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02/05/2018

Les bons côtés des jeux vidéo...

Je pensais comme beaucoup de parents et grands-parents français, que les jeux vidéo sont néfastes pour la santé, même lorsqu'on en fait un usage modéré et raisonné. Or, selon l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), un ado seulement sur huit ferait un usage excessif des jeux vidéo en jouant tous les jours plus de 3 à 4 heures. Pour les autres, Mme Sylvie Boistard, dans Version Femina, en s'appuyant sur l'étude de chercheurs de l'Université de Rochester, aux Etats-Unis, prétend que les jeux vidéo peuvent être une solution à leur mal-être,  une aide à leur concentration, voire même un atout pour leur acuité visuelle. Ces jeux vidéos, en effet, réputés violents et mauvais pour les fonctions cérébrales et la socialisation, seraient pourtant de bons stimulants pour la vue, notamment pour les personnes atteintes d'amblyopie (œil paresseux). Les joueurs seraient apparemment plus sensibles aux contrastes et aux nuances...

De plus, en Allemagne, une expérimentation avec des adultes (30 minutes de jeu Super Mario 64 chaque jour pendant 2 mois) a mis en évidence par IRM que la matière grise du cerveau des participants avait augmenté au niveau de l'hippocampe droit, du cortex préfrontal et du cervelet. Ces zones correspondent à la planification stratégique, à la navigation spatiale et à la formation de la mémoire. Des chercheurs du Centre de neurobiologie de l'Université de Californie ont, de leur côté, évalué l'impact des jeux vidéo en 3D. Au final, les étudiants ayant expérimenté Super Mario 3D avaient amélioré leur score aux test de mémoire de 12%. Ce type de jeu apparemment stimule l'hippocampe et pourrait aider les seniors à entretenir leur mémoire.

Il aurait même été prouvé que les jeux vidéo peuvent contribuer à renforcer la confiance en soi ou à surmonter une timidité. Un jeu de rôle nommé Sparx crée en Nouvelle-Zélande, aide par exemple les jeunes dépressifs à alléger leur mal-être. Un psychologue Mr Michaël Stora, a utilisé cet outil dans les premiers pour faire extérioriser leurs pulsions à des adolescents difficiles. Il prétend même que "les jeux vidéo sont l'un des seuls espaces où les hyperactifs parviennent à focaliser leur attention, tout en récoltant des récompenses".

L'Unité Brain e-Novation de l'Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM) de l'Hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, a conçu Toap Run, un jeu destiné aux personnes souffrant de la maladie de Parkinson. "Le but de ce jeu est de leur faire travailler la posture, la marche et l'équilibre" explique le Dr M.L. Welter, neurologue à l'ICM. La prochaine étape sera de proposer cet outil en complément ou à la place de leurs séances de kinésithérapie...

Pour approfondir le sujet, il est conseillé de lire l'ouvrage de Mr Michaël Stora, auteur de :"Hyperconnexion ou comment le numérique a envahi nos vies" chez Larousse.

Lyliane