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22/03/2018

Une station de ski sauvée par ses habitants...

Dans l'hebdomadaire gratuit Version Femina, nous apprenons qu'une station de ski des Alpes du Sud a été sauvée par ses habitants. Il s'agit de Montclar, joli village situé au dessus du lac de Serre-Ponçon, dont les installations permettent de skier jusqu'à 2500 mètres d'altitude. Suite à de mauvaises saisons, la station était, hélas, condamnée, sacrifiant des centaines d'emplois. Les habitants ont alors décidé de fonder une association, de racheter les remontées mécaniques et de gérer eux-mêmes la station. Il leur a fallu lever plus de 200 000 euros, tout rénover, acheter des canons à neige.; Tous ont mis la main au porte-monnaie, car "sans le ski, ils auraient fait faillite et les gens ne pourraient plus vivre sur place".

Monclar est donc devenue "la seule station autogérée en Europe, portée par une aventure humaine unique". Hôteliers, commerçants, particuliers, tous ont eu à cœur de sauver cette station-village familiale, tournée vers la neige, le soleil et l'authenticité, qui fonctionnait depuis une quarantaine d'années. Les habitants n'ont pas hésité à s'investir pour préparer les pistes, assurer la sécurité et les animations. La saison a bien démarré: on y skie et y surfe sur un vaste domaine. Les non-skieurs n'ont pas été oubliés: luge, raquettes, patinoire, promenades-dégustations et randonnées nature sont également proposées. Car les produits locaux ne manquent pas sur place!

Le journal conclue ainsi: " à Montclar, qualité rime avec solidarité"! Située à 2h de Marseille, ce village consacré au ski offre à tous un cadre sublime et des possibilités sportives et touristiques pouvant rivaliser avec d'autres stations plus connues. Il mérite à mon sens d'être encouragé!

Pour se renseigner ou réserver, consulter sur Internet: www.montclar.com.

Lyliane

21/03/2018

La technologie au service de l'agriculture...

Au moment où s'ouvre le Salon de l'Agriculture à Paris, du 24/2 au 4/3/2018 à la Porte de Versailles, Mr François Launay dans le petit Journal gratuit du 23/2/2018 nous fait part "des nombreuses innovations qui bouleversent le secteur agricole depuis quelques années". Il nous annonce tout d'abord la création récente à Lille d'Ag Tech, premier incubateur de start-up spécialisées dans l'agriculture. En 2016, la société Sencrop avait vu le jour, afin de développer des stations agro-météo connectées capables d'envoyer  à l'agriculteur depuis les champs tous les quarts d'heure "des informations sur le niveau de pluviométrie, d'hygrométrie, de vitesse du vent et de température de l'air". Ces notions peuvent l'aider à choisir la parcelle adaptée pour les semis, pour prévenir les maladies ou les risques météo.

Cette agriculture de précision permettra, espérons-le, d'éviter le gaspillage dans la consommation de gas-oil et surtout l'épandage d'engrais. En 2017, Mr Olivier Guille et deux amis avaient, en créant la société Samsys, justement mis au point un boitier connecté et aimanté que l'on peut installer sur tout engin agricole, afin de mesurer ces données. N'oublions pas les robots électriques et commandés à distance par téléphone ou ordinateur pour désherber les vignes sans produit chimique. Ces bijoux de technologie ont été mis au point par la société VitiBot de Reims. Son fondateur Mr Cédric Bache nous précise que pour le moment ces robots coûtent entre 120 et 140 000 euros et qu'ils vont permettre à l'agriculteur de changer de rôle sans pour autant le remplacer.

Il y a apparemment, dans le secteur agricole, de la place pour de nombreuses innovations faisant gagner du temps à l'agriculteur et le rendant plus efficace. C'est  susceptible de tenter de jeunes français désireux de "retourner à la terre" pour nourrir sainement la population. Toutefois, le coût du foncier étant encore très élevé et les aides souvent trop maigres de la part des institutions, un effort de toute notre société est sûrement nécessaire. Sommes nous enfin prêts à payer le juste prix des céréales, du lait, de la viande que nous consommons? Il me semble que les consommateurs ont fait des prises de conscience en ce sens et je m'en réjouis...

Pour ma part, en effet, j'encourage les jeunes créateurs, les start-up qui s'investiront sans tarder pour alléger la tâche des paysannes et paysans et leur permettre de vivre décemment de leur travail. Car nos paysages si variés et verdoyants, notre alimentation journalière et notre état de santé leur doivent beaucoup! Je soutiens tout particulièrement tous ceux qui, d'Agribio à Colibri, de Terre de Liens aux Amap et de tant d'autres, ont ouvert la voie à une agriculture, un élevage et une arboriculture sans aucun intrant chimique, ni OGM polluants pour notre environnement.

Lyliane

20/03/2018

La géobiologie est-elle à la portée de tous?

Dans le Journal Alternatif Bien-Etre, Mme Elisa Beelen, géobiologue, répond à Mr Emmanuel Duquoc à propos de son travail. Elle exerce depuis 10 ans suite à la naissance de son premier enfant et à des problèmes de sommeil. La radiesthésie l'a amenée à se rendre compte qu'elle était hypersensible. Elle s'est alors formée pour mettre sa sensibilité au service des autres. En effet, elle a constaté que les lieux où nous vivons ont une influence sur nous et peuvent perturber notre corps. Elle a d'abord utilisé un pendule, mais aujourd'hui elle se focalise davantage sur ses sensations internes.

Mme Beelen explique que, lorsqu'on se met à l'écoute des réactions du corps, notre cerveau reptilien qui régule tout ce qui est automatique en nous, est averti de tout ce qui se passe à l'intérieur comme à l'extérieur. En ressentant de l'inconfort, elle écoute cette sensation et elle comprend en se déplaçant d'où vient le désagrément. Elle essaye alors de le corriger en faisant déplacer un lit, un meuble ancien, des objets ou en travaillant avec l'intention, en convoquant des éléments subtils pour faire monter l'énergie vitale... Il s'agit souvent d 'émanations toxiques, d'une pollution électrique, magnétique ou psychique, de la présence de cours d'eau souterrains... 

Elle estime que la "géobiologie est une invitation à réhabiliter nos instincts de vie primordiaux, à retrouver la connexion à notre corps". Dans cette mesure, on peut dire que potentiellement, c'est à la portée de tous. Nous ressentons tous, en temps normal, des lieux qui nous conviennent et d'autres qui nous perturbent. Mais pour de venir géobiologue, il est nécessaire de rééduquer notre mental, pour qu'il se remette à l'écoute de nos sensations. Au début, dit la géobiologue, en allant dans la nature, on est vite ramené en connexion avec nos besoins vitaux. Il n'y a pas de méthode codifiée, chaque géobiologue ayant son approche personnelle.

Son conseil pour choisir un bon géobiologue, est de fuir les personnes avec un jargon pseudo-scientifique ou qui demandent des sommes astronomiques. Sa capacité d'écoute par contre est essentielle. Et puis chacun est à même d'écouter son propre corps! Pour aller plus loin avec ce sujet, on peut se connecter sur Internet à www.geobiologie.fr.

Lyliane

19/03/2018

Une école de la deuxième chance pour les décrocheurs...

Un article d'une journaliste du quotidien Nice-Matin du 4 février 2018 a retenu mon attention. Il concerne un projet, exposé devant le Conseil de la Métropole NICE Côte- d'Azur par Mr C. Estrosi, de créer un dispositif, afin de raccrocher les jeunes sortis du système scolaire sans diplôme. Ce dispositif existe déjà depuis plus de 20 ans en France et donne des résultats encourageants, puisque le réseau E2c avance un taux de 62% de sorties positives (formation qualifiante, en emploi en alternance ou en contrat aidé) ou de 16% en sortie dynamique(CDD de moins de deux mois). 

Les écoles de la deuxième chance accueillent chaque année 15 000 jeunes de 18 à 26 ans dans notre pays. Ces jeunes relativement fragiles et en rupture scolaire, se sont retrouvés sans diplôme, sans formation, mais ils ont le désir de s'en sortir. Aussi, il leur est proposé une remise à niveau  et une insertion dans le monde professionnel. Ce "retour à l'école" dure 6 à 7 mois en moyenne. Les "stagiaires" perçoivent une rémunération de 300 euros par mois financés par la Région organisatrice.

En région PACA , une première étude de faisabilité avait eu lieu dès 2009, conduite par le réseau E2C. Le Conseil régional aurait alors préféré financer la création de cette école de la 2ème chance sur Marseille. Aujourd'hui, le projet a été relancé. Une nouvelle étude de faisabilité était donc soumise au vote de la Métropole pour un montant de 12 000 euros. Cette école de la 2ème chance pourrait être "adossée eu Centre de formation automobile (CFA) de Carros (06)". Beaucoup d'élus ont applaudi cette proposition, qui fut adoptée à l'unanimité, même si quelques-uns au passage ont regretté les délais de création et le poids de la dépense pour la Métropole.

 

Espérons que ce projet désormais verra le jour rapidement! Et merci à E2C qui porte ce type de projets dans notre pays! C'est, quoi qu'il en soit, l'occasion de rappeler l'existence de ce dispositif de repêchage pour des jeunes qui souhaitent se situer positivement dans notre société, au lieu de demeurer en marge. 

Lyliane

18/03/2018

Objectif zéro papier dans des lycées volontaires de la région Grand Est (Alsace, Champagne ardennes, Lorraine)

Il y a un an, la Région Grand Est a décidé la disparition progressive des manuels scolaires papiers à échéance de 4 années, en commençant par une cinquantaine de lycées volontaires. Un de ces lycée, Henri Loritz, qui se trouve dans Nancy et accueille plus de 2000 élèves, donne un premier écho de cette expérience appelée 4.0. Le proviseur de cet établissement semble très fier d'avoir enclenché le processus malgré 40% d'opinions défavorables de la part des personnels et parents d'élèves, comme s'en fait l'écho un dossier syndical de la FSU de février 2018. 

L'aménagement des locaux a été mené pendant les vacances scolaires et il s'est terminé juste avant la rentrée 2017: bornes wifi dans les salles, tableaux interactifs, manuels numériques... Les élèves ont été invités à s'équiper avec ou sans une aide (225 euros) de la Région. Seules les Terminales ont refusé, car investir pour une année leur paraissait inutile. Quant aux enseignants, ils n'étaient pas tous prêts à de nouvelles pratiques pédagogiques en classe. Les éditeurs de leur côté n'étaient pas tous à même de fournir des supports adéquats.

Tous pointent cependant, malgré l'intérêt évident de supprimer les manuels pesant dans les cartables, leur crainte de créer une nouvelle différenciation sociale visible des élèves en fonction de leur équipement. Beaucoup regrettent également le manque d'heures de formation pour bénéficier utilement de ces nouvelles techniques. Pour le moment, il a surtout été remarqué que la photocopieuse tourne à plein régime pour pallier la disparition des manuels... Actuellement, tous niveaux confondus, seul un professeur sur 3 utilise le numérique pour personnaliser les apprentissages et bien sûr pour saisir les notes et appréciations et signaler les absences des élèves.

Il n'en reste pas moins que "le cœur du métier d'enseignant est de concevoir des situations et des tâches donnant du sens aux apprentissages". Espérons donc que les réformes en cours iront dans ce sens, que les politiques y mettrons les moyens financiers nécessaires, ce qui ne pourra manquer d'améliorer les pratiques pédagogiques et la réussite de nos enfants et petits-enfants..

Lyliane

17/03/2018

Connaissez-vous les vêtements de sport "intelligents"?

Selon Mme Fabienne Colin dans Version Femina, il existe désormais des vêtements dits "intelligents", susceptibles de protéger notre corps, en le stimulant pendant l'effort, en nous réchauffant, en nous soutenant le dos et en  prévenant même certains petits pépins de santé. En cette période hivernale par exemple, faire son jogging ou du vélo demande de lutter contre le froid. La technologie "Thermonet" propose des tours de cou et des bonnets Buff très isolants, 4 fois plus chauds que  la microfibre. On les trouve sur le site:www.buff.eu/fr.fr à des prix raisonnables.

La céramique a également la capacité de restituer la chaleur. La société textile française Pamotex a intégré des nanocéramiques de dioxyde de zirconium dans les fils de ses tissus. Cette technologie baptisée Zargun, stocke une partie des infrarouges émis par le corps. Le fondateur de la marque, Mr Maurice Paquet dit même que"cela augmente le niveau thermique sous-cutané, accélère le flux sanguin et diminue les douleurs inflammatoires comme l'arthrose". On la trouve dans des tee-shirts, des gants, des caleçons, des polaires. Les moniteurs de l'Ecole du ski français (ESF) en seraient équipés. Les commander sur le site: www.vetement-chaud.com.

Un cardiologue, le Dr Jean-Michel Tarlet, a fondé @-Health, une start-up française avec son dispositif médical CardioNexion. Il a en effet imaginé des capteurs intégrés dans un  tee-shirt ou une brassière mesurant l'activité de notre cœur et notre fréquence respiratoire. Ces données sont envoyées en Bluetooth sur un serveur sécurisé. En cas d'anomalie, ces indications, analysées par des professionnels, permettent d'alerter les secours. C'est susceptible d'éviter des infarctus du myocarde, de repérer une grippe ou un trouble lié à un traitement anticancéreux. la commercialisation est envisagée pour cette année.

De même, il existe aujourd'hui des sous-vêtements pour bien se tenir en toutes circonstances. La technologie Lyne par exemple, mise au point par une start-up française nommée Percko, a prévu des bandeaux élastiques intégrés dans un tee-shirt qui se règlent par des agrafes. Ils exercent une pression ciblée sur les lombaires, les épaules, le thorax. On peut porter ce tee-shirt pendant des séances de jogging ou de danse en se sentant bien maintenu. Avec le Lyne Up, dont la pression est moins importante, on peut garder le tee-shirt au quotidien. Des manchons pour les mollets de Flextone chez Lytess comportent des huiles essentielles encapsulées(gaultherie).Pour soutenir la poitrine féminine, le nouveau système Air Control DeltaPad chez Anita Active comporte un filet amortisseur qui maintient en douceur les seins.

Enfin, on peut réduire les irritations avec le legging yoga+500 conçu pour yoga, danse, fitness... Il est sans couture, maintient en douceur et reste impeccable dans toutes les postures. Les chaussettes Stance quant à elles intègrent une semelle anti-irritation qui épouse la forme du pied. En coton (70%) et fibre colorée, elles évacuent la transpiration. Contacter sur internet: www.stance.com. Le nouveau tour de cou Wair One dispose pour sa part d'un masque intégré qui filtre les micro-particules, le pollen et les bactéries. Une appli nommée Sup'Airman permet en plus de connaître en temps réel la qualité de l'air. Joindre sur Internet: www.wair.fr.

C'est un vrai plaisir d'apprendre que dans notre pays des personnes s'investissent pour créer du bien-être et favoriser le sport tout en protégeant notre corps! Tout cela mérite d'être mis en valeur et diffusé dans le public.

Lyliane

16/03/2018

Les S.C.O.P en France...

Imaginons les situations suivantes: une entreprise se trouve en redressement judiciaire, le directeur d'une P.M.E est sur le point de partir en retraite, les repreneurs commerciaux ne se bousculent pas... pourquoi ne pas permettre aux salariés de l'entreprise de se former en S.C.O.P. ( société coopérative ouvrière de production à gestion participative)? C'est ce qui se fait de plus en plus dans notre pays. A ce jour, en effet, quelques 5 500 entreprises fonctionnent en S.C.O.P.

Dans une S.C.O.P, les actionnaires sont les salariés. Ce peuvent également être des agriculteurs ou des consommateurs. Dans ce type de coopérative, chaque associé dispose d'une voix, quel que soit le nombre de parts souscrites. Ils ont un projet, une implication et une motivation commune, ils participent au capital et à ce titre partagent les risques et les bénéfices à 50%, le reste étant affecté à un fond de réserve.

La Confédération Générale des SCOP anime au plan national les coopératives sous cette forme juridique. En effet, elle accompagne, aide à la création, au financement ou à la reprise de sociétés. Dans ce réseau national en France, il y a 13 Unions Régionales. La SOCODEM par exemple en son sein propose des dispositifs permettant d'octroyer des prêts participatifs. Car, l'argent recherché tout d'abord auprès des banques, n'est pas toujours facilement accordé.

Des cas connus existent dans notre pays comme pour Fralib en juillet 2014, Natura SCOP pour l'agriculture... Pour approfondir le sujet, on peut joindre sur Internet : www.avise.org ou www.les-scop.coop.

Lyliane

15/03/2018

Rendre les armes nucléaires illégales, selon l'ICAN (organisation internationale anti-nucléaire)

Mme Nancy Cattan, journaliste à Nice-Matin, a interviewé Mr Jean-Marie Collin, Directeur France de la campagne antinucléaire ICAN, lauréate2017 du Prix Nobel de la Paix, invité d'honneur de la 3ème journée des Nobel de Nice (06), organisée à l'initiative de l'ambassade de Suède. Le 10/12/2017, en effet, à Oslo Mr Collin faisait partie des récipiendaires de ce prix prestigieux. Il explique tout d'abord au grand public ce qu'est l'ICAN: un groupe de médecins australiens en est à l'origine. Ils souhaitaient attirer l'attention du monde sur les conséquences catastrophiques des armes nucléaires au plan humanitaire et environnemental. Ces conséquences se poursuivent en effet dans le temps et sur plusieurs générations. Cela a été vérifié notamment après les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki au Japon, de même que dans le Pacifique après l'essai par la France d'avril 1961 (bébés méduses, malformations...).

L'ICAN reçu le prix Nobel de la Paix pour avoir réussi à faire adopter, en juillet 2017, à l'ONU un traité pour interdire les armes nucléaires. Les négociations, explique Mr Collin, avaient commencé en mars 2017 avec des parlementaires et des diplomates de différents Etats, afin de les aider à comprendre la réalité des armes nucléaires en terme de sécurité pour tous. Il ajoute:" Les neuf puissances nucléaires jusque là menaient la danse, aujourd'hui, comme pour le tabac, ce sont ceux qui n'ont pas la bombe qui ont décidé d'agir par leur vote". Ce traité d'interdiction des armes nucléaires nommé le TIAN a été adopté par 122 voix pour, alors que les 9 puissances nucléaires restaient à l'écart.

Comme pour les mines antipersonnel, les armes biologiques chimiques et les armes à sous-munitions, qui exposent les populations civiles, une interdiction dans son article 1 a été décidée et signée. Ce texte précise que "les Etats s'engagent à ne jamais mettre au point, mettre à l'essai, produire, fabriquer ou acquérir, posséder, stocker, transférer, accepter ou autoriser l'installation ou le déploiement d'armes nucléaires ou d'autres dispositifs explosifs nucléaires". Il s'agit en effet de rendre les armes nucléaires illégales et de stigmatiser les états qui détiennent ce type d'armes.

Actuellement, le processus de ratification de ce traité est en cours. Il sera effectif et pourra entrer en vigueur lorsque 50 Etats l'auront ratifié. Une belle avancée vers la paix qui mérite d'être connue et saluée! Le fait d'avoir accordé le Prix Nobel à l'ICAN est un coup de pouce à cette organisation, qui se soucie des générations futures et de l'état du monde que nous laisserons à nos descendants.

Pour soutenir l'ICAN ou approfondir le sujet, consulter sur Internet: www.icanfrance.org/

 Lyliane

14/03/2018

Si votre enfant est en surpoids: que faire?

Le Dr Hélène Thibault, pédiatre au CHU de Bordeaux, fait le point dans Version Femina sur le cas des jeunes français en surpoids. Elle rappelle que dans notre pays 14 à 18% des enfants de 3 à 17 ans souffrent d'une accumulation excessive de masse grasse pouvant conduire à l'obésité. Toutefois, pour éviter que cette tendance s'installe durablement et s'aggrave avec l'âge, il faut savoir que des solutions existent. Aussi est-il important de diagnostiquer au plus tôt un excès de poids. Il y a des facteurs de risque comme le tabagisme de la mère pendant la grossesse, un petit ou un gros poids de naissance, des difficultés psychologiques de l'enfant, une situation économique précaire de la famille, des facteurs génétiques...

Pratiquement, le suivi de l'indice de masse corporelle (IMC) évaluant la corpulence de l'enfant quel que soit son âge peut s'effectuer grâce au carnet de santé et à des consultations médicales régulières. Le calcul s'effectue habituellement en divisant le poids de l'enfant en kg par sa taille en mètres. En principe, affirme la pédiatre, la courbe de corpulence doit augmenter jusqu'à l'âge de 1 an, puis décliner jusqu'à l'âge de 6 ans, avant de remonter à nouveau de façon continue pour préparer la puberté. Un rebonds d'adiposité précoce, avant l'âge de 6 ans, indiquerait souvent un surpoids naissant. C'est pourquoi la Haute Autorité de Santé (HAS) préconise la surveillance systématique de l'IMC chez tous les enfants et adolescents par un médecin au minimum deux ou trois fois par an.

Lorsqu'un excès pondéral est décelé, il est essentiel de susciter une prise de conscience chez l'enfant et sa famille. Dans certaines cultures,  il faut savoir qu'un enfant potelé est parfois signe de bonne santé. Dans les familles en situation de précarité, la survenue de l'obésité est toutefois deux à trois fois plus importante. Bien entendu, il ne faut pas dramatiser une courbe de corpulence élevée au-delà des limites de référence. Le mieux serait de rassurer l'enfant en lui fixant des objectifs atteignables. A cet âge, un régime à lui tout seul ne permet pas toujours de stabiliser le poids. Un accompagnement médical régulier de l'enfant et sa famille (tous les trimestres au moins) est plutôt préconisé. "En régulant les apports énergétiques (alimentaires), en augmentant l'activité physique (1H par jour), en limitant la sédentarité (écrans), en dormant suffisamment, l'enfant peut normaliser ses habitudes de vie et participer de lui-même aux conseils prodigués".

Sur le plan alimentaire, le grignotage des jeunes est à proscrire et une réduction des aliments salés (chips, charcuterie...) ou trop sucrés (sodas, biscuits, crèmes dessert...) est à obtenir. Un équilibre doit être trouvé chez les parents entre permissivité et autorité dès le plus jeune âge. Les aliments "récompense" sont par exemple à éviter (chocolat, bonbon, pizza, gâteaux...). Le petit-déjeuner ne doit pas être sauté et les repas à heure régulière et à table en famille, au moins le soir, est recommandé. "Un environnement favorable, une bonne hygiène de vie et un suivi régulier suffisent souvent à endiguer une tendance au surpoids" dit la pédiatre.

Quoi qu'il en soit, il faut savoir qu'il existe un réseau de prévention et de prise en charge de l'obésité pédiatrique (Réppop) dans une dizaine de régions en France pour suivre les jeunes sur 1 à 2 ans. Là, une diététicienne, un kinésithérapeute, un psychologue, un moniteur sportif donnent gratuitement des consultations. L'usage du dossier médical informatisé facilite les échanges d'information. Enfin, une approche pluridisciplinaire est également proposée dans certains C.H.U. (centres CSO).

Pour aller plus loin sur le sujet, consulter par exemple le site: www.cnreppop.com.

Lyliane

Que sont les couveuses, les incubateurs et les pépinière d'entreprises?

Le jargon médiatique a emprunté au vocabulaire de l'élevage volailler les termes de couveuse et d'incubateur et à celui de la forêt le nom de pépinière. Si l'on en croit Internet, ces différentes étapes dans la vie d'« une jeune pousse» ou d'une start-up selon le terme anglais, décrivent un accompagnement et un suivi destinés à permettre à de jeunes apprentis - managers de pouvoir plus aisément «voler un jour de leurs propres ailes». Cet appui de la part de structures publiques ou privées est là pour aider à transformer une idée innovante en une future entreprise performante...

Cela peut concerner l'hébergement, le conseil et parfois même la mise en relation avec des organismes financiers par des professionnels et des experts qui font du «coaching». Souvent, ces jeunes entreprises travaillent sur des projets concernant des nouvelles technologies, du e-commerce, des initiatives pour les loisirs, le gaming, la culture, s'appuyant souvent sur les réseaux sociaux ou les mobiles. Toutefois, ce peuvent également être des projets non-profit ou sociaux dans leurs objectifs, mais ils doivent être rentables. Car il est bien connu que le cap des 5 ans est crucial pour toute nouvelle entreprise.

Une couveuse, tout d'abord, est une solution d'accompagnement individuel renforcée et soutenue par une école ou les pouvoirs publics. Elle permet de tester concrètement son projet tout en bénéficiant d'un hébergement juridique, de conseils éclairés et d'éventuels financements. Ce stade de développement vient avant toute immatriculation, mais il peut permettre au porteur de projet de facturer ses prestations avant toute création de l'entreprise. C'est de ce fait déjà un engagement permanent et réciproque. Le candidat doit notamment élaborer son business plan et montrer sa motivation.

Le stade suivant, celui de l'incubateur, est une période d'accompagnement de 12 mois, renouvelable à deux reprises. Parfois une pré-incubation est possible sur 6 mois, si le candidat ne semble pas tout à fait prêt. Certains sont publics et c'est le cas notamment d''Incuballiance à Saclay , de Semia en Alsace, d'Avrul en Limousin, d'Agoranov à Paris, de Normandie Incub ou de Paca Est. D'autres sont le fait de grandes écoles comme HEC, Polytechnique en région parisienne, l'ENSA à Nantes, IncubaGem à Grenoble, Elistair à Lyon (drones civils), YEC à Troyes... A Paris les catalyseurs d'innovation les plus connus sont Techstars, W.A.I ( par BNP Paribas) et surtout Station F crée en 2017 par Mr X. Niel dans l'ancienne Halle Freyssinet sur 34 000 m2 qui accueille des milliers d'inventeurs et de talents, un Fablab, des cafés, un auditorium...

Il faut savoir qu'aux Etats-Unis, le M.I.T à Boston a crée des programmes d'aide aux start ups il y a 25 ans. En France, c'est la Loi Allègre en 1999 qui leur a donné naissance. Les universités, l'enseignement supérieur s'y sont vite intéressés. Les Incub Allègre sont rattachés directement au Ministère de l'Education Nationale et de la Recherche. Habituellement, pour être accepté dans un incubateur, un dossier de candidature doit être déposé en amont. Les projets sont alors présentés devant un jury, qui décide ou non de soutenir le porteur de projet. Souvent les incubateurs sont financés par une collectivité publique, mais elles peuvent aussi faire appel à des fonds privés. On propose aux starts ups en incubateur des formations, une assistance juridique (protection de la propriété intellectuelle), une aide à la levée de fonds et des locaux plus ou moins vastes selon le nombre de personnes impliquées ainsi qu'un réseau. Le co-working est apprécié car il permet d'échanger et de contacter d'éventuels futurs associés. Des incubateurs en ligne sont moins recherchés en France, même s'ils proposent parfois des partenariats de poids.

Ce stade d'incubateur débouche normalement sur une immatriculation au régime social des indépendants et permet d'amorcer l'activité visée. Il faut toutefois savoir que très souvent le coach en incubateur prend une part du capital des sociétés accompagnées. Après cela, une pépinière d'entreprise prend le relais et propose des services adaptés à ses protégés. Dans notre pays, qui est souvent présenté comme «le champion du monde des incubateurs de starts ups», quelques 500 entreprises sont financées chaque année par des professionnels du capital risque.

Le stade suivant est parfois nommé «accélérateur d'entreprises». Il s'appuie sur un mentorat fort et la présence d'entrepreneurs, aussi appelés «business angels», qui suivent de près la nouvelle société crée. C'est ainsi par exemple que Dropbox et AirBnb auraient été soutenus par Combinator, réputé être un accélérateur de start ups aux Etats-Unis. 

Enfin, l'intérêt soulevé par ce domaine commençant de plus en plus jeune, lors de l'émission sur B.F.M TV «On a la solution», j'ai appris qu'une enseignante du Lycée du Golfe de St Tropez propose des cours d'accompagnement à la création de starts ups dès la classe de seconde. De même, existent des conseillers parrains ou marraines de «bébés entrepreneurs», notamment en Paca, où des élèves volontaires, stimulés par des adultes référents, témoignent de leur envie de créer leur propre entreprise...

Etant donné qu'il est difficile de faire le tour d'un sujet aussi vaste, qui est de plus en perpétuel mouvement, avant de se lancer, consulter Internet et toutes personnes compétentes. Par exemple: www.manager-go.com, des journaux économiques ou des responsables de grandes écoles.

Lyliane

13/03/2018

Faut-il avoir comme objectif une justice climatique?

L'interview par Mme Fabienne Chiche de Mr Jean Jouzel, membre de l'Académie des Sciences jusqu'en 2015 et vice-président du groupe de travail scientifique du G.I.E.C, soulève la question d'une "justice climatique" dans le Journal Convergence de mars/avril 2018 du Secours Populaire Français. Le scientifique affirme en effet que "les catastrophes naturelles aggravent les inégalités et que les premières victimes du changement climatique sont les populations les plus pauvres".

Mr Jouzel souligne notamment que "la moitié des émissions de CO2 est imputable à 10% des habitants les plus riches, qui sont aussi les plus épargnés". Les inégalités subsistent également à l'échelle collective, puisque les territoires des Outre-Mer sont les plus exposés aux catastrophes naturelles et aux maladies (Chikungunya, Zika, paludisme...), car ils ne sont pas équipés pour répondre aux urgences. Ce constat a été fait dans le dernier rapport du groupe du G.I.E.C par tous les représentants (groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat).

Dans nos pays dits développés les inégalités sont aussi valables entre les populations les plus démunies et les autres. Au Texas par exemple ou aux Antilles, les cyclones ont touché de plein fouet les populations les plus pauvres: maisons détruites, perte de travail, pénurie d'eau, de médicaments, de nourriture... Le Secours Populaire Français, grâce à ses bénévoles sur place, a aidé à recenser les besoins et à organiser des distributions, des secours d'urgence aussi bien matériels que psychologiques. Le réseau "Copain du monde" y est notamment très actif.

Les aléas climatiques devenant, hélas, de plus en plus fréquents, dans cette interview comme dans ses deux ouvrages :"La justice climatique, enjeux et perspectives pour la France" et "Pour éviter le chaos climatique", publié chez O. Jacob, Mr Jouzel propose des stratégies. Il propose en effet aux gouvernements, aux Etats, à tous les citoyens, afin d'atténuer à défaut de pouvoir gommer ces inégalités liées aux changements climatiques, de faire avancer cette idée d'une justice climatique. Espérons que les pouvoirs publics et des citoyens de par le monde sauront entendre ces propositions!

Lyliane

Protection de la biodiversité et notamment des forêts dans le monde: où en sommes-nous?

Les forêts, principal réservoir de la diversité biologique mondiale

Le Sommet de la Terre, en 1992, a renforcé l’alerte sur les menaces qui pèsent sur les espèces végétales et animales.

La Convention sur les zones humides

La Convention sur les zones humides a été adoptée en 1971 à Ramsar (Iran). Sa singularité est de porter sur la sauvegarde d’un écosystème particulier, au contraire des autres… Plus sur: La Convention sur les zones humides

 

Les forêts représentent le principal réservoir de la diversité biologique végétale et animale à l'échelle de la planète. À elles seules, les forêts tropicales humides renferment environ 50% des espèces vivantes.

La préservation de cette diversité est nécessaire à plus d'un titre : à la vie des forêts elles-mêmes, mais aussi à la mise en valeur de leurs ressources (nourriture, combustible, bois industriel, fibres, substances pour la fabrication de médicaments...).

On rappellera aussi que les forêts contribuent à la lutte contre le réchauffement climatique, en fixant le CO2, l'un des gaz à effet de serre.

Ces constats ont conduit la plupart des Etats à se mobiliser dans différentes enceintes pour s'engager dans une approche durable de la gestion des forêts, même si, pour prendre l'exemple des forêts tropicales, leur surface continue à reculer de l'équivalent de la surface forestière française chaque année.

 

Les bonnes pratiques de l’aménagement

La FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) rappelle que les aménagements forestiers peuvent contribuer à conserver les ressources génétiques sous conditions : « Les aménagements doivent comprendre des dispositions protégeant les caractéristiques de la station, les semenciers, la régénération et la croissance des essences recherchées, dans le cadre de plans et

  1. Au terme de leurs travaux, du 3 au 14 juin 1992, les Etats ont adopté la 'Déclaration de Rio' qui comprend 27 principes, dont le septième indique que « les Etats doivent coopérer dans un esprit de partenariat mondial en vue de conserver, de protéger et de rétablir la santé et l'intégrité de l'éc

    prescriptions d'aménagement qui assurent un équilibre judicieux entre les objectifs de production, de protection et d'environnement. »

    Si la création de l'Union mondiale pour la nature (UICN) remonte à 1948, le véritable coup d'accélérateur a été donné à Rio, en juin 1992, à l'occasion de la Conférence des Nations unies sur l'environnement et le développement, appelée également 'Sommet de la Terre'.

     

    Pour en savoir plus

 
 

 Le chapitre 15 de l'Agenda 21, issu des mêmes travaux et qui porte sur la préservation de la biodiversité biologique, rappelle que « les progrès réalisés récemment dans le domaine de la biotechnologie ont démontré la contribution que les matériaux génétiques contenus dans les plantes, les animaux et les micro-organismes pouvaient apporter à l'agriculture, à la santé et au bien-être ainsi qu'à la cause de l'environnement ».

Les Etats ont également créé à cette occasion un Fonds pour l'environnement mondial et signé trois conventions :

  1. la Convention sur la diversité biologique
  1. la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques
  1. la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification.

 

Le Sommet mondial pour le développement durable en 2002

Dix ans après Rio, les Etats se sont retrouvés à Johannesburg du 26 août au 4 septembre 2002 et ont adopté un plan d'application dont le chapitre 4 porte sur « la protection et la gestion des ressources naturelles aux fins du développement économique et social ».

 

 

Ce chapitre souligne que « l'exploitation durable des produits ligneux et non-ligneux des forêts naturelles et des forêts plantées est indispensable pour parvenir au développement durable et constitue un moyen crucial d'éliminer la pauvreté, de réduire considérablement la déforestation et de mettre fin à la perte de biodiversité forestière ainsi qu'à la dégradation des sols et des ressources ».

Le plan rappelle la nécessité de soutenir, dans ce but, les travaux du Forum des Nations unies sur les forêts et du Partenariat sur les forêts.

 

Dangers actuels dans le monde:

 

 
Hélas, les forêts, et en premier lieu les forêt primaires, sont aujourd’hui menacées par l’exploitation forestière industrielle comme par l’agrobusiness

 

Quant aux forêts tropicales (Amazonie, Bassin du Congo, Indonésie), elles sont attaquées d’un côté par le trafic de bois illégal, de l’autre par l’expansion des pâturages : l’élevage bovin est en effet responsable de 80% de la déforestation amazonienne, ce qui représente 14% de la déforestation annuelle de la planète. Pour finir, l’extension des plantations liées à l’agrobusiness, comme l’huile de palme, nécessitent le plus souvent de déboiser de vastes parcelles.

A titre d’exemple, la forêt indonésienne est régulièrement ravagée par des feux de forêts qui permettent de dégager, tout en les fertilisant, de vaste parcelles de tourbières afin d’y planter des palmiers à huile. Or, en 2015, les feux en Indonésie ont rejeté en quelques mois à peine plus de CO2 que l’ensemble du Royaume-Uni en une année.

Heureusement les projets de reboisement ne manquent pas: en Amazonie par exemple avec l'ONG Conservation International (30 000ha d'ici 2023) et même chez nous autour de Paris. En effet, plus d'un million d'arbres répartis sur plus de 1000 hectares seront plantés dans le Val-d'Oise. Cette forêt verra le jour à la plaine de Pierrelaye-Bessancourt et s'étendra sur sept communes au nord-ouest de Paris. Elle complétera un arc forestier qui commence à partir de la forêt de Rambouillet et se termine au domaine de Chantilly.

La Chine quant à elle, selon Mme V. Hurier pour Télérama, reboiserait massivement avec un objectif à l'échelle du pays: 6,66 millions d'ha de forêts d'ici 2018.

Lyliane

 

12/03/2018

Vive le bon pin pour notre santé...

Le Journal gratuit Version Femina, sous la plume de Mme Christine Vilnet, fait l'éloge d'un arbre, le pin, dont les essences se retrouvent dans la composition de parfums, bonbons et produits d'entretien. Son côté camphré, écrit la journaliste, apporte un air médicinal énergisant et rassurant. Les 2 espèces les plus courantes en phytothérapie sont le pin sylvestre au Nord des forêts d'Europe et le pin maritime au Sud, qui compose la forêt landaise. Elle ajoute:"tout est bon dans le pin, depuis ses aiguilles, dont on extrait une huile essentielle, son tronc, la résine connue sous le nom de  térébenthine et la sève. De son écorce, on tire des antioxydants, de ses graines, une huile réparatrice et même ses bourgeons en macérats glycérinés.

Sous le nom de Pycnogenol, le pin protège du vieillissement. En effet, ce nom déposé d'un extrait d'écorce de pin maritime garantit une teneur minimale de 70% en flavonoïdes, de puissants antioxydants. Il faut cependant une tonne environ d'écorce pour produire un kilo de Pycnogenol. De nombreuses études ont été faites à son sujet. aujourd'hui, on lui reconnaît des vertus veinotoniques, anti-inflammatoires au niveau des articulations et le pouvoir de renforcer les capillaires de la rétine. En quelque sorte, nous pouvons dire qu'il protège l'organisme et la peau des radicaux libres (UV, stress, tabac...) et qu'il limite le vieillissement prématuré. Ce produit est commercialisé dans le monde entier sous forme de gélules de compléments alimentaires. En France, on le trouve en gélules ou comprimés sous les marques comme Solgar, Pharma Nord, Natésis... On en fait généralement des cures de 2 mois.

Le pin soigne aussi les voies respiratoires grâce à l'huile essentielle (HE) de pin sylvestre aux propriétés antiseptiques et expectorantes bien connues. Sur les poignets, verser 1 à 2 gouttes et respirez. Ou bien dans un diffuseur avec 2 gouttes d'HE de ravintsara et 2 de menthe poivrée. Il est également possible de se frictionner le dos, le thorax ou le plexus avec 2 à 3 gouttes diluées dans 5 gouttes d'huile végétale, mais en cas d'allergie, y aller avec précaution.

Le pin soulage les douleurs car c'est un puissant antalgique et anti-inflammatoire. Des soins térébenthines, à base de douches 1 fois par jour pendant 3 à 4 minutes, sont proposés aux thermes de Dax contre l'arthrose (dos, hanches, genoux). Le pin en macérat glycériné (2 à 3 gouttes par jour avec un peu d'eau) lutte aussi contre la fatigue. Enfin, ne pas oublier qu'un séjour en forêt apporte beaucoup d'oxygène. Le Bol d'air Jacquier est justement né en forêt des Landes. L'appareil, commercialisé par la firme Holiste, permet de diffuser l'H.E. de térébenthine pendant plusieurs minutes pour récupérer en cas de fatigue ou avant une compétition sportive. Il existe 804 centres Bol d'Air Jacquier dans toute la France. Un forfait pour 10 séances coûte environ 40 euros. Pour en savoir davantage, consulter: www.holiste.com. Des bougies de Noël proposent des senteurs de pin de Sibérie, d'orange et de mandarine. Voir alors le site internet: www.annickgoutal.com.

Lyliane

11/03/2018

L'essor des thérapies non médicamenteuses pour les malades d'Alzheimer...

Le Journal des donateurs pour combattre la maladie d'Alzheimer souligne qu' "en l'absence de traitement curatif contre cette maladie, une alternative est employée pour atténuer les troubles des patients, prolonger leur autonomie et améliorer leur qualité de vie". On les nomme: thérapies non médicamenteuses. Elles ont émergé au début des années 1980, puis elles se sont tournées vers une prise en charge engagée et un accompagnement des malades sans attendre de preuves scientifiques de leur efficacité.

Il s'est agi par exemple en Guyane, depuis 2017, de monter une pièce de théâtre "Le bal de la vie", composée de personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Pourtant ce spectacle impliquait de mémoriser un texte, de participer à des ateliers d'expression corporelle avec chant et danse. Le défi a été relevé, démontrant aux yeux de tous que ces malades "en étaient encore capables". A  Paris, un professeur d'Arts Plastiques initie à la peinture un malade apathique et dépressif. Grâce à cette nouvelle passion, ce malade d'Alzheimer revit, car il a retrouvé la parole. Il peut exprimer sa créativité!

Ces exemples ne sont pas isolés. En effet, "ces thérapies, qui font appel à la mémoire des patients ou à leurs aptitudes, améliorent visiblement et durablement le bien-être des patients, atténuent leurs troubles de la mémoire, de l'humeur et du langage". Selon le psychiatre Mr Jean-Pierre Klein, "ces thérapies non médicamenteuses sont efficaces, parce qu'elles mobilisent les forces de vie des personnes malades, c'est à dire leurs émotions". Mme Judith Mollard-Palacios, psychologue, précise de son côté qu'elles apportent de la considération à la personne, respectent son identité, son histoire, ses envies.

On regroupe sous ce nom de "thérapies non médicamenteuses" trois grands champs d'intervention:

- les ateliers de mobilisation cognitive (mémoire...)

- les ateliers à médiation artistique (peinture, musique, écriture, théâtre...)

- les ateliers à médiation corporelle: gymnastique douce, taï-chi-chuan...)

Leurs bénéfices tiennent à ce qu'elles ne cherchent pas à rééduquer, ni à maintenir des acquits, mais à déceler ce qui a du sens pour la personne. Ces thérapies stimulent par contre certaines fonctions, diminuent l'anxiété, les troubles du comportement et changent le regard sur la personne malade. La Haute Autorité de Santé (HAS), si elle encourage le recours à ce type de thérapies, souligne qu'elles ne sont pas validées scientifiquement. Un peu partout (Université de Lorraine, de Caen...), des chercheurs arrivent pourtant à prouver qu'il est possible d'améliorer les capacités des personnes malades en mobilisant leurs sens et en construisant de nouveaux repères par une activation de leurs fonctions cérébrales. 

Ainsi, comme l'exprime Mr Hervé Platel, professeur de neuropsychologie, "il est clair que la vision de la prise en charge de la maladie d'Alzheimer est à repenser complètement". Il me semble qu'avec ou sans caution scientifique, le plus important est le résultat concret spectaculaire de ces thérapies non médicamenteuses...

Lyliane

10/03/2018

Comment parler de la mort à nos enfants et petits-enfants?

Le Journal La Croix du 7/1/2018 s'interroge sur la meilleure manière de répondre aux questions des enfants concernant la mort. Mme Evelyne Montigny, journaliste, après certaines recherches conclue:" En parler le plus clairement possible en montrant que la mort fait partie de la vie". Les enfants voient en effet les fleurs se flétrir, les feuilles des arbres tomber, leurs grands-parents vieillir et ils peuvent peu à peu "comprendre qu'on meurt quand on est âgé, dans l'ordre des générations". Toutefois, ils entendent parfois parler d'accidents de personnes jeunes, de maladies mortelles touchant des enfants... Alors peut venir la question de leur propre mort.

Comment être vrai sans trop les inquiéter? se demande Mme Montigny. Elle rappelle tout d'abord qu'autrefois c'était un sujet passé sous silence, soigneusement évité. Mme F. Dolto, quant à elle, a d'emblée préconisé de ne pas mentir aux enfants. Ils pourraient sinon vivre des insomnies, avoir peur de ne pas se réveiller au matin. Les non-dits sont pour eux parfois pires que la réalité, car ils sentent qu'on leur cache quelque chose. La psychanalyste proposait de répondre :"On meurt quand on a fini de vivre". Si l'enfant souhaite aller plus loin, l'article recommande d'évoquer une cause à la mort, afin de rassurer l'enfant. Par exemple: cette personne avait des reins ou un foie trop fragile, qui n'ont pu être soignés ou bien elle a été victime d'un accident de la route car le chauffeur a fait une imprudence. On peut aussi lui demander ce qu'il imagine, comment il sent les choses...

Parler de nos propres convictions religieuses est délicat. Les enfants demandent souvent si la mort est irréversible et où se trouvent les disparus? Nous pouvons, certes, avec un jeune évoquer l'idée d'une vie  éternelle ou sur un autre plan, mais en présentant cela comme notre croyance et notre espérance. En grandissant, l'enfant a besoin que nous soyons authentique avec lui. S'il vit dans un foyer où les parents sont croyants, il peut avoir entendu parler de "résurrection" à travers les Evangiles. Faire la différence toutefois entre ce que notre foi nous inspire et la réalité de la fin du corps. Des ouvrages existent pour les tout-petits comme:" Les questions des tout-petits sur la mort" de Mme Marie Aubinais chez Bayard ou "C'est quoi la mort" de Mr Michel Piquemal (Albin Michel Jeunesse) ou même "Où es-tu Lulu?" de Mme Laurence Pérouème (Naïve). 

Lyliane

09/03/2018

Construire en chanvre...

Ce n’est pas un cours de cuisine mais un nouveau paysage agro-industriel que concocte la hausse des matériaux biosourcés. Si, comme la maison en paille d’un des Trois Petits Cochons, le torchis, le chaume et le chanvre n’ont pas d’âge, la nouveauté réside dans le mélange des techniques modernes et des matériaux naturels pour créer des bétons verts, des façades agricoles, ou des briquettes de déchets séchés à emboîter.

En 2017, à la suite de la légalisation du cannabis, l’Amérique redécouvre les vertus du chanvre. Au Colorado, la ville de Denver a vu sortir de terre sa première maison en béton de chanvre signée par l’architecte Bob Escher. En Europe, le Danemark inaugure une maison « bio » du plus bel effet, développée par le studio d’architecture Een Til Een, à partir de déchets verts séchés et collés : herbe, paille, tiges de plants de tomate et algues. Mais la France a quelques recettes d’avance : elle est le deuxième producteur mondial de chanvre derrière la Chine. La surface cultivée en chanvre a triplé ces trente dernières années.


S’il n’y a aucun risque de voir des éléphants roses (« Cannabis Sativa L. », autorisé à la cuture en Europe, contient moins de 0,2 % de THC, molécule responsable des principaux effets psychoactifs du cannabis), les bienfaits sur la planète et sur la santé sont réels. « L’espèce est cultivée en quatre mois sans pesticides. La matière est très isolante, garantie antifeu, sans colles toxiques et recyclable. Près de 10 brevets ont été déposés en cinq ans dans le bâtiment pour construire en chanvre, et 2017 compte 2 000 constructions, explique Nathalie Fichaux, directrice d’InterChanvre. Surtout, le chauffage d’une maison de 150 mètres carrés revient à 80 euros par an. »


Tout aussi prometteuses sont les écorces des grains tels que le riz, l’orge, l’épeautre et le sarrasin, que l’association Bâtir en balles, créée en 2015, veut faire reconnaître officiellement comme matériaux de construction, à l’instar de ses aînés végétaux, la paille et le chanvre. « Il y aurait à ce jour 80 maisons en France, c’est une toute nouvelle filière, basée sur des techniques artisanales. Il n’y a pas d’équivalent dans le monde », assure Pierre Delot, fondateur de l’association.


Mais le plus étonnant vient de la mer et de ces algues qui fournissent deux tiers de l’oxygène de la planète, le troisième tiers étant fourni par les végétaux des continents. Elles seraient tout simplement l’avenir d’un bâti vert et vivant. Lauréats de l’appel à projets Réinventer Paris, les logements In Vivo sortiront de terre dans le XIIIe arrondissement de Paris en 2021. La façade de 900 mètres carrés de Paris Rive gauche sera un champ d’algues. Une première mondiale. Après dix ans de recherches, l’agence d’architecture XTU et le consortium SymBIO2 ont mis au point un procédé révolutionnaire qui réduit de 90 % les besoins en eau de l’algue. A Paris, l’« Haematococcus pluvialis », choisie pour son beau pigment rouge, sera récoltée pour la recherche cosmétique. Julian Renard, chef de projet R&D chez XTU, séduit par l’invention, précise : « Aujourd’hui, une dizaine de microalgues, dont la spiruline, sont maîtrisées. » Un succès français qui fait rêver.

 Par Sixtine Dubly - ParisMatch - samedi 3 mars 2018. 

Pollution des océans: il faudrait tous nous sentir concernés!

Le Journal La Croix du 19/12/2017 a consacré un dossier, sous la plume de Mme Martine Lamoureux et de Mr Pascal Charrier, afin d'attirer l'attention du public sur les 8,3 milliards de tonnes de plastique qui ont été produites dans le monde entre 1950 et 2018, dont une grande partie se retrouve dans nos océans. En effet, selon une étude de Plus One, la pollution à la surface des océans est estimée à environ 8 250  milliards de particules, soit l'équivalent de 269 000 tonnes de matières plastiques. Les déchets se retrouvent très vite piégés au sein de gyres, c'est à dire d'énormes tourbillons d'eau formés par les courants marins dans le Pacifique Nord et Sud, l'Atlantique Nord et Sud et l'Océan Indien. C'est une pollution quasi invisible à l'œil nu, car les morceaux de plastique après quelque temps deviennent souvent petits et ils trompent les espèces marines qui les ingèrent (raies, tortues ...).

En Mer du Nord, seuls 10% des déchets sont d'origine industrielle. Autres remarques: "Les gens ne s'imaginent pas... qu'un mégot - qui contient du plastique - passe par le caniveau et finit souvent sa course à la mer, où il pollue 500 litres d'eau à lui tout seul. Quant à une bouteille plastique jetée dans la nature, elle mettra en mer plus de 400 ans à se dégrader". Selon Mr J.F. Ghiglione de l'Observatoire océanologique de Banyuls-sur-Mer, "nous déversons de telles quantités de plastiques que la nature ne peut pas suivre". Sans vouloir effrayer la population, il est urgent de comprendre que si rien n'était fait, la mer compterait en 2050 plus de plastiques que de poissons! Il faut donc bien réaliser que la plupart des micro-plastiques trouvés dans les océans sont apportés par les cours d'eau et proviennent de notre consommation courante... 

Selon Mme Antidia Citores de Surfrider, la lutte contre les plastiques devrait passer   par la prévention à la source plutôt que par des techniques d'épuration en mer. Il faudrait "former les consommateurs pour faire évoluer les comportements: par exemple limiter les emballages, l'usage de la vaisselle plastique, des pailles, des coton-tige, des bouteilles plastiques"... Il existe des alternatives comme le cure-oreilles Oriculi en bois, des cosmétiques sans microbilles, des boites métalliques  ou en carton fort de bicarbonate en lieu et place de tubes de dentifrices ... Les sacs plastiques non biodégradables sont désormais interdits chez nous, ce qui oblige à se munir de sacs de tissu ou de paniers. Certains industriels envisagent des yaourts et des boissons en emballages de verre réutilisables... La recherche quant à elle s'oriente vers des polymères moins polluants, car biodégradables ou recyclables.

Autre initiative intéressante: des kayakistes ont crée un outil de prélèvement artisanal appelé 'babyleg": un bidon de 5l coupé aux deux extrémités et prolongé d'un côté par un collant pour bébé. Le système a été mis au point par une universitaire canadienne, Max Liboiron, pour dénoncer les pollutions invisibles de nos cours d'eau. Chez nous, Mr Alexandre Schaal s'en sert avec les membres le d'Association "La pagaie sauvage" d'Anglet (Pyrénées - Atlantiques). La Loire, la Dordogne, le Gave de Pau, l'Allier et l'Adour ont ainsi été explorés. En 9 mois, ces volontaires ont effectué en kayak une quarantaine de prélèvements. Après séchage, les collants sont envoyés par courrier à l'Institut de chimie de Clermont-Ferrand, où ils sont analysés.

Cette collaboration est un plus, car elle enrichit nos connaissances. Les premiers résultats, en effet, montrent une présence de micro-plastiques dans tous les cas, y compris dans les torrents de montagne. Quatre membres du Club d'Anglet vont descendre ce printemps 2018 les 650 km de la Garonne de sa source jusqu'à l'Atlantique et ils feront 150 prélèvements au passage. Il sera notamment intéressant de savoir combien de temps mettent nos déchets plastiques pour rejoindre la mer!

En France, le gouvernement vise 100% de plastiques recyclables en 2025. Mais c'est encore loin et, entre temps, la pollution continuera de plus belle, si nous ne prenons pas individuellement des mesures à la source, à travers nos achats et nos modes de vie. Bref, de plus en plus, la société civile cherche à s'investir et les citoyens ne se bornent plus à attendre des décisions politiques. C'est encourageant et cela nous donne l'exemple. Alors, que ferons-nous concrètement, dès demain, pour endiguer ce fléau?

Lyliane

08/03/2018

Rudologie, une science de l'étude des déchets...

Le Journal La Croix du mois d'août 2017 a consacré un dossier sur les métiers de demain. La rudologie en fait partie, écrit la journaliste Mme Marie Boëton. En effet, le besoin en rudologues est censé être multiplié par cinq d'ici à 2025. Plusieurs filières mènent à la rudologie. Seule exigence: avoir une formation scientifique universitaire ou d'ingénieur. Les licences professionnelles se multiplient dans ce domaine, tout comme les masters. Plusieurs écoles de chimie de même que des écoles d'ingénieur désormais proposent une spécialité en rudologie. Pour devenir technicien rudologue, un BTS ou un DUT est admis. Leurs salaires vont de 1 000 euros pour un technicien à 2 200 euros pour un ingénieur débutant.

Mme Nolwenn Touboulie, ingénieure rudologue, s'est engagée dans la mission de repenser  la conception, la consommation, l'usage et le recyclage des produits, notamment au regard d'une économie circulaire. Après plusieurs années au Syndicat intercommunal de l'Oise, Mme Touboulie a rejoint l'Ademe ( Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie). Cela lui a permis de suivre la lutte contre le gaspillage alimentaire à l'hôpital du Mans, la récolte et la transformation en jus de fruits impropres à la vente à cause de leur aspect en Provence... Sur l'île de la Réunion, elle s'intéresse à l'alimentation en énergie de sites consommateurs de chaleur à partir d'une valorisation des déchets. A St Nazaire, elle aide les entreprises à  changer de modèle de développement.

L'opinion publique est de plus en plus sensible à ces domaines. De plus, la législation devient de plus en plus contraignante dans notre pays. La loi de transition énergétique de 2015 exige par exemple une réduction de 50% des déchets d'ici à 2025. Le secteur est donc devenu porteur. Afin de donner l'exemple, Mme Nolwenn Touboulie vient tous les jours depuis Sablé-sur-Sarthe en train pour aller travailler à Angers. a la maison, elle fait trier toute la famille, recycle au maximum et traque les déchets de façon à ne les mettre à la benne qu'une fois par mois. Bien loin de culpabiliser les gens, cette pionnière cherche à féliciter tous ceux qui font déjà des efforts dans ce sens.

Pour approfondir le sujet, consulter le site Internet de l'Ademe :www.ademe.fr.

Lyliane

Des "ambassadeurs" contre le harcelement scolaire selon l'Express...

Ces élèves nommés "ambassadeurs" auront à mener  des actions de prévention contre le harcèlement, a annoncé ce lundi le ministre de l'Education. 10% des élèves seraient touchés par ce fléau. 

Jean-Michel Blanquer s'empare du dossier du harcèlement scolaire. Le ministre de l'Education a annoncé ce lundi la généralisation d'élèves "ambassadeurs" dans les collèges et lycées, lors d'un déplacement à Dijon aux côtés de l'épouse du chef de l'Etat Brigitte Macron.
"Il y aura des ambassadeurs lycéens et des ambassadeurs collégiens dans chaque collège et dans chaque lycée de France, pour avoir ce rôle actif contre le harcèlement", a-t-il déclaré au cours d'un point presse au lycée Carnot de Dijon.


Selon ce dispositif, qui se généralise depuis 2015 dans les lycées et sera étendu aux collèges, des élèves "ambassadeurs" mènent des actions de prévention contre le harcèlement. "On a besoin de manières nouvelles de lutter contre le harcèlement, c'est-à-dire d'engager les élèves dans cette lutte", a souligné Jean-Christophe Blanquer.
"Le harcèlement touche environ 10% des élèves"
"Le harcèlement touche environ 10% des élèves, ça peut gâcher leur vie, ça gâche leurs études, ça gâche l'ambiance des établissements. Il est donc très important que tout le monde soit sensible à cela", a-t-il insisté.

Le ministre et Mme Macron avaient été accueillis sous les applaudissements par plusieurs centaines de lycéens et collégiens avant d'assister à des saynètes illustrant des situations de harcèlement au lycée.
"Les ambassadeurs sont essentiels, parce que ce sont eux les relais. Nous, les profs, on a un rapport privilégié avec eux, [mais] parfois on n'est pas les bons relais parce qu'ils ont peur que nous ne les comprenions pas", a assuré Brigitte Macron, elle-même ancienne professeure de lettres.

Avec les réseaux sociaux, "il n'y a plus de fin" ."Avant c'était fini à 17 heures", mais avec les réseaux sociaux "il n'y a plus de fin. C'est à longueur de nuit. Ils changent d'établissement et ça continue", a-t-elle ajouté. Jean-Michel Blanquer, qui avait annoncé l'interdiction des téléphones portables dans les collèges à la rentrée prochaine, a précisé que cette mesure faisait aussi partie de la "stratégie de lutte contre le harcèlement".

"Nous faisons ça dans l'intérêt des enfants, des adolescents, des élèves, pour qu'ils soient protégés contre tous ces abus, ces dérives qui existent aujourd'hui au travers des réseaux sociaux et qui conduisent au cyber-harcèlement", a expliqué le ministre.

selon article dans L'Express - mardi 6 mars 2018.

07/03/2018

Les bienfaits de la sève de bouleau...

 

Sève de bouleau: découvrez tous les bienfaits d'une cure magique

un homme récole de la sève de bouleau dans une tasse
Sève de bouleau: découvrez tous les bienfaits d'une cure magique
 

Le printemps est la saison de la récolte de la sève de bouleau, un nectar naturel qui a bien des vertus pour nous aider à sortir de l’hiver. Cette sève reminéralise et stimule le fonctionnement de l'organisme en douceur.

La sève est le liquide nourricier du bouleau qui remontent le tronc pour nourrir les bourgeons les feuilles. Extraite du tronc d’arbre, la sève de bouleau se récolte au printemps lorsque la nature se réveille.

Une potion magique drainante

La sève de bouleau est une cure de printemps de prédilection pour ceux qui souhaitent éliminer les toxines accumulées pendant l’hiver. Grâce à ses propriétés drainantes et diurétiques, elle favorise l’élimination des déchets organiques comme l’acide urique, qui, en trop grande quantité dans le sang, engendre du cholestérol et de l’hypertension artérielle.

Ses bienfaits dépuratifs sont également reconnus pour améliorer les problèmes de peau (acné, eczéma) souvent liés aux reins saturés de toxines. La sève de bouleau a également prouvé ses bienfaits pour apaiser les troubles urinaires et les rhumatismes. Grâce à ses vertus drainantes, elle stimule le fonctionnement des organes dits “émonctoires” dont la fonction est d’éliminer les déchets de l’organisme, soit le foie, les reins, le pancréas et la peau. Bonne nouvelle pour nous, mesdames, elle contribue aussi à l’atténuation progressive de la cellulite.

Une cure de minéraux

Riche en minéraux et en oligo-éléments, elle nous aide à recharger les batteries au sortir de l’hiver. Le magnésium et le lithium rééquilibrent l’humeur et font disparaître les petites baisses de moral hivernales. Le calcium et le phosphore renforcent les os et les dents tandis que le silicium protège les articulation et préserve de l’ostéroporose. Quant au potassium, il rééquilibre le rythme cardiaque et régule la circulation sanguine. Enfin, la vitamine C et le sélénium sont des antioxydants qui luttent naturellement contre le stress oxydatif et préservent les cellules du vieillissement prématuré. Une potion magique on vous dit !

Comment la consommer ?

Pour bénéficier de tous ses bienfaits, vous pouvez la consommer en cure d’une à trois semaines afin de reminéraliser et de régénérer l’organisme. Elle stimulera également votre métabolisme grâce à ses vertus antioxydantes et ses vitamines. Consommée fraîche et à jeun le matin, elle convient parfaitement à la réhydratation du corps et se conserve facilement au réfrigérateur pendant 3 semaines.

Sève et jus de bouleau

La sève de bouleau est un liquide blanc proche de l’eau. Elle est obtenue par extraction au niveau du tronc de l’arbre et est généralement récoltée en mars lors de la montée de la sève. Elle se consomme fraîche et naturelle. Elle n’est donc disponible qu’au printemps bien que quelques marques la pasteurisent désormais pour la consommer à d’autres moments de l’année. À noter, elle a un goût particulier qui ne ravit pas tous les palais.

Moins cher, le jus de bouleau est obtenu à partir des feuilles de l’arbre et est moins riche en minéraux que la sève. Il se présente sous forme de concentré à diluer dans l’eau et a un goût beaucoup plus terreux.

 

Par Elodie Sillaro publié le
 
 

Des entreprises sociales au service de nos aînés...

A l'occasion du Salon des entrepreneurs 2018, le journal La Croix du 7/2/2018 "est allé à la rencontre de tous ceux qui répondent aux enjeux du vieillissement de la population". Les acteurs de l'Economie sociale et Solidaire  (E.S.S) se sont engagés de longue date dans la solidarité intergénérationnelle "en conciliant performance économique, utilité sociale et ancrage territorial". Depuis 2015, en effet, avec des partenaires et dans le cadre du programme Silver Solidarités soutenu par AG2R La Mondiale, l'Avise, crée en 2002 par la Caisse des Dépôts, est une agence d'ingénierie pour entreprendre autrement. Elle accompagne la création et le développement des entreprises de l'E.S.S, tout en repérant et faisant émerger des innovations sociales en faveur du "bien-vieillir". Quelle bonne idée de les valoriser et de montrer qu'entreprendre autrement est plus que jamais nécessaire!

Par exemple, une plate-forme collaborative sur Internet baptisée "les talents d'Alphonse", lancée en janvier 2016, met en relation des retraités qui proposent leur savoir-faire et des adultes ou des enfants désireux d'apprendre la couture, le tricot, la photographie, l'anglais...  Tout le monde est gagnant: les retraités conservent des relations sociales et transmettent leurs connaissances, moyennant la somme modique de 15 euros par heure de cours ou 10 euros de garde d'enfants autour d'une activité. Quant aux jeunes et moins jeunes, ils font connaissance avec des membres de l'entreprise tout en bénéficiant d'un service. 

Depuis la mi-janvier 2018, en outre, ce mode de garde est déductible des impôts. Des mutuelles comme la MAÏF soutiennent cette jeune entreprise en prêtant des locaux. La plate-forme collaborative "les talents d'Alphonse" a remporté plusieurs concours dont les Trophées de l'E.S.S de la ville de Paris et a mené une campagne de crowdfunding. A ce jour, cette entreprise emploie 8 salariés. Ils sont environ 800 à faire partie de cette communauté principalement en région parisienne et près de Lille. Leur but est de s'étendre et de densifier leur couverture intergénérationnelle dans d'autres quartiers et d'autres régions.

Pour en savoir davantage sur la "silver économie", l'Avise a mis en ligne avec le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations et d'AG2R La Mondiale un dossier complet sur www.avise.org/ dossiers/silver-économie.

Lyliane

06/03/2018

Qu'est ce qu'un "repair café"?

 

Réparer ensemble, c’est l’idée des Repair Cafés dont l’entrée est ouverte à tous. Outils et matériel sont disponibles à l’endroit où est organisé le Repair Café, pour faire toutes les réparations possibles et imaginables. Vêtements, meubles, appareils électriques, bicyclettes, vaisselle, objets utiles, jouets, et autres. D’autre part sont présents dans le Repair Café des experts bénévoles, qui ont une connaissance et une compétence de la réparation dans toutes sortes de domaines.

On y apporte des objets en mauvais état qu’on a chez soi. Et on se met à l’ouvrage avec les gens du métier. Il y a toujours quelque chose à apprendre au Repair Café. Ceux qui n’ont rien à réparer prennent un café ou un thé, ou aident à réparer un objet appartenant à un autre. On peut aussi toujours y trouver des idées à la table de lecture qui propose des ouvrages sur la réparation et le bricolage.

Il y a des centaines de Repair Cafés partout en Belgique, en France et en Suisse. Vous pouvez visiter un Repair Café près de chez vous, ou pourquoi pas, en organiser un vous-même ! Lisez aussi les règles internes du Repair Café.

Pourquoi un Repair Café ?

Nous autres, Européens, jetons énormément, également ce qui est à peine abîmé et serait parfaitement utilisable après une simple réparation. Mais pour nombre d’entre-nous, réparer n’est plus chose normale. Nous ne savons plus comment faire. Le savoir-faire en la matière est en voie de disparaître. Ceux et celles qui possèdent encore ces connaissances pratiques ne sont pas toujours appréciés à leur juste valeur dans nos sociétés, et en sont même souvent exclus malgré eux. Leur expérience n’est pas ou presque pas mise à profit.

Le Repair Café change la donne ! Ceux qui peut-être seraient autrement laissés pour compte retrouvent leur place. Un précieux savoir-faire se transmet. Les objets remis en état sont plus longtemps utilisables et ne sont plus jetés, réduisant la consommation de matières premières et de l’énergie nécessaires à la fabrication de nouveaux produits. Ce qui réduit aussi les émissions de CO2. Car fabriquer de nouveaux produits – et leur recyclage – produit du CO2.

Le Repair Café apprend aux gens à voir autrement ce qu’ils possèdent, et à en redécouvrir la valeur. Le Repair Café favorise un changement de mentalité, condition première à une société durable construite par tous.

Le Repair Café veut surtout être une expérience ludique, et gratifiante, pour des réparations qui s’avèrent souvent très simples. Venez et essayez !

Qui en a eu l’idée ?

Le Repair Café est une initiative de Martine Postma. Depuis 2007, elle s’investit dans la durabilité au niveau local de toutes les façons possibles. Le 18 octobre 2009, Martine a organisé le tout premier Repair Café à Amsterdam. C’était une réussite éclatante. Pour Martine, ce succès a été la raison pour créer la Fondation Repair Café. Depuis 2011, cette Fondation soutient des groupes locaux tant à l’intérieur qu’à l’extérieur qui veulent commencer leur propre Repair Café. En savoir plus sur la naissance du Repair café: www.repaircafe.org.

(Info trouvée sur Internet).

Du papier crée à partir de marbre en Bretagne...

  • Armen: du papier à partir de pierre (Figaro)
Armen paper, le papier breton écolo fait à base de pierre
Carrière de calcaire MYCHELE DANIAU/AFP

FIGARO DEMAIN - Plus résistante et aux fonctions plus diversifiées que le papier classique, la feuille de pierre débarque en Bretagne.

En Bretagne, des entrepreneurs proposent du papier fait à base de pierre. Trois associés ont ainsi créé la start-up Armen Paper qui commercialise des feuilles de pierre. Pascal Parmentier, un des fondateurs et imprimeur basé dans le Finistère, explique qu'il a importé cette idée de Taïwan. Le membre de la Chambre de commerce de Bretagne, très impliqué pour trouver des solutions d'économie circulaire, s'est ainsi rendu dans ce tigre asiatique pour visiter une entreprise qui fabrique de la feuille de pierre à base de calcaire. Le Breton a rencontré les inventeurs de ce procédé et il est revenu avec plusieurs tonnes de feuilles de pierre.

 

«Le procédé est bien plus écologique que du papier classique», assure Pascal Parmentier. Pour fabriquer des feuilles de pierre, il faut extraire du calcaire, le réduire en poudre très fine, semblable à de la farine puis y ajouter  de la résine, un produit non toxique, assure Pascal Parmentier. Ainsi transformés, les granulés sont laminés pour obtenir des feuilles de papier. «C'est très écologique», martèle l'imprimeur: «Pour fabriquer une tonne de papier classique à base de cellulose, on coupe 20 arbres et 60 000 litres d'eau sont consommés. La fabrication de la feuille de Ce procédé  à base de pierre ne nécessite ni arbres, ni eau, ni produits chimiques. Les granulés sont simplement chauffés à haute température pour être laminé et transformé en fdécrit décrit l'entrepreneur".
Des feuilles waterproof et moins coûteuses:

Plus écologiques, ces feuilles ont en outre plus de fonctions. Elles sont plus solides que le papier traditionnel et résistent notamment à l'eau. Donc ces feuilles peuvent être utilisées pour emballer des objets au contact de l'eau, comme les fleurs par exemple ou pour imprimer les menus des restaurateurs ou les étiquettes de bouteilles de rosé qui séjournent dans des seaux d'eau! Des fleuristes aux restaurateurs, les feuilles waterproof de l'entrepreneur intéressent toute la France.

Pour en savoir plus contacter: http://www.reportersdespoirs.org/contact/

 

Pour en savoir plus, contacter reporters d'espoir.

L'objectif d'Armen paper est de pouvoir bientôt proposer des feuilles de pierre made in France. L'idée des trois associés est ainsi de créer une usine en Bretagne à base de calcaire. L'entrepreneur assure qu'il y en a partout. On pourra donc bientôt lire les menus de restaurants sur des feuilles de pierre bretonne.

Ces feuilles pourraient avoir d'autant plus de succès que les imprimeurs n'ont pas à changer leurs machines, contrairement à des impressions sur du papier plastifié où il faut investir dans de nouveaux robots. Et à matériaux comparables, la feuille de pierre est moins chère que des feuilles plastifiées, assure Pascal Parmentier. La feuille de pierre coûte 3,50 euros le kg contre 10,30 euros le kg pour de la matière plastique. L'entrepreneur a des demandes de toute la France. La feuille de pierre a donc de beaux jours devant elle!

Pour en savoir plus, consulter le site de reporters d'espoir.

 
De plus, elle ne contient pas de cellulose, n'attire pas les parasites et ne se dégrade pas avec le temps.

Ces feuilles sont en outre recyclables à 100 % et de manière illimitée, là où le papier classique n'est recyclable que trois fois maximum. Ces qualités environnementales ont convaincu plusieurs clients et notamment la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui a commandé des cartes de visite en feuille de pierre.

 
 

 

05/03/2018

yakasaider, une plateforme d'entraide pour particuliers...

Une plateforme d'entraide entre particuliers

sophie Garrigues - lundi 2 février 2015 - 10:44
 

 

YakaSaider, une plateforme d'entraide entre particuliers

Rendre service ou demander un coup de main n'a jamais été aussi simple depuis la création des plateformes d'entraide sur le Web. Voici YakaSaider, qui met en relation les particuliers sur le principe de l'échange de services gratuits.

Vous êtes un piètre bricoleur mais vous jouez de la guitare comme Hendrix ? Mettez votre talent à profit, aidez un guitariste débutant, et profitez-en pour demander de l'aide pour monter vos meubles. En vous inscrivant sur la plateforme YakaSaider, vous pourrez proposer vos services dans vos domaines de compétences, et demander un coup de main à d'autres membres en cas de besoin.

 


Un compteur temps pour échanger des services

Le plus d'une plateforme comme YakaSaider : un compteur temps qui permet de visualiser le nombre d'heures réalisées. Pour une heure de service rendu, chaque membre peut recevoir à son tour une heure d'aide de la part d'un autre membre. L'échange reste toujours équitable, et ce ne sont pas toujours les mêmes membres qui oeuvrent pour dépanner les autres. Pas de panique si vous n'avez pas encore rendu service : vous pouvez toujours demander un coup de main à quelqu'un moyennant une caution de 10 euros par heure.

Et sinon comment ça marche ?

Le principe est identique à celui des autres plateformes d'entraide : vous vous inscrivez, vous remplissez votre profil en indiquant vos domaines de compétences et votre zone géographique d'intervention (YakaSaider conseille d'ailleurs de renseigner ce profil avec soin) et vous attendez que l'on vous contacte pour rendre service.

Y'a plus qu'à !

Découvrez la plateforme YakaSaider

Festimaj: un cinéma du monde pour s'ouvrir à d'autres regards...

Solidarité Laïque dans sa Lettre du premier trimestre 2018 s'interroge sur la façon dont les jeunes des 5 continents voient le monde et trouve réponse dans Festimaj, le festival de courts-métrages réalisés chaque année par des élèves et leurs professeurs dans une trentaine de pays. "Il s'agit de fictions, de documentaires, de films d'animation", explique Mme A.C. Lumet, cofondatrice de Festimaj. Elle ajoute que 90 films sont présélectionnés pour 500 000 spectateurs, ce qui invite au voyage et à la rencontre. "Ce festival se vit en plusieurs lieux en même temps", poursuit-elle.

Pendant 2 mois en effet, écoles, centres culturels, cinémas, instituts français organisent des projections-débats, devant des publics variés. " Donner la parole à des jeunes dans tous les pays du monde est très rare. Cela donne des films engagés, miroirs de grandes questions de société comme la tolérance ,les migrations, l'éducation à la paix, l'écologie, les droits des enfants, le harcèlement à l'école, la lutte contre les discriminations, autant de sujets pour se construire une identité de citoyen et s'ouvrir aux autres", précise Mme Lumet.

Festimaj aura lieu du 30 mai au 30 juin 2018 et mettra à l'honneur l'éducation à la paix aux quatre coins du monde. Pour participer, réalisateurs, professeurs, réaliseront avec des enfants et des jeunes de 4 à 30 ans, sur le thème proposé ou sur un thème libre, un film (8 minutes maximum) et s'inscriront avant le 15 avril 2018. Le public pourra voter sur 10 programmes proposés à condition que les diffuseurs s'inscrivent également avant le 30/4/2018. Pour en savoir plus ou s'inscrire, contacter: www.festimaj.fr ou par e-mail: info@festimaj.fr.

Lyliane

04/03/2018

Fab Lab et Labo Bidouille, vous connaissez?

Nous connaissons beaucoup mieux les Repair Cafés que les Fab Lab et les Labos ou Ateliers Bidouille. Les premiers sont généralement le fait de particuliers, retraités le plus souvent, épris de bricolage et parfois structurés en association loi de 1901, qui offrent leurs services pour réparer des appareils ménagers et parfois du matériel informatique moyennant un don symbolique en argent. La plupart des villes françaises et européennes en possèdent au moins un. Effectivement, chez nous, leur lieu d'offre de service est souvent au premier étage d'un café ou d'une maison des associations.

Un Fab Lab est un peu moins connu, mais commence pourtant à être répandu dans de grandes villes françaises et étrangères. Le nom Fab Lab est une abréviation du mot anglo-saxon "Fabrication Laboratory", car c'est un américain Mr Neil Gershenfeld qui en fut l'initiateur en 2004. Il travaillait au M.I.T. (Massachussetts Institute of Technology) et il a peu à peu posé les fondations de ce lieu de création et d'innovation, ouvert au public, sous la forme d'une Charte disponible en anglais et en français.

En résumé, on peut dire que la Fab Foundation "propose un inventaire minimal permettant la création d'objets Fab Labs, d'ensemble de logiciels et de solutions open-souce (libres de droit)". Elle met à disposition des personnes intéressées des machines et des outils pour concevoir et réaliser divers objets innovants ou de la vie courante. Entrepreneurs, designers, artistes, bricoleurs, étudiants et même hackers forment son public de prédilection. Des objets uniques sortent de leurs mains : prothèses, orthèses, outils numériques, robots... Le plus souvent est mis à disposition du matériel coûteux de professionnel: des fraiseuses laser, des imprimantes numériques, des moules, des machines-outils et même des logiciels de modélisation en 3D et des composants électroniques, tout comme  de quoi faire de la sérigraphie, des drones ou des robots...

Dans notre pays, depuis 1990, des espaces publics numériques (EPN) ou cyber-bases existent. C'est une forme "d'éducation par le faire" qui s'adresse aux jeunes comme aux adultes. Les faibles coûts de ces Fab Lab peuvent par exemple aider des pays en voie de développement à créer des ordinateurs, du matériel d'usage courant. Cela favorise le D.I.Y c'est à dire le do it yourself (faire par soi-même). Le réseau français des fab Lab peut se consulter sur www.fablab.fr. Une association loi de 1001, la FING, essaie de connecter tous les Fab Lab en France. S'adresser à www.fing.org.

Ces plate-forme ouvertes de création et de prototypage d'objets ont déjà inspiré pas mal d'entreprises comme Leroy-Merlin ou Ikea. A Paris s'est crée en Octobre 2014 l'usine I.O. sur 1500 m2 bénéficiant de crédits importants, après que son projet ait été retenu par le gouvernement. La "French Tech" en effet est fortement soutenue dans notre pays. Des formations existent avant de se lancer pour les candidats décidés à respecter la Charte ( par exemple à la Fab Academy). Toutefois faute de contrôle, certaines dérives ont déjà été observées dans des Tech Shops (pas toujours d'open source...). 

A côté des Fab Lab existent des clubs de Bidouille, des Ateliers Bidouilles numériques, des Ciloubidouille, des Labo Bidouille ou des Open Bidouille, plus modestes en apparence, dont le programme pourrait se résumer à "obtenir des résultats concrets avec peu de moyens". On apprend par exemple aux jeunes à customiser leurs affaires, à créer de beaux objets, à réparer leur matériel cassé, à créer des jeux vidéo, des robots... Parfois, les bidouilleurs s'inspirent de vidéos de montage postées sur You Tube ou de tutoriels accessibles gratuitement. Ce sont souvent des ateliers de partage. A Saint Ouen, une association Loi de 1901 " Open Bidouille" a été crée dès 2012. Elle organise des fêtes populaires. En Avignon a été organisée la Nuit de la Bidouille en 2017. Dans certaines villes existent des Open Bidouille Camp comme à Auxerre, Bordeaux, Grenoble, où les bidouilleurs se rencontrent et échangent...

Bref, si vous ne vous en étiez pas encore aperçu, créateurs et bricoleurs ont pris les choses en main et échappent à leur façon à notre société de consommation. Ne pensez-vous pas que notre pays, où certains semblent regretter le passé, peut grâce à ce réseau d'innovations être tout à fait confiant dans son avenir? En ce qui me concerne, d'avoir rassemblé pour le blog tout ce beau foisonnement d'idées m'a donné le sourire. A vous maintenant d'aller plus loin et de créer ce qui vous convient le mieux, là où vous vivez!

Lyliane

 

Les pouvoirs fabuleux de la salive...

Dans Version Femina, un article de Mme Sylvie Boistard fait le point sur l'intérêt de la salive. En effet, longtemps ignoré, ce fluide incolore et naturel, qui hydrate notre bouche retrouve de l'intérêt dans le monde médical et scientifique. "Constituée à 99% d'eau, la salive abrite un mélange de sels minéraux (sodium, potassium), d'hormones, de composés génétiques et de mucine, une glycoprotéine, qui la rend filandreuse. Sans oublier les enzymes, dont l'alpha-amylase, essentielle pour préparer le bol alimentaire à la digestion".

Il a été récemment découvert que la salive transporte de l'ADN et qu'elle contient plus de 3500 protéines différentes, nous informe le Pr Christophe Hirtz,  biochimiste à l'université de Montpellier. Elle contient tout d'abord un puissant antidouleur grâce à une molécule (l'opiorphine) ont découvert des chercheurs de l'Institut Pasteur. Cette molécule aurait les mêmes propriétés que la morphine, sans conséquence sur la tension et la respiration. Elle n'entrainerait de plus aucune dépendance.

Il a été reconnu que la salive protège la bouche des bactéries. elle aide à cicatriser les petits bobos et c'est un lubrifiant naturel pour les dents. Le Dr V. Meuric, chirurgien-dentiste au CHU de Rennes, s'en sert lors de la pose des prothèses dentaires. La salive prévient également la mauvaise haleine. Elle ferait partie aussi de la prévention des caries en neutralisant l'acidité buccale.

La salive assure une bonne digestion grâce à une amylase et elle est essentielle au goût. L'absence de salive après une maladie nous le fait découvrir. Un adulte produit et déglutit près d'1 l de liquide par jour grâce à 6 glandes salivaires logées sous la langue, les mandibules et les oreilles. La production de salive est généralement moins abondante la nuit. La journée en effet la salivation est souvent déclenchée par un réflexe de vue ou d'odeur. Une hyper-salivation se produit parfois pendant la grossesse ou à la suite d'une lésion infectieuse de la bouche.

Enfin, la salive aide au diagnostic car nos crachats peuvent révéler certaines maladies: par exemple les pathologies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer. Les chercheurs et biochimistes actuellement affinent leurs analyses sur une lipoprotéine Apo E4, facteur de pronostic pour ces maladies.

Pour approfondir le sujet, contacter le site Internet: www.

Lyliane

 

03/03/2018

Mr Klaus Vogel et le sauvetage en Mer Méditerranée des migrants...

Dans la revue Lire de juillet/août 2017, la parole était donnée à Mr Klaus Vogel, capitaine de la Marine Marchande allemande. Mme Estelle Lenartowicz a interviewé cet homme qui a écrit l'ouvrage: "Tous sont vivants" avec la collaboration de Mme Valérie Péronnet (éditions les Arènes). On apprend par cette interview que "dans l'espoir de trouver du travail ou parce qu'ils ne peuvent plus vivre chez eux à cause de la guerre, 80 000 hommes, femmes et enfants d'Afrique Centrale et de l'Ouest affluent vers cet étau qu'est la Libye. Là, ils sont piégés, terrorisés, parfois même mis en esclavage. Ils tentent de s'enfuir sur des embarcations de fortune en mauvais état louées par des passeurs. Certaines coulent rapidement et la plupart ne tiennent pas plus de 48H. Sans secours, ils sont condamnés à mourir".

Aussi, avec des garde-côtes italiens et d'autres bateaux, Mr Vogel essaie de les sauver. L'opération "Mare Nostrum", menée par le gouvernement italien après le drame de Lampedusa, a pris fin car elle était trop coûteuse. Maintenant ce sont des associations de civils et des organisations privées qui gèrent cette aide en mer. L'opération "Triton", menée par l'Agence Européenne Frontex, a pris le relais mais il y a un manque de moyens. Son action se limite à 30 milles nautiques des côtes italiennes. Hélas, la plupart des embarcations coulent avant!

Mr Vogel, comprenant que, pour être efficace, il faut se trouver plus près des côtes libyennes, a crée l'Association SOS Méditerranée. Son bateau l'Aquarius (77m de long) permet chaque semaine de sauver entre 500 et 800 personnes. Mais, ne pouvant faire davantage, il demande le soutien de l'Union Européenne. Or, notre société qui déplace des marchandises sans difficulté à l'autre bout du monde et à des coûts très bas, se montre impuissante à transporter des êtres humains et à garantir leur liberté de mouvement. L'Europe, selon Mr Vogel, devrait reconnaître l'urgence humanitaire et se montrer moins frileuse. Cet homme engagé lance un appel aux européens pour qu'ils se montrent plus ouverts et respectueux des autres.

Pour faire un don à SOS Méditerranée, se connecter sur Internet à : www.sosmediterranee.fr.

Lyliane

Accueillir les SDF à Marseille...

A Marseille, un projet pilote innovant veut révolutionner l'accueil des 12.000 SDF de la ville, en remplaçant l'hébergement d'urgence par un logement durable grâce à des mises à disposition de bâtiments publics. L'ambition: "ne laisser personne dehors", résument ses promoteurs."On veut offrir un logement temporaire digne à tous les SDF, sans restriction, et sortir de la logique de la +file d'attente+ du 115", explique Marthe Pommié, à la tête du "Lab zéro", un laboratoire d'innovation publique financé par l'Etat et coordonné par la préfecture de région et les consultants de Marseille Solutions, qui se veulent des "accélérateurs d'optimisme".
En un an, le "Lab zéro" a déjà mis à disposition un bâtiment public vide, la résidence Bernard du Bois, dans le centre de Marseille. En septembre, la structure veut y héberger 80 à 120 personnes, mais aussi y louer des espaces à des entreprises et confier à une association un restaurant accessible à tous.
"On viendra dans ce lieu pour y loger, mais aussi pour manger pour 5 euros ou pour travailler, on ne cloisonne pas les SDF", détaille Marthe Pommié.
Chaque personne ou famille accueillie pourra rester plusieurs mois dans son appartement, sans avoir chaque matin à appeler le 115, et sera accompagnée par des travailleurs sociaux pour trouver un logement pérenne. "On ne gère pas des lits mais des personnes", assure Marthe Pommié.
Pour atteindre son objectif "zéro SDF" d'ici 10 ans -sur lequel beaucoup se sont déjà cassé les dents - le "Lab zéro" veut mettre à disposition rapidement d'autres bâtiments publics, en prouvant que ces occupations temporaires sont doublement bénéfiques: elles génèrent une économie locale, et sont rentables pour l'Etat, qui dépense 150.000 euros par an et par bâtiment en moyenne pour entretenir un patrimoine immobilier vide qui se dégrade.

- "Agir dès la rupture" -
Le laboratoire, qui a remporté un appel à projets du gouvernement pour la création de 12 laboratoires d'innovation publique en France en 2017 et a un budget de 170.000 euros pour 18 mois, participe au bouillonnement d'initiatives pour les SDF que connaît la cité phocéenne depuis le succès du programme "Un chez-soi d'abord". Cette expérience scientifique à l'origine promettait de faire faire des économies à la société en logeant des sans-abris atteint de troubles psychiatriques.
"On a la fausse impression qu'un SDF à la rue ne coûte rien, mais en fait, ses séjours à l'hôpital, en prison, l'hébergement et les soins d'urgence coûtent très cher", assure Aurélie Tinland, psychiatre à l'AP-HM, qui a lancé le programme "Un chez-soi d'abord" et participe maintenant au "Lab zéro".
"De voir qu'un projet expérimental comme +Un chez-soi d'abord+ pouvait devenir une politique publique, ça nous a donné envie d'aller plus loin", raconte-t-elle, alors que la petite expérience marseillaise est aujourd'hui au coeur du Plan logement 2018-2022 du gouvernement.
En parallèle du projet "zéro SDF", le laboratoire va tester dès mai sur une centaine de personnes pour la première fois à la rue, un autre projet: "urgences sociales", pour intervenir avant la clochardisation. "On veut agir dès la rupture", explique Aurélie Tinland. "On voit les gens se dégrader très rapidement dehors", déplore cette psychiatre qui travaille en équipe de rue.
En collaboration avec le Samu social et les Services Intégrés d'Accueil et d'Orientation (Siao), qui reçoivent les appels d'urgence de personnes sans-abri, l'idée est de trouver immédiatement aux "primo-appelants" une solution d'hébergement.
"Les foyers sont sales, on y rencontre des SDF qui font peur, c'est un parcours délétère et traumatisant qui se met en place et qu'on veut éviter à des gens qui parfois n'ont pas un gros problème au départ", assure Aurélie Tinland. Grâce à une plateforme de captation de logement, qui fait appel notamment à du "particulier à particulier solidaire", le lab veut casser cette "spirale".
"Tous les acteurs du social s'organisent autour de cette idée, car eux aussi veulent retrouver du sens dans leur métier", conclut Aurélie Tinland.

Par Julie Pacorel - AFP - mardi 27 février 2018

02/03/2018

Victoire pour pollinis et les abeilles au parlement européen!


Bonjour,
Ici chez POLLINIS, c’est l’effervescence : avec l’adoption de ces amendements au parlement européen, ce sont des mois et des mois de travail acharné qui sont enfin récompensés !

Ces derniers jours ont été d’une intensité peu commune pour notre petite équipe. Notamment pour Fanny, Marion et Valentine, du Pôle Abeilles, qui n’ont pas lâché leur téléphone depuis une semaine, appelant coup sur coup chacun des 751 députés européens qui siègent dans l’hémicycle pour les convaincre de soutenir et voter nos amendements.

Merci à Hacène de POLLINIS qui a entraîné toute la petite équipe derrière lui, merci aux membres de la Fédération européenne des Conservatoires d'abeille noire et à tous les scientifiques et associations qui se démènent depuis des années pour sauver les abeilles locales, et qui ont bien voulu harceler les membres du Parlement européen avant le vote – une magnifique coalition de 40 organisations engagées dans la protection des pollinisateurs, de scientifiques et d’apiculteurs partout en Europe, qui ont interpellé et rallié les députés à leurs arguments !

Merci surtout à vous qui vous êtes mobilisé aux côté de l'équipe, et aux centaines de milliers de membres de POLLINIS qui ont fait la différence avec leurs pétitions et leurs incessants rappels à l'ordre adressés aux politiques.

Un énorme merci à l’équipe pour ce travail de titan, qui a permis de mettre, un par un, suffisamment de députés de notre côté pour obtenir le vote de ces amendements salutaires pour les abeilles et la nature.

Il y a encore une semaine, la bataille était loin d’être gagnée.

Nos amendements demandant la protection de l’abeille locale avaient été retoqués par les députés de la Commission Agriculture, et il restait peu d’espoir de les réintroduire avant le vote final du texte…

… mais c’était sans compter sur la ténacité de la petite équipe du Pôle Abeilles, qui a réussi, à force de les harceler de mails et de coups de fil, à convaincre 86 députés de déposer l’amendement in extremis – seulement un quart d’heure avant la clôture !

Pour rallier les autres, il a fallu batailler et organiser en parallèle une gigantesque mobilisation des citoyens pour qu’ils sentent la pression monter : et ça a fonctionné !

Aujourd’hui, l’ensemble de nos amendements demandant la protection juridique de l’abeille locale et la fin des néonicotinoïdes tueurs d’abeilles en Europe a été voté.

Avec notre amendement StopNeonics, nous avons obtenu grâce à vous et aux centaines de milliers de signataires des pétitions adressées aux députés, un engagement ferme du Parlement européen demandant officiellement l'interdiction totale de TOUS les néonicotinoïdes en Europe !

C’est une avancée extraordinaire dans notre lutte pour débarrasser nos territoires des pesticides tueurs-d'abeilles. Et je voudrais vous remercier encore pour ça, vous et toutes les personnes qui se sont mobilisées aux côtés de POLLINIS pour pousser les députés à adopter nos amendements. Et tout particulièrement les membres donateurs de POLLINIS, sans qui tout ce travail n’aurait jamais abouti.

C’est parce que des personnes profondément engagées dans le combat pour la protection des abeilles nous soutiennent financièrement, que notre petite équipe qualifiée et ultra-motivée peut agir efficacement et obtenir de belles victoires.

Sans ces personnes, POLLINIS n’existerait pas. Et il n’y aurait eu personne, au Parlement européen, pour demander la protection des abeilles comme nous l’avons fait.


Alors, fêtons ensemble cette victoire, et encore un grand merci !

Bien cordialement,

Nicolas Laarman
Délégué général de POLLINIS

Pour en savoir plus contactez: www.pollinis.org