14/10/2020
Poursuites en justice de l'Etat français à propos du climat...
La France en fait-elle assez pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES)? La réponse est non pour six jeunes Portugais qui attaquent ce jeudi 33 Etats, dont la France, afin de les inciter à en faire davantage. L'initiative de ces adolescents s'inscrit dans la démarche des associations écologistes Greenpeace, Oxfam, la Fondation pour la nature et l'homme de Nicolas Hulot et de l'ONG Notre affaire à tous, qui ont entamé une procédure contre l'Etat devant le tribunal administratif pour carence en matière de lutte contre le changement climatique. La justice devrait se prononcer à l'automne.
Pour appuyer ce recours, les associations écologistes ont obtenu la signature de plus de 2 millions de citoyens demandant au gouvernement de mettre un coup d'accélérateur. Pointé du doigt, l'Etat a répondu le 23 juin. Dans un mémoire de défense de 18 pages, la directrice des affaires juridiques du ministère de l'Ecologie souligne que « le Parlement a adopté trois lois renforçant les obligations de l'Etat en matière de lutte contre le changement climatique ».
Sécheresse : nos forêts sont à l’agonie
« On dispose effectivement de beaucoup de lois et la France a signé des traités s'engageant à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, mais il est maintenant temps d'agir, estime Cécilia Rinaudo, coordinatrice générale de Notre Affaire à tous. Car aujourd'hui, nous sommes en retard dans tous les domaines : transport, agriculture, logement. »
Le gouvernement ne fait pas du tout le même constat. En matière de gaz à effet de serre, l'année 2020 s'est traduite par « une diminution significative des émissions par rapport à 2017 », selon le ministère de l'Ecologie, qui estime par ailleurs que l'Etat n'est pas seul responsable : « Il n'est pas en capacité d'empêcher l'intégralité des émissions […] sur le territoire français » du fait qu'une « part substantielle de cette pollution procède de la réalisation des activités industrielles et agricoles, mais également de choix et de décisions individuels sur lesquels il n'est pas toujours possible d'influer ».
Selon Mr Frédéric Mouchon - Le Parisien - jeudi 3 septembre 2020
05:26 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LA FORET, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : climat-plaintes contre les etats | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
13/10/2020
Pollution des mers et des océans...
Produits chimiques, déchets : tout ça fait forcément du mal aux poissons, aux crustacés et à tous les organismes vivants dans la mer. Beaucoup se retrouvent piégés dans des filets de pêche abandonnés par exemple. Ils peuvent alors se blesser, ne plus parvenir à se nourrir et mourir. Les tortues prennent les sacs plastiques pour des méduses et peuvent s’étouffer en les avalant. Les pailles en plastique terminent aussi dans leurs narines ou leur estomac. Photo Sergi Garcia Fernandez. Biosphoto
Le plastique, un produit toxique
Les animaux marins ingèrent les morceaux de plastique, qu’ils prennent pour de la nourriture. Au bout d’un moment, ils n’ont alors plus de place dans l’estomac pour manger et meurent de faim. En 2019, une baleine a par exemple été retrouvée morte avec 40 kilos de déchets en plastique dans l’estomac… 14 000 mammifères sont chaque année retrouvés morts sur les plages à cause de ça. Mais ils sont en réalité bien plus, puisque la grande majorité meurent en mer. L’ONG Greenpeace estime que c’est quasiment 10 fois plus.
Et ça ne concerne pas que les océans. Dans la mer Méditerranée, il y a autant de minuscules bouts de plastiques que de zooplanctons, qui sont la base de la chaîne alimentaire. Pas très appétissant pour les poissons… «Imaginez qu’à la cantine à midi on vous mette une moitié de crevettes et une moitié de plastique dans votre assiette !» lance Jean-François Ghiglione, directeur de recherche pour le CNRS à l’Observatoire océanologique de Banyuls-sur-Mer.
Suite de relations alimentaires entre les êtres vivants : chacun mange celui qui le précède.Les humains mangent ensuite des poissons qui ont eux-mêmes avalé des morceaux de plastique. On ne peut pas en mourir mais ce n’est bon pour l’organisme. Le plastique est propre et brillant mais il contient tout un tas de produits toxiques. «Quand on absorbe du plastique, les polluants qui sont à l’intérieur se libèrent dans l’organisme, explique Jean-François Ghiglione. Or ce sont des perturbateurs endocriniens : ça veut dire qu’ils perturbent nos hormones et peuvent entraîner une puberté précoce, par exemple.»
Transformation physique du corps qui survient quand on grandit, comme l’arrivée des règles chez les filles. Si elle est précoce, ça veut dire qu’elle arrive plus tôt que d’habitude.
Enfin, les déchets plastiques qui bougent dans l’eau au fil des courants transportent avec eux, sur des milliers de kilomètres, des espèces invasives : ce sont le plus souvent des mollusques, des algues ou des microbes qui viennent perturber les écosystèmes.
Espèces animales ou végétales qui s’implantent dans un nouveau milieu naturel et le perturbent.
Systèmes formés par des espèces vivantes regroupées dans un même endroit qui s’organisent entre elles.
Selon Libération-jeudi 3 septembre 2020
05:18 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, MEDIAS, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS | Tags : pollution des mers et océans-plancton-tortues marines | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
09/10/2020
L'amer bilan politique de Mr Nicolas Hulot...
Deux ans après sa démission du gouvernement d’Emmanuel Macron, Nicolas Hulot n’a toujours pas digéré son expérience en politique. L’écologiste affiche sa déception dans un article publié par le magazine Paris-Match.
L’écologiste Nicolas Hulot tire, dans une interview jeudi à Paris-Match, un bilan amer de son bref passage au pouvoir en tant que ministre de la Transition écologique d’Emmanuel Macron (2017-2018), une année pendant laquelle il juge n’avoir été « qu’un exécutant, submergé ».
« À Matignon, les énarques autour (du Premier ministre Édouard Philippe) me regardaient comme l’écolo de service. Pour eux, les éoliennes, c’étaient des moulins à vent pour les bobos », rapporte-t-il à l’hebdomadaire, dans un long article accompagné de photos de l’ancien homme de télévision, 65 ans, dans sa propriété bretonne.
L’ex-ministre pointe un conservatisme et une sensibilité aux lobbies des conseillers du pouvoir : « Tous ces gens étaient bien plus jeunes que moi, mais leurs logiciels étaient parfois obsolètes. […] J’ai vu des conseillers à l’Agriculture plus rigides que la patronne de la FNSEA ».
Son passage au gouvernement, après avoir dit non successivement à Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande, s’est résumé selon lui à une succession d’arbitrages perdus : « Il faut le reconnaître, tout se joue à Matignon. Par contre, je suis responsable des non-décisions ou des mauvaises. Je n’étais qu’un exécutant, submergé. Au début, j’ai cru que je n’étais pas au niveau ou mal organisé, avant de réaliser qu’on était structurellement sous l’eau. »
Et de conclure : « Quand je parlais d’une mutation sociétale, eux pensaient adaptation, moi transformation du système. C’est là l’immense malentendu : ils voulaient soigner une bronchite, moi un cancer généralisé. »
Selon l' AFP - Ouest-France - jeudi 3 septembre 2020
05:33 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LA FORET, LES ABEILLES, MEDIAS, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS | Tags : bilan amer de nicolas hulot | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
30/09/2020
Ne plus rien jeter dans la nature...
Lors d’une balade en pleine nature, vous avez l’habitude de vous débarrasser de vos déchets organiques. Bien que ce geste puisse paraître anodin, il a des conséquences… Découvrez lesquelles.
A priori, une peau de banane se dégrade naturellement et un trognon de pomme peut même donner un petit pommier, non ? Contrairement aux idées reçues, jeter ses déchets biodégradables, du type noyau ou épluchures de fruits, peut avoir un impact environnemental. C’est d’ailleurs ce que rappellent des gardes forestiers américains du parc national de Glacier dans le Montana sur eur page Facebook. "Ces aliments ‘naturels’ ne se décomposeront pas rapidement", expliquent-ils avant d’inviter les visiteurs à emporter leurs déchets avec eux.
Deux ans pour éliminer une peau de banane
Si les animaux ne sont pas friands de votre goûter laissé dans la nature, la décomposition de vos noyaux et épluchures de fruits demandera bien plus de temps que vous ne le pensez. "Cela peut prendre plusieurs années pour certains fruits en fonction de l’environnement", soulignent les rangers de cette réserve de biosphère inscrite au patrimoine de l’Unesco. Dans le parc de Glacier, où ils officient, le processus de décomposition d’une peau de banane, pourtant biodégradable et naturel, peut mettre jusqu’à deux ans. Pour un trognon de pomme, il faudra tout de même attendre huit semaines. "Qu’elle soit bio ou pas bio, la peau de banane met beaucoup de temps à se décomposer, parce que c’est une peau, une chapelure, très fibreuse. Et surtout, on n’a pas les insectes de son pays d’origine ici. Des insectes aptes à la manger et la décomposer rapidement", confirme un éco-garde du parc national des Calanques de France au site Alternativi.fr.
Des animaux mis en danger
Et si nos fruits peuvent rester longtemps sur le sol, ce n’est pas le seul et unique risque. Les déchets que nous déposons dans la nature peuvent aussi mettre en danger certains animaux en cas d’ingestion. "Si la faune sauvage les mange, ils ne seront probablement pas bien digérés car ces animaux ne sont pas accoutumés à cette nourriture", ajoutent les gardes forestiers américains.
Un impact sur la flore
Troisième conséquence, et pas des moindres, nos déchets peuvent aussi perturber notre écosystème. Bien qu’ils soient naturels et biodégradables, des fruits comme les bananes ne poussent pas habituellement dans certains environnements comme les calanques marseillaises. Résultat, leurs peaux peuvent bousculer la croissances des arbres et des plantes environnantes.
Pour être sûr de ne pas perturber la faune et la flore, il est donc préférable de garder ses déchets avec soi et de les jeter dans une poubelle à votre retour.
Selon Mme Anissa Nassr - Femme Actuelle - mardi 25 août 2020
04:07 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : ne plus jeter de déchets même organiques dans la nature | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
19/09/2020
Le World Cleanup Day 2020...
840 tonnes. C'est la quantité de déchets qui avaient été récoltés à travers le monde l'an dernier pour le World Cleanup Day. Cette année, ce grand jour mondial du nettoyage né en Estonie a lieu ce samedi 19 septembre, avec toujours le même objectif : sensibiliser à la cause environnementale et à la multiplication des déchets sauvages.
« Le message, c'est que tous les citoyens peuvent agir en faisant quelque chose de très simple et de très concret pour changer le monde », explique au Point la présidente du World Cleanup Day France, Virginie Guérin, qui prône « plus d'actions, moins de bla-bla ». Loin du simple nettoyage, l'événement a surtout vocation à faire naître des prises de conscience.
Comment se débarrasser du virus du plastique
Tout nettoyer, une utopie
« Ce serait utopique de se dire qu'on va tout nettoyer en une journée, souligne Virginie Guérin. C'est un premier pas qui permet de s'interroger sur la présence de ces déchets et d'entamer sa transition écologique. » Malgré le contexte sanitaire, près de 2 000 opérations de nettoyage ont déjà été déclarées sur la carte interactive de l'association française, soit presque autant qu'en 2019. « Cette année, on sait qu'on va avoir pas mal de masques à ramasser, et toujours des mégots. » Face au fléau des déchets abandonnés en pleine nature, de nombreuses initiatives citoyennes ont essaimé ces dernières années pour nettoyer et interpeller l'opinion. Dans le groupe Facebook Run Eco Team, créé par un Nantais en 2016, plus de 27 000 membres partagent régulièrement des photos des déchets ramassés pendant leurs sorties running. Une initiative qui avait même séduit le patron du réseau social, Mark Zuckerberg.
Un Français sur trois avoue jeter ses déchets par la fenêtre de la voiture...
Signaler les déchets sauvages
« La majorité des gens ont envie qu'il y ait des initiatives, mais ils ne sont pas encore prêts à s'engager », remarque Ruben. À 15 ans, ce lycéen originaire de Villefranche-sur-Saône (Rhône) a créé GreenR, une application permettant de déclarer des déchets sauvages et d'organiser leur nettoyage. « C'est un pont entre les gens qui voient et ceux qui sont prêts à prendre le temps de nettoyer », explique-t-il.
Concrètement, tout utilisateur de l'appli peut, dès qu'il constate des déchets abandonnés dans la nature, les signaler sur l'application avec une photo et une description. Puis, les personnes intéressées et motivées pourront mettre en place une balade vers un ou plusieurs points signalés près de chez elles pour les débarrasser des déchets. Son application, créée bénévolement par Jean-Didier, un développeur rencontré à une soirée chez des amis de ses parents, compte déjà en quelques semaines 430 utilisateurs actifs, 20 « spots » déclarés, et deux marches de nettoyage organisées.
Et pour ceux qui préfèrent le confort de leur canapé, World Cleanup Day France propose également cette année un nettoyage numérique à faire de chez soi, élaboré en partenariat avec l'Institut du numérique responsable. « Le but, c'est de vider ses messageries sur les réseaux sociaux, de nettoyer sa boîte mail, de baisser la résolution vidéo par défaut dans ses réglages quand on n'a pas besoin de la meilleure qualité? » Autant d'actions qui devraient permettre de faire un peu de place dans les serveurs qui stockent nos données et consomment beaucoup d'énergie. « 1 Mo de données effacées, c'est environ 19 grammes de carbone économisés », assure Virginie Guérin.
Selon Le Point-vendredi 18/9/2020
17/09/2020
Pour une beauté plus écolo: les bons gestes!
Dans Version Fémina, Mme Dhouailly nous propose quelques pistes pour nous engager vers des gestes beauté écolo. Tout d'abord: économiser l'eau en privilégiant la toilette sous la douche plutôt qu'en baignoire. Puis, éviter les suremballages et trier les emballages carton ou plastique, afin de les recycler. Si l'on hésite sur les consignes de tri, s'adresser à www.consignesdetri.fr. Installer ensuite sur son smartphone l'appli YUKA afin de connaître la composition des produits de beauté et d'éviter les parabens. Les savons et shampoings solides sont économiques, car ils durent longtemps.
En abandonnant les produits à usage unique (coton tiges...) que l'on retrouve souvent dans nos rivières, on favorise des innovations comme l'oriculi ou les gants de coton réutilisables. En achetant mieux (produits biodégradables ou avec recharges) et moins de produits de beauté, on équilibre ses finances tout en préservant la planète. il existe désormais des packs de beauté en plastique végétal ou portant un logo triangulaire (privilégier les numéros 1 ou 2 facilement retraités). Les préférer aux tubes rigides ou à pompes ou même aux doses d'essai non recyclables!
Lyliane
04:34 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, L'EAU ET LA MER, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : beauté plus écolo | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
14/09/2020
Comment réduire les emballages?
Pour sauvegarder la planète, il faut multiplier les mesures anti-pollution. L'une d'elle consiste à limiter les emballages qui finissent systématiquement à la poubelle. Comment faire pour en utiliser moins ?
Quatre-vingt-dix milliards d'emballages passent entre nos mains chaque année. Ils constituent désormais la part la plus importante du contenu de nos poubelles. Nous pouvons contribuer à réduire ce volume et à favoriser le recyclage. Comment ? On vous explique.Faites la guerre aux emballages
Pour réduire la quantité d'emballages que l'on jette à la poubelle tous les jours, la première mesure est plutôt simple : évitons d'aller dans les rayons les produits dits suremballés. C'est-à-dire ceux qui sont protégés par une barquette carton et un film plastique par exemple. Privilégions les emballages recyclables et le carton, recyclé à 56%, plutôt que le plastique. Et optons chaque fois que c’est possible, pour les produits vendus en vrac à ramener dans ses propres contenants réutilisables. De quoi limiter le volume des déchets qui finiront enfouis en décharge ou dans un incinérateur.
A savoir : les résidus de l’incinération des déchets ménagers sont utilisés dans les travaux publics, notamment pour la construction de route. Les métaux sont également récupérés.
Respectez les consignes de tri
Interrompue dans de nombreuses villes pendant la période de confinement, la collecte sélective des déchets est depuis redevenue à la normale. Il est donc essentiel de continuer à respecter les consignes de tri du verre, métal, papier-carton et des emballages plastiques. Celles-ci varient d’une région, voire d’une commune à l’autre, mais la loi pour la croissance verte adoptée en 2015 a pour objectif de les uniformiser d’ici 2022. C’est pourquoi, dans de nombreuses communes, les bacs jaunes accueillent d’ores et déjà tous les emballages plastique : pots de yaourts, barquettes en polystyrène, films alimentaires, sacs plastique (vides), etc. Si vous n’avez pas reçu récemment de nouvelles recommandations de la municipalité ou du syndicat intercommunal, renseignez-vous à la mairie pour savoir quand cette évolution est prévue chez vous.
A savoir : le taux de recyclage aujourd’hui est de 86,5% pour le verre domestique, 69% pour le papier-carton, 58% pour les bouteilles et flacons plastiques, 52,5% pour les briques alimentaires et 44% pour l'aluminium.
Pensez au compostage
Pour fabriquer du compost, il n’est pas nécessaire d'avoir un jardin : le compostage en pied d’immeuble ou de quartier est en plein développement. Avec un lombricomposteur placé sur le balcon ou dans la cuisine, il est également possible de traiter ses déchets en appartement. Presque tous les résidus organiques peuvent ainsi être éliminés. De quoi alléger la poubelle de 60 kg par an et par personne. Si vous avez un jardin, le paillage est une solution idéale pour valoriser vos déchets verts. Étalez vos feuilles mortes, tontes de pelouse, produits de tailles broyés, etc. au pied de vos plantations. Le sol sera protégé et les plantes nourries naturellement.
Selon Mr Théo Khorixas - Femme Actuelle - mercredi 19 août 2020
04:24 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : réduire les emballages | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
08/09/2020
Découverte aux Galapagos...
Ces découvertes sont le résultat d'explorations menées en 2015 et dont les résultats viennent d'être révélés. Trente nouvelles espèces marines, essentiellement des invertébrés, ont été découvertes dans les profondeurs de la réserve marine des îles Galápagos, a annoncé ce lundi la direction de cette réserve, l'une des plus vastes du monde.
Parmi les nouveaux invertébrés découverts figurent quatre espèces de langoustes okupa, une quinzaine d'espèces de corail, une espèce d'étoile de mer et onze espèces d'éponges, a indiqué dans un communiqué le Parc national Galápagos (PNG).
"Les profondeurs marines restent la dernière frontière sur la Terre, et cette étude permet de connaître de manière exhaustive" la faune qui y vit, a déclaré l'océanologue espagnol Pelayo Salinas de Leon, membre de la Fondation Charles Darwin (FCD) et du projet Pristine Seas de la chaîne de télévision spécialisée National Geographic, qui a dirigé l'étude.
Un environnement marin préservé
Les découvertes de ces nouvelles espèces ont été effectuées grâce à des appareils sous-marins téléguidés pouvant descendre jusqu'à une profondeur de 3400 mètres, a précisé le PNG. Les explorations, qui ont eu lieu en 2015 et dont les résultats viennent d'être révélés, ont été consacrées à trois montagnes sous-marines situées dans la réserve, aux abords des îles Darwin et Wolf.
"Ces montagnes sous-marines se trouvent dans la réserve marine des Galápagos et sont protégées des pratiques humaines destructrices comme la pêche au chalut de fond ou l'activité minière en eaux profondes, pratiques qui ont des effets catastrophiques sur ces communautés fragiles", a souligné Pelayo Salinas de Leon.
Un écosystème unique au monde
Avec 138.000 kilomètres carrés, la réserve marine des Galápagos est la deuxième plus vaste au monde. Ses profondeurs recèlent des habitats très divers qui nourrissent la biodiversité des îles, situées à quelque 1000 kilomètres de la côte équatorienne. l existe de plus entre les îles Darwin et Wolf, dans le nord de l'archipel, un sanctuaire naturel de 38.000 kilomètres carrés qui abrite la plus grande population de requins au monde.
Mais les Galápagos abritent l'un des écosystèmes les plus fragiles, avec une faune et une flore uniques au monde. Elles ont servi de terrain d'étude au naturaliste britannique Charles Darwin qui a ensuite élaboré sa théorie de l'évolution des espèces.
Selon BFM-TV-par MH- mardi 18 août 2020
04:25 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : nouvelles espèces marines aux galapagos | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
30/08/2020
Protéger Venise et sa lagune...
Venise, connue dans le monde entier pour la place Saint-Marc ou le pont des Soupirs, dispose d'une autre richesse souvent ignorée: sa lagune. Menacée par la hausse de sa salinité, elle fait l'objet d'un projet visant à accroître la présence de roseaux et attirer oiseaux et poissons.
"L'idée est de recréer un environnement perdu au fil du temps à cause des interventions humaines qui ont dérouté les cours d'eau hors de la lagune", explique à l'AFP Rossella Boscolo Brusà, chercheuse à l'Institut supérieur pour la protection et la recherche environnementale (Ispra) et responsable du projet.
Ces opérations, qui visaient à assainir certaines zones marécageuses et lutter contre la malaria, ont "conduit à une eau toujours plus salée et à la réduction de la cannaie (étendue de roseaux, ndlr), un habitat très précieux pour des espèces protégées ou d'intérêt commercial", souligne la chercheuse en regardant défiler, à bord d'une barque, cette végétation typique de 2-3 mètres de hauteur.
L'endroit est paisible, seulement perturbé de temps en temps par une embarcation de touristes. Avec un peu de chance, on peut y observer un vanneau huppé, un chevalier guignette ou une aigrette garzette.
Aujourd'hui "il ne reste plus que 34 hectares de cannaies, alors que par le passé au moins la moitié de la lagune était recouverte de cannaies et de lais (soit quelque 17.000 hectares, NDLR). A Venise, un quartier s'appelle Cannaregio parce que justement elle arrivait jusque-là", rappelle Adriano Sfriso, professeur à l'université Ca' Foscari de Venise.
Pour contenir l'eau douce dans la zone cible et servir de support à la cannaie, des "cordons" constitués de poteaux et coussinets biodégradables en fibre de coco ont été installés.
Si la végétation va se reconstituer naturellement, des opérations de re-plantage doivent accélérer le processus, afin de restaurer au total une vingtaine d'hectares de cannaie, résume le Pr Sfriso.
Régulièrement, Carlo Marchesi et son employé Adriano Croitoru extraient ainsi minutieusement de petites mottes qu'ils vont ensuite replanter, en barque, quelques kilomètres plus loin.
"Nous allons reconstruire la lagune que nos arrières-grands-pères ont connue, beaucoup plus riche en poissons et volatiles", se félicite M. Marchesi, 56 ans.
Des interventions similaires ont lieu avec des plantes aquatiques grâce à la participation de pêcheurs et chasseurs.
- "Notre monde" -
Pendant un an et demi, des discussions, parfois tendues, ont eu lieu entre toutes les parties prenantes pour parvenir à un accord, essentiel à la réussite du projet.
"Pour nous pêcheurs et chasseurs de Venise, la lagune représente la vie, notre monde. Si nous la préservons, nous pourrons en profiter le plus possible et la léguer à nos enfants", souligne Massimo Parravicini, président de la principale association locale de pêcheurs amateurs et chasseurs.
Ce passionné de 58 ans participe à des opérations de replantage de phanérogames, des "plantes fondamentales pour l'écosystème car elles apportent de l'oxygène aux bas-fonds et limitent l'impact des vagues créées par les embarcations". Une surveillance continue permet de mesurer les progrès, en termes de salinité, végétation ou faune, notamment via une "pêche à la senne", un grand filet tendu de part en part des canaux. Les spécialistes vérifient ainsi l'évolution des espèces de poissons, à la fois celles spécifiques de l'habitat et protégées comme la gobie-lote, mais aussi des espèces importantes pour la pêche artisanale, comme la daurade, les mulets, le flet ou le loup, explique Luca Scapin, chercheur à l'Université de Venise.
Le projet, soutenu par la région Vénétie et la Commission européenne, vise aussi à favoriser la présence d'oiseaux comme le héron pourpré.
Cette expérience doit être partagée avec des sites aux problématiques similaires, comme Hyères en France, Albufera en Espagne et le delta du Nestos et Porto Lagos en Grèce.
Selon cco/glr/mp-AFP - AFP - mercredi 12 août 2020
04:56 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, MEDIAS, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : protéger venise et sa lagune | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
29/08/2020
Réintroduction de 2 bélugas en Islande...
Deux bélugas provenant de l'aquarium chinois Changfeng Ocean World ont retrouvé l'eau de mer ce week-end dans un sanctuaire marin en Islande, a annoncé ce lundi l'association qui mène ce projet visant à accueillir des centaines de cétacés actuellement en captivité. C'est la première fois qu'elles retrouvent la mer depuis leur capture par un centre de recherche russe en 2011, a souligné Sea Life Trust.
"Petite Blanche" et "Petite Grise", deux femelles de 900 kilos chacune et quatre mètres de long, sont bien arrivées vendredi dans des piscines du sanctuaire marin de Klettsvik, au large de la côte sud de l'Islande, indique l'association de protection des animaux Sea Life Trust dans un communiqué, vidéos à l'appui. Les deux baleines, âgées de 13 ans, doivent y séjourner "quelques semaines" avant d'être relâchées en semi-liberté dans une réserve naturelle de 32.000 mètres carrés bordant les îles Vestmann.
Après avoir si longtemps été prises en charge par des êtres humains, il est peu probable que les bélugas survivent dans leur habitat naturel en pleine liberté. Par conséquent, des filets cernent le sanctuaire où les animaux seront relâchés.
En captivité depuis 2011
Originaires des eaux arctiques russes, les deux bélugas avaient été capturés vers l'âge de deux ou trois ans. En 2011, les baleines avaient été transférées depuis un centre de recherche russe vers l'aquarium chinois Changfeng Ocean World. L'idée de les relâcher est née l'année suivante, après le rachat de l'aquarium par Merlin Entertainments, une société hostile à la captivité des dauphins et des cétacés, rapporte CNN.
En juin 2019, elles avaient définitivement quitté leur ancienne vie, consistant à divertir les visiteurs de l'aquarium et avaient traversé les terres et les airs dans des conteneurs pour finalement arriver par avion en Islande, où leur immersion a pris du retard.
300 bélugas encore en captivité
La libération deux femelles bélugas, qui ont été entraînées en vue de leur remise à la mer, s'est faite de manière "aussi limpide que nous l'avions espéré et planifié", a déclaré Andy Bool, responsable de l'association Sea Life Trust. Celle-ci qualifie les deux cétacés d'"ambassadrices des 300 autres bélugas sous contrôle humain à travers le monde", a-t-il dit.
"Nous espérons montrer que Petite Blanche et Petite Grise vont s'épanouir dans cette baie", a expliqué le responsable.
Selon Sea Life Trust, la baie de Klettsvik est le premier sanctuaire marin en "pleine mer" au monde. C'est là-bas qu'avait également été transférée, en 1998, l'orque Keiko du film "Sauvez Willy" (1993). L'orque avait été complètement relâchée en 2002 mais n'avait pas su s'accommoder à la vie sauvage. Elle était morte 18 mois plus tard des suites d'une pneumonie dans un fjord norvégien.
Selon BFM TV-mardi 11 août 2020
08:56 Publié dans DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, MEDIAS, MONDE ANIMAL, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : réintroduction de 2 bélugas | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
21/08/2020
Greenpeace une ONG qui agit partout dans le monde...
L'association Greenpeace puise la richesse et la diversité de ses formes d'engagement dans ses multiples soutiens: bénévoles, militants, donateurs, actifs, experts, lanceurs d'alerte...Des campagnes se succèdent pour lutter contre le changement climatiqu, pour une justice sociale et environnementale, pour protéger notre planète en mobilisant les citoyens et pour s'imposer comme contre-pouvoir face aux institutions qui détruisent malheureusement notre écosystème. Les valeurs portées par l'ONG touchent autant à l'information du public, qu'à la diffusion de ses expertises et à la façon de montrer les alternatives possibles à la société de consommation.
Ses victoires sont nombreuses, grâce notamment aux 50 000 militants/bénévoles dans le monde dont 1 500 en France et à ses adhérents au nombre de 3 millions à l'échelle mondiale. Ses navires, dont le célèbre Rainbow Warrior, sillonnent les mers du globe. L'action "La République des pollueurs" en avril 2019 à Paris a été très suivie. De même, le travail contre le tout nucléaire en France et pour une vraie démocratie citoyenne a motivé beaucoup de monde. Les actions contre le groupe Total qui fore dans les mers du globe, parfois au mépris de l'écologie (corail, algues, poissons, tortues...), a eu le mérite d'alerter l'opinion, tout comme les scandales de la déforestation en Indonésie et au Brésil.
Pour tout renseignement ou pour un don concernant Greenpeace, joindre sur Internet: www.greenpeace.org.
Lyliane
19/08/2020
Du sable vert sur nos côtes pour capturer le carbone selon une ONG?
Capturer et stocker la totalité des émissions humaines annuelles en CO2 : c'est le défi ambitieux que s'est lancé Project Vesta, une ONG créée en avril 2019 et dont l'objectif est de trouver des solutions au réchauffement climatique. Mais comment l'organisation compte-t-elle s'y prendre ? Grâce à un minerai connu sous le nom d'olivine. Une fois réduit en poudre, ce dernier peut tout simplement remplacer le sable présent sur nos plages, d'où il pourra capturer le carbone et le transformer... en minuscules pierres.
"Si nous versons de l’olivine sur 2% des côtes du monde entier, ce sera suffisant pour stocker 100% des émissions de carbone des êtres humains", avance même Tom Green, le directeur de Project Vesta. L'olivine, que l'on trouve notamment sur des îles volcaniques telles que La Réunion ou Hawaï, s'altère au contact de l'eau de mer et du carbone transporté dans l'air, transformant le CO2 en coraux ou en rochers calcaires. Ces derniers finissent par la suite au fond de l'océan, où ils sont définitivement "stockés".
"renverser le changement climatique"
D'après une étude pilotée par le MIT Technology Review, cette "altération forcée", qui n'est en fait que l'accélération par l'homme d'un phénomène naturel, permettrait de stocker au fond de l'océan "bien plus que ce que les êtres humains ont rejeté depuis la révolution industrielle". "Notre vision consiste à aider à renverser le changement climatique en transformant 1000 milliards de tonnes de CO2 en rocher", expliquent sur ce point les fondateurs de Project Vesta.
Mieux : cette absorption du carbone pourrait ne pas coûter les yeux de la tête. Pour une tonne d'olivine utilisée dans ce processus, l'ONG assure pouvoir débarrasser d'1,25 tonne de CO2, soit un coût d'environ 10 dollars par tonne absorbée. "Il reste beaucoup de choses à tester", tempère toutefois Phil Renforth, professeur à l’Université Heriot-Watt, spécialiste du processus de l’altération forcée, auprès du MIT Technology Review.
Un test grandeur nature dans les Caraïbes
En premier lieu, l'olivine est un minerai qui est souvent contenu dans d'autres roches, dont il faut l'extraire. Se posent ensuite les questions de l'acheminement de la pierre, et de la difficulté de la mise en place de cette altération forcée, qui peut parfois prendre des années, le temps que la mer ne transforme le minerai en sable fin. Enfin, on peut imaginer que si le procédé est adopté à grande échelle, les touristes feront grise mine lorsqu'ils se trouveront contraints de poser leur serviette sur un sable vert.
Mais ces obstacles ne semblent pas décourager Project Vesta, qui a signé en mai un accord avec l'entreprise de paiement en ligne Stripe pour "nettoyer" 3,33 tonnes de CO2 au prix de 75 dollars la tonne, soit bien plus que le coût ambitionné par l'ONG. Un test grandeur nature lancé sur deux plages des Caraïbes, et qui devrait confirmer l'intérêt du "sable vert" dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Selon Mr Tanguy Vallée - Gentside - vendredi 3 juillet 2020
05:03 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
04/08/2020
La nature mérite mieux qu'un répit...
La crise du Coronavirus a bouleversé nos habitudes de consommation, de travail et de déplacement, écrit un journaliste de Greenpeace. Cette crise agit comme un révélateur des dysfonctionnements d'un modèle qui creuse les inégalités et détruit l'environnement. Pendant cette crise sanitaire,notre quotidien, nos habitudes et nos relations ont été chamboulées. Nous sommes nombreux et nombreuses à avoir savouré la tranquillité et le temps retrouvé pour cuisiner, bricoler, réfléchir, à avoir apprécié ce répit offert à la nature: moins de pollution, pas d'avion dans le ciel, des animaux sauvages reprenant leurs espaces...Bref, nous avons compris à quel point le monde d'avant était destructeur pour le vivant.
Un puissant désir de changement s'exprime, car nous aspirons à une vie heureuse et respectueuse de la nature. Le temps de l'hyper semble révolu: hypermobilité, hypermondialisation, hypermarché... La santé, le bien-être et la protection de l'environnement doivent être au coeur de toutes les priorités. Les pollueurs quoi qu'il en soit se sont vite déconfinés: Amazon a cherché à poursuivre son activité... Le Medef, le CCFA (lobby de l'auto) et l'IATA (lobby de l'aviation) ont sollicité très vite le report des normes environnementales contraires à leurs intérêts. Air France a obtenu une aide publique de 7 milliards d'euros sans aucune contrepartie écologique. Au sommet de l'Etat la croissance semble plus importante que l'écologie.
Pourtant la crise sanitaire a prouvé que les pays industrialisés peuvent modifier leur machine économique pour sauver des vies. Une volonté politique pourrait donc organiser la décroissance des activités polluantes, en poussant le "consommez moins", en mettant fin à la société de consommation. En Suisse, le patronat a bien compris le danger ... Sous la pression citoyenne, le monde d'après devrait se montrer différent, du monde d'avant. Désir de ralentir, plus de solidarité, de sobriété, de protection des écosystèmes devraient s'installer peu à peu... Et si nous choisissions de donner enfin l'impulsions du changement?
Lyliane
11:17 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, L'EAU ET LA MER, LA FORET, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS | Tags : la nature mérite mieux qu'un répit | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
03/08/2020
Convention citoyenne pour le climat: des avancées...
Emmanuel Macron a annoncé, lundi devant les 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat, retenir 146 de leurs 149 propositions, dont la plupart feront l'objet d'un "projet de loi spécifique" multi-mesures en septembre. Il a aussi annoncé 15 milliards supplémentaires pour la conversion écologique. Le débat sur la limite des 110 km/h sur l'autoroute est, lui, "reporté".
Emmanuel Macron et Édouard Philippe ont reçu ensemble lundi les 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat dans les jardins de l'Élysée. Six d'entre eux ont présenté les conclusions de leurs travaux au chef de l'État, avant qu'il n'apporte ses réponses. Le président de la République a ainsi annoncé qu'il comptait transmettre au gouvernement ou au Parlement, ou encore soumettre à référendum "la totalité des propositions" de la Convention citoyenne pour le climat, "à l'exception de trois d'entre elles", soit 146 sur 149. Certaines seront décidées dès la fin juillet, d'autres intégrées au plan de relance mais la plupart feront l'objet d'un "projet de loi spécifique" multi-mesures en septembre, a-t-il précisé.
15 milliards supplémentaires pour la conversion écologique
"L'État prendra toute sa part : 15 milliards d'euros supplémentaires sur deux ans seront injectés pour la conversion écologique de notre économie", a également déclaré Emmanuel Macron, promettant la mise en place d'un "fonds de transformation écologique de notre économie dans le plan de relance" pour notamment "investir dans les transports propres, rénover nos bâtiments" et "inventer les industries de demain".
Le président a aussi approuvé le principe d'un moratoire sur les nouvelles zones commerciales dans la périphérie des villes ainsi que celui de mesures d'aides pour la rénovation des bâtiments. "Arrêter la bétonisation, c'est un projet pour rendre notre pays plus humain, au fond plus beau" et pour retrouver des commerces de centre-ville et mettre fin à un étalement des logements, a-t-il insisté, "c'est un modèle dont nos concitoyens veulent sortir".
Création d'un groupe de suivi pour inscrire le terme "écocide" dans le droit français
La Convention citoyenne pour le climat propose également l'introduction du crime d'"écocide" dans le droit français, afin de sanctionner une atteinte grave à l'environnement. Estimant qu'il fallait "faire en sorte d'inscrire ce terme dans le droit international pour que les dirigeants" puissent rendre "compte", il s'est engagé à porter "ce combat au nom de la France dans des instances multilatérales". Un groupe de suivi sera créé pour réfléchir à la façon de l'inscrire en droit français.
Selon la proposition de la Convention, "constitue un crime d'écocide, toute action ayant causé un dommage écologique grave en participant au dépassement manifeste et non négligeable des limites planétaires, commise en connaissance des conséquences qui allaient en résulter et qui ne pouvaient être ignorées. Afin que la sanction possible soit dissuasive, la peine encourue doit être, dans le cas d'une violation par une entreprise, outre une peine d'emprisonnement et une amende pour les dirigeants d'entreprise ou les personnes directement responsables, une amende en pourcentage significatif du chiffre d'affaires de cette entreprise et doit inclure l'obligation de réparation".
Macron en désaccord avec une taxe de 4% sur les dividendes
Emmanuel Macron s'est en revanche opposé à trois mesures sur les 149 proposées par les membres de la Convention. Le président de la République a ainsi décidé de "reporter le débat" sur la limitation à 110 km/h sur autoroutes pour éviter qu'elle ne "s'abîme dans une polémique" et connaisse le "même sort" que la mesure des 80 km/h.
"La transition écologique ne doit pas se faire au détriment des communes, des régions les plus enclavées", a plaidé le chef de l'État. "Pour que ça marche, il ne faut pas stigmatiser les gens, il ne faut pas les diviser, il faut réussir à les embarquer tous ensemble. Si on fait ça, nos concitoyens qui sont dans les territoires les plus enclavés qui parfois mettent tous les jours 45 minutes ou une heure en utilisant les grands axes pour aller travailler, dont la vie s'organise par ses transports, ils vont dire : OK, leur projet c'est un projet urbain, il n'y a pas de place pour moi".
Parmi les autres mesures proposées par la Convention et écartées par Emmanuel Macron : la taxe de 4% sur les dividendes, qui risquerait selon le chef de l'État de "décourager l'investissement". Il s'est également opposé à la proposition de la Convention de réécrire le préambule de la Constitution en plaçant l'environnement au-dessus des autres valeurs fondamentales de la République. "Telle que proposée, la rédaction menace de placer la protection de l'environnement au-dessus des libertés publiques, au-dessus même de nos règles démocratiques", a-t-il commenté.
Concernant une autre mesure proposée par la Convention, un moratoire sur l'accord commercial UE-Canada (Ceta), le président a déclaré : "Je vous réponds, continuons à évaluer".
Macron favorable aux référendums dès 2021
Emmanuel Macron s'est tout de même dit "prêt" à soumettre à des référendums dès 2021 certaines propositions de la Convention citoyenne pour le climat, d'une part pour modifier la Constitution, d'autre part pour des mesures spécifiques. "La réécriture de l’article 1er de notre Constitution (...) pour introduire les notions de biodiversité, d’environnement, de lutte contre le réchauffement climatique (...), je suis favorable à cette proposition", a-t-il dit, en se disant aussi ouvert à un référendum "sur un ou plusieurs textes de loi" reprenant d'autres propositions de la Convention.
"Les symboles comptent : la République sociale, la République des territoires sont désormais inscrites dans notre Constitution. Il est légitime de réfléchir à inscrire l'écologie à son tour", a-t-il dit. Dès lors le chef de l'Etat est favorable à engager à l'Assemblée nationale et au Sénat un débat en vue d'une réforme constitutionnelle qu'il souhaite "voir aboutir d'ici 2021". "Je suis prêt à recourir au référendum si celui-ci était alors constitutionnellement possible après le vote des Chambres", a-t-il insisté.
Bientôt d'autres conventions citoyennes ?
Le chef de l'Etat souhaite enfin la création de nouvelles conventions citoyennes, "sur d'autres sujets" que le climat, et a annoncé la prochaine transformation du Conseil économique social et environnemental (Cese) en "chambre des conventions citoyennes". "Vous avez montré qu'il était possible sur un sujet difficile, inflammable même, de créer du consensus" a-t-il loué, ajoutant qu'une réforme du Cese, assemblée composée de représentants sociaux, "sera présentée au prochain Conseil des ministres, qui en fera la Chambre des conventions citoyennes".
Selon Mme Céline Bregand avec AFP - Europe 1 - lundi 29 juin 2020
04:26 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LA FORET, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, URBANISME | Tags : convention citoyenne pour le climat | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
02/08/2020
Accélérer la transition écologique au niveau local...
Il est désormais certain que l'objectif de 23% d'énergies renouvelables (EnR) dans la consommation française en 2020 ne sera pas atteint. Face à cette triste réalité, les collectivités sont les mieux placées pour s'imposer comme moteurs d'une politique énergétique ambitieuse et décentralisée.
S'emparer du défi énergétique à l'échelon local est en outre une réponse au besoin de proximité que révèle l'envol du mouvement de relocalisation de l'économie, du locavorisme aux réseaux alternatifs de distribution en passant par l'économie circulaire et le Fabriqué en France. Soutien à l'emploi local, baisse de l'impact environnemental, traçabilité, qualité : le localisme est porteur de sens.
La production d'énergie ne doit plus échapper à ce vent de changement. En 2018, un collectif d'élus ne s'y trompait pas : « L'efficacité et la transition énergétique dépendent d'abord de l'initiative locale ». Alors, chiche ?
Municipales: l'Ademe veut "proposer des solutions à l'ensemble des territoires" Transition bien ordonnée commence par soi-même. Depuis la fin des tarifs réglementés de vente pour les collectivités, ces dernières peuvent librement s'orienter vers une offre d'énergie verte, transformant leur acte d'achat en un formidable levier de transition au quotidien. En effet, elles créent ainsi un cercle vertueux : les producteurs d'ENR sont directement rémunérés, la demande en ENR croît, de nouvelles capacités de production ancrées dans les territoires se développent, avec de l'emploi à la clé. Cerise sur le panneau, ce choix répond aux attentes énergétiques des Français (en 2019, 94% sont favorables aux ENR et 61% à la souscription d'offres vertes).
85% des Français mettent l'environnement au coeur des municipales:Si des collectivités pionnières de toutes tailles, à Paris comme en Indre-et-Loire, ont déjà fait ce choix d'exemplarité, l'urgence climatique impose d'amplifier le mouvement. Prendre cette décision de principe, qui est avant tout une question de volonté politique, exige de tordre le cou aux idées reçues.
Non, opter pour l'électricité durable n'est pas compliqué
L'achat d'énergie s'inscrit, comme tout achat public, dans le cadre familier de la commande publique. Pas question de réinventer la roue donc, mais d'insuffler un rayon de créativité pour des appels d'offres innovants : les collectivités peuvent imposer leurs exigences dans leurs cahiers des charges, à condition de se saisir des outils existants. Par exemple, prévoir des lots dédiés EnR, imposer une durée fixe minimale (garante de meilleure visibilité), utiliser des critères novateurs (qualité de l'origine de l'énergie, impact écologique de la destination du bénéfice dégagé dans le cadre du contrat...), ou encore faire primer les critères techniques et environnementaux sur celui du prix lors de l'attribution.
Quant aux petites collectivités, souvent inquiètes face à ces sujets techniques, pourquoi ne pas constituer un groupement d'achat pour monter en compétences et doper leur pouvoir de négociation ?
Le seul vrai piège à éviter est celui des offres « vert-de-gris », fondées sur les seules garanties d'origine : ces certificats peuvent être acquis en parallèle de l'achat d'électricité auprès de producteurs d'EnR de toute l'UE. La quantité d'électricité correspondante peut quant à elle provenir de toute source de production, y compris fossile ou nucléaire ! Aucune garantie donc d'un achat local et créateur de valeur, contrairement aux offres vertes « premium ».
Non, la facture ne s'envolera pas nécessairement
D'abord en raison de la baisse tendancielle importante des coûts de production des ENR. Ensuite parce que les tarifs des offres labellisées « vraiment vertes » par Greenpeace peuvent être équivalents à ceux des offres classiques (cf. le dernier observatoire du marché de détail de la commission de régulation de l'Énergie - pour les offres des particuliers). Enfin parce que le changement de partenaire doit être l'occasion de bénéficier d'un accompagnement sur-mesure vers la baisse des consommations. En somme, miser sur la qualité plutôt que la quantité : consommer vert oui, mais aussi consommer mieux. Cette expertise est au cœur du savoir-vert des fournisseurs engagés.
Il est encore temps...Mais plus pour longtemps. Consommer une électricité propre est la première pierre évidente d'une stratégie énergétique locale vertueuse plus globale. Construire ce nouveau modèle et imaginer un autre futur restent possibles, en faisant le pari de l'intelligence collective et du partenariat entre collectivités, fournisseurs et producteurs d'énergie verte.
Candidates, candidats, pour répondre aux attentes de vos administrés en termes de transition énergétique et les inciter à agir à leur échelle, soyez dès à présent précurseurs en orientant vos dépenses énergétiques vers une consommation éthique et favorable au développement économique local.
Selon Mr Vincent Maillard - La Tribune - lundi 22 juin 2020
19:18 Publié dans ARTICLES ENGAGES, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LECTURES, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : transition écologique au niveau local | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
01/08/2020
Pour une cohabitation homme/animal...
Le WWF nous fait comprendre que" lorsqu'ils n'ont plus d'autres solutions, des animaux sauvages et des hommes entrent en conflit". En effet, la population mondiale ne cessant de croître, l'humain empiète chaque jour un peu plus sur la nature, privant les animaux sauvages de proies naturelles et d'habitat. Etres humains et animaux sauvages sont aujourd'hui contraints de partager leurs espaces vitaux, sous la pression de l'urbanisation, du dérèglement climatique et de la surconsommation.
Aidons le WWF à agir partout dans le monde pour un juste partage des territoires et des ressources. Il y a des solutions comme celle de protéger l'ours et d'accroître l'acceptation des plantigrades par les habitants, les élus et les bergers. En mer, on peut réglementer le trafic des bateaux de pêche en s'adaptant aux déplacements des cétacés pour limiter le risque d'incidents. De même, en créant des aires protégées pour les éléphants et en protégeant l'habitat de la panthère, il est possible de freiner l'extinction des espèces sauvages menacées.
Il faut savoir, en effet, que dans toute l'Asie, il reste 40 000 éléphants environ et que l'espèce a diminué d'au moins 50% sur les 3 dernières générations. En France il subsiste moins de 40 ours bruns dans les Pyrénées et moins de 200 lynx dans nos montagnes (Vosges, Alpes, Jura). Quant à la panthère des neiges, l'espèce a reculé de 20% en seulement 16 ans. Enfin, si nous n'y prenons pas garde, plusieurs espèces de dauphins par exemple pourraient disparaitre prochainement.
Pour tout renseignement sur le WWF ou pour effectuer des dons, contactez le site: www.wwf.fr.
Lyliane
05:20 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LA FORET, LECTURES, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : cohabitation hommeespèces sauvages | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
28/07/2020
Gestion de l'eau douce en France...
L’eau en France est un bien «dont l’usage est commun à tous» comme le formule le code civil. Consommation des habitants, des villes, agriculture, loisirs, industries, production d’électricité, transports… ses utilisations sont multiples. Alors que la disponibilité de l’eau va être progressivement affectée par le changement climatique, et à la veille d’un nouvel été possiblement très sec - les premières restrictions sur l’irrigation ont été décrétées dans les Pays de la Loire - , penchons-nous sur la façon dont l’eau douce est répartie en France.
De quelle quantité d’eau douce disposons-nous ?
Chaque année, en plus du stock d’eau dont nous disposons, environ 400 milliards de m d’eau de pluie arrosent la France. Si la majorité s’évapore, on estime qu’il en reste moins de la moitié, 175 milliards de m pour alimenter le milieu naturel, sur ou sous terre. En parallèle, l’Agence française de biodiversité (AFB) estime, à partir des prélèvements soumis à redevance, qu’entre 800 et 1 000 milliards de m sont prélevés chaque année. En 2016, selon les dernières données disponibles, ce chiffre s’élevait à 884 milliards. Mais toute l’eau prélevée n’est pas consommée, loin de là. Par exemple, 96% de cette quantité est à imputer aux plus de 600 barrages hydroélectriques, considérés comme un cas particulier puisqu’ils «interceptent» de l’eau qui est rejetée ensuite.
Comment est-elle distribuée ?
Si on décortique les près de 37 milliards de m restant (dont 36,5 pour la France métropolitaine), ils se répartissaient ainsi en 2016 : 20,8 milliards de m (56%) sont destinés «à la production d’énergie (principalement pour le refroidissement des centrales thermiques à flamme ou nucléaires, qui en restituent la quasi-totalité au milieu naturel)», à une température plus élevée que lorsqu’elle est prélevée. 70,4% de l’eau prélevée provient des eaux dites «de surface», autrement dit les fleuves, rivières ou les lacs. Cette ressource, plus facile et moins onéreuse à récupérer, sert notamment à la production d’énergie, à l’alimentation des canaux, à l’irrigation et à l’industrie. L’eau potable, elle, provient à 65% de nappes souterraines, moins polluées. Toutefois, dans les zones urbaines densément peuplées, les collectivités traitent également des eaux de surface pour répondre aux besoins.
Quelle évolution ?
D’après le ministère de la Transition écologique, la quantité d’eau potable prélevée reste globalement stable au fil du temps, «l’augmentation de la population étant compensée par une diminution de la consommation de chacun». D’ailleurs, les prélèvements au sens large restent relativement stables, alors même que dès 2011 un plan national d’adaptation au changement climatique préconisait une diminution des prélèvements d’eau de 20% à l’horizon 2020.
Alors comment expliquer les épisodes de sécheresse récurrents ? Lors de l’été 2019, 85 départements avaient dû prendre des mesures de restrictions d’eau (contre une vingtaine habituellement), et des dizaines se sont retrouvé
Viennent ensuite l’alimentation des canaux (4,7 milliards), l’alimentation en eau potable (5,4 milliards de m), l’industrie (2,5 milliards dont une majeure partie est aussi rejetée), et l’irrigation (3,2 milliards). s en «situation de crise». Plusieurs réacteurs nucléaires avaient également été mis à l’arrêt faute de réserves d’eau suffisantes. Dans un rapport d’information sur la gestion des conflits d’usage en situation de pénurie d’eau publié début juin 2020, des députés soulignent que «moins d’un an après cet épisode, malgré un automne et un hiver relativement pluvieux et à l’heure où ce rapport est écrit – mai 2020 –, les premières alertes sur des ressources en eau en tension concernent déjà une cinquantaine de départements de métropole et d’outre-mer».
Les phénomènes de sécheresse, comme les inondations, sont de plus en plus fréquents et de plus en plus longs avec le changement du climat. Ils sont d’autant plus perceptibles pendant les trois mois d’été, car c’est lorsque les ressources sont les plus faibles et que l’évaporation est la plus importante que le secteur agricole utilise le plus d’eau pour l’irrigation des cultures, notamment le maïs. Or l’intensité de ces phénomènes météorologiques va vraisemblablement continuer à s’accentuer avec la multiplication des vagues de chaleur, et la quantité d’eau disponible lors de la période dite «d’étiage» sera de plus en plus faible. La qualité de l’eau et donc la quantité d’eau potable disponible, elles aussi, risquent de pâtir de la baisse des débits et de l’augmentation des températures. Ainsi, au vu des nombreux facteurs qui risquent de s’aggraver dans un avenir proche, la mission d’information présidée par le député LFI Loïc Prud’homme considère qu'«il est essentiel de réfléchir à une gestion réellement collective» de la ressource en eau «afin d’anticiper et de prévenir des conflits d’usage à venir».
Selon Mmes Aurélie Delmas, Christelle Perrin - Libération - jeudi 18 juin 2020
05:59 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : gestion de l'eau douce en france | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
26/07/2020
Les 10 engagements en faveur d'une solidarité internationale pour l'accès à l'eau potable ...
Les 10 engagements d’urgence en faveur de Demandons l’accès à l’eau et à l’assainissement pour tous
1. Sauvons des vies grâce à l’accès à l’eau potable et à l’assainissement
2. Arrêtons de bafouer le droit humain à l’eau
3. Exigeons des États et des Nations Unies de respecter enfin leurs engagements
4. Mettons enfin les moyens financiers nécessaires à l’atteinte de l’ODD 6
5. Appelons à une meilleure coordination des Objectifs du Développement Durable
6. Appelons les grandes institutions de développement à gagner en rapidité, en souplesse, en partenariat et en impact
7. Préservons l’eau, préservons la paix !
8. Appelons les Nations Unies à mettre en place un comité intergouvernemental de l’eau
9. Appelons la France à augmenter son Aide Publique au Développement, ainsi que la part dédiée à l’aide humanitaire
10. Donnons l’exemple
En signant notre manifeste, vous participerez aussi gratuitement au Tirage au Sort pour gagner une rencontre avec les volontaires de l'association au siège de Solidarités International
04:27 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LES PETITIONS, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : accès à l'eau potable | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
25/07/2020
Creusons des puits et non des tombes par Solidarités internationale!
04:19 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LECTURES, LES PETITIONS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : creuser des puits | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
24/07/2020
Comment déstocker nos médicaments et compléments alimentaires?
Mme Jasmine Saunier dans Version Fémina nous donne de précieux conseils pour vider nos armoires à pharmacie tout en préservant la planète. Elle s'appuie pour cela sur les propos de Mr Thierry Moreau Defarges, Président de l'éco-organisme Cyclamed et de Mr Yves Lévi, Professeur à la Faculté de Pharmacie de Paris-Saclay. Tous deux demandent à ce que les médicaments, périmés ou pas, ne soient pas jetés à la poubelle. En effet, toutes les communes ne disposant pas d'un incinérateur, les produits mis en décharges polluent la terre et les nappes phréatiques. Depuis 2007, toutes les pharmacies savent qu'elles ont l'obligation de récupérer les médicaments non utilisés, mais pas les médicaments vétérinaires, qui eux ont une filière de récupération nommée Cyclavet via les vétérinaires.
La filière de récupération Cyclamed est financée par les industriels du médicament, tout comme c'est le cas pour les industriels qui participent à l'élimination des déchets d'emballages ménagers. Il faut savoir que Cyclamed ne s'occupe que des médicaments. Il ne faut pas en revanche rapporter les produits de parapharmacie ( compléments alimentaires...), qui peuvent rejoindre les ordures ménagères. De même, les boîtes en carton et les notices de médicaments peuvent être jetées dans les poubelles de recyclage. Conserver toutefois les blisters ainsi que les flacons lorsqu'il y a encore des comprimés dedans pour la collecte en pharmacie.
Il faut savoir que, depuis 2009, au niveau de l'Union Européenne, les médicaments ne sont plus envoyés dans des pays en difficulté, car "tout patient doit pouvoir bénéficier d'un médicament neuf et bien conservé". Les médicaments collectés en pharmacies sont récupérés par des grossistes-répartiteurs et transportés vers l'un des 51 incinérateurs partenaires de Cyclamed pour y être brûlés à 850° C. L'énergie est alors récupérée sous forme de vapeur et d'électricité. Résultat: 7 000 logements sont ainsi chauffés toute l'année! En 2018, les pharmacies ont collecté 10 827 tonnes à des fins énergétiques.
Mais attention: un vieux thermomètre au mercure cassé ou pas doit être rapporté à la déchetterie dans l'espace réservé aux produits toxiques, car les vapeurs de mercure sont toxiques! Quant aux aiguilles usagées (diabétiques, soins infirmiers), elles doivent être rapportées dans l'un des points collecte recensés sur www.dastri.fr. Enfin, inutile d'accumuler des boîtes ou de les trier par usage. En effet, mieux vaut rapporter les restes d'un traitement illico en pharmacie, afin d'éviter le stockage inutile des médicaments à la maison, susceptible d'induire des confusions entre les différentes références.
Lyliane
06:04 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
18/07/2020
A la Martinique, beaucoup d'espèces sont menacées...
Tous les jours, retrouvez le Fil vert, le rendez-vous environnement de Libération.
Oiseaux, tortues marines, iguanes, mammifères marins, papillons… la faune de l’île de la Martinique, «point chaud de la biodiversité», a de quoi faire rêver. Et son état de santé de quoi faire pleurer. Car de nombreuses espèces sont aujourd’hui menacées par les activités humaines, constate l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Dans un état des lieux réalisé pour la Liste rouge des espèces menacées en France et rendu public le 22 avril, l’état de conservation de 427 espèces (excepté les poissons marins) a été passé au crible.
Résultat ? près de 15 % sont menacées et près de 4 % ont disparu à l’état sauvage. «15 espèces ont déjà disparu, 62 sont menacées et 56 autres sont quasi menacées», énumère précisément le Comité français de l’UICN, qui a travaillé main dans la main avec l’Office français de la biodiversité (OFB), le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), ainsi que des spécialistes de la faune martiniquaise. La liste rouge de l’UICN mesure le risque d’effondrement des espèces et des écosystèmes et fait référence mondialement.
Les espèces évaluées pour la première fois
Mammifères, reptiles, oiseaux, amphibiens, mollusques, poissons d’eau douce, libellules, papillons, phasmes, coléoptères… Les espèces observées sont soit endémiques – et n’existent spontanément que dans cette zone – soit régulièrement présentes en Martinique. Elles ont été classées par grandes familles, à l’exception des poissons marins. Par exemple, sur les 232 espèces d’oiseaux présentes sur l’île, un peu plus de la moitié a été évaluée, dont 6 sont éteintes, 4 en danger critique, 11 en danger, 11 vulnérables et 9 quasi-menacées. Pour 16 espèces d’oiseaux, les données ont été considérées comme insuffisantes. Une espèce animale sur cinq est considérée comme mal connue et n’a pas pu être évaluée faute d’informations et en dépit «des enjeux de conservation importants» qu’elles peuvent représenter. Certaines espèces sont quant à elles évaluées pour la première fois sur un territoire français, comme les coléoptères longicornes et scarabéoïdes, la mante ou les mollusques continentaux, précise sur son site l’Inventaire national du patrimoine naturel.
En cause : les activités humaines
Au premier rang des facteurs de fragilisation, on retrouve la destruction des habitats. Les menaces qui pèsent sur les milieux forestiers impactent par exemple le pleurodonte déprimé. Cet escargot, qui porte un peu trop bien son nom, est classé «en danger critique». «Toute perturbation du milieu pourrait être fatale à cette espèce à coquille extrêmement fragile», mettent en garde les auteurs de la liste rouge qui précisent qu’aucun outil de protection n’existe à ce jour.
La fragilité des zones humides, parfois polluées par les eaux usées ou les pesticides, et le comblement des mares font de Protoneura ailsa, une minuscule libellule endémique des îles de la Dominique, de la Martinique et de Sainte-Lucie, une espèce «quasi menacée». Ce statut signifie que la demoiselle est proche du seuil des espèces menacées ou qu’elle sera menacée sans mesures de conservation spécifiques.
«La chlordécone, une molécule insecticide persistante utilisée autrefois dans les bananeraies, a encore un impact sur la faune et affecte potentiellement de nombreuses espèces telles que la crevette transparente, classée "vulnérable", ou le martin-pêcheur à ventre roux, classé "en danger critique"», précise encore l’UICN. Autre danger pour la faune : la pollution lumineuse, liée à l’étalement urbain, qui nuit aux chauves-souris et aux coléoptères, de même qu’aux tortues marines venues pondre sur les plages.
La chasse (et le braconnage) est elle aussi repérée comme une pression supplémentaire sur les espèces d’oiseaux et «a probablement été l’une des causes de la disparition du rat musqué de la Martinique, autrefois endémique et désormais éteint», ajoutent les auteurs.
Des réponses à prendre en urgence: De côté de la faune marine, les cachalots sont classés «en danger» car leur taux de survie et leur taux de reproduction ont fortement baissé. A l’instar d’autres espèces marines, ces derniers peuvent notamment se retrouver empêtrés dans les filets de pêche. «En danger critique», la tortue verte subit quant à elle les conséquences des ancres de bateaux qui détruisent les herbiers où elle s’alimente. Le tourisme, en général, est néfaste au bon équilibre des milieux, perturbant par exemple la nidification de certains oiseaux tels que le pluvier de Wilson et l’huîtrier d’Amérique, tous deux «en danger critique». Sans parler des pollutions sonores et plastiques liées à l’activité humaine.
Une autre menace moins connu est liée à l’introduction sur l’île d’espèces exotiques. «Par leur prédation, le rat noir et la petite mangouste indienne sont devenus une menace majeure pour de nombreuses espèces indigènes, à l’exemple du moqueur gorge-blanche et de la couleuvre couresse, tous deux classés "en danger critique"», illustre la liste rouge.
Vertébrés ou non, à plumes ou à écailles, les exemples pourraient s’enchaîner sur des pages. Programmes de conservation, aires protégées, protections réglementaires… Les actions pour limiter les destructions d’espèces doivent être renforcées rapidement. «Cela est d’autant plus important qu’avec un taux d’endémisme de 13 %, de nombre uses espèces animales sont uniques et contribuent à la richesse biologique particulière de la Martinique», met en garde l’UICN. Car en s’appuyant sur des données scientifiques, les outils tels que les listes «rouges» permettent d’une part de sensibiliser le public mais également de soutenir des politiques publiques en faveur de la biodiversité et des ressources naturelles.
Selon Mme Aurélie Delmas, Christelle Perrin - Liberation - lundi 4 mai 2020
08:20 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, MEDIAS, MONDE ANIMAL, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : la martinique et ses espèces menacées | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
08/07/2020
Un ouvrage à lire pour préparer la construction du monde de demain...
À propos
À quoi ressemble un monde qui a réussi à rester sous 1,5ºC, et comment pourrions-nous y parvenir ? Julien Dossier propose de relever un tel défi en adaptant l'Allégorie des Effets du Bon Gouvernement, une fresque peinte par Ambroggio Lorenzetti à Sienne en 1338. La version contemporaine qu'il a conçue se décompose en 24 chantiers, et donne les clés de la Renaissance Écologique.
A commander, lire et méditer!
Lyliane
06:04 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LA FORET, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : renaissance écologique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
06/07/2020
Observation des coraux constructeurs...
Pour la première fois, un panel de spécialistes a évalué l’ensemble des espèces de coraux constructeurs de récifs autour des îles françaises de l’océan Indien. Ce lundi 8 juin, pour la Journée mondiale des océans, les résultats de cette étude menée par le Muséum d’histoire naturelle, l’Office français de la biodiversité, l’IFRECOR – Initiative française pour les récifs coralliens - et l’UICN – Union internationale pour la conservation de la nature - sont inquiétants.
15% des espèces de coraux constructeurs sont menacées à La Réunion, 12% à Mayotte et 6% dans les îles Éparses. Les évaluations ont porté sur 301 espèces de coraux durs, de ceux qui forment les récifs, comme les coraux de feu ou le corail bleu.
Ces coraux sont des animaux dont le squelette externe construit les récifs. Ces récifs forment une barrière de protection des côtes contre l’érosion et les tempêtes, et ils ont aussi une importance économique inestimable pour les pays côtiers.
Les récifs coralliens sont riches en biodiversité, ils servent de pouponnière et de protection à de nombreuses espèces de poissons, mais ce sont des écosystèmes complexes, ce qui les rend très sensibles aux agressions.
À la Réunion et à Mayotte, la menace vient de l’urbanisation des bords de mer, qui conduit aux rejets d’eaux usées et de pollutions, et de la surpêche qui déséquilibre les écosystèmes. Les récifs des îles Eparses, inhabitées, subissent le réchauffement de l’eau causé par le changement climatique.
Ces agressions chassent les algues indispensables à la vie des coraux, c’est la raison pour laquelle ils blanchissent et finissent par mourir si les agressions persistent.
Selon RFI - RFI - lundi 8 juin 2020
04:28 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : coraux constructeurs | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
05/07/2020
Changeons les règles du jeu dans l'économie de notre pays!
L'ONG Greenpeace dans un document percutant envoyé à ses donateurs en ce début juin 2020 nous suggère "d'exiger une relance plus juste et plus verte, afin qu'elle ne bénéficie pas pour l'essentiel aux entreprises polluantes et à leurs activités climaticides". En effet, les réponses à apporter à la crise sanitaire et économique ne doivent pas aggraver la crise climatique et notre vulnérabilité. De même, l'argent public ne doit pas servir à enrichir les actionnaires privés, ni les grands dirigeants d'entreprise, mais à préserver l'emploi et à protéger les salarié-es. C'est pourquoi Greenpeace propose que chaque aide publique soit conditionnée par la mise en place d'un plan contraignant de respect de l'Accord de Paris.
Le plan de relance à prévoir devrait être l'occasion de questionner notre modèle économique et d'engager nos industries et notre société vers davantage de sobriété. Greenpeace propose par exemple d'interdire la publicité pour les industries polluantes et supprimer les niches fiscales dont profitent jusqu'ici les industries fossiles. L'obsession de la croissance n'est plus de mise car elle se fait au détriment de la planète et de ses habitants. Nous devrions par contre bâtir ensemble un monde reposant sur des énergies propres, dans un système décentralisé et démocratique.
Il faut savoir notamment que des banques comme la BNP, le Crédit Agricole et la Société Générale contribuent largement à ralentir la transition énergétique via leurs investissements dans des hydrocarbures fossiles. Nos hommes politiques sont malheureusement soumis à la pression des lobbies, qui défendent les intérêts des pollueurs auprès des pouvoirs publics. en soutenant des ONG comme Greenpeace, le WWF ou d'autres, nous soutenons leur rôle de contre-pouvoir poussant le gouvernement à agir pour lutter activement contre le réchauffement climatique et à respecter les engagements pris dans le cadre de l'Accord de Paris. Pour en savoir davantage, consulter le site Internet: www.greenpeace.org.
Lyliane
04:40 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LA FORET, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : stop aux industries climaticides, greenpeace et son rôle de contre-pouvoir. | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
04/07/2020
La crise pourrait aider à stopper le déclin de la biodiversité...
À l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement sur le thème de la biodiversité, RFI revient sur les conséquences de l'érosion de la biodiversité et sur le cadre mondial post-2020. Repoussé à cause de la pandémie de Covid-19, cet accord des pays onusiens vise à renforcer les efforts mondiaux en termes de protection de la biodiversité pour les années à venir.
Jean-François Silvain est ancien directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et président de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB). La FRB anime notamment le comité français pour l’IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques), un groupe international d'experts sur la biodiversité chargé de conseiller les gouvernements. La FRB contribue aussi, au travers de sa participation à la task force mise en place par le gouvernement français pour la préparation de la COP 15 de la convention sur la diversité biologique (CDB), à l’élaboration du cadre mondial post-2020 pour la protection de la biodiversité. Il est également co-auteur du livre Sauvons la biodiversité ! Les 10 actions pour (ré)agir !.
RFI: Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’année 2020 est une « année décisive pour stopper le déclin de la biodiversité ». Pourquoi ?
Jean-François Silvain : L’année 2020 fait suite au premier rapport mondial de l’IPBES (surnommé le GIEC de la biodiversité) qui a rappelé de façon très synthétique, puis ante et forte ce que la communauté scientifique disait déjà depuis longtemps : nous sommes face à une érosion accélérée de la biodiversité. On voit que des écosystèmes sont de plus en plus impactés par les activités humaines, et comme l’a dit l’IPBES, c’est lié à des aspects démographiques, humains et à des pratiques socioéconomiques non durables.
C’est vrai que 2020 devait être une grande année à la fois grâce à la réunion du congrès mondial de l’UICN à Marseille et l’épisode 15 de la Convention sur la diversité biologique qui devait préparer son plan d’action post-2020. Les deux évènements sont décalés sur 2021 à cause de la pandémie, mais il n’empêche que cette année 2020 apparaissait déjà avant la crise actuelle comme une année clé pour la mise en place des décisions politiques et pour enfin faire monter les enjeux de biodiversité au plus haut niveau des préoccupations des gouvernants.
Le fait que le Covid-19 soit une zoonose, une maladie transmise à l’être humain par les animaux, et que le lien entre la pandémie et l’érosion de la biodiversité est fortement soupçonné ont-il eu un impact sur les ambitions des gouvernements ?
Pour nous, il est assez clair que l’anthropisation de la planète, la transformation de plus en plus grande de la Terre par les humains est à l’origine de la plupart des zoonoses qui ont provoqué des épidémies ces dernières années.
Les scientifiques et écologues essayent donc de rappeler que la crise actuelle doit être un moteur pour la protection de la biodiversité et pour une prise en compte réelle des enjeux de biodiversité. Nous avons travaillé à la demande d’un certain nombre de ministères qui souhaiteraient que ces enjeux environnementaux soient vraiment pris en compte dans les stratégies de sortie de crise de manière à ce que l’on essaye réellement de modifier les tendances futures qui sont aujourd’hui à l’accroissement de l’érosion de la biodiversité.
Ce qu’on constate pour l’instant, c’est qu’au moins une partie des décideurs nous a écouté et souhaite que cette dimension environnementale soit prise en compte. Après tout le monde ne met pas la même priorité sur ces questions-là.
On espère donc que nos travaux seront utilisés par un certain nombre de décideurs afin de modifier leurs orientations. Je pense qu’il faut être positif là-dessus, nous ce qu’on voit c’est qu’on est écouté par certains acteurs politiques et on a beaucoup été sollicité sur la question de la biodiversité. On voit également que des acteurs économiques aussi se préoccupent de ces questions de manières croissantes. Évidemment, ça ne va pas se faire en deux jours mais le système est enclenché. Il faut beaucoup de pédagogie.
Dans le cadre mondial post-2020 pour la protection de la biodiversité, l’objectif principal est d’arrivé à 30% d’aires protégées dans le monde. Dans quel but ?
Les aires protégées, ce sont des surfaces où l'on va donner la priorité au devenir de la vie sauvage au sens large. On va donc y permettre une libre évolution des non-humains. Il y a différents types d’aires protégées qui vont de la protection relativement faible à extrêmement forte, et même à l’exclusion complète des activités humaines. Aujourd’hui, ces aires protégées représentent un peu plus de 15% de la surface de la Terre mais on plaide pour une augmentation conséquente. L’objectif serait de 30%, donc de doubler la surface d’aires protégées.
Dans ces zones protégées, on va limiter en partie les activités humaines comme la déforestation, la construction de routes, d’infrastructures, etc. On redonne à la vie sauvage des espaces de liberté. C’est vrai autant au niveau terrestre qu’au niveau marin, car à ce niveau-là également il y a une forte pression pour que les aires protégées soient multipliées. Nos collègues qui travaillent sur les aires marines ont d'ailleurs clairement montré que plus une aire était protégée, plus elle jouait son rôle écologique. Ils ont montré qu’une aire protégée pouvait même réalimenter les zones environnantes en poisson, flore, etc.
Après, toute la difficulté c’est de combattre la dégradation ou la réduction de surface des aires protégées qui est une tendance assez forte au niveau mondial. Car bien entendu une aire protégée, à partir du moment où l’on y réduit les activités humaines, on y réduit aussi l’accès à certaines ressources. On sait que c’est difficile, car la tendance forte est aujourd’hui au développement systématique des activités humaines, mais on doit faire beaucoup de pédagogie pour expliquer et promouvoir l’objectif de 30%.
De nombreux pays font face à une crise économique provoquée par la lutte contre le coronavirus et tentent aujourd’hui de relancer leur économie. La relance économique est-elle un risque supplémentaire pour la protection de la biodiversité ?
C’est assez largement le message qu’on a transmis. On sait qu’il y a des activités humaines qui contribuent fortement à la dégradation de la biodiversité. C’est ce que l’IPBES appelle les pressions : changement d’usage des terres, exploitation et surexploitation des ressources, pollutions multiples (chimiques, plastiques, etc.) et puis les espèces exotiques envahissantes que les hommes transportent via le commerce mondial.
Et l’idée en sortie de crise c’est de dire, oui il faut relancer l’économie mais la relance économique doit être le moins dommageable possible pour la biodiversité et l’environnement. Et donc il faut prendre en compte ce que disent les scientifiques : réduire la déforestation importée par exemple. Il faut faire en sorte que nos activités impactent moins l’état de la biodiversité dans les pays du sud.
Maintenant, il faut aussi que les acteurs se posent la question : s’il faut redévelopper tel secteur économique quelles vont être les conséquences environnementales sur la biodiversité et comment peut-on les limiter ? Ça fait un peu fantasme mais c’est comme cela que nous portons notre message. En tout cas, il faut absolument prendre en compte ces dimensions là si l’on veut partir sur des activités économiques plus pérennes.
La dégradation de la biodiversité est un phénomène mondial, mais certaines zones géographiques sont davantage impactées que d’autres. Quelles sont aujourd’hui les régions qui requièrent le plus votre attention ?
Dans un certain nombre de pays du sud-est asiatique par exemple, où l’aspiration au développement économique et en même temps les demandes nationales et internationales ont conduit à une déforestation massive. Le résultat économique a été en général positif mais a été obtenu au travers d’une destruction massive de la biodiversité.
D’un autre côté, l’ensemble de l’Amérique du Sud, et pas seulement le Brésil, subit une colonisation de la zone forestière qui s’accroît. Donc, ils ont des pressions fortes sur la grande forêt amazonienne par exemple. Et puis en Afrique subsaharienne, les pressions démographiques très fortes et les tendances au développement économique font que même des pratiques traditionnelles comme des cultures sur brûlis vont avoir des effets considérables sur certaines zones comme la forêt du bassin du Congo.
Le dernier point, c’est l’urbanisation. Les plus grandes villes ne sont pas en Afrique mais c’est là qu’on a le plus fort taux d’urbanisation au monde. Donc il y a des tendances très fortes qui vont engendrer une augmentation des besoins considérables en alimentation avec un risque de faire disparaître des pans entiers de la faune, par exemple. Après, il faut aussi savoir faire le ménage chez nous. En Europe, nous ne sommes pas non plus des modèles en termes de préservation de la biodiversité.
Selon Mr Romain Philips - RFI - vendredi 5 juin 2020
03/07/2020
Une plante découverte en Colombie favorable à la préservation de l'eau...
Une espèce jusque-là inconnue de frailejon, plante essentielle à la préservation de l'eau et emblématique des Andes, a été découverte en Colombie, où la biodiversité est la plus importante du monde après le Brésil, ont révélé des scientifiques vendredi.
Ce frailejon, au tronc épais et qui peut atteindre 1,20 mètre de haut, a été trouvé dans un paramo, lande humide de haute altitude des régions équatoriales, à Sonson (département d'Antioquia, nord-ouest).
La découverte a été annoncée dans le cadre de la Journée mondiale de l'environnement.
Les scientifiques ont donné le nom latin d'Espeletia Restricta au nouveau spécimen de cette plante millénaire, dont les feuilles charnues et veloutées retiennent l'eau, et qui peut résister aux importantes variations de température des écosystèmes andins.
"Nous avons découvert (...) une espèce qui n'était pas décrite dans le genre Espeletia" nom scientifique du frailejon, a expliqué à l'AFP Fernando Alzate, biologiste de l'Université d'Antioquia, qui a dirigé les recherches.
Il ne reste que 300 à 400 exemplaires de ce spécimen, répartis sur un demi-hectare du paramo de Sonson, ce qui montre "un grave problème de conservation" d'une plante menacée par le changement climatique et le tourisme, selon ce chercheur.
Les frailejons, dont il existe au moins une cinquantaine d'espèces, auxquelles vient s'ajouter le nouveau aux branches plus longues, ne poussent qu'au delà de 3.000 mètres d'altitude
Ils sont endémiques de certains paramos de Colombie, du Venezuela, du Pérou et d'Equateur, dans la cordillère des Andes, ainsi que du Costa Rica.
Des recherches de l'Université Nationale de Colombie ont montré que les frailejons sont vitaux pour maintenir le débit des torrents et des rivières.
Ils retiennent naturellement l'eau des nuages et de la brume des paramos, dont 60% se trouvent en Colombie. Ce sont "les plantes les plus représentatives des paramos colombiens et elles ont un rôle fondamental dans leur préservation", selon l'institut Alexander von Humboldt de recherche biologique.
La découverte a pu avoir lieu, selon M. Alzate, parce que le paramo de Sonson, auparavant zone interdite à cause du conflit armé, est redevenu accessible depuis la signature en 2016 de l'accord de paix avec l'ex-guérilla des Farc, reconvertie en parti politique.
La Colombie accueille, en partenariat avec l'Allemagne, l'édition 2020 de la Journée mondiale de l'environnement, célébrée chaque 5 juin, et centrée cette année sur la biodiversité.
Les richesses naturelles de ce pays, miné par près de six décennies de guerre interne, sont menacées par la déforestation, l'exploitation minière illégale et les vastes plantations de coca, matière première de la cocaïne, selon l'ONU.
Selon AFP - AFP - vendredi 5 juin 2020
11:56 Publié dans DES SOLUTIONS !, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : préservation de l'eau | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
20/06/2020
Repenser les formes de la mondialisation...
Mr Nicolas Vercken, directeur des campagnes et du plaidoyer à OXFAM France, explique dans le magazine US de la FSU ce qu'est OXFAM, cette ONG qui se bat "contre les injustices et la pauvreté". C'est l'une des organisations signataires de l'appel des 18 associations et syndicats "Plus jamais ça", qui développent des propositions pour le Monde d'après. OXFAM a imaginé, en effet, le monde de demain décliné en 34 mesures concrètes. Ce devrait être "un monde ouvert, multiculturel, où la mondialisation aura été repensée dans le sens d'une alimentation et d'une production en circuits plus courts".
Fin 2019, plusieurs syndicats et associations ont considéré "qu'il était grand temps de rassembler celles et ceux qui ne veulent plus opposer urgences environnementales et sociales". Pour sa part, OXFAM a dès le début des années 2020 lié les enjeux climatiques aux menaces sur les moyens de subsistance des populations du Sud. La crise que nous traversons actuellement posant la question du JOUR D'APRES, nos perspectives pour le moyen terme se sont accélérées. Que ce soit en Asie ou en Afrique (Sahel, Corne de l'Afrique...) la pauvreté guette, tout comme les aléas climatiques (criquets, ouragans, sècheresse...).
La France a mis en place des mesures de chômage partiel qui ont évité le pire grâce au maintien des mesures de protection sociale. Mais comme partout la crise frappe brutalement les plus vulnérables, les travailleurs précaires déjà fragiles avant la crise. L'impact économique est un peu partout désastreux. En effet, l'insécurité alimentaire va s'accroître dans les pays pauvres ou émergents. La spéculation notamment risque de réduire les filières d'approvisionnement. Ce n'est toutefois pas le moment de fermer les frontières, pense Mr Vercken, car le multilatéralisme, la libre circulation des personnes et les migrations sont indispensables et bénéfiques à l'humanité. Un consensus reste à trouver pour remplacer la société de consommation par un modèle plus équilibré et plus juste pour toute la planète.
Il conviendrait selon lui de tout repenser: de relocaliser certaines productions (médicaments, produits de première nécessité...), de promouvoir le bio dans les cantines, de favoriser les exploitations agricoles de taille moyenne et commercialisant des produits de qualité, de bannir tout gaspillage, de réduire les emballages, de vendre en circuits courts de proximité, réduisant ainsi l'empreinte carbone, de sortir des énergies fossiles, de faire mieux respecter les droits sociaux des salariés, en contrôlant par exemple les contrats de sous traitance, afin d'éviter que la plupart des grands groupes ne continuent à bafouer les règles et les pratiques du commerce équitable.
OXFAM appelle à un élargissement du cercle de ses militants et à un dialogue avec toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans les 34 mesures concrètes proposées. En se déclarant partie prenante de la démarche du Pacte pour le pouvoir de vivre, l'ONG rejoint la CFDT et la Fondation Nicolas Hulot et vise la complémentarité. II s'agit notamment de "fédérer" les forces pour que le monde d'Après ne ressemble pas à celui d'hier! Que la souveraineté alimentaire, les filières bio locales, le made in France, les hiérarchies de valeur favorisant les professions de service (préposés du courrier ou de nos déchets, soignants, paysans, éleveurs locaux...) trouvent enfin la place qui leur est due. En tant que citoyens, que consommateurs, notre rôle est essentiel et notre carte bleue peut compléter notre bulletin de vote!
Lyliane
04:33 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LA FORET, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : repenser la mondialisation | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
08/06/2020
Journée mondiale de l'océan selon Greenpeace...
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Je soutiens Greenpeace pour protéger les océans |
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14:55 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, MEDIAS, MONDE ANIMAL, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : journée de l'océan. | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
30/05/2020
Une décroissance bénéfique pour la planète?
Instauré le 17 mars, le confinement a mis sous cloche l'économie française, provoquant dans le pays une décroissance subie, avec ses bons et ses mauvais côtés. De quoi permettre aux adversaires de la croissance infinie de devenir audibles.
Ils étaient jusqu'ici considérés comme des marginaux. Aux yeux des politiques, ils étaient au mieux des idéalistes aux idées utopiques, au pire des illuminés ignorants du fonctionnement de l'économie. Mais à la lumière des conséquences du confinement imposé depuis le 17 mars pour lutter contre la pandémie de Covid-19, les théoriciens de la décroissance deviennent audibles et leurs idées s'immiscent petit à petit dans le débat.
Dans une tribune publiée mardi 28 avril dans Libération et intitulée "Confinement : en demi-résonance avec notre décroissance", un collectif d'intellectuels dresse notamment la liste des conséquences sur nos vies de la situation actuelle subie.
"Moins de production, moins de consommation, et par conséquent moins d'extractions, moins de déchets, moins de pollutions, moins de déplacements, moins de bruit (…). Nous entendons parler relocalisation, circuits courts, ralentissement, renoncement. Nous participons ou assistons à des manifestations de solidarité, de créativité, nous contemplons l'éveil du printemps", écrivent ces tenants de la décroissance.
Pour autant, ceux-ci relèvent également que l'arrêt net de l'économie a également eu un impact négatif sur de nombreux citoyens, en particulier les plus pauvres et les plus précaires. "La décroissance que nous vivons actuellement est en réalité non souhaitable et non souhaitée car on subit quelque chose d'extrêmement violent", explique l'un des signataires, Vincent Liegey, porte-parole du Parti pour la décroissance, contacté par France 24. "Or, nous alertons depuis deux décennies déjà : nous avons le choix pour l'avenir entre une décroissance choisie ou une récession subie. Nous vivons en ce moment un aperçu de ce qui nous attend en pire si nous n'abandonnons pas la religion de la croissance infinie."
"La politique peut reprendre la main sur l'économie"
Pour les théoriciens de la décroissance, la poursuite effrénée de la croissance conduit à la destruction de la planète, l'accroissement des inégalités, des dérives démocratiques et le délitement des liens sociaux, la perte de sens.
Ils ne prônent pas une décroissance du PIB en tant que tel, mais veulent repenser nos sociétés et nos modes de vie. Pour cela, ils proposent notamment de mettre fin à la surconsommation et à l'utilisation des énergies fossiles, de miser sur la relocalisation économique et sur l'économie circulaire, de mettre en place une dotation inconditionnelle d'autonomie ou encore un revenu maximum.
De nombreuses propositions qui se retrouvent aujourd'hui dans le débat public et même, pour certaines, jusque dans les discours du président de la République. Emmanuel Macron a ainsi évoqué la nécessité de relocaliser en France la production des produits de santé comme les médicaments ou les masques.
"Alors qu'on nous expliquait qu'il était impossible de transformer notre économie ou de ralentir des secteurs toxiques et polluants, un simple virus nous a montré que la politique peut reprendre la main sur l'économie, souligne Vincent Liegey. Nous allons désormais assister à un rapport de force entre ceux qui voudront continuer comme avant et ceux qui veulent imaginer un modèle économique indépendant de la croissance. La partie promet toutefois d'être relevée tant le gouvernement et l'immense majorité de la classe politique, à droite comme à gauche, ne jure que par la croissance pour améliorer la vie des citoyens. Car même les tenants de la transition écologique proposent une "croissance verte" pour remplacer la croissance existante.
La décroissance de plus en plus soutenue par les Français
Or, celle-ci repose sur le concept de "découplage", qui suppose de faire croître continuellement le PIB tout en réduisant de manière généralisée l'empreinte écologique liée aux activités économiques. "Mais toutes les études nous montrent que c'est impossible. Le seul moment où on a des progrès pour l'environnement, c'est quand l'économie ralentit", affirme Vincent Liegey.
Des propos également tenus par l'ancienne ministre de l'Écologie et actuelle députée des Deux-Sèvres Delphine Batho, en novembre 2019, lors de l'examen de la loi antigaspillage en commission à l'Assemblée nationale. "Le découplage, ça n'existe pas. La croissance du PIB est fondée sur la consommation d'énergie et sur la consommation de matière. Et on explose les limites planétaires."
Si la présidente du parti Génération Écologie est esseulée parmi la classe politique, les études d'opinion montrent en revanche que la décroissance gagne du terrain au sein de la population.
Un sondage Odoxa, publié dans Challenges le 3 octobre 2019, montre en effet que 54 % des Français pensent que le moyen le plus efficace pour résoudre les problèmes écologiques et climatiques actuels et futurs est de "changer fondamentalement notre mode de vie, nos déplacements et réduire drastiquement notre consommation". À l'inverse, ils ne sont que 45 % à estimer qu'il faut "investir massivement pour développer des technologies plus propres et plus respectueuses de l'environnement".
"Une transformation silencieuse de la société opère depuis quelques années avec un soutien grandissant pour les idées de la décroissance, observe Vincent Liegey. L'enjeu désormais est de transformer le choc que nous vivons en projet politique."
Selon Mr Romain BRUNET - France 24 - mercredi 29 avril 2020
04:30 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LA FORET, MEDIAS, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : décroissance ou croissance pour la planète? | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
01/05/2020
Economie durable: il ne faudrait rien lâcher!
À l'heure de la propagation du COVID-19 - plus que jamais - l'écosystème européen public/privé ne doit pas se désintéresser de l'économie durable. La crise COVID-19 risque en effet de provoquer un nouvel attentisme envers les engagements pris, alors même que l'économie durable constitue la solution pour le capitalisme mondial post-COVID-19.
Journalistes, analystes ont commencé à comparer, classer les entreprises engagées sur la voie d'un « green new deal ». Et pour cause, nos dirigeants sont appelés à déterminer de nouvelles trajectoires de gouvernance faute d'union aujourd'hui pour une Europe verte, faute d'une gouvernance mondiale verte, faute d'une harmonisation des données d'investissement socialement responsable (ISR) au niveau européen. Nos leaders politiques n'ont pas admis que l'ère anthropocène jouerait un rôle central dans le renouvellement du capitalisme. Car, oui, le temps a changé. D'historique, il est devenu géologique. Il est celui de l'empreinte humaine sur la biosphère, celui qui invite à un rééquilibrage des activités dominantes sur la surface de la planète. Car, oui, il y a des excès de déforestation, d'industrialisation, d'urbanisation et les pandémies (SRAS, COVID19) se succèdent. Ces temps de crise peuvent appeler à renouveler nos pratiques écologiques sur le plan social, environnemental et mental comme le philosophe de la dé-construction Félix Guattari nous y invitait avec son concept "d'écosophie" pour recomposer une terre humainement habitable.
Aujourd'hui, « nous sommes en guerre » contre une crise sanitaire. L'Europe est désormais l'épicentre de l'épidémie, selon l'OMS. L'urgence appelle donc à se souvenir de l'ingéniosité de l'homo sapiens qui à coup de révolutions industrielles et de progressisme, a permis une amélioration de l'état de l'humanité.
Nous sortirons de cette crise. Mais nous devons nous rappeler aussi de notre extraordinaire capacité humaine à oublier, faire « table rase » du passé.
Post-COVID-19, il ne faudra donc rien lâcher sur l'Europe verte et l'économie durable. En l'absence de règles admises ou contraignantes, les pionniers devront montrer l'exemple au risque de surprendre. Ne rien lâcher, ne signifie pas jouer les Cassandre, c'est ne pas autoriser que la crise du COVID-19 entrave un défi inéluctable, celui de la transition vers l'énergie propre, celui d'une nouvelle trajectoire à notre modèle économique.
Face à l'urgence mondiale COVID-19, il s'agit de voir plus loin : la sortie de la crise, et les décennies qui nous attendent. Ne rien lâcher, c'est ce que demande l'Agence internationale de l'énergie aux gouvernements, d'abord. À l'origine de 70 % des investissements énergétiques mondiaux, les gouvernements doivent faire bloc et ne pas céder à la chute des prix des énergies fossiles issue de ce COVID-19.
Ne rien lâcher, c'est ensuite aux dirigeants que l'on pense
Ceux qui prenaient les risques d'intégrer pleinement l'impact écologique de leur entreprise à un moment où dégager de la sur-performance (de l'Alpha financier) avec des critères ESG (économiques, sociales et gouvernementales) n'allait pas encore de soi. C'était vrai avant la crise COVID-19. Ça le sera encore plus après.
Nous pourrons compter sur le premier classement des dirigeants en fonction de ce qu'ils nous inspirent par leurs démarches volontaristes et leurs engagements personnels. Certainement aussi sur une vague de « Name and Shame ». Quoiqu'il en soit, ces dirigeants qui ne lâcheront pas seront les pionniers d'un nouveau capitalisme plus équitable, plus soucieux des écosystèmes. À cet égard, la crise du COVID-19 sera l'épreuve de feu pour la planète. Le risque étant que le sauvetage des entreprises post-covid19 priorise à nouveau la seule maximisation des profits. Cette crise montre en effet à quel point notre société est vulnérable, tout comme nos écosystèmes financiers, face aux défis exogènes (environnementaux, sanitaires, montée des inégalités). Nos modèles ne prennent pas suffisamment en compte la contrainte entropique, ce qui fait courir un risque à un énième rebond de l'activité économique. Profitons-en bien pour affecter une partie des capitaux considérables qui vont être injectés dans l'économie au service du développement durable.
L'Europe doit donc s'y préparer et ne pas oublier qu'elle a des champions parmi les meilleurs sociétés de gestion d'actifs qui peuvent imposer une nouvelle culture du capitalisme. Ainsi, dans une récente publication réalisée par la Banque des Règlements Internationaux (BIS), « The Green Swan », était reconnu non seulement les impacts profonds et irréversibles du changement climatique sur les écosystèmes et la société, mais aussi l'arrivée d'une véritable rupture épistémologique dans la communauté financière : la nécessité pour les banques centrales d'agir en faveur d'une finance verte, gage de stabilité financière pour la planète.
Après la crise, viendra le temps pour nos dirigeants d'entreprise, nos asset managers, nos instances dirigeantes de prendre le virage de « l'or vert ». L'Europe devra alors aligner ses planètes autour d'un bien commun, la Terre. Une priorité pour notre planète et ses habitants ! Ici et maintenant.
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Selon Mrs Bertrand Badré, ancien Directeur Général de la Banque Mondiale et CEO et fondateur de Blue like an Orange Sustainable Capital ; Bernard Michel, Président Viparis et Real Estech Europe et Camille Fumard, Head of Leadership Strategies chez JIN
04:11 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, L'EAU ET LA MER, LA FORET, MEDIAS, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : économie durable | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |