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29/10/2018

Les Oscars de la Science aux Etats-Unis...

Neuf scientifiques internationaux, dont un mathématicien français, ont reçu mercredi un "Breakthrough Prize", récompense dotée de trois millions de dollars et lancée il y a six ans par des entrepreneurs de la Silicon Valley pour rétablir le prestige de la recherche fondamentale.


Physique fondamentale, sciences de la vie et mathématiques: six hommes et trois femmes au total ont remporté un prix, dont quatre chercheurs qui se partagent deux prix, les cinq autres recevant chacun trois millions. A comparer aux 9 millions de couronnes norvégiennes des prix Nobel --soit environ un million de dollars-- souvent partagés par deux ou trois lauréats.

L'annonce des lauréats de cette septième édition depuis 2012 a été faite mercredi, et une cérémonie avec tapis rouge et vedettes de la musique et d'Hollywood, présentée par l'acteur Pierce Brosnan, aura lieu le 4 novembre dans le centre de recherche de la Nasa dans la Silicon Valley.


Parmi eux, le chercheur français en mathématiques pures au CNRS Vincent Lafforgue, 44 ans, soudainement propulsé dans un univers de paillettes. "Je me prête au jeu, c'est la culture américaine...", a-t-il dit à l'AFP.


Le milliardaire russe pionnier d'internet Yuri Milner a cofondé le prix pour tenter de transformer les chercheurs en vedettes, afin de repopulariser le rôle de la recherche fondamentale et défendre les investissements publics.

 Selon l'Agence AFP

28/10/2018

Pouvons-nous limiter les dégâts sur notre planète?

Mme Laure Beaudonnet, pour le journal gratuit "20 Minutes", a rencontré Mr Pablo Servigne, agronome de profession, collapsologue et co-auteur de l'essai "Une autre fin du monde est possible" qui vient d'être publié. En 2015, Mr Servigne avait co-écrit avec Mr Raphaël Stevens un best-seller intitulé: "Comment tout peut s'effondrer?", puis il avait publié avec Mr Gautier Chapelle:" L'entraide, l'autre loi de la jungle". 

Un collapsologue, selon Mr Servigne, étudie l'effondrement possible de notre civilisation thermo-industrielle. Cela demande de pouvoir faire un constat sur l'état du monde et de se tenir au courant de toutes les études scientifiques. Le G.I.E.C par exemple et la revue Proceedings of the National Academy of Sciences publient régulièrement des rapports sur le climat. Les derniers en date, respectivement d'octobre et d'août 2018, étaient plutôt alarmants, même en limitant la hausse des températures à +2°C. 

Après la publication de ces rapports, Mrs Servigne et G. Chapelle ont tenté de créer un "lobby citoyen" grâce notamment à une vidéo intitulée "Il est encore temps". Car leur but est d'amener les Etats et les citoyens à des actions concrètes en faveur du climat. Mr Servigne, personnellement, essaie de donner l'exemple dans sa vie de famille (logement, déplacements, nourriture…). Il cherche en effet à "limiter les dégâts" face au désastre annoncé...

Effectuons donc à notre tour le sursaut escompté par ces collapsologues en mettant nos vies en conformité avec des conseils de bon sens comme par exemple le tri et la limitation de nos déchets, la généralisation de l'utilisation des transports en commun, la demande d'une agriculture sans pesticides, des achats individuels conscients de produits locaux, un habitat léger en matériaux non polluants, une énergie remplaçant le nucléaire, la fin de l'obsolescence programmée des biens de consommation, des liens humains solidaires

Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: www.pabloservigne.com.

Mr Servigne sera présent lundi 29/10/2018 à Nice pour une conférence à 20 heures aux Assises de la Transition Citoyenne et Ecologique à l'Université de St Jean d'Angély. Venez nombreux!

Lyliane

 

S'entraider pour mieux manger avec le Secours Catholique...

Mme Clarisse Briot nous raconte, dans le journal Messages du Secours Catholique, comment des familles du village de Soumoulou près de Pau se sont associées pour monter une initiative autour d'un potager collectif, d'échanges de services et d'une monnaie commune. Leur but est double: mieux s'alimenter et rompre l'isolement.

Dans cette bourgade de 1 500 habitants, au pied des Pyrénées, chaque mardi les membres du groupe baptisé Uninat se retrouvent dans la boutique du Secours Catholique pour composer et retirer leurs paniers de produits frais. Le terrain sur lequel les bénévoles cultivent a été mis à disposition par la mairie. La terre généreuse donne des salades, des choux, des blettes, des poireaux, des betteraves...

L'aventure est née l'été 2016, quand des bénéficiaires ont souhaité que le Secours Catholique améliore les colis alimentaires, composés uniquement de produits secs. Ils ont réalisé alors que les produits frais font défaut. Depuis, grâce à l'investissement de tous, chaque semaine une dizaine de paniers sont composés pour les 30 familles adhérentes (de l'ordre de 50 centimes par mois). Des échanges de services(covoiturage, couture, bricolage) ont lieu, des liens d'entraide et d'amitié se créent. Par exemple, on achète à plusieurs un veau à un éleveur et on obtient le prix coûtant à l'abattoir... 

Le groupe essaie d'élargir la gamme de ses fournisseurs: un producteur de fromages de brebis les a rejoints; des ateliers cuisine et pâtisseries ont été lancés. Bref, les Unitat espèrent attirer de nouveaux adhérents et les convaincre que pour trouver des solutions aux difficultés il faut à la fois de l'inventivité, de l'entraide et de la confiance.

Pour aller plus loin, consulter www.secours-catholique.org.

Lyliane

 

 

27/10/2018

Mieux avec moins...

Un ingénieur aventurier, un équipage, un catamaran et c'est parti pour un tour du monde un peu particulier: rechercher aux quatre coins du globe les meilleures techniques de recyclage, d'économie, d'artisanat. Corentin de Chatelperron raconte son expérience dans Nomade des mers, les escales de l'innovation, une série documentaire d'Arte dont Slate est partenaire, et dans le livre Nomade des mers, éditions ARTE Editions/EPA dont nous tirons l'extrait ci-dessous.

"Je m’appelle Corentin, je suis ingénieur. Avec mon équipage, nous voulons rendre notre bateau autonome grâce aux low-tech, ces systèmes D que l’on peut fabriquer et réparer partout. Alors, nous partons autour du globe rencontrer ceux qui les inventent, car si elles étaient mieux connues, elles pourraient changer le monde. Je suis parti seul pour six mois, naviguant du Bangladesh à la Malaisie avec un objectif: vivre en autonomie en expérimentant des technologies qui me passionnent depuis longtemps, les low-tech, des systèmes ingénieux, faciles à fabriquer et à réparer, et qui répondent aux besoins de base.

C’est une idée que j’ai eue à l’époque où je vivais au Bangladesh. Il y a quelques années, diplôme d’ingénieur en poche, je suis parti travailler là-bas, dans un chantier naval, et j’y ai découvert les propriétés de la fibre de jute, une plante qui pousse à profusion dans le delta du Gange. J’ai alors pensé que cette fibre naturelle pourrait être utilisée à la place de la fibre de verre pour la construction des bateaux, parce qu’elle présente un avantage à la fois sur le plan écologique (la fibre de verre, elle, ne se recycle pas et s’avère très énergivore à produire) et pour l’économie locale.

Après deux années de recherches avec l’équipe que j’avais recrutée, le premier bateau fabriqué en jute et en résine a vu le jour: le Gold of Bengal. Dans cette optique, j’avais embarqué un peu de matériel sur le Gold of Bengal: une serre pour faire pousser des pommes de terre, un four solaire, un réchaud à économie de bois, et aussi… deux poules, dans l’espoir d’obtenir des oeufs! Mon rêve était de revenir avec plus de nourriture qu’au départ! Mais cela n’a pas du tout marché comme prévu. Et pourtant, je n’avais pas prévu grand-chose.

 Partout, les humains innovent pour répondre aux grands défis du quotidien: l’accès à l’eau, à la nourriture et à l’énergie. Notre mode de développement se heurte en effet aujourd’hui à de nombreuses limites –émissions de gaz à effet de serre, réchauffement climatique, chute de la biodiversité, pollution, dégradation et destruction des sols…– et repose encore essentiellement sur des ressources non renouvelables (énergies fossiles, ressources métalliques), induisant à terme d’éventuelles pénuries.

Grâce au recours aux low-tech, certains arrivent à faire mieux avec moins: ils développent des économies locales, des emplois, des compétences, et renforcent en même temps leur autonomie.
 
Si l’innovation technologique semble avoir un rôle central à jouer, des ingénieurs, tels que Philippe Bihouix –L’Âge des low-tech. Vers une civilisation techniquement soutenable, Seuil, 2014–, expliquent qu’il serait cependant risqué de tout miser sur une «sortie par le haut», le déploiement des high-tech nécessitant en effet des ressources naturelles, dont des métaux rares, que l’on a par ailleurs du mal à recycler correctement.

Mais grâce au recours aux low-tech, certains arrivent à faire mieux avec moins: ils développent des économies locales, des emplois, des compétences, et renforcent en même temps leur autonomie. Rendre ces innovations accessibles à tous et dans le monde entier, c’est le pari fou du Nomade des Mers.
 
Pour le réaliser, il nous fallait un laboratoire pas comme les autres: un bateau de quatorze mètres de long, débarrassé de ses banquettes et de ses cabines spacieuses, afin de libérer de l’espace pour créer un atelier dans lequel bricoler des prototypes et les tester, cultiver des plantes et élever des insectes. Dans les flotteurs, les cabines de l’équipage, un atelier d’électricité, un laboratoire de biologie et des espaces de stockage; au-dessus, un poulailler et des éoliennes, et, dans l’habitacle, des espaces de culture, qui nous serviront au fil de nos escales à tester différents systèmes de culture hors-sol.

Nous héritons de quatre poules, que mes parents m’ont confiées. Elles portent les noms des membres de l’équipe restée à terre: Marvin, Camille, Chab et Amandine. Avant de partir, nous nous assurons qu’elles disposent d’un nid agréable: je souhaiterais qu’elles pondent tous les jours, et pour cela, elles doivent se sentir à l’aise. Pour une poule, ce n’est pas la vue sur la mer qui importe, mais plutôt le sentiment de sécurité…"

Selon Corentin de Chatelperron - Slate - vendredi 26 octobre 2018
 

25/10/2018

Exercices de respiration consciente à toute heure de la journée...

Mme Julie Pujols-Benoit  dans Version Femina expose des exercices simples et efficaces, inspirés du Pilates ou de la sophrologie, qui peuvent être pratiqués tout au long de la journée. Le bénéfice de ces exercices respiratoires est de procurer davantage d'énergie, un meilleur sommeil et de réduire le stress.

Au lever tout d'abord, une respiration automassante, mise au point par Mme Bernadette de Gasquet, médecin et professeure de yoga, provoque un massage des viscères, notamment du foie et de l'intestin. Allongé sur le dos, souffler puis à la fin fermer la bouche et se pincer le nez. Puis inspirer en gonflant la poitrine et en soulevant les côtes. De ce fait, le ventre se creuse et remonte. Ensuite, inspirer normalement et répéter l'exercice de 3 à 8 fois.

En cas de fringale, une méthode inspirée du pranayama permet de se recentrer, de ralentir le rythme cardiaque et de mieux maîtriser ses émotions.  Assis en tailleur, le dos bien droit, la nuque allongée, les épaules basses, inspirer et expirer lentement ( sur 4  secondes à chaque fois )par le nez. Le faire 10 fois, puis augmenter au fil des semaines.

Avant une réunion importante, pour réduire le stress et apaiser les tensions corporelles, se mettre debout, rester assis ou allongé, expirer profondément par la bouche pour vider les poumons. Puis inspirer par le nez 4 secondes, bloquer 7 secondes et souffler pendant 8 secondes. Le faire au moins 3 fois.

Avant de se coucher par exemple, faire une respiration/visualisation. En position allongée, respirer profondément en inspirant par le nez et expirant lentement par la bouche. Se relâcher entièrement en visualisant un halo de lumière blanche qui pénètre par la tête et pénètre dans tout le corps. Une fois apaisé, laisser la lumière s'estomper jusqu'à disparaître.

Ces respirations sont à tester pour éviter les maux de dos, tonifier la sangle abdominale et juguler le stress.

Lyliane

Manger, un acte politique...

Mme Virginie Félix dans Télérama a interviewé Mme Alice Waters, figure de proue contre la malbouffe aux Etats-Unis et du mouvement Farm to table (de la ferme à l'assiette). Cette dernière veut aujourd'hui "semer à travers le monde les graines d'une révolution délicieuse dans les écoles".

Selon Wikipédia, Mme Alice Waters est une restauratrice américaine née le à Chatham Borough, dans le New Jersey. Fondatrice de "Chez Panisse", célèbre restaurant de Berkeley, en Californie, elle est également connue pour son engagement militant en faveur d'une alimentation et biologique et locale. Elle a été accueillie au sein du National Women's Hall of Fame en 2017.

Mme Waters voudrait, en effet, que tous nous arrêtions de nous nourrir sans réfléchir, sans savoir d'où viennent les produits mis dans notre assiette. La nourriture industrielle que l'on absorbe prône des modes de pensée tels la voracité, l'uniformité, la vitesse au détriment de la qualité. Aussi, s'en nourrir revient à absorber ces types de valeurs qui ne sont pas sans conséquence pour notre environnement.

Par contre, lorsque nous achetons des produits sains à de vrais agriculteurs qui travaillent la terre, nous apportons notre soutien à un ensemble de valeurs, bonnes pour l'environnement comme pour l'être humain. Chacun a le choix d'aller au marché, d'acheter local, de respecter les saisons et ce faisant, il renoue son lien avec la nature. C'est un choix que nous pouvons faire dans notre pays où la nourriture n'est pas rare et où nous mangeons 3 fois par jour.

Mme Waters rappelle que "presque la moitié du changement climatique est due à notre alimentation actuelle". Pour elle, la nourriture est une question centrale et elle ne comprend pas "les écologistes qui ne se soucient pas de ce qu'ils mangent". Aussi, depuis 25 ans, elle a entamé une action dans les écoles nommée "The Edible Shoolyard Project" dans lequel elle a travaillé avec Mme Michelle Obama, lorsqu'elle était à la Maison Blanche...

Aujourd'hui, elle se bat pour l'éducation alimentaire et aussi pour que tous les élèves de Californie aient accès à des repas bio et gratuits, de l'école primaire au lycée. Ses buts: enseigner aux plus jeunes, dans le potager comme à la cantine, l'importance de la nutrition, la conscience de l'environnement, le sens de la communauté. Il s'agit de faire circuler des valeurs essentielles et de semer les graines du changement.

Pour aller un peu plus loin avec ces notions, lire "L'Art de la cuisine simple" dans Acte Sud/Keribus éditions et la version intégrale de l'interview de Mme Waters sur Télérama.fr.

Lyliane

 

24/10/2018

Suite de la pétition contre les dispositifs anti-SDF...

Bonjour, 
J'ai donc participé à l'audition du 10 octobre, qui avait lieu au Palais d'Iéna, à Paris, au Conseil Economique, social et environnemental.
Le thème du jour étant centré sur les conditions de vie des SDF et nous avons eu une bonne écoute, de la part des membres de CESE.
Nous étions 3 citoyens à avoir lancé des pétitions sur ce sujet sensible, qu'est celui des sans-abri .
Les membres du CESE  faisant le relais, auprès du gouvernement et je participerai à nouveau le 11 décembre, cette fois-ci, à la séance plénière.
J'ai espoir, gardons tous l'espoir et ne relâchons pas la pression, afin de voir enfin de réelles  dispositions humaines,  pour l'interdiction de ces mobiliers urbains anti-SDF, toute personne sans domicile, devant pouvoir s'abriter et s'allonger si besoin. Les SDF doivent être hébergés et protégés du froid, mais notre combat reste de voir disparaître ces monstrueux systèmes qui transforment nos bancs publiques, nos terrasses et façade d'immeuble et toute possibilité de refuge, en hideux dispositifs inhumains. Pas de ça au pays des Droits de l'Homme! 
Merci encore à tous les signataires, c'est par vous que ce combat sera gagné.

Martine Maçon - Royan

Cliquer, est-ce polluer?

Mr Fabien Trécourt  dans Version Fémina veut montrer que surfer sur le Net aurait un réel impact écologique, ce dont peu d'internautes semblent se soucier. En quelques équivalences, il nous dit comment "lever le pied". Tout d'abord, il annonce que les e-mails envoyés chaque heure dans le monde seraient l'équivalent de 4 000 vols allers-retours entre Paris et New-York ou de la consommation de 15 centrales nucléaires.

Mme Bela Loto-Hiffler, auteure du guide "Les Eco-Gestes informatiques au quotidien" édité par l'Ademe démontre, en effet, que "l'infrastructure qui colporte nos messages consomme de l'énergie, elle-même produite par des centrales utilisant des ressources naturelles, rejetant des déchets et émettant des gaz à effet de serre". Même sans pièce jointe, un e-mail consommerait 5 Wh d'électricité. La consommation d'électricité liée à Internet représenterait près de 10%  de la production d'énergie mondiale.

Des pistes et des solutions sont abordées. Par exemple, l'application CleanFox permet de supprimer automatiquement les messages inutiles, comme les vieilles newsletters. Cinq cent e-mails supprimés, affirme Mr Edouard Nattée, son créateur, c'est un arbre sauvé! Car un message stocké en ligne représente 10g de CO2 par an. De même, la consultation de sites éco-conçus, ce serait 700 fois moins de ressources utilisées. Les éditeurs devraient apprendre à éco-concevoir leurs solutions en créant des sites comprenant un minimum de fonctionnalités possibles, préconise Mr Frédéric Bordage, auteur de "Eco-Conception web: les 115 bonnes pratiques" paru chez Eyrolles. 

Le visionnage d'une vidéo sur You Tube serait très polluant en terme d'usage. Selon Greenpeace, la vidéo en ligne capterait actuellement deux tiers du trafic mondial sur Internet. Or, You Tube revendique un milliard d'heures de vidéos vues chaque jour à travers le monde… Sans compter la fabrication des ordinateurs et des tablettes  qui représente presque la moitié de la pollution liée au numérique. Le conseil donné est d'entretenir son équipement le plus longtemps possible et d'acheter du matériel reconditionné.

Les bons gestes en la matière doivent être appris par tous: couper l'alimentation des appareils la nuit, utiliser l'historique des consultations et placer les sites utilisés le plus souvent en favoris. De même, il est recommandé de regarder la télévision en TNT plutôt que par la box, de s'échanger des DVD entre amis, de sauvegarder des fichiers sur disque dur externe ou sur clé  USB. Enfin, éviter de se connecter en réseau 4G et privilégier les connexions chez soi en ADSL consommerait vingt fois moins d'énergie que si on le faisait par smartphone ou tablette...

23/10/2018

Des "Tiny House" à toit ouvrant , ça vous tente?

La tendance des Tiny House vient des Etats-Unis et fait fureur également sur l'Hexagone. Le concept ? Des petites maisons mobiles en bois, conçues sur-mesure et avec tout le confort nécessaire. La société française Optinid a d'ailleurs sorti un modèle appelé "La tête dans les étoiles" qui est équipé d'un toit ouvrant. Grâce à un système de rails, les propriétaires n'ont qu'à faire glisser le toit de leur maison et peuvent se coucher en regardant le ciel et la voie lactée de leur lit. 

Cette "Tiny House" fait 19m2 et mesure 6 mètres de longueur. Elle est composée d'une cuisine, d'une salle de bain, d'une mezzanine d'un séjour et possède l'électricité et l'eau. Côté prix, pour s'offrir cette innovation, il faudra tout de même compter entre 34000€ et 56000€. Un budget, certes, mais la liberté d'être mobile, ça n'a pas de prix. N'est-ce pas ? 
 
 Ava Skoupsky - Oh My Mag - samedi 20 octobre 2018

Proposition de cadeau solidaire pour les fêtes...

Vous êtes salarié·e d’entreprise ou impliqué·e dans l'action municipale ou associative ?

En tant que fidèle soutien de notre action, profitez des fêtes de fin d’année pour faire découvrir Elevages sans frontières à vos collaborateurs et rassemblez-vous autour d’une action engagée et conviviale :

Cadeau solidaire, carte de vœux personnalisée ou animation dans vos locaux… imaginons la formule qui vous convient le mieux pour offrir une chèvre, une poule ou un mouton à une famille paysanne démunie.

 
  
       
       Découvrez nos actions       
      
 
 

Grâce à votre mobilisation, un cadeau de fin d'année de la part de votre entreprise ou association fera une vraie différence dans la vie d'une famille !

En plus : une déduction fiscale de 60% du don dans la limite de 0,5% du chiffre d’affaires de votre entreprise.

 

Nous sommes à votre disposition pour définir ensemble des propositions concrètes adaptées à votre structure. N’hésitez pas à transférer notre message à vos collègues.


Cordialement,
 
Charlotte Conjaud, chargée des partenariats
 
 
Si v

 

22/10/2018

Accueillir un migrant sous son toit...

Mme Nathalie Ricci, journaliste à Nice-Matin, nous apprend que l'ouvrage "Le Prince et la petite tasse" publié récemment aux éditions Calmann-Lévy par Mme Emilie de Turckheim, cousine de Charlotte et écrivain, raconte comment, pendant 9 mois, Emilie, Fabrice et leurs 2 enfants âgés de 8 et 9 ans ont accueilli chez eux un réfugié afghan de 22 ans prénommé Réza. La question posée par ce livre nous interpelle tous, car il touche notre responsabilité individuelle comme notre sensibilité politique. "Si une personne sur 1000 dans notre pays accueillait par exemple quelqu'un chez soi, ne nous sentirions nous pas moins repliés sur nous-mêmes"? demande Mme de Turckheim.

Cette expérience vécue en 2016 a, en effet, été  pour elle l'occasion d'écrire un journal empli de fraternité et d'espoir. Cette tranche de vie solidaire s'est décidée sur un coup de fil au SAMU Social et, en quelques semaines, elle s'est concrétisée. Partager l'expérience intime d'un foyer pour de longs mois avec un migrant demande cependant un engagement et une bonne disponibilité. "Ce n'est pas une colocation parmi d'autres, car on ne peut rester indifférent à des gens qui ont risqué la noyade en Méditerranée et se sont sentis rejetés à nos frontières". La difficulté à s'exprimer en français de Réza l'a particulièrement touchée...

Cet appel à ouvrir nos bras comme notre cœur sans peur ni a priori sera-t-il entendu? Mme de Turckheim a, quoi qu'il en soit, donné l'exemple au lieu de juger avec sa tête. Merci à ce livre de témoigner d'un chemin d'espoir et de fraternité! Les médias ne font malheureusement que peu de place encore à ce genre d'expériences vécues… D'où l'utilité de relayer ce genre d'informations sur notre blog!

Lyliane

21/10/2018

Sauvetage en mer avec l'Aquarius...

Soutenir SOS Méditerranée, c'est, me semble-t-il, coopérer avec un certain modèle de solidarité et de fraternité! Le journal syndical US Magazine, sous la plume de Mr Laurent Tramoni, nous raconte sa vision de la manifestation du samedi 6/10/2018 à Marseille. Les militants du Snes-FSU, en effet, dans des dizaines de villes en France dont Marseille, avaient mis leur matériel et leurs équipes au service de l'Aquarius. Tous portaient un tee-shirt aux couleurs des gilets de sauvetage du bateau.

Cette "vague orange" est allée à Marseille à la rencontre des sauveteurs et du navire, bloqué à quai, à la Joliette, faute de pavillon. En Europe, pendant ce temps, des cortèges se formaient pour dénoncer les manœuvres politiques des Etats Européens, entravant l'action des ONG de sauvetage. Interdictions d'accoster, refus de débarquement des réfugiés, retrait du pavillon se sont malheureusement succédés… alors que l'Aquarius a sauvé 29 523 vies en 5 ans.

On estime que chaque jour en Méditerranée centrale 9 réfugiés se noient encore actuellement. Le Droit International pourtant oblige tout navire à porter assistance à une embarcation en péril. Aussi, cette manifestation était-elle destinée à réclamer l'application des principes humanitaires de la part d'une Europe qui s'enferme "dans la xénophobie et l'égoïsme".

Refusons la fatalité et ne laissons pas se perpétuer ces drames humains  qui se jouent sous nos yeux! Les ONG ont besoin de notre soutien. Ne laissons pas des groupuscules d'extrême-droite, aveuglés par leurs idées, dicter à tous les pays d'Europe l'attitude qu'ils doivent avoir face à ces migrants qui fuient la guerre, l'enrôlement de force et la famine! Un modèle européen de sauvetage en mer devrait, selon l'US Magazine, être pris en charge par chaque Etat européen…

 
 

Pour soutenir le sauvetage en mer, SOS MEDITERRANEE a choisi la plate-forme WeMove pour porter cette pétition qui peut être signée dès maintenant sur
https://you.wemove.eu/campaigns/sauvons-l-aquarius-et-le-...

La pétition sera accompagnée d’une campagne digitale où chaque citoyen sera invité à se filmer ou à se photographier avec les hashtags #SaveAquarius et #SaveRescueAtSea.

Pour soutenir de ONG comme SOS Méditerranée, joindre sur Internet: www.sosmediterranée.fr. 

Lyliane

20/10/2018

Pétition pour le retour du métier d'herboriste...

Pétition pour le retour du métier d’herboriste

 

Madame la Ministre,

Le certificat d’herboriste a été supprimé le 11 septembre 1941 par le Gouvernement de Vichy. C’est une des seules lois de Vichy qui n’ait pas été abolie à la Libération.

Aujourd’hui, nous en mesurons les conséquences dramatiques par :

  • La quasi-disparition des herboristeries en France (il n’en reste que 15 qui tentent de survivre malgré un cadre législatif trop flou)
  • Le saccage de la filière française cultivateurs et cueilleurs de plantes médicinales, qui ne compte plus que 89 membres répertoriés ;
  • L’inquiétant recul de la connaissance et de l’utilisation des plantes médicinales à la fois par le milieu médical et la population, malgré l’immense potentiel révélé par la recherche en botanique ;
  • La disparition programmée d’un savoir-faire ancestral multi-millénaire, les plantes ayant toujours été essentielles à l’humanité (mais aussi aux animaux) pour se soigner.

Suite à la mission d’information au Sénat portée par le sénateur Joël Labbé, nous vous demandons d’agir au plus vite pour rétablir un diplôme permettant la pratique du métier d’herboriste en toute légalité et pour la sécurité des consommateurs.

Aujourd’hui, l’Etat français ne reconnaît aucun diplôme officiel et ne propose aucun cadre législatif satisfaisant pour permettre à la population d’accéder plus facilement et en toute sécurité aux plantes médicinales.

La revalorisation du métier d’herboriste est une question centrale pour la prévention et le bien-être des populations. Mais c’est aussi un enjeu d’écologie, de développement du monde rural et d’emploi. C’est un enjeu de civilisation.

L’attente de nos concitoyens est considérable. Il est temps de redonner aux Français les mêmes droits que leurs voisins européens.

Au Royaume-Uni, en Suisse, en Allemagne et en Italie, les herboristes sont libres d’exercer et de faire le commerce des plantes médicinales. La Belgique offre même des formations diplômantes en herboristerie.

Le rétablissement du métier d’herboriste en France permettrait de :

  • Améliorer la protection des consommateurs et faciliter leur accès à ces remèdes naturels
  • Favoriser la qualité, la transparence et le respect des ressources
  • Rendre plus dynamique la filière agricole des plantes
  • Conserver notre patrimoine culturel commun que sont les plantes
  • Créer une nouvelle profession et de nouveaux emplois

Nous soutenons la démarche des instances représentatives des herboristes et nous demandons à ce que la mission d’information au Sénat aboutisse sur des mesures concrètes pour faire enfin renaître la profession d’herboriste.

Pour cela, nous demandons :

  • Le rétablissement d’un diplôme d’Etat d’herboriste et la reconnaissance de la profession
  • La possibilité pour les herboristes reconnus d’élargir la vente à l’ensemble des plantes de la pharmacopée, au-delà des 148 plantes actuellement autorisées.
  • Le droit pour les herboristes de donner des indications thérapeutiques lors de la vente de plantes médicinales.

En vous remerciant de votre attention, nous vous prions de croire, Madame la Ministre, en ma très haute considération.

Marie Gauthier pour Plantes & Bien-Être

 


Si ce n’est pas encore fait, rendez-vous vite ici. Mais surtout, faites circuler la pétition parmi tout votre entourage, c’est très urgent.

 

Une "cantine participative" à Manosque...

Le journal Messages du mois d'octobre du Secours Catholique nous informe, sous la plume de M.-H.C, de la mobilisation réussie de bénévoles de l'association locale pour créer un lieu convivial et participatif à Manosque. Dans un ancien restaurant du centre-ville, en effet, le Secours Catholique des Alpes a ouvert une "cantine participative", où les repas se préparent et se prennent ensemble. Ce restaurant solidaire offre une cuisine familiale française en veillant à ce qu'elle soit économique, nutritive et faite à base de produits locaux.

Cette cantine est ouverte à tous, sans condition de ressources, trois jours par semaine. Il faut cependant avoir pris une cotisation de 5 euros minimum à l'association. Les adhérents sont alors impliqués dans toute l'organisation des 20 couverts qui peuvent être servis dans le restaurant, nettoyage et service compris. Chaque repas coûte environ 3 euros, plus pour ceux qui le peuvent.

Ce sont les bénévoles du Secours Catholique qui ont lancé ce projet. Ils voulaient pour la plupart rompre la solitude de beaucoup d'habitants isolés, les rassembler autour d'un partage de repas et leur proposer une nourriture saine et de qualité. En effet, ils avaient remarqué que beaucoup souffraient d'insécurité alimentaire. A la cantine solidaire, les menus sont variés et on échange même des recettes…

Une initiative qui mériterait d'être reprise ailleurs! Pour toute information, s'adresser à www.alpes.secours-catholique.org.

Lyliane

19/10/2018

Quel est le rôle du Défenseur des Droits?

Dans "Et les autres?" petit journal de la Fondation Abbé Pierre, Mr Jacques Toubon, nommé pour 6 ans Défenseur des Droits le 17/7/2014, revient sur le rôle croissant qu'il joue dans notre société. C'est, en effet, une institution indépendante de l'Etat créée en 2011 et inscrite dans la Constitution. Elle est "chargée de défendre et de faire respecter les droits et libertés". Mr Toubon note que "les rappels à la Loi sont indispensables et qu'en général les élus et les pouvoirs publics ne récusent pas les interventions de ses services".

Mr Toubon rapporte que les saisines qui lui parviennent, via leurs 500 délégués territoriaux et celles arrivées directement au siège, concernent souvent le non accès aux droits fondamentaux en matière de logement, de santé et d'éducation des populations les plus pauvres. Par exemple, il est amené à demander aux maires récalcitrants par l'intermédiaire des préfets d'inscrire les enfants vivant en bidonvilles ou en meublés à l'école. Des recommandations sont faites pour les cantines ( en cas d'impayés) et le suivi médical des enfants handicapés. Il y a même eu des refus de médecins de soigner des migrants titulaires de l'AME ( Aide Médicale d'Etat).

Même si des inégalités subsistent, notamment en matière de logement, puisque 60 000 personnes reconnues Dalo (Droit au Logement) ne sont pas relogées, même si des conflits sont nombreux, Mr Toubon semble confiant. Il affirme dans cet article: "Notre institution peut faire levier et contribuer à améliorer toute situation en faisant valoir les droits de chacun".

Aussi, en cas de nécessité, n'hésitons pas à saisir le Défenseur des Droits, garant de nos libertés individuelles et collectives! Pour ce faire, consulter sur Internet le site: 

https://www.defenseurdesdroits.fr ou écrire à Défenseur des droits- 3, Place Fontenoy -Paris
 
 
75 007-
 
Lyliane

18/10/2018

Le "social calling", un podcast pour une génération s'engageant en faveur du bien commun...

Les propos recueillis auprès de jeunes hyperconnectés, qui ont envie de défendre une cause qui leur tenait à cœur, se retrouvent dans le journal Télérama sous la plume de Mme Carole Lefrançois. Avec l'aide des réseaux sociaux, en effet, de jeunes entrepreneurs donnent du sens à leur engagement. Au lieu de chercher leur seul profit, ils lèvent des fonds et financent leurs projets. Ils montrent par là même qu'en étant au service de l'intérêt général, ils peuvent gagner de l'argent.

Leurs start-up inventent des solutions pour l'emploi, la santé, l'éducation, l'environnement, l'humanitaire… Bouleversant les usages, ces jeunes choisissent de s'adresser aux consommateurs de manière éthique. Mme Emilie Vidaud s'est intéressée à cette génération. Elle a publié chez Fayard un ouvrage de 260 pages intitulé: Social Calling. A travers des vidéos, et sur Binge Audio, elle parle dans de courtes séquences en 15 épisodes de ces jeunes entre 25 et 35 ans qui évoquent leurs projets.

Pour en savoir davantage, se rapprocher du site:www.binge.audio/tag/social-calling/

Lyliane

Une bonne nouvelle pour les eaux de la Méditerranée: naissances de bébés tortues!

Hérault: naissance inédite de tortues marines

Un phénomène inédit en France vient d'être observé : des tortues marines sont nées naturellement dans l'Hérault. Ce n'était encore jamais arrivé. Les bébés ont été filmés alors qu'ils regagnaient la mer. Ce sont des promeneurs qui ont découvert par hasard ces petits. Ils ont alerté les scientifiques et assisté avec eux au grand départ, une trentaine de mètres jusqu'à la mer. Le succès de 30 ans de protection de l'espèce Les vacanciers ont sûrement marché tout l'été au-dessus du nid, sans le savoir. Et après deux mois et demi d'incubation, les 58 tortues ont pris le large à l'exception des plus faibles. Deux font en effet encore l'objet de soins avant d'être relâchées. La tortue Caouanne se reproduit d'ordinaire en Grèce, Égypte ou Libye. Seulement deux nids ont été répertoriés dans le Var en 2006 et 2016, mais les œufs avaient fini en couveuse. Cette éclosion dans l'Hérault est une excellente nouvelle pour les scientifiques qui y voient le succès de 30 ans de protection de l'espèce.
Selon France-Info.
 
 

 

17/10/2018

L'E.F.T: une technique psycho-énergétique expliquée par une naturopathe Mme Menet.

Mme Anne-Claire Meret, naturopathe formée à l'ayurvéda et praticienne en E.F.T. publie un long article dans la revue d'octobre 2018 de "Médecines Extraordinaires", dans lequel elle explique ce qu'est l'E.F.T ou Emotionnal Freedom Technique.  L'E.F.T. a été mise au point par Mr Gary Craig, un ingénieur américain de l'Université de Stanford aux Etats-Unis. Cette technique énergétique qui combattrait le stress, les traumatismes, les phobies, les addictions, les douleurs chroniques, les allergies et les insomnies lie les méridiens énergétiques de la médecine chinoise aux notions de psychologie occidentale.

Pratiquement et aussi surprenant que ça puisse paraître,  l'E.F.T. consiste à "tapoter" avec les doigts sur certains points du corps en y associant les pensées qui obsèdent. Les résultats seraient impressionnants. Il suffit tout d'abord d'identifier avec précision le problème (émotion négative, blocage, douleur physique), puis de tapoter sur une dizaine de points situés sur la main, la tête ou le buste en répétant des phrases susceptibles de libérer le problème. Les points stimulés sont des points énergétiques qui envoient un message au système nerveux. C'est une sorte de "reprogrammation du cerveau limbique" et donc de libération émotionnelle.

L'E.F.T. utilise 14 points, chacun étant lié à un méridien. En principe: après quelques respirations amples, avec la tranche de la main, tapoter le sommet du crâne, le début des sourcils, le coin de l'œil, sous l'œil, sous le nez, au creux du menton, à la clavicule, sous le bras, sous le sein, au coin de l'ongle du pouce, de l'index, du majeur, le dos de la main, l'auriculaire et enfin prendre une grande inspiration et une expiration pour relâcher les tensions.

Les tapotements sont doux et continuels, le temps d'exprimer le problème à haute voix ou intérieurement. Des images ou des pensées peuvent survenir. On peut travailler seul ou avec un thérapeute. Mme Menet nous propose des situations et des phrases associées dans son article. Elle reçoit à Paris en cabinet. Elle a écrit de nombreux ouvrages comme "La naturopathie pour les nuls", "Le miracle du Jeûne" et "La Naturopathie, c'est la vie".

Pour approfondir le sujet, consulter par exemple sur Internet: 

 
https://technique-eft.com/decouvrir-eft.html
 
 
Lyliane
 

16/10/2018

Mettre paroles et actes en conformité: pour S.O.S Méditerranée! le prix UNESCO pour la paix!

12 oct. 2018 — 

Le 27 juin en juillet 2017, l’UNESCO a remis le prix pour la paix de l’UNESCO à SOS Méditerranée.

C’est le Ministre des Affaires Etrangères français, Jean-Yves Le Drian qui a introduit la cérémonie avec les propos suivants :

« En se battant pour sauver la vie des réfugiés et des migrants, en s’engageant pour les recueillir dans la dignité, les lauréats du prix ont fait leur un idéal de la fraternité humaine que je veux saluer aujourd’hui. Chère Giuseppina Nicolini, Mesdames et Messieurs les membres de l’association SOS Méditerranée, je tiens à vous adresser au nom du Gouvernement français et en mon nom propre, toute la reconnaissance que vous méritez pour votre action courageuse. »

Monsieur le Ministre, joignez le discours aux actes : appuyer notre démarche pour que l’Aquarius batte pavillon français !

Grace à vos relais, nous sommes à ce jour 75.000 signataires de cet appel.

Soyons au plus vite 100.000 pour être enfin entendus.
Merci par avance pour vos relais !

Chaque jour qui passe sans Aquarius en mer c’est 30  hommes, femmes  ou enfants qui se noient faute d’assistance…


Continuez à vous battre pour le pouvoir citoyen !

Les politiques et les PDG les plus puissants ne devraient pas prendre toutes les décisions. Aujourd'hui, nous vous demandons d'aider à garder Change.org gratuit et indépendant. Notre travail en tant qu'entreprise sociale est d'aider les pétitions comme celle-ci à être entendues. 

Change.org

Comme les Kagabas en Colombie, voir la santé faisant partie du Tout et préserver son équilibre...

Dans le journal Médecines Extraordinaires, un article de Mme Frederika Van Ingen, journaliste, attire notre attention sur les Kagabas, un peuple qui vit jusqu'à un âge avancé sans les maladies dites de civilisation (cancer, Alzheimer et Parkinson). Ils sont les derniers descendants des civilisations précolombiennes et ils vivent dans les montagnes depuis 4000 ans, préservant ainsi la mémoire de leurs traditions ancestrales.

"Les Kagabas, écrit la journaliste, voient la santé comme la résultante de leur capacité à être en accord avec les principes de la vie". Ces principes, ils les observent dans la nature et les intègrent depuis leur plus jeune âge dans leur relation au quotidien avec la nature où ils vivent. "Ils ont en plus une lecture et une compréhension de toutes les relations qui sous-tendent le vivant, invisibles à l'œil mais aux effets perceptibles".

"Quand on est en bonne santé", explique une mama, "on est comme un canal transparent". Ils organisent donc leur vie pour éviter de tomber malade. La terre qui permet l'agriculture et apporte la nourriture, offre aussi la médecine par les plantes. Chez eux, la terre permet aussi la justice (un même accès pour tous) et l'éducation car les jeunes observent le fonctionnement de la vie. Ils suivent notamment "les lois des origines ou lois de Sé", qui contiennent en elles les principes de vie.

Les chamans femmes (ou sagas) et les chamanes hommes, tous désignés avant leur naissance, ainsi que les mamas ont la responsabilité de toutes les actions pour préserver la vie. L'art divinatoire, utilisant l'eau et des quartz, est là pour savoir si un acte thérapeutique ou une décision est juste. Ils soignent beaucoup par des espaces de parole, la relation à la nature ou aux humains. Pour eux, nos maladies modernes sont "des maladies de la relation". Ils pensent que par manque de conscience "nous déchirons les trames de la vie et du vivant".

Nous pourrions emprunter aux Kagabas le besoin de nous relier au vivant. Pour ces peuples ancestraux, tout est signe. Aussi, devrions-nous à notre tour savoir accueillir toutes les informations du monde comme des signaux, y compris les inconforts dans nos relations. Nous devrions notamment chercher à accueillir nos limites comme nos fragilités, ce qui n'est pas encore très bien accepté dans nos sociétés occidentales...

Une école fondée par Eric Jullien dans la Drôme en 2006 propose des stages pour intégrer une telle philosophie du vivant. Il s'agit de "l'Ecole pratique de la nature et des savoirs", où masculin et féminin sont complémentaires en tant que polarités qui créent l'équilibre.

Pour en savoir davantage, consulter www.tchendukua.com et www.lecercledes passeurs.com. 

Lyliane

15/10/2018

Les cueilleurs de pommes...

Sous la conduite de Mr Jean-Louis Choisel, un groupe de personnes se désolaient du gel des arbres fruitiers dans la région de Belfort l'hiver 1978. Ils fondèrent cette même année l'Association Nationale des amateurs bénévoles pour la sauvegarde des variétés fruitières régionales en voie de disparition dite Les Croqueurs de Pommes. Leur objectif était de reconnaître et de préserver des variétés anciennes de fruits et des techniques associées.

Puis, un peu partout en France, d'autres passionnés firent la même prise de conscience, face aux remembrements, à l'extension des zones urbaines et pire à la destruction des vergers. Actuellement, lisons nous dans le journal Biocontact du mois d'octobre 2018, l'Association Nationale des Croqueurs de Pommes comporte 8 200 adhérents, fédérés dans 63 associations locales dont l'Association Aube Champagne pays d'Othe dite Charles-Baltet (450 membres) qui organise Europom 2018  pour l'Europe. 

En effet, Europom est un groupement d'amateurs bénévoles attachés à la sauvegarde du patrimoine fruitier. C'est aussi une exposition où les Croqueurs de Pommes fêteront  leurs 40 ans d'existence à Troyes ( Le cube - entrée gratuite) les 27 et 28 octobre 2018 avec 2 000 variétés fruitières exposées. Artisans, producteurs, associations se feront connaître. Pour en savoir davantage, contacter www.croqueurs-national.fr.

Lyliane

Kalaweit ou la sauvegarde des Gibbons en Indonésie...

Mme Véronique Georges a interviewé pour le quotidien Nice-Matin Mr Aurélien Brulé, âgé de 39 ans, originaire de Fayence (83) qui consacre sa vie avec l'aide de Mme M. Robin et de nombreux donateurs à la cause des Gibbons en Indonésie. Il se fait du reste appeler Chanee qui signifie gibbon en Thaïlandais. L'association Kalaweit, le plus grand programme de sauvegarde des gibbons, fête aujourd'hui ses 20 ans.

Depuis l'Indonésie où il a fondé une famille, Chanee explique que grâce à leurs centres de Bornéo et Sumatra, 300 gibbons vivent protégés d'abord dans des réserves, puis dans des coins de forêts protégés de la déforestation. Car, affirme-t-il,  la déforestation pour produire de l'huile de palme est une plaie. Le but de l'association Kalaweit est en effet de pouvoir relâcher les animaux victimes un jour qu'ils soient primates ou autres animaux sauvages.

En 20 ans, Chanee a vu Bornéo défiguré , mais il garde espoir, car Kalaweit avec 79 employés, soigneurs et vétérinaires fait du travail concret jour après jour. Grâce à l'achat de parcelles de forêts, depuis 2012, l'association a en effet pu créer trois réserves d'une surface totale de 627 hectares. Il est possible d'aider et de soutenir Kalaweit en parrainant un gibbon et en donnant des fonds pour acheter de la forêt. Joindre sur Internet: www.kalaweit.org. ou voir sur You Tube le travail de l'association par chaneekalaweit. Merci Chanee de votre investissement en faveurdu monde animal sauvage!

Lyliane

14/10/2018

La musique, c'est magique!

Mme Lorraine Rossignol dans le journal Télérama écrit un bel article sur les bienfaits de la musique. Elle rendrait en effet les enfants plus attentifs, elle favoriserait l'apprentissage du langage et de la lecture. Certains prétendent qu'elle gommerait les inégalités sociales… L'Education Nationale, sous l'impulsion de son ministre, a lancé un "plan chorale" et souhaite généraliser l'enseignement de la musique dans toutes les classes du primaire à l'automne 2019.

Par exemple à la Crèche Cap Enfants de Cergy Pontoise (95), crée il y a 12 ans, des tout-petits rentrent avec joie dans une bulle bleue, qui produit de la musique. Des zones tactiles en effet déclenchent des sons qui changent chaque mois. Il a été remarqué que cette immersion quotidienne dans des bruits et des chansons a un impact direct sur les apprentissages fondamentaux des enfants. Un réseau de 8 établissements, implantés dans des zones d'éducation prioritaires de la région parisienne, s'est crée depuis, car cette bulle s'est révélée être un outil pédagogique hors pair.

La plasticité du cerveau infantile, ont confirmé des neurologues comme Mr Pierre Lemarquis par exemple, permet en effet de développer et de créer un spectre auditif large, bénéfique dans l'apprentissage des langues. Ainsi, la fréquentation intensive de la musique, qu'elle soit instrumentale ou chantée, pourrait booster nos jeunes élèves dès la maternelle. N'oublions pas que, dès 2005, le Chef d'orchestre Mr Daniel Barenboïm avait crée à Berlin la première école musicale du monde, le Musikkindergarten, où les enfants grandissaient en musique et dans la joie.

La conclusion de l'article est la suivante:" En apprenant à être attentifs aux sons, on apprend à être attentifs aux autres, à mieux décoder le langage des interactions sociales, y compris les non-dits. Cela s'appelle l'empathie et c'est à la musique que nous le devons"! Cette phrase mérite d'être méditée...  Il est donc urgent en France de démocratiser la musique et d'en faire la clé de voute de notre enseignement...

Lyliane

13/10/2018

Réduction du CO2 à l'échelle européenne d'ici 2030...

Les députés européens ont voté un projet de réduction des émissions de CO2 de 40% d'ici à 2030. Le rapport a été adopté ce mercredi par 389 voix pour, 239 contre et 41 abstentions. Les élus ont affiché leur volonté d'aller plus loin que les 30% proposés par la Commission européenne. Ils fixent un objectif intermédiaire de 20% d'ici 2025.

Amendes:
Les parlementaires souhaitent sanctionner financièrement les constructeurs ne respectant pas les critères par des amendes. Les véhicules à émissions nulles ou faibles (moins de 50 grammes de CO2 par kilomètre) devront représenter 35% de la part de marché des ventes de nouvelles voitures et camionnettes d'ici 2030, et 20% d'ici 2025.

Le Parlement appelle également à ce que soient mis en place des tests d'émission de CO2 en conditions réelles d'utilisation comme cela a été fait pour les émissions d'oxyde d'azote après le scandale Volkswagen.

Longues négociations
Ce vote est de mauvais augure pour les constructeurs, alors que s'ouvre à Paris le Mondial de l'automobile. Avec cette décision, les eurodéputés mettent la pression sur l'industrie du secteur mais ils n'ont pas le dernier mot. Les ministres de l'environnement des différents pays membres doivent se rencontrer le 9 octobre pour s'accorder sur une position commune.
Les négociations s'ouvriront ensuite entre le Parlement, la Commission et le Conseil européen. Le texte final sera rendu début 2019 avant les élections européennes.

L'Allemagne a pris position
Si la position de la France est encore un peu floue sur le sujet, l'Allemagne a pris des mesures. Angela Merkel et son gouvernement sont arrivés à un accord avec les constructeurs. Les industriels devraient aider financièrement les Allemands à limiter leur emprunte carbone lors de leurs déplacements en voiture.
Pour cela, les propriétaires de véhicule polluant pourraient solliciter les constructeurs pour réaliser des travaux afin de rendre leur voiture plus propre, en y installant un filtre à particules par exemple. Autre mécanisme avancé : la prime à la casse pour acheter un modèle plus récent.
 
Boursier - mercredi 3 octobre 2018
 
 

12/10/2018

Cent pour cent d'énergie renouvelable sur 3 îles du Finistère...

Depuis le 6/9/2016, pouvons-nous lire dans la revue Biocontact d'octobre 2018, "les îles de Molène, Sein et Ouessant ont débuté un programme qui doit les mener, à terme, à être uniquement alimentées en énergies renouvelables… et donc à être autonomes énergétiquement". Le projet a coûté 1,5 millions d'euros répartis sur 3 ans en faisant appel à deux programmes différents. D'une part, la boucle énergétique locale (appel à projet de la région Bretagne, d'autre part le Territoire à énergie positive pour la croissance verte (appel à projet national) .

Selon l'article, le développement des énergies renouvelables sur ces îles du Finistère devrait permettre de baisser de 30% les émissions de CO2 en 3 ans. Les premiers résultats sont encourageants, car la consommation de fioul a baissé. il est vrai que différentes mesures avaient été prises:

- distribution d'ampoules LED

- réfection de l'isolation des bâtiments publics.

- rénovation de l'éclairage public.

De plus, une aide financière a permis à de nombreux habitants de remplacer leur congélateur par un modèle plus économe en énergie. Le photovoltaïque et l'hydrolien (éoliennes en mer) sont également inclus dans ce projet. Des batteries lithium-ion ont été installées à Sein et sur Ouessant pour stocker le surplus d'énergie. Elles sont couplées à un système de pilotage permettant de recevoir et de distribuer l'énergie selon les besoins. Pour ces îles pionnières, l'objectif est d'être autonomes grâce aux énergies renouvelables d'ici à 2030.

Il me semble que de tels exemples pourraient servir de modèles à d'autres régions françaises. C'est sans doute une question de volonté politique et d'investissements. N'y aurait-t-il pas urgence à bouger dans ce domaine pour faire baisser notre consommation électrique globale? Des aides et des incitations financières pourraient notamment motiver l'ensemble de la population. Une partie des citoyens français me paraît aujourd'hui prête à modifier ses habitudes d'achats et de consommation. De plus, la réfection de l'isolation des bâtiments et de l'éclairage public pourrait créer des emplois…

Pour approfondir le sujet, consulter par exemple sur Internet: www. lenergietoutcompris.fr.

Lyliane

 

 

Un scientifique français à l'honneur...

 
Le prix Nobel de Physique 2018 a été attribué à un scientifique français. Depuis trente ans, Gérard Mourou n'a cessé de décupler la puissance et la précision des rayons laser. Des avancées pas-à-pas que l'académie Nobel considère au final comme une révolution scientifique. Le chercheur français partage ce prix Nobel de physique avec Donna Strickland, une de ses étudiantes canadiennes. Ce Grenoblois âgé de 74 ans s'est immédiatement passionné par la technologie laser qui venait de naître dans les années 1960. Quand il commence ses recherches, personne ne pensait que ce serait même un sujet de thèse, car en théorie cela paraissait simple. Des projets de recherche pour lutter contre le cancer Aujourd'hui, grâce aux travaux de Gérard Mourou, les lasers sont si puissants et si précis qu'ils ont permis par exemple de traiter deux millions de cataractes. "J'ai encore plein de projets, de grands projets. [Ils] seront certainement facilité par le fait que j'ai eu le prix Nobel", déclare-t-il. Il a notamment comme projet d'utiliser ses recherches dans la lutte contre le cancer.

11/10/2018

Une tour maraîchère à Romainville en 2019 pour légumes et emplois...

FIGARO DEMAIN - Pour nourrir ses habitants, créer du lien et des emplois, Romainville construit une vaste ferme urbaine verticale qui verra le jour en avril 2019. La serre géante implantée en plein cœur de la commune située à 3 kilomètres de Paris produira 12 tonnes par an de fruits et légumes.
À quelques encablures de Paris, des citadins pourront bientôt voir leurs tomates et leurs champignons pousser dans un immeuble! Le chantier de la première «tour maraîchère» de France, estimé à 5 millions d'euros, a en effet débuté. Ce vaste bâtiment dédié à l'agriculture urbaine a pris racine à Romainville, ville de Seine-Saint-Denis de 25.000 habitants, plus habituée à voir des logements sociaux sortir de terre que des plants de carottes et de tomates!


De quoi s'agit-il? D'une sorte de serre géante et verticale implantée en plein cœur de ville, au plus près des consommateurs. D'après les projections de la mairie, le bâtiment qui verra le jour en avril 2019 est composé de deux tours dont la plus haute fera 24 mètres, sur six étages. La culture des carottes, tomates et autres fruits et légumes sera ainsi répartie en fonction des étages et optimisée par les spécialistes de la culture urbaine.
Outre une exploitation agricole, la cité maraîchère abritera un centre de sensibilisation et de formation à l'agriculture urbaine ouvert aux professionnels et aux particuliers. Un vaste espace de vie composé d'un café-cantine et d'une épicerie pour vendre les produits en circuit très court complète ces lieux. Cette tour futuriste renoue ainsi avec le passé du département, autrefois terre d'accueil des maraîchers et vignerons.
En revanche, les méthodes d'exploitation ne sont pas celles de nos aïeux! Les fruits et légumes pousseront hors-sol, alimentés par des substrats issus à 100% de produits organiques, sans pesticide ni engrais chimique, sans chauffage ni lumière artificielle et disposés sur les 6 étages. Avec ces méthodes, la ferme citadine vise une production de 12 tonnes par an de fruits, légumes, champignons, fleurs comestibles, plants et semences. Elle permettra ainsi de couvrir la consommation de 200 familles.


Un projet créateur d'emplois
L'ambition n'est donc clairement pas de nourrir toute la commune mais aussi de créer des rencontres et du lien social entre habitants et de sensibiliser les urbains aux enjeux de l'agriculture. L'objectif de la première «Cité maraîchère» de France, qualifiée par lamunicipalité socialiste de projet «unique en France», est également de créer des emplois. «En réintroduisant de l'activité maraîchère à Romainville, nous avons souhaité tout d'abord redonner à la ville, longtemps lieu de cultures maraîchères, une vocation de ville nourricière. Mais nous allons également générer une nouvelle activité économique créant de l'emploi et notamment de l'emploi en insertion», a expliqué la maire, Corinne Valls. Au total, 12 emplois seront créés dès 2019.
Le lieu entend enfin devenir un «laboratoire vivant» pour les projets d'agriculture urbaine «appelés à se développer» dans la future métropole du Grand Paris. En plein essor, l'agriculture urbaine permet en effet de cultiver les fruits et légumes au plus près des consommateurs. Cette méthode de production compense par ailleurs le déclin de l'agriculture en Europe occidentale. La France a perdu l'équivalent du département de Seine-et-Marne en surfaces agricoles en l'espace de 10 ans au profit de l'urbanisation, alertait récemment l'Observatoire national de la Biodiversité. Les plus grandes métropoles se tournent de plus en plus vers cette solution pour compenser la diminution des espaces cultivables et la pollution des sols. Singapour multiplie les serres verticales où des légumes sont cultivés, mais où également des truites ou des mérous sont élevés dans des bassins disposés par étages. Shanghaï projette même de créer la plus grande ferme verticale au monde sur 100 hectares. En attendant que ces projets d'envergure voient le jour, la municipalité de Romainville se mobilise pour que la greffe de la cité maraichère prenne avec ses habitants. 

Mathilde Golla - Le Figaro - lundi 1 octobre 2018

10/10/2018

Une consigne numérique pour les sans abri...

Mme Sophie Berthier, dans la revue hebdomadaire Télérama, nous fait savoir que deux ingénieurs, ont eu l'idée d'une consigne numérique car, longtemps bénévoles dans la rue, ils savent les sans abri souvent dépourvus de papiers d'identité, permis de conduire et autres documents nécessaires pour obtenir le RSA ou pour s'inscrire à Pôle emploi.

Ils les aident tout d'abord à se procurer ces documents, puis ils les stockent sous forme de fichiers protégés dans le Cloud avec accès gratuit pour les intéressés. Aider les plus démunis à reprendre pied semble en effet une excellente idée. Pour en savoir davantage sur cette consigne numérique, contacter sur Internet: www.reconnect.fr.

Lyliane

09/10/2018

Boom des méthodes alternatives dans l'enseignement en France...

Chaque semaine de nouveaux ouvrages sortent en France, comme par exemple le livre de Mme Caroline Sost "S'épanouir à l'école" chez R. Laffont ou celui de Mme Emmanuelle Barrère-Leuiller "Transmettre des valeurs à son enfant" chez Eyrolles. Des ateliers originaux et innovants se créent également tels ceux de La Carabane à Vavin, aux Batignolles, à Buffault, au Sentier et à Levallois. Ils accompagnent les enfants pour méditer et se recentrer sur l'essentiel, participer à des débats philosophiques, dessiner pour exprimer leurs idées et tout cela à partir de 4 ans. 

Enfin, la méthode Montessori et d'autres méthodes alternatives, autrefois réservées exclusivement aux écoles privées ou hors contrat, onéreuses et donc pas forcément accessibles à tous, ont gagné du terrain dernièrement dans les écoles publiques . L'enseignement Montessori notamment, qui intègre le bonheur des enfants au cœur de sa pédagogie, s'intensifie dans les écoles françaises. Cette éducation positive et bienveillante a donné d'excellents résultats et séduit beaucoup de familles. On compte à ce jour 1 000 établissements français utilisant des méthodes alternatives, ce qui est malgré tout encore assez peu.

Mr J.M Blanquer, Ministre de l'Education Nationale, a fait savoir qu'il souhaite que cette pédagogie soit davantage développée dans les écoles publiques françaises. Toutefois, les enseignants actuellement sont obligés de se former (stages sur leurs temps libres) et de s'équiper en matériel par leurs propres moyens. Il faudrait donc que cette méthode soit adoptée au niveau national pour toutes les écoles publiques qui le souhaiteraient.

En attendant, Mme Ricardo Zahra a eu l'idée de créer MaMontessoriBox qui propose de recevoir directement, via un abonnement mensuel à la box, tous les éléments et le matériel nécessaire pour appliquer cette méthode sur différents plans (mathématiques, langage, sensoriel…). Cette box s'obtient en joignant le site Internet: www.mamontessoribox.com. 

Bref, de plus en plus d'adultes cherchent à faire pétiller les yeux des enfants et à leur faire aimer l'école, lit-on dans l'Ecolomag N° 67 de septembre/octobre 2018. C'est réconfortant pour l'avenir et cela laisse augurer de profondes transformations dans le système scolaire français, là où notes, sanctions, jugements de valeurs paraissaient installés à demeure. Une éducation véritablement au service de la vie, qui offre à tous l'occasion de s'épanouir et de contribuer à un monde plus juste, voilà enfin un des moyens de transformer positivement la société et le monde...

Lyliane 

Boom des méthodes alternatives dans l'enseignement en France...

Chaque semaine de nouveaux ouvrages sortent en France, comme par exemple le livre de Mme Caroline Sost "S'épanouir à l'école" chez R. Laffont ou celui de Mme Emmanuelle Barrère-Leuiller "Transmettre des valeurs à son enfant" chez Eyrolles. Des ateliers originaux et innovants se créent également tels ceux de La Carabane à Vavin, aux Batignolles, à Buffault, au Sentier et à Levallois. Ils accompagnent les enfants pour méditer et se recentrer sur l'essentiel, participer à des débats philosophiques, dessiner pour exprimer leurs idées et tout cela à partir de 4 ans. 

Enfin, la méthode Montessori et d'autres méthodes alternatives, autrefois réservées exclusivement aux écoles privées ou hors contrat, onéreuses et donc pas forcément accessibles à tous, ont gagné du terrain dernièrement dans les écoles publiques . L'enseignement Montessori notamment, qui intègre le bonheur des enfants au cœur de sa pédagogie, s'intensifie dans les écoles françaises. Cette éducation positive et bienveillante a donné d'excellents résultats et séduit beaucoup de familles. On compte à ce jour 1 000 établissements français utilisant des méthodes alternatives, ce qui est malgré tout encore assez peu.

Mr J.M Blanquer, Ministre de l'Education Nationale, a fait savoir qu'il souhaite que cette pédagogie soit davantage développée dans les écoles publiques françaises. Toutefois, les enseignants actuellement sont obligés de se former (stages sur leurs temps libres) et de s'équiper en matériel par leurs propres moyens. Il faudrait donc que cette méthode soit adoptée au niveau national pour toutes les écoles publiques qui le souhaiteraient.

En attendant, Mme Ricardo Zahra a eu l'idée de créer MaMontessoriBox qui propose de recevoir directement, via un abonnement mensuel à la box, tous les éléments et le matériel nécessaire pour appliquer cette méthode sur différents plans (mathématiques, langage, sensoriel…). Cette box s'obtient en joignant le site Internet: www.mamontessoribox.com. 

Bref, de plus en plus d'adultes cherchent à faire pétiller les yeux des enfants et à leur faire aimer l'école, lit-on dans l'Ecolomag N° 67 de septembre/octobre 2018. C'est réconfortant pour l'avenir et cela laisse augurer de profondes transformations dans le système scolaire français, là où notes, sanctions, jugements de valeurs paraissaient installés à demeure. Une éducation véritablement au service de la vie, qui offre à tous l'occasion de s'épanouir et de contribuer à un monde plus juste, voilà enfin un des moyens de transformer positivement la société et le monde...

Lyliane