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13/04/2019

Détecter les tumeurs grâce à des chiens entraînés...

L'odorat d'un chien, écrit Mr Afsané Sabouhi dans la revue d'octobre 2018 de "ça m'intéresse", est 10 000 fois plus sensible que le nôtre. La surface de sa muqueuse olfactive est bien plus importante que celle de notre nez, car elle est faite de multiples replis. "Cette capacité sensorielle du chien est déjà exploitée de longue date pour la détection de drogues ou d'explosifs et elle commence à faire son entrée dans le milieu médical", explique le journaliste.

Au sein du projet Kdog, il a fallu plus d'un an de dressage et de formation pour que Nykios, le berger malinois et Milou, le springer anglais, deviennent des détecteurs autonomes, non tenus en laisse et reniflant d'eux-même  les cônes de détection contenant des compresses imprégnées d'odeurs éventuelles de tumeur. Jusqu'ici le projet était financé par des dons de particuliers. Les deux premiers chiens ont été achetés grâce à une opération de financement participatif et au mécénat d'entreprise.

Plusieurs équipes dans le monde travaillent à caractériser chimiquement l'odeur des maladies. Israël, la France, la Suisse et même tout récemment le Brésil et le Mali travaillent notamment sur la détection précoce du cancer (prostate, sein... ) dans les urines ou par des compresses imprégnées. La maladie de Parkinson, la prééclampsie ou les maladies inflammatoires chroniques des intestins de même que l'hypertension artérielle pulmonaire produisent des bouleversements métaboliques facilement décelables par des odeurs. Pour le moment, les chiens sont bien meilleurs que des nez artificiels

Kdog chez nous collabore actuellement avec l'Institut de recherche de la gendarmerie. Quatre centres de cancérologie à Paris, Nantes et Valenciennes ainsi que des cabinets privés d'imagerie sont d'ores et déjà partenaires. Le soutien du Ministère de la Santé est espéré. La détection canine pour le moment est plus efficace que d'autres techniques de pointe. Il faut savoir aussi que les chiens ont plaisir à jouer et qu'ils sont sensibles aux récompenses. Leurs taux de réussite est actuellement de 90 % au premier passage et de 100% au second passage.

Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: www.kdog.fr.

Lyliane

12/04/2019

Techniques pour lutter contre le frelon asiatique...

Mr Yann Chavance dans la revue "ça m'intéresse" d'août 2018 fait l'inventaire des 8 techniques susceptibles d'en finir avec le frelon asiatique, qui s'attaque aux abeilles, mouches et guêpes français. Depuis 2004, dans chaque région où il s'installe, ce prédateur se tient en vol stationnaire devant l'entrée des ruches et se rue sur toute abeille passant à sa portée. Il peut décimer jusqu'à 30% d'une colonie.

Pour enrayer ce fléau, le plus efficace reste encore de détruire les nids. De nombreux apiculteurs sont partis à la chasse au frelon asiatique à la sortie de l'hiver, avant que les femelles ne fondent de nouvelles colonies. Mais, chez les scientifiques, capturer une femelle ne reviendrait qu'à laisser le champ libre à une autre. Pour les poules, les frelons asiatiques constitueraient également un mets de choix. Toutefois, les déployer devant les ruchers, est-ce bien une solution efficace?

Disposer des filets à mailles laissant passer les abeilles, mais pas les frelons autour des ruches (muselières) permettrait de limiter en partie les attaques et de réduire le stress des colonies. Les armes chimiques avec des pesticides par exemple dans des appâts sont destinés à ramener le poison dans les nids de frelons.Toutefois ils peuvent se retrouver aussi dans le gosier d'un oiseau, un cours d'eau ou une ruche. Les pièges classiques comme les bouteilles doivent être temporaires et ils ne visent pas forcément les seuls frelons asiatiques.

Quant aux plantes carnivores, testées depuis 2015 au Jardin botanique de Nantes, elles piègent également tous les insectes sans distinction. Les phéronomes (hormones) de synthèse comme appâts spécifiques ne sont pas tout à fait au point. Il semble donc que la méthode artisanale comme la raquette électrique s'avère la plus efficace. Il faut toutefois qu'un guetteur se poste à proximité de la ruche et y passe du temps.

Lyliane

 

11/04/2019

La chronobiologie ou comment régler le corps comme une pendule...

Notre organisme est précis comme une horloge, écrivent dans la revue "ça m'intéresse" Mme Nathalie Picard, Mrs Thibault Panis et Afsané Sabouhi. Chaque partie du corps, en effet, suit sa propre horloge périphérique interne, mais c'est le cerveau qui orchestre le tout avec l'alternance jour/nuit notamment. Lorsque la pendule d'un organe se désynchronise par rapport aux autres, c'est souvent le signe d'une pathologie ( diabète, dépression...). Depuis 2010, des études sont en cours pour mettre en évidence les communications des horloges entre elles par voie nerveuse et hormonale grâce à deux substances: la mélatonine ( hormone du sommeil) et le corticol (hormone du stress).

Ainsi, par exemple, le coeur accélère durant la journée. C'est sous l'effet du corticol, secrété dès l'aube, que la tension artérielle, minimale pendant le sommeil, commence à augmenter. De même, les glandes surrénales sont notre réveil-matin et le pancréas est réputé travailler lors de la digestion. Le foie quant à lui déstocke pendant la nuit, afin d'assurer l'approvisionnement du cerveau pendant le sommeil. En début d'après-midi, notre horloge interne nous invite à une sieste de 15 à 20 minutes. Notre température corporelle baisse et nous avons des somnolences à ce moment-là. La sieste compenserait notamment le travail de nuit, les sommeils écourtés, les horaires atypiques, mais bien peu d'entre nous s'y adonnent...

En effet, il faut reconnaître qu'il est difficile d'être en phase avec ses besoins quand les contraintes socio-professionnelles et l'usage des écrans perturbent nos cycles de sommeil. La lumière bleue en effet simule le jour et retarde la sécrétion de mélatonine, donc l'endormissement. De même, la semaine de 4 jours à l'école serait un contresens biologique pour les enfants... Des chronobiologistes allemands ont même inventé en 2006 l'expression"jettlag social" pour décrire la situation des couche-tard et des lève-tôt de la semaine.

Nous semblons avoir oublié que "la lumière est le plus puissant synchronisateur de notre horloge biologique". C'est pourquoi il est important de laisser entrer le soleil dans nos vies, alors que 80% de notre temps se passe à l'intérieur... A Paris, le centre du sommeil de l'Hôtel-Dieu a étudié l'effet du luminaire Cronos (du fabricant français Lucibel) sur 70 salariés du groupe Nexity pendant 28 jours. Pour 3 personnes sur 4, il a été observé un effet bénéfique sur la réactivité, la concentration des salariés et la qualité de leur sommeil. La luminothérapie de son côté aiderait à traiter les cycles irréguliers des patients à l'horloge biologique déréglée ou des habitants de pays du Nord où la lumière est rare à certaines saisons...

Les spécialistes du sommeil disent que "bien  dormir est un enjeu de santé publique". Depuis peu, nous savons grâce au réseau Morphée, consacré aux troubles du sommeil, que les Français dorment en moyenne 7h en semaine et 8h le week-end. Il y a même 25 à 30% de nos concitoyens qui dorment moins de 6h par nuit. Cela constituerait un risque d'accident domestique ou routier. De plus, se soigner en temps et en heure garantirait l'efficacité d'un traitement. Cela se nomme la chronothérapie. Etre opéré l'après-midi par exemple serait apparemment optimal dans certains cas de patients à haut risque... Un cancérologue et chercheur français, Mr Francis Lévi a mis en évidence les moments où les cellules saines sont les moins réceptives aux effets des médicaments de chimiothérapie. Toutefois, la mise en pratique de ces observations est encore assez peu pratiquée.

 En conséquence, nous pouvons retenir qu'un véritable plan sommeil et une meilleure écoute de nos besoins physiques et psychologiques semblent à faire mieux connaître dans la population de notre pays. Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: www.chronobiologie.fr.

Lyliane

10/04/2019

Une interface musicale pour dialoguer avec les cétacés...

Mme Carole Lefrançois dans le journal Télérama s'est intéressée à la navigatrice Mme Aline Pénitot et à son projet de "créer une interface aquatique humain-machine-baleine, permettant de dialoguer enfin". Cette femme, qui a été l'une des rares femmes à traverser le Pôle Nord magnétique à la voile en 2012,  compose des musiques électro-accoustiques lors de ses Transatlantiques à partir des interactions entre les baleines et les dauphins qu'elle croise.

Elle signe actuellement un projet inédit avec le bioacousticien Olivier Adam, spécialiste des chants de baleines à bosses. Elle partage cette aventure scientifique émouvante dans LSD, la série documentaire sur France-Culture à 17H du lundi au jeudi. En outre, Mme Pénitot met en lumière quelques  programmes de recherche créatifs sur les milieux marins. C'est le cas notamment de Mr Hervé Glotin, qui invente "des bornes acoustiques sous-marines de détection de mammifères marins, reliées à la terre et à toute embarcation, pour permettre un système d'alerte anti-collision".

Pour en savoir davantage sur Mme Pénitot, aller consulter sur Internet:

https://www.franceculture.fr/emissions/creation-air/nous-pacotilleuses-femmes-de-vagabondages-marins

Lyliane

 

09/04/2019

Imprimer des tissus vivants...

Dans la revue "ça m'intéresse" de février 2019, un long article de Mr Afsané Sabouhi nous fait savoir qu'à l'Université de Bordeaux, depuis 2017, un laboratoire de recherche de l'Inserm travaille sur la bio-impression en 3D. Cela signifie qu'à l'ART Bio Print, on utilise des imprimantes 3D pour fabriquer des tissus biologiques vivants. L'encre de l'imprimante 3D est une solution de cellules vivantes en suspension dans leur milieu de culture, au lieu de déposer couche par couche du plastique ou du silicone, selon un plan programmé par ordinateur.

Pour la recherche médicale, cette technique ouvre des perspectives incroyables. Il s'agit rien de moins que de pouvoir remplacer l'expérimentation animale en créant des modèles miniatures d'organes humains utilisables par les chercheurs pour évaluer la toxicité des nouveaux médicaments. Ce laboratoire unique en France compte 7 chercheurs, ingénieurs et techniciens aux spécialités variées, de la biologie cellulaire à la physique des matériaux en passant par l'optique.

Ainsi, une solution de cellules permet déjà de créer un morceau de peau, de rein ou de tumeur. C'est de la "bio-impression". Imprimées côte à côte, les cellules vont interagir entre elles, adhérer et se multiplier pour faire tissu. On imprime donc de la matière vivante! Pour le moment, la bio-impression d'un organe entier avec ses vaisseaux sanguins est techniquement irréalisable. Mais les premiers essais de greffe de cartilage, dépourvu de vaisseaux sanguins (oreille, peau des brûlés...) se sont révélés concluants.

Une autre indication pourrait être de copier en 3D les tumeurs cancéreuses pour personnaliser les traitements. Un premier pas très prometteur sur ce point a été franchi en Corée. En outre, la bio-impression intéresse aussi l'Agence Spatiale Européenne, l'industrie du médicament (toxicité des molécules) et l'industrie cosmétique. A ce jour, la start-up Poietis collabore avec de grands groupes européens dont l'Oréal et l'ESA. Pour en savoir davantage, consultez sur Internet par exemple : www.poietis.fr ou www.artbioprint.com.

Lyliane

08/04/2019

Les suisses plebiscitent les médecines alternatives...

Alors que dans notre pays médecins et pharmaciens remettent en question depuis un an environ l'utilité de l'homéopathie, Mr Emmanuel Socquet et Mme Isabelle Saget écrivent dans le numéro de Plantes et Santé d'avril 2019, que depuis 2 ans la Suisse rembourse 5 thérapies complémentaires à condition que les soins soient prodigués par un médecin. Des disciplines comme la phytothérapie, l'homéopathie, la médecine traditionnelle chinoise, la médecine anthroposophique et la thérapie neurale (analgésiques locaux) sont reconnues et prises en charge par la sécurité sociale fédérale.

Les collaborations entre médecine  académique et thérapies complémentaires se développent dans plusieurs hôpitaux suisses (oncologie...). On considère, en effet, précise Mme Edith Graf-Litscher, Présidente de la Fédération de la médecine complémentaire suisse, "que les démarches alternatives sont un complément intelligent à la pratique académique". Elle a noté que les thérapies alternatives aident le patient à guérir en s'appuyant sur ses propres ressources internes. Nulle question de demande de preuve d'efficacité chez nos voisins!

En France, pendant ce temps, tandis qu'un patient sur deux a recours à l'homéopathie et que le remboursement des granules prescrites représente 86 millions d'euros pour 29,7 milliards d'euros pour les médicaments conventionnels, 124 médecins doutent toujours des bienfaits de l'homéopathie et appellent à un déremboursement. La Haute autorité de santé (HAS) doit se prononcer de façon imminente sur ces questions. Espérons que les besoins des patients prendront le pas sur des questionnements de quelques praticiens français peut-être jaloux de leurs prérogatives...

Lyliane

Les Saupoudrés, des concentrés de produits naturels...

Mme Amandine Roussel dans la revue "Nous" raconte aux lecteurs comment, à Pierrefeu dans le Var (83), Mme et Mr Camille et Mallaury Roussille, ont mis au point des poudres de fruits et de légumes et commercialisent ces produits pour agrémenter sauces, vinaigrettes ou sablés... Ils ont cherché par tâtonnement et sur leurs fonds propres pendant plus d'un an comment tirer profit par exemple des pelures de fruits et de légumes, de concentrer des produits locaux afin de travailler en zéro déchet et de privilégier les arômes.

Dans l'article, ils nous expliquent comment ils procèdent: ils commencent par déshydrater les fruits et légumes, puis ils chauffent le  produit séché (agrumes, navets, cerises, ail, oignons ou tomates) le temps nécessaire à moins de 42 °. Enfin, ils obtiennent une fine poudre capable de parfumer hors saison sauces et gâteaux. Ils n'ajoutent rien, ni sucre, ni sel et obtiennent de ce fait un produit entièrement naturel.

Actuellement, ils continuent à expérimenter. Leurs poudres ont été baptisées "Les Saupoudrés". Ils ont fait le choix de se fournir chez des producteurs locaux en bio. Ils vendent directement leurs "poudres magiques" et leurs fruits et légumes déshydratés sur les marchés ou dans quelques épiceries des environs. Le prix de ces poudres de légumes, de fruits et notamment d'agrumes est compris entre 7 et 10 euros. Les pots sont consignés et le vrac est encouragé. Leur électricité même vient d'Enercoop.

Voilà donc une initiative originale en mode développement durable. Peut-être inspirera-t-elle d'autres personnes entreprenantes et soucieuses d'innover dans notre pays...

Lyliane

07/04/2019

Investir dans et pour les forêts...

Dans la revue Plantes et Santé du mois d'avril 2019, un article nous fait connaître l'initiative de l'entreprise Ecotree, qui nous permet d'acquérir un arbre pour soutenir la forêt française. Comment font-ils pour préserver notre patrimoine? Ils supportent les charges du foncier, s'occupent de l'entretien du site et vous reversent les revenus de l'exploitation, si vous avez investi. Ils réalisent un meilleur suivi des forêts pour en faire des puits de carbone plus efficaces.

Grâce à leur investissement, ils font tout leur possible pour sensibiliser la population à la préservation de ce patrimoine national. Jusqu'ici, 74 000 arbres ont déja été plantés et près de 1700 tonnes de CO2 absorbés. Il est possible d'offrir des arbres en cadeau en se connectant sur: https://ecotree.fr/entreprises. Pourquoi ne pas essayer?

Autre initiative: accorder aux arbres un statut similaire à celui des Monuments historiques. L'Association Arbres a même rédigé une Déclaration des droits de l'arbre, présentée le 5/4/2019 à l'Assemblée Nationale, écrivent Mmes Le Borgne et Saget dans le même journal. Alors, on s'investit pour éviter le massacre des arbres remarquables, des platanes et autres feuillus de notre pays? Il y a va de notre santé et de celle de nos enfants.

Lyliane

05/04/2019

Librairie Les Volcans, l'anti-Amazon...

En 2014, écrit Mme Isabelle Guardiola dans Valeurs Mutualistes du 1er trimestre 2019, une douzaine de salariés de la librairie Les Volcans à Clermont-Ferrand avaient choisi de sauver leur outil de travail en fondant une SCOP. Aujourd'hui, cette librairie est devenue une véritable institution clermontoise, connue pour sa sélection éclectique répartie sur 228m2. Elle est devenue pérenne et elle sert d'exemple dynamique d'une entreprise sociale et solidaire insérée localement.

Cette SCOP (Société coopérative et participative) s'est crée spontanément avec des libraires, des disquaires, des papetiers et caissiers décidant de sauver la librairie placée en liquidation judiciaire après la fermeture du réseau Chapitre. Ils ont en effet réinjecté la totalité de leurs indemnités de licenciement et 50% de leurs droits au chômage au capital de l'entreprise. Les clients quant à eux ont fait acte militant en achetant aux Volcans. Dès la première année, la librairie a fait des bénéfices, "ce qui a permis  de verser un intéressement, équivalent à 34% des bénéfices à l'ensemble des salariés quel que soit leur poste".

Le panier d'achat moyen à la librairie des Volcans est de 29 euros contre 19 euros dans des librairies classiques. Comment en sont-ils arrivés à ce résultat? Une SCOP demande certes beaucoup d'engagement personnel, mais elle laisse "une liberté d'initiative royale" sans lutte de pouvoir. Chaque année, plus de 400 animations se déroulent aux Volcans: signatures de livres, rencontres, concerts; bref de quoi toucher tous les publics. Selon Mme Petot, Directrice de la Chambre régionale de l'économie sociale et solidaire (CRESS) d'Auvergne-Rhône-Alpes, les atouts d'une SCOP sont importants. Ce statut permet en effet de fédérer plus facilement un territoire, d'accompagner des partenaires et d'apporter des réponses à des besoins ou des envies. Une SCOP permet en outre pour les personnels de s'engager tout en travaillant. Les moins de trente ans y sont sensibles.

Pour en savoir plus, joindre: contact@librairielesvolcans.com ou www.librairielesvolcans.com. La librairie se trouve 80, Boulevard F. Mitterrand-63000- Clermont-Ferrand (tél: 04 73 43 66 75)

Des innovations pour changer la vie des diabétiques...

Selon un article de Mme Sylvie Boistard dans le Journal Version Fémina, la recherche progresse et peu à peu de nouveaux traitements cherchent à remplacer l'insuline. Deux nouvelles classes d'antidiabétiques ont enrichi ces dernières années l'arsenal thérapeutique des diabétiques de type 2: les GPL-1, administrés sous forme d'injections intraveineuses, et les inhibiteurs de SGLT-2 (comprimés oraux). "Alors que les premiers miment les effets des incrétines, des hormones gastro-intestinales, qui, sécrétées lors des repas, provoquent la libération d'insuline et induisent la satiété, les seconds aident à diminuer la glycémie en favorisant l'élimination du glucose dans les urines".

Un antihypertenseur, le vérapamil, pourrait aussi aider à préserver les cellules bêta du pancréas chez les personnes dont un diabète de type 1 s'est récemment déclaré. Ajouter cet antihypertenseur au traitement quotidien permettrait ainsi de réduire les doses nécessaires d'insuline. Autre piste prometteuse: l'apeline, une protéine naturellement produite par les cellules graisseuses qui pourrait réguler le taux de sucre  dans le sang en cas de défaillance de l'insuline. Les expérimentations sur l'homme se poursuivent. Pour le moment, des essais sont menés avec succès sur le rat.

Une étude menée par une équipe de l'Inserm a montré "que nous serions tous auto-immuns contre nos propres cellules bêta du pancréas qui sécrètent l'insuline, c'est à dire capables de les détruire". Actuellement, 3,7 millions de personnes sont traitées pour un diabète, auxquelles il faut ajouter les 700 000 français diabétiques qui s'ignorent. Les recommandations de la médecine sont claires: manger équilibré et pratiquer une activité physique adaptée pour éviter notamment l'excès de poids. Le e-coaching en ligne pourrait être une solution pour un accompagnement nutritionnel. C'est par exemple le programme Anode qui dure 4 mois.

Des progrès ont été réalisés dans la conception des pompes à insuline, chargées de délivrer en continu l'hormone essentielle à la régulation du taux de glucose dans le sang. Des pancréas artificiels sont également à l'étude (Société Diabeloop). Enfin, des chiens d'assistance sont capables de "renifler" les anomalies de glycémie. Eduqués par l'association Acadia, créée en 2015, ces compagnons à 4 pattes savent même donner l'alerte en cas d'anomalie par de petits coups de museau à leur maître ou en actionnant un bouton d'urgence installé dans la maison, afin d'avertir les parents si l'enfant ne réagit pas.

Lyliane

03/04/2019

La période du Carême selon le CCFD...

Le CCFD -Terre solidaire (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement) est une ONG qui agit depuis 1961 dans plus de 60 pays et qui lutte contre toutes les formes d'injustices pour que les droits fondamentaux de chacun soient respectés. Semaine après semaine, notamment tout au long du carême, cette ONG nous propose de devenir ensemble des semeurs de solidarité. Car le temps du carême est un temps de partage (par l'aumône comme par la prière) pour tous les chrétiens grâce à un appel du coeur.

 Ainsi, le premier dimanche suivant le mercredi des Cendres était consacré à la paix dans le monde, le second dimanche à semer la fraternité, le troisième à chercher à agir avec amour et justice. Nous en sommes à la préparation du 4ème dimanche avant la fête de Pâques et ce jour-là est consacré à travailler en faveur de plus d'humanité dans le monde. Il restera le 5ème dimanche destiné à oeuvrer pour devenir des "semeurs d'espérance". Ensuite, nous nous préparerons intérieurement à la fête de Pâques.

Il faut savoir, en effet, que les causes de la faim dans le monde sont les conflits armés dans 60% des pays du monde, la spéculation sur les produits alimentaires, qui aggrave l'instabilité et la volatilité des prix sur les marchés locaux et un peu partout des phénomènes climatiques extrêmes (désertification, cyclones...). Parmi les personnes souffrant  de la faim dans le monde, il y a 155 millions d'enfants de moins de 5 ans, qui souffrent de ce fait d'un retard de croissance.

N'hésitons pas à prier ou à méditer pour que la faim dans le monde soit peu à peu vaincue et engageons nous semaine après semaine à faire cesser le scandale de la faim dans le monde, alors que dans nos pays européens ou en Amérique du Nord beaucoup gaspillent ou souffrent d'obésité.

Pour toute information ou don, contacter: www;ccfd-terresolidaire.org.

Lyliane

01/04/2019

Vers la libération émotionnelle...

A Fayence (83), une olfactothérapeute Mme Nathalie Marcadier accompagne ses clients vers un mieux-être au moyen de l'olfactothérapie, écrit un journaliste dans Version Fémina. Cette technique psycho-émotionnelle et corporelle utilise l'odorat pour nous emmener dans un voyage intérieur et faire ressurgir des émotions et souvenirs refoulés. "L'olfaction, sens primaire, est directement liée aux émotions qui sont stockées dans notre cerveau limbique" explique Mme Marcadier.

L'objectif de ce retour dans le passé est d'identifier l'origine d'un mal-être dans notre quotidien et de s'en libérer. A chaque séance, des huiles essentielles sont soigneusement sélectionnées en fonction de la problématique à traiter. Cela procure souvent lâcher-prise et libération des blocages émotionnels, confiance en soi et harmonie intérieure retrouvée. Il y a possibilité de se reconnecter à soi, de se sentir bien dans son corps et dans sa tête, dans la mesure où cet outil est adapté à tous les âges de la vie.

Pour en savoir plus, consulter sur Internet: www.nathalie-marcadier.com.

Lyliane

31/03/2019

L'apprentissage se met à la page...

Le Journal 20 Minutes du 15/3/2019 fait le point sur l'apprentissage dans notre pays et sur ce qui change pour les apprentis cette année. D'après les chiffres du Ministère du Travail, plus de 400 000 apprentis sont formés chaque année.  Au total, 70% d'entre eux ont trouvé du travail sept mois après l'obtention de leur diplôme. La région PACA par exemple compte près de 32 000 apprentis accueillis dans 13 000 entreprises et plus de 59 CFA.

Autrefois, l'apprentissage souffrait de l'image d'une filière qu'on empruntait par défaut car elle signifiait pour beaucoup des études courtes et un travail manuel dévalorisé. En fait, rien n'est plus faux car on peut faire des études longues et y trouver de belles carrières.  Depuis le 1er janvier 2019, l'apprentissage est susceptible de davantage séduire les jeunes. Tout d'abord, l'âge minimum requis est de 16 ans et l'âge limite a été repoussé à 30 ans au lieu de 26 ans autrefois.

Les jeunes ont maintenant la possibilité d'intégrer un apprentissage à n'importe quel moment de l'année, et pas uniquement en septembre. Les apprentis sont surtout séduits par le service à la personne, le tourisme, l'hôtellerie, la coiffure, l'e'sthétique et la santé. La durée minimum du contrat a été réduite de 1 an à 6 mois. Cela permet une meilleure adaptation aux besoins des jeunes. La durée maximale reste fixée à 3 ans. Les conditions de rupture du contrat d'apprentissage gênaient les employeurs. Les nouvelles règles suppriment  le passage devant les prud'hommes dans ce cas et officialisent le droit à la démission pour l'étudiant.

Depuis, la réforme permet d'ouvrir les CFA sans avoir le feu vert de la région. Certaines entreprises s'impliquent et sont amenées à anticiper leurs besoins. Quant aux jeunes, leur salaire augmente de 30 euros par mois pour les 16/20 ans. Les plus de 18 ans bénéficient d'une aide de 500 euros pour passer le permis de conduire. En BAC PRO lors de son apprentissage, un jeune de 18 ans percevra quelques 715 euros. Des Prépas apprentissage devraient bientôt voir le jour et le programme Erasmus va leur devenir accessible. De quoi tordre le cou à des idées reçues et mieux informer les familles!

Lyliane

30/03/2019

L'aloe vera a toutes les vertus...

Dans Version Fémina, Mme Sophie Goldfarb analyse les vertus cicatrisantes, hydratantes et anti-inflammatoires de l'aloe vera. Cette plante, dont il existe 400 espèces environ, gorgée d'eau(99%) et d'actifs, stockés pour survivre dans les climats désertiques(Afrique du sud...), comprend plus de 150 éléments dont des vitamines, des minéraux, des acides aminés et un sucre complexe nommé acemannan. C'est pourquoi l'aloe vera remplace avantageusement l'acide hyaluronique et l'allantoïne au quotidien.

L'aloe vera est recommandée comme après-soleil, après le rasage, sur une brûlure légère ou une irritation. Mais elle ne remplace généralement pas une crème, sauf pour se démaquiller car l'aloe vera ne nourrit pas la peau. Il faut pour en faire un cosmétique, un réparateur ou un antibactérien lui adjoindre du beurre de karité, de l'huile de jojoba ou du calendula bio. Pour les cheveux, une forme pour chevelure normale et cheveux secs existe chez Garnier. Enfin, son jus biologique peut se boire et s'achète généralement en magasin diététique sous la marque So'Bio Ethic.

Pour l'utiliser en feuille, prendre des gants et sortir le latex translucide situé au coeur de la feuille. Le mieux est de couper celle-ci dans la longueur après avoir sectionné les piquants et raclé la pulpe. L'utiliser rapidement car une oxydation se produit rapidement. Réputée dépolluante, car elle absorbe les métaux lourds, l'aloe vera peut être installée dans un intérieur.

La plupart des cosmétiques à base d'aloe vera sont obtenus à partir d'une poudre résultant du broyage et du séchage de la pulpe. Mais le gel est plus concentré en acemannan, en vitamines et en minéraux que la poudre. Généralement pour les distinguer le gel apparaît sous le nom d'aloe barbadensis leaf juice alors que la poudre est qualifiée du même nom auquel on ajoute le mot powder.

Pour plus d'informations, contacter par exemple: www.forever.fr

Lyliane

Une meilleure justice pour les mineurs...

Sous l'impulsion de la Ministre de la Justice, Mme Nicole Belloubet, écrit Mme Hélène Sergent dans le journal gratuit 20 Minutes, une vingtaine de Centres Educatifs Fermés ou CEF devraient voir le jour dès 2021 en France. Présentées comme une alternative à la détention, ces infrastructures sont "une dernière chance" avant l'incarcération pour les jeunes placés là.

Il nous est présenté dans l'article le CEF d'Epinay-sur-Seine (Seine St Denis), où une quinzaine de mineurs âgés de 13 à 16 ans résident. Parmi ces mineurs, on estime à 40% le nombre de jeunes ayant un dossier MDPH (maison départementale des personnes handicapées) et des troubles du comportement (concentration, colère...). La plupart d'entre eux ont aussi un parcours auprès de l'Aide Sociale à l'Enfance, car leur structure familiale est défaillante.

L'ordonnance de 1945, qui a fondé ces structures éducatives fermées pour les mineurs, instituait la primauté de l'éducatif sur le répressif. Depuis, un empilement de textes a crée des lourdeurs et des incohérences, estime la Ministre. L'urgence serait "de donner des moyens supplémentaires pour juger ces enfants". Les syndicats pointent cependant des nombres d'emplois prévus insuffisants pour encadrer ces jeunes.

Ces CEF sont, certes, un lieu de privation de liberté, dans lequel tout n'est pas permis. Il y a toutefois des horaires à respecter, des activités proposées et donc des efforts à faire pour s'insérer. Les jeunes ont des chambres individuelles, mais leurs sorties sont restreintes car beaucoup sont des fugueurs. Bref, si le texte qui doit être présenté par le Ministère de la justice aux parlementaires après l'été était voté, de nouvelles ordonnances seraient susceptibles de réformer la justice des mineurs.

Lyliane

29/03/2019

Environnement: quatre ONG attaquent l'Etat français en justice...

Comme cela avait été annoncé dans les médias, quatre ONG  (Greenpeace, Oxfam France, Notre affaire à tous et la Fondation Nicolas Hulot), fortes du soutien de deux millions de signataires de pétition, ont attaqué l'Etat en justice pour "manquement" à son obligation d'action contre le réchauffement, début d'une longue procédure et nouvelle étape dans la mobilisation citoyenne sur le climat. Elles ont annoncé avoir chacune déposé en ligne leur recours auprès du Tribunal Administratif de Paris.

En effet, ces ONG se sont déclarées "insatisfaites"de la réponse du gouvernement français à une demande préalable envoyée en décembre. Aussi sont elles passées à l'étape suivante, le jour même où le Président Macron se posait de nouveau en "champion du climat" lors d'un "One Planet Summit" au Kenya en Afrique de l'Est. Depuis Nairobi, le chef de l'Etat a estimé que" cette " plainte traduit une mobilisation". Il ne pense pas qu'elle mènera à un débouché judiciaire ... et que ce n'est pas le peuple contre le gouvernement. Tous, gouvernements, grandes entreprises, citoyens devraient bouger...

Le président Macron a adressé notamment depuis Nairobi des critiques aux investissements à grande échelle de la Chine en Afrique, contre la construction de centrales à charbon, le contrôle des ports, des voies ferrées et des autoroutes. Le respect de la souveraineté des peuples devrait, selon lui, être mieux respecté... Des accords commerciaux et culturels en revanche entre la France et le Kenya  auraient été conclus. En conclusion, ne s'agirait-il pas "de placer l'environnement au coeur de l'économie" non seulement dans de beaux discours mais dans le concret.

Lyliane

 

Data et intelligence artificielle en santé à l'Institut Curie...

Mme Mathilde Regnault dans le Journal de l'Institut Curie fait le point sur une nouvelle discipline: l'I.A. ou l'intelligence artificielle. L'I.A. révolutionne, en effet, la façon de faire de la recherche chez les médecins et l'Institut Curie se félicite d'avoir anticipé  ce tournant décisif. A ce jour, 5 000 dossiers médicaux  sont informatisés, 50 000 échantillons de patients sont séquencés et plus de 300 millions d'images radiologiques (IRM, TEP)sont enregistrées comme 100 téraoctets de données collectées se retrouvent en perspective rien que dans l'essai pédiatrique MICCHADO concernant 600 enfants.

Plusieurs champs d'investigation donnent déjà de premiers résultats. L'un des plus prometteurs est l'analyse des examens d'imagerie médicale, combinée à d'autres types de données: cliniques, génomiques, protéomiques ou métaboliques. Cela peut orienter notamment la réponse à des traitements, affiner des réponses thérapeutiques. En immunothérapie, l'I.A. accélèrera l'identification des biomarqueurs prédictifs de la réussite du traitement. C'est l'un des volets du projet de recherche européen PEVO data financé par ERA pzermed, coordonné par le Pr Le Tourneau, qui devrait débuter l'été 2019.

Lyliane

28/03/2019

Découvrir une forme d'auto-rééducation: le Feldenkrais...

Dans le journal "Nous", Mme Karine Michel introduit une technique à mi-chemin entre psychomotricité, kinésithérapie et ostéopathie: le Feldenkrais. C'est le docteur Moshe Feldenkrais, né en Ukraine, puis installé en France dans les années 1930, qui fut à l'origine  dans notre pays.de l'introduction du judo. Puis, il créa une discipline qui porte son nom, "très connue dans le monde de la danse, mais encore assez marginale dans le grand public".

Mme Adeline François, formée en 4 ans à Paris, organise des cours collectifs dans le Var au Club loisirs Vanikoro à La Valette-du-Var. Au besoin, elle peut prendre en charge des élèves en individuel et elle se centre alors sur le toucher. Généralement, elle décompose les mouvements et guide les élèves oralement. La technique Feldenkrais, explique-t-elle, est "une technique de prise de conscience par le mouvement". On cherche en effet à gommer les mauvaises habitudes en corrigeant les postures du corps. Chaque mouvement est répété plusieurs fois et vise la fluidité.

Le tarif pratiqué par Mme François est de 55 euros la séance individuelle. Pour les cours collectifs, se renseigner car cela dépend du nombre d'inscrits. Pour tout renseignement, contacter le site: www.feldenmoves.net.

Lyliane

26/03/2019

Mr Thierry Dufresne a créé l'Observatoire d'apidologie en 2013 dans le Var...

Mme Amandine Roussel dans le journal "Nous" met en lumière la tentative de Mr Thierry Dufresne de sauvegarder les abeilles, ces gardiennes de la biodiversité, qui pourtant subissent des pertes inquiétantes partout dans le monde. A l'âge de la retraite, cet homme a voulu agir concrètement pour sauver ces éléments pollinisateurs. En  2013, il a suscité la création de l'Observatoire français d'apidologie (OFA) à Mazaugues (83). La forme de cet Observatoire est associative et elle regroupe une vingtaine de personnes. En 2015, il a réussi à entraîner dans son sillage le Prince Albert 2 de Monaco et Mr Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture.

L'Observatoire poursuit trois objectifs principaux: créer un cheptel agricole expérimental  avec 2000 colonies d'abeilles au sein  du massif de la Ste Baume, réduire la mortalité des abeilles par des recherches appliquées sur des pathologies (varroa), mieux former les personnels et sensibiliser les jeunes. Pour celà, l'Observatoire s'est associé au Lycée agricole d'Hyères afin de délivrer un cursus certifiant. En septembre 2019, est envisagée la création de l'Institut supérieur de l'entrepreneuriat apicole.

Des résultats encourageants ont déja eu lieu: installation de 20 nouveaux apiculteurs, lutte contre le varroa... Une campagne a lieu chaque année en juin avec distribution de graines au grand public et cette année en plus, des pots de miel seront vendus et une partie des gains seront reversés à la recherche. Enfin, dans les écoles, un grand concours va être organisé pour mobiliser et sensibiliser les élèves ainsi que pour initier des partenariats locaux. Tout renseignement peut être obtenu sur le site Internet: www.ofapidologie.org.

Lyliane

25/03/2019

Tout savoir sur les dons d'organes...

Mme Véronique Brenner dans la revue Version Fémina fait le point sur le don d'organes tel que la loi du 1er janvier 2017 l'a aménagé. En effet, il a été décidé que "nous sommes tous considérés comme des donneurs potentiels, à moins d'avoir exprimé son refus de voir prélever un ou plusieurs de ses organes à son décès".

Dans ce cas, il faut s'inscrire sur le registre national des refus de l'Agence de la biomédecine, qui encadre les dons en France: www.registrenationaldesrefus.fr. Il est également possible, car c'est un droit de refuser des prélèvements, de formuler son refus par écrit sur papier libre, en le signant ou encore de vive voix à un proche, qui en témoignera en cas de décès. On peut choisir de ne donner que partiellement ses organes depuis la loi de 2017.

Depuis 2011, le donneur "peut être toute personne apportant la preuve d'une vie commune d'au moins deux ans avec le receveur ou bien la preuve d'un lien affectif étroit et stable depuis au moins 2 ans". Cela ouvre la voie aux concubins et aux amis intimes, notamment pour des greffes de reins ou de foies de donneurs vivants ou de greffons prélevés post-mortem.

Il n'y a pas de limite d'âge pour les dons d'organes entre vivants et il suffit d'être en bonne santé. Toutefois, le don de moelle osseuse est limité à 60 ans et celui de plaquettes à 65 ans. Le principe de l'anonymat entre donneur et receveur est prévu par la loi, pour préserver les proches et aider les personnes greffées à s'approprier leur greffon.

Il faut savoir qu'en France 57 000 personnes sont en vie grâce à une greffe. Il existe également des "dons croisés" en cas d'incompatibilité des systèmes immunitaires entre un malade et un proche souhaitant faire un don. On donne alors un organe à un inconnu compatible et le malade recevra l'organe d'un autre inconnu. Le don d'organe est un geste altruiste et généreux. Pour s'informer plus précisément, joindre: www.dondorganes.fr et pour les cellules sanguines: www.dondesang.efs.sante.fr.

Lyliane

21/03/2019

Droit des femmes, droit d'asile...

Dans le Journal "La Strada" de mars 2019, Mme Morgane Tymen s'emploie à l'occasion de la journée internationale du 8 mars consacrée traditionnellement aux droits des femmes dans le monde, de faire un bilan sur la situation des femmes lors des migrations. Six organisations (ADN,la Cimade, Habitat et Citoyenneté, LDH, le Graf, le Planning familial...) qui accueillent des demandeuses d'asile à Nice se sont unies l'an passé pour lancer une campagne contre la volonté de durcissement de la législation française: la Loi Asile et Immigration.

La question du mariage forcé est notamment cruciale au Burkina Faso, en Guinée, au Maroc, en Tunisie... Des jeunes filles, en effet, subissent des pressions sociales et familiales et, pour échapper à des unions arrangées contre leur gré, elles sont contraintes de fuir et d'émigrer avec tous les risques que cela comporte (viols, tortures...). Puis, lorsqu'elles demandent l'asile dans notre pays, leur demande d'hébergement n'est pas nécessairement prise en compte. Elles réclament davantage d'accompagnement, un accueil bienveillant, une écoute positive et sans jugement à l'OFPRA et partout où elles sont amenées à respecter des procédures longues et difficiles.

Pour en savoir davantage, joindre les sites des associations citées plus haut.

Lyliane

20/03/2019

Miser sur le chanvre...

Le chanvre, écrit Mme Ingrid Haberfeld dans Version Fémina, serait devenu la nouvelle star des super-aliments! On la trouve, en effet, en magasin bio sous forme d'huile, de graines et de farine. L'huile, extraite des graines et reconnaissable à sa couleur vert foncé et à son léger goût de noisette, propose un équilibre idéal en oméga 3 et 6 et renferme de la vitamine E. On l'utilise à froid et on la conserve au réfrigérateur. Elle est indiquée pour combattre les troubles cardio-vasculaires (athérosclérose, hypertension...), les maladies inflammatoires et elle est censée renforcer les défenses immunitaires. Son prix est assez élevé: 10 euros les 25 cl.

La graine de chanvre, qu'elle soit dans sa coque ou décortiquée, demande à être conservée  dans un bocal en verre au réfrigérateur. C'est une source de protéines de bonne qualité et de minéraux grâce à ses acides aminés et à ses vitamines B1 et B2. On considère de ce fait que c'est un atout pour les végétariens comme pour les sportifs. On les consomme généralement dans une salade, un crumble ou mixées sous la forme d'un beurre. Quant à la farine de chanvre, nommée aussi tourteau, elle est sans gluten et riche en fibres. On peut en faire du pain, des crêpes, des gâteaux et des quiches.

Ne comptez pas sur un effet planant type cannabis, car ce n'est pas la même plante. Il s'agit ici du chanvre alimentaire et non du chanvre qui se fume ou qui soigne les douleurs. Pour plus de renseignements sur le chanvre, consulter des naturopathes ou allez voir les rayons des magasins diététiques. Sinon, voir par exemple les sites Internet suivants: https://www.passeportsante.net ou https://www.nutri-naturel.com.

Lyliane

17/03/2019

Plastiques, que faire pour mieux les recycler et arriver à les réduire?

L'Association Agir pour l'environnement lance une campagne jusqu'au 31 /12/2019, en interpellant Mr le ministre de la transition écologique et solidaire, afin d'interdire les plastiques à usage unique et d'informer au sujet de la production polluante et dangereuse des matières plastiques et du gaspillage d'une ressource non renouvelable. Depuis les années 50, en effet, l'industrie chimique mondiale a produit 8,3 milliards de tonnes de plastique. Or, seuls 9% de ces plastiques ont fait l'objet d'un recyclage, 12% ont été incinérés et 79% ont terminé en décharge ou ont contaminé l'environnement.Il nous faut réagir vite, sinon ce seront 12 milliards de tonnes supplémentaires qui connaîtront le même sort d'ici 2050...

Il faut savoir que 582 molécules sont autorisées comme additifs ou auxiliaires de production de polymères. Outre cela, une multitude d'autres polymères (fibres textiles synthétiques, caoutchouc synthétique, sacs, bouteilles, emballages, filets de pêche...) produisent les 2/3 des rejets directs de débris de micro-plastiques dans nos océans. On estime en effet à 8 millions de tonnes les plastiques finissant à la mer. C'est notamment ce fameux septième continent au coeur de l'Océan Pacifique. Plastique contre plancton, c'est une véritable "bombe à retardement"!

Trop de substances dangereuses sont encore présentes dans nos produits de consommation pour autoriser leur recyclage en toute sécurité pour la santé ou l'environnement. Des lobbies essayent pourtant de faire croire aux pouvoirs publics  que cette contamination est mineure. Or il n'en n'est rien! L'Association Agir pour l'environnement demande à travers cette campagne:

- d'interdire les plastiques à usage unique (bouteilles, cotons-tige,verres et assiettes jetables...), les suremballages, les films plastiques...

- de déclarer la composition complète des plastiques et de leurs additifs, pour mettre en place un système de traçabilité.

- de faire adopter par la commande publique d'ici fin 2020 un plan de sortie  des plastiques à usage unique, l'amorce d'une ample"déplastification des lieux publics" comme maternités, hôpitaux...

Bref, il s'agit de montrer que la sécurité sanitaire et environnementale vis à vis des plastiques est pour le moment une faillite complète dans notre pays. Ce constat devrait enfin mettre en mouvement les agences chargées de veiller à notre santé comme par exemple l'ANSES, l'Agence de l'eau et l'Ademe. A nous de peser sur la législation et de demander que les choix politiques et économiques du pays soient réorientés pour minimiser la menace qui nous vise tout comme nos descendants.

Pour en savoir davantage, joindre sur Internet: www.agirpourlenvironnement.fr

Lyliane

 

16/03/2019

Financer la transition énergétique...

 De Stockholm à Paris en passant par Bruxelles, les jeunes manifestent pour demander une accélération de la lutte contre le réchauffement climatique. Ils ont raison....

Pour Edmond Alphandéry, ancien ministre de l'Économie et ancien président d'EDF, la question du prix du carbone est primordiale: elle peut modifier fondamentalement le fonctionnement du système économique. Si les émissions de gaz à effet de serre ont un coût élevé et s'il devient plus rentable de se tourner vers les énergies décarbonées, les entreprises le feront. Même les entreprises pétrolières!L'argument est juste: dans un monde gouverné par la recherche du profit, il est clair que les entreprises sauront réagir au signal prix donné par le coût du carbone. Mais on sait très bien qu'une telle politique va heurter nombre d'intérêts et que les résistances sont nombreuses. En dépit de l'organisation à travers le monde de plusieurs marchés de droits d'émission, qui donnent un prix (le plus souvent très faible) au carbone, malgré les tentatives d'instaurer des taxes carbone, la question est encore loin d'être réglée. Et, allant au rebours de l'argument avancé par Edmond Alphandéry, tant que les entreprises auront intérêt à avoir recours aux énergies fossiles, elles le feront, quelles que puissent être les conséquences sur le climat. Les crises à répétition montrent sans aucun doute possible que la cupidité du monde financier peut nous mener au bord du gouffre, et même un peu plus loin...
 
La finance, une technique qui peut être utile
 
Mais il fautse garder des généralisations abusives. Tous les financiers ne sont pas sans scrupules et, surtout, leur vision n'est pas toujours aussi court-termiste qu'on peut le croire. Si on leur démontre que leur activité, aujourd'hui prospère, peut être menacée demain par le réchauffement climatique et que le sud de Manhattan, là où sont installées quelques-unes des firmes les plus rentables de Wall Street, risque demain d'être sous les eaux, ils peuvent être amenés à réfléchir à la façon de mener leurs affaires.
 
«Mon véritable adversaire [...] c'est le monde de la finance», proclamait François Hollande en janvier 2012, lors de sa campagne pour l'élection présidentielle. Cette petite phrase lui a été ensuite beaucoup reprochée, parce qu'à l'évidence il ne pouvait ignorer le monde de la finance; il avait d'ailleurs pris comme secrétaire général adjoint à l'Élysée un associé-gérant de la banque d'affaires Rothschild & Cie, un certain Emmanuel Macron. Au-delà des jugements d'ordre politique ou moral que l'on peut porter sur elle, la finance est une technique, que l'on peut utiliser à des fins utiles, et un pouvoir, qu'un État peut réguler (s'il est assez fort et s'il agit intelligemment). Contrairement à une idée encore trop répandue, la finance et la lutte contre le changement climatique peuvent ne pas être incompatibles.
 
Des investissements socialement responsables
 
Depuis longtemps déjà, aux États-Unis notamment, des mouvements religieux se sont montrés soucieux de donner une dimension éthique à leurs placements, par exemple en refusant d'investir dans des sociétés d'armement. Plus récemment, cette tendance s'est laïcisée et généralisée, avec le développement des investissements ISR, investissements socialement responsables. Sous l'égide des Nations unies, six principes pour l'investissement responsable (PRI, Principles for Responsible Investment) ont été définis par et pour des investisseurs institutionnels. Ceux-ci s'engagent ainsi à effectuer leurs placements en prenant en compte des critères classés en trois catégories: environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). En Europe et aux États-Unis, beaucoup d'investisseurs ont rallié ce mouvement et les choses se font sérieusement, avec des agences de notation qui étudient les placements proposés sur ces bases extra-financières.
 
Les États peuvent encourager cette tendance. C'est le cas de la France, qui, par un décret de janvier 2016, a prévu la création d'un label ISR pour certifier la conformité d'un produit ou d'un service d'investissement à ces principes. Les textes officiels prévoient la procédure de certification, de surveillance et éventuellement de retrait du label. Mais le respect des critères ESG n'implique pas forcément un engagement très net en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Sur ce point précis, d'autres dispositions sont prévues.
 moins bien les critères ESG. Et enfin est appliqué un troisième filtre pour évincer les entreprises faisant l'objet de controverses sévères sur l'un de ces sujets ESG. Restent alors environ 700 entreprises auxquelles sont appliquées les analyses financières classiques et entre 60 et 90 d'entre elles sont mises en portefeuille. Les sociétés pétrolières sont-elles a priori exclues de ce processus de sélection? Non, car, souligne Arnaud Faller, directeur général délégué de CPR AM, «elles font partie de la solution».
 
Pousser toutes les entreprises à progresser
 
C'est une réponse qui pourrait désorienter plus d'un écologiste, mais qui plairait à Pierre Filippi, président de Fideas Capital, société de gestion indépendante qui pratique déjà l'investissement «Smart for Climate» dans le cadre de fonds dédiés (non ouverts au public). L'idée est simple: si l'on veut être efficace, il faut pousser l'ensemble des entreprises à progresser, il ne faut donc exclure aucun secteur, mais choisir dans chacun d'entre eux celles qui prennent le mieux en compte l'impératif climatique. Si cette pratique fait école et si les entreprises négligentes se voient mises à l'écart des portefeuilles par les gérants, elles seront incitées à progresser elles aussi.
 La sélection se fait avec le concours de Trucost, filiale du groupe américain S&P Global spécialisée dans l'information et l'analyse environnementales. Dans un premier temps, l'entreprise est jugée sur ses émissions de carbone, selon les règles en vigueur au niveau international dans le cadre du Greenhouse Gas Protocol: émissions directes de l'entreprise, émissions de ses fournisseurs d'énergie, émissions de ses autres fournisseurs. Ce point compte pour 20% de sa note. Ensuite l'entreprise est comparée à ses concurrentes, car il s'agit dans chaque métier de sélectionner les meilleures: le résultat compte pour 40% de la note. Enfin, pour les 40% restants, une évaluation des efforts fournis par l'entreprise dans les trois ou cinq dernières années est menée, car le but du jeu est bien d'inciter les entreprises à continuer de progresser.
 
Selon les simulations effectuées par Fideas Capital, un portefeuille géré selon ces critères peut avoir des performances tout à fait en ligne avec celles de l'indice STOXX Europe 600, qui constitue sa référence. Ce point est essentiel, car il peut seul permettre d'attirer les investisseurs. Si le choix d'une gestion soucieuse du climat doit se faire auprix d'une moindre rentabilité ou d'un risque spécifique, il y aura peu de volontaires et cela reviendrait à se priver d'un outil intéressant: un investissement de 90.000 euros effectué selon cette méthode aurait une empreinte carbone inférieure de 5,5 tonnes d'équivalent CO2 à celle d'un investissement classique; autrement dit, par son choix, l'investisseur refuserait l'émission de 5,5 tonnes d'émission de gaz à effet de serre. Ce n'est pas à dédaigner: selon les statistiques publiées par Eurostat, le niveau d'émission par habitant se situerait en France autour de 7,1 tonnes.

 
Pour le grand public
 
Si ce type de gestion se généralise et devient plus accessible au grand public, chacun et chacune pourra par son épargne faire pression sur les entreprises pour qu'elles réduisent leur empreinte carbone. Il est à souhaiter qu'on aille très vite dans cette direction, car la situation est peut-être plus grave encore qu'on ne le pensait jusqu'à présent. Selon The Economist, ExxonMobil s'apprêterait à augmenter sa production de pétrole et de gaz de 25% en 2025 par rapport à 2017. Et les autres grandes compagnies suivraient un chemin parallèle.

Gérard Horny - Slate - vendredi 1 mars 2019

15/03/2019

Tester une entreprise à but d'emploi...

Le Journal Télérama sous la plume de Mr Etienne Labrunie signale à tous l'émission Zone Interdite  programmée à 21H le dimanche 17 / 3 sur M6 au cours de laquelle un documentaire "Objectif zéro chômeur" filmé par Mme Marie-Monique Robin sera diffusé. Ce film propose de mettre en lumière une expérience sociale et sociétale de grande ampleur, les Territoires zéro chômeur de longue durée ou TZCLD.

Lancée avec le soutien d'ATD Quart Monde, notamment grâce à Mr Patrick Valentin, initiateur du projet, cette expérimentation s'étend sur dix territoires pilotes. L'idée est de "créer des entreprises  à but d'emploi" chargées d'embaucher en CDI et au Smic tous les chômeurs de longue durée volontaires et présents sur place depuis plus de 6 mois. Les structures, financées en grande partie par l'argent que coûte chaque chômeur en prestations sociales, se chargent ensuite de déterminer comment le nouveau salarié peut être utile à la collectivité.

La première expérience a débuté à Mauléon (Deux-Sèvres) en janvier 2017, là où Mme Robin a pu filmer comment 70 personnes travaillent dans 10 secteurs d'activité. Là, en effet, toutes les personnes qui se sont présentées ont été recrutées, créant des emplois qui participent activement à la transition écologique. Ce film est destiné à permettre une prise de conscience et à accélérer le temps administratif. 130 députés soutiennent, en effet, actuellement un projet de loi qui permettrait la généralisation des TZCLD. Ils poussent l'initiative portée par Mr Laurent Grandguillaume qui voudrait voir voté cette loi avant la fin de l'année 2019.

La plupart de ces expérimentations ont lieu dans des territoires ruraux, mais d'autres expériences sont en cours à Paris (13ème arrondissement) et à Villeurbanne.  Il faut savoir que depuis 40 ans, le chômage longue durée n'a cessé de progresser, passant de 15% à 45% des demandeurs d'emploi. Au lieu de percevoir des allocations de survie, les chômeurs veulent avant tout un emploi et devenir autonomes. C'est pourquoi, la proposition de réaffecter les budgets publics (Assedic,RSA, CMU...) pour financer des entreprises à but d'emploi mettrait fin à l'assistanat...

Il est donc recommandé de voir ce documentaire militant et humaniste, riche d'enseignements. Soutenons le projet d'élargir l'expérimentation à au moins 50 territoires et celui de faire voter une loi permettant la généralisation de ces TZCLD!

Lyliane

13/03/2019

L'assemblée de l'ONU pour l'environnement se réunit au Kenya...

A Nairobi, toute la semaine jusqu'à vendredi, se tient la quatrième Assemblée de l'ONU pour l'environnement, la plus grande instance internationale de décision sur les problématiques écologiques, écrit un journaliste dans Cnews, journal gratuit paru le 11/3/2019. Hôte de ce sommet  de l'ONU , l'Afrique est en première ligne sur les problématiques environnementales. Selon le dernier rapport du GIEC, publié en octobre 2018, une hausse des températures de 1,5°C par rapport à l'ère préindustrielle accroîtrait la sècheresse et la famine sur le continent africain. De plus, la déforestation liée à la culture du cacao renforce le réchauffement en Afrique, en libérant des quantités gigantesques de CO2. Donc, on peut dire que l'état d'urgence est déclaré.

Mr Emmanuel Macron se rendra à la troisième édition du "One Planet Summit" crée en 2017 à son initiative et organisé pour la première fois en Afrique. L'objectif de cette semaine de l'ONU est de faire bouger les Etats, afin qu'ils prennent des mesures fortes pour protéger la planète. Car l'inquiétude est là et chefs d'Etat, ministres, PDG, représentants d'ONG... tous vont devoir trouver des solutions innovantes pour relever les défis posés: déclin des espèces d'insectes, 3,4 milliards de tonnes de déchets d'ici 2050 si rien ne change...

Concrètement, il sera notamment question de mieux protéger la biodiversité, de veiller à la sécurité alimentaire, de résorber les déchets (plastiques...), de juguler le réchauffement climatique. Ce sommet est d'autant plus important qu'il se tient au moment où les citoyens du monde prennent conscience des désastres engendrés dans l'environnement. En effet, des recours contre les Etats pour inaction climatique ont été déposés en France, en Irlande, aux Pays-Bas et des grèves scolaires ont démarré en Belgique, en Australie et en Allemagne. Ce mouvement a été initié par Melle Greta Thunberg, originaire de Suède, qui a lancé à l'âge de 16 ans un appel à une grève mondiale pour le climat.

Lyliane

 

12/03/2019

Montagn'habits, un roc de solidarité!

Sous ce titre, Mme Aurore Harrouis dans le magazine "Nous" nous fait découvrir une association, basée à Saint Auban(06), qui collecte des vêtements déposés dans quelques 250 containers présents dans 3 départements limitrophes. Elle emploie entre 20 et 25 personnes et c'est la plus grande structure professionnelle et économique du pays grassois. Après la tournée des containers, les textiles récoltés sont mis en sacs et expédiés vers des plateformes de tri et vendus à des sociétés spécialisées dans le traitement des fripes (à Boulogne sur mer, en Allemagne et dans le pays d'Aix en Provence). Sept camions sont nécessaires pour assurer les tournées.

L' association, crée en 1998 par le Père Jacky Jobert et les élus du haut pays grassois, a surtout décollé en 2003, lors de l'arrivée de Mr Hubert Germain à la présidence de l'association. A l'époque, Montagn'habits récoltait une trentaine de tonnes de vêtements à l'année. Aujourd'hui, l'association en collecte 1650 tonnes. Grâce à des  dons, des aides et des subventions des institutions locales, "Montagn'habits forme et emploie des personnes en CDI ou en chantier d'insertion et ce faisant lutte contre la désertification du territoire".

Recycler le textile sert à limiter le gaspillage. Ainsi, 99,5% des marchandises collectées sont revalorisées à travers différentes filières. Par exemple, 3 vêtements sur 5 sont revendus à des friperies (5% en France et le reste à l'étranger). Les tissus de mauvaise qualité sont transformés en chiffons, d'autres sont broyés, effilochés pour fabriquer de nouveaux produits (isolants, rembourrage pour coussins...). Pour en savoir davantage sur le concept ou même pour créer une friperie solidaire, joindre Mr Hubert Germain ou le site: www.montagnhabits.com.

Lyliane

 

 

 

11/03/2019

Le langage des images avec l'Atelier du Cinéma...

Mme Valérie Hurier, dans une interview minute de Mme Frédérique Bredin pour le journal Télérama, nous fait part de l'objectif de l'Atelier du cinéma de familiariser les élèves au langage des images. En effet, la Présidente du Centre national du cinéma et de l'image animée est à l'origine du projet. Pendant 2 ans avec l'Education Nationale, l'Atelier cinéma s'est investi pour trouver comment apprendre aux élèves de CM1, CM2 et 6ème à lire les images. Ce projet devrait enfin permettre de toucher tous les enfants de cette classe d'âge grâce à un coffret et à un livret pédagogique pour faire jouer les élèves. Ils apprendront notamment toutes les étapes de la fabrication d'un film.

Constatant que les jeunes passent  en moyenne 4 heures par jour devant des écrans, sur Internet et à regarder des vidéos, Mme Bredin a voulu les éduquer aux images. Depuis novembre 2019, toutes les écoles peuvent retirer gratuitement l'Atelier cinéma  auprès des Inspecteurs de l'Education nationale ou dans les ateliers Canopé avant la fin de l'année. Selon Mme Bredin, 10% ont déja reçu le jeu. Les élèves doivent, en effet, apprendre que "toute image peut être transformée, qu'elle est le résultat d'une intention et qu'ils ne doivent donc pas toujours se fier à ce qu'ils voient". Toutefois, à l'âge de la curiosité, de la réflexion et de la consolidation des apprentissages,"cet Atelier peut aussi leur faire découvrir la magie de la création, les secrets de la fabrication d'un film et susciter des vocations".

Une initiative qui me semble utile et susceptible de renforcer les liens nécessaires entre le monde de l'école et la vie de tous les jours. Après les Semaines de la Presse au collège, permettant aux jeunes de constater comment, selon le regard du journaliste, l'information écrite peut être manipulée, un pas de plus pour tenter de décrypter le monde des images.

Lyliane

08/03/2019

L'élevage durable reste à défendre selon Zone Verte...

Selon le magazine Plantes et Santé de Mars 2019 et un article de Mme Jeanne Le Borgne, plusieurs ONG environnementales appellent à soutenir l'élevage durable. Mme Lucile Brochot, vétérinaire spécialisée en phytothérapie qui fait partie depuis 2017 du groupement Zone Verte et qui s'est faite interviewer par la journaliste, explique aux lecteurs l'intérêt des soins naturels pour les animaux. Elle défend une philosophie humaniste de l'agriculture paysanne et biologique. Pour cela, son groupement offre des conseils, du soutien et des alternatives naturelles aux éleveurs. Zone verte organise par exemple des sessions sur l'aromathérapie, la gemmothérapie, les fleurs de Bach...

C'est d'une manière holistique que Zone Verte envisage la santé des animaux. Ils privilégient, en effet, les plantes, les huiles essentielles, les élixirs floraux ou bien l'homéopathie pour soutenir l'organisme et améliorer les défenses immunitaires des bêtes. Beaucoup d'éleveurs souhaitent diminuer leur usage de produits nocifs: antibiotiques, antiparasitaires, herbicides... Ils ont la possibilité notamment de laisser leurs animaux consommer certains végétaux sur place comme orties ou pissenlits.

Il faut savoir que les Cahiers des charges européens et français sur l'agriculture biologique recommandent de privilégier les produits phytothérapiques aux médicaments vétérinaires. Toutefois, la législation vétérinaire poserait problème dans la mesure où certains médicaments nécessitent des prescriptions. Les préparations à base de plantes ne seraient, en effet, souvent prescrites qu'en dernier recours. Quant aux  consommateurs, ils demandent pourtant majoritairement des produits venant d'animaux élevés dans de bonnes conditions.

L'article cite des chiffres: sur les 6 dernières années, en France, l'exposition aux antibiotiques a été réduite de 23,3% pour les bovins, de 43,5% pour les porcs, de 48, 7% pour les volailles et de  44,3% pour les lapins selon l'Agence nationale du médicament vétérinaire (ANSES-ANMV). Toutefois, signale l'article, ne pas oublier que les antibiotiques récents sont plus actifs et nécessitent des quantités plus faibles de matière active. Et l'antibiorésistance pour les bactéries aussi bien chez l'homme que chez l'animal en serait impactée...

Pour davantage d'information, contacter sur Internet: www.giezoneverte.com.

Lyliane

 

07/03/2019

Qu'est-ce qu'une pomme responsable?

Selon un article de Mr Marc Ouahnon dans le journal gratuit "20 minutes", une production de pommes responsable, c'est tout d'abord une production qui respecte la nature. Pour protéger leurs vergers, les arboriculteurs de la marque Pink Lady par exemple privilégient des méthodes naturelles qui préservent la biodiversité. Ils comptent notamment sur les chauve-souris, les mésanges et les abeilles pour aider à juguler ravageurs et maladies. Les abeilles sauvages et les haies jouent effectivement un grand rôle dans la protection des vergers.

Le terroir est également important. Dans notre pays, les zones privilégiées sont le Val de Loire ainsi que le Sud-Ouest. Les pommes ont besoin, en effet, d'un équilibre minéral des sols. Les arboriculteurs doivent tailler les arbres en hiver et au printemps veiller à l'éclaircissage  et l'effeuillage en attendant la récolte de l'automne. La cueillette se fait à la main et cela intervient lorsque le fruit arrive à maturité. Après un tri rigoureux, si les fruits ont des défauts, ils finissent en compotes, en jus ou en cidre.

La pomme est apparemment le fruit préféré des français. Toutefois, il faut savoir que c'est aussi un des plus traités (vers, carpocapse...). C'est pourquoi, seuls les fruits bio peuvent être consommés avec la peau. On considère qu'en 2018, 1,5 million de tonnes de pommes ont été produites. Pour en savoir davantage, consulter sur internet le site:

https://www.750g.com/ingredients/pomme-i93.htm
Lyliane