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02/07/2019

L'Europe et les entrepreneurs...

Dans le journal gratuit 20 Minutes du 21/6/2019, Mr Guillaume Roty, chef du service de presse de la Commission Européenne en France répond aux questions de Mr B. Roux au sujet de l'Europe et des entrepreneurs. Selon lui, "accompagner les entrepreneurs dans leurs projets, c'est la philosophie qui anime la Commission Européenne depuis de nombreuses années". En effet, au niveau européen, il y a la volonté de rendre la création d'entreprise plus facile et plus juste, grâce à un cadre juridique et social exigeant. L'Union Européenne actuellement est le plus grand marché commun au monde. La cible des entrepreneurs est les 500 millions de consommateurs potentiels, ce qui représente en tout 22% de la richesse mondiale.

Un "standard européen" avec des procédures simplifiées, doit pouvoir permettre à chaque citoyen de créer rapidement son entreprise à moindre coût et dans n'importe quel pays de l'Union. Pour aider un entrepreneur à financer ses projets, il y a par exemple le programme "Horizon 2020", qui propose des subventions attractives aux PME innovantes. Le soutien financier de l'Union aux entreprises passe aussi par des fonds structurels, par le "programme COSME" dédié aux PME ou encore le Fonds Européen pour les investissements stratégiques. Enfin, le "programme Erasmus" pour jeunes entrepreneurs permet aux porteurs de projets de se former auprès de confrères plus expérimentés. 6300 participants en ont déjà bénéficié. Le Réseau Entreprise Europe qui regroupe plus de 400 experts apporte aux PME un service d'information, de conseil en droit européen et d'accompagnement.

Dans la région PACA , par exemple, une start-up créée en 2016 à Aix en Provence nommée OMBREA permet, grâce à l'intelligence artificielle et à une ombrière intelligente, de pallier les effets du changement climatique sur les cultures agricoles. L'été 2017 cette entreprise a bénéficié d'un prêt de 25 000 euros garanti par l'UE. La société compte aujourd'hui 15 salariés et devrait pouvoir se lancer à l'export dès 2020. Jusque là, 1 million de PME ont déjà été aidées financièrement par l'Union Européenne grâce au plan d'investissement pour l'Europe. Bref, un véritable soutien aux projets innovants ou à impact jugé positif est effectif pour artisans, commerçants ou PME dans l'U.E. C'est un atout de taille face à la concurrence à valoriser!

Lyliane

Des assistantes et assistants pour soulager les médecins généralistes français ...

Dans le journal La Croix du 21/6/2019, un article de Mr Pierre Bienvault nous signale l'accord signé la veille, qui va permettre aux médecins libéraux de secteur 1  ou 2 mais avec des "tarifs maîtrisés", de recruter des assistantes et assistants médicaux. L'objectif est que "déchargés de tâches chronophages, les praticiens puissent recevoir davantage de patients". L'accord a été , en effet, signé entre l'assurance maladie et trois syndicats de médecins. Un nouveau métier pourrait donc être crée, celui "d'assistante et d'assistant médical"... Divers profils pourraient convenir: aides-soignantes, infirmières ou secrétaires. Ils devront s'engager à suivre, dans un délai de 2 ans, une formation spécifique.

Mr Macron avait annoncé en septembre 2018 le recrutement de 4000 assistants médicaux d'ici à 2022. Les premiers assistants médicaux pourraient être recrutés après l'été. Ces assistantes et assistants  pourront tout d'abord aider au déroulement de la consultation en aidant au déshabillage de certains patients, en prenant leur tension ou en mesurant leurs poids et tailles. Selon le cas, ils pourraient même faire un électrocardiogramme ou une mesure du souffle. Ces personnes devraient surtout assumer des tâches médico-administratives, comme l'accueil de nouveaux patients, la prise de RV avec des spécialistes ou l'aide à remplir des dossiers d'admission en maisons de retraite...

Je trouve cette mesure utile dans les zones sous-équipées en généralistes et dans la mesure où ces personnes, qui pourraient à terme remplacer les secrétaires médicales, pourront être recrutées à tiers temps, à mi-temps ou éventuellement à temps complet si le besoin se fait sentir. Toutefois, là où je ne suis pas d'accord, c'est quand l'assurance maladie incite les praticiens à recevoir plus de patients. Ne vaudrait-il pas mieux inciter les médecins à garder plus longtemps leurs patients et à prendre le temps d'un véritable échange avec eux? Car le manque de temps d'écoute du praticien est à regretter pour les patients!

Lyliane

 

01/07/2019

Eradiquer enfin les mariages précoces et les mutilations génitales...

Au sommet africain de Dakar (Sénégal), où plus de 500 membres d'ONG comme "Safe hands for girls" (fondée par une jeune gambienne  Jaha Dukurch) , d'associations de victimes, d'institutions internationales et de responsables de 25 pays ont participé entre le 16 et le 18 juin 2019 au premier sommet contre les mutilations génitales féminines et les mariages d'enfants, Tous ont "déclaré possible d'éradiquer les mutilations génitales et les mariages d'enfants d'ici 2030".

De plus, l'Université Al-Azhar  du Caire (Egypte)  a prononcé une fatwa historique contre les mariages d'enfants avant 18 ans. Selon un rapport de l'UNICEF , plus de 200 millions de filles et de femmes continuent à subir des mutilations et d'ici 2030 encore 50 millions de filles risquent d'être excisées...
Cet article de Mme Clémence Cluzel publié dans le journal La Croix du 21/6/2019  donne beaucoup d'espoir, toutefois  pour le moment rien n'est encore  vraiment décidé du côté des Etats et des autorités religieuses.
Lyliane

30/06/2019

Le yaourt grec, est-ce la crème des laitages?

Dans Version Fémina, Mmes Jessica Agache-Gorse et Myriam Loriol tentent de faire le point sur l'intérêt des yaourts dits "grecs ou à la grecque", qui sont appréciés des enfants notamment pour leur onctuosité. Il faut néanmoins savoir que le yaourt enrichi à la crème que nous connaissons ne fait pas partie du régime grec, contrairement à ce qu'imaginent beaucoup de français. Le yaourt traditionnel, en effet, est une sorte de faisselle faite à partir de lait de chèvre ou de brebis.

Les yaourts que nous trouvons dans nos supermarchés, bien qu'estampillés grecs, sont fabriqués avec du lait de vache fermenté enrichi en crème. A moins d'être fabriqués avec du lait écrémé, ils sont plus gras qu'un yaourt classique. Aussi, il vaut mieux les consommer, conseille Mme Kalimeri, diététicienne à Paris, sans sucre ajouté (confiture, miel), car certains sont déjà très riches en protéines (7% environ). De même, ils contiennent jusqu'à 10% de lipides contre 1,1% pour un yaourt classique. Eviter de ce fait de  servir à nos enfants des pots de taille XXL...

Le conseil donné est de remplacer par exemple la mayonnaise ou la vinaigrette par du yaourt à la grecque rehaussé de ciboulette pour accompagner crudités, saumon ou crevettes. Ce délice lacté, servi salé, se mélange, en effet, facilement avec huile d'olive et citron. Le calcium contenu dans les yaourts ( 139mg pour 100g) est en tout état de cause bon pour les os et ce type de yaourt contient généralement des probiotiques favorables à nos intestins. Mangeons donc ces spécialités à la mode avec modération et cédons à leur onctuosité sans nous illusionner sur leur provenance véritable!

Lyliane

 

Le biokérosène et le transport aérien...

Le ministère des Transports envisage d'imposer aux compagnies aériennes d'incorporer une part de biocarburant dans le kérosène fossile pour les vols au départ de la France. De quoi donner un coup de pouce à une filière de production de biocarburant aéronautique?

La réduction de l'empreinte carbone de l'aviation commerciale passera aussi par l'utilisation d'une part croissante de biocarburants. La ministre des Transports étudie une mesure rendant obligatoire un pourcentage (qui reste à déterminer) de ce carburant issu de la biomasse et directement incorporable dans le kérosène fossile des avions.
Dans un entretien avec la presse durant le salon aéronautique du Bourget, Élisabeth Borne a déclaré: "Nous allons faire comme nous avons fait dans les transports terrestres avec une obligation d'incorporation", rapporte La Tribune.
Cette obligation pourrait aller au-delà des objectifs actuels qui mise sur un taux d'incorporation de biocarburant dans l'aviation de 2% en France en 2025 et 5% en 2030. "Ce n'est pas suffisant. Le secteur est prêt pour avoir une part plus importante" a insisté la ministre. 
Un prix encore très élevé pour le "biokérosène"
En rehaussant cette obligation, le but affiché par le gouvernement consiste aussi à stimuler la demande pour le "biokérosène" qui reste balbutiante tout en aidant à structurer une filière de production pérenne en France.
En effet, si le bio-carburant peut "réduire de 50 à 90 % les émissions de gaz à effet de serre" des avions par rapport au kérosène actuel, selon l'institut IFP Energies nouvelles (IFPEN), pour l'heure son bilan carbone total reste discutable, sa production entrant en conflit avec les cultures alimentaires. En plus, son prix demeure très élevé, ce qui freine son usage par les compagnies.
Fin 2017, cinq industriels français (Air France, Airbus, Safran, Suez et Total) avaient signé avec l'État un Engagement pour la croissance verte (ECV) afin de créer une filière de biocarburants aéronautiques à partir de déchets récupérés.

Frédéric Bergé - BFMTV - vendredi 21 juin 2019

29/06/2019

Protéger ses données personnelles sur Internet à peu de frais est possible...

Dans un article récent de la revue Capital, Mme Judith Chetrit constate que, de plus en plus, les utilisateurs d'Internet cherchent à protéger leurs données. Elle nomme quelques sites susceptibles de couvrir les différents domaines qui peuvent nous intéresser. Par exemple pour garantir la confidentialité de nos e-mails, il existe "Protonmail" ou bien "Lavabit" ou même "Tutanota". Ces solutions ont été notamment trouvées par 3 physiciens du CERN en Suisse. Pour des petits stockages, le service est gratuit, mais pour davantage de volume, cela coûte 4 euros par mois. Notre adresse IP est alors intraçable.

"Cosy Cloud" stocke nos factures, photos, contacts dans un cloud  personnel, loin des GAFA. Le cofondateur du service, Mr Benjamin André, a crée une plateforme de stockage sur un serveur gigantesque . Le stockage est gratuit jusqu'à 5 GO, sinon il en coûte3 euros pour aller jusqu'à 50 GO. "Dashlane" quant à lui assure des mots de passe inviolables, afin de protéger nos données. Il réunit tous nos codes d'accès en un même endroit sécurisé par un algorithme de chiffrement. La version gratuite est à même de synchroniser un seul appareil. Sinon, pour plusieurs supports différents, le prix est de 40 euros par an. Il y a déjà 11 millions d'adeptes dans le monde, basés entre New-York et Paris.

Pour bloquer les mouchards qui revendent nos adresses à des annonceurs publicitaires, il existe " Ghostery". Cette société allemande a imaginé un module simple et gratuit installé sur le navigateur, qui traque les cookies malveillants. Ghostery est déjà téléchargé par 7 millions de personnes. Ensuite, "Snips" est un assistant vocal, crée par une start-up française qui travaille sur une solution de reconnaissance du langage. Elle évite que les objets connectés envoient nos demandes sur le cloud. Elle a actuellement 70 salariés a développé le concept en 6 langues.

Skred propose de son côté les services d'un Whatsapp avec plus d'anonymat. C'est, en effet, une messagerie gratuite et sans publicité, lancée par le fondateur de Skyrock: Mr Pierre Bellanger. C'est relativement simple: on se choisit un pseudonyme. Il faut savoir que les communications sont cryptées. On envoie à son contact un SMS avec un QR Code généré par Skred. On le scanne et on peut ensuite communiquer gratuitement en France ou à l'étranger.

Bien connu désormais, Qwant, cofondé par Mr Eric Léandri, est un moteur de recherche qui (contrairement à Google) ne conserve pas notre historique de navigation sur Internet. Qwant propose musique, traduction, cartographie et bientôt il sera opérationnel pour une messagerie. A ce jour y travaillent déjà 160 salariés. Enfin, "Zenmate" nous empêche d'être géo-localisable. Fondé en Allemagne , ce service est plus efficace sur les ordinateurs que sur les smartphones. Il compte déjà 45 millions d'internautes.

Pour accéder à ces services, consulter les sites suivants:

https://zenmate.com/fr/,
https://skred.mobi/fr/home/
https://ghostery.fr.softonic.com ›
https://framalibre.org/content/snips
 
Lyliane

 

Contre la mutilation des petites filles...

Mme Julia Vergely attire notre attention dans le journal Télérama sur le combat de Mme Diaryatou Bah, Présidente de l'Association" Excision parlons-en!" pour que jamais plus on ne mutile le sexe des petites filles. Il faut savoir que ces barbaries comme l'ablation partielle ou totale du clitoris, des petites ou des grandes lèvres, sont subies chaque minute par six fillettes dans le monde. Certaines en meurent faute d'hygiène et de soins appropriés. Toutes témoignent qu'on ne se remet pas d'un tel traumatisme, ni physiquement, ni psychologiquement. En France, on estime tout de même à 60 000 le nombre de femmes qui vivent aujourd'hui avec une excision.

Le samedi 15 juin 2019, Place Stalingrad à Paris, des femmes du collectif "Prévenir et protéger" ont chanté "Le Pouvoir des fleurs" de Mrs Laurent Voulzy et Alain Souchon pour alerter sur cette cruauté d'un autre temps. L'article de Télérama propose à chacune et chacun  de réaliser que, comme chaque été, des petites filles vont être contraintes de partir dans leur pays d'origine et reviendront excisées, malgré la loi qui l'interdit. Entendons le cri de ces mères et de ces fillettes et protégeons ces enfants pour que cesse réellement cette barbarie. Je peux témoigner qu'autour de nous des cas existent qui pourraient être mieux pris en compte par les autorités et les associations...

Pour tout renseignement complémentaire ou pour joindre des membres du collectif ad hoc s'adresser par exemple via Internet à: www.enfance-majuscule.fr/lutter-contre-lexcision/, www.lepouvoirdesfleurs.info ou https://www.caritas.ch/fr/news/une-plate-forme-pour-la-prevention-de-lexcision.html ou www.excisionparlonsen.org/nos-outils/alerte-excision-la-campagne-ado-et-ses-outils/

Ci dessous un appel à toutes les bonnes volontés, publié dans le magazine Elle le 15/6/2019, pour briser le tabou à ce sujet:

« Excision, parlons-en », ainsi que treize autres associations, dont La Maison des femmes, le Gams ou encore Enfant présent, ont rejoint le Collectif « Prévenir et Protéger », créé en décembre 2018. Samedi 15 juin, ils veulent mobiliser un maximum pour protéger les jeunes filles qui courent le risque de se faire exciser cet été, dans des pays où cette mutilation sexuelle est encore considérée comme une pratique culturelle. Sachez que vous aussi, vous pouvez les aider également. Si vous vivez à Paris, rendez-vous place Stalingrad dès 16h (et jusqu’à 20h) pour des flash mob engagées. Vous connaissez la chanson de Laurent Voulzy et Alain Souchon, intitulée « Le pouvoir des fleurs » ? Vous pourrez découvrir les paroles sur place. Des personnalités comme Sylvie Hoarau du duo Brigitte, Florence Thomassin ou encore Elsa Wolinski seront d’ailleurs au rendez-vous. Des « stickers-accessoires » seront également distribués. L’idée ? Comme sur la photo ci-dessus, il s’agit de les coller au-dessus de ses vêtements, à l’entrejambe. Une image forte pour rappeler que l’excision est une mutilation et entraîne de terribles conséquences sur la vie d’une femme, que ce soit les douleurs pendant les règles, les rapports sexuels ou durant l’accouchement. Sans parler de cette dignité arrachée, de ce sexe mutilé, sans avoir pu s’y opposer, de ce plaisir qu’elle ne connaîtra jamais. « Ils te prennent quelque chose qui t’appartient, qui n’est pas à quelqu’un d’autre, qu’on n’a pas le droit de toucher. Pourquoi ? Parce que c’est ton corps ! », témoigne une jeune femme qui a été excisée dans la vidéo ci-dessous.

Comment se mobiliser sur les réseaux sociaux ?

A Paris, vous pourrez rencontrer les associations, mais aussi découvrir le formidable travail de l’artiste Owanto, dont nous dressions le portrait ici. En ligne, vous pouvez agir également. Sur Facebook et Snapchat, des filtres sont prêts à être utilisés. Et sur le site « Le pouvoir des fleurs.info », vous pouvez télécharger des visuels, vous photographiez avec ou juste les poster sur les réseaux sociaux accompagnés du hashtag #lepouvoirdesfleurs. Pour lever le tabou sur l’excision et aussi, parce qu’ensemble, nous avons la force pour agir.

* Selon des chiffres de l’Unicef, en 2017.

> Toutes les informations ici.

>> Excision : rencontre avec Madina Bocoum Daff, la Malienne qui fait plier les chefs de village >>

Par
Emilie Poyard
Emilie Poyard
 
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28/06/2019

Fluidifier la circulation des urgences avec le Cosem...

Dans la revue Challenges de mai 2019, un article de Mme Isabelle de Foucaud traite d'une association nommée " Le Cosem" (Coordination des Oeuvres Sociales et Médicales), qui prend un nouvel essor à Paris en traitant rapidement les urgences médicales les plus légères. Installée près de l'Opéra, cette association pluridisciplinaires à but non lucratif, créée en 2014 dans ce quartier et signalée par une enseigne rouge, reçoit notamment des personnes venues consulter des généralistes ou des spécialistes dans des locaux répartis sur 3 étages. Dans les réseaux alternatifs de ce genre, médecins, infirmières, sages femmes, biologistes, radiologues et dentistes par exemple peuvent trouver leur place. Des Mutuelles sont d'ores et déjà partenaires de cette expérience.

Un autre service, baptisé "urgent care", est une unité de soins immédiats inspirée des walkin clinics anglo-saxonnes: là sont prises en charge les urgences légères (petites plaies, fractures...). Ainsi, les patients sont soignés, dans l'heure qui suit leur arrivée et sans RV, par un médecin urgentiste et une infirmière. Le Président du Cosem, le Docteur Daniel Dimermanas, se félicite des résultats obtenus: 12 000 patients ont été reçus en 2018. De plus, un second centre à St Michel a été ouvert en 2017, qui en a accueilli 10 000. Et aujourd'hui 6 centres parisiens sont vraiment actifs ( Auber, St Lazare...) et ils fonctionnent du lundi au samedi aux heures d'ouverture, parfois même le dimanche matin. Ils sont équipés de plateaux techniques de pointe permettant de réaliser des radios et divers examens. Un laboratoire de biologie médicale fonctionne également à Miromesnil.

Ces structures permettent de désengorger les urgences de l'hôpital, qui voient défiler des millions de patients. Le contexte actuel (grève des urgentistes, burn out des personnels...) paraît propice pour que ce type d'association se développe partout dans notre pays. Pour cela il faudrait, conclue la journaliste, "que les centres de régulation des appels d'urgence ne dirigent pas systématiquement tous les patients vers les hôpitaux publics". De même, il serait souhaitable que le secteur privé participe davantage financièrement et professionnellement à cette initiative.

Actuellement, le Cosem signe des conventions avec quelques hôpitaux parisiens (St Louis, La Pitié Salpétrière) et il envisage même d'ouvrir des centres de santé  à l'intérieur des hôpitaux pour y proposer des spécialités complémentaires. Quatre hôpitaux, dont l'Hôtel-Dieu, sont pressentis pour aller dans ce sens. Un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros en 2018 montre la bonne santé de l'Association. En outre, 1000 salariés sont déjà engagés dans le Cosem dont 500 médecins et 270 dentistes environ à ce jour. Des offres d'emploi (35 actuellement) sont régulièrement publiées sur le site, invitant à s'engager dans le Cosem.

J'espère qu'en province l'association, créée tout de même déjà depuis 1945, va pouvoir se développer pareillement. A Toulon (83) existe notamment une antenne, mais ce n'est pas encore le cas partout en France, loin de là. J'espère donc que le personnel de santé notamment aura à coeur de s'y impliquer sans tarder. N'attendons pas tout, en effet, de la Haute Autorité Médicale de Santé et multiplions les initiatives de ce genre pour que les patients soient mieux et plus rapidement pris en charge dans notre pays.

Pour toute information, s'adresser au site Internet: www.cosem.fr.

Des textiles utiles aux bébés car anti-UV et anti-ondes...

Dans Version Fémina, un article fait la part belle aux tissus "intelligents" faisant barrage aux UV et aux ondes sous forme de bonnets, maillots, tee shirt, capotes de poussettes, tentes de plage... Les textiles traditionnels, s'ils protègent bien, lorsqu'ils sont secs, une fois mouillés sont traversés par 50% des UV. Il vaut donc mieux mettre aux bébés un maillot ou une combinaison anti-UV s'ils vont dans l'eau.

En effet, les tissus qui permettent de bloquer les UV contiennent des filtres efficaces leur donnant un haut indice de protection. Ils comportent des filaments métalliques (cuivre, plaqué argent...) qui font une sorte de " bouclier". Selon les marques, il est possible de stopper jusqu'à 99,9% des ondes. Toutefois ces vêtements coûtent cher (40 euros pour un bonnet...) et la DGCCRF (ancien service de la répression des fraudes) a pointé l'absence de reconnaissance scientifique de ces équipements sur la santé.

Avec les jeunes enfants et les bébés, dont le cerveau est en formation, il est conseillé néanmoins d'être très prudent. Toutefois, l'article se terminait sur une pique envers l'inconséquence de certains parents qui craignent pour la santé de leurs enfants avec le soleil, mais qui n'éteignent pas le wifi et laissent leurs enfants jouer avec leurs portables...

Pour aller plus loin, consulter par exemple sur Internet le site: www.futura-sciences.com/.../questions-reponses/ete-vetements-textiles-anti-uv-1926

Lyliane

27/06/2019

Comment transformer les plastiques en vitrimères?

Le chercheur Renaud Nicolaÿ présente une nouvelle catégorie de matériaux qui pourrait un jour détrôner le plastique. Les vitrimères intéressent autant l’industrie (aéronautique, canalisations, emballages…) que la recherche mondiale. C’est un peu comme transformer le plomb en or. Grâce à un peu de chimie, le plastique actuel peut être transformé en vitrimères, plus facilement recyclables et aux propriétés plus larges. Etape 1 : transformer les différentes familles de plastiques en un unique matériau, les vitrimères. Etape 2 : recycler ces vitrimères à l’infini.
Dans certains domaines, il est compliqué de totalement se passer de plastique. Cette nouvelle classe de matériaux est souvent présentée comme une alternative qui peut mieux s’inscrire dans l’économie circulaire. Renaud Nicolaÿ est professeur à l’Ecole supérieure de physique et de chimie (ESPCI) de Paris et chef de projet au sein du laboratoire qui a inventé les vitrimères, en 2011. Il explique où en est la recherche.

Comment situer les vitrimères par rapport aux autres matériaux ?
Ils sont à l’interface des deux grandes familles de plastique. D’un côté, les thermoplastiques, que l’on appelle couramment «plastiques» (polystyrène, polyéthylène). Lorsqu’on chauffe ces matériaux, ils fondent, deviennent liquides, visqueux. C’est comme ça qu’on leur redonne une forme quand on les recycle. De l’autre côté, il y a les thermodurcissables. Chauffés, on leur donne une forme et ils la gardent pour toujours, comme les pneumatiques. Les vitrimères, eux, ont la propriété de s’écouler à haute température comme les «plastiques» mais ils ont la même structure que les thermodurcissables. Ils ont des résistances chimiques, des propriétés mécaniques bien supérieures aux plastiques.

Est-ce que tout le plastique actuel pourrait être substitué par les vitrimères ?
C’est ce sur quoi nous travaillons en ce moment. L’idée est de prendre les plastiques déjà existants pour faire ces nouveaux matériaux, qui sont aussi plus faciles à recycler. Nous avons mis au point en laboratoire une façon d’ajouter de petites molécules qui transforment le plastique en vitrimère à l’étape de la mise en forme, quand la matière est fondue et injectée dans un moule. Si ça marche bien on pourra probablement réduire la quantité de plastique produite annuellement : 350 millions de tonnes actuellement. Cependant nous sommes encore au stade de la recherche. Nous avons des collaborations qui, on l’espère, devraient commencer bientôt avec des industriels pour l’emballage ou l’agroalimentaire. Il faut aussi s’assurer qu’il n’y ait pas de problèmes de relargage ou de diffusion de molécules.

En quoi transformer les plastiques en vitrimères est-il plus intéressant pour le recyclage ?
Nous travaillons sur le cas des bouteilles plastique par exemple. D’un côté, le recyclage du plastique dégrade un peu les molécules : on les coupe, et leurs propriétés sont altérées. C’est pourquoi on ne peut pas faire une nouvelle bouteille en plastique avec uniquement du plastique recyclé. Avec les vitrimères le processus ne change pas les propriétés. En laboratoire, ils sont recyclables autant de fois que l’on a testé. En ce moment nous essayons de voir comment ça se retranscrit avec de plus gros volumes et dans les mêmes conditions que dans la vie de tous les jours.
Ces matériaux permettent de régler une autre difficulté : les différents types de plastique n’aiment pas se mélanger pour faire un seul matériau recyclé. Une fois qu’on les a mis dans un moule ils ont tendance à se séparer. C’est pourquoi on doit faire du tri sélectif pour recycler chaque famille à part. Or nous avons montré que les vitrimères permettent de créer une très forte adhésion entre des matériaux d’habitude incompatibles. A un peu plus long terme il faudrait voir s’il est possible de prendre des mélanges de plastiques et de les recycler tout en les transformant en vitrimères, sans avoir à les trier avant. A un peu plus long terme il faudrait voir s’il est possible de prendre des mélanges de plastiques et de les recycler tout en les transformant en vitrimères, sans avoir à les trier avant.

Est-ce que vous avez étudié le temps que les vitrimères mettent à se dégrader dans la nature, dans le cas où ils s’y retrouveraient ?
C’est une des difficultés. Faire des vitrimères organiques complètement biosourcés [à partir de végétaux par exemple, ndlr], et donc biodégradables, est aussi possible. Mais il faut prendre en compte l’impact global sur l’environnement et les différentes ressources utilisées pour produire le matériau : est-ce qu’on a utilisé beaucoup d’eau, des engrais, les coûts énergétiques de production et de transformation de la matière première et du matériau résultant…?

Margaux Lacroux - Liberation - mercredi 12 juin 2019

 

26/06/2019

Le formidable potentiel des éponges moléculaires...

Mr Franck Daninos dans la revue Sciences et Avenir d'avril 2019 a écrit un article au sujet d'une nouvelle famille de matériaux poreux, les MOF ou Metal-Organic Frameworks, à base d'ions métalliques et de molécules organiques, qui présente des capacités extraordinaires d'absorption. Ces réseaux métallo-organiques vont, en effet, trouver de multiples applications dans des domaines aussi divers que la désalinisation de l'eau de mer, la dépollution de l'air ou la séquestration du  CO2.

C'est au début des années 2000 que le chimiste américain Mr Omar Yaghi, alors à l'Université du Michigan (Etats-Unis) et Mr Susumu Kitagawa de Kyoto (Japon) s'intéressaient à ces réseaux artificiels composés d'ions métalliques (aluminium, zinc, fer, cobalt...) portant des charges électriques positives et des molécules organiques composées de carbone et chargées négativement. Par auto-assemblage, ils comprennent alors qu'ils peuvent fabriquer une infinité de matériaux absorbants. Ils les assemblent donc à loisir en véritable Légos moléculaires.

En 2010, l'équipe de Mr Yaghi réussit à fabriquer un composé à base de zinc (MOF-210) battant tous les records de capacités d'absorption. En 2016, la Société MOF Technologies, basée à Belfast (Irlande du Nord) lance son éponge moléculaire pour conserver les fruits. En plaçant un sachet de gel (MOF-216) dans un conteneur, celui-ci libère en continu une molécule qui bloque l'action de l'éthylène. Puis la start-up américaine NuMat Technologies, alliée au constructeur Versum Materials en 2017 sécurise le transport de gaz toxiques, limitant les risques de fuites et d'accidents.

Mr Kitagawa a obtenu en février 2019 le Grand Prix de la Fondation de la Maison de la chimie à Paris. Le CNRS depuis détient quelques 26 familles de brevets exploités par une société franco-norvégienne nommée MO Fapps. Les recherches s'orientent désormais vers la dépollution de l'air et la séquestration du dioxyde de carbone. Les premières applications pour les industries chimiques sont attendues d'ici peu, mais pour purifier l'air pas avant 5 à 6 ans.

Pour en savoir davantage, consulter les sites Internet de : www.cnrs.fr ou de sciencesetavenir.fr/nature-environnement/une-eponge-pour-absorber-le-gaz...

Lyliane

25/06/2019

Coraux sous étroite surveillance...

Pour la première fois, écrit S.N. dans Sciences et Avenir de juin 2019, un catamaran équipé de logiciels d'intelligence artificielle, réalise un suivi de chaque corail d'une colonie en culture. La société malvidienne Reefscapers a, en effet, installé sur les fonds marins des Maldives dans l'Océan Indien 4000 structures en forme de dôme faites de barres de métal enrobées de résine époxy et de sable, sur lesquelles elle a fixé des boutures de coraux.

Ce projet baptisé AI 4 Corals permet d'assurer leur suivi sans intervention humaine. Le catamaran est équipé  d'une caméra  et de logiciels d'intelligence artificielle, qui lui permettent de réaliser ce suivi des coraux. Il fonctionne à l'énergie solaire et se positionne automatiquement au-dessus de chaque structure grâce à un guidage par GPS.

Bravo pour cette initiative des Maldives nous permettant d'apprendre comment grandissent et évoluent les coraux. Ce sera sans doute utile pour tous les pays du monde bordant les océans!

Lyliane

Avec Bocage, on peut louer des chaussures....

Dans la revue Challenges d'avril 2019, un article de Mme Valérie Xandry nous apprend qu'il est désormais possible de prendre un abonnement de 29 euros par mois (34 euros en hiver) afin de louer des chaussures neuves au lieu de les acheter. Cette offre écoresponsable, disponible dans une trentaine de boutiques du groupe ERAM, renforce la fidélisation de la clientèle et permet de soutenir la marque française de l'atelier Bocage. Les chaussures sont de qualité et leur offre est diversifiée.

Au bout de 2 mois, l'adepte de ce type d'abonnement peut changer de chaussures en rendant l'article utilisé. Quant à ce dernier, il est désinfecté, remis en forme et reconditionné dans un atelier français. Ces chaussures de seconde main seront alors louées 19 euros par mois via une plateforme en ligne. Mais la marque Bocage ne s'arrête pas là, puisqu'elle propose désormais la location d'électroménager et de bijoux.

Selon une étude de l'ObSoCo, 77% des français privilégieraient l'usage à la possession. Et le phénomène est mondial, puisque Rent the Runway par exemple a levé 125 millions de dollars en valorisant la location de vêtements. De même chez Spartoo, un site de vente en ligne de chaussures, sacs et vêtements livrés gratuitement. Voir le site: www.spartoo.com.

Pour Bocage, dont 1/3 de la collection de chaussures est fabriqué  en France, la location est considérée comme "un levier de développement". Bocage espère atteindre 1500 abonnés en 2019. En effet, la dimension écoresponsable touche les acheteurs et acheteuses, qui y trouvent leur intérêt. Et soutenir l'industrie française est également un argument qui fait mouche...

Pour en savoir davantage, consulter le site: www.bocage.fr.

Lyliane

24/06/2019

Fruits secs: des concentrés d'énergie!

Dans la revue Sciences et Avenir, un article de Mme Sylvie Boistard vantant les fruits secs a retenu mon attention. En effet, notamment depuis la vogue du "healthy", leur haute valeur nutritive est mise en avant. On considère que les fruits secs se divisent en deux catégories:

- les oléagineux ou fruits à coque (noix, noisettes...)

- les fruits séchés obtenus par déshydratation ou séchage(pruneaux, abricots, bananes...)

Les uns et les autres sont sources de différents minéraux et apportent beaucoup d'énergie. Par exemple, 30g de noix de macadamia, 200g de noisettes, 185g d'amandes, 86g de dattes et 76,8g de figues apportent 220 Kcal.

Les fruits secs se caractérisent par une forte teneur en potassium, nécessaire à la transmission des influx nerveux et à la régulation de la pression artérielle. Les baies de goji en contiennent 1132mg/100g. On considère que manger des fruits secs est une bonne alternative pour les personnes intolérantes aux produits laitiers. Ils contiennent également du magnésium, du phosphore et sont riches en glucides. Dans cette mesure, ils sont bons pour le coeur et constituent un excellent en-cas. Selon une étude de l'INSERM, ils facilitent le transit et réduisent aussi le risque de diabète.

Toutefois, il existe des personnes allergiques aux fruits à coque comme les arachides. Bref, à part dans ce cas-là, nous avons tout intérêt à consommer régulièrement des fruits secs pour le plaisir et pour entretenir notre santé!

Lyliane

23/06/2019

Qu'est-ce que le bail mobilité?

La loi Elan (Evolution du logement,de l'aménagement et du numérique), votée en 2018, a crée "le bail mobilité", qui est entré en vigueur en début d'année. Il permet de louer un bien meublé pour une durée de 1 à 10 mois à des locataires en situation de mobilité (études, stages, mutations, missions...). Le conseil qui pourrait être donné serait de choisir un bien à louer meublé de type F2 à proximité d'écoles secondaires et d'universités, afin de pouvoir engendrer de la colocation.

Il est possible de signer un bail civil avec une entreprise qui veut loger des salariés. Se conformer toutefois à la liste légale des équipements à fournir. Généralement la location meublée permet de booster la rentabilité. Dans le cas de ce type de bail, il n'est pas possible de demander de dépôt de garantie, mais le loueur peut bénéficier de la caution gratuite Visale proposée par l'Etat. De plus, le bail mobilité ne peut excéder 10 mois, mais il peut être renouvelé une fois.

La revue Challenge passe en revue tous les styles de location meublées depuis les baux classiques pendant l'année jusqu'aux locations touristiques durant l'été. pour s'y reporter, consulter sur Internet: www.challenge.fr.

Lyliane

Taxation du transport aérien: réflexion en cours.

Emmanuel Macron avait déclaré en mai vouloir avancer « sur la taxation commune du kérosène en Europe », tout en plaidant pour « une vraie négociation internationale » sur ce sujet.

A l’occasion du conseil des ministres des Transports de l’Union européenne à Luxembourg, la France va appeler « à une taxation du transport aérien à l’échelle européenne », a annoncé le ministère des Transports,  qui a ajouté que plusieurs pistes étaient à l’étude.
La France appellera « à l’ouverture d’une réflexion au niveau européen pour une taxation du transport aérien, afin de renforcer la contribution de ce secteur à la transition écologique », a expliqué une source du ministère des Transports.

Taxe sur le kérosène ou charges sur les billets d’avion
« Différentes pistes de tarification sont envisageables pour renforcer le principe pollueur-payeur, et la France considère qu’elles doivent être étudiées sans a priori afin de déterminer le meilleur dispositif », selon la même source. Ces pistes, « taxe sur le kérosène, charges sur les billets et sur les vols, ou encore renforcement de l’ETS » (le marché du carbone européen) doivent « aussi tenir compte de la situation au niveau mondial, notamment les travaux menés par l’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale), afin d’éviter les distorsions de concurrence et d’avoir un effet positif sur le climat à l’échelle de la planète », ajoute le ministère.
« Face à l’urgence de l’enjeu climatique, la France considère qu’il faut aller plus loin et plus vite », précise-t-il. Le ministère salue par ailleurs « l’engagement de l’aviation civile européenne sur la voie de la décarbonation » au travers du système européen de quotas (EU ETS) et grâce à la mise en œuvre prochaine du dispositif Corsia (le mécanisme mondial de compensation des émissions de CO2) prévu par l’OACI. « Le gouvernement est aux côtés des professionnels du secteur pour accompagner cet effort, notamment à travers ses programmes de recherche », précise-t-il.
Le secteur sous pression face aux appels au boycott de l’avion L’appel de la France intervient au moment où le Parlement français examine le projet de loi d’orientation des mobilités qui vise notamment à inscrire l’objectif d’une neutralité carbone des transports terrestres d’ici 2050. Il inscrit également la contribution du transport aérien au financement de modes de transports alternatifs propres, à travers l’affectation du surplus de la taxe de solidarité sur le transport aérien, dite taxe Chirac, à l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF).

20 Minutes avec AFP - 20 Minutes - jeudi 6 juin 2019

21/06/2019

Don du sang: les besoins augmentent et les réserves sont au plus bas...

L’établissement français du sang a lancé un appel pour augmenter le nombre de dons, alors que les besoins sont de 10 000 poches de globules rouges par jour.
La mobilisation est lancée. L’établissement français du sang (EFS) a appelé mardi soir à donner son sang, alors que les réserves sont au plus bas depuis 2011. On compte actuellement 86 000 pochettes de globules rouges en stock, ce qui correspond à une grosse semaine de réserves, car les besoins quotidiens sont d’environ 10 000 pochettes.
« Notre stock de confort est autour de 110 000, donc ça se joue à pas grand-chose. Mais on est dans un système à flux tendu, car les plaquettes de sang collecté sont périmées au bout de sept jours », nous précise le Dr François Charpentier, porte-parole de l’EFS et ancien directeur des collectes de l’établissement.
Voici les principales raisons pour lesquelles les réserves sont au plus bas depuis huit ans.
Les besoins de sang en hausse 
Contrairement à ce que ce constat pourrait laisser penser, le nombre de dons n’a pas tellement baissé depuis 2014, et il a même parfois augmenté d’une année à l’autre. On est passé au total (sang, plasma et plaquettes confondus) de 2 845 624 dons il y a cinq ans, à 2 984 023 en 2017 - les derniers chiffres « consolidés » de l’EFS. Entre 2016 et 2017, le nombre de donateurs est en très légère hausse, à 1 613 084 participants.
Sauf que « la médecine moderne et les progrès thérapeutiques font qu’on a plus besoin de sang pour soigner certaines maladies », indique François Charpentier. De nouveaux besoins que ne suffit pas à couvrir la hausse du nombre de dons.
Avril/mai, une période compliquée
Comme chaque année, le début du printemps est une période sensible pour les dons de sang. La faute aux cinq jours fériés qui jalonnent les mois d’avril, mai, et juin (Pâques, Ascension, 1er et 8 mai, et Pentecôte), et lors desquels les centres de collecte sont fermés. « Chaque année ça nous met en grandes difficultés, un jour en moins c’est en moyenne 10 000 poches de globules rouges en moins qui sont collectées », indique l’EFS.

— Ministère des Solidarités et de la Santé (@MinSoliSante) May 29, 2019
Particularité cette année : comme le 1er et le 8 mai ont été des jeudis (en plus du jeudi de l’Ascension), de nombreux Français ont fait le pont et étaient donc moins disponibles pour donner leur sang le vendredi.
Pyramide des âges
Autre raison pour expliquer ce niveau très bas des réserves : le profil des donateurs. Parmi les 1 613 084 personnes ayant participé en 2017, environ un quart sont âgées de moins de 25 ans, et un quart de plus de 55 ans.
Les plus âgés sont souvent les plus réguliers, mais ils atteignent progressivement la limite d’âge de 70 ans, après laquelle on ne peut plus donner. À l’inverse, les plus jeunes qui rentrent dans la pyramide des âges sont certes nombreux, plus ils ont un profil de donateur plus occasionnel. Si chaque donneur participe en moyenne à 1,85 dons, ce taux chute à 1,5 chez les moins de 25 ans et il monte à 2,2 chez les plus de 65 ans.
« Le comportement des générations évolue, on se pose la question de comment s’adresser aux plus jeunes et attirer leur attention sur la durée », indique François Charpentier, mettant par exemple en avant l’application mobile qui sortira le 14 juin prochain.

Un effet attentats ?
Si les réserves en 2015 ou 2016 ont en moyenne été plus élevées, cela peut aussi s’expliquer par la période des attentats. De nombreux Français ont donné leur sang dans ces périodes très particulières, au point que l’EFS craignait que de nombreuses poches soient périmées et inutilisables. « Il y a eu un afflux impressionnant après le 13 novembre. Mais en regardant 6 mois ou 12 mois plus tard, ces donneurs ne sont pas revenus. On n’a pas réussi à assez bien à les accrocher », reconnaît le médecin.
Après les attentats de Paris en novembre 2015, notamment, les dons avaient afflué (photo d’illustration). LP/Arnaud Journois
Et de conclure : « Il y a toujours une peur de donner son sang que beaucoup de gens ont surmonté à l’époque, il faut qu’on arrive à lever ces freins. Car en donnant son sang, on sauve des vies. »

Nicolas Berrod (@NicolasBerrod) - Le Parisien - mercredi 5 juin 2019

 

20/06/2019

Collecte des déchets, tri et compost à Bois-Colombes...

Depuis un an, la commune a lancé la collecte des déchets alimentaires sur les marchés et dans les écoles. Des éco-animateurs sont régulièrement présents, comme samedi, pour parler tri.
« Savez-vous combien de kilos de nourriture sont gaspillés par les foyers français ? » Olivier, éco-animateur de l’association e-graine, tente de convaincre les badauds du marché de Bois-Colombes de faire plus attention à leur poubelle. Et il y a du boulot : 29 kg de nourriture sont jetés par Français et par an.
À ses côtés, une banderole et des affichettes annoncent la couleur : « ici, votre commerçant trie les déchets alimentaires. » Depuis un an la ville expérimente avec l’aide du Syctom, l’agence de traitement des déchets ménagers, la collecte des restes alimentaires sur les marchés, dans les cantines scolaires et le restaurant du personnel municipal.« Ça ne prend pas plus de temps et en plus c’est plus écologique »
« Il a fallu six mois de communication et de pédagogie pour que chacun intègre les règles et que l’on puisse lancer la collecte », décrit Thierry Boucret, chef du service propreté et collecte Bois-Colombes. 40 commerçants du marché se sont portés volontaires. Seuls deux s’y sont opposés.
Thierry Cosmo, boucher sur le marché, a installé juste en dessous de sa planche de découpe, un bac pour les déchets alimentaires. « C’est très facile ! Je jette dans le bac au fur et à mesure et en fin de marché, on met tout dans la benne dédiée. Ça ne prend pas plus de temps et en plus c’est plus écologique ! Je suis également présent au marché d’Asnières et de Colombes, mais là-bas, tous les déchets du marché finissent avec les ordures ménagères. »
L’avantage par rapport au compost d’un particulier, c’est que la benne de l’entreprise Moulinot qui collecte et valorise les déchets alimentaires, prend tout : reste de poisson, carcasses, agrumes, fleurs… Chaque samedi, jour d’affluence, 3 t de déchets alimentaires sont ainsi récupérés.
Une collecte trois fois plus chère que celles des ordures ménagères
Sur les sept écoles de la ville, la commune a collecté 40 t de biodéchets en un an. « C’est un chiffre de départ. Maintenant on espère faire baisser le gaspillage alimentaire. Moins on collecte de déchets alimentaires, plus on est heureux », résume Thierry Boucret. D’autant que la collecte de déchets alimentaires coûte cher : trois fois le montant de la collecte d’ordures ménagères.

D’autres communes du département se sont mises à la collecte des biodéchets ces derniers mois, comme Gennevilliers ou Sèvres. La loi impose que d’ici à 2025 l’ensemble des producteurs de déchets alimentaires, y compris les ménages, aient une solution de proximité pour faire du tri à la source.
Prochain objectif de Bois-Colombes : aider les particuliers. Comme beaucoup de communes, la ville met à disposition des habitants qui le souhaitent des composteurs et des lombricomposteurs. Dans le département, Ville-d’Avray et Marnes-la-Coquette expérimentent une collecte spécifique des déchets alimentaires chez les particuliers, avec un bac supplémentaire.
Depuis un an, la commune a lancé la collecte des déchets alimentaires sur les marchés et dans les écoles. Des éco-animateurs sont régulièrement présents, comme samedi, pour parler tri.

Estelle Dautry - Le Parisien - dimanche 26 mai 2019

19/06/2019

Philosopher avec les enfants...

Dans le journal Nice-Matin du 26/5/2019, un article de Mme Nancy Cattan revient sur les témoignages enregistrés lors d'un atelier de méditation, qui a eu lieu récemment pour les enfants hospitalisés en pédopsychiatrie à l'hôpital Lenval de Nice (06). Pour Mr Frédéric Lenoir, invité à cet atelier animé habituellement par Mme Roselyne Giacchero, sophrologue, c'était une première. Le philosophe, en effet, qui est à l'origine de la fondation SEVE (savoir être et vivre ensemble) propose, avec divers animateurs formés à la méthode, des ateliers philo dans les écoles.

Le public de l'hôpital niçois, âgé de 10 ans environ, souffre de troubles psychiques sévères (anorexie mentale, troubles du comportement...). Aussi, pour apaiser les jeunes patients, Mr Lenoir leur propose de commencer par une méditation. Pour la plupart, l'exercice a réussi à calmer leurs angoisses. Ensuite, sur le thème de "la différence" choisi par le groupe, chacun est invité à participer. Mais si deux enfants prennent la parole, d'autres restent murés dans leur monde et leurs souffrances.

Argumenter, dit Mr Lenoir, permet de ressentir. Il espère que cette première expérience à l'hôpital va se prolonger. La Fondation SEVE accompagne des expériences et des projets, qui, à travers la réflexion philosophique, la pratique de l'attention, l'activité ludique ou artistique, oeuvrent pour aider les jeunes à "devenir des êtres humains actifs, des citoyens confiants, respectueux du vivant et responsables"...

Pour tout renseignement, joindre le site: www.seve.org.

Lyliane

Une application pour celles et ceux qui souffrent d'allergies...

Dans le journal Télérama, Mme Estelle Payany nous signale une application, primée au Concours Lépine qui est censé simplifier la vie des personnes allergiques. Il s'agit de l'application qui se nomme xTag. Son créateur, Mr Laurent Tonnelier a travaillé avec un QR code enrichi, le GSA Digital Link, qui permet d'accéder à de nombreuses informations souvent disséminées ou absentes des emballages. Il s'appuie, en effet, sur le référentiel de 260 allergènes potentiels de l'Institut Pasteur de Lille.

L'application permet, par un simple scan de l'article,de déterminer si la personne peut consommer sans risque ce produit. Par contre, l'accès et le paramétrage de xTag doivent obligatoirement passer par un allergologue, garantissant la confidentialité des données médicales. La journaliste appelle de ses voeux l'implication des industriels de l'agroalimentaire pour adopter cette "étiquette intelligente" dans les mois à venir.

Lyliane

16/06/2019

Qu'est ce que le minimalisme?

Dans ce 25e et dernier épisode, le minimaliste Pierre Roubin, qui a fait le pari de vivre avec 43 objets, tire les conclusions de son expérience.

Pierre Roubin (selfie)
Pierre Roubin devant la Tour Manhattan à La Défense (Hauts-de-Seine), automne 2018 (selfie).

Lettrine, Le temps passe, et, comme je l’ai écrit dans l’épisode précédent, les gestes et les habitudes s’ancrent durablement. Ce que j’ai pu remarquer depuis le début de mon projet, c’est que l’attitude des gens autour de moi a changé. Lorsque j’ai commencé, je dois bien reconnaître que je suis passé un peu pour un farfelu. Mais maintenant les choses sont très différentes.

Les gens autour de moi sont réellement intrigués. Tous mes collègues voient bien que j’arrive à m’habiller, à travailler, à faire du sport, et le tout avec beaucoup de joie et d’allégresse, sans aucune gène. Dans ma famille c’est pareil. Évidemment je n’impose à personne à la maison de faire comme moi, mais je remarque qu’il y a eu déjà quelques conséquences. Ma femme a commencé à revendre beaucoup de vêtements dont elle se servait en réalité très peu. Nous sommes devenus de vrais fashion sellers sur les réseaux sociaux. En quelques semaines, à nous deux, nous avons dû récupérer à peu près 500 €, qui dormaient littéralement dans nos placards.

JE ME SENS UN MEILLEUR CITOYEN

Beaucoup de gens m’ont interpellé sur Facebook, et ont réagi à mes posts. Je peux dire que globalement 70 % des réactions se résument à l’exclamation suivante : « Oh mais moi je n’arriverai jamais, je pourrais jamais descendre à 43 objets [voir la liste des 43 objets en fin d’article] ! » Ce qui est en réalité une excellente nouvelle, pourquoi ? Parce qu’elle signifie que toutes ces personnes pensent que ça peut être une voie possible pour elles aussi. Soit elles veulent faire comme moi, et cela signifierait que j’aurais un pouvoir immense de rayonnement sur les autres. C’est une qualité que je ne m’accorde pas du tout. Soit elles créditent la démarche d’une valeur morale importante, et donc souhaitent aussi s’y projeter.

Je ne suis pas assez compétent pour savoir s’il y a une quelconque valeur morale derrière tout cela. Je reste convaincu que c’est bien mais je n’ai aucune légitimité pour l’imposer aux autres. En revanche, ce que je sais, c’est que cette démarche qui consiste à penser et réduire le nombre d’objets que j’utilise, est extrêmement plaisante, et source de joie. Je me sens un meilleur citoyen dans mon environnement, je pense à des choses auxquelles je n’ai jamais pensé, j’ai trouvé des informations que je n’avais jamais imaginées. Sur la qualité des matériaux, sur les modes de fabrication, sur les distances parfois hallucinante que parcourent certains de nos objets, et notamment des vêtements.

IL S’AGIT D’UNE GUERRE TOTALE

J’ai le bonheur de me sentir mieux tous les jours. Je sens le froid sur mes joues, et quand je mets mon bonnet je sens mon corps qui se réchauffe, alors je sais que j’ai fait quelque chose de bien pour moi. Quand je passe devant une vitrine et que je sens l’envie d’achat qui me titille, et quand je résiste à cette envie, alors je sais que je fais quelque chose de bien pour moi, et peut-être aussi pour quelqu’un d’autre, peut-être même pour tous les autres.

Si à l’avenir nous sommes amenés à devenir nombreux dans cette voie-là, alors il nous faut absolument nous armer pour une grande bataille. Je parle évidemment d’une pacifique bataille, mais je sais aussi qu’il s’agit d’une guerre totale. C’est celle de la survie dans un univers où nos ressources sont finies. C’est celle d’une joie sans bornes dans un univers où tout apparaît comme limité.

ENGAGEONS-NOUS !

Nos armes pour cette grande bataille sont d’une puissance redoutable, et redoutée. C’est notre puissance de consommation, c’est la main sur notre portefeuille. Si plusieurs d’entre nous décidons de ne plus acheter, si nous exigeons des produits de qualité, durables et réparables, si nous boycottons des produits mal conçus et non respectueux des femmes et des hommes qui les ont produits, et de l’environnement dans lesquels ils viennent s’inscrire ; alors notre pouvoir est considérable, et nous ferons plier les plus grands, et ceux qui se croient aujourd’hui puissants. Engageons-nous dans la démarche, faisons-la connaître, devenons visibles. De farfelus, nous deviendrons des activistes, puis d’activistes nous deviendrons communauté, et de communauté nous deviendrons majorité.

Mes 43 objets : la liste
• Voir tous les épisodes de Mes 43 objets
Selon Mr Pierre Roubin sur Internet

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15/06/2019

Kerterres de drôles de petites maisons en terre...

La kerterre, vous connaissez ? Cet habitat alternatif se construit avec des matériaux naturels, écologiques et très bons marchés. Présentations.

Dossier Thématique Cet article vous est proposé par la Rédaction POSITIVR dans le cadre de notre dossier thématique « Tiny House : petite maison, grande liberté ». - Découvrir le dossier

Une petite maison originale, écolo et confortable à construire soi-même pour trois fois rien, ça vous dirait ? Si c’est le cas, regardez bien la vidéo qui va suivre et vous ne serez pas déçu. Vous y découvrirez les kerterres, de fascinantes demeures bretonnes exclusivement fabriquées à partir de chaux, de chanvre et de sable !

Pour tenir debout, une Kerterre n’a besoin de presque rien. Surtout pas de charpente en bois, ni de structure métallique. Pas même de pierre ou de béton… En fait, ces drôles d’igloos en terre sont davantage sculptés que construits. Ainsi, de ses propres mains, on peut leur donner la forme que l’on veut !

Source : Kerterre
Source : Kerterre

Mais attention : ces considérations pratiques, économiques et esthétiques ne sont pas les seuls avantages de la kerterre. Ce type d’habitat alternatif permet aussi une chose essentielle : vivre confortablement… en harmonie avec la nature.

 
Source : Kerterre

 

Qu'est-ce que la médecine anthroposophique...

Selon la revue "ça m'intéresse", la médecine anthroposophique est la plupart du temps controversée en France, car "elle est considérée par certains professionnels "comme ésotérique et sectaire". Chez nous, on lui a notamment reproché ses liens supposés avec le nazisme et un côté spirituel propre à effrayer certains esprits. Pourtant, en Suisse ou en Allemagne, elle est pratiquée dans des hôpitaux renommés et elle est même remboursée.

Il faut savoir que l'anthroposophie (du grec anthropos qui veut dire humain et sophia: sagesse) a été crée au début du 20 ème siècle par le philosophe et scientifique autrichien Mr Rudolph Steiner (1861-1925). S'inspirant des travaux de l'auteur allemand Goethe, Mr R. Steiner a cherché à rassembler les dimensions matérielles et spirituelles dans une vision humaniste dans différents domaines (architecture, agriculture biodynamique, éducation avec des écoles Steiner/Waldorf, arts (art-thérapie, eurythmie, nourriture et santé). C'est le Docteur Ida Wegman qui a développé la médecine anthroposophique en 1920.

En résumé, les principaux principes de la médecine anthroposophique sont les suivants:

- le patient est acteur de son traitement médical

- on utilise des plantes et des minéraux en complément des médicaments classiques.

- parmi les traitements, on cherche à stimuler le corps par des massages rythmiques et le mouvement.

Le site www.passeportsante.net permet d'en savoir davantage à ce sujet:

 

Bien qu’ils ne rejettent pas les médicaments de la médecine classique, les médecins anthroposophes évitent, autant que possible, les médicaments de synthèse potentiellement toxiques et les utilisent en dernier recours. Ainsi, on se tournera moins vers les antibiotiques et on ne fera pas vacciner les enfants de manière systématique contre les maladies contagieuses.

Les grands principes

Selon l’anthroposophie, l'être humain est constitué de 4 éléments, ou corps, à la fois différents et indissociables : le corps physique, le corps éthérique (les forces de vie), le corps astral (sentiments et sensations), et le moi ou corps égotique. Ce dernier correspond à l'esprit conscient, à la force d'ordonner, de conduire et de donner forme. La maladie serait issue de déséquilibres entre ces 4 constituants de l'être humain.

Les anthroposophes conçoivent le corps physique suivant 3 systèmes physiologiques qui sont constamment en relation dynamique les uns avec les autres :

 
  • Le système neurosensoriel est le principal agent des perceptions sensibles et des facultés de représentation. Il s’apparente à la pensée.
  • Le système métabolique (nutrition-digestion-assimilation-excrétion...) constitue le fondement physiologique de la vie et permet l’action. Il s’apparente à la volonté.
  • Le système respiratoire-circulatoire (sang-coeur-poumons) fait le pont entre ces 2 pôles et les maintient en équilibre. Il s’apparente aux sentiments.

Selon Rudolph Steiner, la maladie apparaît quand un processus physiologique naturel se produit au mauvais endroit et au mauvais moment. Le but de la thérapie est donc de « rééduquer » la personne malade, de telle sorte qu’elle retrouve l’équilibre qui permettra que les processus naturels se passent de nouveau au bon endroit et au bon moment.

Les remèdes que propose le médecin anthroposophe ont pour but d’intervenir autant sur les corps éthérique, astral et égotique que sur le corps physique lui-même.

Bienfaits de la médecine anthroposophique

L’approche anthroposophique a fait l’objet d’études scientifiques qui ont démontré son efficacité dans certains domaines. Ainsi, elle permettrait de :

Diminuer les symptômes de maladies chroniques à long terme. Récemment, 5 études prospectives, réalisées par un groupe de chercheurs suisses, ont évalué l’approche anthroposophique (médicaments anthroposophiques, de thérapies d’art, de massage, d’eurythmie) chez des enfants et des adultes souffrants de diverses maladies chroniques respiratoires, musculosquelettiques, neurologiques ou mentales. Dans toutes les études, des diminutions significatives des symptômes - entraînant une meilleure qualité de vie - ont été observées. De plus, ces améliorations persistaient à l’arrêt de l’étude, soit pendant 6 mois pour les enfants et jusqu’à 2 ans à 4 ans pour les adultes.

Contribuer à améliorer la santé et la qualité de vie des personnes atteintes de cancer

Plusieurs programmes thérapeutiques offerts dans les hôpitaux anthroposophiques sont destinés à améliorer la santé et la qualité de vie des patients atteints de cancer. Deux articles parus en 2006 rendent compte de l’évolution de l’état de 144 patients souffrant de cancer de la peau traités dans un hôpital anthroposophique suisse. Les traitements comprenaient, en plus des soins classiques, des bains, des massages, de l’eurythmie, de l’art-thérapie, une diète lactovégétarienne et la prise d’Iscador®, qui est sans aucun doute le remède le plus connu de cette approche. Les auteurs ont conclu que ces traitements pouvaient entraîner des améliorations, en particulier sur le plan émotionnel, mais également sur le plan physique, cognitif-spirituel et social.

Prévenir les allergies

Dans une étude d’observation publiée en 1999, 295 enfants âgés de 5 ans à 13 ans qui avaient un mode de vie « anthroposophique » ont été comparés à 380 autres enfants. Le mode de vie anthroposophe se caractérisait entre autres par la fréquentation d’écoles Waldorf, un moindre recours aux antibiotiques, un taux plus bas de vaccination et une plus grande consommation de légumes lactofermentés et de nourriture « locale ». Les résultats indiquent que les enfants « anthroposophes » présentaient moins de troubles allergiques que ceux du groupe témoin. Ce type d’étude d’observation ne permet toutefois pas de conclure que la diminution des allergies est directement attribuable au mode de vie anthroposophique. De plus, des études d’observation rapportent que certains médicaments, souvent à base de plantes, auraient un effet bénéfique dans le traitement des infections aiguës des oreilles et du système respiratoire, de la conjonctivite et de certains symptômes liés à l’hépatite C chronique, mais leur efficacité clinique n’a pas été montrée scientifiquement.

En tout état de cause, s'informer et choisir en connaissance de cause reste le plus sûr moyen d'être en paix et de rester en bonne santé sur tous les plans.

Lyliane

 

13/06/2019

Repeindre les toits en blanc refroidirait les bâtiments...

Dans une interview récemment accordée à la BBC, Ban Ki-moon suggérait de peindre les toits des bâtiments en blanc. Cette couleur rejetant une grande partie des rayons du soleil, elle permettrait donc aux constructions d'emmagasiner moins de chaleur. Selon l'ancien secrétaire de l'ONU, une telle mesure pouvait faire baisser de 30°C le température de certains toits, et de 7°C celle de l'intérieur des immeubles et des maisons.

La BBC n'a pas souhaité en rester là et a mené l'enquête afin de déterminer la provenance et la véracité de ces chiffres. Il s'avère que Ban Ki-moon faisait référence à un projet réalisé à Ahmedabad City, à l'est de l'Inde, où les températures estivales peuvent culminer à 50°C. Dans cette ville, plus de 3000 toits ont été repeints en 2017, à l'aide de chaux blanche et d'un revêtement réfléchissant.

Grâce à un tel principe, la quantité de chaleur transférée à l'intérieur de la construction diminue fortement, et celle-ci est emmagasinée moins longtemps, d'où un refroidissement plus rapide du bâtiment une fois passées les fortes chaleurs. Les documents de travail du projet indiquent en effet une baisse de 30°C sur les toits et une diminution de 3°C à 7°C à l'intérieur. En réalité, la baisse de température interne se situe plutôt dans une fourchette allant de 2°C à 5°C, expliquent les responsables du projet, ce qui constitue déjà une diminution non négligeable.

Slate.fr - Slate - samedi 1 juin 2019

Deuxième avis médical sur le Web...

La plateforme "deuxième avis" a vocation à rassurer les patients après un premier avis donné par leur médecin. Pauline d'Orgeval, l'une des cofondatrices, a expliqué sur Europe 1 que son objectif était de mettre fin à "l'inégalité d'accès à l'expertise médicale" en France.

En cas de problème de santé, il vaut mieux être certain de ce dont on souffre. Deux avis valent donc toujours mieux qu'un seul. Et pour cela, il n'est pas forcément nécessaire d'aller voir deux médecins. La plateforme "Deuxième avis" permet au patient de confirmer ou non le diagnostic du médecin qu'il est allé voir en premier lieu.
Le service permet de remplir en ligne son dossier médical et de renseigner le premier avis de son médecin mais cela peut également se faire par téléphone pour ceux qui seraient moins à l'aise avec les nouvelles technologies. Le deuxième avis, rendu par des médecins experts nommés par un comité scientifique, arrive alors dans un délai de sept jours au maximum.
"Très engagées en ce qui concerne l'accès aux soins pour tous", les trois cofondatrices de la plateforme se sont rendu compte "qu'il y avait une vraie forme d'inégalité en cas de pathologie lourde", à savoir "l'inégalité d'accès à l'expertise médicale", explique Pauline d’Orgeval, cofondatrice de "Deuxième avis", sur Europe 1. "On n'a pas les mêmes chances de guérison en fonction de qui donne un avis et qui prend en charge."
"75% des avis" sont confirmés
Pauline d'Orgeval insiste sur le fait que "Deuxième avis" n'a pas du tout vocation à mettre en doute la qualité des médecins en France : "Le deuxième avis est vraiment systématique dans certains pays comme la Suède, la Suisse, l'Allemagne. La France a du retard." Elle précise toutefois que "75% des avis" sont confirmés par le deuxième avis.
Elle ajoute également que "depuis 20 ans, la médecine a fait énormément de progrès" et "maintenant, les médecins sont sur-spécialisés". "Cette ultra-spécialisation est très inégalement répartie sur le territoire. On permet à des médecins à leurs patients d'y accéder simplement et rapidement."

Grégoire Duhourcau - Europe 1 - lundi 27 mai 2019

12/06/2019

Déposer ses directives anticipées...

L’affaire Vincent Lambert a soulevé de nombreuses questions sur la fin de vie et notamment le rôle que peuvent avoir les proches. Les directives anticipées sont souvent ignorées, pourtant, il s’agit d'un document important qui prend en compte ce que l’on souhaite, ou non, pour sa fin de vie.

Depuis 2008, Vincent Lambert est tenu en vie dans un état végétatif. Une partie de sa famille souhaite interrompre les soins tandis que l’autre se bat pour le maintenir en vie. Impossible de savoir ce qu’il aurait voulu étant donné qu’il n’avait pas rempli de directives anticipées, comme 87% des Français. Pourtant, depuis la loi Leonetti de 2005, toute personne majeure, malade, en fin de vie ou en pleine santé, peut rédiger des directives anticipées sur lesquelles elle peut détailler ce qu’elle souhaite, ou non, pour sa fin de vie.
Il existe deux options pour remplir ses directives anticipées. Le format libre, mais qui doit obligatoirement comprendre l’identification de la personne (nom, prénom, date et lieu de naissance). Ou, le modèle administratif (disponible sur le site du Ministère de la santé), conseillé afin d’éviter les oublis. Le modèle laissant une grande liberté, le mieux est d’être le plus précis, toute information pourra être modifiée ou annulée. Il est également possible de désigner une personne de confiance dans le document, qui pourra parler en votre nom.
Le plus important est de s’assurer que ce document sera lu. Pour ce faire, il est très important d’informer son médecin ainsi que ses proches de l’existence de ce document et de l’endroit où il se trouve. Il est aussi possible d’enregistrer vos directives dans votre dossier médical partagé si vous en avez un. Pour les personnes prises en charge dans un hôpital pour une maladie grave ou les personnes retraitées, ce document peut être confié à ces établissements.

Glamour - lundi 27 mai 2019

 

Festival d'Avignon: le "off" va être subventionné.

C'est une petite révolution dans le fonctionnement du Off d'Avignon : la manifestation parallèle au Festival In, qui débutera ses spectacles le 5 juillet, recevra désormais une aide de l'Etat à hauteur de 40.000 euros.


Le "Off", l'un des plus grands festivals au monde de compagnies de théâtre indépendantes, a annoncé qu'il allait recevoir pour la première fois depuis sa création, une subvention du ministère de la Culture.
Un geste symbolique
Jusque-là autofinancé - à l'exception de 10.000 euros de la mairie d'Avignon - le "off", similaire mais plus petit que le "fringe" d'Edimbourg, va recevoir 40.000 euros, selon son président Pierre Beffeyte.
Son budget global est de deux millions d'euros. "C'est une reconnaissance du Off comme lieu de création et non pas seulement comme un "marché" du spectacle vivant comme on le dit souvent. C'est une très grande et bonne nouvelle", a-t-il indiqué à l'AFP. Selon lui, ce "geste symbolique est très encourageant", à l'heure où les subventions pour les spectacles vivants connaissent une baisse depuis quelques années.
Plus de 1000 compagnies accueillies par édition

Le festival, qui se tient parallèlement à l'édition "officielle" du Festival d'Avignon (4-23 juillet), accueille plus de 1.000 compagnies de théâtre par édition, allant de 1 à 12 acteurs. De nombreux metteurs en scène ont été révélés dans le "off", où le bouche-à-oreille est roi, comme Alexis Michalik, le "golden boy" du théâtre français "né" dans le "Off" en 2014. Des pièces comme récemment "Adieu Monsieur Haffman" et "La Machine de Turing" ont remporté un grand succès à Paris. "On a remis les artistes au centre du festival", précise Pierre Beffeyte. Il reconnaît toutefois que subsiste le problème de la précarité des jeunes compagnies, certaines s'endettant pour se produire à Avignon.

Franceinfo - Franceinfo - lundi 27 mai 2019

11/06/2019

Travail en faveur des jeunes à Toulouse...

SOCIAL - La mairie de Toulouse vient de s’engager à multiplier les chantiers développés pour les jeunes en grande précarité dans le cadre du dispositif Travail alternatif payé à la journée (TAPAJ). Ils ne laissent aucune chance aux lianes et mauvaises herbes qui ont envahi certaines allées du cimetière de Terre-Cabade, où l’utilisation des produits phytosanitaires est désormais interdite.
Durant quatre heures, mercredi matin, Pauline, Emma, Ange et Brandon se sont affairés sans relâche à la tâche avec l’aide de Marc Solana, un éducateur spécialisé de l’association Clémence-Isaure, qui les accompagne sur le terrain.
Eloignés du monde du travail, ces jeunes en situation de grande précarité ont décidé de passer par le dispositif Travail alternatif payé à la journée (TAPAJ) pour se faire quelques sous. Un dispositif déployé depuis deux ans sur Toulouse par l’association qui répond à des missions proposées soit par des collectivités, comme la mairie, ou des entreprises qui ont décidé de s’investir sur ce programme d’insertion.
La société Indigo a ainsi proposé le nettoyage de ses parkings l’an dernier à quelques reprises.
78 chantiers en 2019
Après avoir démarré timidement, le plan pauvreté vient de changer la donne. La mairie a décidé de débloquer un budget pour financer 78 chantiers cette année, 114 l’an prochain et autant l’année d’après.
A chaque mission, sept jeunes de 18 à 25 ans peuvent s’inscrire pour venir travailler durant une matinée, rémunérée 10 euros de l’heure par l'association d'insertion Apic, qui joue les employeurs intermédiaires.
« Ça évite de passer quatre heures à faire la manche. Je suis à la rue, pour trouver du travail c’est impossible, il y a la question du réveil et puis n’y a pas moyen d’être propre à 7h du matin », explique Pauline qui apprécie d’être en plein air pour nettoyer les tombes, qui seraient restées prisonnières de la végétation sans son intervention.
Ange, lui, a trouvé un logement. Il est aussi venu pour gagner un peu d’argent et se payer son permis de conduire, mais aussi « pour penser à autre chose, car je suis en train d’arrêter une substance », relève le jeune homme.Sortir de la routine

« Cela les fait sortir d’un rituel de consommation, casser leur routine, leur faire faire autre chose et avoir aussi un regard sur eux plus valorisant que celui de faire la manche », soutient l’éducateur spécialisé.
« C’est un projet de premier lien avec des jeunes qui sont réticents avec les institutions. Cette première phase permet d’instaurer une relation de confiance et faire de la réduction des risques, on n’est pas là encore dans un projet d’insertion par le travail », prévient Martine Lacoste, la directrice de Clémence-Isaure.
Cette étape-là du programme viendra plus tard, lorsque le nombre d’heures effectuées par les jeunes sera plus régulier et conséquent.
« Il faut que nous modifiions notre façon de faire pour inclure ses jeunes et leur mettre le pied à l’étrier. Il y a une valeur dans ce que font ces jeunes, ils produisent quelque chose et ne sont pas juste aidés. Et nous ne sommes pas sur du travail, il n’y a pas de concurrence », estime Daniel Rougé, l’adjoint au maire de Toulouse à la prévention et l’exclusion. Il espère que TAPAJ fera assez de bruit pour que d’autres collectivités ou entreprises fassent le choix de recourir à ces jeunes.

Beatrice Colin - 20 Minutes - lundi 27 mai 2019

10/06/2019

Un radar pour la signalisation de la pollution de l'air ...

Il vient d’être installé sur une route fréquentée de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes) et affiche un smiley vert, orange ou rouge selon les taux de polluants mesurés au passage des...
Est-ce le début de la signalisation routière environnementale 2.0 ? Sur un axe de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes) où se croisent quelque 25 000 voitures et camions par jour, les conducteurs ont vu apparaître, depuis quelques jours, un étonnant panneau lumineux. Annoncé comme « le premier radar pédagogique de la qualité de l’air en France », l’écran LCD haute luminosité de 32 poucesaccroché à un mât, n’affiche pas de la publicité mais, en direct, un smiley vert, orange ou rouge en fonction de la présence locale des principaux polluants.

« Un microcapteur mesure les taux de particules fines PM10 et de NO 2 (dioxyde d’azote) toutes les cinq minutes et envoie l’information dans des clouds où elle est analysée et traitée. En fonction des seuils relevés correspondant aux normes nationales, la couleur du smiley qui s’affiche est différente », explique Serge Jover, conseiller municipal et président de l’Association défense environnement Villeneuve à l’origine du projet, soutenu par les collectivités et des entreprises.
L’idée est de sensibiliser les automobilistes sur leur impact tout en proposant des solutions alternatives. Des messages pédagogiques simples sont ainsi proposés sous le visage animé comme « Ai-je besoin de ma voiture ? », « Utilisez le parking relais » ou « Si on marchait ? ».
Le dispositif, baptisé « Miqass », a été mis scientifiquement au point avec l’aide d’AtmoSud Paca, l’association agréée par le ministère de l’Environnement pour la surveillance de la qualité de l’air de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. « On partait de zéro, dit son instigateur. Il a coûté environ 40 000 euros mais les prochains seront beaucoup moins chers. » L’objectif est maintenant de multiplier les implantations. Selon ses créateurs, plusieurs communes se montreraient intéressées.

Matthias Galante - Le Parisien - dimanche 26 mai 2019

09/06/2019

Commerce équitable et responsabilité sociale...

L e commerce équitable est une alternative au commerce mondial dominant. En s’appuyant sur des chaînes commerciales plus courtes et transparentes, il permet aux producteurs de vivre décemment de leur travail et d’être acteurs de leur modèle de développement.
In fine, le commerce équitable est le pilier d’une économie respectueuse des droits économiques, sociaux culturels et environnementaux.

Le comportement écologique va de pair avec le sens de la responsabilité sociale. Un nombre croissant d'entreprises s'engagent dans une Charte volontaire comportant des valeurs morales, sociales et écologiques. Outre la condamnation sévère du travail des enfants, il convient de veiller au respect des normes d’hygiène et de sécurité, des salaires minimums, des heures de travail régulières et de l’égalité sur le lieu de travail. Il est également la nécessaire d'encourager et donc de renforcer la pratique de productions respectueuses de l’environnement.

Les entreprises durables

Le catalogue des valeurs crée la confiance et forme la base commune pour une politique d’association cohérente et durable, dotée d’une image collective de chacune des entreprises impliquées. Dans l'économie marchande moderne, le professionnalisme n’est pas uniquement assuré par le savoir-faire, les compétences et

la puissance de l’entreprise : il convient aussi de connaître les inconvénients liés à une activité et savoir comment les éviter.


L'essor du développement durable

Aujourd’hui, plus de 6 Français sur 10 pensent et commencent à agir “développement durable” au quotidien. Aujourd'hui, les préoccupations éthiques, sociétales et environnementales sont une réalité au cœur de nos sociétés.

Selon les sites du commerce équitable sur Internet: https://www.artisansdumonde.org/comprendre/le-commerce-equitable/definition-du-commerce-equitable et http://www.commerceequitable.com/