Bedaux, les discussions avancent prudemment. Les pays d'Amérique Latine particulièrement voudraient faire reconnaître les droits humains des migrants, alors que beaucoup d'Etats se borneraient à l'accès à des services sociaux de base et à l'ouverture de voies légales pour les migrations.

Les associations présentes sont vigilantes et veillent notamment à ce que le texte initial ne soit pas édulcoré. La société civile jusque là a été très peu informée des négociations en cours, ce qui est dommage. Pour en savoir plus sur le processus en cours, consulter sur Internet: www.refugiesmigrants.un.org et twitter.

Lyliane

25/04/2018

Devenir propriétaire même avec les poches vides...

Dans le Journal gratuit 20 Minutes, Mr Antoine Magallon a écrit un article de stratégie immobilière, afin de démontrer que l'on peut devenir propriétaire sans aucun apport. Même pour des emprunts à taux zéro, le critère qui sera étudié en premier par la banque est le taux d'endettement, explique Mme Valérie Dantic, dirigeante de Mesconseillers.fr. Le taux d'endettement est la part des revenus qu'un ménage consacre déjà au remboursement de prêts immobiliers ou de crédits. En effet, un taux d'endettement supérieur à 33% est un obstacle sérieux. L'âge des primo - accédants à la propriété se situe en France autour de 36 ans. L'avantage est de pouvoir rembourser son crédit rapidement. Mais certains préfèrent rester locataires et se lancer dans l'investissement locatif pour défiscaliser leurs revenus. Car, avec la mobilité de l'emploi, les divorces, amortir un crédit est souvent compliqué...

En tout état de cause, le reste à vivre est toujours pris en compte par les banques, car c'est une somme incompressible nécessaire à la vie quotidienne (loyer, nourriture, charges, impôts, essence, frais de scolarité des enfants...). Chaque institution a, certes, ses propres critères et aucune ne communique ses statistiques sur les apports de ses clients, écrit Mme Cécile Roquelaure, directrice de la communication d'Empruntis, une société de courtage en immobilier. Si bien qu'un dossier peut être rejeté dans une agence et accepté dans une autre... Certains exigent un travail en CDI ou un aval de la famille quand l'emprunteur est auto - entrepreneur. Pour maximiser les chances d'obtenir un prêt, Mme Roquelaure conseille de "contacter un courtier" et de mettre en avant les atouts du ménage emprunteur (âge, bonne gestion des comptes, bilan comptable...).

Le financement participatif quant à lui peut être un allié. Par exemple, Mr Ludovic Laborde a fondé: www.Devenez-proprio.fr, qui permet à des particuliers d'offrir un apport à d'autres particuliers en s'inscrivant sur le site et en expliquant ses motivations. Pendant 21 jours, une cagnotte sera ouverte. "En moyenne, les participants récoltent dans les 3860 euros soit 2% du prix du bien et une attestation d'apport." Mr Laborde affirme que "1073 porteurs de projets sur 1783 auraient obtenu leur crédit après avoir agi de cette façon". Après tout, rien n'empêche de tenter l'expérience...

Ce type de financement, nommé "crowdfunding" en anglais ou "sociofinancement" au Canada, est une solution de plus en plus pratiquée de nos jours pour le logement comme pour financer une start-up ou une jeune entreprise. Elle permet de se passer d'une banque et d'emprunter à des particuliers en échange de certaines garanties. Des plate - formes participatives comme KissKissBankBank, Ulule ou Leechi ont jusqu'ici donné des résultats encourageants. Enfin, ne pas oublier qu'il existe une banque éthique La Nef, qui finance des projets novateurs, écologiques ou tournés vers le développement durable... Tous sont inscrits sur Internet.

Lyliane