04/08/2019
Comment cultiver son jardin au naturel?
Selon le Hyérois Mr David Orsat, consultant botaniste paysager, écrit Mme Amandine Roussel dans le journal Nous, il est essentiel de soigner ses plantes sans pesticides, ni engrais chimiques. Certes, pucerons, fourmis, cochenilles, escargots peuvent mettre à mal nos plantations. Toutefois, il existe des solutions naturelles, plus écolos et beaucoup moins onéreuses que les produits chimiques. Les abeilles ne peuvent qu'en bénéficier et nous aussi sur tous les plans quel que soit notre âge. L'article ne parle pas de "permaculture", mais cette technique pourrait aussi être ajoutée en complément...
Première observation du botaniste: s'occuper de la terre en choisissant très soigneusement son terreau, car nos plantes se nourrissent par leurs racines. Dans certains cas, il faut ajouter afin de l'aérer un peu de sable ou de tourbe ou alors de l'argile pour la rendre plus dense. Puis, faire attention en achetant des plants et des arbustes adaptés à notre région. Dans le sud de la France, mimosas, citronniers et orangers se plaisent, ce qui n'est pas le cas partout dans notre pays. L'ail et le thym par exemple ne se plaîsent pas dans tous les sols. Quant aux légumes racines (pommes de terre, carottes...), ils aiment les climats de moyenne altitude. L'hiver, on peut également semer du trèfle pour apporter de l'azote dans le sol.
Les traitements "verts" vont des larves de coccinelles, gourmandes de pucerons, que l'on peut trouver en jardinerie, aux associations de végétaux qui se protègent mutuellement comme les capucines, les soucis, le sureau ou même des gousses d'ail écrasées dans un litre d'eau bouillante, que l'on laisse infuser 24 h et qui se révèlent souveraines contre les acariens et les pucerons. On peut également acheter des bombes insecticides pour un rosier sur un balcon ou du purin d'ortie, efficace pour renforcer la santé des plantes en général.
Contre la cochenille, un mélange de savon noir, d'alcool à 90° et d'huile de colza vaporisé sur les feuilles par temps sec à intervalle de 2 semaines peut en venir à bout. Contre l'oïdium de la vigne, le botaniste conseille de mêler du liquide vaisselle, du bicarbonate de soude et de l'huile de colza. Certains emploient pour les oliviers ou les palmiers, vulnérables aux charançons ou à la mouche, des pièges à phéromones ou même de l'argile. Des colliers de glu placés sur le tronc au pied des arbres fruitiers empêchent les fourmis de monter coloniser les branches et d'y apporter des maladies.
Il est donc possible de respecter la nature et de cultiver un jardin sans empoisonner l'air et l'eau qui nous entourent. A chacun de tester des solutions de bon sens et d'en faire profiter ses compatriotes! Des ateliers pour adultes ou enfants existent dans certaines villes, où des composteurs leur sont mis à disposition. Enfin, des municipalités proposent des friches urbaines à leurs habitants en créant des jardins partagés, où chacun peut mettre les mains dans la terre et se régaler des fruits de son travail.
Lyliane
05:07 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, L'EAU ET LA MER, LECTURES, LES ABEILLES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : cultiver son jardin au naturel | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
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