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26/03/2018

S'installer dans un éco-village ou un éco-lieu, est-ce une folie?

Lycéens le jour, SDF la nuit!

Le Secours Populaire Français ainsi que d'autres associations de notre pays comme  des membres du Réseau éducation sans frontières (RESF) nous alertent sur le difficile quotidien de certains élèves. Mme Alice Mauricette par exemple, professeure d'espagnol au lycée Auguste Blanqui de Saint Ouen (Seine St Denis), un établissement classé en zone sensible, explique que depuis deux ans environ "les enseignants de son établissement sont confrontés au drame d'élèves qui viennent en classe le matin après avoir passé la nuit dehors".

C'est en 2016 qu'un professeur de philosophie de son lycée a découvert que deux élèves de sa classe vivaient dans la rue avec leur famille. C'était au moment des épreuves du baccalauréat. Les enseignants ont été choqués par la nouvelle et ils ont réagi dans l'urgence en organisant des collectes pour leur payer des nuits d'hôtel en attendant mieux. En novembre 2017, dans ce même lycée l'assistante sociale prévenait la collectivité éducative qu'un élève de première dormait avec sa mère et sa sœur dans des abribus ou des gares. Puis, les enseignants ont appris que 6 autres élèves dépendaient du 115 pour dormir avec leurs familles à 2 h du lycée. Ballotés d'un hôtel à l'autre, ils avaient perdu leurs repères et n'avaient aucun espace pour travailler le soir...

Cette prise de conscience a poussé les enseignants du lycée de St Ouen à alerter les médias au sujet de ces drames vécus quotidiennement par certains de leurs élèves. Grâce à cette mobilisation, quatre élèves ont obtenu un logement et trois autres ont pu être rapprochés de leur lycée. Peu à peu, élèves comme enseignants ont été sensibilisés à l'engrenage et aux facteurs qui jettent des familles à la rue. Les familles de ceux qui sont privés de titres de séjour ne trouvent aucun travail et sans travail, pas de logement! C'est ainsi qu'une réalité invisible a été mise au jour. Nous devrions nous sentir tous concernés par cette situation... Aidons si cela nous est possible ces jeunes, ces familles à trouver des conditions de vie plus décentes!

Pour aider les associations qui sont sur le terrain, nous pouvons contacter par exemple sur Internet: www.educationsansfrontieres.org ou écrire à ce sujet à Convergence, Secours populaire - 9 à 13, rue Froissart -75140 Paris Cédex 03.

Lyliane

25/03/2018

Des bateaux solaires autour du globe...

Comme pour Solar Impulse dans les airs, depuis de nombreuses années des projets de bateaux solaires avaient été expérimentés par des chercheurs et ingénieurs français. Ils paraissent aujourd'hui de plus en plus au point! Toutefois le mérite d'avoir ouvert la voie revient à Mr Roger Martire. En effet, il avait mis au point en 1982 le premier bateau solaire. Il faut savoir aussi qu'en 1994 l'Association Française pour Bateaux Electriques avait été crée à Bordeaux par des chercheurs et des partenaires industriels. Les contacter par e-mail à: afbe@bateau-electrique.com.

Depuis, les recherches ont continué. Un catamaran sans mât, nommé Energy Observer, a commencé le 14/4/2017 un tour du monde de 6 ans au départ de St Malo, afin de tester la technologie utilisée et de démontrer sa fiabilité. En effet, ce navire de 24,38m de long pour 12, 80 m de large, propulsé par deux moteurs électriques, reçoit son énergie de panneaux photovoltaïques et de 2 éoliennes à axe vertical. Ses batteries sont alimentées par des hydro-générateurs (grâce à l'électrolyse de l'eau). A travers ses 101 escales, il espère prouver à tous qu'une odyssée en catamaran solaire est possible.  

L'autre, conçu depuis 2012 après de longues années de recherches et d'essais, est également un catamaran. Il a été construit grâce aux recherches du navigateur Mr Raphaël Domjon qui imaginait dès 2004 depuis Monaco un tel navire. Celui-ci se nomme Planet Solar SA et il appartient à une société anonyme suisse fondée en 2008. Il  a entrepris lui aussi un tour du monde grâce à l'énergie solaire en partant de Lorient. Son périple, financé par une fondation, est appelé: Race for Water Odyssey et il devrait s'étendre de 2017 à 2021. En 3 étapes (Les Bermudes, Tokyo et Dubaï), il sillonnera l'Océan Pacifique, l'Océan Atlantique et terminera son tour du monde par la Mer Méditerranée.

Ce bateau de 35m de long, 23m de large et 6 m de haut équipé de 2 moteurs électriques comporte 500 m2 de panneaux solaires, 2 piles à combustibles de 30 kwh et 25 réservoirs de stockage de l'hydrogène. Car sa spécificité réside notamment  dans sa capacité à stocker l'énergie solaire en excédent, gagnant ainsi en poids (celui des batteries) et en autonomie. Il peut naviguer avec 20 personnes à bord dont 4 à 5 membres d'équipage. C'est aussi une sorte de laboratoire scientifique car il emporte  une dizaine de chercheurs.

Bref, ces quelques exemples montrent que des avancées spectaculaires sont en cours et que l'énergie solaire n'a pas fini de nous surprendre par ses applications. J'espère que les médias, friands de sensationnel, vont s'intéresser à ces beaux projets et nous tenir informés de leurs succès. Nous avons besoin, et notamment nos jeunes, de sentir que s'ouvre devant nous de nombreuses pistes pour " l'après-pétrole". L'ancien monde est devenu obsolète, mais le nouveau est déjà là. A nous de le sentir et de le faire sentir autour de nous!

Pour s'informer plus précisément sur ces projets, contacter par exemple sur Internet: www.bateau-electrique.com ou www.planetsolar.ch.

23/03/2018

Les différents types de massages, des pratiques de bien-être et de santé...

Le mot "massage", si l'on en croit son étymologie, viendrait de l'arabe "mass" signifiant "faire une pression". Il est donc clair qu'un massage touche le corps humain et utilise notamment les récepteurs de la peau, de façon plus ou moins vigoureuse. C'est une pratique ancienne, née en Asie, destinée à apaiser les tensions musculaires, à relaxer l'organisme et même à soulager certains maux, généralement sans induire aucune contre-indication médicale. Ces massages, effectués le plus souvent par des professionnels, peuvent être effectués à main nue ou demander l'utilisation de gels et d'huiles essentielles. L'auto - massage pour calmer des douleurs articulaires ou dorsales est également recommandé.

Le plus connu parmi les différents types de massages est sûrement le massage californien. Apparu dans les années 1970, il se pratique sur un corps dénudé et demande l'usage d'huile. Il est réputé relativement doux et relaxant. Le masseur enveloppe tout le corps avec des gestes larges sans quitter le corps de la personne avant la fin du massage.

On parle beaucoup actuellement du massage ayurvédique, qui tire son nom des Védas, des textes anciens de l'Inde. Il s'agit de stimuler les chakras du patient avec des gestes doux. L'huile permet aussi de masser le dos, une zone considérée comme essentielle pour rééquilibrer les énergies. Enfin, l'ayurvéda utilise les massages pour drainer les toxines à l'extérieur du corps.

Le drainage lymphatique est une technique de massage douce, destinée à stimuler la circulation de la lymphe et à détoxiquer l'organisme. Sur le corps ou le visage, il aide également à ralentir le vieillissement de la peau et à diminuer la cellulite. Voir l'annuaire des thérapeutes pour connaître le nom des praticiens agrées  sur: www.annuaire-therapeutes.com.

Enfin, le shiatsu, massage énergétique issu des traditions chinoises et japonaises, se pratique allongé sur un matelas posé à même le sol. Le spécialiste n'hésite pas à se servir de son propre corps pour effectuer des pressions sur des points précis disposés le long des méridiens d'acupuncture. Ce type de massage aide à faire mieux circuler l'énergie dans le corps humain.

Il existe de nombreuses autres variantes de ces techniques selon les pays où ils se pratiquent (pays du Nord de l'Europe, Egypte, Polynésie...) et les matériaux utilisés (boues, pierres chaudes, baumes ...). En Inde, les jeunes mamans n'hésitent pas à masser leurs nourrissons. Dans certaines cliniques ou Ehpad, des soignants se sont formés pour soulager les douleurs des personnes âgées. Les sportifs enfin connaissent les bienfaits des massages prodigués par leurs soigneurs.

Des gels non gras sont vendus en pharmacie ou directement auprès de laboratoires pour des pratiques d'auto - massage. Les choisir de préférence sans paraben et à base d'huiles essentielles ou d'harpagophytum. Quoi qu'il en soit, les massages sont bien connus pour leurs propriétés décontractantes et c'est une pratique de santé que nous pouvons sans danger faire entrer dans nos vies.

Pour en savoir plus sur le thème des massages, consulter notamment sur Internet: www.psychologies.com › Bien-être › Relaxation ou  par exemple contacter le laboratoire Natur Avignon.

 

Lyliane 

22/03/2018

Une station de ski sauvée par ses habitants...

Dans l'hebdomadaire gratuit Version Femina, nous apprenons qu'une station de ski des Alpes du Sud a été sauvée par ses habitants. Il s'agit de Montclar, joli village situé au dessus du lac de Serre-Ponçon, dont les installations permettent de skier jusqu'à 2500 mètres d'altitude. Suite à de mauvaises saisons, la station était, hélas, condamnée, sacrifiant des centaines d'emplois. Les habitants ont alors décidé de fonder une association, de racheter les remontées mécaniques et de gérer eux-mêmes la station. Il leur a fallu lever plus de 200 000 euros, tout rénover, acheter des canons à neige.; Tous ont mis la main au porte-monnaie, car "sans le ski, ils auraient fait faillite et les gens ne pourraient plus vivre sur place".

Monclar est donc devenue "la seule station autogérée en Europe, portée par une aventure humaine unique". Hôteliers, commerçants, particuliers, tous ont eu à cœur de sauver cette station-village familiale, tournée vers la neige, le soleil et l'authenticité, qui fonctionnait depuis une quarantaine d'années. Les habitants n'ont pas hésité à s'investir pour préparer les pistes, assurer la sécurité et les animations. La saison a bien démarré: on y skie et y surfe sur un vaste domaine. Les non-skieurs n'ont pas été oubliés: luge, raquettes, patinoire, promenades-dégustations et randonnées nature sont également proposées. Car les produits locaux ne manquent pas sur place!

Le journal conclue ainsi: " à Montclar, qualité rime avec solidarité"! Située à 2h de Marseille, ce village consacré au ski offre à tous un cadre sublime et des possibilités sportives et touristiques pouvant rivaliser avec d'autres stations plus connues. Il mérite à mon sens d'être encouragé!

Pour se renseigner ou réserver, consulter sur Internet: www.montclar.com.

Lyliane

21/03/2018

La technologie au service de l'agriculture...

Au moment où s'ouvre le Salon de l'Agriculture à Paris, du 24/2 au 4/3/2018 à la Porte de Versailles, Mr François Launay dans le petit Journal gratuit du 23/2/2018 nous fait part "des nombreuses innovations qui bouleversent le secteur agricole depuis quelques années". Il nous annonce tout d'abord la création récente à Lille d'Ag Tech, premier incubateur de start-up spécialisées dans l'agriculture. En 2016, la société Sencrop avait vu le jour, afin de développer des stations agro-météo connectées capables d'envoyer  à l'agriculteur depuis les champs tous les quarts d'heure "des informations sur le niveau de pluviométrie, d'hygrométrie, de vitesse du vent et de température de l'air". Ces notions peuvent l'aider à choisir la parcelle adaptée pour les semis, pour prévenir les maladies ou les risques météo.

Cette agriculture de précision permettra, espérons-le, d'éviter le gaspillage dans la consommation de gas-oil et surtout l'épandage d'engrais. En 2017, Mr Olivier Guille et deux amis avaient, en créant la société Samsys, justement mis au point un boitier connecté et aimanté que l'on peut installer sur tout engin agricole, afin de mesurer ces données. N'oublions pas les robots électriques et commandés à distance par téléphone ou ordinateur pour désherber les vignes sans produit chimique. Ces bijoux de technologie ont été mis au point par la société VitiBot de Reims. Son fondateur Mr Cédric Bache nous précise que pour le moment ces robots coûtent entre 120 et 140 000 euros et qu'ils vont permettre à l'agriculteur de changer de rôle sans pour autant le remplacer.

Il y a apparemment, dans le secteur agricole, de la place pour de nombreuses innovations faisant gagner du temps à l'agriculteur et le rendant plus efficace. C'est  susceptible de tenter de jeunes français désireux de "retourner à la terre" pour nourrir sainement la population. Toutefois, le coût du foncier étant encore très élevé et les aides souvent trop maigres de la part des institutions, un effort de toute notre société est sûrement nécessaire. Sommes nous enfin prêts à payer le juste prix des céréales, du lait, de la viande que nous consommons? Il me semble que les consommateurs ont fait des prises de conscience en ce sens et je m'en réjouis...

Pour ma part, en effet, j'encourage les jeunes créateurs, les start-up qui s'investiront sans tarder pour alléger la tâche des paysannes et paysans et leur permettre de vivre décemment de leur travail. Car nos paysages si variés et verdoyants, notre alimentation journalière et notre état de santé leur doivent beaucoup! Je soutiens tout particulièrement tous ceux qui, d'Agribio à Colibri, de Terre de Liens aux Amap et de tant d'autres, ont ouvert la voie à une agriculture, un élevage et une arboriculture sans aucun intrant chimique, ni OGM polluants pour notre environnement.

Lyliane

19/03/2018

Une école de la deuxième chance pour les décrocheurs...

Un article d'une journaliste du quotidien Nice-Matin du 4 février 2018 a retenu mon attention. Il concerne un projet, exposé devant le Conseil de la Métropole NICE Côte- d'Azur par Mr C. Estrosi, de créer un dispositif, afin de raccrocher les jeunes sortis du système scolaire sans diplôme. Ce dispositif existe déjà depuis plus de 20 ans en France et donne des résultats encourageants, puisque le réseau E2c avance un taux de 62% de sorties positives (formation qualifiante, en emploi en alternance ou en contrat aidé) ou de 16% en sortie dynamique(CDD de moins de deux mois). 

Les écoles de la deuxième chance accueillent chaque année 15 000 jeunes de 18 à 26 ans dans notre pays. Ces jeunes relativement fragiles et en rupture scolaire, se sont retrouvés sans diplôme, sans formation, mais ils ont le désir de s'en sortir. Aussi, il leur est proposé une remise à niveau  et une insertion dans le monde professionnel. Ce "retour à l'école" dure 6 à 7 mois en moyenne. Les "stagiaires" perçoivent une rémunération de 300 euros par mois financés par la Région organisatrice.

En région PACA , une première étude de faisabilité avait eu lieu dès 2009, conduite par le réseau E2C. Le Conseil régional aurait alors préféré financer la création de cette école de la 2ème chance sur Marseille. Aujourd'hui, le projet a été relancé. Une nouvelle étude de faisabilité était donc soumise au vote de la Métropole pour un montant de 12 000 euros. Cette école de la 2ème chance pourrait être "adossée eu Centre de formation automobile (CFA) de Carros (06)". Beaucoup d'élus ont applaudi cette proposition, qui fut adoptée à l'unanimité, même si quelques-uns au passage ont regretté les délais de création et le poids de la dépense pour la Métropole.

 

Espérons que ce projet désormais verra le jour rapidement! Et merci à E2C qui porte ce type de projets dans notre pays! C'est, quoi qu'il en soit, l'occasion de rappeler l'existence de ce dispositif de repêchage pour des jeunes qui souhaitent se situer positivement dans notre société, au lieu de demeurer en marge. 

Lyliane

09/03/2018

Construire en chanvre...

Ce n’est pas un cours de cuisine mais un nouveau paysage agro-industriel que concocte la hausse des matériaux biosourcés. Si, comme la maison en paille d’un des Trois Petits Cochons, le torchis, le chaume et le chanvre n’ont pas d’âge, la nouveauté réside dans le mélange des techniques modernes et des matériaux naturels pour créer des bétons verts, des façades agricoles, ou des briquettes de déchets séchés à emboîter.

En 2017, à la suite de la légalisation du cannabis, l’Amérique redécouvre les vertus du chanvre. Au Colorado, la ville de Denver a vu sortir de terre sa première maison en béton de chanvre signée par l’architecte Bob Escher. En Europe, le Danemark inaugure une maison « bio » du plus bel effet, développée par le studio d’architecture Een Til Een, à partir de déchets verts séchés et collés : herbe, paille, tiges de plants de tomate et algues. Mais la France a quelques recettes d’avance : elle est le deuxième producteur mondial de chanvre derrière la Chine. La surface cultivée en chanvre a triplé ces trente dernières années.


S’il n’y a aucun risque de voir des éléphants roses (« Cannabis Sativa L. », autorisé à la cuture en Europe, contient moins de 0,2 % de THC, molécule responsable des principaux effets psychoactifs du cannabis), les bienfaits sur la planète et sur la santé sont réels. « L’espèce est cultivée en quatre mois sans pesticides. La matière est très isolante, garantie antifeu, sans colles toxiques et recyclable. Près de 10 brevets ont été déposés en cinq ans dans le bâtiment pour construire en chanvre, et 2017 compte 2 000 constructions, explique Nathalie Fichaux, directrice d’InterChanvre. Surtout, le chauffage d’une maison de 150 mètres carrés revient à 80 euros par an. »


Tout aussi prometteuses sont les écorces des grains tels que le riz, l’orge, l’épeautre et le sarrasin, que l’association Bâtir en balles, créée en 2015, veut faire reconnaître officiellement comme matériaux de construction, à l’instar de ses aînés végétaux, la paille et le chanvre. « Il y aurait à ce jour 80 maisons en France, c’est une toute nouvelle filière, basée sur des techniques artisanales. Il n’y a pas d’équivalent dans le monde », assure Pierre Delot, fondateur de l’association.


Mais le plus étonnant vient de la mer et de ces algues qui fournissent deux tiers de l’oxygène de la planète, le troisième tiers étant fourni par les végétaux des continents. Elles seraient tout simplement l’avenir d’un bâti vert et vivant. Lauréats de l’appel à projets Réinventer Paris, les logements In Vivo sortiront de terre dans le XIIIe arrondissement de Paris en 2021. La façade de 900 mètres carrés de Paris Rive gauche sera un champ d’algues. Une première mondiale. Après dix ans de recherches, l’agence d’architecture XTU et le consortium SymBIO2 ont mis au point un procédé révolutionnaire qui réduit de 90 % les besoins en eau de l’algue. A Paris, l’« Haematococcus pluvialis », choisie pour son beau pigment rouge, sera récoltée pour la recherche cosmétique. Julian Renard, chef de projet R&D chez XTU, séduit par l’invention, précise : « Aujourd’hui, une dizaine de microalgues, dont la spiruline, sont maîtrisées. » Un succès français qui fait rêver.

 Par Sixtine Dubly - ParisMatch - samedi 3 mars 2018. 

Pollution des océans: il faudrait tous nous sentir concernés!

Le Journal La Croix du 19/12/2017 a consacré un dossier, sous la plume de Mme Martine Lamoureux et de Mr Pascal Charrier, afin d'attirer l'attention du public sur les 8,3 milliards de tonnes de plastique qui ont été produites dans le monde entre 1950 et 2018, dont une grande partie se retrouve dans nos océans. En effet, selon une étude de Plus One, la pollution à la surface des océans est estimée à environ 8 250  milliards de particules, soit l'équivalent de 269 000 tonnes de matières plastiques. Les déchets se retrouvent très vite piégés au sein de gyres, c'est à dire d'énormes tourbillons d'eau formés par les courants marins dans le Pacifique Nord et Sud, l'Atlantique Nord et Sud et l'Océan Indien. C'est une pollution quasi invisible à l'œil nu, car les morceaux de plastique après quelque temps deviennent souvent petits et ils trompent les espèces marines qui les ingèrent (raies, tortues ...).

En Mer du Nord, seuls 10% des déchets sont d'origine industrielle. Autres remarques: "Les gens ne s'imaginent pas... qu'un mégot - qui contient du plastique - passe par le caniveau et finit souvent sa course à la mer, où il pollue 500 litres d'eau à lui tout seul. Quant à une bouteille plastique jetée dans la nature, elle mettra en mer plus de 400 ans à se dégrader". Selon Mr J.F. Ghiglione de l'Observatoire océanologique de Banyuls-sur-Mer, "nous déversons de telles quantités de plastiques que la nature ne peut pas suivre". Sans vouloir effrayer la population, il est urgent de comprendre que si rien n'était fait, la mer compterait en 2050 plus de plastiques que de poissons! Il faut donc bien réaliser que la plupart des micro-plastiques trouvés dans les océans sont apportés par les cours d'eau et proviennent de notre consommation courante... 

Selon Mme Antidia Citores de Surfrider, la lutte contre les plastiques devrait passer   par la prévention à la source plutôt que par des techniques d'épuration en mer. Il faudrait "former les consommateurs pour faire évoluer les comportements: par exemple limiter les emballages, l'usage de la vaisselle plastique, des pailles, des coton-tige, des bouteilles plastiques"... Il existe des alternatives comme le cure-oreilles Oriculi en bois, des cosmétiques sans microbilles, des boites métalliques  ou en carton fort de bicarbonate en lieu et place de tubes de dentifrices ... Les sacs plastiques non biodégradables sont désormais interdits chez nous, ce qui oblige à se munir de sacs de tissu ou de paniers. Certains industriels envisagent des yaourts et des boissons en emballages de verre réutilisables... La recherche quant à elle s'oriente vers des polymères moins polluants, car biodégradables ou recyclables.

Autre initiative intéressante: des kayakistes ont crée un outil de prélèvement artisanal appelé 'babyleg": un bidon de 5l coupé aux deux extrémités et prolongé d'un côté par un collant pour bébé. Le système a été mis au point par une universitaire canadienne, Max Liboiron, pour dénoncer les pollutions invisibles de nos cours d'eau. Chez nous, Mr Alexandre Schaal s'en sert avec les membres le d'Association "La pagaie sauvage" d'Anglet (Pyrénées - Atlantiques). La Loire, la Dordogne, le Gave de Pau, l'Allier et l'Adour ont ainsi été explorés. En 9 mois, ces volontaires ont effectué en kayak une quarantaine de prélèvements. Après séchage, les collants sont envoyés par courrier à l'Institut de chimie de Clermont-Ferrand, où ils sont analysés.

Cette collaboration est un plus, car elle enrichit nos connaissances. Les premiers résultats, en effet, montrent une présence de micro-plastiques dans tous les cas, y compris dans les torrents de montagne. Quatre membres du Club d'Anglet vont descendre ce printemps 2018 les 650 km de la Garonne de sa source jusqu'à l'Atlantique et ils feront 150 prélèvements au passage. Il sera notamment intéressant de savoir combien de temps mettent nos déchets plastiques pour rejoindre la mer!

En France, le gouvernement vise 100% de plastiques recyclables en 2025. Mais c'est encore loin et, entre temps, la pollution continuera de plus belle, si nous ne prenons pas individuellement des mesures à la source, à travers nos achats et nos modes de vie. Bref, de plus en plus, la société civile cherche à s'investir et les citoyens ne se bornent plus à attendre des décisions politiques. C'est encourageant et cela nous donne l'exemple. Alors, que ferons-nous concrètement, dès demain, pour endiguer ce fléau?

Lyliane

08/03/2018

Des "ambassadeurs" contre le harcelement scolaire selon l'Express...

Ces élèves nommés "ambassadeurs" auront à mener  des actions de prévention contre le harcèlement, a annoncé ce lundi le ministre de l'Education. 10% des élèves seraient touchés par ce fléau. 

Jean-Michel Blanquer s'empare du dossier du harcèlement scolaire. Le ministre de l'Education a annoncé ce lundi la généralisation d'élèves "ambassadeurs" dans les collèges et lycées, lors d'un déplacement à Dijon aux côtés de l'épouse du chef de l'Etat Brigitte Macron.
"Il y aura des ambassadeurs lycéens et des ambassadeurs collégiens dans chaque collège et dans chaque lycée de France, pour avoir ce rôle actif contre le harcèlement", a-t-il déclaré au cours d'un point presse au lycée Carnot de Dijon.


Selon ce dispositif, qui se généralise depuis 2015 dans les lycées et sera étendu aux collèges, des élèves "ambassadeurs" mènent des actions de prévention contre le harcèlement. "On a besoin de manières nouvelles de lutter contre le harcèlement, c'est-à-dire d'engager les élèves dans cette lutte", a souligné Jean-Christophe Blanquer.
"Le harcèlement touche environ 10% des élèves"
"Le harcèlement touche environ 10% des élèves, ça peut gâcher leur vie, ça gâche leurs études, ça gâche l'ambiance des établissements. Il est donc très important que tout le monde soit sensible à cela", a-t-il insisté.

Le ministre et Mme Macron avaient été accueillis sous les applaudissements par plusieurs centaines de lycéens et collégiens avant d'assister à des saynètes illustrant des situations de harcèlement au lycée.
"Les ambassadeurs sont essentiels, parce que ce sont eux les relais. Nous, les profs, on a un rapport privilégié avec eux, [mais] parfois on n'est pas les bons relais parce qu'ils ont peur que nous ne les comprenions pas", a assuré Brigitte Macron, elle-même ancienne professeure de lettres.

Avec les réseaux sociaux, "il n'y a plus de fin" ."Avant c'était fini à 17 heures", mais avec les réseaux sociaux "il n'y a plus de fin. C'est à longueur de nuit. Ils changent d'établissement et ça continue", a-t-elle ajouté. Jean-Michel Blanquer, qui avait annoncé l'interdiction des téléphones portables dans les collèges à la rentrée prochaine, a précisé que cette mesure faisait aussi partie de la "stratégie de lutte contre le harcèlement".

"Nous faisons ça dans l'intérêt des enfants, des adolescents, des élèves, pour qu'ils soient protégés contre tous ces abus, ces dérives qui existent aujourd'hui au travers des réseaux sociaux et qui conduisent au cyber-harcèlement", a expliqué le ministre.

selon article dans L'Express - mardi 6 mars 2018.

07/03/2018

Les bienfaits de la sève de bouleau...

 

Sève de bouleau: découvrez tous les bienfaits d'une cure magique

un homme récole de la sève de bouleau dans une tasse
Sève de bouleau: découvrez tous les bienfaits d'une cure magique
 

Le printemps est la saison de la récolte de la sève de bouleau, un nectar naturel qui a bien des vertus pour nous aider à sortir de l’hiver. Cette sève reminéralise et stimule le fonctionnement de l'organisme en douceur.

La sève est le liquide nourricier du bouleau qui remontent le tronc pour nourrir les bourgeons les feuilles. Extraite du tronc d’arbre, la sève de bouleau se récolte au printemps lorsque la nature se réveille.

Une potion magique drainante

La sève de bouleau est une cure de printemps de prédilection pour ceux qui souhaitent éliminer les toxines accumulées pendant l’hiver. Grâce à ses propriétés drainantes et diurétiques, elle favorise l’élimination des déchets organiques comme l’acide urique, qui, en trop grande quantité dans le sang, engendre du cholestérol et de l’hypertension artérielle.

Ses bienfaits dépuratifs sont également reconnus pour améliorer les problèmes de peau (acné, eczéma) souvent liés aux reins saturés de toxines. La sève de bouleau a également prouvé ses bienfaits pour apaiser les troubles urinaires et les rhumatismes. Grâce à ses vertus drainantes, elle stimule le fonctionnement des organes dits “émonctoires” dont la fonction est d’éliminer les déchets de l’organisme, soit le foie, les reins, le pancréas et la peau. Bonne nouvelle pour nous, mesdames, elle contribue aussi à l’atténuation progressive de la cellulite.

Une cure de minéraux

Riche en minéraux et en oligo-éléments, elle nous aide à recharger les batteries au sortir de l’hiver. Le magnésium et le lithium rééquilibrent l’humeur et font disparaître les petites baisses de moral hivernales. Le calcium et le phosphore renforcent les os et les dents tandis que le silicium protège les articulation et préserve de l’ostéroporose. Quant au potassium, il rééquilibre le rythme cardiaque et régule la circulation sanguine. Enfin, la vitamine C et le sélénium sont des antioxydants qui luttent naturellement contre le stress oxydatif et préservent les cellules du vieillissement prématuré. Une potion magique on vous dit !

Comment la consommer ?

Pour bénéficier de tous ses bienfaits, vous pouvez la consommer en cure d’une à trois semaines afin de reminéraliser et de régénérer l’organisme. Elle stimulera également votre métabolisme grâce à ses vertus antioxydantes et ses vitamines. Consommée fraîche et à jeun le matin, elle convient parfaitement à la réhydratation du corps et se conserve facilement au réfrigérateur pendant 3 semaines.

Sève et jus de bouleau

La sève de bouleau est un liquide blanc proche de l’eau. Elle est obtenue par extraction au niveau du tronc de l’arbre et est généralement récoltée en mars lors de la montée de la sève. Elle se consomme fraîche et naturelle. Elle n’est donc disponible qu’au printemps bien que quelques marques la pasteurisent désormais pour la consommer à d’autres moments de l’année. À noter, elle a un goût particulier qui ne ravit pas tous les palais.

Moins cher, le jus de bouleau est obtenu à partir des feuilles de l’arbre et est moins riche en minéraux que la sève. Il se présente sous forme de concentré à diluer dans l’eau et a un goût beaucoup plus terreux.

 

Par Elodie Sillaro publié le
 
 

Des entreprises sociales au service de nos aînés...

A l'occasion du Salon des entrepreneurs 2018, le journal La Croix du 7/2/2018 "est allé à la rencontre de tous ceux qui répondent aux enjeux du vieillissement de la population". Les acteurs de l'Economie sociale et Solidaire  (E.S.S) se sont engagés de longue date dans la solidarité intergénérationnelle "en conciliant performance économique, utilité sociale et ancrage territorial". Depuis 2015, en effet, avec des partenaires et dans le cadre du programme Silver Solidarités soutenu par AG2R La Mondiale, l'Avise, crée en 2002 par la Caisse des Dépôts, est une agence d'ingénierie pour entreprendre autrement. Elle accompagne la création et le développement des entreprises de l'E.S.S, tout en repérant et faisant émerger des innovations sociales en faveur du "bien-vieillir". Quelle bonne idée de les valoriser et de montrer qu'entreprendre autrement est plus que jamais nécessaire!

Par exemple, une plate-forme collaborative sur Internet baptisée "les talents d'Alphonse", lancée en janvier 2016, met en relation des retraités qui proposent leur savoir-faire et des adultes ou des enfants désireux d'apprendre la couture, le tricot, la photographie, l'anglais...  Tout le monde est gagnant: les retraités conservent des relations sociales et transmettent leurs connaissances, moyennant la somme modique de 15 euros par heure de cours ou 10 euros de garde d'enfants autour d'une activité. Quant aux jeunes et moins jeunes, ils font connaissance avec des membres de l'entreprise tout en bénéficiant d'un service. 

Depuis la mi-janvier 2018, en outre, ce mode de garde est déductible des impôts. Des mutuelles comme la MAÏF soutiennent cette jeune entreprise en prêtant des locaux. La plate-forme collaborative "les talents d'Alphonse" a remporté plusieurs concours dont les Trophées de l'E.S.S de la ville de Paris et a mené une campagne de crowdfunding. A ce jour, cette entreprise emploie 8 salariés. Ils sont environ 800 à faire partie de cette communauté principalement en région parisienne et près de Lille. Leur but est de s'étendre et de densifier leur couverture intergénérationnelle dans d'autres quartiers et d'autres régions.

Pour en savoir davantage sur la "silver économie", l'Avise a mis en ligne avec le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations et d'AG2R La Mondiale un dossier complet sur www.avise.org/ dossiers/silver-économie.

Lyliane

06/03/2018

Qu'est ce qu'un "repair café"?

 

Réparer ensemble, c’est l’idée des Repair Cafés dont l’entrée est ouverte à tous. Outils et matériel sont disponibles à l’endroit où est organisé le Repair Café, pour faire toutes les réparations possibles et imaginables. Vêtements, meubles, appareils électriques, bicyclettes, vaisselle, objets utiles, jouets, et autres. D’autre part sont présents dans le Repair Café des experts bénévoles, qui ont une connaissance et une compétence de la réparation dans toutes sortes de domaines.

On y apporte des objets en mauvais état qu’on a chez soi. Et on se met à l’ouvrage avec les gens du métier. Il y a toujours quelque chose à apprendre au Repair Café. Ceux qui n’ont rien à réparer prennent un café ou un thé, ou aident à réparer un objet appartenant à un autre. On peut aussi toujours y trouver des idées à la table de lecture qui propose des ouvrages sur la réparation et le bricolage.

Il y a des centaines de Repair Cafés partout en Belgique, en France et en Suisse. Vous pouvez visiter un Repair Café près de chez vous, ou pourquoi pas, en organiser un vous-même ! Lisez aussi les règles internes du Repair Café.

Pourquoi un Repair Café ?

Nous autres, Européens, jetons énormément, également ce qui est à peine abîmé et serait parfaitement utilisable après une simple réparation. Mais pour nombre d’entre-nous, réparer n’est plus chose normale. Nous ne savons plus comment faire. Le savoir-faire en la matière est en voie de disparaître. Ceux et celles qui possèdent encore ces connaissances pratiques ne sont pas toujours appréciés à leur juste valeur dans nos sociétés, et en sont même souvent exclus malgré eux. Leur expérience n’est pas ou presque pas mise à profit.

Le Repair Café change la donne ! Ceux qui peut-être seraient autrement laissés pour compte retrouvent leur place. Un précieux savoir-faire se transmet. Les objets remis en état sont plus longtemps utilisables et ne sont plus jetés, réduisant la consommation de matières premières et de l’énergie nécessaires à la fabrication de nouveaux produits. Ce qui réduit aussi les émissions de CO2. Car fabriquer de nouveaux produits – et leur recyclage – produit du CO2.

Le Repair Café apprend aux gens à voir autrement ce qu’ils possèdent, et à en redécouvrir la valeur. Le Repair Café favorise un changement de mentalité, condition première à une société durable construite par tous.

Le Repair Café veut surtout être une expérience ludique, et gratifiante, pour des réparations qui s’avèrent souvent très simples. Venez et essayez !

Qui en a eu l’idée ?

Le Repair Café est une initiative de Martine Postma. Depuis 2007, elle s’investit dans la durabilité au niveau local de toutes les façons possibles. Le 18 octobre 2009, Martine a organisé le tout premier Repair Café à Amsterdam. C’était une réussite éclatante. Pour Martine, ce succès a été la raison pour créer la Fondation Repair Café. Depuis 2011, cette Fondation soutient des groupes locaux tant à l’intérieur qu’à l’extérieur qui veulent commencer leur propre Repair Café. En savoir plus sur la naissance du Repair café: www.repaircafe.org.

(Info trouvée sur Internet).

Du papier crée à partir de marbre en Bretagne...

  • Armen: du papier à partir de pierre (Figaro)
Armen paper, le papier breton écolo fait à base de pierre
Carrière de calcaire MYCHELE DANIAU/AFP

FIGARO DEMAIN - Plus résistante et aux fonctions plus diversifiées que le papier classique, la feuille de pierre débarque en Bretagne.

En Bretagne, des entrepreneurs proposent du papier fait à base de pierre. Trois associés ont ainsi créé la start-up Armen Paper qui commercialise des feuilles de pierre. Pascal Parmentier, un des fondateurs et imprimeur basé dans le Finistère, explique qu'il a importé cette idée de Taïwan. Le membre de la Chambre de commerce de Bretagne, très impliqué pour trouver des solutions d'économie circulaire, s'est ainsi rendu dans ce tigre asiatique pour visiter une entreprise qui fabrique de la feuille de pierre à base de calcaire. Le Breton a rencontré les inventeurs de ce procédé et il est revenu avec plusieurs tonnes de feuilles de pierre.

 

«Le procédé est bien plus écologique que du papier classique», assure Pascal Parmentier. Pour fabriquer des feuilles de pierre, il faut extraire du calcaire, le réduire en poudre très fine, semblable à de la farine puis y ajouter  de la résine, un produit non toxique, assure Pascal Parmentier. Ainsi transformés, les granulés sont laminés pour obtenir des feuilles de papier. «C'est très écologique», martèle l'imprimeur: «Pour fabriquer une tonne de papier classique à base de cellulose, on coupe 20 arbres et 60 000 litres d'eau sont consommés. La fabrication de la feuille de Ce procédé  à base de pierre ne nécessite ni arbres, ni eau, ni produits chimiques. Les granulés sont simplement chauffés à haute température pour être laminé et transformé en fdécrit décrit l'entrepreneur".
Des feuilles waterproof et moins coûteuses:

Plus écologiques, ces feuilles ont en outre plus de fonctions. Elles sont plus solides que le papier traditionnel et résistent notamment à l'eau. Donc ces feuilles peuvent être utilisées pour emballer des objets au contact de l'eau, comme les fleurs par exemple ou pour imprimer les menus des restaurateurs ou les étiquettes de bouteilles de rosé qui séjournent dans des seaux d'eau! Des fleuristes aux restaurateurs, les feuilles waterproof de l'entrepreneur intéressent toute la France.

Pour en savoir plus contacter: http://www.reportersdespoirs.org/contact/

 

Pour en savoir plus, contacter reporters d'espoir.

L'objectif d'Armen paper est de pouvoir bientôt proposer des feuilles de pierre made in France. L'idée des trois associés est ainsi de créer une usine en Bretagne à base de calcaire. L'entrepreneur assure qu'il y en a partout. On pourra donc bientôt lire les menus de restaurants sur des feuilles de pierre bretonne.

Ces feuilles pourraient avoir d'autant plus de succès que les imprimeurs n'ont pas à changer leurs machines, contrairement à des impressions sur du papier plastifié où il faut investir dans de nouveaux robots. Et à matériaux comparables, la feuille de pierre est moins chère que des feuilles plastifiées, assure Pascal Parmentier. La feuille de pierre coûte 3,50 euros le kg contre 10,30 euros le kg pour de la matière plastique. L'entrepreneur a des demandes de toute la France. La feuille de pierre a donc de beaux jours devant elle!

Pour en savoir plus, consulter le site de reporters d'espoir.

 
De plus, elle ne contient pas de cellulose, n'attire pas les parasites et ne se dégrade pas avec le temps.

Ces feuilles sont en outre recyclables à 100 % et de manière illimitée, là où le papier classique n'est recyclable que trois fois maximum. Ces qualités environnementales ont convaincu plusieurs clients et notamment la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui a commandé des cartes de visite en feuille de pierre.

 
 

 

05/03/2018

yakasaider, une plateforme d'entraide pour particuliers...

Une plateforme d'entraide entre particuliers

sophie Garrigues - lundi 2 février 2015 - 10:44
 

 

YakaSaider, une plateforme d'entraide entre particuliers

Rendre service ou demander un coup de main n'a jamais été aussi simple depuis la création des plateformes d'entraide sur le Web. Voici YakaSaider, qui met en relation les particuliers sur le principe de l'échange de services gratuits.

Vous êtes un piètre bricoleur mais vous jouez de la guitare comme Hendrix ? Mettez votre talent à profit, aidez un guitariste débutant, et profitez-en pour demander de l'aide pour monter vos meubles. En vous inscrivant sur la plateforme YakaSaider, vous pourrez proposer vos services dans vos domaines de compétences, et demander un coup de main à d'autres membres en cas de besoin.

 


Un compteur temps pour échanger des services

Le plus d'une plateforme comme YakaSaider : un compteur temps qui permet de visualiser le nombre d'heures réalisées. Pour une heure de service rendu, chaque membre peut recevoir à son tour une heure d'aide de la part d'un autre membre. L'échange reste toujours équitable, et ce ne sont pas toujours les mêmes membres qui oeuvrent pour dépanner les autres. Pas de panique si vous n'avez pas encore rendu service : vous pouvez toujours demander un coup de main à quelqu'un moyennant une caution de 10 euros par heure.

Et sinon comment ça marche ?

Le principe est identique à celui des autres plateformes d'entraide : vous vous inscrivez, vous remplissez votre profil en indiquant vos domaines de compétences et votre zone géographique d'intervention (YakaSaider conseille d'ailleurs de renseigner ce profil avec soin) et vous attendez que l'on vous contacte pour rendre service.

Y'a plus qu'à !

Découvrez la plateforme YakaSaider

04/03/2018

Fab Lab et Labo Bidouille, vous connaissez?

Nous connaissons beaucoup mieux les Repair Cafés que les Fab Lab et les Labos ou Ateliers Bidouille. Les premiers sont généralement le fait de particuliers, retraités le plus souvent, épris de bricolage et parfois structurés en association loi de 1901, qui offrent leurs services pour réparer des appareils ménagers et parfois du matériel informatique moyennant un don symbolique en argent. La plupart des villes françaises et européennes en possèdent au moins un. Effectivement, chez nous, leur lieu d'offre de service est souvent au premier étage d'un café ou d'une maison des associations.

Un Fab Lab est un peu moins connu, mais commence pourtant à être répandu dans de grandes villes françaises et étrangères. Le nom Fab Lab est une abréviation du mot anglo-saxon "Fabrication Laboratory", car c'est un américain Mr Neil Gershenfeld qui en fut l'initiateur en 2004. Il travaillait au M.I.T. (Massachussetts Institute of Technology) et il a peu à peu posé les fondations de ce lieu de création et d'innovation, ouvert au public, sous la forme d'une Charte disponible en anglais et en français.

En résumé, on peut dire que la Fab Foundation "propose un inventaire minimal permettant la création d'objets Fab Labs, d'ensemble de logiciels et de solutions open-souce (libres de droit)". Elle met à disposition des personnes intéressées des machines et des outils pour concevoir et réaliser divers objets innovants ou de la vie courante. Entrepreneurs, designers, artistes, bricoleurs, étudiants et même hackers forment son public de prédilection. Des objets uniques sortent de leurs mains : prothèses, orthèses, outils numériques, robots... Le plus souvent est mis à disposition du matériel coûteux de professionnel: des fraiseuses laser, des imprimantes numériques, des moules, des machines-outils et même des logiciels de modélisation en 3D et des composants électroniques, tout comme  de quoi faire de la sérigraphie, des drones ou des robots...

Dans notre pays, depuis 1990, des espaces publics numériques (EPN) ou cyber-bases existent. C'est une forme "d'éducation par le faire" qui s'adresse aux jeunes comme aux adultes. Les faibles coûts de ces Fab Lab peuvent par exemple aider des pays en voie de développement à créer des ordinateurs, du matériel d'usage courant. Cela favorise le D.I.Y c'est à dire le do it yourself (faire par soi-même). Le réseau français des fab Lab peut se consulter sur www.fablab.fr. Une association loi de 1001, la FING, essaie de connecter tous les Fab Lab en France. S'adresser à www.fing.org.

Ces plate-forme ouvertes de création et de prototypage d'objets ont déjà inspiré pas mal d'entreprises comme Leroy-Merlin ou Ikea. A Paris s'est crée en Octobre 2014 l'usine I.O. sur 1500 m2 bénéficiant de crédits importants, après que son projet ait été retenu par le gouvernement. La "French Tech" en effet est fortement soutenue dans notre pays. Des formations existent avant de se lancer pour les candidats décidés à respecter la Charte ( par exemple à la Fab Academy). Toutefois faute de contrôle, certaines dérives ont déjà été observées dans des Tech Shops (pas toujours d'open source...). 

A côté des Fab Lab existent des clubs de Bidouille, des Ateliers Bidouilles numériques, des Ciloubidouille, des Labo Bidouille ou des Open Bidouille, plus modestes en apparence, dont le programme pourrait se résumer à "obtenir des résultats concrets avec peu de moyens". On apprend par exemple aux jeunes à customiser leurs affaires, à créer de beaux objets, à réparer leur matériel cassé, à créer des jeux vidéo, des robots... Parfois, les bidouilleurs s'inspirent de vidéos de montage postées sur You Tube ou de tutoriels accessibles gratuitement. Ce sont souvent des ateliers de partage. A Saint Ouen, une association Loi de 1901 " Open Bidouille" a été crée dès 2012. Elle organise des fêtes populaires. En Avignon a été organisée la Nuit de la Bidouille en 2017. Dans certaines villes existent des Open Bidouille Camp comme à Auxerre, Bordeaux, Grenoble, où les bidouilleurs se rencontrent et échangent...

Bref, si vous ne vous en étiez pas encore aperçu, créateurs et bricoleurs ont pris les choses en main et échappent à leur façon à notre société de consommation. Ne pensez-vous pas que notre pays, où certains semblent regretter le passé, peut grâce à ce réseau d'innovations être tout à fait confiant dans son avenir? En ce qui me concerne, d'avoir rassemblé pour le blog tout ce beau foisonnement d'idées m'a donné le sourire. A vous maintenant d'aller plus loin et de créer ce qui vous convient le mieux, là où vous vivez!

Lyliane

 

03/03/2018

Accueillir les SDF à Marseille...

A Marseille, un projet pilote innovant veut révolutionner l'accueil des 12.000 SDF de la ville, en remplaçant l'hébergement d'urgence par un logement durable grâce à des mises à disposition de bâtiments publics. L'ambition: "ne laisser personne dehors", résument ses promoteurs."On veut offrir un logement temporaire digne à tous les SDF, sans restriction, et sortir de la logique de la +file d'attente+ du 115", explique Marthe Pommié, à la tête du "Lab zéro", un laboratoire d'innovation publique financé par l'Etat et coordonné par la préfecture de région et les consultants de Marseille Solutions, qui se veulent des "accélérateurs d'optimisme".
En un an, le "Lab zéro" a déjà mis à disposition un bâtiment public vide, la résidence Bernard du Bois, dans le centre de Marseille. En septembre, la structure veut y héberger 80 à 120 personnes, mais aussi y louer des espaces à des entreprises et confier à une association un restaurant accessible à tous.
"On viendra dans ce lieu pour y loger, mais aussi pour manger pour 5 euros ou pour travailler, on ne cloisonne pas les SDF", détaille Marthe Pommié.
Chaque personne ou famille accueillie pourra rester plusieurs mois dans son appartement, sans avoir chaque matin à appeler le 115, et sera accompagnée par des travailleurs sociaux pour trouver un logement pérenne. "On ne gère pas des lits mais des personnes", assure Marthe Pommié.
Pour atteindre son objectif "zéro SDF" d'ici 10 ans -sur lequel beaucoup se sont déjà cassé les dents - le "Lab zéro" veut mettre à disposition rapidement d'autres bâtiments publics, en prouvant que ces occupations temporaires sont doublement bénéfiques: elles génèrent une économie locale, et sont rentables pour l'Etat, qui dépense 150.000 euros par an et par bâtiment en moyenne pour entretenir un patrimoine immobilier vide qui se dégrade.

- "Agir dès la rupture" -
Le laboratoire, qui a remporté un appel à projets du gouvernement pour la création de 12 laboratoires d'innovation publique en France en 2017 et a un budget de 170.000 euros pour 18 mois, participe au bouillonnement d'initiatives pour les SDF que connaît la cité phocéenne depuis le succès du programme "Un chez-soi d'abord". Cette expérience scientifique à l'origine promettait de faire faire des économies à la société en logeant des sans-abris atteint de troubles psychiatriques.
"On a la fausse impression qu'un SDF à la rue ne coûte rien, mais en fait, ses séjours à l'hôpital, en prison, l'hébergement et les soins d'urgence coûtent très cher", assure Aurélie Tinland, psychiatre à l'AP-HM, qui a lancé le programme "Un chez-soi d'abord" et participe maintenant au "Lab zéro".
"De voir qu'un projet expérimental comme +Un chez-soi d'abord+ pouvait devenir une politique publique, ça nous a donné envie d'aller plus loin", raconte-t-elle, alors que la petite expérience marseillaise est aujourd'hui au coeur du Plan logement 2018-2022 du gouvernement.
En parallèle du projet "zéro SDF", le laboratoire va tester dès mai sur une centaine de personnes pour la première fois à la rue, un autre projet: "urgences sociales", pour intervenir avant la clochardisation. "On veut agir dès la rupture", explique Aurélie Tinland. "On voit les gens se dégrader très rapidement dehors", déplore cette psychiatre qui travaille en équipe de rue.
En collaboration avec le Samu social et les Services Intégrés d'Accueil et d'Orientation (Siao), qui reçoivent les appels d'urgence de personnes sans-abri, l'idée est de trouver immédiatement aux "primo-appelants" une solution d'hébergement.
"Les foyers sont sales, on y rencontre des SDF qui font peur, c'est un parcours délétère et traumatisant qui se met en place et qu'on veut éviter à des gens qui parfois n'ont pas un gros problème au départ", assure Aurélie Tinland. Grâce à une plateforme de captation de logement, qui fait appel notamment à du "particulier à particulier solidaire", le lab veut casser cette "spirale".
"Tous les acteurs du social s'organisent autour de cette idée, car eux aussi veulent retrouver du sens dans leur métier", conclut Aurélie Tinland.

Par Julie Pacorel - AFP - mardi 27 février 2018

02/03/2018

Victoire pour pollinis et les abeilles au parlement européen!


Bonjour,
Ici chez POLLINIS, c’est l’effervescence : avec l’adoption de ces amendements au parlement européen, ce sont des mois et des mois de travail acharné qui sont enfin récompensés !

Ces derniers jours ont été d’une intensité peu commune pour notre petite équipe. Notamment pour Fanny, Marion et Valentine, du Pôle Abeilles, qui n’ont pas lâché leur téléphone depuis une semaine, appelant coup sur coup chacun des 751 députés européens qui siègent dans l’hémicycle pour les convaincre de soutenir et voter nos amendements.

Merci à Hacène de POLLINIS qui a entraîné toute la petite équipe derrière lui, merci aux membres de la Fédération européenne des Conservatoires d'abeille noire et à tous les scientifiques et associations qui se démènent depuis des années pour sauver les abeilles locales, et qui ont bien voulu harceler les membres du Parlement européen avant le vote – une magnifique coalition de 40 organisations engagées dans la protection des pollinisateurs, de scientifiques et d’apiculteurs partout en Europe, qui ont interpellé et rallié les députés à leurs arguments !

Merci surtout à vous qui vous êtes mobilisé aux côté de l'équipe, et aux centaines de milliers de membres de POLLINIS qui ont fait la différence avec leurs pétitions et leurs incessants rappels à l'ordre adressés aux politiques.

Un énorme merci à l’équipe pour ce travail de titan, qui a permis de mettre, un par un, suffisamment de députés de notre côté pour obtenir le vote de ces amendements salutaires pour les abeilles et la nature.

Il y a encore une semaine, la bataille était loin d’être gagnée.

Nos amendements demandant la protection de l’abeille locale avaient été retoqués par les députés de la Commission Agriculture, et il restait peu d’espoir de les réintroduire avant le vote final du texte…

… mais c’était sans compter sur la ténacité de la petite équipe du Pôle Abeilles, qui a réussi, à force de les harceler de mails et de coups de fil, à convaincre 86 députés de déposer l’amendement in extremis – seulement un quart d’heure avant la clôture !

Pour rallier les autres, il a fallu batailler et organiser en parallèle une gigantesque mobilisation des citoyens pour qu’ils sentent la pression monter : et ça a fonctionné !

Aujourd’hui, l’ensemble de nos amendements demandant la protection juridique de l’abeille locale et la fin des néonicotinoïdes tueurs d’abeilles en Europe a été voté.

Avec notre amendement StopNeonics, nous avons obtenu grâce à vous et aux centaines de milliers de signataires des pétitions adressées aux députés, un engagement ferme du Parlement européen demandant officiellement l'interdiction totale de TOUS les néonicotinoïdes en Europe !

C’est une avancée extraordinaire dans notre lutte pour débarrasser nos territoires des pesticides tueurs-d'abeilles. Et je voudrais vous remercier encore pour ça, vous et toutes les personnes qui se sont mobilisées aux côtés de POLLINIS pour pousser les députés à adopter nos amendements. Et tout particulièrement les membres donateurs de POLLINIS, sans qui tout ce travail n’aurait jamais abouti.

C’est parce que des personnes profondément engagées dans le combat pour la protection des abeilles nous soutiennent financièrement, que notre petite équipe qualifiée et ultra-motivée peut agir efficacement et obtenir de belles victoires.

Sans ces personnes, POLLINIS n’existerait pas. Et il n’y aurait eu personne, au Parlement européen, pour demander la protection des abeilles comme nous l’avons fait.


Alors, fêtons ensemble cette victoire, et encore un grand merci !

Bien cordialement,

Nicolas Laarman
Délégué général de POLLINIS

Pour en savoir plus contactez: www.pollinis.org

Constructions en bois...

Selon Sciences et Vie de novembre 2017, les constructions en bois conjuguent avec brio technicité, écologie et économie. Toutefois, chez les constructeurs, une course à la hauteur est lancée aux quatre coins du monde. Pour le moment, c'est la tour Mjosa du constructeur Hent à Brumunddal (Norvège), en construction depuis avril 2017 mais qui sera terminée en mars 2019, qui détient la palme. Elle fera environ 80 m de haut et comportera 18 étages face à un beau lac norvégien.

Jusque là, les constructions en bois butaient sur l'obstacle de la résistance du bâtiment aux efforts. Néanmoins, l'apparition du lamellé croisé (Cross Laminated Timber) a libéré les constructeurs. En effet, en croisant plusieurs couches de bois massif, on arrive à les faire résister aux efforts. Ce lamellé croisé offre à la fois solidité, stabilité et légèreté. La firme Hent a cependant annoncé que les planchers des 7 derniers étages seront réalisés en béton pour éviter le balancement naturel du haut de la tour.

Bravo à tous ces techniciens qui conjuguent avec brio progrès technique, écologie et sécurité! Pour en savoir davantage, s'adresser via Internet au site: www.architecturebois.fr/tour-bois-immeuble-mjosa-hauteur-igh-lamelle-colle-metsa-w.. .

Lyliane

Récurer sans polluer avec la société Salveco...

La revue Plantes et Santé de mars 2018 fait recueillir les propos de Mr Stephan Auberger par Mme Adeline Gadenne. Ce pionnier de la chimie verte a fondé la Société Salveco en 1994, soit il y a plus de 20 ans, dans les Vosges (à Saint Dié). Après des études scientifiques, ce passionné de nature s'est "orienté vers la conception d'une nouvelle chimie basée sur les plantes". Conscient que l'utilisation intensive de produits à base de dérivés pétroliers avait des répercussions sur les êtres vivants, Mr Auberger a "mis au point une méthode permettant d'intégrer des actifs botaniques dans une base aqueuse sans ajout de solvant, ni de conservateur".

L'activité de l'entreprise Salveco s'est tout d'abord centrée sur le ménage professionnel, dans la mesure où leurs intervenants sont surexposés aux produits chimiques. C'est ainsi qu'hôpitaux, crèches, hôtels, écoles en ont bénéficié en priorité. Puis, Salveco vient de développer trois nouvelles gammes pour le grand public. il s'agit d' Osanis (produits nettoyants), de Hygios (désinfectants) et de Calinou ( pour les bébés). Tout récemment, dans la gamme Hygios, salveco a développé une mousse désinfectante pour les mains, afin de remplacer les gels hydroalcooliques comportant des perturbateurs endocriniens. La Société collabore avec des organismes comme l'ARTAC, association qui mène des recherches sur les liens entre pollution et santé.

On trouve les produits de cette chimie bienveillante dans les Biocoop, la Vie Claire et Naturalia. Il est également possible de se renseigner sur les produits chez Salveco: www.salveco.fr.

Lyliane

28/02/2018

La musique pour transcender le handicap...

Le journal Version Femina et Europe 1, en partenariat avec les établissements Leclerc, soutiennent de nombreuses associations qui oeuvrent dans les régions françaises. Ces deux médias leur attribuent en effet un prix Solidarité sous la forme d'une aide financière et d'une visibilité dans leurs actions. Parmi les associations sélectionnées, j'ai relevé celle lancée par Mme Jacqueline Dicharry nommée "Moz'ahrt" qui l'a crée à Nice en 2010. Cette femme, autrefois dirigeante d'une école de musique dans la région toulousaine, a voulu permettre aux enfants et adolescents en situation de handicap physique (malvoyants, autistes, myopathes, trisomiques...) de découvrir et de pratiquer la musique.

Actuellement à Moz'ahrt plus de 80 élèves bénéficient des cours donnés par l'association. Une centaine de bénévoles, dont 11 professeurs, tous musiciens professionnels, et de nombreux personnels de santé gravitent autour d'eux. Tout au long de l'année, des cours d'instruments, de chant, d'éveil musical sont dispensés tout comme des ateliers de sensibilisation au handicap. Des concerts sont régulièrement organisés. La directrice de Moz'ahrt voudrait "aller plus loin et pousser les portes des académies et conservatoires pour ceux qui, parmi ses élèves, souhaitent faire carrière dans la musique".

A travers la musique, les jeunes apprennent à avoir confiance en eux, à mieux communiquer, à se concentrer et à s'apaiser. Mme Jacqueline Dicharry leur enseigne le piano et le chant. Elle parle, émue, de Yuliya,  une jeune aveugle atteinte d'un léger autisme, qu'elle accompagne depuis des années et qui a réussi à intégrer le Conservatoire de Nice, tout comme de Laurianne, 18 ans,, qui vient d'être reçue à la Maîtrise des Hauts de Seine. Il y a même Julie, non voyante, qui a été prise dans une future comédie musicale!

La directrice se bat désormais, nous dit l'article, pour trouver des locaux, car jusqu'ici les cours sont dispensés dans différents endroits de la ville. Réunir ses élèves dans un lieu unique est son rêve. Espérons qu'il deviendra vite réalité!

Pour aider cette association ou en savoir davantage à son sujet, contacter: www.mozahrt.fr.

Lyliane

 

26/02/2018

Bichonnez votre flore intestinale...

Mme Ingrid Haberfeld dans Version Fémina attire notre attention sur les aliments qui font du bien à notre microbiote grâce à leurs bonnes bactéries. Ces aliments en effet nous prémunissent notamment contre les infections, les troubles du transit et le surpoids. Selon les scientifiques, la paroi intestinale se renouvelle toutes les 24 à 36 heures, mais elle peut devenir perméable et laisser pénétrer bactéries, champignons et virus dans notre organisme, explique Mme Virginie Roux, diététicienne.

L'aliment le plus connu pour son calcium et ses probiotiques (lactobacillus bulgaricus et streptococcus thermophilus) est le yaourt. Ses micro organismes vivants nous aident à lutter contre les troubles digestifs (nausées, diarrhées...) et à prévenir ceux provoqués par la prise d'antibiotiques. Un yaourt par jour de lait de vache ou, pour les intolérants au lactose, de lait de chèvre au petit déjeuner semble utile.

Moins connu: l'artichaut, qui non seulement est riche en fibres, mais renferme de l'inuline, un sucre aux vertus prébiotiques efficaces. En l'inscrivant à nos menus une fois par semaine, cuit avec une cuillerée de bicarbonate de soude, on profite de ses vitamines du groupe B et on dope la croissance des bifidobactéries, qui combattent les agents pathogènes.

Le kéfir, une boisson originaire du Caucase, s'obtient par la fermentation d'un cocktail de bactéries et de levures contenus dans des grains que l'on se procure en boutique diététique et que l'on mélange à du lait de brebis ou à des fruits frais pressés. Ces grains de kéfir transforment le lactose et le fructose en acide lactique, source de probiotiques essentiels à une bonne digestion. En général il est conseillé de boire 1 verre de kéfir 2 à 3 fois par semaine ou après une gastro, d'en faire une cure pendant 3 semaines.

Le miel  est antiseptique, virucide, antioxydant et c'est un ami de la flore intestinale. Il renferme en effet des fructo-oligosaccharides aux vertus prébiotiques. En prendre une cuillerée à café par jour dans une boisson chaude est une sage habitude. Choisir de préférence un miel bio, c'est à dire non chauffé et provenant d'abeilles ayant butiné loin de zones polluées.

Les amandes avec leur peau, qui contient des substances prébiotiques, sont riches en magnésium et en acides gras. Trois ou quatre fois par semaine prendre une poignée d'amandes non décortiquées au petit déjeuner.

Brocoli, asperges et cèleri cachent des fructanes et stimulent la croissance des lactobacilles et des bifidobacilles. Ne pas jeter le tronc des brocolis, le bas des asperges et les branches de cèleri et les utiliser dans les plats 1 à 2 fois par semaine.

Le chou fermenté  sous forme de choucroute ou de jus de choucroute contient des ferments lactiques, utiles à notre flore intestinale. Enfin, la soupe Miso, d'origine japonaise, est une pâte de soja fermentée après mélange avec un champignon nommé aspergillus oryzae. A consommer une fois par semaine, mais pas plus car elle est très salée.

Mme Roux rappelle également qu'il vaut mieux privilégier une bonne alimentation en évitant l'excès de viande rouge, de sucres (sodas, sucre blanc), d'amidons raffinés (pâtes blanches, riz  et pain blancs) ainsi que de graisses saturées (friture, fromages, sauces...). En cas de besoin et notamment avec un traitement par antibiotiques, il existe des compléments alimentaires à base de pro- et de prébiotiques.

Lyliane

25/02/2018

Un guide des bonnes pratiques de l'ESS ( Economie Sociale et Solidaire)...

En septembre 2017 est paru le Guide des Bonnes Pratiques de l'Economie Sociale et Solidaire sous la forme notamment d'une note juridique et règlementaire à destination des organisations de l'ESS. Il mérite d'être connu du public. Il émane du Conseil National des CRESS à Montreuil (93). Des relais de communication existent comme le Conseil Supérieur de l'ESS (CSESS) et le CRESS (Conseil National des Chambres Régionales de l'ESS), qui s'appuie à son tour sur les membres d'un Comité de pilotage formé de partenaires dans les régions françaises. Enfin, un Observatoire  (IDF) fournit aux acteurs de l'ESS et aux collectivités territoriales des données scientifiques quantitatives et qualitatives fiables pour accompagner le développement de l'ESS.

Il faut néanmoins, après cette avalanche de sigles et pour éclairer tout cela, rappeler que l'ESS est une branche de l'économie regroupant les organisations privées (entreprises, coopératives, associations, mutuelles, fondations...) qui cherchent à concilier activité économique et équité sociale. Ces entreprises doivent avoir des modes de gestion démocratiques et participatifs. Leurs activités sont fondées sur un principe de solidarité et d'utilité sociale. En outre, celles-ci doivent encadrer l'utilisation de leurs bénéfices de façon à ce que le profit individuel soit proscrit et que les résultats soient réinvestis. 

La loi n° 2014-856 du 31/7/2014, votée par le Parlement et portée par Mr Benoit Hamon, a instauré officiellement l'ESS dans notre pays et lui a donné un cadre juridique qu'elle n'avait pas jusque là. Les CRESS, explicités plus haut, se sont vus confier par l'article 6 de la loi la publication et la tenue à jour de la liste des entreprises de l'ESS dans leur région. Ils peuvent par exemple participer localement au Salon des Entrepreneurs, organiser des manifestations durant le mois de l'ESS c'est à dire au mois de novembre chaque année. A ce jour, on estime à environ 2 millions et demi les personnes qui travaillent dans l'ESS.

C'est pourquoi, la publication du Guide des Bonnes Pratiques est particulièrement importante. Les 2 livrets proposés veulent "engager l'ensemble des acteurs de l'ESS  dans une dynamique d'amélioration individuelle et de convergence collective sur des principes au cœur de l'identité de l'ESS". Il s'agit, en effet, d'aider à mettre en place un processus d'actions (objectifs à 1 et à 3 ans, domaines d'actions, démarches, indicateurs, conclusions...), et surtout de confronter les valeurs prônées aux pratiques sur le terrain dans un dialogue constructif.

Pour approfondir le sujet, consulter le blog:https://guidedesbonnespratiquesess.com ou www.cncress.org.

Lyliane

24/02/2018

Un Calendrier des fêtes religieuses pour toutes les confessions avec Alpes Maritimes Fraternité...

Mr Christian Estrosi, maire de Nice, a pris l'initiative il y a 10 ans de créer Alpes Maritimes Fraternité, afin "de tisser des liens avec et entre les représentants des différentes religions, groupe fondé sur des valeurs partagées d'humanisme et l'acceptation des différences de chacun, dans le respect de la laïcité, un des fondamentaux de notre République".

Le maire de Nice reconnaît qu'Alpes Maritimes Fraternité "ne peut à elle seule éradiquer la violence, la passion, la haine, mais elle contribue au travers de ses actions multiples à ouvrir les cœurs à la compassion, à rétablir les vérités de foi et de justice. Car il n'y a pas de société humaine sans générosité, solidarité, épanouissement de chacun dans l'entraide et la fraternité".

Ce dialogue inter-religieux a été d'un grand secours au moment de la terrible épreuve de l'attentat du 14/7/2016 sur la Promenade des Anglais à Nice. Le 14/7/2017 une cérémonie inter-religieuse a été organisée par Alpes Maritimes Fraternité autour des familles des victimes et des blessés de l'attentats. 

Le calendrier des fêtes religieuses rythme les jours et les célébrations de chaque culte, car son ambition est de rassembler la grande famille humaine, l'Humanité. "Il témoigne de la richesse de la vie spirituelle de la ville de Nice et de l'espérance de tous en un monde réconcilié où la liberté de croyance et de conscience sera pleine et entière" écrit Mr Estrosi.

Catholiques, Protestants et Evangéliques, Orthodoxes, Arméniens, Israélites, Musulmans et Bouddhistes retrouveront donc, grâce à ce calendrier distribué gratuitement, leurs fêtes traditionnelles et permettront aux autres cultes de les connaître. Il faut savoir que le Judaïsme, le Christianisme et l'Islam ont beaucoup de points communs: ils sont monothéistes et leurs croyants se reconnaissent comme "les enfants d'Abraham".

Des groupes œcuméniques depuis plus de 50 ans assurent dans notre pays un dialogue et une collaboration entre les différentes confessions chrétiennes. La France compte aujourd'hui environ 450 000 baptisés orthodoxes, 240 paroisses, une vingtaine de monastères et 300 prêtres et diacres orthodoxes. L'Eglise arménienne quant à elle est une église orthodoxe orientale et apostolique. 

Le Judaïsme est présent dans beaucoup de pays du monde et notamment en France. Descendants des Hébreux, les juifs observent des rites comme le Chabat, jour où l'on ne travaille pas et où on se consacre à la prière. L'Islam pour sa part est la troisième religion monothéiste dans le monde. En France, nombreux sont les pratiquants musulmans qui observent le Coran et suivent les préceptes rappelés par les imams, dont notamment la prière et le jeûne du Ramadan.

On compte en France environ 1 million de bouddhistes. Le Bouddhisme repose sur l'expérience d'un homme nommé le Bouddha. Il ne s'appuie sur aucun texte sacré, ne professe aucun interdit et n'enseigne aucun dogme. Ses deux grands principes sont: la non agressivité et la bienveillance.

Espérons que l'initiative de Mr Estrosi fera des émules ailleurs dans notre pays et dans le monde, afin de rassembler les fidèles de tous les cultes et de former un front uni contre l'intolérance et la violence. Pour en savoir davantage sur Alpes Maritimes Fraternité, consulter sur Internet: http:// www.alpes-maritimes-fraternité.fr.

Lyliane

23/02/2018

Comment payer moins cher implants et lunettes dans notre pays?

Dans le journal mensuel Capital, j'ai trouvé des pistes intéressantes pour nous procurer des lunettes et nous faire poser des implants dentaires à tarifs vraiment  moins chers sans aller chercher dans d'autres pays. J'ai appris en effet qu'un ancien employé de la SNCF, Mr Paul Morlet, a fondé "Lunettes pour tous" et a ouvert 7 boutiques en France depuis 2014 ( Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux...). Il prévoit même d'en créer entre 40 et 50 d'ici 2020. Il procure par exemple des lunettes d'entrée de gamme à 10 euros c'est à dire 2,50 euros par verre et 5 euros pour la monture. Pour 90 euros, on peut avoir une monture en titane et des verres à option. Le tout fourni en 10 minutes! 

Sinon, encore plus renversant, j'ai lu dans le même article qu'un opticien hollandais Mr Hans Anders, a crée 60 boutiques dans notre pays. Ses lunettes viennent de chez Hoya, un fabricant réputé pour la qualité de ses produits. Il a obtenu la palme du meilleur rapport qualité/prix décernée par l'UFC Que Choisir. On peut aussi s'adresser à une boutique mutualiste, dans laquelle les prix sont relativement raisonnables.

Pour se faire soigner les dents, il est possible de s'adresser à la firme Dentifree, qui pratique des prix de 35% en dessous du tarif habituel. Son secret: s'adresser à de petites marques françaises, réputées pour leur qualité et faire des achats groupés. Le porte-parole de la marque Mr Eric Goettmann est spécialiste des implants low-cost. Dentifree possède déjà 13 cliniques en France ( Versailles, Marseille, Avignon, Lille, Montpellier, Nantes, Belfort, Bordeaux...).

Espérons que l'information puisse circuler et que la concurrence fasse baisser les prix, car tous jusqu'ici ne pouvaient pas accéder à ces produits en raison de leur coût.

Pour d'autres informations, s'adresser à www.dentifree.com ou à www.lunettespour tous.com.

Lyliane

19/02/2018

Solidarité en actes dans la société civile et des associations françaises...

Le journal de la Fondation Abbé Pierre nous rappelle que 9 millions de personnes vivent dans la pauvreté avec moins de 850 euros par mois. Les politiques publiques jusqu'ici n'ont pas pris des mesures suffisantes. Aussi, la société civile s'est investie au nom de la solidarité humaine afin de faire reculer l'exclusion. Associations, simples initiatives locales, chantiers solidaires sont en train de s'épanouir un peu partout en France, sans que, malheureusement, les médias braquent leurs spots sur leurs entreprises généreuses.

Mr Pierre-Antoine Comparat et 2 autres amis ont, par exemple, eu l'idée il y a plus d'un an créer une bagagerie fixe pour les sans-domicile à Lyon nommée "Bagage'Rue". Leur objectif était d'ouvrir matin et soir, 7 jours sur 7, grâce à des permanences effectuées par des personnes à la rue et des habitants. Aujourd'hui 400 Lyonnais gravitent autour du projet et plus de 40 bénévoles sont prêts à donner de leur temps dès l'ouverture début 2018. En partant du constat de l'inconfort pour ces personnes SDF d'être chargées de leurs sacs tout le jour, des bénévoles ont pris cette initiative et s'impliquent avec des bénéficiaires. On compte environ 80 SDF qui vont bénéficier de cette bagagerie. Des partenariats jusque chez les bailleurs sociaux sont cherchés en outre pour trouver un local et développer un réseau, qui est soutenue par les associations locales.

Ailleurs, ce sont 3 étudiantes lilloises de l'Edhec, qui par une campagne intitulée "Simple comme bonjour" lancée par l'Association Entourage, à l'automne 2017, ont décidé de créer du lien entre SDF et riverains, grâce à des contacts et à une application mobile pour les localiser. De plus, ces jeunes femmes essaient de développer leur association dans les Hauts-de-France, dans un coin où fleurissent encore beaucoup de préjugés à l'égard de ces personnes à la rue. La plupart des étudiants apparemment souhaitent "le développement de l'entreprenariat social" et veulent se rendre utiles sans avoir à demander d'argent ou même y consacrer beaucoup de temps. Les 3 bénévoles lilloises se sont fait connaître par des apéritifs solidaires, auxquels sont conviés riverains et partenaires éventuels. L'Association Entourage, crée en novembre 2014, se développe à Grenoble et à Lyon et regroupe quelques 25 000 bénévoles aujourd'hui.

Des chantiers solidaires comme avec "Bricos du cœur" sont nés depuis 2013 et ils continuent à s'étendre. L'Association récupère par exemple parpaings, peintures, clôtures et des milliers d'autres produits invendus auprès d'enseignes de bricolage comme Leroy-Merlin et réhabilite des locaux d'association qui n'en ont pas les moyens. En moins de 5 ans, 70 chantiers ont déjà été réalisés. En effet, depuis 2016, ces chantiers connaissent un essor important au sein des entreprises. En septembre 2016 par exemple, des salariés de Leroy-Merlin ont réalisé un chantier au sein de Bricos du cœur. A Roubaix, un chantier de bénévoles composé d'élèves, de salariés et de professeurs a démarré en novembre 2017 à l'Ecole de la Deuxième Chance... Ailleurs, des équipes de bénévoles se sont formées pour aider l'Association des " Jardins de Cocagne".

A l'Espace Solidarité Habitat à Paris, des bénévoles de l'Association Utopia 56 ont lancé en avril 2017 un réseau d'hébergement citoyen pour pallier la saturation des lieux d'hébergement d'urgence dans la capitale. Beaucoup de familles migrantes en effet se retrouvent à la rue, notamment des mères isolées. Un réseau de 50 hébergeurs a été formé que l'Association contacte par texto ou Facebook. Enfants et adultes sont hébergés une nuit de 22 h à 7 h, selon les disponibilités de l'habitant. ils sont accompagnés jusqu'au domicile et ils reçoivent un plan du métro pour circuler le lendemain. "Les jeunes sont nombreux à prêter leur chambre et à dormir sur un canapé pour dépanner" témoignent des membres de l'Association. Un partenariat avec "Médecins du Monde" pour loger les mineurs isolés est même envisagé.

Qui doute encore du désir de solidarité qui anime aujourd'hui jeunes ou moins jeunes, de leur envie de partager et de transmettre? Les Français s'engagent notamment pour davantage de justice sociale. La fondation Abbé Pierre nous interroge en ces termes:" Serions nous à l'aube d'une nouvelle dynamique"? Ne serait-ce pas à nous de répondre à cette question en diffusant par exemple autour de nous ces initiatives positives et en nous mobilisant pour aider ces Associations et ces citoyens solidaires! Pour aller plus loin et s'informer, joindre notamment sur internet: www.fondation-abbe-pierre.fr, www.espace-solidarite-habitat.org, https://www.entourage.social.org, wwwbricosducoeur.org, wwwbricosducoeur.org.ou sur Avignon https://communaute.leroymerlin.fr/t5/Le-blog/Les-Bricos-du-Cœur-sur.../343023

Lyliane

17/02/2018

L'exemple à suivre de la Suède selon Paris-Match ...

En Suède, protéger la nature va de soi. Au pays du prix Nobel, les idées ingénieuses fleurissent pour que chacun devienne un bienfaiteur de l’environnement.
Les objets affreux, sales et déprimants, voilà ce qu’Elsa redoutait de trouver ici. « C’est tout le contraire ! » lance cette élégante quadragénaire. A deux heures de Stockholm, la ville d’Eskilstuna a eu une idée de génie : créer le premier centre commercial au monde vendant uniquement de l’occasion. Vêtements, vaisselle, vélos, meubles, perceuses… Sur une surface de 5 000 mètres carrés, on trouve tout, tout, tout ! En bon état et bien présenté. ReTuna crée des emplois et fourmille de créativité, tout en luttant contre le gaspillage.
« Les Suédois raffolent du shopping, explique Anna Bergström, sa directrice. Ils refont sans cesse leur intérieur, renouvellent leur cuisine tous les cinq ans… Nous avons longtemps eu la mentalité Ikea : s’offrir des nouveautés pas chères, mais pas durables non plus. » Belle brune accro au design, cette mère de quatre filles confie avoir trouvé le job le plus épanouissant de sa vie en faisant du business au service de la planète : « On ne peut pas continuer à piller les ressources pour fabriquer des produits à ce rythme. Il faut devenir plus malins et en profiter pour vivre mieux. Il vaut mieux vendre un objet deux fois qu’une. Le recyclage, c’est cool et créatif ! »


Soigner l’esthétique, c’est pour les objets, beaucoup s’offrent ici une nouvelle vie. Ex-chômeuse, Anne-Marie propose des ustensiles de cuisine et fabrique des lampes à base de passoires ou de râpes. A 25 ans, Maria, elle, a démissionné d’un poste de jardinière dans un cimetière pour ouvrir Ecoflor : fleurs bio emballées dans du papier à musique, jeunes pousses dans des bouteilles de lait… « Je récupère parfois des pots hideux ! » s’esclaffe la petite blonde. Alors elle recouvre de feuilles d’eucalyptus… ou de cuillères en plastique, pour une surface nacrée évoquant des coquillages. A 33 ans, son voisin Amjad a fui la guerre en Syrie. Titulaire d’un MBA londonien, il s’est fait refouler des pays du Golfe, a failli mourir en bateau et a atterri en Suède. En attendant son titre de séjour, il réparait gratuitement les portables de ses compagnons d’infortune : « J’étais gêné de percevoir une aide financière sans contrepartie. » Un journaliste s’étonne de son talent et le présente au patron de ReComputer. Aujourd’hui, Amjad gère ce magasin, où il ressuscite des ordinateurs et des chaînes hi-fi, vend des consoles quatre fois moins chères que la version neuve… Fier de parler suédois et de payer des impôts, il se réjouit de faciliter la vie des clients désargentés.

"En Suède, 99 % des déchets ménagers sont recyclés ou réutilisés pour produire de l’énergie"
Comme Lina, employée d’hôtel, qui raffole des snacks bio du café et habille ici sa petite Melody, 4 ans. « Nos clients font de bonnes affaires, note Anna Bergström. Ils repartent plus heureux parce qu’ils ont agi pour l’environnement. C’est angoissant de se croire impuissant. Et pour s’évader un peu de ce monde obsédé par l’argent, nous organisons des journées d’échange. Les enfants éprouvent une joie profonde en se découvrant généreux. » L’émulation des visiteurs passe par des ateliers d’« upcycling », où l’on crée à partir de rebut. On peut également suivre une formation d’un an à ces techniques. Menuiserie, couture, collage… Ylva, 23 ans, relie de jolis carnets à l’aide de bouts de pneus de vélo. « Travailler sur des déchets permet d’explorer sa créativité à 100 % », observe Eva Svensson, la responsable. Ouvert en août 2015, ReTuna connaît une croissance modeste, mais soutenue. Les douze commerces viennent de franchir le million d’euros en chiffre d’affaires. De quoi chanter « Money, Money, Money » sur la terre d’Abba. Version green !

Pour les habitants de ce pays scandinave, la chasse au gaspillage est une évidence. « En Suède, 99 % des déchets ménagers sont recyclés ou réutilisés pour produire de l’énergie, explique Erik Freudenthal, responsable du centre d’informations de Hammarby Sjöstad, un quartier futuriste et écologique, installé en plein cœur de Stockholm. Erik désigne la dizaine de poubelles de tri d’un immeuble : verre blanc, verre coloré, ampoules led, ampoules à incandescence… Pas d’effluves nauséabonds ni de camions de ramassage quotidien : restes alimentaires et couches de bébé partent dans des tubes extérieurs aux bâtiments. Ils seront aspirés dans un système souterrain vers l’usine de retraitement. « En quinze ans, 185 pays sont venus examiner notre modèle », dit Erik. 
Les boutiques de la capitale passent aussi au vert. Comme chez Nudie Jeans, où Axel nous accueille derrière sa machine à coudre : « Nous ne vendons que des jeans bio. Au moindre problème, déchirure ou autre, vous rapportez le vôtre et on vous le répare gratuitement. Quand vous n’en voulez plus, vous nous le laissez et vous obtenez une ristourne de 20 % sur les neufs. » Comme lui, tous les vendeurs ont appris à coudre en quinze jours. « On a ouvert des boutiques à Londres, New York, Sydney… sourit Axel. J’espère qu’il y en aura bientôt une à Paris. Les Français aussi sont forts : vous avez supprimé les sacs en plastique des magasins. La Suède, pas encore ».

Karen Isère - ParisMatch - samedi 17 février 2018

16/02/2018

Appel à projet en France...

Vous avez un projet de lutte contre les Changements climatiques et les inégalités ? Nous pouvons vous aider à le financer. Pour cela, nous avons conçu trois dispositifs de soutien auquel vous pouvez candidater : Agir en France, Agir à l’international, Agir en service civique. Comment candidater ? trois formulaires correspondant à chacun des dispositifs sont en ligne sur ce site. Attention, vous ne pouvez candidater qu’à un seul dispositif.
Sur 2 ans, ce sont 100 initiatives en France et dans les pays du Sud qui seront financées. 

En France

Vous êtes un groupe de jeunes de moins de 35 ans, composé de 3 personnes minimum, et vous portez une action qui combine la lutte contre les changements climatiques et la solidarité en France.

Nous vous soutenons à hauteur de 1 000 € pour la réaliser.

 

Date limite de dépôt des candidatures :30/04/2018
Vérifiez que votre projet est bien éligible
en consultant  le règlement

 

14/02/2018

"Les fleurs d'ici" pour la St Valentin!

 

 

Pour la Saint-Valentin, n'offrez pas de roses… Mais des fleurs de saison! Chaque fleur a sa saisonnalité. Or, le mois de février n'est pas celui de la rose en France qui pousse naturellement de juin à novembre…Comme dans les jardins! Les célèbres bouquets de roses rouges qui ornent les vitrines des fleuristes à la Saint-Valentin viennent donc de l'étranger comme 85% des fleurs coupées vendues en France aujourd'hui. Elles sont importées de Hollande, mais également du Kenya, d'Équateur ou de Colombie.

Face à cette déferlante de fleurs venues des quatre coins du monde, une plateforme veut remettre les fleurs gauloises au centre des échanges. Les «Fleurs d'ici» est une place de marché en ligne qui ne propose que des fleurs cultivées par des petits producteurs horticoles. L'entreprise, qui propose des fleurs locales et de saison en circuit court, a été créée par Hortense Harang, une passionnée de fleurs. Celle qui vient d'une famille de passionnés de la nature se désolait de ne pas trouver, chez les fleuristes, les mêmes fleurs que celles qui poussent dans les jardins. Elle a cherché à comprendre pourquoi et a découvert qu'une très grande majorité des fleurs coupées vendues en boutique étaient importées. Résultat, les fleurs sont standardisées, on retrouve les mêmes variétés d'une région à une autre et les petits producteurs français disparaissent.  La plateforme veut lutter contre cette disparition annoncée des horticulteurs français. Pour ce faire, elle s'est inspirée du fonctionnement des Amap. Sur le site, il est donc possible d'acheter un bouquet et se faire livrer à domicile ou de prendre des abonnements pour un bouquet par semaine ou toutes les deux semaines pour 3 ou 6 mois en fonction des envies. Le bouquet est une surprise et la plateforme fourni la fiche d'identité des producteurs, «ce sont eux les stars», souligne Hortense Harang.

D'ailleurs les fleurs sont livrées à vélo en Île-de-France pour le moment mais bientôt dans toute la France, c'est l'un des objectifs des Fleurs d'ici. «Mais il faut développer un réseau car cela n'aurait pas de sens, pour nous, de vendre des fleurs d'île-de-France à Bordeaux par exemple!», souligne la passionnée.

Et en termes de prix, le premier bouquet de fleurs est vendu 39 euros livré à vélo chez soi. Pour les abonnements, il faut compter 66 euros par mois pour deux bouquets. Plusieurs centaines d'abonnés sont déjà clients et la plateforme attend avec impatience la St Valentin pour conquérir le cœur des Français.

Selon Mme Mathilde Golla - Le Figaro - lundi 12 février 2018

Les huiles essentielles de l'hiver...

L'hiver est souvent une période difficile à traverser pour notre santé: rhumes, grippe, rhinopharyngites, angines, otites, sinusites, bronchites... La démarche d'utiliser des huiles essentielles (H.E.) pour juguler ces infections est à recommander. Toutefois quelques consignes d'utilisation préalables sont nécessaires, quand on n'est pas habitué à leur emploi.

Tout d'abord, pour la femme enceinte ou allaitante, ainsi que chez les tout-petits les huiles essentielles sont à éviter. Dans un diffuseur pour une grande pièce (plus de 40 M2), laisser 15 minutes par jour porte fermée. Toutefois chez les asthmatiques et les jeunes enfants agir avec prudence. En général, quelques gouttes d' huiles essentielles se diluent dans une cuillerée de miel ou de l'huile d'olive. Sur la peau (poignets, dos, thorax), trois ou quatre gouttes suffisent.

La star des huiles essentielles antivirales est le Ravintsara ou Cinnamomum camphora. Issue du camphrier, elle est recommandée en cas de grippe. Elle agit également comme un désinfectant des mains (deux gouttes suffisent). L'Eucalyptus radié ou Eucalyptus radiata est un très bon antiseptique naturel, écrit Mme Christine Vilnet dans Version Femina en s'appuyant sur le livre de Mme Cécile Adant "Les huiles essentielles chemotypées". Cette H.E. est indiquée en cas de toux grasse et de nez encombré. On peut s'en frictionner le thorax ou le haut du dos (3 ou 4 gouttes)ou même s'en mettre deux gouttes sous le nez pour le dégager. L'H.E. de Saro, originaire de Madagascar, a un peu les mêmes effets.

Le Cyprès ou Cupressus sempervirens var stricta est riche en terpènes. Cette H.E. est adoucissante pour les voies respiratoires. Elle s'utilise surtout en cas de toux ou d'extinction de voix. Ne pas utiliser cette huile essentielle pure sur la peau, chez des personnes épileptiques ou souffrant d'un cancer. Le Tea Tree ou Melaleuca alternifolia est une H.E. antibactérienne de choc, qui permet qu'une infection ORL ne dégénère pas. Elle est également active en cas d'angine, de maux de gorge, pour désinfecter la bouche et blanchir les dents avec une goutte de citron et une ou deux gouttes d'H.E. sur la brosse à dents. Elle se passe aussi sur le thorax ou les avant-bras ou peut se prendre par voie orale (deux gouttes dans du miel) ou en diffusion avec de l'H.E. de Ravintsara.

L'H.E. de Laurier noble ou Laurus nobilis possède des propriétés antiseptiques et expectorantes en cas de bronchite. Deux gouttes déposées à l'intérieur des poignets en les inspirant deux ou trois fois dégage les bronches au lever. Quant à l'Eucalyptus mentholé ou Eucalyptus dives, cette H.E. riche en cétones aide à soulager les sinusites et les bronchites. elle est également réputée pour chasser les virus ambiants (5 gouttes dans un diffuseur avec de l'Eucalyptus radié). Mais cette H.E. est interdite aux enfants de moins de 6 ans, aux femmes enceintes et aux personnes asthmatiques ou épileptiques.

Pour en savoir davantage, s'adresser à un pharmacien, un aromathérapeute ou bien lire l'excellent ouvrage de Mme Aude Maillard aux éditions J'Ai Lu "Le grand guide de l'aromathérapie". Pour avoir chez soi un guide complet d'aromathérapie, s'offrir  "Ma Bible des huiles essentielles" aux éditions Leduc par une pharmacienne Mme Danièle Festy (2012) comportant plus de 500 pages de descriptions, indications et conseils.

Lyliane