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21/08/2019

Un clip de Rap à Nice (06) en aide pour les pompiers et policiers...

Fin 2018, les pompiers s’alarmaient de leurs conditions de travail parfois délicates dans certains quartiers où ils doivent intervenir. En effet, l’augmentation des agressions contre les soldats du feu lors d’interventions n’en finit plus d’augmenter: de 131 en 2016, le chiffre est passé à 146 en 2017.

Un appel à l’aide qui a été entendu par le rappeur niçois Kaotik 747 qui vient de sortir un nouveau morceau intitulé #Projet 18, exclusivement consacré aux violences auxquelles font face les pompiers, mais aussi les policiers et les urgentistes. Comme l’explique Le Figaro, un clip, dans lequel jouent de vrais policiers, a été tourné cette semaine dans le quartier de Las Planas.
"L'histoire de cette chanson est une histoire vraie", explique l'artiste auprès de France Bleu. Ici, est mis en scène un jeune homme qui caillasse un camion du Samu au moment de son arrivée dans une cité. Ce qu’il ignore, c’est que les urgentistes avaient en fait été appelés par sa mère afin de secourir son propre père, victime d’un malaise cardiaque qui sera finalement fatal.

50% des bénéfices engendrés par le clip seront reversés à des associations en charge des pupilles de la nation.

Clip financé par la municipalité niçoise
Du côté des policiers, l’idée de participer à un clip de "rap conscient" dont l’objectif serait de resserrer les liens avec les jeunes des quartiers dits sensibles a été bien accueillie.


La vidéo a été financée, à hauteur de 10.000 euros, par la municipalité niçoise. En plus des policiers et des pompiers, certains jeunes habitants du quartier ont également été "embauchés" afin de jouer leur propre rôle. 50% des bénéfices engendrés par le clip seront reversés à des associations en charge des pupilles de la nation, ces enfants dont les parents ont disparu lors de missions de service public.

La rédaction - BFMTV - vendredi 19 juillet 2019

20/08/2019

Les ânes de Provence comme compagnons de randonnée...

Pendant longtemps, l'âne a eu la réputation d'être un animal têtu et ombrageux. Pourtant "ce sont des quadrupèdes super-intelligents, dociles et facilement habitués aux enfants" nous dit Mr Laurent Carrera, qui a aménagé autour d'eux une ferme dans le Var. Mme Nathalie Brun dans le journal Nous, est, en effet, allée l'interviewer au domaine de l'Estagnol à Bormes-les-Mimosas (83), où sa fille prénommée Maélia a expérimenté les ânes dès son enfance comme animaux de compagnie.

Aujourd'hui, Maélia et son père  en possèdent 9, plus une dizaine en gardiennage pour le débroussaillage. Basés à La Londe, station touristique du bord de mer, ils proposent hors vacances des tours aux enfants ou organisent des randonnées à dos d'ânes dans le Massif des Maures quand celui-ci est ouvert au public (3 euros le tour par personne). La plupart des animaux ont été récupérés et vivent là paisiblement jusqu'à leur mort.

Mr Laurent Carrera et sa fille, depuis 5 ans, rassemblent ces ânes l'été, à peu de distance du fort de Brégançon, dans une mini-ferme ouverte au public dans le parc de l'Estagnol. Outre les ânes, il y a des chevaux, des chèvres, des oies, des canards de Barbarie, des poules... Des promenades en calèches, des journées pour mariages et  anniversaires sur place peuvent aussi être organisées à des prix raisonnables. Pour tout renseignement, consulter la page Facebook: les Anes de Maélia, téléphoner au 06 21 34 08 22  ou envoyer un mail à : lesanesdemaelia@gmail.com.

Lyliane

19/08/2019

Une maison container en kit...

Mme Karine Michel dans le journal "Nous" est allée voir à La Roquette sur Siagne Mr Christophe Manzone, jardinier de son état, qui a eu l'idée de faire construire une maison pour son fils à partir d'anciens containers de frêt maritime. De l'extérieur, quand il y a eu habillage, rien ne laisse deviner pourtant que la construction a été réalisée à partir de containers. Ce type de construction revient de 30 à 40 % moins cher que la construction traditionnelle. Il faut en effet compter environ 10 000 euros pour l'utilisation d'un container de 20 pieds c'est à dire de 6 mètres de long. La seule contrainte est le transport en semi-remorque jusqu'au terrain.

La réalisation de la maison de son fils Maxime donc a été confiée à l'entreprise varoise Maison Eco 3. L'assemblage a eu lieu à Brignoles où est installée cette entreprise. 75% des aménagements, y compris intérieurs, ont été effectués dans cette usine de 2000 m2. L'entreprise Maison Eco 3 a été fondée il y a 2 ans par Mr Christian Meli, pdg de la société. Elle compte aujourd'hui sept salariés à Brignoles et s'appuie sur un réseau de "Eco3 partner" pour distribuer le concept en France.

L'avantage est de pouvoir recycler des matériaux en fin de vie et d'isoler assez facilement et à moindre coût des locaux. De plus, le délai de construction est réduit de moitié. Pour composer la maison de Mr Maxime Manzone, il a fallu 4 containers, deux de 12 mètres  et deux de 6 mètres. Le coût total de la construction a été de 105 000 euros, plus 130 000 euros d'aménagements extérieurs. Chaque container en fait est posé et scellé à des plots en béton. Ainsi, ces maisons antisismiques et anticycloniques sont conformes à la réglementation thermique RT 2012.

Le Pdg ne choisit que des containers ayant servi au transport de céréales et ayant une hauteur sous plafond de 2,90 mètres. Récupérés au port de Marseille et acheminés par camions à Brignoles, ils y sont reconditionnés selon des plans précis. Les ouvriers ne gardent que les parois extérieures et recréent les ouvertures, isolent selon le type de logement désiré. Ils travaillent avec des architectes conseils habitués au concept. Tout est fait en usine et seules les jonctions entre containers sont réalisées sur le terrain. Le constructeur bénéficie de la garantie décennale à compter de la réception des travaux.

Pour tout renseignement, s'adresser à Maison Eco 3 , 110 Rue des Genêts à Brignoles  (83) et par téléphone du lundi au vendredi de 9H à 12H puis de 14h à 18h au: 04 89 21 77 51. Par internet, contacter le site:www.maisoneco3.com

Lyliane

18/08/2019

Féminicide: que faire pour le limiter?

Aujourd’hui en France, une femme meurt tous les deux jours sous les coups de son conjoint ou son ex-compagnon. Pour lutter contre ces violences, l’application App-Elles se met au service des femmes victimes et de leurs proches.
"Les féminicides ne sont pas une fatalité : Monsieur le président, réagissez". Rebecca Amsellem, fondatrice des Glorieuses, Diaryatou Bah, présidente de l’association Excision, parlons-en ! et Caroline De Haas du collectif Nous Toutes, et une trentaine d'autres signataires ont interpellé Emmanuel Macron dans une tribune parue dans Le Monde du 4 juillet. Elles appellent les pouvoirs publics à prendre des mesures "pour protéger les femmes et empêcher ces crimes". Les chiffres sont accablants. Chaque année, en moyenne, 140 femmes succombent sous les coups de leurs conjoints en France (en 2018, elles étaient 121). Au total, 230 000 femmes sont victimes de violences conjugales. Depuis janvier 2019, 74 féminicides conjugaux ont été comptés, une accélération inquiétante. Fin juin, une femme a été tuée à coups de marteau à Vaulx-en-Velin (Rhône), un féminicide qui a déclenché une nouvelle vague de mobilisation. Samedi 6 juillet, place de la République, plusieurs associations engagées dans la lutte contre les violences faites aux femmes se sont réunies "pour arrêter le massacre" et interpeller une nouvelle fois Emmanuel Macron. Dimanche 7 juillet, Marlène Schiappa, la secrétaire d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes a réagi. Elle a annoncé un “Grenelle” de la lutte contre les violences conjugales et donné rendez-vous aux associations et aux ministères concernés le 3 septembre. D’ici-là, une solution existe: celle qu'a créée Diariata N'Diaye, une artiste slameuse engagée au sein de son association, Resonantes, qui lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes. 

Un dispositif qui vient en aide aux victimes de violences conjugales 
La technologie App-Elles a été lancée en 2015 pour aider les femmes victimes. Cette application gratuite propose trois services : alerter, joindre les services d’urgences et informer "pour accompagner les femmes car elles ne sont pas seules". En allant "sur le terrain", Diariata N'Diaye a constaté que "les victimes de violences ne savent pas à qui s’adresser en cas d’urgence". Même le 3919, numéro d'écoute national destiné aux femmes victimes de violences, n’est pas connu (encore moins retenu). "Vous, si vous avez un problème, vous contactez qui ? Un proche, pas la police !" affirme la conceptrice de "l’application qui n’a pas la prétention de sauver des vies", mais qui pallie le manque de moyens des pouvoirs publics. Car aujourd’hui, seul le téléphone grave danger (TGD) attribué par le procureur de la République, permet d’appeler la police, en appuyant sur une touche. En France, 3.000 femmes en disposent alors qu’en Espagne, elles sont 10.000. Un dispositif qui n'est pas suffisant puisqu'il ne s’adresse qu’aux femmes engagées dans une procédure judiciaire. Nicole Belloubet, la ministre de la Justice, a annoncé le 7 juillet que plus de femmes pourraient bénéficier de ce système.
Une application nécessaire mais peu médiatisée 
Plus intuitive, l’application App-Elles a été téléchargée plus de 8.000 fois et est utilisée entre 800 à 1.200 fois par mois. Un chiffre qui reste modeste, car la technologie n’est pas encore disponible sur iPhone, mais elle le sera avant la fin de la semaine prochaine. "Une campagne de communication se prépare, car encore trop peu de femmes savent que notre solution existe. On n’est pas connu du grand public" note Diariata N'Diaye. L'application a été mise au point pour éduquer sur les violences conjugales, faire de la prévention et "faire en sorte qu’on en arrive pas à appuyer sur la touche alerte". 

App-Elles, mode d’emploi: Si une femme est menacée, elle peut lancer une alerte (il existe quatre modes de déclenchement, que l’utilisatrice doit définir). Pour cela, il lui suffit par exemple d’appuyer sur le bouton On/Off de son téléphone. Un bracelet connecté (mis au point par la start-up WaryMe) est aussi prévu, si la personne n’a pas le temps de saisir son téléphone, elle peut appuyer 4 secondes sur la surface de l’objet. "On voudrait faire en sorte que le bracelet soit accessible gratuitement, grâce au soutien des régions" explique la fondatrice de Resonantes. 
Dès que l’alerte est lancée, le téléphone portable de la victime appelle simultanément trois personnes de confiance qu’elle a désignées au préalable. "Car les femmes victimes de violences conjugales appellent des personnes de confiance. Et ce sont les témoins d’une scène qui appellent la police" remarque Diariata N'Diaye. Cette application fait donc évoluer le rôle des proches de victimes de violences, qui la téléchargent pour être contactés et "devenir les meilleurs alliés". 
En plus d’appeler les proches de la victime, le smartphone enregistre l’ambiance sonore et communique sa position GPS. "Ces enregistrements pourront vous servir à constituer et à présenter des preuves audio, datées et géolocalisées dans le cadre d'une enquête sociale ou judiciaire", lit-on sur le site internet de application. S’il y a urgence, l’application compose automatiquement le 112 (pour un appel téléphonique) ou le 114 (pour un échange par SMS, un premier message d'urgence s’envoie automatiquement). Il est aussi possible de dialoguer avec un policier ou un gendarme via un tchat (ou "portail de signalement des violences sexuelles et sexistes" disponible depuis le 27 novembre 2018), si la victime est "en recherche d’informations, de conseils ou d’assistance". App-Elles met en contact avec les services d'urgence mais sert aussi d’intermédiaire entre une femme victime de violences et une association (la plus proche géographiquement) capable de conseiller et de proposer une aide psychologique et juridique. L’utilisatrice a également accès à une carte interactive qui recense 900 structures d’aide et d’accueil internationales (centres d'aide juridique, médicale, sociale et de mise en sécurité des femmes victimes de violence). 
En bref, l’application facilite l’accès aux aides et tente de répondre à toutes les questions qu’une victime pourrait se poser : Où trouver de l'aide ? À qui en parler ?

Comment agir concrètement ? 
“Nous devons améliorer le référencement des structures, pour que chaque utilisatrice puisse trouver l’association liée à son département, sa ville, son village. C'est la priorité” confie la créatrice de App-Elles. Elle espère le soutien de Marlène Schiappa pour se 
développer, bien que la secrétaire d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes n’ait pour l'instant pas annoncé de hausse du budget consacré à la lutte contre les violences conjugales.

Léa Taieb - Challenges - jeudi 11 juillet 2019

Nous les arbres... à la Fondation Cartier.

 

Nous les arbres... L’intention est tout entière dans le titre de l'exposition proposée à la Fondation Cartier à Paris, jusqu'au 10 novembre. Un titre qui serait comme une prise de parole du monde végétal. Un renversement de perspective, la mise au ban de l’arrogance de l’homme, Homo sapiens autant qu’ Homo industrialis.
L’exposition ose l’ambition d’inviter "à réinventer notre regard sur ces géants énigmatiques et nous apprendre à considérer les arbres enfin comme de grands personnages vivants de notre monde commun".
Pulsations

Avant l’entrée même, un petit chat sculpté d’Agnès Varda au sommet d’un tronc coupé a le regard dirigé vers trois arbres, "auscultés" par des capteurs. Des écrans vidéo façon endoscopie en présentent les "pulsations".
La circulation automobile du boulevard Raspail, le stress induit comme la pollution, auraient ainsi leur traduction par des cercles concentriques qui évoluent comme la "sensibilité" des arbres. Une installation signée d’un "poète des datas" (données informatiques), le Néerlandais Thijs Biersteker, et d’un scientifique italien, Stefano Mancuso, fondateur du Laboratoire international de neurobiologie végétale à Florence (Italie).
Reportage : Christian Tortel / Albane Lussien / Rael Moine / Nicolas Grener / Sébastien Patient / France Ô

Intelligence végétale

Selon ce biologiste, "les arbres sont intelligents dans la mesure où ils sont capables de résoudre des problèmes. Ils sont en mesure d’opposer une résistance efficace à des prédations catastrophiques et répétées, sans pour autant perdre leurs fonctionnalités. Ils développent des 'capacités sensibles et mémorielles, des aptitudes à la communication et un talent symbiotique, sans oublier leur influence sur le climat global'", annoncent les commissaires de cette exposition inédite, Bruce Albert, Hervé Chandès et Isabelle Gaudefroy.
Cette installation donne le ton à une exposition où sont réunis artistes, scientifiques, architectes, chamans d’Amazonie ou philosophes. Elle entend présenter ensemble de nouvelles connaissances scientifiques et des savoirs indigènes d’Amazonie. Dans un ensemble convergent.
Les leçons des Indiens

Parmi les révélations récentes, l’un des mystères de la météo amazonienne : pourquoi les pluies débutent deux mois avant que le système de vents ne puisse apporter l’eau de la mer sur la forêt ? Une équipe américaine a apporté la réponse : ce sont les arbres qui font pleuvoir et la forêt amazonienne déclenche sa propre pluie…
L’ethnologue Bruce Albert, qui avait déjà travaillé avec la Fondation Cartier pour l’exposition Yanomami, l’esprit de la forêt (2003) défend l’idée, comme il l’explique dans le reportage filmé en regard de cet article que "l’arbre de la pluie" de Joseca, artiste Yanomami, montre que "les arbres sucent les nuages" et font pleuvoir, une phénomène remarqué dans la cosmogonie ancienne de ces indiens du Nord de l’Amazonie.
Passer sa vie à dessiner les arbres

La flânerie proposée au cœur de la forêt d’arbres-signes de cette exposition nous emmène en voyage en Amérique latine, en Europe, aux Etats-Unis, en Iran, ou encore auprès des communautés indigènes comme les Nivaklé et Guaraní du Gran Chaco, au Paraguay, ainsi que chez les Indiens Yanomami.
C’est une façon de tirer des leçons de vie (arboricole) avec Francis Hallé qui a passé la sienne à dessiner les arbres, à rêver avec les architectes Cesare Leonardi et Franca Stagi de parcs à l’échelle des arbres (la Fondation réédite leur ouvrage introuvable depuis vingt ans : L’architecture des arbres), à imaginer avec le mathématicien Misha Gromov des réseaux d’arbres inventés, de se laisser porter par les légendes indiennes évoquées dans le film de Fred Casco et Fernando Allen, au joli titre de "Comme un poisson sur la colline", ou d’écouter les témoignages, enregistrés par Claudine Nougaret et Raymond Depardon, d’amoureux d’arbres dans le sud de la France.
Alors que le best-seller de Peter Wohlleben, La Vie secrète des arbres (Les Arènes), publié en 2017 "a permis à des millions de personnes à travers le monde de regarder les forêts comme un modèle politique de cohabitation", l’exposition Nous les arbres nous parle de ces "vénérables souverains, maîtres du temps et de l’espace terrestres", du point de vue des arbres. C'est aussi un "point de vie", selon la formule du philosophe Emanuele Coccia.
L’exposition nous fait entrevoir les mille façons d’habiter poétiquement le monde, d’accéder à une connaissance globale où la hiérarchie du trio végétal-animal-humain est mise en question…
"Nous les Arbres", du 12 juillet au 10 novembre 2019 à la Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris. 

15/08/2019

INNOVER dans les transports avec PADAM

À l’ère de la mobilité partagée, la jeune entrepris veut révolutionner le métier d’opérateur de bus grâce à l’intelligence artificielle. Sa plateforme logicielle permet de déployer et d’optimiser des services de transport public à la demande, centrés utilisateurs.

Organiser la mobilité au quotidien en réduisant le plus possible la part modale de la voiture individuelle, c’est le prochain défi des collectivités territoriales à l’heure de la refonte générale des politiques de transports. Une équation pas toujours simple à résoudre lorsqu’il s’agit de zones rurales ou périurbaines, peu ou moyennement denses, où la création de lignes de bus à horaires et itinéraires fixes sont difficiles à rentabiliser faute d’une fréquentation suffisante.

C’est à cette difficulté, en particulier dans les zones blanches à fort besoin en transport en commun, que s’attaque Padam. L’entreprise propose aux opérateurs et aux autorités de transport un outil d’exploitation de bus à la demande (TAD) connecté.

Dans un service de TAD connecté, les itinéraires et les points d’arrêts sont fixés en fonction des réservations effectuées par les usagers via une application. Muni de ces informations, le système Padam calcule le meilleur itinéraire possible afin de permettre au chauffeur d’ajuster ses trajets, à l’avance ou en temps réel pour les réservations de dernière minute.

Le service est gagnant-gagnant. Le voyageur bénéficie d’un niveau de desserte nettement amélioré et d’une bonne qualité d’information. Il peut, par exemple, suivre le trajet du bus et se faire notifier sur son mobile l’heure de passage à son arrêt. De son côté, l’opérateur s’assure une meilleure rentabilité économique grâce à l’optimisation de ses flottes de véhicules.

Le digital au service de la mobilité

Padam a été fondée à Paris en 2014 par trois jeunes ingénieurs de l’école polytechnique de Paris et des Ponts & Chaussées, convaincus que le digital pouvait aider à développer des services de mobilité au plus près des besoins des usagers. Leur technologie, commercialisée sous forme d’abonnement (Software as a Service) ou de vente de licences, permet aux opérateurs de créer de nouveaux services de minibus, d’élargir une amplitude horaire, ou de rabattre les voyageurs excentrés vers les lignes principales du réseau.

L’entreprise bénéficie de deux partenaire financiers de poids – la société d’ingénierie Setec et Siemens Mobility – et se taille déjà un beau succès, avec le déploiement de services TAD à Lille, Chelles, Meaux, Orléans, Amiens, mais aussi en Italie, au Royaume-Uni ou plus récemment en Espagne. Elle vient surtout de passer un cap majeur avec la signature, en 2019, d’un super contrat de 2,8 millions d’euros pour gérer le transport à la demande dans toute l’Ile-de-France. En cible : une centaine de navettes déployées sur la grande couronne parisienne, avec une charge potentielle de 700 000 voyageurs par an.

https://youtu.be/x5l05cDqJXE

Dédramatiser le risque d’échec

Au vu de cette belle trajectoire, évoquer la question du risque d’échec ou de mise en difficulté peut sembler incongru. Pour autant, Grégoire Bonnat, CEO de Padam, à qui nous avons posé la question, ne balaye pas d’un revers de main, car il sait le risque bien réel, a fortiori dans les premières années d’une startup. Mais il juge nécessaire de le dédramatiser : « Il ne faut pas que la peur de l’échec soit un frein à la prise de décision. Du reste, c’est quand on y est confronté que l’on cherche à s’améliorer et à innover. C’est évidemment plus facile quand on est bien entouré, avec des associés solides. Par ailleurs, la création d’entreprise est très valorisée sur un parcours professionnel. Les profils qui ont osé entreprendre sont recherchés. Cela aide à rebondir ».

Mais pour l’heure, Padam a plutôt de bons problèmes à gérer puisque l’entreprise compte signer près de 25 contrats d’ici fin 2019.

 

Découvrir le "postural ball"...

Mme Karine Michel, dans le journal Nous, expose les bienfaits de ces gros ballons souples et ergonomiques que certains professeurs de sport utilisent depuis 2012 et qu'ils nomment: postural ou swiss ball. Ce concept de santé a été créé par Mme Nadine Garcia et il s'adresse en particulier "à toutes les personnes stressées et qui ont des problèmes de dos. Cela consiste pendant une heure, après un échauffement, en une alternance de postures statiques à tenir environ 20 secondes avec des étirements passifs et un peu de relaxation". Comme le ballon rend l'exercice instable, on sollicite sa ceinture abdominale et ses muscles profonds. C'est en fait un travail de gainage et de recherche d'équilibre.

Les élèves pour la plupart apprécient le côté ludique de la discipline et se sentent "redevenir des enfants" grâce au ballon qui a un côté rassurant. En effet, chaque changement de position se fait en gardant le contact avec le ballon. Le professeur d'éducation physique interviewé a monté son association nommée Sport's dance il y a 9 ans. Elle donne aussi des cours de zumba et peut prendre en charge des personnes handicapées. Elle s'appelle Mme Sandrine Lurçon et enseigne dans le Var à La Valette et au Cannet des Maures (83). Les tarifs pratiqués sont d'environ 10 euros le cours et 200 euros pour l'année. Pour tout renseignement, s'adresser au 06 75 87 16 07.

14/08/2019

Un dispositif anti-noyade en piscine...

Alimenté grâce à des panneaux solaires et relié à un dispositif d’alarme, l’engin prend le rôle d’un sauveteur en émettant un bruit très sonore alertant les personnes à proximité de la piscine en cas de personne immobile sous l’eau et donc potentiellement noyée. Une notification sur smartphone est également envoyée à chaque fois qu’une personne entre dans la piscine. Très facile à utiliser et à installer, le Coral Manta 3000, produit phare de la start-up Coral Detection Systems a conquis la société anglaise SPSC (spécialistes de la sécurité des piscines) qui en a acheté 250 000 exemplaires pour 500 millions de dollars, soit 1778 euros par machine. Eyal Golan, fondateur et PDG de Coral Dectection Systems affime : “Ce système offre une tranquillité d’esprit qu’aucun autre dispositif de sécurité de piscine ne peut fournir.” Lancé en 2018, le Coral Manta 3000 est le premier appareil automatisé de sa génération conçu spécifiquement pour surveiller l’activité sous-marine de votre piscine. ...

Cet article a été initialement publié par ©siliconwadi.fr.

siliconwadi.fr/22446/piscines-une-technologie-anti-noyade...

16 July 2019 Ariel Barr...

13/08/2019

Un coup de pouce pour aider la Birmanie?

En 2019, la vie des peuples en Birmanie reste un terrible calvaire. L’armée, omniprésente, accapare les ressources naturelles. Le pays connaît l’une des plus longues guerres civiles que connaît le monde, et aujourd’hui la Birmanie est un des pays où l’insécurité alimentaire est la plus forte du globe. 

Sur place, notre partenaire local Metta Development favorise le développement économique des communautés rurales et la protection de l’environnement.


Depuis 2000, Metta Development propose aux villageois des formations agricoles, des programmes de nutrition ou encore d’éducation. Ces programmes visent à améliorer leur souveraineté alimentaire mais aussi à protéger les forêts communautaires de la coupe de bois illégale. A ce jour on dénombre plus de 1100 hectares replantés !  En faisant un don au CCFD-Terre Solidaire, vous nous aidez à soutenir ces actions. 

Partout dans le monde, nos organisations partenaires ne manquent pas de courage, ni d’expertise. Avec un don, vous les aidez concrètement à mettre en œuvre leurs projets pour faire reculer la faim et les inégalités.


Par exemple avec un don de :


 >>> 80 € vous contribuez à un fonds pour la gestion communautaire des forêts en Birmanie.

 >>> 150 € vous participez à l'établissement de pépinières dans cinq villages birmans.


>>> 200 €  vous contribuez à l'alimentation de la banque de semences pendant quatre mois en Birmanie.


N’attendez pas pour transformer votre solidarité en action !
 
JE FAIS UN DON
 
 selon le CCFD

Greta Thunberg gagnera les Etats-Unis en voilier...

BATEAU - La militante écologique refuse de prendre l’avion pour des raisons environnementales
Greta Thunberg, figure de la lutte contre le réchauffement climatique, est attendue à New York au sommet mondial sur le climat organisé par le secrétaire général de l' ONU Antonio Guterres le 23 septembre. La Suédoise a annoncé lundi qu’elle s’y rendrait en voilier. « On m’a proposé une place sur le bateau de course Malizia II. Nous traverserons mi-août l’océan Atlantique du Royaume-Uni jusqu’à New York », a écrit sur les réseaux sociaux l’adolescente de 16 ans.
Le bateau, dirigé par le skipper allemand Boris Herrmann et le fondateur monégasque de l’équipe Malizia, Pierre Casiraghi, hissera pour l’occasion une voile barrée du slogan « #Fridays for future » («Les vendredis pour l’avenir »), du nom du mouvement lancé de la jeune militante. Greta Thunberg voyagera également aux côtés de son père Svante Thunberg, et du réalisateur Nathan Grossman, qui réalise un documentaire sur le combat mené par la jeune fille.
Refus de l’avion « à cause du climat »
« Après des mois de recherche et de réflexion sur les différentes options concernant son voyage, Greta traversera l’Atlantique à bord d’un voilier de course zéro carbone, le Malizia II, construit en 2015, équipé de panneaux solaires et de turbines sous-marines permettant de produire de l’électricité sur le bateau », a déclaré Boris Herrmann sur son site Internet.
Greta Thunberg, qui refuse de prendre l’avion « à cause du climat », s’était rendue en janvier dernier en train de Stockholm au Forum économique mondial de Davos en Suisse, un périple de 32 heures.
Une année sabbatique pour lutter contre le réchauffement
La jeune fille est attendue sur le continent américain dans le cadre d’une série de rencontres sur le thème du climat, un voyage qui doit durer plusieurs mois. « J’ai décidé d’essayer de prendre une année sabbatique et de voyager dans différents endroits, par exemple du nord au sud de l’Amérique où j’ai reçu plusieurs invitations pour assister à des sommets », avait-elle confié en juin.
L’adolescente doit également se rendre à la COP25 au Chili en décembre. Aux Etats-Unis, il s’agira du premier déplacement de la jeune fille sur le sol américain depuis le lancement de son mouvement « Fridays For Future ». La jeune Suédoise a commencé l’été dernier son action en solitaire, s’installant tous les vendredis devant le Parlement à Stockholm pour demander aux élus d’en faire plus contre le changement climatique. Quelques mois plus tard, de Sydney à Bruxelles, de Berlin à La Haye ou à Londres, des milliers de collégiens et de lycéens répondent à son appel hebdomadaire à la grève pour le climat en défilant dans les rues.

J.-L. D. avec AFP - 20 Minutes - mardi 30 juillet 2019

12/08/2019

Le biomimétisme ou l'imitation du vivant comme support de création...

Dans le journal Télérama, un dossier passionnant concernant le biomimétisme a attiré mon attention. Si les scientifiques s'intéressent à l'ours, qui hiberne 5 à 7 mois sans dommage pour sa santé ou à l'éléphant tout comme à la mouette argentée, c'est la plupart du temps pour rendre plus résistants les êtres humains et pour améliorer leurs performances techniques ou économiques. Il faut toutefois reconnaître, relève l'auteur de l'article, que "lorsqu'ils essayent de copier quelques-unes des 10 millions d'espèces vivantes, animales ou végétales sur la planète, les chercheurs de tous bords sont émerveillés par le formidable laboratoire naturel qui évolue depuis près de 4 milliards d'années autour de nous". En effet, depuis l'apparition de la vie sur terre, la nature ne cesse d'adapter, de modifier, de rendre plus performantes ou plus résistantes la plupart des espèces vivantes.

Là où je trouve l'article particulièrement porteur d'un message pertinent, c'est à travers la définition du biomimétisme donnée en 1997 par la biologiste américaine Mme Janine Benyus: "c'est une approche humble où la gratitude l'emporte sur l'avidité; une forme de sagesse économique, scientifique  et technologique". De même j'apprécie le témoignage de Mr Gilles Boeuf, qui est à la tête du Conseil scientifique de l'Agence Française pour la biodiversité. Ce biologiste dit notamment:" réapprenons à regarder la nature, car tout ce qui s'y passe est prodigieux. Plutôt que de tout casser et de tout exploiter, inspirons-nous de ses règles fondamentales: le vivant recourt à très peu d'énergie et ne gaspille pas. Il ne maximise pas, il optimise et lorsqu'il innove, en choisissant des substances qu'il sait dégrader, il le fait pour tous et non pour les plus puissants". D'après Mr Boeuf, ce serait cela la véritable écologie!

Ainsi que le rappelle l'article de Télérama, le savant Mr Albert Einstein l'avait déjà affirmé: " Tout ce que vous pouvez imaginer, la nature l'a déjà créé". Et Mr Léonard de Vinci observant le vol des oiseaux n'avait-il pas dit bien auparavant?: "Scrute la nature, c'est là qu'est ton futur!"  Aussi bien en océanographie que dans les domaines médicaux et technologiques, des découvertes s'effectuent un peu partout dans le monde (Japon, Allemagne, Suisse...), en observant les espèces vivantes et nous pouvons nous en réjouir. En France, à Senlis dans l'Oise, le CEEBIOS, qui a vu le jour en 2015, est le Centre Européen d'Excellence en Biomimétisme. Là, des scientifiques travaillent en inter-displinarité et centralisent les travaux des équipes de chercheurs français et européens.

Toutefois, si cette reconnexion à la nature est nécessaire, ne réduisons pas pour autant le vivant à sa simple utilité pratique, plaide l'océanographe Mr François Sarano: "Partons à la rencontre des espèces pour retrouver le rapport originel au monde, car l'école de la nature est une école de la relation à l'autre, une école de paix".  Pour ouvrir nos esprits, lisons par exemple l'ouvrage de Mr Gauthier Chapelle "Le vivant comme modèle" paru chez Albin Michel ou celui de Mr Jean-Philippe Camborde "Il y a du génie dans la nature" publié aux éditions Quae. Enfin, notons dans nos agendas le" Biomim'expo", 4ème édition du grand RV du biomimétisme le 11/9/2019 à l'Hôtel de Ville (4ème arrondissement à Paris) et le 22/10/2019 à la Cité des Sciences et de l'Industrie (Paris 19ème).

Lyliane

 

11/08/2019

Rapport annuel de Bio Consom'acteurs...

Madame, Monsieur,

Nous avons le plaisir de vous présenter le rapport annuel de Bio Consom'acteurs, validé lors de l'Assemblée Générale qui a eu lieu le 12 juillet dernier. 
 
 
Ce rapport met en avant le dynamisme de Bio Consom'acteurs au cours de l'année 2018.
Les enjeux liés à alimentation qui respecte les cycles naturels et les écosystèmes se sont confirmés et les consommateurs montrent un regain d'intérêt pour une bio, locale et équitable.

L'équipe a su montrer la pertinence de son action pour accompagner les questionnements des citoyen.ne.s.
En 2018, nous avons participé à près de 50 événements et touché plus de 2 500 personnes.

Notre action a aussi porté sur la mobilisation citoyenne avec 8 appels ou tribunes co-signées avec les organisations partenaires, actrices d'une transition écologique ambitieuse. 
 
Vous découvrirez également dans ce rapport le projet "Nos Cantines engagées pour le climat"(p.15), la diffusion de notre outil pédagogique Ludobio ainsi que l'ensemble de nos actions de sensibilisation auprès du grand public.
 
 
Nous tenons à remercier nos partenaires sans qui cela ne serait pas possible.
Merci également à nos bénévoles, donateurs et adhérents ! Votre soutien est essentiel et confirme chaque jour l'importance de notre action !
Merci !
 
Julie POTIER, 
Directrice générale de Bio Consom'acteurs
 
 
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Bio consom'acteurs
10, rue Beaumarchais
93100 Montreuil
contact@bioconsomacteurs.org
 
 
 
© 2019 Bio Consom'acteurs
 

Recycler les bouteilles plastiques contre des tickets de métro...

Trois machines permettant d'obtenir des tickets de métro en recyclant des bouteilles plastiques ont été installées pour un an dans le métro de Rome.
Une initiative verte en Italie. La mairie de Rome a installé il y a deux semaines des machines permettant d'échanger les bouteilles plastiques vides contre des tickets de métro. Trois stations, une sur chaque ligne, se prêtent à la phase de test, prévue pour durer un an, explique l'agence ANSA.
Chaque bouteille recyclée à l'aide des machines rapporte un crédit équivalent à 5 centimes. Il faut donc en ramener 30 pour obtenir un ticket de métro d'une valeur d'1,50 euro.
Les points gagnés grâce au recyclage des machines sont collectés sur une application, détaille l'agence ANSA. La maire de Rome, Virginia Raggi, s'est félicitée que sa ville soit "la première grande capitale européenne à introduire un tel système", ajoute l'agence.
Des machines similaires à Istanbul
Le ministre de l'Environnement Sergio Costa y est aussi allé de son commentaire. S'il a écrit le 23 juillet sur Facebook que "l'idéal serait d'utiliser moins de plastiques à usage unique et plus de bouteilles réutilisables", il a aussi relayé le lancement de l'expérimentation à Rome, photo des machines à l'appui.
Des machines similaires avaient déjà été installées à Istanbul, en Turquie, fin 2018. Elles permettaient, elles aussi, de voyager en recyclant des bouteilles.

lexpress.fr - L'Express - mardi 6 août 2019

10/08/2019

Le profil des auto-entrepreneurs en France...

Dix ans après l'entrée en vigueur du statut d'auto-entrepreneur, la démographie d'entreprises a explosé en France. Les chiffres mensuel de l'Insee sur les créations d'entreprises illustrent ce dynamisme entrepreneurial. Pour autant, il existe peu de données récentes sur le profil de ces personnes qui se lancent dans l'aventure. Pour tenter de combler ce vide, l'Acoss, caisse nationale du réseau des Ursaff vient de livrer des statistiques très riches permettant de brosser le portrait de ces entrepreneurs.
À la fin de l'année 2018, la France comptait 1,36 million de micro-entrepreneurs. Ils représentent dorénavant 42% des travailleurs indépendants contre seulement 26% en 2011. L'assouplissement des règles du régime des entrepreneurs a donc suscité de l'engouement. Derrière ce succès, la décision d'adopter ce régime peut aussi révéler des situations de précarité profonde très présentes dans certains pans de l'économie de plateforme par exemple. La persistance de zone grise entre salariat et entrepreneuriat accroît les difficultés pour les pouvoirs publics de réguler des secteurs entiers.

Un statut très masculin: Ce sont surtout les hommes qui sont entrés en majorité dans le dispositif. Ainsi, 61% des immatriculations de micro-entreprises ont été réalisées par des hommes contre 39% par des femmes. En revanche, ces dernières sont économiquement plus actives que les hommes (80% contre 71%).
Le régime de la micro-entreprise est a plus de succès chez les jeunes. La proportion des moins de 30 ans (19%) est plus forte que les plus de 60 ans (12%). L'Acoss précise néanmoins que la part d'entrepreneurs économiquement actifs augmente avec l'âge.
11.298 euros de chiffre d'affaires moyen
Au total, les micro-entreprises ont réalisé 12,4 milliards d'euros de chiffres d'affaires en 2018. Le montant moyen s'établit à 11.300 euros environ. Il existe néanmoins de fortes disparités selon les secteurs. Ainsi, le chiffre d'affaires réalisé par les micro-entrepreneurs dans le domaine des transports s'élève seulement à 5.856 euros par an. Viennent ensuite le commerce de détail (7.253 euros), les arts et spectacles (7.342 euros), les Autres activités personnelles (8.149 euros). À l'opposé, les activités juridiques apparaissent comme les plus lucratives avec 20.478 euros.
Elles sont suivies du BTP (17.769 euros) ou des activités immobilières. Si la plupart des secteurs ont vu leur chiffre d'affaires augmenter entre 2011 et 2017, le transport et le secteur du conseil pour les affaires ont vu recettes reculer. Par régions, ce sont les entrepreneurs Franciliens qui ont vu leur chiffre d'affaires progresser le plus rapidement entre 2017 et 2018 (+13,1%). Ils sont suivis de ceux implantés en Auvergne-Rhône-Alpes (10,8%) et en Provence Alpes-Côte-d'Azur (10,7%). Au total, près de 20% des micro-entreprises n'ont pas de chiffre d'affaires.
La réforme du doublement des seuils a eu un impact sur les résultats déclarés et le nombre de d'immatriculations. "En 2018, près de 54.000 auto-entrepreneurs ont pu profiter pleinement du doublement des seuils en déclarant un chiffre d'affaires supérieur aux anciens seuils" expliquent les auteurs de l'étude. Depuis le premier janvier 2018, les plafonds de chiffre d'affaires ont été portés à 170.000 euros pour les activités d'achat/vente et 70.000 euros pour les activités de prestation et de service.
Un tiers des des auto-entrepreneurs cumule avec un autre emploi
L'autre chiffre surprenant est que un tiers des auto-entrepreneurs cumule avec un job de salarié dans le secteur privé. Parmi les micro-entrepreneurs, 65,4% sont en contrat à durée indéterminée (CDI) et 34,5% sont en CDD. Parmi les actifs en CDI, 45,6% sont à temps plein et 19,8% sont à temps partiel. "Seul 22,4 % des autoentrepreneurs sont employés dans le même secteur que leur auto-entreprise" précise l'Acoss.

Grégoire Normand - La Tribune - mercredi 17 juillet 2019

Pour une "justice verte": l'OMPE propose de créer une "caisse verte".

Selon Mme Agnès Farrugia dans le journal Nous, Mr Gil Emmanuel a crée en 2013  à Villeneuve-Loubet (06) une ONG pour rétablir l'équilibre entre l'homme et la Nature nommé OMPE (organisme mondial pour la protection de l'environnement). En 2015, un inventeur français habitué du Concours Lépine  Mr Raoul Parienti, a rejoint l'OMPE  et il est devenu le coordinateur d'experts scientifiques de l'association. Mr Gil Emmanuel quant à lui fourmille d'idées "pour sauver la planète" comme la dernière en date: la caisse verte. Il s'agirait notamment de pointer du doigt et de taxer les projets du Ministère qui émettent des gaz à effet de serre. Grâce à un programme informatique appelé MAGMA (Management of Green Money Application), on pourrait rendre le budget de l'Ecologie enfin transparent pour le contribuable et taxer les pollueurs. 

Il s'est entouré d'une équipe de 17 personnes (ingénieurs et de scientifiques ) et l'OMPE compte à ce jour 150 adhérents et 13500 membres sur les réseaux sociaux. Mr Gil Emmanuel s'était même proposé pour remplacer Mr Nicolas Hulot en 2018 mais sa candidature n'avait pas été retenue. Au Festival de Cannes la même année, l'OMPE avait recueilli 350 signatures de stars (chanteurs, acteurs...) en soutien aux actions menées. Celles-ci vont de la récupération des plastiques dans les océans à la création de 200 parcs animaliers dans le monde. Mais jusqu'ici les institutionnels ne soutiennent pas vraiment l'OMPE, alors que, selon Mr Emmanuel, on pourrait créer des milliers d'emplois verts et faire quelque chose pour la planète pour que nos enfants notamment y respirent mieux.

L'ONG ne bénéficie d'aucune subvention et aimerait être enfin écoutée par les politiques locaux comme nationaux. Pour mener à bien son programme Magma, l'OMPE aurait besoin de 50 000 euros. Mr Gil Emmanuel espère un élan comme celui né pour sauver Notre Dame de Paris. Un tel élan international se nommerait alors "Notre Dame La Planète" et montrerait que les citoyens du monde se réveillent...

Dons, mécénat, adhésions peuvent se prendre à : contact@ompe.org ou au 04 92 02 33 55. L'adhésion annuelle est de 50 euros et donne droit à une déduction fiscale.

Lyliane

09/08/2019

Sauver le grand hamster d'Alsace, victime du Grand Contournement Ouest de Strasbourg...

Mr Vincent Rémy, dans le Journal Télérama, cherche à montrer aux lecteurs comment un petit habitant discret, le grand hamster, installé sur les terres de la plaine alsacienne depuis très longtemps, pâtit des saignées de cette autoroute appelée GCO. Le hamster autrefois a été classé "espèce nuisible", car ses terriers proliféraient. Depuis les années 1980, les associations environnementales l'ont classé dans les espèces protégées car sa population avait été décimée. Depuis 1993, il est devenu espèce en voie d'extinction. L'Office National de la Chasse a de ce fait entrepris de mener un Plan national d'action, en y engageant quelques 200 agriculteurs volontaires pour mener une gestion collective. C'est ainsi qu' en 2019, 722 terriers ont été dénombrés dans 3 zones distinctes, ce qui est loin d'être suffisant pour garantir la survie de l'espèce.

En effet, le grand hamster qui hiberne de longs mois sous terre ( d'octobre à avril environ), voit aujourd'hui son terrain d'élection (champs céréaliers essentiellement) bouleversé: pratiques agricoles intensives, monoculture du maïs et réseaux routiers.  La zone la plus fragile pour le grand hamster se trouve être le Kochersberg, traversé par le fameux GCO. C'est, en effet, un barrage infranchissable pour eux, sans oublier les dégâts collatéraux au crapaud vert, aux papillons et aux oiseaux... A tel point qu'une chercheuse du CNRS, Mme Odile Petit, travaille actuellement sur la protection du hamster sauvage en zone péri-urbaine malgré la pollution lumineuse qui contrevient à son bon développement...

Se préoccuper après coup des dégâts causés à l'environnement par des décisions unilatérales paraît relativement inconscient. En effet, la nature ne constitue-t-elle pas un écosystème dont l'équilibre est précieux car il se révèle de plus en plus fragile? Empiler des mesures compensatoires artificielles, comme le proposent Vinci et certains gros céréaliers, ne semble pas la solution, pas plus que le lâcher de hamsters d'élevage. Ne vaudrait-il pas mieux prendre en compte avant toute chose la biodiversité, le vivant, dont nous faisons partie, au lieu de constamment mettre en avant des "intérêts économiques", dont le bien fondé peut nous paraître discutable?

Merci au journaliste de Télérama de relayer par cet article les manifestations de toute une région, dont jusqu'ici les recours et combats semblent avoir été vains. Ne baissons pas les bras pour autant et continuons à imaginer que le mouvement grandissant de la transition écologique et des jeunes générations, dont on paraît bafouer l'avenir, finiront par se faire entendre de tous les êtres humains.

Lyliane

 

Comment vivre quand le loyer engloutit la quasi-totalité du salaire?

Le Journal "Et les autres?" de la Fondation Abbé Pierre part en campagne contre les expulsions de personnes en difficulté et cherche des solutions pour maintenir chez eux des travailleurs et travailleuses en difficulté. Nombreux, en effet, sont les gens qui aujourd'hui n'ont d'autre choix que de dormir dans leur voiture ou dans des conditions sanitaires minimales (campings, baraques en planches...) ou qui engloutissent dans un loyer leur maigre salaire.

La colocation est parfois possible comme à Paris dans les 19ème et 20 ème arrondissement, où une dizaine de petits logements partagés sont proposés à des personnes âgées isolées et précaires (association Ayyem Zamen). Il manque cependant une volonté politique des autorités pour agir positivement partout et éviter les expulsions (30 000 en 2017) dans notre pays. On a même vu des bancs anti-SDF se développer ça et là!

Proposons aux communes dans lesquelles nous vivons de créer des aires d'accueil décentes, de construire des préfabriqués là où des travailleurs saisonniers sont embauchés à temps partiel, de rénover partout le parc social existant, d'accompagner les familles en difficulté et de leur faire connaître leurs droits élémentaires. En Allemagne par exemple, le maire de Berlin a proposé cette année un gel des loyers pendant 5 ans. Chez nous la Loi Elan le permettrait à titre expérimental...

Pourtant, il est inacceptable de ne pouvoir se loger dignement et pire de subir le traumatisme d'une expulsion. Tout cela n'est-il pas une question de justice sociale? Nous voyons, il me semble hélas, bien peu de manifestants en colère prendre fait et cause pour cette question urgente. Ne serait-il pas temps de jouer collectif?

Pour aider la Fondation Abbé Pierre, joindre sur Internet: www. fondation-abbe-pierre.fr.

Lyliane

08/08/2019

Former des apprenants aux métiers du Web grâce à Simplon...

Mr Vincent Beltran dans le journal "Nous" est allé interviewer des créateurs de Simplon, qui ont, en 2014, implanté la première franchise Simplon en PACA et notamment à Marseille au sein de l'Ecole Centrale. Simplon est une entreprise sociale et solidaire de fabriques numériques au rayonnement national et international. C'est à Montreuil en Ile de France que le concept était né en 2013. Cette entreprise Simplon a été inspirée des bootscamps de la Silicon Valley de Californie (Etats-Unis). Depuis, d'autres lieux ont été trouvés dans le Sud de la France et de nouvelles promotions verront bientôt le jour à Nice, à La Ciotat et à Avignon, soutenues par certaines Chambres de Commerce locales. Depuis 2018, un label "grande école du numérique" a été accordée à ces formations.

La première promotion de développeurs web, formés pendant 7 mois en apprentissage intensif, a été lancée en 2016 à Cannes dans le quartier de La Frayère. C'est une formation gratuite et certifiante. Pourtant, elle a un coût (entre 8000 et 9000 euros), qui est supporté par des partenariats et des financements publics et privés. Les résultats sont tout à fait étonnants: 87% des membres ont obtenu un diplôme d'Etat (équivalent bac plus 2) et 65% ont trouvé un emploi dans la foulée sur Sophia-Antipolis (06). Pourtant "aucun critère sélectif d'entrée n'était nécessaire, mis à part l'envie" dit le responsable de l'école Mr Laurent Andrieux. Les méthodes d'enseignement sont novatrices: on laisse les apprenants chercher des solutions par eux-mêmes et leur autonomie est grande. Ce modèle paraît transposable partout sur la planète

Pour postuler, il faut s'inscrire en ligne. Cela permet de tester la motivation de l'élève. Une présélection d'une soixantaine de personnes a lieu ensuite. Ils sont reçus par un jury composé d'une dizaine de professionnels et de partenaires. Les candidats travaillent en équipe sous la forme de Serious Game, puis ils ont des entretiens individuels de 5 minutes environ. La promotion de quelques 24 apprenants se forme après cela. Les apprentissages concernent l'intelligence artificielle, le développement web, la cybersécurité... Les qualités recherchées sont la créativité, la motivation, l'entraide grâce à un travail en équipe. Pôle Emploi oriente certains jeunes motivés (pas forcément tournés à priori vers l'informatique) vers ce dispositif Simplon.

Aujourd'hui 75 formations  sont en cours sur le plan national et international, soit 25 de plus que l'an passé. Suite à cette formation, les apprenants, qu'ils soient filles ou garçons, qu'ils aient de 18 à 54 ans, peuvent se tourner vers des professions de l'univers informatique comme graphistes, community managers, développeurs web ou bien préparer licence ou master... Pour en savoir davantage, consulter sur internet: www.simplon.co.

Lyliane

 

07/08/2019

Initiatives humanitaires avec Terre d'Azur...

Mme Hélène Fernandez, infirmière à la retraite, nous est présentée dans le journal Nous à travers son engagement humanitaire. Elle joue, en effet, un rôle de bénévole essentiel dans l'association Terre d'Azur basée à Mouans-Sartoux (06). Depuis la France, elle gère le matériel à trouver et à acheminer vers des dispensaires africains. Elle a déja précédemment effectué des missions humanitaires au Népal et en Inde. A  chaque fois, tous les volontaires paient leur billet d'avion et profitent de leurs congés ou de leurs RTT pour partir au loin.

Sur place, cette ex-cadre du C.H.U. de Nice a pour habitude de former des infirmières, des mamans et des futures cadres de dispensaires, afin de transmettre des techniques, des conseils et des gestes d'hygiène simples. Via Internet un suivi reste assuré avec le  ou la responsable du dispensaire. En France, Mme Fernandez s'investit dans différentes actions pour trouver des fonds: lotos, tri de vêtements, de médicaments, vide-greniers... Son cadeau est le sourire des enfants au cours de ses missions et l'accueil des personnels qu'elle soutient.

N'hésitons pas à aider ce type d'initiatives généreuses! On peut par exemple soutenir l'Association en versant une cotisation annuelle de 35 euros  Pour tout autre contact avec Terre d'Azur, contacter sur Internet: www.terre-dazur.org.

Lyliane

06/08/2019

L'écologie pour les 8-12 ans sur Radio Bambou...

Sur la chaîne de radio reporterre.net/Radio Bambou, Mme Mathilde Bouquerel, journaliste âgée de 28 ans,  réalise des reportages en plein air dans des parcs ou des jardins, là où le calme relatif permet des enregistrements. Radio Bambou est, en effet, le nom du podcast dédié aux enfants de 8 à 12 ans, diffusé par le site d'information écologique Reporterre. Depuis l'été 2017, Mme Bouquerel propose et réalise de bout en bout ce format sensibilisant les jeunes à l'écologie, qui est symbolisé par un petit panda roux prénommé Bambou. Mme Elise Raque et son photographe P.E. Rastoin sont allés rencontrer cette jeune femme dans le Parc de la Villette pour le Journal Télérama.

A travers de sympathiques histoires, la reproduction des fleurs par la pollinisation ou le danger des particules fines sont expliqués de façon ludique. Les sujets lourds comme le changement climatique ou les risques de la fonte des glaces par exemple sont allégés à travers des histoires ou des reportages d'information traités sous un angle accessible à des enfants. Depuis cette initiative, qui pourrait vite essaimer dans des salles de classe, Mme Bouquerel propose en complément un kit pédagogique en ligne. L'article souligne que l'éducation environnementale par radio est un bon moyen de transmission. L'enjeu climatique traité de la sorte avec des jeunes ne serait-il pas un bon moyen de toucher parents et enfants, de montrer des pistes viables pour l'avenir?

Lyliane

05/08/2019

Faites la fête!

C'est l'injonction de Mme Emmanuelle Demarest dans  le journal Version Fémina: danser, chanter, jouer, bref bambocher à coeur joie, car cela nous aide à nous retrouver et à nous faire du bien au moral comme au physique! Toutes générations confondues, nous ressentons en cet été chaud de 2019 une envie irrésistible de lâcher-prise et d'improviser des soirées charmantes au frais autour d'un verre ou en grignotant quelques fruits secs ou frais. Il ne s'agit pas de faire n'importe quoi, seulement de partager de bons moments avec des proches!

Selon les psys, nous aurions en effet besoin de  nous défouler, alors qu'autour de nous règnent projets d'austérité et catastrophisme généralisé. Le sociologue Mr Michel Maffesoli, explique que" tous les 3 ou 4 siècles,les sociétés balancent entre le classique et le baroque". Nous serions donc entrés dans ce qu'il nomme " baroquisation du monde". Les jeunes, certes, de tous temps ont aimé faire la fête. Mais à la soixantaine, voire plus tard, on aime également danser, écouter des musiques entrainantes, vibrer à l'unisson avec d'autres personnes.

En ce siècle où beaucoup d'esprits chagrins se plaignent souvent d'"un individualisme forcené" et du "chacun pour soi", constater qu'existe en chacun de nous le désir de vivre des émotions collectives, de partager des moments de rire et de bien-être est plutôt réconfortant! Alors, ne craignons pas de faire bouger nos corps et de vibrer nos coeurs à l'unisson! Savoir savourer de petites joies de ce genre ne serait-ce pas au fond apprendre comme toute la création à célébrer le vivant et à connaître ensemble une partie de ce qu'on nomme "le bonheur d'être" ?

Lyliane

 

 

Peut-on se se prendre en charge et se reconstruire après une maladie grave?

Selon le livre et l’expérience personnelle de Mr Alain Moenaert, la réponse est oui. Les personnes qui ont guéri de manière exceptionnelle ont toutes, à peu de choses près, suivi 12 étapes :

  1. Accepter le diagnostic. 

  2. Refuser le pronostic. Ne jamais se croire condamné. 

  3. Essayer de voir la maladie d’un autre point de vue. Ne pas la prendre comme une catastrophe, mais comme un signe du corps qu’il faut changer sa vie et ses habitudes

  4. Prendre sa responsabilité dans la création du problème : accepter que l’on a fait des choses qui ne convenaient pas à son corps. 

  5. Devenir « la personne la plus importante » : prendre du temps pour soi, apprendre à s’aimer. 

  6. Se construire une détermination, une force de persévérance. 

  7. Comprendre le message transmis par notre corps, ce que Moenaert appelle, « la fonction du symptôme ». 

  8. Nettoyer le passé de nos traumatismes. 

  9. Se donner un présent continuellement satisfaisant. 

  10. Construire un futur sans tension. 

  11. Développer une pratique spirituelle. 

  12. Vivre sa vie ! C’est la synthèse de tout ce qui précède. 

J’espère que l’histoire d’Alain Moenaert vous aura inspiré. 

À très vite,

Emmanuel Duquoc








S

04/08/2019

Comment cultiver son jardin au naturel?

Selon le Hyérois Mr David Orsat, consultant botaniste paysager, écrit Mme Amandine Roussel dans le journal Nous, il est essentiel de soigner ses plantes sans pesticides, ni engrais chimiques.  Certes, pucerons, fourmis, cochenilles, escargots peuvent mettre à mal nos plantations. Toutefois, il existe des solutions naturelles, plus écolos et beaucoup moins onéreuses que les produits chimiques. Les abeilles ne peuvent qu'en bénéficier et nous aussi sur tous les plans quel que soit notre âge. L'article ne parle pas de "permaculture", mais cette technique pourrait aussi être ajoutée en complément...

Première observation du botaniste: s'occuper de la terre en choisissant très soigneusement son terreau, car nos plantes se nourrissent par leurs racines. Dans certains cas, il faut ajouter afin de l'aérer un peu de sable ou de tourbe ou alors de l'argile pour la rendre plus dense. Puis, faire attention en achetant des plants et des arbustes adaptés à notre région. Dans le sud de la France, mimosas, citronniers et orangers se plaisent, ce qui n'est pas le cas partout dans notre pays. L'ail et le thym par exemple ne se plaîsent pas dans tous les sols. Quant aux légumes racines (pommes de terre, carottes...), ils aiment les climats de moyenne altitude. L'hiver, on peut également semer du trèfle pour apporter de l'azote dans le sol.

Les traitements "verts" vont des larves de coccinelles, gourmandes de pucerons, que l'on peut trouver en jardinerie, aux associations de végétaux qui se protègent mutuellement comme les capucines, les soucis, le sureau ou même des gousses d'ail écrasées dans un litre d'eau bouillante, que l'on laisse infuser 24 h et qui se révèlent souveraines contre les acariens et les pucerons. On peut également acheter des bombes insecticides pour un rosier sur un balcon ou du purin d'ortie, efficace pour renforcer la santé des plantes en général.

Contre la cochenille, un mélange de savon noir, d'alcool à 90° et d'huile de colza vaporisé sur les feuilles par temps sec à intervalle de 2 semaines peut en venir à bout. Contre l'oïdium de la vigne, le botaniste conseille de mêler du liquide vaisselle, du bicarbonate de soude et de l'huile de colza. Certains emploient pour les oliviers ou les palmiers, vulnérables aux charançons ou à la mouche, des pièges à phéromones ou même de l'argile. Des colliers de glu placés sur le tronc au pied des arbres fruitiers empêchent les fourmis de monter coloniser les branches et d'y apporter des maladies.

Il est donc possible de respecter la nature et de cultiver un jardin sans empoisonner l'air et l'eau qui nous entourent. A chacun de tester des solutions de bon sens et d'en faire profiter ses compatriotes! Des ateliers pour adultes ou enfants existent dans certaines villes, où des composteurs leur sont mis à disposition. Enfin, des municipalités proposent des friches urbaines à leurs habitants en créant des jardins partagés, où chacun peut mettre les mains dans la terre et se régaler des fruits de son travail.

Lyliane

03/08/2019

Appli pour trouver un job d'été...

Dans le journal Nous, Mr Philippe Dupuy nous fait connaître un site mettant en relation chercheurs ou chercheuses d'emplois et employeurs potentiels pour l'été. Il s'agit de l'appli  française, Side, qui fonctionne " comme un  tender de l'intérim". On s'y inscrit "en moins de 2 minutes sur un smarphone". Il y a une seule condition: être majeur -e (18 ans). On remplit une fiche d'identification et on indique ses disponibilités, ainsi que la durée, la zone de localisation et le type de travail recherché. Les propositions s'affichent avec tous les détails et les références exigées. Chacun peut alors faire son choix.

L'appli se charge de la mise en relation, puis de la facturation et du paiement des missions. La plateforme malheureusement ne couvre pas toutes les zones. Par exemple, dans le Sud, elle se cantonne à Marseille pour le moment. Il y aurait déjà près de 100 000 utilisateurs en France. Alors, bon vent à Side et bons jobs d'été à chacune et chacun! Pour les contacter, c'est simple: consulter sur Internet:

https://www.side.co/fr

Lyliane

Ne louez plus: échangez votre maison!

Mme Kathleen Junion dans le journal Nous, fait référence à une pratique qui tend à se développer de nos jours: l'échange de logement. On s'inscrit par exemple sur "HomeExchange", on paye 130 euros par an  et on peut être hébergé partout dans le monde. Au départ, raconte Mr Gilbert Piccioli, qui pratique l'échange de maison depuis 8 ans, "on n'aime pas trop l'idée que quelqu'un vienne habiter chez soi". Puis, après des expériences réussies, à Paris, en Savoie, en Suède,... il a changé d'avis. Il estime en effet que c'est une formule simple, qui incite à faire confiance.

La maison que vous habitez est visitée et son niveau de confort estimé par l'organisme (climatisation, nombre de couchages, placards disponibles, véhicule à disposition éventuellement...). En cas de dégradation ou de casse dans la maison prêtée, on doit bien entendu remplacer le ou les objets. Mais c'est finalement assez rare, car les personnes ont à coeur d'entretenir le bien mis à disposition. Quant aux destinations proposées, elles permettent de choisir des lieux de rêve comme Bali, l'Australie, l'Indonésie...

Pour tout renseignement, s'adresser par exemple à www.homeexchange.com.

Lyliane

02/08/2019

Résumé d'une partie de l'interview de Melle Greta Thunberg avant son discours devant le Parlement français...

Avant de s’exprimer à l’Assemblée le 23 juillet, la lycéenne suédoise explique à «Libération» son choix de lancer une grève de l’école pour le climat et défend la nécessité d’agir rapidement.

Vous avez choisi de venir parler devant l’Assemblée nationale le 23 juillet. Est-ce parce que vous estimez que les élus français n’agissent pas à la hauteur des enjeux ?
Aucun pays ne fait assez, si on veut rester sous la limite des 1,5°C. J’ai reçu de nombreuses invitations pour m’exprimer devant de nombreux Parlements. J’ai dû décliner pour beaucoup. Cette fois, cela semblait être un bon timing pour la France.

Beaucoup de militants dénoncent l’inutilité des conférences internationales, comme les COP. Vous prévoyez de vous rendre au sommet spécial pour l’Action climatique de l’ONU en septembre, à New York. Pensez-vous que des décisions fortes peuvent en émerger ?
Si je suis toute seule à faire pression, bien sûr que je n’arriverai à rien. Mais si nous sommes nombreux, nous pourrons faire avancer les choses. Beaucoup de gens me disent que la COP 25, organisée au Chili en décembre, n’a pas d’intérêt, car c’est une année intermédiaire dans le processus onusien, qu’il faut se concentrer sur la COP 26 en 2020 [organisée au Royaume-Uni, ndlr]. Mais aucune année n’est une année intermédiaire. C’est maintenant que tout doit se passer. Nous devons saisir toutes les opportunités.

Vos discours sont souvent angoissants. Pensez-vous que la peur est un moteur de l’action ?
Ça l’a été au moins pour moi. Et ça pourrait l’être pour beaucoup d’autres personnes. Il faut informer la population sur ce qui se passe vraiment. Quand ils réaliseront l’ampleur du problème, ils agiront. Quand ils sauront ce qui peut être évité, et comment l’éviter, ils feront ce qui est nécessaire pour cela. Du moins, c’est ce que j’espère.
Lorsque vous dites «ce qui se passe vraiment», que voulez-vous dire ?
Que nous sommes face à une crise existentielle qui n’a jamais été traitée comme telle. Les politiques et les personnes au pouvoir l’ont ignorée pendant des décennies. La population, en général, ne connaît même pas la réalité des bouleversements qui affectent notre planète, notre environnement dont dépend notre civilisation. Ils ne connaissent pas même les données de base. Ce qui est effrayant.

Vous pensez que si les gens commencent à avoir peur, ils agiront, continueront à s’informer ?
Je ne sais pas. Peut-être. Mais on doit au moins essayer de faire connaître la vérité. On ne peut pas continuer à raconter seulement les histoires joyeuses et pleines d’espoir. Les médias, plus particulièrement, doivent commencer à couvrir ­réellement le sujet, à relayer les résultats des nombreux rapports scientifiques et leurs conclusions alarmantes. Tous ces chiffres que beaucoup de gens trouvent ennuyeux mais dont notre survie ­dépend.

A l’école, trouvez-vous qu’on vous enseigne assez le sujet ?
On apprend les bases : le mécanisme de l’effet de serre provoqué par les gaz comme le dioxyde de carbone. Ce qui éventuellement fait augmenter les températures moyennes, exacerbe les événements météorologiques extrêmes, fait fondre la calotte glaciaire, etc. Mais on ne nous enseigne pas cela d’un point de vue historique ou géologique. En fait, quasiment tout ce que je sais sur le sujet, je l’ai appris en passant des milliers d’heures à chercher des informations sur ­Internet, dans des livres.

Vous avez traversé une dépression à l’âge de 11 ans, à cause de cette prise de conscience sur la crise environnementale…
Oui.

Depuis que vous avez commencé votre grève de l’école, en août 2018, n’avez-vous pas envie parfois de tout abandonner et de profiter de votre vie d’adolescente tant que cela est encore possible ?
Non. Je n’ai jamais vraiment eu de vie normale d’adolescente. Avant que je me lance dans cette mobilisation, j’étais une intello. Je passais beaucoup de temps seule, assise à lire. Je n’ai jamais eu d’amis proches avec qui passer du temps. Je ne pense donc pas que je sacrifie beaucoup en me consacrant à la cause environnementale. En même temps, j’aimerais avoir plus de temps, surtout pour aller à l’école. Parfois, c’est épuisant d’écouter des politiques donner des discours sur l’enjeu climatique. Ils profèrent de purs mensonges. Cela me désespère parfois. Je me dis que plus rien n’a de sens. Mais ces moments ne durent pas longtemps. Parce que je n’en ai simplement pas le temps (rires). J’ai décidé de m’impliquer dans ce mouvement et je ferai tout mon possible pour qu’il réussisse.

Vous avez annoncé prendre une année sabbatique pour vous consacrer à la grève pour le ­climat. Pourquoi ?
Ce ne fut pas une décision facile. J’adore l’école et j’aime apprendre. Je m’étais inscrite à des cours pour l’an prochain, mais vers la fin du semestre, je me suis dit : si je dois mener à bien cette mobilisation, je dois le faire maintenant. Je dis tout le temps que nous devons agir dès aujourd’hui et qu’il n’existe aucune excuse valable pour ne pas le faire. Décaler mes études d’une année n’est pas grave. Beaucoup d’étudiants le font, alors pourquoi pas moi ? D’après de nombreuses estimations scientifiques, l’année 2020 est notre dernière chance d’infléchir la courbe des émissions de gaz à effet de serre, si on veut garder une chance de respecter l’accord de Paris sur le climat, et de limiter la hausse des températures en dessous de 2°C, ou 1,5°C.

Est-ce que vous voyez cette décision comme un sacrifice ?
On pourrait le voir comme ça, mais j’avais le choix de ne pas le faire. Bien sûr, je préférerais continuer à étudier en même temps.
Nous avons récemment reçu à Libération un message d’une jeune fille de 13 ans qui se dit anxieuse pour son futur et souffre, car elle réalise que toutes ses actions quotidiennes participent à aggraver les crises environnementales.

Que lui répondriez-vous ?
Elle n’est pas la seule à ressentir cela. C’était un sentiment très fort que je portais avant de débuter ma grève. Le simple fait d’exister nous fait participer au système et alimente cette crise. Je me sentais si désespérée. J’ai alors eu l’idée de cette grève de l’école. J’ai voulu essayer, car c’était nouveau. Et c’est devenu énorme. Il y a tellement de choses à faire. Si tu veux guérir ta tristesse et ton angoisse, agis. C’est le seul remède possible.

Pensez-vous que les petits gestes comptent ?
Bien sûr. Tout compte. Certains disent que ces efforts n’ont pas d’importance, à l’échelle mondiale. Mais arrêter de prendre l’avion ou de manger de la viande permet, d’abord, de réduire sa propre empreinte carbone. Cela envoie, en plus, un signal à notre entourage. Des études montrent qu’arrêter de prendre l’avion touche nos proches, car cela les pousse à réfléchir à leurs propres actions. Si vous ne voulez pas le faire pour vous, faites-le pour eux. Nous avons besoin d’un changement de système. Mais cela n’est possible que si les individus changent aussi.Vous définissez-vous comme ­anticapitaliste ?
Je fais très attention à ne pas utiliser ce type de mots. J’essaye de rapporter seulement ce que dit la science. Avoir une opinion sur la question du capitalisme nécessite de prendre en considération autre chose que le climat. Je veux éviter cela.

Vous pensez tout de même qu’il faut changer notre système ­politique et économique…
Oui. Aucun mouvement politique, aucune idéologie, tels qu’ils existent actuellement, ne convient, comme le montre la situation planétaire actuelle. Nous avons besoin de quelque chose de nouveau.

Avez-vous lu ou entendu parler d’un système qui pourrait fonctionner, selon vous ?
J’ai entendu tellement de choses. Parfois, j’ai l’impression que les gens inventent. Ils présentent des idées qui ont l’air tellement parfaites qu’il me semble impossible qu’elles existent. Sinon quelqu’un les aurait mises en place.
Êtes-vous affectée par le fait d’être ciblée par des campagnes de dénigrement de l’extrême droite ?
Bien sûr que cela m’atteint. Mais, malheureusement, c’est ce qu’on doit supporter quand on soutient une cause : recevoir de la haine, des menaces, être la cible de mensonges. Certaines personnes ne supportent pas de voir des individus s’opposer à leur vision du monde. Elles essayent alors de les écarter. C’est très triste. Mais on peut aussi voir ça positivement. Le fait que ces personnes se sentent menacées est la preuve que notre mouvement fonctionne, que notre message passe.

Comment voyez-vous votre ­futur dans trente ans ? La partie la plus effrayante est qu’on ne sait pas ce qui va passer. Tout est possible. J’aime me reposer sur des routines, sur des emplois du temps. Je ne peux plus. Notre avenir est totalement inconnu. J’ai le sentiment de ne pas avoir le contrôle dessus.

Vous sentez-vous en colère contre la génération de vos parents ?
Je suis en colère contre certaines personnes qui ont échoué à prendre leurs responsabilités. Avant que je ne les convainque de la réalité de cette urgence, mes parents étaient comme les autres. Ils prenaient souvent l’avion, émettaient beaucoup de CO. Moi aussi. J’étais petite, je ne connaissais pas les conséquences de ces actions. Eux non plus. Ce qui les a le plus choqués lors de leur prise de conscience n’est pas que cette crise puisse se poursuivre ou que les politiques soient au courant mais n’agissent pas, mais leur ignorance. Ils savaient que la planète se réchauffait. Mais ils ne connaissaient pas la réalité de l’urgence de la situation, ses conséquences et ce qui était nécessaire pour l’empêcher. Je ne peux pas blâmer les gens qui n’agissent pas, en général. Ils ne sont pas méchants ou mauvais. Ils ne sont juste pas au courant.

Libération-Lundi 15/7/2019

Les microbrasseries fleurissent dans notre pays...

Un article de Mme Elodie Crézé dans la revue de juillet de "Sans transition Provence" montre que la plupart des brasseries crées en Provence ont moins de 3 ans. En effet, au 1er janvier 2019, sur les 45 brasseries que compte la région Sud, 44 sont des microbrasseries, concentrées dans les Bouches-du-Rhône et les Alpes Maritimes, contre 1600 brasseries à l'échelle nationale. L'intérêt récent du public du midi de la France pour la bière s'appuie sur une tradition de convivialité et le goût pour un produit artisanal. Le boom des microbrasseries est également perceptible dans d'autres régions françaises depuis les années 2000.

Les plantations de houblon gourmandes en eau sont plutôt implantées dans le Nord de la France ou en Alsace. Toutefois, peu à peu  a germé l'idée de créer une variété de houblon résistante à d'autres conditions climatiques. Des brasseurs amateurs ont commencé à échanger sur des forums, car l'improvisation n'est guère possible. Des bières de dégustation dans des bars à bières ont commencé à voir le jour. Depuis trois ans s'y ajoute un engagement en faveur d'une économie locale. La vente directe ou en circuit court respectant une éthique particulière tend à montrer que les nouveaux brasseurs privilégient la qualité et cherchent à se différencier des produits standardisés. Souvent, ils font le choix de ne pas filtrer ni pasteuriser leurs bières, ce qui les rend plus fragiles.

Les bières artisanales, qu'elles soient à base de blé, d'orge ou de malt, représentent aujourd'hui 8% seulement de la part du marché de la bière. Mais on note une évolution dans la consommation des ménages, certains choisissant de remplacer le vin par la bière à table en toute saison et non plus seulement au café par temps chaud. Les nouveaux artisans brasseurs en ont fait "un produit vivant" et pour lequel ils peuvent chercher à innover. Le modèle économique de la microbrasserie semble de ce fait avoir dans notre pays encore de beaux jours devant lui!

A votre santé en consommant la bière avec modération!

Lyliane

Lyliane

01/08/2019

Consigne du verre en France: quelles perspectives?

C’est un soutien de poids pour Brune Poirson et son projet de relance de la consigne, pierre angulaire du texte sur l’économie circulaire. Dans une tribune, les organisations représentatives des fabricants et distributeurs de boissons s’engagent à favoriser la mise en oeuvre de la consigne aux fins de recyclage des bouteilles plastiques et canettes. Dans une lettre ouverte à Edouard Philippe, publiée par le JDD le 23 juin dernier, les industriels du recyclage, par la voix de la Federec (Fédération des entreprises du recyclage), disaient à l’inverse tout le mal qu’ils pensaient de cette mesure risquant selon eux de "casser" notre système de tri citoyen. Voici la tribune des organisations représentatives des fabricants et distributeurs de boissons :
"La consigne pour le recyclage des emballages de boissons est nécessaire à une économie vraiment circulaire"
"Le 19 juin dernier, Brune Poirson, secrétaire d’Etat à la Transition écologique et solidaire, annonçait une concertation nationale pour étudier la mise en place d’une consigne pour recyclage des emballages boisson. Ce moment attendu d’échanges vient de commencer. 

Affirmons-le : c’est une vraie opportunité de construire un nouveau projet d’économie circulaire afin de répondre à l’urgence environnementale, et plus précisément d’améliorer collectivement les performances de recyclage de tous les emballages et papiers en France.
Le constat est aujourd’hui connu : le dispositif actuel ne permet pas de faire progresser assez vite le tri et le recyclage de nos déchets ménagers. Il ne permet pas d’atteindre, dans les délais impartis, les objectifs nationaux et européens de 90% de collecte pour recyclage des bouteilles en plastique et de 30% d’intégration de matière recyclée. Or, pour les consommateurs, il y a urgence. Et il est de notre responsabilité d’entreprises de trouver des solutions.
"Seuls les pays ayant adopté un système de consigne pour recyclage atteignent l’objectif européen de 90% de collecte"
Ce constat nous a poussés, producteurs et distributeurs de boissons, aux côtés de Citeo*, à rechercher des solutions efficaces répondant à cette ambition. Pendant plusieurs mois, nous avons analysé la performance des différents systèmes européens et modélisé différents scénarios.
Ce travail nous a permis de mettre en évidence que seuls les pays ayant adopté un système de consigne pour recyclage atteignent, voire dépassent, l’objectif de 90% de collecte. En Finlande, 91% des bouteilles en plastique PET (polytéréphtalate d'éthylène) consignées sont retournées ; 90% au Danemark et 97% en Allemagne. Cette réalité oblige à étudier sérieusement cette solution pour la France.
C’est pourquoi nous avons appelé à la mise en place d’une concertation la plus large possible, sur l’éventualité de la consigne elle-même, mais surtout sur le saut de performance du dispositif de collecte et de recyclage dans son ensemble.
La consigne pour recyclage soulève de multiples questions qu’il nous faut aborder avec une vision plus complète de la progression du recyclage. Il faudra bien sûr veiller à ce que la consigne permette une approche financière équilibrée pour les collectivités locales, acteurs clés du dispositif de collecte et de recyclage, et nous devrons trouver ensemble les moyens de rendre ce dispositif à la fois plus efficace et moins coûteux. L’extension des directives de tri devrait-elle être abandonnée? Certainement pas. Elle devra couvrir l’ensemble du territoire, avec ou sans consigne, car c’est une condition essentielle de la progression du recyclage global des emballages.
Les Français refuseront-ils ce changement? Conscients des enjeux, ils semblent prêts à s’adapter : ils sont 91%** à soutenir l’idée de la consigne, sachant que cette nouvelle approche pourrait les amener à modifier sensiblement leur mode de consommationCette nouvelle approche peut permettre le saut de performance qu’attend la société tout entière"
La mise en place de la consigne pour recyclage s’inscrirait en outre dans un contexte plus large d’évolutions du modèle de collecte sélective et de tri actuel, notamment avec la généralisation de la collecte des biodéchets d’ici 2025. Nous avons de ce fait une opportunité rare pour faire converger le modèle français avec les standards européens, notamment via l’harmonisation nationale des couleurs des bacs ou la généralisation d’un tri séparé du papier-carton qui permettrait d’améliorer fortement la qualité des matières recyclées.
Nous savons que cette nouvelle approche peut permettre le saut de performance qu’attend la société tout entière. Celui-ci ne sera possible que si tous les acteurs – collectivités, fabricants et distributeurs, opérateurs du recyclage, associations et citoyens – engagent des discussions, sur des données quantifiées, fiables et partagées, afin de trouver réponse aux interrogations communes.
Nous, représentants des entreprises, sommes décidés à agir en ce sens. C’est notre conviction et c’est notre engagement. Pour les promoteurs de l’économie circulaire et pour tous les acteurs engagés dans la transition écologique, les mois à venir seront décisifs."* Entreprise chargée, par agrément d’État, de piloter et de développer le recyclage des emballages mis sur le marché en France dans le cadre de la responsabilité élargie du producteur.
** Etude Kantar Worldpanel auprès de 6.000 consommateurs pour le GT entreprises emballages boisson et Citeo (4 avril 2019).
Liste des signataires :
Enguerrand de Gouttes, président de Boissons énergisantes France (BEF)
Vincent Delozière, président de Boissons rafraîchissantes de France (BRF)
Denis Cans, président de la Maison des eaux minérales naturelles (MEMN)
Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD)
Jean-Jacques Mespoulet, président de la Fédération nationale des boissons (FNB)
Hugues Pouzin, directeur général de la Confédération nationale du commerce de gros et international (CGI)
Jacques Tréherne, président du Syndicat des eaux de sources (SES)
Yves Legros, président du Syndicat national du lait de consommation (Syndilait)
Emmanuel Vasseneix, président de l’Union nationale interprofessionnelle des jus de fruit (UNIJUS)
Jean Hornain, directeur général de Citeo 

Redaction JDD - leJDD - dimanche 7 juillet 2019

31/07/2019

Nourriture pour bébés selon l'OMS...

La nourriture industrielle pour bébé contient souvent trop de sucres et son étiquetage prête à confusion, prévient l'OMS, qui recommande que les nourrissons soient exclusivement nourris au lait maternel pendant les six premiers mois de leur vie.
Attention à la nourriture industrielle pour bébé: elle contient souvent trop de sucres et son étiquetage prête à confusion, prévient lundi 15 juillet, l'OMS qui propose de renouveler ses critères pour améliorer l'alimentation des tout-petits. "Dans environ la moitié des produits examinés (...), plus de 30% des calories provenaient des sucres totaux et environ un tiers des produits contenaient du sucre ajouté ou d'autres édulcorants", note la branche européenne de l'Organisation mondiale de la Santé, après avoir étudié près de 8.000 produits dans plus de 500 magasins entre Vienne (Autriche), Sofia (Bulgarie), Haïfa (Israël) et Budapest (Hongrie) de novembre 2017 à janvier 2018.

Une alimentation trop sucrée qui augmente le risque de surpoids 
Un apport élevé en sucre peut augmenter le risque de surpoids et de caries dentaires et une exposition précoce aux produits sucrés peut créer une préférence nocive pour les aliments sucrés pour le reste de sa vie, prévient l'OMS. "Une bonne nutrition durant la période néonatale et la petite enfance reste essentielle afin d'assurer une croissance et un développement optimaux de l'enfant, et de meilleurs résultats sanitaires plus tard dans la vie", rappelle la directrice régionale de l'OMS pour l'Europe, Zsuzsanna Jakab, citée dans un communiqué. En 2018, l'institution avait mis en garde contre la progression de l'obésité et du surpoids chez les Européens qui risquait d'inverser la tendance à la hausse de leur espérance de vie.

Environ un tiers des produits examinés contenaient du sucre
Consommer des boissons sucrées, y compris des jus de fruits, peut entraîner une tendance à délaisser les aliments plus riches en nutriments. Environ un tiers des produits examinés contenaient du sucre, du jus de fruits concentré ou d'autres édulcorants dans leur composition, ingrédients qui ne devraient pas être ajoutés aux aliments destinés aux tout-petits. Entre 18% et 57% d'entre eux contenaient plus de 30% calories provenant de sucres, déplore l'OMS. La branche Europe de l'institution, qui s'étend de l'Atlantique au Pacifique, comprend 53 pays aussi hétéroclites que la Russie et Andorre, l'Allemagne et le Tadjikistan.

Le lait maternel comme seule nourriture pour les nourrissons
L'étude a également montré que des aliments considérés comme inappropriés au regard des recommandations de l'Organisation sont commercialisés pour les tout-petits. Entre 28% et 60% des aliments étaient étiquetés comme convenant aux nourrissons de moins de six mois or, "l'OMS recommande que les nourrissons soient exclusivement nourris au lait maternel pendant les six premiers mois de leur vie et, par conséquent, aucun aliment ne devrait être commercialisé comme convenant aux enfants de moins de six mois", souligne le rapport.
L'OMS réactualise ses recommandations
Pour encourager ses membres à adopter de nouvelles lignes directrices, l'OMS réactualise ses recommandations. Elle voudrait mettre fin à la promotion des substituts du lait maternel et recommande que l'alimentation des enfants entre six mois et deux ans se base sur des aliments riches en nutriments, préparés à la maison. Tous les sucres ajoutés et les édulcorants devraient également être bannis de la nourriture pour bébé. Les étiquetages des boissons sucrées, notamment les jus de fruits et le lait concentré, et des confiseries devraient mentionner que ces produits ne conviennent pas aux enfants de moins de trois ans.
Challenges.fr - Challenges - lundi 15 juillet 2019

30/07/2019

Une station balnéaire écologique au Mexique à gestion écoresponsable et d'autres ailleurs...

Elles ont décidé de passer en mode écologique. Ces stations balnéaires ont fait le choix du changement, pour un meilleur respect de leur environnement et une offre de séjour différente. Parce qu’elles sont proches de la mer, limiter les déchets, les recycler et préserver les plages qui les rendent si attrayantes représente une véritable nécessité.

Amaitlán : la station balnéaire écologique
Modèle inspirant en matière d'écologie, le projet de la station balnéaire d'Amaitlán (« La terre du repos »), au Mexique, devrait faire des émules. Première ville touristique durable, elle se situe sur la côte Pacifique, au nord-ouest de Mexico City.
Parmi les initiatives mises en place, on trouve la préservation de l'écosystème, la réutilisation complète de l'eau consommée ou le recours à des moyens de transport sans émissions de gaz carbonique : voiturettes électriques ou vélos.
Mais ces choix engagés ne suffisaient pas : la station balnéaire d'Amaitlán est allée encore plus loin, avec une volonté de recycler 100 % de ses déchets et recourir massivement aux énergies renouvelables, notamment par le biais de panneaux photovoltaïques et d'éoliennes.

Traitement des eaux usées : des exemples tout proches
En Europe et en France, les initiatives commencent à se multiplier. À La Grande Motte, par exemple, la station d'épuration prend notamment en compte les variations de population. Le système de filtrage y est également très particulier : les déchets ne sont plus éliminés chimiquement, mais extraits physiquement afin de réduire l'impact environnemental.
l'affluLe réseau Ecotown rassemble quant à lui de nombreuses villes préoccupées par l'augmentation des déchets liée à l'affluence touristique. À Cassis, (dans notre pays) membre de ce réseau, on tâche de sensibiliser les habitants eux-mêmes et de miser sur une politique de limitation de rejet des eaux usées dans la mer.

Article partenaire - Enedis - La Tribune - lundi 15 juillet 2019