Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/10/2018

La rigologie, vous connaissez?

J'apprends par Mme Amandine Roussel, dans le supplément à Nice-Matin "Nous" qu'une sophrologue caycédienne, installée à Ollioules (83) propose au prix de 20 euros la séance pour un particulier, depuis 2006, des séances de rigologie dans une salle louée par ses soins. Mme Geneviève Despraux accepte également de se déplacer dans des entreprises ou des institutions qui la sollicitent dans tout le département du Var. Mme Despraux s'est formée à l'Ecole Internationale du Yoga du rire  et du bonheur et à l'Institut Français du yoga du rire et du rire santé. Ce yoga du rire dure de une heure à une heure trente environ.

A première vue, écrit la journaliste, "la rigologie ne fait pas sérieux. En fait c'est une vraie discipline, dont les avantages sur la santé ne sont plus à démontrer". Dans une ambiance ludique, après une préparation corporelle par étirements et exercices de respiration, on effectue des petits jeux pour créer un lien dans le groupe. vient ensuite le temps du rire: "comme pour les positions du yoga, il y a différents rires, celui du tigre, de l'ours, du chat, du gros ventre, du graduel"... Puis vient la méditation du rire: "allongés sur une couverture ou un tapis, on fait monter le rire crescendo, puis on respire détendu. C'est un moment doux et convivial".

Les bénéfices physiques du rire sont nombreux: sur l'énergie, la digestion, les douleurs chroniques, le système immunitaire. On peut aussi s'exercer seul à la maison et la rogologie s'adresse à tous types de public, des enfants jusqu'aux seniors. Par contre, en cas de personnes hypertendues, cardiaques, asthmatiques ou d'opérés depuis peu, Mme Despraux demande un certificat médical. Elle aime bien mélanger les générations lors des séances. alors, pourquoi ne pas essayer?

Personnellement, il y a  quelques années j'ai vécu à Nice ce genre d'expérience de yoga du rire au sein du Club retraités de la MGEN. Je regrette que ce cours se soit arrêté car il me faisait beaucoup de bien. Qui voudrait le relancer en ville ou à l'hôpital dans le 06? Il existe des écoles du rire un peu partout en France. Je crois que nous aurions tous à y gagner!

Pour plus d'informations, consulter: https://www.ecolederire.org

Lyliane

La téléconsultation médicale, est-ce la panacée?

Un article de Version Femina rédigé par Mme Fabienne Colin décrit le principe de la téléconsultation tel qu'il a été mis en place récemment dans notre pays. Il revient à consulter un médecin sans devoir se rendre à son cabinet ou à le faire venir à domicile. Cette pratique semble désormais bien encadrée. En fait, le soignant vient vers le patient par téléphone ou via une webcam. elle s'adresse à tous, sauf bien sûr s'il faut réaliser un examen physique.

Tout d'abord, il existe des sites dédiés à la téléconsultation et accessibles 24h sur 24 et 7 jours sur 7 par exemple sur www.mesdocteurs.com (trente spécialités au moins), hellocare.fr ou qare.fr... Généralement, on crée un compte et on commence par remplir un court questionnaire: identité, adresse mail, sexe, date de naissance. ensuite, on enregistre les coordonnées de sa carte bancaire. Alors, en principe, on peut dialoguer avec un praticien en visioconférence. A l'issue de l'échange, le patient reçoit un compte-rendu et récupére l'ordonnance éventuelle sur la plate-forme choisie.

Sur Hellocare, le coût est de 20 euros sans limite de temps, 6 euros la question de 15 minutes ou 2 euros la minute  par tchat ou échange vidéo ou audio sur mesdocteurs.com et 29 euros par mois en individuel ou 49 euros par famille sur quare. Mais attention, cette prestation n'est pas remboursée, car la prise en charge de la téléconsultation doit passer par son médecin traitant. Il ne s'agit pas cependant de télé-conseils comme sur un forum ou par mail.

De plus en plus de complémentaires santé comme Axa ou celles du réseau Santéclair( Allianz, MMA, GMF, MAAF…) font bénéficier leurs adhérents de la téléconsultation. Chez AXA par exemple, on appelle le 3633 et on a alors un infirmier qui dirige le patient vers un médecin ou les urgences selon le cas. Une ordonnance sécurisée est envoyée ensuite à la pharmacie du choix du malade. Ce service est compris dans la cotisation. Par contre, ni arrêts de travail, ni certificats médicaux, ni renouvellements d'ordonnances ne peuvent être délivrés de cette façon.

D'autres assureurs ont établi un partenariat avec le site www.medecindirect.fr. L'assurance vous donne un numéro de téléphone pour que vous vous enregistriez sur une plate-forme. Dans cet espace personnel, vous pouvez rédiger votre question médicale. Celle-ci est alors adressée à un généraliste, voire à un spécialiste. Un médecin disponible peut alors vous consulter. 

Bref, ce nouveau système est censé pallier la surcharge des praticiens et rassurer les personnes habitant dans des "déserts médicaux". Toutefois, qu'il soit payant ou gratuit, ce nouveau dispositif ne me semble pas être en mesure de remplacer vraiment une consultation médicale. En effet, il m'apparaît que rien ne vaut des relations directes avec son médecin, le côté humain étant dans ce domaine très important. L'avenir nous dira ce qu'il convient de penser au sujet de cette proposition de service… Vous pourrez aussi nous en dire un mot sur ce blog à l'occasion.

Lyliane

07/10/2018

Planter une "forêt indigène" dans le Tarn avec les arbres qui existaient autrefois...

En France, les forêts ne sont pas en perte de vitesse, mais 84 % d’entre elles sont composées de seulement une ou deux essences. Une baisse de la biodiversité que des Tarnais ont décidé d’endiguer à leur manière.
Sur la commune du Garric, au nord d’Albi, Yann Roques et Alexandre Leuger ont décidé de se lancer dans un projet un peu fou : planter 30 000 arbres d’ici à la fin de l’année.


« J’habite au centre d’Albi et cela fait un an que je n’ai pas vu d’oiseau, la biodiversité s’effiloche », assure Yann, historien-archéologue de son état. De quoi avoir une prise de conscience.
Arbres de la dernière période glaciaire
« Nous nous sommes dit que nous pourrions planter une forêt peuplée d’arbres indigènes, c’est-à-dire présents dans la région à l’époque de la dernière période glaciaire, il y a 13 000 ans », poursuit le jeune militant. Il n’y aura du coup pas de noyer, importé par les Romains, mais des chênes verts ou des peupliers noirs.
Au total, quarante essences seront plantées, de quoi favoriser des abris pour la faune.

Mais pas n’importe comment, selon la méthode Miyawaki, du nom d’un botaniste japonais. « C’est plus dense, là où une forêt classique à un millier d’arbres maximum par hectare, nous, il y en aura minimum 30 000 sur seulement un hectare et la sélection se fera naturellement », poursuit Yann Roques.
— PROJET SILVA (@DavincicorpFr) September 13, 2018
Cela permettra de produire 750 tonnes d’oxygène par an et compenser 4 500 000 km effectués en voiture. Pour financer leur projet Silva, et un documentaire associé, ils ont lancé une cagnotte sur la plateforme Leetchi. Histoire de passer du concept à la réalité.
 
selon Beatrice Colin - 20 Minutes - lundi 17 septembre 2018

06/10/2018

Des insectes-robots à la rescousse en cas de catastrophe...

Imaginez. Vous êtes bloqué sous les décombres après une explosion ou une catastrophe naturelle. L'endroit est exigu. Difficile d'accès. Personne ne sait que vous êtes là. Tout à coup débarque une armée de cafards téléguidés par les sauveteurs. Avec leurs capteurs, ils ont cartographié toute la zone, repéré un accès et fini par vous localiser. Ça y est, l'alerte est donnée. Il reste un survivant à cet endroit précis. Et on sait par où passer pour aller le chercher.


Non, ce n'est pas un scénario de science-fiction. Un peu partout dans le monde, des chercheurs travaillent à recruter des insectes pour assister les pompiers dans les missions de sauvetage. Il ne s'agit pas de dressage comme avec les chiens secouristes, mais de développer des prothèses robotisées qui transforment les bestioles en "cyborgs" téléguidés.


Pourquoi un hybride moitié robot, moitié insecte? Parce qu'on a les pires difficultés à créer des machines aussi souples que les êtres vivants. Dans le cas d'une catastrophe naturelle, il faudrait en plus qu'elles puissent s'immiscer dans de petits espaces et se déplacer sur les terrains les plus accidentés. Impossible avec la technologie actuelle. D'où l'idée de s'appuyer sur l'agilité naturelle des insectes. Ne restait qu'à trouver un dispositif pour les piloter à distance comme des drones.


C'est précisément ce que vient de présenter Abhishek Dutta, chercheur à l'université du Connecticut, aux États-Unis. Il s'agit d'une sorte de sac à dos bourré d'électroniques que l'on place sur l'animal. Ce dispositif va lui titiller les antennes avec un signal électrique et lui faire croire qu'il rencontre un obstacle à gauche, à droite ou devant lui. Ce qui l'obligera à tourner. En modulant le signal, on le dirige et on stimule la pointe de son abdomen pour le faire accélérer.


Un paquetage électronique
Abhishek Dutta et son équipe étudient essentiellement sur des cafards. Pas n'importe lesquels, les blattes de Madagascar. D'abord parce que ce sont les plus grosses qui existent (7 centimètres à l'âge adulte) ; leur dos peut accueillir le paquetage électronique. Ensuite, elles sont d'excellents candidats pour les opérations de secours, puisqu'elles grimpent très bien et sont très curieuses ; donc explorent partout. Surtout, elles résistent à la chaleur et aux radiations, un sérieux avantage lors d'une catastrophe nucléaire, par exemple.


Les Américains ne sont pas les seuls à plancher sur de tels cyborgs. L'université de technologie de Nanyang, à Singapour, est aujourd'hui la plus avancée en matière de miniaturisation. Son paquetage électronique ne mesure que quelques millimètres, ce qui permet de maîtriser de petits scarabées de 2 centimètres de long. Les scientifiques ont même trouvé une technique pour les faire reculer et améliorer d'autant leur maniabilité lors du pilotage à distance.

Avantage des scarabées? Ils sont plus petits, donc capables de passer par des orifices inaccessibles aux gros cafards. Et surtout, ils volent, même si les chercheurs n'arrivent pas à les diriger une fois en l'air. Précisons qu'aucune de ces méthodes n'est dangereuse pour les insectes. Tous retrouveraient une vie normale une fois le sac à dos électronique retiré.


Des capteurs miniaturisés
Au-delà du module de guidage, les travaux portent également sur la miniaturisation des capteurs. Les chercheurs de Singapour ont ainsi réussi à faire tenir un détecteur de présence humaine, un GPS et des capteurs environnementaux sur une plaque de quelques centimètres. Trop grande pour des scarabées, elle pourrait parfaitement convenir aux grosses blattes. Reste maintenant le problème de l'autonomie des batteries. Aujourd'hui, ces insectes peuvent être contrôlés pendant huit heures. C'est déjà beaucoup. Mais il faudra faire mieux, les opérations de sauvetage pouvant s'étaler sur plusieurs jours.


Il n'empêche. On commence déjà à affiner les techniques de déploiement des insectes. Aux États-Unis, une équipe de l'université de Caroline du Nord (NCSU) évalue, par exemple, le nombre de coléoptères qu'il faudrait envoyer pour être certain de quadriller totalement une zone. Les sauveteurs n'ayant pas de visuel, c'est à leurs nouveaux assistants d'explorer les lieux de façon autonome, avec des stimulations aléatoires pour s'assurer qu'ils ne campent pas dans un coin. L'essentiel des briques semble donc en place. Les premiers essais sur le terrain ne sauraient tarder.


Phobique des insectes? Mieux vaut commencer à se soigner. Car dans quelques années, il y a de grandes chances qu'ils viennent à notre secours si on est coincé sous des gravats.

Anicet Mbida - leJDD - jeudi 25 octobre 2018

05/10/2018

Qwant détrône Google à l'Assemblée Nationale!

Cocorico ! Les députés et autres employés de l'Assemblée Nationale devront désormais effectuer leurs recherches sur Internet via le moteur français Qwant.

Jusqu'à présent, Google avait la préférence du Palais-Bourbon. Mais le Journal du Dimanche du 23 septembre nous apprend que la transition vers Qwant est actée, et proche.

Un changement pas si surprenant

Rien d'étonnant pour Le Point, qui rappelle que Mounir Mahjoubi, le secrétaire d'État chargé du Numérique avait récemment fait la promotion du moteur de recherche français.

L'adoption de Qwant par l'Assemblée Nationale envoie un message fort : le respect de la vie privée est pris au sérieux dans les plus hautes strates de l'État.

Une stratégie gagnante pour Qwant

Cette nouvelle s'ajoute ainsi à la stratégie de développement agressive tenue par le moteur de recherche ces derniers mois. Après une refonte profonde de son interface cet été, le lancement de Qwant Junior (une itération filtrant toute image choquante), et son partenariat récent avec Brave, cet adoubement parlementaire sonne comme un accomplissement.

 

« On est huit moteurs de recherche dans le monde », déclare Éric Léandri, PDG de Qwant, au JDD. « Je suis le 7e et je souhaite devenir 5e. Mon job impossible ? Battre les quatre premiers ! ».

Pourtant le moteur français lancé en 2013 a encore des progrès à faire pour rendre les résultats des recherches plus pertinents. De nombreux utilisateurs ayant laissé leur chance à Qwant pointent en effet des résultats parfois insatisfaisants.

 

Selon le journal des bonnes nouvelles Cyber

Découvrir le régime de Pioppi, un petit village italien, où l'on vit longtemps en bonne santé...

Je connaissais déjà le régime des centenaires d'Okinawa,  celui des Hounzas dans l'Himalaya et le régime crétois, mais je n'avais jamais entendu parler du régime Pioppi, un village de  Campanie, sur la Côte du Cilento, à deux heures de Naples environ. C'est une star américaine de la nutrition, Mr Ancel Keys, qui s'y est installé avec sa compagne à la fin des années 60, qui a fait connaître ce village où les centenaires sont nombreux. Mme Elisabetta Moro, professeure spécialiste de l'histoire et de l'anthropologie de Pioppi, a été interviewée par Mme Jessica Agache-Gorse pour la revue Version Femina, afin de découvrir le secret de leur belle longévité.

En Grande-Bretagne vient de paraître le livre "Pioppi diet" par le Dr Aseem Malhotra et Mr Donald O'Neill (collection Penguin). Cela a mis en lumière le régime alimentaire des habitants de Pioppi. Il faut savoir tout d'abord que ces habitants étaient des pêcheurs et qu'ils n'étaient pas riches: ils se nourrissaient donc peu et uniquement de produits locaux. Ils continuent à vivre ainsi assez frugalement. Par exemple, le matin ils prennent simplement un café et un fruit, parfois rien. Ils ne mangent de la viande qu'une fois par semaine et du poisson de leur pêche (sardines, maquereaux, anchois…) deux à trois fois la semaine. L'essentiel de leur régime, ce sont les fruits et les légumes de leurs jardins (tomates, brocolis, choux, aubergines, figues, oranges, abricots, pommes…). Le dimanche, ils font eux même leurs pâtes fraîches et chacun pétrit son pain. Lentilles et haricots figurent en bonne place dans leurs menus.

Mme Olga Vaccaro, professeure de nutrition à l'Université de Naples, ajoute à cette liste des fruits secs (noix et amandes), de l'huile d'olive et jamais de beurre, ni de sucre ou alors très exceptionnellement. Toutefois, des soupes avec des féculents (pâtes, pain, céréales) peuvent être ajoutées, de même qu'un peu de lait écrémé et de ricotta. Un verre de vin à table est également admis. La convivialité et un mode de vie actif (jardinage, pêche) et cependant paisible peuvent aussi être signalés dans ce village. Faire la fête est en effet une dimension partagée par tous.

Alors, qui veut choisir ce modèle de vie pour devenir centenaire et en bonne santé? Pour quelques recettes et conseils, lire l'ouvrage "La dieta mediterranea"de Mme Moro.

Lyliane

04/10/2018

Rapport parlementaire: la malbouffe en question...

Les députés s'attaquent à la malbouffe. Un rapport parlementaire sur l'alimentation industrielle est présenté ce mercredi à l'Assemblée Nationale. Il découle d'une série d'études menée sur six mois et d'une quarantaine d'auditions conduites par les députés chargés d'une commission d'enquête sur le sujet, présidée par le député de la France Insoumise, Loïc Prud'homme. Les propositions du document, dévoilées par franceinfo, visent à encadrer plus strictement le secteur de l'alimentation sur la publicité, la fabrication des produits, l'éducation, et la lutte contre les inégalités sociales. Passage en revue.


• Rendre obligatoire le logo Nutri-Score
Le logo Nutri- Score prend la forme d'une échelle de 5 couleurs (du vert foncé au orange foncé), associée à des lettres allant de A («meilleure qualité nutritionnelle») à E («moins bonne qualité nutritionnelle»). Il est aujourd'hui facultatif et repose sur le volontariat des entreprises. Le rapport recommande de le rendre obligatoire sur les produits alimentaires transformés et ultratransformés qui sont fabriqués en France. Les parlementaires préconisent également la mise en place d'une étiquette indiquant la proportion globale d'additifs et l'origine du produit.


• Limiter la teneur en sel, sucre et acide gras
Le rapport intervient également sur la fabrication même des produits, préconisant ainsi l'institution d'une réglementation qui limiterait leur teneur en sel, sucre ou encore acide gras. En France, alors que 30 % de nos apports quotidiens en sel proviennent du pain, le rapport souhaite rendre obligatoire une teneur maximale en sel des produits de panification de 18 grammes par kilo de farine. Cette réglementation avait par ailleurs déjà été préconisée par l'Anses depuis 2002. Le document s'appuie sur les indications de l'Organisation mondiale de la santé qui recommande une consommation de 5 grammes de sel par jour, à la place des 10 à 12 grammes que les Français consomment en moyenne. Afin d'atteindre cet objectif dans les cinq ans, les députés chargés de l'enquête suggèrent un échéancier et des sanctions financières imposées en cas de non-respect des nouvelles conformités.


• Diminuer le nombre d'additifs autorisés
L'utilisation des additifs par les industriels dans les aliments transformés et ultratransformés est un élément clé que le rapport vise à combattre. Alors qu'aujourd'hui 338 additifs sont autorisés en France, ils suggèrent une diminution à 48 additifs d'ici 2025, dont seulement quatre d'origine chimique. Les additifs retenus seraient ceux utilisés dans l'alimentation bio. De plus, les industriels se verraient dans l'obligation de diminuer les contaminants et résidus présents dans les produits alimentaires et leur emballage.


• Améliorer la qualité des repas dans les écoles et hôpitaux
Les députés signataires suggèrent également le renforcement de l'éducation à l'alimentation au sein des établissements scolaires, proposant notamment d'établir les repas de midi dans les cantines au rang des enseignements obligatoires. Les parents d'élèves et les élèves devront participer à la mise en place obligatoire de commissions des menus. Par ailleurs, les rapporteurs appellent à améliorer la qualité nutritionnelle des repas servis en milieu scolaire, ainsi qu'en milieu hospitalier et maisons de retraite, et préconisent ainsi une formation renforcée pour les cuisiniers de la restauration collective.


• Verser une allocation pour les plus démunis.
Afin de lutter contre les inégalités sociales, les rapporteurs souhaitent mettre en place une allocation, sous forme de coupons délivrés par les caisses d'allocations familiales, destinée aux familles ayant des enfants à charge et se trouvant en situation de pauvreté. Ces coupons permettront ainsi aux familles de s'alimenter en conformité avec les recommandations du Programme national nutrition santé.malbouffe"


• Créer un secrétariat général à l'alimentation
Enfin, le rapport préconise la création d'un secrétariat général à l'alimentation afin d'encadrer et de suivre l'application de ces nouvelles mesures. Ainsi, la Direction générale de l'alimentation (DGAL) et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) pourraient connaître un renforcement de leurs effectifs et dispositifs techniques. Par ailleurs, le rapport mentionnerait plusieurs propositions sur la recherche publique afin d'évaluer les effets sanitaires de l'alimentation industrielle.
Pour rappel, en France, l'obésité devient progressivement un problème social mais également de santé publique. «En 2030, on estime qu'il y aura au moins 30 millions de personnes obèses ou en surpoids en France. Il n'est pas trop tard pour ne pas en arriver là et sauvegarder une alimentation saine et durable», explique ainsi Michèle Crouzet, rapporteurs de la commission et députée LREM, à l'AFP. De plus, avec le tabac et l'alcool, la malbouffe est responsable de 40% des cancers.

Claudia Cohen - Le Figaro - mercredi 26 septembre 2018

Au Lycée Agricole de St Maximin (83), c'est de la terre à l'assiette!

Le Lycée agricole de St Maximin qui existe depuis 1953 et dépend du Ministère de l'Agriculture, compte aujourd'hui 500 élèves de la 4ème de collège aux terminales, dont 200 en internat. Il a à la fois des missions pédagogiques et agricoles. Son directeur, Mr Christian Brayer, a crée il y a deux ans une légumerie accessible aux élèves comme aux agriculteurs locaux. Il pense, en effet, "que la restauration hors domicile est un marché en devenir"(pour fournir les cantines scolaires notamment).

L'établissement a même installé un "espace test" au lycée agricole, afin de donner l'opportunité à des jeunes intéressés par le métier d'agriculteur, de maraîcher de se tester. Le matériel agricole comme la terre leur sont prêté et pour un à trois ans, ils peuvent expérimenter le métier. N'oublions pas que le département du Var a toujours eu une vocation agricole très importante...

Mme Karine Michel, journaliste à Nice-Matin, est allée sur place les interviewer pour le supplément "Nous".  A la légumerie, installée depuis 2017 dans l'enceinte de l'établissement sur 300m2, un bâtiment quasi autonome sur le plan énergétique grâce à des panneaux photovoltaïques, la transformation des légumes est possible. Il y a en effet toutes les machines nécessaires et des règles d'hygiène strictes à respecter.

Les maraîchers dans un rayon de 20 à 30 km (15 environ jusqu'ici) peuvent venir transformer leurs surplus en confitures ou conserves. Bien entendu, ils sont enregistrés auprès de la M.S.A (mutualité sociale agricole), pour parer à toute difficulté éventuelle. Il est possible de réserver auprès du lycée agricole la structure de la légumerie par internet du lundi matin au dimanche soir, moyennant paiement au prorata du temps d'utilisation.

Les élèves du lycée agricole, encadrés par des adultes agriculteurs eux mêmes ou enseignants, apprennent également à transformer et à conditionner des produits qui seront utilisés à la cantine du lycée. En effet, 100% des légumes et fruits produits sur les 15 ha d'exploitation du lycée (bio pour la plupart) sont transformés à la légumerie et utilisés par la cantine scolaire. On veille sur place à ce qu'il y ait le moins possible de gaspillage.

Mr Brayer se sent être "comme un Directeur d'établissement sur un territoire, qu'il a pour mission d'animer". Il travaille, en effet, avec les collectivités locales "sur la mise en place d'un véritable campus des métiers de l'agriculture, de l'alimentation, de la biodiversité et des nouveaux services à la personne en milieu rural entre Brignoles et St Maximin".

Depuis un moment, il réfléchit avec d'autres intervenants locaux à un projet de P.A.T ou projet alimentaire territorial s'appuyant notamment sur les circuits courts. A la rentrée 2019, "il devrait disposer de l'ouverture d'une filière d'enseignement supérieur avec un BTS technicien conseil ventes de produits alimentaires en circuits courts".

Pour en savoir davantage sur cet établissement, consulter sur internet le site: www.lycee-provence-verte.fr ou téléphoner au lycée agricole (Chemin du Prugnon à St Maximin: 04 94 86 52 93.

Lyliane

 

 

03/10/2018

Apprendre aux élèves à vivre ensemble et à aimer l'école...

On tombe très vite sur le nom de Mr Yvan Nemo (alias Tournesol pour ses proches!) quand on évoque une école primaire de zone défavorisée, où depuis 20 ans l'ambiance a changé du tout au tout. A l'Ecole Bel Air de Torcy (Seine et Marne), en effet, ce directeur d'école a réussi le tour de force de faire passer les classes d'un climat de violence à des lieux de vie accueillants et bienveillants ouverts sur le quartier. Et tout cela en douceur! Les parents d'élèves sont notamment très impliqués dans le fonctionnement de cette école. Quant aux élèves, ils apprennent à respecter le savoir et à collaborer pour faire jaillir "l'intelligence collective".

Grâce notamment à des aides glanées alentour (Apple France pour l'équipement informatique, la Fondation de France pour une dotation de 150 000 euros et la commune pour des activités extra-scolaires) ont été crées peu à peu une mini-ferme pour la maternelle, un potager, un laboratoire scientifique, des bassins, une cabane nature, une bibliothèque ainsi que des salles d'ordinateurs. Le but des 8 enseignants, présents depuis des années, est de stimuler la curiosité des élèves et de leur apprendre des valeurs de mutualisation et de responsabilité. Des retraitées  de la ville viennent même de temps en temps pour des ateliers tricot et pâtisserie.

Dans l'Education Nationale, depuis 2013, en s'appuyant sur des textes prônant une "refondation de l'école", l'approche a évolué vers davantage de bienveillance. On ne cherche, en effet, plus seulement des résultats, mais aussi le bien-être des élèves. Il est notamment demandé aux enseignants d'exercer une autorité sans humiliation, de pratiquer une notation positive par compétences acquises et d'effectuer un travail de socialisation. L'exemple des écoles Montessori y est peut-être pour quelque chose...

Pour en savoir plus sur l'école de Bel- Air à Torcy, où travaille Mr Nemo et son équipe pédagogique, contacter sur internet: https://www.lajauneetlarouge.com.

Lyliane

02/10/2018

Aider l'Aquarius en le faisant voguer sous pavillon français...

Depuis deux ans, l'Aquarius et son équipage ont sauvé la vie de 29 000 personnes au large de nos côtes.

Aujourd'hui privé de pavillon national, le bateau est menacé de ne plus pouvoir venir en aide aux milliers de naufragés.

Pierre demande à la France d'agir en accordant la nationalité française au bateau. Aidez-le à être entendu.

 
 
 
Adressée à Emmanuel Macron
L'Aquarius doit battre pavillon français !
 

Pétition de Pierre LUCOT
Paris, France

7 999
Signataires

 
 


Privé de pavillon par Gibraltar puis le 22 septembre par le Panama, l’Aquarius est aujourd’hui « hors la loi » au regard du droit maritime international.

Face à cette situation, SOS Mediterrannée et Médecins sans frontières "demandent aux gouvernements européens et notamment à la France autoriser l’Aquarius à poursuivre sa mission, en intercédant auprès des autorités panaméennes et en réaffirmant que les menaces de rétorsion formulées à leur égard par les autorités italiennes sont infondées, ou en lui délivrant immédiatement un nouveau pavillon sous lequel naviguer".

 
 
 
 
 
 
 
 

 

 
 
 
 
  
   
 
 
 

Vivre autrement sa retraite...

Selon Télérama, le concept de la Maison des Babayagas, dans laquelle "des femmes ont décidé de vivre leur retraite autrement que seules ou mal accompagnées, rassemble 20 femmes de plus de 60 ans à Montreuil depuis 2013". C'est Mme Thérèse Clerc, aujourd'hui décédée, qui avait eu l'idée dès 1995 de créer un endroit où des femmes pourraient vieillir de façon indépendante et autonome en pratiquant autogestion et solidarité. A Montreuil, en plein centre-ville, ce fut enfin possible. Là, "ni direction, ni personnel, mais jardin et potager pour subsister et mieux vieillir ensemble".

Depuis, l'idée de créer des sortes de maisons de retraite autogérées et socialement accessibles a fait son chemin dans notre pays. Toutes ne sont pas farouchement féministes comme à Montreuil, mais à St Priest près de Lyon, à Palaiseau dans l'Essonne et à Toulouse tout récemment se sont ouvert des Logis Solidaires. Ce type d'habitat participatif commence en effet à intéresser quelques municipalités et à motiver des personnes dotées de peu de moyens et désireuses de mettre en pratique des valeurs de solidarité et d'écologie.

Il me semble que ce type de projet mériterait d'être développé. Les communes peuvent trouver des terrains et des bailleurs sociaux capables de monter ce type de projet. Car aujourd'hui les personnes âgées, qui ne peuvent investir dans une chambre coûteuse en maison de retraite médicalisée, ont souvent pour seule perspective que celle de vieillir isolées chez elles ou de finir à l'hôpital. Et vivre en EHPAD, c'est à dire entre personnes âgées dépendantes, n'est pas forcément un sort enviable quand on a toute sa tête et qu'on est encore alerte...

Pour se renseigner sur la Maison des Babayagas et ce type d'habitat collectif et alternatif, consultez sur Internet: https://www.lamaisondesbabayagas.eu.

Lyliane

01/10/2018

Lutte contre les moustiques ...

A Conflans, où nous habitons, nous
avons des moustiques. Et comme
notre chambre est au RDC, nous
avons également des chats !
J'ai "bricolé" une moustiquaire sur
un cadre en bois, avec du tulle assez
fin, mais... ce n'est pas l'idéal.
L'idéal, nous l'avons découvert cet
été chez des amis : des
moustiquaires coulissantes sur des
rails, un peu comme des stores de
Vélux.
C'est costaux, propre et très discret :
un petit coffret blanc en haut, à
l'extérieur de la boiserie.
Et en plus, d'un prix très attractif : 40€
à 60€ chez Leroy Merlin, suivant la
taille choisie...
Vivement l'été prochain !
Jean-Yves
selon la Gazette des bonnes nouvelles.

Faire le ménage dans ses émotions avec les Fleurs de Bach...

Mme Axelle Truquet dans le Journal Nice-Matin du 16/9/2018 fait le point sur les élixirs floraux avec Mme Nathalie Auzémery, naturopathe installée à Nice. Cette conseillère diplômée en naturopathie s'intéresse aux élixirs depuis plus de 20 ans et elle les considère comme un " remède miracle". Entre autre, elle a en effet écrit l'ouvrage: "Soigner ses enfants avec les fleurs de Bach" sorti tout récemment aux éditions Leduc. Toutefois, elle précise bien que "les élixirs de Bach n'ont pas pour vocation de guérir les maladies, mais de traiter les émotions".

Mme Auzémery ajoute cette précision: "Ce ne sont pas des médicaments, mais leur objectif est de soulager les émotions négatives comme la peur, la lassitude, l'anxiété, le manque de confiance en soi". En bref, ces élixirs servent à nous rééquilibrer. L'avantage de cette solution à base de plantes ou de bourgeons est qu'elle ne produit pas d'effet indésirable. On en prend quelques gouttes seulement dans de l'eau ou directement sur la langue 4 fois par jour en général. Des cures de plusieurs semaines sont possibles.

Les Fleurs de Bach ont été découvertes il y a 80 ans par le Docteur Edward Bach, un anglais pathologiste et homéopathe, "qui pensait que l'état d'esprit d'un individu jouait un rôle primordial dans le maintien de son bien-être". Il a identifié 38 fleurs réparties en 7 familles d'émotions: solitude, sensibilité, préoccupation excessive, manque d'intérêt, tristesse, souci, incertitude. La teinture-mère de ces fleurs cueillies soigneusement est obtenue après qu'elles aient été plongées dans de l'eau et mises au soleil ou placées à ébullition. L'eau est ensuite filtrée et mélangée à un peu d'alcool pour la conservation.

Les flacons de 30 ml de verre opaque se gardent assez longtemps. Des mélanges de 5 à 7 fleurs sont possibles, mais il est recommandé de solliciter un conseil avant de se lancer. Le centre Bach - www.bachcentre.com - peut fournir la liste des conseillers agrées. Le Rescue enfin peut être considéré comme le 39ème élixir. Il est composé d'un mélange de 5 essences différentes de fleurs.  On l'utilise en cas de gros stress. Il faut savoir aussi qu'il existe des flacons dédiés aux enfants, déjà conditionnés.

On trouve les élixirs facilement que ce soit en pharmacie  ou dans certaines boutiques diététiques. Alors, pourquoi ne pas tester sur soi les élixirs floraux? Personnellement, j'ai essayé et je suis devenue adepte en cas de mal-être ou de peur.

Lyliane

30/09/2018

Petits bonnets pour une grande cause...

Petits bonnets pour une grande cause, c'est le titre de l'opération lancée pour la 12ème année consécutive par les Petits frères des Pauvres. L'association demande aux bénévoles de tout le pays de tricoter des bonnets de laine et d'envoyer leurs créations avant le 1er décembre à l'adresse suivante: Les Petits frères des Pauvres- Opération petits bonnets pour une grande cause - 64, Avenue Parmentier -75011- Paris.

Des modèles sont proposés pour les débutants-es et on peut obtenir des informations auprès de Mme Fanny Barbe au 01 49 23 13 54 ou par courriel à : fanny.barbe@petitsfreresdespauvres.fr. Ces bonnets tricotés (540 000 sont souhaités!) pourraient permettre de récolter suffisamment d'argent pour soutenir des actions spécifiques auprès des plus fragiles.

De plus, le 1er octobre, journée internationale des personnes âgées, les petits frères des Pauvres organisent la 10 ème édition des "Fleurs de la fraternité". Il s'agit d'offrir une fleur à une personne âgée pour lui donner un moment de bonheur. C'est à la portée de tout le monde!

Lyliane 

29/09/2018

Etre illettré dans le monde d'aujourd'hui...

Dans le journal Télérama, Mme Isabelle Poitte a recueilli les propos de personnes en difficulté avec la lecture ou l'écriture dans le cadre des Journées nationales d'action contre l'illetrisme du 8 au 15/9/2018. sa conclusion est sans appel: "dans notre société, être illettré induit un malaise permanent, une dissimulation épuisante et génère une souffrance terrible". Les cas sont nombreux, puisqu'on estime à 140 jeunes le nombre de personnes qui chaque année osent s'adresser à l'Association "Savoir pour réussir", implantée dans le quartier de Belleville à Paris depuis près de 10 ans.

La journaliste cite le cas de Léo, 20 ans, qui, faute d'avoir su déchiffrer une consigne de sécurité dans l'entreprise où il travaillait, a été blessé à la main par une machine-outil et renvoyé de l'usine. Un téléfilm de Mr Jean-Pierre Améris intitulé "Illettré", qui  sera diffusé le mardi 18/9 /2018 à  21H sur France 3 retrace son histoire. une façon de sensibiliser des gens qui s'imaginent encore qu"apprendre est une question de volonté". Les sentiments de honte, de colère, de doute, d'isolement font de ce handicap non visible un blocage important pour ces personnes(démarches administratives, achats sur internet…).

Les dirigeantes de l''association savoir pour réussir, Mmes M.O. Chassagnon et P. Terrier, témoignent que l'insertion professionnelle est la principale motivation des jeunes âgé de 22 à 25 ans, qui poussent la porte de leur permanence. Là, on leur apprend à lire, écrire, compter, à s'exprimer oralement, à compléter leur culture générale... mais aussi à se servir de sites comme ceux de Pôle Emploi, de la CAF, des impôts, qui ne sont pas simples à décrypter. Un passeport internet multimédia, délivré par l'espace public numérique de l'Ageca, peut leur être attribué.

Voir ces jeunes se redresser, retrouver confiance en eux est une énorme récompense pour les bénévoles de l'association. Pour contacter "Savoir pour réussir", rechercher sur internet: www.sprparis.wordpress.com.

Lyliane

 

 

28/09/2018

Mieux former les médecins aux soins palliatifs...

Mme Carine Hahn a recueilli pour Valeurs Mutualistes le témoignage de Mme Brigitte Micheau, Présidente de l'UNASP (Union nationale des associations de soins palliatifs) et bénévole en soins palliatifs. L'UNASP fédère 70 associations de soins palliatifs et compte 1 600 bénévoles intervenant à l'hôpital, dans les EHPAD et à domicile. Mme Hahn milite pour une application effective de la Loi Clayes-Leonetti de 2005 et une meilleure formation des médecins.

Etre en soins palliatifs implique, en effet, du personnel soignant une présence auprès du malade et de sa famille, dès l'annonce de la maladie grave et évolutive jusqu'au décès en passant par une prise en charge de la douleur selon la Charte  des soins palliatifs. Certains médecins ne connaissent pas encore bien et n'appliquent pas partout cette loi. Les familles par contre la connaissent et demandent son application.

Pour le moment la formation des médecins aux soins palliatifs est très inégale. Parfois aussi ils n'ont pas les outils médicaux et humains. Aussi, la prise en charge de la "sédation profonde et continue jusqu'au décès" est loin d'être opérationnelle. L'UNASP  prône un accompagnement humaniste du patient en défendant ses droits. elle cherche à "éviter la banalisation du temps de la mort dans une société du bien-être individualiste, où elle est sortie du champ".

Mme Hahn cherche des fonds et essaie de sensibiliser les institutions. Car les aides ont baissé d'environ 70% et beaucoup ont disparu. Elle forme des équipes de bénévoles quand c'est possible pour répondre à la demande des hôpitaux. Heureusement, à la rentrée 2018, tous les étudiants en médecine, mais aussi les infirmiers et les kinésithérapeutes devraient pouvoir effectuer un stage dans une unité de soins palliatifs. Cela était inscrit dans la loi pour tous les soignants mais jusqu'ici cela a peu été appliqué.

Il faut savoir que si 85% des Français souhaiteraient finir leur vie à domicile, 60% des décès ont lieu au cours d'une hospitalisation. Parfois les malades disposent d'une pompe à morphine comme à l'USP de l'Hôpital Bretonneau (Paris) pour s'administrer une dose adaptée à leur douleur. Là les soignants essaient de cultiver avec eux les petits plaisirs de la vie en flattant les 5 sens du malade (musique, tableaux au mur, animaux…). 

Pour en savoir davantage, joindre par exemple sur Internet: www.parlons-fin-de-vie.fr.

Lyliane

Consommer responsable et se laisser "emballer par le vrac"...

Mme Marie-Alexandra Desfontaines, dans la revue Notre Temps, liste les divers avantages d'acheter sa nourriture en vrac. elle signale qu'aujourd'hui beaucoup de magasins biologiques (Biocoop, Naturalia…) et même certaines grandes chaînes de supermarchés proposent un rayon vrac. Généralement l'acheteur trouve des sacs papier à disposition pour y mettre les produits qu'il a sélectionnés.

Voici les nombreux avantages mis en avant par la journaliste:

- faire des économies: on estime en effet qu'au moins 20% du prix de vente des produits emballés correspond au prix de l'emballage.

- limiter le volume des déchets: selon l'ADEME, chaque français produit par an 391 kg d'ordures ménagères. Les emballages finissent tous à la poubelle.

- lutter contre le gaspillage alimentaire: le consommateur choisit exactement la quantité de produit nécessaire à sa consommation personnelle.

- préserver sa santé: il faut savoir que de nombreux matériaux toxiques (phtalates…) sont susceptibles de migrer de l'emballage vers l'aliment.

- privilégier le "fait maison": on est moins tenté d'acheter des plats tout préparés.

- varier les plaisirs: on voit les différents produits proposés et on est tenté de les tester.

- retisser du lien avec le commerçant: il nous informe sur les temps de cuisson, les recettes...

- descendre moins souvent ses poubelles: on vise peu à peu le zéro déchet.

- alléger son sac de courses: on fractionne les quantités à acheter.

- recycler: on est tenté de garder bocaux, bouteilles et pots pour conserver épices, céréales, graines, légumineuses...

Pour aller plus loin, consulter par exemple: www.daybyday-shop.com.

 Lyliane

27/09/2018

Association Crésus pour soutenir les personnes endettées...

Dans la revue Notre Temps, Mr Jean Christophe Martineau évoque l'engagement d'un homme de 66 ans, combattif et déterminé, Mr Jean-Louis Kiehl. Né à Strasbourg, après une carrière à l'international, il s'est senti capable de créer une structure associative susceptible d'aider les personnes surendettées. Ce fut d'abord SOS surendettement, puis, depuis 2003, l'association Crésus. Celle-ci a été reconnue d'utilité publique en 2005 et elle a même été lauréate 2016 du Prix des Héros de Notre Temps.

Mr Kiehl est devenu délégué du Médiateur de la République pour l'Alsace. A Strasbourg, l'association dispose d'une plateforme téléphonique nationale (tél: 03 90 22 11 34) animée par une vingtaine de jeunes professionnels de la finance, qui prennent en charge les appels de personnes en difficulté. Les appelants sont conseillés dans leurs démarches avec leurs banques ou les pouvoirs publics. Mr Kiehl a même joué le rôle de médiateur auprès de certains directeurs d'agences bancaires.

On considère aujourd'hui que l'Association Crésus a accompagné quelques 500 000 personnes. Des aides sous forme de bénévolat ou de dons seraient bienvenues. S'adresser via Internet à www.cresusalsace.org.

Lyliane

26/09/2018

L'argile, un bon plan...

Un article des Carnets de Santé des Alpes-Maritimes nous fait prendre conscience que, tirée de la roche, l'argile regorge de minéraux et d'oligo-éléments. Riche en fer, potassium, aluminium, cuivre, elle est ,en effet, utile aussi bien pour des soins de beauté que pour des soins curatifs. Pour une peau brûlée, infectée ou contusionnée par exemple, l'argile est très efficace en cataplasme, car elle accélère la cicatrisation. Des masques à l'argile nettoient la peau en profondeur ou traitent des cheveux secs.

On trouve l'argile sous plusieurs formes: en vrac concassée ou moulue, en tubes prêts à l'emploi et même en bandes pré-imprégnées. L'argile verte est la plus répandue. Récoltée dans des carrières, elle est purifiante pour les peaux mixtes ou grasses et peut diminuer les pellicules... L'argile rouge, colorée par des oxydes de fer, est plus grasse et convient aux peaux très sèches. L'argile blanche et l'argile jaune sont plus adaptées aux peaux fragiles.

Il est possible de se confectionner un masque anti-âge: verser dans un bol 2 cuillères à café d'argile verte, une cuillerée à café de miel et 2 cuillères à café de lait. Pour un masque purifiant, mêler 2 cuillerées d'argile verte, 1 cuillère à café d'huile d'olive et 2 cuillères à café d'eau minérale. Bien mélanger pour obtenir une texture homogène. Laisser poser 15 à 20 minutes sans laisser durcir le masque. Ensuite, un masque hydratant permettra au visage de retrouver sa vitalité.

Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: https://www.toutpratique.com › Santé

Lyliane

25/09/2018

Connaitre le rôle essentiel de beaucoup de mères de banlieue et en parler positivement...

Mme Tiphaine Honnet dans Version Fémina a eu raison selon moi de souligner le rôle joué par de nombreuses mères dans des quartiers défavorisés. A Aulnay sous Bois par exemple, en Seine St Denis, celles que l'on nommait "femmes relais" dans les années 80 sont en gilets oranges, se rassemblent et essayent de faire bouger les choses, particulièrement le soir. Elles sont aujourd'hui les véritables "médiatrices interculturelles" des banlieues françaises.

Partout, à Rouen, Bordeaux, Villeurbanne, Nantes, près de Paris, elles "redoublent de courage, de créativité et de détermination pour débrancher … les prétendues racailles et leurs parents dits démissionnaires". Des associations se sont même crées avec pour objectif: "zéro voitures brûlées, zéro caillassages". A Grigny comme à Aulnay sous Bois, des mères partent à l'assaut à coups de balai de caves squattées. Les dealers doivent désormais compter avec leur présence active.

Ce n'est pas sans danger. En effet, en 2017, des mères d'Echirolles dans l'Isère ont été frappées par des trafiquants. Toutefois, le dialogue reste la clé. Il permet à la fois d'agir sur la radicalité religieuse et la délinquance. L'Association de Rouen "Imad", crée par Mme Latifa Ibn Ziaten, dont le fils a été tué par M. Merah, intervient auprès des familles, dans les écoles, les prisons. Les mères jouent les intermédiaires avec la police et essaient de faire baisser les tensions.

A Villeurbanne, avec le soutien d'animateurs, une dizaine de mères dans un Centre Social s'interrogent sur les racines des problèmes de banlieue et cherchent ensemble des solutions. Mieux, elles s'entraident et n'hésitent pas à prendre des photos et à intervenir dans la presse. A Nantes, l'association Tissé Métisse  a choisi l'humour et monte des spectacles issus de faits réels. A Bagnolet, une politologue nommée Mme Fatima Ouassak, qui a crée l'association "Front des mères", débat avec le corps enseignant et essaie de structurer le mouvement pour tout l'hexagone. A Sevran, la Brigade des mères commence à être connue.

Les femmes sont les plus impliquées dans ces associations. Au cœur des quartiers dits "prioritaires" vivent 5,5 millions de personnes, touchées par le chômage et la précarité. De plus, une famille sur 4 est monoparentale. Toutefois, les hommes ont un rôle à jouer. ils sont invités aux réunions et des discussions les impliquent, afin qu'ils prennent le relais auprès des enfants.

Des résultats concrets commencent à être connus. A Aulnay sous Bois par exemple l'engagement des femmes a été salué par la ville qui leur a remis en février 2018 un Diplôme d'Honneur. A Bordeaux comme à Villeurbanne les mamans ont publié un recueil de leurs travaux et elles sont même parfois appelées pour une expertise auprès des parents des quartiers. Elles préparent une chaîne You Tube. Le Président de la République lui-même s'est engagé à leur donner la parole.

En attendant que notre regard change sur les quartiers, il s'agit pour nous d'encourager ces femmes qui désamorcent beaucoup de difficultés en banlieue. Le DVD de leur spectacle est en vente auprès de la Compagnie Théâtre d'ici ou d'ailleurs.  L'ouvrage "Maman noire et invisible" de Mme Kebe Diariatou peut se trouver à La Boîte à Pandore. On peut également par exemple contacter sur Internet: www.https://www.la-croix.com › France

Lyliane

Une île des Caraïbes la Dominique devient un modèle pour le monde entier...

Une petite île des Caraibes pourrait être une source d'inspiration pour de nombreux pays, dont la France. Alors que les députés français ont récemment voté l'interdiction des «couverts, piques à steak, couvercles à verre jetables, plateaux-repas, pots à glace, saladier, boîtes» dès 2020, La Dominique est allée encore plus loin. Ce pays de 754km2 situé entre la Guadeloupe et la Martinique a banni de ses terres tous les objets en plastique à usage unique à compter du 1er janvier 2019. La petite île est ainsi le premier pays au monde à prohiber les pailles, plaques et couverts en plastique ainsi que les tasses et récipients en polystyrène, particulièrement néfastes pour l'environnement.
«Conformément à la volonté du gouvernement de créer la première nation au monde à résister au changement climatique, avec notre surnom d'«l'île de la nature» et notre engagement à protéger la Terre Mère, un certain nombre d'objets considérés comme nuisibles à l'environnement seront interdits, à compter du 1er janvier 2019», a ainsi annoncé cet été le pays via un Tweet.


Sanctuaire pour les cachalots:

La petite île qui cultive une image écotouristique a déjà pris une série d'initiatives pour préserver l'environnement. Le pays a restreint l'importation de contenants non-biodégradables afin de limiter leur distribution dans les magasins. «La Dominique est fière d'être considérée comme «l'île Nature», a déclaré le premier ministre, Roosevelt Skerrit. Nous devons tout faire pour mériter ce surnom et en faire une réalité. La gestion des déchets solides est un problème qui nuit à cette perception et nous devons poursuivre nos efforts pour en venir à bout».
Après avoir été touché de plein fouet par l'ouragan Maria et avoir été spectateur des conséquences du changement climatique, le premier ministre incite le monde entier à agir pour préserver la planète. Avec cette mesure exemplaire, le petit pays estime qu'il «a une occasion unique de devenir un modèle pour le monde entier, un exemple qui montre comment une nation tout entière peut se relever après un désastre et résister au changement climatique pour l'avenir», a ainsi lancé le chef de l'État.
L'île à la faune et la flore luxuriante, peuplée de colibris, perroquets et de nombreux animaux marins n'est pas uniquement aux premières loges pour observer les conséquences du changement climatique, ses hauts-fonds et ses eaux chaudes sont aussi prisés des cétacés. L'île est en effet un sanctuaire pour les grands cachalots qui s'y retrouvent en été lors de la grande migration. La protection de ses océans est ainsi une priorité pour la survie de ces animaux menacés.

Mathilde Golla - Le Figaro - mercredi 19 septembre 2018

24/09/2018

Toute la lumière sur les SEGPA (sections d'enseignement général et professionnel adapté)

Le festival "Toute la lumière sur les SEGPA" a été crée en 2011, écrit Mme Coralie Bonnefoy dans le journal La Croix du 8/6/2018, grâce à un partenariat entre la circonscription de l'éducation nationale ASH3, l'Alhambra (pôle régional d'éducation artistique), les Ateliers de l'image-Centre photographique de Marseille et le Conseil Départemental des Bouches du Rhône. Cette année 2018, huit établissements des Bouches du Rhône sont engagés dans ce dispositif original.

Les élèves en SEGPA sont des élèves en difficulté d'apprentissage et ils sont issus pour la majorité d'un milieu défavorisé, où les expériences artistiques sont rares. Ce projet a lieu au sein du cinéma l'Alhambra dans les quartiers Nord de Marseille. Chaque classe bénéficie en fait de l'intervention d'un professionnel de l'image, qui pilote (50H dans l'année) la réalisation de films de 8 minutes. Les films ont été visionnés le 14/6 par un jury présidé cette année par le réalisateur Sacha Wolff. Ils sont ensuite visibles sur le site: www.pole-cinema-paca.org.

Le but de ce dispositif est "de faire réfléchir ces jeunes et d'ouvrir leur regard sur la société". Chacun s'essaie à tour de rôle aux différents rôles: technicien, cameraman, perchman… En 2017, le court métrage d'une des classes a gagné le premier prix au festival "Toute la lumière sur les SEGPA". Ce film intitulé "Saute pas dans le vide" racontait la radicalisation d'une jeune fille. Il a même obtenu le Label citoyen du site -Mémorial du Camp des Milles près d'Aix en Provence. 

A travers ce reportage, on s'aperçoit que cette initiative est susceptible de faire beaucoup de bien à ces jeunes souvent montrés du doigt et souffrant d'un regard négatif de certains autres élèves et de leurs parents. Les films tournés montrent apparemment toute leur créativité. Ce projet pilote des Bouches du Rhône les valorise et à ce titre, il serait à prolonger un peu partout dans notre pays.

Créons partout où c'est possible des festivals de ce style et soyons convaincus qu'à terme c'est toute la société française qui en bénéficiera… Car il a été reconnu que poser un regard bienveillant sur des personnes quelles qu'elles soient contribue à les faire  évoluer et à faire grandir en elles cette part d'humanité qui ne demandait qu'à s'épanouir. C'est quoi qu'il en soit la conviction profonde que je souhaite vous faire partager à travers ce blog...

Lyliane

23/09/2018

Les Eco-Charlie luttent contre le gaspillage...

Les Eco-Charlie, association à but non lucratif, a été créée au début de l'année 2016 à Paris, suite à la loi du 11/2/2016 , relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire. Un texte régit les conditions de dons des distributeurs du secteur alimentaire et oblige ceux-ci à donner leurs invendus alimentaires à toute association proposant de les récupérer, écrit Mme Aurore Harrouis dans la revue Nous, supplément à Nice-Matin.

L'association parisienne initiale, qui réunit 300 Eco-Charlie et fonctionne uniquement en bénévolat, comptait de nombreux habitants d'autres villes françaises dont Nice. Aussi ces derniers ont souhaité créer leur antenne sur la Côte d'Azur au début de l'année 2017. Après Nice, Lyon avec 100 adhérents a été la dernière ville labellisée "Eco-Charlie". Un projet existe sur Toulouse.

L'association Eco-Charlie récolte par exemple trois fois par semaine auprès des magasins, marchés et boulangeries bio de Nice. Cela donne environ deux tonnes d'invendus par mois. Ils se les partagent  d'abord, car charité bien ordonnée commence par soi-même et ils en font profiter ensuite quelques associations. Ils visent notamment les "précaires invisibles", c'est à dire les travailleurs pauvres, les familles monoparentales, les personnes isolées et les chômeurs. Ils luttent ainsi à la fois contre le gaspillage alimentaire, l'exclusion sociale et la malbouffe.

Depuis un an et demie, quatre équipes à Nice sont sur le terrain. Ils sont déjà 180 adhérents, dont une soixantaine de récoltants actifs. Ils planifient sur Doodle leurs ramassages et la messagerie Slack est utile pour savoir qui fait la tournée et où. A vélo, en voiture, à pied., ils passent dans les enseignes avec lesquelles ils ont signé une convention. Ils ont trouvé à Nice un petit garage prêté par un proche pour trier les denrées avant de les partager en fonction des besoins. Ils sont tous proches les uns des autres car la solidarité les unit et certains sont devenus amis. Au sein des Eco-Charlie, c'est en effet  l'humain qui est privilégié.

L'initiative est au pouvoir chez les Eco-Charlie! En effet, afin de financer leurs activités (achat de frigo, caddies, essence pour les véhicules, achat de vélo-cargos…), ils organisent ponctuellement des marchés libres et des ateliers "Do it yourself" pour apprendre à réaliser sa lessive, ses produits ménagers ou de toilette. Peut-être arriveront - ils même un jour à créer des emplois et à pouvoir louer leur local...

Alors, si vous êtes disponible, pourquoi ne pas prendre contact avec le réseau des Eco-Charlie sur: www.lesecocharlie.org ou via Facebook, soit pour donner un coup de main, soit pour créer un Eco-Charlie dans votre ville? On peut adhérer gratuitement sur le site Internet, si on souhaite devenir "récoltant". 

Lyliane

22/09/2018

A Grenoble, écologie et justice sociale sont conjugués dans tous les projets municipaux...

Un dossier complet a été publié dans le journal La Croix par Mrs A. Peillon et Bénévent Tosserile en avril 2018. Il concerne la ville de Grenoble (Isère), où la démocratie participative semble un principe à l'œuvre dans l'équipe municipale. Par exemple, Mr Yann Mongaburu, âgé de 36 ans, délégué à l'intercommunalité et président du syndicat mixte des transports en commun grenoblois estime que" la responsabilité environnementale est toujours intimement liée à la justice sociale et territoriale". Il prône la marche à pied, la circulation à bicyclette et il se félicite des résultats de la réduction de la vitesse à 30 km/h dans l'agglomération. Les espaces publics doivent, selon lui, être partagés avec bienveillance vis à vis des plus vulnérables, notamment les jeunes enfants et les personnes âgées.

Le budget annuel de 800 000 euros a fait l'objet d'une étude de faisabilité technique, juridique et financière et il sera soumis au vote en ligne du 2 au 6/10/2018. Ainsi, des idées d'investissements publics pourront être proposées par les citoyens grenoblois, comme c'était déjà le cas depuis 2015. L'Association A.D.E.S (association pour la démocratie, l'écologie et la solidarité) soutient la municipalité et comporte parmi ses membres plusieurs élus de la municipalité. Quant au maire écologiste de Grenoble, Mr Eric Piolle, il dit "inscrire son action en fonction du bien commun". Il cite le retour à la gestion de l'eau dans le giron public en 1999, qui lui semble avoir porté beaucoup de fruits. La fourniture de l'énergie se fait grâce à une société d'économie mixte détenue à 50% plus une action par la Ville de Grenoble…

Mr le Maire souligne la cohérence de leurs actions, qui lui semble pionnière et pourrait servir de modèle d'administration du territoire. Depuis 2014 par exemple, la Ville et la Métropole ont planté 3 500 arbres dans la ville et il est projeté d'atteindre 15 000 plantations d'arbres d'ici à 2030. Des arbres fruitiers poussent sur des places et la végétalisation des immeubles a commencé. On compte 23 jardins partagés gérés par la Ville ou des Associations. La municipalité a même permis l'occupation temporaire de deux maisons à démolir pour que des sans abri ou des squatteurs puissent en profiter...

Bref, à Grenoble, le cadre de vie a changé grâce à un contact étroit avec la population. Mr le maire cherche à faire connaître ses actions. Il était présent en avril 2018 à l'Institut Catholique de Paris pour un débat sur le thème: Ecologie et bien commun". Espérons que d'autres communes françaises prendront modèle sur une telle gestion démocratique et soucieuse d'écologie, ce qui n'est pas courant...

Lyliane

21/09/2018

Une herboristerie en capsules avec Infuzit...

Madame Manon  François, dans la revue Nous, supplément du journal Nice-Matin, consacre un article à la société Infuzit, basée au Village by CA à Sophia Antipolis (06). Son directeur, Mr Fabrice Leclercq, a d'abord racheté l'herboristerie en ligne Ormensis. Puis il a monté une start-up, nommée Infuzit, qui au bout de deux ans de recherche, a réussi à mettre les plantes en dosettes compatibles avec les machines Nespresso.

Donc, depuis septembre 2017, les capsules Infuzit, qui sont biodégradables, sont commercialisées en France. Vendues par 10 actuellement au prix de 5,50 euros, ces capsules peuvent être achetées dans certaines pharmacies et des magasins bio. Les tisanes de base sont présentes: détox, nuit, respir, circul, digest et aphrodisia. Chacune d'elle comporte plusieurs plantes associées, spécifiques de l'affection à prendre en compte.

Il me semble que c'est une bonne idée "pour ramener les plantes dans le quotidien des gens". Car, sans altérer le goût et les vertus des plantes, cette innovation permet de faciliter leur usage. De plus, cela donne un air de modernité à des infusions qui semblaient jusque là un brin ringardes! Tout renseignement peut être obtenu sur le site: www.infuzit.fr.

Lyliane

Soigner au naturel avec les plantes...

Un article de Mme Ysaline Mace dans un supplément au journal Nice-Matin porte sur l'herboristerie et les soins prodigués grâce aux plantes. Je trouve cette initiative heureuse, car en ce moment les membres du Sénat saisis par Mr Labbé examinent l'éventuelle re-autorisation de l'herboristerie supprimée par le régime de Vichy. Heureusement, quelques pharmaciens et propriétaires de boutiques en France continuent à vendre plantes et huiles essentielles. C'est notamment le cas dans le centre ville de St Raphaël, où à Naturshop Mme Jacqueline Baqué, pharmacienne et diplômée en aromathérapie et en phytothérapie, a ouvert son herboristerie en 1993.

Là, avec son petit -fils Nils Baqué, entourée d'une équipe de personnes spécialisées dans les médecines naturelles (notamment une naturopathe et un herboriste), elle prodigue conseils et plantes à ses clients. L'enseigne a quelques 150 plantes à disposition en provenance pour la plupart de l'herboristerie Cailleau en Anjou. Cette célèbre herboristerie est la capitale des plantes médicinales et notamment de la camomille dans notre pays. La pharmacienne a elle-même sélectionné des tisanes pour la détente, la détox ou la minceur et des élixirs floraux qu'elle considère comme "indispensables".

Par exemple en cas de poux, de coups de soleil ou de migraine: l'huile essentielle de lavande ou l'hélycrise, un remède contre les coups, entorses et tendinites. Elle recommande aussi l'aloe vera, une plante aux vertus bactéricides, cicatrisantes et adoucissantes. En plus, un salon de coiffure spécialisé dans la coloration végétale ainsi qu'un salon d'esthétique prennent place dans la boutique, située au 303 de l'avenue Victor Hugo à St Raphaël et ouverte tous les jours sauf le dimanche de 8H45 à 19H.

En cas de besoin, s'adresser à Mme Baqué au 04 94 95 82 95 ou contactez la sur le site: www.naturshop.fr.

Lyliane

20/09/2018

Voudriez-vous participer au "concours familles à énergie positive"?

Ce défi s'adresse à des particuliers comme vous et moi, qui, six mois durant, vont travailler sur "leurs comportements économes dans un esprit de convivialité et une logique d'apprentissage", selon Mr Julien Camacho, responsable du projet au sein du C.L. E.R., réseau pour la transition énergétique. J'ai trouvé cet article qui m'a paru très complet dans le journal Biocontact paru en septembre 2018. Le règlement de ce concours s'obtient sur le site: www.familles-a-energie-positive.fr.

L'originalité de ce concours réside dans ses modalités collectives de participation. Le concours se fonde en effet sur une inscription de foyers au sein d'équipes regroupant en règle générale 5 à 10 foyers . Cette démarche est accompagnée par un "capitaine d'équipe", afin de permettre aux inscrits d'atteindre l'objectif symbolique des 8% de réduction de consommation.

Les personnes inscrites doivent connaître, en effet, la consommation énergétique de leur logement expertisé au préalable par un conseiller d'Espaces Infos Energie. Un support pédagogique de 100 écogestes pour cuisiner, s'éclairer, isoler son logement et se chauffer leur est proposé dans des pratiques quotidiennes. Les participants-es suivent l'évolution de la consommation de leurs équipes grâce à une plateforme en ligne où ils enregistrent index et relevés.

Déjà plus de 40 000 familles ont participé à ce concours. Alors, pourquoi pas vous? Tous renseignements sur le site: www.cler.org.

Lyliane

Rendez-nous nos herboristes !

Rendez-nous nos herboristes !

 

Imaginez un instant que :

  • Pour soulager vos douleurs articulaires, on vous recommande de l’arnica alors que vous pensiez que seuls les anti-inflammatoires étaient efficaces.
  • Pour soigner votre dépression, on vous donne des extraits de millepertuis au lieu d’une ordonnance d’anti-dépresseurs.
  • Pour lutter contre votre insomnie, vous sachiez remplacer les somnifères par une tisane de passiflore et valériane.
  • Pour stopper une toux rebelle, on vous conseille du sirop naturel à base de radis noir à la place des sirops anti-tussifs habituels.

Pour calmer vos douleurs et lutter contre les maladies, vous seriez aiguillé spontanément vers des remèdes naturels au lieu de l’arsenal chimique de l’industrie pharmaceutique.

Voilà qui permettrait de reprendre confiance dans notre système de santé.

Malheureusement, en France, c’est loin d’être une réalité.

On continue de nous bourrer de médicaments chimiques au lieu de nous orienter sur des solutions naturelles et sans danger.

Et pourtant, il suffit de regarder de l’autre côté de la frontière pour voir qu’il est possible de faire autrement.

Les Belges, les Allemands, les Suisses peuvent se procurer librement des plantes médicinales dans leurs herboristeries. Là, on prend le temps de leur expliquer les effets thérapeutiques des plantes. On leur recommande les meilleures préparations. On leur indique les précautions d’usage.

Car, dans ces pays, il existe un diplôme officiel d’herboriste. On assiste même à un vrai renouveau de la profession : de nombreux emplois sont créés et c’est tout le monde qui en profite.

En France, on nous prive des bienfaits des médecines naturelles

Pendant ce temps, en France, on continue de nous priver des bienfaits des plantes médicinales :

  • Seules 148 plantes sont en vente libre en dehors des pharmacies.
  • Aucun conseil ne peut vous être donné si vous achetez vos plantes ailleurs que dans une officine.
  • La France ne compte plus que 15 herboristeries contre 23'000 pharmacies.
  • Le diplôme d’herboriste a été supprimé par le régime de Vichy il y a 77 ans !

Mais une mission au Sénat travaille en ce moment-même sur un possible retour du diplôme d’herboriste en France.

Cela signifierait un retour de l’âge d’or des plantes médicinales dans notre pays.

La France est un des pays les plus riches du monde pour sa flore, grâce à la diversité de ses terroirs et de ses climats. Nous sommes aussi le pays de l’herboristerie, avec une connaissance des vertus des plantes qui remonte aux druides celtiques, aux Romains, en passant par les monastères du Moyen-Âge et toutes les traditions locales de guérisseurs.

Ce patrimoine gigantesque et irremplaçable, transmis à travers des centaines de générations, semblait perdu depuis les années 60 où nous sommes entrés dans le consumérisme et le monopole de la médecine dite « scientifique » mais qui est surtout « chimique » !!!!

Mais nous avons un grand espoir, qu’il faut saisir maintenant :

La mission sénatoriale, dont le rapporteur est Joël Labbé, a auditionné plus de 60 personnes depuis le 24 mai dernier : producteurs, industriels, distributeurs, formateurs, pharmaciens, médecins.

La mission doit rendre son rapport fin septembre.

C’est pourquoi je vous demande de signer la pétition pour faire renaître la profession d’herboriste en France.

JE SIGNE LA PÉTITION

 

 

.

 

 

 

 

 

Marie Gauthier pour Plantes & Bien-Être

 

 

 
 
 
 
       
   
 
 
 
 
 
   
 
 
 

19/09/2018

Des propositions pour le climat...

Non seulement les humains doivent cesser de rejeter des gaz à effet de serre, mais ils doivent trouver le moyen de retirer une partie du carbone déjà rejeté, afin de limiter la hausse de la température du globe.
Ce renversement doit intervenir, selon de nombreux scientifiques, dans la seconde moitié du XXIe siècle. Cette absorption du CO2 est l'angle mort de la lutte contre le changement climatique. Mais des solutions existent, mises à l'affiche lors du sommet mondial pour l'action climatique qui se tient cette semaine à San Francisco.du carbone déjà rejeté, afin de limiter la hausse de la température du globe.

- Les forêts et les champs
Les arbres absorbent du dioxyde de carbone par la photosynthèse, et aident à stocker ce carbone dans le sol. La déforestation conduit donc à laisser plus de carbone dans l'atmosphère, ce qui réchauffe la planète.
C'est pour cela que les forêts et la végétation en général sont considérées comme une solution centrale au problème du carbone - potentiellement des centaines de millions de tonnes supplémentaires de CO2 absorbables par an. Si seulement les humains cessent de défricher."C'est 30% de la solution, mais cela ne reçoit que 2% des financements internationaux" liés au changement climatique, dit Carlos Manuel Rodriguez, le ministre de l'Environnement du Costa Rica, où la superficie boisée a doublé en 30 ans.


Les terres agricoles sont aussi importantes.
Les cultures des champs absorbent naturellement du CO2 de l'air, dont ils réinjectent le carbone dans le sol. Il suffirait d'augmenter légèrement le taux absorbé pour potentiellement en capturer d'énormes quantités: 0,04%, ou 4 pour mille, suffirait, selon une initiative lancée par la France en 2015.
Par exemple, argue Stéphane Le Foll, qui dirige "4 pour 1000", les agriculteurs devraient planter de la luzerne, afin que les champs restent couverts de plantes toute l'année, entre le maïs et le blé par exemple. Et qu'ils arrêtent de labourer, afin de limiter l'érosion.
"L'idée est que quand vous passerez en avion d'ici 20 à 30 ans, il n'y aura plus de grandes parcelles labourées", dit-il à San Francisco.


- Réduire les fuites de gaz:
Les gaz hydrofluorocarbures (HFC) sont les réfrigérants des climatiseurs, mais les climatiseurs fuient, ce qui réchauffe l'atmosphère. En accélérant le remplacement des HFC par d'autres gaz moins nocifs, les émissions pourraient baisser de 5 à 16% entre 2015 et 2025, selon un rapport publié cette semaine par la coalition America's Pledge.
Les fuites des puits et gazoducs sont une autre source majeure de gaz à effet de serre, en l'occurrence du méthane, dont le pouvoir réchauffant est très supérieur à celui du CO2. Il faudrait réparer les fuites, jusqu'au bout du circuit de distribution... les conduites de gaz de ville.


- Aspirer le CO2 de l'air
"Aspirer" le carbone directement de l'air est une autre idée pour l'instant au stade expérimental. Trois sociétés, en Suisse, en Islande et au Canada ont mis au point des systèmes qui extraient le CO2 de l'air et le stockent... Par exemple, le CO2 peut être injecté en sous-sol, dans les aquifères, ou bien il peut être absorbé par les roches.
"C'est cher, c'est difficile, mais c'est plausible", explique James Mulligan, auteur d'un rapport sur le sujet à l'ONG World Resources Institute.
Le coût est évalué de 100 à 200 dollars par tonne de CO2 stocké, contre 50 dollars environ pour la reforestation. Des économies d'échelles conséquentes doivent donc encore être réalisées.

selon Relaxnews (AFP) - samedi 15 septembre 2018

18/09/2018

Accompagnement vers l'emploi en Martinique grâce au Secours Catholique...

Mr Benjamin Sèze dans le journal Messages du Secours Catholique nous signale que l'association accompagne vers l'emploi des personnes ayant un savoir-faire en les encourageant à le transformer en travail rémunéré. Le journaliste rapporte par exemple que le 30/9/2017, à Fort-de-France "devant un parterre d'acteurs associatifs et institutionnels, d'entrepreneurs et de mécènes, Mme Mirla Pascal-Chalu, vénézuélienne de 55 ans, a présenté son projet de clinique pour végétaux". Son projet est en fait l'aboutissement d'une année de travail menée au sein de Solid'Art, un dispositif de retour à l'emploi, imaginé par le Secours Catholique de Martinique.

En 2017, ce sont 9 personnes porteuses de talents artisanaux ou artistiques qui avaient intégré ce dispositif Solid'Art. Les personnes de l'association locale qui les encadraient ont joué un rôle essentiel: aider les postulantes à affiner leur projet, les soutenir dans leurs démarches pour monter une structure et les inciter à suivre des formations financées par Pôle-Emploi. Un coach-thérapeute a même animé des ateliers, dans lesquels il les a aidées à se motiver en croyant à leur possibilité de se reconstruire. La plupart, en effet, après un licenciement  ou une séparation avaient peur de l'échec. Certaines pensaient que passé 50 ans elles n'avaient aucune chance de rebondir…

Il suffit parfois d'un  simple coup de pouce bienveillant pour redonner confiance et montrer à chacune et chacun qu'on peut faire un métier de son savoir-faire individuel! Si vous souhaitez soutenir ces innovations du Secours Catholique en faisant un don ou si vous voulez davantage d'informations sur le dossier emploi, contactez le site du Secours catholique sur:http://urlz.fr/6UVN.

Lyliane