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26/06/2018

Connaître le chèque énergie...

Le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire fait savoir aux consommateurs que le chèque énergie depuis le 1er Janvier 2018 remplace le tarif de première nécessité (TPN) et le tarif spécial de solidarité (TSP). C'est une aide nominative au paiement des factures d'énergie qui est attribuée sous conditions de ressources. Elle est envoyée automatiquement une fois par an par courrier.

Ce chèque énergie permet de régler ses factures d'énergie auprès du fournisseur d'électricité, de gaz, de chaleur, de fioul domestique et d'autres combustibles comme le bois. Les personnes logées dans un appartement ou logement-foyer conventionné à l'APL reçoivent aussi cette aide pour leur chauffage, de même que les personnes engagées dans de la rénovation énergétique...

Le chèque énergie peut servir à payer en ligne sa facture d'électricité ou de gaz naturel. On peut aussi demander que son montant soit déduit des factures suivantes. On peut également l'envoyer par la poste au fournisseur. Joindre une copie faisant apparaître ses références client(numéro…). On peut aussi se servir de ce chèque pour régler un achat de combustible (fioul, GPL, bois…). Toutefois ce chèque n'est valable généralement que jusqu'au 31 mars de l'année suivante.

Les travaux réglés avec le chèque énergie doivent être réalisés par un professionnel certifié, à condition que les travaux soient facturés avant la date de fin de validité. Sinon utiliser en échange  "un chèque travaux" de la même valeur pour payer des travaux d'économie d'énergie.

Pour en savoir davantage, lire l'article du Courrier du retraité n° 221 de juin 2018, joindre le 0 805 204 805 ou sur Internet consulter le site: https://chequeenergie.gouv.fr/beneficiaire/info.

Lyliane

 

25/06/2018

Comment Facebook nous "flique", selon les réponses du réseau social au Congrès...

Deux mois après ses auditions au Congrès, Mark Zuckerberg a transmis les réponses à de nombreuses questions. Pas certain qu'on soit rassurés...


Lors de son audition les 10 et 11 avril au Sénat puis à la Chambre des représentants, Mr Mark Zuckerberg avait abondamment usé de la formule "mes équipes vont revenir vers vous pour vous répondre". Le PDG a tenu parole : des réponses aux nombreuses questions (plus de 2.000) auxquelles il n'avait pas répondu ont été transmises aux parlementaires des Etats-Unis, qui les ont mises en ligne (229 pages en tout, en PDF).
Comme le relèvent plusieurs médias américains, comme "Fortune", on y trouve entre autres des éléments sur les diverses façons qu'a Facebook de scruter ce que font les internautes – sur le réseau social comme en dehors, y compris lorsque l'on n'y est pas connecté. Facebook peut ainsi nous surveiller...


1 - Quand on clique sur une publicité
Pixel est une balise web, ou un tag web, qui permet à Facebook de suivre ce qui se passe lorsqu'on clique sur une de ses publicités, et donc de suivre l'internaute après qu'il ait quitté le réseau social. Les données recueillies pourront ensuite être agrégées au profit des annonceurs.
Facebook ne manque pas de signaler qu'il n'est pas le seul à échanger des infos avec des tiers, signalant que c'est par exemple aussi le cas de Google : "C'est une fonctionnalité standard d'internet, et la plupart des sites web et des applis partagent la même information avec de multiples tiers, lorsque les gens utilisent leur site ou leur appli."


2- Quand on a ouvert un onglet Facebook
Le réseau social peut déterminer si vous utilisez réellement Facebook quand vous y êtes connecté, ou si c'est seulement un onglet ouvert parmi d'autres dans votre navigateur. Ce que l'entreprise appelle "en premier plan ou en arrière-plan". Ce suivi inclut les déplacements de la souris, ce qui pourrait permettre à Facebook de déterminer si l'utilisateur est un humain ou un robot.

3 - Quand on fait des achats
Facebook collecte des données sur nos achats, même s'ils sont faits en dehors du réseau social et que l'on n'y est pas connecté. Il peut aussi suivre les jeux (en ligne !) auxquels on joue.


4 - Qui on a dans ses contacts et qui on a joint
Vous avez accepté la proposition de synchroniser votre appareil avec Facebook pour trouver lesquels de vos contacts sont sur le réseau social ? Pratique, c'est sûr... mais gardez alors à l'esprit que l'entreprise aura donc accès à votre carnet d'adresses (au passage, sans que les personnes qui s'y trouvent n'aient leur mot à dire).
En donnant cette autorisation, Facebook pourra aussi avoir accès à l'historique de vos appels, et à celui de vos SMS (comme le mentionne cette page du réseau social, on peut désactiver cette option).


5 - Et encore...Ce qui précède est très loin d'épuiser la liste des 1.001 informations que Facebook récupère. Parmi elles, relève BuzzFeed (qui est en liste 18), il y a encore, par exemple : le nom des applis et des fichiers dans vos appareils, le nom de votre fournisseur d'accès internet ou de votre opérateur mobile, des infos sur les autres appareils à proximité, l'espace de stockage disponible de votre appareil, le niveau de batterie, les métadonnées d'une photo (lieu où elle a été prise, entre autres).


L'art de l'euphémisme
Zuckerberg avait fait montre de beaucoup de diplomatie, pour ne pas dire de langue de bois, face aux parlementaires, mais par écrit son entreprise fait encore mieux, souligne The Verge.
A une question sur l'usage de ses publicités pour discriminer des personnes (une pratique pour laquelle le réseau social a été plusieurs fois mis en cause), Facebook répond par exemple qu'il ne permet pas de ciblage basé sur la race, mais sur une "affinité multiculturelle".


Selon Facebook : les pubs font polémique mais restent très rentables.Ces réponses ne devraient guère suffire à calmer les critiques contre les pratiques de Facebook, qui depuis l'audition de son PDG a notamment été montré du doigt par le "New York Times" pour avoir transmis des données sur ses utilisateurs à une soixantaine de fabricants d'appareils. Dont certains sont pointés par les services de renseignement pour leur dépendance envers le pouvoir chinois, en particulier Huawei.
Autre gros souci récent, un bug a rendu publiques les publications privées de 14 millions d'utilisateurs du réseau social entre le 18 et le 22 mai, mais ce bug n'a été corrigé que le 27 mai. De quoi alimenter les prochaines auditions publiques de Zuckerberg… 

Thierry Noisette - L’Obs - jeudi 14 juin 2018

24/06/2018

Nouvelle règlementation européenne pour la protection des données personnelles.

Dans le Courrier du retraité N° 221, un article de Mme Anne Sophie Quérité est consacré au Règlement général sur la protection des données (RGPD) qui est entré en vigueur au 25 mai 2018. Cette nouvelle règlementation vise "à renforcer la protection des données personnelles des individus au sein de l'Union Européenne". En effet, l'exploitation et le détournement des données personnelles sont de plus en plus fréquents. Le dernier scandale en date est celui de Cambridge Analytica qui, "par le biais d'un questionnaire véreux, s'est emparé des informations personnelles de 50 millions de personnes". Jusque là les citoyens ne semblaient pas tellement interpellés par les déviances du système. Ils recevaient une publicité ciblée et ne voyaient pas bien le risque que les Géants du Web récupèrent leurs données.

Pourtant, que nous nous en rendions compte ou pas, toutes les traces numériques laissées sur le Net par les internautes sont exploitées à des fins commerciales. Il est difficile pour le citoyen lambda de contrecarrer ce système car" le processus est retors, invisible et même sournois". Ce nouveau règlement, sans entrainer des changements radicaux, imposera aux acteurs du web l'obligation de notifier leur politique de protection des données. Une démarche active de la part des utilisateurs est désormais requise: ils doivent prendre connaissance de ces nouvelles règles afin d'être responsables de leurs données personnelles.

Le respect de la législation sera assuré par la CNIL, dont les pouvoirs se trouvent renforcés, et par les associations de consommateurs qui pourront conduire des actions collectives pour forcer à cette mise en conformité. C'est un premier pas important, mais, "pour une réforme en profondeur, il faudrait par exemple une date au-delà de laquelle les données personnelles seraient supprimées. Il faudrait également que les internautes soient prêts à payer pour des services en vue d'éviter la publicité". Voyons tout de même le bon côté de ces avancées. Des alternatives aux grands réseaux sociaux ou aux plates-formes centralisées commencent en effet à émerger! Avec Quant notamment et Lilo! Mais des prises de position politiques devraient suivre… A nous de les demander!

Pour en savoir davantage sur ce sujet, consulter notamment sur Internet: https://www.cnil.fr/fr/comprendre-vos-obligations/les-principes-cles ou www.qwant.com.

Lyliane

21/06/2018

Comment récupérer des palettes et en faire du mobilier de jardin?

Au cours de l'émission "C'est au programme" animée par Mme Sophie Davant sur la 2ème chaîne de télévision, Mr Philippe Colignon a montré aux téléspectateurs français tout ce qu'on peut faire dans son jardin à partir de simples palettes de récupération en bois brut. La plupart du temps on les récupère gratuitement chez des commerçants. Toutefois, on peut également en commander sur Internet à un prix très bas. Si l'on veut en faire du mobilier de jardin, on a intérêt à raboter les planches la palette une fois démontée et à les protéger au pinceau par de l'essence de térébenthine, une lasure ou du vernis incolore.

Pour construire des carrés potagers, des bacs ou des jardinières, démonter la ou les palettes, retirer les clous, découper à la scie les lattes de la taille voulue, percer des trous et y placer des vis. Au fond, fixer par des clous ou agrafer de la toile géotextile, puis du terreau et c'est terminé. il n'y a plus qu'à planter fraisiers ou salades. Si l'on veut un jardin potager en hauteur pour y mettre des aromates sur un balcon, on a besoin de plus de palettes, afin de faire des pieds.

Pour une table basse ou un transat d'extérieur, y rajouter des coussins et des roulettes par exemple. Les bricoleurs feront une cabane pour leurs enfants ou petits-enfants. Là il faut compter une bonne journée de travail et démonter de nombreuses palettes. Il existe un ouvrage paru chez Terre Vivante qui donne des plans et des conseils. Mme Françoise Manceau-Guilhermond, en effet, l'a intitulé "Mes meubles et ma déco en palettes". Il existe également un livre de Mme Béatrice d'Asciano paru chez Decitre: "Palettes Récup' Spécial jardin" ainsi que de nombreux tutoriels sur You Tube. Des sites internet comme www.cotemaison.fr ou www.bopalett.com se sont aussi spécialisés dans ce type de récupération innovante.

Lyliane

 

 

10/06/2018

Avant d'être des migrants, ce sont des enfants...

Médecins du Monde nous propose, dans un flyer que j'ai reçu ces jours-ci, de rétablir ensemble l'accès aux droits et aux soins des enfants et adolescents non accompagnés. Tout d'abord, il demande de faire comme eux dans leurs maraudes: d'aller à la rencontre des mineurs isolés qui vivent dans la rue, de les leur signaler pour qu'ils puissent les aider à se reposer et manger. De plus, si nous faisons un don de 50 euros par exemple nous pouvons permettre à Médecins du Monde d'organiser une maraude.

Il faut savoir que ces jeunes sans représentants légaux ne peuvent pas être pris en charge à l'hôpital, même s'ils sont blessés ou malades. Et même lorsque ces enfants disposent d'un acte de naissance, on les accuse de les avoir falsifiés. Les équipes médicales de Médecins du Monde les reçoivent en consultation et leur dispensent des soins dans leurs centres. En outre, choqués par les épreuves qu'ils ont endurées (pertes de leurs parents, violences subies, passé d'enfants-soldats...), "ils ont besoin d'un suivi psychologique pour les libérer de leurs traumatismes et les aider à se reconstruire".

Peu d'enfants et d'adolescents connaissent leurs droits. Notre système juridique, administratif et social est en effet relativement complexe. Les équipes de Médecins du Monde accompagnent les jeunes dans leurs démarches pendant un an environ, leur permettent d'avoir accès à un interprète… Beaucoup aimeraient aller à l'école, reprendre des études, mais  souvent les Services de l'Aide Sociale à l'Enfance leur refusent un logement et les condamnent à se cacher dans les rues de peur d'être obligés de quitter le territoire.

A ce jour, ces jeunes mineurs sont environ 25 000 dans notre pays. Aidons les à travers Médecins du Monde à sortir de la rue et à pouvoir mener une vie décente en étant scolarisés et protégés par des adultes. Pour toute information à ce sujet, consulter sur Internet: www.medecinsdumonde.org.

08/06/2018

Une start-up pour fabriquer de «l'énergie verte»

Le supplément de Nice-Matin «Nous», sous la plume de de Mme Sophie Casals, nous présente l'initiative originale de Mr Gaël Desperriès.

Cet ingénieur, diplômé de l'Ecole Centrale à Paris, après une dizaine d'année de travail chez Alstom, puis chez SBM Offshore, a crée sa start-up Skavenji en 2016 à Nice et il l'abrite au sein de l'incubateur Paca Est. Il a mis au point une sorte de box, raccordée soit à un panneau solaire, soit à une éolienne, pour permettre aux citoyens français de générer de l'électricité chez eux. Il montre en effet comment, à notre échelle, nous pouvons nous impliquer dans la transition énergétique et les énergies renouvelables. Pour lui, grâce à sa box Skavenji, «la production d'électricité sera bientôt aussi simple que de faire pousser des tomates sur son balcon»...

 

Voulant favoriser la production de petites quantités d'électricité par de simples citoyens, il a mis au point une box habillée de bois et équipée de prises de courant et USB, qui se raccorde à des sources d'énergie: panneau solaire, éolienne, vélo d'appartement. A l'intérieur, se trouve une batterie qui stocke la production électrique. On peut s'y brancher pour recharger son téléphone portable, son ordinateur, une lampe, une perceuse, une chaîne stéréo... Toutefois, quand la source d'énergie renouvelable n'est pas suffisante, la box bascule sur le réseau électrique.

 

Une campagne de financement participatif lui a déjà permis de récolter 16 450 euros. Son objectif est de mettre ses premières box sur le marché en octobre 2018. Pour le moment elles sont en prévente sur www.skavenji.fr au prix de 360 euros. C'est un choix purement écologique à ses yeux. Il a en effet couplé sa box à une appli qui permet de mesurer sa production, d'évaluer ses économies et l'impact écologique de ses efforts. Car son but est avant tout pédagogique, afin de sensibiliser les citoyens à ne pas gaspiller l'énergie...

 

Mr Desperriès a noté, en outre, que chaque année on jette 45 millions de déchets électriques dans notre pays. Aussi, à partir de matériaux de récupération (vieux moteurs d'imprimantes, vieilles dynamos, alternateurs de scooters, vieux panneaux solaires, tubes PVC...) il recycle beaucoup de déchets. Il construit avec, par exemple, de petites éoliennes. L'idée lui en est venue sur le Low-Tech Lab, un projet de recherche et de documentation collaborative à l'échelle internationale, qui vise des solutions efficaces et respectueuses de l'environnement.

 

Si vous êtes sensible au développement durable et si vous vous sentez en phase avec l'écologie et l'environnement, vous consulterez à votre tour cette plate-forme d'échanges, où tout le monde peut partager en open source ses bons plans et ses tutoriels de fabrication avec d'autres bons bricoleurs...

N'hésitez donc pas à regarder régulièrement leur site Internet sur: www.lowtechlab.org, pour contribuer à l'innovation low-tech et bénéficier de ses découvertes.

Lyliane

 

07/06/2018

Libérer la parole des réfugiés...

Mme Juliette Bénabent et Mme L. Ancona se sont associées, dans le journal Télérama de cette fin mai 2018, pour recueillir et illustrer les propos de Mme Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky, psychologue, qui aide les exilés à reprendre pied dans le réel. En effet, qu'ils soient du Sri Lanka, du Mali, du Bangladech ou du Soudan, à la consultation de psycho-traumatisme de l'hôpital Avicenne de Bobigny où elle les reçoit deux jours par semaine, cette femme reconnaît que son rôle n'est pas simple. Il faut à la fois les écouter à travers les phrases traduites par un interprète, les faire néanmoins s'exprimer pour qu'ils tentent de libérer leurs angoisses, leur donner de bonnes adresses pour subsister, les accompagner à l'OFPRA et parfois même les prendre dans les bras quand le contact physique paraît nécessaire...

 

Beaucoup de ces exilés ont perdu leurs repères: ils ont des cauchemars, revivant en boucle les violences auxquelles ils ont assisté. Leurs symptômes traumatiques s'ajoutent à leur dénuement et à leur peur du lendemain. Mme Saglio-Yatzimirsky face à eux «se sent non seulement psychothérapeute mais aussi citoyenne». L'exilé dit-elle, a besoin d'une parole restaurée comme instrument de paix et c'est ce qu'elle tente de faire avec eux. Car, la personne exilée est coupée de ses racines, elle vit dans une situation précaire et son avenir dépend de la décision arbitraire de l'Etat... La plupart du temps la police lui demande des papiers d'identité et ses interlocuteurs à la Préfecture ou à l'OFPRA lui réclament des preuves du bien-fondé de sa requête...

 

La psychologue, qui est anthropologue, enseignante à l'Inalco et qui mène aussi des recherches sur l'exclusion sociale, va tous les trois mois à Calais. Elle y découvre comment on chasse de leurs abris de fortune et comment on parque ces malheureux. Elle a rassemblé dans un ouvrage poignant leurs mots. Ce livre publié aux éditions Albin Michel s'intitule: «La voix de ceux qui crient, rencontre avec des demandeurs d'asile». Tout cela l'amène à affirmer:«nier à une personne sa place dans le monde, c'est une autre manière de la tuer». Pour Mme M.C. Saglio-Yatzimirsky:«Ne pas écouter la souffrance de ces exilés est non seulement une faute pour un Etat de droit, mais aussi une erreur dangereuse pour notre avenir».

 

Ces gens, en effet, sont pacifiques et brisés par leur périple pour fuir leur pays. Mais ils ont faim, ils ont froid, on ne les laisse ni travailler, ni s'installer quelque part. Ils attendent patiemment une décision... Mais que feront-ils si nous ne trouvons pas rapidement de solution humaine? Car, selon la psychologue, quoi que nous fassions, il nous faut réaliser que l'immigration est loin d'être terminée! Notre politique d'accueil ne serait-elle pas à repenser? Nos campagnes désertées de leurs habitants ne pourraient-elles pas s'enrichir de ces populations jeunes et déjà formées dans leur patrie? Les peurs de certains d'une société multiculturelle, qui existe pourtant déjà dans la réalité, va-t-elle conditionner notre avenir? Ne construisons-nous pas aujourd'hui une résilience et un avenir commun pour nos enfants, demande-t-elle?.

 

J'espère pour ma part que face à la souffrance de ces exilés, nous trouvions ensemble des réponses acceptables sans nous laisser manipuler par des partis politiques extrémistes, par la peur de l'étranger ou par la crainte de perdre des privilèges. Dans un passé relativement récent, nous avons vu ce que l'exclusion et l'antisémitisme ont pu entraîner... Des étrangers: anglais, canadiens, australiens, russes, américains, sénégalais, algériens, marocains... ont mis leur vie en péril pour venir nous aider à lutter contre l'intolérance et la barbarie du nazisme. Saurons nous en tirer des leçons et à notre tour ouvrir les bras, sinon notre cœur? Deviendrons-nous un jour les «justes», dont nos enfants pourront être fiers?

Lyliane

06/06/2018

Audition Solidarité recycle les appareils auditifs...

L'Association Audition Solidarité, lauréate en 2016 des Héros de Notre Temps, selon un article de Mme Lauriane Clément, recycle les appareils auditifs afin de les redistribuer aux personnes démunies. En effet, si l'on possède un appareil auditif usagé, il est possible de l'envoyer à Audition Solidarité, 1, Impasse des Mésanges - 40180-Yzosse ou le déposer chez des audioprothésistes solidaires. La liste de ceux-ci est disponible sur le site:www.auditionsolidarite.org.

 

En 10 ans, l'association a remis en état 2031 appareils auditifs sur les 4040 envoyés. Au sein de l'association, 7 salariés audioprothésistes ou électroniciens récupèrent les pièces et essayent de faire fonctionner les appareils. 220 mécènes soutiennent ce mouvement. En plus de cette fonction réparatrice, les membres de l'association sillonnent les écoles et les conservatoires de musique pour faire de la prévention auditive auprès des jeunes.

 

Voilà une initiative utile et qui mérite amplement d'être connue.

Lyliane

 

03/06/2018

Voyager pour raviver la mémoire...

A la maison de retraite de Valenciennes, un voyage en train fictif apaise les personnes âgées atteintes de démence avancée et stimule leur mémoire. Cette thérapie innovante est testée pour la première fois en France. La Directrice de l'Ehpad Notre dame de la Treille à Valenciennes (59) a découvert, en effet, par l'intermédiaire d'un fournisseur italien la «thérapie du voyage», mise au point en 2009 en Italie par Mr Ivo Cilesi, docteur en psychologie cognitive et responsable des thérapies non médicamenteuses dans une maison de retraite de Bergame.

 

Il a imaginé deux fauteuils face à face et un écran d'ordinateur en guise de fenêtre. Depuis, des personnes se mettent à raconter des souvenirs de voyage d'enfance. Alors, Mr Ivi Cilesi a testé son dispositif sur 100 malades et il s'est aperçu qu'ils sont moins agités. C'est alors qu'il a élaboré un vrai protocole dans une douzaine d'établissements en Italie et en Suisse. A Valenciennes, la thérapie du voyage est expérimentée depuis novembre 2016. Le personnel soignant, habillé en civil et formé par Mr Cilesi (4 infirmières, 1 psychologue et 8 aides médico-psychologiques) propose ces voyages et accompagne les personnes de l'Ehpad. Derrière eux, l'illusion est parfaite: valises, grande horloge, panneaux annonçant les trains...

 

Les images défilent comme par une fenêtre et le trajet dure entre 10 et 30 minutes selon les patients. Les équipes soignantes ont remarqué qu'elles communiquent mieux avec les résidents après «ces voyages». Bien entendu, cette forme de thérapie marche avec des personnes atteintes d'une forme importante de désorientation spatio-temporelle. L'hypothèse avancée par Mr Cilesi est que «cette thérapie permet d'établir un pont émotionnel avec la mémoire». Cela a coûté 30 000 euros à l'Ehpad de Valenciennes. Celle-ci est devenue le site pilote français de la thérapie du voyage. En plus existent aussi de l'art-thérapie, un jardin thérapeutique et des activités culinaires.

 

Il faut savoir que la maladie d'Alzheimer évolue sur une quinzaine d'années. Tout d'abord, la personne souffre de troubles anxieux et pseudo-dépressifs. Puis, apparaissent des troubles du comportement avec déambulation et désorientation. Quand ils sont perdus dans le temps et dans l'espace, on propose aux malades de partir en changeant simplement de pièce. Ils pensent peut-être pouvoir rentrer chez eux, imagine le Dr Jean Roche, psychogériatre au CHU de Lille...

 

Ce type de stimulation multi-sensorielle commence à intéresser d'autres Ehpad. 40 d'entre elles dans notre pays ont déjà contacté Valenciennes, dont les villes de Nice, Brest et Strasbourg. En Allemagne, depuis 2008, une équipe de Düsseldorf a installé de faux arrêts de bus. Dans les Pays Scandinaves, des casques de réalité virtuelle font faire depuis peu des promenades fictives en forêt ou à la mer aux patients. Enfin, ce dispositif complète l'approche Swezelen, qui utilisait déjà des techniques semblables lorsque les patients n'arrivaient plus à communiquer. Il avait été noté que tout cela les apaisait.

Pour en savoir plus, contacter sur Internet: www.maison-retraite-valenciennes.fr/actualites-valencienn.... Lyliane

01/06/2018

Appel aux citoyens français pour défendre l'intérêt général en matière d'écologie...

Mr Hervé Lebreton, professeur de mathématiques et auteur de l'ouvrage paru en avril 2018 "Je veux vivre en démocratie" avec son Association "Pour une démocratie directe" a rendu publiques, dans son ouvrage paru chez Max Milo, de nombreuses dérives dans nos institutions françaises. Il réclame notamment plus de transparence chez nos élus (conflits d'intérêts, réserve parlementaire, enrichissement personnel de certains élus…). Considéré comme un "lanceur d'alerte", il est suivi de près par les Renseignements Généraux, certains députés et sénateurs… Pour en savoir plus, consulter par exemple son site ou celui des éditions Milo.

Même si je ne souhaite pas m'engager sur ce terrain là, (plutôt risqué au demeurant), cet homme pose une question qui m'a donné le désir d'écrire cet article: "De simples citoyens peuvent-ils défendre l'intérêt général". Personnellement, je pense qu'il est grand temps de ne plus nous contenter de ronger notre frein et d'accepter que, décision après décision, nos élus ajournent ou dénaturent des lois urgentes sous le poids de lobbys industriels. Hier, 30/5/2018, je lisais sur Internet un article du Journal Libération à propos de la Loi Agriculture et Alimentation. Son titre  était:" Pourquoi les lobbys gagnent-ils toujours à la fin?" et il m'a renforcée dans mon ressenti d'un "trop c'est trop"!. 

Le journaliste de Libération cite notamment que, dans la loi votée hier, toutes les mesures visant à restreindre la dangerosité du glyphosate, herbicide reconnu pourtant cancérogène par l'O.M.S. (Organisation Mondiale de la Santé), ont toutes été repoussées: survol par des drones des champs traités, zone de protection autour des habitations, transparence de l'industrie des pesticides, fonds d'indemnisation des victimes du glyphosate… Il y avait déjà eu le C.E.T.A, les prospections offshore de Total en Guyane, les résistances du lobby nucléaire à fermer de vieilles centrales, des scandales sanitaires… Nous pouvons nous interroger: jusqu'où sommes nous prêts à aller sans réagir? 

Le journal Libération pose également à juste titre deux questions importantes: "Notre démocratie serait - elle polluée, dans le plus grand secret, par des abus et des conflits d'intérêt"? Notre Assemblée Nationale serait - elle la plus pro-business de notre histoire?" Je pense, pour ma part, qu'il est encore temps de peser sur nos élus de quelque bord qu'ils soient, députés comme sénateurs, et de ne pas continuer à paraître d'accord avec des textes votés en notre nom. Le Ministre Mr N. Hulot, en qui beaucoup avaient placé leur espoir, "prétend réconcilier économie et écologie"...Cela signifierait-il que l'économie primerait sur la défense de l'environnement?...

Il me semble, quoi qu'il en soit, qu'il est grand temps de faire savoir, par tout moyen pacifique à notre portée (pétitions, tweets, courriers, articles, conférences, réunions associatives, interviews…), que nous n'approuvons pas les reculades gouvernementales successives, qui ne vont pas dans le sens d'une protection des citoyens comme de notre planète. Allons-nous enfin nous réveiller et réveiller les consciences comme par exemple tente de le faire Mme Elise Lucet dans Envoyé Spécial avec les Monsanto Papers ou en dénonçant le lobby du tabac… ou Mme Marie Monique Robin à travers ses films engagés? Cet article est comme un appel citoyen à pratiquer une forme de démocratie directe et à ne plus ajourner à demain un sursaut, pacifique mais nécessaire, des citoyens que nous sommes.

Pour conclure, je conseillerai à tous de lire non seulement l'ouvrage de Mr Hervé Lebreton, mais aussi celui de Mr Maxime Combes intitulé: "Sortons de l'âge des fossiles!" paru au Seuil en octobre 2015. Pour ceux qui voudraient lancer un sondage ou une pétition, s'adresser sur Internet à www.mesopinions.com, site de sondages et de pétitions en ligne.Mesopinions.com : Site de petitions et de sondages en ligne - Créer, gérer gratuitement vos pétitions et vos sondages en ligne Ensemble, tout devient possible !

Lyliane

 

 

30/05/2018

Prise de conscience citoyenne en Europe

Le procès en appel d'une ONG contre les Pays-Bas s'ouvre ce lundi. La condamnation de l'Etat en première instance avait ouvert la voie à de nombreuses actions.

 

Le 24 juin 2015, pour la première fois, un Etat (les Pays-Bas) était condamné par la justice, après une plainte de l’ONG Urgenda, à prendre immédiatement de plus fortes mesures pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre : les diminuer d’au moins 25% par rapport à 1990 et d’ici fin 2020. Trois ans plus tard, bien que cette décision soit entendue en appel à partir de ce lundi devant la Cour de La Haye, l’affaire Urgenda Foundation vs. The State of Netherlands a inspiré une multitude de procès à travers le monde, et notamment en Europe.

«Cette victoire fut l’étincelle qui a lancé le mouvement mondial de citoyens demandant aux tribunaux de forcer les Etats à passer à l’action sur le climat, assure Dennis Van Berkel, conseiller juridique de l’ONG néerlandaise Urgenda. Les gouvernements savent maintenant qu’ils ne peuvent plus se rendre dans des conférences internationales et déclarer qu’ils prendront des mesures contre le changement climatique sans le faire réellement. Ils peuvent se retrouver devant un juge à expliquer pourquoi ils n’ont pas agi tout en sachant qu’ils devaient le faire.» En Suisse, en Irlande, au Royaume-Uni, en Allemagne, au niveau européen, les procès ont essaimé en quelques années et, même sans aboutir, poussent les gouvernements à agir.

 

Un outil démocratique

En Belgique, depuis 2014, l’association l’Affaire Climat a réussi à réunir 35 000 codemandeurs dans leur plainte lancée contre les autorités belges. «Nous voulons que les politiques belges de lutte contre le changement climatique cessent d’être incohérentes, déclare Serge de Gheldere, président de l’Affaire Climat. Notre action en justice n’est pas une agression contre l’Etat mais une utilisation d’un outil démocratique.»

Le gouvernement irlandais fait aussi les frais des velléités judiciaires d’environnementalistes inquiets de son manque d’actions face aux changements climatiques. «La mobilisation des ONG sur le sujet n’a pas permis de provoquer de revirement de la part du gouvernement, explique Sadhbh O’Neill de l’ONG les Amis de la Terre Irlande, à l’origine d’un procès lancé en octobre 2017. Nous attaquons l’Etat car nous avons besoin d’incitations politiques pour changer les comportements.» Le 24 mai, ce sont 10 familles française, européennes, kenyane et fidjienne qui ont attaqué en justice l’Union européenne pour son manque d’actions en faveur d’un climat sain. Les entreprises les plus émettrices en gaz à effet de serre commencent aussi à être visées. Après le Péruvien Saúl Luciano Lliuya qui a poursuivi le géant allemand de l’énergie RWE pour sa participation au changement climatique, les Amis de la Terre Pays-Bas ont lancé une procédure, début avril, contre Shell, autre monstre de l’industrie des énergies fossiles.

 

Changement de paradigme

«Bien que les jurisprudences ne soient pas transposables d’un pays à un autre, plus il y aura de procès de ce type en Europe, plus il sera facile de démontrer que les arguments avancés sont pertinents, souligne Sébastien Duyck, avocat au Centre pour le droit environnemental international. Le droit est une affaire vivante. Chaque cas apporte de nouveaux principes juridiques sur lesquels peuvent s’appuyer les juges.»

Un des freins aux actions judiciaires sur le climat a été le manque d’expérience des juges sur les questions de droit environnemental et de changement climatique. Plusieurs initiatives universitaires en Europe visent à les former sur ces enjeux. Pour Emilie Gaillard, maître de conférences à l’université de Caen et spécialiste de droit de l’environnement : «Nous observons un changement de paradigme dans la discipline. Ces actions en justice introduisent aussi une nouvelle entité juridique : le droit des générations futures.»

Un principe qui existe déjà dans le préambule de la Charte de l’environnement française et sur lequel pourrait s’appuyer un hypothétique procès climatique en France. «Le droit doit évoluer en fonction de cette prise de conscience citoyenne pour un meilleur respect de la Nature», reprend la juriste. En France, plusieurs cabinets d’avocats et l’association Notre affaire à tous planchent sur de futurs recours judiciaires qui pourraient aboutir dans les prochains mois.

 

Aude Massiot - Liberation - lundi 28 mai 2018

25/05/2018

Pacte France-Climat avec la société civile...

 

                         Demain est entre nos mains

 

Une dizaine de grands débats publics sont déjà organisés d’ici l’été.

           14 mai débat à Lorient

  • 16 mai conférence à Saint Etienne 

  • 17 mai débat Etudiants Ile de France à Jussieu après une rencontre avec 150 collectivités organisée par l’ADEME.

  • 18 mai Festival chapitre Nature (Indre).

  • 22 mai débat à la mairie d’Epernay

  • 23 mai débat public invité par les étudiants de Audencia à Nantes

  • 13 juin Bordeaux débat en partenariat avec l’Université

  • 18 juin débat en partenariat avec Alternatiba à l’Université de Clermont Ferrand.

  • 28 juin conférence au Ministère des Finances à Bercy Paris

  • 30 juin Débat public à l’invitation du MUCEM à Marseille

  • 7 juillet Grand débat public “Planète en fête” en Mayenne

  • 8 juillet Grand débat public dans les Côtes d’Armor.

Les dates des débats de Grenoble, Madrid et Amsterdam ne sont pas encore fixés mais ces débats sont prévus avant l’été.

 
 

Dans le même temps, l’action de plaidoyer continue en France et à Bruxelles :

  • Pierre Larrouturou a été invité par le groupe énergie du groupe LREM à l’Assemblée Nationale pour présenter le Pacte Finance Climat devant une quinzaine de députés. L’accueil était très favorable et les échanges très enrichissants.

  • Bruno Lechevin, qui était le Président de l’ADEME jusqu’au 15 mars 2018, a décidé de nous rejoindre pour mettre son énergie et sa longue expérience en matière de transition écologique au service du Pacte Finance Climat.

  • Lundi 23 avril, à Bruxelles, nous étions invités au siège de la BEI (Banque Européenne d’Investissement) pour un débat avec, entre autres, un représentant de la Banque Centrale Européenne. Là aussi, on voit que nos idées sont accueilies favorablement et que beaucoup s’inquiètent de l’avenir de l’Europe si elle n’est pas capable de se donner enfin un vrai projet. 

 

Demain est entre nos mains

“Comme des somnambules, nous marchons vers la catastrophe” déplore Edgar MORIN.

Allons-nous rester sans réagir ? Le pire n’est jamais sur: un autre modèle de développement ne demande qu’à naître des fractures de la société actuelle.

A nous de dire haut et fort ce que nous voulons pour notre avenir et l’avenir de nos enfants.

La diversité de nos soutiens montre la solidité de notre projet. Rien n'empêche les Chefs d’Etat de reprendre notre projet. Rien… si ce n’est l’inertie du système et le poids de quelques lobbies.

Pour lutter contre cette inertie et contre ces lobbies, il est crucial que nous soyons le plus nombreux possible à nous engager.

Les mois qui viennent seront décisifs. Il faut nous rassembler, faire corps pour décider de notre avenir.

Si vous n’êtes pas encore dans un groupe local, n’hésitez pas à en rejoindre un. Et même en restant isolé-e, n’hésitez pas à parler de notre projet autour de vous, en incitant vos amis, vos voisins, vos collègues à signer notre Appel.

Bien amicalement

L’équipe nationale

Je m'engage et rejoins un comité local
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=> Si vous ne l'avez pas encore fait, nous ne pouvons que vous encourager à rejoindre un comité local près de chez vous. 
=> Pour suivre notre actualité régulièrement, suivez-nous sur Twitter

Par ailleurs, nous avons produit deux supports de communication pour que vous puissiez les diffuser autour de vous: un 4 pages grand format, un 4 pages demi-format et un livret de 16 pages est en cours de rédaction. Un grand merci à Lee et Jean-Michel pour leur travail. 

23/05/2018

Comment faire pour devenir "famille de vacances" pour enfant de famille défavorisée?

Dans le journal Convergence du Secours Populaire, Mme Lucie Forsans, chargée de missions, nous donne quelques précisions concernant l'accès aux vacances d'enfants de familles défavorisées. Accueillir un enfant pendant les congés est en effet possible pour des familles de notre pays disposant d'une chambre libre et qui auront été agrées par la Direction Départementale de la Cohésion Sociale.

La première démarche à faire est de contacter le Secours Populaire, la Fédération, le Comité ou l'Antenne la plus proche de chez soi. Dans chaque département il y a en effet ce genre d'organismes. Un bénévole du SPF viendra échanger avec la famille pour discuter de ses possibilités d'accueillir en vacances un enfant provenant du même département ou d'une autre région de France. Pour obtenir la liste des antennes à proximité, contacter sur Internet: www.secourspopulaire.fr.

La famille volontaire pourra à cette occasion exprimer ses souhaits et ses disponibilités. Une fois l'accueil validé, tout sera mis en œuvre pour qu'un enfant puisse passer de belles vacances au sein d'une famille d'accueil temporaire. Il faut savoir en effet que de nombreux enfants ne quittent jamais leur quartier faute de moyens. Le Secours Populaire estime à 1 sur 3 le nombre d'enfants privés de vacances. Certains n'ont même jamais vu Paris, le bord de mer, la montagne... et pour eux ces vacances représenteront un plaisir dont ils se souviendront longtemps.

Lyliane

19/05/2018

Appel au Président de la République pour le Principe de Précaution en matière de médecine et de santé !

 Appel au Président de la République pour le Principe de Précaution en matière de médecine et de santé !

 

En cliquant sur JE SIGNE LA LETTRE, j’exprime ma volonté que soit inscrit dans la Constitution le principe de précaution en matière de santé et de médecine.

Diffusez cette lettre ouverte,

Parlez-en autour de vous,

Interrogez vos élus,

Discutez-en avec votre médecin,

Afin que le Président de la République écoute le peuple souverain et soumette une réforme de la Constitution au Parlement ou organise un référendum.

Mais ce n’est que le début.

Il est maintenant urgent d’informer le plus grand nombre de personnes possibles de cette grande initiative. Le projet de réformer de la Constitution est en cours, les Parlementaires pourraient être convoqués pour voter d’un jour à l’autre. Merci de partager le plus largement cet Appel au Président de la République. Vous pouvez faire bouger les choses. Vous êtes notre seul relai pour obtenir des milliers de signatures, indispensables pour que notre cause attire l’attention des Autorités. Merci de partager la page suivante sur Facebook ou directement par email :

Cliquez ici pour partager cette lettre ouverte avec vos ami(e)s sur Facebook

Transférez cet email à au moins 5 de vos contacts

Voici le lien à faire circuler :
https://www.11vaccinsobligatoires.com/precaution-en-matiere-medicale/

Un grand merci,

Pr Luc Montagnier
Pr Henri Joyeux

18/05/2018

Camps de migrants: est-ce le chaos?

 

Deux hommes migrants sont morts en moins d’une semaine dans le nord de Paris, près de campements de fortune. L’adjoint au Logement à la mairie de Paris en appelle au gouvernement.

 Mardi 8 mai un jeune homme migrant s'est noyé dans le Canal de l’Ourq, dans le nord de Paris comme le révélait France Bleu. Deux jours plus tôt, un autre homme avait été retrouvé mort dans le canal Saint-Denis, à Aubervilliers, tout près d’un camp de migrants. Depuis, le ton monte entre la mairie de Paris et le gouvernement. "Il n’est pas acceptable aujourd’hui d’avoir plus de 2 400 personnes qui dorment à même le sol dans des campements", s’est indigné sur franceinfo vendredi 11 mai Ian Brossat, adjoint au logement et à l’hébergement d’urgence à la mairie de Paris. "C’est une compétence de l’État" qui "doit faire régner l’ordre public".


France-info : Que demandez-vous au gouvernement qui assure que la mobilisation de l’État est sans faille ?
Ian Brossat : C’est une opération de mise à l’abri. Depuis trois ans, il y a eu une trentaine d’opérations de ce type. Il n’est pas acceptable aujourd’hui d’avoir plus de 2 400 personnes qui dorment à même le sol dans des campements dans le nord de Paris, qui sont à la fois indignes et inhumains et proprement intolérables. Pour des raisons d’ordre public et des raisons humanitaires, il faut mettre ces plus de 2 000 personnes à l’abri. C’est une compétence de l’État, qui doit faire son travail.


Ces deux noyades sont-elles dues aux conditions de vie dans les campements de migrants ?
Évidement. Tout le monde sait que c’est un chaos, un désordre total avec un certain nombre de réseaux de trafics qui se sont incrustés dans ces campements. L’État doit faire régner l’ordre public. Il est aberrant que le ministre de l’Intérieur puisse se débarrasser du sujet en renvoyant la balle à la ville. Lorsqu’on avait une situation similaire à Calais, personne ne disait que c’était la faute de la maire. Je ne suis pas sûr que le ministre de l’Intérieur (Gérard Collomb NDLR) accepterait une situation pareille dans sa ville de Lyon.


Gérard Collomb a dit que "la commune reste garante de la salubrité et de la propreté de son espace". Concernant le campement du Millénaire, porte de la Villette, que lui répondez-vous ?
Comment voulez-vous garantir la propreté et la salubrité d’un espace quand 2 000 personnes dorment dehors ? C’est impossible. Nous menons un certain nombre d’opérations de nettoyage mais la réalité c’est que tant que ces personnes vivront dehors on aura des difficultés. La ville de Paris a proposé six sites parisiens pour permettre à ces personnes d’avoir un toit sur la tête et un peu de dignité. Il revient à l’État de se saisir de cette main tendue. Je souhaite qu’il le fasse rapidement car pour des raisons d’ordre public, aujourd’hui, nous sommes en grand danger.


Faites-vous le lien entre la fermeture du centre de premier accueil porte de la Chapelle et la résurgence des campements à Paris ?
Ce qui est sûr, c’est que l’État a souhaité rompre avec la logique que nous avons mise en place notamment avec la création de ce centre de premier accueil. Le résultat de la politique du gouvernement c’est que c’est le chaos avec plus de 2 000 personnes sur le bitume à Paris. Je ne suis pas persuadé que la stratégie du gouvernement soit bonne. J’ai même plutôt tendance à penser le contraire. Que fait la mairie de Paris ? Nous avons mis en place de nombreux moyens notamment en matière de santé, d’hygiène, pour que les campements soient les moins indignes possible. Mais la vraie solution reste la mise à l’abri. La maire de Paris a d’ailleurs récemment écrit au préfet pour lui proposer de nombreux sites. Pourquoi l’État ne saisit pas cette possibilité ?

France-info - vendredi 11 mai 2018

Le Bercail à Puget sur Argens, un domaine viticole pas comme les autres...

Dans le supplément de Nice-Matin "Nous" consacré aux territoires, j'ai particulièrement apprécié un article de Mme Amandine Roussel nous présentant le Domaine du Bercail (83). Sur 14 ha sont cultivées des vignes par 14 adultes handicapés officiant de la taille aux vendanges jusqu'à l'étiquetage et à la vente au caveau. L'originalité du lieu tient, en effet, au fait que c'est la seule structure à vocation agricole de toute la Provence spécialisée dans l'accueil et l'insertion de personnes en situation de handicap. Trois moniteurs d'ateliers encadrent les travailleurs handicapés sur l'ESAT (établissement et service d'aide par le travail).

En 1984, la commune de Puget sur Argens a confié le domaine à l'abandon à l'ADAPEI Var-Méditerranée, moyennant un bail emphytéotique à titre gracieux. Un gros travail d'arrachage des vignes et de replantation a suivi. Au départ, ils faisaient du rosé et du rouge, explique le maître de chai Mr F. Guibal. Puis, ils ont essayé le blanc dans les années 1990. Enfin, depuis 2013, le Domaine a obtenu la certification en Agriculture Biologique. En juin, 1,6 ha de vignes supplémentaires devrait être planté à Fréjus grâce à l'aide de la Caisse d'Epargne Côte d'Azur.

Le Domaine du Bercail produit aujourd'hui 470 hl de vin chaque année, dont 70% de rosé en AOC Côte de Provence, 20% de rouge et 10% de blanc. Cela équivaut à 45 000 bouteilles et à 3 200 bag-in-box. "Les travailleurs ont acquis peu à peu la technique et un vrai savoir-faire", ajoute Mr Guibal. "Ce sont des vignerons à part entière"! Le domaine, récompensé par 9 médailles (dont une pour la cuvée 2017), suscite surtout l'admiration par sa dimension sociale. Outre le vin, on  trouve également sur place un restaurant, une blanchisserie. Une filière espaces verts est présente ainsi qu'un foyer de vie. Les adultes handicapés se sentent utiles et ils se réjouissent de faire partie de l'aventure varoise.

Pour davantage d'information, contacter sur Internet: www.vigneron-independant.com/domaine-le-bercail ou sur place à l'adresse suivante:

 864 Chemin de la Plaine, 83480 Puget-sur-Argens

Lyliane

15/05/2018

Selon Bio consom'acteurs, dernières avancées positives pour la bio.

dossiers et débats

Loi alimentation, Règlement Bio: les dernières avancées pour l’agriculture biologique

Durant le mois d’Avril, les nouvelles pour la bio ont été particulièrement positives. Malgré des décisions qui semblaient peu réjouissantes ces derniers mois, notamment la suppression des aides au maintien pour les agriculteurs en bio en Septembre dernier, il semble que l’évolution vers une alimentation plus durable et responsable soit enfin de mise, bien qu’elle puisse être vue comme trop lente au regard de l’urgence climatique et écologique actuelle.

Loi alimentation : la bio à l’assaut des cantines

A la fin du mois d’Avril, de bonnes nouvelles sont tombées pour la bio. En effet, le vendredi 20 Avril 2018, le projet de loi Agriculture et Alimentation a été voté à la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale. Et certains amendements adoptés sont plutôt positifs pour une agriculture durable.

Plus de bio, assez de bio ?

Le plus remarquable d’entre eux a notamment été celui de l’ancienne ministre de l’Écologie Delphine Batho (PS), qui a permis d’inscrire dans le projet de loi que les repas servis dans les cantines devront comprendre au moins 50% de produits locaux ou labellisés d’ici 2022 (c’est-à-dire acquis selon des modalités prenant en compte le coût du cycle de vie du produit, de produits issus de l’agriculture biologique, de ceux bénéficiant de l’écolabel pêche, et encore ceux issus d’une exploitation ayant fait l’objet d’une certification environnementale). Quant à la bio, la part fixée est d’au moins 20% de la valeur totale.

Si nombre d’associations environnementales comme Bio Consom’acteurs ou Agir Pour l’Environnement (qui avait lancé une pétition pour demander 30% de bio plutôt que 20%) auraient préféré un projet de loi plus ambitieux en ce qui concerne la part du bio dans la restauration collective, ces décisions vont dans le bon sens. Maintenant : passage à l’action !

Le commerce équitable fait son entrée

Autre bonne nouvelle : la part du commerce équitable inscrite aussi dans le projet de loi ! En effet, un amendement proposant d’introduire le commerce équitable dans les objectifs d’amélioration de qualité et de durabilité de l’alimentation en restauration collective publique a été adopté.

Par ailleurs, bien qu’un des amendements adoptés permette une plus grande diversification de protéines, et notamment le développement d’alternatives à base de protéines végétales dans la restauration collective, il semble que ni l’Assemblée ni le gouvernement ne soient prêts à proposer un repas végétarien par semaine, malgré la nécessité indéniable de diminuer la consommation de viande en France et plus largement en Occident…

Le vote définitif du projet de loi est prévu en séance publique du 22 au 24 mai 2018.

Semences paysannes: l’Europe délivre les agriculteurs bio

A l’échelle européenne, la roue tourne également pour l’agriculture biologique ! A Strasbourg, le Parlement Européen a adopté une nouvelle législation visant à soutenir la production biologique. Parmi les décisions qui ont fait le plus de bruit, on trouve une mesure autorisant les agriculteurs bio à vendre les graines issues de leurs propres récoltes. La commercialisation de semences paysannes (c’est-à-dire qui ne sont pas inscrites au catalogue officiel, dans lequel « la majorité de ces semences appartenait à des multinationales comme Monsanto. » selon le Figaro) n’est désormais plus illégale !

En revanche, cette mesure n’entrera en vigueur que dans deux ans et demi, soit en 2021…

Il y a donc de quoi se réjouir pour l’alimentation et l’agriculture bio en France et en Europe ! Mais si ces décisions représentent une avancée considérable, il reste encore de très gros efforts à faire pour que notre société développe une agriculture saine.

Bio Cosom'acteurs

14/05/2018

Liberté de la presse, où en sommes-nous? selon Reporters sans frontières

 

“La libération de la haine contre les journalistes est l’une des pires menaces pour les démocraties, constate le secrétaire général de Reporters sans frontières, Christophe Deloire. Les dirigeants politiques qui alimentent la détestation du journalisme portent une lourde responsabilité, car remettre en cause la vision d’un débat public fondé sur la libre recherche des faits favorise l’avènement d’une société de propagande. Contester aujourd’hui la légitimité du journalisme, c’est jouer avec un feu politique extrêmement dangereux. »

 

En 2018, la Norvège et la Corée du Nord conservent leur première et dernière place

 

Dans cette nouvelle édition, la Norvège reste en tête du Classement pour la seconde année consécutive, talonnée comme l’an dernier par la Suède (2e). Traditionnellement respectueux de la liberté de la presse, les pays nordiques n’en sont pas moins affectés par la détérioration générale. Pour la deuxième année consécutive, la Finlande (4e, -1), affaiblie par une affaire où le secret des sources a été menacé, baisse dans le Classement et perd sa troisième place, au profit des Pays-Bas. A l’autre extrême du Classement, la Corée du Nord (180e) conserve la dernière place.

 

Le Classement montre l’influence grandissante des “hommes forts” et des contre-modèles. Après avoir étouffé les voix indépendantes à l’intérieur de ses frontières, la Russie (148e) de Vladimir Poutine étend son réseau de propagande à travers le monde grâce à ses médias comme RT et Sputnik, et la Chine (176e) de Xi Jinping exporte son modèle d’information verrouillée en Asie. Dans leur répression implacable des voix critiques, ils confortent ainsi des pays qui figurent déjà en queue de Classement comme le Vietnam (175e), le Turkménistan (178e) ou l’Azerbaïdjan (163e).

 

Quand ce ne sont pas les despotes, c’est la guerre qui contribue à transformer des pays en trous noirs de l’information, comme l’Irak (160e, -2), qui a rejoint cette année les bas-fonds du Classement. Sur la carte de la liberté de la presse, jamais il n’y avait eu autant de pays en noir.

 

 

Répartition des pays en fonction de leur situation dans le Classement

 

Des indices régionaux au plus bas

C’est en Europe, la zone géographique où la liberté de la presse est la moins menacée dans le monde, que la dégradation de l’indice régional est la plus importante cette année. Sur les cinq plus fortes baisses du Classement 2018, quatre sont des pays européens : Malte (65e, -18), République tchèque (34e, -11), Serbie (76e, -10) et Slovaquie (27e, -10). La lente érosion du modèle européen se confirme (cf. notre analyse régionale, En Europe aussi, on assassine les journalistes).

Reporters sans frontières (RSF):

Emilie Boulay

Tel: (+33) 1 44838456

Mob: (+33) 6 77921677

Email: eboulay@rsf.org

 

10/05/2018

Gratuité des transports publics...

Dans le Courrier du Retraité d'avril 2018, à la rubrique Consommation, un article proposé par Mme Anne-Sophie Quérité se fait le chantre d'une nouvelle mesure en France ou en Europe: passer à la gratuité des transports publics pour tout ou partie du réseau. Ce serait par exemple applicable dans des villes moyennes (moins de 100 000 habitants) et cela irait dans le sens de favoriser la transition écologique. En effet, les citoyens pourraient alors être poussés à se déplacer davantage en transports en commun qu'en voitures particulières. L'idée a été lancée récemment par Mme A. Hidalgo, maire de Paris, qui propose de rendre les transports publics parisiens gratuits d'ici 2020.

C'est déjà le cas de la capitale de l'Estonie: Tallin, mais, pour le moment, c'est le seul exemple dans une capitale. Chez nous, la ville de Niort et une vingtaine de villes moyennes ont déjà franchi le pas. Mais la gratuité des transports publics bute sur le fait que ce seraient les collectivités locales qui devraient financer cette contribution à travers les impôts locaux comme en France... On peut toutefois imaginer que des employeurs privés ou publics pourraient aussi contribuer à cet effort. Outre le coût pour les collectivités locales, que tous les citoyens payaient plus ou moins jusque là à travers leurs impôts, certains craignent également une baisse de la qualité du service. C'est pourquoi le parc des véhicules de transport en commun devrait être renouvelé et étendu.

L'article de Mme Quérité va plus loin encore. En effet, elle étend sa proposition de gratuité à tous les secteurs faisant partie du bien commun comme l'eau, l'énergie...et elle propose de les sortir "des lois du marché". Quoi qu'il en soit, l'idée est lancée et mérite réflexion, même si pour le moment elle paraît "révolutionnaire" dans notre système dit capitaliste... 

Pour aller plus loin avec la gratuité des transports publics, consulter sur Internet: www.slate.fr › Politique.

Lyliane

 

09/05/2018

SCI familiale ou immobilière ou pas pour transmettre un bien?

Le journal gratuit 20 Minutes a consacré tout récemment un article dans sa rubrique immobilière aux S.C.I. Selon Me Rose, notaire à Nice, interviewé par le journal, les S.C.I immobilières ne sont pas la panacée, même si elles peuvent permettre d'acheter à plusieurs et de léguer un bien immobilier en tant que personne morale. Selon lui, les Sociétés Civiles Immobilières sont essentiellement utiles dans le cas d'achat ou de patrimoine comportant des biens immobiliers ou commerciaux. C'est un acte juridique assez lourd qui requiert le travail d'un notaire pour rédiger des statuts et effectuer les formalités de publication et d'inscription au Tribunal du Commerce. Le coût moyen va de 1200 à 3000 euros environ. L'avantage par rapport à une simple succession en tant que personne physique est qu'en cas de litige dans l'indivision, l'un des descendants peut obliger un autre à vendre, ce qui n'est pas le cas dans une SCI où tous les associés doivent être d'accord sur une cession de parts.

Une SCI familiale peut être crée pour 99 ans entre deux membres au moins d'une même famille pour préparer "l'optimisation de la succession d'un bien immobilier et/ou pour faciliter la gestion d'un bien. Chaque membre concerné souscrit des parts sociales à hauteur de la quote-part du bien auquel il aura droit. Un gérant doit être désigné par les associés et il doit tenir une comptabilité. En outre, des statuts doivent être rédigés et il y a des formalités d'enregistrement et de publicité légale. L'inconvénient est que chaque associé est responsable indéfiniment des dettes de la société... Engager son patrimoine à plusieurs peut faire réfléchir! Aussi, le conseil éclairé d'un avocat ou d'un notaire semble nécessaire avant de s'engager dans une SCI.

Pour en savoir plus ou télécharger des formulaires, aller sur le site Internet : www.service-public.fr/professionnels-entreprises ou sur https://www.l-expert-comptable.com .

Lyliane

03/05/2018

Découvrir l'hospitalisation à domicile ou HAD...

Une formule est peu utilisée et pourtant elle permet d'être soigné(e) dans un environnement familier: il s'agit de l'hospitalisation à domicile ou HAD. La France compte 302 structures HAD autorisées actives et 110 000 personnes ont été ainsi soignées en 2017. Environ 6% de l'activité HAD s'effectue en Ehpad. Selon le Journal Valeurs Mutualistes de la MGEN, tout le territoire national est couvert par une offre HAD. Les établissements de santé mutualistes représentent près de 6% de l'offre et 10% des journées en HAD sont réalisées au sein de structures privées.

C'est un médecin hospitalier ou un médecin traitant qui décide d'une hospitalisation à domicile. En effet, il faut obligatoirement une prescription médicale pour sa mise en place avec l'accord du patient et du médecin traitant référent. Pour confirmer sa faisabilité, une évaluation préalable est nécessaire. En chimiothérapie, le protocole est défini par le médecin oncologue. Un plan de soins est établi et le patient ainsi que le ou les aidants en sont informés.

Peuvent être pris en charge en HAD les personnes dont l'état de santé ne nécessite pas une surveillance continue et l'accès immédiat à un bloc opératoire ou à un équipement d'imagerie médicale. Par contre, toute personne dont l'état de santé demande des soins de niveau hospitalier et l'intervention d'une équipe pluridisciplinaire (médecins, infirmières, aides-soignantes, kinés, psychologues...) est éligible à ce dispositif. Les pansements particuliers, soins palliatifs, chimiothérapies, nutrition parentérale ou entérale, assistance respiratoire, qui sont des soins lourds et complexes, peuvent cependant se faire en HAD.

La qualité de vie des patients s'en trouve améliorée car il y a moins de déplacements et le décor est moins traumatisant qu'à l'hôpital. Pour les familles également, cela peut être considéré comme psychologiquement plus facile. Parfois, un réaménagement du domicile et du mobilier s'avère nécessaire (lit médicalisé, matelas anti-escarre, salle de douche accessible en fauteuil...).

Pour en savoir davantage, consulter sur Internet www.trouversonhad.fr ou www.solidarites-sante.gouv.fr ou même www.fnehad.fr et www.has-sante.fr.

Lyliane

30/04/2018

Objectif de la Loi Elan (Evolution du logement et de l'aménagement numérique)...

Le gouvernement actuel va mettre en débat au Parlement français un texte de loi baptisé ELAN à partir du mois de juin 2018. L'objectif de ce projet est "de quintupler les ventes annuelles de logements sociaux pour permettre aux bailleurs sociaux de construire davantage", avons nous pu lire le 3/4/2018 dans le Journal Nice-Matin. Mr J.C. Driant, professeur à l'Ecole d'urbanisme de Paris et spécialiste des politiques du logement, estime "que ce sont des mesures qui vont dans le bon sens pour faciliter la construction, mais dont il ne faut pas attendre monts et merveilles".

Selon Mr Driant, ce projet de loi s'inscrit dans une dynamique qui existe depuis une dizaine d'années (cf Mr B. Apparu et Mme  C. Duflot). Pour construire plus, en effet, au-delà de la Loi de Finances 2018 qui prévoit un abattement fiscal consenti aux particuliers qui cèderont d'ici fin 2020 un terrain pour y bâtir des logements, le projet de loi ELAN devrait faciliter la cession de foncier public à des prix inférieurs à leur valeur (décote). Le texte prévoit notamment des mesures techniques saluées par les professionnels, promoteurs et entreprises du bâtiment comme la création d'outils facillitant les opérations d'aménagement urbain (encadrement des recours contre les permis de construire sur 10 mois, normes d'accessibilité aux handicapés, transformation de bureaux en logements...).

Le texte de loi prévoit aussi de modifier les règles de la commande publique, ce qui n'est pas du goût des architectes. Quelques 200 d'entre eux, comme Mr J. Nouvel, ont écrit à Mr Macron pour attirer son attention sur le risque de voir produire les logements au rabais. En outre, une pétition recueillait 5 400 signatures d'architectes, de parlementaires, d'élus locaux et de présidents d'écoles d'architecture, réclamant le maintien de concours d'architecture et de la loi MOP encadrant les relations acteurs publics/architectes jusqu'ici.

Quant aux bailleurs sociaux ils se sont vus imposer 1,7 milliards d'euros de baisses de loyers et de hausses de prélèvements en 2018. Des regroupements de ceux gérant plus de 15 000 logements vont être demandés. Dans l'occupation des logements HLM, un réexamen tous les 6 ans de situations par rapport aux plafonds sera à l'ordre du jour afin de faire payer un "surloyer" à ceux qui les dépassent. Dans le secteur de la vente de HLM à un autre bailleur, elle sera facilitée que ce soit à l'unité, à leur occupant ou en bloc. Les locations privées touristiques de courte durée (Airbnb, Abritel...) par des  professionnels ou des loueurs particuliers pourront entraîner des sanctions.

Attendons donc sereinement le vote de cette loi par le Parlement et tenons nous informés de ces textes. Pour en savoir plus sur ce projet de loi, téléchargez le texte sur le site Internet: droit-finances.commentcamarche.com › Télécharger › Documents.

Lyliane

26/04/2018

Négociations en vue d'un Pacte Mondial pour les migrations à l'O.N.U.

Le journal Messages du Secours Catholique-Caritas France, à travers un article de Mme Clarisse Briot et un témoignage de Mme Solène Bedaux, nous tient informés des négociations en cours à l'O.N.U depuis la fin février 2018. Ce processus inédit, écrit la journaliste, a été crée en septembre 2016 par la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants. Cette première session prévue de février à juillet 2018 permet aux Etats de se réunir chaque mois sous l'égide des Nations Unies pour établir les contours d'une coopération internationale.

Mobilisés sur le sujet (campagne mondiale sur les migrations en cours), Caritas Internationalis dont le Secours Catholique est membre ainsi que leurs partenaires internationaux "suivent de près les négociations, qui visent à défendre l'accès aux droits fondamentaux pour toute personne migrante quel que soit son statut". Le Secours Catholique et ses partenaires plaident pour la reconnaissance d'un droit à migrer, dont une première étape serait le développement de voies sûres et légales de migration pour permettre aux personnes de migrer sans risquer leur vie...

Ce pacte non contraignant, s'il était adopté, devrait être décliné aux plans national et régional. La société civile pourrait s'impliquer dans son application et veiller aux politiques des Etats enclins à gérer de façon sécuritaire les flux migratoires. Actuellement, rapporte Mme Bedaux, les discussions avancent prudemment. Les pays d'Amérique Latine particulièrement voudraient faire reconnaître les droits humains des migrants, alors que beaucoup d'Etats se borneraient à l'accès à des services sociaux de base et à l'ouverture de voies légales pour les migrations.

Les associations présentes sont vigilantes et veillent notamment à ce que le texte initial ne soit pas édulcoré. La société civile jusque là a été très peu informée des négociations en cours, ce qui est dommage. Pour en savoir plus sur le processus en cours, consulter sur Internet: www.refugiesmigrants.un.org et twitter.

Lyliane

23/04/2018

Le délit de solidarité est en passe d'être" adapté" au Parlement français...

Le délit de solidarité est enfin "adapté'!

L'Assemblée a assoupli dimanche, à une très large majorité, le "délit de solidarité" pour certaines personnes venant en aide aux migrants, un des points sensibles du projet de loi Collomb, y compris pour certains élus de la majorité.


Au septième jour des débats sur le texte asile et immigration, les députés ont adopté par 133 voix contre 21 (et deux abstentions) un amendement du gouvernement, similaire à des amendement MoDem et LREM, qui prévoit des "exemptions" élargies à ce délit. Seuls les élus LR et FN ont voté contre (avec une abstention côté LR).


Ce sera notamment "lorsque l'acte reproché a consisté à fournir des conseils et de l'accompagnement, notamment juridiques, linguistiques ou sociaux, ou des prestations de restauration, d'hébergement ou de soins médicaux destinées à assurer des conditions de vie dignes et décentes à l'étranger".


L'exemption visera aussi "toute autre aide visant à préserver la dignité ou l'intégrité physique de celui-ci, ou bien tout transport directement lié à l'une de ces exceptions, sauf si l'acte a donné lieu à une contrepartie directe ou indirecte ou a été accompli dans un but lucratif".


Défendant une "ligne juste mais responsable", le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a expliqué qu'il s'agissait de définir "plus strictement" ce délit, tout en sanctionnant toujours "toutes celles et tous ceux qui voudraient détourner la volonté de l'Etat de contrôler ses frontières".

— Députée Obono (@Deputee_Obono) 21 avril 2018

             document pris sur Internet le 23/4/2018.

L.M.

22/04/2018

Lutter contre l'excision avec l'Unicef...

 A l’échelle de la planète, on estime à 200 millions le nombre des filles et des femmes excisées. Dans la plupart des pays, cette pratique dangereuse et néfaste est aujourd’hui interdite mais les normes sociales et les traditions restent profondément ancrées. Depuis quelques années, un changement de mentalité et de comportement est en cours et il convient de l’encourager et de le développer.

 

Fatma, 5, Sudan
La situation

Excision signifie que l’on entaille, gratte ou coupe le capuchon clitoridien ou que l’on procède à l’ablation entière ou partielle des grandes et des petites lèvres – au moyen de couteaux, de lames de rasoir, de tessons et d’autres objets tranchants souvent sales, sans anesthésie. Il n’est pas rare que les petites filles meurent d’une hémorragie ou d’une infection. D’autres souffriront leur vie durant des effets de la mutilation génitale, par exemple de douleurs intolérables lors des rapports sexuels et durant la menstruation, de problèmes de stérilité ou de complications à l’accouchement, sans parler des blessures psychiques et morales.

La grande majorité des filles et des femmes concernées vivent en Afrique de l’Ouest et du Nord-Est. Dans certaines régions, l’excision touche plus de 90 pour cent de la population féminine. Mais cette pratique est aussi répandue au Moyen-Orient et en raison des flux migratoires, elle a été véhiculée dans presque toutes les parties du monde, y compris en Suisse.

La mutilation génitale féminine constitue une violation des droits humains et elle est aujourd’hui interdite dans la plupart des pays. Mais les normes sociales et les traditions séculaires sont souvent plus fortes que la peur d’une condamnation. Depuis quelques années, un changement de mentalité et de comportement est en cours; il se reflète dans le recul des mutilations génitales féminines.

L’aide de l’UNICEF

L’UNICEF se mobilise actuellement dans plus de vingt pays en vue de l’abandon des mutilations génitales féminines. L’objectif le plus important est de changer la perception: des enquêtes montrent que de nombreuses mères rejettent la mutilation génitale féminine mais font néanmoins exciser leurs filles afin de ne pas compromettre le statut social de la famille. Mais plus le nombre de filles épargnées par l’excision est élevé, plus les familles sont nombreuses à renoncer elles aussi à l’excision.

L’UNICEF apporte son appui aux gouvernements lors de l’élaboration de projets de lois et planifie des mesures coordonnées pour que les communautés puissent se prononcer publiquement contre l’excision. Les parents, le personnel enseignant, les professionnels de la santé ainsi que les chefs de villages et les leaders religieux sont informés, sensibilisés et associés de manière ciblée.

 

Pour en savoir plus, joindre sur internet: www.unicef.org.

20/04/2018

La solidarité n'a pas dit son dernier mot, selon l'Ordre de Malte France...

Etymologiquement, le mot bénévolat vient du latin "benevolus", qui signifie bonne volonté, mot  venant de "bene" bien et de "velle": vouloir. L'année 2014 avait déclaré le "bénévolat" : Grande cause nationale. Chaque année, d'ailleurs, le 5 décembre, une journée mondiale est consacrée au bénévolat. Le pape François depuis 2005 dans ses rencontres de Cologne, Vienne et Rome a utilisé couramment ce qualificatif pour remercier jeunes ou moins jeunes "engagés dans le service aux autres, dont notre société a un besoin urgent, ... notamment envers les personnes âgées et tous ceux qui souffrent ... en leur tendant la main sans calculs, sans crainte, avec tendresse et compréhension".

Depuis la loi de 1901, on considère comme bénévole "toute personne qui s'engage librement pour mener une activité non salariée en direction d'autrui, en dehors de son temps professionnel et familial". Selon Mme Elisabeth Pascaud, vice-présidente de France-Bénévolat, "les jeunes et les chômeurs par exemple peuvent trouver dans une activité bénévole un moyen d'être utiles, d'accroître leurs compétences, de travailler en commun et d'apprendre à avoir des initiatives", car le bénévolat peut être un bon moyen d'inclusion sociale.

Dans tous nos départements de France et d'Outre-Mer, des personnes choisissent d'aider leurs concitoyens dans un esprit chaleureux et avec bon coeur. Tous, généralement, s'accordent à dire qu'ils reçoivent au moins autant qu'ils donnent et leur vision du monde en est souvent profondément changée. Ils y trouvent enrichissement et joie, car leurs actions généreuses ne leur pèsent pas. Dans notre pays, des centaines d'associations oeuvrent jour après jour  auprès de ceux qui sont malades, qui ont faim, qui ont froid, que ce soient des réfugiés, des femmes battues, des S.D.F., des personnes en fin de vie  ou des mineurs à la rue. Parfois même il arrive que des vocations naissent et que des bénévoles finissent par s'engager dans le social, l'humanitaire. 

Personnellement, j'ai rencontré d'anciens bénéficiaires des Restos du Cœur, dont la situation s'était améliorée et qui voulaient à leur tour rendre service... Aussi, quand vous entendrez  dire autour de vous que les "pauvres" sont tous des assistés et que les Français sont individualistes et répugnent à s'engager, sachez leur rappeler que cette généralité n'est pas tout à fait vraie, car beaucoup de leurs concitoyens sont généreux, donnent de leur temps et agissent concrètement au sein de multiples associations...

Pour en savoir davantage, il est possible de joindre par exemple sur Internet: www.ordredemaltefrance.org.

Lyliane

19/04/2018

Impôts: année blanche mode d'emploi...

Dans Version Fémina du début avril 2018, Mme Laurence Ollivier nous donne quelques informations concernant le changement dans le paiement de notre impôt qui va intervenir à compter du 1/1/2019. Jusqu'à présent, notre impôt  était calculé avec un an de décalage. Désormais, l'employeur ou la caisse de retraite prélèvera directement l'impôt dû sur nos revenus. Cela fera environ 1/12 ème du salaire mensuel ou un quart sur une pension perçue trimestriellement. Pour éviter une double imposition, l'Etat a décidé de faire de 2018 "une année blanche". 

Donc en 2018, nous nous acquittons de l'impôt dû  sur nos revenus 2017. Nous complèterons nos imprimés fiscaux en mai/juin comme par le passé. Et nous recevrons notre avis d'imposition fin août. Nous sauront alors  notre futur taux de prélèvement.

Pas de joie intempestive néanmoins, car, sur notre avis de revenus 2018, si peu sera à payer, l'"effacement" fonctionnera seulement sur les revenus soumis au prélèvements à la source, c'est à dire sur salaires, retraites, revenus fonciers, revenus des indépendants. Mais les revenus exceptionnels: capital retraite, indemnités de licenciement imposables, plus-values soumis à taxation en 2019... ne seront pas effacés. Mme Ollivier s'appuie sur  les dires de Mme Valérie Bentz, responsable des études patrimoniales de l'UFF.

Ainsi, si nos revenus courants échapperont à l'impôt, certaines charges déductibles du revenu global (rachat de trimestres de retraite, versements sur un Perp ou un contrat Madelin ainsi que les travaux immobiliers réalisés dans un bien locatif (déficit) pourront être perdus... Bien s'informer à ce sujet! Par contre, le bonus fiscal lié aux dépenses donnant droit à des réductions et des crédits d'impôt est préservé (travaux d'économie d'énergie, emploi d'un salarié à domicile...). Idem pour les dispositifs Pinel et Malraux.

Ce basculement étant susceptible de causer de nombreux litiges entre les contribuables et l'administration, les délais de contrôles des déclarations des revenus 2018 ont été portés  à 4 ans au lieu de 3. Des consultations gratuites d'avocats, de notaires et d'experts - comptables pourraient éventuellement vous être utiles...

Pour tout renseignement à ce sujet, consulter sur Internet: https://www.economie.gouv.fr/cedef/prelevement-source-impot

Lyliane

18/04/2018

Dire non à un projet KedgeEcocide pouvant détruire 298 pins d'Alep à Luminy...

16 avr. 2018 — Interpellons tous ensemble la CCI Marseille Provence pour lui dire que nous refusons l'abattage de 298 pins d'Alep et que nous souhaitons l'arrêt immédiat de ce scandale qu'est le projet #KedgeEcocide !
Nous vous invitons à écrire un commentaire sur la page Facebook de la CCI Marseille Provence en vous rendant sur le lien suivant afin de leur dire que vous vous opposez à ce projet écocide et que vous souhaitez la protection du patrimoine naturel de notre belle région : https://bit.ly/2Hsp1BJ

La mobilisation citoyenne grandit de jour en jour, nous sommes déjà plus de 146 000 signataires à refuser l'abattage de 298 pins d'Alep et à la mise en danger de la biodiversité de Luminy située dans la zone d'adhésion du Parc National des Calanques. Un immense merci pour votre soutien sans faille et votre participation active à nos initiatives citoyennes !

Aujourd'hui nous vous écrivons ce message car nous avons à nouveau besoin de vous pour protéger la nature : en effet il est urgent d'agir en interpellant la CCI Marseille Provence pour lui demander l'arrêt du projet d'extension de Kedge, qui si nous ne faisons rien condamnerait les 300 pins d'Alep à être abattus et la parcelle noyée sous le béton dés le mois de Juillet !
Vous vous demandez peut-être pourquoi interpeller la CCI (Chambre de Commerce et d'Industrie) de Marseille et pas uniquement Kedge ? C'est bien simple : c'est parce que c'est la CCI qui prend les véritables décisions, en effet l'école de commerce Kedge n'est qu'une de ses filiales. Le comble du scandale environnemental est atteint quand on découvre que la CCI est une structure financée par de l'argent public ! Posons nous collectivement cette question : Avons nous vraiment envie que de l'argent public finance la destruction de 298 pins d'Alep en zone d'adhésion du Parc National des Calanques ? Certainement pas, est la réponse de bon sens !

Alors pour éviter cette catastrophe pour la biodiversité, nous avons besoin de vous ! Voici trois choses que vous pouvez faire pour nous aider dans notre lutte pour la préservation de la nature :

1/ Ecrivez un commentaire sur la publication de la page Facebook de la CCI Marseille Provence en leur exprimant votre désaccord sur la destruction des pins d'Alep, soyons nombreux à leur dire notre opposition à ce projet écocide et notre volonté de préserver le patrimoine naturel pour tous : https://bit.ly/2Hsp1BJ

2/ Rendez-vous sur le lien suivant pour envoyer un tweet à Jean-Luc Chauvin, président de la CCI Marseille Provence et lui faire part de votre refus de voir la pinède de Luminy être détruite par l'extension de Kedge : https://twitter.com/chauvinjl

3/ Envoyez un e-mail à Jean-Luc Chauvin, président de la CCI Marseille Provence sur : jlchauvin@otim-immo.com ou écrivez lui directement un courrier papier à l'adresse suivante pour montrer notre volonté de protéger l'environnement autour du Parc National des Calanques : Palais de la bourse, 9 La Canebière, CS 21856, 13001 Marseille.

Facebook, Twitter, E-mail ou courrier papier, peu importe les moyens d'actions que vous choisirez, au final ce qui compte c'est que vous participiez à l'action pour faire pression sur la CCI afin que les tractopelles ne détruisent pas les pins d'Alep en Juillet !
Mobilisons-nous et faisons passer le message à nos proches, si nous sommes nombreux à écrire à la CCI Marseille Provence ils seront bien obligés d'enfin entendre la voix des citoyens qui leur demande de protéger le patrimoine naturel de notre pays !
Merci d'avance pour votre aide précieuse !
Georges Aillaud
Sandrine Rolengo
SOS Calanques 13


 

Un sérieux dilemme pour les technologies vertes et numériques...

Jusqu'au 20 ème siécle, écrit Mr Guillaume Pitron dans son premier ouvrage qui a été publié aux Editions «Des Liens qui libèrent» en janvier 2018, nous connaissions surtout et utilisions les métaux abondants comme le fer, le cuivre, le zinc, l'aluminium... Le tableau de Mr Mendeleïev contenait bien d'autres noms de métaux, mais nous ne leur avions jusque là pas trouvé d'application industrielle. C'est seulement à partir des années 1970 que l'on s'est mis à exploiter les propriétés magnétiques de certains de ces métaux(néodyme,, samarium, praséodyme...). De nos jours, les aimants sont partout, depuis les moteurs alimentés par des batteries électriques jusqu'aux éoliennes et aux panneaux photovoltaïques, appelées pourtant « technologies vertes». Et le développement des technologies numériques (téléphones portables, compteurs Linky, ordinateurs...) a accéléré la consommation de métaux rares comme le scandium, le germanium, le lithium, le nickel, le cobalt, l'antimoine, l'étain...

 

Du coup, nous sommes conduits par Mr Pitron à réaliser - ce qu'aucun média ne cherche à dévoiler - «que les technologies vertes et numériques ont un fort impact écologique», car l'extraction de ces «terres rares» est un «cauchemar écologique». En effet, que ce soit en Chine tropicale dans le Jiangxi, au Congo, au Kazakhstan ou en Amérique du Sud, extraire de la roche ces métaux rares et coûteux par des procédés chimiques cause d'énormes pollutions et a des répercutions sanitaires sur les êtres humains. Cet impact mériterait d'être mesuré avant de favoriser comme nous le faisons aujourd'hui la «Green Tech». Car les voitures électriques et hybrides peuvent contenir de 9 à 11kg de terres rares selon une étude datant de juillet 2011...

 

Le recyclage de ces terres rares de nos smartphones n'est pratiquement pas envisagé malgré les efforts de certains groupes comme Hitachi au Japon. Seulement 18 des 60 métaux les plus utilisés dans l'industrie sont recyclés à 50%. Du fait de ces coûts environnementaux, nous nous trouvons face à de nombreux défis que les écologistes en majorité ignorent. La France par exemple tire son nickel de Nouvelle Calédonie tout en ayant promis à cette île de respecter son désir d'indépendance s'il était majoritaire. Les îles Wallis et Futuna pourraient peut-être prendre la même voie, malgré leurs réserves minières importantes... Aujourd'hui, quoi qu'il en soit, c'est la Chine qui est devenue «le nouveau maître des métaux rares» et cela pourrait devenir un jour prochain problématique en terme de dépendance énergétique...

 

Mr Pitron est journaliste et il intervient régulièrement auprès du Parlement français comme de la Commission Européenne au sujet des métaux rares. Il lance avec son ouvrage «La guerre des métaux rares» un cri d'alarme et nous met en face d'un défi pour l'avenir. Le Préface de Mr Hubert Védrine comme le prix Erik Izraelewicz de l'enquête économique, crée par Le Monde, qui lui a été décerné donnent des accents de sérieux à sa quête. Il dévoile en effet la face cachée du numérique, les dessous de la transition énergétique et nous confronte à la réalité du «progrès» technologique.

 

 

Saurons-nous en prendre conscience, orienter nos savoirs vers l'économie des ressources, privilégier le recyclage des biens matériels, limiter notre consommation de produits électroniques tout en luttant contre l'obsolescence programmée au lieu d'épuiser toujours davantage les ressources de notre planète? Je l'espère pour tous nos descendants et j'appelle de mes vœux «l'âge des Low Tech» comme l'a écrit en titre de son livre publié au Seuil Mr P. Bihouix en 2014.

 

Pour approfondir ce vaste sujet, consulter notamment www.mineralinfo.fr ou www.amisdelaterre.org ou même www.metauxrares-lelivre.fr.

Lyliane

17/04/2018

La Ruche accueille une quinzaine de mineurs isolés en Aquitaine...

On entend souvent dire qu'il est impossible de faire plus de place aux réfugiés en France, que nous n'aurions pas vocation "à accueillir toute la misère du monde"...  Heureusement, il existe chez nous, dans nos régions, nos quartiers, nos villages, des personnes qui accueillent et ne peuvent plus passer devant les réfugiés sans rien faire. Des étudiants, des maires, des personnes de bonne volonté, soutenus par des associations sur place, se donnent les moyens  d'offrir un refuge digne à ces personnes au parcours de vie douloureux, souvent oubliés par tout dispositif social. 

C'est le cas notamment à La Ruche, comme le relate Médecins du Monde, où un ancien bâtiment du Conseil régional, rue du Mirail à Bordeaux, accueille depuis septembre 2017 une quinzaine de mineurs isolés originaires d'Afrique subsaharienne. Autogéré par une poignée d'étudiants, constitués en Collectif Citoyen, ce bâtiment a été meublé, retapé, alimenté en eau et en électricité, afin d'offrir un refuge à ces mineurs avec le soutien de Médecins du Monde. Cette association, en effet, a négocié et obtenu du Conseil Régional la pérennisation de ce lieu de vie pendant un an. 

L'Association en profite également pour mettre en place un suivi social et médical. Ces mineurs sont en effet déjà traumatisés par leur exil à 13 ou 14 ans après la Libye, les tortures, l'esclavage, la traversée de la Méditerranée... La plupart ont besoin d'une prise en charge psychologique adaptée, car ils oscillent entre mutisme et angoisse. Infirmières, médecins, accompagnateurs sociaux soignent aussi l'injustice en recueillant leur parole et en les aidant à panser leurs plaies physiques et morales. Certains pourront ensuite trouver le chemin des autorités compétentes, afin d'y déposer une demande. Ils relèvent en effet des services d'aide sociale à l'enfance. 

Pour approfondir ce sujet, on peut lire l'ouvrage de J.F. Corty et D. Chivot  paru aux Editions de l'Atelier sous le titre: " La France qui accueille". Pour faire un don à Médecins du Monde ou devenir bénévole en Aquitaine: consulter sur Internet: www.medecinsdumonde.org. ou adresser un e-mail à aquitaine@medecinsdumonde.net.