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25/07/2018

Faire garder son animal pendant les vacances d'été...

Dans Que Choisir Argent de juillet 2018, Mme Sandrine Fetis, responnsable du service Clients d'Animaute nous donne 5 conseils avisés avant de confier son animal.

- Choisir tout d'abord au coup de cœur celui qui prendra soin de l'animal, car il faut se sentir en confiance.

- Si l'animal n'est pas gardé à domicile, faire une prévisite avec lui au chenil ou chez le particulier. Grâce aux odeurs, il reconnaîtra les lieux lorsqu'il y sera déposé par la suite. Sinon, demander au moins des photos et échanger par téléphone avec le "petsitter" pour obtenir un maximum de détails et cerner les motivations de la personne.

- Expliquer bien au gardien ou à la gardienne ses habitudes (alimentation, horaires, santé, promenade…). Donner ses consignes par écrit et fournir la nourriture habituelle, ses médicaments et même sa litière si c'est un chat, sans oublier le carnet de santé, le nom de l'assurance contractée et celui du vétérinaire qui le suit. Il faut en effet éviter de trop changer les habitudes de l'animal.

- La première fois, s'éclipser 15 minutes environ pour laisser seul l'animal et  son gardien(ne). Puis revenir de façon à lui faire comprendre que vous reviendrez le chercher plus tard.

- Ne pas oublier son tapis, son coussin, ses jouets, ses doudous s'il en a. Ce sont des facteurs rassurants pour rendre la séparation moins anxiogène.

Faire garder un animal coûte environ 16 euros par jour pour un animal. Mais le prix est dégressif en fonction de la durée. Des sites sont spécialisés et apportent des garanties: animalin, Animaute, DogBuddy, DogVacances, Holidog, mais leurs tarifs sont plus onéreux qu'un chenil, où souvent les animaux sont dans des box (entre 11 et 25 euros par jour pour un chien et entre 8 et 10 euros nourriture comprise pour un chat). Vérifier les conditions d'hygiène, visiter si possible les locaux et examiner le contrat. La chaleur humaine est toutefois bien plus intéressante que des pensions 3 étoiles! Privilégier en effet les structures à taille humaine! On peut avoir à s'y prendre des mois à l'avance car parfois les places sont comptées.

Si vous décidez d'emmener votre animal avec vous, sachez qu'en train ou en avion s'ils font moins de 5 à 6 kg ils peuvent être transportés dans un sac ou une cage spéciale. En car ou en bateau, il n'est pas certain qu'il soit toléré. Bien entendu l'animal doit être à jour de ses vaccins. Une mise en quarantaine sera sinon inévitable.

Quoi qu'il en soit, tout faire pour ne pas abandonner l'animal!  L'abandon volontaire est reconnu "comme un acte de cruauté et puni par le Code Pénal" (30 000 euros d'amende et la prison pendant 2 ans). Pour en savoir davantage, contacter les sites internet de Wamiz ou de 30 millions d'amis.

Lyliane

24/07/2018

Mineurs non accompagnés: les Médecins du monde s'en occupent en France!

Dans le Magazine des donateurs de Médecins du Monde, j'ai relevé un article concernant l'action entreprise par l'association depuis 2015 auprès des mineurs isolés, le plus souvent des migrants. Le Comité des donateurs a voulu rencontrer les responsables de ce programme, "dont le but est d'appréhender les problématiques de ces jeunes mineurs, en grande vulnérabilité et de leur ménager un accueil et une prise en charge de qualité".

Au Centre Médecins du Monde de Picpus à Paris, le Comité a rencontré Sophie, la coordonnatrice du programme et de nombreux bénévoles (accueillants, assistante sociale, généralistes, psychiatres, pédopsychiatres…). Leur travail repose essentiellement sur la coordination avec d'autres partenaires pour assurer la prise en charge médico-psycho-sociale des mineurs. Dans ce cadre, ils ont pu assister à des ateliers collectifs:"Parole et prévention", où ces mineurs peuvent enfin exprimer leur souffrance. Certains portent de multiples traumatismes physiques et psychiques dus à leurs parcours d'errance pour arriver en France. Le but de ces médecins qui les écoutent est de leur redonner confiance en eux et espoir.

Ce travail s'inscrit dans le droit fil des principes de l'association: soigner, accompagner, témoigner, plaider. Il faudrait que les institutions françaises relaient leurs efforts... Pour soutenir Médecins du monde et ses actions ou devenir bénévole de l'association, contacter le site internet: www.medecinsdumonde.org.

Lyliane

23/07/2018

Les gestes essentiels du tourisme durable...

La revue Que choisir de juillet/août 2018 s'intéresse à nos voyages et à notre souci de préserver en même temps la planète. Mr Morgan Bourven décrypte pour nous, dans un long article égayé d'images et de commentaires, comment "voyager vert". Nous savons en effet que l'avion est l'un des plus gros émetteur de gaz à effet de serre. Un tourisme écoresponsable est-il néanmoins encore possible aujourd'hui?

Les gestes du tourisme durable seraient selon lui:

- de s'adresser à des voyagistes impliqués et labellisés par l'association ATR (agir pour un tourisme responsable) ou ATES (association pour un tourisme équitable et solidaire) et de vérifier qu'ils travaillent avec des populations locales.

- de limiter l'avion en privilégiant les vols directs et en classe éco plutôt qu'affaires.

- de partir plus longtemps pour rentabiliser le vol.

- de choisir des logements éco-responsables, soit chez l'habitant, soit en couch-surfing. Le label environnemental Green Key/La clef verte a labellisé 603 établissements en France et 2 700 dans le monde.

- d'emprunter des transports doux (trains, bus locaux) plutôt que des vols intérieurs ou des taxis.

- d'économiser l'eau pour la boisson et la toilette.

- de manger local: fruits et légumes locaux de saison. Peu ou pas de viande.

- de respecter l'environnement (déchets, respect des animaux sauvages…)

- de penser à la compensation en privilégiant les labels Gold Standard (GS) ou le VCS (Voluntary Carbon Standard, en choisissant Ryanair ou en plantant des arbres au retour en France(Good Planet…)

Bonnes vacances à tous en évitant le tourisme de masse!

Lyliane

22/07/2018

Allergies saisonnières...

Apparemment, "en raison du réchauffement climatique, les saisons avec pollens ont tendance à être plus précoces et à s'allonger dans la durée", écrit Mme Claire Reuillon dans le Journal Valeurs Mutualistes de juin 2018. Les pollens sont en fait la structure reproductrice mâle chez les plantes à fleurs. Ce sont de minuscules grains qui germent une fois en contact avec l'organe femelle d'une plante de la même espèce. Ces pollens sont souvent transportés par des insectes, mais ils sont aussi disséminés par le vent.

Pour provoquer des symptômes d'allergie, les grains de pollens doivent être émis en grande quantité  dans l'air et atteindre les muqueuses respiratoires. Les pollens des graminées et d'ambroisie, ceux du bouleau et du chêne dans le Nord de la France, du platane et du cyprès dans le Sud figurent parmi les plus allergisants. Généralement, le nez de la personne se met à couler, les yeux rougissent et pleurent au début des symptômes.

Les enfants sont les plus atteints, mais il peut y avoir une prédisposition génétique. Car avec deux parents concernés le risque de rhinite allergique est de 70%. Les symptômes peuvent durer de 4 à 6 semaines. Certaines personnes peuvent réagir à d'autres substances, notamment dans les fruits et légumes: cerises, noisettes, melon, fenouil, cèleri, tomate, farine de blé… Dans ce cas il y a des réactions locales au niveau de la bouche et de la gorge. Un tiers des cas seulement peut se transformer en asthme, mais ce chiffre est en augmentation ces dernières années.

Dès le mois de janvier commencent les pollens d'arbres (noisetier, bouleau, charme, frêne, chêne…), qui peuvent durer jusqu'à la mi-mai. Puis, au printemps et en été, c'est le tour des graminées et des châtaigniers. Enfin, en été et en automne, les pollens d'herbacées (ambroisie…) prennent le relais et se prolongent parfois jusqu'en octobre

Une désensibilisation spécifique après tests et examens par un allergologue et un traitement adapté peuvent réduire les symptômes individuels. Des "Pollinariums sentinelles" placés à 20km d'une ville environ sont des outils de surveillance et de prévention. Dès que les plantes sélectionnées commencent à émettre du pollen, un courriel est en effet envoyé  sur le site internet: www.alertepollens.org. Il existe en France une association des Pollinariums sentinelles (APSF), des Agences régionales de santé (ARS) et des associations et des villes agrées pour la surveillance de la qualité de l'air.

Actuellement, on estime à 25% de la population en France le nombre de personnes affectées par des allergies. La pollution de l'air s'ajoute aux pollens et provoque des irritations des muqueuses respiratoires. La pluie heureusement, qui plaque les pollens au sol, atténue momentanément les symptômes. Penser surtout à aérer tôt ou tard les appartements, à changer les filtres à pollens des voitures et à prendre une douche (corps et cheveux) en rentrant chez soi...

Consulter les sites Internet: www.atmo-france.org, www.monair.info, www.arcaa.info, www.asthme-allergies.org et www.allegique.org.

Lyliane

21/07/2018

Renouveler sa façon de voyager c'est à dire...voyager collaboratif et partager!

Désormais, grâce au numérique, écrivent Mme Gaëlle Cloarec et Mr Guy Ramon pour le Journal Valeurs Mutualistes de juin 2018, un séjour touristique peut s'organiser de façon 100% collaborative: déplacement, logement, activités… Les voyageurs en effet sont de plus en plus connectés. En deux clics, il est possible de bouger en covoiturage, de partager un voilier, de manger chez l'habitant ou même d'échanger une compétence contre une excursion en raquettes!

Mais ces pratiques à la mode sont-elles pour autant éthiques? Peu à peu des initiatives se font jour: du woofing en travaillant quelques heures par jour contre gîte et couvert dans un pays étranger, des plateformes qui mettent en relation des personnes demandant de l'aide et des particuliers désireux de se rendre utiles comme "workaway.info"... Toutefois, rester vigilant, afin de ne pas prendre la place d'un ouvrier agricole par exemple ou d'encourager des abus!

Si les voyageurs sont de moins en moins dépendants des guides et des agences, les réseaux sociaux et les blogs sont considérés de nos jours comme plus fiables que les sites professionnels. Est-ce pour autant "le début de la démocratie touristique"? comme l'énonce Mme Saskia Cousin, co-auteur de l'ouvrage:" La Sociologie du tourisme" paru en 2016 aux éditions La Découverte. Chacun donne, en effet, son avis personnel et son expertise!

Il n'est pourtant pas simple d'arriver à distinguer les sites collaboratifs et les plateformes basés sur l'échange et la redistribution et les grandes structures qui se sont appropriées les termes de "collaboratif" ou "d'économie de partage" et qui commercialisent les données des internautes. Privilégier les coopératives s'il y en a de visibles dans le pays!

Echanger sa maison, ou "surfer sur canapé" est également un autre mode de voyage.  Essayer notamment "guesttoguest", site sur lequel des particuliers du monde entier échangent leurs logements. Sur "couchsurfing", en plus d'un logement gratuit, ce site permet des échanges culturels authentiques. "Fairtrip" enfin, crée par Mr Brian Corrieri, est un référenceur de lieux engagés dans l'économie sociale et solidaire, favorisant les  circuits courts… Mais si l'on a besoin de faire arroser ses plantes vertes ou de nourrir ses animaux, le plus simple ne serait-il pas de consulter la plateforme: www.mesvoisins.fr pour trouver quelqu'un à proximité?

20/07/2018

La planète des signes...

Mr Stéphane Jarno dans le journal Télérama du mois du 11/7/ 2018 a écrit un bel article concernant les "emojis", ces smileys qui ponctuent nos messages. Ces notes d'humour sont pratiquement devenues un langage universel. Dans les textos, ces petites icones ponctuent en effet les textes et indiquent peu ou prou l'état d'esprit de celui qui écrit. Envoyés par SMS, ils sont le fait non seulement les ados, mais aussi des adultes qui peu à peu s'y sont mis. Simplifiés à l'extrême, les emojis permettent en fait de créer "une connivence avec le destinataire".

Que ce soit sous forme d'icones de tendresse, d'humour, de légèreté, ils apportent un complément bienveillant à ce qu'on ose écrire. Un sondage effectué par le magazine Time en juin 2018 montre que 36% des américains ont plus de facilité à s'exprimer en symboles qu'avec des mots. Twitter compterait déjà plus de 1000 émoticônes différents. Toutefois, il n'est pas question de réduire nos communications à ces petits émojis. Le langage écrit reste en effet indispensable pour exprimer toutes les nuances de notre pensée.

Pour aller plus loin, consulter sur internet: www.smiley.cool/fr/twitter-emoji.ph

Lyliane

Pourquoi garçons et filles apprennent-ils différemment?

Mme Valérie Josselin tente de répondre à cette question dans version Femina: les garçons seraient-ils meilleurs en calcul et les filles en français et si c'est vrai, pour quelle raison? Elle a posé la question à Mme Catherine Vidal, neurobiologiste et voici ce que cette scientifique répond: il n'existe aucune différence anatomique entre les cerveaux des fœtus filles et garçons! Toutefois, filles et garçons ne grandissent pas exactement de la même façon. "Les bébés masculins grossiraient plus vite, tandis que les bébés filles mûriraient plus rapidement", rapporte la neuroscientifique américaine Lise Eliot.

Ces écarts minimes pourraient s'accroître sous l'influence de facteurs éducatifs. Chacun, cependant, est à même dans son foyer de rééquilibrer la balance. Pour la lecture, les filles par exemple parviennent mieux à se maîtriser et à rester tranquilles que les garçons. On remarque que ceux-ci ont davantage le besoin de bouger et fixent plus difficilement leur attention sur un texte écrit. Pourquoi cela?

Il est à noter que deux fois plus de garçons sont dépistés dyslexiques. Ont-ils manqué de chansons, de babillages qui forment aux sons de la langue?  Les parents ont-ils cherché à les endurcir en répondant moins à leurs pleurs? Selon Mme Eliot, les bébés garçons auraient besoin de davantage de temps pour réguler leur système nerveux autonome. Tout cela est susceptible d'influer sur le développement de l'enfant.

Mr Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, qui a accepté de diriger la réflexion autour de "la maternelle de demain", a longuement réfléchi à toutes ces questions. Pour lui, les années préverbales, c'est à dire dès la 27ème semaine de grossesse et avant le 20 ème mois, sont très importantes dans l'acquisition de l'estime de soi, de la confiance. Ces enfants pour qui cela s'est bien passé vont fournir la population des "futurs bons élèves". Un enfant sécure, dit-il, est un enfant qui aura acquis le plaisir d'apprendre". Tout cela serait donc relativement indépendant de son sexe.

Un trouble sensoriel, du au fait que les parents ne savent pas parler et jouer avec leur jeune enfant ou qu'il y a une désorganisation de la famille, entraine souvent un trouble cognitif. La famille selon Mr Cyrulnik "doit entrer à l'école". Si un enfant a acquis un attachement insécure à l'âge de 10 mois, à l'école les enseignants, les Atsem et la famille doivent pouvoir compenser et travailler ensemble à lui offrir une sécurité affective, un des facteurs de résilience.

Pour aller plus loin sur ce thème, consulter le site de Mme Vidal que certains jugent un peu trop "féministe" : www.couleurdenfants.fr/Mme-Catherine-VIDAL.html.

Lyliane

 

19/07/2018

Les seniors des fourneaux...

Je trouve un bas de page, dans le Journal Télérama de juin 2018 sous la signature de S. Be, consacré à l'initiative d'une start-up  sociale et solidaire: "Mamie Foodie". Celle-ci recrute exclusivement des seniors de plus de 60 ans, isolés mais aimant cuisiner, pour un service de traiteur francilien. 

Ces cordons-bleus y gagnent un complément de revenus, mais surtout un regain de vie sociale et la fierté de régaler des clients avec leur savoir-faire culimaire. Pour en savoir plus, consulter sur Internet: www.mamiefoodie.com.

Lyliane

Redynamiser la vie des quartiers...

Un article de Mr Philippe Granjon dans La revue des Petits Frères des Pauvres de juin 2018 essaie de mettre en relation des personnes à la recherche d'un coup de main avec des voisins susceptibles de le leur fournir. Petits bricolage, montage d'un meuble, arrosage de plantes d'intérieur, garde d'un animal, courrier informatique...nombreux sont les services que chacun pourrait rendre à ses voisins. Cette entraide, autrefois relativement naturelle, semble avoir disparu de nos villes.

Des associations de services solidaires tentent depuis quelques années de réinventer cette entraide entre voisins. Leur objectif est certes de répondre à des besoins ponctuels, mais surtout de recréer du lien social au sein des quartiers. Ce peut être une sorte de troc avec échange croisé de services ou un travail rémunéré à un prix inférieur à ceux des sociétés de services à but commercial.

Implantée à Paris et depuis peu à Clichy, l'association "Lulu dans ma rue" met en relation plusieurs centaines de "Lulus" et des personnes à la recherche de services. Les contacts s'effectuent via un site, un numéro de téléphone et d'anciens kiosques à journaux insérés au sein du quartier. De même, "Allo Voisins" anime une communauté de 1 900 000 voisins dans toute la France. Un site permet de demander des services et de recevoir une réponse de voisins compétents.

Quant à "YoupiJob et  à "Stootie", ils ont sélectionné des particuliers, professionnels ou non, qui pourraient intervenir pour dépanner des utilisateurs du site. Ces plateformes offrent généralement des garanties sérieuses. Ne pas hésiter à recourir à une de ces formules d'entraide donnant tout son sens au mot "voisin"! D'autres démarches de ce type existent et recensent déja 650 initiatives solidaires dans 11 villes de France. Consulter donc www.dreamact.eu/fr/

Les plateformes d'entraide sont joignables sur: www.luludansmarue.org, www.allovoisins.com, www.youpijob.fr et www.stootie.com.

Lyliane

 

18/07/2018

Une bouffée d'oxygène pour les favelas au Brésil...

Dans le Journal Courrier International de mai 2018, un petit entrefilet a attiré mon attentio. Il concernait le Brésil, Rio de Janeiro notamment, où près d'un quart de la population vit dans des favelas. Là, l'espace vacant et la verdure se font rares. Selon Citylab, un habitant de Vidigal, "l'une des favelas les plus emblématiques de la ville" s'est mis en tête de réintroduire de la végétation dans son projet.

Architecte de métier, cet homme a réuni les habitants du coin, artistes, enseignants, commerçants ou biologistes, pour créer une association dédiée aux jardins communautaires. Ensemble, ils oeuvrent pour mettre en place des espaces verts sur un toit d'abribus ou sur un muret où un peu de terre est disponible. Ces petits jardins, conçus sans aide des autorités de la ville, "représentent une amélioration de la qualité de vie dans ces quartiers,qui ont été historiquement délaissés par le gouvernement".

Voilà comment l'initiative et la bonne volonté de quelques-uns peuvent ouvrir la voie à des avancées nouvelles pour d'autres! Un bon exemple à faire connaître, à suivre ou à méditer!

Lyliane

17/07/2018

EHPAD: il en faudrait beaucoup plus, avec du personnel plus nombreux ...

Selon la revue Capital du mois de mars 2018, en EHPAD, en particulier dans le secteur public, on manque de moyens humains. Le personnel par résident en 2017 était de 0,57 en France, alors qu'en Allemagne il est de 1,2 par résident. Or, la foule des personnes de plus de 75 ans ne cesse de grossir. On estime à 5,9 millions le nombre de personnes âgées en 2017. En 2030, elles pourraient être 8,4 millions. Il y aurait en moyenne 98 places en Ehpad pour 1000 personnes âgées...

Les grands groupes et les investisseurs privés se ruent sur le secteur des EHPAD (Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) qui génère une rentabilité à 2 chiffres. Les 2 géants du secteur sont le groupe Korian avec 710 établissements en Europe et 2,9 milliards de chiffre d'affaires et le groupe Orpéa avec 798 établissements en Europe et 2,8 millions de chiffre d'affaires.

La moyenne nationale du coût des séjours en Ehpad est de 1949 euros, mais à Paris et dans certaines grandes villes, ce montant est beaucoup plus élevé. Les EHPAD publics sont généralement bien meilleur marché. Toutefois, il faut savoir que le montant brut moyen des retraites est chez nous de 1376 euros. Les pensionnaires paient la moitié de la facture, l'état et de département participent. Mais la différence est souvent mise par les familles...

De tous ces chiffres, nous pouvons retenir que si les coûts sont très variables selon les régions, le manque de personnel, la qualité de l'accueil et des soins laissent encore souvent à désirer. Mme Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, a accordé une aide supplémentaire de 50 millions d'euros. Mais les syndicats estiment qu'il en faudrait 100 fois plus...

Pour en savoir plus sur ce sujet sensible, consulter sur Internet: www.ehpad.com/ehpad.html

Lyliane

16/07/2018

Devenir juré pour choisir le roman des étudiants 2018...

Si vous êtes étudiant(e), pourquoi ne pas vous inscrire en envoyant avant le 7 octobre 2018 la critique du dernier roman que vous avez lu. Cela vous permettra sans doute de pouvoir rejoindre le jury du prix du roman des étudiants France Culture/Télérama.

Une bonne occasion pour découvrir 5 romans, rencontrer leurs auteurs en France et élire celui qui aura été votre "coup de cœur". Joindre pour tout renseignement www.franceculture.fr/telerama.fr. Ce prix est soutenu par le Ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation.

Lyliane

Expatriation: des candidats de plus en plus jeunes...

Tenter sa chance à l'étranger n'est pas réservé aux cadres supérieurs des multinationales. De plus en plus de jeunes partent se former et acquérir une première expérience hors de France. Selon Courrier International, parmi eux un sur 3 a moins de 25 ans. On les qualifie de V.I.E. c'est à dire de volontaires internationaux en entreprises.

Ces formules de travail, stage ou échange permettent aux jeunes de jouer à "saute-frontières". La France est le pays d'où partent le plus d'étudiants chaque année, suivie par l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie. 61% des étudiants Erasmus sont des femmes mais seulement20% s'expatrient. Pourtant 92% trouvent un travail après un  V.I.E.

Le volontariat international en entreprise en effet reste une expérience très valorisée sur un C.V. Crée en 2000, il a déja bénéficié à plus de 50 000 français. La majorité des expatriés partent pour passer un bachelor c'est à dire l'équivalent de notre licence. iIs sont 29% à suivre un master et seulement 1% pour un doctorat.

Pour tout renseignement, s'adresser à https://www.etudionsaletranger.fr/volontariat-international-en-entreprise/blog

Lyliane

 
 

15/07/2018

Prix Ethica pour un médecin de Monaco...

J'apprends par un supplément au Journal Nice-Matin de juillet 2018 qu'un médecin de Monaco, le Dr François Bourlon, cardiologue au Centre cardio-thoracique de Monaco, vient de recevoir devant de nombreux confrères le prix Ethica, l'une des plus importantes distinctions décernées dans sa spécialité.

Pour en savoir davantage sur ce prix ou le Docteur Bourlon, contacter l'article de Mme Anne Sophie Fontanet du 8/7/ 2018 ou www.monacomatin.mc .

 

A l'occasion du premier congrès mondial Euro PCR à Paris, Mr François Bourlon a été distingué notamment pour son travail en Mauritanie, à Nouakchott, avec la création d'une salle d'hémodynamique, la formation d'équipes médicales compétentes pour accueillir, diagnostiquer et traiter les patients. Ce médecin généreux a aussi étendu ses missions de soutien à la population de Madagascar et du Mali (formation d'équipes médicales, paramédicales et administratives dans des pays africains pour y implanter des unités locales et autonomes cardiovasculaires).

Comme quoi s'occuper médicalement du cœur peut conduire à ouvrir le sien largement et à avoir le désir d'aider bénévolement des confrères à l'étranger et même des personnes moins favorisées dans certaines régions du monde. Un bel exemple à montrer aux étudiants en médecine, venus vers cette spécialité pour servir leur prochain.

Lyliane

Faire le ménage des déchets dans l'espace...

A travers un article du Courrier International d'avril 2018, rédigé par Mr Fabien Goubet relatif à une mission susceptible de tester des équipements pour nettoyer l'orbite terrestre basse, j'ai réalisé que des monceaux de débris l'encombrent. Au banc d'essai de ce projet seront notamment essayés un harpon, un filet, un bras robotisé et un voile spatial. Partie ravitailler la station Spatiale Internationale, la fusée Falcon 9 de Space X porte dans sa coiffe RemoveSat, un satellite chasseur de la mission européenne "Remove Débris". Depuis le 2/4/2018, elle a rejoint l'orbite terrestre où se trouve l'ISS

Cet éboueur de l'espace devra déterminer les avantages et les inconvénients des différentes méthodes imaginées à terre. L'orbite terrestre basse (entre 350 et 2000km d'altitude) est malheureusement devenue "une poubelle"! Quelques 23 000 objets de toutes tailles sont surveillés, dont 1200 sont des satellites de fonctionnement. Beaucoup sont de grande taille et leur présence n'est pas sans danger. Depuis 60 ans en effet, personne ne semblait s'en préoccuper. Or quelques événements fâcheux ont réveillé les esprits, dont la collision en 2009 à 40 000 km/H de 2 satellites américain et russe, générant plus de 2 300 débris.

C'est dans ce contexte qu'est née la mission RemoveSat. Pour le moment, il s'agit d'un simple entrainement. A l'intérieur du RemoveSat, il y a des débris factices, les DebritsSat qui seront libérés depuis l'ISS vers l'espace et que les scientifiques essaieront de capturer. La mission spatiale porte également sur la navigation spatiale et la visualisation des débris, car "avant d'attraper un débris, il faut l'identifier et connaître sa vitesse", explique Mr A. Pollini, chercheur, responsable chez CSEM en Suisse.

C'est avec son équipe que ce dernier a mis au point un capteur de vision formé d'une caméra couleur et une à télédétection par laser (lidar selon l'acronyme anglais) prooduisant des images en 3D. Les données captées seront transmises au satellite et au Centre spatial de Surrey, au Royaume-Uni, qui pilote le projet. La mission RemoveDebris n'a pas utilisé de composants coûteux, mais elle sera aussi l'occasion d'expérimenter la technologie lidar. Car, dans le futur, elle pourrait permettre de cartographier un site d'atterrissage sur la Lune ou sur Mars de façon précise.

La grande question qui demeure est celle-ci: pour nettoyer ces débris, il faudra y intéresser les grands acteurs de l'industrie spatiale et là, on ne sait pas si ce sera le cas ou si la situation perdurera...

Lyliane

 

14/07/2018

Comment allons-nous recycler désormais nos déchets cartons et plastiques?

 

Dans Sciences et Vie Junior N° 345, un gros dossier, basé sur des interview et des documents rassemblés par Mrs C.Viant, P. Genneviève, H. Millet et Mr J.C. Caudron de l'Ademe, est consacré au recyclage de nos déchets plastiques et de nos cartons. Depuis la fin des années 1960, avec l'essor des supermarchés, le volume de nos déchets a considérablement augmenté dans nos pays industrialisés. En Europe, par exemple, nous jetons 63 kg de plastiques par an et par habitant.

 

La Chine n'ayant que peu de pétrole et fabriquant pourtant beaucoup d'objets en plastique avec des taux horaires salariaux très bas, avait trouvé la solution d'importer nos déchets recyclables (plastiques, canettes, cartons, boîtes de conserve) en nous les rachetant à un prix raisonnable. Le transport par bateau vers la Chine étant peu coûteux, nos pays européens y trouvaient leur compte. Environ 47 millions de tonnes de déchets par an ont été ainsi envoyés depuis l'Europe ou le Japon vers la Chine.

 

Toutefois, le niveau de vie en Chine s'est élevé et désormais ce pays traite en priorité ses propres déchets. De plus, un document «Plastic China» a fait scandale en montrant aux habitants l'envers du décor: familles pauvres triant les déchets à main nue, fonderies polluantes pour les rivières et les nappes phréatiques, ouvriers sous-payés... Les besoins de leur industrie ont alors paru trop nuisibles à l'environnement et aux humains. Les Chinois sont devenus pointilleux et n'acceptent plus n'importe quoi: ils veulent moins de déchets et ceux-ci doivent être propres et bien triés.

 

Que va faire l'Occident de ses tonnes de déchets? Nous en brûlons déjà dans des usines d'incinération, nous en mettons en décharges, mais de nouvelles solutions restent à trouver comme de fabriquer sans emballage, de mieux recycler nos déchets, de trier de façon intelligente et surtout changer de nos façons de consommer. Pour bien pouvoir recycler les plastiques en effet (thermoplastiques essentiellement), il faut les séparer, avant de les laver, de les broyer et enfin de les chauffer pour obtenir une pâte dont on refera des granulés utilisables.

 

La France n'occupe que la 15ème place sur les 30 pays européens qui recyclent le mieux. Dans certains pays nordiques, on distingue par exemple le verre transparent du verre coloré et on a 4 ou 5 poubelles chez soi... Des efforts sont donc à faire! Pour le tri, dans notre pays, une aide appréciable est apportée par des systèmes optiques qui envoient de la lumière infrarouge analysant la matière des objets de nos poubelles jaunes. Les industriels parfois préfèrent payer une taxe plutôt que de jouer le jeu dans le choix de leurs matériaux. En tant que simples consommateurs, nous avons également une responsabilité... Assiettes, pailles, gobelets en plastique par exemple sont peu écolos! Choisissons des matériaux réutilisables! Des associations «zéro déchet» existent un peu partout. Suivons leurs conseils!

 

Le Président Macron a promis que d'ici 2025 près de 100% des plastiques seront recyclés. Cette promesse pourra-t-elle être tenue? Le meilleur déchet ne serait-il pas celui qui n'existe pas?

Pour obtenir un guide des bonnes pratiques, allons sur le site de Citéo, un organisme officiel bien documenté: www.citeo.fr ou sur celui de l'Ademe: www.ademe.fr.

Lyliane

 

 

13/07/2018

Economie collaborative en France actuellement...

Dans le journal Courrier International d'avril 2018, la Maïf publie une page d'information sur l'économie collaborative. L'assureur militant fait remarquer que l'économie du partage est désormais bien ancrée dans notre quotidien. Un européen sur 6 en effet a déja utilisé une plateforme collaborative et la France fait figure de pionnière. Selon l'étude du Parlement européen de mai 2017, elle compte 36% d'utilisateurs de plateformes collaboratives contre 19% en Espagne, 8% au Royaume-Uni et 2% à Chypre.

L'économie collaborative repose sur le partage ou l'échange entre particuliers de biens, de services ou de connaissances - avec ou sans transactions financières - par l'intermédiaire d'une plateforme numérique de mise en relation. Au début, ce phénomène concernait surtout les secteurs du logement (AirBnb) et des transports (BlaBlacar et Uber). Désormais, il bouleverse tous les pans de l'économie traditionnelle: alimentation, équipement, habillement, culture, enseignement...

Le concept de "sharing economy" est apparu dans les années 1990 avec l'apparition de sites américains comme e-bay et craigslist. "Ces pratiques mettent l'accent sur l'usage plutôt que la propriété et prospérèrent sur fond de crise financière en 2007/2008. A partir de 2010 environ, le désir d'expérimenter une nouvelle manière de consommer, de fabriquer et d'échanger a peu à peu émergé dans les esprits en Europe comme aux Etats-Unis. Pour certains, c'est un moyen de réaliser des économies et d'arrondir les fins de mois. Mais actuellement ce n'est plus du tout le système D.

Cela s'apparente  de plus en plus à un laboratoire de nouveaux modèles socio-économiques. Des start-up rejoignent les unes après les autres cet éco-système prometteur". Il faut dire que chez nous le Bon Coin, site de petites annonces entre particuliers, avait préparé sans doute la culture du marché d'occasion. De plus, le bassin de start-up en France comme au Royaume Uni est relativement stimulé par une réglementation favorable à la création d'entreprises.

Pour en savoir davantage sur le sujet, consulter par exemple le site de la Maïf: www.maif.fr.

Lyliane

12/07/2018

Qui sont les membres du "The Brilliant Club" et quelle est leur fonction?

Dans son livre "La révolution du partage", publié chez Flammarion par Mr A. Mars en avril 2018, il est question de "The Brilliant Club, une O.N.G. fondée en 2011 par deux instituteurs anglais Mrs Jonathan Sobczyk et Simon Coyle. Ceux-ci étaient désespérés par les résultats de certains de leurs anciens élèves issus des classes moyennes ou pauvres. Ils constataient en effet que 1 sur 50 seulement osait postuler à des Universités prestigieuses, alors qu'ils auraient pu prétendre à de bonnes places en tant qu'étudiants.

Ces deux instituteurs ont décider d'organiser un programme de tutorat pour ces jeunes en y impliquant de brillantes personnalités de leur entourage. Ils leur ont trouvé des places dans de bonnes universités. C'est ainsi qu'en 2017, plus de 10 000 étudiants à haut potentiel mais malchanceux socialement ont pu suivre des cours du soir, des stages d'immersion et des semaines d'études. Ces tuteurs en plus ont discuté avec ces jeunes, leur présentant et leur vantant leurs métiers, la valeur de leur travail.

Aujourd'hui, ces étudiants sont devenus médecins, ingénieurs, entrepreneurs, chercheurs, savants... N'est ce pas là un bel ascenseur social? La fondation Epic de Mr Mars a sélectionné The Brilliant Club parmi ses membres, tout comme d'autres innovateurs, des start-up, le réseau français de fabriques sociales nommé Simplon...

Pourquoi ne pas faire un tour sur le site d'Epic - www.epic.foundation - , ne pas essayer de révéler les talents de nos jeunes par le football, la musique, le théâtre ou d'autres voies, promettre un partage sur "Epic Sharing Pledge", mettre en place un arrondi sur salaire (Payroll Giving) ou en caisse (Transactionnal Giving? Le futur est entre nos mains! Imaginons le généreux, positif et brillant au lieu de nous révolter ou de nous résigner!

Lyliane

 

11/07/2018

Comprendre nos adolescents et réussir à les apprivoiser...

Mme Pascale Roux, psychologue et coach spécialisée dans l'accompagnement des adolescents et de leurs parents, a publié en 2011 chez Jouvence le livre "Apprivoiser son ado", dans lequel elle offre une meilleure compréhension du monde des jeunes. Elle souligne notamment que ceux-ci ont besoin de signes positifs de reconnaissance, alors que bien souvent nous passons notre temps à nous plaindre ou à crier contre leur désordre, leur apathie ou leur violence.

Les signes de reconnaissance que nous leur donnons, cependant, influencent leurs réactions et induisent leur façon d'être. Ils ont, en effet, besoin de se sentir valorisés et reconnus. Leur faire un compliment pour un acte positif (une note en classe, un geste spontané pour nous aider) ne coûte pas grand chose aux parents et grands-parents, mais ils améliorent grandement les relations.

Le pire en effet est de ne jamais recevoir le moindre signe de reconnaissance, de se montrer indifférent! Comment exister dans le regard de l'autre dans ces conditions? Certains jeunes font des choses aberrantes, dit Mme Roux, pour nous faire sortir de cet état. Les délinquants ne feraient pas autre chose que de chercher à secouer les adultes qui les entourent par leurs incivilités. Ils ne supportent plus leur silence, leur indifférence supposée...Pour les faire changer de comportement, écoutons les, restons en lien avec eux et valorisons ce que nous voyons de bien chez eux!

Grondons les pour leurs bêtises, certes, mais pas pour eux même! Leur être doit être respecté! Ils cherchent à construire leur identité.  Soyons donc vrais et sincères lorsque nous leur parlons. Un ado qui crie : ...même pas mal,  lorsqu'on le punit, essaie de nous faire croire qu'il arrive à se blinder. C'est rarement le cas. La bienveillance est un outil autrement plus puissant!

Soyons responsables de la qualité de nos relations, inventons la si elle n'existe pas encore et soignons la si elle souffre de notre impuissance, de notre découragement! Pour communiquer avec l'auteur, allons voir son site:: www.pascale-roux.com.

Lyliane

10/07/2018

Pourquoi donner? demande Mr Alexandre Mars...

Cette question: Pourquoi donner ? nous est posée par Mr Alexandre Mars dans son livre publié chez Flammarion en avril 2018 et intitulé:"La révolution du partage" dans son chapitre: Gagnant/gagnant. Mr Mars y répond par différentes raisons allant de l'éthique au pragmatisme.

Tout d'abord,  écrit-il

- pour changer le monde, beaucoup trop attaché à posséder et amasser pour lui-même

- pour lutter contre les inégalités et toutes les injustices sociales

- pour éduquer ses enfants au partage

- pour pouvoir embaucher les meilleures personnes dans son entreprise, car le bien-être social attire les demandeurs d'emplois

- pour conserver ses clients grâce à une éthique personnelle

- pour nous faire du bien en accomplissant des actions positives

- pour faire partie d'une communauté qui progresse. en effet, le club des donateurs est à l'avant-garde de nos jours

- pour ouvrir la voie à la croissance économique, pour donner une deuxième chance à des jeunes afin qu'ils trouvent un emploi et puissent dynamiser leur pays

-pour éviter la révolution qui risquerait d'emporter notre vieux système

-parce que "partager est en soi une idée révolutionnaire"!

Mr Mars estime que nous en avons terminé avec la perspective "d'aider, de venir en aide aux personnes en difficulté", des mots qui rappellent souvent le paternalisme, la charité-business ou même une forme de colonialisme...Partager, nouer des partenariats et donner sont autre chose! Le sens de nos gestes devient alors l'essentiel! Et ne pas partager aujourd'hui, pour les Etats du Nord de l'Europe comme de l'Amérique qui ont la chance de vivre dans l'abondance, est de moins en moins acceptable vis à vis des peuples du Sud...

Selon Mr Mars, en outre, le don est à la fois rationnel et émotionnel. Son projet Epic répond à la fois à notre cerveau gauche par la confiance, la traçabilité et la transparence, nous permettant de mesurer l'effet de nos actions donatrices auprès des bénéficiaires et à notre cerveau droit à travers notre expérience concrète.

Pour en savoir plus sur les solutions concrètes qui s'offrent à nous ou pour proposer une initiative, une idée, consulter: www.epic.foundation.

Lyliane

 

09/07/2018

Oniriq met au point une Solar Box pour l'Afrique...

Un article de Mr Bruno Askenazi dans la revue Management de mai 2018 nous apprend que le concept de la start up du Kenya, M-Kopa, qui depuis 6 ans touchait 600 000 familles rurales, a fait des émules. En effet, Mr Rodolphe Rosier et quelques complices, en adaptant et améliorant ce concept, ont crée un Kit Solar Box (un panneau solaire de 50 watts, une box de stockage, une télé HD et 3 lampes) qu'ils font tester par 20 familles au Sénégal. Le kit Solar Box est plus puissant que le kenyan car il peut alimenter plusieurs appareils électriques et électroniques et il intègre un hotspot Wifi.

Le prix de vente de ces kits est de 350 euros remboursables petit à petit grâce à du micro crédit local. Pour le moment, d'ici l'automne prochain, la jeune société compte en vendre 100 exemplaires. Ensuite, elle espère commercialiser 100 000 modèles d'ici 5 ans. Ses sources de financement reposent  sur un partenariat avec l'organisme de financement participatif Ulule. La Fondation"Energies pour le monde" de Mr J.L Borloo soutient ses efforts. Actuellement ce projet a déja reçu 30 000 euros de Bpifrance, mais il recherche encore 300 000 euros. Mécènes de tous pays, une belle initiative à encourager! Pour les joindre, contactez: www.oniriq.com.

08/07/2018

Sauver le patrimoine français en péril grâce au Loto...

Mr Emmanuel Macron, Président de la République française, a confié le 16/9/2017 à Mr Stéphane Bern la mission de répertorier les monuments en péril dans notre pays. Ce dernier en a sélectionné 2 200 environ et a trouvé 251 projets prioritaires pour cette année 2018. Depuis 1996, une Fondation du Patrimoine a été crée en France, car nombreux sont les chefs d'oeuvre qui seraient à restaurer, écrit Mme Lamia Barbot dans le Journal Les Echos du 20/6/2018.

La "Mission Patrimoine" aura pour but de mettre en avant dans un premier temps 18 projets emblématiques (1 par région) qui seront proposés par la FDJ (Française des jeux) sous forme de tickets à gratter au prix de 15 euros dès le 3/9/2018 dans tous les points de vente habituels et en ligne pour 4 à 6 mois. Un Super Loto de Mission Patrimoine sera lancé le 14/9/2018 par le Fonds spécifique Patrimoines en péril. Une première pour notre pays!

Une forte mobilisation citoyenne est vivement souhaitée. Après le foot, gageons que le Loto du Patrimoine saura intéresser les français, ce qui n'empêchera pas le mécénat de se poursuivre pour soutenir des projets! La journaliste citait à titre d'exemple l'acqueduc du Gier, édifié par les romains entre le 1er et le 2 ème siècle. Long de 86 kilomètres, il court sur plusieurs départements et il mérite vraiment notre attention. Une restauration grâce à des fonds de ce type serait susceptible de sauver ce bel édifice pendant qu'il en est encore temps!

Lyliane

07/07/2018

Fin Frog, le microprêt 100% numérique...

Dans la  revue Management de Juin 2018, un article concernant une plateforme de prêts entre particuliers nommée Fin Frog m'a semblé intéressant. Nous apprenons en effet que Mr Riadh Alimi a eu l'idée de lancer Fin Frog pour des montants compris entre 200 et 600 euros et remboursables en 3 fois. Il avait observé le lancement d'un site américain où tout se passait en ligne et qui allait dans le même sens: www.avant.com. Celui-ci lui avait paru encourageant.

Pratiquement, un système d'analyse interne permet de donner une réponse aux demandeurs dans les 24h et en cas d'acceptation les fonds sont versés en 48 h. Jusqu'ici, cette start-up a déja octroyé 400 prêts pour un montant de 200 000 euros. Elle prélève au passage une commission de 1 à 3%. Le coût de ces prêts est faible pour le client, puisque pour 300 euros de crédit il n'est que de 9 euros. Rapidité et modicité semblent être les maître mots de Fin Frog!

Pour s'informer davantage sur cette plateforme de prêts entre particuliers, contacter www.finfrog.fr.

06/07/2018

Il y a des maladies qui changent nos vies et les tournent vers des chemins inattendus...

Dans la revue Version Femina, j'ai bien apprécié un article de Mme Caroline Dreyfus-Rose au sujet des maladies qui donnent un sens nouveau à nos vies. Elle apporte  notamment le témoignage de 3 personnes qui ont puisé dans cette épreuve des ressources insoupçonnées. Il s'agit tout d'abord de Mr Eric Brun-Sanglard, devenu non-voyant à 32 ans, qui quitte le monde de la parfumerie pour diriger le chantier de sa maison de Los Angeles. Loin de baisser les bras, mémorisant tout, tâtant les matériaux comme les nuanciers, "sa passion pour l'esthétique s'épanouit dans le noir absolu".  Il s'est alors lancé dans le métier de décorateur et il est devenu peu à peu le "blind designer" en vogue dans toute la Californie. Il a raconté avec humour son histoire dans l'ouvrage "Au-delà de ma nuit" publié au Presses de la Renaissance.

Mme Sylvie Méliet, 52 ans, souffrant pour sa part d'un psoriasis rebelle à tout traitement, écoutant sa seule intuition, s'est envolée pour un village reculé de Guinée à 1300 km de Conakry. Elle a découvert là une tradition transmise de mères en filles pour fabriquer de l'huile de Carapa Procera, efficace contre les lésions cutanées. Cette huile est extraite de graines contenues dans une noix. Elle l'a expérimentée avec succès et elle a décidé de la faire connaître en France (efficacité 94%) pour soigner d'autres patients. Elle a crée une O.N.G en cherchant à faciliter la vie des habitants du village. Puis les Laboratoires Mascareignes ont vu le jour dans une démarche de commerce équitable. Aujourd'hui ces produits sont vendus sur Internet cf www.labosmascareignes.com.

Enfin l'histoire de Mme Claude Boiron, 53 ans, nous est contée. Cette femme, à peine titulaire de son diplôme d'oncologie, s'est découverte porteuse d'un cancer du sein. Chimiothérapie, ablation du sein, radiothérapie, récidive osseuse ont fait basculer sa vie. Toutefois, malgré son lymphoedème sous l'aisselle, Mme Boiron a mis en place une consultation pour accompagner les malades vers des soins de support. Devenue responsable en 2010 du Pôle  de soins de support à l'hôpital René-Huguenin de St Cloud, elle y fait proposer l'auriculothérapie, le qi gong, la méditation Elle a crée l'association "A force d'envies" pour aider les patientes et les patients à renouer avec leur corps. Pour se renseigner, contacter: www.aforcedenvies.com.

Personnellement, atteinte par un cancer de l'ovaire il y a près de 3 ans, je peux témoigner du chemin de lâcher-prise au contrôle et à la peur de la vie que j'ai pu faire sur le support de la maladie. Depuis, tout en me sachant "en sursis" et soignant des séquelles opératoires, j'ai désiré mettre en ordre ma maison, changer mon regard sur les êtres humains et sur le monde. Je me dis qu'au fond je ne sais rien, que mes croyances et mes idéaux me servaient surtout à me rassurer et que mon seul travail conscient est d'accompagner "ce qui est". Vivre au jour le jour, on en parle, mais qui le fait vraiment? La maladie m'a rendue plus humble et plus ouverte aux autres, m'a fait faire la paix avec mon passé, mes parents, mes frères et sœurs, mon ex-conjoint, mon fils... Je me sens plus réceptive à l'égard de mon corps, plus à l'écoute de mes vrais besoins (silence, positivité, respect, non jugement…). Je peux à mon tour remercier tous les changements que le cancer m'a déjà permis de réaliser.

Lyliane

05/07/2018

Une séance chez un magnétiseur...

Mme Carole de Landtsheer dans Version Femina nous raconte comment elle en est venue à aller consulter un magnétiseur. Lassée par des visites médicales traditionnelles pour une fatigue inexpliquée, elle a finalement sauté le pas, curieuse de tester ces "pouvoirs" qu'on attribue à un magnétiseur. Dans la salle d'attente une inscription portant les mots de "médecine énergétique" a attiré son regard.

Tout d'abord, face au magnétiseur, elle a eu le sentiment d'être écoutée, car il a pris le temps de l'entendre longuement parler d'elle-même, assise sur un canapé. Un peu plus tard, la patiente s'est retrouvée allongée sur un matelas à même le sol. Curieusement, le magnétiseur grâce à un étrange appareil relié à un haut-parleur semblait écouter les bruits de ses mouvements sur son corps allongé. Peu à peu les bruits se modifiaient au fur et à mesure de son contact avec les jambes de la patiente…

Selon ce qu'elle a compris des explications fournies, Mme de Landtsheer a réalisé que l'homme cherchait à faire recirculer l'énergie là où elle se trouvait bloquée et qu'il ouvrait "comme des portes". Le genou gauche  a attiré particulièrement le magnétiseur, qui paraissait lire sur le corps à la manière d'une carte… Effectivement, c'est là qu'elle avait eu un accident autrefois qui la gêne toujours un peu. Ensuite, plus étonnant pour elle, l'homme dit "travailler sur son aura". Elle a ressenti de la chaleur là où il passait les mains au-dessus d'elle. 

Des questions sont alors venues du magnétiseur, en lien avec des périodes clés de la vie de la patiente. Serait-il médium? s'est-elle demandé. Elle en a conclu: apparemment oui! La séance a duré une heure et un bien-être nouveau a poussé Mme Landtsheer à y retourner plusieurs fois. Cette approche en effet l'a convaincue que non seulement elle n'avait rien à craindre du magnétiseur, mais qu'elle en retirait détente et lâcher-prise. Son sommeil s'en était même trouvé considérablement amélioré.

L'article  publié est assorti de quelques conseils. Par exemple: les personnes porteuses d'une pile pour le cœur devront être prudentes et le signaler au préalable. Par contre, le magnétisme serait particulièrement indiqué en cas de zona, constipation chronique, fibrome, problème digestif, grande nervosité, traumatisme. Ces soins stimulant l'énergie vitale ne sauraient se substituer à des visites de médecins, notamment pour des maladies graves.

Pour être sûr(e) de ne pas tomber sur un charlatan, s'informer par le bouche à oreille ou consulter le site du Groupement National pour l'organisation des médecines alternatives ou GNOMA, qui répertorie les praticiens adhérents.. En moyenne les séances sont de 30 minutes, mais cela peut aller jusqu'à 1 heure. Un RV tous les 15 jours est conseillé. Le prix peut varier de 35 à 80 euros selon la notoriété du magnétiseur ou la ville d'exercice. Enfin, on n'est pas obligé d'y croire, pour que le magnétisme agisse...

Toutes informations sur le site Internet: www.gnoma-snamap.fr.

Lyliane

04/07/2018

La crise migratoire au gré de missions de Médecins sans frontières...

Dans US magazine de juin 2018, Mme Doriane Spruyt a recueilli pour nous les propos de Mme Alice Gautreau. Cette jeune sage-femme a raconté son expérience à bord de l'Aquarius, le navire de MSF (Médecins sans frontières) et SOS Méditerranée. Cette année, elle a fait publier un livre de témoignages chez Pygmalion: "Seuls les poissons morts suivent le courant". Sur l'Aquarius, elle raconte par exemple qu'aucun africain n'aurait laissé un enfant ou un adulte tomber à l'eau. Nos "donneurs de leçons européens" lui semblent complètement décalés! "Les migrants ne viennent pas nous prendre nos boulots, mais pour trouver une vie meilleure". Elle regrette l'image de l'Europe que nous donnons au monde en" leur fermant la porte au nez ".

Elle raconte notamment sa précédente mission au Congo, où elle a touché de près la situation du pays. Cet état est en guerre depuis 1996, notamment en raison de l'exploitation minière, mais personne n'en parle. Nous utilisons quotidiennement nos smartphones sans nous soucier des minerais rares comme la colombite-tantalite (ou coltan en abrégé), extraits des mines congolaises, qui nous servent à conserver nos données. Les gens fuient leur village et ne peuvent plus cultiver leurs champs, d'où dénutrition et migration pour survivre. Ils s'embarquent sur des rafiots pour fuir la guerre et la famine, risquent leur vie, alors que nous les nommons "migrants" et ne les accueillons qu'au compte-goutte, quand nous ne les rejetons pas pour pouvoir garder nos privilèges...

Nous avons tendance en Europe à ne voir que ce qui nous arrange, remarque Mme Alice Gautreau. Cette dernière  a fait ses études en Ecosse et travaillé en Angleterre dans d'énormes maternités, où il y a cependant une femme enceinte par sage-femme. Fermer les petites maternités chez nous lui paraît une aberration! Elle a vu en Afrique agir des tradi-praticiens et elle a constaté que leur médecine se base plutôt sur les plantes. Elle trouve dommage que la médecine occidentale se marie très mal avec la médecine traditionnelle. Elle raconte également comment, depuis l'Aquarius, elle a vu arriver une femme africaine qui avait accouché sur un canot en bois sans assistance au milieu de centaines d'hommes. Son livre s"ouvre sur cette naissance miraculeuse de "bébé Christ". Elle regrette que "ça n'intéresse personne"..

Elle a comparé aussi le quotidien des femmes en Afrique avec le nôtre. Pour elle, les "femmes africaines sont de grandes héroïnes. Elles sont les mères de la Nation". Elle font toutes les tâches matérielles sans se plaindre. Mme Gautreau, qui a grandi dans le sud de la France dans un milieu privilégié, note que, certes, chez nous, les femmes ne sont pas encore les égales des hommes, mais elles sont moins violentées, plus libres de leurs mouvements que sur d'autres continents. Comme si "nous vivions sur la même planète mais pas dans le même monde!"

Pour en savoir plus sur le sujet, consulter l'ouvrage de Mme Gautreau ou le site internet : https://www.tousbenevoles.org/

Lyliane

 

Déclarer les effets indésirables des vaccins obligatoires...

Les effets secondaires des 11 vaccins obligatoires au 1/1/2018, même passagers ou en apparence bénins, doivent être systématiquement déclarés, soit par le médecin (Cerfa N° 10011), soit par le patient ou son représentant (Cerfa N°15031). Formulaires et explications de la procédure de déclaration se trouvent également sur Internet à http://www.infovaccin.fr/legislation_vaccinale.html ou à https://signalement.social-sante.gouv.fr.

Les médecins, souvent par manque de temps ou par négligence, ne déclarent que 10% environ des effets secondaires constatés. De ce fait, il est très difficile de se faire une opinion sur l'après-vaccination. Nous devons donc être particulièrement vigilants et signaler tout effet indésirable. En cas de besoin, s'adresser à la Ligue Nationale pour la Liberté des Vaccinations sur les sites suivants: www.infovaccin.fr ou www.lnplv.adm@orange.fr.

Lyliane

02/07/2018

Le retour du gras...

Un article de Mme Jessica Agache-Gorse dans Version Femina décrypte le come-back inattendu des graisses dans nos assiettes. En effet, diabolisé depuis les années 60, le bon gras revient en force. Le médecin américain Joseph Mercola va même jusqu'à publier chez Solar Santé "La Santé par le gras". Le docteur Lecerf de l'Institut Pasteur de Lille quant à lui explique que la diabolisation du gras vient des Etats-Unis, où l'obésité et les maladies cardio-vasculaires avaient alerté les pouvoirs publics. Il faut dire que là-bas, entre 1960 et 1970, on mangeait vraiment beaucoup de viande rouge, ce qui n'était pas notre cas. Enfin, le mythe du grand méchant gras a été sérieusement érodé par l'enquête fouillée "The big fat surprise" de la journaliste Mme Nina Teicholz.

Actuellement, on reconnaît que le gras n'est pas mauvais en soi. Mieux: il apporterait une satiété permettant d'éviter le grignotage. La rédemption de la graisse vient aussi de la mode actuelle de la diète cétogène. Toutefois, à part pour éviter les convulsions des enfants épileptiques, dit le Dr Lecerf ce ne serait pas non plus la panacée. L'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'Alimentation en France (ANSES) recommande de ne pas dépasser 40% de lipides dans nos apports énergétiques journaliers, ce qui représente environ 80 g de graisse par jour pour une femme active. Il vaut mieux privilégier les graisses insaturées comme l'huile d'olive, les poissons gras, les oléagineux, précise Mme Charlotte Debeugny, qui a co-écrit l'ouvrage: "Je mange du bon gras et ça me fait du bien" chez G. Trédaniel.

La solution serait de ne rien diaboliser, de diversifier, de privilégier la qualité et d'équilibrer sa consommation. Inutile donc de se jeter sur les produits allégés! Par contre, réaliser que les acides gras trans obtenus par un procédé industriel élèvent le risque de maladies cardio-vasculaires. On les trouve cachés dans les viennoiseries, les pizzas ou les chips industrielles sous les termes de "graisses partiellement hydrogénées".

Quatre aliments super gras peuvent être chaudement recommandés. Ce sont l'avocat qui déborde de bonnes graisses, de fibres, vitamines et minéraux, l'houmous composé de pois chiches, ail, citron, paprika, sésame, huile d'olive mais qui est très calorique (300 kilo calories), les sardines à l'huile regorgeant d'omega 3 et de calcium, ainsi que les noisettes (une poignée par jour apporte manganèse, cuivre, phosphore, zinc, fer, magnésium et potassium...) dans le muesli du matin ou à saupoudrer concassées sur salades ou purées.

Oublions donc les idées reçues et prenons plaisir à ce que nous mangeons en faisant plutôt la chasse aux glucides cachés dans notre alimentation!

Lyliane

30/06/2018

La prise en charge du cancer selon Mr Martin Hirsch, directeur général de l'Assistance publique -Hôpitaux de Paris...

 

Dans la revue Vivre, numéro spécial 100 ans de La Ligue contre le Cancer, une interview de Mr Martin Hirsch a retenu mon attention. Cet homme, en effet, a exercé de nombreuses responsabilités dans le secteur sanitaire et social et il a depuis 25 ans un engagement associatif ( Emmaüs, Tank entreprise et pauvreté), qui lui donne une expérience très large. il a notamment au sein de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), donné des consignes concernant les délais de prise en charge des patients. "Pas plus de 8 jours entre une suspicion de cancer et l'accès à nos services!" Il œuvre ainsi pour que tous soient égaux face à la maladie.

De plus, la prise en charge ambulatoire est devenue une priorité  pour tous, médecins comme patients et pouvoirs publics. C'est une question de confort autant qu'une priorité économique. Cela demande une coordination étroite entre les services et c'est un meilleur lien pour les patients. Autrefois, l'hôpital était plutôt concerné par le curatif. Aujourd'hui, surtout dans les hôpitaux universitaires, la prévention et l'éducation thérapeutique (sevrage tabagique, outils numériques…) sont des champs de recherche à part entière.

Mr Hirsch s'est engagé pour qu'il y ait désormais un vrai travail d'équipe. Des réunions pluridisciplinaires, la "médecine personnalisée" commencent à garantir une meilleure prise en charge des patients. Des admissions  par exemple sont admises sans passer par les urgences et on cherche à rapprocher la ville et l'hôpital. A AP-HP il y a eu notamment un rapprochement avec l'Institut Gustave Roussy et Curie pour "créer une plateforme commune de séquençage génétique à haut débit du génome des patients".

Pour Mr Hirsch, l'alimentation, l'environnement, l'habitat, le mode de vie ont une influence considérable sur la santé. En France, où l'espérance de vie est élevée, les écarts selon les catégories sociales sont prononcés. Des dépistage (col de l'utérus) correspondent au désir de les réduire au maximum.  En 2002, la loi relative aux droits des malades (l'usager est acteur de sa santé) a bouleversé la relation soignant/patient. "Conjuguée avec les Plans cancer, elle fait émerger une prise en charge globale et personnalisée, coconstruite avec les médecins et les patients". Ainsi, l'accès au dossier médical, la prise en charge de la douleur ont progressé.

Lors des premiers Etats Généraux de 1998, La Ligue contre le cancer est reconnue comme porte-parole des malades atteints par cette maladie. Ses campagnes en faveur de la recherche, de la prévention et du dépistage et des actions concrètes pour un retour à une vie normale (convention AERAS) ont changé le regard sur cette maladie. Les bénévoles sont partie prenantes dans la communauté hospitalière. Leurs initiatives aident à améliorer le confort des malades. En plus des blouses roses, il y a depuis 4 ans les "gilets bleus", des volontaires en service civique qui jouent un grand rôle.

L'hôpital est et doit rester un service public au service de tous. Les associations tout comme La Ligue y ont leur place. A l'avenir, on peut imaginer encore des améliorations, des partenariats, des transformations utiles aux malades du cancer… "La chimiothérapie date de 1946; en 2001 nous avons vu les progrès de l'immunothérapie et depuis 2008, nous pouvons séquencer le génome des tumeurs. Des thérapies ciblées sont au point et des programmes de recherche sont à l'œuvre dans le monde entier", dit Mr Hirsch. Gageons que la santé publique devienne une réelle préoccupation des décideurs politiques! Accompagnement, prévention, empathie… le chemin vers un meilleur engagement de tous les français est peut-être là.

Pour s'informer plus précisément, consulter sur internet: www.ligue-cancer.net ou www.aliam.org.

Lyliane

 

29/06/2018

A propos des armes nucléaires en France...

Saviez-vous que le 7 juillet 2017 le Traité d'interdiction des armes nucléaires (TIAN) avait été adopté à l'ONU? Approuvé par 122 Etats, le TIAN rentrera en vigueur quand 50 pays l'auront ratifié. Alors, ce texte historique interdira aux pays signataires de fabriquer, stocker ou utiliser des armes nucléaires en même temps qu'il s'assurera de leur destruction effective.

En 1972 les armes biologiques ont été interdites; puis en 1993 ce fut le tour des armes chimiques. En 1997, les armes antipersonnel ont été interdites. Enfin ce furent en 2008 les armes à sous-munitions qui furent interdites. Ne nous arrêtons pas en chemin! La dissuasion nucléaire c'est à la fois dangereux et polluant, mais c'est aussi du gaspillage d'argent public.

Malheureusement, nous dit le Réseau Sortir du Nucléaire, les 9 pays dotés de la force de dissuasion nucléaire refusent de jouer le jeu. Parmi les mauvais élèves du désarmement, la France s'est illustrée par ses condamnations officielles et ses pressions diplomatiques contre ce traité d'interdiction. En refusant de prendre part aux négociations, le Président Macron réaffirme que la dissuasion reste "la clé de voute  de la défense nationale".

Mobilisons-nous pour faire de ce traité une réalité en demandant à notre Président de le signer. Une pétition existe sur: http:// www.sortirdunucleaire.org/ Petition-Tian. Actuellement une campagne inter-associative a lieu avec Attac, Ican, Man… Soutenons cette initiative! Mme Beatrice Fihn, présidente de l'Association ICAN, a reçu le prix Nobel de la paix en 2017. Elle écrit:" Il n'y a qu'un seul moyen d'empêcher l'utilisation des armes nucléaires: les interdire et les éliminer".

Lyliane