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30/12/2019

Depuis la station internationale une prise de conscience importante...

L'astronaute émirati Hazzaa Al Mansouri, entré dans l'Histoire en devenant le premier citoyen d'un pays arabe à séjourner dans la Station spatiale internationale (ISS), a déclaré mardi que sa mission dans l'espace lui avait ouvert les yeux sur une question cruciale: le changement climatique.
"Nous devons apprécier la planète et veiller à la préserver pour les générations futures", a plaidé l'Emirati dans sa combinaison d'astronaute bleue, lors d'une conférence de presse à Dubaï.
"Quand on voit notre planète de l'espace, c'est vraiment quelque chose d'étonnant et une vue spectaculaire", a-t-il ajouté. "J'ai passé beaucoup de temps à la regarder par la fenêtre (de l'ISS), je ne voulais même pas dormir".
Drapeau émirati sur une manche et vaisseau spatial sur une autre, l'ancien pilote de chasse de 35 ans a estimé qu'il est "vraiment difficile de vivre dans l'espace, où nous devons avoir beaucoup d'oxygène, d'air et de nourriture alors que nous avons tout cela ici gratuitement", a-t-il dit.
"Nous avons de la chance de vivre ici, protégeons la Terre et son atmosphère", a-t-il ajouté, appelant à remédier aux causes du changement climatique.
Hazzaa Al Mansouri est revenu sur Terre le 3 octobre, atterrissant dans les steppes du Kazakhstan après huit jours passés dans l'espace.
Bien que courte, sa mission a suscité une fierté immense aux Emirats arabes unis, nouveaux venus dans le domaine spatial et qui ont récemment annoncé le projet d'envoyer une sonde vers Mars, d'ici 2021.
Hazzaa Al Mansouri a permis aux Emirats d'intégrer le petit club des pays arabes ayant envoyé un homme dans l'espace, devancés par l'Arabie saoudite en 1985 et la Syrie en 1987. Il est le premier ressortissant de ces pays à avoir visité l'ISS et un héros dans sa patrie, où des pièces et des timbres à son effigie vont être mis en circulation.
A bord de l'ISS, il a enfilé une tenue traditionnelle émiratie et participé à des expériences, notamment sur la perception du temps.
Sélectionné parmi plus de 4.000 candidats, il a également posté sur Twitter, lors de sa mission, des photos prises depuis l'espace des Emirats et de La Mecque, le site le plus sacré de l'islam.

Selon l'AFP - AFP - mardi 12 novembre 2019

Reporters d'espoir parcourent la France des solutions...

 
 
 
 

Reporters d'Espoirs redaction@reportersdespoirs.org via sendinblue.com 

ven. 29 nov. 14:18 (il y a 17 heures)
 
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Si vous ne parvenez pas à lire cet e-mail, cliquez ici
 
Des nouvelles de Reporters d'Espoirs  .  Vendredi 29 novembre 2019
 
 
Reporters d'Espoirs
 
 
[Sur les routes de France]
Reporters d'Espoirs au festival du journalisme de Château-Gontier
 
 
 
Poursuivant notre périple sur les routes de France, nous avons fait étape la semaine dernière au Presstival Info de Château-Gontier. Ce « festival du journalisme à la campagne », niché en Mayenne à une trentaine de kilomètres de Laval, mené d’une main de maitre par l’enthousiaste et convainquant Jean-Marie Mulon, a su conquérir la profession et le public autour ces dernières années, de David Pujadas, Elise Lucet, Jean Plantu, Pierre Haski ou de nombreux grands reporters.
 
Pour la 6e année consécutive, Reporters d’Espoirs ayant carte blanche a choisi de mettre la lumière sur le travail d’introspection mené par Anne-Sophie Novel, réalisatrice du film « Les médias le monde et moi ». Dans ce film, fruit de cinq années d’enquête, Anne-Sophie s’interroge sur les raisons de la désaffection des citoyens à l’égard des médias. Abordant les risques d’infobésité, les fake news, ou la déconnection des producteurs d’infos avec les préoccupations du public, elle esquisse des pistes pour « bien s’informer ».
 
 
 
 
 
[Les médias s'engagent]
The Guardian mise sur le journalisme d’espoir
 
 
 
 
Le journal britannique The Guardian a une longue tradition de journalisme constructif. En 2012, il prenait position en faveur d’un journalisme « ouvert »- autrement dit « citoyen » ou « participatif »-afin de contrer, dit-il, la transformation de l’information en un simple produit de consommation. À l’été 2016, le Guardian lance une enquête pour faire la lumière sur les attentes de ses lecteurs. Plusieurs d’entre eux regrettent la tendance du journal, réputé pour son engagement militant, à voir le verre à moitié vide. Pour y répondre, est créée la rubrique Half full (« à moitié plein ») qui, pour son lancement, invite les lecteurs à suggérer des idées de tendances, d’innovations ou de personnes remarquables via un formulaire.

Plus ambitieuse, la rubrique The Upside, qui prend sa suite, est le fruit d’un partenariat avec la fondation américaine Skoll, qui investit dans l’entrepreneuriat social. Alors qu’elle devait à l’origine ne durer que six mois, la rubrique est toujours d’actualité, riche de près de 330 articles. Ceux-ci partent presque systématiquement d’exemples concrets d’initiatives locales dont l’intérêt est qu’elles sont reproductibles et non pas seulement égayantes. En plus de présenter une initiative donnée et de relayer la parole de ses instigateurs, les articles sont souvent étayés d’études et de données permettant de justifier de l’intérêt de l’initiative ou d’évaluer son efficacité.

 
Lire notre étude de cas
 
 
[La France des Solutions]
Retour sur trois contenus publiés par nos médias partenaires
 
 
 
[ARTE] Tara piste le plastique dans les fleuves
 
Pour mesurer la quantité et la toxicité des déchets plastiques maritimes, la Fondation Tara Océan a lancé fin mai une expédition d'ampleur. 
 
Voir le reportage
 
[La Gazette des Communes] Quand des employeurs et des bénéficiaires du RSA sont connectés, ça « matche »
 
Plusieurs départements se sont dotés de plateformes pour favoriser l'emploi dans les métiers en tension.
 
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[Le Journal du Dimanche] En Bretagne, un village connecté fait sa transition énergétique
 
Saint-Sulpice-la-Forêt, petite commune de 1 500 âmes, fait désormais partie des "villes intelligentes", recueillant des données sur la consommation de ressources.
 
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29/12/2019

Au nom de l'intérêt collectif, faut-il verdir les banques françaises?

Les Amis de la Terre France et Oxfam France ont appelé à légiférer pour contraindre ses banques à adopter des stratégies visant à limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré. Le lobby des banques conteste.
«Au nom de l’intérêt collectif, imposer une régulation financière serait un signal fort afin de limiter les impacts humains et de prévenir un risque de crise financière majeur dû aux changements climatiques». Les Amis de la Terre France et Oxfam France ont appelé ce jeudi la France à légiférer «dès 2020» pour contraindre ses banques à adopter des stratégies visant à limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré.
Les deux ONG s’appuient sur une étude consacrée à l’empreinte carbone des banques. Elle préconise de nouvelles normes qui «devront garantir que les banques mettent fin à leurs soutiens à l’expansion des énergies fossiles et en programment la sortie totale. L’Etat doit garantir en priorité la sortie du secteur du charbon au plus tard en 2030 dans les pays européens et de l’OCDE, et d’ici 2040 dans le monde». «En 2018, les émissions de gaz à effet de serre issues des activités de financement et d’investissement des quatre principales banques françaises – BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et BPCE – dans le secteur des énergies fossiles ont atteint plus de 2 milliards de tonnes équivalent CO2, soit 4,5 fois les émissions de la France cette même année», accusent les deux ONG dans cette étude.
Ce rapport est obtenu en comparant deux chiffres. D’une part «l’ensemble des transactions financières réalisées par des banques françaises en direction d’entreprises actives dans les énergies fossiles en 2018» et par ricochet leur contribution à générer des activités émettrices de gaz à effet de serre. Et d’autre part celui des émissions de gaz à effet de serre de la France pour 2018.
Vrai engagement ou «communication» ?
Les établissements bancaires ont pris ces dernières années divers engagements pour se désinvestir progressivement de secteurs tels que le charbon, le tabac ou encore les sables bitumineux. Mais «le rythme de marche est bien trop inégal et lent», tancent les deux ONG, qui dénoncent des effets de «communication» et «le rôle joué par les lobbies de la place financière parisienne pour freiner toute forme de régulation publique». «Nous travaillons bien avec le gouvernement qui organise le cadre juridique pour vérifier que nous tenons nos engagements, cela nous va très bien», a réagi Frédéric Oudéa, président de la Fédération bancaire française, interrogé sur les conclusions de ce rapport par Europe 1. Contestant la validité et les méthodes de ce rapport, le président du lobby bancaire français a affirmé que «les banques françaises (étaient) les premières (au monde) engagées dans cette transition», soulignant que quatre banques de l’Hexagone comptaient parmi les dix premières au monde dans le financement des énergies renouvelables, avec une enveloppe de près de 40 milliards d’euros. Mais «il faut être réaliste», a jugé Oudéa. «Très concrètement, on arrête de financer Air France, Renault et Peugeot ? Ou est-ce qu’on les accompagne en finançant des voitures et des avions électriques ?», a-t-il développé, expliquant que les banques demandaient à leurs clients de leur présenter leurs actions pour modifier leur mix énergétique progressivement.
Côté gouvernement, Elisabeth Borne, la ministre de la Transition écologique, a déclaré que le rapport d’Oxfam serait étudié. «Les banques seront sensibles à la façon dont l’opinion publique peut juger leur action», a-t-elle estimé, pointant leur «très grande responsabilité» dans leurs investissements.
95 lobbyistes
Selon Les Amis de la Terre et Oxfam France, «en 2018, les banques et leurs représentants d’intérêt ont déclaré près de 10 millions d’euros pour influencer les décideurs nationaux, avec pas moins de 95 lobbyistes». Les deux ONG pointent aussi du doigt «l’interdépendance entre banquiers et décideurs» qui «s’explique également par les nombreux passages de hauts fonctionnaires du secteur public au secteur privé et vice-versa, des "portes tournantes" fonctionnant à plein régime».
 Selon Libération-jeudi 28 novembre 2019

Un conte philosophique de Mr Frédéric Lenoir...

Frédéric Lenoir a, dans sa vie, publié une cinquantaine d'ouvrages traduits dans plus de 20 langues pour une vente globale sur la planète estimée à quelque 7 millions de livres ! Écrivain, historien des religions et directeur de l'École des hautes études en sciences sociales, il a sorti au début du mois son nouveau roman : La Consolation de l'ange. Au micro de Philippe Vandel, dans Culture médias sur Europe 1, Frédéric Lenoir revient sur son récit, qui est en fait un dialogue entre deux personnages.
"L'un des deux s'appelle Hugo, a 20 ans et est désespéré par la vie. Il trouve que tout va mal et ne voit aucun sens à son existence à tel point qu'il décide de se donner la mort", explique le romancier. Il poursuit : "Il rate sa tentative et se retrouve à l'hôpital".
Une rencontre qui change un destin
C'est là qu'il fait une rencontre qui va changer le cours de sa vie. Dans sa chambre d'hôpital, Hugo s'installe à côté d'une vieille dame de 92 ans nommée Blanche. "Elle a eu une vie longue mais aussi remplie d'épreuves et à l'inverse d'Hugo, elle adore la vie", détaille Frédéric Lenoir. Tout le roman tient aux échanges entre les deux et à la manière dont Blanche va redonner goût à la vie à Hugo. Les deux protagonistes, emblématiques, incarnent d'un côté celle qui va mourir et qui n'a pas le choix et de l'autre celui qui a toute la vie devant lui mais qui veut en finir. "C'est un conte philosophique", décrit l'écrivain. "J'avais envie de donner un certain nombre d'intimes convictions sur le sens de la vie et sur le sens de notre existence."
"Il y a deux loups en toi"
Au fil du dialogue, en plus des "intimes convictions" de l'auteur sont livrés des contes de cultures variées. Comme cette histoire d'origine amérindienne : "Un vieux sage dit à son petit-fils : 'Il y a deux loups en toi. Il y en a un blanc et un noir. Le loup blanc, c’est tout le bien qui est en toi, qui veut grandir, s’améliorer. Le loup noir est méchant, il a envie de faire du mal aux autres et de tout prendre. Lequel va gagner ?' Le petit garçon ne sait pas et le sage lui répond : 'Celui que tu nourris'."
Pour en savoir plus sur la manière dont la rencontre de Blanche va changer la vie d'Hugo, rendez-vous dans toutes les librairies avec cette "Consolation de l'ange", publié aux éditions Albin Michel le 6 novembre 2019. 

Selon Mr Maxime Dewilder - Europe 1 - mercredi 27 novembre 2019

28/12/2019

En Italie, l'écologie n'est plus une option!

Dans le journal Télérama, il est rapporté par Mme S. Be qu'en Italie à partir de septembre 2020, "l'étude des questions environnementales et climatiques sera obligatoire dans toutes les écoles publiques". Cette nouvelle a été annoncée par Mr Lorenzo Fioramonti, ministre de l'éducation au début du mois de novembre 2019.

De plus, "des matières comme la géographie, les mathématiques ou la physique seront désormais étudiées sous l'angle du développement durable".  Nous ne pouvons que nous féliciter de cette mesure annoncée! Pour en savoir plus concernant cette initiative, consulter www.reuters.com/article/us-climate-change-italy-exclusive/.

Je pense qu'en France nous pourrions faire de même en saisissant Mr J.M. Blanquer. Les jeunes français dès l'école primaire devraient pouvoir être informés des enjeux climatiques, avec un accent positif mis sur la responsabilité de chacun. Car il ne faut surtout pas baisser les bras. En effet, il me semble que pour tous les citoyens du monde aujourd'hui, et surtout aux Etats-Unis, où demeurent encore des personnes dites "sceptiques", désormais l'écologie ne peut plus du tout être une option!

Lyliane

Les pépites du Salon de Montreuil pour la presse jeunesse...

Les Pépites 2019 du Salon de Montreuil ont été décernées le mercredi 27 novembre au salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil. La Pépite Livre illustré a été attribuée à Midi Pile, de Rebecca Dautremer (Sarbacane), la Pépite de la fiction Junior, à Akita et les grizzlys (Mouche, L'école des loisirs) de Caroline Solé et Gaya Wisniewski, la Pépite Bande dessinée pour Les Vermeilles, de Camille Jourdy, et la Pépite Fiction ado a été décernée au roman de Nathalie Bernard, Le dernier sur la plaine (Thierry Magnier).
Quelques heures avant l'inauguration du Salon du livre jeunesse de Montreuil, ils arrivent, gros sac sur le dos remplis des livres qu'ils ont eu à lire en six semaines. Les jurés des quatre prix décernés par les enfants et ados sont là pour délibérer. Glissons nous dans le jury de la Fiction ado. Neuf jurés, un seul garçon, sont sagement assis autour d'une table, s'observent. On commence par un tour de table, chacun se présente.
"Jai fait ma lettre de motivation, je ne pensais pas être prise"."J'ai découvert sur Instagram que je pouvais faire partie du jury, et j'ai fait ma lettre de motivation. Je ne pensais jamais être sélectionnée, et me voilà", s'amuse Rose, quinze ans. Un deuxième tour de table, cette fois on entre dans le vif du sujet. Chacun défend ses deux livres préférés. "Moi j'ai beaucoup aimé 'Le dernier sur la la plaine', de Nathalie Bernard, commence Jules, 16 ans. "J'ai bien aimé les références historiques et aussi le parcours initiatique du héros", explique-t-il. "J'ai aussi beaucoup aimé "Lou après tout", de Jérôme Leroy. J'ai trouvé que même si l'histoire se déroule à court terme dans le futur, elle est plausible, ce qui est raconté est envisageable, cette dictature, avec le développement du "cyberautisme", j'ai trouvé ça intéressant".
Aïda défend Sans foi ni loi (PKJ), de Marion Brunet, un western moderne qui met en scène une femme cow-boy et un jeune adolescent. "J'ai été captivée par l'histoire, quand je l'ai lu je n'arrivais pas à m'arrêter, mes parents étaient obligés de venir dans ma chambre le soir pour m'arrêter", raconte la jeune fille. "J'ai adoré le personnage d'Abigail, cette figure féminine qui élève seule son enfant, à distance, et sa manière de gérer toutes les situations, qu'elle soit en face d'un ou de dix, elle se défend toujours, et j'ai aimé aussi le personnage de Garett, un personnage qui au début ne connaît rien à la vie, et qui va peu à peu évoluer. Il va se faire des amis, avoir une petite copine, et même si le contexte est très éloigné de nous, c'est un adolescent comme les autres, on peut s'identifier à lui".
"Moi celui que j'ai préféré, c'est 'Si l'on me tend l'oreille' d'Hélène Vignal, parce que c'est une histoire de résistance", poursuit Églantine. "J'aime bien l'idée que des gens se mettent ensemble pour dire non à des règles qu'on leur impose. D'habitude je n'aime pas les livres lents, mais là c'est aussi ce que j'ai aimé", raconte la jeune fille. "J'ai aussi aimé 'Sans foi ni loi', parce que le personnage principal s'en fiche de ce que les autres pensent, de sa manière de s'habiller, du fait qu'elle ressemble à un garçon... Elle vit sa vie comme elle l'entend.""J'ai savouré chaque ligne"! Rose, 15 ans, a eu le même coup de cœur pour Si l'on me tend l'oreille , un roman qui met en scène une galerie de personnages nomades, vivant dans un lieu imaginaire, dans un temps qui n'est pas identifié. "J'ai adoré les personnages, j'aurais voulu que ça dure, que ça ne s'arrête jamais, j'ai adoré l'écriture, et j'ai savouré chaque ligne. Je trouve que c'est un roman dans lequel il y a une histoire très originale, du suspense, de l'amour !", souligne-t-elle, les yeux pétillants.
Anaïs, 14 ans, et Clara 16 ans, ont toutes les deux été touchées par L'année des pierres (Casterman), de Rachel Corenblit, qui raconte l'exil forcé de Daniel, un adolescent à la dérive, que ses parents envoient faire son année du bac à Jérusalem, où vit son grand-père qu'il n'a jamais connu. "L'histoire m'a beaucoup touchée. Déjà parce que partir un an, c'est mon rêve, et aussi parce que j'avais des préjugés sur Israël et la Palestine et que j'ai appris des choses en lisant ce livre". Clara partage son avis, "et en plus, je trouve que la construction du livre est très intéressante, avec des flash-back, ça donne du peps au livre", ajoute-t-elle.
"Je voudrais parler d'un livre dont personne n'a parlé, "Rumeur" de Thomas Lavachery", intervient Jeanne, 13 ans, très professionnelle. "Je pense que c'est parce qu'il est un peu à part dans la sélection. Il est presque hors catégorie, parce qu'il est court, et qu'il est illustré. C'est plus une nouvelle, ou un conte. Mais pour moi c'est le livre qui parle le plus de notre monde, avec cette rumeur, qui fait penser au harcèlement", ajoute Jeanne. Emilie, 14 ans, défend aussi Le dernier de la plaine, "Je n'avais jamais lu de livre sur les Indiens, et là on voit comment ils vivaient, c'est poignant, surtout quand on sait que le personnage a vraiment existé. Et j'ai vraiment eu l'impression d'être dans ces paysages", dit-elle.
On parle aussi beaucoup du livre de Jérôme Leroy, autour de la table, qui a manifestement bousculé les jurés. Lou après tout, un roman de science-fiction qui se déroule dans un futur proche, et qui imagine un monde dans lequel les menaces d'aujourd'hui (catastrophe climatique, dérives politiques, conséquences de l'usage intensif des écrans…) se sont réalisées. "Même si le roman se déroule dans un avenir proche, c'est plausible". "Mais je trouve qu'il en a trop mis, surtout dans la première partie", ajoute Rose, moins convaincue. "Oui, mais ce n'est pas très subtil", déplore Jeanne, 13 ans. "Je pense que c'est une manière de nous alerter. Que l'auteur l'a fait exprès pour qu'on réfléchisse", ajoute Aïda.
"C'est un livre que je n'aurais jamais eu envie de lir
e, et en fait j'ai adoré"! On ne les arrête plus. Mais il est temps de voter. Au premier tour, deux livres sortent du lot : Sans foi ni loi et Le dernier sur la Plaine. Un dernier tour de table. Certains restent campés sur leurs positions, comme Aïda, qui défend bec et ongle le roman féministe de Marion Brunet. "C'est important aujourd'hui le combat des femmes", insiste-t-elle. "Moi quand je suis arrivée, entre ces deux-là j'aurais plutôt voté pour 'Sans foi ni loi', mais en vous écoutant, je me rends compte que j'ai préféré 'Le dernier sur la Plaine'. C'est un livre que je n'aurais jamais eu envie de lire, et en fait j'ai adoré", souffle Églantine. Les discussions se poursuivent alors qu'ils sont en train de glisser dans la boîte de bonbons qui sert d'urne leur vote final. Verdict : Le dernier sur la Plaine, de Nathalie Bernard, emporte le morceau, avec cinq voix contre quatre à Sans foi ni loi, de Marion Brunet, récompensée par la Pépite d'or 2019.
Applaudissements. La journée des jurés n'est pas terminée, ils doivent garder le secret. Ce sont eux qui annonceront la nouvelle lors de l'inauguration du salon. Ils auront aussi la chance de rencontrer les auteurs des livres qu'ils ont défendus. Une belle aventure, qu'ils ne sont pas prêts d'oublier.

Selon  Franceinfo - Franceinfo - mercredi 27 novembre 2019

26/12/2019

Chaussures vietnamiennes éthiques N'Go Shoes à Nantes...

La jeune marque nantaise, qui valorise le savoir-faire traditionnel vietnamien et contribue à la construction d'écoles, remporte un joli succès. Vous les croiserez peut-être dans l’un des chalets de L'Autre marché, le marché de Noël des cadeaux équitables, qui ouvre ses portes samedi à Nantes. Car les baskets N’Go Shoes ne sont pas tout à fait des pompes comme les autres. Créée en 2016 par deux Nantais, la jeune marque mise autant sur l’éthique et la solidarité du projet que sur le look branché de ses sneakers pour séduire les consommateurs.
En toile ou en cuir, ses 19 modèles de chaussures sont en effet fabriqués au Vietnam dans des ateliers traditionnels. « Il y a un véritable savoir-faire là-bas, malheureusement menacé par la concurrence des usines où s’approvisionnent les géants du secteur, explique Kevin Gougeon, l’un des deux fondateurs. Notre tissu est fourni par des artisanes de la minorité des Thaïs Blancs regroupées en coopérative. Nos commandes permettent désormais de faire vivre 20 artisanes et d’autres se forment à leur tour. Et en travaillant en direct, on est vigilant sur les conditions de travail, la sécurité ou les assurances. »
Trois écoles déjà construites
N’Go Shoes s’engage aussi à reverser 2 % de son chiffre d’affaires à l'ONG vietnamienne Sao Bien œuvrant à la construction d’écoles dans des villages isolés. « On a déjà versé 10.600 euros. Ça parait peu mais c’est une somme importante quand on lance son activité. On a ainsi contribué à la création de trois écoles, bientôt quatre. C’est vraiment motivant. »
Bien aidées par le bouche-à-oreille sur les réseaux sociaux, les baskets, vendues de 69 à 95 euros, plaisent aussi, fort heureusement, pour leur confort et leur design, surtout auprès des CSP+, des « femmes de 25-35 ans » en particulier. « La forme de la chaussure est relativement basique avec une touche d’originalité apportée par une bande de motifs ethniques tissée à la main. C’est notre signe distinctif ! »
Veja, le modèle à suivre
Résultat : quelque 10.000 paires auront été écoulées en 2019, soit plus du double de l’an passé. « On est distribués dans 70 magasins dont quelques grosses enseignes comme Eram ou Les Galeries Lafayette, énumère Kevin Gougeon. On vend aussi 300 paires par mois sur le site Internet. Ça va plus vite que ce qu’on pensait. Je me rappelle encore qu’il y a deux ans j’avais stocké nos 1.000 premières paires dans le garage de mes parents ! »
Pour 2020, N’Go Shoes espère produire 20.000 paires et « accélérer son développement à l’étranger ». La marque basée à Nantes projette également de sortir des baskets véganes et un modèle composé « en grande partie de plastiques recyclés ».
La trajectoire fait forcément un peu penser à Veja, la désormais célèbre marque française de baskets écologiques et équitables qui, elle, travaille principalement au Brésil. « La comparaison ne me dérange pas, reconnaît Kevin Gougeon. Veja, ce sont des pionniers et des modèles. Ils sont reconnus, ont grandi, sans avoir renié leurs valeurs de base. »
Le jeune entrepreneur ajoute. « Je pense que, à l’image de l’alimentation, le prêt-à-porter sera obligé d’opérer une mutation vers l’éthique et le biologique. Nike ou Adidas produisent dans le même pays que nous. Ils pourraient très bien aller vers une démarche plus humaine et responsable. C’est le consommateur qui détient la clé. »

Frédéric Brenon - 20 Minutes - mercredi 27 novembre 2019

" Des paroles aux actes", pour le climat des artistes s'engagent à changer...

Le groupe Shaka Ponk et la chanteuse Zazie présentent les objectifs de l’appel « Des paroles aux actes », signé par une soixantaine de musiciens, chanteurs, acteurs, humoristes… Pour Samaha et Frah, du groupe de musique Shaka Ponk, et la chanteuse Zazie, l’appel « Des paroles aux actes… Get Freaky », publié par Le Monde jeudi 28 novembre, n’est pas une déclaration de plus pour le climat ou la sauvegarde de la biodiversité. « Il s’agit d’un engagement personnel, et professionnel, de dire qu’on a le choix. Et d’entraîner, par la diversité de nos réseaux, d’autres qui nous rejoindront. Nous avons la possibilité d’adopter des comportements plus écoresponsables, alors faisons-le », avance Frah.
« Pour agir contre le dérèglement climatique, il est temps de passer de la parole aux actes »
De fait, de Jean-Louis Aubert à Nagui, en passant par Thomas Dutronc, Cats on Trees, Cyril Dion, Laure Manaudou, Bruno Solo, Yaël Naïm, Tryo, Elie Semoun ou Nolwenn Leroy, pour citer quelques-uns des soixante signataires, les publics ne sont pas les mêmes. Mais les membres de ce collectif « The Freaks » s’engagent tous à faire passer le message, sur les blogs, pages Facebook, Instagram, à montrer à tous ceux qui suivent les mondes artistiques, sportifs, médiatiques, que l’on peut « bousculer les habitudes ».
« Le but n’est ni de gaver ni de culpabiliser, juste de dire ce que l’on peut faire. Nous par exemple, on arrive à bannir tout ce qui est absurde, ce qui est jetable, comme les nombreuses bouteilles en plastique que l’on consommait dans notre travail », explique Samaha. « Pendant les tournées, on s’aperçoit que l’on fait des économies. L’écologie ce n’est pas un parti politique, et ce n’est pas réservé à ceux qui ont les moyens », affirme Zazie.
Gâchis
Les concerts, les tournées, les fonctionnements des boîtes de production sont loin d’être vertueux, en termes de kilomètres parcourus, donc d’émission de gaz à effets de serre, d’énergies consommées, d’aliments vite produits, vite achetés et vite avalés, de milliers de bouteilles en plastique, à peine entamées puis jetées… La conscience de ce gâchis progresse dans le milieu artistique, estiment Shaka Ponk et Zazie. « Quand je suis arrivée pour la première fois au travail [Zazie dirige une boîte de production, Zazi Films] avec ma gourde, tout le monde m’a regardée ironiquement, mais, aujourd’hui, tout le monde s’y est mis », témoigne la chanteuse.
Mais beaucoup hésitent à modifier leurs comportements. « C’est compliqué, on ne peut imposer le covoiturage pour venir à nos concerts, mais on peut le recommander, on peut aussi contrôler les produits en backstage et, pourquoi pas, un jour, ne travailler qu’avec une compagnie qui nous proposera des tournées dans des bus hybrides », explique Frah.
Déjà présenté en juillet 2018 avec l’engagement de certains artistes (Zazie, Thomas Dutronc, etc.), le concept The Freaks prend réellement forme jeudi 28 novembre. Pourquoi tant de temps pour relancer l’initiative ? La faute aux agendas divergents, et aux rythmes de vie intenses, plaident les trois ambassadeurs venus au journal Le Monde, lundi 25 novembre, pour présenter leur initiative.
Quand Frah Sam a lancé « C’est juste la fin du monde » avant une longue allocution sur l’écologie, sur la scène des Victoires de la musique, le 8 février, devant des millions de téléspectateurs, ce n’était pas prévu : « Le jour où ça va vraiment arriver, on va tous chier dans notre froc et on va pleurer, parce qu’on a peur et surtout parce qu’on savait. Ce qui est paradoxal, c’est qu’on a tous le pouvoir d’empêcher la fin du monde, c’est un pouvoir qu’on a et qu’on a oublié. » Du côté de la production de l’émission (France 2), raconte aujourd’hui Frah, ce fut la panique. On lui avait demandé de ne pas le faire ou de s’en tenir à un message de quelques secondes. Impossible pour Shaka Ponk, au regard des enjeux.
Traduire dans les actes
Ecrire sur l’avenir de la planète, comme de nombreux artistes l’ont fait, ne suffit pas selon eux. « Si la musique est un vecteur d’émotion et qu’il faut toucher le cœur des gens, on est plus crédible si on le traduit dans nos actes », explique Samaha.
En revanche, les trois ambassadeurs n’adhèrent pas totalement à la démarche de Chris Martin, le leader du groupe Coldplay, d’arrêter les tournées pour des raisons environnementales et de réfléchir à des concerts plus « durables » et « activement bénéfiques » pour l’environnement, annoncée sur la BBC le 21 septembre. « Ne plus faire de concerts parce que ça pollue, ce n’est pas le bon choix, il faut les rendre le moins polluant possible. Si on a compris certaines choses, il faut les partager avec nos publics », estime Samaha.
Définis avec des experts de la Fondation Nicolas Hulot, pour la nature et l’homme, « 42 gestes » sont proposés par les artistes, comme l’achat de produits en vrac, le partage d’équipements avec ses voisins, ou encore de « ne plus prendre de bain (ou trèèèèès rarement et seulement si on est deux dedans) ».

Selon Mr Rémi Barroux - Le Monde - jeudi 28 novembre 2019

25/12/2019

Quel est le secret de la longévité?

122 ans et 164 jours. C’est le record de la plus longue vie, pour le moment détenu par la Française Jeanne Calment, la doyenne du monde décédée en 1997. Les personnes âgées ayant atteint ou dépassé les 110 ans sont appelés les “supercentenaires”. Et ils intriguent. Des chercheurs de l’Université Riken (Japon) se sont penchés sur leur mystérieuse capacité à déjouer les lois du temps. Ils pensent avoir percé le secret des cas d'extrême longévité : des cellules immunitaires “suralimentées”. Leurs conclusions ont été publiées dans les Proceedings de la National Academy of Sciences (PNAS) le 12 novembre.Analyses de sang
Puisque cela n’avait jamais été fait auparavant, l’équipe a décidé d’analyser les cellules immunitaires des supercentenaires. Mais si une bonne majorité d’entre eux sont des Japonais — et tout particulièrement des Japonaises — les individus de plus de 110 ans sont plutôt rares. Dans le pays en 2015, plus de 60.000 personnes de plus de 100 ans avaient été recensés. Mais ils étaient seulement 146 à atteindre le plafond des 110.
Les scientifiques ont finalement réussi à isoler les cellules immunitaires du sang de sept supercentenaires et de cinq participants témoins, âgés de 50 à 80 ans. Ils ont ensuite utilisée une méthode avancée, appelée “transcriptomique”. Celle-ci mesure l’ARN messager produit par les milliers de gènes. Sa fonction ? Traduire les instructions de l’ADN dans le noyau des cellules, afin que le corps produise des protéines. Grâce à cette technique, les chercheurs pouvaient déterminer la fonction et les activités de chaque cellule.
Des cellules tueuses
Plus de 41.000 cellules immunitaires ont été identifiées chez les plus de 100 ans, contre près de 20.000 chez les sujets plus jeunes. Chez les supercentenaires, les résultats ont finalement révélé des concentrations plus élevées d'un type particulièrement rare de cellules (ou lymphocytes) T auxiliaires dans leur sang : les CD4 CTL, des cellules capables d'attaquer et de tuer directement d'autres cellules.
Le groupe élargi de cellules CD4, ou cellules T auxiliaires, ne sont généralement pas des combattantes. Elles sont plutôt commandantes, indiquant aux autres cellules comment agir. Mais les CD4 CTL sont cytotoxiques : guerrières, elles sont capables d’attaquer et de détruire elles-mêmes les envahisseurs. Seules quelques cellules T auxiliaires sont ainsi cytotoxiques. Les témoins en présentaient entre 10 et 20 %. Mais les supercentenaires, environ 80 %.
Ces cellules immunitaires pourraient donc protéger les plus anciens contre les virus et les tumeurs, leur prodiguant une santé de fer. Toutefois, cela ne prouve qu’elles sont la cause directe d’une longévité étendue. La taille de l'échantillon est encore petite. L’équipe japonaise a également analysé le sang d'un “seulement” centenaire : il avait le même schéma immunitaire. Les auteurs de l’étude estiment donc être sur la bonne piste.

Selon redaction - Gentside - lundi 25 novembre 2019

24/12/2019

Des lunettes avec Médecins du Monde...

L'accès aux soins d'optique est parfois difficile pour les personnes en situation précaire qui n'ont pas de droits ouverts à la Sécurité Sociale, ni de souscription à une complémentaire santé faute de ressources, écrit un journaliste dans le magazine des donateurs. Depuis 2001, des consultations d'ophtalmologie sont proposées dans les centres d'accueil, de soins et d'orientation de Médecins du Monde.

Ce programme est soutenu par la Fondation Optic 2000 depuis 2009. Ainsi, grâce à ce partenariat, les personnes accueillies par les équipes de Médecins du Monde en France peuvent bénéficier gratuitement de paires de lunettes correctrices adaptées à leurs besoins. Pour faire un don ou pour en savoir davantage, contacter sur Internet: www. medecinsdumonde.org.

Lyliane

Concours carto imaginaire selon le réseau Cocagne qui s'engage en faveur de l'agriculture...

«Le P’tit Libé» est partenaire du «concours carto imaginaire», un concours de cartographie destiné aux élèves du CM1 à la 5. Le thème de cette année est « Un territoire pour  mieux manger… demain !» Les enfants sont invités à réaliser la carte d’un territoire inventé qui permettrait à la fois aux habitants de se nourrir de façon équilibrée et de respecter l’environnement. Pour l’occasion, j’ai décidé de me plonger dans ce sujet passionnant qu’est l’alimentation en interviewant des spécialistes de la question.

Julien Adda est directeur du réseau Cocagne. Cette association réunit des «jardins de Cocagne», c’est-à-dire des fermes où les légumes sont cultivés par des personnes en difficulté qui cherchent un travail. Les légumes sont «bio» : ils grandissent sans produits mauvais pour l’environnement.

Le P’tit Libé : Pourquoi passez-vous par l’agriculture pour aider des personnes en difficulté ?

Julien Adda : On passe par l’agriculture parce que c’est un moyen formidable d’aider les gens à retrouver des sensations de travail agréables et pleines de sens. Par exemple, faire des petits pots, semer une graine, la replanter dans la terre, en prendre soin, la voir pousser, grandir et récolter les légumes à la fin ; tout ça donne beaucoup de plaisir et de sensations positives aux personnes qui le font.

En quoi ça les aide ?

En étant dans une ferme, ils ont un contact avec la nature qu’ils avaient parfois perdu (que nous avons tous perdu) et ils retrouvent des obligations, des exigences du monde du travail. On ne peut pas, par exemple, ne pas arroser une plante quand elle pousse. Ce sont des sortes de gestes professionnels que la nature impose et qui sont donc très structurants.

Qui donnent un cadre, des règles.

Les jardins de Cocagne s’installent de plus en plus près des villes. Pourquoi ?

Ça permet aux gens qui viennent chercher les légumes de découvrir le fonctionnement d’une ferme à côté de chez eux. De cette façon, ils se rapprochent de l’agriculture, ils peuvent participer à la vie de la ferme, découvrir des légumes anciens. Cette connexion et cette proximité, c’est ce que la plupart des habitants aujourd’hui recherchent.

Ce qui est proche.

Pourquoi faites-vous de l’agriculture biologique ?
On fait de la bio d’abord parce qu’il nous semblait évident que c’était l’avenir de l’agriculture. Le risque sinon est de ne plus pouvoir cultiver demain, pour des problèmes d’absence d’insectes pollinisateurs, de fertilité des sols et de destruction de la biodiversité.

Qui transporte le pollen des fleurs.
Ce qui permet de donner de bonnes récoltes.

La deuxième raison, c’est que les personnes que nous accompagnons sont parfois victimes d’addictions, à différentes drogues ou à l’alcool. Bien soigner la terre, c’est bien se soigner soi-même.


À votre avis, on mangera quoi et comment demain ?
Notre utopie à nous, c’est de relocaliser l’agriculture, c’est-à-dire de la rendre proche de soi. Il doit y avoir des liens de solidarité entre le monde de l’agriculture et le monde des consommateurs.
Rêve qui semble impossible?...

Propos recueillis par Elsa Maudet Illustrations Laure Lacour Édition Gregory Schwartz
et publiés dans Liberation - mardi 26 novembre 2019
 

22/12/2019

Education: rôle des neurosciences...

Comment offrir à l'ensemble des enfants scolarisés les meilleures chances de développer l'ensemble de leurs capacités cognitives? La question, aussi vieille que l'école, est au cœur de tous les programmes, méthodes et querelles pédagogiques. Mais elle se pose aujourd'hui en des termes radicalement nouveaux: la donne est bouleversée par les avancées des spécialistes des neurosciences dans le domaine de l'éducation et de la psychologie cognitive.

Depuis plusieurs années déjà, ces disciplines en pleine expansion produisent des résultats pouvant conduire à de nouvelles recommandations pédagogiques, qu'il s'agisse des savoirs ou des apprentissages.

Seulement, ces résultats et recommandations sont loin d'être acceptées par les tenant·es de pédagogies élaborées à partir de champs d'expertise différents –ce qui ne va pas sans débats et controverses, souvent méconnues du public non averti.

Pour évaluer au plus juste ce que peuvent offrir les neurosciences à l'éducation, certain·es pensent qu'une solution rationnelle et pratique existe: l'expérimentation réalisée dans des conditions pédagogiques réelles. Encore faut-il respecter les règles déontologiques et éthiques qui s'imposent dans le cadre scolaire.

C'est tout l'objet du dernier avis du Comité consultatif national d'éthique (CCNE), rendu public le 7 novembre et intitulé «Cadre éthique de l'expérimentation pédagogique en situation réelle». Ce travail a été conduit par un médecin spécialiste bien connu des neurosciences, le professeur Lionel Naccache, et un philosophe féru de bioéthique, Frédéric Worms.

Il est ici question de s'inspirer de méthodes trouvant leur origine en médecine avec la démarche des essais cliniques, qui s'est ensuite développée dans d'autres disciplines, comme l'économie ou l'évaluation des politiques publiques.

«Cette démarche permet de prendre en compte toute forme d'expérimentation, d'utiliser une méthodologie rigoureuse (fondée notamment sur la randomisation et la notion d'expérimentation contrôlée), voire de contrôler les biais éventuels. Cette mesure in situ d'une pratique pédagogique se distingue des expérimentations de laboratoire qui sont conduites dans un contexte très différent de celui de la salle de classe», peut-on lire dans l'avis.
«Comment minimiser les risques inhérents à l'expérimentation? Comment ne pas interférer avec les pratiques en vigueur?» Avis du Comité consultatif national d'éthique
Le CCNE prend bien garde de ne pas donner le flanc aux critiques: il ne veut pas «trancher sur la supériorité d'une méthode d'enseignement ou d'apprentissage par rapport à une autre», mais plus modestement proposer un cadre éthique général pour encadrer cette recherche qui lui apparaît désormais indispensable.

Et le comité d'énumérer les questions soulevées par la définition de ce cadre, qui concernera directement les élèves, leurs enseignant·es et l'ensemble de l'institution scolaire: «Comment minimiser les risques inhérents à l'expérimentation? Comment ne pas interférer avec les pratiques en vigueur, délimiter le cadre strictement scientifique de la recherche en cours et garantir son indépendance par rapport aux choix pédagogiques et politiques effectués par ailleurs? Comment aborder la question de l'accord éclairé d'individus mineurs? Comment s'assurer de l'équité sociale de l'expérimentation et de ses retombées? Sur quels critères déterminer la notion d'efficacité pédagogique? Comment gérer le risque de la normalisation méthodologique?»

Pour le CCNE, aucun doute: depuis une vingtaine d'années, les neurosciences de l'éducation défrichent un champ nouveau et obtiennent des résultats pouvant conduire à des recommandations nouvelles quant aux modalités d'enseignement de nombreux savoirs ou apprentissages.

Attention: ces recommandations ne proviennent pas d'études d'imagerie cérébrale fonctionnelle, mais bien de travaux de psychologie expérimentale conduits selon les principes rigoureux de la psychologie cognitive (selon l'analyse des processus cognitifs en termes d'opérations de traitement et de représentation d'information).

«Cette nuance permet de dissiper une crainte souvent formulée, entre une approche qui serait davantage soucieuse des “sujets” que sont les enfants et une technoscience qui les concevrait comme des “objets”, souligne le CCNE. En réalité, pédagogues et psychologues expérimentaux partagent le souci des mêmes “sujets” et ont avec eux les mêmes interactions de base, mais leurs méthodes d'observation, leurs objectifs et leurs champs d'expertise respectifs diffèrent.»

L'avis liste différents exemples typiques de travaux expérimentaux issus des sciences cognitives et des neurosciences cognitives conduisant à de possibles recommandations à valeur pédagogique.

Dans un premier cas, il s'agit de «comprendre et apprendre un texte en cherchant à s'en souvenir». Des études suggèrent que certaines techniques devraient être davantage développées et utilisées, par préférence aux méthodes actuelles d'apprentissage «ne faisant pas appel à des exercices de récupération spontanée en mémoire».

Il s'agit ensuite de la démonstration expérimentale «de la supériorité d'une méthode de lecture analytique sur la méthode de lecture globale», un sujet à haut potentiel polémique.
«Pédagogues et psychologues expérimentaux partagent le souci des mêmes “sujets” et ont avec eux les mêmes interactions de base.» Avis du Comité consultatif national d'éthique
Le CCNE évoque également l'utilisation pédagogique qui pourrait être faite des «riches capacités numériques linguistiques, sociales et plus largement cognitives des tout-petits», des capacités longtemps insoupçonnées, encore trop rarement utilisées par une institution scolaire qui veut croire, contre l'évidence expérimentale, que les capacités cognitives des enfants correspondent ni plus ni moins qu'à une tabula rasa.

Il s'agit enfin des moyens de remédier au poids des stéréotypes de genre qui prévalent au sein de l'institution scolaire française, à commencer par le vieux stéréotype selon lequel «les garçons seraient meilleurs que les filles en mathématiques».

Des expérimentations existent qui témoignent de la large gamme de processus cognitifs qui peuvent être explorés par la psychologie cognitive, depuis la lecture et le calcul jusqu'au développement du sens critique, à la créativité ou encore aux stéréotypes qui peuvent conduire à affecter les apprentissages et le bien-être mental des élèves.

«Nous aurions évidemment pu, ajoutent les auteurs de l'avis, citer ici les nombreux travaux expérimentaux démontrant, au laboratoire, l'impact de l'attention, de la motivation, de la qualité du sommeil ou encore de l'importance d'inhiber les réponses automatiques dans l'acquisition et les performances de nombreuses tâches cognitives.»

Selon Jean-Yves Nau - Slate - lundi 25 novembre 2019


 

Un maire exemplaire renonce à ses indemnités....

Face à la crise de confiance des citoyens envers les politiques, Christian Derouet, maire de Lonlay-l’Abbaye (Orne), a renoncé à 35.000 euros d'indemnités depuis son élection en 2008. Objectif : assurer l'exemplarité des élus et préserver le lien avec ses concitoyens.
C'est un geste fort envers ses administrés. Le maire de la commune de Lonlay-l’Abbaye, dans l'Orne, a renoncé à l'ensemble de ses indemnités depuis 2008. Objectif : rétablir le lien de confiance des concitoyens avec les politiques. "J’ai laissé plus de 35.000 euros d’indemnités (depuis mon élection en 2008) que je n’ai pas pris. Alors quand je vois qu’ils veulent augmenter les indemnités...", a confié au Huffington Post l’élu de 66 ans, qui affirme assurer sa fonction de maire surtout "par amour et par passion".
En effet, selon Christian Derouet, le maire de la ville de 1.135 habitants, "l’exemplarité" des politiques est un enjeu important pour préserver une relation de confiance avec les concitoyens, particulièrement dans un contexte de précarité économique. "Il faudrait déjà que les élus montrent l’exemplarité. Supprimons les privilèges. Diminuons le tiers des députés et des sénateurs. Et déjà, ça permettrait à des gens qui ont des petits moyens de réécouter les politiques", propose l'élu, qui vise surtout les avantages des anciens présidents et Premiers ministres.
>> Lire aussi - Pour trouver son successeur, un maire publie une petite annonce
"Je veux être responsable. Et je veux qu’on me donne vraiment les compétences du quotidien de telle façon que mes concitoyens puissent compter sur moi", explique Christian Derouet. Lors du 102e congrès des maires de France le jeudi 21 novembre dernier, Emmanuel Macron avait assuré que "les maires ruraux, dans les campagnes de France, sont bien souvent tout à la fois policier, médecin, urbaniste, jardinier, assistant social. Et ils seront rétribués aussi à leur juste niveau d’engagement".
Il semble que la hausse de leur rémunération ne soit pas la priorité de tous les maires si on en croit Christian Derouet, qui souhaite rétablir la confiance de ses administrés et surtout préserver ses compétences. Il dénonce notamment le transfert des prérogatives des élus aux intercommunalités au cours des dernières années.

Selon Mme Sarah Ugolini - Capital - samedi 23 novembre 2019

21/12/2019

Faut-il racheter des trimestres pour sa retraite?

Racheter des trimestres peut vous permettre de partir avec une retraite à taux plein, même si vous n’avez pas cotisé suffisamment. Une démarche que vous pouvez négocier avec votre employeur.
Si vous partez en retraite sans avoir la durée d’assurance requise correspondant à votre génération, votre retraite sera moins élevée que celle que vous pourriez avoir en ayant “tous” vos trimestres. D’où la tentation de travailler quelques mois, voire quelques années de plus, jusqu’à réunir le nombre de trimestres nécessaires pour pouvoir partir avec une retraite à taux plein … A moins de pouvoir racheter le nombre de trimestres qui vous manque. En augmentant artificiellement votre durée d’assurance, vous pourrez partir plus tôt (mais pas avant 62 ans) avec la même retraite que celle que vous auriez eu en travaillant jusqu’au bout.
Mais racheter des trimestres à quelques mois de la retraite coûte cher : entre 3.000 et 6.000 euros le trimestre selon le niveau de vos revenus professionnels et l’option choisie. Vous pouvez déduire le coût du rachat de votre revenu imposable, en totalité. Il n’y a pas de plafond de déduction, comme avec les produits d’épargne retraite, et l’économie d’impôt apportée par cette déduction n’est pas prise en compte dans le plafonnement global des niches fiscales de 10.000 euros.
Seul inconvénient : racheter vos trimestres à la dernière minute, vous prive de la possibilité d’étaler vos paiements, car il faut avoir tout payé avant de pouvoir demander le versement de votre retraite. Si vous n’avez pas les sommes nécessaires sachez qu’il est parfois possible de monétiser les droits inscrits sur un compte épargne temps pour racheter des trimestres, certaines entreprises offrant même un abondement aux salariés qui profitent de ce dispositif. 

Selon Nathalie Cheysson-Kaplan - Capital - samedi 23 novembre 2019

Sortir de la frénésie consumériste et vivre un Noël authentique...

Sortir de la frénésie consumériste et revenir à l’essentiel: suivez le guide pour vous réconcilier avec Noël! Vous marchez pour le climat et pestez contre le «black friday»? Ou avez envie, tout simplement, de revenir à un Noël plus authentique? Sapins coupés en pleine forêt puis abandonnés le long de trottoirs quelques jours après, rubans par milliers, dernière décoration féerique tendance, tenue de fête spéciale Jour J… Noël est aussi l’un des moments dans l’année où l’on pollue - et dépense le plus. Mais comment concilier conscience écologique et traditions sans être un trouble-fête?
1. Retour aux sources: quel sens donner à Noël?
Peut-être en commençant pas se poser cette question: que représente cette fête pour nous? Une tradition chrétienne, spirituelle? Un temps en famille, un moment de partage avec ses proches? Fête chrétienne empruntée à des rites païens pour commémorer la naissance de Jésus, incarnation du Dieu sauveur, Noël est aussi devenu une fête culturelle et familiale. C’est après la Seconde guerre mondiale que les Américains importent, notamment via Coca-Cola (qui transforme saint Nicolas en Père Noël), une vision plus matérialiste que certains regrettent aujourd’hui.
Dans cette perspective, on s’éloigne déjà du stress de la frénésie consumériste pour tenter de retrouver un Noël plus authentique.

2. Les cadeaux: sobriété... et temps de qualité
Après la théorie, place à la pratique!
● Sobriété et qualité: moins de cadeaux, plus personnalisés
Quand les familles s’agrandissent, la liste de cadeaux ne cesse de s’allonger. Le porte-monnaie en souffre et la planète aussi: beaucoup d’objets achetés en dernière minute ne serviront pas, voire, finiront jetés. Certains optent alors pour les cadeaux groupés, ou le tirage au sort: chaque personne n’offre qu’un seul cadeau à un seul membre de sa famille. Outre l’économie réalisée, cette option permet de prendre du temps pour choisir - et recevoir - un cadeau personnalisé.
Les plus manuels pourront aussi prendre le temps de fabriquer eux-mêmes le présent: un livre de cuisine avec ses recettes préférées écrites à la main, un bocal «SOS cookie», des confitures, du baume à lèvre, une boîte à bijoux...
● Privilégier les cadeaux utiles ou durables
Privilégiez aussi les cadeaux «utiles» et durables - au risque de laisser de côté l’aspect surprise, on peut même demander des listes à nos proches: électroménager, outils de bricolage ou de jardinage, équipement sportif, etc.
«Chez nous, on offre surtout des livres, confie pour sa part Johannes Hermann, ornithologue et auteur de La Vie oubliée. Crise d’extinction: agir avant que tout s’effondre (éditions Première partie). Ce sont des choses durables, qui passent de main en main. C’est moins clinquant, moins cher, et cela va davantage durer».
Cela peut être l’occasion de se reposer «la signification du rite des cadeaux», ajoute ce partisan d’une écologie intégrale telle que développée dans l’encyclique du pape François Laudato Si’. «Dans quelle mesure estime-t-on que les relations passent pas le fait de se couvrir de cadeaux d’une valeur implicitement codifiée?», se demande-t-il.
● Jouets d’occasion et récupération
Chaque année en France, près de 61 millions de jouets (souvent fabriqués en Asie) sont vendus à Noël, soit plus de huit cadeaux par enfants - qu’ils vont parfois manipuler quelques minutes avant de les laisser de côté! Afin de limiter le gaspillage, il est possible d’opter pour les recycleries, ces associations qui fleurissent pour donner une seconde vie aux jouets. Des associations comme Rejoué collectent, nettoient et réparent des jouets d’occasion dans le cadre d’ateliers de réinsertion pour des personnes sans emploi, tout en évitant la multiplication des déchets.
● Les «cadeaux temps»
Mais le meilleur cadeau «zéro déchet» reste celui d’offrir... son temps. On peut ainsi offrir des «bons pour»: un week-end au vert, une soirée baby-sitting, un après-midi bricolage ou réparation, une sortie au théâtre, etc.
Pour emballer vos présents, réutilisez vos papiers cadeaux de l’an passé ou du dernier anniversaire en les stockant. Vous pouvez aussi utiliser du papier journal ou du tissu avec la technique japonaise des furoshiki. D’autres reprennent la tradition anglaise de la grande chaussette, ou encore, utilisent des boîtes ou bocaux en verre réutilisables.
3 . Un calendrier de l’Avent inversé: donner!
Enfin, que Noël revête pour vous une dimension spirituelle ou traditionnelle, vous pouvez pousser votre sens «écologique» au sens du partage et de l’ouverture aux plus pauvres. Pour cela, pratiquez le calendrier de l’Avent «inversé»!
L’idée? Chaque jour, je donne quelque chose (un objet fait main, du temps), ou je fais un petit geste écologique. C’est l’esprit, par exemple, de ce calendrier de l’Avent chrétien Laudato Si’ pour les enfants: inviter un camarade d’école qui a peu d’amis à la maison, réparer un objet pour le réutiliser, jouer en famille, confectionner un cadeau de ses mains, etc.
4. Un sapin naturel ou «fait main»
Le sapin est devenu un incontournable de Noël. Las, son impact environnemental n’est pas anodin. Ici, le débat fait rage. Divers camps s’affrontent: ceux du sapin de Noël synthétique, ceux du sapin «naturel»... et les «anti-sapin» tout court.
Six millions de sapins de Noël sont vendus chaque année, contre 1 million de sapins artificiels. On a tendance à penser qu’un sapin synthétique, réutilisable chaque année, est plus écologique qu’un sapin coupé en pleine forêt. Gare aux idées reçues. Selon une étude réalisée par un cabinet canadien, un arbre artificiel émet l’équivalent de 8,1 kg de CO2 pour sa production et pour son transport, tandis qu’un conifère naturel n’émet «que» 3,1 kg de CO2. Il faudrait garder son sapin en plastique plus de 20 ans pour rentabiliser son impact carbone sur la planète! Or, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise d’énergie (Ademe) estime la durée de conservation des arbres artificiels à six ans seulement.
● Un sapin «made in France», en pot... ou pas de sapin tout court Mieux vaut donc opter pour un sapin naturel, produit en France. Il existe même des labels - Plante bleue, par exemple, certifie une démarche de production respectueuse de l’environnement. D’autres start-up comme Treezmas proposent de louer un sapin en pot qui sera ensuite récupéré chez vous puis replanté dans la nature. L’Association française du sapin de Noël naturel assure en outre que ces conifères ne contribuent pas à la déforestation puisqu’ils ne sont pas coupés en pleine forêt mais issus de plantations spécifiques, dans le Morvan et le Jura.
Un argument qui ne convainc pas les «anti-sapins de Noël», à l’image de l’ornithologue Johannes Hermann: «Leur mode de culture pose de gros problèmes écologiques, observe-t-il. Il s’agit de monocultures intensives qui concernent de grandes surfaces de forêts (plus de 5000 ha, NDLR), sans aucune richesse biologique, au détriment de forêts plus naturelles. Ce sont des alignements de jeunes sapins. Peu de choses peuvent y vivre par rapport aux forêts avec des arbres de différentes classes d’âge».
● Un sapin fait main en matériaux de récup’
Les esprits créatifs peuvent alors miser sur une décoration plus aboutie de leur maison, ou fabriquer un sapin original avec des matériaux naturels ou de récupération: papier, bois flotté, cagettes, piles de livres... souvent, ces arbres de Noël «faits maison» ont aussi l’avantage de vous faire gagner de la place!
5. Une décoration récup’ ou fait main
Des sites comme Pinterest ou des tutoriels vidéos sur Youtube regorgent d’idées toutes plus originales les unes que les autres pour une décoration «fait main» et bon marché: couronne de Noël en bouchons de liège, guirlande en papier...
Si on n’est pas manuel, on peut aussi réutiliser la décoration des années passées avec des variantes, en allant chiner dans des ressourceries, donneries ou sites de seconde main.
6. La tenue: emprunter ou échanger
Plutôt que d’acheter une nouvelle tenue qui ne servira qu’un jour, on peut jouer sur les accessoires en empruntant à un proche... ou échanger une tenue avec un bon ami! À moins de faire un tour sur les sites de seconde main comme videdressing ou vinted.
7. Un menu sobre, local et fait maison
Outre le gaspillage des festins de fin d’année, il peut être intéressant de s’interroger sur la consommation de certains incontournables comme le foie gras ou le saumon sauvage. Sans forcément tout supprimer, on peut choisir de réduire les quantités de ces produits, ni respectueux de la biodiversité.. ni toujours de votre santé.
Cela peut aussi être l’occasion d’innover en créant des menus de fête avec les légumes de saison et privilégiant les circuits courts. Enfin, vous pouvez choisir de cuisiner en famille ou à plusieurs plutôt que d’acheter du déjà préparé.
Enfin, si le cœur vous en dit, vous pouvez même inviter à votre table une personne seule ou en difficulté: un collègue au bureau, un voisin... L’occasion de vivre un Noël vraiment différent!
D'après Mme Bénédicte Lutaud - Le Figaro - mercredi 11 décembre 2019

 

 

20/12/2019

"Agir pour l'environnement" a eu un bilan positif en 2019...

 

 En 2019, grâce au soutien de près de 20 000 adhérents, nous avons pu :
 
MOBILISER & RASSEMBLER NOS FORCES
  • Créer plus de 15 000 zones de BZZZ, espaces exempts de pesticides et semer cent millions de fleurs mellifères pour les insectes pollinisateurs ;
  • Soutenir activement les maires ayant adopté des arrêtés anti-pesticides et organiser un débat avec le maire de Langouët ;
  • Obtenir un moratoire sur la commercialisation du dioxyde de titane à partir du 1er janvier 2020 et mener campagne pour exiger l'interdiction des nanoparticules dans les cosmétiques ;
  • Engager une procédure judiciaire contre le géant de l'agrochimie DowAgroSciences afin d'obtenir l'interdiction définitive du sulfoxaflor, insecticide tueurs d'abeilles ;
  • Lancer une vaste campagne pour interpeller les parlementaires sur les effets écologiques des plastiques à usage unique ;
  • Mobiliser plus de 40000 personnes pour obtenir le rejet d'un nouveau projet de ferme-usine de plus de 1000 vaches dans l'Eure ;
  • Participer à la mobilisation contre le centre commercial Europacity à Gonesse ;
  • Mettre sous pression les parlementaires afin qu'ils mettent un terme à l'exonération ficale bénéficiant à l'huile de palme dans les carburants ;
  • Lancer une campagne pour stopper les aides versées au transport aérien sur des courtes distances, surtout lorsque des alternatives ferrées existent ;
  • S'associer aux apiculteurs afin d'obtenir un étiquetage lisible sur l'origine géorgraphique du miel.
 
 
(ou selectionnez une contrepartie ci-dessous)
 
 
GRACE A VOTRE SOUTIEN FINANCIER, NOUS AVONS PU :
  • Participer activement aux marches pour le climat et distribuer des dizaines de milliers d'affiches "Je suis climat", "I love Climat" et "Ensemble pour le climat" ;
  • Coordonner la 11ème édition du Jour de la Nuit contre la pollution lumineuse rassemblant plus de 700 évènements locaux (sortie nature, observation du ciel étoilé, extinction de l'éclairage public) ;
  • Mettre à jour la liste des produits susceptibles de contenir des nanoparticules ;
  • Manifester devant le ministère de l'Agriculture afin qu'il cesse d'être une simple courroie de transmission de l'industrie agro-chimique en exigeant que la sortie du glyphosate ne soit plus remise à plus tard ! ;
  • Diffuser plus de 50 000 autocollants "stop pub" et inciter les parlementaires à interdire les écrans publicitaires énergivores ;
  • Impulser 3 nouvelles campagnes, coordonner 22 pétitions électroniques, publier plus d'une cinquantaine de communiqués et diffuser largement les dessins d'Agir réalisés par Red!
 
 
(ou selectionnez une contrepartie ci-dessous)
 

Etre lanceuse d'alerte aujourd'hui: quel statut?

En 2011, Marine Martin a dénoncé le scandale de la Dépakine (un médicament pour lutter contre l’épilepsie). Ses deux enfants sont handicapés à cause de cette prise de médicament lors de sa grossesse, alors que rien, sur la notice, n'indiquait de tels risques. Samedi et dimanche, elle sera au salon "Des livres d’alerte" à Montreuil, aux côtés d'autres lanceurs d’alerte, comme elle. Au micro d'Europe 1, elle revient sur son combat pour la vérité.
L'exemple d'Irène Frachon
"C'est quand j'ai vu Irène Frachon à la télévision que je me suis dit 'oui, c'est possible'". En 2011, Marine Martin décide de témoigner et d'alerter contre les méfaits d'un médicament, la Dépakine. Ce anti-épileptique, administré depuis les années 1960, entraîne des dangers pour le fœtus s'il est pris pendant la grossesse. C'est lors de la naissance de son deuxième enfant, atteint de malformation génitale, que cette mère de famille a commencé à s'interroger.
Finalement, grâce à un article sur des enfants d’agriculteurs atteints de malformation génitale, elle a fait le lien entre ces troubles physiques et le médicament qu'elle prenait quotidiennement. "Dans mes recherches, je suis tombée sur le site du Centre de référence sur les agents tératogènes (CRAT) qui indiquait que les médicaments les plus dangereux pendant la grossesse était un anti-acnéique et en deuxième position, il y avait la Dépakine", se souvient Marine Martin. À la suite de cette découverte, elle trouve "plein de documents scientifiques qui disent que la prise de ce médicament pendant la grossesse entraîne malformation et autisme", détaille la mère de famille. Si elle sait maintenant pourquoi ses enfants ont des malformations, elle ne peut que faire un triste constat : rien n'apparaît comme avertissement sur la notice du médicament.
"Il faut indemniser les milliers de victimes et assumer"
Marine Martin se lance alors dans un travail d'information pour retrouver des victimes, comme elle, mais aussi empêcher d'autres drames. Elle a lancé l’Association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anti-convulsant (APESAC) et a porté plainte contre le laboratoire français Sanofi, fabricant du médicament, en 2015. "Il y avait des milliers de victimes dans l'ignorance, je ne pouvais pas me taire", confie-t-elle. "Il faut indemniser les milliers de victimes et assumer", souligne la mère de famille. Des premières victimes ont d'ores et déjà été indemnisées par le fonds mis en place par l'État, mais Sanofi refuse de contribuer au processus d'indemnisation des victimes.

Selon l'AFP et Mr Guillaume Perrodeau - Europe 1 - samedi 23 novembre 2019

19/12/2019

Les J.O de Paris en 2024, une opportunité?

Les Jeux Olympiques 2024, à Paris, seront neutres en carbone, promettent les organisateurs. Il reste à décliner cette ambition dans les appels d’offres. Pour le village olympique, qui fera une belle place au bois, c’est bien parti. Et pour le reste ?

Cinquante et un hectares qui attisent les convoitises… À deux pas de la Seine, du Stade de France et de la future gare Pleyel du Grand Paris Express, le site doit accueillir le futur village olympique de Paris 2024. Quinze mille athlètes et encadrants s’y reposeront entre les épreuves avant de laisser la place, dès 2025, à un éco-quartier comptant plus de 3.000 logements et 135.000 m² de bureaux.
Au total, 260.000 m² de surface de plancher sont à construire pour le village olympique et paralympique, précise la Solideo [Société de livraisons des ouvrages olympiques], le maître d’ouvrage. Les travaux de démolition des bâtiments existants viennent de commencer. Il reste encore à désigner les entreprises qui seront retenues pour la construction.
La part du lion pour le bois ?
Seront-elles de la filière béton, ou de celle du bois ? « Nous attendons les premiers appels d’offres d’ici à la fin du mois », confie Georges-Henri Florentin, président de France Bois 2024, structure lancée par la filière pour se préparer à répondre aux appels d’offres des JO 2024. Si Georges-Henri Florentin reste prudent, à vrai dire, il n’y a guère plus de suspens : le bois devrait se tailler la part du lion. La Solideo avait annoncé la couleur en mars dernier. Dans ce futur village, les bâtiments qui compteront jusqu’à huit étages seront entièrement en bois et matériaux biosourcés (issus de matière organique végétale ou animale). Au-delà, le bois sera préconisé, mais pas imposé. « On peut imaginer, alors, des solutions mixtes alliant le bois à des matériaux de la filière sèche [utilisant peu d’eau], comme l’acier ou le plâtre… », lance Georges-Henri Florentin.

Top départ ! Début de la construction du village olympique. 51 hectares qui serviront à héberger les athlètes pendant #Paris2024, et qui serviront ensuite de logements pour 6000 personnes. pic.twitter.com/Pa5T1DsWTA- Edouard Philippe (@EPhilippePM) November 4, 2019
C’est qu’en matière environnementale, Paris 2024 a fixé la barre haut. Le cap est celui de la neutralité carbone, annonçait cet été Tony Estanguet, président du comité d’organisation de ces Jeux olympiques (Cojo). Ce qui suppose de réduire au maximum les émissions de CO2. « De 55 % par rapport aux JO de Londres », rappelle Jérôme Lachaze, qui était en charge du développement durable dans le comité de candidature Paris 2024.
Dans cette optique, le bois a des atouts à faire valoir. « Ressource renouvelable, il continue de stocker le CO2 qu’il avait emmagasiné pendant sa croissance, même une fois coupé et transformé en matériaux de construction, rappelle Georges-Henri Florentin. Autre atout : la réserve de bois en France est abondante et nos forêts s’accroissent. On pourra s’approvisionner en circuits courts, en générant des emplois locaux. » Dans son cahier des charges, la Solideo fixe d’ailleurs à au moins 30 % la part du bois utilisé qui doit venir de France. « Nous nous fixons l’objectif de 50 %, poursuit Georges-Henri Florentin. A nous de gagner les appels d’offres. »
« Gros chantier et formidable vitrine »
L’enjeu est colossal pour le bois, très largement dans l’ombre du béton en France. Sa part de marché sur la construction de maisons individuelles n’est que de 10 % « contre le double en Amérique du Nord ou en Scandinavie, indique le président de France Bois 2024. Ce village olympique serait alors le plus grand chantier jamais obtenu par notre filière, mais aussi un formidable laboratoire pour montrer son savoir-faire. »
C’est toute la force des Jeux, événement planétaire pourvoyeur de gros contrats et formidable vitrine pour les entreprises qui les construisent. Une force tout autant qu’une responsabilité, précise Blaise Desbordes, le directeur général de Max Havelaar France, acteur du commerce équitable. « Ils ont le pouvoir de mettre le pied à l’étrier à des filières encore balbutiantes et pourtant vertueuses sur les plans environnementaux et sociétaux. »
Et l’or des médailles ?
Blaise Desbordes a d’autres exemples en tête que le bois. À commencer par l’or des médailles. Certes, il n’y a eu  « que » 816 médailles d’or distribuées aux JO de Rio en 2016 et celles-ci, comme à Londres, ne contenaient que 6 grammes d’or chacune. « Mais le symbole est fort », estime Blaise Desbordes. Londres en a fait les frais en 2012, en confiant à Rio Tinto le soin d’extraire les 8 tonnes d’or, d’argent et de cuivre nécessaires à la confection des 4.700 médailles distribuées lors des Jeux [olympique et paralympique]. Un choix dénoncé par les ONG, pour qui le géant minier anglo-australien « n’était pas du calibre olympique » au regard, notamment, de ses méthodes d’extraction jugées polluantes.Rio fera mieux quatre ans plus tard, en s’assurant notamment que l’or utilisé avait été extrait sans utilisation de mercure. « Et Tokyo [en 2020] vient de dévoiler ses médailles, qu’il confectionnera à partir de métaux recyclés provenant d’appareils électroniques collectés dans le pays. »
Viser le 100 % équitable sur la nourriture et le textile
A cinq ans des épreuves, Paris 2024 n’en est pas encore à se pencher sur ses médailles. « Une chose est sûre, elles seront durables », assure-t-on au Cojo Les attentes de Blaise Desbordes sont plus fortes encore sur les approvisionnements en nourriture et en textile de cette future olympiade. « Ces deux secteurs souffrent de prix d’achat trop bas proposés aux producteurs, explique-t-il. Et le reste en découle. Vous ne pouvez pas demander à un petit producteur mal payé d’être à la pointe sur les critères sociaux et environnementaux. »
Au regard des commandes à passer, les Jeux olympiques peuvent contribuer à rectifier le tir. Ce sont 1,6 million de repas qu’il faudra servir aux athlètes durant les épreuves. « Quatorze millions si on ajoute ceux servis aux spectateurs sur les différents sites, détaille Jérôme Lachaze, du comité de candidature. Côté textile, il faudra habiller 70.000 bénévoles. Avec les produits dérivés, les drapeaux, il y a plusieurs centaines de milliers de pièces à commander. »
Ne pas se laisser rattraper par le temps
Malgré ces volumes importants, parvenir à des JO 100 % équitable et à l’impact carbone minimal n’a rien d’impossible pour Blaise Desbordes. « Londres y était parvenu sur l’alimentation, commence-t-il. Paris 2024 devra faire aussi bien. » Mais c’est surtout sur le textile que Paris 2024 pourrait apporter un vrai plus pour le DG de Max Havelaar. « De la culture du coton aux usines de transformations, la mode est l'un des secteurs les plus polluants au monde, mais le plus désastreux également sur le plan social, déplore-t-il. Nous voyons poindre des initiatives plus vertueuses sur ces deux volets, mais elles manquent bien souvent de commandes suffisantes. »
Une nouvelle fois, il est trop tôt pour que Paris 2024 lance ses appels d’offres textile et alimentation. Ni Jérôme Lachaze, ni Blaise Desbordes ne doutent en tout cas que le comité organisateur ne soit pas aux rendez-vous des ambitions affichées. Mais gare à ne pas se laisser rattraper par le temps. « A Rio, en 2016, il y avait aussi cet objectif de servir une alimentation 100 % bio pendant les épreuves, raconte le premier. Mais le comité organisateur avait sondé la filière neuf mois avant. Le délai était trop court. »

Selon Fabrice Pouliquen - 20 Minutes - vendredi 22 novembre 2019

18/12/2019

Ces enfants qui veulent changer le monde...

Dans le journal La Croix du 25/9/2019, un article m'a fortement impressionnée: il s'agit du documentaire français "Demain est à nous" tourné par Mr Gilles de Maistre. Ce dernier, qui a longtemps filmé les enfants victimes dans le monde (pauvreté, guerres, prostitution...), explique tout d'abord pourquoi il a changé le thème de ses tournages. Sa rencontre avec un enfant-soldat en Colombie a modifié, en effet, complètement son approche des problèmes du monde, auxquels sont confrontés les enfants. Désormais, le cinéaste s'emploie à mettre en lumière les enfants qui s'engagent "pour bâtir un monde meilleur" partout sur la planète.

Ce documentaire d'une heure vingt trois minutes donne successivement la parole à des enfants engagés sur des thématiques différentes. Le premier est José Adolfo, un péruvien de 13 ans, qui a crée à 7 ans une banque écologique de type micro-crédit pour les plus jeunes en leur faisant récupérer les déchets recyclables. Son programme a été récompensé en 2018 du prix du climat pour les enfants.

Il y a ensuite Arthur (10ans) qui effectue des maraudes à Cambrai pour aider les SDF; Peter (13 ans) qui vit en Bolivie lutte pour défendre les droits des enfants face à leurs employeurs tout comme Aïssatou (12 ans) qui se bat contre les mariages forcés en Guinée. Sans oublier Heena ( 11 ans)qui à New Delhi informe les enfants des rues de leurs droits et écrit des articles sur leurs conditions de vie. D'autres plus célèbres comme la pakistanaise Malala Yousafzai ou Greta Thunberg (Suède) montrent que l'inaction des adultes face aux difficultés des jeunes ne peut plus durer...

Tous déploient une énergie fantastique qui mérite notre respect. Leurs élans pour faire changer les choses et préparer un monde plus juste prouvent "qu'à tout âge chacun peut s'engager". Merci à Mr Gilles de Maistre de leur donner la parole. Il faut espérer que nous saurons les entendre et faire notre propre part!

Lyliane

 

Comment concilier révolution numérique, extraction non polluante de métaux rares et commerce équitable

Un dossier publié dans Télérama et signé par Mr Olivier Tesquet pose de nombreuses questions d'actualité. Le thème principal pourrait être résumé par la question suivante: comment pourrions nous concilier de façon bénéfique la généralisation des outils numériques et leurs dramatiques conséquences sur notre environnement? Tout est passé en revue: extraction nocive pour les êtres humains et les sols, travail des enfants, déchets polluants et dans nos pays: boulimie de consommation, serveurs gourmands en énergie, constructeurs avides de profit...

Le désastre écologique est pointé du doigt, d'autant mieux que chez nous, bien loin des mines et des dépôts polluants, nous semblons empêtrés dans nos contradictions et prisonniers d'un marketing qui nous pousse à changer de smartphone chaque année... Heureusement, après ce bilan consternant de la face cachée du numérique, le dossier met en valeur les recherches d'une entreprise néerlandaise nommée Fairphone, dans laquelle "une soixantaine de salariés planchent sur le téléphone de demain: durable, équitable et recyclable". Pour le moment sur les quarante métaux nécessaires à la mise au point d'un smartphone, le fairphone en a sélectionné quatre issus du commerce équitable.

De son côté, "pour sortir de cette économie linéaire qui se soucie peu de l'après", l'Ademe  va déployer dans notre pays au début 2020 un indice de réparabilité (cf l'étiquette énergie de l'électroménager). Pour cela seront pris en compte: la disponibilité des pièces détachées, la démontabilité, la mise à disposition de notices, le coût des pièces détachées, la mise à jour des logiciels. Mr Erwann Fangeat, responsable de la direction énergie circulaire et déchets de l'Agence pense qu'avec un indice européen, les grands constructeurs pourront peut-être infléchir leurs politiques.

Au moment où plusieurs d'entre nous tentent de limiter leurs voyages en avion et de réduire leur consommation de plastique, nous sommes invités à prendre conscience des effets pernicieux induits par l'usage effréné du numérique. Dans cette optique, plus de sobriété énergétique et de sens de la justice devront naître dans nos pays dits industrialisés...

On peut s'informer sur le sujet par la lecture de plusieurs ouvrages. Par exemple: "La face cachée du numérique " par Mr F. Flipo et Mmes M. Dobré et M. Michot aux éditions L'échappée (2013), par "La guerre des métaux rares" de Mr G. Pitron publié aux éditions Les liens qui libèrent (2018) et aussi grâce au rapport de l'ONG Greenpeace sur www.clickclean.org.

Lyliane

17/12/2019

Faut-il ratifier le CETA?

Un collectif d’étudiants en agronomie s'inquiète des conséquences pour l'agriculture que pourrait avoir la ratification par le Sénat français de l'accord de libre-échange entre l'UE et le Canada.
Tribune. Très prochainement, le Sénat aura la responsabilité d’étudier le Ceta (Comprehensive Economic and Trade Agreement) en vue d’une ratification à l’échelle nationale. Si tous les Etats membres de l’UE font de même, alors cet accord particulièrement controversé entrera de manière permanente en vigueur, après dix ans de négociations. Nous sommes étudiants en école d’agronomie et nous ne nous reconnaissons pas dans ces accords dits de nouvelle génération. Pourtant, notre génération et les suivantes seront les premières à subir les conséquences de tels accords, loin d’être à la hauteur des enjeux environnementaux et climatiques dont les manifestations dépasseront certainement les prévisions les plus pessimistes du Giec. Alors que vous promouvez l’accord de Paris (1) non contraignant et non respecté par les signataires, vous négociez des accords de libre-échange qui réduisent fortement les marges de manœuvre des Etats. Nous ne pouvons que constater une contradiction entre le discours écologique engagé du gouvernement et la signature de ces traités dans leur forme actuelle.

Notre formation nous invite à réfléchir aux enjeux considérables auxquels l’agriculture fait face, et aux conditions de la transition vers une agriculture plus résiliente, plus rémunératrice des producteurs et répondant aux attentes de la société. Or, là où nous souhaitons une amélioration de la traçabilité et de la qualité de nos produits, notamment d’élevage, vous vous apprêtez à ouvrir des contingents d’importation à des produits issus d’exploitations où les normes sont moins exigeantes que les normes européennes (2).
Là où l’Union européenne fait prévaloir le principe de précaution, garantissant la Là où nous cherchons une réduction de notre empreinte carbone, vous nous soumettez une augmentation du trafic marchand maritime et aérien, ainsi qu’un accroissement des importations de combustibles fossiles (5).

Là où nous réclamons plus de transparence et de démocratie dans les décisions publiques, vous nous proposez la création de l’ICS (Investment Court Sytem), une instance publique supra-étatique de règlements des différends permettant aux investisseurs et entreprises privées d’attaquer en justice une décision politique qui entraverait ses intérêts économiques.

Ainsi, à l’heure où la transition agroécologique est des plus pressantes, nous ne pouvons accepter que l’agriculture soit la variable d’ajustement d’intérêts privés. Nos agricultures se jouent au sein des territoires, et sont fondées sur des complémentarités entre productions. Elles ne peuvent entrer dans une logique purement marchande de spécialisation transatlantique selon des avantages «comparatifs». A quand l’exception agricole dans les accords commerciaux pour une prise en compte réelle des enjeux environnementaux et de souveraineté alimentaire ?sécurité de la santé des citoyens, vous nous présentez une harmonisation des normes avec un pays qui ne le reconnaît pas (3).

Là où nous voulons des filières agricoles viables et durables, vous mettez en péril le maintien d’exploitations aux aménités sociales et environnementales pourtant nombreuses, notamment en ce qui concerne l’élevage bovin allaitant, un secteur déjà en grande difficulté économique. La transition agroécologique ne se fera pas au sein de nos territoires sans le maintien d’une diversité de productions et notamment de prairies (4).i cet accord de libre-échange se veut être un modèle pour de prochains accords, nous sommes plus qu’inquiets quant à notre capacité future à faire-valoir des intérêts de protection de l’environnement ou relevant de droits sociaux. N’est-il pas temps que la France reconsidère ses priorités et place l’agriculture au cœur de la transition écologique ? N’est-il pas temps de se saisir de cette opportunité pour enfin honorer l’accord de Paris et entraîner les autres Etats dans un changement de modèle ? Nous invitons donc les sénateurs à prendre acte de leur responsabilité en ne ratifiant pas les accords du Ceta qui, dans leur forme actuelle, vont à contre-courant des attentes de la société. Nous réclamons plus d’ambition et de cohérence dans les différentes politiques et accords mis en œuvre par les gouvernements et les instances internationales, pour une vraie prise en main de notre avenir.

Ce texte est soutenu par plus de 1 200 signataires. Retrouvez toutes les signatures ici.
(1) L’accord de Paris fixe un objectif de limitation de la hausse globale des températures de 2°C, avec comme grand objectif zéro émission de GES d’ici 2075, il n’est pas contraignant.
(2) Les normes européennes sont plus contraignantes qu’au Canada. Il est à craindre, au i cet accord de libre-échange se veut être un modèle pour de prochains accords, nous sommes plus qu’inquiets quant à notre capacité future à faire-valoir des intérêts de protection de l’environnement ou relevant de droits sociaux. N’est-il pas temps que la France reconsidère ses priorités et place l’agriculture au cœur de la transition écologique ? N’est-il pas temps de se saisir de cette opportunité pour enfin honorer l’accord de Paris et entraîner les autres Etats dans un changement de modèle ? Nous invitons donc les sénateurs à prendre acte de leur responsabilité en ne ratifiant pas les accords du Ceta qui, dans leur forme actuelle, vont à contre-courant des attentes de la société. Nous réclamons plus d’ambition et de cohérence dans les différentes politiques et accords mis en œuvre par les gouvernements et les instances internationales, pour une vraie prise en main de notre avenir.

Ce texte est soutenu par plus de 1 200 signataires. Retrouvez toutes les signatures ici.

(1) L’accord de Paris fixe un objectif de limitation de la hausse globale des températures de 2°C, avec comme grand objectif zéro émission de GES d’ici 2075, il n’est pas contraignant.
(2) Les normes européennes sont plus contraignantes qu’au Canada. Il est à craindre, au i cet accord de libre-échange se veut être un modèle pour de prochains accords, nous sommes plus qu’inquiets quant à notre capacité future à faire-valoir des intérêts de protection de l’environnement ou relevant de droits sociaux. N’est-il pas temps que la France reconsidère ses priorités et place l’agriculture au cœur de la transition écologique ? N’est-il pas temps de se saisir de cette opportunité pour enfin honorer l’accord de Paris et entraîner les autres Etats dans un changement de modèle ? Nous invitons donc les sénateurs à prendre acte de leur responsabilité en ne ratifiant pas les accords du Ceta qui, dans leur forme actuelle, vont à contre-courant des attentes de la société. Nous réclamons plus d’ambition et de cohérence dans les différentes politiques et accords mis en œuvre par les gouvernements et les instances internationales, pour une vraie prise en main de notre avenir.

Ce texte est soutenu par plus de 1 200 signataires. Retrouvez toutes les signatures ici.

(1) L’accord de Paris fixe un objectif de limitation de la hausse globale des températures de 2°C, avec comme grand objectif zéro émission de GES d’ici 2075, il n’est pas contraignant.
(2) Les normes européennes sont plus contraignantes qu’au Canada. Il est à craindre, au travers du Forum de la coopération réglementaire, que les normes en vigueur en Europe soient amenuisées pour favoriser le commerce avec le Canada. Ex : il existe deux types de farines animales. Les deux sont interdites en UE par principe de non-cannibalisme. Le Canada autorise leur utilisation pour l’alimentation animale. Or, le traité n’interdit que l’utilisation de l’un de deux types pour la viande bovine à destination de l’UE. Les animaux d’élevage peuvent également être nourris avec du maïs ou du soja OGM et il leur est administré des anabolisants et des antibiotiques (problème sanitaire d’antibiorésistance).
(3) La non-reconnaissance du principe de précaution par le Canada ouvre la voie à de nombreux questionnements sur la prise en compte des risques sanitaires liés à l’agriculture et l’élevage. Exemple : classification des OGM et utilisation des biotechnologies.
(4) Aménités et impacts sur l’environnement des exploitations françaises élevant des bovins pour la viande, Inra Production Animales, 2017.
(5) Ceta, chapitre 13 - Services Financiers : facilitation des mouvements de personnels entre les deux continents.

Selon un collectif d'étudiants en agronomie - Liberation - mercredi 6 novembre 2019

16/12/2019

Après le hidgge suédois, voici le pyt venu du Danemark...

Après le hygge, voici le pyt une nouvelle philosophie de vie danoise supposée vous aider à combattre le stress du quotidien en dédramatisant tous vos tracas. On vous explique.
Pour lutter contre le stress que l’on subit au quotidien il est normal de chercher des solutions pour aborder la vie avec un peu plus de douceur et de positivité. Et pour ce faire quoi de mieux que de prendre exemple sur les Danoi.ses, considéré.e.s à plusieurs reprises comme l’une des populations les plus heureuses du monde. Il faut dire que nos amis scandinaves ont en effet l’art et la manière de cultiver leur bien-être aussi bien physique que mental à travers différentes philosophies et modes de vie, qui ont de quoi inspirer. On se souvient du hygge par exemple, cet art de vivre qui appelait à trouver le bonheur à travers le réconfort d’instants cosy, chaleureux et intimes, emmitouflés dans un plaid à la lueur d’un feu de cheminée par exemple. Le tout en témoignant d’un optimisme à toute épreuve. 
Plus récemment, un nouveau mot danois a fait son apparition, le pyt qui se prononcerait "pid" et qui a lui aussi de grandes chances de conquérir le monde occidental. Le terme n’a pas réellement de traduction en Français mais il peut signifier "tant pis", "ce n’est pas grave", "t’inquiète" ou "peu importe". Vous l’aurez peut-être compris il s’agit d’une façon de relativiser et de ne pas consacrer trop d’importance à tous les soucis auxquels on peut faire face dans la vie de tous les jours et qui peuvent causer du stress, de l’anxiété ou de la négativité. Votre machine à laver qui vous lâche, une galère de transports qui va vous mettre en retard, ou quand le dessert que vous vous faisiez une hâte de manger se rétame sur le sol avant que vous n’ayez pu le gouter… Pyt, pyt et re-pyt. Soit autant de situations où vous pouvez faire usage de l’interjection pyt pour passer à autre chose, ne pas surréagir et gaspiller de l’énergie et du temps à ruminer. Faire preuve d’un état d’esprit positif pour une vie plus paisible, rien de vraiment nouveau en somme, mais encore faut-il réussir à passer outre nos contrariétés. 
Selon Bustle, pour rendre le concept un peu plus concret, des écoles danoises ont mis en place des "boutons pyt" et invitent les écoliers à appuyer dessus lorsque quelque chose les contrarie. Charlotte Sørensen, une enseignante, a expliqué à la BBC que cela "semble aider les enfants à vider leur esprit et à aller de l'avant".
Apparemment dire le mot à haute voix permettrait aussi d’aider dans la démarche. On prend note. 

Selon Glamour - lundi 18 novembre 2019

A Grenoble, Mr Eric Piolle, candidat vert, est en bonne posture pour les Municipales...

Elu maire de Grenoble en 2014 « à la surprise générale », comme il le rappelle dans un livre qui vient de paraître*, Eric Piolle est, cinq ans plus tard, donné favori par les sondages pour les municipales de mars 2020. A l’heure où, partout en France, les listes sont en train d’être constituées, on s’active au siège d’Europe Ecologie-Les Verts pour dupliquer l’expérience grenobloise – un attelage hétéroclite d’hommes et de femmes emmené par un écologiste. Avec succès.
Lire aussi:EELV : Eva Sas ou le pari de la ligne Jadot
Portées par la vague verte des européennes, les équipes composées de citoyens d’horizons divers sont désormais tirées par une tête de liste du parti. Dans au moins 37 des 40 villes de plus de 100 000 habitants, les écolos ont leur candidat. En 2014, ce n’était le cas que dans 17 d’entre elles. Ainsi, à Nice, pour la première fois, un prétendant à la mairie portera les couleurs d’EELV. Idem à Besançon, où Génération.s, PC et PS sont sous la bannière verte. Un inversement des rôles : longtemps les écolos se sont présentés sur des listes socialistes. Un changement d’échelle aussi pour le parti, qui, au premier tour en 2014, avait cumulé seulement 254 828 voix, soit 1,16 % des bulletins. Aujourd’hui, partout où des écologistes se présentent, ils sont presque assurés de franchir la barre des 5 % nécessaires au remboursement des frais de campagne.

Les écologistes espèrent garder Grenoble et en remporter au moins une autre de plus de 100 000 habitants
« On veut confirmer nos résultats des européennes, multiplier le nombre de nos élus et de nos maires, assure Bruno Bernard, secrétaire national en charge des élections et candidat à la métropole de Lyon. Les sondages, sauf à Paris, nous donnent au-dessus de nos scores aux européennes. » Et s’il concède que, « dans les grandes villes, ce n’est pas si fréquent que le maire change », les écologistes espèrent garder Grenoble et en remporter au moins une autre de plus de 100 000 habitants. Yannick Jadot a affiché des ambitions pour Paris, Toulouse, Nantes et Rennes. Des chances sont réelles à Besançon, Rouen, Strasbourg ou Montpellier. Le siège a mis à disposition de ses candidats une charte graphique, des outils pour faciliter les prêts de sympathisants et un site Internet au service des listes. Pour la première fois de leur histoire, les écologistes sont en mesure d’avoir des candidats dans presque toutes les villes. Et, qui sait, d’y créer la surprise.
* « Grandir ensemble », d’Eric Piolle, éd. Les liens qui libèrent.

Selon Caroline Fontaine - Paris Match - vendredi 8 novembre 2019

15/12/2019

La grande conjonction Saturne /Pluton en Capricorne le 12/1/2020 se prépare dès maintenant.

Le 22/12/2019 aura lieu le solstice d'hiver. C'est l'entrée du Soleil dans le signe du Capricorne. A compter du 26/12/2019, une éclipse solaire le jour de la Nouvelle Lune nous propose de nous relier à notre guidance intérieure. Jusqu'à l'Epiphanie, nous sommes invités à nous relier au bien et à l'amour en méditant chaque soir sur les 12 "Nuits saintes". Enfin, le 10/1/2020, jour de la Pleine Lune, se fera une éclipse de Lune. C'est une période très importante pour l'humanité toute entière que nous pourrons accompagner, si nous y sommes sensibilisés.

La conjonction Saturne/Pluton sera précise le 12/1/2020, incluant le Soleil, Mercure et à proximité Jupiter et le Noeud Sud. Cette conjonction est très rare en Capricorne. Il faut savoir que la précédente a eu lieu le 13/1/1518 et la suivante est prévue pour 2754. En 1518, c'était la fin de la Renaissance et nous avons vu que la science matérialiste avait alors remplacé pour la plupart la sagesse spirituelle. N'arrivons-nous pas apparemment au bout de ce cycle planétaire?...

Mr Pierre Lassalle, astrologue spiritualiste, espère que cette fois-ci "2020 sera le début de la Renaissance à l'envers" pour renouveler tous nos domaines de vie. Ce serait donc le moment de bâtir du neuf, de nous sentir responsables de notre vie comme de la planète et de nous organiser ensemble pour concrétiser nos projets. Pour ce faire, le conseil serait toutefois de se montrer prudents et patients, tout en étant déterminés et courageux.

La sagesse qu'il va s'agir de retrouver en nous pourrait résulter, en effet, de grands efforts sur nous-mêmes pour contrer notre égoïsme matérialiste et de l'entraide entre tous les humains soucieux de beauté, de créativité éthique, de fraternité et de respect de la nature. Cela risque néanmoins de ne pas être toujours simple, car se renforcent également des résistances au changement de la part des puissants comme des citoyens apeurés aux pensées négatives...

A ces perspectives, il convient d'ajouter le cycle de Vénus "pour préparer le futur". L'année 2020 va commencer, en effet, avec la conjonction de Vénus avec Neptune (son 0ctave supérieur) en Poissons. De plus, entre le 13/5/2020 et le 26/6/ 2020, Vénus côtoiera le Soleil. Sans oublier Chiron en Bélier qui pourrait donner l'impulsion pour franchir un seuil.

Osons donc exprimer ce que nous portons d'unique et agissons de façon originale! Détachons nous aussi le plus possible des pensées toxique que véhiculent certains médias et concitoyens en déployant notre bienveillance et notre discernement! Le Nouveau se préparera sans doute tout d'abord dans nos coeurs et nos esprits... La planète Mercure est là pour nous y aider.

Lyliane

Supprimer les nitrites dans l'alimentation est demandé par trois organisations...

L'ONG Foodwatch, l'application Yuka et la Ligue contre le cancer ont annoncé mercredi le lancement d'une pétition pour demander l'interdiction des sels de nitrites dans l'alimentation du fait de leur rôle dans l'apparition de certains cancers digestifs. "Il faut tout simplement interdire leur ajout dans nos denrées alimentaires" car "lorsqu'on les ingère, ils peuvent entraîner la formation de composés cancérogènes dans notre estomac: des nitrosamines", estiment les trois organisations, qui adressent cette pétition à la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.
"Cancérogènes probables" chez l'Homme
"C'est la responsabilité des autorités publiques de renforcer les règles, en interdisant tous les additifs reconnus dangereux", argumente Camille Dorioz, de Foodwatch, dans un communiqué. Le centre de recherche sur le cancer de l'Organisation mondiale de la santé (Circ) a classé en 2010 ces substances comme "cancérogènes probables" chez l'Homme, "quand l'ingestion se fait dans des conditions permettant une nitrosation endogène", c'est-à-dire leur transformation en molécules tels que les nitrosamines à l'intérieur de l'organisme. La présence de ces additifs dans la charcuterie industrielle avait aussi conduit le Circ à classer la viande transformée comme cancérogène avéré en 2015, estimant que la consommation de 50 grammes par jour de ce type d'aliment augmentait le risque de cancer colorectal de 18%, rappellent Foodwatch, Yuka et la Ligue contre le cancer.


Difficile de s'en passer pour les industriels:
Ce classement ne fait toutefois pas l'unanimité dans la communauté scientifique. Les nitrites et nitrates, parfois signalés sur l'étiquette sous les codes E249, E250, E251 et E252, sont surtout utilisés dans la charcuterie (jambon, saucisses, pâtés, etc.), dont ils facilitent la conservation tout en lui donnant sa couleur rose. Pour les industriels, difficile de s'en passer. Les nitrates empêchent selon eux la formation de microbes responsables d'intoxications graves, comme le botulisme. Mais pour les trois organisations à l'origine de la pétition, l'essor récent du marché de la charcuterie "sans nitrite" est la "preuve que les industriels savent s'en passer quand ils le veulent". 
 
>> Ecouter aussi - Le journal de l'environnement - Et si on interdisait les nitrites dans la charcuterie industrielle ?
Le 24 octobre, l'Assemblée nationale avait rejeté un amendement déposé par le député MoDem Richard Ramos, qui proposait d'instaurer une taxe de 0,10 centime d'euros par kilogramme sur les produits de charcuterie contenant des additifs nitrés.
La ministre de la Santé Agnès Buzyn avait estimé que la dangerosité de ces substances n'était pas encore étayée scientifiquement. "Pour l'Agence européenne de la sécurité alimentaire, il n'y a pas d'association entre l'ingestion de nitrates et la survenue de la plupart des cancers. L'effet néfaste serait dû à la transformation des nitrates en nitrite, mais cette conversion dans l'organisme humain est très variable et insuffisamment documentée", a-t-elle expliqué, évoqCe classement ne fait toutefois pas l'unanimité dans la communauté scientifique. Les nitrites et nitrates, parfois signalés sur l'étiquette sous les codes E249, E250, E251 et E252, sont surtout utilisés dans la charcuterie (jambon, saucisses, pâtés, etc.), dont ils facilitent la conservation tout en lui donnant sa couleur rose. Pour les industriels, difficile de s'en passer. Les nitrates empêchent selon eux la formation de microbes responsables d'intoxications graves, comme le botulisme. Mais pour les trois organisations à l'origine de la pétition, l'essor récent du marché de la charcuterie "sans nitrite" est la "preuve que les industriels savent s'en passer quand ils le veulent". 
 
>> Ecouter aussi - Le journal de l'environnement - Et si on interdisait les nitrites dans la charcuterie industrielle ?
Le 24 octobre, l'Assemblée nationale avait rejeté un amendement déposé par le député MoDem Richard Ramos, qui proposait d'instaurer une taxe de 0,10 centime d'euros par kilogramme sur les produits de charcuterie contenant des additifs nitrés.
La ministre de la Santé Agnès Buzyn avait estimé que la dangerosité de ces substances n'était pas encore étayée scientifiquement. "Pour l'Agence européenne de la sécurité alimentaire, il n'y a pas d'association entre l'ingestion de nitrates et la survenue de la plupart des cancers. L'effet néfaste serait dû à la transformation des nitrates en nitrite, mais cette conversion dans l'organisme humain est très variable et insuffisamment documentée", a-t-elle expliqué, évoqCe classement ne fait toutefois pas l'unanimité dans la communauté scientifique. Les nitrites et nitrates, parfois signalés sur l'étiquette sous les codes E249, E250, E251 et E252, sont surtout utilisés dans la charcuterie (jambon, saucisses, pâtés, etc.), dont ils facilitent la conservation tout en lui donnant sa couleur rose. Pour les industriels, difficile de s'en passer. Les nitrates empêchent selon eux la formation de microbes responsables d'intoxications graves, comme le botulisme. Mais pour les trois organisations à l'origine de la pétition, l'essor récent du marché de la charcuterie "sans nitrite" est la "preuve que les industriels savent s'en passer quand ils le veulent". 
 
>> Ecouter aussi - Le journal de l'environnement - Et si on interdisait les nitrites dans la charcuterie industrielle ?
Le 24 octobre, l'Assemblée nationale avait rejeté un amendement déposé par le député MoDem Richard Ramos, qui proposait d'instaurer une taxe de 0,10 centime d'euros par kilogramme sur les produits de charcuterie contenant des additifs nitrés.
La ministre de la Santé Agnès Buzyn avait estimé que la dangerosité de ces substances n'était pas encore étayée scientifiquement. "Pour l'Agence européenne de la sécurité alimentaire, il n'y a pas d'association entre l'ingestion de nitrates et la survenue de la plupart des cancers. L'effet néfaste serait dû à la transformation des nitrates en nitrite, mais cette conversion dans l'organisme humain est très variable et insuffisamment documentée", a-t-elle expliqué, évoquant "des travaux en cours sur ce sujet à l'Anses" (sécurité sanitaire).

Selon Europe1 .fr - Europe 1 - mercredi 20 novembre 2019

La nouvelle génération prend les devants...

Alors qu’on célèbre ce mercredi le 30e anniversaire des Droits de l’enfant, vivre sur une planète propre est devenu une revendication centrale. On les entend peu, ils sont pourtant environ 15 millions en France. 15 millions d’enfants, des « moins de 18 ans » qualifiés aussi de « mineurs ». Un terme qui désigne également ce qui est d’intérêt secondaire. Or, le trentième anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), célébrée ce mercredi rappelle qu’ils sont tout sauf, « secondaires ».
Ce traité, ratifié par 196 pays dont la France (mais pas par les Etats-Unis), installe l’enfant comme une personne à part entière et non plus comme « un simple objet de droit », note Jean-Pierre Rosenczveig, ancien président du tribunal pour enfants de Bobigny (Seine-Saint-Denis), dans son livre « les Droits de l’enfant » (Ed. Bayard).
Des droits inscrits dans le marbre
Parmi les droits inscrits dans le marbre (santé, éducation, logement, protection…), rappelés aussi dans le livret « Tous les enfants ont des droits » (NDLR : téléchargeable gratuitement) édité à l’occasion de ce 30e anniversaire pour sensibiliser les enfants de 7 à 11 ans, il en est un que les plus jeunes ont pris à bras-le-corps et porté sur la place publique cette année. Une prise de parole telle qu’elle oblige aujourd’hui les adultes, et parfois les Etats, à rendre des comptes : le droit à un environnement sain.
Le 23 septembre, une plainte historique est déposée par 16 enfants, âgés de 8 à 17 ans et venus de douze pays, auprès du Comité des droits de l’enfant des Nations unies pour protester contre le manque d’action des gouvernements face à la crise climatique. Cinq Etats dont la France sont accusés de violer la convention des droits de l’enfant. Parmi les plaignants : la désormais célèbre militante suédoise Greta Thunberg mais aussi la Française Iris Duquesne, 16 ans toutes les deux.
« Il y a trente ans les dirigeants du monde ont pris un engagement historique envers les enfants du monde en adoptant la Convention internationale des droits de l’enfant. Aujourd’hui, les enfants du monde tiennent le monde entier pour responsable de cet engagement », avait déclaré Charlotte Petri Gornitka, directrice générale adjointe de l’Unicef, après le dépôt officiel de cette plainte. « Nous soutenons pleinement les enfants qui exercent leurs droits et prennent position. Le changement climatique aura un impact sur chacun d’entre eux. Il n’est pas étonnant qu’ils s’unissent pour riposter. »
Avant cela, lors du Grand Débat lancé par le Président de la République en réponse aux revendications des Gilets Jaunes, les enfants ont également pris part aux discussions et présenté cette même urgence devant le chef de l’Etat. Charlie a ainsi interpellé Emmanuel Macron, le 7 mars dernier à Gréoux-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) : « Quand est-ce que vous allez réagir, puisque vous en avez le pouvoir ? », lui a lancé l’adolescent applaudi par l’assistance.
Des collégiens au parlement
Dans quelques jours, mercredi prochain, ce sont des collégiens de Poissy (Yvelines), qui se rendront au parlement européen à Strasbourg (Bas-Rhin) pour présenter une déclaration universelle : celle des Droits de la planète. Un texte corédigé avec des classes venues de toute l’Europe. Il s’agit du « lobby de Poissy », une junior association constituée en faveur de l’environnement.
On peut d’ailleurs suivre le travail de cette quinzaine d’enfants dans une mini-série, « le Lobby de Poissy », débarquée mi-mars sur le site de France TV Education : proposition de loi, rencontre avec des élus, manifestations… Outre l’astrophysicien Hubert Reeves, ils ont déjà rencontré l’ancien ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, l’explorateur Jean-Louis Étienne ou encore le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer. Liberté d’expression et d’agir sont deux autres droits qu’ils ont bien intégré.
Le Parisien, partenaire de la consultation «Comment agir ensemble dès maintenant pour l'environnement ?», initiée par Make.org, vous invite à proposer vos idées et voter sur celles des autres participants dans le module ci-dessous. Vous serez informés des résultats en février 2020.

Selon Christine Mateus - Le Parisien - mercredi 20 novembre 2019

14/12/2019

Des restaurants bientôt certifiés "bio"?

Le label sera attribué dès le 1er janvier aux restaurants dès lors qu'au moins la moitié des produits qu'ils achètent pour confectionner les plats de leur carte sont bio. Des restaurants vont bientôt pouvoir être certifiés "bio" en France, dès lors qu'au moins la moitié des produits qu'ils achètent pour confectionner les plats de leur carte sont biologiques, et arborer ainsi le logo "AB", a annoncé ce lundi l'Agence bio lors d'une conférence de presse.
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Cette initiative vise à favoriser les produits bio, qui ne représentent aujourd'hui que 2,6 % des approvisionnements des établissements de la restauration commerciale ou "hors foyer", selon une estimation de l'Agence bio.
À compter du 1er janvier, le cahier des charges qui régit la restauration commerciale en France depuis 2012 permettra de certifier un restaurant, en fonction du pourcentage de produits bio achetés par l'établissement, a précisé l'agence.
Trois niveaux de certification
"Ces établissements devront se notifier auprès de l'Agence bio", a indiqué Olivier Nasles, président du Comité national de l'Agriculture Biologique. Ils seront "contrôlés par des organismes de contrôle qui valideront le respect du cahier des charges", a-t-il complété.
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Trois niveaux de certification existeront : la catégorie 1 couvrira les restaurants dont 50 % à 75 % des approvisionnements, en valeur d'achat, se font en bio ; la catégorie 2 visera les établissements où ils représentent 75 % à 95 %, et la catégorie 3 pour "au moins 95 %".
La certification de "plat ou menu" bio, qui existait déjà, est quant à elle maintenue.

Selon l'Express

13/12/2019

Un miel qui peut soigner...

De plus en plus, le miel dont nous nous régalons en toute saison est utilisé à l'hôpital pour son pouvoir cicatrisant, écrit Mme Christine Vilnet dans le magazine Version Fémina. Cela avait commencé il y a environ 30 ans dans certains hôpitaux français "pour venir au secours de certaines plaies résistantes aux pansements classiques". Désormais, le nectar des abeilles est un vrai dispositif médical, stérilisé et ayant subi des contrôles de qualité. Ses extraordinaires qualités cicatrisantes et anti-infectieuses l'ont en effet fait entrer dans l'arsenal thérapeutique.

Des laboratoires se sont emparés de ce créneau: aussi on trouve actuellement en pharmacie ou sur le Net du miel médical en tube ou sous la forme de tulle cicatrisant ( voir les marques Activon, Revamil, Medihoney ou Melectis). A la maison, si l'on n'a pas d'antiseptique, on peut utiliser du miel alimentaire bio en fine couche apaisante sur une plaie superficielle. Mais cela reste une solution de dépannage! Par contre, dans les hôpitaux comme Gustave Roussy à Villejuif, les pansements au miel ont été intégrés aux dispositifs médicaux pour les cancers ORL par exemple ou des plaies chroniques avancées (suppression d'odeur, neutralisation de produits soufrés...)

Le miel médical est également un espoir contre les escarres. Après des essais en double aveugle par des biologistes, cet "antibiotique naturel" pourrait devenir un remède officiel contre les escarres dans les centres de long séjour. De même, en chirurgie digestive c'est un bon complément des autres pansements (plaies après ablation de kyste sacro-coccygien...). il faut savoir aussi que le miel est hyper-concentré en sucres simples, ce qui lui fait notamment stimuler la croissance des tissus et inhiber la prolifération des bactéries. On préconise par exemple les miels de thym, de châtaignier, de sarrasin, de l'arbre à thé de Nouvelle Zélande appelé miel de Manuka...

Merci les abeilles pour leur aide précieuse! Ayons donc à coeur de les protéger!

Lyliane

12/12/2019

Le woofing ou vivre et apprendre dans une ferme biologique...

Le wwoofing est un mouvement alternatif né en 1971 en Angleterre, nous explique Mme Monique Daune dans le journal US retraités. A l'origine, ce terme signifiait "working weekends on organic farms", mais le concept a évolué assez vite pour donner un mouvement qui s'est développé dans le monde entier. En effet, "il est implanté dans 132 pays, sur les 5 continents, avec plus de 6 000 fermes biologiques qui acceptent d'accueillir des volontaires pour échanger et partager, maio aussi pour défendre l'environnement". Actuellement wwoofing veut dire: World-Wide Opportunities on Organic Farms.

En principe, l'hôte offre au volontaire le gîte et le couvert ainsi que l'occasion d'apprendre une pratique agricole. En échange, le wwoofer participe aux activités de la ferme 5 à 6 h par jour, avec des jours de congé s'il reste plusieurs semaines. Il ne touche aucun salaire et loge tantôt sous tente, tantôt dans une yourte ou une chambre en dur. L'Associatioon Wwoof du pays où le volontaire souhaite se rendre peut communiquer la liste de tous les hôtes à l'échelon national et des détails d'hébergement moyennant une adhésion annuelle gratuite comme en Pologne ou payante comme en France (25 euros.)

Qu'il s'agisse de soigner des animaux, de cueillir des plantes sauvages, de produire du vin bio, de faire les foins ou de fabriquer du fromage, deux écueils sont à éviter de part et d'autre: prendre les woofers comme de la main-d'oeuvre bon marché ou chercher un hébergement gratuit sans rien donner en échange... Alors, prêts pour l'aventure?

Lyliane

11/12/2019

Semaine européenne des déchets: décharges des déchets industriels visées...

Le samedi 16 novembre 2019 débute la Semaine européenne des déchets. Parmi les secteurs les plus souvent mis en cause, le bâtiment. En France, 46 millions de tonnes de déchets atterrissent chaque année dans les décharges sauvages. La secrétaire d’État à la transition écologique, Brune Poirson, souhaite lutter contre ces pratiques illégales.

Face au fléau des décharges sauvages, Brune Poisson propose d’instaurer à partir de 2022 la reprise gratuite des déchets de chantier qui seraient triés. Mais les professionnels sont plutôt sceptiques.
Dans un chantier, on scie, on casse, on construit et on produit beaucoup de déchets. L’accès aux déchetteries est payant pour les professionnels. Se débarrasser des gravats dans des lieux non autorisés leur permet donc de gagner de l’argent et du temps.
Un accès gratuit en cas de tri permettrait-il de mieux lutter contre les dépôts sauvages ? « À court terme, ça va gérer les décharges sauvages, estime Nicolas Courtois de la société Syface, qui réalise et pose des éléments préfabriqués. Par contre sur les chantiers actuellement, le nerf de la guerre qui discipline les entreprises sur le volume de déchets créés, c’est le porte-monnaie. , Moins ils en produisent, moins ils vont payer le poste déchets sur un chantier. Il ne faudrait pas que lorsque cette mesure va se mettre en place, ce soit une source de déresponsabilisation. »
Aujourd’hui, seulement un tiers des déchets du BTP est valorisé. Une situation qui peut changer, d’après Marie-Armelle Ollivier, directrice de Wastebox, une application qui propose des solutions aux entreprises.
« Le déchet de chantier, si on veut arriver à un taux optimisé de valorisation, il faut qu’on change la manière dont on collecte le déchet, la manière dont on le trie dès le départ de la production de ce déchet. »
En plus de la gratuité, le gouvernement souhaite densifier le réseau de points de collectes et développer les mesures répressives et de surveillance.

Selon RFI - RFI - samedi 16 novembre 2019