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18/09/2018

Accompagnement vers l'emploi en Martinique grâce au Secours Catholique...

Mr Benjamin Sèze dans le journal Messages du Secours Catholique nous signale que l'association accompagne vers l'emploi des personnes ayant un savoir-faire en les encourageant à le transformer en travail rémunéré. Le journaliste rapporte par exemple que le 30/9/2017, à Fort-de-France "devant un parterre d'acteurs associatifs et institutionnels, d'entrepreneurs et de mécènes, Mme Mirla Pascal-Chalu, vénézuélienne de 55 ans, a présenté son projet de clinique pour végétaux". Son projet est en fait l'aboutissement d'une année de travail menée au sein de Solid'Art, un dispositif de retour à l'emploi, imaginé par le Secours Catholique de Martinique.

En 2017, ce sont 9 personnes porteuses de talents artisanaux ou artistiques qui avaient intégré ce dispositif Solid'Art. Les personnes de l'association locale qui les encadraient ont joué un rôle essentiel: aider les postulantes à affiner leur projet, les soutenir dans leurs démarches pour monter une structure et les inciter à suivre des formations financées par Pôle-Emploi. Un coach-thérapeute a même animé des ateliers, dans lesquels il les a aidées à se motiver en croyant à leur possibilité de se reconstruire. La plupart, en effet, après un licenciement  ou une séparation avaient peur de l'échec. Certaines pensaient que passé 50 ans elles n'avaient aucune chance de rebondir…

Il suffit parfois d'un  simple coup de pouce bienveillant pour redonner confiance et montrer à chacune et chacun qu'on peut faire un métier de son savoir-faire individuel! Si vous souhaitez soutenir ces innovations du Secours Catholique en faisant un don ou si vous voulez davantage d'informations sur le dossier emploi, contactez le site du Secours catholique sur:http://urlz.fr/6UVN.

Lyliane

 

17/09/2018

Des bovins au secours de la forêt au Mali...

Jusque là, au Mali, dans les zones rurales du sud du pays, les besoins en bois pour le chauffage et la cuisson augmentaient tandis que la ressource se raréfiait. Parfois, les femmes devaient parcourir 3 à 4 km par jour pour trouver du bois susceptible de brûler. La déforestation commençant à avoir un impact négatif sur l'environnement, d'autres solutions ont été testés par l'Association Agronomes sans Frontières (AVSF) depuis 2010. Il s'agit de la méthanisation des déjections des bovins comme alternative au bois de cuisson des aliments dans les bassins laitiers des cercles de Kita et de Bougouni.

L'objectif de cette proposition était triple: diminuer la déforestation, limiter les émissions de gaz à effets de serre et diminuer la pénibilité du travail des femmes. AVSF et ses partenaires locaux ont identifié les villages concernés, organisé les missions d'expertise et suivi la mise en œuvre et la maintenance des 108 premiers biodigesteurs installés dans la zone en 2014 et 2015. Le plus petit modèle, écrit le journaliste dans le journal de l'association Habbanaé, a été privilégié pour s'adapter au petit nombre d'animaux en stabulation (4m3 de biogaz par jour).

Le principe est relativement simple: on mélange des déjections de vache et de l'eau qui entre chaque jour dans le réservoir du biodigesteur et se transforme en biogaz. La cuve enterrée est reliée par un tuyau directement au foyer de cuisson. De la fermentation naît aussi un fumier (le digestat) récupéré dans le réservoir de sortie. Il sert de fertilisant pour les cultures. Aujourd'hui, les zones de Kita et Bougouni comptent près de 650 biodigesteurs et les maçons locaux ont acquis une bonne expertise de leur construction.

La deuxième étape du projet sur les 2 années précédentes a consisté à sédentariser une partie des élevages familiaux pour garantir la présence régulière d'animaux dans les étables et réduire la distance de transport des déjections jusqu'au biodigesteur et produire plus de digestat pour les cultures vivrières. Car les femmes ont trouvé du temps pour se consacrer au maraichage ou à des activités sociales au lieu d'aller à la recherche de bois. Grâce aux amendements de digestat, les rendements en maïs;, sorgho et coton ont augmenté de 30% par hectare. Plus besoin de s'endetter avec des engrais chimiques non plus! Le projet a donc eu un impact très positif sur l'environnement et la vie des populations bénéficiaires.

AVSF œuvre également au Burkina Faso dans l'Est du pays (région de Bilanga) en promouvant des techniques agroécologiques. Le projet nommé CALAO  incite les populations à innover en valorisant certains fourrages (légumineuses par exemple pour fixer l'azote) et en recyclant les déjections animales en fumier. L'utilité de l'association agriculture/élevage pour la création de plus de matière organique favorisant les récoltes n'a plus besoin d'être démontrée! Désormais c'est par une politique publique à grande échelle que la solution agroécologique pourra triompher.

Soutenons si possible par des dons ce type de projets et informons nous sur AVSF grâce au site Internet: www.avsf.org/editionruralter.

Lyliane

16/09/2018

Pollution de l'air selon le journal La Croix...

 

Fini les ultimatums et les mises en demeure sans lendemain. La Commission européenne a mis sa menace à exécution : le 17 mai, elle a renvoyé la France, ainsi que l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Hongrie, l’Italie et la Roumanie devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). « Il s’agit d’une étape majeure dans ce dossier », assure Arnaud Gossement, avocat spécialiste des questions environnementales.

Voilà près de dix ans maintenant que l’Hexagone est régulièrement rappelé à l’ordre par Bruxelles pour ne pas respecter la directive sur la qualité de l’air de 2008. En cause : le dépassement des valeurs limites (fixées à 40 µg/m3 en moyenne annuelle) des émissions de particules fines PM10 et de dioxyde d’azote.


 C'est la 3ème cause de mortalité en France selon l'ONG Greenpeace, qui propose une pétition aux maires sur son site: www.geenpeace.org.
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Les états d’âme de Nicolas Hulot

 

Un dernier avertissement avait été adressé à Paris fin janvier. Le commissaire à l’environnement avait alors convoqué Nicolas Hulot, le ministre de la transition écologique, et ses homologues européens pour leur demander de réduire la pollution de l’air dans les meilleurs délais. La feuille de route présentée mi-avril par Paris n’a toutefois pas convaincu (1). D’où le contentieux engagé aujourd’hui. « La France peine visiblement à comprendre que Bruxelles ne nous impose pas qu’une simple obligation de moyens, mais bel et bien une obligation de résultats », poursuit l’avocat. De son côté, le député européen (écologiste) Yannick Jadot dénonce « le déni » et « la continuité de la politique française (…) au nom des intérêts des lobbys des transports routiers et des grandes infrastructures ».

Une pollution chronique et des pics réguliers

Comment en est-on arrivé là ? Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la qualité de l’air s’est globalement améliorée en France depuis quinze ans : des réglementations strictes dans l’industrie ont permis de limiter le dioxyde de soufre (SO2) tandis que le renouvellement du parc de véhicules a entraîné une baisse des émissions d’oxydes d’azote. Pourtant, ce n’est pas suffisant. La difficulté vient en particulier de la dispersion des sources émettrices de particules fines et de NO2 : le trafic routier, le chauffage (au bois ou par des appareils anciens), certaines pratiques agricoles.

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Pollution de l’air, de quoi parle-t-on ?

 

Résultat : le pays connaît des pics de pollution réguliers et surtout une pollution chronique, très néfaste pour la santé. On estime ainsi à 48 000 le nombre de décès prématurés liés chaque année à la pollution atmosphérique (chiffres de l’agence Santé publique France). Par ailleurs, l’Inserm vient de publier une étude inquiétante sur l’impact des polluants sur le fœtus. « En France, en 2012, 2,3 % d’enfants sont nés hypotrophes » c’est-à-dire victimes d’un retard de croissance, assurent les chercheurs, dont « la moitié » en raison de l’exposition de la mère aux particules durant sa grossesse.

Des territoires agissent

Le contentieux engagé aujourd’hui, qui expose les pays concernés à des sanctions de plusieurs millions d’euros, s’échelonnera cependant sur plusieurs années. Paris pourrait d’abord être condamné pour « manquement ». Faute d’action volontariste à l’issue de ce premier arrêt, de nouvelles poursuites avec, cette fois, une amende à la clé, pourraient être enclenchées. La bataille judiciaire ne fait donc que commencer. Parallèlement, la France pourrait être rapidement condamnée par les juges nationaux, toujours pour non-application de la directive de 2008. En effet le Conseil d’État, qui veille au respect en droit interne des textes européens, a donné aux autorités jusqu’au 31 mars 2018 pour respecter la fameuse directive. « La décision prise par Bruxelles atteste que nous restons au-delà des seuils autorisés, le Conseil d’État devrait donc nous condamner sous peu », estime l’avocat Arnaud Gossement.

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Les femmes enceintes très exposées à la pollution de l’air

 

Reste que des territoires agissent, sous l’impulsion des collectivités ou de l’État. Pour limiter les effets du trafic routier, de grandes agglomérations comme Paris ou Grenoble ont mis en place un système de vignettes (Crit’air), qui cible les véhicules les plus polluants. De son côté, l’Ademe, l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, a lancé le programme AgrAir pour lutter contre les émissions d’ammoniac et le brûlage à l’air libre des résidus en milieu agricole. Enfin, la Vallée de l’Arve, en Haute-Savoie, expérimente un fonds « Air bois », une aide aux particuliers prêts à changer leurs vieux appareils de chauffage.

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Les principaux polluants

Les particules sont des matières microscopiques en suspension dans l’air. Les PM10 (d’un diamètre inférieur à 10 microns) proviennent notamment des activités de construction et
les « particules fines » (PM 2,5, d’un diamètre inférieur à 2,5 microns), très nocives, sont surtout issues des effluents de combustion du bois ou des carburants et des vapeurs industrielles.

Le dioxyde d’azote (NO2) se forme principalement lors des processus de combustion dans les moteurs de voitures ou encore les centrales électriques. Gaz irritant, le NO2 favorise l’asthme, voire les affections pulmonaires chez l’enfant.

Marie Boëton et Marine Lamoureux

Quelle place pour le vélo en ville?

Un article de Mme Perrine Burner dans le numéro de septembre 2018 de la revue Biocontact pose la question de la place de la bicyclette en ville. Elle note que peu à peu, dans notre pays, les hommes politiques et les élus ont réalisé que les pistes cyclables étaient une nécessité, en ville notamment. Nous sommes encore loin d'égaler les modèles nordiques comme Amsterdam ou Copenhague. Toutefois, en France, des villes ont été pionnières dans la place accordée à la bicyclette. Ce sont par exemple Strasbourg, Grenoble, Chambéry, Bordeaux, La Rochelle, Rennes et Nantes.

Pour les déplacements urbains, le vélo possède pourtant tous les avantages: rapidité, silence, porte à porte, sans les inconvénients que sont la recherche et les coûts de stationnement, la pollution… Sans compter que, selon une étude de l'O.M.S (Organisation mondiale de la santé), le vélo a des effets bénéfiques sur la santé en réduisant notamment les risques de maladies cardio-vasculaires, le diabète et même le cancer liés à la sédentarité et à la pollution. C'est également un défi majeur pour l'environnement, car l'air en ville est fortement pollué: gaz d'échappement, particules fines….

La Fédération française des usagers de la bicyclette (F.U.B.) a mené une grande enquête fin 2017 pour connaître les avis des habitants des villes. La majorité des répondants estime que les conditions de circulation à vélo n'est pas satisfaisante. Il faudrait de la part des maires une politique plus volontariste, une vision à long terme. Il y faudrait aussi de la persévérance, car pour faire évoluer les comportements prend du temps.

Partager les espaces entre voitures, transports en commun et bicyclette n'est certes pas simple. Réduire la vitesse à 50 ou 30 Km/h, créer des zones piétonnes, des pistes cyclables, tout cela est susceptible d'encourager la population à moins utiliser sa voiture en ville. Strasbourg et Nantes, tous aménagements confondus, caracolent en tête avec leurs quelques 300km de pistes cyclables. Néanmoins, l'offre de stationnement vélo sécurisé, notamment dans les gares, reste encore insuffisante. il manque également des panneaux comme le tourne à droite généralisé au feu rouge ou les sas vélo aux carrefours...

Certaines communes ont fait l'investissement de vélos à assistance électrique, dont l'Etat devrait encourager l'achat (prime, indemnités kilométriques…). Des vélos-école ont même fait leur apparition pour des personnes ne sachant pas circuler à bicyclette. Des sessions d'apprentissage sont proposées pour les primo-apprenants et des remises en selle pour encourager les "anciens pédaleurs désireux de s'y remettre". Un apprentissage systématique du vélo dès l'école primaire a été décidé le 9/1/2018 en Comité Interministériel  C'est une bonne incitation à la généralisation de cette pratique chez les jeunes.

Pour aller plus loin ou rejoindre la F.U.B. contacter sur Internet: www.fub.fr.

Lyliane

 

15/09/2018

De nouveaux agriculteurs urbains à Marseille (13)...

En date du 25/2/2018, Mr Antoine d'Abbundo, journaliste au journal La Croix, a publié un dossier complet et plutôt réconfortant au sujet des "nouveaux agriculteurs urbains" installés à Marseille. Ceux-ci cultivent de manière professionnelle ou associative, dans des espaces laissés libres par l'urbanisation. Et les projets existants ou en projet sont nombreux, signe de la vitalité humaine de la capitale phocéenne, souvent présentée comme une zone en grande difficulté, du fait notamment de sa population métissée...

Il faut néanmoins savoir que Marseille compterait actuellement 55 jardins partagés à vocation nourricière et surtout sociale et pédagogique. Beaucoup sont à l'étude, car ces projets bénéficient de financements liés à la politique de la ville et du soutien de bailleurs sociaux. Car ces jardins urbains renforcent la cohésion sociale, souligne Mme Monique Cordier, adjointe à Mr le Maire de Marseille, déléguée aux espaces naturels.

La municipalité rappelle qu'elle abrite déjà 3 fermes pédagogiques sur son territoire et qu'elle soutient activement des projets d'agriculture urbaine là où c'est possible. Toutefois, il ne faut pas imaginer que toutes les friches pourraient être disponibles , car plusieurs jouent un rôle écologique tampon. Il ne faut pas oublier non plus que ces initiatives sont l'héritage de Mr l'Abbé Lemire, précurseur des jardins ouvriers en ville, afin d'améliorer la nourriture des travailleurs locaux...

Tout d'abord, dans le quartier de Belsunce, à l'îlot Velten en cours de reconstruction, un espace s'est ouvert l'automne 2017, qui dépend du Centre Social Bernard-du-Bois. Là, dans 20 grandes jardinières posées sur du béton, les riverains intéressés peuvent venir cultiver des légumes et ramasser leur production toute fraîche pour se nourrir.

A 6km de là, sur les collines dominant les quartiers Nord, au Mas des Gorguettes, un domaine privé de 1,5 ha a été défriché et mis en culture par des pionniers. Il se nomme Terre de Mars. La production bio est écoulée sur place ou en paniers de légumes. Leur expérience pourrait faire l'objet de conseils délivrés moyennant finance à des entrepreneurs désireux de se lancer.

Justement, certains jeunes marseillais ont mis sur pied le projet de commercialisation de fleurs comestibles et ont construit des bassins pour y cultiver de la spiruline, une algue d'eau douce aux vertus médicinales exceptionnelles. D'autres, jardinent sur des lopins de terre dans une zone inconstructible, comme Mr Michel Carrillo à Montolivet. D'autres encore se sont lancés dans la culture de champignons (pleurotes) en cave, dans des sacs sur des substrats de marc de café. Leur récolte est vendue à des restaurateurs locaux.

Car, les cultures en terrasses sur le sommet des immeubles paraît difficile dans la cité phocéenne, vu la force du mistral et l'ensoleillement estival. Toutefois, en mars 2018, été inauguré à Marseille la Cité de l'Agriculture. Et une ferme d'insertion  sur 1 ha appartenant aux Apprentis d'Auteuil a récemment été ouverte.

Loin d'être des initiatives à la mode de "bobos parisiens", ces projets, publics ou privés, sont implantés dans des quartiers relativement pauvres et ils s'adressent pour la plupart à des milieux populaires. Quoi qu'il en soit, voilà de quoi repenser désormais le lien entre ville et campagne, entre nature et culture!

Lyliane

14/09/2018

Inscrire les parfums de Grasse (06) au patrimoine culturel immatériel de l'humanité à l'UNESCO...

Mme Aurore Harrouis dans la revue "Nous" a effectué une interview de Mr Jean-Pierre Leleux, ancien maire de la ville et sénateur des Alpes-Maritimes, au hameau St Jacques à Grasse au sujet de la filière des parfums. Celui-ci égrène ses souvenirs liés à la cueillette des fleurs localement et à leur valorisation sur place. Il a craint dans les années quatre-vingt de voir partir à l'international ces "trésors" comme il les nomme.  Le musée des Parfums à Grasse a alors été agrandi. Mais c'est une rencontre avec Mme Nadia Bidar, productrice de télévision, qui a permis de les conserver localement  grâce à une série de reportages sur le savoir-faire des parfums à Grasse.

De là est née, en 2013, l'idée de créer une association: "Patrimoine vivant du pays de Grasse", dont le nombre d'adhérents est aujourd'hui de 800 membres. Depuis 5 ans, tous des plus connus comme Patrick de Carolis ou Pierre Rabbi aux membres moins prestigieux, défendent l'idée de "donner à voir ce qu'il y a derrière un flacon de parfum". Cette industrie, en effet, fait vivre 3 600 personnes dans le pays de Grasse. C'est, dit Mr Leleux, "le seul lieu au monde où l'ensemble de la filière existe. Des fleurs- jasmin, rose, tubéreuse, iris, violette, plantées, arrosées, cueillies à la création du parfum par les nez en passant par la transformation des essences".

E,n 2014, la filière des parfums de Grasse a été inscrite à l'inventaire du patrimoine immatériel de la France. Puis, le dossier a été sélectionné par la Ministre de la Culture pour être "la candidature française à l'Unesco pour le cycle 2017/2018".  Le verdict définitif est attendu pour fin novembre 2018. Ce serait une reconnaissance mondiale pour ce savoir-faire qui se transmet de génération en génération. Mais il y a 50 dossiers en concurrence...

La France a déjà fait inscrire à l'Unesco la dentelle au point d'Alençon et le Festnoz (danses bretonnes). Il faut savoir que depuis 2003, la Convention pour le Patrimoine culturel immatériel à l'Unesco a pour objectif de sauvegarder les pratiques telles que les savoir-faire ancestraux, festifs, rituels ou encore les arts du spectacle. Pour le moment aucun savoir-faire dans le monde n'a concerné le parfum.

Espérons que le dossier du Pays de grasse sera suffisamment convaincant et emportera l'adhésion du jury… Pour en savoir plus, joindre www.savoirfaireparfum.paysdegrasse.fr.

Lyliane

12/09/2018

A Nantes, des médecines douces accessibles à tous...

Dans le journal La Croix du 2 mars 2018, Mme Florence Pagneux nous fait savoir qu'une Association du nom d' "Alter Soin pour tous 44 " permet aux plus modestes d'accéder à des séances de médecine complémentaire. Dans le quartier de la Croix- Bonneau, en effet, ostéopathie, médecine chinoise, art-thérapie, diététique, sophrologie, acupuncture... viennent bénévolement une demi-journée par mois dans les locaux de l'association. Pour les patients, le coût de la consultation va de 10 à 22 euros en fonction de leur quotient familial, soit 5 à 6 fois moins qu'en ville, où ces soins ne bénéficient la plupart du temps d'aucun remboursement de la Sécurité Sociale.

Mme Malika Darmoungar, fondatrice et directrice de l'association, ancienne attachée parlementaire, avait mûri son idée née en 2015 au sein des ateliers "Pop Corn", haut lieu de promotion de l'économie sociale et solidaire à Nantes. Cela l'a encouragée à se lancer avec trois praticiens. Aujourd'hui, une vingtaine de praticiens ont rejoint l'aventure. "Ils ne pratiquent absolument pas des soins au rabais" nous dit Mme Darmoungar. Il s'agit d'une vraie consultation, où chacun se sent écouté et considéré. Les séances peuvent durer 45 minutes à 1 heure.

Pour les praticiens, il s'agit d'une rencontre avec une toute autre clientèle qu'en ville. Il y a, certes, un contexte émotionnel et social, ce qui demande une approche en douceur… Certains patients ont des pathologies anciennes et déjà fort ancrées. Les personnes en demande de ces soins doivent toutes s'acquitter d'une cotisation de 10 euros à l'association. Elles ne peuvent bénéficier de plus de 6 soins par an. L'association a obtenu l'agrément ESUS (entreprise solidaire d'utilité sociale) et elle est soutenue par la Mairie de Nantes, la Métropole, le Conseil Départemental et des acteurs privés comme des mutuelles et caisses de retraite.

Des non praticiens volontaires s'occupent de l'accueil des patients dans les locaux. Comme le signale la journaliste, l'initiative pourrait très bien être reproduite dans d'autres villes. Pour tout renseignement, voir le site: https://altersoin.jimdo.com ou téléphoner au 09 53 89 15 60 ou 0768 23 79 39.

Lyliane

11/09/2018

Réparer des bicyclettes pour les migrants...

Un article de Mme Coralie Bonnefoy dans le journal la Croix du 9 mars 2018 nous apprend qu'à Digne-les-Bains (04) une Association nommée "Second Cycles" remet en état de vieilles bicyclettes pour permettre aux réfugiés de se déplacer. Nombreux sont les françaises et les français désireux d'aider ces jeunes qui sont chez nous en ayant échappé à une répression policière au Soudan, en Erythrée, en Afghanistan ou ailleurs, mais ils ne savent pas toujours comment. Cette initiative, qui a vraiment démarré en septembre 2017, est susceptible de motiver des bricoleurs d'autres régions!

L'histoire a commencé avec des amis qui bricolaient entre copains retraités et retapaient de vieux vélos pour le plaisir. En croisant des travailleurs sociaux du C.A.D.A (Centre d'accueil de demandeurs d'asile), ils se sont aperçu que les réfugiés logés autour de Digne (parfois à plus de 5km) manquaient de moyens de transport.

Désormais, dans un des garages de la caserne des pompiers désaffectée, ils recyclent et entassent chambres à air, selles, cadres et garde - boue. Des réfugiés les aident, heureux de se rendre utiles. Bricoler des vélos en attendant d'obtenir un jour des papiers les insère déjà un peu dans la société locale. Ils apprennent en outre le vocabulaire français des organes de la bicyclette à cette occasion...

Parfois, explique un bénévole, l'atelier s'installe en plein air, aux pieds des HLM de la petite ville de Malijai. L'association s'est fait connaître dans la région et a collecté plus d'une centaine de vieux vélos. La plupart un fois réparés seront donnés à des réfugiés. Des vélos seront offerts également à des sans abri ou à des familles françaises en difficulté que les associations comme le Secours Populaire ou les Restos du Cœur connaissent.

Un bel élan de solidarité et en plus un coup de pouce "au déplacement vert"! Recycler de vieilles ferrailles qui rouillaient dans des granges ou des greniers permet également de réduire le volume des déchets. Sans compter que ces jeunes déracinés qui avaient appris un métier dans leur pays, n'aiment pas être inoccupés et dépendants. Ils sont maintenant fiers d'entretenir leur bicyclette repeinte à leur goût!

Enfin, pour ceux qui ont la chance d'être reçus par des familles d'accueil, ils ont à cœur "de rendre ce qu'on leur a donné" et ils retrouvent un semblant de foyer… Car ce qu'ils vivent en exil est très dur. Ces vélos, donnés par l'association "Second Cycles", leur montrent qu'on pense à eux et qu'on les respecte.

Pour en savoir plus sur de telles initiatives, joindre par exemple des sites comme: www.heureux-cyclage.org ou www.fub.fr.

Lyliane

 

A propos du "made in france", que savoir d'essentiel?

Mme Valérie Boucomont dans le journal Version Femina s'intéresse à ce qu'on nomme le "made in France". Car, si nous désirons soutenir l'économie de notre pays, il est important de pouvoir s'assurer de la qualité des produits, de pouvoir vérifier l'impact de la marque sur notre environnement et également le respect des normes sociales dans l'entreprise. "Acheter français devrait apporter de la valeur ajoutée à nos emplettes" remarque la journaliste, d'autant que le prix des produits made in France est souvent plus élevé...

Il faut savoir tout d'abord que c'est le code des douanes qui définit et contrôle les produits éligibles au made in France. En fait, ceux dont 45% de la valeur ajoutée ont été réalisés en France sont susceptibles d'obtenir le label. Parfois, seule la dernière transformation a abouti à la création d'un produit nouveau… C'est pourquoi certains professionnels, qui estimaient cette définition insuffisante, se sont unis pour délivrer des labels plus pointus. "Soumis à un Cahier des charges précis, ces derniers nous permettent de mieux cerner l'origine de nos achats".

Le label Entreprise du patrimoine vivant (EPV), crée en 2005, est attribué par l'Etat aux entreprises françaises maîtrisant un savoir-faire d'excellence ou rare et assurant une part substantielle de leur production en France. Ce label est gratuit et il est attribué pour 5 ans.

La certification Origine France garantie, crée en juin 2010, garantit le plus haut degré d'exigence de l'origine française des produits. Elle est payante et décernée "en toute indépendance" par l'un des 5 organismes collégiaux habilités. Ils retiennent deux critères principaux: au moins 50% de la valeur du produit correspond à des activités de production française et le produit a acquis " ses caractéristiques essentielles en France". Un audit annuel réalisé par un tiers agrée est obligatoire. Le certificat délivré ne dure que 3 ans.

Le label France Terre Textile, lancé en 2011, est implanté dans 4 régions: Vosges, Alsace, Nord et Auvergne-Rhône-Alpes. Il met en avant le terroir et garantit qu'au minimum 75% des opérations de production sont réalisées dans des zones textiles françaises. Il assure aussi le respect des normes qualitatives et environnementales. des organismes indépendants examinent les produits tous les ans et peuvent faire des contrôles inopinés dans des points de vente. Ce label est attribué pour 3 ans. La journaliste signale que, par exemple, Agnès B est une créatrice qui défend le made in France.

Enfin, l'indication géographique (IG) est attribuée depuis 2015 aux produits manufacturés et aux ressources naturelles, ce qui les valorise à l'exportation. Ce sigle les protège également contre l'utilisation abusive des dénominations géographiques. Il est apposé sur des produits ayant une origine géographique particulière et qui possèdent des qualités ou une notoriété dues à leurs origines. L'INPI (Institut National de la propriété industrielle) homologue ce sigle et l'accorde pour 10 ans renouvelables. 

Le Salon du "made in France" se tiendra cette année du 10 au 12/11/2018 à Paris à la Porte de Versailles. Selon l'article, 74% des Français, c'est à dire pratiquement 3 Français sur 4, seraient prêts à payer plus cher les produits, industriels ou pas, fabriqués en France. Il faut savoir qu'un produit français acheté sur notre territoire permettrait en moyenne de sauver 3 emplois… Alors, regardons bien les étiquettes et, si possible, achetons français! Pour approfondir le sujet, consulter par exemple: 

https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F33797
 

Lyliane

10/09/2018

Des potagers suspendus pour une agriculture urbaine...

Une entreprise commerciale appelée "Sous les fraises", crée en 2014 par Mr Yohan Hubert et Mme Laure-Line Jacquier, s'est spécialisée dans ce qu'ils appellent "une permaculture verticale". Ce concept est censé "relever le double défi de l'urbanisme et de l'alimentation". Il consiste, en effet, à faire pousser sans pesticides des végétaux comestibles dans des poches remplies de terre accrochées à une membrane de laine de mouton ou de chanvre, elle-même tendue sur des cadres installés sur les toits des immeubles de leurs clients.

Chaque "mini-ferme urbaine" ainsi crée est vendue clés en main aux entreprises intéressées. L'investissement est important (70 000 euros pour 250 m2), mais l'exploitation est assurée sur 10 ans et emploie une quinzaine de salariés se chargeant de la gestion, de l'entretien et de la récolte. Les fruits et légumes récoltés sont soit vendus frais à des restaurateurs, soit transformés sous la marque "Farmhouse".

En février 2018, écrit Mr Antoine d'Abbundo dans le journal La Croix, des jardins potagers de cette start-up qui a réussi étaient déjà implantés au sommet du BHV-Marais et aux sièges de Nexity, d'Unibail-Rodamco à Paris. D'autres immeubles de Levallois et d'Aubervilliers sont visés, de même que certains autres à d'Annecy et bientôt à Lyon et Marseille.

Selon la F.A.O., Organisation des Nations-Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture, environ 800 millions de personnes seraient impliquées dans l'agriculture urbaine dans le monde. Il y aurait bien entendu les jardins familiaux ou ouvriers pour 50% et le reste ce seraient les jardins d'insertion ou jardins partagés pour 20%. Les espaces marchands actuellement ne compteraient que pour 5% de la surface cultivée.

Aux Etats-Unis, à Détroit par exemple, ville industrielle sinistrée, l'agriculture urbaine est en plein renouveau. A Montréal au Canada, 2000 personnes sont approvisionnées en denrées alimentaires (70 tonnes par an) par une immense serre urbaine commerciale nommée LUFA. La Ville de Paris souhaiterait végétaliser, d'ici à 2020, 30 ha pour développer une agriculture d'hyper-proximité selon la Charte Parisculteurs qui réunit 74 acteurs publics et privés.

Si l'on en croit la F.A.O, il serait possible de produire 50 kg de fruits frais et de légumes par m2 et par an en milieu urbain. L'agriculture urbaine, commerciale ou non, semble avoir de beaux jours devant elle. On peut néanmoins s'interroger: sera-t-elle un jour capable de solutionner la difficile question de la faim dans le monde? Pour cela, ne faudrait- il pas une grande et rapide évolution des mentalités et une progression tangible de l'esprit de solidarité sur toute la planète?

Lyliane

Le jardin sec, est-ce l'avenir?

Ce n'est un secret pour personne: le climat tempéré de la France s'est modifié depuis quelques années: les hivers sont plus froids et les étés beaucoup plus chauds. Il pleut de façon moins habituelle au printemps et à l'automne. Les terres agricoles souffrent dans de nombreuses régions et donnent parfois des récoltes sporadiques… Face à cette modification climatique en cours, un article de Mr Luc Le Chatelier dans Télérama a attiré mon attention. Il cite, en effet, l'expérience de Mr Jean-Yves Meignen et d'un groupe d'amis installés à Simiane la Rotonde dans les Alpes de Haute Provence à 1000m d'altitude. Depuis 1996, date de leur rachat de l'abbaye cistercienne de Valsaintes et d'un hectare de terres en terrasses orientées au sud, ils s'essayent à la technique "du jardin sec".

Mr Meignen n'est autre qu'un des chroniqueur du magazine Rustica. Il connaît donc bien les associations de plantes et la chimie des sols susceptible d'y maintenir la vie microbienne. Pour lui, face au réchauffement climatique, le jardin sec pourrait être la solution la plus adaptée. Il s'agit notamment de bannir tous les engrais chimiques et de maintenir le sol toujours couvert (feuilles, branchages, déchets de tonte, compost). Il préconise d'installer un arrosage en goutte à goutte fonctionnant environ une fois par semaine. Il qualifie son potager "d'agroécologique" et y applique une forme de permaculture, afin d'obtenir des légumes pratiquement toute l'année.

Ces précurseurs du jardin sec dans ce coin de Provence laissent pousser des espèces sauvages dans le haut de leur terrain: lavande, fenouil, bourrache, ciste, chêne vert et acclimatent plus bas des roses de toutes variétés. Bref, une association réussie susceptible de garantir la biodiversité sur ces sols secs et caillouteux...

Pour se renseigner sur le jardin sec ou pour communiquer avec Mr J.Y. Meignen et ses amis, consulter sur Internet: www.valsaintes.org.

09/09/2018

Concours Innovate pour la Solidarité...2ème année!

Pour la 2ème année consécutive, la Société Saint Vincent de Paul, organisme de charité au service des personnes seules ou démunies et reconnu d'utilité publique dans notre pays, a clôturé la finale du Concours Innovate pour la Solidarité avec une journée sous le signe de l'innovation entrepreneuriale. Des jeunes issus de l'Enseignement Supérieur sont invités, en effet, à proposer des solutions innovantes pour lutter contre la pauvreté et son cortège de difficultés: alimentation, logement, problèmes d'eau, d'électricité, solitude… 

Le jury composé de 4 personnes faisant partie de l'ESS (Economie Sociale et Solidaire) a reçu des dizaines de projets de qualité. Il a identifié les 6 projets les plus pertinents. Les sélectionnés ont eu chacun 8 minutes pour présenter leur projet. Pour la première fois, le vote a été également soumis aux internautes. Ce dispositif de soutien à l'innovation a été financé par le P.I. A ou Programme d'Investissement d'Avenir.

Trois projets finalistes se sont dégagés. Le premier prix de 5000 euros a été attribué à un projet d'Impluvium présenté par des étudiants de l'EDHEC Business School. Ce projet appelé Schola Africa favorisera l'éducation et la formation professionnelle de jeunes des zones rurales du Burkina Faso. Le deuxième prix de 2500 euros est revenu à des étudiants de l'I.M.T. de Douai pour un projet nommé: "Lumière sur Kabé". Il s'agira de créer un réseau électrique autonome basé sur l'énergie photovoltaïque au Bénin.

Quant au 3 ème prix (1000 euros), il est allé à une équipe nommée Caracol composée d'étudiants proposant des logements partagés pour accueillir à la fois des étudiants, des actifs et des réfugiés. Il avait été déposé par des étudiants de l'ESSEC et de l'ESP de Nantes. Ils s'étaient inspirés d'un modèle de colocation solidaire en Suisse. Les 3 autres finalistes ont reçu chacun 250 euros pour les aider au développement de leur projet. Une initiative fort intéressante à connaître, me semble-t-il, et un rendez-vous annuel stimulant pour les jeunes étudiants de nos Grandes Ecoles françaises!

La société St Vincent de Paul, en effet, est optimiste et penche pour une 3ème édition en 2019 de ce concours. Pour les contacter (information sur le concours, dons, bénévolat…), joindre par Internet: www.ssvp.fr/concours-innovate.

Lyliane

 

Ecorcer les chênes-lièges et relancer l'économie locale bio dans le Var (83)...

La vie est-elle un perpétuel recommencement? On est en droit de se poser la question! En effet, autrefois, le département du Var était florissant grâce à ses produits issus de la nature: fleurs, vin, fruits, châtaignes, liège… Et puis, après la dernière guerre, des industriels ont tenté de nous persuader que tout cela était "vieux jeu", que l'on pouvait cultiver hors-sol, que les bouchons en plastique coûtaient moins cher que ceux en liège, que garder le vin dans des cuves en inox était mieux que dans des tonneaux de bois... 

Et alors, fabriques de tonneaux, de bouchons de liège, sites d'horticultures... ont commencé à péricliter. Les fleurs sous serre avec goutte à goutte distribuant force produits chimiques ont remplacé les si belles cultures de plein champ. Nos forêts de chêne-liège sont retombées dans l'oubli. Mais s'endetter auprès des banques, s'empoisonner en traitant vignes et fruitiers n'a eu qu'un temps! Des agriculteurs ont commencé à s'en rendre compte. C'est dans le Var, en effet, que le premier village entièrement bio nommé "Correns" a vu le jour grâce à son maire et à ses viticulteurs. Les premières A.M.A.P. (associations pour le maintien d'une agriculture paysanne) ont été crées dans le département 83 avant d'essaimer dans toute la France.

Car, certaines personnes avisées ont réalisé que produire de la qualité, c'est à dire sans produits nocifs pour la santé, pouvait redevenir à la fois rentable et bénéfique. En effet, ils se sont aperçus par exemple que leur terroir souffrait, que la concurrence de pays chauds où cultiver fleurs et fruits coûte moins cher en main d'œuvre ou en chauffage de serres avait commencé à freiner cette expansion promise. Ce fut un sursaut salutaire et durable!

Aujourd'hui, écrit Mme Y. Macé dans la revue "Nous", on recommence à écorcer les chênes - lièges dans les forêts privées du Var de la mi juin à la mi août, grâce notamment à la Société Prima-Liège et à son directeur Mr Romain Pons. Le potentiel est immense (150 tonnes d'écorce), mais pour le moment l'autorisation d'exploiter les forêts domaniales reste frileuse de la part de l'O.N.F. Des emplois de leveurs de liège ont été crées. Il y aurait l'opportunité de bâtir des usines, afin de fabriquer des bouchons de liège sur place au lieu d'envoyer la plupart des écorces au Portugal. Taillés dans la longueur de l'écorce, les bouchons du Var sont en effet d'excellente qualité et ferment des bouteilles de crus de qualité. Quant aux déchets de liège, ils servent d'isolant ou de revêtement de sol.

Le bilan carbone de tous ces retours aux sources est excellent et encourageant. Il mériterait d'être soutenu par les autorités locales, celles de PACA, du pays même et surtout par les consommateurs. Achetons donc de préférence fleurs et fruits locaux et de saison. Préférons le vin bio (au Domaine des Fouques à Hyères et à St André de Figuières à La Londe des Maures), les jus de fruits bio, les fruits et légumes sans produits pesticides ou OGM. Cela fera redémarrer l'économie de la région et pérennisera les fermes, les domaines, les entreprises ayant fait le choix de la qualité. Sans parler de l'exemple donné à toutes les communes du pourtour méditerranéen!

Pour aller plus loin sur ce sujet, consulter par exemple les sites Internet de www.prima-liege.com, www.fouques-bio.com ou de: 

https://www.la-provence-verte.net/decouvrir/correns.php
 

Lyliane

08/09/2018

Mobilisons-nous ce 8/9 en faveur du Climat!

Aujourd'hui, samedi 8/9/2019, 22 000 participants selon certaines estimations et plus vraisemblablement sont annoncés un peu partout en France et notamment à partir de 14H sur le parvis de l'hôtel de Ville de Paris, qui sera le point de ralliement de la "Marche pour le Climat". Cet événement  a été curieusement lancé par Mr Maxime Lelong sur Facebook. Pour cet entrepreneur de 27 ans, inconnu du grand public, la démission de Mr Nicolas Hulot de son poste de ministre de la Transition Ecologique a été  "un appel explicite à descendre dans la rue pour montrer que le climat est une priorité". Et il a été entendu!

Le porte parole du mouvement Attac, Mr Maxime Combes, estime  "qu'il y a eu par le passé très peu de manifestations massives sur le climat". New York, Copenhague… mais à Paris, fin 2015 en parallèle à la COP 21, la manifestation n'aurait pas eu l'ampleur escomptée en raison de la menace terroriste. Les associations de protection de l'environnement se réjouissent toutes de cet Appel à une Marche pour le climat, car ce 8/9 avait de toute façon été décrété Journée mondiale d'action pour le Climat. La démission de Nicolas Hulot aurait réveillé les militants...

"Tous ne choisissent pas d'organiser une marche, mais par des vidéos, des messages, on peut aussi témoigner de son envie de ne pas laisser de côté les questions climatiques" écrit Mr Fabrice Pouliquen dans le petit journal gratuit 20 Minutes. En effet, l'essentiel semble être de montrer au gouvernement que les citoyens ont déjà commencé à s'engager dans leur quotidien, même si c'est encore peu visible dans les médias. Pour eux, en effet, " la lutte contre le dérèglement climatique n'est plus une option" et ils n'attendent pas tout du gouvernement...

Espérons que ce sursaut citoyen ne sera pas un feu de paille et que la marche de ce samedi fera bouger intérieurement ou extérieurement beaucoup de personnes jusque là simples sympathisantes ou relativement indifférentes… Voir le hastag lancé par Mme Alexandra Romano, directrice d'une agence de communication à Paris: onprendlerelais, pour rester mobilisés et prolonger la manifestation. Cette dernière "veut rompre avec le pessimisme ambiant qui consiste à dire que c'est trop tard, que ça ne sert à rien d'agir parce qu'il y a Trump et les lobbies". En effet, elle voudrait "booster" des initiatives citoyennes. Alors, la suivrons-nous?

Lyliane

07/09/2018

Des lunettes contre le mal des transports...

Une start-up  varoise, basée à Ollioules (83), écrit Mme Amandine Roussel dans "Nous", supplément à Nice-Matin, développe depuis 2015 une solution pour éviter d'être malade en voiture, en bateau ou encore en avion. Sa technologie aurait séduit Citroën. De ce fait, le constructeur automobile lui aurait acheté des milliers de paires de lunettes pour les revendre sous le nom de Seetroën.

Ces lunettes spéciales, on les doit à Mr Hubert Jeannin et à son fils Antoine, qui assure la direction générale de la start-up. Ils ont monté ensemble l'entreprise Boarding Ring. En 3 ans, ils auraient déjà vendu 10 000 paires de lunettes. Celles-ci sont à destination de toutes personnes âgées de plus de 9 ans. Un modèle spécial a été crée pour des enfants plus jeunes.

Pour empêcher les désagréments du mal des transports, les "boarding glasses" sont équipées de 4 anneaux contenant un liquide bleu. Ce dernier est censé créer un horizon artificiel pour l'œil. Ces anneaux sont placés à la fois devant et sur les côtés pour la vision périphérique. Dès les premiers symptômes, on met ces lunettes 10 minutes. Ensuite, on peut les enlever car on est tranquille pendant tout le voyage. En effet, grâce à ce processus, l'impression de mouvement est recréée.

Pour cette innovation, Boarding Ring a reçu le premier prix du Start-Up Challenge organisé par l'équipementier automobile Novares en mars 2018. Depuis, l'entreprise varoise est accompagnée par le programme d'accélérateur des Arts et Métiers, Station F à Paris. Dans quelques mois, l'entreprise va s'engager dans une levée de fonds d'un million d'euros. Car la start-up cherche à mettre en place des "boarding lights", des colonnes lumineuses à installer sur des bateaux ou des véhicules automobiles. Les concepteurs travaillent aussi sur la "boarding var", qui concernera les casques de réalité virtuelle. Cette innovation va être présentée en janvier 2019 au Consumer Electronic Show à Las Végas.

Si vous êtes intéressé par des lunettes boarding glasses, précommandez les dès maintenant sur le site de l'entreprise: www.boardingglasses.com. Elles vous seront facturées 67,50 euros au lieu de 90 euros, leur prix actuel, car elles ne vous seront livrées qu'en décembre 2018.

Lyliane

05/09/2018

Mobilisons-nous pour préparer l'hiver 2018/2019...

Le petit journal " Agir maintenant " de la Fondation de l'Armée du Salut nous informe qu'en 2017, 403 personnes sans abri sont mortes dans la rue, dont la plus grande partie en hiver. Elles sont mortes de faim, de froid ou d'épuisement. Dans un pays comme la France, où nous avons presque tous la chance d'avoir un toit et de manger à notre faim, ce bilan est insupportable. Pourtant, chaque année, les associations et les pouvoirs publics se mobilisent pour ouvrir des centres d'hébergement d'urgence. L'an passé, il y aurait eu 400 nouvelles places crées, en plus des 5000 existantes. Partout, à Paris comme à Lyon, Reims, Metz ou Belfort, régions où l'hiver est rigoureux, des chambres sont réservées dans des hôtels ou des auberges de jeunesse pour accueillir femmes, hommes ou enfants.

Le journal signale toutefois qu'"aujourd'hui  il y a une multitude de populations différentes dans la rue: des enfants seuls, des femmes avec ou sans enfants, des personnes ayant un travail et même des personnes âgées". Il est expliqué aussi que 22% des femmes sans abri accueillies se plaignent de l'insécurité et de leur angoisse de vivre dehors sans espoir de réinsertion. Aussi, nous devons nous adapter à cette situation et réaliser que plus les solutions qui leur sont offertes sont durables, plus ces personnes auront des chances de s'en sortir.

La Fondation de l'Armée du Salut nous demande de trouver rapidement de nouveaux lieux pour accueillir les plus démunis, de recruter des bénévoles et de stocker de la nourriture non périssable à distribuer. Tous ceux qui ont des draps, des couvertures, des produits d'hygiène sont engagés à se faire connaître de l'Armée du Salut pour préparer l'accueil de cet hiver. Des dons seront bienvenus pour aider toutes les personnes en difficulté dormant dehors par des températures très basses.

Pour tout cela et pour faire un don, joindre cette association internationale reconnue d'utilité publique qui compte à ce jour 5800 bénévoles et salariés engagés sur le terrain. Comme les bénévoles des Restos du cœur, de la Croix Rouge, du Secours Catholique, du Secours populaire, d'Emmaüs et de tant d'autres œuvres tournées vers les personnes au statut précaire, ouvrons notre cœur et permettons à des sans abri de subsister dignement dans notre pays. Leur adresse: Fondation de l'Armée du Salut - 60 rue des Frères- Flavien-75976-Paris Cédex 20 ou www.armeedusalut.fr.

Lyliane

Rehabiliter le liège de Provence en France...

Dans le supplément de Nice Matin "Nous", un article de Mme Aurélia Laborsa nous apprend que le liège, matériau 100% recyclable et renouvelable, bien qu'il ait  longtemps été considéré comme le premier secteur de l'économie varoise, avait perdu depuis les années 1950 le soutien des producteurs de vin comme du grand public. Pourtant, dans le Var (83) 50 000 hectares de la surface forestière sont occupés par des chênes - liège. C'est en effet la première région productrice devant la Corse et les Pyrénées Orientales. Aujourd'hui, le liège fait un retour remarqué dans le Var.

En fait, depuis qu'un producteur de bouchons Diam Bouchage s'est à nouveau intéressé au liège de Provence, les acteurs de la filière viticole et sylvicole se sont réveillés. Ils ont même relancé une formation de "leveurs de liège". Les qualités propres au liège ne manquent pas: c'est un bon isolant thermique et acoustique et il est apprécié par les designers et les constructeurs. Il est de plus imperméable, imputrescible, léger et il résisterait bien aux incendies. Les forêts de chênes - liège  sont reconnues comme un milieu propice à la biodiversité. En effet, ces arbres, dont les forêts se nomment des suberaies, captent deux fois plus de CO2 que les autres. Au Portugal, où son exploitation n'a jamais cessé, les arbres exploités absorberaient 2,5 à 4 fois plus de CO2 qu'un spécimen non exploité...

Des viticulteurs et de grands noms de caves varoises comme Estandon auraient fait depuis 2015  le choix du liège avec des bouchons "made in France". L'investissement  est certes plus élevé mais ils soutiennent la démarche locale et respectueuse de l'environnement. Deux firmes Diam Bouchage et ASL Suberaie se partagent le marché des bouchons. Le liège de Provence recommence de ce fait à être connu et apprécié! Les consommateurs comprennent la démarche et pour la plupart jouent le jeu.

Pour en savoir plus, consulter sur Internet: fransylva-paca.fr/wp/le-chene-liege-et-les-suberaies.

Lyliane

04/09/2018

Des tabliers qui osent se montrer...

Un styliste designer, Mr Mali Soulé et un professionnel du textile, Mr Théodore Giorgi ont crée, il y a un an, à Monaco la marque Saint Honoré, qui "entend donner ses titres de noblesse au tablier de cuisine", écrit Mme Aurore Harrouis dans la revue "Nous". Le créateur a imaginé 11 modèles depuis le tablier esprit bistrot jusqu'au tablier de cuir en passant par les imprimés ou les tabliers à rayures. Ces modèles s'adressent autant aux professionnels qu'aux particuliers.

Le nom Saint Honoré fait désormais référence dans le monde du textile. Dans leur showroom de Fontvieille aux murs et aux détails rétro, les modèles sont présentés comme des pièces de haute couture. Les tabliers en tissu sont fabriqués au Maroc, mais celui en cuir est fabriqué en France. Les modèles originaux ont déjà séduit la clientèle des enseignes du Sud de la France pour habiller serveurs et cuisiniers. Le marché américain sera la prochaine cible envisagée...

Les prix pour les particuliers s'étagent entre 73 et 123 euros selon les modèles qui se caractérisent tous par des détails soignés. Pour les professionnels, des tarifs leur sont adressés sur demande. Voilà donc une innovation réussie qui pense le tablier comme un accessoire chic et qui renouvelle le concept. Bravo à nos créateurs associés, capables en peu de temps de percer dans le monde du textile!

Tous renseignements sur le site: www.sainthonoremonaco.com.

Lyliane

03/09/2018

Elle a expérimenté un mois sans sucre!

Ni allergique, ni diabétique, Mme Claire Le Nestour raconte dans la revue Terra Eco d'octobre 2015 comment elle a profité de l'été pour entamer une détox: arrêter le sucre sous toutes ses formes. Les premiers jours ont apparemment été très durs, tant sa dépendance était forte: que manger au petit déjeuner? que choisir comme dessert à midi ou le soir? Finalement Mme Le Nestour a décidé de suivre les conseils de Mme Charlotte Debeugny, une nutritionniste anglaise qui a publié en France un ouvrage aux éditions Marabout: "Comment j'ai décroché du sucre?"

Pas facile de décrocher en effet! Notre candidate au "sans sucre" a donc commencé à lire les étiquettes dans les magasins, car le sucre se cache partout, ketchup, yaourts natures et sodas compris. Sur des forums internet, comme une apprentie chimiste elle a revisité ses classiques, mixant des carottes, ajoutant miel et pommes broyées dans des gâteaux… Un jour, par chance, elle a découvert une boutique sans sucre, ni édulcorant, tenue par les parents d'une jeune diabétique dans un quartier chic de la capitale. On y utilise du maltitol, un glucide naturel issu du blé ou du maïs. Peu connu en France, on ne sait pour déplaire à quel lobby, ce produit a le goût et la texture du sucre. Et il ne ferait pas grossir!

Pour parfaire le dossier, lire l'ouvrage suivant:  "Zéro sucre" de Mme Danièle Gerkens, journaliste à Elle, qui raconte son année sans sucre aux éditions Les Arènes (2015) ou  consulter la base de données Open food facts qui répertorie la composition de milliers d'aliments: www.fr.openfoodfacts.org.

Lyliane

02/09/2018

Plaidoyer en faveur de l'herboristerie...une profession en quête de reconnaissance.

La revue Kaizen n°22 publie un excellent dossier rassemblé par Mme Frédérique Basset au sujet de l'herboristerie. Nous savons que dans notre pays, depuis 1941 et le régime de Vichy, le métier d'herboriste n'existe quasiment plus officiellement. Ce sont les pharmaciens, en effet, qui ont pris le monopole de la vente de plantes médicinales. Pourtant les quelques herboristes restants, convaincus des bienfaits des plantes et passionnés par leur profession se battent pour obtenir un nouveau statut officiel. Car nombreux seraient les jeunes ou les moins jeunes souhaitant proposer leurs connaissances et communiquer leur passion au public. En ce qui me concerne, pour les utiliser régulièrement en tant que consommatrice convaincue, je sais que les plantes fraîches et sèches sont des sources de bienfait, beaucoup copiées par la chimie. Souvent, je regrette leur commercialisation déficiente ou non bio (10% environ seulement garanties sans pesticides) en pharmacies ou même en boutiques diététiques. 

Malheureusement, témoigne Mr Michel Pierre, dans le Sud-Ouest comme un peu partout dans notre pays, "la distillation des plantes pour en faire des huiles essentielles dont la valeur marchande est plus intéressante a pris le pas sur la vente de plantes séchées". Mais il existe heureusement des pharmaciens amoureux des plantes comme Mr Cyril Coulard à Marseille. Celui-ci est favorable au rétablissement du diplôme d'herboristerie. En effet, l'absence de réglementation lui semble la porte ouverte à des dérives. Il ne cautionne pas non plus l'acharnement de l'Ordre des pharmaciens contre ceux qui ont déjà pourtant fait leurs preuves à ses yeux. Du reste, les pharmaciens ne seraient que peu ou pas formés au conseil et à l'utilisation des plantes sauvages ou cultivées. Quel homme ou quelle femme politique va oser s'emparer de cette question?...

L'article se termine sur une citation du Père Blaize à Marseille:" Les plantes guérissent souvent, soulagent toujours et ne nuisent jamais." Ce seraient donc notre passeport de santé! Pour aller plus loin, contacter la revue Kaizen  www.kaizen-magazine.com, l'herboristerie du Palais Royal à Paris ou celle du Père Blaize à Marseille. Egalement lire l'ouvrage de Mr P. Michel "Les plantes du bien-être" aux Editions du Chêne (2014). Un peu partout en région il existe des stages de recherche de plantes sauvages comestibles. Contacter par exemple: www.unilim.fr ou www.terre-humanisme.org.

Lyliane

 

01/09/2018

Un chantier d'insertion sur l'île de Porquerolles!

Mme Amandine Roussel est allée interviewer Mr Nicolas Cayon, maraîcher sur l'île de Porquerolles (83), qui encadre un chantier d'insertion sur 2 hectares. En 2014, l'Association de Sauvegarde des Forêts varoises, sollicitée par le Parc National de Port Cros a lancé un chantier d'insertion arboricole du nom de Les Copains. Puis, ils ont élargi Les Copains au maraîchage et ils font pousser fruits et légumes bios et de saison. En tout 96 salariés sous contrat sont déjà passés par Porquerolles.  L'équipe de jeunes ou moins jeunes (entre 18 et 60 ans) vend depuis 2017 la production directement sur place avec un petit marché les mardis, jeudis et vendredis de 10H à 13H.

L'objectif principal de ces chantiers est de remettre des personnes en rupture professionnelle sur le chemin de l'emploi. En effet, certains auront envie de continuer après leur contrat, car ils auront acquis une formation. Cela coûte certes de l'argent et pour le moment cette initiative n'est pas "rentable". Aussi, des partenaires sont activement recherchés par l'Association. Il y a déjà des membres bienfaiteurs qui financent cette initiative varoise (L'Occitane, Pierre et Vacances…), mais des particuliers peuvent également faire des dons, qui seront défiscalisés.

Pour cela, s'adresser à www.copainsporquerolles.fr.

Lyliane

 

Découvrir la permaculture...

Mme Estelle Pereira dans la revue Nous, supplément à Nice-Matin, nous explique ce qu'est vraiment la permaculture. Elle la définit comme "une méthode de culture qui consiste à créer ou recréer un véritable écosystème dans son jardin". Elle s'appuie sur le témoignage de Mme Corinne Maynadié, Présidente de l'association pour le développement de l'agroécologie et de la permaculture. Celle-ci nous rappelle que "les plantes s'entraident et se renforcent mutuellement". Le jardinier ne se contente donc pas d'agir; il observe et étudie les plantes avant d'envisager de planter quoi que ce soit.

Dans la région où j'habite, La Côte d'Azur, la création d'un jardin participatif Les Jardins du Loup, 250, Chemin de la confiserie à Tourrettes sur Loup (06) - www.lesjardinsduloup.fr - pratique ce genre d'agriculture et propose des formations. Des bénévoles cueillent par exemple des fleurs de camomille pour en faire des infusions. En effet, cette plante a été semée dans les jardins, afin de protéger les plantations des insectes. Les déchets verts, les branches d'arbres ainsi que les feuilles mortes protègent la terre et deviennent de véritables engrais organiques. Avec du terreau et du compost, cela formera un substrat fertile pour les plantes associées qu'ils chercheront à faire ensuite pousser.

De même à Pessicart, aux Jardins du Petit Pessicart, des membres de l'Association Shilakong travaillent en commun depuis 2 ans et organisent un design de jardin en permaculture en suivant les préceptes de personnes formées à ce type de culture. Le but de l'Association est notamment de permettre à des classes du primaire de la ville de Nice de venir suivre des journées pédagogiques en pleine nature. Des arbres d'essence locale ont été plantés et retiennent la terre sur des restanques assez abruptes.

C'est pourquoi, on peut dire qu'un jardin en permaculture demande moins d'eau même dans le sud de la France, car la terre n'est jamais nue. Le sol reste vivant, car il est simplement aéré grâce à une grelinette ou à une bèche spéciale nommée aérobèche, mais il n'est jamais retourné. Ainsi, les micro-organismes du sol sont conservés. Par exemple les vers, les insectes peuvent effectuer leur travail en creusant de minuscules galeries, en aérant les racines…

En permaculture, toutes les plantes sont organisées en équipe (tomates associées aux herbes aromatiques comme persil et basilic, haricots avec courges et capucines…). Et à chaque problème sa solution sur place, au lieu d'utiliser des engrais chimiques, des insecticides… Bref, le jardinier devient collaborateur de la nature et il apprend à chaque saison ce qu'est un écosystème. Toute une évolution à faire dans nos mentalités!

Lyliane

31/08/2018

Ménage au sommet des montagnes...

On croyait les amoureux de la montagne et les randonneurs d'altitude écolos et gardiens de la nature… Il n'en est rien si l'on en croit un article de Mme Sophie Berthier dans le journal Télérama. Elle relate que des volontaires de l'Association Mountain Wilderness parcourent régulièrement des sites d'altitude pour les débarrasser de déchets agricoles, de vestiges militaires, de matériaux liés au ski et aux remontées mécaniques, de débris en tous genres.

Ils nous font savoir qu'ils peuvent collecter jusqu'à 4 tonnes de métal dans une seule journée… Vous pouvez vous joindre à eux et vous porter volontaires pour nettoyer nos si belles montagnes françaises. Leurs prochains chantiers au sommet se feront les 8 et 9 septembre  2018 dans le Parc du Mercantour (06).

Pour joindre l'association, contacter sur Internet: www.mountainwilderness.fr.

Lyliane

Une association niçoise nommée Terre Bleue a les pouces verts...

Mme Gaëlle Belda, journaliste pour la revue "Nous", supplément à Nice - Matin, a interviewé Mme Hélène Granouillac, Présidente de l'association Terre Bleue, au sujet de "l'Opération Permis de planter" lancée récemment à Nice. Il s'agit en fait de mettre en relation des personnes habitant un appartement mais désirant jardiner et des propriétaires choisissant de confier leur terrain à l'association, car ils n'ont pas le temps, ni l'énergie de cultiver. Cette initiative a démarré tout d'abord dans le quartier de Cimiez, puis à l'Ouest de la ville.

Il existe déjà des jardins partagés dans la région comme un peu partout en France. Mais là le projet paraît plus vaste, c'est "comme un réseau social végétal" dit Mme Granouillac! Les jardiniers amateurs cultivent et gèrent leur terrain prêté comme ils l'entendent. Toutefois, ils doivent signer une convention en tant que jardiniers citoyens avec les coordinateurs référents de l'Association. Ces derniers restent en effet à disposition pour des questions pratiques et techniques.

Pour connaître plus précisément cette initiative, joindre sur Internet: www.terrebleue.org ou téléphoner au 06 61 48 73 50. Des e-mails peuvent également être envoyés à terrebleue2@wanadoo.fr.

Lyliane

30/08/2018

Améliorer sa santé avec des soins esséniens, pourquoi pas?

Dans la revue Nous, supplément à Nice-Matin, Mme Gaëlle Belda publie son interview de Mme Sylvie Gardon, qui depuis 2016 pratique par intermittence des soins esséniens à Cagnes sur mer (06). Les Esséniens étaient une communauté d'ascètes, volontairement pauvres, qui existaient déjà du temps de Jésus. Ils prodiguaient des soins, dont le secret est resté longtemps méconnu.  Il s'agit essentiellement de raviver les énergies de guérison de la personne qui consulte.

C'est Mme Anne Givaudan qui a fait connaître en Europe cette ancienne médecine holistique que sont les soins esséniens. Elle est l'auteure de plusieurs ouvrages et travaille notamment sur la question de la vie après la mort. C'est ainsi que Mme Gardon, qui était "accompagnatrice en fin de vie" a entendu parler de ces soins. Dès 2014, elle s'est formée auprès d'une collaboratrice de Mme Givaudan. Bluffée par leur efficacité, elle a décidé d'en faire sa profession, à côté d'un autre emploi...

Familiarisée avec le Reiki, le Tarot et les Fleurs de Bach, Mme Gardon travaille au-dessus du corps des personnes venues vers elle, la plupart du temps presque sans les toucher. En effet, après avoir discuté pour comprendre le besoin de la patiente (problème de sommeil, fatigue, stress, dépression, grossesse…), tout en activant des points énergétiques (chakras et sous chakras), elle peut émettre  un son. Elle se concentre pendant près d'une heure (après avoir allumé une bougie) sur ces soins qui relèvent à la fois d'une philosophie, d'une technique énergétique et spirituelle.

Pour en savoir plus sur les soins esséniens pratiqués par Mme Gardon, voir sur Facebook: un pas vers soi, ou adresser un mail à : smj.gardon@gmail.com ou même la joindre par téléphone au 06 18 41 71 15. Il est aussi possible de lire des ouvrages de Mme Givaudan ou de consulter son site Internet: www.infosois.fr/home/15-lecture-d-auras-et-soins-esseniens-9782951467415.html

Sinon, le docteur Paul Alimi témoigne dans Alternative Santé de mars 2018.que c'est "une médecine de l'humain,

où les mots et la parole pour changer les formes pensées toxiques revêtent une grande importance"'.

Lyliane

 

29/08/2018

Pour déambuler en toute sécurité...

Dans le journal Nice-Matin, Mme Mathilde Frénols nous qu'un chercheur de Sophia-Antipolis, Mr Jean-Pierre Merlet, crée des aides pour personnes âgées, notamment des cannes et des déambulateurs intelligents. En effet, ce chercheur a crée au sein de l'INRIA (Institut national de recherche dédié au numérique) "un déambulateur communicant", qui a déjà été testé auprès de personnes âgées et handicapées. C'est une invention très utile, car il faut savoir que chaque année 10 000 personnes meurent de la conséquence directe d'une chute.

Quand on souffre d'une perte de mobilité, par exemple le déambulateur est une aide précieuse pour circuler. Avec ses capteurs, cet instrument est capable d'indiquer au médecin le nombre de pas, la vitesse, les écarts de trajectoire de la personne pendant sa marche. Il est même susceptible de pouvoir indiquer si son propriétaire fait une chute et d'appeler les proches de la personne âgée.

L'objectif de cette invention robotique n'est certes pas de remplacer le personnel d'aide à la personne. Cette solution permet davantage d'autonomie et cela reste d'un prix abordable puisque cet accessoire ne coûte que 50 euros. Elle libère en fait les aides d'une surveillance de tous les instants.

Mr Merlet travaille également depuis de nombreuses années sur des solutions robotiques et d'autres outils du quotidien pour les personnes âgées. Par exemple, il a mis au point des capteurs qu'il essaie d'intégrer à un vêtement, afin d'indiquer si la personne est en position verticale ou horizontale. Il travaille aussi sur une canne munie de leds. La commercialisation de ses innovations reste un souci pour lui, car il note un vide juridique sur la responsabilité  et que l'industrie reste prudente…

Espérons cependant que banques et industriels prendront la mesure de l'utilité de ces outils permettant à tous nos aînés de déambuler en toute sécurité. Merci quoi qu'il en soit à ce chercheur de son investissement en faveur des personnes fragilisées par l'âge ou la maladie! 

Pour en savoir davantage, consulter le site de Mr Merlet: www-sop.inria.fr/members/Jean-Pierre.Merlet/merlet.html

Lyliane

 

Le frelon asiatique, une menace pour la biodiversité...

Le frelon asiatique ou vespa velutina, cet insecte arrivé en France en 2004 depuis la Chine par bateau, est une véritable plaie pour les apiculteurs. En effet, en vol stationnaire devant les ruches, le prédateur attend ses proies. Dès que les abeilles quittent leur ruche pour aller butiner, il les attaque et les découpe en morceaux pour se nourrir et nourrir sa famille. Aujourd'hui, le frelon asiatique est présent partout, notamment dans le sud de la France. Il a été remarqué que la prédation la plus importante a lieu en été de juillet à septembre.

Dans la mesure où le frelon asiatique peut même s'en prendre aux personnes, on ne doit pas s'approcher sans précaution de son nid. Un plan de lutte a été mis en place dans la région PACA en avril 2018 par le Conseil Départemental des Alpes Maritimes. Une équipe est, en effet, là pour identifier les frelons et leurs nids ronds bien particuliers. Elle peut désormais se charger de leur destruction, car pour un particulier, cette destruction est périlleuse, les nids étant souvent juchés dans des arbres. On aperçoit souvent les nids en hiver lorsque les feuilles des arbres sont tombées. Appeler le 04 93 28 79 00.

Selon un article du dimanche 26/8/2018 de Mr Florent Bardos, journaliste à Nice-Matin, à Menton, Mr Augustin Sottile , un apiculteur amateur, est convaincu d'avoir trouvé depuis l'an passé une méthode pour venir à bout du frelon asiatique. C'est un procédé rudimentaire, mais qui semble efficace pour éradiquer à terme le frelon asiatique: du lait de toilette et un produit anti - puces pour chiens et chats. Mr Sottile capture le frelon dans une épuisette, l'asperge de son mélange contenu dans un vaporisateur et le relâche pour qu'il empoisonne son nid. Il a remarqué une nette baisse du nombre de frelons asiatiques dans sa région depuis ses interventions. Mr Augustin Sottile peut être contacté au 04 93 57 96 00 pour présenter sa méthode à ses confrères apiculteurs amateurs ou pas… Pourquoi ne pas essayer?

Lyliane

28/08/2018

S'installer dans une maison en bois: mode d'emploi...

 
De nombreux retraités rêvent de s'installer à l'année dans ces jolies résidences nomades tout équipées, bien moins onéreuses qu'une maison.

• La réglementation est stricte 

- Si vous installez votre mobile home sur un terrain privé:
- Le terrain doit être constructible. Vous devez obtenir de la mairie un permis de construire (ou faire une déclaration de travaux en dessous de 40m2) et bien sûr organiser tous les raccordements (eau, électricité...). À ces conditions, vous pouvez établir votre résidence principale dans le mobile home. 

- "Mais il est très rare qu’une mairie accorde un permis de construire pour un mobile home, qui se dégrade plus rapidement qu’une vraie maison", observe Sylvie Henry, présidente de l’Unaparel (Union nationale des campings et des parcs résidentiels de loisirs). 

- Par exception, si vous construisez votre future maison, vous pouvez vivre à côté, dans un mobile home, le temps nécessaire pour le chantier, si le plan local d’urbanisme ne l’interdit pas. Renseignez-vous à la mairie. 

- Il est interdit d’installer un mobile home durablement sur un terrain privé non constructible. Les autorités (mairie, préfecture...) sont en droit de vous expulser. Mais certaines municipalités le tolèrent. 

- Si vous optez pour un camping:
- Vous louez un emplacement à l’année pour y placer le mobile home, mais il est interdit d’en faire votre résidence principale et d’y vivre à demeure. Cela dit, de nombreux campings ferment l’hiver: l’eau et l’électricité sont coupées. Il ne faut donc pas espérer y séjourner hors saison. 

- Certains propriétaires de mobile homes le font pourtant parfois, avec l’accord du gérant du camping, qui souvent peinerait à le remplir autrement, même à la belle saison. Les structures qui acceptent ces pratiques en marge de la loi sont donc rarement situées dans les endroits touristiques. 

- Les autorités peuvent prendre des sanctions pour obliger le camping à cesser cette forme d’occupation. "Mais certaines municipalités ne sont pas hostiles à ces solutions qui permettent à la commune d’accueillir de nouveaux habitants, ou de loger des personnes aux revenus modestes", relève Anne-Sophie Bichut, créatrice des Logis d’Anne-Sophie, société commercialisant des mobile homes. "Certaines accordent des autorisations."

- Certains occupants parviennent à se faire domicilier dans le camping et y ont même leur boîte aux lettres. D’autres donnent l’adresse de leurs enfants ou d’amis, ou reçoivent leur courrier en poste restante. 

- Si vous préférez un parc résidentiel de loisirs (PRL):
- Environ 300 PRL en France permettent d’acheter une parcelle d’au moins 200m2 sur laquelle il est possible d’installer un mobile home (plus d’infos sur www.guidedumobil-home.com). 

- Mais, comme dans les campings, il est interdit d’y vivre toute l’année. Vous devez avoir votre résidence principale ailleurs. 

• Le budget peut être plus important qu'imaginé 

- Un mobile home neuf coûte entre 25000 et 70 000€. Il est possible d’en acheter un d’occasion, mais choisissez-le récent et solide car les campings obligent parfois les propriétaires d’installations trop vétustes à les remplacer par de nouveaux modèles.

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Louer sa résidence secondaire: un bon plan?

- Dans un camping, vous acquittez la redevance annuelle (le loyer pour la location de la parcelle): "Entre 1500 et 5000€ par an en général, mais parfois davantage", précise Fabienne Yobé, directrice générale de la Fédération des campeurs, caravaniers et camping-caristes. Selon les cas, l’eau et d’électricité sont comprises dans le forfait, ou s’ajoutent au loyer en fonction de votre consommation, mesurée par des compteurs.

- Certains campings imposent des droits d’entrée (de 1000 à 10000€) lors de votre arrivée. "Si aucun service n’est offert en contrepartie, c’est une clause abusive mais courante. Ces pratiques sont rarement indiquées dans le contrat de location car illégales. Certains gérants de camping imposent même un droit de sortie", constate Gérard Frasnay, président de l’association Familles rurales Mobil-homes.

 
 
 

- Si vous achetez une parcelle dans un PRL (entre 20000 et 120000€, selon les prestations et l’emplacement), vous devez en plus régler les charges liées à l’entretien des espaces verts, des aires de jeux et des voies d’accès. Comptez plusieurs milliers d’euros par an. 

 

• Les litiges avec les campings sont nombreux 

- Vous signez avec le gérant un contrat d’une durée maximale de deux ans. Mais, en pratique, il est souvent renouvelable chaque année. À chaque renouvellement, le gestionnaire est libre de modifier les tarifs et les règles d’utilisation.

- De nombreux propriétaires de mobile homes protestent parce que les redevances sur le camping explosent. "L’obligation d’acheter sur place tout le matériel d’équipement annexe (terrasses, cabanons...), l’interdiction de prêter ou de louer son mobile home à un tiers ou le non-renouvellement du bail sans motif légitime sont des clauses abusives que pratiquent certains campings", prévient Gérard Frasnay. 

• Des impôts quand même 

- Côté taxe d’habitation, en principe, les propriétaires de mobile homes installés dans un camping ne la paient pas (ils sont redevables de la taxe de séjour). Elle est pourtant parfois réclamée à ceux qui se sont illégalement installés à l’année et se domicilient là.

- La taxe foncière est à régler dans les PRL, si vous êtes propriétaire d’une parcelle, mais pas dans les campings, puisque l’emplacement ne vous appartient pas.

- Si le mobile home est installé légalement sur un terrain constructible, les impôts locaux sont identiques à ceux d’une maison. 

• Avant d'acheter  

Commencez par trouver l’emplacement sur lequel vous l’installerez. Les concessionnaires de mobile homes peuvent vous y aider. Le gestionnaire du camping vous imposera en général de passer par son intermédiaire pour acheter un modèle conforme au cahier des charges du camping, car il perçoit sa commission au passage. 

• Assurances ou pas?

En cas d’incendie, par exemple, même si une assurance avait pu être souscrite par le propriétaire, l’assureur risque de refuser toute indemnisation s’il peut prouver que le mobile home était illégalement occupé à l’année. 

d'après le Journal Notre Temps...

Spiruline, est-ce la ruée vers l'or vert!

Un article datant de novembre 2015 de la revue Terra Eco fait la part belle à une algue aux multiples propriétés: la spiruline. Mr Simon Barthélémy en effet montre l'engouement des agriculteurs comme des consommateurs pour ce concentré de vitamines, de protéines, d'oligo-éléments et de minéraux. Ce serait apparemment l'un des plus anciens êtres vivants de la planète, qui était déjà consommé par les Aztèques au Mexique et les Kanembous au Tchad.

La spiruline aurait été découverte par des humanitaires occidentaux en 1960. En paillettes, mélangée à des aliments ou en comprimés, elle est entrée alors dans le régime des végétariens en tant que protéine végétale. Aujourd'hui, son public s'est élargi: grands sportifs, personnes âgées, malades… Sa couleur bleu/vert provient de la phycocyanine, un pigment qui compose la spiruline. Cette algue unicellulaire se développe seule dans des bassins et une fois récoltée d'avril à septembre, la pâte est ensuite mise à sécher dans des fours solaires ou en plein air.

Mme Diane de Jouvenel, déléguée générale d'Antenna France, œuvre notamment à la diffusion de solutions techniques, dont la production de spiruline dans 30 pays pauvres. Pendant longtemps, Mr  Philippe Calamand a été le seul producteur dans l'hexagone (Hérault). Il a notamment  avec un biochimiste suisse monté une ferme à spiruline en Equateur. Il continue à faire des formations en Afrique et en Asie. Car, étant donné qu'elle n'est pas très gourmande en eau, la spiruline peut se cultiver sans gasoil ni électricité et équilibrer des régimes alimentaires carencés. Chez nous son prix a grimpé et la spiruline est vendue comme "complément alimentaire". Chaque année de nouvelles fermes se créent et attirent un public d'agriculteurs spiruliniers souhaitant se diversifier…

Pour aller plus loin sur ce sujet, consulter les sites www.spirulinelacapitelle.com, www.spiruliniers-defrance.fr ou même www.antennafrance.org.

Lyliane

26/08/2018

Encourager le programme de réintroduction du gypaète barbu en France...

Mme Nathalie Siefert, naturaliste au sein du programme lancé en 1993 pour réintroduire les gypaètes dans le Mercantour, explique dans le journal Nice-Matin du 11/8/2018 qu'il a failli disparaître totalement, victime d'une réputation usurpée. En effet, contrairement à la réalité, les chasseurs lui avaient fait une mauvaise réputation et ils l'avaient décimé. Le gypaète barbu est au contraire très utile car il est le nettoyeur des charognes de l'écosystème. On le trouve habituellement en Haute Corse ( réserve marine de Scandola) ou dans les Hautes-Alpes.

Le plus long a été de faire se reproduire les gypaètes réintroduits dans le Massif du Mercantour(06). En mars dernier, heureusement, dans la vallée de la Tinée la naissance de deux gypaétons, prénommés Orion et Guy, a été fêtée comme une victoire. Cet été, les petits ont commencé à apprendre à voler, ce qui est un gage d'indépendance pour l'avenir… Selon la naturaliste interviewée, il reste seulement une trentaine de couples de gypaètes barbus en France, ce qui montre la fragilité actuelle de la survie de l'espèce.

Pour en savoir davantage sur ce vautour particulier ou sur son programme de réintroduction, consulter la LPO (Ligue pour la protection des oiseaux)  sur www.observatoire-rapaces.lpo.fr/index.php?m_id=20063.

Lyliane