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06/11/2016

La lutte biologique en agriculture...

Dans l'ouvrage de Mr Nicolas Vanier "Les pieds sur terre" paru en août 2016 aux éditions de la Martinière, j'ai découvert un article très intéressant concernant la lutte biologique en agriculture. En s'inspirant de la nature, nos ancêtres avaient déja trouvé les bonnes associations, pour que les cultures se protègent et s'enrichissent naturellement. De nos jours, la permaculture fait la promotion de la complémentarité des espèces.

Quoi de plus rationnel en effet que de combattre un organisme gênant par l'un de ses ennemis naturels? On appelle lutte entomophage (insectes prédateurs contre ravageurs), l'action des espèces aphidiphages - dont les coccinelles qui mangent les pucerons - qui intéressent surtout les maraîchers et celle des coccidiphages qui s'attaquent aux cochenilles et concernent plutôt les arboriculteurs.

De même, dans nos jardins, en plantant du basilic ou des oeillets d'inde à côté des pieds de tomates ou de la sarriette près des haricots, on évite l' infestation des prédateurs. Parfois même, en viticulture, on crée de la confusion sexuelle afin de perturber la reproduction des ravageurs. Une pratique sensée de l'agriculture basée sur la lutte biologique permet ainsi d'utiliser un agent naturel pour vaincre un organisme indésirable ou réguler la population des ravageurs dans les jardins.

Mettons donc au placard les intrants chimiques et nocifs tant pour l'environnement que pour la santé de leurs utilisateurs et des consommateurs! Le respect de notre écosystème demande en effet le retour au bon sens paysan. Et gageons qu'il est heureusement en train de gagner la partie.

Lyliane