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26/07/2017

Le défi de l'interculturel...

Mr Philippe Clanché  a écrit un article très intéressant, dans le journal Messages du Secours-Catholique Caritas N° 725, à propos du défi de l'interculturel. Notre monde occidental est aujourd'hui à un carrefour de cultures. Cette diversité culturelle se vit déjà au quotidien à Grigny dans l'Essonne dans un réseau composé d'hommes et de femmes d'Afrique subsaharienne, des Antilles et du Maghreb. En effet, devant la nécessité de la construction d'un vivre-ensemble interculturel, le Secours Catholique a mobilisé son réseau d'acteurs dans un esprit d'ouverture. Cette paroisse organise notamment des rencontres sans distinction de religion, de culture ou de nationalité.

A Vannes, Marseille comme dans le Gard, l'association a pris conscience de l'importance de cultiver cet esprit ouvert et fraternel, de le développer même. Des activités autour de la cuisine, de la couture, de la musique, de la danse, du théâtre, de cours de français ou de l'informatique sont par exemple proposées. Un artiste marionnettiste colombien a engagé à Créteil un dialogue interculturel où le langage, le geste, le toucher, le rythme facilitent le processus d'intégration interculturelle des participants dans la société française.

Trois attitudes successives sont proposées par Mr Victor Brunier de l'interculturel et religieux du Secours Catholique pour favoriser la compréhension entre les êtres humains: - écouter l'autre avec bienveillance, sans jugement.

               - faire vraiment connaissance dans des rencontres interculturelles.

               - se décentrer et ne pas regarder l'autre par rapport à soi-même.

Les différences peuvent nous toucher, certes, mais pourquoi ne pas chercher à travers l'art par exemple à découvrir d'autres cultures? A Paris, le Centre d'accueil pour les réfugiés et les demandeurs d'asile (CEDRE) organise des sorties au musée et des concerts, qui rencontrent un franc succès. Ainsi, un pont entre les cultures est susceptible de se construire. Les jeunes notamment ont de plus en plus le respect de l'altérité. Ils découvrent qu'on peut s'habiller différemment mais qu'au fond la diversité culturelle nous enrichit. Nous passons alors d'un regard qui tient à distance "le barbare" à une attitude d'ouverture et d'accueil telle que nous l'a montré le Pape François à Lampédusa.

Pour se renseigner sur les actions en cours du Secours Catholique, consulter: www.secours-catholique.org.

Lyliane

 

 

25/07/2017

Hommage à Mr Frédérick Leboyer...

Le père de la naissance sans violence est mort le 25/5/2017 à l'âge de 98 ans après une vie bien remplie, nous dit le journal Biocontact N° 281 de juillet/août 2017 à travers un article de la journaliste d'Enfant et la Vie, Mme Anne Bideault. L'ouvrage "Pour une naissance sans violence", paru en 1974 aux éditions du Seuil, avait bousculé le corps médical et fait changer le regard porté sur l'enfant naissant dans notre culture occidentale. Mr Leboyer, cet obstétricien classique s'était en effet tourné vers la souffrance de l'enfant qui naît et l'avait fait savoir aux médecins accoucheurs, aux sages-femmes et même aux parents.

Son intervention a permis de privilégier un accueil sans violence, avec de la pénombre, du silence, du recueillement même. A l'époque, on donnait des tapes sur les fesses des nouveaux-nés, on les tenait la tête en bas, on les exposait à de violentes lumières, on utilisait des forceps et on endormait souvent les mères. Dès leur sortie du ventre, les enfants étaient manipulés sans ménagement, afin d'effectuer des mesures médicales (pesée, tests...). Mr Leboyer  a préconisé par contre de poser le bébé sur le ventre de sa mère, de lui donner un bain tiède, d'accorder du temps aux parents pour couper le cordon, pour ressentir ensemble la joie de la naissance...

Traduit en une trentaine de langues, le livre de Mr Leboyer eut à l'époque un grand retentissement. Malgré des résistances dans certains hôpitaux, les mentalités ont peu à peu évolué. La technicité médicale n'a toutefois rien perdu de son efficacité. Par contre, l'accueil de la mère, du père et de leur enfant est devenu plus doux, plus humain. Remercions cet homme à titre posthume pour avoir fait avancer la conscience des soignants et des parents! Son travail mériterait d'être poursuivi, affirme Mme Bideault, remis au goût du jour et complété par des formations...

Pour obtenir davantage de renseignements, aller sur le site Internet: www.lenfantetlavie.fr  et societe-histoire-naissance.fr.

Lyliane

24/07/2017

Soutenez le 1er projet des Alpes-Maritimes présent sur la plateforme ZESTE !

 
 
 
 

 

Cher(e)s sociétaires et ami(e)s de la Nef,

Bonjour,

"Pour que l'argent relie les hommes", une fois de plus la Nef met en place des moyens qui permettent aux sociétaires, aux emprunteurs et aux amis de la finance éthique de faire émerger des projets locaux répondant à nos valeurs communes.

Vous connaissez probablement le Rucher Abelha à St Vallier de Thiey qui a choisi par deux fois d'être financé par la Nef, aujourd'hui, Julien Gaubert porte un nouveau projet avec sa structure agricole, pour continuer d’évoluer petit à petit dans la création de sa ferme pédagogique, avec cette année le grand lancement de plantations  : " les vergers du rucher Abelha" afin aussi de créer un conservatoire de fruitiers d'anciennes variétés pour les protéger et les multiplier, ainsi que la production de fruits sains.

Afin que ce projet voie le jour, Julien a lancé une campagne de financements participatifs sur la plateforme ZESTE.coop, nous vous invitons a découvrir ce beau projet sur :

https://www.zeste.coop/fr/decouvrez-les-projets/detail/les-vergers-du-rucher-abelha


Pour découvrir la ferme actuelle et connaître le projet en détails, Julien a créé grâce à un ami qui a était d'une grande aide, deux vidéos sur YouTube. Il suffit de taper : rucher Abelha et les deux apparaissent.
Voici les liens pour les visionner : https://www.youtube.com/watch?v=61p184a7Vs4&t=6s

 

La NEF - Vie Coopérative
Groupes Locaux d'Antibes et de Nice
Alpes-Maritimes
Provence-Alpes-Côte-d'Azur

20/07/2017

Ménopause sans hormones...

 
   

 


Chère lectrice, cher lecteur,

Médicalement parlant, la ménopause est l’interruption des cycles menstruels pendant douze mois consécutifs.

Le jour où cela vous arrive, cela veut dire que vos ovaires produisent moins d’œstrogènes et que vous n’avez plus la possibilité de tomber enceinte. Cela se produit entre 45 et 55 ans chez la plupart des femmes.

La moyenne se situe autour 51 ans, mais la plupart des femmes ont leur ménopause à un âge proche de celui de leur mère.

Un moment difficile à passer

C’est un moment difficile à passer. Il existe une liste horriblement longue de symptômes désagréables qui peuvent accompagner la ménopause :
  • bouffées de chaleur, transpiration nocturne, insomnie (65 à 75 % des femmes) ;

  • perte osseuse et fractures, tassement de la colonne vertébrale ;

  • modification des cheveux, poils sur le visage, changement du timbre de la voix ;

  • perte de libido, désintérêt vis-à-vis de la sexualité, sécheresse et douleurs ;

  • variations de l’humeur, anxiété, dépression et irritabilité ;

  • fonte musculaire, augmentation de la masse graisseuse, sur le ventre et les hanches.

Les femmes traitées à l’urine de jument !

La médecine a cru avoir trouvé une solution dans les années 1980 avec le traitement hormonal substitutif (THS). Il s’agissait en théorie de remplacer par des pilules les hormones que les ovaires ne fabriquent plus.

En réalité, ces traitements étaient fabriqués à base d’hormones synthétiques ou d’origine douteuse.

Ainsi, aux États-Unis, le THS standard était-il fait à base d’œstrogènes (hormones) de jument (oui, la femelle du cheval !), collectée dans les urines de l’animal ! Cette hormone était trop violente pour les femmes. Par ailleurs, le traitement contenait de la médroxyprogestérone, une hormone synthétique.

Des millions de patientes se sont engagées dans le traitement, sans savoir.

Quand les Américains décident enfin de vérifier si, par malheur, ce traitement ne provoquait pas d’effets secondaires indésirables, ce fut la douche froide : des milliers de décés par cancer du sein, AVC et démence furent répertoriés comme étant causés par le THS, lors de la Women’s Health Initiative (WHI) qui a suivi 160 000 femmes concernées par le traitement entre 1997 et 2002.

Le traitement fut massivement abandonné. En réalité ce n’étaient probablement pas les hormones en tant que telles qui étaient responsables de la catastrophe, mais ce traitement particulier.

Les hormones « bio-identiques » sont sûres

Les études qui ont suivi sur le même sujet l’ont démontré, qu’elles soient réalisées en France1, aux États-Unis2 ou en Grande-Bretagne3 : on ne retrouve pas ces effets secondaires néfastes lorsque les hormones utilisées sont des hormones bio-identiques. « Bio-identiques » signifie qu’elles sont chimiquement identiques aux hormones naturellement synthétisées par les femmes, ce qui paraît relever du simple bon sens.

Les actuels THS ne présentent donc pas de danger, en principe. Ils sont uniquement contre-indiqués en cas de cancer hormono-dépendant déclaré, c’est-à-dire certains cas de cancers du sein, du col de l’utérus, de l’endomètre, de l’ovaire, et également si vous avez déjà eu un accident type infarctus, AVC, phlébite, embolie pulmonaire.

Les hormones sont des substances naturelles, et qui se trouvent naturellement dans notre organisme

J’ai souvent expliqué ma position sur les hormones. Contrairement aux médicaments, ce sont des substances qui se trouvent naturellement dans notre organisme. Nous les fabriquons nous-mêmes dans nos glandes endocrines (thyroïde, glandes surrénales, ovaires, testicules, hypophyse…). Elles sont donc tout ce qu’il y a de plus « naturel ».

Mais elles n’évoquent que des images négatives : « poulet aux hormones », « dopage des sportifs aux hormones stéroïdes », « scandale de l’hormone de croissance contaminée », « pilule hormonale contraceptive » dont on connaît les dangers (embolie, cancer).

De plus, la consommation industrielle d’hormones féminines a des conséquences pour l’environnement. Les stations d’épuration ne peuvent les filtrer lorsqu’elles se retrouvent dans les eaux usées. L’eau du robinet des grandes villes en contient donc de petites quantités qui sont bues indifféremment par les hommes, les femmes, les enfants, sans qu’ils ne se doutent des conséquences !

Les hormones, toutes naturelles qu’elles soient, sont donc souvent devenues un problème dans la société moderne. Elles éveillent une légitime méfiance. Si vous êtes concernée, chère lectrice, vous serez certainement intéressée de savoir que des thérapeutes, médecins et phytothérapeutes (médecine par les plantes) ont élaboré des traitements hormonaux naturels de la ménopause (THM).

Traitement de la ménopause à base de plantes

Les traitements hormonaux naturels de la ménopause (THM) reposent sur des plantes médicinales qui ont des effets similaires aux progestatifs et aux œstrogènes (et qui d’ailleurs répondent aux mêmes contre-indications que les hormones bio-identiques).

On parle de « phyto-œstrogènes » et « phyto-progestagènes », le mot « phytos » signifiant « plante » en grec.

Les phyto-œstrogènes les plus efficaces sont le lin, les isoflavones de soja, le houblon, la sauge.

Les phyto-progestagènes sont le gattilier, l’achillée millefeuille, la verveine officinale, la mélisse.

Spécifiquement contre la sécheresse vaginale, il faut prendre de la sauge et compléter si nécessaire avec des ovules à placer dans le vagin deux ou trois fois par semaine comme Cicatridine Ovules, un mélange de calendula, d’hydrocotyle, d’aloès et de mélaleuca.

Mais la plante la plus efficace est l’actée à grappes noires (Cimicifuga racemosa), connue déjà par les Indiens d’Amérique qui l’utilisaient pour combattre les douleurs menstruelles.

C’est une plante qui n’a pas d’action œstrogénique, contrairement à ce qu’on pensait autrefois, mais qui est très utile dans le cadre de la ménopause.

Elle fut rapidement adoptée par les colons américains, qui firent son succès commercial sous le nom de Lydia Pinkham’s vegetable Compound. L’actée à grappes noires devint le traitement officiel contre les symptômes de la ménopause en Allemagne au milieu du XXe siècle et son effet était reconnu contre les bouffées de chaleur, les accès de transpiration, les troubles du sommeil, la dépression et l’anxiété4.

Elle est aussi efficace que la tibolone (traitement médicamenteux classique contre la ménopause5) et les autres traitements hormonaux6. Elle est plus efficace que la fluoxétine (médicament anti-dépresseur7).

Elle est encore plus efficace associée au millepertuis8.

Elle ne présente aucun danger pour les femmes ayant eu un cancer du sein9.

Depuis les années 1970, c’est-à-dire depuis l’époque où l’industrie pharmaceutique a cherché à « pousser » ses traitements hormonaux substitutifs auprès des femmes, des assauts répétés ont lieu contre l’actée à grappes noires et les traitements de la ménopause à base de plantes.

L’actée à grappes noires a été victime, comme toutes les plantes, d’une campagne de dénigrement visant à persuader la population que ce remède « de bonne femme » était moins efficace que les pilules ultramodernes.

Ne tombez pas dans ce panneau. Avant tout traitement hormonal, essayez les plantes médicinales, vous vous apercevrez dans bien des cas qu’il est complètement inutile de chercher d’autres solutions plus coûteuses, et surtout plus risquées.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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[1] Etude E3N5.

[2] Etude Keeps, 2012.

[3] Nurses Health Study, 2006.

[4] Organisation mondiale de la Santé. WHO monographs on selected medicinal plants, vol. 2, pp 55 à 65, Suisse, 2002.

[5] Bai W, Henneicke-von Zepelin HH, et al. Efficacy and tolerability of a medicinal product containing an isopropanolic black cohosh extract in Chinese women with menopausal symptoms: a randomized, double blind, parallel-controlled study versus tibolone. Maturitas. 2007 Sep 20;58(1):31-41.

[6] Efficacy of Cimicifuga racemosa on climacteric complaints: a randomized study versus low-dose transdermal estradiol. Nappi RE, Malavasi B, Brundu B, Facchinetti F. Gynecol Endocrinol. 2005 Jan;20(1):30-5.

[7] Oktem M, Eroglu D, et al. Black cohosh and fluoxetine in the treatment of postmenopausal symptoms: a prospective, randomized trial. Adv Ther. 2007 Mar-Apr;24(2):448-61.

[8] Briese V, Stammwitz U, et al. Black cohosh with or without St. John's wort for symptom-specific climacteric treatment--results of a large-scale, controlled, observational study. Maturitas. 2007 Aug 20;57(4):405-14.

[9] Walji R, Boon H, et al. Black cohosh (Cimicifuga racemosa [L.] Nutt.): safety and efficacy for cancer patients. Support Care Cancer. 2007 Aug;15(8):913-21. Review.



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19/07/2017

Ces robots qui vont changer nos vies...

C'est sous ce titre que Mme Katia Vilarasau, dans le Journal Valeurs Mutualistes de Juin 2017, écrit un long article pour démontrer que "la robotique est en marche". Et la question de fond dégagée par la journaliste concerne le rapport entre l'homme et la machine, bien qu'elle reconnaisse que les robots sont "intelligents, capables d'apprentissage et d'interactions". Par exemple aider le personnel hospitalier, divertir proposer des ateliers thérapeutiques ou stimuler les patients...

En France, de 2008 à 2014, le taux de croissance annuel moyen de la robotique de service a été de 29,4%. Elle y représente environ 150 000 emplois. Notre pays en effet est le 5 ème exportateur mondial de robots en valeur. Selon la Société d'études et de conseil Erdyn, en 2018 le marché mondial de la robotique d'assistance aux personnes en perte d'autonomie devrait représenter entre 1 milliard et 2,5 milliards d'euros et celle de services 80% du marché global de la robotique d'ici 2025.

Les nouveaux robots ont pour vocation de nous seconder dans notre quotidien, voire de devenir de véritables compagnons. La robotique de service favorise par exemple le maintien à domicile de personnes en situation de handicap. En maison de retraite ou à l'hôpital, ils sont capables de porter un patient et d'aider le personnel à déplacer des personnes handicapées. A l'Institut d'hématologie et d'oncologie pédiatrique de Lyon, les jeunes malades immobilisés en chambres stériles peuvent grâce au robot Beam+ partager des moments avec leur famille ou participer à des visites ou événements culturels ou sportifs.

Le coût d'un robot comme Buddy (Blue Frog Robotics) qui surveille et gère une maison est d'environ 646 euros. Quant à un robot compagnon, dont on attend une production à grande échelle d'ici 15 ans, son coût est d'environ 6000 euros. C'est encore beaucoup! Les roboticiens mettent au point des programmes d'intelligence artificielle sophistiqués de reconnaissance vocale, mais aussi faciale et d'expression corporelle. Ils tentent même de leur inoculer le sens de l'humour!

L'avantage de ces robots est qu'ils savent faire preuve de patience. C'est particulièrement précieux avec les personnes atteintes d'autisme ou d'Alzheimer. Mwoo, un robots-lapin sensoriel fonctionne déjà. Un phoque interactif et sensoriel comme Paro  favorisent la communication des personnes atteintes de maladies neurodégénératives. Il est actuellement testé dans 11 Ephad mutualistes. Une unité bordelaise met aussi au point actuellement des agents conversationnels animés qui sont capables d'assister les médecins dans le repérage des personnes dépressives à partir de leurs mouvements de corps, regard, visage et voix.

Pour en savoir plus, consulter sur Internet: www.tpe-robotiquemedicale.e-monsite.com/pages/les-robots-au-bloc-operatoire.html.

Lyliane

 

 

18/07/2017

Le grand boom du bien-être...

Mme Christine Ludwig dans le journal gratuit 20 Minutes s'étonne du fait que, depuis quelques années, la demande de soins liés au corps est en expansion. En effet la vision du bien-être a beaucoup évolué dans le fond comme dans la forme. En cause, d'après la journaliste, les nombreux traumas, le management agressif et le stress au travail. qui conduisent de plus en plus au burn-out. C'est pourquoi les personnes conscientes de ces difficultés se tournent vers les spécialistes du bien-être que sont réflexologues, masseurs, sophrologues, esthéticiennes, coach sportifs, coiffeurs, manucures...

Le public, dans nos cultures individualistes, réclame dorénavant des techniques du toucher, pour détendre ses muscles, pour établir un contact avec l'autre. Toutefois il faut savoir que, dans la mesure où il n'y a pas toujours de diplômes de ces spécialités,il est essentiel de bien se renseigner sur les qualifications de ces spécialistes du bien-être. Car il pourrait y avoir des charlatans dans certaines catégories. De plus, les tarifs demandés sont souvent élevés, bien plus que chez un thérapeute ou un généraliste...

Une fois, le sérieux de ces spécialistes du bien-être vérifié (nombre d'années d'étude, lieu de la formation, expérience du soin...), il est tout à fait recommandé de se laisser aller, de s'abandonner, afin de ressentir de l'intérieur les réactions du corps. Quand on a été longtemps coupé de ses émotions et de son corps, les ressentis peuvent être longs à venir...

Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: 

www.specialistes-bien-etre.com ou bien 
www.medecineetbienetre.com/les-therapeutes-et-specialistes-du-bien-etre
 
Lyliane 
 

 

17/07/2017

Netinvet: un réseau pour étudier en Europe...

Le journal gratuit Cnewsmatin nous apprend qu'Erasmus n'est pas le seul réseau d'échanges pour les étudiants français désirant étudier à l'étranger ou poursuivre leurs formation professionnelle, dans les secteurs du commerce international ou du transport et logistique. Existe en effet également le réseau Netinvet, qui en tant que membre de l'Alliance européenne de l'apprentissage garantit un haut niveau de qualité de formation délivré par les partenaires accordant leur label. Leurs centres de formation sont en outre contrôlés régulièrement et informent sur les entreprises partenaires offrant des métiers dans de nombreux secteurs.

Ce programme Netinvet, crée en 2011 par la Confédération du commerce de gros et international (CGI), vise à développer la mobilité des élèves dans 10 pays de l'Union Européenne. A ce jour, plus de 300 entreprises et 80 établissements en sont déjà partenaires. Sept cent étudiants ont bénéficié l'année dernière de ce programme de qualité. Des accords ont été conclus afin d'assurer la validation des acquis et d'assurer des correspondances entre les certifications, entre la France et les 9 autres pays concernés: Belgique, Allemagne, Pays-Bas, Roumanie, Italie, Slovénie, Pologne, Espagne et Portugal.

Ce cadre coopératif permet d'accroître la mobilité des jeunes et de les suivre depuis l'accueil et l'hébergement jusqu'à l'immersion culturelle dans le pays choisi. Pour plus d'informations, joindre sur Internet le site: www.netinvet.eu.

Lyliane

16/07/2017

A propos du "Collège aux pieds nus" crée par Mr SANJIT BUNKER ROY en INDE...

Dans l'ouvrage paru en collection Pocket sous la direction de Mr Matthieu Ricard et de Mme Tania Singer "Vers une société altruiste", qui retranscrit la rencontre historique du Dalaï Lama avec des scientifiques et des économistes, j'ai été particulièrement intéressée par un chapitre entier consacré  au "Barefoot Collège" ou "Collège aux pieds nus". Je m'étonne même de n'en avoir jamais entendu parler jusqu'ici tant ce modèle éducatif et innovant est révolutionnaire et porteur de renouveau. La vocation de cette institution indienne, crée par Mr Sanjit Bunker Roy, éducateur et entrepreneur social, est en quelque sorte d'exploiter la sagesse ancestrale et les compétences innées des villageoises et villageois de son pays non instruits dans des écoles traditionnelles.

Ce fils d'une famille faisant partie de l'élite indienne, ayant effectué des études prestigieuses et dont l'avenir semblait tout tracé, a côtoyé pendant deux semaines des villageois du Bihar victimes de famine et il en est revenu transformé. En effet, il s'est aperçu sur place des vastes connaissances pratiques de villageois illettrés qu'on croyait inaptes à s'en sortir par eux-même. Il décida alors de partir pour le Rajasthan comme simple ouvrier non qualifié pour y creuser des puits. Cela mécontenta fortement sa famille. Il eut également du mal à persuader les communautés villageoises de son engagement sincère à leurs côtés. Le système conventionnel de l'Inde empêchait son environnement de comprendre son choix de vie. Chez nous aussi, j'imagine qu'un semblable retournement pourrait paraître surprenant de la part de fils et de filles de familles aisées...

En 1972, Mr Sanjit Roy fonda le Collège aux pieds nus au Rajasthan. Puis, après quelques années de fonctionnement, il créa le Campus de son Collège  en 1986 à Tilonia. Celui-ci fonctionne uniquement grâce à l'énergie solaire. Y enseignent des volontaires issus de villages, capables de travailler de leurs mains et de respecter les compétences existantes dans les membres des communautés villageoises. C'est l'une des rares institutions mondiales qui partage le style de vie et les méthodes de travail du Mahatma Gandhi. Par exemple, personne ne gagne plus de 110 euros par mois, car Mr Sanjit Roy ne veut pas du modèle économique actuel qui fonctionne partout: c'est à dire du haut vers le bas. L'exemple est donné au contraire par quelques personnes de la base qui viennent pour y travailler. Pas besoin de savoir lire ou écrire pour devenir ingénieur solaire, architecte ou médecin! Car le défi de ce Collège est de valoriser les compétences et les capacités à se développer par eux-mêmes des habitants. Tout est discuté démocratiquement par les élèves qui ont formé au sein de l'école un Parlement des enfants avec même un Premier Ministre...

A ce jour, on constate que des villageoises et villageois dans 225 écoles de ce genre dans 6 Etats du pays sont formés pour travailler, le soir après leur journée de travail aux champs, sur des ordinateurs et pour développer des savoirs pratiques. Les spectacles de marionnettes et les spectacles de rue traditionnels sont encouragés pour transmettre des messages sociaux essentiels. Quatre femmes illettrées ont par exemple fabriqué un cuiseur solaire parabolique qui fournit des repas à plus de 1000 enfants. Vendus dans les villages à des prix modiques, ces cuiseurs épargnent le bois et le pétrole qui servaient à la cuisson d'autrefois. Un prêtre hindou a fabriqué et installé tout leur système énergétique. Depuis, 600 villages à travers le pays bénéficient à moindre coût de l'énergie solaire.

En 2001, le Collège aux pieds nus et le Parlement des enfants ont remporté le World's Children's Honorary Award  pour l'éducation des filles. C'est une jeune fille de 12 ans, en tant que Premier Ministre du Parlement, qui est allée en Suède recevoir le prix. Le modèle du Collège aux pieds nus s'est exporté tout d'abord au Ladakh, puis en Afghanistan en 2005/2006. Il repose là-bas exclusivement sur le savoir faire des femmes. En 6 mois, avec des moyens modestes, 100 villages ont été équipés en énergie solaire. Ensuite, ce sont des femmes africaines qui sont venues pour 6 mois se former en Inde. Elles sont originaires de 30 pays différents et s'initient à ces méthodes simples, transposables partout. Elles communiquent par signes, car elles ne parlent pas la même langue, mais elles se comprennent en travaillant de leurs mains. 

En bref, un merveilleux exemple de ce qu'il est possible de faire dans des pays pauvres à peu de frais. C'est un formidable espoir de changement dans les pratiques et surtout dans le regard que nous portons sur les êtres humains. Car faire faire des études poussées aux élites de ces pays fait que ces gens là se sentent supérieurs, ne raisonnent plus qu'en terme d'argent et désertent bien souvent leur pays d'origine... Quand ils prennent les rênes de leur pays, ils ont souvent bien du mal à ne pas se laisser corrompre.

Développer la qualité de vie des villages au contraire semble une solution pratique qui réussit. Des ONG de terrain existent et vont déjà dans ce sens. Ce ne sont pas des multinationales aux frais généraux pharaoniques! Une société plus coopérative, plus altruiste et soucieuse du bien commun est déjà en route. Soutenons ses efforts et laissons nous inspirer par cet exemple réjouissant!

Pour en savoir plus, consulter par exemple sur Internet: 

www.unesco.org/education/highlights/pied_nus.html
 
Lyliane 

 

15/07/2017

Les pouvoirs thérapeutiques de la nature...

Mme Carine Anselme, dans la revue Néosanté des mois de juin et juillet 2017, écrit un long article concernant le pouvoir guérisseur des forêts et des plantes, s'appuyant à la fois sur ses remarques personnelles, ses expériences vécues et sur des ouvrages scientifiques.

Elle rappelle tout d'abord que travailler dans la nature exerce un effet bénéfique sur nos aptitudes d'attention et de concentration, sur nos compétences cognitives et même sur notre créativité. Il apparaît même à certains chercheurs et biologistes que la seule présence d'une plante verte, la vue d'arbres ou de fleurs depuis sa fenêtre suffit à activer notre joie de vivre et notre confiance en soi. Ceux qui pratiquent en ville le Qi Gong dans des squares ou des jardins ont pu expérimenter ses bienfaits physiques et psychologiques décuplés par la présence de la nature...

Deux auteurs, Mrs N. Guéguen et S. Meineri, ont repris ces notions dans un ouvrage paru chez Dunod en 2012 intitulé: «Pourquoi la nature nous fait du bien». Ils ont même appelé vitamines G les bienfaits d'une vie au contact d'un jardin ou d'une forêt. Le philosophe et psychothérapeute E. Fromm appelait cet appel de la nature: la biophilie. Quant à Mr Clemens G. Arvey, biologiste, il a écrit en 2016 au Courrier du Livre un ouvrage sur «L'effet guérisseur de l'arbre». Selon lui en effet, «la biophilie, c'est l'expérience de la nature et du sauvage, c'est la beauté et l'esthétique, la libération et la guérison».

Beaucoup de personnes avaient déjà mentionné le bonheur de toucher la terre avec des enfants, des retraités, des personnes en fin de vie, des prisonniers même. Des enseignants ont signalé que, chez leurs élèves, agités ou pas, un environnement verdoyant faisait diminuer la violence, les migraines, la fatigue, les problèmes ORL ou dermatologiques. Pourtant ils ne semblent pas encore avoir été suffisamment entendus puisqu'écoles, collèges, lycées, hôpitaux, cliniques, maisons de retraites, centres pénitenciers, résidences universitaires... comportent souvent plus de béton que d'espaces verts. Et comme l'exprimait le neurologue P. Lemarquis, «nous avons des racines, mais celles-ci ne poussent pas dans le béton»!

Au Japon, la nature est considérée comme «un grand harmonisateur». Se promener en forêt par exemple est officiellement reconnu comme une médecine susceptible de nous protéger contre les maladies et de soutenir notre guérison. On appelle cela traditionnellement « bain de forêt» ou shinrin-yoku. Les médecins spécialistes de la forêt comme le Docteur Li de Nagano disent que «les terpènes anticancérigènes agissent directement sur notre système immunitaire, qui agit à son tour indirectement sur notre taux d'hormones et notamment les hormones du stress». Ainsi, selon lui, un séjour d'une journée en forêt ferait augmenter de près de 40% le nombre de cellules tueuses naturelles (NK) dans le sang. La marche à pied dans la nature entre 2,5 et 4 km par jour est également considérée comme très bénéfique. Associer marche et forêt étant fortement recommandé...

La vogue des potagers urbains, des jardins partagés semble aller dans le bon sens, car ils obligent les citadins à mettre les mains dans la terre, à se remettre au contact de la vie. On appelle cette thérapie: l'hortithérapie. Mr Denis Richard auteur du livre paru en 2011 chez Delachaux et Nieslé «Quand jardiner soigne» dit même que «le jardin apparaît comme une école d'intelligence du monde». L'auteur de l'article a eu l'occasion de voir un jardin thérapeutique en permaculture fonctionner (Le Petit Prince» à Courcelles) et elle a été frappée de voir le visage des personnes déficientes mentales jardinant, soignant les poules...Toutes avaient apparemment amélioré leur autonomie et leur estime de soi.

Selon Mme Ariane Ansoult, qui a crée le terme de jardinologie - www.jardinologie.be – tout travail de jardinage a des répercussions intérieures, spirituelles. Il permettrait en effet « un réalignement de l'être, car la nature régule, calme, canalise et accompagne notre croissance». Enfin, l'article se termine sur la citation du philosophe Augustin Berque:

«Jardiner sera peut-être notre moyen d'être humains sur la terre». Celà me fait penser à Mr T. Monod qui nous trouvait «dénaturés» avec notre mode de vie hors sol.

Au final, je me sens bien en lien avec ces témoignages car la nature me console de mes peines et m'incite à me mettre encore plus à l'écoute du Vivant...

Pour en savoir davantage sur ces différents sujets, consulter notamment sur Internet: www.lebonheurestdanslejardin.org,

Lyliane

12/07/2017

La médecine de demain avec la chirurgie augmentée...

Un article de Mme Cendrine Barruyer dans Version Fémina m'a permis de prendre la mesure des avancées technologiques dans le monde de la chirurgie. Pourtant, le 7/9/2001, nous avions déjà vécu l'opération de téléchirurgie, baptisée Lindbergh en hommage au grand aviateur, avec le Professeur Jacques Marescaux de New York et son équipe de l'IRCAD (Institut de recherche contre les cancers de l'appareil digestif). Ils avaient en effet à l'époque opéré une patiente à distance sur Strasbourg.

Quinze ans plus tard, comme l'a souligné le 118 ème Congrès Français de Chirurgie, d'autres centres comme l'Institut Mutualiste Montsouris à Paris ou le Laboratoire TimoImag de Grenoble propulsent la France aux premiers rangs en matière d'innovation chirurgicale. A partir d'examens d'imagerie médicale (scanner, IRM), on reconstitue en fait le squelette du patient, ses organes, ses vaisseaux sanguins, ses nerfs, pour créer un patient virtuel en 3 dimensions.

Ainsi, comme l'exprime le Professeur Luc Soler, qui pilote les recherches de l'Ircad et de l'Institut de chirurgie guidée par l'image (IHU) de Strasbourg le chirurgien sait exactement où il en est. Ce patient virtuel sert au chirurgien à programmer son geste chirurgical en visualisant exactement les zones à retirer et celles à risque. Il peut sur son écran voir simultanément le vrai patient et les structures cachées jusque là d'où le nom de "réalité augmentée" selon le Dr P. Pessaux, chirurgien à Strasbourg et auteur en 2014 d'une première mondiale en chirurgie digestive robotique.

Ce procédé de modélisation permet de diminuer les erreurs et les complications. Des protocoles d'opération en réalité augmentée, avec des lunettes spéciales notamment (HoloLens), permettent  de tout voir en direct et d'anticiper les risques. Peu à peu l'écran prend une place prépondérante dans le bloc opératoire. La visualisation en 3D et le guidage vidéo permettent de miniaturiser les incisions.

La méthode Poem recourt à des instruments miniaturisés et fexibles introduits par voie orale. On soigne ainsi des maladies de l'oesophage, de la sphère intestinale et digestive, disent Mme le Pr Silvana Peretta en France et Mr le Pr Haruhiro Inoue au Japon. Il y a de ce fait très peu de cicatrices visibles et de douleurs postopératoires. La récupération est donc augmentée et le temps d'hospitalisation raccourci. Moins de maladies nosocomiales également. De ce fait, tout le monde est gagnant!

Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: www.futura-sciences.com ou www.conseil3d.com.

Lyliane

10/07/2017

N'oubliez pas de rire, nous disait A. Einstein nous rappelle la lettre PureSanté!

 

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Chère lectrice, cher lecteur,

Avez-vous reconnu cet homme qui vous contemple, l’air fier de lui, du haut de ses ravissants chaussons tout en poils ?

Patrick Sébastien ? Cyril Hanouna ?

Non, c’est Albert Einstein.

Le grand physicien qui a bouleversé la conception du temps, de l’espace et de l’univers avec sa théorie de la relativité, l’homme qui a montré que la matière était de l’énergie, que ce que nous voyons, touchons, sentons et que nous interprétons comme étant de la matière est en réalité la « vibration » de l’énergie.

C’est bien le même homme que celui qui sourit sur la photo, l’air malicieux, avec des chaussons poilus, l’air de dire : « les amis, je crois que si on est sur cette terre, c’est quand même pour s’en payer une bonne tranche. »

Et que sans la vie, sans le rire, sans le sourire, rien ne sert d’être en bonne santé.

C’est le message caché d’un génie.

C’est en tout cas celui que j’ai envie de voir, et ce qui tombe bien c’est que les études scientifiques les plus récentes partagent entièrement cet avis.

Face à la dépression, que l’Organisation mondiale de la santé considère aujourd’hui comme l’une des toutes premières causes de maladie et d’invalidité dans le monde (322 millions de personnes souffrent de dépression, en hausse de 20 % entre 2005 et 2015) [1] [2], le rire est un remède naturel absolument unique.

Car c’est une relation aujourd’hui bien connue : le simple fait de sourire conduit votre cerveau à produire les molécules de la bonne humeur (dopamine).

Mais le rire fait encore bien plus.

Le rire est un exercice… physique !

En tout, le rire active près de 400 muscles ! Les muscles du visage, en particulier les muscles « corrugateurs », mais aussi ceux du diaphragme, les abdominaux etc. Lorsqu’on rit, notre corps augmente sa dépense énergétique de 10 à 20 % par rapport à son niveau de base [3] !

C’est tout l’organisme qui bénéficie de cette impressionnante vague déclenchée par le rire, comme l’explique la journaliste scientifique Céline Sivault [4] :

« Le rire possède tout d'abord une puissante action apaisante, qui se traduit par une diminution du taux d'hormones du stress circulant dans l'organisme, comme le cortisol et l’adrénaline [5].

Il n'est ainsi pas surprenant que des chercheurs aient observé une réduction du niveau d'anxiété chez des personnes de 60 ans et plus ayant bénéficié de deux séances hebdomadaires de 90 minutes de thérapie du rire, pendant 6 semaines. Avec en bonus une amélioration de la qualité de leur sommeil [6] !

Rire est également un antidouleur avéré : le phénomène a été observé en laboratoire par une équipe de l'Université d'Oxford, qui a publié une étude à ce sujet dans la revue médicale Proceedings of the Royal Society B.

D’après les chercheurs, une seule minute de rire est aussi efficace contre les douleurs qu’un comprimé chimique [7].

Et plus on est de fous, moins on souffre : dans une expérience menée en 2009, le Dr Dunbar a observé les rameurs de l’Université d’Oxford, et il a conclu que ceux-ci supportaient mieux la douleur lorsqu'ils avaient ramé en groupe que lorsqu'ils avaient fait exactement le même effort tout seul. Leur niveau d'endorphines était monté beaucoup plus haut !

D’après la spécialiste Céline Sivault, le rire est également :

  • Bon pour la mémoire à court terme [8]

  • Bon pour la santé cardiovasculaire, avec un risque de maladies cardiaques et d’AVC plus élevé chez ceux qui ne rient jamais ou presque [9].

  • Bon pour le système immunitaire : il aide même votre corps à produire les fameux lymphocytes T qui attaquent les cellules cancéreuses. À tel point que l’hôpital chinois de Guangzhou a incorporé la thérapie du sourire dans son protocole de lutte contre le cancer [10] !

Alors, pour être en bonne santé : prenez tous les jours 500 mg de vitamine C, mangez des légumes, surveillez votre taux de vitamine D, évitez l’alimentation industrielle, réduisez votre consommation de sucre, de viande, prenez éventuellement un complément d’oméga-3 afin de maintenir un ratio oméga-3/oméga-6 de 1, 3 ou 4, faites du sport, prenez des probiotiques, dormez, jeûnez etc.

Mais surtout…

N’OUBLIEZ PAS DE RIRE !!!

Mettez des chaussons poilus comme Einstein, déguisez-vous, faites la chenille (celle qui redémarre) ou imitez le canard au bureau, regardez des films avec Bourvil, Louis de Funès ou Jean-Claude Van Damme, faites absolument ce que vous voulez mais rigolez de bon cœur, le plus souvent que vous pouvez.

Et si vous voulez rire, là, maintenant, tout de suite, je vous ai trouvé sur Internet une compilation de fous rires : https://www.youtube.com/watch?v=yHrDUJFXxjY

Normalement, c’est imparable !



 




 

Sources :

[1] WHO March 30, 2017
[2] Reuters March 30, 2017
[3]Buchowski MS et al. Energy expenditure of genuine laughter. Int J Obes (Lond). 2007 Jan;31(1):131-7. Epub 2006 







 
 
 
 
 
 

 

 
 

 

09/07/2017

Connaissez-vous le "chaînon manquant"?

Selon Mr F. Lopez dans l'émission Mille et une Vies sur la 2ème chaîne, l'association "Le chaînon manquant" est une véritable chaîne de solidarité. Elle récupère en effet les invendus chez les traiteurs, dans les supermarchés et lors de grands événements pour les redistribuer immédiatement à des associations caritatives.

Le fondateur, Mr Julien Meimon, s'est révolté d'apprendre que dans notre pays un tiers de la nourriture produite est jetée, alors que des gens meurent de faim. Il faut réaliser que 5 millions de français vivent de nos jours sous le seuil de pauvreté et en 10 ans un million de personnes supplémentaires se sont retrouvées en insécurité alimentaire (chômage, maladie, handicap...)

Pour tenter de juguler cette évolution, Mr Julien Meimon a crée en 2014 cette structure du Chaînon Manquant, afin de relier ceux qui mangent à leur faim et les autres. Depuis 3 ans, cette association a récupéré plusieurs milliers de kilos de nourriture quotidiennement, ce qui représente entre 3000 et 4000 repas par jour.

Si vous avez envie de créer là où vous vivez une structure du même style ou bien obtenir des informations sur l'association, contacter: www.lechainon-manquant.fr

Lyliane

06/07/2017

Le plastique, c'est dramatique!

Depuis les années 1950, le plastique est produit à la chaîne et ses déchets s'accumulent dans mers et océans. La Fondation Tara Expéditions, qui lutte contre cette pollution, a mené plusieurs campagnes en Méditerranée et dans l'Arctique. Ses conclusions sont inquiétantes. On compte en effet selon elle 250 milliards de microplastiques en Méditerranée  qui mesurent moins de 5 mm. Et 88% de la surface des océans est polluée par ces déchets.

Il faut savoir que par exemple les sacs plastiques mettent 450 ans environ à polluer les mers. C'est apparemment le premier déchet des océans. Aussi leur interdiction dans nos pays était une mesure urgente et elle a enfin été prise dans nos pays dits développés. Un million d'oiseaux et 100 000 mammifères marins meurent étranglés ou étouffés chaque année par des plastiques qu'ils prennent pour des algues, des proies ou du plancton.

En 2015, Tara a obtenu le statut d'observateur spécial à l'ONU. La goèlette du même nom a produit tout récemment sur France Ô" l'Odyssée du Corail" pour sensibiliser le public à la dégradation des fonds marins. Entre 2016 et 2018, une nouvelle expédition est en cours dans l'Océan Pacifique. Partie de Lorient en mai 2016, l'expédition Tara Pacific est dirigée par Mr Serge Planes, directeur scientifique de l'expédition. Celle-ci comporte une équipe de scientifiques pluridisciplinaire coordonnés par le CNRS et le Centre scientifique de Monaco. 

Entre 2016 et 2017, l'expédition ira du Canal de Panama au Japon, puis de 2017 à 2018: de Nouvelle Zélande à la Chine. Le but de l'expédition Tara Pacific en fait est d'ausculter la biodiversité des récifs coralliens et leur évolution (voire leur adaptation éventuelle) face au changement climatique. La santé des coraux est en effet cruciale pour la diversité des espèces et donc pour notre humanité. C'est un écosystème qui semble fragile et menacé.

Pour en savoir plus, consulter sur Internet www.oceans.taraexpeditions.org/home/

Lyliane

05/07/2017

L'hypnose et ses nouvelles promesses...

Née au 18 ème siècle avec le médecin allemand F. Mesmer à propos du magnétisme animal, l'hypnose est utilisée aujourd'hui pour soigner des addictions, pour mincir, avoir davantage confiance en soi et mieux dormir... La pratique de l'hypnose est enseignée en Faculté de Médecine depuis 2001. Il y a également une hypnose de spectacle qu'utilisent des illusionnistes et magiciens capables de suggestionner une salle tels que le québécois Messmer. En 2016 a eu lieu un concert sous hypnose qui a fait le Tour de France pour revenir à Paris. 

 A l'hôpital, l'hypnose a fait son entrée. De plus, depuis 2005, cette discipline est reconnue par l'Ordre des Médecins. De même, il faut savoir qu'existe un Institut Français d'Hypnose depuis 1990 (pédiatrie, hématologie, grands brûlés, anesthésie...). Lorsque certaines interventions chirurgicales ne peuvent avoir lieu sous anesthésie, l'hypnose permet en effet la prise en charge de la douleur et de l'anxiété du patient.

Aux Etats-Unis, l'hypnose est apparue dans les années 1960 avec Mr Milton Erickson. Cette discipline repose avant tout sur la suggestion. Elle propose notamment un ajustement à la respiration ou une transe plus ou moins profonde. 

Des études montrent que le cortex cingulaire antérieur, chef d'orchestre de la douleur, est plus actif sous hypnose et que le cortex préfrontal l'est aussi. L'hypnose permet donc de court-circuiter tout ressenti douloureux.

Pour en savoir davantage, consulter le site Internet : www.hypnose.fr.

Lyliane

04/07/2017

Le sarrasin ou kasha, la graine qui monte!

Le kasha, ce sont des graines de sarrasin torréfiées, originaires d'Asie. Cette plante à fleurs contient des graines qui doivent être décortiquées, puis grillées. Chez nous, il est possible de les trouver en magasin diététique. Généralement, on fait cuire le kasha de 2 à 3 minutes à feu doux dans 2 fois son volume d'eau. Certains en saupoudre leur muesli en l'utilisant nature au petit déjeuner. C'est également une excellente alternative au porridge d'avoine ou de semoule, incorporé à une soupe ou mélangé à des légumes en remplacement des céréales comme riz ou couscous.

Les japonais consomment le kasha sous forme de boisson en laissant infuser 5 minutes une cuillerée à café de ces graines dans un mug d'eau frémissante, puis de filtrer et de boire chaud ou froid avec une cuillerée de miel ou de stévia. Cette boisson à la mode dans ce pays s'appelle "sobacha" et elle est consommée de jour comme de nuit. 

L'avantage du kasha est que cette graine est riche en protéines et sans gluten. Il contient en effet dix minéraux et oligo-éléments différents dont du magnésium, du fer, du calcium, du sélénium. Toutes les vitamines du groupe B sont présentes. Le kasha est réputé renforcer l'immunité et faire du bien à la circulation. Toutes ces informations sont fournies par Mme I. Haberfeld qui a interrogé Mme Magali Cros-Roig, diététicienne pour Version Fémina.

Pour en savoir plus, consulter le blog: dietmag75.blogspot.fr.

Lyliane

03/07/2017

Dernière longueur pour faire interdire les perturbateurs endocriniens...

 

Nous avons 24H pour dépasser la barre symbolique des 500.000 signatures afin d'envoyer un puissant signal à Bruxelles! 

Le vote définitif des pays de l'UE sur les perturbateurs endocriniens a lieu demain, mardi 4 juillet.

Pouvez-vous nous aider en partageant la campagne avec vos contacts sur Facebook et par email s'il vous plait? 

EmailTransférez cet email à au moins 5 de vos contacts.

FacebookCliquez ici pour partager cette campagne avec vos ami-e-s sur Facebook.

Partagez la pétition sur Facebook

 

Bonjour, 

Je viens de signer cette pétition : https://actions.sumofus.org/a/non-a-la-proposition-scandaleuse-de-la-commission-europeenne-sur-les-perturbateurs-endocriniens/

Nous sommes plus de 446.000 à avoir signé la pétition contre la proposition scandaleuse de la Commission européenne sur les perturbateurs endocriniens -- ces substances chimiques omniprésentes qui dérèglent le système hormonal et provoquent cancers, infertilité, malformations, obésité, etc, etc.… la liste est longue !

A l'aube d'un votre décisif à Bruxelles, notre objectif est de dépasser les 500.000 signatures et nous avons besoin de tous pour l'atteindre.

Chaque voix compte !

https://actions.sumofus.org/a/non-a-la-proposition-scandaleuse-de-la-commission-europeenne-sur-les-perturbateurs-endocriniens/

Merci !

SUMOFUS

02/07/2017

Le Coenzyme Q10, selon l'avis d'un nutritionniste...

Mme Caroline Dor donne la parole dans le journal Fémina de Juin 2017 à Mr le Dr A. Maloubier, nutritionniste, pour avoir son avis concernant le Coenzyme Q 10. Celui-ci rappelle tout d'abord que cette molécule, synthétisée par les cellules de l'organisme, a été découverte il y a près de 40 ans par Mr Peter Mitchell, qui reçut le prix Nobel de Chimie à cette occasion. Depuis de nombreuses études ont été consacrées à cet antioxydant hors pair, car près de 10 fois supérieur à celui de la vitamine C. On connaît également le CoQ10 sous le nom d'ubiquinone.

Dans certains pays comme aux Etats-Unis et au Japon, on l'utilise comme médicament respectivement pour lutter contre la Chorée de Huntington , l'insuffisance cardiaque et pour maîtriser l'hypertension. En Europe, on l'associe parfois aux statines et aux béta bloquants pour lutter contre leurs effets secondaires, tandis qu'en France c'est un simple complément alimentaire anti-fatigue.

En vieillissant, nous sommes susceptibles de manquer de cette molécule, puisque sa production décroit progressivement à partir de 20 ans. A 50 ans par exemple nous en produisons 25% de moins, ce qui peut induire perte d'optimisme et de tonus. Tous les régimes pauvres en graisses, un excès de sports intensifs, la prise de médicaments, certaines maladies (hyperthyroïdie, affections rénales...) peuvent faire chuter son taux.

En dessous de 1 microgramme de CoQ10/millilitres, une supplémentation est recommandée. Certaines fonctions (musculaires, neuronales...) réclament beaucoup d'énergie. Le risque d'accident cardiaque serait d'autant plus élevé que le taux de CoQ10 est bas. Son effet vasodilatateur confère une meilleure souplesse aux parois artérielles. En prendre de 60 à 200 mg par jour pourrait notamment diminuer l'essoufflement ou des troubles du rythme cardiaque...

Enfin, autre indication: les personnes souffrant de migraines à répétition, sont améliorées par la prise quotidienne de 150 mg de CoQ10 pendant environ 3 mois. La Société Canadienne des Céphalées (SCC) a inscrit cette substance parmi les "médicaments les plus efficaces pour prévenir les crises".

Pourquoi ne pas essayer de prendre du Coenzyme Q 10 en complément alimentaire en période de fatigue, puisque notre organisme n'en fabrique qu'une partie à travers notre alimentation (viande, poisson, huiles de colza ou de soja...)? Pour en savoir plus, consulter par exemple le site Internet: www.passeportsante.net/fr/Solutions ou https://www.pure-sante.info.

Lyliane

 

 

01/07/2017

Sauver les abeilles d'ici 5 ans...

charte2017 pollinis

Pendant que l’agrochimie amoncelle des milliards de profits, les abeilles et les pollinisateurs sauvages continuent de mourir massivement, mettant gravement en danger toute la chaîne alimentaire dont nous dépendons.

Les nouveaux députés ont le pouvoir de mettre en place, dans les 5 ans à venir, les mesures nécessaires pour sauver les abeilles et assurer un avenir alimentaire sain et pérenne aux générations futures.

Mais ils ne le feront pas, tant que des dizaines de milliers de leurs électeurs ne les y auront pas contraint. Alors rejoignez l’appel de POLLINIS, et faites pression sur votre député pour qu’il se range du côté des pollinisateurs et de la nature !

mon depute 1

Madame, Monsieur,

Les apiculteurs tirent la sonnette d’alarme : l’année dernière, la production de miel en France a chuté de plus de 30 %, principalement à cause de la mortalité massive de leurs abeilles (1) !

Sans compter les millions de pollinisateurs sauvages – bourdons, syrphes, bombyles, papillons, guêpes, abeilles solitaires… - dont les populations déclinent dramatiquement, sans qu’on puisse encore précisément prendre la mesure du phénomène…

Les études qui ont pu être menées par l’Union internationale pour la conservation de la nature sont plus qu’inquiétantes : parmi les espèces sauvages qui ont pu être étudiées, pas moins de 9% sont en voie d’extinction et 5% le seront dans un avenir proche (2).

C’est l’hécatombe !

Si rien n’est fait en urgence pour enrayer le phénomène, c’est une crise écologique et alimentaire sans précédent qui se profile.

Faut-il le rappeler ? Les pollinisateurs sont responsables de la reproduction de plus de 80 % des fruits, légumes et plantes oléagineuses que nous consommons au quotidien.

Sans le travail acharné de ces petits butineurs, plus de courgettes, plus de pêches, de fraises, de groseilles ou d’abricots, ni de colza, de moutarde ou de tournesol, ni d’amandes, ni de ciboulette ou de persil…

Tous ces aliments qui emplissent à l’heure actuel les étals des marchés et qu’on a plaisir à déguster, et faire déguster à nos enfants, deviendront des denrées rares et chères, inaccessibles pour la majorité de la population.

Pire : en rechignant à prendre immédiatement les mesures qui s’imposent pour sauver les abeilles et garantir un environnement agricole sain et pérenne pour tous les insectes auxiliaires qui ont un rôle-clef dans la chaîne alimentaire, les responsables politiques, influencés par les puissants lobbies de l’agrochimie, nous précipitent vers une crise alimentaire dont les conséquences pourraient être dramatiques…

Aidez-nous à les obliger à agir d’urgence !

Il y a quelques mesures simples, de bon sens, et faciles à mettre en place à court, moyen et long terme, pour mettre les pollinisateurs à l’abri dès maintenant, et restaurer un environnement qui leur est favorable en seulement quelques années.

Je vais vous détailler dans quelques instants ce programme que nous avons élaboré, avec l’équipe de POLLINIS, et les chercheurs et scientifiques qui travaillent avec nous.

Mais sachez déjà que chacune des mesures ci-dessous pourrait être prise rapidement, et facilement. Ce n’est pas une question de moyen, mais de volonté politique.

Et cette volonté politique, les élus ne l’auront que si on les y oblige. C’est pour ça que je vous demande de nous aider, sans attendre, à faire pression sur les députés nouvellement élus à l’Assemblée nationale.

Ils viennent de prendre leur poste : nous devons leur montrer que, oui, assurer l’avenir alimentaire de toute la population, c’est primordial, et ça ne peut pas attendre !

mon depute 2

Voici les 3 mesures phares que nous allons, avec votre aide, faire adopter par les nouveaux députés – maintenant, et pendant les 5 ans que va durer leur mandat :

1 >>> Interdire d’urgence les pesticides néonicotinoïdes tueurs d’abeilles, y compris les « néonics cachés » et les « tueurs-d’abeilles nouvelle génération » qui ont été autorisés en catimini par l’Union Européenne pour satisfaire d’agrochimie, pour éviter la mort immédiate de millions de pollinisateurs supplémentaires en France et en Europe. Et s’assurer que, quels que soient les nouveaux gouvernements en place, ils ne pourront plus faire machine arrière, comme ils ont essayé de le faire il y a quelques jours… Délai : aucun

2 >>> Dresser des barrages à la toute-puissance de l’industrie agrochimique sur les décisions sanitaires prises à Bruxelles, en refusant de transposer la directive « secrets d’affaires » qui exonère les multinationales de rendre des comptes sur les substances utilisées dans les champs ou les médicaments, et en exigeant des autorités sanitaires une contre-expertise systématique aux études remises par les entreprises agrochimiques pour l'homologation de leurs produits – seul moyen de garantir que de nouvelles substances toxiques pour les abeilles et les pollinisateurs sauvages ne seront plus mises sur le marché. Délai : d’ici la fin de l’année

3 >>> Accélérer la transition vers une agriculture respectueuse des pollinisateurs dont elle dépend, en réaffectant les fonds dédiés actuellement à l'agriculture intensive au financement des agriculteurs qui souhaitent évoluer vers une agriculture alternative, propre et pérenne. Délai : avant la fin du mandat

Ces 3 mesures, je voudrais qu’elles deviennent une priorité pour les nouveaux députés. Mais il faut agir vite : en face, l’agrochimie est déjà en train de placer ses pions, et arroser les nouveaux élus de sa propagande, qui prétend que c’est seulement en déversant massivement des pesticides dans les champs qu’on peut nourrir la planète – en la tuant à petit feu…

Pour marquer le terrain, en premier, et faire une action coup de poing sur les nouveaux députés, j’ai besoin de votre aide.

Ça ne vous prendra que 2 minutes, et c’est primordial pour l’avenir des abeilles, de la nature et de notre santé et notre alimentation à tous.

Cliquez SVP sur ce lien pour arriver sur la Charte 2017 pour les pollinisateurs, sur laquelle nous voulons que les députés s’engagent, et entrez vos coordonnées. Le nom de votre député apparaîtra automatiquement, et votre message lui sera envoyé, avec tous ceux des autres électeurs de votre circonscription qui ont répondu présents à cet appel.

Et après avoir signé, s’il vous plaît n’oubliez pas de transférer cet email à tous vos contacts, et à partager notre action sur les réseaux sociaux que vous utilisez.

Nous devons réunir en quelques jours plusieurs dizaines de milliers de signatures, de citoyens de la France entière, pour que les nouveaux élus comprennent que nous ne laisserons pas sacrifier 5 années de plus les abeilles, l’environnement et le système alimentaire des générations futures, pour faire fructifier à court terme les profits de quelques multinationales agrochimiques !

Le bras de fer va être serré : le nouveau ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, paraît être un défenseur de l’agrochimie. Il avait fait partie à l’été dernier d’un petit groupe de députés qui avait voulu saboter l’interdiction des pesticides tueurs d’abeilles, alors en débat à l’Assemblée nationale…(3)

Et quelques jours seulement après sa prise de fonctions au Ministère, il a tenté une attaque de l’interdiction des tueurs d’abeilles votée en France l’année dernière ! Heureusement pour cette fois, le coup a été paré de justesse : le sujet a fait la une des médias, et le ministre de l’Environnement a fait barrage (4).

Mais ne nous berçons pas d’illusions : nous devons nous attendre à d’autres attaques de ce type. Et il suffit qu’une seule d’entre elles aboutisse pour que le massacre intensif des abeilles se poursuive de plus belle, avec les ravages qu’on connaît sur l’environnement et la santé de toute la population…

Notre seul moyen de reprendre l’avantage, c’est de marquer le terrain, MAINTENANT, alors que les députés viennent de prendre leur siège.

L’agrochimie a beau disposer de moyens tentaculaires pour influencer les décideurs politiques, les députés restent quand même les élus du peuple : si nous sommes plusieurs centaines de milliers à les interpeller d’une seule voix, ils seront forcés de nous écouter.

Alors ne perdez pas une seule seconde : faites pression sur votre député, et mobilisez vos proches pour créer un raz-de-marée de pétitions dans les boîtes mails des nouveaux élus !

mon depute 2

Merci d’avance pour votre action.

Bien cordialement,

Nicolas Laarman

Délégué général

Le boom des supermarchés collaboratifs...

Mme Tiphaine Honnet dans le Journal Version Fémina de la mi-juin 2017 écrit un article très bien documenté concernant les supermarchés collaboratifs. Le premier d'entre eux en France s'appelle La Louve et il est implanté à Paris. Depuis il a "fait des petits" puisqu'il y en a à Lille (Super Quinquin), à Bordeaux (Supercoop), à Nantes (Scopeli), à Toulouse (Chouette Coop)... En tout, dix huit à ce jour sont répertoriés sur le site officiel: www.supermarches-cooperatifs.fr.

Dans ces supermarchés, pour pouvoir acheter des produits, il faut souscrire une somme modique, remboursable au départ du coopérateur,(de 10 à 100 euros selon le cas) et s'engager à donner une fois par mois 3 heures de son temps pour des tâches matérielles. Les uns déchargent des camions, d'autres remplissent les rayons, pèsent les légumes ou tiennent la caisse. Les légumes et fruits locaux et de saison sont privilégiés.

L'ambiance est bon enfant et les tarifs préférentiels ( de 20 à 40% de moins qu'en grande surface. Le concept vient des Etats-Unis, notamment du Park Slope Food Coop fondé en 1973 à New York. La mixité sociale et l'engagement de tous font que cette sorte d'utopie réaliste continue à fonctionner. De plus la transparence est complète puisque les décisions sont prises à l'unanimité. Seuls 20% sont prélevés sur les ventes pour paiements de personnes, remboursements de dettes et investissements.

A La Louve, ils sont à ce jour 2000 membres bénévoles. A Toulouse: 600 coopérateurs. Toutefois, victimes de leur succès, les supermarchés collaboratifs arrivent à saturation. Les futurs adhérents sont en effet sur liste d'attente. Il y a même de longues queues en caisse. A La Louve, par exemple, il y a 6 semaines de délai pour pouvoir assister à la réunion d'accueil des nouveaux coopérateurs.

A La Louve une rencontre a eu lieu en février 2017 entre représentants de divers supermarchés coopératifs pour échanger sur leurs expériences et leurs pratiques. Une Intercoop est même projetée pour mutualiser commandes, logiciels de gestion et compétences.

Pourquoi ne pas créer une telle structure dans votre région?  Pour en savoir plus, consulter le site:www.public.cooplalouve.fr.

Lyliane

Lyliane

30/06/2017

Des Repair Café pour lutter contre le gaspillage...

Si vous ne connaissez pas encore les Repair Café, renseignez vous car il y en a sans doute dans votre ville. Sinon n'hésitez pas à faire appel à des bénévoles débrouillards et volontaires et à en créer un. Au cours de l'émission Mille et Une Vies sur la 2ème chaîne, Mr Frédéric Lopez a parlé de cette initiative citoyenne, crée sous ce nom par une Fondation en 2010 pour lutter contre le gaspillage.

Le principe en est simple: on donne une seconde vie aux objets. Des articles domestiques ou usuels (grille-pain, cafetières, ventilateurs, fours, bicyclettes, ordinateurs...) sont en effet apportés dans un lieu public à des bénévoles passionnés de bricolage pour tenter une réparation. Les consommateurs d'un Repair Café laissent en principe la somme de leur choix pour faire fonctionner la structure 

A l'origine du concept, Mme Martine Postma, une journaliste néerlandaise qui, depuis 2007, défend dans son pays le développement durable. Le tout premier Repair Café a ouvert à Amsterdam en octobre 2009. Il a eu un franc succès. Chez nous il y a déjà 90 Repair Café. Depuis 2011 la Fondation Repair Café fournit une aide aux groupes locaux voulant créer leur propre structure en Hollande comme dans d'autres pays. Les consommateurs d'un Repair Café laissent en principe la somme de leur choix pour faire réparer leurs objets.

Pour en savoir davantage, se renseigner sur Internet au www.repaircafe.org.

Lyliane

29/06/2017

Echange de maisons: nouveau mode de vacances!

Un article paru dans le journal Nice-Matin du 18/6/2017 et signé par Mr Patrick Cabannes explique l'engouement actuel des français pour les échanges de maisons. Les hôtels étant devenus trop chers pour les finances de nos concitoyens, les vacanciers avec enfants notamment recherchent des villas à échanger en consultant des annonces sur Internet.

Un site spécialisé www.guesttoguest répertoriant 275 000 logements dans 187 pays occupe une grande place sur le marché. Un concurrent américain très puissant www.HomeExchange vise à terme une communauté de voyageurs d'un million d'utilisateurs. Deux autres pionniers Homelink et Intervac, fondés dès 1953 occupent toujours le créneau de l'échange de domicile.

La tendance s'est en effet amplifiée depuis quelques années. Le principe de fonctionnement est pratiquement le même partout: les futurs loueurs s'acquittent d'un abonnement, puis une fois membres ils proposent leur maison et cherchent dans les offres les candidats qui leur conviennent. C'est jugé convivial et très agréable: on prend les clés et on arrive avec sa valise dans une maison prête à vous recevoir.

Ce que les personnes ne savent pas toujours, c'est que la formule d'échange n'est pas réservée aux propriétaires. En effet, tout locataire peut aussi échanger son logement. Ce n'est pas de la sous-location dans la mesure où il n'y a pas de loyer versé.

Côté sécurité, la messagerie des sites d'échange est sécurisée, des contrats formalisés sont établis et il existe une protection annulation. Un livre d'or et des sites de notations permettent de se faire une idée des lieux et des propriétaires. Dans les contrats d'assurances, une multirisque apporte toutes les garanties. Certains ajoutent même le prêt de leur véhicule. Dans ce cas prévenir son assureur est préférable.

Lyliane

28/06/2017

Mouillons-nous pour l'accès à l'eau potable partout dans le monde!

La revue du S.E.L. de mai 2017 - www.selfrance.org - nous incite à "nous mouiller pour l'eau" particulièrement en Afrique où l'accès à l'eau potable n'est pas encore partout une réalité. Nous sommes en effet invités, en geste conscient de solidarité, à effectuer des PAFI ou petites actions faisables ici.

Voici 8 petits gestes utiles chez nous pour améliorer notre usage de l'eau:

1- Fermons nos robinets et ne laissons pas couler l'eau à flot en nous brossant       les dents, en nous rasant ou en faisant la vaisselle.

2- Prenons des douches, car une douche consomme en moyenne 60 litres d'eau contre 180 litres pour un bain.

3- Equipons nos maisons d'appareils économes: douchettes réductrices de débit...

4- Traquons les fuites à l'intérieur comme à l'extérieur: robinets qui gouttent, tuyaux percés au jardin...

5- Arrosons le soir de préférence car l'évaporation est moins forte. L'économie peut aller jusqu'à 6 l d'eau par m2 arrosé.

6- Récupérons les eaux de pluie en positionnant des bidons ou récupérateurs sous les descentes de gouttières. Pour arroser ou nettoyer la voiture, c'est bien utile.

7- Changeons nos habitudes alimentaires et réduisons notre consommation carnée. En effet, la production de viande nécessite beaucoup d'eau. On compte 1500 l d'eau pour produire 100 g de boeuf et 430 l d'eau pour produire 100 g de poulet.

8- Ne polluons pas l'eau en veillant à ne rien jeter de nuisible dans les toilettes et en éliminant engrais chimiques et pesticides au jardin, afin de protéger l'environnement.

L'eau est un bien fragile et précieux pour tous les êtres vivants sur notre planète. Si tous les européens mettaient en pratique ces quelques gestes simples, non seulement ils gaspilleraient moins d'eau, mais ils contribueraient à la mise en place d'une dynamique de changement en se responsabilisant personnellement...

Lyliane

27/06/2017

Un CD pour être bercé(e) par la voix du Docteur Alain Paul pour accompagner une chimiothérapie...

Le CD Chimio relax, Logos et Docteur Alain Paul

 

Référence : 3660341140659

Le CD Chimio relax, Logos et Docteur Alain Paul

Pendant votre chimiothérapie, bercés par la musique de Logos et guidés par la voix du Docteur Alain Paul, faites un voyage dans votre corps et au plus profond de vos cellules, dans l’espace de la santé. Par la technique de visualisation positive, les effets secondaires disparaîtront, les chances de guérison seront augmentées et vous éliminerez l’incertitude et la peur. 1 Chimio relax - texte et musique 43 mn - 2 L’Eau de Vie - musique seule 20 mn.



Réf. DG 14065 - Label : Art Composite - Durée : 63:00 - 2 plages - EAN 3660341140659 - 2005

 

 

Prix : 26,38 € T.T.C

26/06/2017

Démocratie directe dans l'économie: du boycott au buycott...

Pour contraindre des entreprises à arrêter certaines pratiques peu éthiques, deux frères ont lancé une plate-forme de boycott collectif. "C'est un levier d'action des consommateurs plus efficace encore que les pétitions", écrit Mr Aymeric Brégoin dans le numéro spécial du magazine Ressources diffusé par le journal La Strada. Mr Levent Acar et son frère, en effet, ont crée en juin 2016 le site: www.i-boycott.org ainsi qu'une plate-forme de boycott collectif propulsée par 12 000 euros collectés par KissKissBankBank.

Les deux frères ont constaté fin 2014 que l'Union Européenne balayait sans vergogne plus d'un million de signatures par pétition contre le TAFTA (traité transatlantique). Des bénévoles(légistes, avocats, informaticiens, lanceurs d'alerte, simples citoyens...), qui sont environ 68 000 inscrits à ce jour, dénoncent par exemple des évasions fiscales, du blanchiment d'argent, de la déforestation par l'exploitation de l'huile de palme, de l'exploitation des animaux et des hommes ... En fait, ils s'emploient à redonner du pouvoir aux citoyens pour "insuffler de l'éthique dans l'économie".

Sur cette plate-forme sont rassemblées de nombreuses initiatives individuelles. Le principe paraît simple: i-boycott  envoie les revendications de ses membres face à une marque et exige une réponse de l'entreprise en boycottant la production. Si la firme refuse d'évoluer ou si sa réponse est jugée peu convaincante, le boycott collectif continue. Une médiatisation est prévue grâce à des partenaires dont Mr Mondialisation et des YouTubeurs. Par contre, des alternatives aux produits en question sont proposées pour mettre en avant d'autres productions équitables, locales ou issues de circuits courts: cela s'appelle pour eux le buycott.

Ainsi, avec cette forme de démocratie directe, les citoyens sont sensibilisés à une revendication restant dans le cadre de la loi. En effet, aucune diffamation, aucun dénigrement, aucune accusation de contre-façon ou discrimination ne sont tolérés, afin de ne pas rendre la campagne de boycott illégale. Toutefois, seul point noir, il faut savoir que dans la mesure où c'est une association d'intérêt collectif à but non lucratif, i-boycott repose uniquement sur les dons des citoyens engagés à ses côtés.

Le site d'i-boycott s'ouvre sur une citation à reprendre autour de nous: 

"Chaque fois que vous dépensez de l'argent,
vous votez pour le type de monde que vous voulez".

Anna Lappe

Les trois piliers d'I-boycott: montrer la voie pour s'entraider et pour évoluer!

Faisons connaître sur les réseaux sociaux et autour de nous ce type de pression légale possible, afin de faire cesser les abus dans l'économie mondiale! Aidons dans la mesure de nos moyens cette initiative réaliste et courageuse! Et cessons de subir les diktats des multinationales en nous vivant comme des victimes impuissantes! Toucher certaines grandes firmes aux pratiques douteuses "au porte-monnaie" est sans doute pour les consommateurs que nous sommes un excellent moyen de provoquer leur évolution rapide...

Lyliane

25/06/2017

Des kilowatts citoyens dans les Préalpes d'Azur (06)...

Cet été 2017 devrait voir le jour le premier projet maralpin de production d'électricité renouvelable, financé et porté par des citoyens. Ils sont au total 38 sociétaires, dont la commune de St Jeannet (06), à avoir déboursé entre 100 et 5000 euros pour financer l'installation de 190 m2 de panneaux solaires photovoltaïques sur la toiture de Montagn'habits à St Auban, dans le Parc Naturel Régional des Préalpes d'Azur (PNR). Les sociétaires habitent pour la plupart la région que ce soit à Grasse, Pierrefeu ou Mouans-Sartoux, écrit Mme Anne-Gaëlle Richard-Truong dans l'édition spéciale du supplément de La Strada, destiné à donner un coup de pouce au magazine indépendant Ressources. 

Cet équipement produira 32 500 kwh par an, soit les besoins en électricité de 13 foyers environ. L'énergie produite sera revendue à EDF ou à Enercoop et l'argent collecté sera reversé à la Société Coopérative d'Intérêt Collectif PEP2A. Mr Augustin Gamot, chargé de mission Energie au PNR, explique que "le but est surtout d'initier le territoire à une philosophie coopérative et à faire oeuvre pédagogique par des réunions et des visites". On peut souligner également une incitation probable aux économies d'énergie, une création d'emplois locaux et la protection de notre environnement avec cette énergie renouvelable. Les investisseurs particuliers récupéreront bien entendu ultérieurement leurs fonds versés et même d'éventuels dividendes...

Pourquoi ne pas imaginer d'autres projets semblables dans notre pays avec des investissements citoyens ou des collectivités et des locations de toitures (environ 2 euros par m2 et par an)? En France, grâce à Energie Partagée, une trentaine d' initiatives de production d'énergie renouvelable fleurissent depuis quelques années que ce soit en s'appuyant sur les énergies du soleil, du vent, de l'eau ou du méthane. Mais elles sont encore peu connues et font pâle figure si on les compare à ce qui se passe en Allemagne par exemple, où plus de la moitié de la capacité de production d'énergies renouvelables appartient aux habitants...

Pour en savoir plus ou pour prendre contact, joindre sur Internet: www.pep2a.fr .

Lyliane

23/06/2017

Cantine solidaire...

Depuis juillet 2015 une cantine solidaire a ouvert ses portes à Lyon, nous dit Mr Frédéric Lopez à travers son émission Mille et une Vies  sur la 2ème chaîne de télévision. L'idée est simple: se retrouver entre voisins et sortir de l'isolement grâce à un repas partagé. Cette idée a germé dans la tête et le coeur de Mme Diane Dupré de la Tour, une mère de famille effondrée après avoir perdu son mari dans un accident de voiture. Soutenue par ses voisins, cette journaliste décide de changer de vie.

Avec un ami, Etienne Thouvenot, elle décide de créer une cantine solidaire. Ils ont donc ouvert dans le 9ème arrondissement de Lyon "Les petites cantines", un lieu de restauration solidaire qui accueille tous les jours des jeunes, des retraités, des salariés, des personnes en situation précaire, autour de la confection, puis de la dégustation d'un repas.

Rencontrer des gens différents, oeuvrer et manger ensemble, voilà qui rend heureux les participants! Il me semble que cette idée pourrait s'exporter partout dans notre pays pour favoriser le "vivre ensemble" et montrer la valeur de la solidarité, que nous portons au coeur.

Lyliane

21/06/2017

Les mathématiques viennent en renfort des recherches contre le cancer...

A l'occasion de ses 70 ans, la MGEN (Mutuelle Générale de l'Education Nationale) se tourne vers ses adhérents et notamment ceux qui ont une vision innovante de la société. Je me sens dans ce cas et j'ai le désir de partager avec vous cette information contenue dans le magazine Initiatives Mutualistes. Mr Dominique Barbolosi, professeur de mathématiques à Aix-Marseille Université, met ses algorithmes au service de la cancérologie. Depuis 30 ans, en effet, ce docteur en mathématiques s'est orienté vers l'application des mathématiques en médecine.

Il mène des travaux, peu connus du grand public,  dans un laboratoire de recherche nommé SMARTc, à la Faculté de Médecine-Pharmacie de Marseille, où il a succédé au Professeur A. Iliadis. Là, il développe des algorithmes de décision de choix thérapeutiques, afin d'aider les cancérologues dans leurs approches. Les modèles mathématiques permettent en effet de retenir les solutions les plus efficaces parmi de nombreuses combinaisons possibles (chimiothérapies, radiothérapies, immunothérapie ...). En croisant de nombreux paramètres (historique, âge, taille, poids du patient et caractéristiques de la tumeur...), il est en mesure de proposer une stratégie optimale au médecin.

Ce scientifique avec son équipe de recherche en oncologie et oncopharmacologie, membre de l'UMR INSERM 911, a été pionnier dans ce domaine. Actuellement ce type d'approche a tendance à se généraliser dans le monde. Néanmoins, selon Mr Barbolosi,"l'éducation et la prévention du cancer sont encore deux domaines sous-exploités". Il dénonce notamment des produits de consommation courante comme le triclosan, présent dans la plupart des dentifrices ou savons, les parabènes dans les cosmétiques et les conservateurs dans les aliments industriels. Une véritable éducation à la santé lui paraît nécessaire. La prévention reste également à ses yeux une chance de combattre le cancer le plus tôt possible.

Pour s'informer sur ce laboratoire de recherche SMARTc (Stimulation and Modelling Adaptative Response for Therapeutics in Cancer), orienter ses recherches Internet sur http://smarturl.it/70 ans ou www.ac-aix-marseille.fr/.../ensemble-autour-de-la-recherche-contre-le-cancer.html.

Lyliane

19/06/2017

Les vertus médicinales de l'ortie selon l'Institut de phytothérapie et de la santé naturelle ou IPSN...

L’ortie est riche en minéraux, en vitamines et en protéines.

Naturellement, selon le terrain où elle pousse et selon l’espèce (grande ou petite ortie), les taux varient. Mais dans tous les cas, c’est une plante particulièrement intéressante.

Depuis l’antiquité, elle est appréciée pour ses vertus médicinales. On lui connaît de très nombreux usages : thérapeutiques, cosmétiques et culinaires.

J’en ai retenu 5 pour vous, qui me paraissent être les plus remarquables (au niveau de la santé).


1. Arthrite, rhumatismes et goutte

Traditionnellement, l’ortie soigne l’arthrite et les rhumatismes. On lui voue un effet anti-inflammatoire puissant, lié à sa teneur en minéraux.

Selon votre courage, différents modes d’emploi existent. On peut appliquer les feuilles directement sur la peau. C’est urticant mais cela fait baisser la douleur.

On peut les utiliser également en bains. Dans ce cas, on pourra alterner les bains infusés de feuilles d’ortie (ou de prêle, ou les deux alternativement).

Sur ce sujet, les scientifiques ont voulu en avoir le cœur net. Plusieurs études réalisées pour des cas d’arthrite rhumatoïde ou d’arthrite du pouce vont dans ce sens. Si la science le dit !


2. Rhume des foins (ou rhinite allergique)

Dans ce cas, les feuilles d’ortie – prises en infusion – servent à bloquer les effets de l’histamine sur les personnes allergiques au pollen.

Cette molécule (l’histamine) du système immunitaire jouent sur certaines cellules du corps qui provoquent ensuite une réaction défensive : l’allergie.

L’ortie par ailleurs limite la production des sécrétions liées au rhume et permet de les expulser. Elle réduit aussi la toux. Pour soigner ces rhinites, le curcuma, le thé vert, la réglisse et le pollen peuvent également être utiles.

3. Fatigue

Cette fois, ce sont les protéines des orties, ainsi que leur forte teneur en fer et en vitamine C qui vous intéressent en particuliers.

Prenez dans ce cas du jus d’ortie. Pour cela, il suffit de mixer les feuilles fraîches, d’en filtrer le jus et d’en boire 15 ml, 3 fois par semaine.

Mais il existe aussi des tisanes d’ortie, des teintures mères (la plante est mélangée avec de l’alcool) ou des compléments alimentaires (gélules, extraits secs).

4. Problèmes urinaires

L’ortie permet d’éviter l’apparition de calculs urinaires et rénaux. Elle est utilisée en traitement complémentaire pour soigner les cystites ou les inflammations des voies urinaires.

On conseille alors d’utiliser la feuille et la racine d’ortie, prises en décoction (30 g pour un litre d’eau que vous laisserez bouillir 10 minutes). Avec ce traitement, il vous faudra boire beaucoup, l’ortie est diurétique.

Mais le traitement a satisfait de nombreuses générations avant les nôtres !

5. Prostate

C’est probablement l’effet thérapeutique de l’ortie qui a été le plus étudié. En 1995, une étude menée auprès de 2 080 sujets traités avec un mélange d'extrait de racine d'ortie et d'extrait de palmier nain a donné des résultats convaincants pour les chercheurs [3]. D’autres travaux sont depuis venus confirmer la tendance.

Dans ce cas en revanche, c’est surtout l’utilisation de la racine qui est préconisée.



Et vous ?

N’hésitez pas à nous faire part de vos expériences et connaissances sur l’ortie et l’usage que vous en avez fait. Nous relaierons l’information avec joie.

Pour aller plus loin, nous vous proposons de découvrir le merveilleux travail réalisé par l’association « L’ortie » qui dispose d’un site Internet :https://www.lortie.asso.fr/

Vous y retrouvez notamment les livres de Moutsie qui détaillent ce sujet.

N’hésitez pas non plus à demander à votre herboriste – s’il en reste dans votre région – même s’il est député… Entre deux campagnes, il trouvera bien le temps de vous répondre !

 

Naturellement vôtre,

Augustin de Livois



PS : A l’occasion de notre 3e Congrès International de Santé Naturelle, vous aurez l’occasion de découvrir Florence Huvet, productrice & herboriste qui défend avec talent et vigueur l’environnement et les plantes médicinales. Vous retrouverez également différentes conférences de phytothérapie.

Consultez le programme et inscrivez-vous ici.

Ne ratez pas une opportunité unique de développer vos connaissances, théoriques et pratiques. Vous savez que les plantes permettent de soigner autant les maux du quotidien que les maladies chroniques ou invalidantes ! Alors, pensez à votre santé mais aussi à celle de vos proches... et venez vivre avec nous ces moments intenses.



  

Vous aussi, soutenez l'IPSN !

Vous croyez dans les combats de l'IPSN ?
Vous pouvez l'aider par un don !







Institut pour la Protection de la Santé Naturelle
Association loi 1901 sans but lucratif
21 rue de Clichy
75009 PARIS
www.ipsn.eu




 

18/06/2017

Un cirque pour se reconstruire...

Sous ce titre a paru un bel article signé par Mr Benjamin Sèze dans le Journal Messages du Secours Catholique. Il fait référence à l'initiative de créer une école du cirque née en 2006 dans l'imagination de Mme Jessica Devlieghere, travailleuse sociale belge et d'un artiste palestinien Mr Shadi Zmorrod. Cette idée s'est rapidement concrétisée, puisque le chapiteau de la "Palestinian Circus School" s'est installé au pied d'immeubles dans la banlieue de Ramallah en Palestine. Certains élèves vivent dans des camps de réfugiés face à des colonies israéliennes. Là, 10 000 personnes vivent souvent sur moins de 2 km2. De ce fait, la violence quotidienne est partout présente, créant chez ces jeunes: cauchemars, énurésie, angoisse, fatalisme, perte du goût de vivre.

Le but de cette école est au contraire de permettre aux jeunes Palestiniens d'évacuer le stress lié à la violence de l'occupation de leur territoire. Leur surplus d'énergie est ainsi canalisé dans des exercices physiques requérant attention et concentration. C'est également l'occasion pour ces jeunes de se reconstruire autour de valeurs positives telles que la confiance, l'écoute, la discipline, l'effort afin de surmonter leurs propres difficultés... Acrobaties au trapèze, gymnastique, sauts... sont encadrés par des entraîneurs et Mr Motasem Ghaith, professeur d'acrobatie.

Au départ l'école comptait 10 adolescents. Ils sont aujourd'hui 300 jeunes à participer aux cours organisés à Ramallah, Hébron, Birzeit, Jenine, Al-Fara. Peu à peu ces adolescents s'entraînent avec plaisir, apprennent à créer, à expérimenter, s'amusent même ... Dans cet espace, ils rencontrent également des gens différents venus d'ailleurs, ce qui les aide à accepter la différence de l'autre. Pour en savoir plus sur cette initiative, consulter sur Internet le site de l'école: www.palcircus.ps.

Lyliane

 

17/06/2017

Des pique-niques durables, c'est possible dès aujourd'hui!

Mme Valérie Hurier dans le journal Télérama du mois de juin nous propose d'anticiper sur la loi de 2020 interdisant la vaisselle en plastique dans notre pays. En effet, pourquoi ne pas nous équiper dès aujourd'hui d'assiettes, de couverts et de verres biodégradables et compostables? Les déchets laissés dans la nature et les traitements en déchetterie en seraient diminués d'autant...

Vendues sur des sites spécialisés comme unikeco.com cette vaisselle de pique-nique et de camping durable est généralement réalisée en bois, en fibres de maïs, en fibres de canne à sucre, de bambou ou en son de blé. Pour en savoir plus, consulter sur Internet le site: www.ecolomique.com/Vaisselle/Bio, le blog unblogsurlaterre.com/‎ ou bien www.vision-verte.com/biodegradable‎.

Lyliane