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16/01/2019

La liberté de la presse est-elle en danger en Europe?

Dans US Magazine, Mr Pierre Garnier signe un article en s'inspirant d'un appel de Reporters sans frontières (RSF) qui n'a été signé que par 12 chefs d'Etat (dont la France) le 11/11/2018 à Paris. La Hongrie notamment (73 ème place du classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF) a perdu 48 places en 5 ans. Un consortium en effet réunit tous les médias et il est entre les mains des proches de Mr Viktor Orban. La Bulgarie (111 ème place de ce classement) se distingue par le contrôle général de tous les médias. La Pologne comme la République Tchèque et la Slovaquie ne font pas mieux. Quant à la Turquie et à la Russie, leur chasse envers les opposants est féroce.

La France, classée au 33 ème rang mondial, concentre entre les mains de Mrs Bolloré et Vivendi l'essentiel des médias. Heureusement les Pays Nordiques sont les plus respectueux de la liberté de la presse. Aussi, on en vient à se demander si c'est la démocratie qui est menacée. Une rhétorique anti-médias commence à se répandre ça et là. Les citoyens que nous sommes n'ont-ils pas leur mot à dire sur le sujet. RSF de son côté mène une action pour que l'espace mondial de l'information et de la communication soit considéré comme "un bien commun  de l'humanité". Aussi, n'hésitons pas à alerter et à éveiller les consciences notamment au sein de l'Union Européenne en cas de conflit d'intérêt!

Lyliane

14/05/2018

Liberté de la presse, où en sommes-nous? selon Reporters sans frontières

 

“La libération de la haine contre les journalistes est l’une des pires menaces pour les démocraties, constate le secrétaire général de Reporters sans frontières, Christophe Deloire. Les dirigeants politiques qui alimentent la détestation du journalisme portent une lourde responsabilité, car remettre en cause la vision d’un débat public fondé sur la libre recherche des faits favorise l’avènement d’une société de propagande. Contester aujourd’hui la légitimité du journalisme, c’est jouer avec un feu politique extrêmement dangereux. »

 

En 2018, la Norvège et la Corée du Nord conservent leur première et dernière place

 

Dans cette nouvelle édition, la Norvège reste en tête du Classement pour la seconde année consécutive, talonnée comme l’an dernier par la Suède (2e). Traditionnellement respectueux de la liberté de la presse, les pays nordiques n’en sont pas moins affectés par la détérioration générale. Pour la deuxième année consécutive, la Finlande (4e, -1), affaiblie par une affaire où le secret des sources a été menacé, baisse dans le Classement et perd sa troisième place, au profit des Pays-Bas. A l’autre extrême du Classement, la Corée du Nord (180e) conserve la dernière place.

 

Le Classement montre l’influence grandissante des “hommes forts” et des contre-modèles. Après avoir étouffé les voix indépendantes à l’intérieur de ses frontières, la Russie (148e) de Vladimir Poutine étend son réseau de propagande à travers le monde grâce à ses médias comme RT et Sputnik, et la Chine (176e) de Xi Jinping exporte son modèle d’information verrouillée en Asie. Dans leur répression implacable des voix critiques, ils confortent ainsi des pays qui figurent déjà en queue de Classement comme le Vietnam (175e), le Turkménistan (178e) ou l’Azerbaïdjan (163e).

 

Quand ce ne sont pas les despotes, c’est la guerre qui contribue à transformer des pays en trous noirs de l’information, comme l’Irak (160e, -2), qui a rejoint cette année les bas-fonds du Classement. Sur la carte de la liberté de la presse, jamais il n’y avait eu autant de pays en noir.

 

 

Répartition des pays en fonction de leur situation dans le Classement

 

Des indices régionaux au plus bas

C’est en Europe, la zone géographique où la liberté de la presse est la moins menacée dans le monde, que la dégradation de l’indice régional est la plus importante cette année. Sur les cinq plus fortes baisses du Classement 2018, quatre sont des pays européens : Malte (65e, -18), République tchèque (34e, -11), Serbie (76e, -10) et Slovaquie (27e, -10). La lente érosion du modèle européen se confirme (cf. notre analyse régionale, En Europe aussi, on assassine les journalistes).

Reporters sans frontières (RSF):

Emilie Boulay

Tel: (+33) 1 44838456

Mob: (+33) 6 77921677

Email: eboulay@rsf.org

 

03/05/2015

Reporters sans Frontières fête ses 30 ans!

 

L'ONG reconnue d'utilité publique Reporters sans Frontières www.rsf.org défend la liberté d'informer et d'être informé partout dans le monde. Hélas, son bilan est préoccupant car en 30 ans des dizaines de milliers de journalistes ont été emprisonnés, voire exécutés, pour que nous puissions accéder à une information plus libre. Des cas de journalistes privés de liberté, des lois liberticides actuelles mobilisent l'organisation en Birmanie, en Arabie saoudite, au Pakistan, en Lettonie, en Azerbaïdjan... En 2014, avec le National Geographic, RSF a publié une revue comportant 100 photos et des rapports en faveur de la Liberté de la Presse. Les assassinats de janvier 2015 à Charlie Hebdo en France ont fait partie également de ses préoccupations et réactions vigoureuses.

 

Reporters sans Frontières a lancé récemment un appel auprès du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour que les crimes commis contre des journalistes en Iran et en Syrie ne restent pas impunis.

 

Concernant la France, l'organisation s' est inquiétée d'une Loi de Programmation Militaire de 2014 et tout récemment elle a saisi le Président Hollande de la Loi sur le Renseignement présentée par le Premier Ministre à l'Assemblée Nationale.

 

Un Concert pour la Liberté aura lieu le 3 mai 2015 et un rapport contre la censure sur 3 décennies va être publié à cette occasion.

 

Réjouissons nous qu'une telle organisation existe et soutenons la si possible, car c'est pour notre libre information qu'elle œuvre mondialement et que quelques uns de ses membres croupissent en prison ou meurent, alors que les auteurs de ces violences continuent à vivre en toute impunité.

 

Dénoncer les violations des Droits de l'Homme partout où elles ont lieu, ne serait - ce pas un premier pas, afin d'éveiller les consciences à notre interdépendance humaine ?

 

Lyliane