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09/11/2016

Biopiraterie et brevetage du vivant...

 

La biopiraterie est la course au brevetage de nouvelles molécules d'origine végétale par de grandes firmes, alors qu'elles sont déjà connues et utilisées, sans aucun brevet, par les populations locales depuis des générations. Ce pillage est notamment observé, nous dit Mr Nicolas Vanier, dans les réservoirs de biodiversité comme la forêt amazonienne, auquel le protocole de Nagoya (51 pays signataires) tente de remédier depuis 2014.

A l'époque médiévale, culture des plantes aromatiques et médicinales était concentrée dans les monastères. De nos jours, les substances actives de nos médicaments classiques sont, pour la plupart, issues de plantes dont les qualités thérapeutiques ont largement été démontrées: la quinine tirée du quinquina, la digitaline issue de la digitale, la morphine tirée du pavot... Les applications médicales, industrielles, agronomiques sont légion.

La nature est en quelque sorte une pharmacie ouverte à tous. Les animaux ont l'instinct de se tourner vers les plantes qui les aident à nettoyer leur organisme, à se débarrasser des parasites ou à panser leurs plaies. Cependant, la phytothérapie est souvent déconsidéré par rapport à la médecine moderne.

Quant à moi, je trouve dommage que la vertu d'une plante soit un objet d'enrichissement pour quelques-uns au détriment du reste du monde. S'approprier en effet un bien commun à l'humanité et donc non commercialisable s'appelle «brevetage du vivant». A ce titre, cela selon moi doit être dénoncé et combattu.

Lyliane