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10/10/2016

Le développement des circuits courts alimentaires en France...

 

 

De plus en plus, des consommateurs achètent des produits du terroir directement auprès de producteurs locaux à la périphérie des villes ou en campagne (bord de route, à la ferme). Ce mode de commercialisation des produits agricoles, animaux ou de la mer est en hausse. Il écarte du circuit les intermédiaires, ce qui permet de rémunérer le paysan ou l'éleveur avec un juste prix. On considère qu'aujourd'hui 1 producteur sur 5 vend en circuit court ce qui correspond à 21% des exploitations.

 Ce mouvement avait commencé aux Etats-Unis avec les "locavores". Ses adeptes considéraient que les denrées alimentaires achetées, pour être fraîches et garder toutes leurs qualités gustatives, devaient pas être produites dans un rayon de 50 à 80 km maximum. Cela écartait les importations de produits exotiques et les denrées ayant voyagé sur de longues distances. On a commencé à ce moment là à privilégier les produits de saison.

 Cette mutation sociétale, qui se veut fort différente des actes habituels de commerce, concerne très souvent l'agriculture biologique. Le système AMAP (association pour le maintien d'une agriculture paysanne) par exemple conclue un nouveau pacte entre producteur et consommateur. C'est une opportunité pour créer des liens et rapprocher les citoyens des personnes qui les nourrissent. Plus qu'une mode, c'est un défi au changement de nos façons de consommer. En faisant un jeu de mot facile, je dirai que les circuits courts court-circuitent les relations purement mercantiles entre les êtres humains!

Lyliane

 

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