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15/05/2019

Lire et faire lire: 20 ans de partage!

Selon Mme Kathleen Junon dans le journal Nous, l'Association Lire et faire lire, crée par Mr Alexandre Jardin possède une antenne à Nice, dont les 250 bénévoles rayonnent sur tout le département de Menton jusqu'à Théoule sur mer. Leur mission est simple: donner ou redonner le goût de la lecture aux enfants. Dans cette association, installée 12, rue Vernier à Nice, la porte est toujours ouverte. Chaque jour, des enfants passent déposer ou retirer des livres et des bénévoles lisent à des groupes de 6 ou 7 personnes des ouvrages, qu'ils peuvent ensuite emprunter pour se les approprier.

Il n'est pas question d'apprendre à lire aux enfants, car c'est le but de l'école. L'objectif est de donner l'envie de lire et de stimuler l'imaginaire des enfants. Montrer notamment "que l'on n'est jamais seul avec un livre" motive la plupart des intervenant. Les familles étant souvent éclatées et le lien avec les grands-parents parfois distendu, les bénévoles engagés sur le long terme tissent des liens pérennes. L'association est hébergée par la Ligue de l'Enseignement laïque et manque de moyens financiers et humains. Des aides de la Mairie et du Département lui sont toutefois attribuées.

Faire entrer le livre dans certaines familles n'est pas toujours évident... Et même pendant l'école, la lecture les sort du cadre habituel. Le thème cette année du Festival du Livre Jeunesse de Villeneuve - Loubet, qui est prévu le samedi 11 mai, est : "Comment dépister et soigner les enfants hyperactifs sans médicaments?". Il aura lieu au Pôle A. Escoffier à partir de 14H30. Un pédopsychiatre, praticien hospitalier, Mr Stéphane Clerget, sera présent. Pour tout renseignement, téléphoner au 04 93 87 24 64.

Lyliane

14/05/2019

Urgence Climatique décrétée en Irlande!

C'est la deuxième fois qu'un pays déclare "l'urgence climatique" en dix jours. L'Irlande a ainsi rejoint le Royaume-Uni ce jeudi en amendant un rapport parlementaire. En plus de déclarer cette "urgence climatique", il demande au parlement "d'examiner comment (le gouvernement irlandais) peut améliorer sa réponse au problème de la perte de biodiversité". Il a été approuvé dans la soirée jeudi.
"Nous avons maintenant l'appui de tous les partis pour déclarer une urgence en matière de climat et de biodiversité", s'est félicitée Hildegarde Naughton, députée du parti au pouvoir Fine Gael (centre-droit) et présidente du comité sur l'action climatique au Parlement. Mais "maintenant, on a besoin d'action", a-t-elle souligné.
"Déclarer une urgence ne veut absolument rien dire à moins que des mesures ne soient prises pour la sauvegarder", a aussi pointé le chef de file du Parti vert, Eamon Ryan, sur la chaîne de télévision publique RTE.
"Le gouvernement devra faire des choses qu'il ne veut pas faire"
"Cela veut dire que le gouvernement devra faire des choses qu'il ne veut pas faire", a-t-il ajouté. L'objectif actuel du gouvernement irlandais est une réduction des émissions de gaz à effet de serre d'au moins 80% par rapport à 1990 d'ici 2050, selon le site du département pour l'action climatique irlandais.
Au-delà des frontières irlandaises, cette déclaration a été accueillie avec enthousiasme par la jeune militante suédoise Greta Thunberg, devenue figure de la lutte contre le réchauffement climatique. "Super nouvelle en Irlande !! Qui est le suivant ?", a-t-elle tweeté.
Cette déclaration intervient donc neuf jours après celle du Parlement britannique, qui a été le premier en mai à le faire, lors d'un vote demandé par l'opposition travailliste et après une large mobilisation du mouvement pour le climat Extinction Rebellion, qui a mené une série d'actions de blocages dans la capitale britannique en avril.
Début mai, un rapport de la Commission britannique sur le changement climatique (CCC) a recommandé au Royaume-Uni de se fixer "un nouvel objectif ambitieux visant à réduire ses émissions de gaz à effet de serre à zéro d'ici 2050", l'objectif actuel étant une diminution de 80% par rapport à 1990 d'ici 2050.

lexpress.fr - L'Express - vendredi 10 mai 2019

Les solutions proposées par WWF pour sauver la Méditerranée...

L'ONG nommée WWF - www. wwf.fr - nous propose de sauver tous ensemble la nature de la pollution plastique. Elle s'est dotée d'un bateau qui va sillonner les côtes de la Mer Méditerranée, qui représente 1% des eaux marines sur le globe, mais qui compte déjà 7% des micro-plastiques. Sa mission sera "d'alerter les populations et les pouvoirs publics sur la menace des plastiques et de mener des études scientifiques afin de mesurer l'impact des plastiques sur la biodiversité marine".

Chaque année, en effet, 8 millions de tonnes de plastiques viennent inexorablement échouer dans nos océans. On en retrouve dans les corps des tortues marines  et dans 90% des oiseaux marins. Le plastique empoisonne les poissons, tue les baleines, étouffe les oiseaux. Or, depuis 60 ans, la production de plastique connaît une croissance exponentielle. Et, à terre, 20% seulement des déchets plastiques sont collectés pour être recyclés. 60 tonnes de plastiques provenant de France se déversent chaque jour en Méditerranée.Tout cela n'est plus possible!

Il s'agit par exemple de modifier nos habitudes grâce notamment à l'application"We act for good" du WWF. A partir du mois de juin, le voilier du WWF sillonnera les ports méditerranéens, afin de sensibiliser les habitants et les touristes ( plus de 200 millions viennent chaque année sur les plages) à la problématique de la pollution plastique. Animations pour les familles, expositions, partenariats éco-responsables avec les restaurateurs seront proposés par les équipes du WWF (Wild World Fund).

Nous pouvons aussi signer la pétition disponible en ligne sur wwf.fr et faire des dons à l'ONG WWF, qui est une fondation reconnue d'utilité publique, pour financer sa campagne en Méditerranée. Ce combat contre les plastiques est notre affaire à tous. Nous le gagnerons tous ensemble. Car l'objectif à terme est d'engager gouvernements et collectivités à aboutir à "zéro plastique dans la nature en 2030". N'ayons pas peur de diffuser ce message à nos contacts, sur les réseaux sociaux...

Lyliane

13/05/2019

Pétition en faveur des insectes...

 

Oui, je signe la Grande Pétition Nationale pour protéger les insectes du génocide

Pétition adressée à Monsieur le ministre de l’écologie François de Rugy, et à Monsieur le ministre de l’agriculture Didier Guillaume

Messieurs les ministres,

Attendu que, si rien ne change, tous les insectes pourraient disparaître d’ici 100 ans, selon une revue de 77 études réalisée par Francisco Sanchez-Bayo, de l’Université de Sydney ;

Attendu que déjà 40 espèces d’insectes sont en danger d’extinction (abeilles, guêpes, fourmis, bousiers…)

Attendu que le déclin a commencé au début du 20e siècle et n’a fait que s’accélérer depuis les années 1950 ;

Attendu qu’ils disparaissent aujourd’hui au rythme effroyable de 2,5 % par an (à l’échelle de l’humanité, cela voudrait dire 200 millions de morts chaque année, soit 3 fois la France) ;

Attendu que les insectes sont indispensables à la vie de très nombreux animaux et végétaux (par leur action de pollinisateur), et que leur disparition provoquerait la disparition de l’Homme par effet domino ;

Je vous demande, Messieurs les Ministres, de couper définitivement avec les lobby de l’agriculture industrielle, et d’interdire dans les plus brefs délais l’usage de pesticides qui détruisent les insectes.

Je vous demande de saisir l’occasion de l’actuel groupe de travail en vue de renforcer les mesures de protection des insectes, contre de l’utilisation de pesticides, pour interdire les pesticides dangereux et renforcer les procédures de contrôle.

Il s’agit d’une question de vie ou de mort pour l’humanité et pour de nombreuses espèces vivantes.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le ministre, l’expression de ma plus haute considération.

 

Nombre de signatures :
29 104

Oui, je souhaite être informé des suites de cette action en recevant la lettre d'information gratuite PureSanté.
 
En signant la pétition, je serai informé des suites des actions citoyennes via Les Lignes Bougent. Pour consulter notre politique de confidentialité, cliquez ici.
 
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

12/05/2019

Aider: Toit à moi...

Et si votre clic permettait d'aider davantage
de personnes sans-abri ?
Vous suivez et soutenez Toit à Moi depuis plusieurs mois ou plusieurs années et nous voulons d'abord vous dire un immense merci pour cela.
 
Depuis sa création, l'association a pu acheter 21 appartements et accompagner plus de 60 personnes. 
Aujourd'hui, finaliste du concours national de la Fondation la France s'Engage, Toit à Moi a besoin de vos votes.
 
Si nous remportons ce prix, nous pourrons développer notre action pour loger et accompagner encore plus de personnes sans-abri !

Pour nous aider à remporter le concours, c'est très simple et très rapide :
(attention, vous ne pourrez pas voter si vous n'avez pas de compte Facebook).
1/ cliquer sur le bouton rose ci-dessous 
2/ "liker" la photo sur le post Facebook de la France S'engage 
3/ Diffusez  ce message à vos proches !

Merci beaucoup et à bientôt !

 
Je vote pour Toit à Moi !
Attention, clôture des votes le 14 mai.
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Je ne veux plus recevoir vos emails.
 
 
 
 
 
 
 
 

Ils réenchantent le quotidien des malades...

Plusieurs de nos concitoyennes et concitoyens donnent du rêve aux personnes touchées par le handicap. Il s'agit par exemple de Mme Anne-Cécile Ratsimbason, styliste médicale, qui crée de jolis vêtements adaptés aux déformations physiques. Elle a imaginé un débardeur muni d'un étui pour ranger le recueil de ses selles ou de ses urines. Dans son atelier niçois, elle confectionne des habits et des accessoires, qui couvrent une vingtaine de maladies (scoliose, ablation de seins, handicaps, diabète, lymphoedème...).

Mr Christian Têtedoie, chef cuisinier dans un restaurant gastronomique lyonnnais, cuisine aussi pour des malades du cancer. Il élabore des repas équilibrés et goûteux en respectant les contraintes économiques d'un centre hospitalier. Il s'adapte surtout aux problématiques des patients, aux allergies, joue sur les couleurs. Pour lui comme le disait Paul Bocuse: "il n'y a qu'une seule cuisine: la bonne!"

Quant à Mme et Mr Gaudens, fondateurs de l'Institut Dulcence à Paris, ils prodiguent des soins esthétiques à tout le monde, personnes en fauteuil, femmes souffrant de psoriasis, d'un cancer... Ils s'adaptent en effet au désir de chacun. Chez eux, on prend soin de sa peau, on est maquillé, on camoufle des brûlures, on vernit des ongles... Les prix sont à partir de 55 euros. Pour les contacter: www.dulcence.fr.

Merci pour les malades qui se sentent enfin pris en compte!

Lyliane

11/05/2019

Du neuf sous le soleil!

Hébergés au sein de la pépinière d'entreprises CréaCannes, les membres d'O'Sol ont bûché pendant plus de 4 ans, apprenons-nous dans "Nous", pour donner naissance à une solution mobile permettant de produire de l'énergie solaire. La jeune équipe formée par Mrs Idriss Sisaïd, Enrique Garcia Bourne et Maximin Cousin propose du matériel simple, déployable partout dans le monde. O'Sol a d'abord réalisé un modèle grand format baptisé Alpha, puis d'autres plus compacts: Kino et Cliko.

Ces jeunes gens ont traversé l'Atlantique en janvier 2019, afin de participer au CES Las Vegas (1er salon mondial consacré à l'innovation technologique)  et d'établir des liens avec des entreprises internationales. En attendant la commercialisation de ses générateurs, O'Sol a déjà noué un partenariat avec le CNES de Toulouse ( Centre national d'études spatiales). D'ici 1 an et demi, la start-up mettra en vente une batterie nomade sur la plateforme de financement participatif Kickstarter. A suivre donc mais des débuts très prometteurs!

Pour tout renseignement, s'adresser à : www.osol.com

Lyliane

 

09/05/2019

Une nouvelle forme d'agriculture avec de nouveaux outils...


L'entreprise d'ingénierie auvergnate, lauréate du concours i-Lab 2018, développe une nouvelle race de tracteurs, très légers, pour protéger l'environnement et confirmer la France dans son rôle de poids lourd agricole mondial.
Le temps où une série de tracteurs électriques, légers et organisés en vol d'oies labourera les champs n'est pas loin. C'est en tout cas ce à quoi travaille la société Sabi Agri, lancée en août 2017 à Clermont Ferrand - au cœur de la Céréales Valley, en Auvergne - par Alexandre Prevault, ingénieur mécatronicien et maraîcher, et Laure Osmani, avocate de formation. « Notre idée est de nous positionner sur le marché avec des tracteurs électriques, très légers, qui respectent mieux les sols et l'environnement », explique d'entrée de jeu Alexandre Prevault.
Pour l'heure en effet, selon les études de la FAO (Food and Agriculture Organization of the United Nations), la production agricole pour l'alimentation est responsable d'environ 30 % de la consommation mondiale d'énergie fossile. Pis, selon le spécialiste américain Michael Pollan, aux Etats-Unis, pour chaque calorie de nourriture produite, il ne faut pas moins de 10 calories d'énergie fossile... « Notre but est donc d'améliorer grandement ce ratio, grâce à des engins légers et électriques », déclare Alexandre Prevault. Car les énormes tracteurs actuels, qui fonctionnent au fioul, tassent les sols, qu'il faut ensuite retourner. Au contraire, un labour plus léger permet de conserver la matière organique, qui, à son tour, capte le CO2. « Nous avons donc cherché une solution technique pour cette pratique ».

Zéro émission
Et l'ingénieur mécatronicien l'a trouvée : au lieu de 40 chevaux thermiques, ses tracteurs, pesant 600 kilos seulement, n'affichent que 25 chevaux électriques, pour faire le même travail. Afin d'alléger la structure et de faire en sorte qu'une calorie consommée équivaudra à une calorie produite, le châssis de l'Alpo - c'est le nom de ce nouvel outil - englobe toutes les parties électroniques. Car bien sûr, cette nouvelle génération de tracteur est intelligente. Si, pour l'instant, elle ne peut agir que sur de petites surfaces, comme des terres en maraîchage ou en viticulture, sur trois à six hectares, rien n'empêchera d'en conduire un, associé à d'autres, qui seront pilotés par le premier grâce à l'électronique embarquée, sur des surfaces plus grandes, pour la production céréalière. De quoi limiter le recours à une main d'œuvre que les agriculteurs ont du mal à s'offrir, compte tenu des contraintes financières auxquelles ils sont actuellement soumis.
Enfin, l'Alpo bénéficie de huit heures d'autonomie et recharger les batteries électriques - en moins de deux heures - sera un jeu d'enfant dans la cour de la ferme, surtout si, de surcroît, elle est équipée de panneaux solaires, qui trouveront largement leur place sur les toits des hangars. Mieux encore, les frais de maintenance seront réduits du fait de l'architecture électrique des tracteurs. Là encore, le gain financier pour l'utilisateur est évident. Autant dire que ce tracteur zéro émission a tout pour plaire !
« L'agriculture est fragile, relève Alexandre Prevault, et face aux enjeux mondiaux de la production alimentaire, sans oublier la dépendance actuelle au pétrole, il est important pour la France de continuer à jouer dans la cour des grands comme elle le fait actuellement dans le domaine agricole ».
Tout est donc en place pour révolutionner l'agriculture ! Avec la dotation d'un total de 550 000 euros apportée par le concours i-Lab, Sabi Agri a poursuivi dans un premier temps le développement de sa gamme, qui se compose actuellement d'une dizaine d'engins spécifiques, adaptés aux besoins de divers utilisateurs et « fabriqués pour l'instant de façon artisanale », indique Alexandre Prevault. La société auvergnate, qui a par ailleurs embauché cinq personnes, entend maintenant passer à la phase de production industrielle et, en parallèle, obtenir les homologations nécessaires pour l'export. Car si sa commercialisation est prévue dès cette année en France, l'Alpo pourrait séduire les agriculteurs du monde entier. « Nous continuerons d'embaucher, de même que nous poursuivrons nos recherches pour développer d'autres produits, dans le domaine phytosanitaire, par exemple. Notre rôle est de faire l'interface entre le monde agricole et la technologie de pointe », indique le cofondateur de Sabi Agri.

La Tribune avec i-Lab - La Tribune - mardi 30 avril 2019

Un village d'Alsace a réussi sa mue verte!

Dans Paris-Match du mois de mars 2019, Mme Caroline Fontaine nous fait connaître les initiatives d'un ancien mineur à la retraite, maire de la commune d'Ungersheim, Mr Jean-Claude Mensch (73 ans), qui depuis 30 ans a réussi à faire de sa commune de 2 400 habitants un modèle du genre en matière de transition écologique. En effet, il a choisi pour méthode de souder les gens autour de projets, de construire des structures, puis de les céder à des associations. Dans ce village d'Alsace, trois chantiers principaux ont été lancés: l'auto-suffisance énergétique, la souveraineté alimentaire et l'autonomie intellectuelle.

Concernant le premier chantier, il a fait, en effet, dès 1999 construire une centrale solaire thermique pour chauffer l'eau de la piscine municipale. Aujourd'hui, Ungersheim abrite "la plus grande centrale photovoltaïque d'Alsace". Elle a un éco-hameau estampillé "zéro carbione", une calèche tirée par un cheval pour assurer le transport scolaire et ses bâtiments publics ont de l'eau chaude grâce à une chaudière à bois. En projet: une unité de méthanisation pour fournir du gaz propre. Selon les plans actuels, en 2021, la commune atteindra  l'autonomie électrique.

Pour le second chantier, Mr Mensch a fait de l'approvisionnement alimentaire "un service public" en mettant en place une régie agricole municipale promouvant une filière" de la graine à l'assiette": une exploitation maraîchère, une conserverie - bientôt une microbrasserie et un pressoir à fruits -. qui sont gérés sous statut communal et associatif. Quant à la restauration scolaire, elle est 100% bio et sans répercussion sur le budget des ménages. En 2020, une épicerie  devrait ouvrir dans un bâtiment municipal.

Une monnaie locale a même été lancée "le radis" pour garder sur le territoire les euros dépensés. 6% des foyers l'utilisent déjà. La commune peu à peu s'essaye à la démocratie participative: commissions citoyennes de conseil des sages, conseil des enfants, de jurys citoyens... Les impôts n'ont pas augmenté depuis près de 15 ans. Tout n'est pas parfait cependant dans ce village, car il y a quelques farouches opposants. Toutefois, Mr le Maire a toujours été réélu au premier tour mandat après mandat. Et il faut également signaler une augmentation démographique (65%) et plus de 150 emplois qui ont été crées au village grâce à la transition écologique depuis 2011.

Ce modèle alsacien, comme celui de Mouans-Sartoux (06), serait duplicable à toute échelle dans notre pays, à condition "que les politiques ne soient pas prisonniers du monde économique et des lobbys". La démonstration est faite: des solutions de ce genre sont possibles! Car si rien n'est entrepris, les émissions de gaz à effet de serre vont continuer de croître. En 2018, elles ont déjà augmenté de 2,7%... Car n'oublions pas que le vote définitif de la loi sur le réchauffement climatique n'a toujours pas été remis à l'agenda de l'Assemblée Nationale afin d'être inscrit dans la Constitution...

C'est donc à nous citoyens d'exprimer notre volonté de "changer de paradigme" et de nous engager dans la transition écologique en choisissant des élus responsables et motivés! N'attendons pas que les politiques finissent par s'en occuper! Faisons nos propres choix de vie et pesons sur leurs décisions! Un film existe sur Ungersheim. Pour le consulter:

https://www.mairie-ungersheim.fr/village-en-transition/le-film/

Lyliane

Pour exposer vos propres solutions, RV sur www.parismatch.com/solutions.

08/05/2019

Recette pour un dentifrice sain...

Ma recette pour un dentifrice sain et naturel

La recette la plus facile est celle d’un dentifrice en poudre qui se transforme en lait au contact de la salive. 

Voici une formule facile à réaliser, riche en minéraux et qui laisse une agréable sensation d’haleine fraîche. 

Pour un petit pot de poudre dentifrice, type pilulier de pharmacie (plus de 30 grammes) : 

  • Dans un récipient en inox ou en céramique, mélangez à parts égales 1 cuillère à soupe d’argile blanche surfine(kaolinite), 

  • A une 1 cuillère à soupe de carbonate de calcium(disponible en pharmacie), 

  • Ajoutez une grosse pincée de bicarbonate de soudealimentaire, 

  • Mélangez finement les poudres à l’aide d’un mini-fouet, 

  • Ajoutez aux poudres 10 gouttes d’huile essentielle au choix :
    • Les fans d’homéopathie, les femmes enceintes et les enfants apprécieront 5 gouttes d’huile essentielle de citron (essence du zeste) et 5 gouttes d’huile essentielle de tea-tree

    • Les autres aimeront la fraîcheur de 10 gouttes d’huile essentielle bio de menthe poivrée(attention cela ne convient pas aux enfants ni aux femmes enceintes). 

  • À l’aide d’un petit pilon, homogénéisez bien le tout. Il ne doit plus y avoir de grumeaux. 

  • Mettez en pot préalablement bien désinfecté. 

Méthode : Il suffit de « tremper » votre brosse à dents (sèche) dans le pot et de tapoter l’excédent. Une mince couche est amplement suffisante. 

Brossez-vous ensuite les dents comme à l’accoutumée avec de l’eau (vous pouvez mouiller la brosse après l’avoir retirée du pot). 

Conservation : jusqu’à 6 mois à l’abri de la lumière, de la chaleur et de l’humidité. 

Vous voilà donc équipé(e) pour une bouche saine et un brossage régulier sans matières douteuses. 

Au passage, je vous rappelle l'importance de consulter régulièrement votre dentiste, d’utiliser du fil dentaire et d’éviter le grignotage sucré. 

Et vous ? Utilisez-vous des dentifrices naturels ou faits-maison ? Si c'est le cas, n'hésitez pas à partager ici vos recettes. 

À très bientôt, 

Manon Lambesc  

Urgence absolue pour les 18-30 ans: l'environnement!

Mme Marion Pignot dans le Journal 20 Minutes rédige un article en s'appuyant sur une étude d'OpinionWay réalisée en ligne auprès d'un échantillon représentatif de 599 jeunes âgés de 18 à 30 ans baptisée MoiJeune. Selon ce sondage, les 18-30 ans estiment à 58% que l'écologie devrait être la mission prioritaire de l'Europe. Nous sommes à un mois des élections européennes et l'effet Greta Thunberg, cette adolescente suédoise qui cherche à mobiliser les jeunes pour le climat, semble avoir joué.

Quant aux 18-22 ans, à 62% ils déclarent qu'ils mettent en tête l'environnement pour les missions de l'Union Européenne. Ils ont fait une prise de conscience  profonde des enjeux climatiques et pensent que ce serait le levier idéal pour reconstruire l'Europe. Ils caractérisent même cet enjeu d'"urgence absolue". Le défense de la démocratie et la prospérité économique viennent loin derrière l'environnement. Imposer un cadre strict  aux pays membres paraît souhaitable à ces jeunes interviewés.

Voilà de quoi prendre conscience que nos questions de pouvoir d'achat ou de référendum citoyen réclamés à grands cris dans notre pays par certains ne correspondent en rien aux attentes de la jeunesse européenne. Politiciens et simples citoyens, à nous de comprendre que nous ne sommes pas vraiment à l'écoute de ceux qui représentent l'avenir, tous ces jeunes qui eux sont branchés sur le devenir de notre planète et nous montrent la voie...

Pour participer au projet MoiJeune et à des enquêtes, s'inscrire sur www.moijeune.fr.

Lyliane

07/05/2019

Konekti, la maison de Mamie...

Dans Télérama, Mr Luc Le Chatelier est allé se renseigner sur un prototype de petite maison, située près de Reims dans la ZAC de Bezannes (51), qui se veut capable de veiller sur nos vieux jours et ceux de nos aînés. Un architecte, Mr Bruno Rollet, en effet, de même qu'un bailleur social, Plurial Novilia, se sont penchés sur la question du grand âge et de la perte d'autonomie.

Dans leur petite maison blanche, de plain-pied, tout est prévu grâce à la domotique. Un peu partout, dans les murs, au sol, sur les portes... se cachent des capteurs permettant de détecter les mouvements (ou leur absence), de déclencher l'allumage d'un cheminement lumineux, de réguler à distance depuis un smartphone la température ambiante, d'ouvrir ou fermer des portes et des volets ou de détecter des activités anormales.

A l'extérieur, le toit en forme de champignon ondule en débord, ménageant tout autour une promenade et une terrasse à l'abri des intempéries.  Dedans: une grande chambre attenante à une salle de bains, un double living et sa cuisine américaine, sans oublier à l'arrière un studio pour les proches ou l'aide à domicile. Là on peut vivre au ralenti, chez soi, que l'on soit en fauteuil ou avec une vue rétrécie par l'âge ou la maladie.

Cette alternative à la maison de retraite au concept assez novateur peut se visiter en Champagne. Il est également possible de consulter le site de Konekti sur Internet:

https://www.konekti.fr/
 
Lyliane

06/05/2019

Le plastique pourrait-il devenir un nouveau carburant?

Selon le magazine du département des Alpes-Maritimes, la "Chrysalis" de l'Association Earthwake, inventée par un azuréen, serait capable de transformer les déchets plastiques en carburant. Ce projet innovant de dépollution, développé à Puget-Théniers (06), est le lauréat du prix Green Deal (50 000 euros) remis lors des trophées Climat-Energie 2018, le 14/12/2018.

Dans son laboratoire expérimental de fabrication de l'arrière-pays niçois, en effet, Mr Christofer Costes, chercheur autodidacte, travaille sans relâche au perfectionnement de son invention. Baptisé la "Chrysalis", ce projet révolutionnaire est porté depuis plus de 3 ans par l'Association Earthwake, cofondée par l'acteur Samuel Le Bihan. Sa mission est de développer des innovations pour lutter contre la pollution plastique.

Le principe paraît simple: il s'agit "d'une pyrolyse des plastiques, ce qui consiste à chauffer les déchets plastiques à 450 degrés en l'absence d'oxygène pour casser les molécules et les ramener à un état liquide". Selon Mr Costes, le diesel et l'essence ainsi produits pourraient alimenter des groupes électrogènes, des moteurs de bateaux ou de tracteurs.

Ce type de procédé existe déjà ailleurs dans le monde, mais jamais avec un résultat aussi constant et d'une telle qualité. La Chrysalis permet de transformer actuellement un kilo de plastique en 600 grammes de diesel et 200 grammes d'essence en une heure. D'ici peu, il est prévu de fabriquer un prototype de plus gros volume, capable de traiter 70 kg de déchets plastiques par heure et environ 10 tonnes par mois.

Autonome et construite avec des   est destinée aux pays matériaux robustes et peu coûteux, la Chrysalis est destinée aux pays émergents d'Asie ou d'Afrique. Mr Le Bihan rêve de construire des machines à taille humaine, mobiles et capables d'aller sur les zones polluées. Cela permettrait de nettoyer des secteurs entiers, de fournir de l'énergie dans des zones difficiles d'accès et de recycler du plastique. La source de revenu ainsi obtenue créerait des emplois.

Bravo pour cette initiative innovante, la politique volontariste du département 06 et pour Mr Le Bihan qui soutient l'association Earthwake! Pour en savoir davantage, consulter le site: positivr.fr/1percentfortheplanet-earthwake-chrysalis.

Lyliane

05/05/2019

L'impératif de l'apprentissage de la langue française...

Dans le journal La Croix du 21/2/2019, nous apprenons qu'une école de Saint Denis, en région parisienne, a mis au point un "enseignement qui mêle cours de langue et accompagnement social, culturel et professionnel". L'école Thot en effet prépare certains élèves étrangers (érythréens, soudanais, afghans...) au diplôme du DELF/A2 ou du FLE et d'autres moins avancés à des exercices oraux de prononciation ou de vocabulaire. Sur un tableau, certains mots nouveaux sont écrits pour fixer les choses. Toutefois, les enseignants n'oublient pas que ces jeunes migrants ont vécu des choses difficiles pour parvenir jusqu'ici et qu'ils souffrent de leur exil comme de la précarité de leur situation.

Dans cette école, écrit Mme Nathalie Birchen, c'est la 7ème promotion d'élèves. En fait, le projet est né en 2015 de créer une vraie école avec des professeurs qualifiés préparant à de véritables formations. Le niveau des élèves est inférieur au bac (32% sont allés au collège) et concerne surtout des demandeurs d'asiles (40% des effectifs) ou des déboutés pour 2%. Une cagnotte solidaire et différentes subventions permettent cet enseignement, où en moyenne les élèves ne paie que 7 euros pour 4 mois et pour 11 h par semaine. Chaque élève est soutenu par un tuteur bénévole. Le taux de succès à l'examen Delf /A1 ou A2 est de 83%.

Les jeunes reçoivent aussi une aide pour leurs problèmes de logement, de santé et leurs papiers. Une dizaine d'entre eux sont SDF. En outre, des consultations de psychothérapie et des ateliers artistiques leur sont proposés ainsi que des sorties aux musées par exemple. Un atelier emploi les aide à  se construire un C.V et à les préparer à des entretiens d'embauche. Que voilà une belle initiative! Elle mériterait de faire tache d'huile dans notre pays!

Lyliane

04/05/2019

Campagne: droit des femmes, droit d'asile...

Six organisations qui accueillent des demandeuses d'asile à Nice (06)  se sont unies l'année dernière pour lancer une campagne contre le durcissement de la législation française. Ce sont l'Association pour la Démocratie, la Cimade, Habitat et Citoyenneté, le GRAF, la Ligue des Droits de l'Homme et le Planning Familial. Leurs revendications, publiées dans le Journal La Strada d'avril 2019, sont les suivantes:

- suppression du Traité Dublin 3, qui oblige les personnes à demander l'asile dans le premier pays européen, où elles posent pied.

- pour l'OFPRA et la CNDA, il faudrait plus de moyens, plus de personnel formé sur la problématique de la maltraitance spécifique des femmes.

- que les violences subies par les femmes, pendant leur parcours ou dans leur pays, soient réellement prises en compte pour leur demande d'asile, même si elles se sont passées dans la sphère privée.

-que l'accueil des demandeuses d'asile, leur hébergement et leur accompagnement à toutes les étapes de la procédure, soit inconditionnel, dès leur arrivée en France.

-des subventions spécifiques aux organisations de terrain, afin qu' elles accompagnent les femmes dans leur reconstruction post-traumatique.

Lyliane

03/05/2019

Un système alimentaire durable est possible selon Greenpeace...

Selon un rapport de l'ONG Greenpeace, notre système alimentaire représente un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Modifier notre alimentation est donc primordial pour agir pour le climat, l'environnement et la santé. Mais il faut aussi et surtout des changements politiques. En effet, l'élevage et l'agriculture sont subventionnés par des politiques incohérentes avec l'urgence climatique et environnementale: déforestation, soja OGM pour nourrir les animaux, pollution des sols et de l'eau, engrais et pesticides, habitudes de consommation. Par contre, l'élevage écologique favorise la biodiversité et des relations équilibrées entre l'homme et l'animal.

Les négociations pour la Politique Agricole Commune (PAC) de 2021 à 2027 ont déjà démarré. C'est une opportunité pour instaurer une agriculture et un élevage écologiques et durables. Il faut donc nous mobiliser dès maintenant pour accompagner la transition vers une agriculture plus verte, juste et durable et pour réduire le gaspillage alimentaire. En adoptant par exemple d'autres habitudes de consommation (deux repas végétariens par semaine dans les cantines, abandon des produits transformés, réduction des laitages et de la viande rouge, réduction des déchets...), chacun-e de nous s'engagera à créer les conditions pour qu'en 2050 il y ait moins 64% d'émissions de gaz à effet de serre.

Nous pouvons agir chacun à notre niveau et au quotidien pour que cela devienne réalité. Nous pouvons par exemple faire partie d'une AMAP, privilégier les circuits courts, manger moins de viande rouge. Chacun de nous est capable de demander à son maire de proposer deux repas végétariens par semaine dans les cantines scolaires. Il est aussi possible d'interpeller sur les réseaux sociaux les candidats aux élections européennes de notre circonscription sur le sujet de la PAC. Nous pouvons également signer et faire signer autour de nous la pétition pour une PAC au service de la métamorphose de l'agriculture. RV sur: www.greenpeace.fr/petitiion-pac.

Alors, n'attendons pas et agissons dès aujourd'hui pour l'avenir de nos enfants sur la planète!

Lyliane

 

 

Comment lutter contre le harcèlement scolaire?

Un article de Mme Brigitte Valotto dans Version Fémina nous fait savoir que près d'un élève sur 10 est victime chaque année de harcèlement scolaire. Cet article nous rappelle qu'un numéro vert existe, le 3020, afin que les victimes ou leurs familles puissent porter plainte. En outre, il y a depuis 2015 une journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire organisée par le Ministère de l'Education nationale. Un guide pour une justice en milieu scolaire préventive et restaurative est proposé aux enseignants dans le second degré. Mais, malgré tout, cela n'est pas suffisant.

Aussi, dans certains établissements comme à Lille, des actions de prévention avec des médiateurs élèves ont été lancées. Ceux-ci sont élus par leurs camarades du CE1 au CM2 et ils proposent leur médiation en parole aux victimes comme aux harceleurs (tout en restant neutres) s'ils sont au courant d'actes de harcèlement dans la cour ou en dehors. Cette méthode de "justice restaurative" est inspirée d'actions similaires dans d'autres pays européens (Belgique, Royaume-Uni...) ou au Canada.

Un projet européen baptisé Restore va évaluer et comparer les pratiques dans six sites scolaires de différents pays. Le point commun de toutes ces méthodes consiste à faire dialoguer victimes et agresseurs dans des lieux prévus à cet effet. A l'origine, il s'agit d'une philosophie inspirée des Maoris. Ailleurs, comme en Suède, on cherche à rendre les harceleurs "acteurs du retour au bien-être de la victime". Dans les années 90, c'est Dominic Barter qui a théorisé et popularisé ces "cercles restauratifs" au Brésil. Aujourd'hui, plus de 25 pays les ont introduits dans leurs pratiques éducatives.

Depuis, d'autres formules ont vu le jour. Par exemple, dans l'association" Marion la main tendue" dont Mme C. Verdier est la vice-présidente, on s'appuie sur la méthode Pikas, qui a fait ses preuves en Suède, très proche du programme Kiva, lancé en 2009 en Finlande. Dès la maternelle, des jeux de rôles, des confrontations, des supports animés sensibilisent les enfants aux mécanismes clés du harcèlement. En France, c'est le Professeur Jean-Pierre Bellon, président de l'association l'Aphee, qui forme de nombreux enseignants. Et les résultats sont là, puisque 70% des cas sont résolus grâce à cette méthode.

Pour en savoir davantage, consulter www.marionlamaintendue.com ou www.harcelement-entre-eleves.com. On peut lire aussi l'ouvrage de Mme Verdier :" J'aime les autres", qui développe sa propre méthode baptisée "des 3 E": estime de soi, émotions et empathie. Elle propose des "copains vigilants" pour désamorcer les conflits.

Lyliane

02/05/2019

Une conciergerie pour créer du lien social et de l'emploi de proximité...

Nous connaissions les concierges, mais pas nécessairement le concept de conciergerie, expérimenté dans plusieurs grandes villes françaises, dont Paris. Dans la capitale, en  effet, "Lulu dans ma rue" fait fureur aujourd'hui, écrit Mme Aileen Gabert dans Kiosque, un journal diffusé dans la région de Grasse ((06). Il s'agit tout simplement d'identifier les besoins des habitants et de les mettre en contact avec des personnes ressources du quartier. Ainsi, engagés pour améliorer le quotidien des habitants et des usagers, ces concierges d'un nouveau style sont choisis sur leurs compétences professionnelles dans le cadre d'un C.D.D. d'insertion pour une durée de 2 ans.

A Grasse, l'association DEFIE fait la promotion d'un projet de conciergerie, nommé "Comptoir des ressources", qui va démarrer au 1er mai 2019. L'association prévoit d'embaucher 10 personnes. Mme Gabert, juriste franco-écossaise, voit cette initiative comme "un projet de territoire, un écosystème à réinventer, un mode de management participatif, compétent et professionnel". L'équipe du Comptoir des ressources est à l'écoute de toutes les bonnes idées. C'est pourquoi, son programme est ambitieux et touche de nombreux services: logement, blanchisserie, transport, portage de courses, gestion des absences, jobs étudiants...

A Grasse, les étudiants de l'Université et de l'Ecole  supérieure du parfum sont les premières cibles de l'association DEFIE. Du lien intergénérationnel va être crée entre commerçants et étudiants sous la forme de "packs de service" proposés pour répondre aux besoins de ces jeunes. Le but visé est " de recréer une vie de village où chacun-e  apporte à  l'autre ce qu'il a de meilleur". Les personnes engagées dans ce projet innovant disent "qu'il est exaltant de participer à la naissance d'un outil dont l'intérêt majeur est d'accompagner la mutation de la ville en simplifiant la vie des habitants".

Pour tout renseignement, joindre par exemple: www.lecomptoirdesressources.fr.ou www.luludansmarue.fr

Lyliane

01/05/2019

Une coopérative sur Grasse (06) qui valorise les producteurs locaux et une nourriture saine...

La Coop La Meute a été crée en janvier 2015 par quelques bénévoles réunis en association. Elle attire de plus en plus de personnes sur la région de Grasse (en moyenne 15 adhésions par mois). Son concept est simple: en échange de 3h de temps toutes les 4 semaines, les membres ont accès aux produits qu'ils ont eux-mêmes choisi de mettre à la vente dans le local de 200 M2. Ils sont à ce jour environ 200 actifs à participer à l'expérience.

Les produits proposés sont sains et de saison. Les relations avec les agriculteurs locaux sont basées sur des prix équitables et chacun-e a à coeur de participer pour faire triompher "le beau, le bon, le juste". Le modèle économique proposé interpelle de plus en plus de jeunes soucieux de la planète et d'un mode de vie plus sain. Des séances d'information publique attirent curieux et personnes en recherche d'une autre façon de consommer.

Pour toute information, joindre la Coop sur: contact@cooplameute.fr.

30/04/2019

Ce que modifie dans l'immobilier le télétravail...

Pour la 5e année consécutive, le réseau immobilier Optimhome s'attache, par le biais d'une étude menée avec l'Ifop, à connaître la perception des Français concernant le marché de l'immobilier : leur perception du contexte économique et politique, leurs attentes à l'égard des professionnels de l'immobilier, les services et moyens d'informations qui leurs semblent prioritaires pour mener à bien leur projet immobilier...
Cette année, l'étude propose un nouveau focus sur l'impact des nouvelles pratiques de travail sur la mobilité géographique : Frein ? Motivation ? Les repères de l'investissement dans la pierre semblent être bousculés.
Par ailleurs, cette année l'analyse générationnelle est accompagnée d'une analyse géographique afin de mieux comprendre et mesurer l'impact du lieu de résidence sur les choix immobiliers et valider ainsi la théorie d'une France immobilière à trois vitesses (rurales, métropoles régionales et agglomération parisienne).

Le crédit en tête: Parmi les principaux enseignements de cette étude, près des 3/4 des personnes interrogées sont pessimistes pour la situation économique et sociale de la France... mais 53% des 25-65 ans déclarent être optimistes vis-à-vis de leur propre situation ! Le recours à un crédit pour acquérir sa résidence principale est stable et toujours très élevé (82% des personnes ayant acheté une résidence principale au cours des 3 dernières années, égal à 2018)
Les Français sont prêts à s'endetter plus longtemps pour devenir propriétaires. Les différentes mesures gouvernementales telles que le PTZ, la reconduction du dispositif Pinel, la suppression de la taxe d'habitation sont considérés comme favorables aux achats immobiliers.

La tendance aux comportements hybrides dans la recherche de bien immobilier est toujours d'actualité. Les moyens d'information des Français pour l'immobilier sont pluriels et mélangent à la fois supports physiques et dématérialisés : 73% pourraient utiliser des portails d'annonces, 67% le site PAP, et dans une moindre mesure, 28% les applications pour smartphone ou tablette, et 22% les réseaux sociaux comme Facebook ; En parallèle, l'importance des contacts physiques est également soulignée, qu'il s'agisse d'informations venant de professionnels de l'immobilier (71% pour le contact avec les professionnels de l'immobilier, 70% pour les annonces en vitrine des agences immobilières) ou par des professionnels autres (52%) ou, de manière plus générale, l'entourage (69%).
Le recours aux professionnels de l'immobilier progresse fortement cette année, qu'il s'agisse d'un achat ou d'une vente (68% pour l'achat et 74 % pour la vente).

Trio de tête : Bordeaux, Nantes et Paris
Même si Bordeaux reste la ville la plus attractive pour investir dans l'immobilier, Nantes obtient la seconde place du classement et passe pour la première fois devant la capitale française. La mobilité géographique est concrètement envisagée par une forte minorité des Français (40%).
L'efficacité des moyens de transport et le télétravail incitent à la mobilité géographique des Français. La performance énergétique et, plus généralement, les enjeux environnementaux sont toujours perçus comme ayant une incidence sur les comportements d'achat...

Nouvelles méthodes de travail et mobilité géographique
Bordeaux et plus généralement l'Ouest de la France demeurent ainsi particulièrement attractifs pour investir dans l'immobilier. Bordeaux arrive encore en tête (citée par 19%, -1 point) devant Nantes (12%, +2 pts) qui précède cette année Paris (11%, -2 pts). A l'opposé, Marseille est de nouveau la grande métropole la moins plébiscitée (2%, stable).
La mobilité géographique est concrètement envisagée par une forte proportion des Français : 40% pourraient réaliser une mobilité géographique dans les cinq prochaines années.

La valeur verte dans l'immobilier et le logement durable
La performance énergétique et, plus généralement, les enjeux environnementaux sont toujours perçus comme de véritables enjeux immobiliers et ont une incidence sur les comportements d'achat.
La performance énergétique du logement s'impose de surcroît comme un enjeu dans l'immobilier, ainsi, 85% (+1 point) des Français estiment que la valeur d'un logement dépendra de sa performance énergétique dans l'avenir proche.
Une attention particulière est accordée à l'espace environnant des habitations et aux politiques durables de la ville dans la décision d'achat des Français. Près de la totalité des 25-65 ans estime que la présence d'un espace vert à proximité est importante (91%). De même, plus de 8 sur 10 jugent "qu'une politique volontaire de la ville en faveur du développement durable, et notamment en matière de tri des déchets", est importante au moment d'acheter un bien immobilier (84%, +2 points).
L'enquête a été réalisée du 26 février au 4 mars 2019 par l'institut Ifop auprès d'un échantillon de 1.503 personnes représentatif de la population française âgée de 25 à 65 ans. Parmi elles : 330 Millenials (25-34 ans), 241 Xennials (35-41 ans, nés entre 1977 et 1983) et 424 Génération X (42-52 ans, nés entre 1966 et 1976).

Boursier.com - Boursier - lundi 15 avril 2019

Paris voit rouge...

Mme Weronika Zarachowicz dans le journal Télérama rappelle que plus de 600 000 Français ont signé une pétition pour l'interdiction de tous les pesticides dans notre pays intitulée:" Nous voulons des coquelicots". Cette pétition avait été lancée en septembre 2018 par Mr F. Veillerette de l'ONG Générations futures et le journaliste Mr F. Nicolino.

Aujourd'hui, selon Télérama, l'appel a une allié de poids:Paris. En effet, à partit=r du 19/4/2019, la Mairie de Paris organisera des semis "participatifs" de pavots et autres fleurs des champs, en invitantest parmi les plus pauvres les Parisiens à colorier de rouge le terre-plein du Trocadéro, le Parvis de l'Hôtel de Ville et une dizaine de parcelles à travers la capitale.

Si Paris est "une ville déja acquise au "sans pesticides", elle est parmi les plus pauvres   en Europe en mètres carrés d'espaces verts par habitant". Et l'article souligne que la France reste la première utilisatrice de pesticides de l'Union Européenne. Alors, parisiens, surveillez la floraison en juillet de toutes ces graines! Et veillons tous ensemble à retrouver la beauté naturelle des fleurs sauvages,le pépiement des oiseaux et le bourdonnement des abeilles!

Pour en savoir plus, se reporter au site: https://nousvoulonsdescoquelicots.org.

Lyliane

29/04/2019

Faire du sport interactif, pourquoi pas?

Mme Sarah Dumont dans Version Fémina explique aux lecteurs que, grâce aux nouvelles technologies, les sports et exercices individuels deviennent plus ludiques. Elle cite quelques exemples, afin de nous motiver. Cela semble préfigurer le sport du futur! Ainsi, on choisit par exemple l'expérience que propose Icarios, un appareil à tester avec un casque de réalité virtuelle pour une "immersion sportive": saut en parachute, conduite de puissantes motos, plongées en eaux profondes, vol avec des oiseaux...

Concernant la bicyclette, après avoir crée son compte sur son vélo Expresso Go, il est possible de pédaler contre son propre avatar, l'un des 60 000 membres de la communauté. Concrètement, on peut suivre un parcours sur un écran personnel et s'adapter aux dénivelés en bougeant le guidon, augmentant sa vitesse ou sa puissance. Ce genre de  sport interactif se pratique dans différentes salles de clubs français comme Run'Up Forme, Up 2 You, Movida  ou Wake Up Form. Il est même possible de faire le tour du monde virtuel en pédalant grâce à cours de cycling immersif, baptisé The Trip. Non seulement on côtoie des paysages de rêve, mais on brûle des calories!

La boxe, de même, peut être expérimentée sans les coups, si l'on a rêvé de monter un jour sur un ring. S'adresser à des enseignes comme Keep Cool et Fitness Park, équipées de Nexersys, une machine munie d'un écran et  de 7 cibles pour pratiquer des sports de combat en toute sécurité. Le basket en mode virtuel existe également avec Ab Solo. De quoi joindre l'utile (gainer son corps, affermir ses abdos) à l'agréable, car il s'agit de défis ludiques! Alors, on teste?

Lyliane

 

 

 

Avec Unis-Cité, le service civique pour tous!

Ce sont 3 étudiantes, Mesdemoiselles Marie Trellu-Kane, Anne-Claire Pache et Lisbeth Shepherd, qui sont à l'origine de l'Association  Unis-Cité, crée en 1994. Ces jeunes femmes s'interrogeaient, en effet, sur la meilleure manière pour un jeune de s'engager concrètement afin de lutter contre les inégalités, le racisme et l'exclusion.

En créant cette association, elles ont commencé à développer des programmes de service civique pour les jeunes de 16 à 25 ans. Pour une période de 6 à 9 mois et à temps plein, elles leur ont proposé de mener en équipe des programmes de service à la collectivité.

Pour en savoir plus concernant Unis-Cité, consulter: www.uniscite.fr.

Lyliane

28/04/2019

Pollution de l'air intérieur...


Dans un numéro hors série consacré à la pollution de l'air intérieur, le magazine 60 millions de consommateurs décortique la composition de 60 produits ménagers. Et le verdict est inquiétant.

Ils vous promettent un intérieur impeccable, aux douces senteurs florales et à la propreté éclatante. Mais la plupart des produits ménagers que nous utilisons au quotidien sont en réalité dangereux pour notre santé ou notre environnement, dénonce le magazine au sujet de la pollution de l'air intérieur. "C'est le paradoxe de ces produits : on les utilise pour assainir sa maison et on obtient l’effet inverse", commente Christelle Pangrazzi, rédactrice en chef adjointe du magazine.
Pour dresser ce constat, le magazine a non seulement décortiqué la composition de 60 produits ménagers, en scrutant leurs étiquettes mais aussi les fiches de données de sécurité que doivent remplir les fabricants. Le résultat est édifiant : "la très grande majorité" de ces "stars du ménage" "n'a pas trouvé grâce" aux yeux de 60 millions de consommateurs. "Beaucoup contiennent une ou plusieurs substances toxiques, nuisibles à notre santé ou à l’environnement", écrit le magazine.

Quels sont les ingrédients problématiques ?
Parmi les composés problématiques figurent les isothiazolinones, des conservateurs toxiques retrouvés dans 67% des produits examinés, des parfums "extrêmement" allergisants et des ammoniums quaternaires – notamment présents dans les produits censés "tuer 99,9% des bactéries" ou "détruire tous les virus, champignons et bactéries". Ces biocides utilisés jusqu'ici à l'hôpital sont "reconnus comme l'une des premières causes d'asthme professionnel chez le personnel soignant" et sont soupçonnés de favoriser la résistance bactérienne, à l'instar des antibiotiques, explique 60 millions de consommateurs.

Que faire pour "nettoyer sans polluer" ?

• Scruter la liste des ingrédients. "Plus la composition est simple, mieux c’est, comme pour les aliments", résume Christelle Pangrazzi. Le magazine milite pour la mise en place d'un "Ménag'Score", qui classerait les produits ménagers de A ("aucune substance indésirable pour la santé") à E ("quantité importante de substances irritantes") sur le modèle du Nutri-Score pour les produits alimentaires. "Il faut un système lisible et clair pour le consommateur, pour qu'il achète en rayon en toute connaissance de cause", estime Christelle Pangrazzi. Si ce dispositif existait, aucun des produits testés par 60 millions de consommateurs ne serait classé A. Derrière le sigle COV se cachent pas moins de 150 substances différentes, plus ou moins dangereuses. L'une d'entre elles, le formaldéhyde (notamment émis par des bougies ou de l'encens), est classée substance cancérogène avérée depuis 2004. D'autres, les phtalates, sont classées cancérogènes possibles et sont également considérées comme reprotoxiques et perturbateurs endocriniens.

• Fabriquer vos propres produits ménagers. "Il faut utiliser des solutions naturelles, comme le savon noir ou le bicarbonate", recommande la rédactrice en chef adjointe. On peut également citer le vinaigre blanc, qui lutte contre le calcaire, la terre de Sommières pour absorber liquides, graisses ou même odeurs, ou encore les cristaux de soude et le percarbonate, détartrants, dégraissants et blanchissants.


• Aérer. L'air de nos maisons est aujourd'hui "sept fois plus pollué que l'air extérieur", explique 60 millions de consommateurs. Le magazine recommande donc d'aérer son intérieur dix minutes par jour, été comme hiver, de veiller à la ventilation des pièces humides, où peuvent se développer des moisissures, d'entretenir son système de chauffage (pour éviter l'intoxication au monoxyde de carbone) et d'activer la hotte aspirante lorsque l'on cuisine.

60 Millions de consommateurs

27/04/2019

Agissons avec le 5ème festival écocitoyen à BIOT (06).

La ville de Biot organise le 5ème festival écocitoyen Souffleurs d'avenir du 26/4 au 28/4/2019, écrit Mme Brian Agnès dans le journal La Strada. Cette manifestation est un véritable laboratoire de solutions locales pour imaginer une transition vers une société plus juste et durable. Pendant 3 jours, du coeur du village jusqu'au Musée Fernand Léger, ce lieu d'échanges, parrainé par la navigatrice Alexia Barrier, aura pour thème principal: la transition écologique et sociale.

Il nous faut, en effet, relever de nombreux défis se présentant à nous en ce début du 21 ème siècle: climat, justice sociale, solidarité, transports... Des tables rondes et des conférences auront lieu, ainsi que des ateliers et des animations.  Un marché bio et paysan, des spectacles de cirque et de marionnettes, un concert, de même qu'un défilé de mode upcycling sont aussi prévus. Un dispositif d'auto-stop mis en place par la ville se nomme le Rézo Pouce.

Pour tout renseignement, consulter www.biot.fr.

Lyliane

26/04/2019

L'utilisation des écrans par les enfants...

Dans Télérama, Mme Valérie Hurier s'appuienrendre les mesures de régulation nécessaires, notamment vis à vis des industriels du jeu vidéo.

Les scientifiques et médecins mettent en garde contre trois risques. Tout d'abord, les effets nocifs de l'exposition des enfants aux écrans avant le coucher: la lumière dégagée empêche la fabrication de mélatonine et donc perturbe l'endormissement. D'où difficultés scolaires  et fatigue. Ensuite, dans l'attente de nouvelles données scientifiques, un principe de précaution(et l'utilisation de filtres) est souhaitable pour limiter l'exposition à la lumière bleue des LED, suspectée de toxicité pour la rétine, en particulier chez les plus jeunes.

Enfin, le groupe d'experts souligne la responsabilité de certains éditeurs de jeux vidéo; ils développent des techniques de plus en plus sophistiquées pour "retenir le joueur" rendant les jeux toujours plus addictifs alors que le streaming les place à la portée de tous. En conséquence, les experts conseillent de ne pas laisse un enfant utiliser seul un écran et de privilégier le dialogue mais bannir les écrans de la chambre à coucher. Rester attentif aux signes éventuels de fatigue ou d'isolement. A tout âge,rappellent les experts, garder une "vigilance positive".

Ainsi avertis, parents, enseignants et pouvoirs publics doivent pouvoir décider du temps d'exposition physiques et psychologiques de leurs enfants aux écrans et être attentifs à tous les signes physiques et psychologiques qu'ils pourraient manifester. L'essentiel étant certainement de donner l'exemple d'un usage raisonné des jeux vidéos (violence, addiction...).

Lyliane

25/04/2019

Le malaise grandissant de certains jeunes ingénieurs face à la question du climat...

Un article de Mme Marine Miller en date du 16/4/2019 attire notre attention sur le manifeste en ligne publié en septembre 2018 par un groupe d'étudiants, issus des grandes écoles comme Polytechnique, HEC, ENS, Ensta..., pour appeler les futurs diplômés à "soutenir un changement radical de trajectoire". Ce manifeste, signé par  plus de 30 000 étudiants, incite les jeunes diplômés "à travailler pour des employeurs en accord avec les recommandations du manifeste". Beaucoup de ces jeunes, en effet, se sentent "tiraillés entre les réalités des entreprises et l'impératif climatique". A Polytechnique, 25% des effectifs ont signé le manifeste, conscients de l'urgence à agir et d'être peut-être la dernière génération à pouvoir le faire...

L'idée, comme arme de chantage à l'embauche, "de boycotter des entreprises qui polluent" commence même à faire son chemin chez certains jeunes sensibles à la question climatique. D'autres pensent au contraire qu'il faut agir de l'intérieur des grands groupes pour chercher à infléchir leurs décisions vers des trajectoires écoresponsables. Le 30/11/2018, un jeune ingénieur de Centrale Nantes, Mr Clément Choisne, lors d'une remise de diplôme, a tenu un discours à contre-courant des discours habituels. En résumé, il a souligné le fait qu'il est "incapable de se reconnaître dans la promesse d'une vie de cadre supérieur, en rouage essentiel d'un système capitaliste de surconsommation", car il est sensibilisé à la situation climatique mise en lumière par le GIEC et aux inégalités croissantes de notre société.

Malgré leurs longues années d'étude, certains de ces jeunes gens et jeunes filles prennent le temps de réfléchir à leurs responsabilités, d'autres négocient des temps partiels, s'engagent dans des associations, des services civiques, de l'enseignement ou prolongent leur engagement dans la recherche. Ils recherchent un métier " qui leur convienne et qui soit en accord avec leurs ressentis concernant la société, la nature, le monde. Beaucoup comme Mr Choisne ont été touchés, en effet, par la décision de Mr Nicolas Hulot, qui "faisait écho à leurs propres tergiversations". Ils ont en quelque sorte "perdu l'illusion qu'on peut continuer à vivre avec le même modèle économique en y ajoutant une simple touche verte".

Bref, chez beaucoup de ces jeunes diplômés, il y a "une perte de sens totale". Pourtant promis à un brillant avenir, quelques-uns soulignent que la créativité,  nécessaire pour trouver des solutions nouvelles durables dans notre société, a été absente de leur cursus dans les grandes écoles françaises. Mais tout n'est pas perdu, écrit la journaliste, si des jeunes acceptent de "bouleverser leur confort et de penser à la civilisation suivante en prônant plus de sobriété énergétique et de solidarité humaine". Et attachons-nous à entendre et répéter les paroles de l'anthropologue américaine Mme Margaret Mead reprises par Mr Choisne à la fin de son discours à Centrale: "N'oubliez jamais qu'un petit groupe d'individus conscients et engagés peut changer le monde."

Lyliane

23/04/2019

Platesformes marines en projet pour héberger des réfugiés climatiques...

Le projet semble tout droit sorti d'un livre de science-fiction mais il est bien réel. ONU-Habitat, qui œuvre au développement urbain durable, va faire équipe avec la société privée Oceanix, le MIT (Massachusetts Institute of Technology) et le club Explorers, une société professionnelle promouvant l'exploration scientifique dans le monde entier, pour concevoir des villes flottantes. Objectif : accueillir les populations menacées par les inondations provoquées par le réchauffement climatique.
Alors que 90% des plus grandes villes du monde sont exposées à ces risques de submersion du fait de la fonte des glaciers et de la montée des mers, ces plates-formes modulaires ancrées au fond de la mer pourraient être reliées entre elles pour héberger les communautés riveraines des océans, comme l'ont expliqué les acteurs de ce projet inédit.

Une communauté de 10 000 habitants
"Les villes flottantes sont l'une des solutions possibles", a déclaré la directrice exécutive d'ONU-Habitat, Maimunah Mohd Sharif. Le partenariat prévoit de construire dans les prochains mois un prototype ouvert au public, qui serait amarré à l’East River, à New York, aux Etats-Unis.
Ce protoype, baptisé "Oceanix City" et conçu par le cabinet d'architecte danois, Bjarke Ingels, serait essentiellement constitué de groupes de plates-formes hexagonales, ancrées au fond de la mer, pouvant accueillir chacune environ 300 personnes, créant ainsi une communauté de 10 000 habitants. Les cages situées sous la ville pourraient récolter des coquilles Saint-Jacques, du varech ou d'autres fruits de mer.

Des villes flottantes autosuffisante
Ce protoype, baptisé "Oceanix City" et conçu par le cabinet d'architecte danois, Bjarke Ingels, serait essentiellement constitué de groupes de plates-formes hexagonales, ancrées au fond de la mer, pouvant accueillir chacune environ 300 personnes, créant ainsi une communauté de 10 000 habitants. Les cages situées sous la ville pourraient récolter des coquilles Saint-Jacques, du varech ou d'autres fruits de mer.
Selon Marc Collins Chen, directeur général d'Oceanix, la technologie permettant de construire de grandes infrastructures flottantes ou des logements existe déjà. "Il existe des milliers de maisons de ce type aux Pays-Bas et dans d'autres communautés du monde. C'est maintenant une question d'échelle et de création de systèmes et de communautés intégrés", explique-t-il à la BBC.
Ce concept a suscité des recherches de pointe en matière de gestion de l'eau, d'ingénierie des océans et d'agriculture susceptibles de donner naissance à des villes autosuffisantes et protégées des intempéries, telles que les tempêtes.

Un problème de financement
L'une des difficultés majeures, pour que ce projet puisse voir le jour, est le manque de financement. "[Ceux] qui financent les infrastructures ont tendance à être très conservateurs", indique auprès de la chaîne britannique Steve Lewis, fondateur de Living PlanIT, un groupe axé sur de nouvelles approches.

Franceinfo - Franceinfo - lundi 8 avril 2019

 

21/04/2019

Le vrac se développe ...

Selon Mr Fabrice Pouliquen dans le Journal 20 Minutes, le vrac commence à se diversifier et à se développer. Une start-up lilloise Jean Bouteille a même prévu de mettre en magasin les premières fontaines à bière, les Oublong. Il y avait déja du vrac frais (produits à la découpe comme du fromage, de la charcuterie, des fruits et légumes) et quelques produits secs commençaient à être en rayon. Ce marché est aujourd'hui en plein essor et essentiellement à 80% dans les magasins bio.

La campagne Zéro Waste France liste déja des jus de fruits, du vin, de la lessive. Mais pour l'huile d'olive des problèmes juridiques se posent encore, notamment pour se servir tout seul ou pour éviter que le produit sèche ou ne soit périmé. Le Cahier des Charges de certaines marques ne prévoit pas toujours la vente en vrac et cela complique parfois les choses. Il y a donc quelques défis technologiques à surmonter. Pour certains produits comme les yaourts, la consigne semble une solution plus appropriée.

Lyliane

19/04/2019

Tiny house disponible en France...

L'enseigne française Optinid s'est lancée dans les Tiny Houses et a sorti un modèle de petite maison équipée d'un toit ouvrant. Et il faut avouer que ça donne envie !


La tendance des Tiny House vient des Etats-Unis et fait fureur également sur l'Hexagone. Le concept ? Des petites maisons mobiles en bois, conçues sur-mesure et avec tout le confort nécessaire. La société française Optinid a d'ailleurs sorti un modèle appelé "La tête dans les étoiles" qui est équipé d'un toit ouvrant. Grâce à un système de rails, les propriétaires n'ont qu'à faire glisser le toit de leur maison et peuvent se coucher en regardant le ciel et la voie lactée de leur lit.


Cette "Tiny House" fait 19m2 et mesure 6 mètres de longueur. Elle est composée d'une cuisine, d'une salle de bain, d'une mezzanine d'un séjour et possède l'électricité et l'eau. Côté prix, pour s'offrir cette innovation, il faudra tout de même compter entre 34000€ et 56000€. Un budget, certes, mais la liberté d'être mobile, ça n'a pas de prix. N'est-ce pas ?

Skoupsky Ava - Oh My Mag - lundi 1 avril 2019