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14/02/2020

Sommet Choose France: quoi de neuf à attendre pour les start-up?

Essentiellement techniques, les mesures d'attractivité en faveur des start-up annoncées cette semaine lors du sommet Choose France sont un message à l'intention de Londres. Elles représentent aussi des améliorations marginales mais assez concrètes pour les start-up.
Des annonces cosmétiques ou une vraie avancée pour les start-up françaises ? Les "mesures d’attractivité en faveur des start-up" divulguées lundi par le secrétaire d’Etat chargé du numérique Cédric O, lors du sommet Choose France, ne sont pas, autant le dire, d’une limpidité cristalline. Actions gratuites, BSPCE, visas pour les étrangers : ces mesurettes très techniques vont-elles changer la vie des acteurs de la Start-up Nation ?
Un appel du pied aux entrepreneurs de Londres
Premier décodage : à onze jours du Brexit, l’accent mis sur l’attractivité de la France est un signal clair en direction des start-up de Londres, qui devra défendre son statut de capitale européenne des start-up.
Parmi le paquet de mesures, se trouve ainsi une réponse à la crise des talents rencontrées par les entreprises du digital : le French Tech Visa sera encore étoffé. Alors qu’il était réservé aux start-up, ce permis de travail et de résidence prioritaire, lancé en juin 2017 par Emmanuel Macron, s’étendra dorénavant aux salariés des grands groupes, qu’ils soient français ou étrangers. "Faire venir un ingénieur indien chez Google ou chez Facebook, ce sont des cas très concrets que nous rencontrons", souligne Nicolas Brien, directeur général de France Digitale. Faciliter le recrutement de salariés chez Google France ou chez Atos pourrait avoir un impact pour l’ensemble des entreprises, y compris les plus petites : attirés dans les filiales de grands groupes, des talents étrangers pourraient par la suite être recrutés dans des start-up françaises, espère France Digitale.
Deux autres mesures visent à faciliter l'intéressement au capital des salariés dans les entreprises technologiques. La première concerne les attributions d’actions gratuites ou AGA. Cet outil avait été détourné de sa finalité première par les grands groupes, qui en avaient usé et abusé pour rémunérer leurs dirigeants. On se souvient par exemple des 300 millions d’euros d’actions gratuites reçues par Bernard Charlès, le patron de Dassault Systèmes. Pour éviter ces dérives, le gouvernement avait alourdi la fiscalité des AGA, en les assujettissant à 15% de cotisations patronales – une facture que seules les PME n’avaient pas à payer. "Initialement destinée aux PME n’ayant jamais versé de dividendes, l'exonération peut désormais s'appliquer aux ETI dans les mêmes conditions", annonce Bercy. Une façon concrète d’accompagner la croissance des "scale-up", les entreprises à forte croissance rejoignant, en grossissant, le club des ETI.
Actions à prix préférentiel aux salariés français
La deuxième mesure assouplit le régime des BSPCE : plébiscité par les start-up, qui y ont recours à 86%, cet outil était réservé aux sociétés françaises. Dorénavant, les filiales de start-up étrangères installées en France, comme Deliveroo et consorts, pourront, elles aussi, distribuer des actions à un prix préférentiel à leurs salariés. Cette mesure est, tout comme le French Tech visa, un signal fort dans le contexte du Brexit. "Si vous hésitez à déménager votre siège de Londres à Paris, il est essentiel de pouvoir offrir à vos managers une rémunération attractive", souligne Nicolas Brien.
"Le principal problème qui freine les dirigeants de start-up françaises qui s’internationalisent n’est pas résolu", soupire toutefois le patron d’une des plus belles scale-up françaises. "Pour nous, la difficulté n’est pas tant de faire venir des talents étrangers en France que d'offrir des conditions attractives aux salariés de nos filiales européennes", explique-t-il. Or, il se heurte comme ses homologues à l’inextricable fouillis du droit européen, où les salariés étrangers se voient lourdement pénalisés dans certains pays, comme aux Pays-Bas où l’intéressement dans une start-up étrangère est taxé à 40%. L’harmonisation du droit fiscal et social reste un vaste chantier. "Les mesures annoncées lundi ont toutefois l’avantage d’être concrètes", reconnaît malgré tout l’entrepreneur. Un pied de nez à Londres et des petits pas dans le bon sens…

Selon Mme Delphine Dechaux - Challenges - mercredi 22 janvier 2020

13/02/2020

Démarchage à domicile: bientôt des poursuites plus efficaces?

Lundi 20/1/2020, plusieurs associations de défense des consommateurs ont lancé une pétition appelant les pouvoirs publics à interdire le démarchage téléphonique, pratique qualifiée d'"intrusive" et de "non désirée par les consommateurs". Mercredi soir, elle comptabilisait plus de 216 000 signatures, sur un objectif de 250 000.
Mardi, ce sont les principales fédérations du bâtiment qui ont demandé au gouvernement d'interdire ce démarchage en matière de rénovation énergétique, accusant certaines plates-formes de harceler et d'induire en erreur les particuliers.
L'échec de Bloctel
"Si ces nuisances téléphoniques perdurent, c'est essentiellement en raison de réseaux extrêmement bien organisés dans la poursuite de ces activités délictuelles", a déclaré mercredi au Sénat Cédric O.
Le fichier Bloctel, service mis en place mi-2016, permet théoriquement de ne plus être dérangé par des appels non souhaités. Mais ce dispositif est "inefficace en raison de dérogations bien trop extensives et de sanctions insuffisamment dissuasives", dénoncent les associations de consommateurs.
Cédric O a indiqué qu'"en 2019, plus de 1000 établissements [avaient] été contrôlés, conduisant à la sanction de 66 d'entre eux ne respectant pas le dispositif Bloctel, pour un montant total d'amendes de 2,3 millions d'euros, ce qui est trois fois plus qu'en 2018". Il a également souligné que la Répression des fraudes "publiait régulièrement [le nom des] entreprises fraudeuses". "Une quinzaine de décisions ont été publiées, cela se généralisera dans les prochains mois", a-t-il précisé.
LIRE AUSSI >> Démarchage abusif : la répression des fraudes cible 13 sociétés du secteur de l'énergie
Mais le secrétaire d'État a convenu que "le cadre législatif méritait d'être renforcé". "C'est le sens de la proposition de loi portée par le député Christophe Naegelen qui vise à mieux encadrer le démarchage téléphonique et à lutter contre les appels frauduleux", et qui doit être discutée à l'Assemblée le 30 janvier.
Cette proposition de loi doit "renforcer les obligations" et prévoit également "des sanctions beaucoup plus dissuasives, jusqu'à 375 000 euros d'amende, avec une attention particulière sur le secteur de la rénovation thermique, avec des cas d'interdiction sectorielle. S'il faut aller plus loin, nous irons plus loin", a ajouté Cédric
 O.

Selon l'Express-L'Express - mercredi 22 janvier 2020

A propos du libéralisme selon Mr Yannick Jadot...

Cet ancien de Greenpeace, passionné de football lance le coup d'envoi du débat en ces termes "La passion du combat, de l'engagement, c'est comme le football : il y a des règles mais il faut parfois savoir filouter". Un vrai politicien donc, qui au fil du débat renforce sa stature d'ambassadeur d'une écologie de compromis. Le match fut riche : Europe, changement de modèle économique, rôle des entreprises et de la finance dans l'économie verte, autant de thèmes abordés au cours de ce débat. Retour sur le plan de match de Yannick Jadot contre le réchauffement climatique en 5 points clefs.

Penser globalement le changement climatique : le rôle de l'UE

Pour Yannick Jadot, l'écologie est un combat et l'Union Européenne "une force de frappe". La lutte contre le réchauffement climatique passe par l'Union Européenne. Le député européen rappelle que les comportements individuels, et les efforts des collectivités territoriales sont tout aussi nécessaires. Mais à son sens seule l'échelle européenne permet de peser dans les négociations internationales face à la force de frappe des lobbys et des pays comme les Etats Unis ou le Brésil. Il se félicite que l'environnement soit devenu une compétence européenne, qui rentre parfaitement dans le rôle originel de l'organisation de nous assurer un "avenir paisible". Hier l'Union Européenne était construite pour empêcher une nouvelle guerre mondiale, aujourd'hui elle se doit d'empêcher la destruction de notre écosystème.

Malgré ses insuffisances démocratiques, l'Union Européenne reste donc un "formidable espace de conquête" selon Yannick Jadot.

Changer de modèle économique : la fin du libéralisme
Le combat de l'écologie passe pour Yannick Jadot par un changement de modèle. Son constat est simple : le libéralisme économique s'est développé sur l'idée qu'il était structurellement porteur du libéralisme politique. Or aujourd'hui selon le député européen l'"ultralibéralisme" poussé à son extrême déclenche en monétisant la vie privée par exemple - de nombreuses peurs. Le libéralisme devient dès lors le premier ferment des populismes. La perspective de progrès a pour lui disparue, puisqu'un nombre croissant de personnes ne croient pas en la perspective d'une amélioration du train de vie de leurs enfants. Le constat est selon lui sans appel :

"Quand on se bat pour le Green Deal européen, c'est pour se donner un projet de civilisation ! Le libéralisme, ce n'est pas un projet de civilisation ! "
Yannick Jadot entend lancer une stratégie de la mobilisation. Au nom de ce nouveau combat écologique le député européen exhorte à un "moment pearl harbor". "Profitons de ce défi du vivant, du changement climatique, de la solidarité pour transformer notre société en mieux". Le défi écologique est alors vu comme un tremplin pour le développement d'une nouvelle économie.

Investir dans l'économie verte : un deal gagnant-gagnant

Investir dans l'énergie verte est selon Yannick Jadot, le seul investissement rationnel. Pour lui aucun investisseur privé n'a intérêt à un financer dans les énergies fossiles. Plébisciter l'énergie éolienne et solaire c'est pouvoir atteindre l'indépendance énergétique, notamment d'un point de vue géopolitique. Ultime argument, le nucléaire lui aussi est soumis à des problèmes d'approvisionnement avec des réacteurs mis à l'arrêt pour des raisons de sécurité, les arguments traditionnels d'indépendance et de promesse d'approvisionnement en flux tendus ne tiennent donc plus.
Le rôle des entreprises est donc clef dans cette transition énergétique, via l'investissement dans des innovations technologiques majeures. La capacité d'investissement est renforcée par la baisse des coûts des énergies renouvelables avec un coût marginal de l'énergie solaire proche de zéro.

La mise en place de cette transition : encore un long chemin à parcourir

Yannick Jadot appelle à suivre des pays comme le Danemark, l'Autriche ou l'Allemagne et miser sur l'énergie verte. Il regrette à ce titre que l'objectif pour la France de 23% d'énergie renouvelable pour 2020 ne soit pas tenue, et s'élève seulement à 17%.
Il faut davantage aussi économiser l'énergie. Yannick Jadot se désole que le gouvernement ait réduit de moitié les crédits d'impôt d'isolation thermique. Le logement représente 40% de nos consommations d'énergie et 25% de nos émissions. Il soulève l'extraordinaire opportunité d'investissement dans la rénovation thermique des logements, via notamment les PME afin de régler les 6 millions de passoires énergétiques.

Seulement, le député européen semble battre en retraite quand ses interlocuteurs l'interrogent sur l'empreinte écologique et la nécessaire utilisation de métaux rares largement détenus par la Chine pour la construction d'éoliennes et de panneaux solaires. Questionné sur le développement d'une finance "verte", Yannick Jadot, riposte en dénonçant « place dans notre économie trop importante, prédatrice pour la création d'entreprises" occupée par la finance. Bien qu'il souligne des efforts de désinvestissement réalisés dans les énergies fossiles, il regrette que plus de 600 milliards d'euros par an soient encore investis dans les énergies fossiles.

La stratégie de l'ouverture: Interrogé sur l'élection de Julien Bayou, issu de l'aile gauche du parti Yannick Jadot expose la stratégie d'ouverture des Verts. "Nous devons être en capacité autour d'un projet positif de rassembler très largement, sûrement dans quelque chose qui ne sera plus EELV, mais quelque chose de beaucoup plus large et de beaucoup plus puissant. "

Alors, le capitaine des Verts sort-il gagnant de ce débat ? Sur un point, en tout cas il n'en fait aucun doute, celui d'imposer l'écologie dans le débat public ; à la question, "l'écologie sera-elle l'enjeu majeur de la prochaine élection présidentielle ? " 68% du public ont répondu oui. De quoi faire pousser des ailes à Yannick Jadot qui s'esclaffe : "Je vais peut-être y réfléchir à cette élection présidentielle finalement".

Avant de penser aux présidentielles, il convient d'abord de passer par la case municipale. L'écologie devenue un thème majeur permettra-t-elle à EELV de s'imposer aux élections municipales ? Le terreau semble moins fertile que pour les élections européennes ...

10/02/2020

Comment fabriquer sa propre lessive?

Aujourd’hui, rares sont les lessives industrielles à avoir des ingrédients sans substances chimiques, potentiellement nocives pour notre santé et pour l’environnement. Vous avez donc peut-être déjà songé à faire vos propres produits ménagers mais sans trop savoir par où commencer ? Pour vous aider, on vous propose une recette du blog Banana Pancakes, simple, rapide et avec peu de produits. L’objectif : que vous puissiez enfin vous lancer les yeux fermés !
Les ingrédients :50 g de savon de Marseille en copeaux ou râpé (si possible composé de minimum 72% d’huile végétale, sans parfum, glycérine et conservateur), 1 c.à.s de bicarbonate de soude, 1l d'eau et facultatif 10 gouttes d'huile essentielle (lavande)
La recette : Dans une casserole, faites chauffer l’eau, ajoutez le savon de Marseille,
mélangez doucement jusqu’à la dissolution du savon, laissez refroidir environ 30 minutes, ajoutez la cuillère à soupe de bicarbonate de soude ainsi que les gouttes d’huile essentielle si vous en avez, laissez refroidir complètement, versez l’ensemble dans le récipient de votre choix (un ancien bidon de lessive par exemple). 

Cette recette vous permet de réaliser 1 litre de lessive que vous pourrez doser comme une lessive classique.
Pour tous ces ingrédients y compris les huiles essentielles, comptez environ 7 euros. Sachez que vous pourrez les réutiliser pour refaire cette recette plusieurs fois.

Selon redaction - Gentside - lundi 20 janvier 2020

 

 

 

 

 

09/02/2020

Le frigo comme modèle d'économies d'énergie...

Dans le journal La Croix du 10/1/2020, Mme Céline Schoen consacre un long dossier aux économies d'énergie, selon un sondage BVA révélé par le quotidien. Les Français dans l'ensemble semblent attentifs au climat dans leurs gestes quotidiens. 39% d'entre eux par exemple affirment qu'ils se chauffent moins qu'auparavant l'hiver et 31% de nos concitoyens réduisent l'usage de leur climatisation. 82% des Français éteignent leurs appareils électriques au lieu de les laisser en veille. De même, on achète de plus en plus de modèles d'appareils à haute performance énergétique (frigo, congélateur).

L'article souligne que le réfrigérateur est "le bon exemple à suivre, car il a fait sa révolution énergétique il y a quelques années". Rappelons les appareils classés de A à D, puis l'élimination du gaz CFC après le Protocole de Montréal, qui jouent un rôle majeur. C'est d'autant plus important car frigos et congélateurs, qui fonctionnent en permanence, pèsent 31% de la consommation d'un logement, hors chauffage. Les fabricants ont en effet accepté de concevoir autrement leurs produits. Peu à peu, le frigo a fait des émules: lave-linge, lave-vaisselle, sèche-linge et ampoule LED.

A l'ADEME, on se félicite de ce virage qualitatif, mais on regrette que le secteur des téléviseurs et de la rénovation des bâtiments n'aient pas encore été pris en compte par la réglementation. De même, ordinateurs personnels, tablettes, téléphones mobiles, enceintes et autres objets connectés annulent les gains d'énergie enregistrés jusque là. En effet, il se trouve encore des Français, notamment dans la jeune génération, qui ont l'illusion que les ressources de la planète sont illimitées... Le prix actuel de l'électricité étant sous-évalué, bientôt son prix risque de grimper.

Les destinations de vacances ont également évolué: 83% de nos concitoyens les passent désormais en France. Le kérosène n'étant pas taxé, certains qui voyagent au loin acceptent de compenser leurs émissions de CO2. En semaine, beaucoup font du covoiturage, marchent, prennent les transports en commun ou leur bicyclette (70% environ). Côté alimentation, ce sont les plus de 65 ans qui ont le plus réduit leur consommation de viande rouge et qui achètent le plus de produits locaux et de saison. Quant à la gestion des déchets, beaucoup recourent au tri et renoncent aux sacs plastiques.

De beaux défis restent encore à gagner, mais le mouvement est en route, ce qui est très encourageant! Notons enfin que le journal La Croix organisera du 9 au 11 juin à Angers ses premières "rencontres de l'écologie": trois jours de débats et de rencontres pour imaginer ensemble (entrepreneurs, associations, agriculteurs, étudiants, élus...) la transition écologique dans toutes ses dimensions, y compris éthiques et morales. Parmi les intervenants figureront Mrs Nicolas Hulot, Cyril Dion, Frédéric Boyer... Pour tout renseignements, s'adresser à www.rencontresecologie.la-croix.com.

Lyliane

08/02/2020

Articles de sport d'occasion...

Pour se dépenser sans créer davantage de déchets, les articles de seconde main, en très bon état, sont une bonne option de plus en plus accessible.
Retrouvez tous les samedis dans la chronique «Terre d’actions» des initiatives pratiques et écolos en France et dans le monde.

Après l’enfilade de repas copieux de fin d’année, les tenants des bonnes résolutions s’attellent à la remise en forme. Commencer un nouveau sport implique de s’équiper d’une panoplie d’accessoires plus ou moins nécessaires. C’est coûteux, y compris pour l’environnement. Surtout si le coup de foudre pour une discipline s’étiole rapidement.

Selon l’Ademe, la France est «le 4 ème pays au monde et le premier européen à consommer des articles de sport et de loisirs». Ce qui crée en bout de course des montagnes de déchets supplémentaires. Alors pour réduire le gaspillage, mieux vaut se concentrer sur l’essentiel, le matériel de base. Ensuite, on évite d’acheter du neuf. La mission peut sembler difficile car les boutiques d’occasion dédiées au sport sont encore rares. Mais le mouvement est amorcé.

Recycleries sportives
Un des projets pionniers se trouve à Massy (Essonne), où une recyclerie sportive a ouvert en 2016. Un deuxième local s’est installé dans le XVIIarrondissement de Paris en mars 2018. La boutique solidaire collecte, répare et donne accès à du matériel ainsi qu’à des tenues de seconde main à prix riquiqui et en très bon état. Escalade, roller, ski, randonnée, vélo… Des dizaines de pratiques sportives sont représentées. Ce qui permet aussi de rendre accessible certains sports comme l’équitation.

La recyclerie s’approvisionne grâce aux dons de particuliers, de centres de pratiques sportives et de magasins spécialisés. Elle demande une adhésion de 5 euros par an pour l’accès aux achats en boutique et 25 euros pour inclure les ateliers de réparation (raquettes, bicyclette…) et de création.

Le principe est similaire à Nantes, avec SupporTerre, et près de Bayonne, au Hangar du sport, tous deux ouverts depuis 2017.Sites spécialisés
Pour des achats en ligne, il existe des sites spécialisés dans la revente et l’achat de matériel de sport de seconde main comme les Occasions du sport, SportOkaz, LinkNSport ou TrocSport. Même les grosses marques s’y mettent. On peut par exemple trouver son bonheur sur Decathlon occasion. Pour l’achat d’un produit neuf dans ses magasins, l’enseigne propose de racheter dans certains cas (surtout vélos et sports de glisse) votre ancien matériel, à condition qu’il soit similaire, et le revend sur son site dédié. L’enseigne organise aussi des Trocathlon, événements de vente et achat de matériel sportif d’occasion. On peut aussi tenter sa chance sur Le Bon Coin et Emmaüs, plus généralistes.

Fin de vie...

Voici la tribune de Thierry Beaudet, président de la Mutualité Française, au sujet de la fin de vie : "La révision de la loi bioéthique explore en ce moment certains territoires touchant au droit à la vie, voire à la vie 'augmentée' ou 'accompagnée' : PMA pour toutes les femmes et intelligence artificielle. Elle y apporte des réponses empreintes des valeurs propres à notre République pour offrir plus de liberté et plus d’égalité. Nous nous en réjouissons. Pour autant, à mon sens, elle demeure incomplète en laissant de côté une question actuelle et fondamentale : le droit de choisir une fin de vie digne.

Pour des raisons culturelles ou cultuelles, la fin de vie en France, et a fortiori son accélération volontaire pour des motifs thérapeutiques, reste un domaine interdit. La mort serait un mystère intouchable, en débattre serait inconvenant. Face à la douleur ou à une dégradation physique vécue comme insupportable et humiliante, notre société décide de facto qu’il faut se faire disciple de Sénèque et se taire pour rester digne. Ou, pour les familles et le corps médical, vivre le traumatisme des prétoires et de l’exposition malsaine que cela engendre.

Le droit à la gestation - son contrôle comme son accomplissement - s’est heureusement étendu. Peu à peu des limites et des tabous sont tombés. A contrario, le droit à la fin de vie assistée progresse trop lentement, le plus souvent en réaction à des situations dramatiques.

Bien sûr, le Code de déontologie médicale (article 37), le Code de santé publique (article L 1111-4) et les lois Leonetti de 2005, puis Leonetti-Claeys de 2016 créent et élargissent les droits des malades et des personnes en fin de vie. Sont visés les objectifs de soulager la douleur, d’éviter une obstination déraisonnable, de respecter durablement la volonté de la personne malade ou d’une personne de confiance par le biais des directives anticipées, de développer des soins palliatifs jusqu’à la sédation profonde.

Mais, contrairement à certains pays voisins, aucun de ces textes ne traite de l’aide active à mourir. Et les débats du CCNE (Comité consultatif national d’éthique) préalables à la révision de la loi bioéthique ont écarté d’emblée cette option.

Or cette question mérite d’être débattue au nom de la responsabilité. Avec l’augmentation de la durée de la vie, elle se posera de manière lancinante. Elle s’imposera aux personnes concernées, bien sûr, mais aussi à leurs familles, à leurs médecins. Elle s’imposera à notre société. Mais toujours avec le risque de la fragmenter et d’alimenter la chronique si on n’y remédie pas avant.

Cette question mérite également d’être débattue au nom de la dignité.

Il y a plusieurs façons de comprendre la dignité, qui peuvent d’ailleurs être antagonistes.

Il en est une qui fait de "la vie" une vertu cardinale, un principe intouchable. Celle-ci restreint la liberté individuelle face aux aléas de la vie, y compris ceux qui conduisent à une douleur ou à une situation inhumaines. Cette acception de la dignité interdit de modifier par quelque manière que ce soit le cours de la vie, aussi accidenté et insupportable soit-il.

Il est une autre acception de la dignité qui, au contraire, revendique l’autonomie et le libre arbitre face à ces mêmes aléas. Cette acception invite à intervenir - par la science et la médecine - à tous les moments de la vie, de la naissance à la mort. C’est cette acception que je défends.

C’est au nom de cette dignité et de cette autonomie que des mutualistes ont été pionniers en développant l’accouchement sans douleur, en permettant aux femmes en situation de handicap de vivre une maternité heureuse et que, plus largement, ils ont milité pour que femmes et hommes puissent disposer librement de leur corps.

C’est au nom de cette dignité et de cette liberté qu’il me semble nécessaire qu’un débat sur l’aide active à mourir soit ouvert. Les pays voisins qui se sont engagés dans cette voie peuvent être une source d’inspiration pour le nourrir. La Mutualité Française, par le biais de son espace fédéral d’éthique, s’est emparée de cette question et va l’instruire au premier semestre de cette année.Pour ma part, je plaide pour une solution de liberté qui laisse à chacun le choix d’une fin de vie digne. Et si une réforme allait dans ce sens, alors je suis sûr que des mutuelles se feraient encore pionnières en créant les lieux et les conditions permettant d’exercer cette liberté."

Selon Redaction JDD - leJDD - samedi 18 janvier 2020

07/02/2020

Sommes nous entrés dans la déconsommation?

De la consommation à la déconsommation, c'est tout un modèle de société qui est en train d'évoluer. L'an dernier, les achats de produits de grande consommation ont reculé de 1,4%. Signe d'une volonté de consommer moins mais mieux.
"Manger moins, mais mieux". C'est un tournant dans le mode de vie des Français. Selon une étude publiée par les Echos vendredi, les Français achètent de moins en moins dans les supermarchés. Les volumes baissent pour la deuxième année consécutive. Surtout, cette baisse s'accélère : -1,4% en 2019 contre 0,7% en 2018. Un phénomène qui oblige les distributeurs à s'adapter.
Devant les supermarchés, les chariots restent rangés, enchaînés les unes aux autres, et les clients ne ressortent qu'avec des sacs à la main car ils font de moins en moins leurs courses ici. On achète moins au supermarché... car on s'y rend moins souvent. Les clients préfèrent souvent aller chez les spécialistes ou les marchands de nourriture bio. Et au lieu de manger de la viande tous les jours, ils en consomment une fois par semaine, et de meilleure qualité.
"Sobriété de la consommation"
Emily Mayer de l'Iri, l'institut qui a réalisé cette étude, constate ces nouvelles habitudes de consommation. "Il y a une partie de ces achats qui vont être reportés sur d'autres circuits de distribution. Mais de manière générale, on sent qu'on arrive à une certaine sobriété de la consommation en volume, en France, avec la population qui vieillit et qui se tertiarise énormément."
Même si le chiffre d'affaires de la grande distribution a augmenté in extremis de 0,8%, il pourrait ralentir voire diminuer en 2020. Sur les 300 types de produits d'un hypermarché, 7 sur 10 sont à la baisse.

Selon Mr Matthieu Bock - Europe 1 - vendredi 17 janvier 2020

 

Le navet, un légume racine de saison...

Dans le petit journal des Biocoop, Mme Pascale Solana fait l'apologie du navet. Elle explique qu'en Europe, ce légume racine à chair blanche fut longtemps la base alimentaire des hommes et  des animaux, avant l'arrivée de la pomme de terre. On a hélas donné ce nom à un mauvais film, alors que des fricassées rustiques aux fins glaçages, le navet est une source importante de vitamines, de minéraux, d'oligo-éléments. Le navet appartient à la famille des Brassicassées comme le chou, la roquette ou le rutabaga.

Le navet est semé en mai en pleine terre et il est récolté 2 mois plus tard environ. Sur les marchés, on trouve ce légume racine soit rond à collet violet,  soit boule d'or. Ses fanes se mangent comme des épinards. En cuisine, on le déguste cru en salade avec une sauce yaourt, en jus avec des pommes ou rapé comme des carottes. Certains le font lacto-fermenter et le mangent comme de la choucroute. Enfin, cuit, il agrémente nos soupes de légumes, ou bien on se régale de le trouver frit, cuit à la vapeur, en jardinière ou en purée...

Son prix très raisonnable et sa haute teneur en  soufre, eau et fibres permettent de le mettre sur toutes les tables. Alors, cet hiver, n'hésitons pas à le consommer!

Lyliane

06/02/2020

Relocalisons la terre avec Terre de Liens...

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Gros véhicules polluants dans l'UE, quel avenir?

La ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne a souligné le caractère "absurde" des textes européens actuels, qui favorisent les gros véhicules polluants, lors de ses voeux à la presse le vendredi 17 janvier.
 Le gouvernement français souhaite revoir les règles européennes sur les émissions de CO2 des voitures, estimant qu'elles favorisent les gros véhicules plus polluants, une démarche qui risque de provoquer un bras de fer avec l'Allemagne.

"Il y a quelque chose d'un peu absurde dans les textes européens actuels, c'est le fait que quand les véhicules sont plus lourds alors ils ont le droit d'émettre plus de gaz à effet de serre. Dans les discussions qu'on va reprendre au niveau européen (...), on va remettre en cause cette absurdité", a déclaré vendredi à des journalistes la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne, lors de ses voeux à la presse.
Elle a clairement ciblé l'Allemagne, sans la nommer: "Je pense que la flambée des SUV (4x4 urbains, NDLR) découle aussi de cette réglementation dont on sait qu'elle est soutenue par l'un de nos grands voisins européens".

Depuis le 1er janvier, les constructeurs automobiles doivent respecter sur leurs ventes de voitures neuves en Europe des émissions moyennes de CO2 inférieures à 95 grammes par kilomètre, sous peine de lourdes amendes.
Chaque gramme en excès leur coûtera 95 euros multiplié par le nombre de voitures vendues dans l'Union européenne. En cas de non respect, les amendes pourraient se chiffrer en centaines de millions d'euros, selon des experts.

- Lobby allemand -
Mais sous la pression du lobby automobile allemand, le chiffre de 95 grammes a été modulé en fonction de la masse des véhicules vendus. En clair, les grosses voitures ont le droit d'émettre un peu plus, sans être pénalisées. Cet assouplissement profite notamment aux groupes allemands BMW, Daimler et Volkswagen (Porsche, Audi...), spécialistes des gros SUV haut de gamme.

Les constructeurs les plus "vertueux" en Europe en matière de CO2, notamment parce qu'ils vendent des véhicules plus petits ou moins gourmands en carburants -- Toyota, Renault et PSA --, sont à l'inverse pénalisés, car ils se voient imposer un objectif un peu inférieur à 95 grammes, plus difficile à atteindre.
"Tous les textes européens doivent encourager des véhicules qui émettent le moins possible de gaz à effet de serre et non pas donner un bonus à des véhicules qui pèsent plus lourd", a estimé vendredi Mme Borne.
Les plafonds européens de CO2 qui seront encore abaissés de 15% en 2025 et de 37,5% à l'horizon 2030, contraignent les constructeurs à une électrification accélérée de leurs gammes. Ces fabricants ont souvent dénoncé un effort jugé trop important qui menacerait leur rentabilité et donc l'emploi dans la filière.

- Les SUV épinglés -
Les 4x4 urbains ou SUV ont été épinglés en octobre par l'Agence internationale de l'énergie (AIE), selon qui la multiplication de ces véhicules a représenté la deuxième source d'augmentation des émissions de CO2 dans le monde entre 2010 et 2018.
Très à la mode, ces véhicules surélevés et plus lourds que des berlines, donc moins sobres, représentent désormais plus de 40% des ventes automobiles dans le monde.

En novembre, le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire avait déjà remis en cause la réglementation de l'UE. "Je souhaite que nous révisions cette règle et que nous ouvrions un débat (...) pour voir si ces règles de CO2 qui sont indexées sur le poids des véhicules ont encore du sens aujourd'hui", avait-il dit lors de l'émission BFM Politique de BFM-Le Parisien.
La France a mis en oeuvre des taxes qui pénalisent les gros véhicules. Le gouvernement a notamment alourdi au 1er janvier le malus pour l'achat d'une voiture émettant plus de 184 grammes de CO2 au kilomètre, qui atteint désormais 20.000 euros contre un malus maximum de 12.500 euros précédemment.

"Je ne vois pas pourquoi le malus serait progressif pour tous les véhicules jusqu'à 172 grammes et serait ensuite plafonné: plus vous polluez, plus vous payez, c'est un principe auquel nous croyons", avait déclaré M. Le Maire à l'Assemblée nationale.

Selon AFP - Challenges - vendredi 17 janvier 2020

05/02/2020

Que faire contre la cybercriminalité?

 Il combat la cybercriminalité au quotidien. En 2019, pas moins de 26 millions de cyberattaques ont été dénombrées en France. Pour éviter d'en faire les frais, Pierre Penalba, commandant de police en charge de la première unité de lutte contre la cybercriminalité, livre quelques conseils au micro d'Europe 1 mardi, lors du "Grand journal du soir".
>> Retrouvez toutes les émissions de Nathalie Levy en replay et en podcast ici
"Ne jamais faire confiance aux mails, c'est un principe de base"
"Les arnaques les plus courantes se font par phishing (hameçonnage), avec des mails frauduleux qui contiennent un lien ou un fichier", explique l'expert auteur de "Cyber crimes", chez Albin Michel. "Le lien va vous conduire sur un site vous demandant de donner des informations. Il peut vraiment ressembler au site d'une institution, comme les impôts, mais c'est un site frauduleux". Comment alors éviter de se faire avoir ? "C'est avant tout une question de bon sens. En cas de mail, il faut aller directement sur le site de l'organisme en question et ne jamais faire confiance aux mails, c'est un principe de base." Et de préciser que si, avant ils étaient facilement reconnaissables "notamment à l'orthographe", aujourd'hui "ils sont quasiment parfaits". Il faut donc redoubler de vigilance avant de cliquer. 
Un compte spécifique pour ses achats en ligne 
Au-delà des mails, l'autre grand danger pour un utilisateur inexpérimenté est l'achat en ligne. Une auditrice profite d'ailleurs du passage de Pierre Penalba au micro d'Europe 1 pour lui demander des conseils afin de protéger ses données bancaires sur les sites marchands. "Malheureusement, il n'y a pas de système absolu, la meilleure chose à faire c'est de contrôler ses comptes régulièrement. Mais je conseille tout de même d'avoir un compte spécifique qui n'est alimenté qu'avec des sommes que l'on va dépenser", indique le policier. 
Mais même si vous prenez toutes ces précautions, reste un problème : le site en lui-même. "Le vol de base de données est fréquent sur les internet, et permet à des personnes de récupérer vos coordonnées. Dans ce cas, la seule chose à faire est un recours auprès de votre banque, et un dépôt de plainte."
Comment protéger son enfant de la violence d'internet ? 
Images choquantes, pornographie...les choses sur lesquelles ne doit pas tomber un enfant sont légions sur internet. Pascal Penalba rappelle d'ailleurs "qu'un enfant de 10 ans avec un accès internet peut aller sur tous les sites classés X du monde". Alors comment protéger son enfant ? D'après l'expert, il y a trois choses à mettre en place : "le contrôle parental, le dialogue avec l'enfant, et la vérification des parents."

Selon Mr Ugo Pascolo - Europe 1 - mardi 14 janvier 2020

04/02/2020

Comment permettre à tous les patients d'avoir un médecin traitant?

Mr Alexis Vervialle, représentant de France Assos Santé et Mr le Docteur Jacques Battistoni, Président de la Fédération française des médecins généralistes, tous deux interviewés par Mme Jeanne Ferney, exposent tour à tour, dans le journal La Croix du 13/1/2020, leurs solutions pour permettre à tous les patients de trouver un médecin traitant. Car il faut bien réaliser que, selon Mr Nicolas Revel, Directeur de la Caisse nationale d'assurance maladie, 5,4 millions de patients en 2019 ne disposaient pas de médecin traitant. En fait, plus de la moitié d'entre elles avaient pourtant des maux chroniques, des affections de longue durée et avaient dépassé les 70 ans.

Mr Vervialle tout d'abord souligne, qu'au nom de l'égalité, les Français devraient être tous égaux devant l'accès aux soins. Il propose par exemple d'imaginer de nouvelles formes d'exercice avec des cabinets pluridisciplinaires. Il pose également la question concernant la liberté d'installation des jeunes médecins, l'attribution d'un statut salarié ou mixte et la prise en charge des municipalités dans les zones rurales sous dotées...

Mr Battistoni de son coté mise sur la création récente des "assistants médicaux", susceptibles d'aider les praticiens dans des tâches administratives pour qu'ils puissent  consacrer d'avantage de temps à leurs patients. Il souligne aussi le départ en retraite actuellement de nombreux médecins, que le "numérus clausus" en seconde année de médecine ne permet pas de compenser. Selon lui, les généralistes suivent en moyenne 850 personnes. Un travail en équipe leur permettrait une meilleure organisation, car c'est une spécificité française d'être seul dans son cabinet.

Le constat étant posé, à nous d'y répondre là où nous sommes et dans la mesure de nos moyens.

Lyliane

Le Net sans Google, c'est possible...

Dans le journal Fémina, Mme Brigitte Valotto s'est penchée sur la possibilité pour les consommateurs du monde entier de pouvoir se passer de Google. Le modèle économique, chez ce géant du "big data", se fonde, en effet, sur le principe de récupération de toutes les informations possibles sur ses utilisateurs pour les fournir à des publicitaires. Toutefois, des solutions existent avec des navigateurs indépendants qui n'analysent pas nos données, ni nos habitudes de consommation.

Il s'agit, en effet, de trouver des programmes "open source". parmi eux, Firefox est le plus connu, mais il y a aussi Chromium, Brave ou Tor. Ce dernier porte en son sein un manifeste"the Tor Projekt", un organisme sans but lucratif, animé par des bénévoles, qui garantit que toutes les données personnelles seront protégées. Il masque l'adresse IP et utilise des serveurs différents. Du coup, ni traqueurs, ni publicités. Pour davantage d'infos, consulter: www.torprojekt.org. Chacun doit donc chercher un bon navigateur et un bon moteur de recherche pour échapper au contrôle de ses données et à la revente de son profil à des sociétés de marketing.

 Des métamoteurs existent capables d'agréger les résultats de plusieurs moteurs de recherche différents. En pratique, l'article signale DuckDuckGo qui tourne avec un cinquantaine de moteurs en mode privé, ne stocke aucune adresse IP et ne collecte ni cookies, ni historiques de recherche. Il compte actuellement un peu plus de 30 millions de requêtes par jour. D'autres comme Disconnect Search ou Gibiru rassemblent les résultats de Google, de Bing et de Yahoo, sans relier votre recherche à votre adresse IP. toutefois toutes ces options sont américaines.

En Europe, nous bénéficions en principe au "droit à l'oubli". Mais la CNIL a perdu contre Google devant la Cour de justice de l'UE... Pratiquement, les européens ont le choix entre Exalead ou Qwant. ce dernier, crée en 2013 par une société toulousaine, s'est engagé à ne pas filtrer les contenus d'Internet, ni à tracer les utilisateurs.  La cybersécurité, enfin, peut s'accompagner de motivations éthiques, solidaires, voire écologiques. Ecosia, un métamoteur de recherche allemand, a son siège à Berlin et sa propre centrale solaire pour alimenter ses serveurs d'une énergie 100% renouvelable. De plus, les recherches sur Ecosia contribuent à la reforestation (45 recherches représentent un arbre planté). En effet, 50% de ses revenus publicitairessoutiennent des projets écologiques.

En France, le tout nouveau moteur de recherche Ecogine, crée par 3 étudiants nantais, verse également ses bénéfices à des associations écologistes. Quant à Lilo, autre moteur français, il soutient des projets sociaux et environnementaux. depuis l'été 2019, Lilo a lancé son service de messagerie"éthique et solidaire" et s'engage à envoyer des e-mails à faible impact écologique.

Lyliane

 

 

 

 

 

03/02/2020

A propos des bouillottes...

Selon Mme Jessica Agache-Gorse, journaliste pour Version Fémina, le modèle traditionnel des bouillotes de nos grand-mères est complété de nos jours par d'autres beaucoup plus modernes. Quoi qu'il en soit, il est aujourd'hui prouvé par des chercheurs britanniques de l'University College de Londres que "les bouillottes ont un effet apaisant sur les maux de ventre féminins. La chaleur dégagée n'est pas seulement un facteur de bien-être, mais à partir de 40°, elle agit au coeur des cellules, au niveau des récepteurs de la chaleur".

La plus simple, la bouillotte à eau en caoutchouc ou en plastique, offre une chaleur durable. mais il faut veiller à ne jamais utiliser de l'eau bouillante (pas au delà de 60°) à la remplir aux 3/4 seulement et à bien la fermer. Généralement on la glisse dans une housse pour que le contact soit plus agréable. Le prix de ces bouillottes est modéré (10 euros) et on en trouve facilement en pharmacie ou en supermarché. Les femmes souffrant d'endométriose, de cystite ou de règles douloureuses en font habituellement une alliée.

La bouillotte électrique soit préremplie avec une solution aqueuse, soit 100% électriques, demande un simple branchement de 15 minutes pour la charger. Elle peut fonctionner pendant plusieurs heures ensuite.Toutefois, ces modèles robustes ne doivent jamais être utilisés branchés. On en trouve sur Internet aux environs de 30 euros. Certaines sont simples, d'autres plus sophistiquées avec choix de la température, du temps de chauffage...Elle est préférée par des personnes souffrant d'arthrose ou de douleurs chroniques.

La bouillotte sèche par contre, remplie de noyaux de cerise, de graines de colza, de blé ou de lin, peut épouser les formes du corps et calme les douleurs musculaires (crampes par exemple). On la trouve en effet sous forme d'écharpes, de coussins, de ceintures, mais aussi de peluches pour les enfants. Cette bouillotte peut être chauffée au micro-ondes, mais pour plus de sécurité on peut aussi la placer sur un radiateur ou dans un four traditionnel dans un plat 5 à 10 minutes à 150 °(th.5).

Enfin, la bouillotte en gel ou en terre, peut renfermer de la tourbe, de l'argile ou des perles de gel (chimique) ou de silice. La journaliste affirme qu'on l'adopte si l'on souffre de maux de ventre,de colites,de difficultés de digestion... On la place généralement au niveau du foie. La chaleur active alors la circulation sanguineet réactive la production de bile. Elle se chauffe au micro-ondes, mais vérifier la chaleur avec le dos de la main pour éviter d'éventuelles brûlures. On en trouve en pharmacie ou sur Internet. Son prix tourne autour de 15 euros.

Pour en savoir davantage, lire l'ouvrage du Dr Henry Puget et de Mme R. Teyssat aux éditions de La Martinière intitulé:" Encyclopédie des remèdes de grand-mères.

Lyliane

 

Agriculteurs en zones rurales selon Les Colibris...

Vieillissement et industrialisation: deux maux qui plombent l'avenir de l'agriculture

Aujourd'hui, quasiment la moitié (45%) des agriculteurs français ont plus de 50 ans – surtout parmi les petites exploitations. La crise financière (prix, endettement et revenus) découragent nombre d’enfants d’agriculteurs de reprendre la ferme. Et le « grignotage » des terres agricoles, conjugué à la spéculation de ce foncier, rendent très difficile l’accès à l’agriculture pour les « hors cadre familiaux ». Le renouvellement de la profession demeure alors problématique.
Quelques chiffres illustrent cette tendance : en 2016, la France métropolitaine comptait un peu moins de 440 000 exploitations agricoles, soit 11 % de moins qu’en 2010 (-15% dans les filières d’élevage). Les fermes sont donc moins nombreuses mais aussi plus vastes (d’une surface moyenne de 63 ha, soit + 12 % en six ans)#1
Logiquement, les plus grosses exploitations accaparent 36 % des territoires agricoles et mobilisent 38 % de la force de travail agricole #2.
Voilà à quoi ressemble le modèle dominant de l’agriculture française. Cette tendance est lourde de conséquence en matière écologique, sociale, de maintien de l’agriculture dans les territoires ruraux, d’une diversité des formes d’agriculture en France. Elle est aussi incapable de pouvoir répondre aux exigences des consommateurs en produits de qualité et de proximité.
Fort heureusement cette tendance ne dit pas tout de l’évolution actuelle de l’agriculture française et des dynamiques démographiques en zones rurales, comme nous allons le voir.

#1.Données Agreste, juin 2018.
#2. En 2015, 885 000 personnes travaillent de manière régulière dans les exploitations agricoles métropolitaines, les trois quarts dans une moyenne ou grande exploitation (GraphAgri, 2017)

Une double chance pour les territoires ruraux, mais pas que !

Ces nouvelles formes d’installation et d’activités en zones rurales sont dès lors une double chance, à la fois pour ces territoires en déshérence et pour l’agriculture dans la tourmente. Un vrai levier pour une société plus écologique et solidaire.
Encore faut-il pour cela que les différents acteurs institutionnels de ces territoires ruraux (structures d’accueil et de développement agricole, collectivités locales, administrations, banques...) mesurent le potentiel économique, social et culturel que représentent ces nouvelles populations qui cherchent à s’installer. Et qu’ils leur accordent reconnaissance et visibilité, et leur assurent un réel accueil et accompagnement.
Cela constitue un enjeu majeur pour favoriser le développement et la réussite de ces installations innovantes, pour réduire les échecs d’installation agricole des hors cadre familiaux, la précarité sociale et économique que subissent de trop nombreux postulants ou nouveaux installés.

Nous formulons également l'hypothèse, iconoclaste pour certains, que demain la ruralité peut inspirer le reste du territoire national !. Et cela grâce à la préservation d'espaces semi-naturels, de bassins de vie à échelle humaine, de liens entre ses habitants... Grâce à ces expérimentations sociales et professionnelles, à des échelles où les différents acteurs d'un territoire peuvent s'impliquer et mesurer les changements dans leur vie quotidienne. Plus que jamais, nous voulons œuvrer au dialogue entre acteurs et à libérer l'imagination et l'audace dans l'invention de solutions innovantes, testées à diverses échelles et avec une belle diversité d'acteurs
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Par essence, certains tiers lieux, habitats groupés, projets d'économie sociale et solidaire, fermes en agroécologie, n’ont pas vocation à être un modèle répliqué à l’identique ailleurs. Elles peuvent néanmoins dégager des lignes d'inspiration au-delà du jeu d'acteurs et du territoire concerné, et essaimer demain, pour peu que leur analyse et documentation soient réalisées et diffusées.

  •  

Et, comme suggère à l'État Bruno Latour, professeur émérite associé au média-la de Sciences Po : « Ne nous imposez pas vos solutions toutes faites, mais aidez-nous à concrétiser les leçons que nous tirons de nos expériences. Puisque vous ne savez pas vous-mêmes ce que veut dire “développer un territoire”, c’est à notre école qu’il faut accepter de vous mettre. » (Éloge des mauvaises herbes. Ce que nous devons à la ZAD., éditions Les Liens qui Libèrent, 2018.)

Nous proposons que cette Agora de 2020 réponde à ces enjeux en affichant 3 ambitions :

  • donner de la visibilité aux expérimentations et aux actions en matière d'installation et d'activités écologiques et solidaires en zones rurales – agricoles, mais pas que ;
  • relier les réseaux qui œuvrent déjà dans ces domaines et ces territoires, partager les savoirs et les savoirs faire, et favoriser les convergences pour faire du commun en matière de transition ;
  • faire émerger une ou plusieurs initiatives communes afin de construire une nouvelle ruralité et changer d'échelles dans les actions en rupture.

 

02/02/2020

Comment semer de la joie dans son quartier?

Mme Gaëlle Belda dans le journal Nous raconte comment une ancienne infirmière a lancé en septembre 2019 une association à St Isidore (06). Mme Patrizia Gallo en effet  a souhaité mobiliser les seniors de ce quartier non loin de Nice autour de quelques activités. Ce fut la création du "Potager de la fantaisie". Chaque semaine, l'association rassemble les habitants du  quartier.

Sur ce coin de terre maraîchère, où l'ambiance était celle d'un village, elle a constaté que les seniors avaient été un peu oubliés. Aussi avec quelques personnes alentour va-t-elle chercher à y remédier.  Dans ce petit "Montmartre" de Nice comme l'appellent certains, on fait de la musique, on danse, on chante, on pratique la capoéira (sorte de gymnastique brésilienne), on improvise des événements. Par exemple, dans un jardin à proximité, une armoire à livres a été installée. La création d'un média local est même en projet!

Bref, dans notre pays il y a de la place pour que des personnes actives puissent monter de sympathiques projets et créer du lien social! Pour tout renseignement, regarder sur Facebook "Le potager de la fantaisie" ou téléphoner au 07 82 71 56 44.

Lyliane

01/02/2020

Connaître le dispositif du licenciement économique...

La Dares vient de publier une étude sur le contrat de sécurisation professionnelle, ce dispositif qui accompagne de manière intensive les salariés licenciés pour motif économique. Selon cette enquête, les bénéficiaires du CSP retrouvent plus facilement un emploi que les autres licenciés économiques. Une étude qui tombe à pic. Ce mercredi 8 janvier, les syndicats et le patronat sont parvenus à un accord sur le contrat de sécurisation professionnelle (CSP), pour le rendre compatible avec le nouveau régime d’assurance chômage. Et justement, la Dares, l’organisme de statistiques du ministère du Travail, vient de publier une étude sur l’efficacité de ce CSP, un dispositif quelque peu méconnu. Créé en 2011, il s’agit d’un outil d’accompagnement intensif pendant 12 mois par Pôle emploi, avec un accès à des formations. Le CSP est réservé aux personnes licenciées pour motif économique dans les entreprises de moins de 1.000 salariés et dans celles en redressement ou en liquidation judiciaire.
Depuis début 2015, les règles de ce contrat ont changé. Lorsqu’il a plus d’un an d’ancienneté dans son entreprise, le bénéficiaire perçoit une allocation équivalente à 75% du salaire brut de référence désormais (contre 80% auparavant), supérieure à l’allocation chômage classique. De plus, une “prime de reclassement” a été mise en place. Celle-ci est versée au chômeur qui reprend un emploi “durable” (contrat de 6 mois au moins ou mise à son compte) avant la fin du dixième mois du CSP et correspond à 50% de ses droits restants. Pendant le CSP, le bénéficiaire peut effectuer des CDD ou d'autres contrats temporaires, mais il s’engage à ne pas travailler plus de 6 mois en cumulé.
L’étude de la Dares rend compte de l’efficacité de ce dispositif avant et après l’instauration de cette prime, en comparant la situation des bénéficiaires du CSP aux autres licenciés économiques inscrits à Pôle emploi, qui ne profitent pas du dispositif. De cette enquête, il ressort que dans les 24 mois suivant leur inscription à Pôle emploi, 62% des bénéficiaires du CSP en 2014 ont eu accès à un emploi, contre 55% pour les autres licenciés économiques. Pour les bénéficiaires du CSP en 2015 - après la mise en place de la prime donc -, 67% d’entre eux ont obtenu un emploi dans les 2 ans suivant leur inscription à Pôle emploi, contre 58% des autres chômeurs.Par ces chiffres, on peut d’ailleurs voir que le CSP “nouvelle version” est plus efficace que l’ancien (67% des adhérents en 2015 ont obtenu un emploi dans les 2 ans suivant leur inscription à Pôle emploi, contre 62% des bénéficiaires en 2014). Autre preuve de la plus grande efficacité du dispositif mis en place en 2015 : 41% des bénéficiaires cette année-là ont accédé à un emploi durable (CDI, CDD ou contrat d’intérim d’au moins 6 mois, ou encore mise à son compte) dans les 24 mois suivant leur inscription à Pôle emploi, contre 38% de ceux de la précédente convention. Dans les deux cas, l’accès à un emploi durable des bénéficiaires du CSP est meilleur que celui des autres licenciés économiques : parmi ces derniers, seuls 33% ont obtenu un emploi durable dans les 2 ans suivant leur inscription à Pôle emploi en 2014, et 32% en 2015.

Selon Mme Sarah Asali - Capital - vendredi 10 janvier 2020

31/01/2020

Recyclage pour un orchestre

Ses instruments sont fabriqués à partir de détritus : l'orchestre paraguayen de Cateura prouve que de grandes et belles choses peuvent naître du recyclage. En concert dans le Puy-de-Dôme jusqu'au 12 janvier.

Des instruments faits de bric et de broc : une peau de batterie fabriquée avec une radio médicale, des pistons de trompette conçus à partir de pièces de monnaie ou un violoncelle né d'un bidon d'huile. Ces instruments forment un véritable orchestre connu dans le monde entier : vingt-cinq jeunes musiciens venus d'une ville où la seule façon de s'en sortir est de faire les poubelles, en font désormais partie. L'orchestre de Cateura est un magnifique projet de développement social et durable.

Dans le répertoire de l'orchestre des instruments recyclés : de la musique populaire, du rock et même du classique. Le projet intègre tous les enfants de Cateura, quartier pauvre d'Asunción, quelque soit le niveau musical de chacun.

Comme un pied de nez à la fatalité. L'histoire commence en 2006 quand Flavio Chavez propose aux enfants des recycleurs de la décharge de leur enseigner la musique. Mais acheter des instruments neufs était inenvisageable, alors il les a fait fabriquer à partir de déchets récupérés sur les monticules d’ordures. Quand le premier violon a été créé, personne n'y croyait vraiment. Mais il y a eu comme une étincelle.
D'instruments en instruments, en quelques années, les concerts se sont multipliés. L'orchestre des instruments recyclés joue désormais devant des têtes couronnées, des personnalités à l'ONU et en première partie de concerts de rock. En 2018, il a enchaîné quatorze tournées dans le monde.
Concerts prévus jusqu'au 12 janvier dans le Puy-de-Dôme.

Selon France info vendredi10/1/2020

30/01/2020

S'équiper en distributeurs sans passer par une banque...

Cela faisait 8 ans que Millery (et ses 4500 habitants) à 20 km de Lyon avait perdu son unique établissement bancaires. La ville a réussi à se doter d'un distributeur de billets sans passer par une banque. C'est le transporteur de fonds Loomis qui le lui a fourni, contre un loyer mensuel. La mairie a financé les travaux d'installation.

En trois ans, le nombre de distributeurs de billets a diminué de 5,3% en métropole, passant de 55.629 automates à fin 2015 à 52.697 automates à fin 2018, selon un rapport de la Banque de France, datant de juin 2019.

Ces communes ne baissent pas pour autant les bras et se démènent pour faire réinstaller, sans passer par les banques, le distributeur automatique de billets (DAB) qu'elles ont perdu.
Ayant contacté 14 banques, qui ont toutes refusé de s'engager sur l'installation d'un DAB sur son territoire, cette ville de 4500 habitants, située à 20 km de l'agglomération de Lyon, a décider de s'appuyer sur une société de transport de fonds, Loomis, pour s'équiper d'un distributeur de billets sur son territoire.

Le prétexte lui en a été donné par la reconstruction d'une école maternelle, à proximité des commerces, chantier qui lui a permis de réaliser aussi les travaux nécessaires à l'accueil de cet équipement.
Aux travaux d'installation qu'elle a financés, s'ajoute le paiement d'une location de 1000 euros (HT) par mois à Loomis qui se charge de la maintenance, et de l'approvisionnement en billets du DAB, après en avoir établi le cahier des charges techniques et gérer les enjeux de sécurité.

Pour cette société d'origine suédoise (filiale du groupe Securitas), spécialisée dans le transport de fonds, cette installation d'un DAB sous sa marque est la deuxième du genre en France. Un premier distributeur automatique de billets a été mis en place en mai 2018 par ses soins, dans le parc d’attraction Spirou (Avignon). Loomis prévoit d'équiper deux autres communes courant janvier 2020, à Châteauneuf-le-Rouge et Cuges-les-Pins (Bouches-du-Rhône).

Sa rivale, la Brinks, développe une stratégie comparable via son offre Point cash village. Ce service clé en main s'adresse aux collectivités et aux commerçants qui souhaitent avoir leur point de retrait de billets de banque. Elle se charge, comme elle l'a fait en Bretagne à Locmaria-Plouzané, dans le Finistère, d'installer le distributeur de billets, de son approvisionnement, de la maintenance et de la gestion des éventuels soucis de retrait.

Selon Mr Frédéric Bergé - BFMTV - samedi 11 janvier 2020

 

29/01/2020

Un plan d'investissement gouvernemental pour les petites lignes ferroviaires...

Les petites lignes SNCF vont être l'objet d'un plan d'investissement visant à préserver leur existence et leur exploitation au service des voyageurs. Des "plans d'actions régionaux" doivent être signés "avant le 15 février" avec les exécutifs régionaux "pour lesquels les travaux sont suffisamment matures et qui sont volontaires", a détaillé le secrétaire d'État, Jean-Baptiste Djebbari lors d'un débat sur les trains régionaux au Sénat.

Il a évoqué "plusieurs milliards d'euros" d'investissement dans le cadre d'un plan d'action concerté qui devra être signé dans les prochaines semaines avec les régions et SNCF Réseau. Il s'agit de "préserver le maximum de nos petites lignes de desserte fine du territoire", a-t-il relevé, sachant que la SNCF n'a pas les moyens d'entretenir et de rénover l'ensemble de ces lignes.

9000 kilomètres de petites lignes quadrillent la France

Ces petites lignes qui représentent un peu plus de 9000 km ouverts aux voyageurs - soit 32% du réseau national - seront concrètement classées en trois catégories, a expliqué le secrétaire d'État.

Il y aura celles qui "présentent un caractère structurant pour le territoire", celles dont la rénovation est prévue dans les contrats actuels de plan Etat-régions et les autres, dont les régions devront décider du sort et sur lesquelles elles pourront mener des "expérimentations", "avec des solutions innovantes et adaptées à chaque ligne en termes techniques et de gouvernance". La nouvelle Loi d'orientation des mobilités (LOM) permet notamment aux régions de récupérer la gestion de certaines voies ferrées, a-t-il remarqué.

Un rapport sur les petites lignes qui restera confidentiel
"En parallèle, je souhaite que l'État impulse la création d'une véritable filière des trains légers pour redonner aux TER la place qu'ils méritent, y compris sur les dessertes fines du territoire", a déclaré Jean-Baptiste Djebbari, évoquant aussi des infrastructures et une signalisation plus adaptées.

Si ces actions découlent de l'audit commandé l'an dernier par le gouvernement au préfet François Philizot, le secrétaire d'État est resté sourd aux demandes de plusieurs sénateurs qui lui demandaient de publier ce rapport, resté confidentiel malgré les promesses de l'exécutif. "Le temps n'est plus aux rapports, le temps est à l'action", a-t-il lancé.

La ministre de la Transition écologique Élisabeth Borne - alors chargée des transports - avait chargé en janvier 2019 ce haut fonctionnaire de réaliser un diagnostic complet des petites lignes et de proposer des solutions au cas par cas. Ses conclusions devaient à l'origine être remises au Parlement avant la fin juin 2019, conformément à la loi de réforme ferroviaire adoptée un an plus tôt.

Selon Mr Frédéric Bergé avec AFP - BFMTV - mercredi 8 janvier 2020

Un site de voyage Handiplanet pour personnes handicapées...

A l’occasion de la journée mondiale des personnes handicapées, organisée le mardi 7/1/2020, « 20 Minutes » s’intéresse à ce réseau social créé par deux Nantais
Aller boire un verre, visiter une expo, partir en week-end… Si ces activités ne nécessitent en général pas trop d’organisation pour les personnes valides, c’est souvent beaucoup plus compliqué pour celles en situation de handicap. « Quand je voyage, je ne peux pas aller dans n’importe quel hôtel, rapporte par exemple Melchior, qui se déplace avec une béquille. Il me faut des couloirs assez larges, un grand lit, une douche à l’italienne et si possible une pharmacie à côté… »
Pour les aider, Mélina Kouratoras et son grand frère Emmanuel ont donc créé l’an dernier Handiplanet, un réseau social dédié à l’accessibilité des sites de voyage et de loisirs, qui se décline en appli pour smartphone depuis quelques semaines. Un projet construit autour d’une histoire personnelle. « Quand j’ai voulu partir en Grèce avec ma famille, j’ai tenté de me renseigner sur les hôtels et les restaurants, rapporte la Nantaise de 34 ans, atteinte de myopathie. Sauf qu’il est très difficile de trouver des informations fiables. Heureusement que mon frère était là quand je suis arrivée sur cette plage soi-disant accessible aux personnes à mobilité réduite ! »

Une rampe d’accès… et de mauvaises surprises
Sur la plateforme, qui compte aujourd’hui 10.000 utilisateurs et 4.000 villes référencées, il est possible d’ajouter des lieux (médiathèque, brasserie, musée, gare…), que les contributeurs notent en fonction de leur expérience sur place, et de leur type de handicap (en fauteuil, malvoyant…). Nombre de marches, espace pour tourner, trottoir adapté… Comme sur Tripadvisor, plusieurs critères sont évalués, et notamment ceux que seules les personnes concernées peuvent réellement apprécier.
« Certains établissements se revendiquent comme accessibles car ils ont une rampe d’accès par exemple, mais cela peut cacher de mauvaises surprises, confie Mélina. Comme un hôtel où il n’y a que des salles de bains avec baignoire, ou un bar dont les toilettes sont trop étroites… » Une autre fonctionnalité permet aux membres d’entrer en contact en privé dans le but de s’échanger directement des conseils. Les établissements peuvent aussi figurer sur le site, moyennant un abonnement payant.

Lever des a priori
Car l’objectif d’Handiplanet n’est pas uniquement d’épingler les mauvais élèves, même si la loi de 2005 pour l’accessibilité est encore loin d’être suivie par tous. Au contraire, la plateforme veut aussi lever le voile sur des destinations ou des sites touristiques qui pouvaient être sujets à des a priori.
« On a beaucoup de bons retours sur certains quartiers de Lisbonne, alors que cette ville peut sembler compliquée en raison de ses rues très vallonnées, indique par exemple Mélina. Idem pour Venise, où l’on s’aperçoit que même en fauteuil manuel ou électrique, on peut faire plein de choses, comme prendre le Vaporetto. Ces retours sont très importants car ils permettent aux personnes de se projeter, de se rassurer. Et donc d’éviter de s’isoler. »

Selon Mme Julie Urbach - 20 Minutes - mardi 3 décembre 2019

28/01/2020

Accès numérique aux musées parisiens...

Paris Musées, qui regroupe 14 musées et sites de la Ville de Paris, a débuté mercredi la mise à disposition gratuite et sans restriction de plus de 100.000 reproductions numériques en haute définition des œuvres de leurs collections, afin de les faire mieux connaître.
Du Petit Palais à Carnavalet, du Musée Cognacq-Jay au Musée d'Art moderne de la ville de Paris, cette opération d'"open content" vise à "favoriser l'augmentation de la visibilité des œuvres et la connaissance des collections en France et à l'étranger", a expliqué Paris-Musées dans un communiqué. Ces musées, contenant de nombreux trésors, souffrent de la notoriété des géants parisiens comme le Louvre, Orsay, le Grand Palais ou le Centre Pompidou.
Libre accès et réutilisation sans restriction de fichiers numériques

L'ouverture des données "garantit le libre accès et la réutilisation par tous de fichiers numériques, sans restriction technique, juridique ou financière, pour un usage commercial ou non", a précisé Paris Musées. Au delà des 100.000 d'aujourd'hui, Paris-Musées mettra de plus en plus d'images en accès libre au fur et à mesure de leur numérisation et de leur passage dans le domaine public.
Il suffira désormais à l'internaute d'aller sur le site des collections de Paris Musées, et, par le biais de mots clés - par exemple Petit Palais et Claude Monet - d'afficher toutes les œuvres correspondantes, accompagnées de fiches telles des cartels, indiquant la date de réalisation, les matériaux utilisés, l'origine... Il suffira ensuite de télécharger l'image qu'il a choisie pour l'avoir en haut définition.
Chaque utilisateur récupèrera, outre l'image et la notice de l'œuvre, une charte des bonnes pratiques, manière d'inviter chacun à citer la source et les informations sur l'œuvre. "Si cette licence est déjà utilisée par des musées internationaux à l'instar du Rijksmuseum à Amsterdam ou du Metropolitan Museum à New York, Paris Musées est à la première institution française parisienne à s'en emparer", souligne le communiqué.

Selon Franceinfo - Franceinfo - mercredi 8 janvier 2020

Amazon et l'environnement...

Un collectif d'employés du géant américain de la vente en ligne dénonce les conséquences sur l'environnement et le climat des activités de leur entreprise, au risque de se faire licencier.
Tous les jours, retrouvez le Fil vert, le rendez-vous environnement de Libération. 

«Comment le monde se souviendra de Jeff Bezos dans cette ère de l’urgence climatique ?, s’interrogent des salariés de l’entreprise du milliardaire américain, Amazon. Utilisera-t-il son immense pouvoir économique pour aider, ou non ?»

Ce message a été posté par le collectif Employés d’Amazon pour la justice climatique, créé au printemps 2019. Leur but est affiché : forcer leur entreprise à réduire l’impact de ses activités sur l’environnement et le climat. En décembre 2018, plusieurs dizaines de salariés avaient déjà déposé une résolution auprès des actionnaires pour demander plus de transparence sur les efforts menés par le géant de la vente en ligne pour réduire sa dépendance aux énergies fossiles.

Le collectif dénonce, entre autres, la vente de programmes de clouds informatiques AWS qui «aident des entreprises à accélérer l’extraction de gaz et de pétrole». Ils appellent Amazon à «arrêter de financer des politiques, think-tanks et lobbyistes climatosceptiques» et à s’engager à atteindre la neutralité carbone d’ici 2030.

Lors de la grève mondiale pour le climat du 20 septembre, un millier de salariés avaient annoncé débrayer afin de participer à la marche organisée à New York. Les efforts des rebelles ont réussi à faire bouger la direction d’un pas en avant aux airs de saut en arrière. Début septembre, quelques jours seulement après l’annonce de la grève, Jeff Bezos a lancé une «Promesse sur le climat» par laquelle il appelle d’autres entreprises à le rejoindre pour construire des stratégies de décarbonation de leurs activités. Cette nouvelle annonce a été vite critiquée comme étant très fragile en termes de standards de transparence.
Dans un nouvel effort pour calmer les esprits, le 11 octobre, Amazon a publié une sorte de manifeste sur son site web exposant les positions de l’entreprise sur de nombreux fronts sur lesquels elle est critiquée, dont la lutte contre le dérèglement climatique.

Menaces de licenciement
Seulement, en parallèle, plusieurs représentants du groupe «Employés d’Amazon pour la justice climatique» ont été entendus par les ressources humaines, avant de recevoir ces
dernières semaines des mails les menaçant de licenciements. On leur reproche d’avoir répondu à des journalistes du Washington Post (dont Jeff Bezos est le propriétaire) sans l’accord de leurs supérieurs. La réaction des concernés a été retentissante.

— Amazon Employees For Climate Justice (@AMZNforClimate) January 2, 2020

(«Jeff Bezos et la direction d’Amazon menacent de licencier quelques membres de notre collectif après que nous avons parlé de nos demandes pour que notre entreprise devienne un leader dans le monde dans les efforts pour éviter une catastrophe climatique.»)

Début septembre, le géant américain a discrètement renforcé la politique de communication pour ses employés. «Les directives d’Amazon ne stopperont pas l’élan créé par les travailleurs de la tech depuis un an dans l’entreprise», assure Justin Campbell, un data ingénieur chez Amazon, dans un communiqué du collectif. Sa collègue, Rebecca Sheppard, Senior product manager, ajoute : «Je suis fière de tout ce qu’ont accompli les salariés en un an. Il est choquant et décevant qu’Amazon cible des individus. Faire preuve de leadership devrait être salué et non puni.»

Selon Mme Aude Massiot - Liberation - mercredi 8 janvier 2020

27/01/2020

Du quartier au palace, la voie de l'emploi....

Dans le journal 20 Minutes, un article de Mr Fabien Binacci nous fait connaître l'initiative du groupe Hyatt à Cannes, à l'hôtel Martinez notamment, pour former et recruter des jeunes déscolarisés des quartiers "prioritaires" de Ranguin(06). Les partenaires associatifs du groupe hôtelier nommés "Les Déterminés" ont recruté, en effet, au total une quarantaine de jeunes d'Ile de France et des Alpes Maritimes.

Leur formation commencée en octobre se déroulera jusqu'en février 2020 en cours pratiques ( service, cuisine) et en cours théoriques. Ceux qui valideront leur certificat de qualification professionnelle (CQP) auront un CDI, assure Mr Yann Gillet, Directeur général du Martinez, dont les effectifs peuvent varier de 250 à 700 salariés. Pour les candidats retenus, c'est une chance inespérée de trouver un travail dans la restauration.

Pourquoi d'autres employeurs n'essayeraient-ils pas de sortir des quartiers des jeunes de notre pays? Car beaucoup, la plupart sous-diplômés, risquent de verser dans des trafics ou de la violence...

Lyliane

26/01/2020

Footing culturel à Rouen...

Le concept existe aussi à Paris ou encore à Berlin. A Rouen, c’est une éducatrice sportive diplômée en archéologie qui le propose.
Les accros aux grandes foulées sont invités, une à deux fois par mois, à venir parcourir des siècles d’Histoire. Ces balades patrimoniales se déroulent sur une dizaine de kilomètres avec des haltes devant des monuments ou encore des sculptures. Chaque pause est enrichie par les explications historiques de l’organisatrice.

Ces sorties qui durent en moyenne de 1h30 (version running) à 2h15 (marche rapide) abordent, à chaque fois, des thèmes différents. De la mythologie (7 et 20 mars 2020) à l'art de la gastronomie (4 et 18 avril 2020), en passant par les histoires d’amour (8 et 15 février 2020).
pour toute in formation: Footing culturel à Rouen : Run & Visit Rouen.

Selon Franceinfo - Franceinfo - dimanche 5 janvier 2020

25/01/2020

Réduire son empreinte numérique...

Dépolluer son ordinateur en prenant de bons réflexes, c'est possible. Voici quelques pistes à suivre pour s'alléger numériquement.On prend conscience
Après une soirée passée devant Netflix, on pensait au moins pouvoir se donner bonne conscience en se disant qu'on ne causait de tort à personne. C'est raté ! Le numérique prend une part grandissante dans le réchauffement climatique. Les émissions de gaz à effet de serre générées par ce secteur représentent entre 3 et 4 % de l'ensemble des émissions. À l'échelle mondiale, l'empreinte environnementale du numérique équivaut à « cinq fois le poids du parc automobile français (180 millions de véhicules) » ou encore à « 116 millions de tours du monde en voiture », compare le groupe d'experts Green IT dans une étude publiée en octobre. Un doublement ou un triplement des émissions est prévu d'ici à 2025.
On appuie sur off
En plus de la fabrication des objets connectés, responsable de la majeure partie de la pollution, l'usage que nous en avons impacte directement l'environnement. Ordinateurs, Smartphone, tablettes sont très énergivores. Cela n'a l'air de rien mais une box allumée 24 heures sur 24 consomme autant qu'un réfrigérateur, alerte l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie : l'éteindre permet jusqu'à 30 euros d'économies par an. Le premier réflexe est donc de ne pas laisser en veille un appareil inutilisé.
On limite les mails
Contrairement aux apparences, l'envoi d'un mail n'est pas anodin. Celui-ci parcourt en moyenne 15 000 kilomètres avant d'arriver à son destinataire. Si l'acheminement d'un mail ne consomme guère, la facture s'alourdit quand on sait qu'en une heure il s'en échange 8 à 10 milliards dans le monde. Limitez aussi les pièces jointes, très lourdes.
On stocke avec modération
Le stockage de données est une source de pollution invisible mais particulièrement importante. Et les capacités du « cloud » - l'ensemble des serveurs et lieux de stockage - augmentent sans cesse. Persuadés qu'il s'agit d'un espace infini, on y entasse allègrement vidéos, photos, musique... Or, si cet entrepôt nous semble virtuel, il est en fait très concret, le matériel informatique surpuissant nécessaire étant énergivore.On réduit son empreinte numérique

Supprimez tout ce que vous ne regardez ou n'écoutez jamais. Transférez photos, vidéos, fichiers du cloud vers un disque dur externe. Profitez aussi d'un dimanche pluvieux pour vider votre boîte mails. Attention, si vous gardez tout depuis des années, plusieurs weekends risquent d'être nécessaires ! Passez également en revue messageries et réseaux sociaux. Là aussi, le vertige guette face aux 78 échanges réalisés entre potes pour le cadeau des dix ans de mariage de Jean-Baptiste et Pauline de mai dernier, aux 124 messages du groupe « Week-end Ibiza » de septembre 2018 ou à l'organisation du nouvel an 2013 avec les cousins... Un conseil, radical mais efficace : effacer tout d'un seul coup. On peut aussi fractionner la corvée numérique, par demi-heure par exemple. Quand la green attitude est intégrée, une toilette express régulière suffit.
On met les séries en pause
Le coût écologique du streaming vidéo étant colossal, il convient de privilégier le téléchargement ou, au moins, le visionnage en basse définition. En 2018, selon un rapport du think tank The Shift Project, les vidéos en ligne ont émis 300 millions de tonnes de CO2 . Alors pourquoi ne pas en profiter pour revoir à la baisse sa consommation de séries - si elle est effrénée - et se plonger dans un bon vieux livre ? Votre cerveau vous dira merci, la planète aussi.

Selon Mme Laure Marchand - Elle - le jeudi 2/1/2020

Un film qui fait polémique à propos des loups....

L’avant-première de Marche avec les loups s’est finalement passée sans encombre, ce dimanche 5/1/2020, à Gap. La FDSEA (Fédération départementale d’exploitants agricoles) des Hautes-Alpes a annulé sa mobilisation contre la diffusion du documentaire de Jean-Michel Bertrand après un tollé sur les réseaux sociaux. Mais ce n’est que partie remise pour la Fédération qui a fait cette déclaration à nos confrères du Dauphiné Libéré.

Des menaces de mort

Jean-Michel Bertrand n’en est pas à son premier film sur ce sujet très sensible. En 2017, il avait déjà réalisé La vallée des loups qui avait remporté un vif succès avec 200 000 entrées. Les accusations de la FDSEA mettent le réalisateur hors de lui. Toujours dans l’article du Dauphiné Libéré, il affirme avoir "reçu trois menaces de mort". Des attitudes qui exaspèrent le cinéaste. "Est-ce qu’ils ont vu le film ?" s’interroge-t-il. Pour le réalisateur, pas question de se positionner en donneur de leçons.

Au plus près des loups

Originaire des Hautes-Alpes, Jean-Michel Bertrand est un amoureux de la nature. Une passion qui l’a conduit a tourné des documentaires aux quatre coins du monde : sur l’Islande, les nomades mongols, les aigles puis les loups. Un prédateur qu’il suit et filme depuis 2013. Dans son dernier long-métrage, Jean-Michel Bertrand raconte le grand mystère de la dispersion des loups. Comment les jeunes quittent la meute et partent à la conquête de nouveaux territoires. Un voyage solitaire que le réalisateur a partagé au plus près. Dans le documentaire, on le voit, par tous les temps, suivre ces jeunes loups. Une minutieuse enquête de près de deux ans.
Le film est sorti officiellement en salle le 15 janvier 2020.

D'après Franceinfo - Franceinfo - lundi 6 janvier 2020

 

24/01/2020

Adoption au sénat du bracelet anti-rapprochement pour les conjoints violents.

C’est une mesure bien plus que symbolique. Le Parlement a adopté définitivement mercredi, par un ultime vote du Sénat, le bracelet anti-rapprochement, dispositif destiné à éloigner les conjoints et ex-conjoints violents, qui « pourra éviter un nombre important de féminicides », selon la garde des Sceaux Nicole Belloubet.
Après l’Assemblée nationale, le Sénat à majorité de droite a adopté à l’unanimité la proposition de loi du député LR Aurélien Pradié, dont « le point saillant », a souligné la ministre, est la mise en œuvres du bracelet anti-rapprochement.
L’exemple de l’Espagne
Ce dispositif électronique suit l’exemple de l’Espagne où les féminicides ont baissé de manière significative depuis sa mise en place. Il permet de géolocaliser et maintenir à distance les conjoints ou ex-conjoints violents par le déclenchement d’un signal. 1350 femmes sont aujourd’hui protégées par un bracelet anti-rapprochement. Plus important encore aucune Espagnole ne bénéficiant pas du dispositif n’a été tuée !

Selon Mr Ronan Tésorière avec AFP - Le Parisien - mercredi 18 décembre 2019

23/01/2020

Un gel contre les incendies.

"Le matériau est biodégradable et inoffensif pour les humains, les animaux et la végétation"
Eric Appel, professeur assistant à Stanford, principal inventeur du retardateur
Paris Match. Comment ont commencé les recherches ?
Eric Appel. Cerner le problème était le plus gros défi. La plupart des gens pensent que les feux commencent au hasard, et donc que le seul moyen de les prévenir est de traiter l’ensemble de la forêt, ce qui n’est évidemment pas possible. Mais en étudiant les incendies – 305 000 en dix ans rien qu’en Californie –, on a pu constater que 75 % d’entre eux démarrent au bord des routes. Ils sont donc très localisés. Nous avons décidé de créer un produit qui puisse être pulvérisé facilement sur ces zones et résister aux intempéries.
Quelles sont les différences entre l’hydrogel et les autres agents extincteurs existants ? L’hydrogel peut résister à des précipitations d’un peu plus de 1,2 centi- mètres et à des vents très violents. Il ne nécessite d’être appliqué qu’une fois par an, juste avant la saison des feux. Ce n’est pas le cas des autres matériaux, inefficaces après quelques semaines. Ce n’est pas vraiment un nouveau retardateur. Nous avons en fait amélioré le produit utilisé grâce notamment aux particules de cellulose et de silice.
A-t-il un impact sur l’environnement ?
Le matériau est biodégradable et inoffensif pour les humains, les animaux et la végétation. Il est composé de matières premières non toxiques, largement utilisées dans les produits alimentaires, pharmaceutiques, cosmétiques et agricoles. En plus de tout cela, il est évacué dans les sols naturelle- ment au moment des tempêtes d’hiver.
Est-il déjà utilisé ?
Oui ! Notre entreprise, Ladera Tech, le commercialise sous le nom de Fortify. Il peut être utilisé de deux manières. Soit pour traiter le bord des routes ou d’autres zones à risque, soit pour contrôler les méthodes de brûlage dirigé. C’est-à-dire quand des organismes comme les services forestiers veulent lancer des feux de prévention tout en s’assurant de bien protéger certaines zones. Ils utilisent l’hydrogel pour délimiter les lignes du feu.
Quelle est la prochaine étape ?
Tout l’ouest des Etats-Unis, et, bien sûr, à l’international, nous sommes intéressés par des pays comme l’Australie, l’Espagne ou la GrèceeLes étés 2018 et 2019 ont été marqués par 8 des 20 incendies les plus destructeurs de l’histoire de la Californie. Plus de 3 milliards de dollars ont été dépensés aux Etats-Unis en 2018 pour y faire face. Aucun produit préventif utilisé jusqu’à présent n’est réellement en mesure de résister aux flammes. Composés principalement d’eau, ces « agents extincteurs » deviennent inefficaces lorsque celle-ci s’évapore, soit après une heure de forte chaleur. A contrario, composé de particules de cellulose et de silice, le matériau ignifuge inventé par Anthony Yu et Eric Appel, de l’université de Stanford, possède une capacité bien particulière : celle de se coller à la végétation. En effet, les particules se lient entre elles pour créer une matrice de gel qui sèche sur les plantes et s’y fixe. Les intempéries des hautes saisons n’ont alors aucun impact sur le produit, qui reste en place et maintient son efficacité.

"Son fonctionnement est simple : si la végétation prend feu, la fine pellicule d’hydrogel qui la protège va créer un phénomène de carbonisation, l’isolant grâce à son agent actif, le polyphosphate d’ammonium. Le feu va manquer d’air, et étouffer. L’avis de Cal Fire (Département des forêts et de la protection contre les incendies de Californie) est clair : jamais un traitement préventif n’a été aussi efficace contre les feux de forêt. En outre, l’hydrogel ignifuge se veut financièrement très avantageux. D’après Wes Bolsen, P-DG de Ladera Tech, qui commercialise le produit en Californie, si un organisme d’Etat ou fédéral dépense 100 000 dollars pour une application en bordure de route, il s’épargne une intervention de plus de 1 million de dollars en cas de départ de feu, et de près de 1 milliard si l’incendie est hors de contrôle.

Selon Mme Juliette Cervera - Paris Match - mercredi 18 décembre 2019