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16/11/2018

Fabriquer et piloter son lombricomposteur...

Contrairement à ce que croit le grand public, nous explique un journaliste de "L'âge de faire", un lombricomposteur bien fabriqué et bien géré n'émet pas d'odeur et n'attire pas les moucherons. Il est donc tout à fait possible de l'installer sur une terrasse ou un balcon. Un lombricomposteur comporte généralement 3 niveaux. Le compartiment le plus bas (bac de récupération) est destiné à recueillir le "lombrithé", un engrais liquide superpuissant. Les autres bacs (en plastique le plus souvent)  accueilleront vos déchets ménagers coupés fin, qui se transformeront peu à peu en compost. Quand le premier bac est rempli, on lui superpose un deuxième bac. Le fond des bacs étant percé de larges trous, les vers pourront remonter vers le bac supérieur et l'air circuler. Il y a un couvercle sur le bac supérieur que l'on peut percer de minuscules trous pour l'air.

Il existe des modèles que l'on peut trouver sur le guide du Sydom du Jura, disponible sur www.letri.com (tél: 06 13 42 01 25). Généralement les trous (5 mm) espacés de 2 cm maximum, doivent être faits à la perçeuse ou avec une mèche à bois. Le bac de récupération ne doit pas être perçé. En principe, un vers mange tous les jours la moitié de son poids. Aussi 500g de vers Elsenia devraient suffire. Leur mettre une sorte de litière avec des bouts de cartons, du papier humidifié et de la terre sur les déchets. La température idéale est de 15 à 30 ° C. Peu à peu les vers s'habitueront et circuleront. Il faut savoir qu'ils sont végétariens et ont horreur du gras. Mais, du marc de café, des coquilles d'œufs broyées, des cendres de bois conviennent bien.

Alors pas d'appréhension: c'est une façon utile de faire digérer nos déchets et de se procurer un excellent compost. Pour plus d'informations, s'adresser par exemple à :

www.lombricomposteureco.fr/

Lyliane

15/11/2018

Les bons plans de la rénovation...

Selon Mme Karine Michel dans la revue "Nous", "le manque de terrain à bâtir oriente la tendance vers la rénovation du parc existant des maisons individuelles". Qui dit rénovation, dit aussi révision complète de la performance énergétique de l'habitat. Les architectes en conviennent: la rénovation est la majeure partie de leur travail. Généralement, l'habitat actuel se traduit par un décloisonnement et un partage plus large des pièces à vivre et une ouverture sur l'extérieur.

Que ce soit pour revoir à la baisse ses consommations d'énergie et réaliser des économies ou pour réduire par quatre, comme la France le souhaite les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050, une remise aux normes selon les standards BBC (bâtiment basse consommation) s'impose. L'isolation thermique, les vitrages, la ventilation et le système de chauffage font partie de ces travaux à prévoir. En plus, l'été, comme le faisaient nos grands-parents, il est important de ne pas laisser entrer la chaleur et le soir de ventiler les pièces en les ouvrant largement.

Des moyens de protection contre la chaleur estivale peuvent même être installés comme un débord de toiture, une pergola climatique ou une haie végétale… Le coût moyen d'une rénovation ( TVA à 10%) est estimé à 1500 à 2000 euros TTC le mètre carré habitable. La performance énergétique est fonction du logement: dans le neuf, la pose de climatiseurs est autorisée mais ne pas dépasser les plafonds thermiques. Si l'on dépasse une extension de 50 M2, suivre la RT 2012, sinon ce sera "élément par élément".

Rénover l'existant ne dispense pas de respecter des règles d'urbanisme et notamment le Plan Local d'Urbanisme ou PLU. Tout d'abord, une autorisation d'urbanisme devra être obtenue pour réaliser des travaux (modification de façade, augmentation de surface habitable).Selon le zonage du PLU, une simple déclaration préalable ou un permis de construire sera exigible, car il importe de vérifier la distance du bâtiment par rapport aux limites séparatives, par rapport aux voies… La surface d'emprise au sol est également définie par le PLU comme la hauteur des constructions, la couleur des enduits, les emplacements de stationnements, les espaces verts même selon le cas...

Bref, faire appel à un professionnel, et le plus souvent à un architecte, est pratiquement indispensable, car des études techniques doivent la plupart du temps être réalisées (nature du sol, portance des structures…). On s'y retrouve déjà en matière d'optimisation des espaces et d'esthétique du bâtiment. De plus, les plans et autres documents à fournir au moment de la demande d'autorisation ne sont pas à la portée du premier venu. Alors, n'hésitons pas à rénover et à rénover malin dans nos régions françaises!

Des renseignements utiles peuvent être par exemple obtenus sur le site: www.camif-habitat.fr/

Lyliane

14/11/2018

Mieux s'alimenter aujourd'hui...

Lors des assises de la Transition écologique et citoyenne, Mme Véronique Mondain, médecin au CHU de l'Archet à Nice (06) a tenu une causerie suivie de questions du public, dans laquelle elle est revenue avec conviction sur l'habitude de consommer des aliments ultra transformés que l'on trouve en grandes surfaces. Pour la plupart, ils sont produits hors sol et se révèlent nocifs pour notre santé, car ils sont trop gras, trop sucrés et trop salés. Beaucoup de ces produits servis dans les fastfood sont causes de maladies et ils font grossir de façon anormale. Sans compter que la publicité et les lobbies trompent les gens sur leur qualité nutritive (sucres cachés…). L'OMS et l'ANSES commencent à s'en inquiéter. 

S'il est vrai que l'alimentation est un facteur familial et culturel, il faut reconnaître qu'après la dernière guerre, on s'est mis à consommer beaucoup de viande (83 kg par personne). Quand on réalise que pour une calorie animale, il faut 10 calories végétales et que l'on favorise alors la déforestation et l'assèchement des nappes phréatiques, on s'aperçoit qu'il y a un problème de cohérence collective. De plus, "30% de la nourriture produite est gaspillée et on ne voit pas qu'on dévalise les pays du sud". Sans même parler de la solidarité du vivant avec les animaux, il faut savoir qu'un végétarien aurait 50% d'impact en moins sur son environnement.

Manger peut être considéré comme "un acte politique". Mme Mondain affirme qu'on économiserait quantité d'achats compulsifs  en n'allant plus dans les supermarchés. Une initiative en Provence-Alpes-Côte d'Azur est née du constat que pour favoriser la santé, il convient d'impliquer la population. Cette initiative qui se veut un geste simple pour la santé comme pour la planète, se nomme "Jeudi Vert". "C'est un projet collectif et pédagogique d'alimentation saine, écologique et éthique pour une transition alimentaire". 

Il s'agit chaque jeudi de proposer une alimentation exclusivement végétarienne, à titre individuel et sur tous les points de restauration collective de la région (hôpitaux, cliniques, cantines, restos U, maisons de retraite… ). Les restaurateurs peuvent s'y associer en mettant légumes, légumineuses, oléagineux, fruits et épices sur leur carte. La démarche a déjà été mise en œuvre dans plusieurs grandes villes du monde que ce soit en France ou en Belgique, au Royaume-Uni, en Europe du nord, aux Etats-Unis, en Asie...

La dynamique est lancée: soyons-en les acteurs! Consulter pour davantage d'informations la page Facebook du projet sur: www.facebook.com/projetjeudivert ou

https://www.etude-nutrinet-sante.fr

Lyliane

13/11/2018

Un rucher partagé dans le Val de Loire...

Mr Fabien Ginisty en 2013 a publié dans le Hors Série N° 1 de la revue "l'Age de Faire" un article concernant une initiative de mise en place d'un rucher mutualisé par des habitants de la plaine du Forez. Les abeilles de ce fait appartiennent au groupe, qui doit s'organiser pour en prendre soin. Un enfumoir à la main, une des 7 participante du groupe des 10 passionnés d'apiculture du village de Boisset-Saint-Priest est aux petits soins de quelques-unes des 300 000 abeilles collectives réparties en 8 ruches. Une petite annonce fut à l'origine de ce projet de rucher partagé, installé sur une parcelle municipale. Les adhérents à l'Association sont admis à condition qu'ils apportent une ruche en bois sans essaim. Depuis 2012, ils se partagent leurs premiers kilos de miel.

Ce rucher partagé est l'occasion de transmettre des savoir-faire et de protéger le vivant. Les abeilles pollinisent en effet tous les arbres alentour et elles butinent sur des arbres et plantes à fleurs (acacias, lavandes, trèfles…) dès que reviennent les beaux jours. Peu à peu les adhérents s'initient à l'hivernage, à la lutte contre les ravageurs grâce aux conseils éclairés d'un apiculteur local. Assurer la pérennité du rucher collectif et protéger leur environnement naturel sont leur objectif. Car la biodiversité malheureusement peu à peu décline en raison des pesticides, ce qui est dommageable pour les colonies d'abeilles.

Alors, pourquoi ne pas créer un peu partout en France des ruchers collectifs sur ce modèle? Nous aurions tout à y gagner et la nature en premier lieu!

Lyliane

Thérapie quantique, médecine du futur?

Dans Version Femina, Mmes Nathalie Giraud et Myriam Loriol se sont intéressées à cette approche, qui un peu comme la physique quantique étudie l'invisible. Elle utilise en effet les ondes pour agir et elle se nomme la thérapie quantique. Ces deux journalistes se sont appuyées pour écrire leur article sur les propos de Mr Guillaume Moreau, naturopathe et fondateur de la Société PhysioQuanta. Il faut comprendre que selon la médecine quantique, au-delà de nos organes, notre corps serait composé de milliards de particules de lumière (photons) qui dégageraient un champ vibratoire et énergétique.

Aussi, une fréquence "anormale" au niveau d'un organe serait le signe de son mauvais fonctionnement. Le but de la thérapie quantique serait "de rétablir la bonne circulation du courant dans notre organisme pour retrouver un équilibre interne". Le diagnostic quantique serait réalisé par une machine mesurant les fréquences émises et délivrant ainsi "une carte d'identité énergétique". Ensuite la machine serait capable d'envoyer des bonnes ondes au bon endroit. Une des machines les plus répandues s'appelle le Physioscan et il serait utilisé dans 600 cabinets médicaux. Il y aurait également l'Oligoscan et le MiltaLed comme à Pornic en centre de Thalassothérapie.

La thérapie quantique n'a pas vocation à remplacer une prescription médicale. Elle traiterait surtout les pathologies chroniques: insomnies, problèmes digestifs, allergies, maux de dos, déséquilibre nerveux… Des électrodes ou le port d'un casque permet le diagnostic et le rééquilibrage du patient. C'est totalement indolore et la durée serait variable selon le cas (30 à 60 minutes). En général ce sont les naturopathes, acupuncteurs, kinésithérapeutes et même certains médecins qui utilisent ces nouveaux outils. En moyenne, une consultation coûte 70 euros la séance.

Pour aller plus loin avec ces notions ou les compléter par des approches sur le magnétisme ou l'énergétique, qui elles se servent des mains de l'être humain et d'un pendule, vous pouvez lire l'ouvrage de Mr Deepak Chopra publié chez J'ai lu intitulé:" Le corps quantique. Les fabuleux pouvoirs de guérison de votre esprit" ou sur Internet consulter : https://gnoma-snamap.fr/pratiques/magnetisme/

Lyliane

12/11/2018

On peut agir à notre niveau en faveur du climat...

Mme Valérie Masson-Delmotte, coprésidente du groupe d'experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat (GIEC), a été interviewée, lors de sa Conférence aux Assises de la Transition Eclogique et Citoyenne à Nice mercredi 31/10, par Mme Célia Malleck, journaliste à Nice-Matin. La chercheuse au laboratoire des Sciences et du Climat nous alerte sur les conséquences d'une hausse des températures supérieure à 1,5°C d'ici quelques années. Les effets du changement climatique sont déjà sensibles partout dans le monde: vagues de chaleurs, pluies torrentielles, réchauffement des océans, submersions côtières, dégradation des récifs coralliens...

Les risques qui découleront de tous ces effets toucheront en priorité les populations les plus vulnérables et les pays qui ne se seront pas préparés. Elle s'appuie sur un rapport préparé par 90 chercheurs du monde entier réunissant plus de 6000 publications scientifiques. En faisant des conférences sur le sujet, Mme Delmotte nous propose de partager leur préoccupation, d'éviter de construire en zone inondable et de limiter le rejet des gaz à effet de serre pour construire un futur souhaitable à notre planète.

A l'échelle individuelle, elle insiste sur les gestes que les français peuvent faire en matière de chauffage, de transports et d'alimentation. Des technologies peuvent nous y aider. Il s'agit de mixer choix individuels et choix de société. Isolons nos logements, achetons des véhicules électriques, pratiquons le covoiturage, privilégions les circuits courts, chauffons nous par le solaire ou l'éolien et tout cela aura des incidences sur la qualité de l'air, de l'eau et des sols.

Nous devrons pour cela changer nos habitudes et faire pression sur nos élus pour que les choses évoluent: veiller à garder nos terres agricoles, protéger la biodiversité, faire aménager nos espaces de vie autrement, limiter nos déchets, surtout les plastiques, manger différemment, nous appuyer sur des associations et des ONG qui sont déjà engagées pour limiter la hausse des température. Les leviers d'action ne manquent pas: habitat, transport, alimentation, énergie, culture, économie, solidarité ...

En bref, c'est toute notre société qui mériterait d'être rebâtie autrement… Pendant qu'il en est encore temps, engageons nous donc dans la transition énergétique et citoyenne et enseignons les bons gestes à nos enfants et petits-enfants. Il n'est en effet plus temps d'être "eurosceptique"! Soyons lucides et conscients des enjeux!

Lyliane

Des veillées-soupes autour d'un livre...

Je viens de lire un excellent article écrit par Mme Nicole Gellot dans le Hors Série N°1 "La Main à la pâte" de la revue L'âge de Faire datant de décembre 2015. Nous apprenons que deux fondateurs d'une petite maison d'édition d'Artignosc - sur -Verdon(83), Mr Jean Darot et Mme Marie Clauwaert, "organisent des veillées autour d'une soupe, pour faire connaître leurs ouvrages et donner la parole à ceux qui écrivent sans jamais être entendus". Les veillées ont lieu le plus souvent au Paradiso, un café-restaurant de Volx, un village des Alpes-de-Haute-Provence. Poèmes, lettres, chansons à texte, slams, contes s'enchaînent dans un moment de convivialité rare. C'est "la soupe aux livres" des Editions Parole! 

Au départ, le couple d'éditeurs vendait ses livres sur les marchés entre stands de légumes et de savons. Puis, il y a 8 ans, ils ont eu l'idée d'instaurer "la soupe aux livres". Ils en sont aujourd'hui à la 87 ème édition sur Volx. En début de soirée, certains se montrent un peu timides. Puis, après le partage de la soupe, l'ambiance devient plus fraternelle. La patronne du Paradiso confectionne généralement deux soupes: une froide et une chaude. Elle est ravie de la présence de ses hôtes et elle s'affaire avec joie, car pour elle "un bistrot doit être un lieu de vie". De plus, côtoyer des passionnés de littérature lui donne des ouvertures intéressantes.

Parfois, les éditeurs vont à Colmars les Alpes, à Bauduen ou à Moustier dans la Haute Vallée du Verdon, où ils donnent la parole à des bergers, des rappeurs, des ménagères, des enfants… A Cannes, dans un foyer de jeunes travailleurs avec le Secours Populaire, ils se souviennent même avoir proposé aux jeunes de lire des textes sur la pauvreté. Il arrive que des personnes originaires d'autres pays chantent des mélodies dans leur langue comme ce fut le cas à Barcelonnette et ils leur font goûter une soupe typique de leur région. Bref, partout où se déplacent Mr Darot et Mme Clauwaert, le concept des veillées-soupes leur semble avoir bien rempli son but: faire se rencontrer des gens, leur proposer de s'exprimer et accessoirement  vendre des livres...

Pourtant, Jean Darot raconte qu'ils sont devenus éditeurs par hasard. Ils l'ont fait pour aider un ami poète, Daniel Daumas, qui écrivait moitié en provençal, moitié en français et ne trouvait aucun éditeur. Depuis, cinq collections, dont "Pourquoi" destinée aux enfants, se sont ajoutées à "Biface", leur première collection. Leur critère de choix pour accepter des livres est que "l'on puisse sortir grandi de la lecture". Une initiative qui pourrait donner des idées à d'autres personnes. Car la littérature n'est pas uniquement celle des prestigieuses maisons d'édition, qui publient les Prix Goncourt, Renaudot et autres. Je crois qu'il y a dans notre pays place pour des éditeurs régionaux, soucieux de donner la parole à des écrivains inconnus, des chanteurs, des poètes, créatifs et passionnés par les thèmes qu'ils ont envie de partager. Alors, qui prend la relève et relève ce défi?

Lyliane

 

11/11/2018

Quel est le rôle d'une sage-femme aujourd'hui?

Selon Mme Christine Vilnet dans Version Fémina, les compétences des sages-femmes vont bien au-delà du suivi de la grossesse et de l'accouchement. Depuis 2016, en effet, de nouvelles compétences leur ont été attribuées. Elles ont fait 5 années d'étude et elles peuvent à ce titre prétendre aider des patientes en gynécologie. La profession, qui ne compte que 3% d'hommes, est surtout assurée par des professionnelles exerçant en libéral. On trouve leurs coordonnées dans l'annuaire des sages-femmes, auprès des pharmaciens ou par le bouche à oreille.

Tout d'abord, elles assurent la contraception de l'âge de 15 ans jusqu'à la ménopause. Elles recommandent le type le plus adapté selon le cas: stérilet, pilule, implants contraceptifs… Elles peuvent également aider au sevrage tabagique dans le cadre d'une grossesse ou pas. Elles ont également le droit de pratiquer l'IVG médicamenteuse jusqu'à 7 semaines d'aménorrhée. Elles effectuent enfin des actes de dépistage et de prévention, comme par exemple des frottis pour dépister le cancer du col de l'utérus. Elles peuvent palper les seins ou dépister les infections sexuellement transmissibles, les descentes d'organes, les fuites urinaires.

Les consultations des sages-femmes sont prises en charge par la Sécurité Sociale et leurs tarifs sont définis par l'assurance-maladie (de 20 à 60 euros). De toute façon, en cas de problème grave, elles orientent vers un médecin généraliste ou un spécialiste. Aussi, les femmes ont tout intérêt à s'adresser à leur sage-femme, avec qui elles peuvent parler librement et sans tabous de leurs symptômes, demander des conseils et ce faisant protéger leur intimité… Pour tout renseignement complémentaire, s'adresser à https://solidarites-sante.gouv.fr/metiers-et-concours/les-metiers-de-la-sante/les-fiches-metiers/sages-femmes/

Lyliane

L'argousier fait mieux que l'orange...

Peu de personnes connaissent l'argousier, cette plante qui nous vient d'Asie (Tibet, Chine, Inde, Mongolie…) et qui renferme pourtant une teneur incroyable en vitamine C, comprise entre 200 et 2000mg pour 100g selon la maturité de ses fruits orangés dans nos pays d'Europe. Son jus est revitalisant car il contient aussi de la vitamine A et E, des oligoéléments et des minéraux comme le fer, le manganèse, le calcium… en hiver ce cocktail de vitamines est apprécié. Comme stimulant de l'immunité, il est également précieux en période d'épidémie virale. Il suffit d'une cuillère à soupe de jus le matin pendant une semaine pour se requinquer!

En pharmacie et magasin diététique, le jus bio de Weléda est la référence, même si certains producteurs en commercialisent aussi. L'huile végétale extraite des baies d'argousier est riche en oméga3 et 6  mais aussi en oméga 7. Des crèmes à base d'huile d'argousier sont commercialisées pour réparer la peau et l'hydrater. En Russie, des crèmes à base de graines d'argousier protègent même la peau des cosmonautes. Chez nous, l'argousier pousse en altitude dans les Hautes-Alpes ou dans les dunes du Nord.

Mme Jessica Agache-Gorse dans la revue Version Femina nous signale cependant que son seul défaut est un goût âcre, ce qui demande souvent d'y ajouter du sucre de canne, du miel ou même du jus de raisin. On peut en faire des confitures, des tisanes de baies séchées, des bonbons, des biscuits et même de l'alcool. Commander par exemple à Flore Alpes (www.argousier.com) pour les crèmes ou sur www.natvit.fr.

Lyliane

10/11/2018

Qu'est ce que "l'effet miroir" dans les raports humains?

Le regard que nous portons généralement sur nous-même est assez flou. Il y a, en effet, certaines faiblesses de caractère, dont nous sommes conscients, mais beaucoup d'autres que nous n'imaginons pas ou que nous ne nous avouons pas. Notre égo est très efficace pour justifier des paroles ou des actes dont nous n'aurions pas lieu d'être fiers. Le phénomène de filtre des informations nous concernant nous incite par contre à projeter sur autrui ce que nous nommons "des défauts". Dans cette mesure, les psychologues ont pu dire: "l'autre est le miroir de soi". Nous blâmons, nous condamnons facilement l'autre en nous croyant "innocents". Comment devenir les artisans conscients d'une connaissance de soi plus éclairée?

Regardons donc de plus près ce qui se passe, lorsqu'une personne me crispe ou me dérange régulièrement. Au lieu de juger cette personne, ce que nous faisons habituellement, ne pourrions-nous essayer une autre démarche? Je propose que nous nous demandions intérieurement: "Ce qui me dérange chez l'autre serait-il le reflet du même trait de caractère bien caché dans mon inconscient? C'est alors, en se plongeant honnêtement à l'intérieur de nous-même, que peuvent monter à la conscience des refoulements, des interdits, des blessures mêmes nées dans notre enfance. Le regard de nos parents, de nos éducateurs sur tel ou tel "défaut" ne nous aurait-il pas interdit de lui donner de la place en nous? C'est fort probable...

J'ai proposé cet exercice et je l'ai mis en pratique personnellement dans un groupe de 6 personnes. Chacun-e a pu chercher lucidement ce qui le dérange le plus chez l'autre: sans-gêne, avarice, égoïsme, lâcheté, grossièreté, malhonnêteté… Nous avons remarqué que notre degré d'irritation indique souvent qu'il y a un écho en nous et c'est alors couramment le signe qu'une projection sur autrui est en place. En se centrant, sans se laisser enfermer dans les projections des autres, l'être humain est capable de faire le tri et de voir ce qui lui appartient réellement. La bienveillance et l'humour sont à mon avis de mise pour entreprendre ce type d'exercice.

Je juge par exemple des personnes qui se mettent en avant, en pleine lumière, parce que ma mère avait critiqué devant moi "les personnes orgueilleuses , qui s'en croient" comme elle disait. Voir d'autres le faire sans vergogne me crispe, me dérange, car moi je ne me l'autorise pas. D'autres ont un besoin viscéral d'être écoutés, de toujours être partout le premier ou la première ou d'apparaître en permanence raisonnables, responsables, intelligents.. car leurs pères ou leurs mères étaient absent-e-s ou très exigeant-e-s… Une personne élevée dans une famille nombreuse, dans laquelle le partage était de mise, trouvait beaucoup de membres de son entourage jusque là "égoïstes". Elle a pu réaliser qu'elle avait été formatée familialement au partage, même si parfois c'était bien lourd ou exigeant à endosser...

Il semblerait qu'en connaissant mieux notre fonctionnement, nous serions susceptibles d'acquérir plus de paix intérieure et extérieure. Car voir la même difficulté, la même peur ou la même faiblesse chez l'autre aide apparemment à devenir plus tolérant et plus humble. Je ne suis plus alors dans le rôle limitatif de "l'enfant sous le regard ou le non-regard de ses parents". Je grandis en conscience et en amour pour moi-même, tout en progressant dans la compréhension des mécanismes de défense que j'avais autrefois mis en place. Cet "effet miroir" nous propose de lâcher le mental, de ressentir qu'il nous est proposé un voyage intérieur. Nous sortons notamment de la dualité moi/l'autre, du fameux triangle entre victime/sauveur/bourreau pour nous placer à un autre endroit, où le cœur arrive à s'exprimer. Cela fait une sacrée différence!

Pour approfondir le sujet, en savoir davantage ou s'amuser d'un petit texte de Mr Pierre Descouvemont intitulé: "Quand lui, quand moi",  joindre sur Internet le site: www.bonheurpourtous.com

Lyliane

Chercher le coupable et désamorcer les critiques...

Un article de Mme Bernadette Costa-Prades dans la revue "Nous" s'intéresse à la culpabilité sur le plan psychologique. C'est une "arme" malheureusement souvent utilisée dans le couple ou les entreprises afin d'asseoir son propre pouvoir. Parfois même culpabiliser quelqu'un revient à se dédouaner de sa propre culpabilité, de s'innocenter. La vie quotidienne, en effet, nous offre beaucoup d'occasions d'adresser des reproches, des critiques à autrui, comme si l'autre devait coller à nos désirs, se conduire en tout point comme nous le voudrions... 

La psychothérapeute Nicole Prieur, auteure de l'ouvrage "Amour, famille et trahison" chez Marabout relativise les situations dans la mesure où nous serions tour à tour accusé et accusateur. Mais là où cela ne va plus, c'est quand on est constamment mis en faute, où tout tourne à l'avantage d'autrui. Par exemple, reprocher à l'autre un trait de sa personnalité, grossir ses défauts, critiquer les moindres faits et gestes de son compagnon ou de son employé, apparaît comme une entreprise de dévalorisation à dénoncer.  

A l'inverse, il est très positif de se soutenir face aux épreuves de la vie, de désamorcer les critiques avec humour, de prendre de la distance pour ne pas tomber dans le piège de la culpabilisation. En nous débarrassant de la tentation de projeter nos mal-être sur l'autre, en regardant nos propres faiblesses et en les acceptant, nous devenons en effet plus tolérants et compréhensifs face aux autres. Autrui ne pourrait-il pas être vu comme un miroir qu'il nous propose de regarder pour faire un travail intérieur? Les psychologues ont mis en évidence que ce que nous cachons dans notre inconscient car nous en avons honte, nous dérange fortement si autrui le manifeste au grand jour...

Aussi, responsabilisons nous et cherchons à sortir du piège relationnel de la culpabilité! Pour aller plus loin avec ces notions, consulter par exemple sur Internet: www.orygin.fr.

Lyiane

 

09/11/2018

Hypersensible et bien dans ma peau...

Mme Suzanne Moeberg, pédagogue danoise, a publié aux éditions Jouvence un ouvrage de 94 pages sous le titre" Hypersensible et bien dans ma peau". Dans ce livre datant de 2017 et traduit de l'allemand par Mme Nina Prinzhorn, elle montre comment le fait d'être hypersensible, c'est à dire de percevoir tous les stimuli fortement (bruit, douleur, odeurs, lumière, ambiances, stress…), est à la fois un don et un défi. Pour ma part, ce n'est pas nouveau car j'ai découvert depuis de nombreuses années que j'étais hypersensible. Cela m'a fait du bien de lire que ce trait de caractère est loin d'être toujours un fardeau comme je le croyais. Cette hypersensibilité, qui touche apparemment autant les filles que les garçons et qui caractérise aussi bien des réactions d'introversion que d'extraversion, serait à la fois innée et héréditaire selon des recherches psychologiques approfondies. 

Selon Mme Moeberg, les origines de l'hypersensibilité se trouvent dans les différences biologiques du système nerveux humain. C'est Mme Elaine Aron, psychologue américaine, qui fut pionnière sur le sujet. Elle estima qu'environ 15 à 20 % des êtres humains sont hypersensibles, c'est à dire dotés d'une sensibilité exacerbée. En fait, quand on est hypersensible, on ressent ou on voit depuis l'enfance ce que d'autres ne remarquent pas (surstimulation). Les stimuli peuvent venir aussi bien de l'intérieur de notre corps, de nos sentiments, de nos schémas de pensée… que de l'extérieur. Les personnes hypersensibles sont davantage habitées par la peur de ce que pensent les autres, de les décevoir ou de les contrarier. Malheureusement, cela les expose à se sentir vite épuisées ou stressées. 

Par contre, elles peuvent être très créatives, imaginatives, empathiques, méditatives  et intuitives. En effet, elles montrent souvent un grand cœur.  La spiritualité et le mysticisme sont la plupart du temps des façons de vivre le quotidien en se sentant "faire partie d'un tout". Mais pour se protéger, beaucoup ont développé aussi des mécanismes compensatoires qui les font croire dynamiques car elles ont du répondant, se mettent en colère, donnent une impression de savoir où elles vont, alors que d'autres sont apparemment timides et cherchent à ne pas se faire remarquer. Dans l'un et l'autre cas, l'essentiel pour elles est de s'accepter comme elles sont avec leur force et leur faiblesse. En s'autorisant à être elles-mêmes, elles retrouveront vite calme, épanouissement et joie de vivre.

En cas de surcharge émotionnelle par exemple, on peut se retirer dans le silence (nature, méditation, respiration  ) pour retrouver son propre rythme ou dire  "stop" à autrui pour se dégager d'une impression d'emprise, de pression. Cela se joue en famille, dans le couple, avec les enfants, au travail… Apparemment, un entraînement à poser des limites, à laisser s'envoler les émotions négatives, les peurs, les impressions de ne pas être à la hauteur... est nécessaire pour gérer la surstimulation, voire pour l'anticiper par des stratégies préventives. En toute chose, afin de vivre en bonne intelligence avec autrui, il importe de pouvoir vivre en bonne intelligence avec soi-même. Aussi, de l'indulgence et de la patience à l'égard de soi-même, vis à vis de ses limites ou de ses réactions, peut faire du bien. Le sommeil est également un bon reconstituant de la surcharge nerveuse et il convient de ne pas restreindre ce besoin vital. 

Je conseille cet ouvrage à toutes les personnes qui se découvrent hypersensibles, mais aussi à celles et ceux qui ne les comprennent pas alors qu'ils les côtoient. On se sent plus léger ensuite car des mots simples ont été posés sur une réalité du monde d'aujourd'hui. Chacun peut alors suivre son propre chemin de vie et se réjouir de notre grande complémentarité dans le monde du vivant.

Lyliane

 

 

07/11/2018

Cuisiner avec des fleurs...

Mme Kathleen Junion dans la revue "Nous" invite les fleurs sur notre table. Elle signe un article, en effet, dans lequel il est question d'en faire des jus, des confits ou de les utiliser à l'état brut. La cuisine des chefs s'y est mise également. A Antibes, par exemple Mr Olivier Ferrand a crée il y a 8 ans un restaurant - 24, Rue de Fersen - appelé "La taille de guêpe". Là, il propose une cuisine atypique avec des fleurs. Ce chef a été formé aux Pays-Bas, en Belgique et à Lille.

Tout d'abord, Mr Ferrand s'est entouré des meilleurs fournisseurs de la région: Mr J.C. Orso à Cannes, Mr M. Auda à Gattières et la confiserie Florian à Nice. Aussi trouve -t-on sur sa carte: de la terrine de foie gras au confit de jasmin, du magret de canard avec une sauce aux fruits rouges à l'hibiscus ou encore un carpaccio de cabillaud à la capucine… Son secret, c'est l'improvisation! Il y a à chaque fois non seulement la décoration des plats mais aussi le goût délicat des fleurs.

De même à "La Badiane" à Ste Maxime (83), cite la journaliste, des fleurs agrémentent les plats du chef Geoffrey Poësson: bourrache, lavande… Quant à Mr Erwan Miziane à Hyères qui cuisine au "Carte Blanche" figues, lavandes, capucines agrémentent ses desserts. A la maison, nous pouvons à notre tour risquer une salade d'endives et noix aux grains de lavande, des raviolis à la bourrache, un dessert à la violette ou un poisson en papillote, où les capucines donnent un soupçon poivré à l'ensemble.

Toutes les fleurs ne se cuisinent certes pas. Mais pourquoi ne pas essayer une cuisine champêtre, inventive et qui fleure bon la nature? Pour connaître les fleurs comestibles bio susceptibles d'être insérées dans vos recettes, consultez par exemple sur Internet: https://www.fermedesaintemarthe.com .

lyliane

05/11/2018

C'est chaud le chocolat cru!

Le chocolat que nous consommons avec plaisir est en fait le résultat de fèves de cacao torréfiées à 120°C, nous apprend un bref article de Mme Estérelle Payany dans le Journal Télérama. Alors que "la fève crue présenterait une richesse exceptionnelle en fibres et en antioxydants (polyphénols et flavonoïdes) comparables à ceux du thé vert ou du vin rouge, la cuisson du cacao lui ôterait une partie de ses nutriments".

Depuis quelques années sont commercialisés des chocolats crus comme ceux de Rawr ou de Pacari, qui nous sont présentés comme des alcaliments. A la dégustation, l'intensité du chocolat cru surprend ou enthousiasme. Les tablettes de cacao cru sont souvent vendues en magasin diététique par Ethiquable, qui garantit un produit équitable et des méthodes de production adaptées. Il existe pur ou associé à de la cacahuète ou du physalis. L'essayer sera peut-être l'adopter!

Pour se renseigner sur ce produit, consulter par exemple sur internet: www.rawrchoc.com.

Lyliane

04/11/2018

Colporteuse de bonne santé...

Le journal Télérama sous la signature de S.Be. nous apprend qu'une jeune femme médecin généraliste, Mme Hélène Vardon, a entrepris depuis mai dernier "un tour de France singulier: à bord d'un camping-car qui lui sert de logis, elle sillonne le pays pour se poser dans les déserts médicaux". Car dans ces endroits, l'absence d'un confrère pour congés, retraite ou accident peut se révéler dramatique.

Ainsi, de la Vendée à la Somme, de la Bretagne à la Drôme, "elle assure les remplacements au pied et au pneu levés". Je trouve cette initiative particulièrement intéressante. Elle mériterait d'être connue de tous. Car si dans les grandes villes, médecins et spécialistes sont très nombreux, à la campagne, il en va autrement. Peut-être aurons nous un jour prochain la bonne surprise d'apprendre que d'autres initiatives de ce genre se multiplient et sont soutenues par l'Assurance-Maladie.

Pourquoi ne pas imaginer des ophtalmologistes itinérants, car c'est je crois la spécialité qui manque le plus en France? Et pourquoi ne pas créer une plateforme répertoriant les médecins partant en congé, en retraite ou en formation et désireux d'être vite remplacés? Pour en savoir plus sur l'initiative de Mme Vardon, joindre sur Internet: https://www.la-croix.com › Actualite › France

Lyliane

03/11/2018

Le laser, un outil à tout faire!

Mme Sophie Goldfarb, dans Version  Femina, attire notre attention sur ce formidable outil de médecine esthétique qu'est le laser. Il peut en effet "agir sur le visage et sur le corps, contre les rides, les taches, les poils"… Le laser utilise l'énergie des faisceaux lumineux et c'est une technologie de pointe que savent manier les médecins. Ces derniers proposent généralement des interventions durant l'hiver, car pendant 3 mois il faut éviter le soleil. Parfois, cependant, des traitements alternatifs ou complémentaires au laser sont possibles comme des injections pour les rides, de la radiofréquence pour le relâchement, du peeling pour les taches, une crème anesthésiante et des jets pulsés pour refroidir la peau...

Il existe deux sortes de lasers pour lisser les rides. Le plus ancien, le laser ablatif (CO2 Erbium) est efficace sur les visages marqués et très ridés.  Mais on a constaté parfois ensuite des dépigmentations locales. Plus récent est le laser fractionné micro-ablatif (Fraxel, Nd:YAG) qui frappe la peau en discontinu et en profondeur. Après coup, en cicatrisant, a lieu un relissage cutané par stimulation des fibroplastes  qui fabriquent le collagène. De deux à 4 séances sont nécessaires. Toutefois, le coût est non négligeable: entre 400 et 600 euros la séance.

Pour traiter les taches brunes (lentigo solaire) du visage, du décolleté ou des mains, précise le Dr Grand-Vincent, médecin esthétique à Paris. Les lasers Pico sont récents et ils sont les plus simples. Une seule séance peut suffire, mais on peut en réaliser deux ou trois espacées de 4 à 6 semaines si les taches sont intenses. Le coût varie entre 150 et 300 euros. Contre la couperose, les lasers vasculaires donnent de bons résultats. On complète laser et lumière pulsée généralement. Idem pour les varicosités sur les jambes après avis d'un phlébologue.

Toutes les cicatrices peuvent être traitées au laser, de même que les vergetures. Il faut cependant savoir que plus on les traite tôt, plus on arrive à les éclaircir. Quant aux tatouages, le laser Pico permet de les faire disparaître. Il pulvérise en effet tous les pigments par ses impulsions très rapides. La durée du traitement est variable selon le tatouage: de quelques mois à plusieurs années… Pour des paupières alourdies par contre, le Plexr, sorte d'arc électrique, est la seule alternative à la chirurgie. C'est une sorte de stylet créant des micro-puits, retendant la peau et éclairant le regard.

 

Pour information, le mot « laser » est l'acronyme de l'anglais Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation .

Pour en savoir davantage,  consulter sur Internet: www.futura-sciences.com

Lyliane

02/11/2018

Customiser baskets et casquettes...

Un Varois nommé Matthieu Rossolini et surnommé Smile a mobilisé son talent de graffeur pour dessiner sur des baskets et des casquettes les traits de héros de B.D. de la jeunesse, écrit Mme Ysaline Macé dans la revue "NOUS". La tendance à la customisation nous vient des Etats-Unis. Matthieu a découvert assez tard ce concept, mais, depuis, il n'arrête pas. Il a cherché tout d'abord le matériel correspondant et a procédé à des essais. Il réalise généralement les maquettes sur ordinateur, puis il utilise des pochoirs ou dessine à main levée. La seule précaution à respecter après coup est de ne pas laver l'objet en machine.

Aujourd'hui, installé près de Pierrefeu du Var, le graffeur a déjà customisé une cinquantaine de paires de sneakers. Il apprécie de faire choisir les sujets à ses clients et de réaliser des modèles uniques. Ce travail demande entre 5 et 15 heures de travail et une déco sur baskets coûte au minimum 50 euros, alors qu'une casquette décorée à la bombe revient à 30 euros... Certes, Matthieu réalise encore quelques fresques murales, mais sa cible favorite ce sont les sportifs (rugbyman etc...). Bientôt, il espère pouvoir se payer un local dans lequel il pourra exposer ses réalisations. En attendant ses modèles sont visibles sur les réseaux sociaux, dont Instagram.

Voilà de quoi donner des idées à des artistes français soucieux de trouver des contacts et des débouchés. Pour tout contact avec Matthieu, joindre www.smilecustom.com ou Facebook ou Instagram.

Lyliane

31/10/2018

Nouvelle certification: PIX pour remplacer les B2I et C2I...

Dans le  US magazine d'octobre 2018, nous apprenons que le CNED, l'Université de Strasbourg et l'Université ouverte des humanités avec les Ministères de l'Education Nationale et de l'Enseignement Supérieur mettent en place une certification des compétences numériques, PIX pour remplacer les Brevets /Certificats Informatique et Internet. 

PIX est une plateforme en ligne - https://pix.fr - publique et gratuite, permettant de s'exercer sur des situations proches de la vie quotidienne. Les items sont répartis en 16 compétences et en 8 niveaux, en articulation avec le cadre de référence européen DIG-COMP et le cadre de référence des compétences numériques français.

La certification se fait sous la surveillance d'une personne habilitée. PIX est conçue pour différents niveaux d'expertise, du début du collège à la vie professionnelle. Les élèves sont certifiés à la fin de troisième et de terminale.

Actuellement, la plateforme n'a été paramétrée, écrit Mme Sandrine Charrier, qu'à destination des élèves du secondaire, laissant les enseignants du primaire sans outils. Toutefois, une adaptation pour les élèves du primaire est envisagée.

Un référentiel de formation sera publié sous peu par l'Education Nationale. Il est censé pouvoir guider les enseignants du premier et du second degré . En fin de CM2 et de 6 ème, les élèves devront alors produire un bilan de compétences numériques.

Pix bute cependant sur plusieurs difficultés: déconnexion des programmes des différentes disciplines, manque de formation des enseignants et inégalités en termes d'équipements des écoles…

Lyliane

 

30/10/2018

Regarder des documentaires animaliers pour se sentir mieux!

Regarder naître des bébés pandas, le quotidien de loutres et de dauphins, ou bien tout simplement le dressage d'un chien nous redonnerait le sourire !
L'étude Real Hapiness Project a été conçue par la chaîne anglaise BBC, et en partenariat avec l'université de Berkeley, en Californie.


Basée sur le célèbre documentaire, "Planet Earth II", qui a réuni plus de 11 millions de téléspectateurs, les chercheurs ont fait appel à plus de 7500 personnes venues de toutes origines : Anglo-saxons, Inde, Australie, Afrique du Sud ou encore Singapour. 
Ces personnes devaient regarder les 6 épisodes que contient la série, mélangeant le dramatique et le pédagogique. Leurs expressions ont été analysées grâce au logiciel "Crowd Emotion" qui d'après lui, l'admiration et l'émerveillement étaient les deux sensations les plus importantes. 


Les résultats peuvent varier selon le sexe ou l'âge du candidat. Les personnes les plus touchées par l'exercice étaient les femmes âgée de 16 à 24 ans. 
La nature semblerait donc diminuer le stress, l'anxiété, la nervosité et même la peur chez certaines personnes. 


D'après le Professeur Dachner Keltern, le plaisir serait la base du bonheur. Il explique "si les gens ressentent des sensations d'émerveillement, ils sont plus susceptibles de faire preuve d'empathie et d'entraide, et peuvent mieux gérer leur stress."
A la suite de l'étude, la chaîne BBC Worldwild a lancé une plateforme donnant accès plus facilement à des vidéos sur la nature et les animaux. 


Conseil : après une journée bien stressante, regardez un documentaire animalier et vous verrez, après vous vous sentirez mieux !

Selon Inès Gerbe - Oh My Mag - mercredi 24 octobre 2018

29/10/2018

Finances, Climat, réveillez-vous! les solutions sont là!

Le livre Finance, Climat: Réveillez-vous. Les solutions sont là !, co-écrit par Jean Jouzel, Pierre Larrouturou et Anne Hessel (la fille de Stéphane) est sorti en librairie le 18 octobre. Ce livre a été rédigé comme un “manifeste” pour une mobilisation citoyenne la plus large possible en faveur du Pacte. C’est pour cela qu’il est essentiel de diffuser l’information autour de vous et de vous emparer de ce livre comme un instrument de plaidoyer en faveur du Pacte Finance Climat. (vous pourrez trouver le communiqué de presse ici.)

Des contacts médias sont en cours mais la réussite de sa diffusion dépend aussi de vous : le prix modique de 8€ (l’intégralité des droits d’auteurs bénéficiera à l’association qui porte le Pacte) et l’argumentaire très concis rend ce livre accessible à tous et permet à chacun de contribuer à la création du rapport de force et à la mobilisation en faveur du Pacte.
Découvrez notre nouveau site internet

28/10/2018

S'entraider pour mieux manger avec le Secours Catholique...

Mme Clarisse Briot nous raconte, dans le journal Messages du Secours Catholique, comment des familles du village de Soumoulou près de Pau se sont associées pour monter une initiative autour d'un potager collectif, d'échanges de services et d'une monnaie commune. Leur but est double: mieux s'alimenter et rompre l'isolement.

Dans cette bourgade de 1 500 habitants, au pied des Pyrénées, chaque mardi les membres du groupe baptisé Uninat se retrouvent dans la boutique du Secours Catholique pour composer et retirer leurs paniers de produits frais. Le terrain sur lequel les bénévoles cultivent a été mis à disposition par la mairie. La terre généreuse donne des salades, des choux, des blettes, des poireaux, des betteraves...

L'aventure est née l'été 2016, quand des bénéficiaires ont souhaité que le Secours Catholique améliore les colis alimentaires, composés uniquement de produits secs. Ils ont réalisé alors que les produits frais font défaut. Depuis, grâce à l'investissement de tous, chaque semaine une dizaine de paniers sont composés pour les 30 familles adhérentes (de l'ordre de 50 centimes par mois). Des échanges de services(covoiturage, couture, bricolage) ont lieu, des liens d'entraide et d'amitié se créent. Par exemple, on achète à plusieurs un veau à un éleveur et on obtient le prix coûtant à l'abattoir... 

Le groupe essaie d'élargir la gamme de ses fournisseurs: un producteur de fromages de brebis les a rejoints; des ateliers cuisine et pâtisseries ont été lancés. Bref, les Unitat espèrent attirer de nouveaux adhérents et les convaincre que pour trouver des solutions aux difficultés il faut à la fois de l'inventivité, de l'entraide et de la confiance.

Pour aller plus loin, consulter www.secours-catholique.org.

Lyliane

 

 

27/10/2018

Mieux avec moins...

Un ingénieur aventurier, un équipage, un catamaran et c'est parti pour un tour du monde un peu particulier: rechercher aux quatre coins du globe les meilleures techniques de recyclage, d'économie, d'artisanat. Corentin de Chatelperron raconte son expérience dans Nomade des mers, les escales de l'innovation, une série documentaire d'Arte dont Slate est partenaire, et dans le livre Nomade des mers, éditions ARTE Editions/EPA dont nous tirons l'extrait ci-dessous.

"Je m’appelle Corentin, je suis ingénieur. Avec mon équipage, nous voulons rendre notre bateau autonome grâce aux low-tech, ces systèmes D que l’on peut fabriquer et réparer partout. Alors, nous partons autour du globe rencontrer ceux qui les inventent, car si elles étaient mieux connues, elles pourraient changer le monde. Je suis parti seul pour six mois, naviguant du Bangladesh à la Malaisie avec un objectif: vivre en autonomie en expérimentant des technologies qui me passionnent depuis longtemps, les low-tech, des systèmes ingénieux, faciles à fabriquer et à réparer, et qui répondent aux besoins de base.

C’est une idée que j’ai eue à l’époque où je vivais au Bangladesh. Il y a quelques années, diplôme d’ingénieur en poche, je suis parti travailler là-bas, dans un chantier naval, et j’y ai découvert les propriétés de la fibre de jute, une plante qui pousse à profusion dans le delta du Gange. J’ai alors pensé que cette fibre naturelle pourrait être utilisée à la place de la fibre de verre pour la construction des bateaux, parce qu’elle présente un avantage à la fois sur le plan écologique (la fibre de verre, elle, ne se recycle pas et s’avère très énergivore à produire) et pour l’économie locale.

Après deux années de recherches avec l’équipe que j’avais recrutée, le premier bateau fabriqué en jute et en résine a vu le jour: le Gold of Bengal. Dans cette optique, j’avais embarqué un peu de matériel sur le Gold of Bengal: une serre pour faire pousser des pommes de terre, un four solaire, un réchaud à économie de bois, et aussi… deux poules, dans l’espoir d’obtenir des oeufs! Mon rêve était de revenir avec plus de nourriture qu’au départ! Mais cela n’a pas du tout marché comme prévu. Et pourtant, je n’avais pas prévu grand-chose.

 Partout, les humains innovent pour répondre aux grands défis du quotidien: l’accès à l’eau, à la nourriture et à l’énergie. Notre mode de développement se heurte en effet aujourd’hui à de nombreuses limites –émissions de gaz à effet de serre, réchauffement climatique, chute de la biodiversité, pollution, dégradation et destruction des sols…– et repose encore essentiellement sur des ressources non renouvelables (énergies fossiles, ressources métalliques), induisant à terme d’éventuelles pénuries.

Grâce au recours aux low-tech, certains arrivent à faire mieux avec moins: ils développent des économies locales, des emplois, des compétences, et renforcent en même temps leur autonomie.
 
Si l’innovation technologique semble avoir un rôle central à jouer, des ingénieurs, tels que Philippe Bihouix –L’Âge des low-tech. Vers une civilisation techniquement soutenable, Seuil, 2014–, expliquent qu’il serait cependant risqué de tout miser sur une «sortie par le haut», le déploiement des high-tech nécessitant en effet des ressources naturelles, dont des métaux rares, que l’on a par ailleurs du mal à recycler correctement.

Mais grâce au recours aux low-tech, certains arrivent à faire mieux avec moins: ils développent des économies locales, des emplois, des compétences, et renforcent en même temps leur autonomie. Rendre ces innovations accessibles à tous et dans le monde entier, c’est le pari fou du Nomade des Mers.
 
Pour le réaliser, il nous fallait un laboratoire pas comme les autres: un bateau de quatorze mètres de long, débarrassé de ses banquettes et de ses cabines spacieuses, afin de libérer de l’espace pour créer un atelier dans lequel bricoler des prototypes et les tester, cultiver des plantes et élever des insectes. Dans les flotteurs, les cabines de l’équipage, un atelier d’électricité, un laboratoire de biologie et des espaces de stockage; au-dessus, un poulailler et des éoliennes, et, dans l’habitacle, des espaces de culture, qui nous serviront au fil de nos escales à tester différents systèmes de culture hors-sol.

Nous héritons de quatre poules, que mes parents m’ont confiées. Elles portent les noms des membres de l’équipe restée à terre: Marvin, Camille, Chab et Amandine. Avant de partir, nous nous assurons qu’elles disposent d’un nid agréable: je souhaiterais qu’elles pondent tous les jours, et pour cela, elles doivent se sentir à l’aise. Pour une poule, ce n’est pas la vue sur la mer qui importe, mais plutôt le sentiment de sécurité…"

Selon Corentin de Chatelperron - Slate - vendredi 26 octobre 2018
 

26/10/2018

L'origine de l'arobase...

Indispensable pour quiconque souhaite envoyer un email à un destinataire, l'arobase fait désormais partie depuis plusieurs années de notre monde quotidien. Pourtant, aussi étonnant que cela puisse paraitre, ce signe n'est pas né avec notre ère numérique…


Une question de gain de temps :
Pour connaitre les origines de l'arobase, il faut en effet remonter au XVe siècle, époque qui a vu naitre une autre invention qui allait tout révolutionner : l'imprimerie. Avant cette grande avancée que l'on doit à Gutenberg, il fallait pour rédiger des écrits faire appelle à des moines copistes dont le travail consistait à reproduire et orner à la main les ouvrages religieux. 

Comme l'explique le linguiste Berthold Louis Ullman cité sur le site de la Bibliothèque Nationale de France, c'est pour gagner du temps que l'arobase (qui existait déjà depuis le VIe siècle) aurait été utilisé par les moines afin de faire fusionner entre eux deux caractères consécutifs, soit le "a" et le "d" du mot latin ad (signifiant ‘à'' ou ‘‘vers'' en français).


L'histoire ne s'arrête toutefois pas là car l'origine du nom de l'arobase lui, serait plutôt à chercher du côté de l'Espagne et du Portugal. En effet, selon une théorie, ceci proviendrait d'une confusion avec l'arroba, une unité de mesure utilisée dès le XIe siècle dans ces deux pays et symbolisée par le désormais célèbre @. On retrouve d'ailleurs l'unité dans les comptes de marchands florentins sous la forme d'un a stylisé à la mode florentine


Un usage qui s'est répandu dès le XIXe siècle :
Quoi qu'il en soit, dès le XIXe siècle, l'usage du @ s'est répandu aux Etats-Unis chez les marchands qui l'utilisaient pour indiquer les prix. Par exemple comme l'explique le site de la BNF, "deux chaises à 20 dollars pièce" pouvait s'écrire "2 chairs @ $ 20", soit "2 chairs at 20 dollars". On peut d'ailleurs facilement constater qu'encore à l'heure actuelle les Américains lisent "at" pour le @.


Plus tard en 1971, lorsque l'ingénieur américain Ray Tomlinson, inventeur du courrier électronique, a dû trouver un sigle pour séparer le nom de l'émetteur et celui de l'organisme de messagerie, celui-ci a tout naturellement penser à l'arobase. Ce signe voulant refléter une idée de "mouvement", "de direction", il a donc été choisi pour créer des adresses que l'on pourrait traduire ainsi : Paul Martin "à", "vers" ou "chez" gmail.com. 

Selon Mme Virginie Guichaoua - Gentside - mercredi 17 octobre 2018

Les enfants nous aident-ils à être parents?

Mmes Frédérique Préel et Daphné Puissant, journalistes à Version Fémina ont interviewé à Paris Mr Marcel Rufo, pédopsychiatre, au sujet de la relation parents/enfants.  Elles se demandaient notamment si, lorsqu'on a eu une enfance heureuse, on n'a pas tendance à vouloir être un parent idéal. Mr M. Rufo a eu une réponse claire:" les parents parfaits, ça n'existe pas!" Parfois, ils essaient de faire croire cela à leurs enfants, mais les grands-parents souvent ramènent tout le monde à la réalité...

Puis, en réponse à des questions de parents angoissés par des peurs de reproduire un schéma parental relativement lourd (par exemple avec des phobies, des peurs du rapt, de l'incendie, des accidents, des voleurs…), il convient de nous tranquilliser et d'enlever cette pression de notre tête, car nos enfants sont différents de nous. Et vouloir que tout soit en ordre, que tout soit parfait, fait peser beaucoup de rigueur dans la famille. Le "désordre peut être plus thérapeutique que l'ordre" affirme le pédopsychiatre.

Les enfants repèrent les fragilités de leurs parents et "ils sont aussi souvent les révélateurs des troubles que les parents cherchent à masquer". Certains parents par exemple sont obsédés par leur corps et ils ne comprennent pas que ce ne soit pas ce qui motive leur enfant… Pourquoi chercher à cacher ses souffrances de l'enfance (anorexie, boulimie, mauvaises notes…)? demande Mr Rufo. Le naturel ne serait-il pas plus simple? 

Mr Marcel Rufo reconnaît que "l'enfant qui naît est toujours une surprise". L'enfant réel est en effet très différent de celui que l'on avait imaginé. Selon Mr Donald Winnicott:" C'est l'enfant qui fait les parents". Bien se persuader avant tout que "chaque enfant est unique avec ses traits, son caractère et sa personnalité". Il semble quoi qu'il en soit que le premier enfant porte généralement toutes nos histoires, toutes nos projections, toutes nos angoisses. Mais cela ne l'empêche pas de réussir dans la vie!

Lyliane

25/10/2018

Exercices de respiration consciente à toute heure de la journée...

Mme Julie Pujols-Benoit  dans Version Femina expose des exercices simples et efficaces, inspirés du Pilates ou de la sophrologie, qui peuvent être pratiqués tout au long de la journée. Le bénéfice de ces exercices respiratoires est de procurer davantage d'énergie, un meilleur sommeil et de réduire le stress.

Au lever tout d'abord, une respiration automassante, mise au point par Mme Bernadette de Gasquet, médecin et professeure de yoga, provoque un massage des viscères, notamment du foie et de l'intestin. Allongé sur le dos, souffler puis à la fin fermer la bouche et se pincer le nez. Puis inspirer en gonflant la poitrine et en soulevant les côtes. De ce fait, le ventre se creuse et remonte. Ensuite, inspirer normalement et répéter l'exercice de 3 à 8 fois.

En cas de fringale, une méthode inspirée du pranayama permet de se recentrer, de ralentir le rythme cardiaque et de mieux maîtriser ses émotions.  Assis en tailleur, le dos bien droit, la nuque allongée, les épaules basses, inspirer et expirer lentement ( sur 4  secondes à chaque fois )par le nez. Le faire 10 fois, puis augmenter au fil des semaines.

Avant une réunion importante, pour réduire le stress et apaiser les tensions corporelles, se mettre debout, rester assis ou allongé, expirer profondément par la bouche pour vider les poumons. Puis inspirer par le nez 4 secondes, bloquer 7 secondes et souffler pendant 8 secondes. Le faire au moins 3 fois.

Avant de se coucher par exemple, faire une respiration/visualisation. En position allongée, respirer profondément en inspirant par le nez et expirant lentement par la bouche. Se relâcher entièrement en visualisant un halo de lumière blanche qui pénètre par la tête et pénètre dans tout le corps. Une fois apaisé, laisser la lumière s'estomper jusqu'à disparaître.

Ces respirations sont à tester pour éviter les maux de dos, tonifier la sangle abdominale et juguler le stress.

Lyliane

Manger, un acte politique...

Mme Virginie Félix dans Télérama a interviewé Mme Alice Waters, figure de proue contre la malbouffe aux Etats-Unis et du mouvement Farm to table (de la ferme à l'assiette). Cette dernière veut aujourd'hui "semer à travers le monde les graines d'une révolution délicieuse dans les écoles".

Selon Wikipédia, Mme Alice Waters est une restauratrice américaine née le à Chatham Borough, dans le New Jersey. Fondatrice de "Chez Panisse", célèbre restaurant de Berkeley, en Californie, elle est également connue pour son engagement militant en faveur d'une alimentation et biologique et locale. Elle a été accueillie au sein du National Women's Hall of Fame en 2017.

Mme Waters voudrait, en effet, que tous nous arrêtions de nous nourrir sans réfléchir, sans savoir d'où viennent les produits mis dans notre assiette. La nourriture industrielle que l'on absorbe prône des modes de pensée tels la voracité, l'uniformité, la vitesse au détriment de la qualité. Aussi, s'en nourrir revient à absorber ces types de valeurs qui ne sont pas sans conséquence pour notre environnement.

Par contre, lorsque nous achetons des produits sains à de vrais agriculteurs qui travaillent la terre, nous apportons notre soutien à un ensemble de valeurs, bonnes pour l'environnement comme pour l'être humain. Chacun a le choix d'aller au marché, d'acheter local, de respecter les saisons et ce faisant, il renoue son lien avec la nature. C'est un choix que nous pouvons faire dans notre pays où la nourriture n'est pas rare et où nous mangeons 3 fois par jour.

Mme Waters rappelle que "presque la moitié du changement climatique est due à notre alimentation actuelle". Pour elle, la nourriture est une question centrale et elle ne comprend pas "les écologistes qui ne se soucient pas de ce qu'ils mangent". Aussi, depuis 25 ans, elle a entamé une action dans les écoles nommée "The Edible Shoolyard Project" dans lequel elle a travaillé avec Mme Michelle Obama, lorsqu'elle était à la Maison Blanche...

Aujourd'hui, elle se bat pour l'éducation alimentaire et aussi pour que tous les élèves de Californie aient accès à des repas bio et gratuits, de l'école primaire au lycée. Ses buts: enseigner aux plus jeunes, dans le potager comme à la cantine, l'importance de la nutrition, la conscience de l'environnement, le sens de la communauté. Il s'agit de faire circuler des valeurs essentielles et de semer les graines du changement.

Pour aller un peu plus loin avec ces notions, lire "L'Art de la cuisine simple" dans Acte Sud/Keribus éditions et la version intégrale de l'interview de Mme Waters sur Télérama.fr.

Lyliane

 

24/10/2018

Suite de la pétition contre les dispositifs anti-SDF...

Bonjour, 
J'ai donc participé à l'audition du 10 octobre, qui avait lieu au Palais d'Iéna, à Paris, au Conseil Economique, social et environnemental.
Le thème du jour étant centré sur les conditions de vie des SDF et nous avons eu une bonne écoute, de la part des membres de CESE.
Nous étions 3 citoyens à avoir lancé des pétitions sur ce sujet sensible, qu'est celui des sans-abri .
Les membres du CESE  faisant le relais, auprès du gouvernement et je participerai à nouveau le 11 décembre, cette fois-ci, à la séance plénière.
J'ai espoir, gardons tous l'espoir et ne relâchons pas la pression, afin de voir enfin de réelles  dispositions humaines,  pour l'interdiction de ces mobiliers urbains anti-SDF, toute personne sans domicile, devant pouvoir s'abriter et s'allonger si besoin. Les SDF doivent être hébergés et protégés du froid, mais notre combat reste de voir disparaître ces monstrueux systèmes qui transforment nos bancs publiques, nos terrasses et façade d'immeuble et toute possibilité de refuge, en hideux dispositifs inhumains. Pas de ça au pays des Droits de l'Homme! 
Merci encore à tous les signataires, c'est par vous que ce combat sera gagné.

Martine Maçon - Royan

Cliquer, est-ce polluer?

Mr Fabien Trécourt  dans Version Fémina veut montrer que surfer sur le Net aurait un réel impact écologique, ce dont peu d'internautes semblent se soucier. En quelques équivalences, il nous dit comment "lever le pied". Tout d'abord, il annonce que les e-mails envoyés chaque heure dans le monde seraient l'équivalent de 4 000 vols allers-retours entre Paris et New-York ou de la consommation de 15 centrales nucléaires.

Mme Bela Loto-Hiffler, auteure du guide "Les Eco-Gestes informatiques au quotidien" édité par l'Ademe démontre, en effet, que "l'infrastructure qui colporte nos messages consomme de l'énergie, elle-même produite par des centrales utilisant des ressources naturelles, rejetant des déchets et émettant des gaz à effet de serre". Même sans pièce jointe, un e-mail consommerait 5 Wh d'électricité. La consommation d'électricité liée à Internet représenterait près de 10%  de la production d'énergie mondiale.

Des pistes et des solutions sont abordées. Par exemple, l'application CleanFox permet de supprimer automatiquement les messages inutiles, comme les vieilles newsletters. Cinq cent e-mails supprimés, affirme Mr Edouard Nattée, son créateur, c'est un arbre sauvé! Car un message stocké en ligne représente 10g de CO2 par an. De même, la consultation de sites éco-conçus, ce serait 700 fois moins de ressources utilisées. Les éditeurs devraient apprendre à éco-concevoir leurs solutions en créant des sites comprenant un minimum de fonctionnalités possibles, préconise Mr Frédéric Bordage, auteur de "Eco-Conception web: les 115 bonnes pratiques" paru chez Eyrolles. 

Le visionnage d'une vidéo sur You Tube serait très polluant en terme d'usage. Selon Greenpeace, la vidéo en ligne capterait actuellement deux tiers du trafic mondial sur Internet. Or, You Tube revendique un milliard d'heures de vidéos vues chaque jour à travers le monde… Sans compter la fabrication des ordinateurs et des tablettes  qui représente presque la moitié de la pollution liée au numérique. Le conseil donné est d'entretenir son équipement le plus longtemps possible et d'acheter du matériel reconditionné.

Les bons gestes en la matière doivent être appris par tous: couper l'alimentation des appareils la nuit, utiliser l'historique des consultations et placer les sites utilisés le plus souvent en favoris. De même, il est recommandé de regarder la télévision en TNT plutôt que par la box, de s'échanger des DVD entre amis, de sauvegarder des fichiers sur disque dur externe ou sur clé  USB. Enfin, éviter de se connecter en réseau 4G et privilégier les connexions chez soi en ADSL consommerait vingt fois moins d'énergie que si on le faisait par smartphone ou tablette...

21/10/2018

Visualiser notre planète grâce à une application gratuite pour tous les écrans...

Mme Lorraine Rossignol dans le journal Télérama nous signale que désormais, grâce à l'application Blueturn, chacun peut voir flotter dans l'espace, l'image de notre belle planète bleue. Cette image a été prise le mercredi 3/10/2018 par une caméra de la NASA installée sur un satellite à plus de 1,6 million de kilomètres.

Jusqu'ici seuls les 564 astronautes, qui ont eu la chance de séjourner dans l'espace, ont pu voir ainsi la Terre. Mis au point par deux ingénieurs experts en modélisation mathématique, Mr Jean-Pierre Goux et Mr Michaël Boccara, Blueturn donne un effet de réel saisissant, plus efficace que Blue Marble, la première photo prise en 1972 lors de la mission Apollo 17.

Selon la journaliste, cet "overview effect" (effet de vision globale) provoque généralement "un choc tenant à la fois de l'éblouissement et de la sidération, un mélange de bien-être profond et d'élan mystique". Nous n'avons donc plus de raison de continuer à vivre dans une forme de cécité. Cette innovation vient bouleverser notre regard au moment où nous devons réagir de façon globale pour sauvegarder la planète...

En effet, "au-delà de son ineffable beauté, cette vue distancée de la Terre offre un éclairage sans pareil sur la fragilité de nos existences et la nécessité, pour l'espèce humaine, de se définir un projet commun", écrit Mme Rossignol. Gageons que cette idée géniale pourra influer sur nos vies en terme de politique, d'écologie, d'éducation ou d'art.

La vue de notre planète, bleu de cyan ceinte de nuages blancs et perdue dans l'Univers, pourra-t-elle enfin nous aider à élever notre niveau de conscience et à collaborer vraiment avec le Vivant? C'est ce que je souhaite de tout mon cœur!  Alors, rendez vous sur l'application Blueturn. Faites connaître le site Internet: www.blueturn.earth autour de vous!.

Lyliane

 

20/10/2018

Une "cantine participative" à Manosque...

Le journal Messages du mois d'octobre du Secours Catholique nous informe, sous la plume de M.-H.C, de la mobilisation réussie de bénévoles de l'association locale pour créer un lieu convivial et participatif à Manosque. Dans un ancien restaurant du centre-ville, en effet, le Secours Catholique des Alpes a ouvert une "cantine participative", où les repas se préparent et se prennent ensemble. Ce restaurant solidaire offre une cuisine familiale française en veillant à ce qu'elle soit économique, nutritive et faite à base de produits locaux.

Cette cantine est ouverte à tous, sans condition de ressources, trois jours par semaine. Il faut cependant avoir pris une cotisation de 5 euros minimum à l'association. Les adhérents sont alors impliqués dans toute l'organisation des 20 couverts qui peuvent être servis dans le restaurant, nettoyage et service compris. Chaque repas coûte environ 3 euros, plus pour ceux qui le peuvent.

Ce sont les bénévoles du Secours Catholique qui ont lancé ce projet. Ils voulaient pour la plupart rompre la solitude de beaucoup d'habitants isolés, les rassembler autour d'un partage de repas et leur proposer une nourriture saine et de qualité. En effet, ils avaient remarqué que beaucoup souffraient d'insécurité alimentaire. A la cantine solidaire, les menus sont variés et on échange même des recettes…

Une initiative qui mériterait d'être reprise ailleurs! Pour toute information, s'adresser à www.alpes.secours-catholique.org.

Lyliane