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28/12/2018

Mettre la main à la pâte avec le chef italien Massimo Bottura de Modène...

Selon Mme Estérelle Payany dans le journal Télérama, le chef italien classé numéro 1 du classement "World 50 Best Restaurants", Mr Massimo Bottura de l'Osteria Francescana de Modène, est connu pour son engagement contre le gaspillage alimentaire et sa vision des classiques de la cuisine italienne. Il a crée en effet des sortes de réfectoires dans le monde entier, afin de diffuser une façon d'agir impliquant notamment des personnes d'expérience et des autistes et les mettant aux fourneaux..

A Modène, il s'implique dans "Il Tortellante", un atelier de confection de pâtes fraîches et de tortellini. Là, il réunit autour de lui des mamies aux doigts d'or, des bouchers retraités et aussi de jeunes autistes. Certaines "rezdores", c'est à dire des femmes sachant encore aujourd'hui réaliser des recettes régionales en voie de disparition, peuvent ainsi transmettre leurs gestes à des jeunes neuro-atypiques, créant ainsi une dynamique unique.

L'atelier de Modène permet donc à 25 jeunes âgés de 15 à 25 ans d'expérimenter la vie en groupe en dehors de chez eux pour de courtes périodes. Les tortellini confectionnés sont commandés par des restaurants et des cantines locales. Pour toute information complémentaires, s'adresser à: https:// www.torellante.it.

Lyliane

25/12/2018

De l'espoir pour diagnostiquer la maladie d'Alzheimer avant l'apparition de ses symptômes...

Dans Alzheimer Infos, le journal des donateurs de France Alzheimer, un article a retenu mon attention. Il s'agit de celui consacré à Mr Jérôme Braudeau, docteur en neurosciences, qui a mis au point " le seul modèle animal reproduisant fidèlement la maladie d'Alzheimer et son évolution dans le temps". La phase silencieuse, en effet, démarre environ 20 ans avant l'apparition des premiers symptômes. Car cette maladie détruit progressivement les neurones du cerveau. Des bourses de recherche ont été attribuées en décembre 2018 à 11 équipes de chercheurs supplémentaires. 

L'objectif de Mr Braudeau est de parvenir à diagnostiquer la maladie durant cette période silencieuse, par une simple prise de sang, afin de rendre possible la mise en place de stratégies thérapeutiques efficaces. Depuis quelques années, la recherche a développé plusieurs médicaments destinés à combattre la pathologie amyloide à l'origine de la maladie. Toutefois, jusqu'ici, ce fut un échec, car ces médicaments sont administrés trop tard, quand les lésions cérébrales sont déjà irréversibles. L'atrophie de l'hippocampe constituait jusque là le biomarqueur le plus accessible, mais nous savons que ce n'est pas à lui seul un indice vraiment fiable. On pense que pas moins de 7 facteurs de risque combinés peuvent favoriser la maladie dont la sédentarité, le tabagisme et l'hypertension.

Le diagnostic précoce est donc l'enjeu majeur de la lutte contre la maladie d'Alzheimer. Des marqueurs fiables de la maladie ont pu être identifiés dans le sang de rats et en mars 2019,la validité de ces marqueurs sera vérifiée chez l'homme. Ce serait un progrès sans précédent pour les patientes et les patients ainsi que leurs familles. Aussi, si vous le pouvez, soutenez de vos dons l'organisme France Alzheimer et les maladies apparentées en contactant: www.francealzheimer.org.

Lyliane

24/12/2018

Une blogueuse vietnamienne enfin libérée!

Grâce aux appels constants et au soutien de l'ACAT (association des chrétiens pour l'abolition de la torture), nous venons d'apprendre que Mme Nguyen Ngoc Nhu Quynh, alias Me Nam, a été libérée et a pu quitter le Vietnam pour les Etats-Unis. Cette blogueuse et activiste des droits humains, avait été arrêtée en octobre 2016  et détenue au secret jusqu'à son jugement en juin 2017. Elle a été condamnée à 10 ans de prison pour "propagande anti-Etat à cause de ses écrits en ligne et de ses activités de soutien aux victimes de la catastrophe environnementale de Formose".

Sa santé s'était dégradée en prison en raison d'un manque de nourriture, d'une pénurie de médicaments et du harcèlement de certaines co-détenues. En plus de grèves de la faim et de la surveillance de sa famille par les autorités, elle avait été transférée en février 2018 dans une prison située à 1200 km de sa famille. Enfin libérée, nous espérons qu'elle va se rétablir rapidement. Se mobiliser pour ce genre de personne a en tout état de cause porté ses fruits.

Pour soutenir l'ACAT, vous pouvez envoyer vos dons sur le site Internet de l'association à :www.acatfrance.fr.

Lyliane

Connaissez-vous l'Association "Le café suspendu" à Nice?

Mme Aurore Harrouis dans le magazine "Nous" présente une association, crée en mars 2018 à Nice qui se nomme "Le café suspendu". Celle-ci référence tout d'abord les établissements et boutiques qui permettent à leurs clients de payer un café, un gâteau ou du pain pour une personne démunie. Elle organise également, sous l'impulsion de Mme Camille Santucci âgée de 20 ans et présidente de l'association, des récupérations de surplus chez des grossistes ou des boulangers pour cuisiner chaud pour les sans-abri. Ces maraudes ont lieu généralement le samedi soir avec un groupe de jeunes femmes engagées. Plus de 100 repas sont distribués ainsi chaque semaine.

Leur but est de partager un moment et d'apporter du réconfort aux sdf qui couchent dehors par tous les temps. L'association prépare un Noël de la rue qui se tiendra le 25 décembre en début d'après-midi à Nice (06) dans le quartier de la Libération. Seront distribués des jouets aux enfants et un bon repas sera offert à tous. Sur les réseaux sociaux, les membres de l'association essaient de sensibiliser le public à leur démarche. Car toutes ces personnes, qui ont entre 20 et 30 ans, croient à la valeur de l'engagement.

Qui avait dit que les jeunes d'aujourd'hui sont égoïstes? Il faut croire que c'était un jugement trop général. Car il y a en France beaucoup de personnes bienveillantes, cherchant à venir en aide aux déshérités. Un bel exemple à connaître et à faire connaître pour mobiliser la jeunesse un peu partout. Informations complémentaires sur Facebook (rubrique Café suspendu) ou par téléphone au 07 66 23 88 81.

23/12/2018

Comment passer de la parole aux actes selon la Fondation pour la nature et l'homme?

La Fondation pour la nature et l'homme, crée par Mr Nicolas Hulot, nous propose 7 mesures concrètes à mettre en œuvre d'urgence pour sauver le climat. Je les reprends ci-dessous:

1- libérer les énergies renouvelables en planifiant dès aujourd'hui la fermeture d'au moins 15 réacteurs nucléaires d'ici 2028.

2- utiliser les recettes de la taxe carbone pour dépolluer nos vies.

3- massifier les engagements de durabilité dans la restauration collective par un financement de 330 millions d'euros pour les écoles et les hôpitaux.

4- transformer la Constitution française pour que le climat, la biodiversité et le principe de non régression soient insérés à l'article 1.

5- inscrire dans la loi mobilité la fin de la vente des voitures diesel et essence en 2030  pour réduire drastiquement l'impact environnemental de nos déplacements.

6- refuser de ratifier le CETA pour s'orienter vers une mondialisation climato-compatible.

7- inscrire la fin du glyphosate dans une loi en septembre 2019.

Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: http://ecoacteur.fondation-nature-homme.org/

Lyliane

21/12/2018

Les paniers Davoine pour faire entrer le bio et le local dans les foyers du Var (83)

Dans le magazine "Nous", Mme Karine Michel nous présente le concept des paniers bio livrés en points relais, mis en place par Mr Cédric Davoine et sa femme, en 2009 sur la région de Toulon. Mr Davoine a découvert en 2003 l'entrepreneuriat écologique et solidaire alors qu'il faisait son stage d'Ecole de commerce au Guatemala dans une plantation de noix de macadamia. Peu après son  retour, il a eu le désir de monter une entreprise faisant travailler des agriculteurs locaux (une trentaine) et une dizaine de travailleurs porteurs d'un handicap psychique de l'ESAT pour fournir des paniers bio commandés par des consommateurs sur son site internet.

Les paniers Davoine sont nés ainsi sur l'aire toulonnaise. A ce jour, entre 800 et 900 paniers sont conditionnés chaque semaine dans les locaux de l'ESAT Cat vert à La Farlède. Trois tailles de paniers sont proposées pour un prix allant de 18 à 33 euros. Une épicerie bio complète l'offre. On compte aujourd'hui 90 points relais et 9 tournées de livraison dans le Var et l'Est des Alpes-Maritimes. Un partenariat a été mis en place il y a 5 ans avec l'équipe d'action territoriale de Toulon des Petits Frères des pauvres. Là sont offerts des paniers solidaires classiques de 3 kg à un tarif sans marge. Ils bénéficient à 20 à 25 personnes environ qui ne paient que 2 euros leur panier, la fondation AG2R prenant en charge les 4 euros de différence. 100% des cartons de livraison sont recyclés.

Pour en savoir davantage sur cette entreprise, consulter sur Internet: www.lespaniersdavoine.com ou téléphoner au 04 94 38 74 04. 

Lyliane

20/12/2018

Comment se comporter face aux petits tyrans!

Dans leur livre "Qui commande ici?, publié chez Anne Carrière, les pédopsychiatres Mrs Marcel Rufo et Philippe Duverger décryptent le comportement de jeunes despotes pour venir en aide à leurs parents. Mme Valérie Josselin dans Version Femina reprend des cas présentés en consultation à ces deux spécialistes, leur analyse des comportements selon l'âge de l'enfant et quelques conseils. Nous apprenons ainsi que l'opposition, les cris, les colères des bambins prennent souvent racine dans la période du "non" vers 18 mois. Ce comportement passager "s'éternise parfois face à des parents qui réaménagent leur existence en fonction des désirs de l'enfant". Selon Mr Rufo, l'objectif n'est plus d'avoir un enfant bien élevé mais un enfant heureux. Celui-ci se sent alors autorisé à "prendre le pouvoir".

Le premier cas présenté est celui d'une mère élevant seule sa petite fille de 18 mois. La relation duelle peut devenir vite étouffante, surtout si la mère se sent dépassée. Il s'agit alors d'apprendre à se séparer sans se déchirer. En introduisant un tiers (parrain, oncle…), cela aide généralement à défusionner. Pour une enfant de 4 ans, qui frappe ses frères et sœurs ou camarades, il peut s'agir de rivalité, mais aussi de pulsions maternelles agressives plus ou moins conscientes que l'enfant reproduit. Dans ce cas, les pédopsychiatres recommandent une thérapie familiale. Parfois, vers 8 ans, des enfants s'agitent et sont violents, car les limites ne sont pas clairement posées. Il faut en effet dire ce qui est autorisé et ce qui ne l'est pas, afin de laisser à l'enfant assez d'espace pour grandir et vivre des expériences.

D'autres cas présentés se réfèrent à des jeunes de 9/10 ans qui se réfugient dans leur chambre et leurs jeux vidéos. Qu'ils soient calmes ou violents, le conseil est "de réintroduire une présence parentale vivante et bienveillante", de s'intéresser à l'enfant, voire de jouer avec lui ou de regarder des films ensemble. En créant du lien, on l'aide à partager des émotions. Et à l'adolescence, il convient de rester à sa place de parent. Car "pour grandir et s'autonomiser, les enfants ont besoin d'un modèle, d'une butée". Jouer les pères copains, essayer de séduire son ado, pour contrebalancer sa propre éducation trop rigide, ce n'est pas l'éduquer, mais l'insécuriser!

Bref, cet ouvrage nous aide à réaliser qu'un "comportement tyrannique a toujours un sens". Fixer des limites claires, sans s'énerver, être cohérent et donner l'exemple, tout cela permet souvent de traverser des phases relationnelles importantes entre parents et enfants. En cas de dysfonctionnement, il est cependant recommandé de se confier à un spécialiste qui remontera dans l'histoire familiale et donnera des pistes pour sortir des crises.

Lyliane

16/12/2018

Préparer un pacte mondial pour une migration sûre et régulière avec le Secours Catholique...

Le Secours Catholique, sous la plume de Mme Cécile Leclerc-Laurent, publie dans son journal Message un article faisant le point sur le Forum social mondial des migrations (FSMM) qui s'est réuni courant novembre à Mexico. En présence de membres de la société civile du monde entier, les présents ont proposé des "alternatives aux politiques actuelles de contrôle" et ont tenté de donner la parole aux personnes migrantes. En parallèle, le Secours Catholique a organisé des journées de débats en France, comme à Calais par exemple, sur l'hébergement d'urgence et un échange par Skype a même pu avoir lieu avec Mexico.

Ce FSMM s'est tenu à un mois de l'adoption par les Etats du monde entier - excepté les Etats-Unis et la Hongrie - d'un Pacte mondial pour une migration sure, ordonnée et régulière les 10 et 11/12/2018 à Marrakech au Maroc. Pour le Secours catholique, ce pacte est "une opportunité historique permettant d'enclencher une dynamique politique en faveur des droits des personnes migrantes". Il faudrait notamment que soit écrit noir sur blanc l'accès aux services de base (santé, éducation…) à chaque étape de leur parcours.

Le Secours Catholique va s'investir pour que ce texte non contraignant soit suivi d'effet en France comme dans le monde. En attendant, chacun peut soutenir le Secours Catholique par des dons ou du bénévolat en consultant le site internet: www.secours-catholique.org.

Lyliane

 

15/12/2018

Les fêtes oui, mais sans indigestion!

A dix jours de Noël et deux semaines du Jour de l'An, plusieurs d'entre nous se demandent comment traverser cette période sans malaise digestif, car c'est généralement là que l'on boit et que l'on mange le plus. Mme Amandine Roussel, dans le magazine "Nous", fait l'inventaire des mesures de prévention à adopter en s'appuyant sur les conseils d'un pharmacien herboriste.

Avant Noël, en prévision des excès, il faut épurer les reins, le foie, la vésicule biliaire et les intestins. Les plantes détox recommandées sont le pissenlit, le romarin et la gentiane. La sève de bouleau et l'aloe véra peuvent être aussi très utiles. Commencer la cure quinze jours avant est une sage précaution.

Pendant les fêtes, la rhubarbe et le fenouil comme la menthe poivrée sont nos alliées. Si vraiment on se sent nauséeux ou ballonné, prendre une dose ou plus de glutaform par jour (les sachets contiennent du curcuma). Après Noël, on essaie d'éliminer grâce au radis noir, à l'artichaut ou toute plante drainante. En cas d'excès de fatigue s'ajoutant aux soucis digestifs, faire confiance à la gelée royale ou encore au ginseng.

Lyliane

14/12/2018

Tout plaquer pour une nouvelle vie!

Mme Kathleen Junon, journaliste à Nice-Matin, raconte dans le magazine "Nous" l'histoire de deux jeunes quadragénaires qui ont quitté la ville, où elles travaillaient, pour s'installer à Gilette, village perché de 1500 habitants dans la vallée de l'Estéron (06). Mmes Lisa Sparta et Stéphanie de Reu, en effet, se sont lié d'amitié et en septembre 2017, elles ont eu le désir de travailler pour elles en créant ensemble une épicerie fine. Habitant Roquesteron, elles ont cherché un local alentour. Toutefois, la désertification rurale leur faisait craindre de ne rien trouver à la campagne...

Par chance, après avoir suivi un stage d'aide à l'installation à la Chambre des métiers,  elles ont fini par trouver un local vide à Gilette, qui avait servi de café, puis d'Office du Tourisme. En juin 2018, "La Chouette épicerie" voyait le jour. Dans 50 M2 , décorés avec des objets d'autrefois, elles proposent depuis des produits de qualité, locaux et si possible biologiques: tapenade de Nice, bière locale, vinaigre de Gourdon… Le Musée des traditions Lou Férouil de Gilette leur a, en effet, prêté des objets de décoration.

Les villageoises et villageois sont ravis de leur installation. Sur place, des relations se nouent. Pour ces deux femmes, c'est justement ce qu'elles étaient venu y chercher. Elles fourmillent de projets et envisagent des coffrets de Noël, un atelier de dégustation et de livrer gratuitement les commandes. Aujourd'hui, elles se félicitent de leur changement de cap salutaire. Si elles ont perdu en sécurité matérielle, elles disent avoir gagné en sérénité et en qualité de vie.

La boutique est ouverte du mardi au samedi de 8H30 0 13h et de 15H à 19H ainsi que dimanche et jours fériés de 8H30 à 13H. Si cet exemple inspire d'autres personnes, il est possible de contacter Mme Sparta et Mme De Reu au N° 21 de la rue Pierre-Niel à Gilette (06) ou par téléphone au 09 82 24 20 86.

Lyliane

13/12/2018

Les paysans africains ont faim, mais ce n'est pas une fatalité!

Dans  le journal SEL information, l'accent est mis par les journalistes sur les problèmes rencontrés par les paysans d'Afrique subsaharienne: pénurie d'eau, avancée du désert, manque de productivité des champs, manque de moyens pour le transport et la transformation des vivres… Dans cette région, en effet, 1 personne sur 4  c'est à dire environ 236 millions de personnes sont encore sous-alimentées. Pourtant, avec une aide appropriée, ils seraient capables de subvenir à leurs besoins.

Mais, comment pourrions nous les aider sans les assister? Selon les partenaires des organisations sur place, il faudrait donner aux paysans les moyens de "faire mieux ce qu'ils savent déjà faire en renforçant leurs capacités". Comme ils n'ont pas suffisamment de revenus pour faire vivre leur famille, il conviendrait en premier lieu de leur donner un coup de pouce pour mieux les former et relancer leur activité… Comment? Par exemple, en les aidant à acquérir des moyens pour se sortir eux-mêmes durablement de la pauvreté.

Les sols ont souffert de la sécheresse et ensuite de pluies diluviennes. Ils ont de ce fait perdu leur matière organique et leurs micro-organismes. Pour progresser dans un tel contexte, les paysans ont besoin de nouvelles techniques pour travailler la terre, de puits près de leurs champs, de moulins pour y faire de la farine… Il leur manque aussi le plus souvent un lieu de stockage, des brouettes… Il doivent aussi apprendre à valoriser leurs cultures en les transformant (manioc, karité, arachides, ananas…)

Des coopératives de producteurs pourraient peut-être aussi être crées. Ainsi, ils bénéficieraient d'un circuit plus sûr de commercialisation de leurs produits. Bref, en soutenant les projets Agriculture du SEL, nous permettons à de nombreuses personnes de manger à leur faim. Pour faire un don régulier ou ponctuel, parrainer un enfant ou proposer son aide, joindre l'association protestante de solidarité internationale ou l'Association Service d'Entraide et de Liaison nommée S.E.L à Bagneux( 92 220)- tél: 01 45 36 41 51. Contact sur le site: http://selfrance.org ou sur le blog du SEL: http://blog.selfrance.org.

Lyliane

12/12/2018

Sans le Sud, on perd le Nord!

"L'ordre mondial doit changer!", selon le chercheur Mr Bertrand Badie, professeur à Sciences-Po-Paris, expert en relations internationales. Mr Badie vient en effet de publier aux éditions La Découverte un ouvrage au titre évocateur:" Quand le Sud réinvente le monde". Dans cet ouvrage, analyse Mr Michel Abescat qui a interviewé l'auteur pour le journal Télérama, nous prenons conscience des vrais dangers qui nous menacent en regardant le monde du point de vue des pays du Sud et non depuis notre horizon de gens des pays du Nord.

Pour Mr Badie, regardons le terrorisme, les guerres, les migrants...et réalisons que "longtemps exclu du jeu international, le Sud se rappelle violemment à l'Occident". Empêtrés dans leurs vieux schémas d'un monde issu de la paix de Wesphalie en 1648, nos politiques peinent à lire les transformations en cours, affirme le chercheur. "A l'heure de la mondialisation, pouvons-nous continuer à exclure les pays du Sud du jeu international"? Les vieilles grandes puissances ( Europe, Etats-Unis, Russie…), autrefois hégémoniques et compétitives, montrent actuellement leur impuissance avec leurs grands principes et leurs systèmes hiérarchiques un peu dépassés dans un contexte d'interdépendance généralisée et de mobilité de communication.

Aujourd'hui, nous devons prendre conscience que le Sud pèse un poids considérable. A l'ONU, ils ont la majorité absolue, car ils représentent plus des 3/4 de l'humanité en terme démographique. Or ils sont toujours réduits au statut de citoyens passifs de la mondialisation. Ils ont été contraints de s'aligner sur les normes internationales et ils ont jusqu'ici été placés sous la quasi-régence des grandes puissances. Mais voyons le en face: la gouvernance mondiale ne fonctionne pas et de nouvelles violences se font jour. Les inégalités entre le Nord et le Sud comme à l'intérieur des Etats sont plus fortes que jamais...

Dans l'avenir de la paix, dit Mr Badie, "l'insécurité alimentaire et sanitaire pèse plus lourd que les missiles". L'être humain ne se laisse pas indéfiniment déterminer par sa situation d'infériorité. Les guerres au Sahel, dans la Corne de l'Afrique, au Moyen-Orient, en Afghanistan sont menées par des milices, des seigneurs de guerre, des organisations difficiles à contrôler. L'instrument militaire sophistiqué de nos pays du Nord peine à s'adapter à des foyers diffus, mobiles, sporadiques (Libye, Mali, Syrie, Yemen, Nigéria, Somalie...).

Aussi, selon Mr Badie, "nous ne sommes pas seuls au monde" ( titre de son avant-dernier ouvrage) et "s'il n'y a pas de redistribution au niveau mondial, la violence risque de croître". Il termine par un appel à nos responsabilités dans les conflits(vetos à l'ONU, vente d'armes…) et à un accueil des migrants, ce qui est aujourd'hui à ses yeux non seulement notre devoir, mais surtout notre assurance de pays du Nord. Un partenariat entre les pays du Nord et leurs anciennes colonies, par exemple, lui paraît à instaurer en priorité dans les pratiques et non dans les seuls discours. Il termine par cette phrase:"Ne diabolisons plus les réactions des peuples trop longtemps humiliés ou dominés et regardons la réalité en face!"

Pour en savoir davantage, se reporter aux livres de Mr Badie: "Le temps des humiliés" aux éditions O. Jacob, "Nous ne sommes plus seuls au monde" à La découverte et "Quand le Sud réinvente le monde" qui vient de sortir à La Découverte.

Lyliane

11/12/2018

La livraison à vélo, ça roule!

Dans le magazine "Nous", Mme Kathleen Junion publie un article concernant l'initiative de Mr Maxime Le Nocher, qui depuis 2010 est coursier à vélo et qui a lancé en 2017 une société nommée Lelien. A Nice ou à Cannes désormais, il est possible de faire effectuer une course à vélo de 4H avec un colis de moins de 5kg pour 7,80 euros. Car Mr Le Nocher emploie cinq autres coursiers à bicyclette et sa petite société ne cesse de s'agrandir.

C'est depuis Nice, où il vit avec sa famille depuis 2010, qu'il a eu l'idée d'être coursier à vélo en tant qu'indépendant. Il avait vu ce concept à Montréal et à Genève. Pendant 7 ans par tous les temps, il a livré ses clients. Le patron du magasin Carrefour Market en bas de Cimiez a été le premier à lui faire confiance. Il réalise depuis 98% des livraisons de ce magasin ( 20 livraisons par jour) en vélo cargo, un vélo à 3 roues équipé d'une assistance électrique. Il peut transporter ainsi jusqu'à 80 kg de marchandises.

Cet homme de 39 ans a, en effet, investi dans des vélos cargo danois et des tee shirts floqués au nom de ses clients. D'autres contrats ont suivi à Cannes et Nice, puis Décathlon de Nice TNL, le pâtissier Lac et de nombreuses enseignes bio ont été séduits par sa démarche. Les contrats s'enchaînent. Certes rouler en ville malgré le trafic n'est pas de tout repos! Mais Mr Le Nocher est un entrepreneur militant, dont "le but est de supprimer les voitures et les camions". Il a été invité à  parler de sa société aux Assises de la Transition écologique et citoyenne fin octobre à Nice.

Modifier le regard des gens sur la pollution et l'écologie est son credo. A son échelle, il milite pour changer les consciences. Depuis peu, une application pour smartphone a été crée. Quant à son chiffre d'affaire, il est en hausse (200 000 euros) et il ne compte pas s'arrêter là. La période de Noël risque de doper son entreprise. Je pense que cet exemple réussi est susceptible de donner envie à d'autres de tenter l'aventure dans leur région.

Pour tout renseignement complémentaire, s'adresser au 06 02 73 46 70 ou sur Internet u : www.lelien.pro.

Lyliane

10/12/2018

L'intergénérationnel, un enjeu de société...

Selon plusieurs journalistes du magazine syndical pour les retraités de l'U.S., l'allongement de la durée de la vie façonne une société où se côtoient majoritairement quatre générations. Les plus de 60 ans constituaient en effet 5% de la population à la fin des années 60; ils devraient en représenter le tiers en 2035. "Cette particularité française, unique en Europe, avec une fécondité soutenue autour de 2 enfants par femme dessine une pyramide des âges révélant un équilibre des générations".

Si le lieu privilégié de solidarité intergénérationnelle reste la famille, les évolutions de celle-ci, les inégalités sociales et économiques imposent une prise en charge à l'échelle de la société. Les tentations d'opposer vieux contre jeunes, actifs contre retraités, de stigmatiser ou d'exclure devraient être refusées. Car l'intergénérationnel a des potentialités et des impératifs à considérer. Tout d'abord, insistons sur "la richesse de la transmission, l'image d'une maturité heureuse et la solidarité intergénérationnelle au lieu de laisser se développer des campagnes d'opinion justifiant une politique de casse des retraites".. 

Crée en 1996 par la fondation nationale de gérontologie, le prix Chronos par exemple propose aux participants la lecture d'ouvrages ayant pour thème le parcours de vie de la naissance à la mort, les relations entre générations, la transmission du savoir, la vieillesse et la mort. L'âge des jurés s'étale de 5 ans jusqu'à l'âge adulte. Cela nous montre en somme, au delà de la lecture, "que nous sommes tous le plus vieux de quelqu'un  ou le plus jeune d'un autre". Mais à tous les âges, la vie n'a-t-elle pas la même valeur? Cette année le jury senior  a attribué le prix Chronos 2018  à Mr Hubert Ben Kemoun pour "Joyeuses Pâques et Bon Noël".

Pour approfondir ces notions d'intergénérationnel et de destin commun à partager, consultons par exemple les ouvrages de Mr Jérôme Pellissier "La nuit, tous les vieux sont gris" (2003) et "La guerre des âges" (2007) et refusons "l'âgisme", une discrimination qui fonde la valeur des individus sur leur productivité ou leur autonomie.

Lyliane

09/12/2018

Avec ESP'AIR, on décolle vers l'emploi en Indre et Loire...

Dans le journal Hospitaliers de l'Association de l'Ordre de Malte, un journaliste explique comment depuis 2014 en Indre et Loire 273 adultes ont été accompagnés dans leurs démarches de demandes d'asile, d'ouverture de droits et d'apprentissage du français, dont 197 étaient en capacité d'accéder à un emploi. En effet, les équipes de l'Ordre de Malte du département sont confrontées depuis l'été 2014 au défi de venir en aide aux réfugiés fuyant guerres et persécutions et cherchant refuge et protection en France.

A l'automne 2018, la délégation a mis en place un dispositif d'accompagnement des réfugiés vers et dans l'emploi: ESP'AIR. Ce projet d'insertion socio-professionnelle sera supervisé par un comité de pilotage composé de groupements d'employeurs, de représentants de Pôle Emploi, du Conseil Départemental etc... Cette aide individualisée propose un réel parcours d'intégration professionnelle avec:

- une identification des besoins de recrutement des employeurs de PME et des structures d'insertion par l'activité économique (SIAE) d'Indre et Loire pour faire coïncider l'offre et la demande.

- un parrainage par des bénévoles faisant bénéficier les personnes accompagnées de leur réseau professionnel et de leur expérience.

- des cours de français langue étrangère (FLE) adaptés à leurs besoins professionnels.

Ce que les équipes de l'Ordre de Malte ont pu mettre en place en Indre et Loire devrait pouvoir être reproduit ailleurs sur le sol national et en Outre-Mer par des associations ou de simples citoyens réunis autour d'un objectif tel un Elan Solidaire de Parrainage pour l'Accompagnement et l'Insertion professionnelle des Réfugiés semblable à ESP'AIR...

Pour en savoir davantage, joindre www.ordredemalte.org.

Lyliane

07/12/2018

A La Rochelle, des patrons engagés dans du mécénat local...

D'après un long article de Mme Agnès Marroncle, dans le journal La Croix du 19/10/2018, j'apprends que des dirigeants d'entreprises, dans le cadre de leur politique R.S.E. (responsabilité sociale de l'entreprise) ont souhaité agir dans leur environnement immédiat à La Rochelle. Ils ont, en effet, décidé d'apporter leur quote- part à des actions en faveur du "mieux vivre ensemble" dans les quartiers sensibles proches de leurs bureaux, usines et ateliers. Pour ce faire, ils ont crée une fondation "Fier de nos quartiers" qui réunit à ce jour 21 entreprises donatrices ( de 20 salariés à plus de 1000) sous l'égide de la Fondation de France.

Leur participation respective s'échelonne entre 500 euros à 30 000 euros annuels. Un conseil exécutif se réunit toutes les 6 semaines et il est majoritairement composé de chefs d'entreprise et de quelques"experts" des quartiers. A cette occasion, les porteurs de projets (culturels, éducatifs ou sociaux) présentent ce pour quoi ils sollicitent une aide. Dans le quartier populaire de La Rochelle (Villeneuve les Salines), Mr Laurent Lhériau, coordinateur de Fier de nos quartiers" cherche à restituer aux habitants une image vivante de leur quartier avec toutes les richesses cachées derrière les façades. Un collectif rassemble notamment les 65 associations présentes sur place.

Ce modèle est reproductible dit l'article. "L'initiative peut venir de quelques chefs d'entreprise prêts à adopter ce type de solution en faveur du mécénat local. L'appui d'une collectivité locale  est souvent nécessaire. La Fondation Fier de nos quartiers se tient à disposition pour tout renseignement et approfondissement de sa méthode". Joindre éventuellement le site: www.fierdenosquartiers.fr.

Lyliane

06/12/2018

Le dossier médical partagé en pratique...

Le carnet de santé électronique s'appelle le DMP ou dossier médical partagé. Il a été crée en 2004, mais depuis 2016 ses modalités de création ont évolué, rappelle Mme Myriam Loriol dans Version Femina, qui s'appuie sur les compétences de Mr Julien Conqueteau, chargé de mission DMP à la CNAM. Avant, en effet, elles relevaient seulement d'un médecin. maintenant, chacun de nous peut prendre l'initiative d'ouvrir son DMP. En fait, c'est un service en ligne qui regroupe un maximum d'informations concernant notre historique médical ( traitements, hospitalisations, prises de sang, radios…)remboursés depuis 2 ans par la Sécurité Sociale. Il comprend surtout un volet de synthèse médicale avec antécédents, allergies éventuelles, ordonnance de médicaments...

Le but de ce DMP est d'éviter les interactions médicamenteuses, les examens déjà réalisés et par exemple en cas d'imprévu (urgences, voyage) permet de renseigner les professionnels de santé des traitements en cours. Il suffit d'aller sur le site dmp.fr pour créer son dossier soit grâce à un code de création communiqué par l'assurance-maladie, soit sur la foi d'un numéro de sécurité sociale personnel et d'un code transmis par e-mail ou courrier. Toutefois, certaines caisses comme la MGEN ou la MSA ou même pour les personnes mineures, ce service en ligne n'est pas possible.

Personne ne peut nous obliger à créer un DMP et nous pouvons dire dans l'espace personnel prévu, si nous le rendons accessible ou pas aux professionnels de santé. Si l'usager n'a pas Internet, il peut demander à son pharmacien ou à son médecin de s'en charger. En EHPAD, si la personne n'a plus toutes ses facultés, la décision de créer un DMP revient au Directeur après consultation de la famille. A chaque fois qu'un nouveau professionnel de santé se connecte à notre DMP, nous recevons une notification par e-mail ou SMS. Nous pouvons aussi remplir nous-même notre dossier en scannant les résultats de radios, d'analyse, d'ordonnances... 

Lyliane

 

A Néoules (83) les sols agricoles passent "le test du slip"!

Dans le magazine "Nous", j'ai découvert un article de Mme Amandine Roussel qui nous fait part de l'initiative, au printemps dernier, de la chambre d'agriculture du département du Var via le réseau Delphy Fermes: planter des slips dans le sol pour mesurer l'activité biologique des sols. Dans une trentaine d'exploitations pilotes, en effet, réparties en 3 groupes : maraîchage, viticulture, arboriculture (oléiculture surtout), 210 slips ont été enfouis à 20 cm de profondeur pendant 2 mois et demi. "Une telle expérience", explique Mme Emilie Buron, une des 3 animatrices Delphy Fermes, "a déjà été menée ailleurs en France, mais aussi au Canada. Et çà coûte moins cher que des tests en laboratoire".

Au bout de 6 semaines de vie "underground", les sous-vêtements ne ressortent pas en bon état! Quatre éléments sont cependant observés: la dégradation visuelle, qui montre que plus le slip est dégradé, plus l'activité biologique est bonne. Puis, le poids, la perte de masse sont analysés de même que la couleur et l'odeur. En bref, si ça sent la forêt, c'est jugé bon. Mais si on sent la putréfaction, l'activité du sol est considérée comme plus faible. Delphy Fermes s'est donné pour but d'accompagner les agriculteurs vers des pratiques plus vertueuses. On s'oriente de ce fait de plus en plus vers des apports de compost et de fumier, des couvertures végétales du sol et on travaille la terre le moins possible. 

Depuis ces tests, on a même décidé de laisser l'herbe pousser autour des vignes et en maraîchage, on privilégie l'engrais vert, destiné à améliorer et protéger le sol. D'ici trois ans, les test du slip seront renouvelés pour constater la qualité des sols suite à toutes les actions et non-actions entreprises. Les motivations de Delphy fermes sont à la fois écologiques, géographiques et économiques. Réduire l'utilisation de produits phytosanitaires dès 2010 a été, en effet, le but de la chambre d'agriculture du Var. Mme Buron l'affirme et je ressens la même chose:" Tout part du sol! Les organismes de la terre entraînent la circulation de l'air et de l'eau. Cela permet à la plante de mieux se développer tant en terme de quantité que de qualité".

Pour approfondir les bases ayant conduit à cette initiative, les conclusions retirées ou faire part éventuellement de son expérience, il est possible de contacter sur Internet: www.chambre-agriculture83.fr. On peut également essayer de joindre Delphy Fermes et ses trois animatrices: Mmes Emilie Buron, Fanny Vernier et Clémence Boutfol.

Lyliane

05/12/2018

Ne pas hésiter à donner son sang...

L'établissement français du sang a besoin de 10 000 dons de sang par jour, écrit Mme Isabelle Blin dans le journal Version Femina. La vie de million de personnes en dépend chaque année dans notre pays. Or, nous savons qu'actuellement les stocks sont très bas. La France compte un peu plus de 1,5 million de donneurs, alors qu'il en faudrait le double. Souvent les personnes qui pourraient donner leur sang en ignorent les modalités pratiques et de ce fait ne font pas la démarche.

Il faut pour être donneur ou donneuse volontaire avoir moins de 65 ans (ou de 70 ans si l'on est déjà donneur) et peser plus de 50 kg. Les femmes peuvent donner leur sang 4 fois par an et les hommes 6 fois avec au moins 8 semaines entre deux prélèvements. Par contre, les consommateurs de drogues par intraveineuses, les diabétiques de type 1, ainsi que toute personne porteuse du virus du sida ou de l'hépatite ne peuvent donner leur sang. A la suite d'une opération, il est recommandé d'attendre 4 mois avant de donner son sang. Après une extraction dentaire, le délai est de 7 jours.

Le don de sang peut s'effectuer à l'improviste dans un site de l'EFS (Etablissement français du sang) ou une collecte mobile. Pour les connaître, faire  une recherche sur: www.dondesang.efs.sante.fr. Le mieux est de boire un demi-litre d'eau immédiatement avant. Après le don,  on vous proposera une collation (jus de fruits, pain, fromage…). Sur place, vous devrez remplir un questionnaire de santé, puis vous serez installé sur un fauteuil. Là une infirmière vous piquera dans une veine au creux du bras. Le sang sera recueilli dans une poche stérile, à usage unique et analysé (recherche de virus). On prélève entre 420 et 450 ml de sang selon le poids et le sexe de la personne.

Le Magazine Notre temps lance un appel pressant avant les fêtes de fin d'année et les épidémies de grippe pour renflouer les stocks de l'EFS. N'est-il pas vrai que l'on se sent bien quand on sait qu'on a contribué à sauver des vies?

Lyliane

04/12/2018

Accompagner les fratries dans l'épreuve du deuil...

Le journal Nice-Matin sous la plume de Mme Axelle Truquet vient de publier un long article sur la période délicate qui suit un décès pour des enfants d'une fratrie et les moyens mis en œuvre pour tenter d'y remédier. En effet, la perte d'un frère ou d'une sœur de maladie ou d'accident est vécue comme une tragédie le plus souvent pour un enfant, qui ne sait comment porter le souvenir douloureux. 

L'équipe ressource régionale de soins palliatifs pédiatriques de Nice (L'ERRSPP PACA Est) a crée l'association Pallidol dont la vocation est de proposer des groupes de partage pour les fratries endeuillées. Le Docteur Caroline Devos, responsable de l'équipe et de l'association Pallidol, souligne le fait qu'ils proposent un soutien hors du cadre hospitalier. Depuis septembre 2018, un groupe de 4 jeunes de 4 à 18 ans a été constitué et il échange avec la psychologue Mme Gwenola Maurin. 

Les rencontres se font le soir en fin de semaine, dans un espace neutre et sécurisant, afin de ne pas raviver des souvenirs douloureux, ne pas empiéter sur le temps scolaire ou le sport. Découvrir qu'on n'est pas seul à vivre cette souffrance du deuil leur fait du bien. Cela leur évite de chercher à occulter le vécu douloureux pour chercher à préserver leurs parents. il a été remarqué que ces rencontres leur permettent de se comprendre et de pouvoir s'exprimer s'ils le souhaitent.

Sinon, si ces enfants n'avaient pas eu de prise en charge, ils pourraient développer des troubles du sommeil, des douleurs, des peurs, même plusieurs années après la mort de leur plus proche. Le travail se fait aussi avec une art-thérapeute Mme Delphine Moscato, car certains d'entre eux ont du mal à parler. Ces enfants montrent généralement qu'ils ont besoin de beaucoup d'écoute.

Les parents ne sont pas oubliés dans le dispositif et s'ils le souhaitent ils peuvent avoir un temps de parole. Les familles confrontées au deuil de leurs enfants peuvent contacter directement l'association. La participation au groupe de parole est gratuite. Néanmoins, avant toute rencontre de groupe, le Docteur Devos reçoit les familles en présence  de la psychologue de l'association.

Pour contacter cette équipe ressource régionale, appeler le 06 48 25 16 64 ou adresser un courriel à: pallidolpacaest@gmail.com. 

Lyliane

 

03/12/2018

Une sophrologie rando dans le Var pour aérer la discipline...

Nous connaissions déjà la sophrologie, une technique qui allie le travail du corps et du mental pour une meilleure écoute de ses propres ressentis et sensations. Elle s'appuie généralement "sur des exercices de respiration contrôlée, de décontraction musculaire et de visualisation positive, qui sont les trois piliers de la discipline", écrit Mme Karine Michel dans la revue "Nous". D'ordinaire, la sophrologie est pratiquée en cabinet, en séances individuelles ou collectives. Mais là nous avons à faire à une sophro rando d'un autre style! Les participants apprécient de pratiquer en plein air et d'aller plus loin que par le passé avec leur corps et leur respiration. Le coût est de 12 euros la séance.

A l'initiative de Mr Stéphane Plessis, diplômé d'une école de tourisme et installé au Revest (83) comme sophrologue, une fois par mois, RV est donné sur la Corniche à La Seyne sur mer au parking du Jonquet exactement, afin de pratiquer en pleine nature. C'est une sorte de marche initiatique à la recherche de soi ouverte à une dizaine de personnes. Dans un contexte bienveillant, les premiers exercices de respiration contrôlée ont lieu, les yeux fermés. Chacune et chacun essaie d'évacuer les pensées parasites. Puis, le groupe se met en marche en silence, afin que tous les sens soient stimulés. Deux kilomètres sur un sentier surplombant la mer permettent d'évacuer le stress et de se recentrer. Puis des exercices aident à se recharger en ressentis positifs. Le coût est de 12 euros la séance.

Pour plus d'informations, contacter Mr Stéphane Plessis au 06 52 11 56 00, par mail à stephane@sophrologie-toulon.com ou sur Facebook.

Lyliane

02/12/2018

On peut sauver les espèces menacées...

Mme Frédérique Schneider a écrit un long article dans le Journal La Croix du 9/10/2018 pour rappeler qu'une espèce sur trois est menacée en raison des activités humaines (ours blancs, cachalots, girafes, hirondelles…). Chasse illégale, marées noires, déforestation… les menaces sur la faune planent toujours ( macareux aux Sept-Iles, girafes en Afrique Australe, baleines à bosse au large du Canada...). Crée en 1948 à Fontainebleau, l'Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN) est à l'origine de la Convention sur le commerce international des espèces sauvages menacées d'extinction. Aujourd'hui, elle fête ses 70 ans et c'est l'occasion de chercher à renforcer les mesures prises pour aller plus loin. Elle publie régulièrement "la liste verte des espèces protégées".

Toutefois, l'article nous signale que les politiques de préservation, comme la Convention de Berne, qui a classé la loutre comme espèce protégée en 1979, commencent à porter leurs fruits. Ces 40 dernières années en effet la loutre n'a cessé d'agrandir son territoire en France (Massif central, Côte Atlantique, Pyrénées). On estime aujourd'hui à environ 2000 le nombre de loutres dans notre pays, alors qu'elles avaient presque disparu, précise Mr René Rosoux, éco-éthologue. Nous pouvons nous en réjouir, car c'est un animal dit "sentinelle" qui témoigne de la qualité de l'environnement.

Mr Sébastien Moncorps, directeur France de l'UICN, interrogé par Mr Denis Sergent, souligne que celle-ci a la capacité de faire travailler ensemble scientifiques, associations et Etats en s'appuyant notamment sur le WWF (World Wild Fund for Nature). Des conventions ont été passées comme celle interdisant la commercialisation de l'ivoire d'éléphant. Selon lui, "la protection ne peut être que globale en prenant en compte l'habitat, la chaîne alimentaire, la présence de l'homme"… En Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, la création d'aires marines protégées riches en coraux a entraîné des résultats encourageants. Partout, en effet, grâce au lien avec l'ONF, le Conservatoire du littoral, l'érosion côtière est endiguée et l'écosystème préservé. Mais les succès sont encore partiels et locaux, ce qui pousse à persévérer dans ce sens.

Pour en savoir plus, consulter sur internet: www.wwf.org ou https://uicn.fr/

Lyliane

01/12/2018

Qwant, une alternative au géant Google comme moteur de recherche...

Dans le quotidien Nice-Matin du 18/11/2018, Mr Franck Leclerc publie une interview qu'il a faite avec Mr Eric Léandri, fondateur en 2013 de la start-up Qwant. Cette création a pu se faire grâce à une levée de fonds de 18,5 millions d'euros et un prêt de 25 millions par la Banque européenne d'investissement. Car, pour se mettre sur le marché, il faut financer les serveurs, payer les 160 ingénieurs et investir pour devenir la plus grande banque européenne. Actuellement, la start up s'installe dans 1000m2 supplémentaires de locaux en plein centre de Nice. Jusque là, Qwant occupait 600 M2 seulement. 

En tapant sur Internet www.qwant.com dans la barre de recherche, puis enter, il est possible de choisir Qwant comme moteur par défaut. L'avantage de ce moteur de recherche est qu'il promet de respecter la vie privée des internautes. Personne, en effet, pour vous suivre à la trace, revendre vos données ou espionner vos centres d'intérêt. Ce n'est pas le cas des autres géants que l'on nomme GAFA pour le moment! L'audience de Qwant reste  encore toutefois assez modeste. La start up pense devenir rentable en 2019 et vise 5 à 10% du marché européen en 2021. Le moteur de recherche, en effet, pénètre peu à peu les marchés allemands, italiens et même chinois grâce à des chefs d'entreprise motivés.

A vous d'essayer et de tester les atouts de ce site alternatif!

Lyliane

Connaissez-vous l'EuroVélo 6 qui relie la France à la Roumanie?

L'EuroVélo 6 fait rêver les amoureux de la bicyclette. Elle sillonne en effet l'Europe d'est en ouest, de la Mer Noire à l'Atlantique, de la Roumanie à la France en suivant les cours du Danube, du Rhin et de la Loire… Elle relie notamment l'Alsace au Val de Loire en passant par la Bourgogne et la Franche-Comté. Elle permet de cheminer sur des pistes cyclables ou des voies vertes et ce, pratiquement sans cötes.

C'est une expédition à recommander sur un itinéraire de près de 700km! On l'appelle parfois la "véloroute des fleuves", car elle longe les bords du Rhin, le canal du Rhône, les vallées du Doubs et de la Saône, le canal du Centre, puis le canal latéral à la Loire… On peut en cours de route conjuguer nature et culture, visiter Bâle (Suisse), Mulhouse, Besançon, Paray-le-Monial, Belfort, Beaune… Sans oublier la gastronomie! On peut louer des bicyclettes en cours de route pour ce périple.

Le Guide du Routard EuroVélo 6 liste les étapes gourmandes, les itinéraires à ne pas manquer et les ateliers de réparation. L'Europe sur les chemins de traverse en petite reine serait pourtant un beau symbole au moment où l'Europe traverse une crise sans précédent. Loin de la xénophobie et du racisme, relier la France à Roumanie n'est-ce pas un beau présage d'avenir?

Lyliane

29/11/2018

Des batteries lithium qui carburent plus vert...

Mr Frédéric Brenon s'est intéressé, dans le journal 20 Minutes du 23/11/2018, aux travaux de chercheurs nantais, qui ont travaillé à la mise au point de matériaux issus de la biomasse. "Naturellement abondants, faciles à recycler (ils peuvent être détruits par combustion), ces substituts n'étaient jusqu'à présent pas aussi performants que le procédé LI-ion du moment", écrit-il. Mais des chercheurs du CNRS  basés dans les Universités de Nantes et de Picardie viennent de trouver la formule pour obtenir des résultats comparables. Comment? En ajoutant du magnésium!

Ils ont, en effet, remplacé 50% du lithium par du magnésium, nous explique depuis Nantes Mr Philippe Poizot. Cela leur a permis d'élaborer une batterie organique affichant une tension de 2,5 volts. A leurs yeux, c'est un record! Ils ne s'attendaient pas à un tel bénéfice. De plus, le magnésium est un élément abondant dans la nature et donc il sera peu cher. En outre, il est non-toxique. Cette découverte a été publiée fin octobre 2018 dans Nature Communications. Elle ouvre des perspectives encourageantes pour les batteries, mais aussi pour la recherche fondamentale. Ils ont reçu un accueil chaleureux lors de congrès internationaux et des industriels commencent à s'y intéresser...

Jusque là, nous n'avions à disposition que des batteries lithium-ion et ces accumulateurs étaient critiqués pour leur bilan environnemental. Le nickel et le cobalt nécessaires au fonctionnement de nos appareils électroniques sont en effet des métaux rares, non recyclables et dont l'extraction cache parfois des conditions sociales déplorables, comme le travail des enfants. Cette découverte vient donc à point nommé et il faut espérer que scientifiques et industriels vont s'y intéresser de près.

Pour approfondir le sujet, consulter par exemple le site internet: www.20minutes.fr

 Lyliane

Proposition de créer une banque européenne pour financer la transition énergétique...

Alors que les esprits s'échauffent dans notre pays au sujet du prix des carburants et à la veille de l'ouverture en Pologne (le 3/12/2018 à Katowice) de la COP 24, je trouve intéressant de rappeler l'idée d'un Pacte financement climat, lancée par Mr Jean Jouzel en 2017 et signé par plus de 150 personnalités. Le Journal Télérama vient de recueillir les propos de cet éminent scientifique et climatologue français formé à Saclay, qui a été vice-président du groupe scientifique du GIEC depuis 2002. Ce chercheur, jusque là relativement optimiste, commence à trouver que nous avons perdu beaucoup de temps faute d'organisation, de moyens mis en oeuvre et de décisions politiques notamment. Il nous interpelle sur "un magnifique projet européen".

Mr Vincent Rémy lui donne la parole sur le sujet brûlant du réchauffement climatique et les solutions à notre portée. Les répercussions directes de l'élévation des températures des terres et des océans annoncées depuis 1992 à RIO (Brésil) commencent à surgir au plan mondial: vagues de chaleur, incendies gigantesques, fonte des glaces, inondations, migrations de personnes touchées par la désertification, prolifération d'algues Sargasses comme aux Antilles… En seulement 50 ans, nous avons envoyé dans l'atmosphère par la combustion du gaz, du charbon et du pétrole des centaines de milliards de tonnes de CO2. En 150 ans, nous sommes en effet passés de 300 ppm à plus de 400 ppm (partie par million soit 300 cm3 de CO2 par M3 d'air), une accélération sans précédent...

Or, les pays du Nord (américains et européens), s'ils commencent à mesurer le phénomène du réchauffement et sa gravité, sont loin de tout faire pour limiter l'usage de la voiture, pour développer les transports publics, mettre l'aviation low cost au pas (car le kérosène n'est pas taxé), chercher d'autres modèles de développement économique que ce soit dans le domaine de l'agriculture, de l'industrie, de l'énergie… Beaucoup d'entre nous espèrent encore "continuer à vivre comme avant", soutiennent de grands projets absurdes, des solutions obsolètes mettant en avant un transport en progression, des énergies fossiles ou des métaux rares, sans prendre des mesures individuelles de modération pour œuvrer en faveur du climat.

Je trouve de ce fait particulièrement intéressant que Mr Jouzel souligne l'instauration nécessaire d'une justice climatique dans nos pays (écarts de revenus entre riches et pauvres) et surtout envers les pays du Sud directement menacés pat l'élévation du niveau des océans. Il propose de se limiter à un maximum de 1,5 degré d'augmentation des températures d'ici 2050 pour éviter de plus amples catastrophes touchant nos descendants. Pour aider la transition énergétique, il suggère, avec d'autres scientifiques, la création d'une Banque européenne du climat, qui mettrait à disposition des prêts à taux zéro, ainsi qu'un budget européen de 100 milliards d'euros par an, appuyés sur une taxe modique de 5% sur les bénéfices non réinvestis des sociétés. Ce projet pourrait entraîner la création  de 6 millions d'emplois en Europe et de 600 000 à 900 000 en France.

Pour approfondir le sujet, lire par exemple et offrir autour de soi pour les fêtes les deux ouvrages suivants: "Pour éviter le chaos climatique et financier, une solution simple" de Mrs Jean Jouzel et Pierre Larrouturou aux éditions O. Jacob publié en 2017( 22 euros) et "Finance, climat, réveillez-vous! Les solutions sont là " de Mme Anne Hessel, Jean Jouzel et Pierre Larrouturou aux éditions Indigènes publié en 2018 (8 euros).

Lyliane

Ces médias qui valorisent l'innovation locale...

Dans le journal La Croix du 9 novembre 2018, Mme Aude Carasco écrit un long article concernant le journalisme de solutions, qui "en parlant des initiatives citoyennes, sociales ou solidaires, fait évoluer le journalisme". Ce courant éditorial, qualifié également de journalisme constructif ou d'impact, traite des problèmes de société sous l'angle des solutions possibles. Il met en valeur les initiatives ou alternatives portées par des citoyens, élus ou entrepreneurs qui innovent à leur échelle.

Une dizaine de médias se sont spécialisés dans ce journalisme dont des revues (We demain), des magazines (Kaizen, Imagine demain le monde) ou des sites (Reporterre, ID l'Info durable). il y a aussi des émissions de radio et de télévision (Carnets de campagne, CO2 mon amour, Terra Terre ou des quotidiens comme Nice Matin, Libé des solutions, cahier Initiatives et solidarités dans La Croix… En France, une association comme Reporters d'espoirs travaille depuis 2004 avec La Journée des Solutions associant 50 rédactions. A l'échelle mondiale, Sparknews, lancé en 2012, organise chaque année un 'Impact Journalism Day" et partage sur son site des projets porteurs de solutions.

Chez nous, cela avait commencé en 2016 avec le quotidien Nice-Matin, suite à la mobilisation auprès des lecteurs en 2014 pour racheter le journal, se souvient Mr Damien Allemand, responsable numérique de ce journal régional alors en difficulté financière. Or, en 2 ans, "le titre a réussi à fédérer 10 000 abonnés autour d'une offre numérique collaboratrice et payante faisant la part belle au journalisme de solutions". Chaque mois, en effet, les abonnés à Monjournal votent parmi trois sujets proposés. Le thème retenu donne lieu ensuite chaque semaine à un reportage associant le lecteur (questions/réponses, réactions, enquêtes, entretiens) via "Facebooklive". Les lecteurs, représentés au Conseil d'Administration, assistent régulièrement aux débats organisés par la rédaction.

Tout d'abord, le journal avait mis en place des "trophées des solutions" récompensant les plus belles initiatives de la région. puis elle est allée plus loin en ouvrant, au sein de ses locaux, un espace pour valoriser l'écosystème local en permettant par exemple à de jeunes entreprises de tester leurs solutions auprès des lecteurs. Un documentaire en cours de montage de Mme Anne-Sophie Novel, docteure en économie du développement et journaliste, va montrer les bienfaits de ce type de démarche pour regagner la confiance du public. C'est déjà le cas au Danemark, aux Etats-Unis et à Londres, où le lien avec le lecteur a été crée.

Pour certains journalistes comme Mme Novel, "les médias ont un rôle important à jouer pour faire bouger la société toute entière. Il ne s'agit pas seulement de dénoncer, de rendre compte, mais surtout d'accompagner le lecteur dans ses réflexions et évolutions de comportement, de travailler avec des acteurs de la société agissants et montrer comment cette société émergente s'organise". Cette vision  est partagée par les acteurs de terrain comme Mr Jean-Yves Pineau, directeur des Localos, collectif qui accompagne les projets de développement local. 

Mais ce type de journalisme régional reste encore marginal en France. Peut-être faudrait-il former les journalistes, leur faire toucher du doigt ce qu'est l'E.S.S. (économie sociale et solidaire) et connaître ses enjeux… Pourtant, remarque Mr Denis Cheissoux qui anime CO2 mon amour depuis l'an 2000, "l'animal social que nous sommes a besoin  d'espoir pour avancer". Notre société est en mutation, reconnaît Mr J.D. Siegel (We Demain). Il voit cependant que certains, via des partenariats avec des marques, cherchent "un verdissement de leur image", mais le mouvement vers un journalisme des solutions semble bien en marche.

Pour aller plus loin, lire l'ouvrage de Mr Emile Kovacs publié cette année par Librinova intitulé: "Journalisme des solutions ou la révolution de l'information".

Lyliane

28/11/2018

L'année 2018 a été marquée par des victoires et des avancées décicives, selon Greenpeace...

Un peu d'auto-satisfaction ne nuit pas quand on est une association qui œuvre en faveur de l'écologie partout dans le monde! Greenpeace en effet vient de publier un bilan encourageant de "la saison 2018". Je reprends pour notre blog l'essentiel de ce qui a été couronné de succès parmi toutes les propositions de cette ONG. "Pas à pas, écrit le journaliste de Greenpeace, nous faisons reculer les pollueurs et des résultats sont là, qui nous encouragent à continuer et à espérer".

En février 2018, en Italie, la ville de Rome a pris la décision d'interdire les véhicules diesel d'ici à 2024. En mars 2018, la Chine a engagé des mesures concrètes contre les bateaux impliqués dans la pêche illégale et battant pavillon chinois. Puis, en avril 2018, l'Union Européenne a interdit 3 pesticides tueurs d'abeilles, fabriqués par les géants de l'agrochimie Bayer et Syngenta. Ensuite, courant mai 2018, la Russie a répondu aux demandes de Greenpeace de sauvegarder la forêt de Dvinsky en créant une réserve naturelle de plus de 3000 km2 au cœur de cette forêt.

En France, en juillet 2018, 80 entreprises se sont engagées à supprimer les produits chimiques dangereux d'ici à 2020. Pendant ce temps, la Cour Européenne de justice a statué sur les nouveaux OGM: ils devront se conformer à la législation européenne comme les OGM traditionnels. En octobre 2018, un sérieux revers a été imposé à l'entreprise RWE en interdisant, pour un an au moins, la destruction de la forêt d'Hambach (Allemagne) au profit de l'expansion d'une mine de charbon. Enfin, suite à l'adoption de la loi "agriculture et alimentation" par l'Assemblée Nationale, un repas végétarien sera proposé au moins une fois par semaine dans toutes les cantines scolaires françaises à titre expérimental pendant deux ans.

Suite à une expédition au pôle Sud avec le bateau Arctic Sunrise, l'ONG Greenpeace, accompagnée de l'acteur Javier Bardem, a demandé de créer dans l'Océan Antarctique le plus grand sanctuaire marin du monde pour préserver la biodiversité et le climat mondial. Un peu partout sur la planète, dans le courant de l'année, des militants ont protesté contre des centrales nucléaires menaçant la sécurité des citoyens et citoyennes (France). Ils ont aussi demandé à leurs gouvernements d'agir contre la pollution plastique (Hongrie...) et ils ont protesté contre l'exploitation des sables bitumineux comme au Canada.

Il reste beaucoup à faire encore, par exemple pour amener les principales enseignes de la grande distribution française vers une production et une vente de fruits et légumes sans pesticides, pour changer le système de la PAC (politique agricole commune) qui pousse à l'intensification de l'élevage, pour réduire voire supprimer les véhicules diesel qui émettent des quantités dangereuses d'oxyde d'azote… Sans oublier la protection des forêts  tropicales en Indonésie mettant en cause des multinationales comme Unilever, Colgate, L'Oréal, Nestlé...qui exploitent l'huile de palme et favorisent la déforestation. Partout dans le monde des mesures sont proposées pour réduire la pollution de l'eau et de l'air ...

Il reste donc pour 2019 de nouvelles perspectives et des objectifs à atteindre pour lutter par exemple en Europe contre les risques nucléaires et réduire les gaz à effet de serre, changer de modèle agricole et soutenir la transition agroécologique. Mais aussi près du récif de l'Amazone pour écarter les projets de forage de Total et partout dans le monde pour exiger un traité mondial pour protéger les océans et continuer à préserver les forêts primaires... Notre avenir sera fonction de notre investissement citoyen et de notre vigilance. Construisons ensemble un monde plus sain et plus juste, partout respectueux de la Terre et de tous les êtres qui la peuplent, notamment en aidant les organismes comme Greenpeace et d'autres aussi qui agissent sur le terrain!

Cela pourrait se faire grâce à la mobilisation citoyenne s'appuyant sur des expertises scientifiques et des actions directes non violentes. Au plan français, saisissons nos élus pour faire changer la PAC, le type d'agriculture soutenu par la Commission Européenne, pour interdire toute utilisation d'OGM et de pesticides sur le sol national, pour favoriser les transports non polluants, mettre fin aux autoroutes qui détruisent les forêts comme pour le contournement de Strasbourg. Interpelons aussi nos maires pour faire changer les menus des cantines scolaires, les directeurs d'EHPAD comme d'hôpitaux et de cliniques pour exiger des repas de qualité biologique avec moins de viande pour les personnels comme les patients. Refusons le fatalisme et impliquons nous dans tous les domaines à notre portée!

Pour joindre l'ONG Greenpeace, consulter sur Internet: www.greenpeace.org.

Lyliane

 

27/11/2018

Pour la consommation, la médiation gagne à être connue...

"Que faire quand un professionnel reste sourd à vos demandes de remboursement ou d'explications à la suite d'un litige?" demande Mr Nicolas Raffin dans le petit journal gratuit 20 Minutes. Beaucoup de consommateurs hésitent à se tourner vers la justice, compte-tenu des délais ou des montants en jeu. Pourtant, une autre voie est possible depuis janvier 2016: la médiation de la consommation. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGC-CRF) vient d'organiser une conférence de presse pour mieux identifier ce recours.

Pour que votre saisine soit valable, il faut impérativement avoir déjà contacté le professionnel en cause (opérateur téléphonique, banque…) via une réclamation écrite (courrier en recommandé). en cas de retour insatisfaisant de sa part ou s'il ne répond pas dans les é mois, vous pouvez saisir un médiateur. "Les professionnels doivent informer les consommateurs de son existence", rappelle Mme Virginie Beaumeunier, directrice de la DGC-CRF. Cela peut se faire via leur site, les conditions générales de vente ou tout moyen approprié (affichage en boutique...).

Si vous avez du mal à trouver cette information, la liste officielle des médiateurs est disponible sur le site de la DGC-CRF. Leur impartialité est vérifiée par une commission d'évaluation spécifique de la répression des fraudes, le CECMC. en 2017, les médiateurs ont examiné environ 40 000 litiges, dont 30 000 ont pu être menés à leur terme. Dans 76% des cas, la proposition du médiateur est acceptée par les deux parties.

Pour compléter cet article ou trouver la liste des médiateurs de notre pays, contacter par exemple sur internet: 

https://www.dossierfamilial.com › consommation ou www.service-public.gouv.fr
 
 
 

Atelier créatif avec les Résilientes et l'Association Emmaus...

Selon Mr Xavier de Jarcy dans le journal Télérama, la jeune designer Eugénie de Larivière, formée à l'école d'Eindhoven, a fondé en 2017 "Les Résilientes" avec l'Association Emmaüs Alternatives. Elle sait par expérience que créer, inventer, fabriquer fait du bien au moral. Aussi, a-t-elle ouvert des ateliers créatifs avec des salariés en réinsertion et des bénévoles.

Les matériaux sont piochés dans un stock d'objets récupérés, mais non réutilisables en l'état, comme des pulls en cachemire, des pelotes de laine, des cintres en métal… Tout cela devient un coussin, des corbeilles, la structure d'un abat - jour"... Chaque pièce est produite à la main. elle est donc unique!

Nous voici donc dans l'énergie circulaire! Cela procure des fonds à l'association et réjouit les bénévoles. Il faut compter environ 45 euros pour un objet transformé. Pour plus d'informations, s'adresser à: www.lesresilientes.com ou www.label-emmaus.com.

Lyliane