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01/11/2019

Comment endiguer le gaspillage alimentaire sur la planète?

Près de 14% de la production agricole mondiale n'arrive jamais en rayon, d'après un rapport de la FAO.
Le gaspillage alimentaire se produit avant même que les aliments n'arrivent à l'épicerie... Dans un récent rapport, la FAO, agence mondiale pour l'alimentation des Nations Unies, a révélé en effet que pas moins de 363 milliards d'euros de produits agricoles disparaissent entre la ferme et les rayons du supermarché. Cela représente 13,8% de la valeur ajoutée de la production alimentaire mondiale perdus entre le moment de la récolte et la vente au détail effective.
"On a pu constater que ces pertes sont plus importantes au niveau des producteurs, là où ont lieu la récolte et l'abattage", a expliqué à l'AFP Carola Fabi, statisticienne principale au siège de la FAO à Rome. "Par exemple, il y a un énorme problème au niveau du stockage sur les fermes", a-t-elle ajouté.
Une étude datant de 2011 commissionnée par la FAO affirmait qu'un tiers de la nourriture produite n'était pas consommé. Ce décalage avec le chiffre de 14% s'explique par la non prise en compte du gaspillage à partir de la vente au détail, un indicateur sur lequel travaille encore le programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), pour affiner sa méthodologie.
L'Asie concentre les plus grosses pertes
D'après le rapport, les résultats varient considérablement d'une région du monde à l'autre. Les pertes atteignent ainsi 5,8% en Australie-Nouvelle-Zélande et 20,7% en Asie centrale-Asie du Sud.
Carola Fabi a également évoqué les pays subsahariens, où les excédents stockés sur la ferme, avec des méthodes traditionnelles, dans des silos en bois soumis aux intempéries, sont exposés aux micro-organismes, aux insectes, aux rongeurs, "des conditions qui font qu'il y a d'énormes pertes au niveau du stockage".
Parfois, les agriculteurs ne disposent pas de moyens d'accéder à certaines techniques permettant de réduire les pertes. "C'est là où il faut une intervention publique d'aide à l'investissement", a-t-elle affirmé.

Les résultats sont tout aussi variés selon la famille de produits alimentaires. Le phénomène touche en effet en priorité les fruits et légumes (22%) tandis que les denrées moins périssables, telles les légumes secs et les céréales, sont moins concernées (9%).
Des pertes liées au transport
Le rapport indique que de nombreuses pertes ont également lieu durant le transport, du producteur au marché de gros et du marché de gros au marché de détail, principalement pour les denrées très périssables (fruits et légumes).
Les mesures de réduction du gaspillage "ont un coût économique (infrastructures, équipement) ou environnemental, si c'est une plus grande consommation d'énergie pour la réfrigération ou le transport ", a estimé Carola Fabi à l'AFP. Elle a également souligné la nécessité d'une bonne analyse coûts/bénéfices, afin de s'assurer que le "surcoût pour mieux protéger les aliments compense bien la perte".

Boursier.com - Boursier - mardi 15 octobre 2019

31/10/2019

Maires anti-pesticides à la barre...

La décision du maire de Langouët, Daniel Cueff, faisait l'objet d'une nouvelle audience ce lundi matin à Rennes. L'édile défend son arrêté par son souci de protéger la population et en appelle au chef de l'Etat.
Maires anti-pesticides ceints de leur écharpe tricolore, députés, militants arborant de grands «merci» sur des pancartes : entre 200 et 300 personnes sont de nouveau venues soutenir le maire écologiste de Langouët, Daniel Cueff, dont l’arrêté interdisant l’usage de pesticides à moins de 150 mètres des maisons, faisait l’objet d’une nouvelle audience lundi matin devant le tribunal administratif de Rennes. Suspendu en août à la demande de la préfecture d’Ille-et-Vilaine lors d’une procédure en référé, cet arrêté a depuis fait de nombreuses émules dans toute la France, où une centaine de maires auraient pris des décisions similaires. A chaque fois remises en cause par les représentants de l’Etat. Cette fois, il s’agissait d’examiner «sur le fond» la validité légale ou non de la décision de Daniel Cueff.

Dans une salle remplie presque exclusivement d’élus et de journalistes, les débats se sont principalement concentrés sur les compétences du maire. «Si les interrogations du maire de Langouët sont légitimes, il n’est pas juridiquement compétent pour restreindre l’usage des pesticides», a estimé la rapporteure publique, rappelant que la réglementation sur l’usage des produits phytosanitaires était une prérogative des ministères de l’Agriculture, de la Santé, de l’Environnement et de la Consommation. L’épandage de pesticides sur la commune de Langouët ne présentait pas davantage, selon elle, un «danger imminent», ou une «situation d’extrême urgence» qui aurait permis à Daniel Cueff de déroger à ses compétences ordinaires.

«Carences de l’Etat»
Un argument que le maire de Langouët a réfuté en brandissant devant le tribunal un bidon de pesticide sur lequel, outre les précautions à prendre pour s’en protéger, il est indiqué de «ne pas retourner sur la parcelle» où a été répandu le produit durant au moins quarante-huit heures après son épandage. «Le voilà le danger imminent ! a-t-il lancé. Que dois-je faire, évacuer la population ?» Arnaud Delomel, l’avocat de la commune, a de son côté invoqué le principe de précaution et insisté sur les «carences de l’Etat» en matière de protection des populations face aux phytosanitaires, justifiant les décisions des maires. Il a notamment rappelé la décision du Conseil d’Etat qui, en juin, a partiellement annulé l’arrêté interministériel de 2017 encadrant l’usage des pesticides, car il ne protégeait pas suffisamment la santé des riverains, la haute juridiction laissant six mois au gouvernement pour revoir sa copie.

Dans la salle, à l’issue de l’audience, les maires présents, venus notamment de la région parisienne, se montraient déterminés. «De toute façon, le combat va continuer d’être mené, indépendamment de l’arrêté», lançait l’un d’eux, saluant en Daniel Cueff «un précurseur» et «un lanceur d’alerte». «Ville ou village, on a les mêmes priorités citoyennes, renchérissait Jacqueline Belhomme, maire (PCF) de Malakoff. On ne se bat pas contre les agriculteurs mais contre un produit dangereux et contre des industriels qui gagnent beaucoup d’argent en oubliant la santé de l’agriculteur et du citoyen.»

Distance réglementaire «ridicule»
Le maire de Langouët est quant à lui revenu sur les propos du président de la République, qui en août soutenait implicitement sa démarche sur Konbini : «Le président Macron a dit que j’avais raison dans mes intentions mais que je n’avais pas la loi pour moi, qu’il change donc la loi !»
Pour la plupart des élus comme des militants présents, la proposition du gouvernement, début septembre, de fixer une distance réglementaire de cinq à dix mètres selon les cultures entre les zones d’épandage de pesticides et les habitations, n’a en tout cas guère de sens. «C’est tout simplement ridicule», assène Arnaud Delomel, soulignant l’extrême volatilité des molécules utilisées en agriculture pour protéger les plantes. Le tribunal administratif rendra sa décision sur l’arrêté de Langouët d’ici quinze jours.

Pierre-Henri Allain - Liberation - lundi 14 octobre 2019

La première centrale solaire française fonctionne dans le Vaucluse...

La centrale solaire flottante de Piolenc (Vaucluse), déployée sur un plan d'eau artificiel, commence a produire de l'électricité dans le cadre d'une offre d'électricité verte d'origine contrôlée. Une première en France. À l'aube du week-end dernier, les 47.000 panneaux photovoltaïques flottant sur l'eau de l'ancienne carrière de Piolenc (Vaucluse) ont produit leurs premiers électrons La centrale O'Mega1, qui couvre 17 des 50 hectares de ce plan d'eau artificiel, pourra produire jusqu'à 17 mégawatts par an, soit la consommation d'électricité de 4700 foyers ou quelque 10.000 personnes.

Actuellement, n'ont été expérimenté en France que quelques très petits parcs solaires flottants de quelques dizaines de kilowatts. Cette centrale sera la première d'une taille aussi significative. C'est aussi le plus important site du genre en Europe, mais il est encore loin du record mondial détenu par la Chine avec une centrale solaire flottante de 86 hectares, soit l'équivalent de 120 terrains de football.

L'originalité supplémentaire de l'énergie renouvelable issue de ce plan d'eau est qu'elle sera garantie d'origine contrôlée, comme un fromage ou une huile d'olive provençale peuvent bénéficier du label AOC. Les clients qui souscriront à l'offre EVOC (Electricité Verte d'Origine Contrôlée) proposée par Akuo, l'exploitant de la centrale de Piolenc, auront ainsi la garantie que leur fournisseur investit exclusivement dans des énergies renouvelables (solaire, éolien, petite hydroélectricité et biomasse) et produites en France.
 Actuellement, de nombreux fournisseurs proposent déjà des offres dites "vertes", en s'appuyant sur des certificats dits de "garantie d'origine", qui assurent aux clients que l'énergie fournie est renouvelable. Mais rien ne permet de garantir en revanche que cette énergie est produite sur le sol français.

Outre Akuo, six autres producteurs indépendants d'énergie renouvelable (Boralex, Nass & Wind, Reden Solar, Tenergie, Valorem et VSB énergies nouvelles) vont proposer cette offre EVOC, en partenariat avec le fournisseur d'énergie verte (Plüm Energie).

Pour son projet, Akuo Energy, l'exploitant de la centrale solaire flottante, utilise la technologie développée un spécialiste du secteur, la PME française Ciel et Terre, avec qui il a signé un accord de licence pour la France. Ce système à base de structure flottante "s'installe sur des bassins écrêteurActuellement, de nombreux fournisseurs proposent déjà des offres dites "vertes", en s'appuyant sur des certificats dits de "garantie d'origine", qui assurent aux clients que l'énergie fournie est renouvelable. Mais rien ne permet de garantir en revanche que cette énergie est produite sur le sol français.

Outre Akuo, six autres producteurs indépendants d'énergie renouvelable (Boralex, Nass & Wind, Reden Solar, Tenergie, Valorem et VSB énergies nouvelles) vont proposer cette offre EVOC, en partenariat avec le fournisseur d'énergie verte (Plüm Energie).

Pour son projet, Akuo Energy, l'exploitant de la centrale solaire flottante, utilise la technologie développée un spécialiste du secteur, la PME française Ciel et Terre, avec qui il a signé un accord de licence pour la France. Ce système à base de structure flottante "s'installe sur des bassins écrêteurActuellement, de nombreux fournisseurs proposent déjà des offres dites "vertes", en s'appuyant sur des certificats dits de "garantie d'origine", qui assurent aux clients que l'énergie fournie est renouvelable. Mais rien ne permet de garantir en revanche que cette énergie est produite sur le sol français.

Outre Akuo, six autres producteurs indépendants d'énergie renouvelable (Boralex, Nass & Wind, Reden Solar, Tenergie, Valorem et VSB énergies nouvelles) vont proposer cette offre EVOC, en partenariat avec le fournisseur d'énergie verte (Plüm Energie).

Pour son projet, Akuo Energy, l'exploitant de la centrale solaire flottante, utilise la technologie développée un spécialiste du secteur, la PME française Ciel et Terre, avec qui il a signé un accord de licence pour la France. Ce système à base de structure flottante "s'installe sur des bassins écrêteur de crues et d’irrigation, des réservoirs d’eau potable, des bassins industriels, des terrains inondables ou encore des lacs de carrières, évitant ainsi de recourir à des sols" explique Akuo Energy.

Selon Frédéric Bergé avec AFP - BFMTV - lundi 21 octobre 2019

30/10/2019

Jeux vidéo susceptibles de changer les mentalités...

Si l'heure est à une consommation capitaliste et (presque) totalement irraisonnée en matière de jeux vidéo, différents acteurs œuvrent pour une prise de conscience plus écologique. L’apocalypse est une thématique ultra-récurrente dans les jeux vidéo. Accidents nucléaires, zombies, maladies… «Sans ressources naturelles, pas de survie.» Un mantra pas seulement virtuel quand on sait que nous consommons l’équivalent de 1,7 planète pour assouvir nos besoins. Pour sensibiliser au problème, les jeunes notamment, l’ONG WWF France et l’agence We Are Social lancent le #NoBuildChallenge sur Fortnite, qui compte près de 250 millions d’adeptes dans le monde entier. «C’est un outil social de conversation et plus seulement un jeu», argue Fabien Gaetan, creative strategist dans la boîte de com.
La règle est simple : jouer sans exploiter le bois, la pierre… qui initialement, constitue un gros avantage pour progresser dans la partie. Sensibles à la cause, les gamers de l’équipe française Solary ont accepté de relever le défi en affrontant en juin et juillet derniers sur la plateforme de streaming Twitch d’autres influenceurs soumis aux mêmes contraintes. Ces porte-étendard ont même réussi à récolter un million de dollars lors de compétitions internationales qui seront reversés au WWF. Et ce n’est qu’un début, d’autres rendez-vous sont à venir.
«Les jeux purement militants, on en trouve peu»
Aujourd’hui et malgré l’inquiétude croissante sur le sujet, seule une poignée de jeux vidéo abordent de façon plus ou moins aboutie la dimension environnementale. Les premiers sont apparus à la fin des années 80 et au début des années 90. Marc Pétronille, l’un des cofondateurs des Editions Pix’n Love, pense notamment à «Sonic The Hedgehog» et ses méchantes machines qui menacent les animaux et la nature. Mais aussi à «SimEarth», «ToeJam & Earl» et son univers souillé, «Global Gladiators», «Ecco the Dolphin» et son cétacé veillant à la protection des fonds marins, «Captain Planet»… Ou encore «Final Fantasy VII» dans lequel un conflit oppose un groupe d’activistes à une multinationale qui exploite sans vergogne la planète. Sans oublier, «Eco Fighters», ses pluies acides, ses eaux polluées et sa déforestation massive. Plus récemment, on citera «Fallout 3», «Flower», «Proteus» et son émerveillement à la nature, «Ori and the Blind Forest», «Firewatch», «Everything» saupoudré des pensées du philosophe Alan Watts, «ECO» qui va jusqu’à intégrer les notions de gaz à effet de serre. «Les jeux purement militants, on en trouve peu», souligne Alexis Vrignon, chercheur post-doctoral qui s’intéresse à la place de la technologie dans les relations entre l’homme et la nature. La plupart abordent le problème écolo en filigrane ou sous un aspect plus symbolique, poétique voire psychédélique. Contacté par Libération, Oscar Lemaire, journaliste indépendant spécialiste des jeux vidéo, acquiesce. C’est le cas de «From Dust» et «Paper Beast» (bientôt commercialisé), imaginés par le concepteur Eric Chahi. «J’aime parler du vivant, de la connexion directe entre l’homme et la nature brute. Ça nous rappelle qu’on est peu de chose face aux éléments. Bien sûr, il y a des connexions à l’environnement mais pas d’engagement purement écologique.»

La question des serveurs informatiques
Si les éditeurs indépendants osent franchir le pas, les gros éditeurs, eux, sont frileux. Pour Alexis Vrignon, il existe plusieurs raisons à cela : «Déjà, le jeu vidéo, c’est une attitude de consommation reliée à une économie productiviste, capitaliste. Ensuite, même si on observe une capacité de certains à se saisir de questions éminemment politiques, le Gamergate les a refroidis. Et puis, les gros éditeurs ont une certaine approche de ce que doit être un gamer : homme, jeune, hétéro… qui pourtant ne correspond pas à la réalité.» Autre raison et non des moindres : avec la dématérialisation du jeu vidéo, on ne s’est jamais vraiment posé la question de l’impact environnemental des serveurs qui tournent en permanence. La prise de conscience est progressive d’autant que Google vient d’annoncer le prochain lancement de Stadia, sa plateforme de jeux vidéo en streaming.
Fabien Gaetan, de We Are Social, résume : «Aujourd’hui, on dénonce les gens qui prennent l’avion et la voiture. Dans dix ans, on dénoncera ceux qui utilisent Internet.»

Aurore Coulaud - Liberation - mercredi 11 septembre 2019
 

L'écologie s'invite à la Foire de Francfort...

Le thème de l'écologie est très présent dans les allées de la Foire du livre de Francfort qui a ouvert ses portes ce jeudi 17 octobre 2019 en Allemagne.

Des livres pour enfants montrant comment bannir le plastique aux ouvrages de recettes de cuisine sans déchets : la crise climatique s'invite cette année à la Foire du livre de Francfort. Le premier salon mondial de l'édition, qui s'ouvre ce jeudi 17 octobre, incite les lecteurs, jeunes et moins jeunes, à se convertir en acteurs pour la planète. Exemples choisis.
Pleins feux sur la "Greta allemande"

On la compare souvent à l'adolescente suédoise Greta Thunberg : Luisa Neubauer, étudiante allemande de 23 ans, icône dans son pays du mouvement des jeunes militants écologistes de "Fridays For Future", a été invitée pour débattre avec une responsable politique locale des mines de charbon, dans la ligne de mire des défenseurs de l'environnement. Elle présentera ausi son propre livre sur l'urgence climatique. "Quand on regarde ce qui se passe avec notre système planétaire, c'est bien sûr effrayant. La question est de savoir comment agir face à cela", a déclaré Luisa Neubauer dans un message vidéo enregistré pour le salon. "Peut-être avons-nous besoin d'une sorte de rébellion ou de révolution", a-t-elle ajouté.
Jeux d'enfants

Voyant des adolescents du monde entier descendre dans la rue pour crier l'urgence face au dérèglement climatique, des éditeurs se sont empressés de publier une panoplie d'ouvrages dédiés à l'environnement et visant un lectorat plus jeune. Un filon rentable, si l'on en juge par le presque doublement sur un an des ventes en 2019 de livres pour enfants axés sur le climat au Royaume-Uni et en Inde, selon Nielsen Book Research. Elles ont aussi augmenté "sensiblement" en Allemagne, d'après GfK Entertainment. "Les enfants ont vu des images d'ours polaires affamés et ont ressenti les effets des canicules de l'été", explique à l'AFP Ralf Schweikart, critique allemand de littérature pour enfants, pour expliquer cet engouement. Les livres "peuvent les aider à trouver des réponses à ces questions émergentes".
Aux parents effrayés à l'idée de consacrer la lecture du soir de leur progéniture à des récits anxiogènes sur la catastrophe climatique, Ralf Schweikart recommande des livres adoptant une approche locale et ludique. Dans son ouvrage Plastique? Essayez sans !, Dela Kienle encourage les amateurs de glaces à opter pour un cornet plutôt qu'une coupe ou à organiser des fêtes sans ballons gonflables.
Noël sans déchet

Les adultes aussi peuvent apprendre à réduire leur empreinte CO2 via une foule d'ouvrages pratiques. Sur une table garnie de livres de recettes vegan ou prônant le "sans déchet", les lecteurs sont invités à se muer en chefs "consciencieux" et s'initier pour cela à réutiliser les tiges de brocoli dans une salade et transformer les pelures de pommes en chips ou recouvrir les restes d'un plat d'une enveloppe à base de cire d'abeille au lieu d'un film alimentaire.
Pour les plus convertis, des ateliers sur le recyclage sont proposés jusqu'à fêter un "Noël sans gaspi" avec des journaux servant de décoration et des jeans usés d'emballages de cadeaux.


Pailles comestibles et énergie renouvelable. Pour ne pas être en reste, les organisateurs du salon veulent montrer l'exemple en matière de conduite écologique. Dans les halles en enfilade qui seront empruntées par quelques 280.000 amoureux des livres, l'énergie consommée provient en partie de sources renouvelables.
Il s'agit de parvenir à passer entièrement aux énergies vertes l'an prochain, ce qui ferait économiser 19.000 tonnes d'émissions de dioxyde de carbone. Les stands prévus pour plus de 7.500 exposants sont eux réutilisés d'année en année et les organisateurs de la Foire ont invité à servir les boissons aux visiteurs avec des "pailles comestibles", a détaillé le directeur du salon, Juergen Boos.

D'après Franceinfo - Franceinfo - jeudi 17 octobre 2019

 

 

 

29/10/2019

Les 5 conseils très simples d'un chef pour cuisiner écolo...

Capsules recyclables dans les poubelles jaunes, bilan carbone neutre avec 500 000 arbres plantés chaque année dans les fermes de café en Colombie, au Guatemala et en Ethiopie… L’engagement de Nespresso pour minimiser son impact sur la planète ne date pas d’hier. Pour la deuxième année consécutive, l’entreprise s’est associée au Fooding pour organiser son événement Zéro Carbo afin de valoriser ses positions pour l’environnement. A cette occasion, Glamour a rencontré le chef Franck Baranger (des restaurants Pantruche, Caillebotte, Belle Maison et Le Coucou) qui nous livre ses conseils tout simples mais efficaces pour limiter l'impact de notre cuisine sur la planète.

1# Acheter ce dont on a besoin
Et surtout ce que l’on va consommer, sans remplir forcément son frigo.

2# Baisser sa consommation de viande
Sans pour autant tirer un trait sur une belle pièce de viande une à deux fois par semaine.

3# Adopter le zéro déchet
Il faut se dire que l’on ne doit rien mettre à la poubelle. Et surtout acheter la bonne quantité.

4# Essayer de ne pas utiliser un four ou des plaques
Acheter des bons produits pour éviter de les transformer et donc les cuire.

5# Transmettre nos valeurs à nos proches
Et les bons réflexes, sans mettre la barre trop haute. En faisant ses courses régulièrement pour ne pas gaspiller et en se déplaçant à pieds dès que possible.

Glamour - samedi 5 octobre 2019

28/10/2019

Sécurité routière: annoncer une voie ferrée avec une appli sur smartphone...

Mme Mathilde Frénois signale dans le journal gratuit 20 Minutes une application disponible gratuitement sur IOS et ANDROID qui alerte les conducteurs de véhicules de la présence de passages à niveau. A Cagnes -sur-Mer, la start -up Ubitransport a développé cette application, qui fonctionne grâce au GPS et à la géolocalisation. Il faut savoir qu'une centaine d'accidents a lieu chaque année, car notre pays compte encore 15 400 passages à niveau environ.

En effet, à l'approche d'un passage à niveau, une alerte visuelle ou sonore est envoyée au conducteur d'un véhicule dans lequel un smartphone est connecté. Depuis la Loi LOM (loi d'orientation des mobilités), la position des barrières doit être signalée par GPS. De ce fait, la start-up en a profité pour installer son dispositif, que tous peuvent installer, afin de sécuriser leurs trajets. Il suffit, en effet, de paramétrer l'alerte en fonction la distance, qui se réveille uniquement au croisement d'une voie ferrée.

Lyliane

Et si les "happy hours" étaient une solution...

Pour limiter le gaspillage, une enseigne finlandaise vend à prix cassé ses denrées rapidement périssables pendant les trois dernières heures d’ouverture de ses 900 magasins. Ce type de promotion pourrait-il faire son arrivée en France? Le Figaro a enquêté.
Chaque année en France, le gaspillage alimentaire, depuis la production jusqu’à la vente, équivaut à 150 kilos de nourriture perdue par personne, selon l’Agence de l’Environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). À l’échelle mondiale, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture( FAO) évalue la perte totale à 680 milliards de dollars.
Ces applications sont-elles efficaces contre le gaspillage alimentaire ? - Regarder sur Figaro Live
Parmi les dispositifs existants permettant de réduire les pertes, la chaîne de supermarchés finlandaise S-market a mis en place un «happy hour», sur le modèle des tranches horaires dans les bars pendant lesquelles l’alcool est moins cher. Entre 21 heures et minuit, dans les 900 magasins de l’enseigne, les produits périmés le jour même sont vendus jusqu’à -60%. Interrogé par le New-York-Times, Mika Lyytikainen, vice-président du groupe, explique: «Lorsque nous vendons à -60%, nous ne gagnons pas d’argent, mais nous en perdons moins que si nous le donnions à des associations. D’un autre côté, il est maintenant possible pour tous les Finlandais d’acheter à bas prix», se défend-il.
Au Royaume-Uni, la chaîne de fast-food et de restaurants d’inspiration asiatique Itsu, qui débarquera en France en 2020, pratique une offre comparable. Une demi-heure avant la fermeture, les sushis et autres sashimis sont écoulés à moitié prix. La formule fonctionne si bien qu’il faut jouer des coudes pour être sûr d’avoir son repas. Résultat, à l’heure de la fermeture, les rayons sont vides. Selon un porte-parole du groupe contacté par Le Figaro, ce système aurait permis de réduire le gaspillage de 10% dans les restaurants de la marque.
Et en France?
De telles promotions pourraient-elles éclore en France? Le ministère de la Transition écologique et solidaire, qui présente ce mardi 24 septembre son projet de loi anti-gaspillage et pour une économie circulaire devant le Sénat, déclare au Figaro soutenir ce type d’initiative. Si son texte ne contient rien de relatif à la gestion des denrées rapidement périssables, la législation déjà existante, elle, n’interdit pas ce genre de pratique, bien au contraire: une exception spécifique du Code de Commerce autorise la vente à perte de ces produits.
Alors pourquoi le système de l’«happy hour» n’est-il pas pratiqué en France s’il permet de vider les rayons avec succès en Finlande et au Royaume-Uni? Parce que «nos clients préfèrent qu’on propose cette solution de manière continue tout au long de la journée», explique-t-on chez Carrefour, qui a déjà testé la solution. «En parallèle, nous faisons des dons alimentaires réguliers aux associations et proposons également des paniers Too Good To Go», l’application qui permet aux magasins de vendre des paniers repas à date de consommation rapide, poursuit le groupe. Même son de cloche chez Aldi. Kim Le Tallec, responsable RSE chez le géant de la distribution allemande, affirme vouloir faire profiter des réductions à tous les clients, «même ceux qui viennent le matin», ajoutant: «nous ne voulons pas attendre le soir pour écouler les stocks, ce serait risquer d’en gaspiller, et ce n’est pas l’objectif.»
Quatre articles bradés sur dix ne trouvent pas preneur
Si le «happy hour» n’est pas pratiqué, les rayons «date courte» ont donc en revanche fleuri dans les grandes surfaces tricolores. À tel point qu’aujourd’hui, plus de 80% des grandes surfaces en seraient équipées. Et pourtant, selon les principaux distributeurs, quatre articles bradés sur dix ne trouveraient pas preneur.
Les associations seraient-elles donc l’ultime rempart contre le gaspillage des aliments rapidement périssables? Pour rappel, depuis 2016 et la promulgation de la loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire (loi Garot), les supermarchés se trouvent dans l’obligation de céder leurs invendus encore consommables aux associations au lieu de les jeter. Mais alors qu’on pourrait s’attendre à ce que les prix cassés entraînent une diminution de la quantité de dons aux associations, il n’en est rien. «Nous collectons les produits le matin, donc ceux qui n’ont pas été vendus le soir partent à la poubelle quoi qu’il arrive», explique Jacques Bailet, président du réseau des Banques alimentaires. «Nous ne sommes pas sur les mêmes échelles. La banque alimentaire collecte des produits en grande quantité, alors que les offres de type «happy hour» visent des paniers individuels», ajoute-t-il. «Ce sont des systèmes complémentaires, qui n’ont pas le même objectif. Notre raison d’être, c’est la lutte contre la précarité alimentaire. Là, on parle de lutte contre le gaspillage», conclut-il.
Jean-Claude Guesdon, secrétaire général des Restos du Cœur, confirme que la collecte d’aliments rapidement périssables le soir ne représente pas la majorité de la «ramasse». «Mathématiquement, ce genre d’offre est susceptible de réduire nos collectes, concède-t-il, mais ce n’est pas notre principal problème». Le secrétaire général rappelle que l’essentiel des ressources de son association provient des dons financiers et du Fonds européen d’aide aux plus démunis. «Nous sommes conscients des enjeux liés à la lutte contre le gaspillage alimentaire, et ne pouvons que soutenir ces initiatives citoyennes», conclut-il toutefois.

Jean-Baptiste de la Torre - Le Figaro - mardi 24 septembre 2019

27/10/2019

Des pailles comestibles...

Dans la revue Peso Perfecto, je lis un bref article au  sujet de pailles biodégradables et comestibles, qui mettraient 30 minutes avant de se ramollir, surtout si la boisson est froide. On peut également les consommer comme des bonbons et même les personnaliser avec un prénom ou un logo. Il existe 8 saveurs différentes qui vont de la fraise au chocolat en passant par le gingembre.

Ce produit européen a obtenu le prix de l'innovation et de protection de l'environnement. Le prix de ces pailles commercialisées par 200 est d'environ 39 euros HT plus frais d'envoi. Pour les commander tél au 06 61 71 66 35 ou adresser un mail à wt_sas@orange.fr en attendant un site français.

Lyliane

26/10/2019

La fin des trappeurs en Californie...

L’objectif de la loi est « de s’assurer que les espèces de mammifères en Californie ne sont pas exploitées commercialement pour leur fourrure ».

Les trappeurs, figures mythiques de far-west, c’est désormais fini en Californie. L’État vient d’interdire officiellement cette activité qui a, au passage, décimé un certain nombre d’espèces à fourrure, comme les loups et les loutres.
Toutefois, la loi sur la protection de la faune sauvage signée ce mercredi par le gouverneur démocrate Gavin Newsom permet toujours la pose de pièges pour les animaux nuisibles (rats, taupes, etc.), notamment pour préserver les cultures agricoles. Mais elle interdit toute utilisation de pièges de trappeurs pour un « usage commercial ou récréatif », sur des terrains publics ou privés.

— Gavin Newsom (@GavinNewsom) September 4, 2019
Des animaux tués pour leur fourrure
Le but de cette loi est explicitement « de s’assurer que les espèces de mammifères en Californie ne sont pas exploitées commercialement pour leur fourrure », ce qui implique généralement que les animaux sont piégés puis étranglés ou battus à mort pour ne pas endommager leur pelage. Tout en qualifiant ces pratiques de « cruelles », la représentante démocrate qui a porté cette loi, Lorena Gonzalez, a cependant mis en avant un argument financier pour la promouvoir.(Lorena)

Ainsi, seuls 68 trappeurs ont été actifs en Californie en 2017 et le produit de leurs prises est largement insuffisant pour financer la régulation de cette activité par l’Office de la pêche et de la faune sauvage, comme la loi l’exige. Sur les 1.568 animaux piégés cette année-là (renards gris, coyotes, castors, blaireaux notamment), 1.241 ont été déclarés à la vente, pour un revenu total estimé à moins de 9.000 dollars (environ 8.100 euros).
Cela ne couvrirait même pas « une fraction des coûts d’un seul garde-chasse » et reviendrait « de facto à subventionner » le piégeage, estime la loi. Les élus étudient par ailleurs la possibilité d’interdire toute vente de fourrures dans l’État, y compris pour les vêtements.

20 Minutes - jeudi 5 septembre 2019

25/10/2019

Comment réinsérer des hommes et des femmes exclus de la société?

La Lettre d'information de l'Ordre de Malte France, engagé contre toutes les exclusions, nous fait prendre conscience que non seulement elle aide les personnes démunies (elles sont plus de 3 millions dans notre pays), mais qu'elle accompagne également des projets de réinsertion sociale, d'aide à l'emploi, au logement, aux soins et d'assistance juridique et humaine aux personnes déracinées. Elle les aide à retrouver la dignité. Elle agit aussi bien en France, qu'à l'international (lutte contre la lèpre au Congo ou en Nouvelle Calédonie, formations aux soins au Cameroun, suivi des femmes à Madagascar ...)

Par exemple depuis 10 ans la péniche de Fleuron Saint Michel, Centre d'Hébergement de Stabilisation amarré à Asnières sur Seine en région parisienne, accueille des personnes sur la voie de l'autonomie et d'une insertion durable. L'association a déjà accompagné 400 personnes dont 70% ont retrouvé un emploi et 71% un logement. Un encadrement d'équipes salariées et bénévoles et un tutorat personnalisé, en partenariat avec acteurs institutionnels et associatifs, les aide à se projeter plus sereinement vers l'avenir.

L'Ordre de Malte adapte ses actions de proximité aux territoires marqués par des misères cachées et des besoins spécifiques: dispensaires à Vendôme, maraudes à Mulhouse, accueil de jour à Châteauneuf-les-Martigues (13), établissements médico-sanitaires pour enfants autistes et adultes malades ou handicapés. Il existe également des engagements en inter-associatif comme avec des secouristes lors de manifestations à risque, pour la formation des citoyens aux gestes qui sauvent...

Pour faire un don ou obtenir des renseignements, joindre sur Internet: www.ordredemaltefrance.org.

Lyliane

 

Soutien à la création musicale...

Le Parlement a définitivement validé ce mercredi 16 octobre, par un ultime vote à main levée du Sénat, la création d'un Centre national de la musique (CNM), "maison commune" pour la musique, qui verra le jour à compter de janvier 2020. Serpent de mer de la politique culturelle française, la création d'un établissement public pour soutenir la création musicale (à l'instar du CNC qui existe depuis 1947 pour le cinéma) avait été évoquée durant la présidence de Nicolas Sarkozy, abandonnée par François Hollande, puis relancée depuis l'élection d'Emmanuel Macron.


"50 millions d'euros" de ressources publiques.

Le projet de budget du ministère de la Culture pour 2020 prévoit d'accompagner sa création par "la mobilisation de 7,5 millions d'euros de moyens nouveaux", qui s'ajouteront aux financements déjà consacrés au secteur, dont les recettes de la taxe sur les spectacles de variétés. Le total des ressources publiques mises à disposition du CNM atteindra "50 millions d'euros", a indiqué mercredi devant le Sénat Sébastien Lecornu, ministre chargé des Collectivités territoriales, qui remplaçait le ministre de la Culture Franck Riester, en déplacement à Toulouse avec Emmanuel Macron.
Le rapporteur Jean-Raymond Hugonet (LR) a exprimé un satisfecit sur le montant des moyens nouveaux, mais a regretté que l'on "ne trouve nulle trace d'un quelconque engagement pour l'avenir". Le CNM "devra rapidement se saisir de lourds dossiers", a-t-il souligné, citant "la défense de la conception européenne des droits d'auteur", "la concentration dans le secteur de la musique" et "l'impact sur la diversité culturelle des algorithmes mis en oeuvre par les sociétés de streaming".

Une "maison commune" pour la musique

L'Assemblée nationale puis le Sénat avaient adopté avant la pause estivale, en première lecture, une proposition de loi LREM visant à la création de ce nouvel établissement public. A la rentrée, les deux assemblées s'étaient mises d'accord sur un texte commun, qui a reçu le dernier feu vert de l'Assemblée le 18 septembre, avant le vote du Sénat mercredi qui vaut adoption définitive.
"Maison commune" pour la musique, selon le ministre de la Culture, le CNM a vocation à rassembler le Centre national de la chanson, des variétés et du jazz (CNV), le Fonds pour la création musicale (FCM) et le Centre d'information et de ressources pour les musiques actuelles (IRMA). Le Bureau export de la musique française (Burex) et le Club action des labels et des disquaires indépendants français (CALIF) pourront le rejoindre.

Franceinfo - Franceinfo - mercredi 16 octobre 2019

 

23/10/2019

En Grande-Bretagne, des supermarchés cherchent à réduire les emballages plastiques...

Face à des consommateurs de plus en plus soucieux de l'environnement, des supermarchés britanniques rivalisent d’idées pour réduire les emballages plastiques dans leurs rayons. Des initiatives qui remportent l’adhésion de la clientèle. Dans l'un des magasins de la chaîne Waitrose à Oxford (centre de l'Angleterre) 160 sortes de fruits et légumes ont été dépouillés de leur emballage plastique. Un espace de vrac pour féculents, céréales, vin et bière a aussi été installé. "Aujourd'hui, j'ai fait mes premières courses sans plastique !", se réjouit May Stirling, une mère de famille de 49 ans, venue "spécialement" de Ramsbury, à 60 km, pour le grand "déballage" organisé pendant l'été.
Une scène qui tranche avec le tableau habituel des supermarchés britanniques où tout semble sous plastique: bananes, avocats, concombres... A elles seules, les dix principales enseignes mettent chaque année sur le marché 810.000 tonnes d'emballage plastique à usage unique, et distribuent des centaines de millions de sacs, d'après une enquête des ONG Greenpeace et EIA (Environmental Investigation Agency) parue en novembre qui dénonce l'impact de la pollution plastique sur la biodiversité marine.
Les clients prêts à jouer le jeu
Faire ses courses sans plastique, "c'est si libérateur, ça veut dire qu'on peut oeuvrer un peu pour l'environnement", sourit May Stirling, le caddie plein, tout en avouant avoir été un peu dépitée de ne trouver que deux sortes de céréales dans l'espace en vrac.
Nombre de clients sont prêts à jouer le jeu et certains en réclament même davantage: réutilisation des bouteilles de lait, de shampoing... Dans le magasin, plusieurs centaines de notes de suggestions sont affichées sur un mur dédié.
Waitrose, qui avait lancé cet essai pour 11 semaines, a décidé de le prolonger et de l'initier dans trois autres magasins de cette chaîne qui en compte plus de 300. Mais pour être pérenne, la formule doit être "commercialement viable", rappelle un porte-parole de l'enseigne, James Armstrong.
La concurrence s'engage aussi dans la démarche
D'autres géants du secteur se positionnent. Signataires du "UK Plastic Pact", qui les engage à ne recourir qu'à de l'emballage réutilisable, recyclable ou biodégradable d'ici 2025, Tesco et Asda ont récemment annoncé cesser d'utiliser des sacs plastiques pour leurs livraisons d'achats en ligne; Morrisons a promis des zones sans plastique pour fruits et légumes dans 60 magasins en 2019.
Précurseur, l'un des magasins à Londres de la franchise Budgens se targue d'avoir réorganisé sa logistique en dix semaines dès novembre dernier pour éliminer l'emballage plastique de 1.800 de ses 14.000 produits."On a fait ça pour montrer aux autres gros supermarchés que ça n'était pas aussi difficile qu'ils le disent", explique à l'AFP son directeur, Andrew Thornton.
Le plastique ne disparaît toutefois pas totalement. Par exemple, le fromage est encore livré avec. Mais après l'avoir découpé en tranches, les employés utilisent désormais du film cellulose à base de canne à sucre pour le remballer.
Un système à repenser
Pour Mark Miodownik, professeur spécialiste des matériaux à l'université UCL, "il faudrait changer tout le fonctionnement du système". "Les bouteilles d'eau sont une sorte de folie (...), c'est devenu une routine d'en vendre, comme si c'était l'unique moyen de boire de la +vraie+ eau...", illustre l'expert.
Des alternatives existent en fonction des aliments : papier, carton, bocaux en verre... Mais "le plastique présente des bénéfices, comme son imperméabilité à l'air et à la moisissure, qui peuvent prolonger la vie de produits", relève l'Agence des normes alimentaires (FSA).
"On ne peut pas laisser la solution de ce problème au bon vouloir de supermarchés bien intentionnés", fustige Sam Chetan Welsh, conseiller chez Greenpeace, qui appelle "le gouvernement à fixer des limites légales à la quantité de plastique fabriquée et utilisée".
Pour Barry Turner, directeur du Plastics and Flexible Packaging Group, qui représente les fabricants d'emballage plastique, la solution réside dans "l'amélioration des infrastructures de recyclage". Car en réduisant trop l'emballage plastique, les supermarchés pourraient être confrontés à des "conséquences inattendues", comme "le gaspillage alimentaire", assure-t-il.
Pourtant, chez Budgens Belsize Park, pas de gaspillage constaté, selon son directeur qui persévère: le magasin comptait plus de 2.300 produits sans plastique cet été.

Alice Ducrocq avec AFP - BFMTV - samedi 24 août 2019

Inclure nos aînés hospitalisés au sein de nos villes et villages...

Au village des Aubépins, une EHPAD de Maromme (76) près de Rouen, en Seine Maritime, le vivre ensemble est à l'ordre du jour. Par exemple, chaque résident peut personnaliser sa chambre, il en a souvent la clé et il peut assister à des ateliers (couture, jeux, chant...) ou même aller faire des courses au centre ville. Les liens familiaux et intergénérationnels sont également fortement privilégiés. 

En effet, la Fondation Hôpitaux de Paris, Hôpitaux de France apporte davantage de confort et de mieux-être aux personnes âgées hospitalisées, tout en veillant à leur faciliter des liens sociaux et des moments de convivialité. Des chambres d'hôtes notamment ont été crées pour permettre le rapprochement des membres d'une même famille. A Maromme, la subvention de la Fondation a été de 172 000 euros.

Depuis 1997, 231 projets de liens intergénérationnels ont été financés par la Fondation dans notre pays. Pour davantage d'information, joindre: www.fondationhopitaux.fr.

Lyliane

 

22/10/2019

Récup' chic pour lutter contre le gaspillage...

Dans Télérama, j'apprends par un article de Mr Xavier de Jarcy qu'une créatrice parisienne, Mme Thu Nguyen Merer recycle les déchets en accessoires de mode sous la marque E-moi. En effet, vieux journaux, chutes de cuir, boites de jus de fruits, tirettes de canettes de soda deviennent respectivement des sacs, des bijoux multicolores et des porte-monnaie fleur de tournesol à effet cotte de mailles.

Cette créatrice affirme que les idées lui viennent de son enfance au Vietnam, où, pour se vêtir ou se chausser, les gens devaient tout fabriquer à la main à partir de matériaux récupérés. Elle a choisi de faire fabriquer tous les objets qu'elle propose par des associations et des coopératives de femmes du Vietnam, des Philippines ou de Thaïlande.

Pour commander ces objets, dont le prix commence à partir de 25 euros, ou pour se renseigner sur le process innovant, s'adresser au site: www.emoi-france.fr.

Lyliane

21/10/2019

Conseils pour un dressing plus clean et éthique...

Dans le petit journal "sur les traces du panda", le WWF (World Wild Fund) nous propose de rajeunir et de mettre un peu d'éthique dans notre garde-robe. Car chaque année l'industrie de la mode émet 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre, qui s'ajoutent à tout le reste.

- faire le tri et donner ce que nous ne mettons plus. Cela nous aide aussi à éviter le     achats compulsifs et à n'acheter qu'en fonction de nos besoins.

- le plus possible, acheter du "seconde main" dans des fripes, vide-greniers, ressourceries...

- privilégier la qualité et non la quantité dans tous nos achats. Choisir notamment des matières naturelles (lin, chanvre), car la fabrication des matières synthétiques est très polluante et leurs composants microplastiques, qui se détachent en machines, finissent dans nos océans.

- cesser d'acheter des jeans car leur confection est trop gourmande en eau.

- opter pour des labels écologiques ou qui privilégient le made in France (Ecocert, Demeter, France Terre Textile, BioRé, GOTS, Origine France...). Du coup, nous contribuons à limiter la pollution des transports.

- recycler le tissu. consulter notamment  la Fibre du Tri pour découvrir les points où déposer vos vêtements.

Il s'agit en fait de reprendre le pouvoir sur notre consommation. Le WWF a développé l'application WAG pour nous donner davantage d'idées. Consulter également le site: www.wwf.fr.

Lyliane

 

Redonner vie à nos villages...

Dans la Lettre d'information de l'Association Raoul Follereau, nous découvrons une partie du reportage effectué au sujet d'un petit groupe de jeunes de la Drôme, Valérie, Sylvain et Raphaël, d'horizons professionnels différents, qui ont décidé de "redonner vie aux villes et villages. Pour ce faire, ils ont fondé une société coopérative d'intérêt collectif: Villages Vivants". Cette société rachète autour de Crest des boutiques vides, les rénove, puis les loue à des prix progressifs à des porteurs de projets"

Ainsi, auberges, tabac-presse, restaurants-épicerie en Ardèche et dans le Drôme ont déjà été acquis, réhabilités et revendus. Ce type de projet est soutenu par la Fondation R. Follereau dans le cadre de sa mission de revitalisation des territoires délaissés et notamment dans les petites et moyennes villes. C'est selon les trois jeunes fondateurs de Villages Vivants à Crest "une façon de montrer qu'une transition sociale est possible".

Voici par exemple comment on redonne vie à des quartiers où artisans et commerçants de centre villes avaient déserté! Pour en savoir davantage, joindre le site: www.raoul-follereau.org.

Lyliane

20/10/2019

Le mini-lab: un laboratoire de bactériologie transportable adapté aux terrains d'intervention...

Dans le journal d'information de l'organisation Médecins sans frontières (MSF), un article nous fait savoir qu'un projet de Mini-Lab va permettre d'améliorer l'accès aux soins pour les populations vulnérables face à l'antibiorésistance dans le monde. C'est un véritable laboratoire de bactériologie qui a déjà été testé en Haïti depuis le mois de juin. Il rend bien des services dans les unités de grands brulés ou pour des personnes atteintes de septicémie.

Ce kit-mini-lab a été conçu pour être transportable par terre/mer/air; il est facile d'emploi, autosuffisant et abordable pour des ONG ou des dispensaires dans des pays à faibles ressources. Une superficie de 20 M2 suffit pour l'installer. L'avantage est que ce mini-lab est accessible à des personnels non-experts et qu'il est adapté à de nombreuses contraintes (températures, humidité...).  Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: www.msf.fr.

Lyliane

19/10/2019

L'application Yuka change la grande distribution dans l'agroalimentaire...

Lancée il y a à peine deux ans, l'application qui scanne tous les aliments et les cosmétiques a déjà transformé le paysage agroalimentaire. Retour sur une success story à la française. Est-ce que vous faites partie des 12 millions de Français qui scannent tous les produits avant de les acheter ? Comme 95% d’entre eux, les reposez-vous si la note Yuka est « médiocre » ou « mauvaise » ? En tout cas, ces chiffres ont de quoi faire peur aux acteurs de l’agroalimentaire.
Au lieu de subir l’abandon des « consomm’acteurs », certaines marques réagissent. Constatant une forte baisse des ventes depuis un an pour 900 produits « mal-notés » sur Yuka, Intermarché s’est engagé à revoir les recettes de ces produits marque Mousquetaire d’ici dix-huit mois.
Pour cela, Thierry Cotillard, président du groupe, a annoncé, le 16 septembre, le retrait de 142 additifs potentiellement nocifs à cause desquels ces produits identifiés comme « médiocres » (avec une note entre 25 et 50 sur 100) ou « mauvais » (moins de 25 sur 100) sur l’appli. « Yuka nous oblige à nous prendre en main, à être responsables. Il faut se dépêcher à reformuler. […] C’est un chantier colossal », a martelé le chef d’entreprise sur BFM Business.
Pour « le mieux manger et du mieux consommer ». Aux yeux de Julie Chapon, la co-fondatrice de l’appli, qui assure pourtant ne pas avoir été mise au courant de cette annonce, « C’est la preuve que les industriels reconnaissent que Yuka joue un rôle dans l’évolution d’un produit. Notre but ce n’est pas de taper sur les doigts des industriels, mais d’agir en faveur du mieux manger et du mieux consommer ».
Dans son étude d’impact publiée mardi 24 septembre, la jeune pousse française met en avant 26 produits dont la recette a changé. « Ce n’est qu’un échantillon », précise Julie Chapon. Nestlé, Unilever, Björg, Leclerc, Mondelez, Fleury Michon, Monoprix, Auchan, Caudalie… tous ces acteurs garantissent avoir amélioré leurs produits grâce à l’appli. L’immense majorité des utilisateurs (90%) pensent effectivement que Yuka peut pousser les marques à proposer de meilleurs aliments.

Même ceux qui avaient amorcé un virage qualitatif avant l’apparition de Yuka surfent sur la vague. « Yuka a contribué à accélérer nos efforts initiés il y a dix ans pour améliorer la composition de nos produits. Notre objectif : zéro conservateur sur les plats cuisinés à la fin de l’année », peut-on lire sous la plume de Barbara Bidan, directrice de la célèbre marque de jambon Fleury-Michon. Même constat pour Leclerc ou encore la marque bio Björg.
« On a déclenché le changement »
Un discours qui fait toujours un peu tiquer l’équipe derrière Yuka. Mais, « en même temps, ce serait utopique de penser qu’ils disent autre chose », confie la fondatrice. « C’est une manière d’avouer qu’on a déclenché le changement ».
L’important, selon elle, c’est justement de travailler à ces adaptations « avec » la filière agroalimentaire. « Nous ne sommes pas dans une démarche agressive. Nous ne sommes pas des militants du boycott », assène-t-elle. Le message n’est pas « arrêtez d’acheter » mais « sachez ce que vous achetez ». Quand on lui demande si elle est militante, Julie répond par l’affirmative mais se qualifie de « militante de la transparence ».
Les détracteurs ont été nombreux, surtout au début. Mais l’appli n’avait pas encore l’assise populaire actuelle qui la protège désormais et force les grands groupes à changer. En tout cas, si une recette ne doit pas changer, c’est bien celle de Yuka. Le succès l’appli dépasse largement les frontières hexagonales. Lancée dans cinq autres pays au printemps 2019, l’application séduit aussi 1,4 million d'utilisateurs belges, britanniques, espagnols, luxembourgeois et suisses.
À 60% composée du Nutri-score, la grille d’évaluation n’a pas changé et n’a pas vocation à évoluer -si ce n’est quelques mises à jour mineures pour les seuils de nocivité de tel ou tel additif au gré des publications scientifiques. La méthode est la même partout. Après avoir utilisé les bases de données open source de Open Food Facts, Yuka a désormais ses propres bases de données accessibles aux utilisateurs.
L’équilibre économique de cette application gratuite doit encore se stabiliser. Le succès a été fulgurant. Et a frappé l’équipe de plein fouet. « On n’avait pas anticipé un tel succès », se rappelle Julie Chapon. « L’appli n’était pas dimensionnée pour autant de trafic. Il a fallu reconstruire tout ce qu’on avait construit. Pendant six mois, alors que le succès grimpait, l’appli plantait dès qu’il y avait un pic de connexion après un pas médiatique. ». D’où la création d’une version premium de l’appli, avec laquelle il est possible de scanner hors connexion. Pour les utilisateurs devenus addicts.
Malgré son fort impact, Yuka reste « 100% indépendante ». D’ailleurs, Julie Chapon réaffirme dès qu’elle le peut son souhait de rester 100% sans publicité –et surtout parce qu’à titre personnel, elle « déteste ça ! » L’équipe redouble d’imagination pour récolter des fonds : des programmes élaborés par un nutritionniste ou la création d’un calendrier papier des fruits et légumes de saison. Pour la suite, Yuka veut s’exporter à « grande échelle ». D’ici décembre, l’équipe se lance à l’assaut des marchés nord-américains : États-Unis et Canada. Un nouveau défi.

Selon Marion SIMON-RAINAUD - 01 Net - samedi 5 octobre 2019


 

En cadeau, une bougie précieuse...

Selon Mme Karine Michel dans le journal Nous, Mme Alizée Pignard et Mr Stéphane Martin ont crée en 2017 une entreprise originale nommée Peau d'Ane à Bormes-les-Mimosas (83): un bijou comme une bague ou des boucles d'oreilles en argent dessinés par Alizée, sont glissés dans une bougie dessinée comme une sucrerie ou un pot de crème en cire, puis emballés dans de l'aluminium.

Fabriquée en France, utilisant la matière première de la savonnerie de Bormes-les-Mimosas et des parfums de Grasse, c'est une idée cadeau très originale qui peut aussi se vendre comme une simple bougie en cire de soja (15 euros). On la trouve dans 200 points de vente partout en Europe. Plus de 30 parfums d'ambiance sont disponibles et le prix est modéré: entre 36 et 200 euros environ avec bijou. De la poudre de bain effervescente complète la gamme.

Pour toute information, s'adresser à www.peau-d-ane .com.

Lyliane

18/10/2019

Mr Saype , un peintre du Land Art engagé pour défendre l'environnement...

Avec sa bouteille en plastique éphémère de 1000 m2, dessinée sur une parcelle agricole dans le massif des Vosges, l'artiste franc-comtois Saype s'engage pour la défense de l'environnement.

Saype est un pionnier du land art. L'artiste français est connu dans le monde entier pour ses fresques spectaculaires. Le magazine américain Forbes l'a d'ailleurs nommé en 2019 parmi les 30 personnalités du Monde, âgé de moins de 30 ans, les plus influentes dans le domaine de l'art et de la culture.
La particularité de Saype, c'est qu'il met la main à la pâte... Sa peinture est une fabrication personnelle composée de craie et de charbon qu'il mélange à de l'eau. Un processus 100% biodégradable pour réaliser, sur l'herbe, des oeuvres éphémères, à grande échelle et totalement respectueuses de l'environnement.

Selon Franceinfo - Franceinfo - lundi 7 octobre 2019

 

16/10/2019

Lundi vert dans tous les restaurants universitaires...

A partir du 14 octobre 2019, tous les restaurants universitaires de France mettront en place le "lundi vert". Une initiative qui consiste à proposer aux étudiants un menu végétarien en option une fois par semaine.

C’est en janvier 2019, que l’on entendait parler pour la première fois du "lundi vert", un mouvement qui fait écho au "Meatless Monday" déjà institué dans plus de 40 pays. Celui-ci consiste à ne plus consommer de viande, ni de poisson un jour par semaine (le lundi en l’occurrence). 500 personnalités s’étaient même associées à cette initiative initiée par deux enseignants de l’Université Grenoble Alpes, Laurent Begue-Shankland et Nicolas Treich, en signant une tribune parue dans Le Monde. Parmi elles, Isabelle Adjani, Juliette Binoche, Cécile de France ou Yann-Arthus Bertrand. L’objectif de cette action ? Faire du bien à la planète, aux animaux et à sa santé. 
Deux mois plus tard, en mars 2019, Le Figaro rapportait que les recommandations du "lundi vert" n’avaient pas été suivies d’effet. 
Le 14 octobre 2019, le mouvement devrait faire son grand retour dans tous les restaurants universitaires de France. Il y sera en effet proposé chaque lundi, à partir de cette date, un repas végétarien en option afin d’inciter les étudiants à modifier leur alimentation en mettant un frein à leur consommation de viande ou de poisson. Comme l’indique France Inter, la cible étudiante n’a d’ailleurs pas été choisie par hasard mais bien parce qu’elle se montre également plus sensible aux questions écologiques. Laurent Bègue-Shankland, co-initiateur du mouvement a toutefois précisé au site L’infodurable que l’idée du "lundi vert" est de "proposer une option végétarienne(…) sans pour autant obliger les personnes à la prendre". Le but étant de leur donner envie d'adopter un régime flexitarien à la longue sans pour autant "leur forcer la main". D’après France Inter, chaque lundi ce sont entre 400 000 et 500 000 repas qui sont servis dans les Restos U. 

Selon Glamour - jeudi 3 octobre 2019

Pour accompagner le lancement de ce projet, un programme de conférences sera mis en place dès le 11 octobre afin de sensibiliser le public et de lui expliquer l’importance de réduire sa consommation de viande et d’aliments d’origine animale en général.

15/10/2019

Les aidants ont besoin d'aide...

Mme Amélie Pelletier écrit dans le journal 20 Minutes une longue interview au sujet des aidants qui s'appuie sur les résultats collectés par la fondation APRIL et un sondage BVA. La définition de l'aidant donne le ton de l'article: un aidant est une personne qui consacre régulièrement du temps à l'un de ses proches en perte d'autonomie du fait de son grand âge(57%), d'une maladie grave (27%) ou d'un handicap(28%). Il faut noter que la plupart du temps l'aidant a moins de 65 ans et qu'il s'agit d'une femme pour la moitié des intervenants (58%).

On considère que 11 millions de personnes en France sont en situation d'aidance. Le rôle des aidants est essentiel: ils apportent, en effet, un soutien moral dans 66% des cas et ils aident dans les actes de la vie quotidienne (déplacements, formalités, repas, habillement..) que ce soit à domicile ou en institution. Cependant , 40% des aidants déclarent qu'ils manquent de temps pour s'occuper de leurs proches. A cela s'ajoutent souvent la fatigue physique et la complexité des démarches administratives.

En général, c'est à la mairie et auprès des caisses de retraite, de mutuelle ou de prévoyance que l'on peut être renseigné sur les services sociaux et les dispositifs existants. Les moins de 60 ans sont informés en principe par la Sécurité Sociale, tandis que pour les plus de 60 ans, il y a les CCAS et les mutuelles qui peuvent coordonner les aides. Des dispositifs peuvent offrir un peu de répit aux aidants (maisons de répit , accueil individualisé, hébergement temporaire...) Les salariés enfin peuvent s'adresser au service RH de leur entreprise pour se renseigner sur  le congé de proche aidant.

Un Collectif existe aussi nommé "JE t'aide" qui regroupe 22 associations dédiées à l'aide aux aidants. Une "box aidants" conçue par ce collectif en partenariat avec le laboratoire Teva Santé donne "des clés pour mieux savoir comment aider en tant qu'aidant". Cela fait partie de l'entraide que nous devrions tous pouvoir un jour ou l'autre pratiquer et cela demande patience, temps et énergie. pour mieux s'informer sur ce sujet de société, consulter par exemple le site:www.teva-sante.fr ou la fondation April à:www.fondation-april.org.

Lyliane

14/10/2019

Quelles sont les alternatives à la viande?

L'association L 214 éthique animaux accompagne le public à une transition alimentaire, en remplaçant notamment la viande, les poissons et les produits laitiers par des options végétales. Les protéines animales sont selon elle facilement remplacées par du tofu ou des protéines de soja texturées. De plus, les légumineuses, les céréales complètes, les fruits secs, la levure alimentaire et certains légumes verts contiennent des quantités de fer comparables à la viande rouge. Et des "similis" tout prêts sont de plus en plus courants dans les supermarchés (nuggets, brochettes, hot-dog, saucisses de soja...) ou dans les magasins diététiques.

L'association L 214 souligne que pour produire du lait, des oeufs, de la viande, les animaux sont traités comme des marchandises, entassés, mutilés, castrés à vif, tués dans des conditions indignes dans la plupart des élevages conventionnels. Les consommateurs ignorent ce qui se passe dans les abattoirs et comment on fait souffrir des animaux, afin qu'ils soient plus productifs. Or, les animaux peuvent éprouver des sentiments et devraient pouvoir vivre sans ces multiples tortures. L'association propose à chacun de s'engager pour un monde meilleur en participant par exemple au veggie-challenge.

Pour en savoir davantage, consultez par exemple le site:www.veggie-challenge.fr ou prendre contact avec l'association www.L214.com.

Lyliane

 

 

 

Chaque demi degré compte, écrit Greenpeace...

Dans la Bannière, journal d'information de Greenpeace, le journaliste met l'accent sur le fait qu'il ne faut pas se décourager, mais au contraire continuer nos efforts et la pression sur nos élus, afin d'arriver à faire respecter les accords de Paris pris lors de la COP 21 à Paris. L'urgence climatique doit rester notre priorité et la mobilisation citoyenne se doit d'être constante! Cet été, des vagues de chaleur ont touché notre pays (feux, hausse des températures, sècheresse...) comme l'ensemble du monde. Le réchauffement est perceptible déja ( environ 1°), mais il ne faut pas nous en contenter et tout mettre en oeuvre pour le contenir. Chaque demi degré compte, de ce point de vue!

La jeunesse mondiale a montré récemment et montre encore que la question du climat reste sa question principale (grèves, manifestations, marches...). Elle ne fait plus confiance"aux grands" ( politiques, adultes, entreprises...) qui nous bercent de bonnes paroles mais n'agissent pas suffisamment selon leur avis. Les jeunes savent, en effet, qu'ils seront les plus touchés par la crise environnementale qui est en cours. Ils nous poussent à réfléchir à nos modes de vie et à la meilleure façon d'en changer. Et dans certains pays l'urgence est déja là! Comment y répondrons-nous?

L'association bien connue Youth for Climate, dont le site est www.youthforclimate.fr, nous incite à unir nos forces et à nous appuyer sur des ONG agissantes comme  Greenpeace, qui défend la justice sociale et lance des alertes régulièrement (contre le nucléaire, le CETA, la pollution de l'air, de l'eau...). Consulter par exemple le site:wwwgreenpeace.fr.

Lyliane

13/10/2019

Lutte contre les lobbys: deux ONG lancent une campagne pour inciter les politiques à rendre leurs agendas publics

Transparency France et le WWF France veulent "lever le voile sur les relations entre les lobbys et les responsables politiques".

Qui influence dans l'ombre les textes de loi votés par les responsables politiques ? Associations, ONG, think tanks, syndicats, mais aussi grands groupes internationaux ou cabinets plus ou moins opaques... les lobbys (ou représentants d'intérêts) interviennent tout au long du processus législatif, donnant lieu, parfois, à des dérives. Deux ONG, Transparency France et le WWF France, lancent une campagne, lundi 30 septembre, pour "lever le voile sur les relations entre les lobbies et les responsables politiques".
"Alors que de plus en plus de lobbies cherchent à influencer la loi, la défiance des citoyens envers les responsables politiques n'en finit plus de grandir", constatent les deux organisations dans un communiqué. "Pesticides, perturbateurs endocriniens, énergies fossiles, plastique... Les scandales sur les actions de lobbying défraient régulièrement la chronique, révélant l'opacité qui entoure les décisions politiques et renforçant le sentiment que les responsables politiques sont 'sous influence'", ajoutent-elles.
Une pétition en ligne
Les deux ONG demandent donc aux responsables politiques davantage de transparence, notamment en rendant "publics et accessibles leurs agendas des rencontres avec les lobbies de tous bords". Une pratique déjà en vigueur au sein de la Commission européenne et en partie au Parlement européen, notent Transparency et le WWF.
Par ailleurs, les deux organisations demandent à "renforcer les informations demandées aux lobbys sur leurs activités dans le cadre de la déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique" (HATVP). Les représentants d'intérêts, censés être tenus de déclarer leurs activités, sont actuellement près de 2 000 à être recensés sur le répertoire de la HATVP.
Des politiques "trop influencés" pour 79% des Français
"Il est grand temps de mettre un terme à cette opacité et de permettre enfin aux citoyens de savoir qui influence la loi, avec quels moyens et quels arguments", argumente Véronique Andrieux, directrice générale du WWF France. Selon un sondage Ifop commandé par les deux ONG, 79% des Français estiment que les responsables politiques sont "trop influencés par les lobbies" et 84% pensent qu'ils
devraient "rendre publiques leurs rencontres avec les lobbyistes". Une pétition pour "exiger la transparence du lobbying" a été mise en ligne sur le site du WWF.

Franceinfo - Franceinfo - lundi 30 septembre 2019

 

Aubervilliers considérée comme ville emblématique de la ville moderne...

Avec ses espaces partagés et terrasses végétalisées, la tour Emblématik préfigure comment on habitera dans le Grand Paris.

A la sortie du métro Front populaire, dès l’escalator, la tour Emblématik s’impose. Comme une évidence. Combien d’étages ? Quelle hauteur ? Roland Castro, le père du projet, jubile : « Tout le monde se plante ».
Avec son système de jardins tous les quatre étages et les appartements en duplex, difficile effectivement de réaliser que cette tour compte 18 étages pour 55 mètres. L’architecte et son associée Sophie Denissof ne sont pas peu fiers de cette réalisation qui donne toute sa dimension à un quartier qui préfigure ce que sera le Grand Paris.
Dix années de gestation
Il leur aura fallu dix ans depuis la présentation de leur projet de « Village Vertical » pour que leur vision se concrétise. Après bien des péripéties et nombre de batailles, c’est finalement Aubervilliers qui a choisi d’accueillir Emblématik et ses 88 appartements. Tout en élégance et en légèreté, le bâtiment joue avec ses grandes loggias d’angle entre lesquelles s’élancent des colonnes aux teintes dorées. Les arbres et les plantes grimpantes commencent à y trouver leur place, transformant ces terrasses en véritables jardins suspendus. Un manifeste pour Roland Castro :
« J’ai appliqué la consigne de mon copain Jean-Louis Avril qui disait ‘j’aime bien les tours, à condition que le sol monte avec’. C’est ce que nous avons fait. »

Les tours font peurs
En France, l’idée de tour fait peur. Avec Emblématik, les deux architectes, suivis par le promoteur Nexity ont voulu prouver qu’il est possible de construire une tour « humaine » :
« On a des images de tours alignées les unes à côtés des autres, avec une architecture très monotone », explique Evelyne Flacher, Directrice générale Nexity Immobilier résidentiel, « ce qu’on a voulu montrer ici, c’est que la densité, qui est nécessaire dans nos villes où le foncier est de plus en plus rare, peut être désirable et la hauteur, elle peut être belle. »La tour Emblématik de Castro et Denissof vue depuis la place du Front populaire à Aubervilliers
Cette tour, ces jardins, c’est un peu la réponse de Castro et Denissof à ce que sera habiter demain. En milieu urbain où la question de la densité est cruciale, elle permet de concilier les injonctions souvent contradictoires des habitants : vivre dans de l’individuel, comme dans une maison, et en même temps, rester en centre-ville, comme l’explique Sophie Denissof :
« Ce bâtiment, c’est un peu un prototype. Il montre à quelles conditions on peut répondre à la question de la densité. »
Les loggias sont de véritables îlots de fraîcheur, des régulateurs thermiques qui isolent le bâtiment. Ce sont aussi des espaces partagés par les habitants. « Ils donnent l’occasion de se rencontrer. On peut y aller mais on n’est pas obligé d’aimer son voisin. On peut éventuellement le fréquenter, si on veut », sourit Roland Castro.
Des espaces pour se rencontrer
« On y a organisé des réunions de copropriété qui se sont transformée en fêtes. Au final, on n’a pas vraiment parlé de l’immeuble mais c’était très sympa », raconte Allan Tupin, installé dans un duplex au sommet de la tour. « On y va aussi tout simplement pour passer un coup de fil, organiser un anniversaire d’enfants, ou en amoureux, pour profiter du coucher de soleil en buvant un verre. »

4500 euros le mètre carré
Emblématik répond aussi à la problématique de l’accessibilité. A une station de métro de Paris, Nexity a vendu les appartements à, en moyenne, 4 500 euros le mètre carré, soit entre deux et trois fois moins cher que de l’autre côté du périphérique. Une tentative pour garder une certaine mixité sociale à Aubervilliers.Le succès a été au rendez-vous puisque la totalité des appartements ont tout de suite été vendu. Les habitants prennent leurs marques, s’approprient les lieux. « En fait, on n’a pas l’impression d’être dans un tour de 18 étages, hormis la vue », constate Allan Tupin, « une vue qui fait aussi l’intérêt de l’appartement, avec ce dégagement sur Paris, le Sacré-Cœur, la Défense… »
Certains résidents, à l’instar de Florian Sertillanges, émettent quelques bémols : « En vivant ici, je découvre qu’il y a quelques problèmes d’insonorisation et on a aussi un local poubelles qui n’est pas adapté. Ce sont des dysfonctionnements qu’il va falloir qu’on règle. »
Un art de vivre
Un quotidien qui se met en place, des questions à résoudre, la vie d’un immeuble en somme. Et la fierté des architectes d’être parvenus à réaliser ce lieu de vie. « Cette tour, avec ces appartements comme des maisons, elle offre un art de vivre en ville », explique Sophie Denissof, « habiter quelque part, ce son des éléments très archaïques. Il faut qu’on soit protégés, il faut qu’on soit chez soi. Et c’est parce qu’on est bien chez soi qu’on arrive tous ensemble. »

Louis Morice - L’Obs - lundi 23 septembre 2019

12/10/2019

Environnement et jeux vidéos...

L’apocalypse est une thématique ultra-récurrente dans les jeux vidéo. Accidents nucléaires, zombies, maladies… «Sans ressources naturelles, pas de survie.» Un mantra pas seulement virtuel quand on sait que nous consommons l’équivalent de 1,7 planète pour assouvir nos besoins. Pour sensibiliser au problème, les jeunes notamment, l’ONG WWF France et l’agence We Are Social lancent le #NoBuildChallenge sur Fortnite, qui compte près de 250 millions d’adeptes dans le monde entier. «C’est un outil social de conversation et plus seulement un jeu», argue Fabien Gaetan, creative strategist dans la boîte de com.
La règle est simple : jouer sans exploiter le bois, la pierre… qui initialement, constitue un gros avantage pour progresser dans la partie. Sensibles à la cause, les gamers de l’équipe française Solary ont accepté de relever le défi en affrontant en juin et juillet derniers sur la plateforme de streaming Twitch d’autres influenceurs soumis aux mêmes contraintes. Ces porte-étendard ont même réussi à récolter un million de dollars lors de compétitions internationales qui seront reversés au WWF. Et ce n’est qu’un début, d’autres rendez-vous sont à venir.
«Les jeux purement militants, on en trouve peu»
Aujourd’hui et malgré l’inquiétude croissante sur le sujet, seule une poignée de jeux vidéo abordent de façon plus ou moins aboutie la dimension environnementale. Les premiers sont apparus à la fin des années 80 et au début des années 90. Marc Pétronille, l’un des cofondateurs des Editions Pix’n Love, pense notamment à «Sonic The Hedgehog» et ses méchantes machines qui menacent les animaux et la nature. Mais aussi à «SimEarth», «ToeJam & Earl» et son univers souillé, «Global Gladiators», «Ecco the Dolphin» et son cétacé veillant à la protection des fonds marins, «Captain Planet»… Ou encore «Final Fantasy VII» dans lequel un conflit oppose un groupe d’activistes à une multinationale qui exploite sans vergogne la planète. Sans oublier, «Eco Fighters», ses pluies acides, ses eaux polluées et sa déforestation massive.

Les jeux purement militants, on en trouve peu», souligne Alexis Vrignon, chercheur post-doctoral qui s’intéresse à la place de la technologie dans les relations entre l’homme et la nature. La plupart abordent le problème écolo en filigrane ou sous un aspect plus symbolique, poétique voire psychédélique. Contacté par Libération, Oscar Lemaire, journaliste indépendant spécialiste des jeux vidéo, acquiesce. C’est le cas de «From Dust» et «Paper Beast» (bientôt commercialisé), imaginés par le concepteur Eric Chahi. «J’aime parler du vivant, de la connexion directe entre l’homme et la nature brute. Ça nous rappelle qu’on est peu de chose face aux éléments. Bien sûr, il y a des connexions à l’environnement mais pas d’engagement purement écologique.»

La question des serveurs informatiques
Si les éditeurs indépendants osent franchir le pas, les gros éditeurs, eux, sont frileux. Pour Alexis Vrignon, il existe plusieurs raisons à cela : «Déjà, le jeu vidéo, c’est une attitude de consommation reliée à une économie productiviste, capitaliste. Ensuite, même si on observe une capacité de certains à se saisir de questions éminemment politiques, le Gamergate les a refroidis. Et puis, les gros éditeurs ont une certaine approche de ce que doit être un gamer : homme, jeune, hétéro… qui pourtant ne correspond pas à la réalité.» Autre raison et non des moindres : avec la dématérialisation du jeu vidéo, on ne s’est jamais vraiment posé la question de l’impact environnemental des serveurs qui tournent en permanence. La prise de conscience est progressive d’autant que Google vient d’annoncer le prochain lancement de Stadia, sa plateforme de jeux vidéo en streaming.
Fabien Gaetan, de We Are Social, résume : «Aujourd’hui, on dénonce les gens qui prennent l’avion et la voiture. Dans dix ans, on dénoncera ceux qui utilisent Internet.»
Aurore Coulaud - Liberation - mercredi 11 septembre 2019

10/10/2019

Adoption du projet de loi Energie et Climat...

"Notre maison brûle et nous regardons ailleurs" : le jour de la mort de Jacques Chirac, annoncée en pleine séance au Sénat, le Parlement a définitivement adopté jeudi le projet de loi Énergie et Climat qui prévoit d'atteindre la "neutralité carbone" en France à l'horizon 2050. 
C'est le sénateur LR Jean-François Husson qui a prononcé ces célèbres mots de l'ex-chef de l'État pour lui rendre hommage, le jour de l'adoption d'un texte qui laisse un sentiment d'inachevé à gauche et chez les ONG, au lendemain d'un nouveau rapport alarmant sur le réchauffement. Objet d'un accord entre députés et sénateurs fin juillet, le texte, qui décrète "l'urgence écologique et climatique", avait obtenu le 11 septembre le dernier aval de l'Assemblée nationale. Il a été approuvé jeudi par les sénateurs LR, centristes, Indépendants et LREM. PS et CRCE à majorité communiste ont voté contre, tandis que le RDSE à majorité radicale s'est partagé entre vote pour et abstention.
"Nouveau pilier" de la transition écologique
Son adoption définitive intervient dans une semaine marquée par le discours accusateur de l'adolescente suédoise Greta Thunberg lundi au sommet de l'Onu à New York, et la publication mercredi d'un rapport du Giec sur les conséquences dévastatrices du réchauffement climatique pour les océans.
Présenté par la ministre Élisabeth Borne comme un "nouveau pilier" de la transition écologique, le projet de loi actualise les objectifs de la politique énergétique de la France, notamment en prévoyant d'atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050, une baisse de 40% de la consommation d'énergies fossiles d'ici à 2030, contre 30% précédemment, et la fermeture des dernières centrales à charbon en 2022. Il décale de 2025 à 2035 la réduction à 50% de la part du nucléaire dans la production électrique.
Il pérennise aussi le Haut conseil pour le climat et prévoit un dispositif progressif de rénovation énergétique des logements "passoires thermiques", sujet qui a enflammé les débats dans les deux chambres. Mais pour Greenpeace France, "cette loi aggrave le risque nucléaire et signe l'incapacité du gouvernement et de sa majorité à prendre les mesures immédiates nécessaires pour rester sous la barre des 1,5°C de réchauffement climatique" par rapport aux niveaux préindustriels.
"Survie de l'humanité"
La commission des Affaires économiques du Sénat s'est pour sa part félicitée d'avoir "renforcé les objectifs de la loi en faveur des énergies renouvelables et notamment en matière d'éoliennes en mer, d'hydroélectricité, d'hydrogène et de biomasse". Sur le sujet des logements énergivores, qui concernent quelque sept millions de ménages, le texte est revenu à la version de l'Assemblée. La rénovation de ces logements ne parvient pas à décoller en France alors que le bâtiment représente 45% des consommations d'énergie et 25% des émissions de gaz à effet de serre.
Le programme du candidat Macron prévoyait qu'ils soient "interdit(s) de location à compter de 2025". Au lieu de privilégier des mesures coercitives d'emblée, gouvernement et majorité ont préféré un dispositif "progressif" en trois temps : "incitation, obligation et en dernier recours sanctions". "Nous avons un objectif : la fin des passoires thermiques en 2028", a affirmé Élisabeth Borne.

Mardi, le gouvernement a indiqué qu'à partir de 2020 les travaux de rénovation énergétique des logements pourront être soutenus par une prime d'État, et non plus un crédit d'impôt. Huit cents millions d'euros de crédits budgétaires sont prévus en 2020 pour ce nouveau dispositif, dont seront cependant exclus les 20% de ménages les plus aisés. "Le point faible du texte, c'est très clairement la rénovation thermique", avait affirmé le sénateur écologiste Ronan Dantec lors de la réunion de la commission mixte paritaire. "Je serai particulièrement exigeant pour que le gouvernement apporte des réponses à la hauteur lors de la loi de Finances", a mis en garde le rapporteur pour le Sénat Daniel Gremillet (LR).
Fabien Gay (CRCE à majorité communiste) a fustigé "un projet de loi à obsolescence programmée", face aux alertes climatiques qui se multiplient. "Ce qui se joue désormais au niveau de planétaire, c'est la survie de l'humanité", a appuyé le socialiste Roland Courteau, regrettant que l'urgence climatique doive "attendre d'hypothétiques financements".

Environnement: les 18/30 ans sont engagés à 94% en faveur de la planète...

Dans le journal 20 Minutes, un sondage effectué par l'Ademe sur un échantillon de 721 jeunes âgés entre 18 et 30 ans donne selon Mme Anne Guitteny des résultats assez encourageants. En effet, ils auraient non seulement pris conscience des enjeux, mais pour 56% d'entre eux, "ils seraient pour démarrer des actions individuelles pour faire bouger les choses". Que ce soit pour se préoccuper des déchets (mégots, plastique, tri sélectif...), pour réduire sa consommation d'eau, consommer autrement, éviter le suremballage, utiliser les transports en commun et même pour certains acheter d'occasion, ils pensent pouvoir agir concrètement.

Ils aimeraient que la loi pousse davantage les citoyens à agir, les agriculteurs et les industriels à donner l'exemple. Ils sont en effet conscients que les gestes écologiques du quotidien restent insuffisants et ils sentent que" les prix sont un moyen efficace pour faire changer les comportements". Concilier écologie et petit budget est pour eux une vraie problématique. Apparemment les jeunes femmes s'impliquent plus que les hommes dans la préservation de l'environnement.

Dès leur plus jeune âge, éduquons les enfants aux bons gestes à adopter et aux enjeux  planétaires!  Les "Marches pour le climat" de septembre 2019 ont montré leur implication. N'oublions pas qu'ils sont tous très marqués par la société de consommation et qu'ils ont du mal à se projeter dans un modèle de société plus sobre. A nous les aînés de leur montrer la voie et de partager leur enthousiasme!