Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/07/2019

Attention: l'outarde canepetière ne sait plus où nicher!

Parmi les espèces en danger d'extinction, écrit Mme Elise Racque dans le journal Télérama, l'outarde canepetière a quasiment disparu de la Beauce, puis du Centre-Ouest de notre pays. Urbanisation, pollution, agriculture intensive ont, en effet, chassé ces beaux oiseaux cousins des Tétras, hauts sur pattes, au dos moucheté et au cou paré de plumes noires et blanches. Actuellement, les ornithologues ont retrouvé sa trace dans la Crau, où l'espèce s'est installée depuis quelques années (2 200 adultes ont été recensés). Malheureusement, des projets de construction encouragés par quelques décideurs sont susceptibles de les chasser à nouveau. Protégée de la chasse depuis 1973, l'outarde reste donc néanmoins en sursis.

Dans le parc animalier Zoodyssée, crée en 2015 à Villiers-en-bois près de Niort, des incubateurs tentent de sauver des oeufs d'outardes des fauchages mécaniques et de sauvegarder les futurs petits oiseaux. Pour augmenter les chances de survie de l'espèce, Mr Vincent Bretagnolle, jeune biologiste du CNRS, encourage les agriculteurs à passer un contrat avec l'Etat: contre 400 euros par ha et par an, ils s'engagent à remiser leurs intrants chimiques et à ne pas faucher pendant la période de nidification (tout le mois de juin en principe). Il a déjà convaincu 150 agriculteurs sur 450, mais ce n'est pas suffisant pour éviter l'extinction...

Faire cohabiter espèces sauvages et activités humaines ne paraît pas simple. Des associations fort heureusement comme Agir pour la Crau cherchent à protéger leur habitat actuel. Elles pointent notamment la vulnérabilité des outardes face à l'urbanisation galopante et à l'artificialisation des sols. Soutenons leurs efforts et faisons connaître autour de nous cet enjeu, dont les médias ne semblent pas prendre toute la mesure. Semaine après semaine, Télérama attirera cependant notre attention sur les espèces en danger près de chez nous...

Pour en savoir davantage, consulter par exemple le site: https://www.zoodyssee.fr/

Lyliane

Une exposition dans la Loire à propos de la soie...

A la Maison des lacets et des tresses à La Terrasse-sur-Dorlay, dans la Loire, des artistes contemporains se sont emparés de la soie pour la tresser et la lacer.

Du 06 juillet au 29 septembre 2019, la délicatesse et la légèreté de la soie se sont posées sur le moulin. Ce produit d'exception s'est prêté aux mains expertes d'artistes textiles contemporains. Des créations originales sont nées de cette rencontre, elles sont présentées au milieu des métiers à tisser centenaires.

Soie, tissage et histoire

Les artistes se sont emparés de morceaux de soie fabriqués à Pelussin, à quelques kilomètres de la Maison, puis les ont transformés, modelés. Un résultat aussi fin que léger révélé à travers des broderies ou encore de la dentelle. De ce tissu épuré sont nées des créations uniques.


Chaque année, la Maison des lacets et des tresses propose une découverte textile. La thématique respecte un lien plus ou moins étroit avec le territoire où elle est implantée, cette année elle est un parfait reflet de l'histoire industrielle locale.

"L'expression de Soie" une exposition à découvrir à la Maison des tresses et lacets - La Terrasse-sur-Dorlay (Loire), jusqu'au 29 septembre 2019.

France Info-jeudi 18/7/2019

28/07/2019

Infections urinaires traitées naturellement...

Dans Version Fémina, Mme Anne Rousseau nous explique comment soigner des infections urinaires en association ou pas avec des antibiotiques. La canneberge américaine tout d'abord, se révèle être une baie efficace en prévention des cystites. Ses composants en effet ( les proanthocyanidines A) empêchent la fixation des bactéries Escherichia coli aux parois de la vessie. Le traitement sous forme de gélules, sachets ou solution buvable (minimum 36 mg par jour) doit s'étaler sur plusieurs semaines par mois, même pour une femme enceinte. Il est recommandé de la prendre avec des probiotiques ou de la propolis, parfois même à de la bruyère.

Les huiles essentielles de sarriette des montagnes, cannelle, thym à thymol par exemple sont exploitées depuis longtemps pour soulager les infections urinaires. Elles ont une action puissante antiseptique, mais faire attention aux éventuelles contre-indications (convulsions, brulures d'estomac). Deux gouttes en cures d'une semaine trois à quatre fois par jour une fois par mois peuvent agir efficacement. Des infusions de bruyère ou de busserole en complément pourraient compléter la cure.

Les probiotiques vivants (de la marque Restaure) ou en gelules enfin sont capables de rééquilibrer la flore intestinale en faveur des bonnes bactéries ainsi que de limiter le développement des germes pathogènes. Pour une action plus rapide, administrer les probiotiques par voie orale en cures de 4 à 8 semaines. Naturellement, il est recommandé de boire beaucoup et de se faire suivre régulièrement par un urologue ou son médecin traitant, surtout s'il y a des gouttes de sang dans les urines, de la fièvre ou des douleurs lombaires. Le praticien pourra prescrire une culture des germes en cause (CBU) pour connaître leur nature exacte et donc mieux cibler les soins.

Lyliane

27/07/2019

Des consignes anti-vol pour bicyclettes à Grasse (06)

Dans le journal Nous, Mme Aurore Harrouis met en valeur l'initiative de la Communauté d'agglo du pays de Grasse (CAPG), qui, depuis octobre 2018, a financé l'installation de boites noires nommées "Les Boxyclettes" fabriquées par la société Altinova. Ce sont des consignes à vélos gratuites et en libre-service, qui protègent à la fois des vols et des intempéries. Cette initiative vise à encourager les déplacements à bicyclette et à favoriser la multimodalité par des emplacements ciblés (gares, aires de covoiturage). Sur le territoire de l'agglo, 18 Boxyclettes ont déjà été installées pour un coût de 60 000 euros.

Des locations de vélos et de véhicules à assistance électrique ( coût de 32 euros par mois pour un vélo à assistance électrique) ont été développées en même temps et cela fonctionne très bien. En 2020, d'autres Boxyclettes seront crées pour compléter le dispositif. Des pistes cyclables pourraient aussi être étendues sur le territoire. En tout état de cause, il a été remarqué que le vol est le premier frein à l'utilisation de la bicyclette. Ces boîtes noires sont très simples à utiliser et on peut même y laisser son casque ou un imperméable sécurisés par un cadenas. La seule contrainte pour l'usager est de ne pas laisser son vélo dans la Boxyclette plus de 48h sous peine d'enlèvement.

Pour en savoir davantage, consulter le site: www.paysdegrasse.fr/les-boxyclettes. On peut se demander pourquoi une telle initiative n'est pas développée ailleurs en France? La croissance verte de notre pays pourrait en bénéficier!

Lyliane

 

 

26/07/2019

S. Salgado, le photographe qui veut sauver le monde grâce aux arbres...

Lélia et Sebastião Salgado ressuscitent la forêt.

Après des années à parcourir le monde en tant que reporter photographe, vous rentrez au Brésil en 1998 avec votre femme, Lélia, pour vous occuper de la ferme de vos parents. Jusqu’alors, vous n’étiez pas spécialement écolo ?
Pas spécialement, non. Toutefois, j’étais proche de la terre, comme quelqu’un qui a grandi dans une ferme. Des reportages difficiles – le génocide du Rwanda, l’ex-Yougoslavie… – m’avaient vidé. A la mort de mon père, j’ai dû m’occuper de cette terre, et cela tombait bien. J’en avais besoin. Mais ce fut le choc ! Elle avait disparu, peut-être en restait-il 1 % ! Les pluies tropicales avaient labouré la région, bouché les fleuves, et l’érosion creusé des rigoles où l’on aurait pu mettre un camion entier. Alors, ma femme Lélia a eu cette idée : “Sebastião, la seule chose qui puisse pousser ici, ce sont les arbres.” L’idée a fait son chemin. Un ami, ingénieur des forêts, nous a donné son verdict : pour que le projet ait un sens, il fallait planter 2 millions et demi d’arbres ! J’ai utilisé mon nom de photographe pour trouver des fonds. Car cela nécessitait des millions de dollars.

Pourquoi, à vos débuts, avez-vous perdu 60 % des arbres ?
Planter un arbre, c’est comme élever un enfant. Un petit arbre sorti de sa pépinière n’a aucune défense. Il faut lui donner à manger, le protéger jusqu’à ce qu’il soit adulte. Si l’on espère qu’il poussera seul, ça ne marche pas. Il faut, par exemple, le protéger des grosses fourmis qui étoufferaient sa croissance. En une nuit, elles peuvent tuer mille arbres ! Quand j’entends ces appels à “donner 1 euro pour planter un arbre”, ça me révulse car c’est un mensonge. Un arbre, ça ne coûte pas 1 euro. Demandez à un paysan en France ! C’est au moins sept à huit fois plus.

On a parfois le sentiment que plus les chiffres deviennent alarmants, plus les climatosceptiques gagnent du terrain…
Aux Etats-Unis, au Brésil ou dans le Royaume-Uni du Brexit, les basculements politiques ne se sont pas faits en fonction d’une quelconque réflexion écologique mais d’une absence de réflexion tout court. On a vendu un projet politique avec notre unité de temps à nous, êtres humains. Oui, la planète est en train de se réchauffer, mais, c’est sûr, cela ne se fera pas en cinquante ans.

Qu’est-ce que nous ne comprenons pas, nous, les urbains ?
Nous sommes devenus des aliens. S’il survenait une énorme panne d’électricité à Paris, si l’approvisionnement venait à manquer, la moitié de la capitale mourrait. On ne sait plus planter ni récolter. On ne peut plus regarder le monde à travers le seul prisme de l’être humain... si décevant ! En travaillant la terre, j’ai vu toutes les autres espèces. Si on colle son visage contre un arbre, on voit tous ces êtres vivants qui y habitent, passent, tournent, vivent et meurent. C’est pourquoi je me suis lancé dans le projet Genesis. J’avais compris que notre espèce est aussi importante, mais pas plus, que toutes celles qui habitent la Terre et qui disparaissent chaque année par millions. La nôtre aussi va sûrement disparaître. Durant ce projet photographique, il m’est arrivé de me poser au sommet d’une montagne pendant huit heures et de regarder les changements survenir sur ma planète, le sable passer et repasser sur le granite et polir la pierre. Bien sûr, nous n’allons pas retourner vivre dans des cavernes, mais il faut qu’on retourne, au moins spirituellement, à la terre.

Comment voulez-vous convaincre des millions de Chinois ou d’Indiens de ne pas accéder aux biens de consommation auxquels nous avons eu droit ?
C’est vrai. Nous vivons peut-être la chronique d’une mort annoncée. Moi, j’ai fait ce que j’ai pu. Nous avons planté 2 millions et demi d’arbres et nous espérons en planter 100 à 150 millions dans les trente-cinq à quarante prochaines années. Mais même si l’on replante de notre côté, on en enlève plus ailleurs. Quand on survole Sumatra, c’est terrible… Des plantations d’huile de palme, base de la nourriture occidentale, à perte de vue. Tout le reste a disparu. Pourtant, c’est très simple : l’oxygène est recraché par les arbres grâce à la photosynthèse. Il suffirait de deux à trois minutes à ne plus pouvoir respirer et, pour nous, tout serait fini. La terre, elle, serait toujours là. Aujourd’hui, je suis optimiste pour la planète car elle résoudra tous ses problèmes. Je suis davantage inquiet pour les humains.

Interview - Paris Match - mercredi 3 juillet 2019

25/07/2019

Un élan de solidarité envers les SDF...

L'association Le Carillon a créé dans plusieurs villes un réseau de commerçants qui apportent leurs services aux SDF notamment pendant les épisodes de canicule.

Les températures devraient dépasser les 40 degrés en de nombreuses endroits aujourd'hui. Une chaleur difficile à supporter, d'autant plus lorsqu'on ne peut pas se mettre au frais. C'est le cas notamment des sans-abris, qui doivent supporter la chaleur de la rue. 
Pour leur venir en aide, l'association Le Carillon a créé un réseau de commerçants qui proposent d'ouvrir leurs portes aux personnes dans le besoin: de l'eau, l'accès aux toilettes, à internet, recharger son téléphone. Plusieurs services sont mis à leur disposition. 
Casquette sur la tête et manches retroussées, Gaétan interpelle les passants avec bonne humeur sous un soleil de plomb. Ça fait 4 ans qu’il vit dans la rue. Et avec la canicule, il l’admet, les journées sont difficiles.

Créer du lien social:

Alors pour trouver de l’eau et de la fraîcheur, il peut compter sur les commerçants du coin. Le Pépère bar fait partie du réseau créé par l’association Le Carillon, et propose gratuitement plusieurs services aux sans-abris, comme de l’eau, recharger un téléphone, ou faire de la monnaie. Pour Nourredine, le patron du bar, c’est une évidence.

À Lille, 45 commerces ont intégré ce réseau solidaire. Et au-delà des services rendus, il s’agit aussi de créer du lien social, selon Martin Veyrac, de l’association Le Carillon. "A travers chaque service, le commerçant va échanger cinq minutes avec la personne et vraiment être dans cette dynamique d’inclusion et sortir de l’isolement", détaille-t-il. 
Forte de son succès, l’association s’est implantée dans plusieurs autres villes en France, comme Strasbourg, Nantes et Paris.

Camille Schmitt avec Guillaume Descours - RMC - jeudi 25 juillet 2019

24/07/2019

L'électricité renouvelable devient compétitive...

Je lis dans la revue "Sans transition Provence" un court article nous apprenant que le coût de l'électricité issue du solaire et de l'éolien a encore baissé de 13% en 2018, en moyenne mondiale pondérée. Il pourrait même être moins cher, dès 2020, que l'électricité issue des énergies fossiles, et ce sans subvention, selon l'IRENA (l'Agence Internationale de l'Energie Renouvelable).

Cet article rappelle qu'en 2017, l'électricité issue des énergies renouvelables représentait 18% de la production française, contre 71% pour le nucléaire et 11% pour les énergies fossiles. Nous pouvons donc nous attendre à ce que la tendance se renverse peu à peu. Faisons le savoir aux personnes sceptiques qui ne voient pas que la transition est déja en route. Pour plus d'infos, www.irena.org.

Festival d'Avignon côté off...

Dans un contexte économique de plus en plus tendu, les jeunes compagnies de théâtre s'adaptent : mutualisation, formes simples et humilité.

Avignon côté face, c'est 1 592 spectacles dans le off, des centaines de petites compagnies fragiles qui jouent souvent leur peau en faisant le festival. "La contrainte économique, on grandit là-dedans" dit Thomas Cabel, l'un des cinq comédiens du collectif Mind the gap qui joue Tonnerre dans un ciel sans nuage, leur première création au théâtre "Le train bleu", l'un des meilleurs lieux du off cette année.
Du burlesque au mélancolique

Le collectif naît en 2013, quand Thomas, Julia de Reyke, Anthony Lozano et Coline Pilet sortent du Conservatoire d’Art Dramatique d’Orléans. En 2016, Solenn Louër, comédienne également, rejoint l’équipe. Si le terme de collectif, apparu il y a une dizaine d'années, est un peu galvaudé, il trouve tout son sens avec Mind the gap. Sur scène d'abord : la pièce qui va du burlesque au mélancolique raconte la vie en commun de la compagnie, la difficulté à vivre et décider ensemble, mais surtout le bonheur palpable de partager une expérience. La structure n'est pas figée : en 2017, Julia de Reyke met en scène Le mariage de Gombrowicz, acte a priori solitaire, mais partagé au plateau avec les autres comédiens du collectif : "On ne s'interdit pas de mener un projet et de le proposer aux autres" explique-t-elle.

Depuis le début du festival la pièce marche bien, les programmateurs viennent, c'est Léa Serror qui les accueille.Son activité est une tendance forte du moment : le bureau de production. Les compagnies ont compris qu'elles devaient, dans un premier temps du moins, se concentrer seulement sur l'artistique. L'administration, la diffusion, la communication sont déléguées à des structures légères qui mutualisent cette partie essentielle à la création. "On devient de vrais couteaux suisses, dit Léa Serror, car effectivement il y'a de moins en moins de moyens". Spécialisée dans l'émergence, elle intervient aussi pour conseiller les compagnies, faire en sorte que les artistes se connaissent et sortent de leur isolement. Cette génération fait preuve de résilience, nécessité fait loi. Coûts de production limités, multiplication des "seuls en scène", ce théâtre contemporain joyeux et qualitatif bouscule les habitudes et touche de nouveaux publics. La relève est là, c'est rassurant.
"Tonnerre dans un ciel sans nuage" Collectif Mind the gap au théâtre le train bleu, Avignon off jusqu'au 28 juillet.

Franceinfo - Franceinfo - jeudi 11 juillet 2019

 

 

 

 

22/07/2019

A propos du déremboursement de l'homéopathie...

Ces parlementaires LR, UDI et indépendants, PS, Libertés et territoires, LREM et MoDem demandent « au gouvernement de maintenir le niveau de remboursement à 30% de cette méthode thérapeutique »

Quarante-cinq députés de tous bords, y compris de la majorité, disent « non au déremboursement de l'homéopathie » dans une tribune publiée par Le Journal du Dimanche, après la décision du gouvernement d'un déremboursement total.
« L’homéopathie répond à un réel besoin médical. Elle contribue indéniablement à diminuer la consommation médicamenteuse et ainsi à combattre l’antibiorésistance, reconnue comme un problème majeur en termes de santé humaine et animale au niveau international », affirment ces parlementaires LR, UDI et indépendants, PS, Libertés et territoires, LREM ainsi que MoDem.
L’homéopathie, « fake médecine » ?
« Il est difficile d’accepter l’idée selon laquelle cette pratique, qui a longtemps été reconnue par les autorités et la communauté médicale, exercée pendant plus de deux cents ans par des médecins formés, et inscrite à la pharmacopée française en 1965, puisse soudainement être reléguée au rang de "fake médecine" », soulignent ces élus, dont cinq « marcheurs », parmi lesquels Jean-François Cesarini et Blandine Brocard qui s’était élevée contre l’extension des vaccins obligatoires au début du quinquennat.
Ces députés jugent que « face aux prises de positions virulentes qui ont émergé ces dernières semaines dans le débat public, alors que des millions de Français affirment constater des bienfaits, il est intéressant de se demander pourquoi l’homéopathie dérange ».
« Un fort pourcentage de report vers la médecine traditionnelle » à craindre
« Le déremboursement total de l’homéopathie entraînera inévitablement un fort pourcentage de report vers la médecine traditionnelle, plus coûteuse et présentant également davantage de risques d’effets indésirables et secondaires », jugent-ils, demandant donc « au gouvernement de maintenir le niveau de remboursement à 30 % de cette méthode thérapeutique ».
L’homéopathie ne sera plus remboursée par la sécurité sociale d’ici à un an et demi, a tranché début juillet le gouvernement, se rangeant ainsi à l’avis de la Haute autorité de santé (HAS) qui avait conclu à l'absence d'efficacité avérée de ces produits pharmaceutiques.

20 Minutes avec AFP - 20 Minutes - dimanche 21 juillet 2019

 

Par ailleurs, à propos de l'Homéopathie déremboursée : Boiron annonce "faire un recours au conseil d'État" sur RTL. A suivre! Une pétition circule à nouveau.

Lyliane

20/07/2019

Le tourisme responsable fait des adeptes...

Les voyageurs se montrent de plus en plus soucieux de l'impact qu'auront leurs vacances sur l'environnement et l’économie locale, selon une étude de Booking.com.

Le tourisme responsable pèse de plus en plus dans le choix de destination pour les vacances. Entre respect de l'environnement et du contexte local, 73% des voyageurs interrogés auraient l'intention de séjourner au moins une fois dans un hébergement éco-responsable cette année, selon une étude du site en ligne Booking.com.
Camping à la ferme, éco-gites, logement chez l'habitant ... L'authenticité est de plus en plus recherchée par les vacanciers, jusque dans les activités, comme celles qu'a prévu Iriana, avec son mari et sa petite fille lors de son séjour le mois prochain dans le Lot-et-Garonne. "Ce qui nous plait, c’est de pouvoir aller en forêt ou dans les champs, et de faire de la cueillette pour manger", explique à Europe 1 cette mère de famille. "On n’a pas besoin d’aller en permanence dans les commerces, on peut aussi profiter de ce que nous offre la nature."

Favoriser l'économie locale:

La tendance est en effet aux activités qui ont un faible impact environnemental et qui peuvent doper le commerce local, comme l'explique à Europe 1 Caroline Mignon, directrice de l'ATES, l'association pour le tourisme équitable et solidaire. "Il y a un gros renouveau de la randonnée, avec des applications qui permettent d’avoir des circuits adaptés aux personnes âgées, ou pour les familles avec enfants", relève-t-elle. "Les gens se dirigent vers des activités qui permettent la rencontre avec un artisan ou un producteur local."

Et face à cette offre croissante en matière de tourisme responsable, l'information fait parfois défaut : sept voyageurs sur 10 déplorent ainsi ne pas connaitre de labels spécifiques, toujours selon Booking.com. Pour pallier ce manque, l'ATES va lancer en septembre un label qui va appliquer les principes du commerce équitable au tourisme et à l'accueil en France.

Anne-Laure Jumet et Zoé Pacaut, édité par Romain David - Europe 1 - mercredi 10 juillet 2019

Festival dans la Roya pour parler d'humanité et d'exil...

Un festival perdu au milieu des montagnes, à la frontière franco-italienne, pour parler d’hospitalité, d’exil et de migrations. Voici le concept de « Passeurs d’humanité » qui a lieu du 18 au 21 juillet dans la vallée de la Roya, par laquelle de nombreux migrants passent, au péril de leur vie, pour rejoindre la France. Grâce à des spectacles et des débats, cet évènement entend transmettre des valeurs d’accueil et de fraternité.

Décor atypique pour un festival : face à la scène, la montagne et le fleuve tranquille de la Roya et les spectacles se déroulent dans une vieille bâtisse du village.
Liliane habite en région parisienne. Toute l’année, elle aide les migrants. Alors pendant le festival, elle recharge ses batteries. « On s'aperçoit qu'on n'est pas tout seul, explique-t-elle. Il y a une espèce d'amour, de lien qui se tisse, qui nous renforce aussi nous. Et de voir que les jeunes et moins jeunes personnes exilées se joignent à nous. On voulait montrer aussi qu'on pouvait s'unir, entre humains solidaires ».
 
Entre deux conférences, Liliane et les autres bénévoles s’activent. Chaque jour, le festival s’installe dans un nouveau village. En invitant des philosophes et des artistes, Jacques Perreux, l’organisateur, espère apaiser sa belle vallée. Tous les habitants ne sont pas favorables à l’accueil des migrants.
« On n'a pas envie de diaboliser les gens qui ont peur, explique-t-il. On n'a pas envie non plus que les gens qui aident soient diabolisés. On a envie que le dialogue se réinstaure. C'est le but profond de ce festival parce que le monde, sa richesse, c'est sa diversité ». Les festivaliers sont là pour réfléchir mais pour danser aussi. L’afropop a résonné jusqu’en Italie.

RFI - RFI - vendredi 19 juillet 2019

19/07/2019

Grande fête de la lecture pour la jeunesse jusqu'au 21 juillet!

La grande fête estivale de la littérature jeunesse se déploie jusqu’au 21 juillet dans toute la France. Au programme du festival « Partir en livre », des évènements et des ateliers ludiques pour redonner aux jeunes le goût de lire. En Seine-Saint-Denis, La Courneuve a son parc d'attractions littéraires. Pour la troisième année consécutive, des enfants, qui n'ont pas tous la possibilité de partir en vacances, peuvent venir participer à des jeux créés par les auteurs.
par Juliette Geay,
Jeux de l'oie, concours de dessins... les enfants des centres de loisirs se pressent d'un atelier à l'autre à La Courneuve. Hélène Rajcak, auteure illustratrice de livres jeunesse sur les animaux, a conçu pour eux un parcours relais.

La lecture loin derrière Internet
« Le Salon de Montreuil, qui organise le parc d’attractions littéraires, nous a demandé d’imaginer des jeux autour de nos livres, autour de la Terre. On se disait, on va faire quelque chose à partir des empreintes que les animaux laissent dans le sol et qui vont nous donner la marche à avoir… »
La lecture n'est plus que le neuvième loisir des enfants, selon le Centre National du Livre, loin derrière Internet. L'idée c'est donc de les y raccrocher par le biais du jeu. Surtout dans un département déshérité comme la Seine-Saint-Denis, souligne Sylvie Vassallo, directrice du Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil.

Le livre et la lecture
« La lecture reste très marquée socialement. Dans les familles les plus populaires, l’accès au livre est beaucoup plus difficile que dans les autres familles. Donc, de trouver des formes originales de rapport aux livres, c’est extrêmement important. »
Entre les ateliers, les livres des auteurs sont disponibles pour les plus curieux. Chaque année, des milliers d’enfants viennent au parc d’attractions littéraire. En 2018, ils étaient 14 000.

RFI - RFI - lundi 15 juillet 2019
 

Passer des vacances utiles...avec les sciences participatives!

Les chercheurs ont besoin d'aide: face au déclin massif de la biodiversité, ils invitent les vacanciers (et les autres) à agir en récoltant des informations "aujourd'hui cruciales" sur les gypaètes barbus, les araignées triangles, les algues ...
"De plus en plus de personnes ont envie de prendre les choses à bras le corps et les sciences participatives leur offrent un moyen de passer à l'action", explique à l'AFP Géraldine Audrerie de la Fondation Nicolas Hulot (FNH).
Un quart des 100.000 espèces aujourd'hui évaluées sont menacées d'extinction par l'espèce humaine, ses activités, son mode de vie. Un chiffre qui devrait rapidement augmenter.
Face à ce constat, on peut décider de consommer local, de laisser sa voiture au garage, de limiter ses déchets et de collaborer à un programme de sciences participatives.
Car pour établir un meilleur état des lieux de la biodiversité, mais aussi pour comprendre les impacts des changements globaux (réchauffement climatique, urbanisation, intensification de l'agriculture) et trouver des pistes concrètes pour agir, les chercheurs ont besoin d’énormément de données.
"Ces données permettront de répondre à de nouveau questionnements, d'avoir des réponses à des questions auxquelles on ne pouvait pas répondre avant", note Anne Dozières, directrice de Vigie-Nature, un programme du Muséum d'histoire naturelle. Des interrogations qui ont pris de l’importance avec "l’accélération du déclin et de l'augmentation des menaces".

Et comme il est "impossible de placer un chercheur derrière chaque arbre ou dans chaque champ" et encore moins dans les jardins des particuliers, la Fondation Nicolas Hulot, le Muséum national d’Histoire naturelle et l’Union nationale des CPIE, appellent à une "mobilisation collective, dès cet été".
- "les paparazzi des insectes" -
Les volontaires sont invités à ce rendre sur le portail web OPEN (https://www.open-sciences-participatives.org/home/) qui présente 146 programmes d'observation définis par des chercheurs.
Après avoir indiqué une région, des priorités (le changement climatique, les espèces en danger, les espèces envahissantes), ou encore un niveau de connaissances, le site propose des programmes et fournit les coordonnées d'un référent.
Cet été, que l'on soit à Saint-Tropez ou à La Courneuve, on peut se lancer dans l'observation des papillons de nuit, essentiel pour la pollinisation mais menacés par la pollution lumineuse. Pour s'y coller: un drap blanc, une lampe et une heure arrachée à la nuit.
Les aventuriers peuvent aussi partir à la recherche du gypaète barbu, le plus grand vautour d'Europe réintroduit dans les Alpes ou des araignées triangles (un vaporisateur d'eau à bout de bras pour mieux débusquer leurs toiles).
"Les mentalités évoluent: avant on avait le chercheur qui savait et le citoyen, assez passif, qui écoutait. Maintenant les gens se veulent acteurs, au coté des chercheurs", note Géraldine Audrerie, responsable du projet OPEN à la FNH.
Un passe-temps qui a également fait ses preuves en matière d'éducation à l'environnement: "on a une évolution des comportements chez les participants qui vont réduire l'utilisation de leurs produits phytosanitaires au fur et à mesure de leur participation", note Anne Dozières.
Les programmes STOC (pour Suivi Temporel des Oiseaux Copréservation de la biodiversité en même temps qu'un incroyable outil d'émerveillement qui fait de nos ballades en forêt un challenge motivant au quotidien !", explique Fanny sur la page Facebook de INPN Espèces dédié à l’inventaire de la biodiversité.
Cette année, 70.000 personnes se sont pris au jeu des sciences participatives en France.
Le portail web OPEN-afp.com - AFP - vendredi 5 juillet 2019

17/07/2019

Soutien du dessinateur Sempé à Reporters sans Frontières...

L'album de Reporters sans Frontières est en vente depuis le 4 juillet 2019.

L'humour et l'humanité du dessinateur Sempé s'affichent dans le 61e album de Reporters sans Frontières, en kiosques jeudi 4 juillet, et qui aidera à financer les activités de l'ONG, à l'heure où les menaces sur la liberté de la presse s'accumulent.
Les lecteurs pourront redécouvrir à travers ces 100 dessins de Sempé pour la liberté de la presse son univers empreint de poésie, où les personnages sont souvent plongés au sein de vastes paysages ou décors. Des images qui forment un portrait de la France, et dont les légendes, derrière les traits d'esprit, donnent à réfléchir sur la condition humaine.
Dessinateur de presse

Né en 1932 à Pessac, Jean-Jacques Sempé est connu à la fois comme le génial illustrateur des histoires du Petit Nicolas, créées avec René Goscinny au début des années 1960, et comme un dessinateur de presse à la longue carrière, en France et à l'étranger, du journal régional Sud-Ouest au prestigieux magazine The New Yorker, en passant par L'Express, le Nouvel Obs ou Télérama.
Comme toujours, les bénéfices des ventes de l'album (proposé au prix de 9,90 euros) seront reversés à RSF. C'est une source de financement majeure et essentielle pour l'association de défense de la liberté de la presse, qui tire environ 30% de ses revenus annuels de ces publications.

Franceinfo - Franceinfo - mercredi 3 juillet 2019

16/07/2019

Un bateau flottant pour le "street art" (art urbain) à Paris...

Le "premier centre d'art urbain flottant au monde", selon ses concepteurs, a ouvert ses portes lundi à Paris sur un bateau où se côtoient les plus grands noms de l'art de rue, de Banksy à Vhils en passant par JR et Keith Haring.
C'est un bateau tout en transparence, au design dépouillé, qui s'ouvre rive gauche sur 1.000 mètres carrés et trois niveaux. Avec ses baies aux extrémités, il a été conçu de telle sorte que l'on voie les œuvres du street art dans l'enfilade des ponts sur la Seine.
De la vaste cale de 3,5 mètres de hauteur, on se sent au plus près du fleuve. Le clapotis des flots monte d'une darse intérieure où poussent les plantes d'eau et où viennent se sustenter les canards."Nous avons voulu ce lien très fort avec l'eau, l'environnement. Il faut réinventer le rapport à l'eau", souligne à l'AFP Nicolas Laurego Lasserre, directeur artistique du projet, collectionneur et spécialiste de street art.
L'emplacement privilégié retenu -- avec une vue sur certains des plus prestigieux monuments de Paris et la proximité de la Tour Eiffel-- "incite à s'incliner, à être modeste, à laisser voir. D'où notre impératif de transparence".
La Ville de Paris a retenu ce site pour un centre d'exposition gratuit, au bord d'un quai où passent deux millions de personnes chaque année, alors que Paris est sujette à une "streetartomanie", avec des projets et expositions d'art urbain fleurissant de toutes parts.
Fluctuart est "un lieu hybride: lieu festif avec restaurant, rooftop, librairie, et lieu de création artistique, qui, dans la logique du street art, doit rester accessible à tous", résume Nicolas Laurego Lasserre.
- Le projet fou de trois amis -
Cinq cents visiteurs au maximum pourront monter sur le bateau, pour raisons de sécurité.Première à inaugurer l'espace d'exposition permanente, l'Américaine Swoon est venue pendant quinze jours en juin investir la cale du bateau avec son "Time Capsule".

Celle qui avait fait l'évènement en 2013 à la Biennale de Venise en débarquant de la mer sur un radeau surmontée d'une pyramide de déchets, y expose la précarité urbaine avec ses silhouettes découpées.
A l'étage intermédiaire et jusque sur les quais, une collection permanente rassemble sur des vitrines de verre modulables les plus grands noms du street art, avec pour chacun au moins une oeuvre: Banksy, JR, Shepard Fairey, Vhils, Roa, Invader, Keith Haring, Nasty, etc...
Pour ce projet un peu fou, Nicolas Laurego Lasserre s'est associé à deux autres passionnés: Géraud Boursin, associé-gérant d'une entreprise spécialisée dans l'hôtellerie de plein air, et Éric Philippon, investisseur dans des PME non cotées du secteur du tourisme.
Quatre millions d'euros ont été misés sur ce bateau pensé, inventé et construit en quatre ans. Il n'y a pas eu de subvention publique, et les trois concepteurs comptent sur la restauration et la location de la terrasse pour des performances et soirées festives afin de compenser la gratuité.
Dans un partenariat avec l'ICART (école du management de la culture et du marché de l'art) que dirige Nicolas Laurego Lasserre, les étudiants feront des visites guidées pour un public qui connaît mal et a parfois des préjugés sur le street art.

AFP - Relaxnews (AFP) - lundi 1 juillet 2019

 

15/07/2019

L"Autriche interdit le glyphosate...

Le Parlement autrichien a approuvé mardi une interdiction totale du glyphosate sur le territoire national, faisant de l’Autriche le premier pays de l’Union européenne à bannir l’herbicide controversé au nom du «principe de précaution».Une majorité de députés a voté en faveur de l’amendement proposé par le parti social-démocrate SPÖ, en vertu duquel «la mise sur le marché» de produits à base de glyphosate est «interdite au nom du principe de précaution». Le texte a notamment reçu le soutien du parti d’extrême droite FPÖ.
Cette mesure d’interdiction totale fait débat depuis plusieurs semaines en Autriche, ses opposants faisant valoir qu’elle n’est pas conforme avec la règlementation européenne puisque la licence d’utilisation du glyphosate dans l’UE, renouvelée en 2017 par l’exécutif européen, court jusqu’au 15 décembre 2022.
L’interdiction de l’herbicide controversé s’est invitée presque par effraction sur l’agenda du Parlement autrichien à la faveur de la chute, au mois de mai, du gouvernement dirigé par le chancelier conservateur Sebastian Kurz.
Majorité de circonstance
Profitant de l’absence de coalition constituée au Parlement jusqu’aux législatives anticipées de septembre, les partis social-démocrate SPÖ, d’extrême droite FPÖ, écologiste Jetzt et les libéraux Neos ont réuni mardi une majorité de circonstance et approuvé cette interdiction alors que les députés siègent pour la dernière semaine de cette mandature écourtée.
Le parti conservateur ÖVP, favori pour revenir au pouvoir après les législatives, a voté contre une interdiction totale pénalisant à ses yeux les agriculteurs. La formation de Sebastian Kurz proposait que l’usage de glyphosate soit formellement interdit pour les particuliers, à proximité des écoles et sur les terrains de sport.Depuis la chute de la coalition droite-extrême droite, dans la foulée du scandale de «l’Ibizagate» ayant frappé le FPÖ, l’Autriche est dirigée par un gouvernement d’experts.
Grisés par cette liberté législative temporaire, les parlementaires autrichiens ont d’ailleurs approuvé mardi d’autres mesures de protection de l’environnement : les sac plastiques seront bannis sur l’ensemble du territoire au plus tard en 2021 et l’interdiction de privatiser les ressources en eau va être inscrite dans la Constitution. «La propriété publique de l’approvisionnement en eau potable est dans l’intérêt du bien-être et de la santé de la population», va spécifier la loi fondamentale.
Le Bauernbund, syndicat agricole issu du parti conservateur, a dit s’attendre à ce que la mesure proscrivant le glyphosate soit recalée par les instances européennes, comme l’avait été une décision dans le même sens prise par l’Etat régional de Carinthie en 2018.
Affirmant que le glyphosate n’est pas utilisé sur plus de 1% des surfaces agricoles en Autriche, le syndicat a taxé les députés de faire du «populisme sur le dos des agriculteurs».
Vote «historique»
En Autriche, l’agriculture biologique représente 24% de la surface agricole, la part la plus élevée des pays de l’UE.L’organisation de défense de l’environnement Greenpeace a salué un vote «historique» et appelé l’exécutif européen à le respecter.

Classé «cancérigène probable» depuis 2015 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le glyphosate est utilisé sous diverses marques, depuis que le brevet détenu par le groupe américain Monsanto est tombé dans le domaine public en 2000. La plus célèbre reste le Roundup fabriqué par Monsanto, qui appartient désormais au géant allemand de la chimie Bayer.
Monsanto a été condamné deux fois aux Etats-Unis, en août 2018 et en mars 2019, par des jurys populaires à San Francisco qui ont considéré que le désherbant au glyphosate Roundup était responsable des cancers de deux personnes, et que Monsanto n’avait pas pris les mesures nécessaires pour avertir des risques potentiels.
Dans plusieurs pays européens, l’utilisation glyphosate est objet de restriction locale ou partielle.
Après deux ans de débats particulièrement houleux, fin 2017, les Etats membres de l’Union européenne (UE) ont renouvelé pour 5 ans la licence du glyphosate. La Commission européenne, organe exécutif de l’Union, met en avant le feu vert de ses agences scientifiques, l’Efsa (sécurité des aliments) et l’Echa (produits chimiques), qui n’ont pas classé la substance comme cancérigène. Mais l’indépendance de l’Efsa a été mise en doute par des révélations de journaux selon lesquels son rapport comporterait des passages copiés/collés d’un document déposé en 2012 par Monsanto.

Libération-Mercredi3 juillet 2019

Un rayon de supermarché sans emballage plastique...

Le journal Télérama publie sous la signature de S.Be.un court article signalant que la chaîne néerlandaise de supermarchés Ekoplaza vient d'inaugurer dans un de ses magasins  d'Amsterdam le premier rayon sans plastique. Dans le supermarché en effet tous les emballages des produits sont en biofilms transparents.

Ces emballages sont conçus à partir de végétaux et ils pourront finir leur vie dans les poubelles pour produits recyclables et donc compostables. Pour en savoir davantage, joindre sur Internet: www.

Lyliane

 

13/07/2019

Nicolas Hulot appelle à une union sacrée pour gagner "la guerre du climat"...

 

ENVIRONNEMENT - « On est au bord de l’abîme », prévient l'ancien ministre
L’ancien ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, a appelé à l’unité par-delà les clivages politiques afin d’affronter la « guerre » contre le dérèglement climatique, dans un entretien à Dimanche Ouest-France.
« Il est urgent d’affronter la réalité climatique, écologique plutôt que de toujours lui tourner le dos. Nous devons absolument nous rassembler, au-delà de toutes nos barrières politiques, religieuses pour changer nos modes de vie. En temps de guerre, on est capable de s’unir sur l’essentiel. Et nous sommes en guerre ! », estime Nicolas Hulot dans le journal.
« Ce modèle économique est obsolète. On est au bord de l’abîme », poursuit l’ancien ministre. « Quand Notre-Dame brûle, les flammes sont visibles, que l’on soit croyant ou pas, on est tout prêt à prendre un seau pour aller aider les pompiers. La planète se consume, mais on continue à cultiver nos différences, à s’appuyer sur des idéologies creuses ». « Il faut arrêter de dire aux gens qu’on a une grippe alors qu’il s’agit bien d’une tumeur », insiste-t-il.
« Faire rentrer l’écologie dans la modernité »
Nicolas Hulot, qui a démissionné du gouvernement en septembre 2018, se dit « prêt » à apporter son « soutien à un gouvernement qui fera la démonstration qu’il veut véritablement faire rentrer l’écologie dans la modernité ». « Je ne serai pas avec lui politiquement, mais je serai derrière en appui pour faire en sorte que les citoyens adhèrent. C’est beaucoup plus important que de reprendre une posture partisane », explique-t-il.
S’il affirme qu’il ne sera pas candidat aux municipales, Nicolas Hulot appelle cependant « les maires de tous bords » à « faire un effort » pour « cesser de consommer des terres agricoles à tous crins avec des projets immobiliers, des projets de grandes surfaces, des projets d’une autre époque au moment où il faut revitaliser les cœurs des villes ».

En guerre contre le Ceta.

Parallèlement à cet entretien, Nicolas Hulot part en guerre contre le Ceta, l’accord de libre échange entre l’Union européenne et le Canada, dans une tribune publiée par le Journal du dimanche. « Disons non au Ceta actuel pour rouvrir la négociation », plaide-t-il, en rappelant que « la ratification du Ceta par la France sera discutée puis votée à l’Assemblée à partir du 9 juillet ». « Ratifier le Ceta (…) est un choix entre deux mondes, entre deux avenirs », selon lui.
« L’un favoriserait le moins-disant environnemental, sanitaire et social et pénaliserait encore un peu plus les agriculteurs en les exposant à toujours plus de concurrence internationale déloyale », développe-t-il. « L’autre permettrait de se laisser le temps de construire des relations commerciales équilibrées, qui n’oublient ni l’ambition environnementale, ni la protection sociale, ni la dignité humaine ».
« Dans quelques mois, le futur Premier ministre du Canada pourrait être Andrew Scheer, un conservateur qui a voté contre la ratification de l’accord de Paris » sur le climat, fait valoir l’ancien ministre. « Que fera-t-on alors du Ceta, si le Canada décidait de ne pas tenir ses engagements climatiques ou de suivre Donald Trump en quittant à son tour l’accord de Paris ? », s’interroge-t-il.

20 Minutes avec AFP - 20 Minutes - dimanche 30 juin 2019

 

12/07/2019

Canicule et mini-rafraichisseurs d'air, est-ce la solution?

L’UFC-Que Choisir déconseille vivement d’acheter un “mini climatiseur” vendu quelques dizaines d’euros. Qu’il s’agisse de l’Arctic cube, du Cool Air ou d’une autre marque, les avis sont négatifs.

Évidemment, la promesse est alléchante… En cette période de canicule, qui ne rêverait pas d’un appareil bon marché, peu énergivore et design pour rafraîchir son intérieur ? Si vous êtes à la recherche de ce type d’équipement, vous êtes sûrement tombé sur une pub pour ces “mini climatiseurs” appelés Arctic cube, Cool Air ou encore Air Cooler. Ils sont vendus dans les émissions de télé achat mais aussi sur des sites grand public comme Amazon ou La Redoute. Sauf que de l’avis de l’association UFC-Que Choisir, il s’agit d’un très mauvais achat.

D’abord, sachez qu’il ne s’agit absolument pas d’un climatiseur mais bien d’un rafraîchisseur d’air (voir la vidéo de présentation ci-dessous). Concrètement, l’air est ventilé après être passé par un filtre imbibé par l’eau mise dans le réservoir. L’idée est donc de remplir l’appareil d’eau fraîche afin de faire tomber la température de la pièce… Mais d’après l’UFC-Que Choisir, qui a testé le produit, cet effort est bien inutile. L’effet bénéfique ne se ressent qu’à moins de 70 centimètres du cube, quand un ventilateur classique porte jusqu’à 6 mètres. De plus, contrairement à ce qu’annoncent les fabricants, cet appareil serait très bruyant : jusqu’à 70 décibels en vitesse maximale, contre 81 décibels pour un ventilateur Rowenta basique et 55 décibels pour un Dyson sans pales.

Ce ne sont pas les seuls défauts de ces rafraichisseurs d’air. L’association de consommateurs a pu constater que le modèle testé fuyait abondamment. Un problème également rapporté par de multiples utilisateurs en ligne. “Le réservoir se vide à l’extérieur, les hélices vous éclaboussent d’eau, vous avez plus de chance de vous électrocuter que de vous rafraîchir”, peut-on notamment lire dans un commentaire publié sur la page du produit sur Amazon. Globalement, les avis déposé sur les sites de e-commerce sont plutôt négatifs. Comme l’UFC-Que Choisir, certains internautes signalent aussi que l'adaptateur secteur n’est pas fourni contrairement à ce qui est indiqué sur la fiche produit. L’appareil ne peut donc se brancher qu’en USB. Ces cubes ne sont certes vendus que 20 à 50 euros, mais pour l’association, les petits budgets devraient tout de même se tourner vers un ventilateur classique !

Sophie LEVY AYOUN - Capital - dimanche 30 juin 2019

11/07/2019

Une maison après l'exil...

Dans le journal La Croix du 14 JUIN 2019, Mme Florence Pagneux nous fait part de l'initiative de la ville de Rezé (Loire-Atlantique)qui a décidé de "mettre à l'abri20 jeunes migrants  pour une longue durée, dans le cadre d'un partenariat inédit avec des associations et des bénévoles". En effet, dans 3 maisons inoccupées depuis avril 2019 20 jeunes exilés âgés de 15 à 20 ans (16 hommes et 4 femmes), originaire d'Afrique (Guinée, Mali, Cameroun et Côte d'Ivoire) qui vivaient en squat ou à l'hôtel, ont été pris en charge en s'appuyant sur 2 associations locales.

Une expérimentation de ce genre avait déjà été lancée en 2017 avec des familles Roms. Cet hébergement se double d'un accompagnement professionnel et social. La plupart des jeunes exilés sont scolarisés dans le public, car ils sont motivés pour vite apprendre un métier. Tout le Conseil Municipal et la population de Rezé se sentent solidaires de ces jeunes. Des dons affluent pour les soutenir matériellement et moralement.

Bravo et merci pour ces initiatives généreuses qui donnent l'exemple à d'autres municipalités plus frileuses dans leur engagement. Espérons qu'elles feront tache d'huile!

Lyliane

 

09/07/2019

Street Art et tricot, Happy Fil de Hyères (83) cherche tricoteurs et tricoteuses...

Connaissez-vous le Yarn Bombing, ce street art venu des Etats-Unis, qui est entre le graffiti et le tricot. Dans le journal Nous, Mme Nathalie Brun a publié un article à ce sujet. Le mouvement Knit the City ( tricote ta ville) s'est répandu depuis quelques années en Europe et notamment à Londres. Il s'agit par exemple de recouvrir de tricot: vélos, bancs, arbres, statues, bus... Les Finlandais notamment se sont illustrés en couvrant intégralement le parvis de la Cathédrale d'Helsinki de décorations au crochet. En France, lors du festival d'Art Urbain de 2012 à Angers, un pont a été recouvert de tricot. Puis du mobilier urbain a été habillé à Mulhouse, Evry, Quimper et Lille.

A Hyères, depuis 3 ans, un groupe de Yarn Bombing s'est  crée avec un atelier informel se réunissant dans un bar de la Place Massillion"Chez Alain". Ses statuts ont été déposés en Préfecture sous le nom " Happy Fil, Feel Happy". Les ouvrières du tricot urbain organisent des week-end opéra comme à Carnoules, ou participent au Parcours des Arts début juillet. C'est l'occasion d'inviter d'autres associations telles La Tortuga pour lancer des événements à base de carrés de tricot. Les projets ne mentent pas pour la suite à Hyères: un vieux lavoir, une place, du mobilier urbain...

Inutile d'être un as du crochet pour participer à ces ateliers, où règne avant tout la convivialité. Il suffit d'avoir de la bonne volonté et de savoir tenir crochet et aiguilles! L'Association possède un stock conséquent de laine, offerte par des donateurs. A Hyères, on cherche en ce moment du renfort et tous les âges sont bienvenus. Renseignements à mc.hours@gmail.com.

Lyliane

La MECA et le musée Mer Marine débarquent à Bordeaux...

Un article de Mr Simon Barthélémy, dans le Journal La Croix du 28/6/2019, nous fait part ce même jour de l'inauguration, près des abattoirs de la ville, de la MECA, c'est à dire de la Maison de l'Economie Créative et Culturelle, à Bordeaux. Quant au Musée Mer Marine, il est bâti sur le terrain des derniers chantiers navals au Nord de la ville. Ces deux nouveaux équipements culturels bordelais sont dans des friches "au coeur d'une ville en pleine transformation".

La Méca, financée à 96% par la région, culmine à 37 mètres de haut sur une de ses arches et mesure 120 m de long. Ce projet monumental a été réalisé par l'architecte danois  Bjarke Ingels. Le bâtiment offre une vue sur le fleuve Garonne depuis ses gradins. Les 2 piliers de l'Arche accueilleront des résidences d'artistes et les bureaux des 3 établissements culturels de la région: ALCA pour le livre, OARA pour le spectacle vivant et le FRAC pour l'art contemporain.

A l'autre bout de la ville, le promoteur immobilier Norbert Fradin va construire 5400 nouveaux logements, mais il a suscité également sur ces terrains en friche la construction du Musée Mer Marine, sobrement conçu par l'architecte bordelais Olivier Brochet. Là, maquettes de bateaux, histoire de la navigation, expositions de sensibilisation à la protection des océans, oeuvres d'art exposées en permanence ayant pour thème la mer sont rassemblées.

Bref, la culture a encore de beaux jours devant elle! La province à son tour n'hésite pas à investir et à renouveler ses équipements en transformant des quartiers mal famés en lieux porteurs pour la ville. Un "supplément d'âme" auquel les habitants seront particulièrement sensibles!

Lyliane

08/07/2019

Darlène ou la rage de vivre...

Mme Darlène Milord, aujourd'hui âgée de 32 ans, a connu une enfance difficile. En effet, sa maman est morte à sa naissance et son père ne pouvant s'en occuper, c'est sa tante qui la recueillit à l'âge de 3 ans. Elle a eu une hémiplégie qui a paralysé son côté droit.  Malgré cela, élevée par l'association Nos petits frères et soeurs, elle a surmonté tous les obstacles. Assistante-enseignante, elle encourage actuellement les enfants placés sous sa garde, rit et chante à l'Ecole Ste Germaine, où elle donne des leçons de courage à tous.

Depuis des années, en compagnie d'enfants en situation de handicap mental et physique, Darlène monte à cheval au Centre équestre de Chateaublond à Tabarre. Invitée à l'étranger pour participer à des compétitions équestres, elle s'y est rendue avec plaisir. Le 17/3/2019, Darlène a offert à son pays, Haïti, sa première médaille d'or lors des J.O. spéciaux d'Abou Dhabi. Comme quoi, une faiblesse apparente peut cacher une force et une foi incommensurables!

Pour davantage d'informations, joindre par e-mail:info@nospetitsfreresetsoeurs.org.

Conduite et vieillissement...

Dans le journal syndical de la FSU, un article de Mme Raphaëlle Coquebert souligne l'importance de respecter un "code de bonne conduite des seniors". En effet, dans la mesure où 85% des seniors ont une voiture et s'en servent, il faut qu'ils fassent régulièrement le point sur leurs compétences (vue, ouïe, risque cardiaque...) en consultant un médecin et notamment un praticien agrée de la Commission médicale des permis de conduire (liste sur www.visite-medicale-permis-conduire.org).

Il est également possible de se tester sur le site: www.e-sante.fr/senior-etes-vous-physiquement-apte-conduite/test/427. En cas de doute, offrez-vous un audit de votre conduite dans une auto-école (coût: environ 50 euros). Des cours de remise à niveau ou un stage de réajustement peuvent être programmés ensuite selon le cas. Le mieux, en prenant de l'âge, est d'opter pour une voiture avec équipements d'assistance à la conduite: boite de vitesse automatique, direction assistée, radars et caméra de recul...

Il est conseillé en outre de se procurer le jeu vidéo pour conducteurs âgés:NeuroRacer mis au point par des chercheurs américains. Dans d'autres pays un examen médical à renouveler tous les 5 ans a lieu à partir de 65 ans en Espagne et de 75 ans révolus aux Pays-Bas.  Chez nous, comme en Allemagne, en Pologne, en Autriche..., un simple arrêté de décembre 2015 répertorie les maladies incompatibles avec la conduite automobile.

Alors, soyons responsables et, tout en gardant notre autonomie, ne faisons courir aucun risque à la société!

Lyliane

06/07/2019

Michelin conçoit un pneu sans air et increvable...

Dans le journal La Croix du 6/6/2019, Mme Marie Dancer nous informe qu'un prototype de pneu sans air, dévoilé le 4/6 par la firme, pourrait être commercialisé en 2024. A l'occasion du Sommet des nouvelles mobilités Movin'On de Montréal, ce prototype nommé Uptis  a été présenté comme un "pneu révolutionnaire". Ultras flexibles face aux chocs, ces pneus, bardés de rayons, s'useront en effet moins rapidement, car ils ne seront pas soumis au sous gonflage.

Aujourd'hui, 200 millions de pneus étant mis au rebut chaque année, le bénéfice sera avant tout environnemental. Mais le prix de ce pneu n'a pas encore été dévoilé et on ne sait si le fabricant comme le consommateur s'y retrouveront. Des tests en conditions réelles ont besoin d'avoir lieu avant toute commercialisation. La recherche et l'innovation sont quoi qu'il en soit mis à l'honneur chez Michelin, ce qui ne peut que nous réjouir!

Lyliane

05/07/2019

Un nouveau concept: l'architecture paysage!

La Compagnie de Phalsbourg a acheté pour  44 millions d'euros un terrain de 5 hectares situé sur la commune d'Antibes (06) à l'entrée Sud de la technopole de Sophia Antipolis, écrit Mr Paul Molga dans le Journal Les Echos du 11/6/2019. Sur une colline dominant le péage de l'autoroute A8, le projet futuriste de Mr Jean Nouvel a été retenu et se nommera "Ecotone". Ce futur îlot écologique  hypervégétalisé sera visible depuis l'autoroute.

C'est une zone de transition écologique entre plusieurs écosystèmes, dans laquelle la végétation joue un grand rôle. Aussi, au total, 56% du site (27 000 m2) seront occupés par des espèces méditerranéennes. Il y aura également des bureaux (32 000 m2) , un hôtel, des zones de services, un institut interdisciplinaire (3IA) et une station F bis calquée sur le modèle d'incubateur de start-up parisien de Mr Xavier Niel. Près de 4000 personnes travailleront  dans cette "colline habitée", dont de nombreux chercheurs.

Avec la révolution numérique, de nouveaux métiers viendront remplacer les postes à offrir aux futures générations. Depuis Sophia Antipolis, les outils digitaux se déploient et évoluent. L'Intelligence Artificielle notamment va proposer des formations pour les ingénieurs. Toutefois n'oublions pas l'humain dans tout cela et restons dans une dimension où la technologie permet à l'être humain de s'épanouir sur la planète.

Lyliane

04/07/2019

Bientôt des bus à hydrogène...

Six bus fabriqués en France dotés d'une propulsion 100% hydrogène vont être mis en service cet été dans les environs de Béthune.
La première ligne de bus 100% hydrogène en France est sur le point d’être mise en service dans le Pas-de-Calais. Les bus circuleront entre Auchel et Bruay-la-Buissière, dans les environs de Béthune, à l’aide d’une technologie entièrement française, de la production d'hydrogène jusqu'au matériel roulant. Une présentation à eu lieu vendredi au siège du syndicat des transports Artois-Gohelle à Houdain, dans le Pas-de-Calais.
À peine plus bruyant qu’une voiture électrique, cet autobus se recharge à une station de production d’hydrogène autonome, une technologie sans émission de gaz à effet de serre. "On remplit des cuves d’hydrogène dans le bus et ensuite, à l’aide d’une pile à combustible, l’hydrogène se transforme en électricité qui alimente une pile électrique pour faire avancer le bus", détaille auprès d’Europe 1 Sophie Masure, ingénieure en charge du projet sur le réseau. "C’est une solution complètement verte parce que le bus ne rejette que de l’eau. Zéro émission, zéro bruit aussi, pour les riverains c’est important."

Jusqu'à 350 kilomètres d'autonomie
Les premiers usagers pourront emprunter ces bus zéro émission dans le courant de l'été, après une dernière phase de tests. Six bus rouleront sur une ligne de 14 kilomètres, avec une autonomie accrue. "On a une flexibilité d’utilisation par rapport au bus électrique qui est beaucoup plus grande. On a un rechargement très rapide et une autonomie plus grande de ces bus, plus de 300 à 350 kilomètres, ce que l'on ne peut pas faire avec des bus à batteries", fait valoir Jean-Christophe Hoguet, le responsable développement du constructeur Safra.
Pour la collectivité l’investissement est important, mais les élus y voient d’abord une solution d’avenir. "Je n’espère plus qu’une chose : que l’exemple soit suivi par d’autres", glisse Laurent Duporge, président du Syndicat mixte des Transports Artois-Gohelle. "Pau va le faire prochainement, Auxerre aussi semble-t-il. Nous aurons été précurseurs d’un mouvement qui va se généraliser."

Lionel Gougelot, édité par Romain David - Europe 1 - samedi 22 juin 2019

Construire en habitat modulaire...

L'habitat modulaire, écrit Mme Elodie Hervé dans le journal gratuit 20 Minutes, permet de construire au fur et à mesure de ses besoins. Avec l'explosion du prix des loyers et le manque de foncier disponible, ce type d'habitat se diversifie, entre construction à la demande et développement d'espaces partagés. En effet, le bloc unique préfabriqué a été remplacé par un ensemble de petits morceaux avec lesquels on peut composer sa maison. L'habitat modulaire permet de réduire les coûts et d'améliorer la qualité de vie.

Mr Benjamin Delaux, le cofondateur de Habs, propose aux futurs propriétaires avec sa start-uo de définir leur logement idéal: exposition, nombre de pièces, budget. Certains veulent commencer par un studio en T2, puis y adjoindre une terrasse ou d'autres pièces. D'autres souhaitent des maisons modulables mitoyennes de deux appartements. Bref, même l'habitat ancien est susceptible de se moduler et on peut tout customiser. le grand plus est la possibilité de faire évoluer le bien en fonction de ses besoins et de ses moyens.

Ikéa s'est d'ailleurs positionné sur ce marché. Avec la start-up Ori living, le géant suédois entend proposer en 2020 du mobilier robotisé se transformant en armoire, bureau, lit ou séparateur de pièces en quelques minutes. Ce type d'habitat se veut néanmoins durable grâce aux matériaux utilisés.

Pour en savoir davantage sur l'habitat modulaire, joindre par exemple sur Internet les sites: https://easy-modulaire.com/ et https://www.stmb-construction-chalets-bois.com/pages/habitats-modulaire.htm

Lyliane

03/07/2019

Un centre de rafting s'engage en faveur de l'écologie...

C’est une première en France et ça se passe à Bidarray (Pyrénées-Atlantiques), au cœur de la plus grande réserve européenne...
Le centre de Rafting Uhina, situé dans la commune de Bidarray (Pyrénées-Atlantiques) vient de devenir le tout premier centre de loisirs et d’activités en France certifié NF Environnement. Un prix qui récompense l’engagement écologique de ce centre sportif construit au cœur de la plus grande réserve européenne de rapaces mais aussi sa passion pour la transmission de connaissances auprès du grand public. « Depuis que j’ai créé Uhina (la vague en basque) en 1996, j’ai toujours voulu que l’activité en eau vive soit intimement liée à la vie de la nature du Pays basque. L’idée c’est de pagayer tout en apprenant dans la bonne humeur », explique Jean-Daniel Irumberry, le directeur du centre. Pour cela, il s’appuie sur une équipe de professionnels de rafting passionnés de botanique et d’histoire.
« C’est à ça que doit ressembler le tourisme »
« C’est vrai que depuis plus de dix ans, je consulte sans cesse des livres et des grimoires pour en apprendre toujours plus sur les plantes qui poussent au bord de la rivière. Cela me permet de parler également de toute cette faune prodigieuse qui nous entoure. Que ce soit dans les arbres ou dans les rapides. On arrive même à remonter le temps jusqu’aux romains ! » s’enthousiasme Marco Marthi, le moniteur de raft à la base de ce classement.
« Quand je suis sur le bateau avec des familles, c’est un bonheur de leur montrer des nids de martins-pêcheurs, des fougères préhistoriques ou encore des plantes que les sorcières utilisaient pour des philtres d’amour », sourit-il en laissant planer le mystère sur les effets véritables de ces derniers. « C’est un échange qui se fait sur le bateau et, finalement, on apprend tous les uns avec les autres sans oublier de s’amuser et parfois même de se jeter à l’eau », conclut-il.
« En principe une descente en rafting dure une heure et demie environ mais souvent, on prend encore plus de temps parce que les vacanciers se sentent bien et ont soif d’apprendre. Il nous semble que c’est à ça que doit ressembler le tourisme aujourd’hui. D’ailleurs, une fois l’activité terminée, il est fréquent que tous les visiteurs restent pour profiter du site durant la journée avec un bon barbecue à la clé », se réjouit Jean Daniel Irumberry.

Denis Granjou - Le Parisien - samedi 22 juin 2019

Un grand prix a été attribué lors de la 10 ème édition des Bonnes Nouvelles des Territoires...

Dans le Journal La Croix du 14/6/2019, un court article fait référence au Prix des Bonnes Nouvelles attribué par la Fondation MMA des entrepreneurs du futur. Parmi les 202 dossiers déposés, 12 initiatives locales ont été primées pour leur caractère innovant, reproductible et performant. Parmi celles-ci, le grand prix 2019 entreprise sociale et solidaire est revenu à la Fédération Simon de Cyrène, qui a pour objet de soutenir la création de nouveaux lieux de vie pour les personnes qui survivent à un accident grave, avec un handicap acquis.

L'innovation sociale des maisons partagées Simon de Cyrène, où vivent ensemble des personnes valides et des personnes devenues handicapées, est une réponse au défi majeur de la place des personnes dépendantes dans la société. Ce modèle d'habitat participatif et inclusif est à mi-chemin entre l'institution et l'habitat social diffus. Aujourd'hui, un modèle fédéral robuste a permis l'ouverture de maisons dans 5 villes et une première expérimentation aux autres champs de la dépendance.

Pour en savoir davantage sur les lauréats, joindre sur Internet: www.fondation-entrepreneurs.mma/grand-prix-des-bonnes-nouvelles-des-territoires/presentation.htm

Lyliane