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13/11/2017

Arrêt des frais sur les incidents bancaires des personnes en situation précaire selon change.org

 

 
 
 

MISE À JOUR SUR LA PÉTITION

20 000 SIGNATURES

Gisele GALLARDO
France

12 NOV. 2017 — MERCI A VOUS TOUS !
Merci à vous qui avez le courage de vous exprimer.
Merci pour vos commentaires et vos témoignages pertinents.
La souffrance engendrée par les procédures des banques à l'encontre des comptes en difficulté est beaucoup plus dramatique qu'on ne l'imagine.
Elles profitent des difficultés d'un grosse partie de la population pour s'enrichir.
En difficulté parce que, sans emploi, retraités, invalides, agriculteurs, artisans, commerçants, étudiants, personnes isolées et pour mille et une raisons différentes, désargentés à un moment ou à un autre de leur vie.
L'économie de la France ne va pas bien.
Les banques vont chercher l'argent où elles le trouvent.
Comment les gouvernants peuvent-ils laisser faire une ignominie pareille ?
Les banquiers ont-ils autant de puissance ?
Quelle valeur a le peuple « d'en bas » aux yeux des gouvernants, qui se suivent et ne font rien ?

Merci de faire tourner cette pétition.

Compte bancaire - La Société générale condamnée pour clauses abusives...
L'UFC-Que Choisir a obtenu du tribunal de grande instance de Paris l'annulation d'une quinzaine de clauses abusives contenues dans les...
https://www.quechoisir.org

07/11/2017

Contre le passage de 3 à 11 vaccins obligatoires...

Contre le passage de 3 à 11 vaccins obligatoires

Collectif Vaccins-Liberté, le 6 novembre 2017 à 12:07 • Modifié le 7 novembre 2017 à 07:21

Demande de suppression de l’Art. 34 du projet de loi de financement de la sécurité sociale, qui étend l'obligation de 3 à 11 vaccins.

Description

 
Nous demandons la suppression de l’Article 34 du projet de loi de financement de la sécurité sociale en 2018 qui contient l'extension de l'obligation de 3 à 11 vaccins.
 
 
Nous sommes contre cette extension pour 7 motifs principaux :
 
 
1) Elle porte atteinte aux libertés fondamentales et à la démocratie en bafouant la primauté de l’être humain et le consentement éclairé du patient.
 
2) Elle intervient dans la précipitation en dehors de toute urgence de santé publique.
 
3) Elle se fait par le biais d’une loi de finance alors qu’il s’agit d’une décision de société et de santé qui mérite de prendre le temps d’un vrai débat national et démocratique. Aucune étude d’impact sérieuse n’accompagne cette mesure.
 
4) Par ses mesures autoritaires, cette extension met en danger la cohésion sociale. Elle risque de diviser le pays, d’installer un climat de suspicion, de délation et d’insécurité.
 
5) Elle transforme les enfants non-vaccinés en parias de la société instaurant de fait un apartheid et risquant de provoquer une déscolarisation massive. C’est une atteinte au droit fondamental à l’éducation.
 
6) Elle transforme les parents « refusant » en délinquants coupables de maltraitance envers leur enfant et donc passibles de peines de prison et d’amendes lourdes.
 
7) L’extension de l’obligation exonère de fait les laboratoires pharmaceutiques de leur responsabilité juridique en cas d’effets secondaires et reporte l’indemnisation des victimes sur la solidarité nationale.
 
 
 
Voici nos motifs.
 
 
Non-respect de la Constitution
 
Ce projet de loi sur les vaccinations crée principalement un système d’obligations, de contrôles et de sanctions.
 
L’extension de 3  à 11 vaccins obligatoires, pour une importante fraction de la population, avec un système de sanctions non-explicite et la création d’un système de surveillance et de coercition impactant toute notre société, serait une décision majeure, qui, au fond, est peu en rapport avec le financement de la sécurité sociale.
 
Traiter de cette manière un sujet de société aussi grave est inacceptable et contraire à la Constitution. C’est, au mieux, un abus et, au pire, une forfaiture.
 
En empêchant un légitime débat démocratique qui se tiendrait dans des conditions appropriées à la gravité et l’ampleur du sujet, le Gouvernement trahit le Peuple et les Institutions Républicaines.
 
Nous demandons aux Parlementaires de saisir le Conseil Constitutionnel en vue de faire supprimer l’Article 34 du PLFSS-2018.
 
Nous invitons personnellement chaque Membre du Conseil Constitutionnel à considérer les enjeux de cette situation cruciale. L’Histoire se souviendra.
 
 
Des sanctions plus lourdes par défaut
 
Le projet supprime l’article 3116-4 sur les sanctions encourues par les parents en cas de manque aux obligations vaccinales, qui étaient : 6 mois de prison, 3750 Euros d’amende.
 
Le projet supprime l’article 3116-2 relatif à la limite d’âge des intéressés (c’est-à-dire des personnes à vacciner) jusqu’à laquelle des poursuites peuvent être intentées pour infraction aux obligations vaccinales.
 
Ce faisant, et donc par défaut, le cadre de sanctions qui s’appliquera pour ce qui concerne les parents, deviendrait l’article 227-17 du Code Pénal : 2 ans de prison, 30 000 Euros d’amende. La non-vaccination étant alors assimilée à une maltraitance ou à un abandon de famille.
 
L’exposé de motifs stipule de façon allusive : « La mesure supprime par ailleurs les sanctions spécifiques relatives au non-respect de l’obligation vaccinale, qui ne se justifient plus, car le code pénal comporte une infraction générale. »
 
Or cette information n’a pas été donnée explicitement par le Gouvernement, au point que des députés, y compris dans la commission des affaires sociales, sont restés dans l’ignorance de ce qu’ils étaient en train d’alourdir les sanctions possibles alors qu’ils pensaient être en train de supprimer toute sanction ! Même le rapporteur général du projet semblait ignorer ceci.
 
S’agissant du travail législatif à l’Assemblée Nationale, omettre d’expliciter de telles informations et d’en éclairer tous les aspects aux yeux des Représentants du Peuple, c’est, de la part des responsables, au mieux, un oubli critiquable et, au pire, une forfaiture.
 
 
La déresponsabilisation des industriels, au détriment de la population
 
Si huit autres vaccins devenaient obligatoires,  les responsabilités en cas « d’effets indésirables » ne seraient plus à la charge des industriels et seraient entièrement transférées à l’Etat. Alors que, déjà, pour les vaccins, les conditions de mise sur le marché sont moins exigeantes que pour les médicaments, et alors que l’Etat s’en remet aux industriels pour la réalisation des évaluations de leurs vaccins respectifs ( !), avec les doutes que ceci soulève, ces mêmes industriels ne risqueraient plus, dorénavant, d’être poursuivis en cas d’accidents post-vaccinaux.
 
C’est là une promesse de grands profits, et de risques minimisés, pour les industriels ; une promesse de risques sanitaires pour les vaccinés ; une promesse de risques financiers considérables et concentrés sur une seule partie prenante qui est l’Etat et donc la collectivité nationale.
 
Les conséquences financières de cette extension de l’obligation ne sont pas prévues par l’étude d’impact qui accompagne le PLFSS-2018.
 
 
La destruction de liens sociaux essentiels
 
Le projet impliquerait directement non seulement de nombreuses professions de santé mais aussi des personnels de « toute école, garderie, colonie de vacances ou autre collectivité d’enfants ». Le projet donnerait à ces personnels des missions de contrôle et donc de signalement.
 
Ainsi, des médecins seraient amenés à n’être plus seulement médecins mais aussi un peu enquêteur et policier. Puis dans le cas - fréquent - où ils sont payés à l’acte, ils seraient intéressés financièrement au nombre de vaccinations pratiquées au mépris du besoin de sa clientèle (Rémunération sur Objectif de Santé Publique (ROSP)).
 
De plus, il est prévu que le médecin soit juridiquement déresponsabilisé des conséquences de ses actes de vaccination, l’Etat assumant tout cela.
 
Le projet endommagerait gravement la relation de confiance entre le médecin et les familles, donc ici la qualité du système de santé.
 
Au lieu d’une médecine d’écoute, de dialogue, de compréhension, d’attention, de bienveillance, d’accompagnement, de soin, de fraternité, c’est-à-dire celle à laquelle aspirent tant d’usagers et de professionnels de santé, …
 
… c’est une relation d’exécution et de contrainte qui prendrait le pas.
 
Le projet méconnaît qu’au XXIe siècle, le médecin ne peut se prévaloir sans limites d’un ascendant sur une population supposée docile et ignorante.
 
D’autre part, avec ce projet, la plupart des responsables d’écoles, garderies, colonies de vacances ou autres collectivités d’enfants deviendraient, malgré eux, contrôleurs de la conformité aux obligations de vaccinations, donc signalant des infractions pénales.
 
Le projet compromet la relation de confiance entre ces responsables de collectivités d’enfants et les familles.
 
 
Renvoi des élèves et des enfants
 
Un point notable mais largement ignoré : le projet précise, à l’article L3111-2-II, que les justifications de l’exécution de l’obligation vaccinale seraient à fournir par les parents « pour l’admission ou le maintien dans toute école, garderie, colonie de vacances ou autre collectivité d’enfants ».
 
Ces trois mots - « ou le maintien » - sont nouveaux : ils n’existaient pas dans la loi en vigueur jusqu’ici.
 
(N.B. : Nous sommes choqués de constater encore une fois l’absence de ce point de débat, en séance à l’Assemblée Nationale, le 27 octobre dernier. Ce n’est pas démocratique.)
 
Ces termes ouvrent la possibilité légale du renvoi des enfants, aux motifs cités plus haut.
 
Le projet produirait donc de la ségrégation, de la violence sociale.
 
La France de 2018 va-t-elle inventer l’exclusion scolaire pour non-conformité du contenu d’un carnet de vaccinations ? Tout cela au nom d’une exigence administrative dont l’intérêt sanitaire est incertain.
 
Plaignons alors les enfants, leurs familles et les collaborateurs qui seront chargés d’exécuter ces besognes.
 
 
Etat contre parents et citoyens
 
La création de ce système de surveillance et de coercition à travers l’ensemble du système de santé et du système éducatif du pays creuserait un fossé entre l’Etat et les citoyens.
 
Au lieu de bâtir la société responsable, démocratique et émancipée à laquelle le XXIe siècle nous appelle, le projet est rétrograde : en marche arrière, vers un régime autoritaire, dont on prétend vouloir affranchir la planète.
 
 
Procès contre les parents
 
La ministre a osé, devant les médias, évoquer la possibilité pour des enfants non-vaccinés, d’intenter, quand ils atteindraient l’âge adulte, des procès à leurs parents. Est-ce une méthode de persuasion digne du Gouvernement, que d’évoquer un tel cauchemar à la face des familles ?
 
Ceci est choquant ; d’autant qu’en braquant la lumière sur un scénario extrême, on ne dit pas tout et l’on n’éclaire pas l’étendue des dégâts sociaux, structurels et diffus.
 
En effet, ce que la ministre n’a pas ajouté, c’est qu’une fois créé un système où auront nécessairement lieu certaines « infractions », chacun devra apprendre à se taire devant les professionnels en charge des contrôles. Et que, si l’on suit le même point de vue que la ministre, alors les parents hésitants, retardataires ou « fautifs » devraient se méfier de leurs enfants, des grands-parents, des voisins, … du médecin scolaire et du directeur d’école. Quel progrès social ! Quel projet pour la société française du XXIe siècle !
 
 
La France, à rebours de l’Europe
 
La plupart des pays européens n’imposent pas d’obligations vaccinales. Malgré cela, leur population est en aussi bonne santé que la nôtre.
 
Les parents de ces pays plus libres s’informent, dialoguent avec le corps médical, évaluent puis décident pour leurs enfants : leur libre choix peut être nuancé, personnalisé, révisé au fil du temps ; un dialogue libre et responsable de part et d’autre, du côté du médecin comme du côté des parents.
 
En France, la liberté et la responsabilité ne fonctionnent-elles pas bien, aux yeux du Gouvernement ?
 
 
L’oreille fine du Gouvernement pour l’industrie pharmaceutique
et son oreille sourde pour la volonté populaire
 
En été 2015, une pétition historique a recueilli un million de signatures (!), pour réclamer la simple application de la loi : que la vaccination limitée aux vaccinations obligatoires contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP) soit de nouveau possible. Un million de familles refusaient de se voir forcées - par l’incurie de l’État et de l’industrie - à pratiquer sur leurs enfants 4, 5, voire le plus souvent 6 vaccins du fait d’une pénurie commerciale injustifiable et permanente.
 
Cette pénurie du DTP ne présentait « pas que des inconvénients » pour les laboratoires pharmaceutiques. Non seulement les vaccins tétra-, penta- ou hexa-valents sont vendus beaucoup plus cher que le DTP, mais aussi le jeu du monopole sur tel vaccin facultatif, combiné au groupage des produits (plurivalence), maintient un prix élevé sur un marché captif. Et enfin le régime juridique des responsabilités des « effets indésirables » post-vaccinaux basculait vers l’État du fait même de l’association entre vaccins recommandés et vaccins obligatoires ! Triple ou quadruple avantage !
 
Deux ans plus tard, à l’été 2017, le Gouvernement fraîchement élu annonça, de façon surprenante et incongrue, l’extension des obligations de 3 à 11, sauf contre-indication médicale reconnue ! Et fin octobre 2017, nous découvrons un cadre de sanctions… dissimulées au débat, et alourdies !
 
Il est difficile d’imaginer une plus grande surdité politique vis-à-vis des citoyens.
 
 
Conclusion
 
Avec cette extension de l’obligation vaccinale à 11 vaccins par la manière forte, le Président de la République et le Gouvernement traitent les Français avec mépris.
 
Ils ne les considèrent pas comme des citoyens adultes mais comme des mineurs auxquels ils prétendent inculquer « la confiance par la contrainte ».
 
Nous entendons porter toujours haut l’étendard de l’Égalité, de la Fraternité et de la Liberté !
 
Nous refusons l’extension de l’obligation de vaccinations, et donc l’Article 34 du projet de loi sur le financement de la sécurité sociale en 2018.
 
Nous lançons un appel à nos Représentants, membres du Parlement Français, pour qu’ils rejettent cet Article 34 et au besoin saisissent le Conseil Constitutionnel.
 
Vive la République. Vive la France.
 
 
 
Associations et Collectifs soutenant cette pétition :
 
Ligue nationale pour la liberté des vaccinations (LNPLV)
Réseau des victimes des vaccins contre l'hépatite B (REVAHB)
Info Vaccins France
Institut pour la Protection de la Santé Naturelle (IPSN)
Fondation Stacy
Maman Courage
Association Liberté Information Santé (ALIS)
Association internationale pour une médecine scientifique indépendante et bienveillante (AIMSIB)
Coordination nationale médicale santé environnement ((CNMSE)
Mouvement pour le respect des droits fondamentaux de la personne
Comité développement durable santé (C2DS)
 
Collectif Vaccins-Liberté
 
Collectif Ensemble pour la vaccination libre (EPVL)
 
Saisissez vos députés et sénateurs et faites des infos sur les réseaux sociaux.
 
C'est trop grave pour laisser passer ça.
 
Après le Lévothyrox nouvelle formule imposé tout l'été dans notre seul pays (LABORATOIRE MERX), qui a causé des troubles à une grande partie de la population française,  on peut s'interroger: serait-ce une façon d'accorder une manne financière aux laboratoires? 
 
 
 
 
 
 

Qu'est-ce qu'un supermarché coopératif?

Il s'agit d'une surface de vente tout ce qu'il y a de plus classique, à ceci près qu'on n'y trouve ni clients, ni patrons, ni salariés! Uniquement des membres qui jouent tous ces rôles à la fois. Le principe est simple: pour avoir accès à des produits bon marché et de bonne qualité, chaque coopérateur achète et possède des parts sociales du magasin et donne 3 heures de son temps tous les mois pour le faire fonctionner. On peut notamment s'impliquer dans la caisse, les approvisionnements, l'administratif, le ménage, la comptabilité selon ses goûts et ses compétences.

Ce système coopératif et participatif permet de reprendre le contrôle sur son alimentation en échange d'un petit travail. Ainsi, on consomme malin des produits de qualité, sans se ruiner, car il s'agit de circuit court avec des producteurs locaux. De plus, tout se déroule dans un esprit de convivialité. Tout est transparent dans les actes d'achat, de gestion et de vente et chacun peut s'impliquer là où il le souhaite. Des réunions de réflexion et des groupes de travail peuvent être rejoints si l'on a un peu de temps et de motivation.

Je connais une coop sur Nice (06) qui fonctionne ainsi depuis plusieurs mois et a trouvé un local pour entreposer des marchandises le cas échéant. La plupart de ses producteurs ont le label bio. Si l'idée vous séduit de participer à un projet social innovant, pourquoi ne pas créer là où vous êtes une telle structure? Pour en savoir plus sur la coop de Nice ou interroger ses membres fondateurs, contacter : nicecoop06@gmail.com.

Lyliane

Les victoires d'octobre du site de pétitions Change.org ...

   
 
 
En octobre, vos signatures ont fait bouger les lignes !

Bonjour

Vous signez régulièrement des pétitions urgentes et il vous est parfois difficile de réaliser l’impact de ces dernières. C’est pourquoi je vous propose un court résumé des grands moments qui ont marqué ce mois riche en rebondissements qui montre combien vos signatures nous aident à faire changer les choses.

Bonne lecture !

Alia et toute l’équipe de Change.org
 



Une nouvelle vie pour le musée des tissus !
 
Le musée des arts décoratifs et des tissus à Lyon

Après 22 mois de lutte, Daniel a enfin annoncé la grande nouvelle : le musée des tissus et des arts décoratifs de Lyon restera ouvert. Menacé de fermeture, l’incroyable musée renferme à lui seul 4 500 ans d’histoire et la première collection de textile du monde. Véritable joyau patrimonial, son sort n’a pas laissé indifférent les 134 866 signataires ainsi que des personnalités telles que Stéphane Bern et Bernard Pivot qui se sont mobilisés contre cette fermeture et qui se réjouissent désormais de cette victoire. Le destin du musée est dorénavant entre les mains de la région Rhône Alpes qui a récupéré le bâtiment pour un euro symbolique.
 
En savoir plus sur le sauvetage du musée
 


Baptiste a obtenu sa place en IME et a retrouvé le sourire !
 
Photographie de Baptiste 

Il aura fallu 5 mois et 46 162 signatures pour que Baptiste, jeune autiste de 16 ans, reprenne une scolarité normale et obtienne une place en Institut Medico-Educatif (IME). C’est après un grave accident que Baptiste a été déscolarisé pendant un an et demi. Inactif et déprimé, il souhaitait reprendre une scolarité normale et ses parents avaient demandé une IME en janvier 2017. Après avoir essuyé plusieurs refus faute de place disponible, Baptiste a enfin pu reprendre sa scolarité.
 
Découvrez le cri du coeur de la mère de Baptiste
 

Empoisonnés de Triskalia : la commission européenne va enquêter !​
 
Photographie des anciens salariés de la coopérative agro-alimentaire Triskalia

Empoisonnés par des pesticides sur leur lieu de travail, les anciens salariés de la coopérative agro-alimentaire Triskalia se battent depuis 8 ans pour dénoncer un scandale sanitaire, social et environnemental dont ils ont été directement victimes. Grâce à leur pétition qui a mobilisé 82 717 signatures, ils ont enfin obtenu victoire : la commission des pétitions du parlement européen va enquêter sur leur histoire.
 
Découvrez la déclaration de victoire
 

En octobre, une "petite" victoire qui compte aussi 
 

Une directrice d'école renonce à fermer une classe de maternelle 
 

06/11/2017

Arrêt des frais sur les incidents bancaires des personnes en situation précaire par Change.org




 

Adressée à Député de l'Eure Bruno Le Maire et 1 autre

Arrêt des frais sur les incidents bancaires des personnes en situation précaire

Il est inadmissible qu'une population en difficulté financière fasse la richesse des banques!

Selon 60 Millions de consommateurs, l’ensemble des frais liés aux incidents de fonctionnement représentent 30 à 35 % du chiffre d’affaires des banques de détail, soit 6,5 milliards de chiffre d’affaires chaque année.

N'est-ce pas un scandale? On ne peut pas accepter que les banques s'enrichissent en appauvrissant davantage une population suffisamment touchée par la conjoncture actuelle.

La démesure des coûts facturés au client, agios, frais d’incidents, dès qu’un découvert est dépassé ou qu’un paiement est rejeté, grève plus lourdement un budget insuffisant et empêche clairement le client de redresser sa situation financière.

 
Cette pétition sera remise à:

Lire la lettre de pétition et signer

Partagez cette pétition.

Mr Jacques Attali, nouveau héraut de la mer...

Le Journal Nice-Matin dans son édition du dimanche 5/11/2017 publie sous la plume de Mr Pierre-Louis Pagès une longue interview de Mr Jacques Attali. Nous connaissions cet ancien collaborateur de Président F. Mitterand pour ses prises de position économiques. Dans son dernier ouvrage paru aux Editions Fayard "Histoires de la mer", il se révèle concerné au plus haut point par l'écologie.

Il trouve tout d'abord très imprudent que l'ONU annonce que l'objectif de limiter la hausse des températures à 2° ne serait pas atteint. Cela peut décourager les gens. Il pense au contraire que cet objectif reste tout à fait accessible si on agit efficacement. A la fin de son dernier ouvrage, Mr Attali consacre tout un chapitre à "ce qu'il est possible de faire pour sauver la mer et donc la planète". Il se dit ni optimiste, ni pessimiste, mais réaliste. Il souligne notamment que la France possède le 2ème espace maritime au monde, mais qu'elle reste tournée vers la terre. Du reste, fait-il remarquer, il n'y a plus chez nous de grand ministère de la mer comme sous F. Mitterand...

Mr Attali ajoute qu'il est favorable à une gouvernance mondiale pour prendre des mesures rapides en matière d'éducation, de consommation et de production. Car le plus important à ses yeux serait d'avoir une politique globale de la mer. Il préconise par exemple de privilégier l'axe Seine en reliant vraiment Paris et Le Havre et l'axe Vallée du Rhône avec un lien clair entre Lyon et Marseille/Toulon. Prendre conscience de l'importance des ports comme centres d'économie mondiale lui paraît également souhaitable.

Car sinon, selon lui, "la Méditerranée va mourir" entre la pollution et les migrants... La question des flux migratoire ne lui a en effet pas échappé. Le développement des pays en difficulté et notamment du Sahel lui semble de notre propre intérêt, afin de les maintenir chez eux dans des conditions de vie décentes (eau, électricité, agriculture vivrière...) et de contenir leur départ vers l'Europe afin de fuir la misère ou la guerre.

Il a crée une Fondation nommée "Positive Planète", qui suit les dossiers actuels de très près. Il attend beaucoup, semble-t-il, des réformes du gouvernement sous la Présidence Macron et notamment en matière sociale, éducative et d'emploi. Il nous rappelle enfin que ses deux points d'intérêt privilégiés sont la formation professionnelle et la justice sociale...

Pour en savoir plus sur Mr Attali ou ses ouvrages récents, consulter sur Internet: 

www.attali.com ou sur son blog: blogs.lexpress.fr/attali/.
 
Lyliane
 

 

05/11/2017

Sauvons les éléphants avec AVAAZ!

Hong Kong: mettez fin à l'ivoire, pas aux éléphants!

SIGNEZ LA PÉTITION
 

Au Conseil législatif de Hong Kong:

Nous vous demandons d'interdire immédiatement les ventes, importations et exportations d'ivoire brut et travaillé. La survie des derniers éléphants sauvages du monde dépend de votre capacité à fermer le gigantesque marché d'ivoire de Hong Kong immédiatement!

 
 

593 879 personnes ont signé. Aidez-nous à atteindre 750 000

Hong Kong vient de faire la plus grande saisie d’ivoire depuis des décennies. 1000 éléphants ont été assassinés pour cette seule cargaison(!), et vont finir en petits bibelots sur des étagères! 

Hong Kong, c’est un peu une grande boucherie -- les ventes de bouts d’éléphants charcutés y sont florissantes. Tant que ces transactions y resteront légales, de majestueux éléphants continueront d’être décimés. À ce rythme, ils pourraient disparaître de notre vivant. 

Le gouvernement de Hong Kong veut interdire ce commerce honteux, mais les lobbies de l’industrie lui font la guerre. Notre gigantesque communauté peut noyer leurs arguments bancals sous nos signatures, offrir aux autorités le soutien nécessaire et sauver des milliers d’éléphants. Chacune de nos voix compte pour faire entendre un tollé suffisamment colossal. 

Lançons une méga-pétition pour sauver les éléphants, et Avaaz couvrira Hong Kong d’affiches, fera pression sur les décideurs clés et déclenchera un buzz médiatique. Ajoutez votre nom et faites circuler tout autour de vous -- finissons-en avec cette immense boucherie d’éléphants!
 
 

Parlez-en à vos amis!

Avec espoir, 

Rewan, Danny, Nataliya, Luca et toute l’équipe d’Avaaz 

 

02/11/2017

Travail des enfants: avancées et nouveaux défis.

En novembre 2017 se tiendra à Buenos Aires  la 4 ème Conférence Mondiale sur l'élimination durable du travail des enfants, nous annonce le Journal du Bice "Enfants de partout". Depuis 1997, en effet, à l'initiative de l'OIT (Organisation internationale du travail), les pays du monde entier ont pris l'habitude de se réunir tous les 5 ans et de se concerter sur les moyens et les politiques à mettre en oeuvre pour éviter aux enfants de travailler, ainsi que de compromettre leur scolarité, leur santé et leur développement. En vingt ans les progrès sont incontestables. Néanmoins, en 2013, 168 millions d'enfants, soit 11% de la population enfantine, sont encore concernés par cette réalité dans le monde. En 2000, on en comptait 78 millions de plus. 

Deux conventions internationales de l'OIT (N° 138 et 182) ont été ratifiées par la quasi-totalité des pays. Elles fixent l'âge minimum à partir duquel un enfant peut travailler et bannissent les pires formes de travail. C'est le cas notamment en Inde, où ces conventions entreront en vigueur en juin 2018. Toutefois, il faut bien savoir que derrière le terme de "travail des enfants" se cachent des réalités très diverses. Par exemple, de nouvelles formes de travail des enfants, observées dans les populations en zone de conflit ou de catastrophe ou même en Europe...

En effet, séparés de leurs parents ou dans des camps, certains enfants sont contraints de travailler pour survivre. Enfants soldats, récupérateurs de matériaux, espions, auxiliaires, ils sont le plus souvent maltraités et parfois en quasi-esclavage. Cela les pousse même dans certains cas à se droguer pour tenir. A l'horizon 2025, l'objectif est d'éliminer le travail des enfants et d'ici 2030 d'abolir toute forme d'esclavage...

La question de la pauvreté dans le monde et celle de l'exploitation des personnes sont à considérer en parallèle. Le droit au logement, à la santé, à l'éducation ne sont pas encore partout à l'ordre du jour. En Amérique Latine, les enfants n'ont pas d'autre choix que d'aider leurs familles (cirage de chaussures, vente de fruits...). En Europe, en raison de la crise, le travail de certains enfants de familles pauvres revient sur le devant de la scène (Grande Bretagne, Italie, Bulgarie, France...).

Pour en savoir plus, regarder par exemple le film "Voyage en barbarie" qui raconte le trafic et la torture des Erythréens depuis la Corne de l'Afrique jusque dans le désert du Sinaï. Ce film a obtenu le Prix Albert Londres 2015. Consulter aussi les sites: www.enfancesdanslemonde.com et www.bice.org.

Lyliane

01/11/2017

La peur de l'expulsion pour quotidien...

Un reportage dans le journal Le Monde du 20/10/2017 s'appuyant sur une étude effectuée par Mr T. Besozzi, chercheur à l'université de Lorraine, fait le point sur la situation des personnes vivant dans des bidonvilles dans notre pays. Nous apprenons qu'en France plus de 16 000 personnes vivent actuellement dans des bidonvilles (cabanes, baraques sommaires, campements de roulottes...). Ce sont en majorité des ressortissants des pays de l'est: Roumains, Bulgares... Selon une enquête d'avril dernier, 571 campements illicites dont 113 en Ile de France existent actuellement. 

Dans les années 1960, le bidonville était un espace de transition. Car on vivait en moyenne près de 7 ans dans un bidonville dans notre pays avant d'obtenir un toit. De nos jours, "cet habitat précaire est un lieu de désintégration", affirme le chercheur. Cet article prend comme exemple un des 6 campement rom dans les bois de Champs-sur-Marne, où vivent une quinzaine de familles sans pouvoir scolariser leurs enfants. L'eau est à un quart d'heure de marche. Les familles vivent du tri des poubelles chaque jour en banlieue de 7H à 18 ou 19H. Les vêtements récupérés sont lavés et revendus pour quelques euros. Ils se chauffent avec du bois mort ramassé dans la forêt.

Ces Roms sont venus du Sud de la Roumanie et ils sont là depuis des années. La plupart sont des chrétiens orthodoxes. Ils ont connus de multiples expulsions par la police. Les démantèlements ne résolvent rien. Ils coûtent environ 320 000 euros à chaque fois. Chaque personne en a vécu 15 en moyenne. A chaque fois, le sac de médicaments et les papiers sont les plus importants à sauver! Cela nuit à toute tentative de scolarité pour les enfants. Une association nommée  Scolarom travaille sur les bidonvilles du secteur et aide aux inscriptions scolaires. Ses subventions du Conseil régional d'Ile de France ont hélas été coupées par la nouvelle majorité des Républicains. Certains ont laissé leurs enfants dans leur pays et travaillent en France (ferraille, fripe...) pour leur payer des études.

Il semble que peu de maires des communes voisines et d'hommes et de femmes politiques se soucient de cette situation désastreuse. On préfère les ignorer et les regarder de haut. Pourtant, sur 899 personnes recensées dans ces bidonvilles, 462 sont des enfants... Ils survivent grâce à des expédients dans des conditions inhumaines. Il me semble que notre pays s'honorerait de les accueillir dignement, par exemple dans des villages désertés par leurs habitants ou en leur proposant des logements préfabriqués... C'est aussi le cas de nombreux migrants dans notre pays.

Pour en savoir davantage sur le sujet, consulter sur Internet: https://fr.wikipedia.org/wiki/Bidonvilles_en_France

Lyliane 

 

29/10/2017

Glyphosate toujours: il y a urgence à réagir!

 
 
 
 
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[cyber_klm] URGENCE Cyberaction N° 942: Non à la réautorisation du Glyphosate

 
 
 
 

 

 

 

//Cyberaction N° 942: Non à la réautorisation du Glyphosate

La Commission Européenne prévoit le vote sur le glyphosate…et maintient sa proposition inadmissible de ré-autorisation pour 10 ans !!

Nous venons d’apprendre que la date du vote -en comité Scopaff (Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale)– sur l’éventuelle ré-autorisation du glyphosate au niveau européen devrait se tenir le 25 octobre[1] prochain…

Il y a donc urgence à se mobiliser

https://is.gd/obDO8z


 

 

 

 

glyphosate

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// Cyberaction N°941 : Pour une transition écologique solidaire de l'agriculture et de l'alimentation

Pour apporter votre soutien global à cette démarche
https://is.gd/OkA5iN

Pour soutenir une par une les propositions, il faut s'inscrire sur le site de la consultation en ligne

Soutenir  les propositions à partir de la Page de cyberacteurs

Pour cela cliquer sur chaque proposition-> Descendre dans la page et cliquer sur d'accord

ou à partir des pages spécifiques de Fondation pour la Nature et l'Homme

Plateforme citoyenne pour une transition agricole et alimentaire

Générations futures

FNAB

FNE
plate
                      forme pour une transition

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28/10/2017

Que faire de son ancien téléphone portable?

En France, d'après un rapport sénatorial de 2016, cent millions de portables sont abandonnés au fond de tiroirs. Devenus des produits quasi jetables, représentatifs de notre société de consommation, ils ont un véritable impact sur l'environnement du fait de leur durée d'utilisation comparée aux émissions carbone générées lors de leur production.

La revue de l'US Mag Retraités de septembre 2017 nous signale que "le portable peut être racheté par certains organismes pour quelques euros, afin d'être remis en état ou recyclé. Certains éléments peuvent être récupérés pour les stocks de pièces de rechange, d'autres sont introduits dans une filière de recyclage spécialisée. Car le portable comporte des parties polluantes comme la batterie, des matières premières (15% de verre, 15% de cuivre, 4% de cobalt) et d'autres dérivés de métaux (1% d'argent ou d'or, 0,5% de mercure ou de cadmium)"... 

Des sites comparateurs spécialisés dans la reprise des portables existent: www.vendremonmobile.com, largusdumobile.com, comparecycle.com... permettant de faire le tri dans les meilleures offres et indiquant les sites de revente. Parmi ceux-ci: Love2cycle qui récupère également les consoles de jeux, les tablettes et les lecteurs MP 3.

Existe aussi MonExTel, qui développe le concept de "recyclage solidaire". Il choisit l'Association à laquelle est versé l'argent: Planète Urgence, Urgence Afrique... Les téléphones sont ensuite triés, testés, reconditionnés sur une plateforme où travaillent des personnes handicapées. Enfin, MagicRecycle, Mobilorama ou Bak2Cash proposent le choix entre récupérer l'argent ou reverser les sommes à des associations partenaires.

Il faut savoir également que les opérateurs téléphoniques reprennent les anciens mobiles avec une contrepartie financière selon leur état et leur modèle. Dans ce cas, l'opérateur peut aider à sauvegarder les données personnelles et à les transférer vers un nouveau mobile.

Lyliane

 

Est-ce la fin du gâchis alimentaire?

 
MISE À JOUR SUR LA PÉTITION

The Food Life - L’application qui lutte contre le gaspillage alimentaire et combat la faim

Arash DERAMBARSH
Courbevoie, France
 

16 OCT. 2017 — A l'occasion de la journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire et de la Journée mondiale de l’alimentation, l'entrepreneur Marc Simoncini et Arash Derambarsh lancent l'application "The Food Life" : www.ThefoodLife.org 

Cette application est accessible gratuitement. Et elle va aider des millions de personnes à manger : https://youtu.be/QfREd4Olc9c (Video)

Elle va permettre l'application concrète de la loi contre le gaspillage alimentaire, votée à l'unanimité le 3 février 2016. 

Depuis, le vote de la loi, plus de 10 millions de repas ont été distribués à des démunis. 

Une loi simple et efficace, imposant aux supermarchés de donner tous leurs invendus consommables à l'association de leur choix.

1) Chaque citoyen peut créer une association et déposer ses statuts à la préfecture afin d'y obtenir une habilitation.

2) Celui-ci pourra ensuite s'adresser à l'enseigne de son choix dans sa commune, afin que celle-ci lui remette les invendus pour une distribution le soir même.

3) Et si un supermarché refuse, c'est une peine d'amende de 3750 €.

Concrètement, une carte virtuelle interactive va permettre d'afficher tous les supermarchés. Il suffira de cliquer sur un supermarché et d'obtenir les coordonnées des associations habilitées avec lesquelles il collabore. Si aucune information n'est intégrée, cela signifie que soit le supermarché n'a toujours pas intégré les informations, soit qu'il n'a tout simplement pas contracté de partenariat avec une association.

L'application "The Food Life" sera donc utile aux :

- Supermarchés : via un back office, ceux-ci pourront renseigner les coordonnées des associations avec lesquelles ils collaborent

- Associations : ils pourront géolocaliser les supermarchés à contacter pour mettre en place le partenariat

- Citoyens : savoir où récupérer les invendus alimentaires consommables

27/10/2017

Comment se passer du glyphosate?

 

Le Journal La Croix du 3 octobre, sous la plume de Mme Martine Lamoureux, veut faire passer un message concernant le glyphosate, cet herbicide non sélectif très utilisé en France pour lutter contre l'ensemble des adventices. L'ennui c'est qu'on a constaté partout dans le monde qu'il fragilise et épuise les sols, quand il ne rend pas les employés agricoles et les fermiers malades par cancers.

La journaliste est allée rendre visite à Mr Félix Noblia, âgé de 32 ans, dans sa ferme du pays Basque, afin de se rendre compte des moyens envisageables pour se passer du glyphosate. L'exploitation a abandonné depuis 10 ans la monoculture et les intrants chimiques pour produire autrement en respectant les écosystèmes. Les vers de terre sont en effet ses meilleurs auxiliaires. Par exemple, au lieu de labourer, il sème directement sous couvert le maïs, le soja et le blé et, sans recours à la chimie, il a des rendements substanciels.

Il a reçu le prix de l'innovation de l'agroécologie en mars dernier, remis par le ministère de l'agriculture dans le réseau des fermes d'avenir. Toutefois les propos de Mr Noblia sont relativement nuancés. Selon lui, «on pourra à terme se passer des herbicides grâce aux couverts végétaux, mais ce serait une erreur d'interdire brutalement le glyphosate». Il faudrait selon lui repenser tout le système et engager une transition grâce à un travail de fond et à une volonté politique, car préjugés et lobbys sont très puissants.

Mr Noblia estime «qu'en augmentant fortement le prix du glyphosate, on pourrait aider les agriculteurs à s'adapter à d'autres produits moins nocifs et à peu à peu les délaisser totalement. La Commission Européenne doit se prononcer cet automne sur la rehomologation du glyphosate pour 10 ans. Deux ministres (N. Hulot et S. Travert) doivent chercher une stratégie de sortie permettant «une transition à la fois progressive et irréversible».

Pour sortir de la dépendance à ce produit efficace, peu cher et facile d'utilisation, des recherches sont en cours à l'INRA pour l'agriculture et la viticulture. Le Centre International de recherche sur le Cancer a classé le glyphosate comme "cancérogène probable" en 2015. Deux agences européennes l'EFSA et l'ECHA prétendent de leur côté que la molécule n'est pas cancérogène... Des allégations circulent néanmoins et accusent la firme Monsanto de désinformation. Le Tribunal International de La Haye a été saisi par les victimes du glyphosate. Ces personnes  venues d'Allemagne, des Etats-Unis, du Sri Lanka ... accusent Monsanto du crime d'écocide. Le jugement rendu par le Tribunal International, au vu des expertises et témoignages, condamne la firme américaine, qui depuis peu essaie de se faire oublier en s'associant au géant de la chimie Bayer. Aussi, il me semble que le principe de précaution devrait s'imposer, afin de protéger la santé des consommateurs! Espérons que l'Union Européenne, notamment grâce aux gouvernements de la France et de l'Allemagne, saura se garder des pressions exercées sur elle.

Pour aller plus loin sur ce sujet et se faire une opinion, consulter: www.lemonde.fr/.../monsanto-papers-desinformation-organisee-autour-du-glyphosate_5.. et https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de.../l-inv... ou www.huffingtonpost.fr/.../lunion-europeenne-a-copie-colle......

 

Lyliane

Le Gingko Biloba selon les nutritionnistes allemands...

 
 
 
   
 
 
Neo-nutrition : La lettre de la nutritherapie

 

Une ordonnance préhistorique


Chère lectrice,
Cher lecteur, 

Beaucoup d'entre-vous sont probablement déjà adeptes du ginkgo biloba. Son efficacité n'est plus à prouver.  

Le ginkgo biloba est surtout utilisé pour prévenir la maladie d'Alzheimer et la démence sénile. Il améliore le tonus, la mémoire et la capacité de concentration.  

C'est ce qui en fait l'un des remèdes naturels les plus populaires qui soient. 

Un arbre légendaire

Le ginkgo biloba est un arbre extraordinaire qui nous vient de la nuit des temps. Il est apparu il y a 300 millions d'années. Par comparaison, les premiers dinosaures sont apparus voilà 230 millions d'années, et l'homme il y a 5 millions d'années.  

Charles Darwin appelait le ginkgo biloba « l'arbre fossile » car c'est la plus ancienne espèce d'arbre, dont les spécimens sont encore identiques à leurs ancêtres d’il y a 300 millions d'années.  

Le ginkgo biloba peut mesurer 50 mètres de haut et vivre jusqu'à 1 000 ans.  

Suite aux grandes glaciations, on ne trouvait plus du ginkgo biloba qu'en Chine. Attribué au légendaire empereur Chen-Noung, le Traité sur les arbres et les racines qui date de 2 600 ans avant notre ère mentionne déjà ses vertus. Ce sont les femmes chinoises qui ramassaient les fruits du ginkgo qui tombaient au sol à l’automne. Elles portaient des gants car la chair du fruit, toxique et fétide, peut causer des allergies cutanées. Le noyau du fruit était utilisé pour traiter l'asthme et les bronchites [1].  

S'il a survécu tant de millénaires, c'est que le ginkgo biloba est un arbre très résistant aux changements environnementaux et à la pollution. Il est pratiquement indestructible : la première végétation qui a repoussé après le bombardement atomique d'Hiroshima de 1945 était un ginkgo biloba encore carbonisé !  

Le ginkgo biloba est un arbre bien à part. 

Le secret du ginkgo est dans ses feuilles

Les feuilles du ginkgo biloba agissent sur la circulation sanguine. Elles permettent de fluidifier le sang, d'améliorer son oxygénation et de dilater les vaisseaux sanguins pour augmenter leur débit. Ainsi le cerveau est mieux alimenté, ce qui a un effet positif sur les fonctions cognitives – mémoire, concentration [4].  

Le ginkgo est aussi un antioxydant puissant qui permet de protéger les cellules nerveuses des radicaux libres. Ses effets neuroprotecteurs permettent de prévenir la maladie d'Alzheimer.  

C'est très sérieux : l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la commission allemande sur les thérapies à base de plantes (Commission E) recommandent la feuille de ginkgo : 

  • contre la démence, 

  • les pertes de mémoire, 

  • les troubles de l'attention 

  • et la dépression [4]. 

En Allemagne, le ginkgo est remboursé

Les médicaments sur ordonnance à base de ginkgo biloba sont les médicaments les plus prescrits en Allemagne depuis des décennies [4]. 

Et ils sont remboursés, ce qui confirme que les Allemands ont toujours eu une longueur d'avance sur les traitements naturels.  

Le ginkgo biloba est-il un placebo ?

Ces dernières années, les médicaments à base du ginkgo ont régulièrement été accusés d'être placebo [21]. 

En consultant les études disponibles, j’ai constaté le contraire : le ginkgo est l’une des rares substances naturelles qui a des effets bien visibles et documentés par des dizaines d’essais cliniques en double aveugle contrôlées par placebo – on n’est plus dans l’accidentel [22]. 

Voyez vous-même : 

  • Une synthèse de 8 études randomisées en double aveugle contrôlées par placebo a conclu que le ginkgo avait des effets contre les symptômes de la démence, de l'insuffisance cérébrale, semblables aux dihydroergotoxines d'un médicament comme l'Hydergine [5-6].  

  • Une synthèse d'études de plus de 6 mois contrôlées en double-aveugle contre placebo montra que l'extrait de ginkgo était aussi efficace contre la maladie d'Alzheimer dans sa forme modérée que les inhibiteurs de cholinestérase de deuxième génération [7].  

  • Une synthèse de 9 études parvint à la conclusion que le ginkgo était plus efficace qu'un placebo pour traiter la démence [8].  

  • Le groupe Cochrane, dans une synthèse de 33 essais cliniques, a confirmé une amélioration des fonctions cognitives chez les patients traités au ginkgo. Les chercheurs ont aussi observé que le traitement au ginkgo était facile à suivre pour les patients – peu d'effets indésirables [9-10].  

  • Un essai clinique contrôlé contre placebo a mis en évidence qu'un médicament à base de ginkgo biloba avait un effet positif sur les fonctions cognitives des sujets atteints de la maladie d'Alzheimer [11].  

  • Une synthèse faite en 2010 sur tous les essais cliniques supérieurs à 12 semaines a conclu que le ginkgo avait un effet significatif sur les fonctions cognitives dans tous les cas de démence [12].  

  • L'étude Epidos Study réalisée sur 7 500 sujets français et l'étude Paquid qui a suivi 4 000 patients pendant 15 ans a démontré l'efficacité d'une prise régulière de ginkgo sur la maladie d'Alzheimer [13].  

  • Un essai clinique a été mené durant 3 ans sur 118 sujets âgés de 85 ans et plus et qui n'avaient pas de problèmes de mémoire au préalable. Les chercheurs ont découvert que le groupe ayant pris du ginkgo avait 68 % de risque en moins de développer des problèmes de mémoire que le groupe ayant pris un placebo [14].  

  • Un essai clinique d'envergure a mis en évidence qu'un médicament à base de ginkgo biloba était aussi efficace que le médicament donépézil (Aricept) utilisé contre la maladie d'Alzheimer [15]. 

Le ginkgo biloba est aussi efficace (voir plus) que les médicaments classiques pour retarder la maladie d'Alzheimer et pour atténuer les troubles liés au déclin des fonctions cognitives.  

Le ginkgo biloba n'agit pas seulement sur la mémoire

L'efficacité du ginkgo est également reconnue pour : 

  • la prévention des maladies cardiovasculaires, 

  • la claudication intermittente (douleurs aux jambes lors de la marche), 

  • la maladie de Raynaud, 

  • le vitiligo, 

  • le syndrome prémenstruel, 

  • le cancer des ovaires [16], 

  • le glaucome [17], 

  • l'impuissance masculine [18], 

  • et le mal des montagnes.  

Il a aussi été démontré que le ginkgo biloba protégeait des radiations [19].  

Comment prendre du ginkgo biloba ?

Vous avez tout intérêt à profiter des vertus du ginkgo en prenant un complément alimentaire. Les feuilles sont ramassées à l'automne quand elles sont jaunes. Il faut 50 kg de feuilles pour obtenir 1 kg d'extrait de ginkgo. 

Vous pouvez vous procurer du ginkgo biloba dans tous les bons magasins diététiques. 

En ligne, je recommande volontiers l’extrait standardisé de Super Smart (disponible ici). Trois gélules par jour vous apportent 180 mg de ginkgo biloba. 

Il existe des complexes à base de ginkgo biloba. L'avantage du complexe est qu'il s'appuie sur plusieurs principes actifs complémentaires, ce qui permet de renforcer l'efficacité du ginkgo biloba.  

Je pense par exemple au Complexe Mémoire du Laboratoire Cell’innov qui est composé de trois extraits de plantes dont du ginkgo biloba : 

Quatre gélules par jour vous apportent 90 mg de ginkgo biloba, mais aussi 1466 mg de bacopa monnieri et 490 mg de petite pervenche. Pour mieux comprendre l’action combinée de ces trois plantes pour la mémoire, lisez les explications du fabricant (diponibles ici). 

Bien à vous,  

Eric Müller  

PS : Si vous prenez des anticoagulants ou que vous êtes hémophile, il est déconseillé de prendre du ginkgo biloba qui rendra le sang encore plus fluide. 

25/10/2017

Site Web éthique et cancer...

Avec son nouveau site Internet, le Comité Ethique et Cancer ne se contente pas d'informer les internautes sur ses activités, il leur donne la parole. Mme Chloé Dussère dans le magazine Vivre de mars 2016, introduit ce site au design contemporain simplifié et beaucoup plus accessible. En effet, en quelques clics, il permet de s'informer sur les traitements, de comprendre les travaux et recherches en cours et de commenter ces infos via un formulaire en ligne. 

Malades, professionnels de santé, citoyens, tout le monde peut y accéder. En un coup d'oeil, l'internaute peut prendre connaissance des chiffres, rechercher des informations par mots-clés, accéder à des débats, des textes de lois ou saisir le Comité de questions éthiques. Pour en savoir plus, consulter les sites: www.ethique-cancer.fr ou www.ligue-cancer.net.

Lyliane

ATD Quart Monde en action contre la pauvreté...

A l'occasion de ses 60 ans, le mouvement international de lutte contre la pauvreté ATD Quart Monde multiplie les actions. Le mouvement veut en effet continuer de mobiliser et signaler que cet anniversaire coïncide avec les 30 ans de la création de la Journée mondiale du refus de la misère, qui a été organisée le 17/10 et marquée par un grand concert à l'Olympia.

L'objectif est toujours d'alerter sur le sort des plus pauvres, car ATD Quart monde considère que la misère est "une violation des droits de l'homme". Il faut savoir qu'en France il y a en 2017 encore 9 millions de pauvres (gagnant moins de 1000 euros par mois). Beaucoup de familles attendent toujours un logement social et ATD signale que, contrairement au reste de la population, l'espérance de vie des SDF est de 48 ans.

 

Pour en savoir plus sur le mouvement, consulter: www.atd-quartmonde.fr.

Lyliane

23/10/2017

Lardux film demande notre soutien...

 

 
 
 
 

Votez pour FOOD COOP ! (36)

 
 
 A tous ceux qui agissent pour le changement dans l'alimentation et la distribution ...

FOOD COOP le film de Tom BOOTHE, est finaliste dans le GREENPEACE FILM FESTIVAL, il est visible en ligne gratuitement pendant 2 semaines.
C'est un vote des internautes qui décidera du gagnant, aidez nous ! Votez !
Cliquez sur l'image ci dessous
 
 
 
 
Le film-annonce :
 
 
Merci !
Faites tourner, aidez nous !

Films Spéciaux pour Personnes Spéciales
 

Films sur la transition écologique...

 
Bonjour, 

Cet été, Greenpeace a organisé un festival de documentaires en ligne présentant gratuitement 28 films dans différents domaines : écologie, alimentation, climat, biodiversité, énergies, etc…
A l’issue des votes du public, 7 films ont été retenus pour la finale.
 
A partir d’aujourd’hui et jusqu’au 29 octobre, les films finalistes sont visibles sur cette page : http://greenpeacefilmfestival.org
 

19/10/2017

L'envol de change.org!

Dans l'OBS de juillet 2015, nous est présenté par Mme S. FAY et Mr X. ROMEDER celui qui a fondé le premier site mondial de pétitions sur Internet. Il s'agit de Mr Ben Rattray, 35 ans, californien, qui a crée en 2007 une start-up devenue le premier site mondial de pétitions en ligne. A ce jour, la plate-forme a plus de 100 millions d'utilisateurs.

Né dans une famille cossue de Santa Barbara, cet homme brillant a eu, en effet, avant tout le monde la conviction que "c'est la foule, la multitude qui possède le vrai pouvoir". Celui-ci peut être démultiplié grâce à Internet. Avec le web, en touchant instantanément des dizaines de millions d'utilisateurs, on peut  selon lui, accélérer l'histoire... A ce moment là naissait Facebook. Mais c'est la souffrance de son frère face à des discriminations envers les homosexuels qui aurait orienté sa carrière.

Mr Rattray a une recette simple: choisir une personnalité forte ou attachante pour incarner la cause à défendre, puis soigner l'art du récit et lancer la pétition.  Pour lui, toutes les causes sont importantes. Il mène ainsi une foule de "petites campagnes" et "ratisse large".  Ce n'est pas une ONG comme AVAAZ, c'est une B-Corporation, un statut typiquement américain!

Ses objectifs sont essentiellement sociaux et environnementaux. Sa seule source de revenus provient d'ONG qui sponsorisent ses campagnes ou de personnalités connues comme Bill Gates, les patrons de Twitter et LinkedIn etc... Il n'a en effet pas recours à la publicité. Change.org a déjà obtenu de beaux succès contre des multinationales, les responsables de la maltraitance d'animaux, des libérations de prisonniers..

Mme Elise Lucet, journaliste d'information, a eu recours à change.org pour combattre le"secret des affaires", soutenir les lanceurs d'alerte et demander la liberté de la Presse en Europe... Elle s'est félicitée de cette expérience car la plate-forme l'a beaucoup aidée gratuitement à mettre en forme son appel et à promouvoir sa pétition. Cet exemple réussi peut nous aider à nous mobiliser et à imaginer des formes d'action inédites, là où beaucoup baissent les bras d'impuissance.

Pour en savoir davantage sur le sujet, consulter sur Internet: 

https://www.change.org/fr.
 
Lyliane
 

 

18/10/2017

L'humain avant le profit, pétition selon Some of Us.org.

 
 
 

Monsanto trafique les études sur le glyphosate

 

Alors que 7 Français sur 10 déclarent être pour l'interdiction du glyphosate pour tous les usages, y compris agricoles, nous ne pouvons nous permettre aucune cacophonie, aucun délai, aucune condition. La position de la France doit être claire et ferme : non au glyphosate, maintenant!

Dites au Président de la République de rejeter la terrible proposition de la Commission Européenne au sujet du renouvellement de la licence du glyphosate pour 10 nouvelles années. Nous voulons une interdiction immédiate!

En raison des règles de vote de l'UE, l'opposition de l'Allemagne, de la France et de l'Italie suffirait à bloquer la proposition de la Commission concernant le glyphosate. Aussi, même si d’autres gouvernement ont d’ores et déjà fait savoir qu’ils soutiendraient le renouvellement de cet herbicide toxique, nous pouvons encore gagner. La France a une lourde responsabilité.

En 2015, une importante étude du Centre international de Recherche sur le Cancer classait le glyphosate parmi les cancérogènes probables pour l’homme. Aujourd’hui, pas un jour ne se passe sans qu’un scandale impliquant le pesticide de Monsanto éclate quelque part dans le monde, obligeant le géant de l’agrochimie à tout mettre en œuvre pour éviter les répercussions sur son image.

Il y a peu, des dizaines de courriels internes, diffusés dans le cadre d'une poursuite contre la multinationale, révélaient la collaboration entre Monsanto et un cabinet d'experts-conseils mandaté pour inciter la revue scientifique Critical Reviews in Toxicology à publier un prétendu rapport «indépendant» concernant les effets du glyphosate sur la santé. Et cette semaine, Le Monde révèle comment la firme manipule les agences de réglementation pour éviter que le glyphosate soit classé cancérogène. 

SIGNER LA PÉTITION

Some of us

 
 
 
 
 

17/10/2017

SOS Méditerranée: le bateau du dernier espoir!

J'apprends par un document émanant du magazine Faim et développement du CCFD- voir le site www.ccfd-terresolidaire.org - que l'ONG SOS Méditerranée a affrété un bateau nommé l'Aquarius, qui opère au large de la Libye depuis le 25/2/2016. Son objectif est simple dit l'article: "il s'agit de sauver des vies sur la route migratoire la plus meurtrière du monde". Financé par un réseau de citoyens européens, ce bateau a déjà recueilli des centaines de réfugiés et plus de 400 rescapés en détresse.

Alerté par le Centre de coordination des secours maritimes à Rome (MRCC), l'Aquarius ayant à son bord des sauveteurs bénévoles de toutes nationalités se dirige vers les embarcations de fortune pour leur porter secours. Des équipes de Médecins du Monde sont également là pour préparer le transbordement à effectuer de même que les gardes-côtes italiens et soigner les éventuels blessés. 

Travaillant pour un monde plus juste et fraternel, les équipes à bord se relaient équipées de bottes, de salopettes étanches et de gilets de sauvetage. C'est réconfortant d'apprendre que certains de nos concitoyens peuvent s'engager pour venir au secours de populations en détresse, alors que d'autres se replient frileusement sur leurs peur de l'étranger. Comme avec les Boat People autrefois, nos pays occidentaux sont à même de donner l'exemple de la solidarité en Europe. Réjouissons nous et si possible soutenons cette initiative!

Lyliane

15/10/2017

Les E.G.A. (Etats Généraux de l'alimentation) vont-ils garantir une alimentation saine et accessible à tous?

En juillet dernier, le gouvernement a lancé les Etats Généraux de l'Alimentation (EGA), promesse électorale du candidat Mr Macron. Le processus, écrit l'Association Greenpeace dans son journal La Bannière, se présente comme participatif (réunions publiques, ateliers thématiques...) et l'ensemble des acteurs de la filière sont appelés à contribuer à cette réflexion, notamment les agriculteurs, les associations de consommateurs, les tenants de la grande distribution.

Il s'agit tout d'abord de répartir plus équitablement la valeur de l'ensemble de la chaîne de production, en rémunérant mieux les agriculteurs. Selon la MSA en effet, en 2016 un agriculteur sur deux a gagné moins de 360 euros par mois! C'est évidemment une situation qui ne peut pas durer: tous les 3 jours il y a des suicides dans la profession. Il est également question de promouvoir une alimentation durable et de qualité. Au total, 14 ateliers thématiques sont prévus sur des sujets liés à ces questions.

A priori, la démarche paraît salutaire. Toutefois, le gouvernement ne s'est pas encore engagé sur ce qu'il ferait des résultats des discussions. De plus, des consultations lancées sur Internet ne sont pas assurées de déboucher sur du concret. Un plan d'investissement de 5 milliards pour l'agriculture avait, certes, été promis pendant la campagne, mais beaucoup se questionnent sur les soutiens qui seront réellement apportés.

Pourtant, un changement profond du modèle agricole est nécessaire, car il fait passer les profits des grands groupes avant la santé publique et les revenus des petits paysans. Les produits chimiques que les industriels continuent à diffuser polluent les cours d'eau, les sols et l'air, tout en aggravant le dérèglement climatique et nuisant à la biodiversité. des crises se sont enchaînées: salmonellose, listériose, grippe aviaire, oeufs au fipronil...

L'agriculture écologique paraît la meilleure solution, car elle ne contamine pas l'environnement. Elle permet aussi aux agriculteurs, ajoute le journaliste de Greenpeace, d'être maîtres de leur production et de garantir des produits sains. En 2016, les ventes de produits bio ont bondi de 20% par rapport à 2015. Les agriculteurs créent chaque jour en France 21 nouvelles fermes écologiques, car ils ne s'y trompent pas.

Soutenons donc cette dynamique d'EGA en accordant des aides aux agriculteurs qui franchissent le pas! Tandis que la FNAB (Fédération Nationale de l'Agriculture Biologique) demande une augmentation importante des aides, le gouvernement s'est contenté jusqu'ici d'annonces "à minima". Cela semble à contre courant du but affiché de ces Etats Généraux de l'Alimentation.

Faisons donc connaître autour de nous cette initiative nouvelle. Indiquons nos attentes sur Internet en profitant de la consultation nationale. Saisissons également le gouvernement via nos associations de consommateurs, par voie de presse ou sur les réseaux sociaux par exemple, et faisons pression sur lui en affirmant notre soutien à cette initiative de changement profond et urgent qui vise un nouveau modèle agricole. Il faut que des résultats tangibles sortent de ces EGA pour nos agriculteurs. Pour approfondir le sujet ou répondre à la consultation nationale, consultez les sites Internet: 

https://www.egalimentation.gouv.fr ou https://www.egalimentation.gouv.fr/projects ou encore agriculture.gouv.fr/mots-cles/etats-generaux-de-lalimentation.
Lyliane
 
Lyliane 

 

12/10/2017

Information de Pollinis à propos des pesticides tueurs d'abeilles...

 
 

Chère amie, cher ami,

C’est une bataille au coude à coude contre l’agrochimie qui est en train de se jouer à Bruxelles, et j’ai besoin de savoir très rapidement si je peux vous compter dans nos rangs pour défendre les abeilles et la nature.

A force de tirer la sonnette d’alarme, de mobiliser des centaines de milliers de citoyens en Europe, et de marteler notre message pour dénoncer les effets mortels des pesticides néonicotinoïdes sur les abeilles et les pollinisateurs sauvages, de bureau en bureau au Parlement européen…

… Nous avons réussi à obtenir le dépôt d’amendements précieux qui imposeraient l’interdiction nette et définitive des pesticides néonicotinoïdes tueurs d’abeilles en Europe.

Une victoire historique pour tous ceux qui se battent depuis des années pour défendre les pollinisateurs et l’avenir de la chaîne alimentaire face aux bénéfices à court terme de l’agrochimie – mais qui pourrait être réduite à néant dans les semaines à venir si nous laissons le champ libre à leurs puissants lobbies.

C’est grâce aux 155 000 citoyens qui ont interpellé leurs députés européens ces dernières semaines, et aux donateurs fidèles de POLLINIS qui nous permettent d’accomplir, mois après mois, tout le travail nécessaire pour défendre efficacement les abeilles auprès des institutions européennes, que nous avons déjà pu atteindre cette première victoire d’étape. Un grand merci pour cela !

Aujourd’hui, POLLINIS sonne le rassemblement : nous devons absolument réunir toutes nos forces pour faire barrage aux lobbys qui veulent torpiller nos amendements !

Notre petite équipe ne bénéficie certes par des millions d’euros dont regorgent les grands cabinets de lobbying qui défendent les intérêts de l’industrie agrochimique : mais notre conviction et notre ténacité à défendre coûte que coûte la voix des citoyens qui refusent qu’on sacrifie impunément les abeilles, la biodiversité et l’ensemble de la chaîne alimentaire, nous permet d’accomplir petit à petit un travail qui rapporte ses fruits.

Grâce à l’aide précieuse de toutes les personnes qui soutiennent notre association, nous pouvons :

*** surveiller de près les instances d'homologation des pesticides : comme nous l'avons fait avec le Sulfoxaflor il y a deux ans – ce pesticide nouvelle génération nocif pour les abeilles que l'agrochimie voulait imposer en catimini, avec la complaisance de l'UE - nous assurons une veille permanente pour déjouer, dénoncer et tuer dans l'œuf toute tentative de l'industrie d'imposer de nouvelles molécules nocives pour les abeilles, la nature ou la santé ;

*** développer une cellule de contre-lobbying, au plus près des institutions, pour surveiller les mouvements des lobbies, et exercer une influence citoyenne permanente sur les décideurs politiques et les technocrates européens ;

*** maintenir la pression sur les élus, européens et nationaux, pour leur rappeler sans cesse qui sont leurs électeurs : ils tirent leur légitimité et leur mandat des citoyens qu'ils sont censés représenter, et nous devons faire en sorte qu'ils ne l'oublient pas un seul instant ;

*** utiliser tous les recours juridiques et institutionnels possibles en faisant travailler des juristes, des avocats et des experts pour faire valoir le droit des citoyens à protéger leur environnement, leur santé et leur alimentation face aux attaques à répétition de l'industrie ;

*** diffuser massivement l'information pour dénoncer de nouveaux scandales, révéler les manœuvres des lobbies sur les institutions, alerter les médias et les citoyens de toute l'Europe sur les menaces imminentes qui pèsent sur leur santé ou leur sécurité alimentaire ;

Personne ici ne compte son temps ou ses efforts pour assurer tout ce travail indispensable pour contrecarrer le plus efficacement possible l’influence des lobbies sur les décisions européennes.

Et le dernier scandale des « Monsanto papers » l’a montré : ils ont vraiment leurs pions partout, même au cœur des autorités sanitaires censées les contrôler !

C’est pour ça que je suis si fier de la victoire que nous venons d’obtenir au Parlement européen : malgré les pressions gigantesques de la part de l’agrochimie, nous avons réussi à convaincre les députés de choisir de protéger les abeilles, et l’avenir alimentaire de toute la population, plutôt que les profits à court terme de ces multinationales.

Mais ne nous berçons pas d’illusions : avec les sommes gigantesques qui sont en jeu (on parle de plusieurs milliards d’euros de profit), l’agrochimie ne va pas laisser faire interdire l’un de ses produits les plus rentables sans réagir.

Les députés vont être amenés à voter le texte avec les amendements dans un mois – le 9 novembre exactement. D’ici là, nous devons mettre en place un plan de bataille en béton armé pour les empêcher de saboter les amendement pour une interdiction que nous venons de décrocher de haute lutte.

Ce plan de bataille est simple – mais de sa mise en place, ou non, dépend la survie de millions d’abeilles et de pollinisateurs sauvages en Europe :

1 >>> Mobilisation continue des citoyens pour maintenir une pression soutenue sur les députés européens.Actuellement, 155 000 personnes ont participé à notre campagne pour exhorter les députés européens à voter les amendements interdisant les tueurs d’abeilles : nous devons doubler, voire tripler ce chiffre dans les prochaines semaines, pour que notre pression sur les députés soit plus forte que celle de l’agrochimie, et qu’ils ne fassent pas machine arrière !

2 >>> Multiplier les rencontres avec un maximum de députés européens, dans leurs bureaux, comme nous l’avons fait déjà les derniers mois, pour prendre le temps de les convaincre, un par un, de ne pas céder aux chantages des lobbies de l’agrochimie, et de soutenir, au moment du vote, les amendements interdisant les tueurs d’abeilles.

3 >>> Faire intervenir les scientifiques directement auprès des députés, en organisant un ou plusieurs évènements au Parlement européen avec des spécialistes des produits phytosanitaires ou des pollinisateurs, pour appuyer notre argumentaire et leur montrer l’urgence d’agir immédiatement pour préserver les abeilles.

Une nouvelle étude de grande ampleur vient de sortir, qui apporte de nouvelles preuves de la toxicité sans précédent des pesticides néonicotinoïdes. Pour les scientifiques, le doute n’est plus permis :

 « Les néonicotinoïdes et le fipronil représentent une menace majeure pour la biodiversité et les écosystèmes. Ils menacent tous les services écosystémiques à l’échelle de la planète. »

« De nouvelles informations sur les effets mortels et sublétaux des néonicotinoïdes confirment la grande toxicité de ces produits pour les abeilles. »

« Chez les abeilles mellifères, ils ont pour effet, entre autres, de modifier l’expression des gènes liés au système immunitaire, et ont des effets neurologiques qui perturbent le sens de l’orientation et la thermorégulation. »

Les autorités européennes ne peuvent plus faire semblant d’ignorer ces signaux d’alarme !

C’est un travail gigantesque qui nous attend pour le mois à venir. Mais nous sommes tous prêts, ici à POLLINIS, à nous lancer dans cette bataille avec passion et enthousiasme :

nous n’avons jamais été aussi près d’en finir avec les tueurs d’abeilles, c’est maintenant ou jamais qu’il faut mettre toutes nos forces dans l’action !

Vous le savez, notre association garantit sa totale indépendance en refusant tout financement public ou de grosse entreprise. Tout notre travail repose entièrement sur la générosité et l’engagement des donateurs de POLLINIS - et nous prenons grand soin à ce que chaque euro soit bien utilisé.

C'est grâce à nos donateurs, et uniquement grâce à eux, que l'équipe de POLLINIS peut mener ses actions au jour le jour, à Paris et à Bruxelles. Sans eux, nous n'aurions jamais été capables de développer l’expertise et l'expérience du contre-lobbying nécessaires pour obtenir le dépôt d’un amendement anti-tueurs d’abeilles au Parlement européen !

Aussi je me permets de vous demander à vous aussi : pouvez-vous SVP nous aider, par une contribution du montant de votre choix, à financer le plan de bataille que nous devons mettre en place dans l’urgence pour nous assurer que les députés voteront bel et bien l’interdiction des tueurs d’abeilles ?

Vous pouvez nous aider à hauteur de 10 euros, 20 euros, 30 euros, 50 euros, 100 euros, 200 ou 500 euros ou même plus – il n’y a pas de prix au sauvetage des abeilles. Ce qui compte, c’est qu’un maximum de personnes apportent leur soutien à notre action pour contrecarrer l’influence des lobbies sur les décisions européennes, et qu’ensemble on mette fin à plus de vingt ans de massacre des abeilles au profit de l’industrie agrochimique !

Cette victoire cruciale que nous venons d’obtenir au Parlement européen est la preuve que lorsque les citoyens s’organisent, efficacement et massivement, ils peuvent reprendre la main sur les décisions démocratiques – malgré les tractations des lobbies et les moyens gigantesques déployés par l’agrochimie pour influencer les décideurs européens…

… Mais si cette victoire n’est pas suivie d’un plan de bataille précis et concret, mené de manière ordonnée et professionnelle, alors une chose est certaine : l’industrie agrochimique finira par reprendre la main, et toute notre action n’aura été qu’un coup d’épée dans l’eau.

Ne laissons pas les députés faire machine arrière : aidez-nous, par votre don, à mener cette bataille jusqu’au bout, pour obtenir l’interdiction nette et définitive des pesticides tueurs d’abeilles en Europe !

je fais un don

Un grand merci par avance pour votre engagement.

Bien cordialement,

Nicolas Laarman

Délégué général

10/10/2017

Le Musée des Tissus de Lyon est sauvé grâce aux actions des internautes, nous dit La Tribune de l'art!

Le Musée des Tissus est sauvé (et cette fois pour de bon)


Nous avions écrit qu’il fallait désormais sauver le Musée des Tissus malgré la Ville et la Métropole (voir l’article). Cette solution a finalement été retenue. C’est un immense soulagement pour tous les amoureux du patrimoine qui craignaient que l’établissement ne ferme définitivement ses portes.

Il manquait environ 600 000 € par an pour assurer la pérennité de l’établissement, une somme que la Ville et la Métropole auraient dû apporter1. Ce seront finalement la Région Auvergne-Rhône-Alpes et la Chambre de Commerce et d’Industrie qui se partageront cette charge. La Région sera donc le principal contributeur, avec environ 1,3 millions d’euros par an (sans compter les 10 millions qu’elle consacrera à la restauration des deux hôtels particuliers), et la CCI amènera 500 000 €2 par an, au moins jusqu’à début 2022.
Unitex (l’Union Interentreprises Textile Lyon et Région), c’est-à-dire l’association des industries textiles du sud-est de la France, abondera 1 millions d’euros pour la création d’un fond de dotation qui servira de réceptacle au mécénat et à une opération de crowd-funding qui sera lancée dans quelques semaines.
La CCI vendra pour 1€ symbolique les deux hôtels particuliers qui abritent le Musée des Tissus et des Arts décoratifs, et un GIP (Groupement d’Intérêt Public), dont la Région sera chef de file, sera créé.

C’est avec une voix émue qu’Emmanuel Imberton, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie, qui nous a rappelé être petit-fils de soyeux, nous a appris la bonne nouvelle juste avant la conférence de presse qui commençait aujourd’hui à 14 h 30 et qui vient juste de se terminer. Il nous a fait l’honneur de nous dire que le soutien de La Tribune de l’Art depuis le début de ce combat avait fortement joué dans sa décision de ne pas abandonner. Il a souligné le rôle de tous ceux, peu nombreux selon son propre aveu, qui l’on soutenu : la Région, bien sûr, Denis Broliquier, le maire du second arrondissement de Lyon, Daniel Fruman qui a lancé une pétition ayant reçu plus de 130 000 signatures, et des personnalités comme Bernard Pivot et Stéphane Bern3...

Beau joueur, il indique qu’il va tendre la main à la Ville et à la Métropole de Lyon s’ils changent d’avis. Pour notre part, nous n’oublierons pas tous ceux qui ont failli laisser mourir ce musée, l’une des plus extraordinaires collections du monde dans son domaine. Lyon d’abord qui a choisi, pour des raisons que nous n’arrivons pas à comprendre, de tourner le dos à son Histoire. Rappelons que Gérard Collomb a déjà tué un musée : celui de l’Hôtel-Dieu. Il a failli en mettre un deuxième à son tableau de chasse, avec l’aide de son successeur Georges Képénékian.

Si le Ministère de la Culture n’a pas été totalement inactif (il mettra 5 millions d’euros dans la restauration des hôtels particuliers4), il a agi réellement a minima, en ne promettant que 300 000 € par an pendant seulement trois ans. Il a refusé dès le début de considérer que le Musée des Tissus et des Arts décoratifs était un établissement d’importance nationale (et même internationale), et que l’État, en ponctionnant la CCI de plusieurs millions, était largement responsable de cette situation. Si le salut n’était pas venu de la Région et de la CCI, le ministère aurait laissé mourir le musée, montrant ainsi que la sauvegarde du patrimoine n’est décidément pas sa priorité. Quant au Louvre, qui aurait pu jouer un rôle historique dans cette affaire, il s’est défaussé rapidement de cette question. Ne pas comprendre qu’il aurait pu légitimement décider d’en faire son département des Tissus, délocalisé à Lyon, montre à quel point il manque de vision.

C’est maintenant que tout commence. La Tribune de l’Art continuera bien sûr à informer ses lecteurs sur la renaissance de ce musée (de ces musées devrait-on dire, car il ne faut pas oublier la partie Arts décoratifs) et de ses collections et aidera celui-ci de tous ses moyens possibles à trouver les financements complémentaires. Nous ne voudrions malgré tout pas oublier quelqu’un qui aurait pu faire partie de cette aventure et qui avait amené l’établissement à un haut niveau scientifique, reconnu par ses pairs : Maximilien Durand, son ancien directeur, qui n’a pu rester en place jusqu’au bout. Espérons que la Région trouvera un nouveau conservateur à la hauteur du prochain projet scientifique et culturel.

 

Didier Rykner, lundi 9 octobre 2017

09/10/2017

Au Pérou, café et cacao détrônent la coca...

Selon un article publié dans la revue mensuelle Plantes et Santé, nous apprenons qu'au Pérou, dans une vallée qui avait longtemps privilégié la culture de la feuille de coca, destinée principalement au narcotrafic, les indigènes Ashaninka se sont engagés dans la voie de la légalité. Les agriculteurs de la vallée des fleuves Apurimac, Ene et Mantaro en effet misent désormais sur la culture du cacao et du café.

Le maire de la petite ville de Rio Tambo, Mr Ivan Cisneros, explique "qu'ils cherchent à promouvoir  la route du cacao indigène biologique". Ce cacao sera exporté en Angleterre au prix de 3 dollars le kilo, un prix correspondant au double du tarif habituel. Quant à la feuille de coca, utilisée traditionnellement par les locaux pour booster leur résistance, son prix a diminué de moitié.

La décision des agriculteurs indigènes est à la fois économique et sécuritaire, car la vallée souffre de la violence des membres de l'organisation terroriste du Sentier Lumineux. Cette reconversion permettra peut-être à la population "de vivre dans un climat de paix et de développement" indique Mr José Chuquipul, directeur promotion et surveillance de la Commission Nationale pour le Développement et la Vie sans Drogue (DEVIDA). 

Entre les années 2012 et 2016, 2071 ha de cacao et 870 ha de café ont été plantés dans le département de Satipo. Ces plantations sont un immense espoir pour sortir certaines régions du pays des griffes du Cartel international de la drogue. Gageons que cet exemple ouvrira la voie à d'autres initiatives en Amérique du Sud et qu'elle rejaillira sur la vie, l'économie et la santé des populations indigènes...

Pour en savoir davantage, consulter www.plantes-et-santé.fr et également www.ladepeche.fr  ainsi que https://reporterre.net/Au-Perou-le-chocolat-bio-remplace la coke.

Lyliane

08/10/2017

Forum social thématique contre le nucléaire du 2 au 4/11/2017 à Paris.

 

Forum social thématique contre le nucléaire

PARIS (75) - ILE-DE-FRANCE


Jeudi 2 novembre 2017 / Samedi 4 novembre 2017


Forum social mondial antinucléaire à la Bourse du Travail de Paris du 2 au 4 novembre 2017

Renseignements complémentaires et inscriptions : http://wsfnonuke.org



Depuis le premier Forum Social Mondial (FSM) à Porto Alegre en 2001, le mouvement altermondialiste s’est étendu et consolidé. Des FSM ont eu lieu en Amérique latine, en Asie, en Afrique et, en août 2016, en Amérique du Nord. De nouvelles thématiques sont venues enrichir cette dynamique. En 2013 et 2015, le nucléaire a fait l’objet de plusieurs activités de réflexion et le premier Forum Social Thématique Antinucléaire s’est tenu au printemps 2016 à Tokyo, où un « Appel pour un réseau mondial vers un monde sans nucléaire » a été lancé. A Montréal, un second Forum Antinucléaire a eu lieu à l’occasion du FSM.

La France étant le pays le plus nucléarisé au monde par rapport à sa population totale, des organisations et mouvements antinucléaires français ont jugé pertinent d’accueillir le prochain FSM Antinucléaire en France, du 2 au 4 novembre 2017, à Paris. En France, ces dernières années ont connu une succession ininterrompue d’échecs retentissants pour la filière nucléaire : Areva n’a été sauvée de la faillite que par l’intervention de l’État ; des fraudes dans la construction des cuves et des générateurs de vapeur de centrales ont conduit à la mise à l’arrêt d’une bonne partie du parc nucléaire pour raisons de sécurité ; les aventures d’EDF dans les projets d’EPR (Olkiluoto, Flamanville, Hinkley Point) mettent en péril sa santé financière.

Dans le monde entier, le nucléaire a engendré des problèmes ingérables. Les déchets radioactifs sont là pour des millénaires et leur gestion est désormais imposée aux générations futures. Mais ne faut-il pas d’abord cesser d’en produire ? L’extraction de l’uranium dans les pays du tiers monde est une source majeure de pollution, dont souffrent en premier lieu les travailleuses et travailleurs de ce secteur. Celles et ceux de la maintenance du nucléaire subissent une exposition qui met leur santé en danger. Les catastrophes de Mayak, Windscale, Three Mile Island, Tchernobyl et Fukushima nous montrent à quel point cette activité est source de nuisances ingérables. Or les autorités censées en protéger les victimes tentent en réalité d’obliger les populations à vivre dans les territoires contaminés (programme Ethos).

Comment mettre un terme à cette activité qui, de l’extraction des matériaux jusqu’à la gestion des déchets, s’avère mortifère ? Comment éviter une nouvelle catastrophe majeure ? Comment entrer résolument dans la nécessaire transition énergétique ?

Contrairement aux affirmations du monde nucléocrate, le développement du nucléaire ne peut pas être une solution au problème du changement climatique, non seulement parce que cette activité émet elle aussi des gaz à effet de serre (extraction, construction, transport, démantèlement, stockage), mais surtout parce qu’il faudrait construire des centaines de réacteurs pour faire face aux besoins, avec la multiplication des risques que cela implique (accident, déchets, prolifération). Quelles seraient les stratégies permettant à la fois d’arrêter rapidement la production d’énergie d’origine nucléaire et de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique ?

Les liens entre nucléaire civil et nucléaire militaire sont nombreux, le premier étant vecteur de prolifération du second, avec les mêmes acteurs : en France, Areva, CEA et EDF.

En plus d’être coûteuse, la politique de dissuasion nucléaire est criminelle. Elle est en violation d’une résolution de l’ONU qui condamne l’emploi de l’arme nucléaire, considéré comme un crime contre l’humanité. Rappelons que la bombe a déjà fait plus de morts au cours de sa mise au point que du fait de son utilisation, et l’hémisphère Nord est toujours recouvert des rémanences radioactives des essais des années 1960. L’adoption à l’ONU, en juillet 2017, par 122 Etats non nucléaires, d’un traité d’interdiction des armes nucléaires et son ouverture à la signature de tous les Etas le 20 septembre seront-elles un pas décisif vers le désarmement nucléaire mondial ?

C’est pour débattre de toutes ces questions que nous vous invitons à une rencontre internationale, où nous partagerons nos expériences et chercherons ensemble les moyens d’agir pour l’émergence d’un monde sans armes nucléaires et sans production d’énergie d’origine nucléaire.

Le comité de facilitation du FSM Antinucléaire 2017

Le site web, pour vous inscrire et pour tout complément d’informations : http://wsfnonuke.org

Le lieu : La Bourse du Travail de Paris

Les salles entièrement à notre disposition sont sur trois sites proches de la place de la République (3 rue du Chateau d’Eau, 67 rue de Turbigo et 29 Boulevard du Temple).

L’accueil le jeudi 2 à partir de 8h30, les plénières et les stands se tiendront 29 Boulevard du Temple.

Remarque : comme il est interdit de manger à l’intérieur de la Bourse, tous les repas devront être pris à l’extérieur, nous essaierons néanmoins de proposer des sandwiches, café et boissons pour les pauses.

Les débats :

Trois plénières : • une plénière d’ouverture le jeudi de 10h à 12h • une plénière « témoignages de victimes du nucléaire » le vendredi de 16h30 à 19h • une plénière de clôture le samedi de 13h30 à 17h

30 créneaux horaires de 2h30 sont disponibles sur les trois jours pour différents types de contributions, d’ateliers, d’interventions, de films suivis de débats.

Les organisations (collectif, association, syndicat,…) ont jusqu’au 15 juillet pour proposer toute forme de contribution et à tous les points de vue, pourvu qu’ils soient antinucléaires. Une participation financière de 50€ est demandée aux associations qui proposent une activité et qui n’ont pas participé au financement du forum.

Le comité de facilitation étudiera ces différents types de contributions, d’ateliers, d’interventions et fera un retour vers les organisations pour indiquer les propositions retenues et ou fusionnées.

Autres initiatives :

• Une action médiatique en cours de préparation sera proposée.

• Un déplacement en bus le dimanche 5 à Bure, accueil et visite des lieux effectué par les opposants à ce projet CIGEO de monstrueuse poubelle nucléaire à 500m sous terre.

• Soirée festive le vendredi soir

Le site web, pour vous inscrire et pour tout complément d’informations : http://wsfnonuke.org

07/10/2017

Intervenir en faveur de Mgr Su Zhimin, évêque âgé de 85 ans, détenu en Chine depuis 20 ans...

L'O.N.G ACAT France (Action des Chrétiens contre la Torture) m'a fait part du cas de Mgr SU Zhimin, évêque "clandestin" de l'Eglise Catholique en Chine âgé de 85 ans, qui est détenu au secret depuis octobre 1997. Cet homme n'a fait qu'exercer son droit à la liberté d'association et celui de pratiquer pacifiquement sa religion. Sa détention est arbitraire, contraire aux lois chinoises et internationales.

J'ai appris que sa détention est intervenue parce qu'il s'est opposé à la destruction par l'armée d'un lieu de pélerinage. Personne depuis n'a eu des nouvelles de cet évêque sinon en 2003, lorsqu'il a été soigné à l'hôpital pour des problèmes cardiaques et oculaires. On ne sait même pas où il est détenu, car il n'a droit à aucun contact avec le monde extérieur. Des groupes ACAT le parrainent et envoient des courriers en sa faveur aux autorités.

L'ACAT demande à toute personne de bonne volontd'écrire à ce sujet à S.E. Monsieur ZHAI JUN, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Chine en France- 11 Avenue Georges 5- 75008- Paris. Il faudrait demander aux autorités chinoises de remettre Mr SU Zhimin en liberté sans condition. Il serait également souhaitable qu' il puisse communiquer avec ses proches, accéder à des soins et consulter un médecin.

Merci de faire un geste en faveur de cet homme, pour qu'il puisse être enfin libéré. Pour en savoir davantage, joindre www.acatfrance.fr.

Lyliane

06/10/2017

Endiguer les contrevérités sur les pauvres dans notre pays...

Juste avant les élections présidentielles en France, cinquante et une association avaient lancé ensemble "Une autre Campagne" pour contrer les idées fausses qui circulaient et qui continuent à circuler contre les pauvres et les exclus dans notre pays. Le Secours catholique, la Fondation Abbé Pierre, Emmaüs France, ATD Quart monde et d'autres organisations, réunies au sein du Collectif des Associations Unies crée en 2008, ont en effet décidé de combattre les préjugés sur les chômeurs et toutes les personnes en situation de pauvreté. Mme Nathalie Birchem pour le Journal la Croix s'en est fait l'écho.

Les griefs courants invoqués sont l'assistanat, le montant du RSA, la paresse des gens pauvres... Un Comité de vigilance essaie donc de restaurer le débat public grâce à des visuels et à un site Internet, afin de toucher les réseaux sociaux. Une à une ces contre vérités  sont démontées. Certes, la situation s'est beaucoup aggravée. Depuis plus de 10 ans, notre pays compte un million de pauvres en plus et 50% de SDF nouveaux entre 2001 et 2012. De plus, des expulsions locatives se sont multipliées...

Monsieur Christophe Robert, délégué général de la fondation Abbé Pierre, liste les initiatives qui marchent: le Housing First par exemple (Chez soi d'abord) qui préconise avant toute chose l'attribution d'un logement, les Ecoles de la Deuxième Chance, les territoires "Zéro chômeur de longue durée"... Pour en savoir davantage, consulter www.uneautrecampagne.org ou www.alerte-exclusions.fr...

Lyliane

 

 

 

05/10/2017

Créer un Airbnb pour les réfugiés...

J'apprends par un article de Mr Julien Duriez dans le Journal la Croix du 22/1/2017 que Mr Guillaume Capelle,  âgé de 29 ans,  propose à tous nos concitoyens de changer de regard sur les réfugiés. Ce jeune homme a passé un an en Australie et en a profité, mandaté par Amnesty International, pour rendre visite aux migrants enfermés par les autorités dans des centres d'accueil. Cette expérience l'ayant marqué, Mr Capelle a crée il y a 5 ans une communauté au modèle innovant baptisée Singa. Il s'agit en effet de mettre en contact réfugiés et demandeurs d'asile avec des Français lors de rencontres culturelles, de séances de sport ou de repas pris en commun.

Cette initiatives a permis de trouver 1300 parrains qui suivent les réfugiés dans leur apprentissage de la langue, leurs démarches ou leur insertion professionnelle. L'Association Singa est présente actuellement dans 4 villes françaises:Paris, Lyon, Lille et Montpellier. Des manifestations ont été organisées en 2016 et elles ont rassemblé 10 000 personnes. Le concept a essaimé en Allemagne, en Belgique, au Canada et au Maroc.

Une plateforme en ligne nommée "Comme à la maison" (CALM), lancée par l'association en 2015, permet à des volontaires d'accueillir des réfugiés chez eux pour une durée déterminée. Elle a déjà permis de loger 376 personnes. En fait, Singa donne des outils pour agir concrètement et permet à des citoyens de s'engager. Pour en savoir davantage, contacter sur Internet: https://www.fondation-vinci.com/.../singa_france_accueillir_un_refugie_chez_soi_et www.calm.singa.fr.

Lyliane

 

03/10/2017

Projet de loi sur la fin de vie...

 

 

MISE À JOUR SUR LA PÉTITION

PROJET DE LOI SUR LA FIN DE VIE

Marie GODARD
Cordes-sur-Ciel, France

24 SEPT. 2017 — Plusieurs députés ont répondu à la lettre que je leur ai récemment envoyée, et tous de manière favorable. 

Plusieurs d'entre eux mont dit qu'ils sont co-signataires de la proposition de loi qu'a rédigée le Député Jean-Louis Touraine et m'en ont envoyé une copie que vous trouverez un peu plus bas sur cette page.

Cette loi, si elle est votée, sera incontestablement une grande avancée au regard de la loi actuelle. J'ai toutefois quelques inquiétudes dont j'ai fait part à Monsieur Touraine et que j'évoque dans mon dernier commentaire sur mon blog et dont je vous ai mis le lien plus bas.

Voici la proposition de loi:


N° XXXX
_____
ASSEMBLÉE NATIONALE
CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958
QUINZIEME LÉGISLATURE
Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le xxxx.
PROPOSITION DE LOI
Portant sur la fin de vie dans la dignité,
présentée par M Jean-Louis TOURAINE, XXXXXX

députés.

EXPOSÉ DES MOTIFS
Nos concitoyens aspirent à une fin de vie paisible, digne et choisie. Ils l’espèrent à domicile entourés de leurs proches et sans acharnement thérapeutique en cas de pathologie grave et incurable Or la majorité meurt à l'hôpital, souvent aux urgences. Comme le démontre l'étude MAHO (Mort à l'Hôpital), publiée en 2008, les soignants considèrent que seulement 35% des décès s'y déroulent dans des conditions acceptables. 
Surtout, la quasi-unanimité des Français estime que chaque individu a le droit de choisir la façon de finir sa propre vie. Les résultats du sondage Ifop d'octobre 2014 attestent que 96% des Français interrogés jugent que la législation française devrait autoriser les médecins à mettre fin, sans souffrance, à la vie des personnes qui en font la demande. Ce sondage est en tous points comparable aux précédents (2010, 2011 et 2013) et l'on note une progression de personnes répondant qu'ils sont « absolument » d'accord avec l'idée de permettre aux médecins à mettre fin à la vie des personnes qui en formulent le vœu (54%). La conférence de citoyens, organisée par le Comité consultatif national d'éthique, a rendu ses travaux en décembre 2013 et a débouché sur des recommandations similaires. Ce panel de citoyens représentatifs de la diversité de la population française s'est, en effet, prononcé en faveur d'une assistance médicalisée active à mourir et d'un respect de la liberté de chaque sujet à choisir comment il souhaite terminer sa vie.
Pour respecter la volonté individuelle du patient, le législateur doit entendre la demande des citoyens et la traduire en droit. C'est pourquoi il a la responsabilité d'élargir le champ des possibilités offertes au patient en fin de vie en s'efforçant de répondre à tous les cas de figure. Il n'existe pas de réponse unique, c’est pourquoi nous devons poser un cadre, au-delà de nos différences de philosophies, et ouvrir de nouveaux droits afin que chaque individu puisse faire un choix libre et éclairé au regard de ses convictions.
Il s'agit aussi, au travers de ce texte, de mettre fin à une hypocrisie. Une étude de l'INED de 2012 estime que 2000 à 4000 personnes terminent leur vie, chaque année en France, grâce à l'assistance active à mourir d'un médecin. Ces pratiques médicales, aujourd'hui incontrôlables et inavouables, génèrent des inégalités considérables devant la fin de vie. Alors que certains bénéficient, grâce à des équipes médicales entreprenantes, d'une fin de vie choisie et apaisée, d'autres meurent dans des conditions douloureuses. Il peut même exister des abus liés à une décision médicale sans accord de la personne concernée. Il convient donc d'encadrer ces pratiques afin d'éviter tout risque, tant pour le patient que pour le corps médical. De même, certaines personnes peuvent, financièrement, se permettre de se déplacer à l'étranger, en Suisse et en Belgique notamment, pour bénéficier d'une fin de vie conforme à leurs souhaits, quand d'autres n'en ont pas les moyens, créant une inégalité supplémentaire face à la mort. 
De nombreux pays, tels la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg ou le Québec ont déjà légiféré, les premiers depuis plus de dix ans, en faveur d’une assistance médicalisée active à mourir. Les dispositifs mis en place par ces pays, comparables à celui proposé par ce texte, n’ont jamais été remis en cause témoignant ainsi qu’ils répondent à une demande de la population. 
Cette proposition de loi répond à une forte demande des Français. C'est une avancée sociétale majeure. La personne qui demande à bénéficier d'une assistance médicalisée active à mourir doit être majeure, capable et souffrir d'une maladie incurable, provoquant une douleur physique ou une souffrance psychique telles qu'aucune solution d'ordre thérapeutique n'est plus envisageable. Elle fait un choix libre et éclairé qu’elle peut révoquer à tout moment. 
Le présent amendement instaure un dispositif strict qui garantit le respect du choix du patient et impose aux médecins des procédures rigoureuses. Cette aide médicalisée active doit aussi être strictement et précisément encadrée, c'est pour cette raison que la demande doit être instruite par un collège de trois médecins afin d'en apprécier le caractère libre, éclairé, réfléchi et explicite. 
Si, pour une raison personnelle, un médecin ne souhaite pas participer à cette procédure, il peut bien sûr invoquer la clause de conscience et transmettre cette mission à un de ses confrères.
De surcroît, la réalité de la situation médicale du demandeur et l'impasse thérapeutique dans lesquelles il se trouve doivent être avérées. Les délais imposés au médecin permettent la confirmation et la mise en œuvre de la volonté du patient. 
L'assistance médicalisée active à mourir doit pouvoir être réalisée soit par le patient lui-même et en présence du médecin, soit par le médecin. 
Enfin, l'intégralité de la procédure doit être versée au dossier médical du patient. 

PROPOSITION DE LOI
Article unique
Après l’article L. 1110-5 du code de la santé publique, il est inséré un article L. 1110-5-2-1 ainsi rédigé :

« Toute personne majeure et capable, en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable, provoquant une douleur physique ou une souffrance psychique insupportable, peut demander, dans les conditions prévues au présent titre, à bénéficier d'une assistance médicalisée active à mourir.

La demande du patient est immédiatement étudiée par un collège de trois médecins afin d’en vérifier le caractère libre, éclairé, réfléchi et explicite et de s’assurer de la réalité de la situation médicale et de l’impasse thérapeutique dans laquelle se trouve l’intéressé.

Si le patient confirme sa volonté de bénéficier d’une assistance médicalisée active à mourir au moins quarante-huit heures après sa demande initiale, alors sa volonté doit être respectée.

Dans un délai maximal de quatre jours après la confirmation de la demande par le patient, l’assistance médicalisée active à mourir est pratiquée, selon la volonté du patient, soit par le patient lui-même en présence du médecin, soit par le médecin. L’intéressé peut à tout moment révoquer sa demande.

L’ensemble de la procédure suivie est inscrite dans le dossier médical du patient. »