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18/09/2018

Qui connaît l'action de l'Association Pomme Cannelle au Népal?

Texte de Yannick Jaulin (parrain et visiteur – 2009), résumant le parcours du fondateur, physicien-chercheur au Commissariat à l’Energie Atomique  (CEA) jusqu’en 2006, puis résidant au Népal, décédé en Avril 2014. .

« L’Association Pomme Cannelle (APC) est née entre 1997 et 2001 d’une série de rencontres occasionnelles,  entre un touriste de passage, amoureux des montagnes et des grands espaces, et une poignée d’enfants des rues, vivant dans les temples de Durbar Square, quartier de l’ancien palais royal, en plein centre du vieux  Katmandou.

Née par hasard, sans prévenir, sans idée préconçue, Pomme Cannelle a été créée pour permettre à ces enfants livrés à la rue, sans aucun support parental, jeunes mais déjà aguerris, de choisir eux-mêmes leur avenir. Depuis 2001, date de l’ouverture du tout premier foyer, lieu de vie auto-géré pour à peine une poignée d’entre eux, Pomme Cannelle a évolué au fil des années et s’est transformée petit à petit pour devenir plus « efficace », plus « professionnelle », tout en restant à l’écoute de ces enfants, de leurs besoins, leurs désirs, de leurs rêves.

Aujourd’hui,  Pomme Cannelle est devenue une aventure humaine pour plusieurs centaines de personnes à travers le monde, animées de la même passion pour ce petit pays, le Népal, et d’un désir commun de tendre la main à ces enfants oubliés par la société, et qui ont appris à ne compter que sur eux-mêmes.

Les activités de Pomme Cannelle vers le Népal  sont clairement identifiées, avec une organisation professionnelle, des procédures transparentes,  et des ressources adaptées à ses missions. Au quotidien ce sont désormais près de 500 enfants qui bénéficient de ses programmes gérés par une équipe locale de 40 professionnels népalais hautement qualifiés » (Texte de Hervé Fafoux, fondateur).

Si vous désirez en savoir davantage ou parrainer un enfant, contactez sur internet: www. pomme.cannelle.org

Lyliane

17/09/2018

Des bovins au secours de la forêt au Mali...

Jusque là, au Mali, dans les zones rurales du sud du pays, les besoins en bois pour le chauffage et la cuisson augmentaient tandis que la ressource se raréfiait. Parfois, les femmes devaient parcourir 3 à 4 km par jour pour trouver du bois susceptible de brûler. La déforestation commençant à avoir un impact négatif sur l'environnement, d'autres solutions ont été testés par l'Association Agronomes sans Frontières (AVSF) depuis 2010. Il s'agit de la méthanisation des déjections des bovins comme alternative au bois de cuisson des aliments dans les bassins laitiers des cercles de Kita et de Bougouni.

L'objectif de cette proposition était triple: diminuer la déforestation, limiter les émissions de gaz à effets de serre et diminuer la pénibilité du travail des femmes. AVSF et ses partenaires locaux ont identifié les villages concernés, organisé les missions d'expertise et suivi la mise en œuvre et la maintenance des 108 premiers biodigesteurs installés dans la zone en 2014 et 2015. Le plus petit modèle, écrit le journaliste dans le journal de l'association Habbanaé, a été privilégié pour s'adapter au petit nombre d'animaux en stabulation (4m3 de biogaz par jour).

Le principe est relativement simple: on mélange des déjections de vache et de l'eau qui entre chaque jour dans le réservoir du biodigesteur et se transforme en biogaz. La cuve enterrée est reliée par un tuyau directement au foyer de cuisson. De la fermentation naît aussi un fumier (le digestat) récupéré dans le réservoir de sortie. Il sert de fertilisant pour les cultures. Aujourd'hui, les zones de Kita et Bougouni comptent près de 650 biodigesteurs et les maçons locaux ont acquis une bonne expertise de leur construction.

La deuxième étape du projet sur les 2 années précédentes a consisté à sédentariser une partie des élevages familiaux pour garantir la présence régulière d'animaux dans les étables et réduire la distance de transport des déjections jusqu'au biodigesteur et produire plus de digestat pour les cultures vivrières. Car les femmes ont trouvé du temps pour se consacrer au maraichage ou à des activités sociales au lieu d'aller à la recherche de bois. Grâce aux amendements de digestat, les rendements en maïs;, sorgho et coton ont augmenté de 30% par hectare. Plus besoin de s'endetter avec des engrais chimiques non plus! Le projet a donc eu un impact très positif sur l'environnement et la vie des populations bénéficiaires.

AVSF œuvre également au Burkina Faso dans l'Est du pays (région de Bilanga) en promouvant des techniques agroécologiques. Le projet nommé CALAO  incite les populations à innover en valorisant certains fourrages (légumineuses par exemple pour fixer l'azote) et en recyclant les déjections animales en fumier. L'utilité de l'association agriculture/élevage pour la création de plus de matière organique favorisant les récoltes n'a plus besoin d'être démontrée! Désormais c'est par une politique publique à grande échelle que la solution agroécologique pourra triompher.

Soutenons si possible par des dons ce type de projets et informons nous sur AVSF grâce au site Internet: www.avsf.org/editionruralter.

Lyliane

15/09/2018

De nouveaux agriculteurs urbains à Marseille (13)...

En date du 25/2/2018, Mr Antoine d'Abbundo, journaliste au journal La Croix, a publié un dossier complet et plutôt réconfortant au sujet des "nouveaux agriculteurs urbains" installés à Marseille. Ceux-ci cultivent de manière professionnelle ou associative, dans des espaces laissés libres par l'urbanisation. Et les projets existants ou en projet sont nombreux, signe de la vitalité humaine de la capitale phocéenne, souvent présentée comme une zone en grande difficulté, du fait notamment de sa population métissée...

Il faut néanmoins savoir que Marseille compterait actuellement 55 jardins partagés à vocation nourricière et surtout sociale et pédagogique. Beaucoup sont à l'étude, car ces projets bénéficient de financements liés à la politique de la ville et du soutien de bailleurs sociaux. Car ces jardins urbains renforcent la cohésion sociale, souligne Mme Monique Cordier, adjointe à Mr le Maire de Marseille, déléguée aux espaces naturels.

La municipalité rappelle qu'elle abrite déjà 3 fermes pédagogiques sur son territoire et qu'elle soutient activement des projets d'agriculture urbaine là où c'est possible. Toutefois, il ne faut pas imaginer que toutes les friches pourraient être disponibles , car plusieurs jouent un rôle écologique tampon. Il ne faut pas oublier non plus que ces initiatives sont l'héritage de Mr l'Abbé Lemire, précurseur des jardins ouvriers en ville, afin d'améliorer la nourriture des travailleurs locaux...

Tout d'abord, dans le quartier de Belsunce, à l'îlot Velten en cours de reconstruction, un espace s'est ouvert l'automne 2017, qui dépend du Centre Social Bernard-du-Bois. Là, dans 20 grandes jardinières posées sur du béton, les riverains intéressés peuvent venir cultiver des légumes et ramasser leur production toute fraîche pour se nourrir.

A 6km de là, sur les collines dominant les quartiers Nord, au Mas des Gorguettes, un domaine privé de 1,5 ha a été défriché et mis en culture par des pionniers. Il se nomme Terre de Mars. La production bio est écoulée sur place ou en paniers de légumes. Leur expérience pourrait faire l'objet de conseils délivrés moyennant finance à des entrepreneurs désireux de se lancer.

Justement, certains jeunes marseillais ont mis sur pied le projet de commercialisation de fleurs comestibles et ont construit des bassins pour y cultiver de la spiruline, une algue d'eau douce aux vertus médicinales exceptionnelles. D'autres, jardinent sur des lopins de terre dans une zone inconstructible, comme Mr Michel Carrillo à Montolivet. D'autres encore se sont lancés dans la culture de champignons (pleurotes) en cave, dans des sacs sur des substrats de marc de café. Leur récolte est vendue à des restaurateurs locaux.

Car, les cultures en terrasses sur le sommet des immeubles paraît difficile dans la cité phocéenne, vu la force du mistral et l'ensoleillement estival. Toutefois, en mars 2018, été inauguré à Marseille la Cité de l'Agriculture. Et une ferme d'insertion  sur 1 ha appartenant aux Apprentis d'Auteuil a récemment été ouverte.

Loin d'être des initiatives à la mode de "bobos parisiens", ces projets, publics ou privés, sont implantés dans des quartiers relativement pauvres et ils s'adressent pour la plupart à des milieux populaires. Quoi qu'il en soit, voilà de quoi repenser désormais le lien entre ville et campagne, entre nature et culture!

Lyliane

14/09/2018

Participer au nettoyage mondial de la planète... le samedi 15/9/2018!

Pour nettoyer la planète le 15 septembre 2018

Vous débutez dans l'organisation d'un ramassage de déchets,
suivez notre guide pas à pas pour vous préparer et communiquer : informer sa mairie, faire signer une décharge de responsabilité aux participants
Ramasser c'est bien, trier c'est encore mieux, les consignes de tri et de sécurité, c'est ici !
S'assurer que les déchets ramassés vont être collectés : les types de déchets et leurs éxutoires

Prévoir un événement festif pour célébrer votre mobilisation citoyenne : musique, artiste, jeux, pique-nique.  La fanfare du lycée, le club de salsa tout est possible (sans déchet, hein!).  Le 15 septembre,  c'est aussi le lancement de la fête des possibles alors faites-vous plaisir!

Vous l'avez fait, ça y est! Dites-le, faites votre bilan Les informations qu'il faudra transmettre


 

13/09/2018

A Brest, le premier téléphérique urbain par cable!

Au cours de l'émission Télé Matin, sur la 2ème chaîne de télévision, une journaliste nous a signalé, photos à l'appui, que le premier téléphérique urbain français par câble  fonctionne à Brest depuis le début de l'année. Des cabines pouvant contenir de 40 à 60 personnes franchissent en effet les 420m de portée au dessus de la rivière Penfeld à quelques 70 m de haut. Le téléphérique fait partie de la ligne C et il se trouve en continuité des transports en commun de la ville avec une gare en rive droite dans le quartier des Ateliers des Capucins.

Ainsi, pour le simple coût d'un ticket de bus à 1,45 euros, on peut avoir un point de vue vertigineux sur la rade de Brest. Les cabines aux lignes modernes ont été dessinées par un designer et les poteaux s'intègrent bien dans le décor des structures métalliques de la base navale. Ce projet, qui a démarré en 2015 et a coûté 19,1 millions d'euros, a été conçu par le constructeur suisse Bouygues Constructions BMF-DC. La fréquentation est record. On comprend pourquoi, car, alors qu'un véhicule mettait 18 minutes par le pont routier, le téléphérique parcourt silencieusement la distance en 3 à 4 minutes avec la vue en prime!

La technique semble tout à fait au point et des équipes de maintenance surveillent l'installation à intervalle régulier. Voilà un moyen original en plein centre-ville de franchir fleuves ou rivières tout en évitant de saturer les axes routiers! Espérons que cet exemple réussi inspirera d'autres communes françaises! Des projets similaires sont pour le moment à l'étude en France, dont notamment à Créteil/Villeneuve St Georges. Pour en savoir plus, consulter le site: www.bibus.fr.

Lyliane

12/09/2018

A Nantes, des médecines douces accessibles à tous...

Dans le journal La Croix du 2 mars 2018, Mme Florence Pagneux nous fait savoir qu'une Association du nom d' "Alter Soin pour tous 44 " permet aux plus modestes d'accéder à des séances de médecine complémentaire. Dans le quartier de la Croix- Bonneau, en effet, ostéopathie, médecine chinoise, art-thérapie, diététique, sophrologie, acupuncture... viennent bénévolement une demi-journée par mois dans les locaux de l'association. Pour les patients, le coût de la consultation va de 10 à 22 euros en fonction de leur quotient familial, soit 5 à 6 fois moins qu'en ville, où ces soins ne bénéficient la plupart du temps d'aucun remboursement de la Sécurité Sociale.

Mme Malika Darmoungar, fondatrice et directrice de l'association, ancienne attachée parlementaire, avait mûri son idée née en 2015 au sein des ateliers "Pop Corn", haut lieu de promotion de l'économie sociale et solidaire à Nantes. Cela l'a encouragée à se lancer avec trois praticiens. Aujourd'hui, une vingtaine de praticiens ont rejoint l'aventure. "Ils ne pratiquent absolument pas des soins au rabais" nous dit Mme Darmoungar. Il s'agit d'une vraie consultation, où chacun se sent écouté et considéré. Les séances peuvent durer 45 minutes à 1 heure.

Pour les praticiens, il s'agit d'une rencontre avec une toute autre clientèle qu'en ville. Il y a, certes, un contexte émotionnel et social, ce qui demande une approche en douceur… Certains patients ont des pathologies anciennes et déjà fort ancrées. Les personnes en demande de ces soins doivent toutes s'acquitter d'une cotisation de 10 euros à l'association. Elles ne peuvent bénéficier de plus de 6 soins par an. L'association a obtenu l'agrément ESUS (entreprise solidaire d'utilité sociale) et elle est soutenue par la Mairie de Nantes, la Métropole, le Conseil Départemental et des acteurs privés comme des mutuelles et caisses de retraite.

Des non praticiens volontaires s'occupent de l'accueil des patients dans les locaux. Comme le signale la journaliste, l'initiative pourrait très bien être reproduite dans d'autres villes. Pour tout renseignement, voir le site: https://altersoin.jimdo.com ou téléphoner au 09 53 89 15 60 ou 0768 23 79 39.

Lyliane

Une crèche innovante en Auvergne inspirée d'expérimentation néerlandaises...

Cette crèche innovante accueille des enfants de moins de 3 ans depuis le 1er août. Les locaux, officiellement inaugurés ce samedi matin, sont divisés en quatre unités qui accueillent chacune quinze enfants d’âges différents et c’est là l’une des grandes nouveautés : des bébés cohabitent avec ceux qui marchent déjà afin « d’éveiller les plus petits au contact des plus âgés et de rendre les plus grands attentifs à l’autre », explique Laurence Antony, directrice de la crèche.

 
« La dimension innovante a guidé le projet, élaboré collectivement par les élus, les agents de la ville et les parents qui le souhaitaient », précise Danielle Colle-Chavanac, directrice petite enfance à Aurillac. Un projet dont le coût s’élève à près de 1,7 M€ (hors taxes). 
 
Jérémy Guiot, papa de Lenny, 11 mois, s'enthousiasme : « L’accueil est individualisé, toujours dans la même unité d’âge mixte, avec le même personnel dédié, et le cadre novateur apaise les parents autant que l’enfant. » Et c’est justement dans un souci d’apaisement qu’a été conçue l’innovation la plus spectaculaire de la crèche : l’espace Snoezelen. Inspiré d’expérimentations néerlandaises, il permet un temps calme d’exploration sensorielle exceptionnelle grâce à des musiques douces et des lumières tamisées. Un peu comme une salle de méditation pour tout-petits…
 
Selon le Journal Le Parisien du 8/9/2018.
 

11/09/2018

Réparer des bicyclettes pour les migrants...

Un article de Mme Coralie Bonnefoy dans le journal la Croix du 9 mars 2018 nous apprend qu'à Digne-les-Bains (04) une Association nommée "Second Cycles" remet en état de vieilles bicyclettes pour permettre aux réfugiés de se déplacer. Nombreux sont les françaises et les français désireux d'aider ces jeunes qui sont chez nous en ayant échappé à une répression policière au Soudan, en Erythrée, en Afghanistan ou ailleurs, mais ils ne savent pas toujours comment. Cette initiative, qui a vraiment démarré en septembre 2017, est susceptible de motiver des bricoleurs d'autres régions!

L'histoire a commencé avec des amis qui bricolaient entre copains retraités et retapaient de vieux vélos pour le plaisir. En croisant des travailleurs sociaux du C.A.D.A (Centre d'accueil de demandeurs d'asile), ils se sont aperçu que les réfugiés logés autour de Digne (parfois à plus de 5km) manquaient de moyens de transport.

Désormais, dans un des garages de la caserne des pompiers désaffectée, ils recyclent et entassent chambres à air, selles, cadres et garde - boue. Des réfugiés les aident, heureux de se rendre utiles. Bricoler des vélos en attendant d'obtenir un jour des papiers les insère déjà un peu dans la société locale. Ils apprennent en outre le vocabulaire français des organes de la bicyclette à cette occasion...

Parfois, explique un bénévole, l'atelier s'installe en plein air, aux pieds des HLM de la petite ville de Malijai. L'association s'est fait connaître dans la région et a collecté plus d'une centaine de vieux vélos. La plupart un fois réparés seront donnés à des réfugiés. Des vélos seront offerts également à des sans abri ou à des familles françaises en difficulté que les associations comme le Secours Populaire ou les Restos du Cœur connaissent.

Un bel élan de solidarité et en plus un coup de pouce "au déplacement vert"! Recycler de vieilles ferrailles qui rouillaient dans des granges ou des greniers permet également de réduire le volume des déchets. Sans compter que ces jeunes déracinés qui avaient appris un métier dans leur pays, n'aiment pas être inoccupés et dépendants. Ils sont maintenant fiers d'entretenir leur bicyclette repeinte à leur goût!

Enfin, pour ceux qui ont la chance d'être reçus par des familles d'accueil, ils ont à cœur "de rendre ce qu'on leur a donné" et ils retrouvent un semblant de foyer… Car ce qu'ils vivent en exil est très dur. Ces vélos, donnés par l'association "Second Cycles", leur montrent qu'on pense à eux et qu'on les respecte.

Pour en savoir plus sur de telles initiatives, joindre par exemple des sites comme: www.heureux-cyclage.org ou www.fub.fr.

Lyliane

 

10/09/2018

Après la marche pour le climat du 8/9/2018...

Des milliers de français ont participé aux marches pour le climat, organisées samedi 8 septembre, à Paris et dans toute la France. Une mobilisation inédite pour la défense de l’environnement.
Les marches pour le climat organisées samedi à Paris et à travers l'Hexagone, répondant à un appel citoyen après la démission de l'ex-ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, ont entraîné une mobilisation jamais vue en défense de l'environnement, les organisateurs revendiquant plus de 100.000 manifestants.L'association 350.org et les autres ONG qui avaient contribué à organiser l'événement ont revendiqué dans un communiqué 115.000 participants dans toute la France, dont "plus de 50.000" à Paris, où la préfecture de police a comptabilisé de son côté 18.500 personnes. "C'est la plus grande journée d'action pour le climat en France, c'est la preuve que les citoyens sont prêts à demander des comptes et des engagements aux élus qui nous entourent, après un été catastrophique au niveau climatique", a commenté à l'AFP Clémence Dubois, responsable des campagnes de 350.org en France.


La marche parisienne répondait à un appel citoyen lancé sur Facebook par Maxime Lelong, un journaliste de formation âgé de 27 ans, et futur papa, après la démission fin août de l'ex-ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot. Parmi les facteurs qui l'avaient poussé à jeter l'éponge, ce dernier avait regretté un manque de soutien populaire face aux enjeux environnementaux. "Je vais être papa (d'un garçon) en décembre, je veux qu'il ait une planète vivable", a plaidé ce samedi Maxime Lelong. "Ne nous laissez pas brûler", "Sous les pavés, la plage de Nicolas Hulot : merci à lui", ou encore "Cours Manu, la mer monte" : ces panneaux repérés au milieu de la foule, accompagnés parfois de dessins d'enfants, montraient que le message avait été reçu 5 sur 5 par les personnes venues défiler, souvent en famille ou avec des copains.
"Changeons le système"


Ces marches en France se sont greffées sur une campagne internationale d'action, "Rise for climate " (Debout pour le climat), qui a vu des milliers de personnes défiler samedi dans de nombreuses villes à travers le monde, pour exiger des gouvernements une action sérieuse contre le dérèglement climatique. Un sommet sur le climat est prévu mi-septembre à San Francisco et la 24e conférence mondiale sur le climat, la COP24, commencera début décembre en Pologne. Parmi les nombreuses autres marches organisées en France, 10.000 personnes environ ont défilé à Lyon. "Urgence climatique, réveillons nous!", ont scandé les manifestants de tous âges, pour certains déguisés en abeilles. 8.000 à 12.000 personnes se sont rassemblées à Toulouse selon les organisateurs, et 3.500 selon la police. "Changeons le système, pas le climat " affichait la banderole de 3 m en tête de cortège. À Lille, les manifestants étaient 4.000, selon la préfecture, et 4.600, selon les organisateurs. Une "minute de silence pour le climat" a été observée sur la Grand-Place, noire de monde. Des milliers d'autres ont été dénombrées à Bordeaux, où se tient le festival Climax, dédié à l'éco-mobilisation, tandis qu'à Marseille, environ 2.500 personnes selon les organisateurs, et 700 selon la police, ont défilé dans une ambiance joyeuse et familiale, en présence notamment de Jean-Luc Mélenchon, leader de La France Insoumise.


Quelles suites au mouvement ?
À Strasbourg, 3.800 personnes, selon la police, ont également défilé. Dans l'Ouest, entre 3.000 et 5.000 personnes (selon la police et les organisateurs) se sont rassemblées à Rennes et 1.200 à Nantes. Plusieurs centaines ont défilé à Rouen, Caen et Le Havre. S'il n'était pas présent, Nicolas Hulot avait encouragé les participants dans un tweet : "Les citoyens qui se mobilisent partout en France et dans le monde ont le pouvoir d'impulser le changement pour l'avenir de nos enfants. Continuez à faire entendre votre voix!".

— Nicolas Hulot (@N_Hulot) September 8, 2018

 Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a publié une tribune sur Facebook où il estime que ces marches sont "une bonne nouvelle". Reste à voir quelles suites cette mobilisation inédite pourrait avoir, alors que d'importantes décisions doivent êtres prises dans les mois qui viennent : la feuille de route énergétique du pays, la PPE, est attendue fin octobre. "Nous ne sommes plus dans l'urgence de la prise de conscience, mais dans l'urgence de la prise de décision et de l'action", a estimé Clémence Dubois, appelant notamment l'exécutif à interdire les investissements dans les énergies fossiles, arrêter le projet de gazoduc franco-espagnol Midcat, et réduire le nucléaire. "Ce succès montre que le sursaut citoyen est là, il ne manque que le sursaut politique", a abondé Maxime Combes, d'Attac, une des organisations soutenant cette journée d'action. Maxime Lelong veut de son côté bâtir "un outil en ligne démocratique" pour capitaliser sur cette mobilisation.

Selon Paris-Match sur Internet...

Des potagers suspendus pour une agriculture urbaine...

Une entreprise commerciale appelée "Sous les fraises", crée en 2014 par Mr Yohan Hubert et Mme Laure-Line Jacquier, s'est spécialisée dans ce qu'ils appellent "une permaculture verticale". Ce concept est censé "relever le double défi de l'urbanisme et de l'alimentation". Il consiste, en effet, à faire pousser sans pesticides des végétaux comestibles dans des poches remplies de terre accrochées à une membrane de laine de mouton ou de chanvre, elle-même tendue sur des cadres installés sur les toits des immeubles de leurs clients.

Chaque "mini-ferme urbaine" ainsi crée est vendue clés en main aux entreprises intéressées. L'investissement est important (70 000 euros pour 250 m2), mais l'exploitation est assurée sur 10 ans et emploie une quinzaine de salariés se chargeant de la gestion, de l'entretien et de la récolte. Les fruits et légumes récoltés sont soit vendus frais à des restaurateurs, soit transformés sous la marque "Farmhouse".

En février 2018, écrit Mr Antoine d'Abbundo dans le journal La Croix, des jardins potagers de cette start-up qui a réussi étaient déjà implantés au sommet du BHV-Marais et aux sièges de Nexity, d'Unibail-Rodamco à Paris. D'autres immeubles de Levallois et d'Aubervilliers sont visés, de même que certains autres à d'Annecy et bientôt à Lyon et Marseille.

Selon la F.A.O., Organisation des Nations-Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture, environ 800 millions de personnes seraient impliquées dans l'agriculture urbaine dans le monde. Il y aurait bien entendu les jardins familiaux ou ouvriers pour 50% et le reste ce seraient les jardins d'insertion ou jardins partagés pour 20%. Les espaces marchands actuellement ne compteraient que pour 5% de la surface cultivée.

Aux Etats-Unis, à Détroit par exemple, ville industrielle sinistrée, l'agriculture urbaine est en plein renouveau. A Montréal au Canada, 2000 personnes sont approvisionnées en denrées alimentaires (70 tonnes par an) par une immense serre urbaine commerciale nommée LUFA. La Ville de Paris souhaiterait végétaliser, d'ici à 2020, 30 ha pour développer une agriculture d'hyper-proximité selon la Charte Parisculteurs qui réunit 74 acteurs publics et privés.

Si l'on en croit la F.A.O, il serait possible de produire 50 kg de fruits frais et de légumes par m2 et par an en milieu urbain. L'agriculture urbaine, commerciale ou non, semble avoir de beaux jours devant elle. On peut néanmoins s'interroger: sera-t-elle un jour capable de solutionner la difficile question de la faim dans le monde? Pour cela, ne faudrait- il pas une grande et rapide évolution des mentalités et une progression tangible de l'esprit de solidarité sur toute la planète?

Lyliane

Le jardin sec, est-ce l'avenir?

Ce n'est un secret pour personne: le climat tempéré de la France s'est modifié depuis quelques années: les hivers sont plus froids et les étés beaucoup plus chauds. Il pleut de façon moins habituelle au printemps et à l'automne. Les terres agricoles souffrent dans de nombreuses régions et donnent parfois des récoltes sporadiques… Face à cette modification climatique en cours, un article de Mr Luc Le Chatelier dans Télérama a attiré mon attention. Il cite, en effet, l'expérience de Mr Jean-Yves Meignen et d'un groupe d'amis installés à Simiane la Rotonde dans les Alpes de Haute Provence à 1000m d'altitude. Depuis 1996, date de leur rachat de l'abbaye cistercienne de Valsaintes et d'un hectare de terres en terrasses orientées au sud, ils s'essayent à la technique "du jardin sec".

Mr Meignen n'est autre qu'un des chroniqueur du magazine Rustica. Il connaît donc bien les associations de plantes et la chimie des sols susceptible d'y maintenir la vie microbienne. Pour lui, face au réchauffement climatique, le jardin sec pourrait être la solution la plus adaptée. Il s'agit notamment de bannir tous les engrais chimiques et de maintenir le sol toujours couvert (feuilles, branchages, déchets de tonte, compost). Il préconise d'installer un arrosage en goutte à goutte fonctionnant environ une fois par semaine. Il qualifie son potager "d'agroécologique" et y applique une forme de permaculture, afin d'obtenir des légumes pratiquement toute l'année.

Ces précurseurs du jardin sec dans ce coin de Provence laissent pousser des espèces sauvages dans le haut de leur terrain: lavande, fenouil, bourrache, ciste, chêne vert et acclimatent plus bas des roses de toutes variétés. Bref, une association réussie susceptible de garantir la biodiversité sur ces sols secs et caillouteux...

Pour se renseigner sur le jardin sec ou pour communiquer avec Mr J.Y. Meignen et ses amis, consulter sur Internet: www.valsaintes.org.

09/09/2018

Concours Innovate pour la Solidarité...2ème année!

Pour la 2ème année consécutive, la Société Saint Vincent de Paul, organisme de charité au service des personnes seules ou démunies et reconnu d'utilité publique dans notre pays, a clôturé la finale du Concours Innovate pour la Solidarité avec une journée sous le signe de l'innovation entrepreneuriale. Des jeunes issus de l'Enseignement Supérieur sont invités, en effet, à proposer des solutions innovantes pour lutter contre la pauvreté et son cortège de difficultés: alimentation, logement, problèmes d'eau, d'électricité, solitude… 

Le jury composé de 4 personnes faisant partie de l'ESS (Economie Sociale et Solidaire) a reçu des dizaines de projets de qualité. Il a identifié les 6 projets les plus pertinents. Les sélectionnés ont eu chacun 8 minutes pour présenter leur projet. Pour la première fois, le vote a été également soumis aux internautes. Ce dispositif de soutien à l'innovation a été financé par le P.I. A ou Programme d'Investissement d'Avenir.

Trois projets finalistes se sont dégagés. Le premier prix de 5000 euros a été attribué à un projet d'Impluvium présenté par des étudiants de l'EDHEC Business School. Ce projet appelé Schola Africa favorisera l'éducation et la formation professionnelle de jeunes des zones rurales du Burkina Faso. Le deuxième prix de 2500 euros est revenu à des étudiants de l'I.M.T. de Douai pour un projet nommé: "Lumière sur Kabé". Il s'agira de créer un réseau électrique autonome basé sur l'énergie photovoltaïque au Bénin.

Quant au 3 ème prix (1000 euros), il est allé à une équipe nommée Caracol composée d'étudiants proposant des logements partagés pour accueillir à la fois des étudiants, des actifs et des réfugiés. Il avait été déposé par des étudiants de l'ESSEC et de l'ESP de Nantes. Ils s'étaient inspirés d'un modèle de colocation solidaire en Suisse. Les 3 autres finalistes ont reçu chacun 250 euros pour les aider au développement de leur projet. Une initiative fort intéressante à connaître, me semble-t-il, et un rendez-vous annuel stimulant pour les jeunes étudiants de nos Grandes Ecoles françaises!

La société St Vincent de Paul, en effet, est optimiste et penche pour une 3ème édition en 2019 de ce concours. Pour les contacter (information sur le concours, dons, bénévolat…), joindre par Internet: www.ssvp.fr/concours-innovate.

Lyliane

 

Ecorcer les chênes-lièges et relancer l'économie locale bio dans le Var (83)...

La vie est-elle un perpétuel recommencement? On est en droit de se poser la question! En effet, autrefois, le département du Var était florissant grâce à ses produits issus de la nature: fleurs, vin, fruits, châtaignes, liège… Et puis, après la dernière guerre, des industriels ont tenté de nous persuader que tout cela était "vieux jeu", que l'on pouvait cultiver hors-sol, que les bouchons en plastique coûtaient moins cher que ceux en liège, que garder le vin dans des cuves en inox était mieux que dans des tonneaux de bois... 

Et alors, fabriques de tonneaux, de bouchons de liège, sites d'horticultures... ont commencé à péricliter. Les fleurs sous serre avec goutte à goutte distribuant force produits chimiques ont remplacé les si belles cultures de plein champ. Nos forêts de chêne-liège sont retombées dans l'oubli. Mais s'endetter auprès des banques, s'empoisonner en traitant vignes et fruitiers n'a eu qu'un temps! Des agriculteurs ont commencé à s'en rendre compte. C'est dans le Var, en effet, que le premier village entièrement bio nommé "Correns" a vu le jour grâce à son maire et à ses viticulteurs. Les premières A.M.A.P. (associations pour le maintien d'une agriculture paysanne) ont été crées dans le département 83 avant d'essaimer dans toute la France.

Car, certaines personnes avisées ont réalisé que produire de la qualité, c'est à dire sans produits nocifs pour la santé, pouvait redevenir à la fois rentable et bénéfique. En effet, ils se sont aperçus par exemple que leur terroir souffrait, que la concurrence de pays chauds où cultiver fleurs et fruits coûte moins cher en main d'œuvre ou en chauffage de serres avait commencé à freiner cette expansion promise. Ce fut un sursaut salutaire et durable!

Aujourd'hui, écrit Mme Y. Macé dans la revue "Nous", on recommence à écorcer les chênes - lièges dans les forêts privées du Var de la mi juin à la mi août, grâce notamment à la Société Prima-Liège et à son directeur Mr Romain Pons. Le potentiel est immense (150 tonnes d'écorce), mais pour le moment l'autorisation d'exploiter les forêts domaniales reste frileuse de la part de l'O.N.F. Des emplois de leveurs de liège ont été crées. Il y aurait l'opportunité de bâtir des usines, afin de fabriquer des bouchons de liège sur place au lieu d'envoyer la plupart des écorces au Portugal. Taillés dans la longueur de l'écorce, les bouchons du Var sont en effet d'excellente qualité et ferment des bouteilles de crus de qualité. Quant aux déchets de liège, ils servent d'isolant ou de revêtement de sol.

Le bilan carbone de tous ces retours aux sources est excellent et encourageant. Il mériterait d'être soutenu par les autorités locales, celles de PACA, du pays même et surtout par les consommateurs. Achetons donc de préférence fleurs et fruits locaux et de saison. Préférons le vin bio (au Domaine des Fouques à Hyères et à St André de Figuières à La Londe des Maures), les jus de fruits bio, les fruits et légumes sans produits pesticides ou OGM. Cela fera redémarrer l'économie de la région et pérennisera les fermes, les domaines, les entreprises ayant fait le choix de la qualité. Sans parler de l'exemple donné à toutes les communes du pourtour méditerranéen!

Pour aller plus loin sur ce sujet, consulter par exemple les sites Internet de www.prima-liege.com, www.fouques-bio.com ou de: 

https://www.la-provence-verte.net/decouvrir/correns.php
 

Lyliane

08/09/2018

Mobilisons-nous ce 8/9 en faveur du Climat!

Aujourd'hui, samedi 8/9/2019, 22 000 participants selon certaines estimations et plus vraisemblablement sont annoncés un peu partout en France et notamment à partir de 14H sur le parvis de l'hôtel de Ville de Paris, qui sera le point de ralliement de la "Marche pour le Climat". Cet événement  a été curieusement lancé par Mr Maxime Lelong sur Facebook. Pour cet entrepreneur de 27 ans, inconnu du grand public, la démission de Mr Nicolas Hulot de son poste de ministre de la Transition Ecologique a été  "un appel explicite à descendre dans la rue pour montrer que le climat est une priorité". Et il a été entendu!

Le porte parole du mouvement Attac, Mr Maxime Combes, estime  "qu'il y a eu par le passé très peu de manifestations massives sur le climat". New York, Copenhague… mais à Paris, fin 2015 en parallèle à la COP 21, la manifestation n'aurait pas eu l'ampleur escomptée en raison de la menace terroriste. Les associations de protection de l'environnement se réjouissent toutes de cet Appel à une Marche pour le climat, car ce 8/9 avait de toute façon été décrété Journée mondiale d'action pour le Climat. La démission de Nicolas Hulot aurait réveillé les militants...

"Tous ne choisissent pas d'organiser une marche, mais par des vidéos, des messages, on peut aussi témoigner de son envie de ne pas laisser de côté les questions climatiques" écrit Mr Fabrice Pouliquen dans le petit journal gratuit 20 Minutes. En effet, l'essentiel semble être de montrer au gouvernement que les citoyens ont déjà commencé à s'engager dans leur quotidien, même si c'est encore peu visible dans les médias. Pour eux, en effet, " la lutte contre le dérèglement climatique n'est plus une option" et ils n'attendent pas tout du gouvernement...

Espérons que ce sursaut citoyen ne sera pas un feu de paille et que la marche de ce samedi fera bouger intérieurement ou extérieurement beaucoup de personnes jusque là simples sympathisantes ou relativement indifférentes… Voir le hastag lancé par Mme Alexandra Romano, directrice d'une agence de communication à Paris: onprendlerelais, pour rester mobilisés et prolonger la manifestation. Cette dernière "veut rompre avec le pessimisme ambiant qui consiste à dire que c'est trop tard, que ça ne sert à rien d'agir parce qu'il y a Trump et les lobbies". En effet, elle voudrait "booster" des initiatives citoyennes. Alors, la suivrons-nous?

Lyliane

Comment pourrions-nous inverser la courbe ascendante du volume de nos déchets ménagers?

Nous aimerions bien être éco-responsables et œuvrer pour améliorer notre environnement. Toutefois, si nous ne prenons pas des mesures, la situation actuelle risque de perdurer. En effet, selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, l'ADEME, chaque français produirait 590 kilos de déchets par an. C'est deux fois plus qu'il y a 40 ans! Alors, que pouvons-nous faire concrètement pour que cela change?

Tout d'abord, refuser les emballages inutiles et venir avec un sac en tissu ou un panier chercher le pain, acheter les légumes au marché… Par exemple, refuser les pailles en plastique au café, les gros cartons pour les bouteilles de bières... 

Si possible, acheter en vrac ou par quantités les yaourts, le lait, les céréales. Pour certains produits d'entretien, il est prévu des recharges. Il existe aussi des piles rechargeables pour les jouets des enfants, de la vaisselle en bois lavable et réutilisable pour les pique-nique.

Les déchets organiques vont dans un seau à compost ou sont apportés à un composteur public. S'il n'en existe pas dans votre quartier, écrire au maire pour le lui suggérer. Se conformer aux indications du tri sélectif pour les inévitables emballages de carton ou de verre.

Et surtout donner le bon exemple aux enfants. Ne rien jeter par la fenêtre en voiture, ni dans la rue en allant au travail ou en classe. Mettre le goûter ou le repas de midi dans une lunch-box. Autant que possible faire réparer les appareils en panne dans un repair-café ou les déposer aux encombrants...

Bref, il n'y a pas de petit geste! Tous contribuent à réduire nos déchets et à moins polluer notre planète! Pour plus d'idées ou de conseils, contacter l'association " zéro déchet" de votre département. Pour la France, il s'agit de www.zerodechet.fr.

Lyliane

07/09/2018

Des lunettes contre le mal des transports...

Une start-up  varoise, basée à Ollioules (83), écrit Mme Amandine Roussel dans "Nous", supplément à Nice-Matin, développe depuis 2015 une solution pour éviter d'être malade en voiture, en bateau ou encore en avion. Sa technologie aurait séduit Citroën. De ce fait, le constructeur automobile lui aurait acheté des milliers de paires de lunettes pour les revendre sous le nom de Seetroën.

Ces lunettes spéciales, on les doit à Mr Hubert Jeannin et à son fils Antoine, qui assure la direction générale de la start-up. Ils ont monté ensemble l'entreprise Boarding Ring. En 3 ans, ils auraient déjà vendu 10 000 paires de lunettes. Celles-ci sont à destination de toutes personnes âgées de plus de 9 ans. Un modèle spécial a été crée pour des enfants plus jeunes.

Pour empêcher les désagréments du mal des transports, les "boarding glasses" sont équipées de 4 anneaux contenant un liquide bleu. Ce dernier est censé créer un horizon artificiel pour l'œil. Ces anneaux sont placés à la fois devant et sur les côtés pour la vision périphérique. Dès les premiers symptômes, on met ces lunettes 10 minutes. Ensuite, on peut les enlever car on est tranquille pendant tout le voyage. En effet, grâce à ce processus, l'impression de mouvement est recréée.

Pour cette innovation, Boarding Ring a reçu le premier prix du Start-Up Challenge organisé par l'équipementier automobile Novares en mars 2018. Depuis, l'entreprise varoise est accompagnée par le programme d'accélérateur des Arts et Métiers, Station F à Paris. Dans quelques mois, l'entreprise va s'engager dans une levée de fonds d'un million d'euros. Car la start-up cherche à mettre en place des "boarding lights", des colonnes lumineuses à installer sur des bateaux ou des véhicules automobiles. Les concepteurs travaillent aussi sur la "boarding var", qui concernera les casques de réalité virtuelle. Cette innovation va être présentée en janvier 2019 au Consumer Electronic Show à Las Végas.

Si vous êtes intéressé par des lunettes boarding glasses, précommandez les dès maintenant sur le site de l'entreprise: www.boardingglasses.com. Elles vous seront facturées 67,50 euros au lieu de 90 euros, leur prix actuel, car elles ne vous seront livrées qu'en décembre 2018.

Lyliane

06/09/2018

Du soleil en rayons à l'Intermarché de Concarneau...

Au cours de l'émission Télé-Matin sur France 2, la journaliste Mme Isabelle Martinet nous a présenté le jeudi 30/8/2018 une initiative pionnière sur le sol breton. Il s'agit de la pose depuis le 16/11 2017, sur 4 ombrières du parking de l'Intermarché de Lanriec-Concarneau, de 1900 m2 de panneaux solaires alimentant le magasin (lumières, frigos, congélateurs).  Ils fournissent 280 000 kwh par an, soit 20% des dépenses du site.

Ce projet a été le lauréat de la subvention accordée par la Commission de régulation de l'énergie (C.R.E.). Il a également bénéficié d'une fructueuse collaboration avec System Off Grid et d'une aide d'Engie. Mais c'est avant tout le gérant du magasin Mr Yannick Le Cam qui a supporté ce projet par un emprunt de 550 000 euros. Pour le consommateur cela n'aura heureusement aucune incidence sur les prix.  

Les nombreuses succursales des supermarchés de l'enseigne Intermarché de Bretagne pourraient  bientôt suivre cet exemple. Et cela pourrait donner des idées à d'autres magasins dans notre pays. Bravo à ce supermarché de Concarneau d'avoir ouvert la voie et montré que cet effort était possible et bénéfique! Car l'énergie économisée est substantielle et ménage notre environnement.

Pour en savoir davantage sur le sujet, contacter sur Internet:

 
 
https://immobilier.mousquetaires.com/.../lintermarche-de-lanriec-concarneau-passe-sol...
 
 
 
Lyliane

05/09/2018

Mobilisons-nous pour préparer l'hiver 2018/2019...

Le petit journal " Agir maintenant " de la Fondation de l'Armée du Salut nous informe qu'en 2017, 403 personnes sans abri sont mortes dans la rue, dont la plus grande partie en hiver. Elles sont mortes de faim, de froid ou d'épuisement. Dans un pays comme la France, où nous avons presque tous la chance d'avoir un toit et de manger à notre faim, ce bilan est insupportable. Pourtant, chaque année, les associations et les pouvoirs publics se mobilisent pour ouvrir des centres d'hébergement d'urgence. L'an passé, il y aurait eu 400 nouvelles places crées, en plus des 5000 existantes. Partout, à Paris comme à Lyon, Reims, Metz ou Belfort, régions où l'hiver est rigoureux, des chambres sont réservées dans des hôtels ou des auberges de jeunesse pour accueillir femmes, hommes ou enfants.

Le journal signale toutefois qu'"aujourd'hui  il y a une multitude de populations différentes dans la rue: des enfants seuls, des femmes avec ou sans enfants, des personnes ayant un travail et même des personnes âgées". Il est expliqué aussi que 22% des femmes sans abri accueillies se plaignent de l'insécurité et de leur angoisse de vivre dehors sans espoir de réinsertion. Aussi, nous devons nous adapter à cette situation et réaliser que plus les solutions qui leur sont offertes sont durables, plus ces personnes auront des chances de s'en sortir.

La Fondation de l'Armée du Salut nous demande de trouver rapidement de nouveaux lieux pour accueillir les plus démunis, de recruter des bénévoles et de stocker de la nourriture non périssable à distribuer. Tous ceux qui ont des draps, des couvertures, des produits d'hygiène sont engagés à se faire connaître de l'Armée du Salut pour préparer l'accueil de cet hiver. Des dons seront bienvenus pour aider toutes les personnes en difficulté dormant dehors par des températures très basses.

Pour tout cela et pour faire un don, joindre cette association internationale reconnue d'utilité publique qui compte à ce jour 5800 bénévoles et salariés engagés sur le terrain. Comme les bénévoles des Restos du cœur, de la Croix Rouge, du Secours Catholique, du Secours populaire, d'Emmaüs et de tant d'autres œuvres tournées vers les personnes au statut précaire, ouvrons notre cœur et permettons à des sans abri de subsister dignement dans notre pays. Leur adresse: Fondation de l'Armée du Salut - 60 rue des Frères- Flavien-75976-Paris Cédex 20 ou www.armeedusalut.fr.

Lyliane

Rehabiliter le liège de Provence en France...

Dans le supplément de Nice Matin "Nous", un article de Mme Aurélia Laborsa nous apprend que le liège, matériau 100% recyclable et renouvelable, bien qu'il ait  longtemps été considéré comme le premier secteur de l'économie varoise, avait perdu depuis les années 1950 le soutien des producteurs de vin comme du grand public. Pourtant, dans le Var (83) 50 000 hectares de la surface forestière sont occupés par des chênes - liège. C'est en effet la première région productrice devant la Corse et les Pyrénées Orientales. Aujourd'hui, le liège fait un retour remarqué dans le Var.

En fait, depuis qu'un producteur de bouchons Diam Bouchage s'est à nouveau intéressé au liège de Provence, les acteurs de la filière viticole et sylvicole se sont réveillés. Ils ont même relancé une formation de "leveurs de liège". Les qualités propres au liège ne manquent pas: c'est un bon isolant thermique et acoustique et il est apprécié par les designers et les constructeurs. Il est de plus imperméable, imputrescible, léger et il résisterait bien aux incendies. Les forêts de chênes - liège  sont reconnues comme un milieu propice à la biodiversité. En effet, ces arbres, dont les forêts se nomment des suberaies, captent deux fois plus de CO2 que les autres. Au Portugal, où son exploitation n'a jamais cessé, les arbres exploités absorberaient 2,5 à 4 fois plus de CO2 qu'un spécimen non exploité...

Des viticulteurs et de grands noms de caves varoises comme Estandon auraient fait depuis 2015  le choix du liège avec des bouchons "made in France". L'investissement  est certes plus élevé mais ils soutiennent la démarche locale et respectueuse de l'environnement. Deux firmes Diam Bouchage et ASL Suberaie se partagent le marché des bouchons. Le liège de Provence recommence de ce fait à être connu et apprécié! Les consommateurs comprennent la démarche et pour la plupart jouent le jeu.

Pour en savoir plus, consulter sur Internet: fransylva-paca.fr/wp/le-chene-liege-et-les-suberaies.

Lyliane

04/09/2018

Etudiant et entrepreneur, c'est possible!

Le statut d'étudiant entrepreneur à été mis en place à la rentrée 2014, accompagné du diplôme d'établissement d'étudiant entrepreneur (D2E). Ce statut est ouvert aux étudiants ou jeunes diplômés depuis moins de 3 ans. Ils doivent avoir moins de 28 ans et être titulaires du baccalauréat. Pour former ces jeunes à l'entrepreneuriat, des "Pôles étudiant pour l'innovation, le transfert et l'entrepreneuriat " (PEPITE) ont essaimé dans tout le pays. Des dossiers de demande sont à envoyer au PEPITE de leur région pour les futurs entrepreneurs.

Un Comité d'engagement étudie chaque dossier au sein du BACE (bureau d'aide à la création d'entreprise) de l'Université à laquelle est inscrit le candidat. Sont retenus les étudiants motivés et dont le projet semble cohérent et en adéquation avec leur profil. Pendant l'année de D2E, les étudiants bénéficient d'un emploi du temps aménagé, afin qu'ils puissent créer leur activité en même temps que suivre leurs cours. Des stages de quelques mois peuvent leur être proposés centrés sur le développement de leur projet en pépinière et ils peuvent être coachés par des professionnels.

La richesse du statut d'étudiant entrepreneur réside dans l'accompagnement apporté par son incubateur et il l'ouvre à une reconnaissance comme à un réseau, à des concours et parfois même à un hébergement. Ce choix implique pour l'étudiant beaucoup de motivation, d'organisation et de travail… Cet accompagnement adapté est susceptible de faciliter aux jeunes le passage à l'acte d'entreprendre. Pour le moment peu d'étudiants encore sont au courant et s'y inscrivent.

Pour en savoir davantage sur ce dispositif, consulter sur Internet: https://www.pepite-france.fr.

Lyliane

 

 

03/09/2018

Elle a expérimenté un mois sans sucre!

Ni allergique, ni diabétique, Mme Claire Le Nestour raconte dans la revue Terra Eco d'octobre 2015 comment elle a profité de l'été pour entamer une détox: arrêter le sucre sous toutes ses formes. Les premiers jours ont apparemment été très durs, tant sa dépendance était forte: que manger au petit déjeuner? que choisir comme dessert à midi ou le soir? Finalement Mme Le Nestour a décidé de suivre les conseils de Mme Charlotte Debeugny, une nutritionniste anglaise qui a publié en France un ouvrage aux éditions Marabout: "Comment j'ai décroché du sucre?"

Pas facile de décrocher en effet! Notre candidate au "sans sucre" a donc commencé à lire les étiquettes dans les magasins, car le sucre se cache partout, ketchup, yaourts natures et sodas compris. Sur des forums internet, comme une apprentie chimiste elle a revisité ses classiques, mixant des carottes, ajoutant miel et pommes broyées dans des gâteaux… Un jour, par chance, elle a découvert une boutique sans sucre, ni édulcorant, tenue par les parents d'une jeune diabétique dans un quartier chic de la capitale. On y utilise du maltitol, un glucide naturel issu du blé ou du maïs. Peu connu en France, on ne sait pour déplaire à quel lobby, ce produit a le goût et la texture du sucre. Et il ne ferait pas grossir!

Pour parfaire le dossier, lire l'ouvrage suivant:  "Zéro sucre" de Mme Danièle Gerkens, journaliste à Elle, qui raconte son année sans sucre aux éditions Les Arènes (2015) ou  consulter la base de données Open food facts qui répertorie la composition de milliers d'aliments: www.fr.openfoodfacts.org.

Lyliane

A propos des graines germées...

L'émission "La Quotidienne" sur la 5ème chaîne de télévision s'est intéressée le 29/8/2018 aux graines germées. Nous avons tout d'abord pu voir un film tourné chez une productrice de graines germées, qui cultive ses graines germées hors-sol dans des sortes de grands placards. Là, elles sont irriguées selon le cas pendant 2 à 8 jours, lavées et triées. Puis, elles sont placées dans des barquettes et commercialisées par 100g environ. Généralement, le coût des graines germées est très modéré: environ 2 à 2,50 euros la barquette. La production est très surveillée sur le plan de l'hygiène et souvent les graines sont d'origine bio.

Puis, deux représentants d'une entreprise sont venus personnellement apporter des témoignages vécus en s'appuyant sur les exemples de graines germées les plus courantes: fenugrec, radis, tournesol, alfafa, lentilles, poireaux… Ces dernières graines se sont révélées les plus fortes en saveur, alors que les autres, toutes différentes, ont des goûts plus doux. Nous avons appris qu'il est possible de faire nous-même germer des graines à la maison. On peut se les procurer en magasin diététique à un prix raisonnable: environ 3,50 euros pour 150g. Cependant attention à ne pas faire germer des tomates ou de la rhubarbe, dont les graines ne sont pas comestibles...

L'intérêt des graines germées est leur exceptionnelle richesse en vitamines. En effet, en les mangeant crues, nous bénéficions de tous les nutriments concentrés dans la graine. Elles relèvent des crudités, un taboulé, mais peuvent aussi agrémenter un curry ou des pâtes. Certaines grandes surfaces commencent à s'y intéresser. Toutefois, actuellement le marché des graines germées a une évolution encore assez lente, puisque seulement 9% de la population française en achète régulièrement. L'avantage est que ces graines peuvent être consommées toute l'année été comme hiver. Ce produit naturel et vivant se consomme au maximum dans les 8 à 9 jours après achat. On le conserve habituellement au frais.

Le laboratoire Alaena s'y intéresse et commercialise depuis peu une crème nourrissante à base de graines germées. La production de collagène en effet serait stimulée par des applications régulières sur la peau. De même, il est possible de les présenter en toasts comme une sorte de pâté végétal sur une base de fromage frais. Bref, pourquoi ne pas tester cet excellent concentré d'énergie?

Pour en savoir davantage, consulter par exemple sur Internet: www.ecogerme.fr ou /www.forceultranature.com.

Lyliane

 

02/09/2018

La vague en 06 des piscines écologiques...

La piscine municipale de Roquebillière (Alpes-Maritimes) n'est pas vraiment comme les autres. 2 000 mètres carrés pour une baignade en plein air dans une eau sans aucun produit chimique. Si la couleur de l'eau tire plutôt sur le vert, c'est parce qu'elle est entretenue naturellement grâce aux plantes qui entourent le bassin, roseaux, iris et bambou. La piscine accueille un nombre limité de baigneurs chaque jour pour ne pas saturer l'eau en bactéries et seules les crèmes solaires biologiques sont autorisées. Des jets maintiennent l'eau à moins de 25 degrés afin de limiter le développement des algues. 50 000 euros par an d'entretien Certains baigneurs la trouvent trop fraîche, mais une dizaine de communes ont investi dans ces bassins biologiques. L'entretien de la piscine coûte environ 50 000 euros par an, un peu plus qu'une piscine traditionnelle, mais elle a permis de créer une dizaine d'emplois saisonniers et attirent de nombreux touristes : "Il y a plus de personnel, car il faut entretenir manuellement l'ensemble du bassin de baignade", explique Thomas Marcucci, directeur général des services de Roquebillière.

Selon France Info

Plaidoyer en faveur de l'herboristerie...une profession en quête de reconnaissance.

La revue Kaizen n°22 publie un excellent dossier rassemblé par Mme Frédérique Basset au sujet de l'herboristerie. Nous savons que dans notre pays, depuis 1941 et le régime de Vichy, le métier d'herboriste n'existe quasiment plus officiellement. Ce sont les pharmaciens, en effet, qui ont pris le monopole de la vente de plantes médicinales. Pourtant les quelques herboristes restants, convaincus des bienfaits des plantes et passionnés par leur profession se battent pour obtenir un nouveau statut officiel. Car nombreux seraient les jeunes ou les moins jeunes souhaitant proposer leurs connaissances et communiquer leur passion au public. En ce qui me concerne, pour les utiliser régulièrement en tant que consommatrice convaincue, je sais que les plantes fraîches et sèches sont des sources de bienfait, beaucoup copiées par la chimie. Souvent, je regrette leur commercialisation déficiente ou non bio (10% environ seulement garanties sans pesticides) en pharmacies ou même en boutiques diététiques. 

Malheureusement, témoigne Mr Michel Pierre, dans le Sud-Ouest comme un peu partout dans notre pays, "la distillation des plantes pour en faire des huiles essentielles dont la valeur marchande est plus intéressante a pris le pas sur la vente de plantes séchées". Mais il existe heureusement des pharmaciens amoureux des plantes comme Mr Cyril Coulard à Marseille. Celui-ci est favorable au rétablissement du diplôme d'herboristerie. En effet, l'absence de réglementation lui semble la porte ouverte à des dérives. Il ne cautionne pas non plus l'acharnement de l'Ordre des pharmaciens contre ceux qui ont déjà pourtant fait leurs preuves à ses yeux. Du reste, les pharmaciens ne seraient que peu ou pas formés au conseil et à l'utilisation des plantes sauvages ou cultivées. Quel homme ou quelle femme politique va oser s'emparer de cette question?...

L'article se termine sur une citation du Père Blaize à Marseille:" Les plantes guérissent souvent, soulagent toujours et ne nuisent jamais." Ce seraient donc notre passeport de santé! Pour aller plus loin, contacter la revue Kaizen  www.kaizen-magazine.com, l'herboristerie du Palais Royal à Paris ou celle du Père Blaize à Marseille. Egalement lire l'ouvrage de Mr P. Michel "Les plantes du bien-être" aux Editions du Chêne (2014). Un peu partout en région il existe des stages de recherche de plantes sauvages comestibles. Contacter par exemple: www.unilim.fr ou www.terre-humanisme.org.

Lyliane

 

01/09/2018

Un chantier d'insertion sur l'île de Porquerolles!

Mme Amandine Roussel est allée interviewer Mr Nicolas Cayon, maraîcher sur l'île de Porquerolles (83), qui encadre un chantier d'insertion sur 2 hectares. En 2014, l'Association de Sauvegarde des Forêts varoises, sollicitée par le Parc National de Port Cros a lancé un chantier d'insertion arboricole du nom de Les Copains. Puis, ils ont élargi Les Copains au maraîchage et ils font pousser fruits et légumes bios et de saison. En tout 96 salariés sous contrat sont déjà passés par Porquerolles.  L'équipe de jeunes ou moins jeunes (entre 18 et 60 ans) vend depuis 2017 la production directement sur place avec un petit marché les mardis, jeudis et vendredis de 10H à 13H.

L'objectif principal de ces chantiers est de remettre des personnes en rupture professionnelle sur le chemin de l'emploi. En effet, certains auront envie de continuer après leur contrat, car ils auront acquis une formation. Cela coûte certes de l'argent et pour le moment cette initiative n'est pas "rentable". Aussi, des partenaires sont activement recherchés par l'Association. Il y a déjà des membres bienfaiteurs qui financent cette initiative varoise (L'Occitane, Pierre et Vacances…), mais des particuliers peuvent également faire des dons, qui seront défiscalisés.

Pour cela, s'adresser à www.copainsporquerolles.fr.

Lyliane

 

Découvrir la permaculture...

Mme Estelle Pereira dans la revue Nous, supplément à Nice-Matin, nous explique ce qu'est vraiment la permaculture. Elle la définit comme "une méthode de culture qui consiste à créer ou recréer un véritable écosystème dans son jardin". Elle s'appuie sur le témoignage de Mme Corinne Maynadié, Présidente de l'association pour le développement de l'agroécologie et de la permaculture. Celle-ci nous rappelle que "les plantes s'entraident et se renforcent mutuellement". Le jardinier ne se contente donc pas d'agir; il observe et étudie les plantes avant d'envisager de planter quoi que ce soit.

Dans la région où j'habite, La Côte d'Azur, la création d'un jardin participatif Les Jardins du Loup, 250, Chemin de la confiserie à Tourrettes sur Loup (06) - www.lesjardinsduloup.fr - pratique ce genre d'agriculture et propose des formations. Des bénévoles cueillent par exemple des fleurs de camomille pour en faire des infusions. En effet, cette plante a été semée dans les jardins, afin de protéger les plantations des insectes. Les déchets verts, les branches d'arbres ainsi que les feuilles mortes protègent la terre et deviennent de véritables engrais organiques. Avec du terreau et du compost, cela formera un substrat fertile pour les plantes associées qu'ils chercheront à faire ensuite pousser.

De même à Pessicart, aux Jardins du Petit Pessicart, des membres de l'Association Shilakong travaillent en commun depuis 2 ans et organisent un design de jardin en permaculture en suivant les préceptes de personnes formées à ce type de culture. Le but de l'Association est notamment de permettre à des classes du primaire de la ville de Nice de venir suivre des journées pédagogiques en pleine nature. Des arbres d'essence locale ont été plantés et retiennent la terre sur des restanques assez abruptes.

C'est pourquoi, on peut dire qu'un jardin en permaculture demande moins d'eau même dans le sud de la France, car la terre n'est jamais nue. Le sol reste vivant, car il est simplement aéré grâce à une grelinette ou à une bèche spéciale nommée aérobèche, mais il n'est jamais retourné. Ainsi, les micro-organismes du sol sont conservés. Par exemple les vers, les insectes peuvent effectuer leur travail en creusant de minuscules galeries, en aérant les racines…

En permaculture, toutes les plantes sont organisées en équipe (tomates associées aux herbes aromatiques comme persil et basilic, haricots avec courges et capucines…). Et à chaque problème sa solution sur place, au lieu d'utiliser des engrais chimiques, des insecticides… Bref, le jardinier devient collaborateur de la nature et il apprend à chaque saison ce qu'est un écosystème. Toute une évolution à faire dans nos mentalités!

Lyliane

31/08/2018

Ménage au sommet des montagnes...

On croyait les amoureux de la montagne et les randonneurs d'altitude écolos et gardiens de la nature… Il n'en est rien si l'on en croit un article de Mme Sophie Berthier dans le journal Télérama. Elle relate que des volontaires de l'Association Mountain Wilderness parcourent régulièrement des sites d'altitude pour les débarrasser de déchets agricoles, de vestiges militaires, de matériaux liés au ski et aux remontées mécaniques, de débris en tous genres.

Ils nous font savoir qu'ils peuvent collecter jusqu'à 4 tonnes de métal dans une seule journée… Vous pouvez vous joindre à eux et vous porter volontaires pour nettoyer nos si belles montagnes françaises. Leurs prochains chantiers au sommet se feront les 8 et 9 septembre  2018 dans le Parc du Mercantour (06).

Pour joindre l'association, contacter sur Internet: www.mountainwilderness.fr.

Lyliane

Une association niçoise nommée Terre Bleue a les pouces verts...

Mme Gaëlle Belda, journaliste pour la revue "Nous", supplément à Nice - Matin, a interviewé Mme Hélène Granouillac, Présidente de l'association Terre Bleue, au sujet de "l'Opération Permis de planter" lancée récemment à Nice. Il s'agit en fait de mettre en relation des personnes habitant un appartement mais désirant jardiner et des propriétaires choisissant de confier leur terrain à l'association, car ils n'ont pas le temps, ni l'énergie de cultiver. Cette initiative a démarré tout d'abord dans le quartier de Cimiez, puis à l'Ouest de la ville.

Il existe déjà des jardins partagés dans la région comme un peu partout en France. Mais là le projet paraît plus vaste, c'est "comme un réseau social végétal" dit Mme Granouillac! Les jardiniers amateurs cultivent et gèrent leur terrain prêté comme ils l'entendent. Toutefois, ils doivent signer une convention en tant que jardiniers citoyens avec les coordinateurs référents de l'Association. Ces derniers restent en effet à disposition pour des questions pratiques et techniques.

Pour connaître plus précisément cette initiative, joindre sur Internet: www.terrebleue.org ou téléphoner au 06 61 48 73 50. Des e-mails peuvent également être envoyés à terrebleue2@wanadoo.fr.

Lyliane

29/08/2018

Pour déambuler en toute sécurité...

Dans le journal Nice-Matin, Mme Mathilde Frénols nous qu'un chercheur de Sophia-Antipolis, Mr Jean-Pierre Merlet, crée des aides pour personnes âgées, notamment des cannes et des déambulateurs intelligents. En effet, ce chercheur a crée au sein de l'INRIA (Institut national de recherche dédié au numérique) "un déambulateur communicant", qui a déjà été testé auprès de personnes âgées et handicapées. C'est une invention très utile, car il faut savoir que chaque année 10 000 personnes meurent de la conséquence directe d'une chute.

Quand on souffre d'une perte de mobilité, par exemple le déambulateur est une aide précieuse pour circuler. Avec ses capteurs, cet instrument est capable d'indiquer au médecin le nombre de pas, la vitesse, les écarts de trajectoire de la personne pendant sa marche. Il est même susceptible de pouvoir indiquer si son propriétaire fait une chute et d'appeler les proches de la personne âgée.

L'objectif de cette invention robotique n'est certes pas de remplacer le personnel d'aide à la personne. Cette solution permet davantage d'autonomie et cela reste d'un prix abordable puisque cet accessoire ne coûte que 50 euros. Elle libère en fait les aides d'une surveillance de tous les instants.

Mr Merlet travaille également depuis de nombreuses années sur des solutions robotiques et d'autres outils du quotidien pour les personnes âgées. Par exemple, il a mis au point des capteurs qu'il essaie d'intégrer à un vêtement, afin d'indiquer si la personne est en position verticale ou horizontale. Il travaille aussi sur une canne munie de leds. La commercialisation de ses innovations reste un souci pour lui, car il note un vide juridique sur la responsabilité  et que l'industrie reste prudente…

Espérons cependant que banques et industriels prendront la mesure de l'utilité de ces outils permettant à tous nos aînés de déambuler en toute sécurité. Merci quoi qu'il en soit à ce chercheur de son investissement en faveur des personnes fragilisées par l'âge ou la maladie! 

Pour en savoir davantage, consulter le site de Mr Merlet: www-sop.inria.fr/members/Jean-Pierre.Merlet/merlet.html

Lyliane

 

Le frelon asiatique, une menace pour la biodiversité...

Le frelon asiatique ou vespa velutina, cet insecte arrivé en France en 2004 depuis la Chine par bateau, est une véritable plaie pour les apiculteurs. En effet, en vol stationnaire devant les ruches, le prédateur attend ses proies. Dès que les abeilles quittent leur ruche pour aller butiner, il les attaque et les découpe en morceaux pour se nourrir et nourrir sa famille. Aujourd'hui, le frelon asiatique est présent partout, notamment dans le sud de la France. Il a été remarqué que la prédation la plus importante a lieu en été de juillet à septembre.

Dans la mesure où le frelon asiatique peut même s'en prendre aux personnes, on ne doit pas s'approcher sans précaution de son nid. Un plan de lutte a été mis en place dans la région PACA en avril 2018 par le Conseil Départemental des Alpes Maritimes. Une équipe est, en effet, là pour identifier les frelons et leurs nids ronds bien particuliers. Elle peut désormais se charger de leur destruction, car pour un particulier, cette destruction est périlleuse, les nids étant souvent juchés dans des arbres. On aperçoit souvent les nids en hiver lorsque les feuilles des arbres sont tombées. Appeler le 04 93 28 79 00.

Selon un article du dimanche 26/8/2018 de Mr Florent Bardos, journaliste à Nice-Matin, à Menton, Mr Augustin Sottile , un apiculteur amateur, est convaincu d'avoir trouvé depuis l'an passé une méthode pour venir à bout du frelon asiatique. C'est un procédé rudimentaire, mais qui semble efficace pour éradiquer à terme le frelon asiatique: du lait de toilette et un produit anti - puces pour chiens et chats. Mr Sottile capture le frelon dans une épuisette, l'asperge de son mélange contenu dans un vaporisateur et le relâche pour qu'il empoisonne son nid. Il a remarqué une nette baisse du nombre de frelons asiatiques dans sa région depuis ses interventions. Mr Augustin Sottile peut être contacté au 04 93 57 96 00 pour présenter sa méthode à ses confrères apiculteurs amateurs ou pas… Pourquoi ne pas essayer?

Lyliane