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25/04/2018

Association Arc-En-Ciel, une passerelle vers le monde du rêve des enfants malades...

Le but de l'Association Arc-En-Ciel est "d'apporter un billet de transport vers le monde du rêve aux enfants innocents devant la maladie". Existant en tant qu'association Loi de 1901 depuis le 16 octobre 1991 et reconnue d'utilité publique par le décret du 10/6/2004, "Arc-En-Ciel travaille main dans la main avec les équipes médicales qui entourent les enfants malades dans les centres hospitaliers de France".

Dans le cadre de l'opération: "Un calendrier pour leurs rêves", les Pharmacies de France se mobilisent pour la cinquième année consécutive au profit de l'association Arc-En-Ciel. Cette action, parrainée par Mme Sophie Marceau, Mrs Christophe Willem et Nicolas Hulot, contribue à la réalisation de rêves d'enfants malades, afin de leur redonner l'énergie de croire en la vie. Selon la phrase de Mr P.E. Victor, en effet, "Les rêves n'ont de valeur que s'ils se réalisent"...

C'est un soutien psychologique de grande importance, les enfants, de vivre un instant magique et d'être heureux.en effet, ayant le choix d'un projet à réaliser arrivent à penser à autre chose que leur maladie. Ils apprécient ensuite de pouvoir vivre un moment magique et d'être heureux. Cela devient possible grâce à l'investissement et à la générosité de chacun. Médecins, parents, artistes et anonymes, mécènes et donateurs s'associent pour que chaque rêve d'enfant devienne réalité.

Pour faire un don à cette association, renvoyer lui à l'adresse suivante: Arc-En-Ciel, BP 17- 01420-Seyssel, un chèque à l'ordre de l'association ou faites un don en ligne sur le site: www.arc-en-ciel.com. Un reçu fiscal vous sera adressé, afin de pouvoir déduire 66% du montant de votre don en réduction d'impôts.

 

24/04/2018

Adopter un olivier espagnol...

A travers un article du magazine Plantes et Santé d'avril 2018, nous apprenons qu'un petit village d'Espagne, au Sud de Saragosse, nommé Oliete et connu pour la qualité de son huile d'olive jusqu'au début du 20 ème siècle, s'est dépeuplé et aurait actuellement plus de 100 000 oliviers à l'abandon.

Heureusement, en 2014, un entrepreneur du nom de José Alfredo Martin a lancé le site: apadrinauolivo.org pour sauver ce patrimoine rural. Ce site permet à chacun d'adopter un des nombreux oliviers du village en échange de son huile d'olive. Le but était aussi de créer des emplois localement.

A ce jour, plus de 2000 personnes ont déjà adopté un arbre et 11 emplois ont été crées. Les plus curieux peuvent se rendre sur place pour visiter ce village, voir les arbres et même participer à la récolte des olives. Cette initiative existe également en Italie - www.olivomio.fr- et en Crète - www.adravasti.fr, signale l'article.

Nous pourrions prendre cet exemple et tenter de soutenir un patrimoine oublié qu'il soit environnemental ou artisanal dans notre pays. Par exemple adopter dans certaines campagnes françaises désertées par leurs populations: des vignes, des ruches, des châtaigniers, des champs de lavandes en échange de bouteilles de vin, de pots de miel, de crème de marrons, d'huile essentielle de lavande... 

Pour aller plus loin avec l'adoption d'oliviers en Espagne, contacter par Internet: www.apadrinauolivo.org.

Lyliane

Agriculture biologique: un coup de pouce attendu!

 Agriculture bio : 1,1 milliard d’euros pour la développer d’ici 2022
A LA UNE POLITIQUE   Publié le 05/04/2018 à 14h49 par SudOuest.fr avec AFP.
 
Une enveloppe de 1,1 milliard d'euros. Voilà ce que prévoit le gouvernement pour donner un coup de pouce à l'agriculture biologique et développer les terres cultivées en bio.  BATAILLE PHILIPPE Le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert, va débloquer plus d’un milliard d’euros pour faire passer à 15% la part de terres cultivées en bio d’ici 2022.


Le gouvernement prévoit une enveloppe de 1,1 milliard d’euros pour développer l’agriculture biologique en France dans les cinq ans, selon un document confirmant une information du Figaro. Le gouvernement, qui revendique ainsi une augmentation de 62% du budget par rapport au précédent plan ambition bio, espère faire passer de 6,5 à 15% les terres cultivées en bio d’ici à la fin du quinquennat. Il souhaite ainsi permettre à l’agriculture française de mieux répondre à l’explosion de la demande de produits bio en France. Actuellement, la France importe près de 30% des produits bio qu’elle consomme.

Cette enveloppe de 1,1 milliard de financements publics exclusivement consacrés à la conversion, se compose de 630 millions d’euros d’aides européennes, les fonds Feader (fonds européen agricole pour le développement rural), de 200 millions de co-financement de l’Etat, complétés d’autres financements publics, en provenance principalement des agences de l’eau. Une participation évaluée entre 170 et 200 millions d’euros. Source : http://www.sudouest.fr/2018/04/05/agriculture-bio-1-1-milliard-d-euros-pour-ladevelopper-d-ici-2022-4346305-710.php
J.F. 8/4/2018 

23/04/2018

Le délit de solidarité est en passe d'être" adapté" au Parlement français...

Le délit de solidarité est enfin "adapté'!

L'Assemblée a assoupli dimanche, à une très large majorité, le "délit de solidarité" pour certaines personnes venant en aide aux migrants, un des points sensibles du projet de loi Collomb, y compris pour certains élus de la majorité.


Au septième jour des débats sur le texte asile et immigration, les députés ont adopté par 133 voix contre 21 (et deux abstentions) un amendement du gouvernement, similaire à des amendement MoDem et LREM, qui prévoit des "exemptions" élargies à ce délit. Seuls les élus LR et FN ont voté contre (avec une abstention côté LR).


Ce sera notamment "lorsque l'acte reproché a consisté à fournir des conseils et de l'accompagnement, notamment juridiques, linguistiques ou sociaux, ou des prestations de restauration, d'hébergement ou de soins médicaux destinées à assurer des conditions de vie dignes et décentes à l'étranger".


L'exemption visera aussi "toute autre aide visant à préserver la dignité ou l'intégrité physique de celui-ci, ou bien tout transport directement lié à l'une de ces exceptions, sauf si l'acte a donné lieu à une contrepartie directe ou indirecte ou a été accompli dans un but lucratif".


Défendant une "ligne juste mais responsable", le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a expliqué qu'il s'agissait de définir "plus strictement" ce délit, tout en sanctionnant toujours "toutes celles et tous ceux qui voudraient détourner la volonté de l'Etat de contrôler ses frontières".

— Députée Obono (@Deputee_Obono) 21 avril 2018

             document pris sur Internet le 23/4/2018.

L.M.

Acidose: comment alcaliniser son terrain?

Dans le journal Biocontact N°289 d'avril 2018, un article de Mme Justine Lamboley, naturopathe, a retenu toute mon attention car il peut intéresser beaucoup d'entre nous. En effet, en raison du stress, d'un rythme de vie hyperactif, d'une alimentation dénaturée, trop grasse, raffinée ou transformée, d'une santé fragile (diabète, cancer) ou d'un régime amaigrissant, l'équilibre entre acides et bases à l'intérieur de notre organisme est souvent perturbé. Or, alcaliniser notre terrain permet d'être en meilleure forme, le plus possible de bonne humeur, d'avoir davantage d'énergie et de se protéger des maladies. Donc c'est bénéfique à tout âge et notamment aux étudiants en période d'examens.

Le pH du sang est généralement compris entre 7,32 et 7,42. Le pH urinaire s'élève normalement autour de 6,5 le matin et de 7,5 le soir. Notre organisme fait tout pour maintenir au mieux ces pH. Ce sont le liquide extracellulaire, le mésenchyme, les poumons, le foie et les reins qui équilibrent ce pH dans le sang comme dans les tissus du corps. Pour mesurer son pH urinaire, on peut se procurer des bandelettes de papier "tournesol" en pharmacie ou en boutique bio. Pendant 5 jours à 3 reprises selon l'heure, mesurer le pH et ensuite faire la moyenne. Si le pH est inférieur à 7, on est en acidose. Entre 7 et 7,5 on est plus ou moins en recherche d'équilibre. Au-delà de 7,5, l'urine est alcaline.  

"Un repas équilibré au niveau des acides et des bases", écrit Mme Lamboley , "devrait être dans un rapport 1/3 d'aliments acidifiants pour 2/3 d'éléments alcalinisants". Les fruits et les légumes bio (crudités notamment dont ail, oignons, carottes, avocat, concombres de même que bananes, kakis, pomme de terre cuite  et jus de légumes) aident à alcaliniser le corps. En respirant davantage, en marchant 20 minutes par jour, en méditant, en pratiquant des sports doux et non des exercices cardios, en entretenant des pensées positives, comme en  créant autour de soi un environnement relaxant, on aide également à alcaliniser le terrain. 

Il faut savoir, en effet, qu'une surcharge acide favorise les processus inflammatoires. Fatigue chronique, dépression, douleurs articulaires, ostéoporose, eczéma, psoriasis, diabète, maladies cardio-vasculaires, cancer, maladies d'Alzeihmer sont réputés évoluer sur un terrain acide... Aussi, rétablir en permanence notre équilibre acide-base est essentiel pour rester en bonne santé.

Selon la naturopathe citée plus haut, faire une cure détox ou jeûner au moins 3 jours de suite une à deux fois par an permettrait de régénérer notre organisme. La correction du terrain par du bicarbonate de soude, du citron ou par des compléments alimentaires serait délicate. Elle recommande cependant le lithotamme (pH 9), le sérum de Quinton,  l'algue Klamath, le jus d'herbe d'orge, les infusions de prêle, d'ortie et de poudre de bambou Tabashir.

Pour approfondir le sujet, lire l'ouvrage de Mme Lamboley "Jeûner à la maison", le guide pratique d'une cure détox. Sur internet, consulter par exemple : www.jeuneralamaison.fr.

Lyliane

22/04/2018

Lutter contre l'excision avec l'Unicef...

 A l’échelle de la planète, on estime à 200 millions le nombre des filles et des femmes excisées. Dans la plupart des pays, cette pratique dangereuse et néfaste est aujourd’hui interdite mais les normes sociales et les traditions restent profondément ancrées. Depuis quelques années, un changement de mentalité et de comportement est en cours et il convient de l’encourager et de le développer.

 

Fatma, 5, Sudan
La situation

Excision signifie que l’on entaille, gratte ou coupe le capuchon clitoridien ou que l’on procède à l’ablation entière ou partielle des grandes et des petites lèvres – au moyen de couteaux, de lames de rasoir, de tessons et d’autres objets tranchants souvent sales, sans anesthésie. Il n’est pas rare que les petites filles meurent d’une hémorragie ou d’une infection. D’autres souffriront leur vie durant des effets de la mutilation génitale, par exemple de douleurs intolérables lors des rapports sexuels et durant la menstruation, de problèmes de stérilité ou de complications à l’accouchement, sans parler des blessures psychiques et morales.

La grande majorité des filles et des femmes concernées vivent en Afrique de l’Ouest et du Nord-Est. Dans certaines régions, l’excision touche plus de 90 pour cent de la population féminine. Mais cette pratique est aussi répandue au Moyen-Orient et en raison des flux migratoires, elle a été véhiculée dans presque toutes les parties du monde, y compris en Suisse.

La mutilation génitale féminine constitue une violation des droits humains et elle est aujourd’hui interdite dans la plupart des pays. Mais les normes sociales et les traditions séculaires sont souvent plus fortes que la peur d’une condamnation. Depuis quelques années, un changement de mentalité et de comportement est en cours; il se reflète dans le recul des mutilations génitales féminines.

L’aide de l’UNICEF

L’UNICEF se mobilise actuellement dans plus de vingt pays en vue de l’abandon des mutilations génitales féminines. L’objectif le plus important est de changer la perception: des enquêtes montrent que de nombreuses mères rejettent la mutilation génitale féminine mais font néanmoins exciser leurs filles afin de ne pas compromettre le statut social de la famille. Mais plus le nombre de filles épargnées par l’excision est élevé, plus les familles sont nombreuses à renoncer elles aussi à l’excision.

L’UNICEF apporte son appui aux gouvernements lors de l’élaboration de projets de lois et planifie des mesures coordonnées pour que les communautés puissent se prononcer publiquement contre l’excision. Les parents, le personnel enseignant, les professionnels de la santé ainsi que les chefs de villages et les leaders religieux sont informés, sensibilisés et associés de manière ciblée.

 

Pour en savoir plus, joindre sur internet: www.unicef.org.

Avec la méthode ME3C, les potentialités des élèves sont développées!

Le N° 289 d'avril 2018 du Journal Biocontact consacre un long article à la méthode éducative 3C de Mme Michèle Dreidemy, infirmière psychiatrique, relaxologue et professeur de yoga, qui l'a mise au point. Bien que cette technique psychocorporelle basée sur des attitudes positives soit connue de nombreux enseignants et de professionnels de santé ( orthophonistes, psychologues, éducateurs spécialisés...), peu de parents encore ont connaissance des bienfaits qu'elle procure à l'enfant et à l'adolescent. Mme Dreidemy et les formateurs et formatrices qu'elle a enseignés accompagnent depuis des années des élèves de collège et de lycée "en leur donnant des outils simples et efficaces, pour leur bien-être et pour une évolution positive". Les 3 C représentent: Calme, Concentration et Contrôle. Personnellement, je pourrais en ajouter un quatrième: confiance en soi!

En effet, en développant l'attention, la concentration, la mémoire, le calme, la maîtrise de soi, le recentrage, la bienveillance, la ME3C améliore sensiblement les résultats tant sur le plan scolaire que dans le cadre d'une activité sportive. Car on sait aujourd'hui que des émotions telles que la peur de mal faire, le stress des contrôles, des examens, perturbent l'attention et diminuent les capacités de certains élèves particulièrement sensibles. Les neurosciences ont également découvert que le cerveau fonctionne mieux en l'absence de stress. Il s'avère que sous l'effet de certaines émotions, le corps calleux qui relie les deux hémisphères se bloque et empêche plus ou moins l'apprentissage. De plus, en période d'examen par exemple, l'élévation de la cortisolémie nuit au bon fonctionnement de l'hippocampe, ce qui dégrade la mémoire et les capacités de concentration.

Par contre, il a été expérimenté en collège comme en lycée qu'un élève pratiquant la méthode 3C, retrouve le calme et libère les tensions inscrites dans son corps. Grâce par exemple à la respiration, à des visualisations et à des exercices physiques en rythme, les deux hémisphères de son cerveau se remettent à coopérer. L'élève retrouve alors confiance en lui, en ses capacités et ses résultats s'en ressentent. Pratiquer régulièrement certains exercices simples comme "la respiration de la montagne" ou la pose de "la statue" donne des outils à l'élève pour retrouver le calme, même sans aide extérieure. Des CD de relaxation guidée pour enfant de la maternelle au lycée et même pour adultes ou femmes enceintes peuvent être commandés en ligne sur Internet.

Cette méthode, à propos de laquelle Mme Carole Choux a écrit un mémoire, a obtenu le label CARDIE (Cellule académique, recherche, développement en innovation et expérimentation). Des formations existent pour les parents et les éducateurs en région parisienne notamment et ailleurs dans l'hexagone ou même Outre Mer. Pour toute information plus précise sur la méthode éducative 3C, consulter le site: www.methode3c.com ou téléphoner au 06 13 80 77 40. L'ouvrage de Mme Dreidemy "La méthode éducative 3C"  présente également les bases de la méthode et des exercices de concentration illustrés de témoignages.

En tant qu'enseignante en retraite et que grand-mère attentive, je conseille aux parents d'enfants facilement stressés, émotifs, souvent perdant une partie de leurs moyens lors de contrôles ou d'épreuves sportives et qui n'arrivent pas à bien réussir malgré leur bonne volonté, d'expérimenter cette méthode éducative simple et positive, susceptible de restaurer la confiance en soi de l'élève.

Lyliane

 

21/04/2018

Massage réflexes thaï pour les pieds et les mains...

Les origines de ce type de massage des pieds et des mains remonte à la Chine ancienne, c'est à dire à plus de 2500 ans. Pour les Chinois, en effet, la plante des pieds et les paumes de la main comportent la représentation intégrale du corps humain, chaque organe étant représenté par une zone réflexe, qui une fois stimulée aide à soulager des maux du quotidien. Par des pressions, des effleurements glissés des orteils jusqu'au dessus du genou, le masseur ou la masseuse amène une profonde relaxation, stimule le processus naturel d'auto-guérison du corps (fonctions nerveuses, digestives et éliminatrices principalement).

Ce Foot Massage, ou Nuad Thao comme on l'appelle aussi, a été peu à peu répandu par des moines bouddhistes et c'est vers le 2ème siècle avant JC que ce type de massage arriva en Thaïlande, où il fut intégré à la médecine locale. Le thérapeute se sert habituellement de ses pouces, de ses phalanges, de ses paumes et même d'un bâtonnet de bois le long des méridiens d'acupuncture. Ce soin est souvent accompagné d'onctions chaudes ou froides avec un baume camphré et des huiles essentielles (lavande ...). Il est pratiqué couramment et à petit prix encore aujourd'hui et il est proposé aux touristes occidentaux dans les rues de Thaïlande.

Des formations longues et techniques par des stages sont organisées sur Paris et en Province (Montélimar...) pour que les praticiens acquièrent aussi bien le doigté que l'état d'esprit nécessaire. Les contre-indications à ces massages de réflexologie sont peu nombreux: début de grossesse, problèmes circulatoires, inflammations des pieds ou des jambes. Cette technique est classée dans les médecines douces. Les tarifs sont variables selon le type de massage et la durée du soin: pour une heure, ils vont de 50 à 100 euros environ.

 Pour en savoir davantage, consulter par exemple le site Internet: www.ateliers-du-corps.fr.

Lyliane

20/04/2018

Un nouveau magazine sur les Droits de l'Homme sous le titre: HUMAINS.

Sur le site Internet www.acatfrance.fr, vous pouvez vous abonner au nouveau magazine "Humains" ou le faire connaître à vos proches. Ce nouveau journal est le fruit d'un travail de plus d'un an au sein de l'ACAT (action des chrétiens pour l'abolition de la torture). Cette ONG chrétienne de défense des droits de l'homme enracine, en effet, son combat dans la conviction que l'idéal chrétien est incompatible avec ce qui persécute et avilit l'être humain. Son message est porté à la fois sur les ondes, à la télévision, au sein des temples et des églises. Dorénavant une nouvelle publication viendra compléter ses campagnes ( cf la brochure:" J'étais étranger") et ses rubriques.

L'objectif de ce nouveau magazine est d'aller au-delà de la communauté ACAT en élargissant sa diffusion, afin de mieux porter le message de cette ONG. C'est un mélange d'analyses approfondies et de documents pratiques, présentant l'information au moyen de cartes et essayant de mobiliser un maximum de personnes de bonne volonté. Des demandes de libérations de personnes en danger d'être maltraitées pourront être proposées aux lecteurs, de même qu'un agenda et des thèmes de méditations.

Rappelons que le 26/6 est chaque année la Journée Internationale pour le soutien aux victimes de la torture dans le monde. A cette occasion, les militants et sympathisants de l'ACAT organiseront partout en France des célébrations pour dire "non" aux maltraitances et persécutions: c'est la nuit des veilleurs. Prières, veillées, célébrations œcuméniques, processions, marches, méditations auront lieu en soutien aux victimes. Toutes les informations sur La Nuit des Veilleurs 2018 pourront être consultées sur www.nuitdesveilleurs.com.

Dans notre pays, les violences policières au cours de manifestations par exemple existent toujours. C'est pourquoi, repenser le maintien de l'ordre paraît nécessaire, de même que la protection des réfugiés, en demandant le respect du droit d'asile...

Lyliane

La solidarité n'a pas dit son dernier mot, selon l'Ordre de Malte France...

Etymologiquement, le mot bénévolat vient du latin "benevolus", qui signifie bonne volonté, mot  venant de "bene" bien et de "velle": vouloir. L'année 2014 avait déclaré le "bénévolat" : Grande cause nationale. Chaque année, d'ailleurs, le 5 décembre, une journée mondiale est consacrée au bénévolat. Le pape François depuis 2005 dans ses rencontres de Cologne, Vienne et Rome a utilisé couramment ce qualificatif pour remercier jeunes ou moins jeunes "engagés dans le service aux autres, dont notre société a un besoin urgent, ... notamment envers les personnes âgées et tous ceux qui souffrent ... en leur tendant la main sans calculs, sans crainte, avec tendresse et compréhension".

Depuis la loi de 1901, on considère comme bénévole "toute personne qui s'engage librement pour mener une activité non salariée en direction d'autrui, en dehors de son temps professionnel et familial". Selon Mme Elisabeth Pascaud, vice-présidente de France-Bénévolat, "les jeunes et les chômeurs par exemple peuvent trouver dans une activité bénévole un moyen d'être utiles, d'accroître leurs compétences, de travailler en commun et d'apprendre à avoir des initiatives", car le bénévolat peut être un bon moyen d'inclusion sociale.

Dans tous nos départements de France et d'Outre-Mer, des personnes choisissent d'aider leurs concitoyens dans un esprit chaleureux et avec bon coeur. Tous, généralement, s'accordent à dire qu'ils reçoivent au moins autant qu'ils donnent et leur vision du monde en est souvent profondément changée. Ils y trouvent enrichissement et joie, car leurs actions généreuses ne leur pèsent pas. Dans notre pays, des centaines d'associations oeuvrent jour après jour  auprès de ceux qui sont malades, qui ont faim, qui ont froid, que ce soient des réfugiés, des femmes battues, des S.D.F., des personnes en fin de vie  ou des mineurs à la rue. Parfois même il arrive que des vocations naissent et que des bénévoles finissent par s'engager dans le social, l'humanitaire. 

Personnellement, j'ai rencontré d'anciens bénéficiaires des Restos du Cœur, dont la situation s'était améliorée et qui voulaient à leur tour rendre service... Aussi, quand vous entendrez  dire autour de vous que les "pauvres" sont tous des assistés et que les Français sont individualistes et répugnent à s'engager, sachez leur rappeler que cette généralité n'est pas tout à fait vraie, car beaucoup de leurs concitoyens sont généreux, donnent de leur temps et agissent concrètement au sein de multiples associations...

Pour en savoir davantage, il est possible de joindre par exemple sur Internet: www.ordredemaltefrance.org.

Lyliane

19/04/2018

C'est le printemps: mangeons des germes de luzerne et des feuilles de tilleul, selon Mr Dupuis!

 

Manger des germes de luzerne

Notre système digestif ne nous permet pas de brouter la luzerne comme le bétail.

En revanche, nous pouvons consommer avec délice les jeunes pousses de luzerne.

À peine germées, elles concentrent les enzymes, vitamines et minéraux qui nous apportent les bienfaits suivants :

  • amélioration de la santé digestive. Une portion de luzerne contient 0,6 gramme de fibres, qui améliorent le transit et réduisent le reflux gastro-intestinal, la constipation, les hémorroïdes et les ulcères duodénaux [1] ;

  • anti-inflammatoire. Les germes de luzerne sont très riches en vitamine C, qui aide à réduire l’inflammation systémique dans le corps et prévient les maladies chroniques en réduisant le stress oxydatif [2] ;

  • combattre les radicaux libres. La luzerne a des propriétés antioxydantes. Elle aide à réduire les radicaux libres [3] ;

  • contrôler le diabète. Une étude sur des souris publiée dans le Pakistan Journal of Pharmaceutical Sciences a montré que les pousses de luzerne avaient des propriétés anti-hyperglycémiques et anti-hyperlipidémiques [4].

Cultivez votre propre luzerne !

Rien de plus facile que de cultiver vos propres germes de luzerne, car il suffit de mettre des graines sur de la ouate humide, puis de les laisser pousser en veillant à ajouter de l’eau pour maintenir l’humidité.

Les graines de luzerne se cultivent et se mangent comme celles de radis, de chou rouge. Elles se trouvent en barquette en magasin bio. Mais en mettant vos propres graines dans du coton humide, vous obtenez le même résultat en 5 jours.

Vous récoltez votre luzerne lorsqu’elle fait 5 à 10 cm de haut, au bout de 5 jours, et vous la mangez en salade, avec de l’avocat ou avec du fromage frais de chèvre ou de brebis.

En la cultivant vous-même, vous avez la garantie qu’elle ne contient aucun pesticide, métal lourd ou autre forme de pollution.

Mise en garde en cas de lupus érythémateux

Attention, toutefois : la luzerne contient de la lectine, une protéine qui se lie aux protéines qui relient les membranes de vos cellules. En grande quantité, la lectine peut avoir des effets neurotoxiques et cytotoxiques. Certaines personnes y sont allergiques.

Elle peut, en particulier, déclencher des crises chez les personnes souffrant de lupus érythémateux.

Consommez de la luzerne avec modération. C’est ainsi que vous en tirerez les meilleurs effets pour votre santé.

Mangez les feuilles des arbres

Et ce n’est pas tout pour ma grand-mère.

Si elle vivait encore, elle me verrait aussi dans quelques jours sortir un panier à la main récolter des feuilles de tilleul pour m’en régaler.

Lorsqu’elles sont toutes jeunes, vert tendre, translucides, ces feuilles font la meilleure des salades. Qu’elles proviennent du tilleul à petites feuilles (feuilles de 3 à 8 cm) ou du tilleul à larges feuilles (feuilles de 10 à 15 cm), elles sont également comestibles.



Les jeunes feuilles de tilleul font la meilleure salade de printemps !

Plus âgées, les feuilles séchées font une farine très nutritive. Nombre de familles françaises furent ainsi sauvées lors de la dernière guerre mondiale, lorsque les Nazis rationnaient la population. Et les Iroquois consommaient même les jeunes pousses de tilleul et les rameaux, crus ou cuits.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Impôts: année blanche mode d'emploi...

Dans Version Fémina du début avril 2018, Mme Laurence Ollivier nous donne quelques informations concernant le changement dans le paiement de notre impôt qui va intervenir à compter du 1/1/2019. Jusqu'à présent, notre impôt  était calculé avec un an de décalage. Désormais, l'employeur ou la caisse de retraite prélèvera directement l'impôt dû sur nos revenus. Cela fera environ 1/12 ème du salaire mensuel ou un quart sur une pension perçue trimestriellement. Pour éviter une double imposition, l'Etat a décidé de faire de 2018 "une année blanche". 

Donc en 2018, nous nous acquittons de l'impôt dû  sur nos revenus 2017. Nous complèterons nos imprimés fiscaux en mai/juin comme par le passé. Et nous recevrons notre avis d'imposition fin août. Nous sauront alors  notre futur taux de prélèvement.

Pas de joie intempestive néanmoins, car, sur notre avis de revenus 2018, si peu sera à payer, l'"effacement" fonctionnera seulement sur les revenus soumis au prélèvements à la source, c'est à dire sur salaires, retraites, revenus fonciers, revenus des indépendants. Mais les revenus exceptionnels: capital retraite, indemnités de licenciement imposables, plus-values soumis à taxation en 2019... ne seront pas effacés. Mme Ollivier s'appuie sur  les dires de Mme Valérie Bentz, responsable des études patrimoniales de l'UFF.

Ainsi, si nos revenus courants échapperont à l'impôt, certaines charges déductibles du revenu global (rachat de trimestres de retraite, versements sur un Perp ou un contrat Madelin ainsi que les travaux immobiliers réalisés dans un bien locatif (déficit) pourront être perdus... Bien s'informer à ce sujet! Par contre, le bonus fiscal lié aux dépenses donnant droit à des réductions et des crédits d'impôt est préservé (travaux d'économie d'énergie, emploi d'un salarié à domicile...). Idem pour les dispositifs Pinel et Malraux.

Ce basculement étant susceptible de causer de nombreux litiges entre les contribuables et l'administration, les délais de contrôles des déclarations des revenus 2018 ont été portés  à 4 ans au lieu de 3. Des consultations gratuites d'avocats, de notaires et d'experts - comptables pourraient éventuellement vous être utiles...

Pour tout renseignement à ce sujet, consulter sur Internet: https://www.economie.gouv.fr/cedef/prelevement-source-impot

Lyliane

Quizz sur les plantes médicinales avec Pure Santé de Mr G. Combris...

 
 
 
 
   
 
 
 

Avez-vous 5 minutes ?

Chère lectrice, cher lecteur, 
 
Aujourd'hui on sort une feuille, un crayon, on range les cahiers...interro surprise !!! 
 
Je vous ai déniché un petit questionnaire sur les plantes médicinales ; il prend à peine 5 minutes à remplir, mais vous allez voir, c'est très amusant et ce sera pour vous l’occasion de faire le point sur vos connaissances sur les plantes :
  • A la fin du questionnaire, vous recevrez également des informations pour compléter vos connaissances sur les plantes médicinales.
Santé !

Gabriel Combris

18/04/2018

Dire non à un projet KedgeEcocide pouvant détruire 298 pins d'Alep à Luminy...

16 avr. 2018 — Interpellons tous ensemble la CCI Marseille Provence pour lui dire que nous refusons l'abattage de 298 pins d'Alep et que nous souhaitons l'arrêt immédiat de ce scandale qu'est le projet #KedgeEcocide !
Nous vous invitons à écrire un commentaire sur la page Facebook de la CCI Marseille Provence en vous rendant sur le lien suivant afin de leur dire que vous vous opposez à ce projet écocide et que vous souhaitez la protection du patrimoine naturel de notre belle région : https://bit.ly/2Hsp1BJ

La mobilisation citoyenne grandit de jour en jour, nous sommes déjà plus de 146 000 signataires à refuser l'abattage de 298 pins d'Alep et à la mise en danger de la biodiversité de Luminy située dans la zone d'adhésion du Parc National des Calanques. Un immense merci pour votre soutien sans faille et votre participation active à nos initiatives citoyennes !

Aujourd'hui nous vous écrivons ce message car nous avons à nouveau besoin de vous pour protéger la nature : en effet il est urgent d'agir en interpellant la CCI Marseille Provence pour lui demander l'arrêt du projet d'extension de Kedge, qui si nous ne faisons rien condamnerait les 300 pins d'Alep à être abattus et la parcelle noyée sous le béton dés le mois de Juillet !
Vous vous demandez peut-être pourquoi interpeller la CCI (Chambre de Commerce et d'Industrie) de Marseille et pas uniquement Kedge ? C'est bien simple : c'est parce que c'est la CCI qui prend les véritables décisions, en effet l'école de commerce Kedge n'est qu'une de ses filiales. Le comble du scandale environnemental est atteint quand on découvre que la CCI est une structure financée par de l'argent public ! Posons nous collectivement cette question : Avons nous vraiment envie que de l'argent public finance la destruction de 298 pins d'Alep en zone d'adhésion du Parc National des Calanques ? Certainement pas, est la réponse de bon sens !

Alors pour éviter cette catastrophe pour la biodiversité, nous avons besoin de vous ! Voici trois choses que vous pouvez faire pour nous aider dans notre lutte pour la préservation de la nature :

1/ Ecrivez un commentaire sur la publication de la page Facebook de la CCI Marseille Provence en leur exprimant votre désaccord sur la destruction des pins d'Alep, soyons nombreux à leur dire notre opposition à ce projet écocide et notre volonté de préserver le patrimoine naturel pour tous : https://bit.ly/2Hsp1BJ

2/ Rendez-vous sur le lien suivant pour envoyer un tweet à Jean-Luc Chauvin, président de la CCI Marseille Provence et lui faire part de votre refus de voir la pinède de Luminy être détruite par l'extension de Kedge : https://twitter.com/chauvinjl

3/ Envoyez un e-mail à Jean-Luc Chauvin, président de la CCI Marseille Provence sur : jlchauvin@otim-immo.com ou écrivez lui directement un courrier papier à l'adresse suivante pour montrer notre volonté de protéger l'environnement autour du Parc National des Calanques : Palais de la bourse, 9 La Canebière, CS 21856, 13001 Marseille.

Facebook, Twitter, E-mail ou courrier papier, peu importe les moyens d'actions que vous choisirez, au final ce qui compte c'est que vous participiez à l'action pour faire pression sur la CCI afin que les tractopelles ne détruisent pas les pins d'Alep en Juillet !
Mobilisons-nous et faisons passer le message à nos proches, si nous sommes nombreux à écrire à la CCI Marseille Provence ils seront bien obligés d'enfin entendre la voix des citoyens qui leur demande de protéger le patrimoine naturel de notre pays !
Merci d'avance pour votre aide précieuse !
Georges Aillaud
Sandrine Rolengo
SOS Calanques 13


 

Un sérieux dilemme pour les technologies vertes et numériques...

Jusqu'au 20 ème siécle, écrit Mr Guillaume Pitron dans son premier ouvrage qui a été publié aux Editions «Des Liens qui libèrent» en janvier 2018, nous connaissions surtout et utilisions les métaux abondants comme le fer, le cuivre, le zinc, l'aluminium... Le tableau de Mr Mendeleïev contenait bien d'autres noms de métaux, mais nous ne leur avions jusque là pas trouvé d'application industrielle. C'est seulement à partir des années 1970 que l'on s'est mis à exploiter les propriétés magnétiques de certains de ces métaux(néodyme,, samarium, praséodyme...). De nos jours, les aimants sont partout, depuis les moteurs alimentés par des batteries électriques jusqu'aux éoliennes et aux panneaux photovoltaïques, appelées pourtant « technologies vertes». Et le développement des technologies numériques (téléphones portables, compteurs Linky, ordinateurs...) a accéléré la consommation de métaux rares comme le scandium, le germanium, le lithium, le nickel, le cobalt, l'antimoine, l'étain...

 

Du coup, nous sommes conduits par Mr Pitron à réaliser - ce qu'aucun média ne cherche à dévoiler - «que les technologies vertes et numériques ont un fort impact écologique», car l'extraction de ces «terres rares» est un «cauchemar écologique». En effet, que ce soit en Chine tropicale dans le Jiangxi, au Congo, au Kazakhstan ou en Amérique du Sud, extraire de la roche ces métaux rares et coûteux par des procédés chimiques cause d'énormes pollutions et a des répercutions sanitaires sur les êtres humains. Cet impact mériterait d'être mesuré avant de favoriser comme nous le faisons aujourd'hui la «Green Tech». Car les voitures électriques et hybrides peuvent contenir de 9 à 11kg de terres rares selon une étude datant de juillet 2011...

 

Le recyclage de ces terres rares de nos smartphones n'est pratiquement pas envisagé malgré les efforts de certains groupes comme Hitachi au Japon. Seulement 18 des 60 métaux les plus utilisés dans l'industrie sont recyclés à 50%. Du fait de ces coûts environnementaux, nous nous trouvons face à de nombreux défis que les écologistes en majorité ignorent. La France par exemple tire son nickel de Nouvelle Calédonie tout en ayant promis à cette île de respecter son désir d'indépendance s'il était majoritaire. Les îles Wallis et Futuna pourraient peut-être prendre la même voie, malgré leurs réserves minières importantes... Aujourd'hui, quoi qu'il en soit, c'est la Chine qui est devenue «le nouveau maître des métaux rares» et cela pourrait devenir un jour prochain problématique en terme de dépendance énergétique...

 

Mr Pitron est journaliste et il intervient régulièrement auprès du Parlement français comme de la Commission Européenne au sujet des métaux rares. Il lance avec son ouvrage «La guerre des métaux rares» un cri d'alarme et nous met en face d'un défi pour l'avenir. Le Préface de Mr Hubert Védrine comme le prix Erik Izraelewicz de l'enquête économique, crée par Le Monde, qui lui a été décerné donnent des accents de sérieux à sa quête. Il dévoile en effet la face cachée du numérique, les dessous de la transition énergétique et nous confronte à la réalité du «progrès» technologique.

 

 

Saurons-nous en prendre conscience, orienter nos savoirs vers l'économie des ressources, privilégier le recyclage des biens matériels, limiter notre consommation de produits électroniques tout en luttant contre l'obsolescence programmée au lieu d'épuiser toujours davantage les ressources de notre planète? Je l'espère pour tous nos descendants et j'appelle de mes vœux «l'âge des Low Tech» comme l'a écrit en titre de son livre publié au Seuil Mr P. Bihouix en 2014.

 

Pour approfondir ce vaste sujet, consulter notamment www.mineralinfo.fr ou www.amisdelaterre.org ou même www.metauxrares-lelivre.fr.

Lyliane

17/04/2018

La Ruche accueille une quinzaine de mineurs isolés en Aquitaine...

On entend souvent dire qu'il est impossible de faire plus de place aux réfugiés en France, que nous n'aurions pas vocation "à accueillir toute la misère du monde"...  Heureusement, il existe chez nous, dans nos régions, nos quartiers, nos villages, des personnes qui accueillent et ne peuvent plus passer devant les réfugiés sans rien faire. Des étudiants, des maires, des personnes de bonne volonté, soutenus par des associations sur place, se donnent les moyens  d'offrir un refuge digne à ces personnes au parcours de vie douloureux, souvent oubliés par tout dispositif social. 

C'est le cas notamment à La Ruche, comme le relate Médecins du Monde, où un ancien bâtiment du Conseil régional, rue du Mirail à Bordeaux, accueille depuis septembre 2017 une quinzaine de mineurs isolés originaires d'Afrique subsaharienne. Autogéré par une poignée d'étudiants, constitués en Collectif Citoyen, ce bâtiment a été meublé, retapé, alimenté en eau et en électricité, afin d'offrir un refuge à ces mineurs avec le soutien de Médecins du Monde. Cette association, en effet, a négocié et obtenu du Conseil Régional la pérennisation de ce lieu de vie pendant un an. 

L'Association en profite également pour mettre en place un suivi social et médical. Ces mineurs sont en effet déjà traumatisés par leur exil à 13 ou 14 ans après la Libye, les tortures, l'esclavage, la traversée de la Méditerranée... La plupart ont besoin d'une prise en charge psychologique adaptée, car ils oscillent entre mutisme et angoisse. Infirmières, médecins, accompagnateurs sociaux soignent aussi l'injustice en recueillant leur parole et en les aidant à panser leurs plaies physiques et morales. Certains pourront ensuite trouver le chemin des autorités compétentes, afin d'y déposer une demande. Ils relèvent en effet des services d'aide sociale à l'enfance. 

Pour approfondir ce sujet, on peut lire l'ouvrage de J.F. Corty et D. Chivot  paru aux Editions de l'Atelier sous le titre: " La France qui accueille". Pour faire un don à Médecins du Monde ou devenir bénévole en Aquitaine: consulter sur Internet: www.medecinsdumonde.org. ou adresser un e-mail à aquitaine@medecinsdumonde.net.

L'arrondi indolore ou comment donner sans trop s'en apercevoir...

Un article de Mme Céline Mouzon sans le journal Alternatives Economiques nous expose le fonctionnement du «MicroDon», qui permet à des salariés et à des consommateurs de reverser les centimes après la virgule à des associations. Ce service est commercialisé par MicroDon, qui édite des logiciels de dons à destination des entreprises. Celles-ci doivent compter au moins dix points de vente pour que l'arrondi soit mis en place, car la solution technique est assez lourde. Des arrondis en ligne sont aussi possibles mais restent marginaux. MicroDon rend également possible l'arrondi sur salaire dans les entreprises de plus de 250 salariés. Ainsi, chacun peut verser les centimes de sa feuille de paie et même quelques euros de son salaire à une association choisie par l'entreprise.

 

MicroDon a été crée en 2009 par Mr Pierre-Emmanuel Grange, afin de toucher un public qui habituellement ne donne pas au quotidien. C'est selon lui, «une façon de partager un mécénat horizontal»! Cette solution est déjà opérationnelle à Nature et Découvertes, chez Adidas, BNP Paribas. Ces entreprises se donnent de ce fait une image sociale. L'arrondi sur salaire ouvre même droit à une réduction fiscale. Le Président de MicroDon compte aussi développer des sites Internet centralisant les engagements solidaires que les salariés peuvent prendre comme du bénévolat dans une association...

 

En 2016, 1,5 million d'euros ont été collectés et MicroDon visait les 2,5 millions d'euros en 2017. L'arrondi en caisse représente en valeur les 2/3 des montants collectés. Plus de 300 associations en ont déjà bénéficié. Quant au don sur salaire, ce service est proposé à 300 entreprises. Certaines doublent même lle montant versé par les salariés. MicroDon se rémunère uniquement par le logiciel vendu aux entreprises et ne prend aucune commission. Cette société par actions simplifiée a reçu l'agrément ESUS c'est à dire celui d'entreprise solidaire d'utilité sociale. MicroDon compte à son capital des fonds de l'économie sociale et solidaire comme Maïf Investissement, France Active, Solid, Esfin Gestion...

 

Pour en savoir plus sur ce dispositif solidaire, aller sur www.larrondi.org.

Lyliane

16/04/2018

Un mandat de protection future...

Ce dispositif nous concerne tous, puisqu'il nous permet de décider aujourd'hui qui protégera nos intérêts demain, si notre état de santé ne nous le permet pllus, écrit Mme Laurence Ollivier dans Version Fémina. Elle affirme qu'il faudra bien y penser, même si ce n'est pas trop réjouissant! En effet, si un jour nous ne pouvions plus gérer nos finances, nous serons mis sous tutelle ou curatelle. Mais il existe une autre option: le mandat de protection future.

Contrairement au choix d'un tuteur ou d'un curateur, ce mandat vous donne toute latitude pour désigner la personne que vous estimez la plus capable de protéger vos intérêts. Il peut s'agir d'un proche ou d'un professionnel. Me Pierre Lemée, notaire à Pont l'Evêque (Calvados) recommande de privilégier un parent ou un ami qui vous connaît bien et en qui vous avez toute confiance. Le document Cerfa n° 13592 02 peut être téléchargé sur www.service-public.fr et dans ce cas vous pouvez le rédiger seul. Mais il est également possible de s'adresser à un notaire pour le rédiger.

Le mandat de protection future notarié est du "sur-mesure", car vous pouvez limiter le rôle du mandataire à la seule gestion du compte bancaire ou lui donner carte blanche pour gérer vos biens immobiliers. Mais quoi qu'il en soit l'accord préalable du juge est indispensable pour vendre un bien ou faire une donation. A tout moment il est possible de modifier le nom du mandataire ou de renoncer à cette disposition. Les choses ne démarrent de toute façon que sur présentation d'un certificat médical établi par un médecin agrée par le Tribunal d'Instance. En attendant une éventuelle détérioration de votre santé, vous restez maître de vos avoirs. Tous les ans, le notaire ayant établi le  mandat contrôlera la bonne gestion du mandataire.

Pour protéger un enfant handicapé, il existe une variante nommée: "mandat de protection future "pour autrui". Il est obligatoirement notarié et autorise les parents à prendre des dispositions en prévision de leur décès. Il est possible de désigner un autre enfant pour s'occuper du majeur handicapé ou une personne de leur choix.

Pour en savoir plus, consulter sur Internet: www.notaviz.notaires.fr.

Lyliane

 

15/04/2018

L'art-thérapie au service des patients...

Mme Christine Vilnet dans Version Femina a demandé à des médecins dans quelle mesure la danse, le dessin, la musique, la poterie ou d'autres activités artistiques peuvent faire partie des soins prodigués aux malades au même titre que l'orthophonie ou l'ergothérapie. Le Dr Annie Laurent, chef de service de l'unité de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent au CHU de Grenoble, répond que " toutes ces approches d'art-thérapie se potentialisent les unes les autres". L'idée de mobiliser les ressources artistiques du malade, en s'appuyant sur ses goûts et ses capacités peut, en effet, l'aider à mieux gérer sa maladie.

Le champ d'action de cette discipline est vaste, puisqu'il va des phobies aux troubles cognitifs en passant par la neurologie ou même l'oncologie. L'art-thérapie peut s'adresser à des enfants, des adolescents comme à des adultes ou à des personnes âgées. Les séances se déroulent sur 45 minutes à une heure, une fois par semaine en général. Selon Mme Emmanuelle Gizart-Bourgeois, art-thérapeute à Grenoble, "l'essentiel est de laisser faire la personne en veillant à ne pas la mettre en échec". Cela peut se faire en cabinet de ville par une art-thérapeute en libéral. La formation continue d'art-thérapie s'étale sur 2 à 3 ans dans une école privée ( comme l'Afratapem de Tours) ou en Faculté de médecine (Lille, Tours et Grenoble) et elle nécessite de bien maîtriser une pratique artistique.

Depuis peu, cependant, l'art-thérapie peut faire partie intégrante d'une équipe paramédicale à l'hôpital. Le médecin indique généralement quel patient est à suivre et avec quel objectif. Chaque semaine, la progression et les réactions du malade sont rapportées à l'équipe médicale. L'apport de cette nouvelle approche est confirmé par le Pr Pierre Castelnau, neuropédiatre. Il affirme en effet que les malades peuvent retrouver le goût de vivre et même révéler des qualités insoupçonnées. L'objectif de l'art-thérapie dit le Pr Dominique Bordessoule, hématologue au CHU de Limoges, "n'est pas de guérir les malades, mais de leur donner envie de vouloir guérir".

La création d'un poste d'art-thérapeute à l'hôpital n'est toutefois pas toujours évidente et il faut souvent faire appel à des mécènes privés pour le financer. En libéral, le coût des séances est de 50 euros de l'heure environ et reste à la charge des malades, même si certaines mutuelles commencent à rembourser partiellement les soins. Sur le site Internet: www.art-therapie-tours.net ou www.ffat-federation.org, il est possible de trouver un annuaire des arts-thérapeutes certifiés et diplômés.

Lyliane

14/04/2018

Comment utiliser l'intelligence artificielle au bénéfice de tous?

Il y a 30 ans, peu de personnes encore comprenaient en quoi l'usage de robots ou de drones par exemple était susceptible de rendre de précieux services à l'être humain. Pire, pour certains, cela pouvait signifier le remplacement rapide d'un personnel qualifié en raison d'une automatisation générale du travail, une ère de dérives possibles par des humanoïdes de science fiction prenant le pouvoir et nous supplantant... Or, pour nous ouvrir à de nouveaux modes de vie, il est essentiel de changer d'état d'esprit en lâchant la peur de l'inconnu afin de nous tourner vers une ouverture à l'innovation. Heureusement, toute une génération de pionniers, jeunes ou moins jeunes, était là, enthousiaste, motivée par le changement, créative. Elle s'est immédiatement engagée dans des stratégies nouvelles. Car elle a saisi que l'intelligence artificielle (I.A.) doit être perçue comme une alliée, dont les capacités s'imbriquent aux nôtres.

Prenons l'exemple des drones, que la plupart d'entre nous ont généralement rencontrés sous la forme de jouets, avec ou sans caméra, pour adolescents adeptes de l'aéromodélisme. Leur nom tiré de l'anglais «faux bourdon» fait référence à un aéronef sans pilote, le plus souvent télécommandé, destiné à  un usage civil ou militaire, pouvant peser quelques grammes jusqu'à plusieurs tonnes. Les drones se sont perfectionnés depuis les premiers avions militaires dronisés américains datant de la guerre du Golfe. Aujourd'hui, leur autonomie peut aller jusqu'à 40 heures et leur record actuel d'altitude est de 4900m. Bien que les Etats-Unis et Israël aient pris un peu d'avance sur les autres nations dans le domaine militaire, qu'ils soient automatiques ou nécessitent un guidage depuis le sol, les drones sont devenus l'objet de l'attention de tous les dirigeants du monde. Ils ont, en effet, démontré leur utilité dans la sécurité intérieure ou extérieure des points sensibles de nos différents pays (centrales nucléaires, barrages, digues, ports, aéroports...), dans des missions, scientifiques ou non, pour cartographier des zones de forêt dense ou dans la surveillance des feux de forêt, de la fonte de la banquise, pour épandre des produits phytosanitaires, survoler des falaises, des canyons, des cratères, à la recherche de braconniers dans la jungle, de nids de frelons ou de disparus après séismes ou ouragans...

Devenus incontournables de nos jours, ils équipent nos armées au Mali, dans le Sahel, ils intéressent la Marine Nationale Française, qui expérimente le drone Camcopter de Schiebel et, depuis 2015, ils font l'objet d'un programme commun de développement entre Allemagne, Italie, France et Espagne grâce à des fonds de la Défense alloués par Bruxelles. Ces drones militaires ou civils motivent surtout une foule de start-up qui rivalisent d'idées pour accompagner leur développement. C'est ainsi qu'actuellement certaines d'entre elles, composées d'étudiants ou de spécialistes défense, travaillent sur une branche de la robotique de «drones en essaim». Il s'agit d'un ensemble coordonné de drones aériens, terrestres, souterrains, ou maritimes ayant pour but d'effectuer une tâche commune dans différents types d'applications civiles ou militaires. Comme un essaim d'abeilles, ils forment un organisme collectif mais partagent un cerveau commun. Apprendre à les contrôler en zone de surveillance ou de combat est dévolu de nos jours au système français SUZIE.

De la taille d'un insecte ou évoluant dans les airs tels des oiseaux, ils agissent en «escadrilles», comme le monde entier a pu le découvrir avec enchantement à l'ouverture des J.O. d'hiver en Corée du Sud. Le Salon du Bourget 2017 a exposé quelques modèles des firmes concurrentes actuellement sur le marché: Thalès, Safran, DCNS, Leonardo...

 La prolifération de drones baladeurs pouvant malgré tout causer des incidents, Lufthansa Technik a développé une plate-forme virtuelle et collaborative d'informations et de formation pour des télé-pilotes privés baptisée SafeDrone. Il ne manque pas d'autres initiatives comme l'utilisation sur la base 118 de Mont-de-Marsan d'aigles royaux dressés à chasser les éventuels drones espions. Enfin, la Société Suisse Droptec a développé un pistolet anti-drones, qui libère un filet neutralisant un drone indésirable en se prenant dans ses rotors... Tout va très vite et mon bref exposé est loin d'être exhaustif.

 Les jeunes français, passionnés de robotique et désireux de travailler dans ce domaine, peuvent à mon avis se tenir au courant des innovations en contactant par Internet un site réactualisé en permanence sur: www.air-cosmos.com.

 Lyliane

 

13/04/2018

Les bains dérivatifs selon Mme France Guillain...

D'où vient cette pratique ?

Selon France Guillain, conférencière et auteure de plusieurs ouvrages sur les bains dérivatifs, l’habitude des Écossais, des Indiens, des Polynésiens et de nombreux autres peuples de ne pas porter de sous-vêtements sous le kilt, le pagne ou le drapé, favoriserait un bon drainage des toxines du corps.
En effet, au cours d’une marche sans sous-vêtement (comme la pratiquaient nos ancêtres préhistoriques), les côtés des aines, légèrement humidifiés de sueur, se frottent l’un contre l’autre et ceci aurait pour effet de stimuler la motilité des fascias. Ces fascias seraient chargés notamment de drainer les déchets métaboliques vers les voies d’excrétion par de fins canaux les parcourant. Toujours d’après France Guillain, la marche sans sous-vêtement, de par l’évaporation de la sueur, créerait une zone de fraîcheur locale qui diminuerait très légèrement la température corporelle, limitant l’inflammation, donc l’oxydation et, par conséquent, le vieillissement. À l’appui de ses dires, France Guillain indique que la température corporelle moyenne des Occidentaux est passée en une cinquantaine d’année de 36,6 °C à 37,2 °C, ce qui témoigne d’un état inflammatoire chronique.

Les bains dérivatifs, qu'est-ce que c'est ?

Connus depuis des milliers d’années en Chine, les bains dérivatifs ont été décrits pour la première fois en Occident par Louis Kuhne, à la fin du XIXe siècle, sous le nom de « bains de siège à friction ». Ils ont été ensuite améliorés et popularisés par France Guillain. Ils consistent à combiner un rafraîchissement et une friction des deux plis de l’aine et du périnée. Ces deux actions conjointes feraient vibrer les intestins et les fascias (ces membranes fibreuses qui recouvrent nos muscles), y compris ceux du crâne, ainsi que nos organes, notamment notre cerveau.

Les bénéfices des bains dérivatifs

France Guillain émet l’hypothèse que les fascias n’ont pas pour seule fonction le soutien des muscles et des organes mais qu’ils sont parcourus de canaux très fins reliés entre eux en un vaste réseau aboutissant aux intestins. Leur vibration aurait pour fonction de drainer les toxines du corps vers les voies d’excrétion, participant ainsi à son bon fonctionnement. Cette hypothèse n’a pour le moment pas été vérifiée scientifiquement. Les graisses excédentaires pourraient elles aussi être progressivement drainées par ce processus, ainsi que nombre de déchets métaboliques issus du fonctionnement des organes et de produits chimiques issus de l’environnement (pollution extérieure, produits cosmétiques, etc.) et absorbés via l’alimentation, la respiration et la peau.
D’après France Guillain, les bains dérivatifs auraient de nombreux  effets possibles. Les plus visibles seraient un remodelage progressif de la silhouette, une régulation du poids ainsi qu’une repigmentation progressive des cheveux qui pourraient retrouver partiellement ou totalement leur couleur d’origine.
Globalement, les bains dérivatifs participeraient à la vitalité, à la régulation thermique et à l’immunité tout en favorisant la résorption de surcharges diverses, y compris les excroissances de peau et les lipomes.

En pratique, comment faire ?

Habillez-vous suffisamment chaudement – avec pull, chaussettes, chaussons, etc. – pour avoir une sensation générale de chaleur.
Asseyez-vous sans slip sur un bidet, sur une planche en travers d’une baignoire ou encore sur tout autre support, les parties génitales au-dessus d’une bassine ou d’un seau rempli d’eau fraîche mais non glacée (très important !). En hiver, l’eau peut être légèrement tiède.
Plongez un gant de toilette (ou une éponge) dans l’eau et faites-le glisser alternativement dans les plis de l’aine de haut en bas et jusqu’au périnée. Humectez d’eau fraîche en permanence et passez de part et d’autre du sexe sans remonter au-delà du pubis. Pratiquez durant 10 minutes au minimum et jusqu’à 30 minutes voire 1 heure si vous êtes corpulent ou encombré ; toutefois 20 minutes constitue une bonne moyenne.
Après le bain, restez bien au chaud afin de favoriser la détente des fascias.

Quand pratiquer ?

Idéalement, tous les jours ; 3 à 4 fois par semaine sont un minimum et correspondent à un entretien. Il est possible de faire des cures de 3 semaines puis d’espacer à 3 fois par semaine si votre emploi du temps est chargé.
La séance peut être renouvelée une ou plusieurs fois par jour en cas de maladie.
Le matin à jeun en finissant 30 minutes avant le repas est idéal. Le reste de la journée, évitez la proximité d’un gros repas, 30 minutes ou 1 heure et demie après.

Précautions

Attention ! Il ne faut absolument pas avoir de sensation de froid, même des frissons. Il faut avoir positivement chaud, avec une sensation de fraîcheur strictement locale. Sinon, l’effet du bain dérivatif est annulé par la tension des fascias au lieu de leur mobilisation. En cas de frilosité, n’hésitez pas à utiliser une bouillotte et placez-la sur votre ventre le temps que le corps retrouve sa capacité de régulation thermique.
En cas de sensation d’épuisement après le bain dérivatif, réduire la durée ou la fréquence et ne rien forcer.

Contre-indications :

  • épuisement physique lié à une maladie grave ou à l’âge ;
  • opération chirurgicale (dans ce cas attendez 6 mois à 1 an en fonction de l’âge, le temps que la cicatrisation soit totale) ;
  • port d’un stimulateur cardiaque (dans ce cas, restez prudent et arrêtez si les bains provoquent de la tachycardie) ;
  • grossesse : attendre 3 mois.

Réactions possibles
• petits boutons sous la peau qui disparaissent généralement au bout de quelques jours ;
• grande fatigue le soir avec endormissement rapide et lever en pleine forme le matin ;
• angoisses ou déprime passagère ;
• réapparition passagère de symptômes ou de douleurs déjà ressentis;
• disparition des graisses sous-cutanées parfois suivie d’une réapparition de graisses accumulées au niveau des organes et qui refont surface avant d’être éliminées si les bains sont poursuivis.

document pris sur Internet (site:www.bainsderivatifs.fr ou www.thierrysouccar.com)
 
 

 

 

 

"Nos terres inconnues", nouvelle émission de Mr F. Lopez sur la 2ème chaîne...

J'ai eu la chance de voir hier en replay l'émission diffusée le mardi 10/4/2018 sur la 2ème chaîne "Nos terres inconnues" animée par Mr Frédéric Lopez. Je connaissais ce présentateur de télévision, âgé de 50 ans, pour ses tournages fort réussis de "Rendez-vous en Terre inconnue" avec des vedettes du show business plongées dans des régions du monde encore préservées de la civilisation. Puis, j'ai suivi son émission "Mille et une Vies" dans laquelle tantôt lui-même, tantôt Mme Sophie Davant donnaient  la parole à des personnes ordinaires sur un sujet donné.  Toutes montraient sa bienveillance et sa profonde empathie.

Dans l'émission "Nos terres inconnues", Mr ¨Lopez effectue un mixte en plongeant une personnalité connue, en l'occurrence l'humoriste et comédien Malik Bentalha, dans une région rurale française. Il s'agissait de nous faire découvrir à travers le regard surpris de ce jeune artiste, le Parc National des Cévennes. De randonnées sac au dos  à une nuit en chalet d'altitude, de séjours chez des agriculteurs ou des éleveurs du coin à des rencontres avec deux moniteurs du Parc, de descente de rivière en canyoning à l'accompagnement d'épiciers ambulants, nous avons été plongés dans des rencontres enrichissantes. Des vues magnifiques de paysages boisés ou plus dénudés accompagnaient ce voyage au cœur de la France profonde, souvent méconnue.

J'ai été touchée émotionnellement en finale par les confidences de Mr Malik Bentalha et  celles de Mr Frédéric Lopez recevant tous les protagonistes devant sa propre maison. Il me semble que la formule choisie est susceptible de plaire à tous ceux qui ont des origines rurales et qui ont la nostalgie d'une vie simple, solidaire et près de la nature.  J'ai appris à cette occasion beaucoup de choses insoupçonnées et notamment que dans cette région, inscrite au patrimoine de l'humanité, vivent quelques 70 000 personnes avec un grand bonheur. Voilà de quoi nous interroger sur l'intérêt de partir loin pour se dépayser à grands frais, alors que nous méconnaissons notre magnifique patrimoine français...

J'attends la prochaine région à découvrir et je remercie pour cette initiative qui renouvelle le choix offert par la télévision de notre hexagone...

Lyliane

12/04/2018

Il existe un Observatoire des Médecines Non Conventionnelles (OMCNC) à Nice...

J'habite à Nice depuis plus de 30 ans et j'ignorais qu'à la Faculté de Médecine de la ville 28, Avenue de Vallombrose à Nice (Cédex 2) a été crée, en janvier 2015, l'OMCNC par le Doyen de la Faculté le Pr P. Baqué, spécialiste d'anatomie Générale et de chirurgie. C'est une association à but non lucratif (loi de 1901), qui repose sur le travail bénévole d'une équipe de médecins, pharmaciens, soignants et thérapeutes. Ces médecines complémentaires non conventionnelles sont des pratiques alternatives qui n'ont pas recours aux molécules chimiques: phytothérapie, aromathérapie, EMDR, yoga, méditation, shiatsu, sophrologie...Les rencontres de l'équipe se font environ une fois par trimestre et l'OMCNC organise chaque année un Colloque à la Faculté de médecine. C'est dans ce cadre qu'en novembre 2017 Mr Frédéric Lenoir a été invité. Le second Colloque de cette association (janvier 2017) avait pour thème: la respiration.

Le président actuel de l'OMCNC est le Dr Raucoules Aimé. Cet organisme, affilié à la Faculté de médecine de Nice Sophia Antipolis comporte notamment un Comité Scientifique et un Comité Pédagogique. Les membres fondateurs viennent aux rencontres, quand cela leur est possible. La coordinatrice de l'association n'est autre que la femme du professeur Baqué: Mme M. Baqué-Juston. En résumé, c'est un lieu d'échanges de pratiques ou d'approches ayant des bases techniques ou physiologiques. C'est quoi qu'il en soit une structure totalement différente de MIVILUDES, qui s'attache essentiellement à débusquer les dérives sectaires.

Il faut se souvenir que depuis 2013, 4 médecines douces ont été reconnues en France: l'ostéopathie, la chiropraxie, l'étiopathie et la mésothérapie, auxquelles se sont ajoutées l'homéopathie, et l'acupuncture, prises en compte par l'Ordre des Médecins. Selon des statistiques récentes, en France 40% des patients ont recours à ce type de médecines. Il y aurait plus de 6 000 médecins français ayant déclaré une orientation de médecine alternative et 1 sur 5 exercerait à l'hôpital. Pourtant ces disciplines ne sont pas enseignées dans les Facultés... En Suisse par contre 67 % des électeurs ont voté pour que ces médecines douces soient inscrites dans la Constitution. Chez nous, d'ores et déjà, certaines mutuelles remboursent des actes d'hypnose médicale ou de sophrologie...

Le but de l'OMCNC est quadruple:

- favoriser la réalisation d'études scientifiques dans la région au sujet des thérapies non conventionnelles pour valider ou invalider leur intérêt et constituer un réseau de praticiens compétents dans ces méthodes.

- développer un enseignement responsable au sein de la Faculté pour les techniques déjà validées.

- communiquer les avancées dans ces domaines au grand public au cours de Colloques Universitaires annuels.

- être vigilant sur des dérives éthiques éventuelles de ces disciplines non règlementées.

Il est possible de faire des dons, déductibles des impôts, ou de devenir mécène de l'OMCNC grâce à un financement participatif sur Commeon. La transparence des comptes de l'association est affirmée. Pour en savoir davantage sur cette association, contacter sur Internet: www.omnc.unice.fr.

Lyliane

 

Le règlement européen UE 230-2013 doit être aboli, selon Mr J.M. Dupuis

Chère lectrice, cher lecteur, 

Sandrine Lizaga est éleveuse bio en Provence. Elle soigne ses 60 brebis aux huiles essentielles et à l’homéopathie

Sandrine Lizaga élève 60 brebis, qu’elle soigne avec des plantes, des huiles essentielles et de l’homéopathie. 
Et ça marche ! 
Sauf cas extrêmes (tous les quatre ans environ), Sandrine n’utilise jamais d’antibiotiques pour ses animaux. 
Mais sa démarche ne plaît pas à tout le monde. 
Le 6 août 2013, elle reçoit la visite surprise de deux inspectrices de la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) :

« À la vue de mes produits, elles se sont littéralement décomposées, raconte Sandrine. Elles m’ont expliqué que je n’avais pas le droit de ramasser des plantes pour faire des décoctions et que les huiles essentielles étaient dangereuses pour les consommateurs mangeant la viande de mes agneaux et le lait de mes brebis. J’étais tellement abasourdie que je suis restée sans voix [1]. »


Les inspectrices expliquent alors à Sandrine qu’elle n’a pas le droit de prescrire elle-même des traitements. Tout doit passer par un vétérinaire et des médicaments « homologués » (comprenez « issus de l’industrie pharmaceutique »). 
Si elle n’obtempère pas, elle risque d’être privée des aides de la politique agricole commune (PAC). 15 000 euros sont en jeu. 
L’affaire fait la une de la presse locale et paraît même au niveau national. 

   


Sandrine est abasourdie. Peu après, elle reçoit deux lettres recommandées l’enjoignant de changer ses pratiques. 
Ce qu’elle ignore, c’est qu’elle n’est qu’un maillon dans le cadre d’une vaste offensive de l’Union européenne lancée contre les traitements alternatifs pour les animaux.

Sandrine n’est que le maillon d’une vaste offensive contre les traitements alternatifs pour les animaux

Un règlement européen (UE 230-2013) a imposé le retrait du marché d’environ 600 plantes sous forme d’extraits végétaux ou d’huiles essentielles pour les animaux [2].


Les extraits de sarriette, de trèfle, de luzerne, d’orge, de noisetier, de prêle et de buis ont rejoint la liste noire. Tout comme ceux d’ortie, de cassis et de pissenlit que les éleveurs traditionnels ont toujours donné à leurs bêtes comme fortifiants. 
Il s’agit pourtant de plantes qui se trouvent naturellement dans les pâturages. Les animaux n’ont jamais demandé l’autorisation de Bruxelles pour les brouter !

Les autorités françaises en rajoutent une louche

Une pétition est lancée sur le site Change pour soutenir Sandrine. Mais la population se mobilise peu, avec 23 signatures seulement [3]. 
Pire encore : pour le malheur de Sandrine et de ses collègues bio, une note des autorités françaises (Anses)emboîte le pas de Bruxelles – et en rajoute dans la répression
Cette note précise que tout « produit à base de plantes » utilisé par les éleveurs comme alternative aux médicaments et aux antibiotiques « entraîne de facto, pour ces produits, le statut de médicament vétérinaire ». 
Cela veut dire que ce produit devient interdit d’utilisation s’il ne bénéficie pas d’une AMM (autorisation de mise sur le marché). 
L’AMM est une lourde et coûteuse procédure nécessitant des essais d’innocuité et d’efficacité, et des centaines de pages de dossiers administratifs. L’éleveur ne peut plus les utiliser sans prescription d’un vétérinaire. 
Même simplifiée, la procédure est si compliquée que seule une centaine de médicaments à base de plantes ont obtenu l’AMM à ce jour. 
Non seulement c’est gâchis et une régression sans précédent, mais c’est aussi un grand bond vers l’abîme à l’heure où l’OMS tire la sonnette d’alarme sur l’abus d’antibiotiques dans les élevages. 
C’est pourquoi je vous demande de signer d’urgence la pétition ci-jointe pour dire non au règlement UE 230-2013, non aux contrôles administratifs tatillons chez les éleveurs bio comme Sandrine, et OUI aux alternatives naturelles aux antibiotiques dans les élevages ! 

Je signe la pétition !
Traditionnellement, les éleveurs bio comme Sandrine savent soigner les rhumes de leurs bêtes avec du thym, les parasites avec de l’huile essentielle d’ail. Quand naît un petit agneau, désinfecter le cordon ombilical à l’essence de lavande est aussi efficace qu’avec un médicament chimique. 
Pourquoi vouloir l’interdire si cela fait du bien aux bêtes ?? 
Surtout que c’est aujourd’hui prouvé scientifiquement : les plantes médicinales permettent de réduire drastiquement l’utilisation des antibiotiques, chez l’homme mais aussi chez les animaux. 
Une étude de 1999 a montré l’efficacité du thym contre le Candida albicans [4]. Une autre de 2004 a montré que l’origan réduit la mortalité des porcelets, augmente leur croissance et leur résistance [5]. Une autre encore de 2011 a montré que les extraits de plantes peuvent servir de substituts aux antibiotiques et de promoteurs de croissance chez les volailles [6]. 
Une autre étude publiée en 2014 a montré que des extraits aromatiques de plantes protègent poulets et porcelets contre les infections intestinales et les aident à grossir [7]. 
On sait que les huiles essentielles contiennent des composants (le thymol, l’eugénol et le carvacrol) qui ont « une forte activité antimicrobienne contre la salmonelle et l’E. coli », de dangereuses bactéries alimentaires. [8] 
Utiliser les vertus des plantes dans les élevages ne devrait pas être interdit. 
Cela devrait être encouragé dans un contexte de montée des résistances aux antibiotiques. 
C’est pourquoi je vous demande de signer d’urgence la pétition ci-jointe pour dire non au règlement UE 230-2013, non aux contrôles administratifs tatillons sur les éleveurs bio comme Sandrine, et OUI aux alternatives naturelles aux antibiotiques dans les élevages ! 

Je signe la pétition ! 
Rappelons que 50 % des antibiotiques sont consommés par les animaux [9] (80 % aux États-Unis [10]). 

Les animaux en batterie sont une source majeure d’infection. 50 % de la production d’antibiotiques sont utilisés pour tenter de contenir les contagions qui en émanent. 
Les élevages industriels sont la principale source de bactéries ultrarésistantes aux antibiotiques
Celles qui font des ravages dans nos hôpitaux et qui représentent « une des plus graves menaces pour la santé humaine », selon l’Organisation mondiale pour la santé [11].

Enrayer la progression galopante de la résistance aux antibiotiques

Les approches bio et alternatives sont la seule voie crédible pour enrayer la progression galopante de la résistance aux antibiotiques. 
Fonctionnaires européens et fonctionnaires de l’Anses font comme si de rien n’était. 
Ils ignorent les alternatives naturelles. Ils persécutent les petits éleveurs bio, mais n’ont rien à redire aux élevages en batterie où pullulent les bactéries et les contagions… 
Ils frappent à grands coups de marteau pour enfoncer les clous dans nos cercueils et ceux de nos enfants !! 
Mais nous ne sommes pas obligés de rester les bras croisés sans rien faire. Signez et faites signer autour de vous cette pétition en faveur des traitements alternatifs pour les animaux et contre le règlement UE 230-2013 de Bruxelles !! 
Nous sommes en démocratie, et nous sommes des millions à ne pas être d’accord. Il faut nous exprimer bruyamment. Il faut nous lever pour dire la vérité !! 
Tous les professionnels nous soutiennent ! 

Les professionnels sont de notre avis

Selon Philippe Labre, vétérinaire formateur, qui est considéré comme le plus grand spécialiste des médecines naturelles en élevage en France, « les solutions alternatives permettent pourtant de gérer 75 % des maladies des troupeaux [12]. » 
Le site Web-agri.fr (qui n’est pas bio) cite des études sur les huiles essentielles et en recommande onze aux éleveurs, dont : 

  • la litsée citronnée (HE Litsea citrata) contre les staphylocoques et les streptocoques ;
  • l’hélichrise italienne (HE Helichrysum italicum) pour les plaies, les saignements, et pour réparer les traumatismes ;
  • l’eucalyptus citronné (HE Eucalyptus citriodora) en cas d’inflammation de la mamelle (induration, durillon) ou métrite ;
  • le thym vulgaire à thymol (HE Thymus vulgaris à thymol) contre tous types de bactéries ; 
  • etc [13]. 

Mieux encore : avec les progrès de l’aromathérapie, on découvre chaque jour de nouveaux usages aux huiles essentielles, reconnus et validés scientifiquement : huile essentielle de lavande en guise de vermifuge, d’eucalyptus pour les problèmes respiratoires, de ravintsara pour fortifier un veau un peu faible, etc [14]. 
Une étude sur une maladie des vaches, la mammite (inflammation du pis), a montré la supériorité des huiles essentielles sur les antibiotiques. En effet, les huiles essentielles ne se contentent pas de détruire le germe qui cause la maladie. Elles purifient le sang et renforcent l’immunité et le métabolisme des vaches, les rendant plus résistantes [15]. 
C’est d’ailleurs cela qui pose « problème », apparemment. Selon Jean-Louis Meurot, de la Confédération paysanne :

« On est dans la défense des intérêts des industries pharmaceutiques et de la corporation des vétérinaires qui défend bec et ongles le monopole de la prescription. »

Aujourd’hui, c’est le combat de David contre Goliath. 

Rétablir l’équilibre !

Les éleveurs bio comme Sandrine Lizaga sont discrètement persécutés par l’Administration, tandis qu’on déroule le tapis rouge aux grands patrons de l’agro-industrie, qui représentent les gros intérêts économiques et financiers à Bruxelles et au ministère de l’Agriculture. 
Mais nous, citoyens conscients, pouvons inverser les choses et rétablir l’équilibre. 
Nous sommes des centaines de milliers, et chacun de nous a un bulletin de vote. Nous avons aussi un carnet d’adresses sur notre ordinateur avec des amis, de la famille, des collègues, un compte Facebook ou autres réseaux sociaux. Nous sommes devenus capables de faire circuler l’information à grande échelle. 
Collectivement, notre puissance de feu est énorme. Si chacun de nous se met en branle et fait circuler ce message, nous pouvons mobiliser des centaines de milliers de personnes en quelques jours. 
Je signe la pétition !

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Sources de cette lettre :  
[1] https://www.bastamag.net/Soins-des-animaux-par-les-plantes
[2] http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:...
[3] https://www.change.org/p/une-%C3%A9leveuse-bio-poursuivie...
[4] Cosentino et al., 1999.
[5] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC546446/
[6] http://www.lrrd.org/lrrd23/6/allo23133.htm
[7] Y. Zhang, J. Gong, H. Yu, Q. Guo, C.Defelice, M. Hernandez et al., « Alginate-whey protein dry powder optimized for target delivery of essential oils to the intestine of chickens », Poult. Sci., 93 (2014), p. 2514-2525.
[8] HYPERLINK « https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S240565... » l « bib11 » Bassolé and Juliani, 2012; Franz et al., 2010; Hippenstiel et al., 2011
[9] https://www.anses.fr/fr/system/files/ANMV-Ra-Antibiotique...
[10] https://www.planetoscope.com/elevage-viande/1233-consomma...
[11] http://www.who.int/mediacentre/factsheets/antibiotic-resi...
[12] https://www.20minutes.fr/planete/1275719-20140118-2014011...
[13] http://www.web-agri.fr/conduite-elevage/sante-animale/art...
[14] https://reporterre.net/Il-soigne-ses-betes-avec-des
[15] http://www.civam-bretagne.org/imgbd/File/Agriculture%20du... 
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Les informations de cette lettre d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d'information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie. 
La Lettre Santé Nature Innovation est un service d'information gratuit de Santé Nature Innovation (SNI Editions). 
Pour toute question, rendez-vous ici

 

11/04/2018

Au sujet de l'endométriose...

Au mois de mars, chaque année, une sensibilisation à l'endométriose a lieu, car cette pathologie chronique touche environ une femme sur dix dans notre pays. Cette année, dans 60 villes des marches se sont tenues pour informer le grand public. Le journal gratuit 20 Minutes du 23 mars 2018 s'en fait l'écho et il nous présente le témoignage d'une étudiante de Versailles, Julie Saint Clair, qui a écrit un ouvrage à ce sujet et qui donne des conseils sur Facebook dans le groupe Endosemble. Cette jeune femme de 18 ans lutte courageusement contre la souffrance de ce mal, qui pour le moment n'est soulagé par aucun traitement officiel.

Certes la chirurgie est possible, mais c'est généralement un acte invasif peu recommandé à de jeunes femmes. Quant à la pilule contraceptive prise en continu, ses résultats ne sont souvent pas probants. En effet, elle cause des effets secondaires que l'étudiante qualifie "d'extrêmes". Les médecines douces peuvent être tentées, notamment à base d'acupuncture, d'hypnose, d'ostéopathie ou même de plantes. Des témoignages existent sur Internet, notamment sur le site soignez-vous.com, où une personne témoigne des bienfaits de soins à base d'Achillée Millefeuille T.M. (25gouttes par jour pendant plusieurs mois) et d'infusions de la même plante pendant les règles. Une hygiène de vie est également recommandée avec sport, pensées positive, méditation et alimentation saine...

Pour en savoir plus, lire l'ouvrage de Melle Saint Clair "Comment s'épanouir malgré une endométriose" ou consulter Internet, notamment www.soignez-vous.com.

Lyliane

10/04/2018

Faire mesurer son exposition aux champs électromagnétiques...

Le journal Que Choisir d'avril 2018 publie un article signé par Mr Cyril Brosset à propos de l'exposition aux champs électromagnétiques. Depuis le 1er janvier 2014, en effet, il est possible de télécharger le formulaire Cerfa n°15003"demande de mesure d'exposition aux champs électromagnétiques sur le site Internet service-public.fr (taper 15003 dans le moteur de recherche). Après l'avoir imprimé et rempli, transmettez-le à votre collectivité locale ( mairie, intercommunalité, département, région...), votre préfecture, votre agence régionale de santé ou à l'une des associations agrées par les Ministères de la Santé pou de l'Environnement, qui le signera et le transmettra à l'Agence nationale des fréquences (ANFR). Cette dernière enverra un laboratoire indépendant pour effectuer des mesures. Financée par les opérateurs via une taxe cette procédure est gratuite pour le demandeur.

N'importe quel particulier qu'il habite en maison ou en appartement ou même un lieu public (parc, commerce, gare, école...) peut demander cette mesure, à condition cependant  que l'occupant du lieu signalé ou son responsable en doit d'accord. une fois, la demande validée, le niveau global d'exposition aux ondes sera mesuré. L'opération ne dure qu'entre une à trois heures. Les résultats ensuite sont communiqués au demandeur et rendus publics sur le site cartoradio.fr, sauf si la diffusion a été refusée par l'occupant. grâce à ces mesures, le demandeur peut vérifier la conformité aux normes. Si la mesure est supérieure à 6V/m (volt par mètre), celle-ci est considérée comme "atypique" par l'ANFR. Dans ce cas, il pourrait être fait des mesures plus approfondies et une demande de modification des antennes environnantes est susceptible d'être déposée. Pour plus d'information, consulter www.cartoradio.fr ou téléphoner au 09 70 818 818.

09/04/2018

La SCI, un modèle d'achat à essayer?

Dans le journal gratuit 20 Minutes, un article récent dans la rubrique immobilière a retenu mon attention. Il s'agissait d'investir sous le régime de la SCI (Société Civile Immobilière) pour acheter à plusieurs ou transmettre son bien. En effet, la question se pose: faut-il acheter en constituant une SCI, ce qui représente du point de vue de la loi un être moral, ou acheter en tant que personne physique en son nom propre quitte à ce que nos descendants soient en indivision à notre décès?

Me Laurent Rose, notaire à Nice, ne conseille pas systématiquement d'acheter en faisant une SCI. Toutefois, le gros avantage de la SCI, plus souple, est qu'on peut organiser et découper en parts comme on le souhaite pour transmettre son bien à qui on veut. De plus, contrairement à l'indivision où il est possible d'obliger l'autre à vendre, si l'un des propriétaires d'une SCI veut vendre pour se retirer par exemple, il ne le peut pas si les autres associés ne sont pas d'accord.

Selon Me Thierry Thomas, notaire en Loire-Atlantique,"l'intérêt d'une SCI réside dans les cas d'immeubles professionnels ou commerciaux, car il permet de dissocier qui est propriétaire et qui occupe le bien". Constituer une SCI est simple: on rédige un contrat, dans lequel on donne le nom de la société, son siège social et le capital associé, en précisant le fonctionnement de la SCI. L'idéal est d'être accompagné par un avocat ou un notaire pour la rédaction des statuts de la société. Le coût moyen est de 1200 euros environ. Le document est déposé au Tribunal de Commerce pour immatriculation de la SCI, ce qui peut prendre quatre à cinq semaines.

Dans un contexte familial, il faut surtout faire attention d'éviter les conflits de succession entre les héritiers. Aussi, les notaires conseillent généralement de ne pas se lancer dans une SCI sans raison valable, car ce système n'est pas parfait.

 

Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: www.

Lire à l'hôpital...

Le Centre hospitalier sud-francilien de Corbeil-Essonnes est l'un des plus gros hôpitaux de France (plus d'un millier de personnes en chambres ) et, là, des bénévoles donnent de leur temps chaque jour pour apporter des livres aux malades alités, écrit Mme Stéphanie Janicot dans le journal La Croix du 16/3/2018.  Une bibliothèque tapissée de plus de 2500 livres, en effet, a été crée et 27 bibliothécaires se relaient à tour de rôle pour passer dans les chambres avec livres et revues. L'une d'elles, Jacqueline, a crée cette bibliothèque sous un statut associatif il y a 27 ans.

Tantôt les bénévoles lisent des histoires aux enfants, tantôt ils rendent visite aux patients dans les étages, leurs ouvrages sur un chariot, tantôt même ils restent présents pendant des soins aux petits à la demande des médecins. Policiers, nouveautés littéraires, BD, romans à succès, revues scientifiques, magazines... tout y est! "La lecture permet un contact facile, car elle offre des sujets de discussion". Le plus souvent, les livres sont donnés par le public, mais, pour des raisons d'hygiène, ils doivent être relativement neufs.

On se perd un peu dans cet immense hôpital très moderne et, à l'entrée de chaque service, les bénévoles doivent se laver les mains avec un gel antibactérien. Lorsque les patients vont mal, un simple sourire ou une écoute attentive est déjà un joli cadeau. Chaque service dispose d'une boîte dans laquelle les malades peuvent déposer leurs livres empruntés lorsqu'ils les ont terminés. En fait, au-delà de la lecture, c'est la chaleur humaine qui circule dans cet hôpital!

Pour prendre contact avec la  Fédération Nationale des Associations de Bibliothèques des Etablissements hospitaliers ou F.N.A.B.E.H. joindre Domus Médica, à Paris, 79, Rue de Tocqueville (17 ème) ou envoyer un courriel à :contact@fnabeh.org.

Lyliane

 

 

A propos de l'autisme

 
 
 
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Alternative Santé. L'expérience de la médecine naturelle.
 
Bonjour à tous,

C’est aujourd’hui la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme.

L’occasion pour Alternative Santé de faire le point sur ce trouble du développement dont les causes divisent encore les scientifiques, mais qui progresse de manière galopante depuis maintenant une quarantaine d’années. En France, on dénombre aujourd’hui selon des estimations basses 670 000 personnes souffrant de Troubles du Spectre Autistique.

Aux États-Unis aujourd'hui , les TSA touchent1 ENFANT SUR 36
En 2014 c’était 1 ENFANT SUR 45
En 2007
c'était 1 ENFANT SUR 91.


TÉLÉCHARGEZ ICI NOTRE HORS-SÉRIE GRATUIT « SORTIR DE L’AUTISME »


Face à cette progression exponentielle, les explications strictement neurologiques et génétiques, longtemps prédominantes, ont fait place à une prise en compte des facteurs environnementaux. Ces facteurs « externes » (exposition à des polluants, médicaments, piste bactérienne, etc.) semblent maintenant déterminants dans la survenue de l’autisme ou sa sévérité. Il nous faut donc désormais accepter collectivement que notre mode de vie toxique est très probablement en cause dans ces troubles en plein boom. Des troubles qui bouleversent le quotidien de tant de personnes et de familles.

Des études épidémiologiques ont pu identifier des facteurs de risque chez la femme enceinte, qui pour certains d’entre eux sont évitables (pour peu qu’on les connaisse !), à l’instar de certaines carences ou d’abus de médicaments courants et en vente libre. Qui en parle ?

Chez l’enfant diagnostiqué avec un Trouble du Spectre Autistique « pris à temps », on peut également agir et considérablement atténuer dans certains cas les troubles autistiques. Qui en parle ?

Nous ne faisons pas référence ici aux nécessaires et utiles approches éducatives, psychologiques ou comportementales. Mais à des approches dites « biomédicales », qui tentent d’agir sur les déséquilibres physiologiques propres à l’autisme, dont on soupçonne de plus en plus qu’ils ne sont pas juste des « facteurs associés », comme on l’a longtemps cru, mais bien des facteurs déterminants ou aggravants.

Ainsi les enfants autistes présentent souvent des spécificités en termes d’absorption alimentaire, de transit, de flore intestinale, de sommeil, de réactions immunitaires et allergiques, de capacité d’évacuation des polluants, de fonctionnement des mitochondries. Qui en parle ?

En agissant sur ces différents paramètres de santé, les approches biomédicales ont permis des améliorations spectaculaires dans certains cas, qu’il s’agisse de cognition, de communication ou de confort de vie, faisant taire le pronostic fataliste qui voudrait que « puisque c’est génétique, il n’y a rien à faire ». Ce sont autant de pistes que des chercheurs et thérapeutes ont défrichées et que des familles ont suivies avec succès ces dernières années. De ces recherches, en France, personne ne parle. 

Et un grand nombre de familles n’en connaissent pas même l’existence
.
Pour qu’elles soient disponibles au plus grand nombre, femmes enceintes comme parents ayant un enfant avec TSA, nous vous proposons un hors-série PDF sur la question. Vous pouvez le télécharger dès maintenant gratuitement ici et le faire connaître autour de vous.

08/04/2018

Réinventer l'agriculture de demain en innovant dès aujourd'hui...

Constituée d'agriculteurs innovants, créateurs d'emplois et d'activité, la F.N.A.B, Fédération Nationale de l'Agriculture Biologique, écrit un journaliste dans Alternatives Economiques de novembre 2017, «œuvre en permanence au développement de cette forme d'agriculture». Ce réseau cherche en effet à mettre en place un nouveau cadre d'actions à travers plusieurs fédérations régionales grâce à un appel à projets mensuel.

 

Dans la Drôme, département phare de l'agriculture bio, l'Association Biovallée crée en 2008, dans le cadre des grands projets initiés par le Conseil régional de Rhône-Alpes, fédère aujourd'hui une centaine de communes autour d'un projet de territoire centré sur le développement durable. Cette association aide à l'installation de nouveaux agriculteurs en bio, au développement d'un marché de producteurs, d'une épicerie coopérative, organise des ateliers participatifs autour de l'alimentation... Elle s'intéresse désormais aussi à l'habitat écologique et au recyclage des déchets.

 

En 2013, Mr Maxime de Rostolan a crée l'Association Fermes d'Avenir autour de la Permaculture en Touraine avec une ferme expérimentale de 3 salariés sur 1,4 ha à la Bourdaisière. L'INRA et Agro Paris Tech évaluent ses résultats. Le nom de métier de «payculteur» est imaginé pour désigner un nouveau type d'exploitant agricole. Ce sont des modes de production où l'entraide et la mutualisation dominent, tout comme les innovations.

 

Dans l'Isère en 2009, un maraîcher bio Mr joseph Templier a eu l'idée avec Mr F. Clerc d'Adabio (association de producteurs biologiques) de favoriser le partage des innovations développées dans les fermes du Nord-Est des Alpes. Une société coopérative en est née sous forme de SCIC. Une plate-forme open source pour les paysans a été mise au point pour relier les agriculteurs (réparation d'outils, de bâtiments...). La restauration collective en Rhône-Alpes avec la FRAB, issue du mouvement crée en 1994 (réseau Corabio), est une cible de campagne porteuse pour 8 départements. La prochaine étape sera la restauration d'entreprise.

 

Bref, une révolution lente mais bien réelle est en cours. En effet, les Français privilégient les produits bio et s'approvisionnent de plus en plus auprès des producteurs. Ceux-ci s'organisent et évitent le plus souvent totalement les pesticides, herbicides, OGM... Filières courtes, AMAP, coopératives se développent. Les acteurs de l'E.S.S. (économie sociale et solidaire) jouent un rôle moteur dans tout cela avec un foisonnement d'initiatives portées par des groupes de citoyens. Je propose que nous participions, là où nous sommes, à ce nouveau pacte de développement et que nous accompagnions ces initiatives privilégiant la transparence, les contacts directs et la solidarité!

 

Pour approfondir ces thèmes de réflexion, contacter sur Internet: www.agencebio.org, www.latelierpaysan.org, www.reseau-amap.org, www.colibris-lemouvement.org.

Lyliane