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11/03/2020

Cultiver dans une ferme urbaine sur les toits de Bruxelles...

Manger du bar de Bruxelles, c'est possible, depuis que l'architecte belge Steven Beckers, pionnier de l'agriculture urbaine, a fondé BIGH (Building Integrated Greenhouses), en 2015. D'une superficie de 4.000 mètres carrés, la plus grande ferme urbaine d'Europe se trouve au cœur de Bruxelles, sur les toits du Foodmet, une halle alimentaire qui attire plus 100.000 personnes chaque fin de semaine : c'est « le ventre de Bruxelles ».
« Ayant toujours eu une vision de la ville comme étant une solution et non un problème, j'ai investigué les façons de la rendre productive », explique Steven Beckers, fondateur de BIGH. « En tant qu'architecte, je voyais aussi le potentiel qu'il y a à envelopper un bâtiment dans une serre productive dont les plantes régulent le climat et protège les occupants contre les extrêmes, tout en purifiant l'air du CO2 dont il est chargé. »
Sur les toits du site des Abattoirs, la ferme fonctionne en économie circulaire : rien ne se perd, tout se transforme. L'énergie de la ferme provient essentiellement de l'énergie perdue par le bâtiment qu'elle surplombe et des panneaux solaires. « Nous récupérons l'énergie fatale des chambres froides du Foodmet avec une pompe à chaleur. Les pompes sont alimentées par l'électricité du réseau du site, lui même en grande partie alimenté en photovoltaïque. Nous fonctionnons donc principalement à l'énergie perdue et à l'énergie verte », précise-t-il. Aquaponie

Mais la prouesse de BIGH, c'est surtout d'élever des poissons en pleine ville. Et de se servir de leurs excréments pour nourrir des plantes. Des bars rayés, une race de poisson originaire d'Amérique du Sud, sont ainsi élevés dans de grands bassins ; un biofiltre traite leurs excréments et les transforme en nitrites puis en nitrates, qui serviront de nutriments pour les tomates, aubergines et piments situés sous la serre.
« Le choix du bar rayé est poussé par le fait d'avoir un poisson de mer, qualitatif et dont le métabolisme correspond bien à un élevage en système fermé, par sa nature grégaire et son habitude de vivre tant dans les rivières que les estuaires », assure l'architecte. « Les chefs l'apprécient pour sa chair, qui est excellente, et sa fraîcheur, de quelques heures au lieu de souvent quelques semaines entre la pêche et l'assiette. »

Serres coulissantes automatisées
Au-dessus de la culture aquaponique, se trouve une serre high-tech automatisée, où l'irrigation et la lumière sont finement distribués contrôlées. Sur de grandes tables coulissantes, plusieurs variétés d'herbes aromatiques se développent dans une chaleur enveloppante, avant d'être envoyées en magasins ou en grandes surfaces.
Le potager extérieur permet quant à lui de former à l'agriculture urbaine des personnes en réinsertion sociale et professionnelle. Via l'association Groot Eiland, elles s'occupent ainsi des fruits et légumes, les transportent jusqu'au restaurant de l'association et les préparent. ette culture sans antibiotiques, sans pesticides ni engrais de synthèse va bientôt traverser la frontière pour faire des émules en France et pourquoi pas, ailleurs en Europe. « Nous planifions plusieurs projets en Belgique et en France, les opportunités sont nombreuses et nous désirons avancer pas à pas avec un second projet dans les Hauts de France, d'autres à Paris et alentours », confie Steven Beckers.
Par Marion Candau, Euractiv.fr
(Article publié le vendredi 28 février 2020 à 8h30. Mis à jour à 9h04)


10/03/2020

Toutes artisanes le 8/3 prochain avec Artisans du Monde!

 

A l’occasion du 8 mars, journée internationale pour les droits des femmes, nous
témoignons que les femmes font progresser les conditions de vie sur la planète. Pour cela elles luttent et remettent en cause le patriarcat ainsi que le capitalisme, dans leur quotidien et aussi en interpellant les acteurs publics et privés sur le respect des droits humains, elles contribuent à faire évoluer la société vers plus de justice.

Par leurs actions, les femmes se renforcent elles-mêmes et contribuent à renforcer les autres
femmes et l’humanité entière. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : parmi les 5000 bénévoles, 82 % sont des femmes et 70 % des président·es d’association locale AdM sont... des présidentes !
Le commerce équitable montre, par l’exemple, que des changements sont possibles! Au sein des coopératives ou de des associations locales d’Artisans du Monde, les femmes impulsent le changement.
Même, si les actrices et acteurs de commerce équitable ne peuvent pas à eux seuls changer une société, elles et ils peuvent inspirer le changement par les actions concrètes menées au quotidien!
Les femmes du monde proclament notamment :

- NON à la précarité, la surexploitation, les bas salaires, les discriminations, le racisme,
- NON pour assumer presque seules les tâches domestiques, l’éducation des enfants, le soin
aux plus ancien•nes.
- NON à la disparition des services publics : hôpitaux, maternités, écoles....
- NON aux injures, aux harcèlements, aux viols, aux féminicides.
- NON aux logements indécents, aux personnes sans domicile fixe.
- NON au refoulement aux frontières de l’Europe des femmes, des enfants et des hommes
exilé-es de pays en guerre.
- NON pour que la planète soit livrée aux multinationales et aux lobbies prédateurs
capitalistes....
Tout cela, ne peut continuer.

Dans le monde entier, les femmes luttent et ont toujours lutté et continueront à lutter. C’est ainsi qu’elles font progresser notoirement leur condition et la Société tout entière. Le 8 mars contribue à mettre tout cela en lumière, mais c’est tous les jours que la lumière doit être portée sur ces légitimes revendications.

Mesdames, parlez-nous d'une femme qui vous a inspirée !

Selon Artisans du Monde

Une école dans les bois...

Dans Télérama, Mme Sophie Berthier s'est intéressée aux "Forest Schools", nées dans les années 1950 à l'étranger. Depuis, au Canada, au Danemark, en Suède, en Angleterre et en Allemagne, faire classe aux 3/6 ans dans la nature s'est complètement banalisé. En France, la tendance commencerait seulement à se dessiner. Depuis la rentrée 2018, des écoles françaises tentent l'expérience à plein temps. Cela se passe par exemple en Charente, en Saône-et-Loire, dans le Finistère comme en Savoie. Ces écoles alternatives se sont fédérées en réseau.

Les maternelles de ce style, pourtant, qu'elles se passent dans les bois, dans un jardin, une prairie, en montagne ou au bord d'un lac, apporteraient de nombreux bienfaits aux enfants. Les enfants sont libres de grimper aux arbres, de gambader, d'observer la faune et la flore ou alors ils apprennent à faire un feu ou à suivre des empreintes. Bref, ces enfants se montreraient plus sociables et solidaires, plus autonomes et créatifs. Le fait d'étudier dans la nature les rend aussi plus respectueux de leur environnement.

Pour en savoir davantage, contacter sur Internet: www.réseau-pedagogie-nature.org.

09/03/2020

Bientôt un score environnemental sur les textiles?

Alors que chaque Français achète pour près de 10 kg de vêtement par an, le gouvernement travaille sur un score environnemental pour le textile qui devrait faire son apparition d'ici 18 mois.
Une note de A à E sur les vêtements, comme pour les machines à laver: le gouvernement et les industriels de l'habillement ont lancé mardi une concertation pour élaborer d'ici 18 mois un "affichage" environnemental dans le secteur textile. Un peu à la manière du Nutriscore proposé depuis quelques mois sur les produits alimentaires.La loi anti-gaspillage promulguée ce mardi prévoit la mise en place d'un étiquetage destiné à informer le consommateur sur les caractéristiques environnementales de certains produits et lui permettre de faire des choix éclairés.
Le premier secteur à expérimenter la démarche sera celui du textile, un des plus polluants et les plus émetteurs de gaz à effet de serre. L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) travaille depuis plusieurs années à l'élaboration de cet affichage pour le textile, mais aussi pour les appareils électroniques, l'habillement, l'ameublement, l'alimentaire et l'hôtellerie.
La note de A à E, accompagnée d'un logo représentant une planète bleue, englobe tout le cycle de vie du produit, des matières premières à la fin de vie, en passant par la distribution, et prend en compte divers impacts environnementaux (émissions de CO2, épuisement des ressources, pollutions de l'air ou de l'eau...).
Testé par Decathlon et Okaïdi
Dans le textile, cet affichage est expérimenté par quelques entreprises, comme Décathlon et Okaïdi, mais l'idée est désormais de "changer d'échelle".
"Nous allons travailler avec les équipes du ministère et les entreprises privées pour asseoir une méthodologie solide qui permettra de donner une note environnementale à chaque vêtement", a expliqué à l'AFP la secrétaire d'Etat à la Transition écologique Brune Poirson.
"L'objectif est que d'ici 18 mois cette méthodologie sorte, qu'elle fasse l'objet d'un décret d'application et qu'elle soit mise en oeuvre dans la foulée, avant la fin du quinquennat", a-t-elle ajouté.
La ministre a appelé les industriels français à s'engager dès maintenant dans cette démarche pour "répondre à la demande de plus en plus pressante des concitoyens".
9,5 kg de vêtements par habitant
Selon l'Ademe, 624.000 tonnes de textiles (2,6 milliards de pièces de vêtements, linge de maison, chaussures) sont mis sur le marché chaque année en France, soit environ 9,5 kg par habitant. Et en moyenne, une personne achète 60% de vêtements en plus qu'il y a 15 ans mais les conserve moitié moins longtemps.
Dans ce contexte, "c'est bien d'uniformiser et d'imposer des critères solides et ambitieux pour l'information environnementale sur le textile", a réagi auprès de l'AFP Alma Dufour, de l'ONG Les Amis de la Terre.
Mais informer n'est pas suffisant, a-t-elle ajouté, réclamant l'imposition de mesures comme la réduction de la production de vêtements neufs et l'obligation du recyclage.

Selon F.B. avec AFP - BFMTV - mardi 11 février 2020

08/03/2020

Exigeons l'arrêt des violences faites aux femmes selon Amnesty International...

Dans la Lettre d'Amnesty, la Présidente Mme Cécile Coudriou demande qu'a l'approche de la Journée Internationale des droits des Femmes, nous exigions d'urgence la fin des violences à leur encontre et le respect intégral de leurs droits. En effet, en raison dees nombreuses discriminations, des viols, des violences conjugales et même de leur tutelle masculine, filles et femmes ne peuvent vivre librement.

Que ce soit en Iran ou en Europe, chaque jour des milliers de femmes et de jeunes filles sont victimes de violences physiques, sexuelles ou psychologiques et d'atteintes à leurs droits fondamentaux. Mariages forcés, victimes des conflits armés, tortures pour des défenseures de leurs droits, elles paient un lourd tribut  social en raison de leur sexe.

L'Etat français lui-même doit intervenir d'urgence, car 1 femme meurt tous les 2 jours dans notre pays. Il nous faut nous mobiliser pour que cesse le double langage et l'hypocrisie. Non seulement dans les entreprises elles sont sous payées, mais elles reçoivent des coups et souvent elles meurent alors que leurs bourreaux restent impunis. Aussi, demandons haut et fort le respect des droits humains partout dans le monde! 

Lyliane

07/03/2020

Jeans éthiques made in France...

Le jean "made in France" grandit. Depuis quelques années, un peu partout en France, des artisans ont relancé cette filière historique. Des ateliers de tissage se créent pour produire des vêtements 100% fabriqués en France. Née il y a plus d'un siècle en Europe mais popularisée par les Américains, l'aventure du jean est loin d'être bouclée. Cette toile a d'abord servi à faire des voiles de bateaux, des tentes, puis des vêtements de travail. C'est un accessoire incontournable depuis 60 ans. Désormais, le jean est porté sur toute la planète, par tous et en toutes occasions.
Plus de deux milliards de pantalons en jean sont produits chaque année dans le monde. Mais ce succès n'est pas sans impact environnemental. D'abord, les fabricants produisent du plus en plus loin des consommateurs ce qui nécessite de les transporter sur des milliers de kilomètres.
Les grandes marques, Levi's en tête, tentent depuis des années de réduire l'impact environnemental de cette production. Mais les solutions les plus audacieuses sont finalement locales. Depuis quelques années, des marques fabriquent en France pour réduire l'empreinte carbone. Certaines, très haut de gamme, sont confidentielles, d'autres, plus grand public, sont devenues célèbres.
Retour d'un pionnier créé au XIXème siècle
Parmi elles, 1083, Champ de Manoeuvre, DAO qui ont chacune un modèle propre. Il y a aussi et surtout l'Atelier Tuffery qui est un pionnier mondial du jean. Créé en 1892 à Florac (Lozère), cette entreprise cévenole a connu les heures de gloire de ce vêtement de travail avant de subir le déclin de la filière textile dans les années 1980 et la trop forte concurrence des Américains.
Jusqu'au début des années 2000, la production est haut de gamme et donc "intimiste". Elle reprend des forces en 2004 grâce à l'attrait des consommateurs pour le "made in France". En 2014, Julien Tuffery, 4ème génération de la famille de maîtres tailleurs-confectionneurs, reprend les rênes de l'entreprise pour développer cette tendance avec son épouse. Les autres marques, plus récentes, ont surfé sur la même vague. "Un jean parcourt plus de 65.000 km pour entre le site de fabrication et le magasin qui le vendra, aujourd'hui, c'est aberrant", indique Sébastien Rochier, directeur de 1083, l'une des marques made in France les plus emblématiques.Son nom exprime la distance maximale parcourue par ses produits avant d'être vendus. Et contrairement aux idées reçues, les prix ne sont pas disproportionnés. Ces jeans sont vendus autour de 100 euros, le tarif moyen du géant américain.
Créée en 2013 par Thomas Huriez, l'entreprise de Romans (Isère) produit désormais 40.000 pièces par an avec une progression 50% en 2019.


Le retour des métiers à tisser
C'est à Nancy que Davy Dao a créé sa marque éponyme. Après avoir été vendeur dans un magasin de vêtements, cet autodidacte a créé son entreprise. Ces jeans sont fabriqués en France, mais sa particularité est le jean sur-mesure. En 2012, il commence à produire quelques modèles dans son appartement pour des proches, puis ouvre un atelier et une boutique deux ans plus tard dans le centre de Nancy. "Nous n'importons que la toile qui vient selon les gammes du Japon ou d'Espagne". 
Mais la réduction de l'impact carbone de l'industrie du jean va plus loin. Pour la réduire encore plus, la plupart des marques ont décidé de tisser la toile en France. Chez 1083, des balles de coton arrivent de Tanzanie, du Mali et de Turquie puis sont filées puis tissées dans deux usines, l'une, Valrupt Industrie, est dans les Vosges, la seconde, Tissages de Charlieu dans la Loire.


Des jeans en lin cultivé en France
1083 et DAO veulent désormais aller plus loin dans la réduction de l'impact carbone en créant de jeans composés non plus de coton, mais de lin. Cette plante a deux intérêts par rapport au coton. Elle ne nécessite presque pas d'eau pour sa production, mais offre un autre atout pour le "made in France". "Peu de gens le savent mais la France produit 60% du lin, ce qui fait du pays le premier producteur mondial", indique Davy Dao qui actuellement achète ses toiles à l'étranger. Les autres marques vont-elles les suivre? Armand Teboul, co-fondateur de Champ de

Manoeuvre, n'est pas convaincu par le lin. Ses jeans pur coton sont réalisés avec des toiles italiennes, mais surtout japonaises pour les selvedge, ces tissus haut de gamme à la maille très serrée et dont les extrémités sont renforcées par des lisières colorées. Mais il reste en Europe quelques machines capables de tisser ces fameux selvedge. Elles doivent être remises en état, mais l'attrait des clients pour ces jeans haut de gamme et pour le made in France incitent des industriels à en remettre en marche. Selon nos informations, un projet serait en cours dans l'Est de la France.
"Ce retour dans l'industrie textile de qualité serait une bonne nouvelle. Si un Français produit bientôt des selvedge, nous proposerons à notre tour des jeans 100% français", espère le dirigeant de Champ de Manoeuvre. Pour lui, ce serait un retour aux sources. "Il ne faut pas oublier que 'denim' signifie 'de Nimes', ville dans laquelle s'approvisionnait les Américains au XIXème siècle et que le jean est la toile produite à Gènes pour les voiles de bateaux". 

Selon Mr Pascal SAMAMA - BFMTV - dimanche 2 février 2020

 

 

 

Empreinte carbone des laits animaux et végétaux...

Vache, amande, brebis ou avoine, on fait le tri entre lait animal et végétal. En termes d'émission de CO2, les différentes boissons pèsent plus ou moins lourd sur le climat.
Retrouvez tous les samedis dans la chronique «Terre d’actions» des initiatives pratiques et écolos en France et dans le monde.
Même si la consommation est en baisse, un Français boit en moyenne 60 litres de lait par an selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Réduire les produits laitiers, c’est bon pour la planète. Mais lorsqu’on a envie d’un petit verre, quoi boire ?
Parmi les laits d’origine animale, celui de vache reste le plus répandu, son bilan carbone figure en milieu de classement pour sa catégorie selon la base de données Agribalyse constituée par l’Ademe. L’agence compare l’équivalent de CO généré pour un kilo de produit. Le lait de chèvre (0,80 kg eq CO) serait le plus léger en termes d’émissions, suivi de près par le lait de vache (0,94 kg eq CO) et enfin le lait de brebis (1,54 kg eq CO).

Projet de fermes bas carbone.
Le calcul s’intéresse uniquement au stade de la production, le plus gros pôle d’émission au cours du cycle de vie du produit. Pour chaque produit, il s’agit de moyennes, qui prennent en compte les différentes pratiques de l’agriculture conventionnelle et intègrent la part qu’elles représentent en France. Elles comptabilisent à la fois les systèmes conventionnels, de ceux basés sur le maïs à ceux dits «de montagne» avec 100% d’herbe, et le bio. L’Ademe est en train d’actualiser ses chiffres et prépare une version plus poussée qui inclura la transformation, la logistique ou encore le transport. Cependant, les ordres de grandeur restent les mêmes.
«La conduite du troupeau, l’alimentation animale, la gestion des déjections et les rendements – puisque les impacts sont ramenés au kg de produit – sont déterminants», précise Audrey Rimbaud, ingénieur à l’Ademe. L’élevage de brebis est
par exemple considéré comme plus polluant car les rendements en lait sont moins importants. Le bio, lui, ne relâche pas forcément moins de CO. «Il y a une variabilité des pratiques énorme. Cela dépend beaucoup de l’alimentation et de la manière dont le troupeau est conduit», poursuit Audrey Rimbaud.
De manière générale, les élevages de ruminants produisent surtout du méthane, gaz à effet de serre encore plus puissant inclus dans le calcul. Les émissions proviennent des rots et flatulences des animaux pendant la phase que l’on appelle la fermentation entérique. Le type d’alimentation et sa provenance jouent : si les animaux sont nourris avec du soja, majoritairement importé du Brésil, la facture pour le climat augmente. En France, le secteur de l’élevage laitier travaille sur des projets de fermes bas carbone. Les vaches y pâturent davantage, pas que de l’herbe mais aussi des légumineuses et des trèfles riches en protéines, et les installations sont pensées pour être moins énergivores.

L'avoine, option la moins néfaste
Pour les boissons végétales, les études comparatives sont plus récentes et discordantes. Mais une chose est établie : leur bilan carbone est moins élevé que pour le lait animal. Précisons qu’elles sont souvent présentées comme des alternatives, mais ce ne sont pas des substituts sur le plan nutritionnel. Selon l’étude de deux chercheurs d’Oxford, un verre de lait de vache libère presque trois fois plus de CO qu’une boisson préparée à partir de végétaux.

Et dans le détail ? Selon les nouveaux calculs de l’Ademe, en cours de vérification, l’avoine est l’option la moins néfaste pour les émissions. Le soja est sur ses talons et se démarque grâce à ses bons rendements. Suivent le riz et l’amande, au coude à coude. Là aussi, les calculs se calquent sur ce qui est d’habitude consommé en France.

Comme bon nombre des fruits à coque, le bilan carbone de l’amande est surtout plombé par les émissions liées aux intrants (fertilisants, produits phytosanitaires). En plus de la production de CO, la graine pompe de grandes quantités d’eau. Les nappes phréatiques en souffrent particulièrement en Californie, qui inonde le marché mondial, dont la France, avec ses amandes. On y va donc mollo. Et pourquoi pas faire soi-même son breuvage pour choisir des cultures locales, éviter les circuits industriels, le sucre ajouté et les emballages ?

06/03/2020

Connaissez vous la mode Vegan?

Dans le magazine "Nous", Mme Alizée Cousin nous informe qu'il existe à Nice (06)une maroquinerie de luxe sans  cuir animal. Mr Bergthor Bjarnason Francheteau, islandais, propose, en effet, sur son site "Vegan Mode" des produits émanant de 8 marques 100% françaises ou venant d'Italie. Confectionnés avec de la peau de pomme (frumat) et de pinatex (cuir d'ananas) par exemple, les modèles qui vont de la besace au pendentif sont souvent en édition limitée.

Le futur projet de Bergthor serait de monter un partenariat avec la boutique niçoise "Amour pâtisserie végétale". Actuellement, Vegan Mode est domicilié au N° 45 du Boulevard de Cessole à Nice (sur RV). Via le site Internet: www.veganmode.fr, il est possible de commander porte-cartes en liège, sacs ou pochettes en soltan, chaussettes ou cabas en frumat, tee-shirt sans solvants ni phtalates, bracelets et pendentifs en pinatex. Il s'agit de saluer une démarche écoresponsable d'un homme porteur de valeurs à la fois esthétiques et éthiques!

Lyliane

05/03/2020

Faire travailler sa tête et ses jambes en même temps...

Mme V. Josselin dans Version Fémina nous branche sur un site original: www.velo-bureau.fr, qui commercialise un vélo-bureau au prix de 700 euros environ. Selon l'article, depuis 2015 deux prototypes avaient été expérimentés avec succès dans la classe de l'inventeur, un professeur de Guadeloupe en REP (réseau d'éducation prioritaire). Il avait noté, en effet, que ses élèves étaient plus attentifs, canalisaient davantage leur énergie et mémorisaient plus facilement, s'ils pédalaient sur cet engin.

Depuis, une société nommée Tek Active, a été créée pour répondre à la commande d'une centaine de vélo-bureaux supplémentaires. Si bien qu'aujourd'hui, du primaire au lycée, on en compte en France plus de 3000, tous achetés avec des fonds privés ou  l'aide des municipalités. L'Education Nationale pour le moment n'a pas encore validé cet usage du vélo-bureau, alors que des études scientifiques ont démontré que "bouger améliorait les fonctions cognitives"...

Quoi qu'il en soit, près de 300 entreprises ont déjà compris l'intérêt d'investir dans cet engin. Des parents d'enfants atteints de troubles de l'attention apprécient grandement ce nouveau bureau, qui convient parfaitement aux élèves anxieux, distraits, impulsifs et remuants. Certains jeunes parcourent ainsi près de 20 000 km tout en étudiant leurs leçons! paris pour le moment n'a pas investi dans ce type d'engin, contrairement à la région Auvergne-Rhône-Alpes, la Seine-St-Denis, le Nord et le Sud-Est.

Lyliane

04/03/2020

Comment mettre en place une transition alimentaire?

Un foisonnement d"initiatives:
Du Nord au Sud, les villes se retroussent les manches. Au sommet du C40 qui s'est tenu en octobre 2019 à Copenhague, 14 villes, qui chaque jour fournissent dans leurs établissements publics quelque 500 millions de repas, se sont engagées à parvenir en 2030 au Régime alimentaire planétaire préconisé quelques mois plus tôt par la Commission EAT-Lancet. Les signataires de cette Déclaration du C40 relative aux bonnes pratiques alimentaires (Barcelone, Copenhague, Guadalajara, Lima, Londres, Los Angeles, Milan, Oslo, Paris, Quezon City, Séoul, Stockholm, Tokyo et Toronto) comptent aligner leurs politiques d'approvisionnement sur cet objectif, notamment en servant moins de viande dans les institutions publiques ou en réduisant leur gaspillage de 50%.

Le sommet de Montpellier a montré que des actions urbaines de ce genre fleurissent partout. Ainsi, dans le sillage d'un projet lancé par l'ONG Natural Resources Defence Council (NRDC), les villes américaines Denver et Baltimore ont engagé une lutte contre le gaspillage alimentaire articulant collecte de données, éducation du public et des entreprises, construction d'infrastructures de recyclage, recours accru aux associations pour la redistribution des repas non consommés. Ces politiques permettent également de répondre aux cas fréquents d'insécurité alimentaire voire de faim, témoigne NRDC. De même au Brésil, à Sao Paulo, la création de banques alimentaires municipales a profité à 120.000 personnes, tout en permettant de sauver 170 tonnes de nourriture de la poubelle.

L'agriculture urbaine contre la pauvreté
Beaucoup de villes s'emploient également à soutenir l'agriculture urbaine qui, sans pouvoir à elle seule les nourrir, joue un rôle important dans leur sécurité alimentaire, souligne une étude de l'Agence française de développement: d'une part en maintenant des produits frais dans le régime alimentaire des citadins même lorsque les infrastructures de transport et de conservation sont déficientes, d'autre part en permettant aux populations urbaines défavorisées de produire une partie de leur propre nourriture, voire de vendre l'éventuel surplus.

 "Les maires ont la responsabilité d'assurer l'autonomie alimentaire des villes"
Ainsi, au Kenya, Nairobi promeut et régule depuis 2015 l'agriculture urbaine en tant que solution contre la pauvreté, témoigne Diana Lee-Smith, associée de l'ONG Mazingira Institute. A Rio de Janeiro, au Brésil, 50 tonnes de légumes bio, produits chaque année dans une quarantaine d'établissements municipaux, sont distribués gratuitement aux écoles et aux familles vulnérables. La ville de Quelimane, au Mozambique, conjugue lutte contre le gaspillage et promotion de la production locale: les restes alimentaires sont utilisés pour faire du compost, qui est ensuite redistribué aux agriculteurs locaux, explique son maire, Manuel de Araújo. Et ces agriculteurs sont aussi aidés dans la vente L'alimentation durable contre l'inégalité de genre

Sur tous les continents, de nombreuses initiatives visent en outre à améliorer la nutrition des habitants des villes. A Ouagadougou, au Burkina Faso, une campagne publique les met en garde contre les excès de sel et sucre du "street food" local, témoigne son maire Armand Béouindé. A Kazan, en Russie, la ville a centralisé la production de la nourriture des cantines scolaires afin d'en accroître la qualité et d'ainsi lutter contre l'obésité enfantine tout en maintenant des prix accessibles. Washington, aux Etats-Unis, subventionne l'achat de nourriture dans les marchés locaux de fruits et de légumes: 9.500 habitants à bas revenus ont déjà profité de ces aides. New York - qui, avec 238 millions de repas et snacks servis par an, est le deuxième acheteur de nourriture des Etats-Unis après l'armée - a élaboré une stratégie à horizon 2050 visant à permettre à tous l'accès à une alimentation de qualité, considéré comme un droit humain. La santé figure parmi les cinq valeurs qui doivent sous-tendre le "bon approvisionnement" des divers services de la ville.
D'autres actions se focalisent sur la gouvernance des systèmes alimentaires: à Milan par exemple, où l'on essaie d'associer l'ensemble des parties prenantes du territoire dans la définition des objectifs à poursuivre et des actions. Certaines villes, comme Niamey, au Niger, s'attaque à l'étalement urbain en tentant de contrôler les lotissements privés. Et même l'égalité de genre est parfois adressée via des politiques alimentaires durables: comme à Mezitli, en Turquie, où 650 femmes ont été accompagnées dans le développement des compétences nécessaires pour produire et vendre des aliments sur neuf marchés féminins.

Le défi du passage à l'échelle. Ce bouillonnement se heurte toutefois aussi à des obstacles. Parmi les principaux, celui du choix: car comment déterminer l'effet des diverses actions sur la durabilité des systèmes alimentaires? Une difficulté que tente notamment de lever un projet coordonné par le Cirad, dénommé Urbal, testé dans dix villes du monde (Baltimore, Brasilia, Berlin, Cape Town, Hanoï, Milan, Mexico, Montpellier, Paris, et Rabat). Son objectif est d'identifier l'ensemble des impacts des innovations alimentaires - "possibles ou observés, attendus ou imprévus, voulus ou contre-productifs" -, et d'ainsi repérer les conditions de réussite et les risques de chaque projet.
Mais le plus grand frein reste encore la difficulté que rencontrent ces initiatives locales à passer à l'échelle, y compris au niveau national, témoignent plusieurs acteurs. "Et la question est comment peser là où on dessine des politiques comme la politique agricole commune (PAC)", note Damien Conaré. Car face au poids des semenciers, de l'industrie agroalimentaire et de la grande distribution, qui captent le gros de la valeur ajoutée des filières, "la transformation ne pourra pas avoir lieu grâce à la seule répétition des bonnes pratiques: des cadres régulateurs sont nécessaires", met en garde Patrick Caron.
Selon Mme Giulietta Gamberini - La Tribune - jeudi 27 février 2020

03/03/2020

Les villes du monde en quête d'une alimentation plus durable...

En Afrique, le danger est encore surtout celui, ancien, de la sous-nutrition. En Occident, on se bat de plus en plus contre l'obésité. Dans beaucoup d'endroits, les deux phénomènes doivent être combattus en même temps. Les problèmes liés à la nourriture auxquels les villes du monde sont confrontées varient selon les géographies et les milieux sociaux. Mais à cause de l'urbanisation croissante, toutes se retrouvent de plus en plus au carrefour des questions alimentaires, et peuvent agir positivement pour changer la donne.
C'est l'analyse qui a été partagée en octobre 2019 à Montpellier, lors du 5e sommet annuel des villes adhérentes au Pacte de Milan. Lancé en 2015 à l'issue de l'Exposition universelle hébergée par la ville italienne, cet accord international réunit désormais 209 municipalités du monde autour d'un engagement: mener des politiques visant à accroître la durabilité de leurs systèmes alimentaires locaux. Au-delà de la quarantaine d'actions suggérées par le texte autour de six piliers (gouvernance, nutrition, justice sociale et économique, production, distribution, gaspillage), il vise surtout à encourager la créativité des villes, ainsi que leurs échanges de bonnes pratiques, y compris par la création de réseaux nationaux ou internationaux.
Un nouveau pouvoir d'action
Tous leurs défis sont en effet issus d'un phénomène commun, ont convenu les 90 délégations de la planète présentes au sommet de Montpellier: l'effacement progressif du lien entre campagnes et villes. Dû à l'intermédiation croissante de l'industrie et de la grande distribution, il éloigne les producteurs des consommateurs, regrettent les édiles. Ce qui engendre un sentiment de perte de contrôle des citoyens sur leur alimentation, avec comme corollaires paradoxaux soit un désintérêt croissant pour la nourriture, soit de de nouvelles angoisses urbaines, soit encore une individuation des modes d'alimentation.

Transition alimentaire : comment les villes peuvent jouer un rôle central
Mais le revers de la médaille est le nouveau pouvoir d'action qui en résulte pour les administrations locales. "L'alimentation se trouve au croisement de plusieurs politiques publiques, et les villes disposent de plusieurs leviers pour agir", souligne Damien Conaré, secrétaire général de la chaire Unesco Alimentations du monde à l'établissement Montpellier SupAgro. "L'alimentation devient une infrastructure critique", résume Holly Freishtat, directrice des politiques alimentaires de la ville américaine de Baltimore.

Des effets sur l'ensemble de la planète
Améliorer l'alimentation urbaine permet en effet de "toucher tous les objectifs de développement durable (ODD)", observe Cécile Michel, secrétaire générale du Pacte de Milan. Au Congo par exemple, "l'alimentation scolaire a un impact sur la performance dans les études et donc sur la violence urbaine, car le moins l'on décroche de l'école le moins on se retrouve à la rue. Elle peut donc rompre le cycle intergénérationnel de la pauvreté et de la faim", témoigne le ministre de l'Enseignement primaire et secondaire Anatole Collin et Makosso.
Et l'impact, notamment environnemental, des politiques urbaines en faveur d'une alimentation durable s'étend aux territoires de proximité, voire à l'ensemble de la planète. Selon une recherche publiée en juin 2019 par l'organisation C40 Cities, qui ressemble une centaine de villes autour de la lutte contre la crise climatique, les denrées alimentaires sont la principale source (13%) des émissions urbaines liées à la consommation. Sans action, elles sont destinées à croître de 38% d'ici 2050. Mais l'enjeu requiert de dépasser les seuls aires urbaines et périurbaines, en créant "de nouveaux liens avec les zones rurales", via une pluralité d'outils: marchés de gros ouverts aux petits producteurs, marchés paysans, labels sur les origines des produits, contrats entre municipalités et producteurs, acquisitions de terres rurales par les collectivités locales etc., souligne Nicolas Bricas, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).

Selon Mme Giulietta Gamberini - La Tribune - jeudi 27 février 2020

Effet placebo et effet nocebo....

L'effet Placebo

Les industries pharmaceutiques connaissent depuis longtemps ce pouvoir quasi illimité de l’autosuggestion à la fois du patient et du soignant puisque les essais scientifiques comparatifs sont réalisés avec des flacons de produits codés afin d’éliminer toute influence psychique lors des expériences sur le vivant. Au niveau des tests statistiques sur les malades-cobayes, l’on parle d’essais en double aveugle ou d’essais « randomisés ». Ceci veut dire que ni le soigné ni le soignant ne savent s’il s’agit d’un vrai remède ou d’un leurre.

Et, de fait, on note toujours un pourcentage de malades qui connaissent des améliorations ou carrément des guérisons avec des cachets d’amidon ou des ampoules d’eau distillée. Ceci implique qu’avec des produits inefficaces - voire toxiques - des personnes, grâce à leur foi totale dans leur médecin et dans le remède, guérissent contre toute logique, et comme le clamait Molière, « surmontent à la fois la maladie et le médicament ».

Il en va de même en chirurgie et pratiquement tous les chirurgiens ont à raconter des histoires de personnes opérées qui ont guéri d’une façon inexplicable après une « opération blanche », (c’est-à-dire ouvrir et refermer sans rien faire de spécial, vu l’état des lieux...).

En l’occurrence, voici une histoire racontée par feu Marcel Violet (inventeur de l’eau dynamisée à la cire d’abeille). Un jour, un homme lui téléphone, lui disant qu’il était en phase 5 d’un cancer de l’intestin, et lui demandant s’il connaissait un très bon chirurgien susceptible de le sauver. Marcel Violet lui répondit qu’il avait un ami chirurgien en qui il aurait une totale confiance s’il avait à être opéré. Cette réponse ayant satisfait l’homme, le rendez-vous fut pris. Marcel Violet fut invité à assister à l’opération. Une fois les tripes à l’air, devant le tableau, le chirurgien fit une grimace sans rien dire et demanda à l’assistante de refermer. On dit au malade que l’opération s’était bien déroulée et il fut rapidement renvoyé chez lui.
Deux ou trois mois après, Marcel Violet reçu un coup de téléphone :

Bonjour, je suis l’homme qui a été opéré par votre ami…

- Glouppps ! (il n’est pas mort ?!?)

- Eh bien, il n’y a plus de trace de cancer au contrôle qu’on vient de me faire – Pourriez-vous me donner l’adresse de votre ami chirurgien pour que je lui envoie un cadeau…


Conclusion : Ne jamais détruire une croyance positive d’un malade !

 

Mais il y a aussi l’effet Nocebo

Ici, c’est l’inverse. On est dans la croyance négative. De la part du malade, ce peut être parce qu’il n’a pas confiance dans le soignant, ou parce qu’il ne croit pas au remède, ou parce que sa croyance est dans une fatalité morbide, ou encore parce que son intérêt réel ne réside pas dans la guérison, ou enfin parce que son chemin d’évolution passe par une épreuve de souffrance choisie par son Maître Intérieur.

Du côté du soignant, il est évident que si celui-ci voit son patient déjà mort, ou du moins dans une impasse sans issue classée dans les maladies dites inguérissables (il y en a même qui le disent sans ménagement), il devient l’exécuteur d’un « homicide par nocebo » (le plus cocasse, dans ce cas, c’est qu’il est rémunéré par sa propre victime !).

En tout état de cause, il faut bien admettre que, lorsque dans le couple soigneur-soigné, l’un fait du placebo pendant que l’autre fait du nocebo, c’est une sorte de partie de bras de fer psychique – et… que le meilleur gagne !

L’effet placebo sur les animaux

La plupart des thérapeutes ont pu observer qu’il est souvent plus facile de soigner des animaux que des humains. Les chats, les chiens, les chevaux sont très sensibles et captent très fort les messages psychiques des humains, et il est remarquable de voir comment les animaux, même sauvages, sont reconnaissants lorsqu’on leur a prodigué des soins, même élémentaires.

L'imagerie mentale avec les plantes

Beaucoup croient que l’effet placebo sur une betterave est débile. Et pourtant... des tas d’histoires relatent comment des arbres fruitiers se sont décidés à donner des fruits après avoir été menacés d’être supprimés. Nous avons nous-mêmes expérimenté avec un appareil de mesure électrique sensible comment on peut stresser des plantes simplement avec une mauvaise intention (la brûler, la blesser).

Voici, en particulier, une vieille expérience réalisée dans les jardins de Findehorn (Écosse). Deux fleurs identiques sont plantées l’une près de l’autre avec tous les paramètres identiques. Deux arrosoirs sont préparés chaque jour pour qu’un dénommé Marcel arrose les deux fleurs. La fleur de gauche est arrosée avec l’arrosoir bleu marqué « eau ». La fleur de droite est arrosée avec l’arrosoir rouge marqué « eau + activateur ». Marcel effectue son travail scrupuleusement et... la fleur de droite (eau + activateur) pousse deux fois plus vite. Normal !
Eh non, pas normal : l’arrosoir eau + activateur, c’est de l’eau. Et Marcel, qui est loin d’être un initié, c’est lui qui a fait le miracle, avec sa croyance !

Vous pouvez difficilement imaginer ce que l’on peut faire avec des croyances.

L’imagerie mentale : clé des miracles

Tous les cours de développement personnel, que ce soit dans le domaine de la réussite professionnelle, des sports de haut niveau, de l’auto-guérisson, de l’amour ou de la prospérité en général, convergent sur un théorème de base :

L’imagerie mentale est déterminante dans tout processus de concrétisation.

Même les enseignements religieux sont en accord avec ce principe lorsqu’ils rapportent les paroles de Jésus, telles que :
 « Ce que vous demanderez en mon nom, considérez que vous l’avez déjà ».


Remarquons en outre la finesse de cette proposition qui « filtre » en quelque sorte les prétentions déraisonnables, pour autant qu’elles passent par le Maître Jésus. Car justement, là est la question : jusqu’où se situe la légitimité de notre désir ?

La réponse est la suivante :

  1. Le désir doit être avouable devant Dieu et les hommes.
  2. Nous devons avoir l’impression de mériter d’avoir accès à la demande.
  3. La projection mentale dans l’avenir, en supposant le désir exaucé, ne doit pas susciter un léger malaise ou une légère inquiétude, mais au contraire une grande joie intérieure.

Souvent, nous obtenons l’inverse de ce que nous recherchons. La raison est très simple. Nous programmons instinctivement, dans notre imagerie mentale, la scène de notre peur, de notre doute, de notre rejet, de notre échec. Notre ordinateur interne prend cela pour un ordre et... le réalise.

Exemple : Je souhaite bien dormir, mais je redoute le bruit parce que je me suis fabriqué un programme comme quoi le moindre bruit me réveille. Et ça marche. Il me suffit de corriger mon programme et de commander à mon ordinateur interne d’effacer les bruits éventuels en affirmant que je suis insensible aux bruits quand je dors.

Il suffit d’essayer pour être convaincu.

Guérir dans sa tête

Lorsque j’ai organisé mon premier stage de guérison en 1983, j’ai reçu une femme qui avait eu un accident de voiture et qui était passée à travers le pare-brise. L’une de ses mains était paralysée en raison de la section du nerf radial qui s’était rétracté de 17 cm. Ceci avait été jugé inopérable par les chirurgiens. Cette femme, nommée Mireille A., institutrice, effectua pendant 6 mois, matin et soir, un exercice de visualisation qu’elle avait appris lors du stage. Celui-ci consistait à imaginer pendant 5 minutes, les deux morceaux du nerf qui se rejoignaient lentement, telles des racines de lumière, à l’intérieur du bras. La repousse fut suivie à la radio et la suture se fit au bout des 6 mois. Elle reprit un an plus tard son sport favori... la varappe !

Ce type d’exploit est à la portée de chacun. Ce n’est pas un problème de volonté, mais de persévérance. Il s’agit simplement d’un exercice de visualisation la plus nette possible, à refaire chaque matin et soir.

Lorsqu’il s’agit d’une tumeur, d’un kyste, ou toute excroissance à supprimer, l’imagerie mentale peut agir avec la même efficacité :

Il suffit d’imaginer un solvant puissant qui dissout sélectivement les tissus atypiques. Il faut minutieusement distiller ce solvant à l’aide d’un compte-gouttes à la surface de la formation tumorale. Celle-ci va fondre à la manière d’un morceau de sucre dans le café.

À la fin de l’exercice, on doit visualiser très clairement les tissus parfaitement nets et débarrassés de l’excroissance. Bien sûr, cet exercice, d’une durée d’une ou deux minutes environ, doit être réitéré 2 fois par jour jusqu'à obtention de résultat.

Afin d’atteindre une efficacité maximum, il convient d’effectuer au préalable un exercice simple de mise en état sophronique alfa. Pour cela, on peut, en fermant les yeux, essayer de fixer un point au-dessus de la racine du nez pendant 2 minutes (au chrono). Il faut en fait regarder en l’air en louchant. Ceci est une botte secrète pour mettre rapidement le cerveau en onde alpha, état particulier qui donne accès au pouvoir intérieur par l’intermédiaire des ganglions para-vertébraux. Une mise en condition réflexe peut même être déclenchée par la suite, en accompagnant l’exercice d’un fond musical spécialement choisi, ou d’un parfum spécifique pour la circonstance (essence ou encens).

Enfin, lorsqu’il s’agit d’un problème interne, on a tout intérêt à consulter un bon atlas anatomique afin de bien se représenter l’image du site physiologique d’intervention.

Rappelez-vous que le taux vibratoire de la planète augmente sans cesse et de plus en plus vite. C’est un peu comme votre ordinateur quand il passe de 512 Mbits à 1024 - le rayonnement de la pensée augmente en conséquence dans le sens positif (régénération, guérison) comme dans le sens négatif (destruction). Ce qui marchait déjà bien dans le passé marche d’autant mieux maintenant.
À vous de jouer...

 (Auteur: naturopathe Michel Dogna -micheldogna.fr.-)

 

01/03/2020

Sport et végétarisme...comment éviter les carences?

Peut-on réellement se passer de viande lorsque l'on est un grand sportif ? La réponse d'une experte.
Pour réaliser de bonnes performances et être en bonne santé, les sportifs se doivent de suivre un régime alimentaire adapté. Protéines exigées. Mais doivent-elles forcément provenir de la viande ? C’est la grande question. "Pas nécessairement", selon Anne-Laure Meunier, diététicienne nutritionniste et cofondatrice de SmartDiet. À la condition toutefois d’être averti et rigoureux. Explications. Le rôle des protéines
Remettons les choses dans leur contexte. "Est considéré comme sportif, quelqu’un qui exerce au moins trois heures effectives de sport par semaine (à savoir, une activité qui mêle renforcement musculaire et cadio)", explique Anne-Laure Meunier. "Quand un grand sportif, lui, pratique au moins six heures de sport ». Les bases étant posées, revenons-en désormais à la viande et aux protéines. Quel est leur rôle ? « Les protéines sont des piliers de notre santé", assure la spécialiste. "En effet, c’est en partie grâce à elles que notre corps est robuste et plein d’énergie. Constituées de 21 acides aminés (dont 11 directement synthétisés par notre corps), elles sont apportées par l’alimentation. Et notamment par la viande".

Combiner les différentes protéines
Mais pas que. Il existe également des protéines d’origine végétale. Le problème ? Elles ne contiennent pas toutes systématiquement l’ensemble de ces acides aminés essentiels. Il faut donc les mélanger pour arriver à un équilibre. Par exemple, au lieu de miser sur un steak de bœuf, on va mélanger céréales et légumineuses et ainsi mimer les protéines animales. On va également pouvoir compenser avec d’autres sources de protéines, algues, produits laitiers, soja ou encore œufs. "Disons qu’un grand sportif doit ingérer 4200 kcal par jour. 20% devront être des protéines, ce qui fait une moyenne d’environ 200g de protéines pures par jour", assure-t-elle. Ça, c’est pour ce qui est de la quantité. En ce qui concerne maintenant la qualité de ces protéines, le sportif va devoir – comme expliqué ci-dessus – combiner.
Végétarisme : comment éviter les carences
Et pour cause, celui-ci doit impérativement éviter les carences, qui risquent de le mettre en danger. "Pas de panique, cela ne se joue pas à un repas près mais il faut faire extrêmement attention à moyen et long terme", prévient la nutritionniste. Dans un premier temps, les carences vont être responsables de problèmes de peau, de respiration, de concentration, de fatigue ou encore de manque d’énergie. Mais ce n’est pas tout. Elles peuvent provoquer bien pire, "être à l’origine de complications graves, de cancer et de décès", rappelle la diététicienne. Végétarien et sportif oui, donc, mais avec beaucoup de rigueur. Exit l’improvisation. 

Selon Mme Anne-Laure Mignon - Femme Actuelle - vendredi 4 octobre 2019

Sauver la planète en mangeant...

Dans le journal du WWF "Sur les traces du Panda", un article a retenu mon attention. Il s'agit en effet de réaliser que notre façon de nous nourrir affecte notre environnement, mais aussi notre santé. En faisant les bons choix, nous pouvons améliorer l'impacr de notre consommation. La production agricole est responsable d'environ 20% des émissions de gaz à effet de serre et de 75% environ  de la déforestation dans le monde. Dans les océans, 90% des stocks de poissons sont surexploités.

Or, alors qu'une personne sur 3 dans le monde ne mange pas à sa faim, 30% de la nourriture chez nous est gaspillée. L'idéal serait de changer nos habitudes! Par exemple, consommer des produits de meilleure qualité, avec un impact moins grand sur l'environnement, est à la portée de tout le monde. A l'occasion de la journée mondiale de l'alimentation, l'appli WAG-We act for good est sur le site internet du WWF.

Servons nous donc de menus différents, ne craignons pas de cuisiner les légumineuses (pois chiches, lentilles, fèves). Elles sont riches en protéines. Un régime flexitarien par exemple consiste à manger moins de viande, de poissons sauvages, de boissons sucrées et de produits transformés et davantage de fruits, de légumes, de céréales complètes. Seulement cela, limiterait déjà l'empreint carbone de chacun! Il faut aussi savoir que le Ministère de la Santé a crée une signalétique nutritionnelle donnant des notes aux produits selon leur qualité nutritionnelle nommée "le Nutriscore". Alors changeons nos habitudes et faisons du bien à notre corps tout comme à la planète!

Lyliane

 

29/02/2020

Les héroïnes de l'écologie sont les femmes, selon Yann Arthus-Bertrand!

Ses photos aériennes l'ont fait connaitre dans le monde entier. C'est désormais aux femmes, les "héroïnes de l'écologie d'aujourd'hui", que s'intéresse Yann Arthus-Bertrand dans son documentaire "Woman", présenté au festival de Luchon avant sa sortie en salles le 4 mars.

Une certitude pour le réalisateur et photographe défenseur de la planète: "Les héroïnes de l'écologie sont des femmes, de Rachel Carson dans les années 60 à Greta Thunberg aujourd'hui, en passant par la primatologue Jane Goodall", qui était son "idole" quand il était plus jeune.
L'environnement n'est toutefois pas au coeur de "Woman", récompensé à la Mostra de Venise et qui fait suite au film "Human", série de portraits par lequel le photographe voulait "remettre l'humain au cœur de son travail". 
"Je pense que les femmes ont cette capacité à protéger la vie que nous les hommes avons perdue", affirme le photographe à l'AFP.
Pour "Woman", réalisé avec Anastasia Mikova, l'équipe a rencontré 2.000 femmes dans 50 pays et Yann Arthus-Bertrand a "compris beaucoup de choses" notamment "le travail de sa mère" que ce fils d'une famille de sept enfants "ne respectait pas du tout".

Invité d'honneur du festival de Luchon, le photographe écologiste de 73 ans a profité de l'occasion pour sensibiliser le public sur l'environnement tout en revenant sur son parcours.
"Quand j'étais jeune et que j'avais les cheveux bruns, je m'occupais d'une réserve dans l'Allier, à l'époque je suis tombé amoureux de la mère de ma meilleure amie, on est restés 10 ans ensemble. Mon idole, c'était Jane Goodall, je voulais faire la même chose qu'elle mais avec des lions", raconte-t-il.Il part vivre dans une réserve au Kenya où il photographie des lions dans la perspective d'une thèse. Il y rencontre sa femme, qui écrit ses textes.
"Finalement on fait un livre et je ne deviens pas scientifique, je deviens photographe. Je fais mon premier livre sur Paris et je prends autant de plaisir à photographier ma ville que la jungle", poursuit-il.
Il travaille pour des magazines (Geo, National Geographic) puis inspiré par le travail du photographe franco-brésilien Sebastiao Salgado, il part faire les photos de "La terre vue du ciel", travail qui a "changé sa vie".
- Fan de Greta -
"Le graphisme est très important dans mon travail, j'essaie de faire beau pour le côté positif", décrit-il devant ses clichés les plus connus comme le cœur percé dans la forêt déboisée ("aujourd'hui 40% des mangroves ont disparu") ou l'ouvrier ivoirien allongé sur des sacs de coton ("c'était du coton bio et l'usine a dû fermer face à la concurrence des Américains subventionnés").
"Quand je suis né, on était 2 milliards sur la planète. Maintenant on est 8 milliards. L'homme est en train de consommer la terre", déplore-t-il en égrenant les terribles chiffres de la déforestation, du réchauffement climatique et de la disparition des espèces, des problématiques qu'il explore dans son prochain film "Legacy", suite de "Home" en cours de montage.
S'il pense "qu'on a perdu la bataille du changement climatique", il tient à présenter des moyens d'action à son public: "arrêter de manger de la viande industrielle, manger bio", "limiter ses déplacements en avion au strict nécessaire". "Moi j'ai arrêté car je l'ai tellement pris dans ma vie que je suis le premier à devoir le faire!"
Sur l'avion, c'est Greta Thunberg qui l'a inspiré : "La radicalisation de Greta est extraordinaire, ce qu'elle a réussi à faire personne n'y était arrivé avant elle", s'enthousiasme-t-il.
En grand admirateur de la jeune Suédoise, c'est avec des sanglots dans la voix qu'il conclut sa conférence en racontant que son arrière grand-père illustrait des livres de voyage avec des animaux qui existent encore. Et se demande jusqu'à quand ses propres petits enfants pourront voir des lions.

Selon AFP - AFP - samedi 8 février 2020

28/02/2020

C'est quoi au juste, l'empreinte carbone?

Mme Christine Vilnet dans Version Fémina pose cette question et y répond pour nous éclairer. On appelle l'empreinte carbone également bilan carbone et ce terme définit la quantité de dioxyde de carbone (CO2, le principal gaz à effet de serre) émis par une collectivité, une entreprise, un produit ou une personne. La réduire, écrit-elle, est la clé de tous les efforts pour limiter la hausse des températures à moins de 2° supplémentaires. Au quotidien, elle comptabilise les émissions directes (prendre sa voiture, l'avion, se chauffer, se nourrir...), mais aussi les émissions indirectes (47,2%) liées aux  importations de produits (acheter un pull ou un téléphone qui vient du bout du monde...).

En 2016, selon une étude, l'empreinte carbone par habitant en France était de 10, 7 tonnes par an. Il existe des sites susceptibles de vous permettre de vous évaluer comme: www.leclimatentrenosmains.org. Il est grand temps de nous questionner sur notre alimentation (issue de produits locaux ou pas, carnée ou vegan...) et pour faire nos choix de déplacements, de congés et de biens de consommation. La réduction des gaz à effet de serre devrait passer par chacun de nous!

Lyliane

 

27/02/2020

Bonne santé du bio...

Le bio confirme sa percée en France, et fait de plus en plus d'adeptes. Selon une étude réalisée pour l'agence bio et révélée vendredi par franceinfo, neuf Français sur dix ont consommé bio de temps en temps l'an dernier, et cinq sur dix au moins une fois par semaine.
Ceux qui en consomment tous les jours étaient 12% en 2018, et sont désormais 14%, montre ce baromètre annuel Etude Spirit Insight. Le pourcentage des non-initiés se réduit : seuls 11% des sondés n'ont pas mangé ou utilisé de produits bio en 2019, contre 12% l'année précédente - le chiffre reste néanmoins stable par rapport à 2015.
Préserver sa santé
Les produits alimentaires ne sont pas les seuls à être recherchés : 64% des sondés achètent aussi des produits d'entretien ménager écologiques, 61% des produits cosmétiques et d'hygiène cosmétiques, 44% des produits de jardinage utilisables en agriculture bio et 34% du textile biologique.
Quelles sont les motivations des consommateurs ? Une large majorité (60%) veut préserver sa santé. Le goût et la qualité arrivent ensuite (50%), devant la préservation de l'environnement (45%). Les plus jeunes semblent par ailleurs plus sensibles au bio que leurs aînés.
Disparités géographiques
Les auteurs de l'étude observent des disparités géographiques : "19% des habitants de Bretagne consomment quotidiennement du bio, ce chiffre tombe à 8% en Centre-Val de Loire et dans les Hauts-de-France", écrit france info.

Selon Boursier.com - Boursier - vendredi 21 février 2020

24/02/2020

Trottinettes électriques: est-ce la panacée?

Selon Mme Emmanuelle Vibert, qui écrit un article dans le magazine We Demain HS N°1 (100% ado), si les trottinettes électriques ne polluent pas l'air et  sont silencieuses, elles ne remplacent pas la voiture pour autant. De plus, pour fabriquer une batterie au lithium (idem pour une batterie d'ordinateur ou de téléphone), il faut des métaux rares, dont l'extraction gaspille beaucoup d'eau et dont le traitement utilise des produits chimiques qui polluent l'air, le sol et l'eau. Sans compter le fait que ce lithium est très peu recyclé.

Les utilisateurs qui les louent n'en prennent généralement pas soin (on en retrouve dans les fleuves et océans!) et l'estimation moyenne de leur durée de vie est de 3 mois seulement selon une étude de mai 2019. Pour les communes, la collecte et les recharges pèsent sur les finances locales. Enfin, le stationnement comme la circulation sur les trottoirs posent de multiples questions de sécurité. Bref, si elles rendent service, les trottinettes électriques doivent être utilisées en tenant compte de la circulation alentour, en portant un casque de protection et avant tout en ménageant les piétons.

Lyliane

23/02/2020

Les bénéfices de l'activité physique à tout âge et même pendant un cancer...

Dans le petit journal de l'Institut Curie, il nous est rappelé que selon des statistiques de 2014, parues au moment du lancement du 3ème Plan Cancer (2014-2019), la pratique d'une activité physique après diagnostic d'un cancer du sein diminue de 24% le risque de récidive et de 28% le risque de décès par cancer. Pour un cancer colorectal, ce risque est réduit de 39%. Se renseigner sur les sites: www.sportetcancer.com ou www.sport-sante.fr ou même sur www.sielbleu.org.

Selon l'article, dès le début de la maladie, pratiquer une activité physique régulière contribue à une meilleure qualité de vie. En effet, l'activité physique réduit la fatigue et améliore le sommeil. Elle participe aussi au mieux-être moral et physique, diminue l'isolement et le risque de sarcopénie (diminution de la masse musculaire), qui peut augmenter la toxicité de certains traitements. On considère également que les activités physiques améliorent la tolérance aux traitements en diminuant leurs effets secondaires et en réduisant les risques de récidive.

De nombreux centres de prise en charge de la maladie proposent des programmes d'activité physique dispensés par des éducateurs sportifs spécialisés, adaptés à chaque patient selon ses capacités et ses souhaits.  Les activités individuelles ou collectives peuvent aller du yoga à la marche en passant par la natation, la gymnastique, le jogging, la danse ou l'escrime. Même après un cancer, il est recommandé de poursuivre ces activités, tout comme une alimentation équilibrée, afin de se maintenir en bonne santé.

Lyliane

22/02/2020

Participer à une consultation sur l'agriculture...

Emmanuel Macron a exprimé son soutien aux agriculteurs dans un contexte d'inquiétudes sur la pérennité de la Politique agricole commune lors de l’inauguration du 57e salon de l’Agriculture. Dans la perspective de ce nouveau programme de la PAC pour la période 2021-2027 une consultation publique sur l'agriculture, l'alimentation et l'utilisation des fonds européens sera lancée officiellement ce dimanche.

Désormais Bruxelles demande aux États d'élaborer un plan stratégique national qui fixe ses priorités dans l'attribution des aides agricoles européennes. Pour finir d'établir ce plan, la France rouvre donc une période de débats autour de cinq thèmes.
Le modèle agricole et la transition agro-écologique notamment. La question de la gouvernance de la politique agricole et de la distribution de l'aide sera aussi posée.
Et comme ce débat s'annonce aussi comme une réflexion sur un choix de société sans se limiter aux seules considérations du secteur, dans la catégorie « qu'est-ce que je mange ? », les Français réfléchiront à la place de certains aliments comme la viande dans leur alimentation et au prix des produits.

Plusieurs façons de participer au débat:

Enfin, alors que le débat sur les zones de non traitement pour réduire les pesticides à proximité des habitations est vif, la question de la cohabitation dans les campagnes sera soulevée. 
Il existe plusieurs modalités pour participer. Soit en ligne sur le site imPACtons.débatpublic.fr, à partir de ce dimanche après-midi, soit à travers 30 débats publics qui seront organisés dans plusieurs villes à partir d'avril. Une assemblée citoyenne se tiendra fin mars et 140 Français tirés au sort y prendront part. Un « kit » est également disponible en ligne pour que chacun puisse organiser son débat et en rendre compte.

Selon RFI - RFI - dimanche 23 février 2020

Le pape incite les riches à vaincre la pauvreté...

"Les personnes pauvres dans les pays fortement endettés souffrent d'une forte pression fiscale et d'une coupe des services sociaux", a dit le pape, notamment devant Bruno le Maire. Le pape François a appelé ce mercredi le "monde riche (à) mettre fin à la pauvreté", estimant que la planète est en mesure de vaincre les inégalités, au cours d'une conférence au Vatican sur l'économie solidaire et l'inclusion.
"Les pauvres sont traités comme des ordures", déplore le pape François
"Nous ne sommes pas condamnés à l'inégalité ni à la paralysie face à l'injustice. Le monde riche et une économie prospère peuvent et doivent mettre fin à la pauvreté", a déclaré le pape devant les participants lors d'une intervention qui n'était pas programmée. Parmi eux figuraient, entre autres, la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, le ministre français des Finances, Bruno Le Maire ou son homologue argentin Martin Guzman.
"Nous devons être conscients que nous sommes tous responsables. Si la pauvreté extrême existe au milieu de la richesse - elle aussi extrême - c'est parce que nous avons permis que le fossé s'élargisse pour devenir le plus grand de l'histoire", a poursuivi le cardinal argentin Jorge Bergoglio, qui a fait de la lutte contre la pauvreté et les inégalités un thème central de son pontificat. "Les personnes pauvres dans les pays fortement endettés souffrent d'une forte pression fiscale et d'une coupe des services sociaux", a également dénoncé l'ancien archevêque de Buenos Aires et premier pape à provenir du Nouveau monde.
"Mettre l'économie au service des gens"
Kristalina Georgieva a voulu reprendre dans son intervention le message du pape. "Quelle sont les nouvelles priorités pour l'économie globale ? Laissez-moi vous donner une courte réponse, avec les mots du pape François : la première tâche est de mettre l'économie au service des gens", a-t-elle déclaré.
Elle a ainsi plaidé pour "réduire les inégalités dans les opportunités", ce qui signifie "investir dans les gens, pas seulement dépenser davantage pour les écoles, mais également améliorer la qualité de l'enseignement". Elle a souhaité aussi une "mondialisation de l'espoir", la lutte contre la corruption ou l'évasion fiscale, soulignant cependant qu'"aucun des défis économiques que nous affrontons aujourd'hui ne sera important dans 20 ans si nous n'affrontons pas aujourd'hui le défi du changement climatique", un autre thème cher au pape argentin.

Selon lexpress.fr - L'Express - mercredi 5 février 2020

20/02/2020

Conseils de détox pour les jeunes accros aux portables...

En moyenne, les jeunes Français passent quatre heures par jour sur leur téléphone. Un total bien trop élevé, selon plusieurs études scientifiques. Voici quelques conseils pour réduire son temps d'écran.

Les jeunes Français passent en moyenne près de quatre heures par jour sur leur téléphone, selon une étude menée par le cabinet américain App Annie. La moitié de ce temps est consacré aux réseaux sociaux. Un comportement qui peut poser problème, d'après plusieurs recherches scientifiques. C'est notamment mon cas. Début novembre, j'ai constaté que je passais plus de huit heures par jour sur mon téléphone.
Pour tenter d’endiguer ce qui peut être considéré comme un problème, et prendre du recul vis-à-vis de son smartphone, j'ai demandé des conseils à Catherine Lejealle, auteure de J’arrête d’être hyperconnectée ! 21 jours pour réussir sa détox digitale.

“Ce n’est pas forcément le temps passé dessus qui est problématique, c’est plutôt de savoir si c’est vous qui décidez de vos usages, si vous en avez conscience. Ou est-ce que ce sont des notifications qui viennent vous inciter, vous séduire ? L’important, c’est de garder la maîtrise. Si vous passez du temps à préparer un voyage, à aller chercher de l’information parce qu’on le décide, c’est vertueux. le Problème, c’est quand on se laisse embarquer de notifications en notifications, parce qu’il y a un côté hypnotique à Internet. Finalement, il y a une perte de contrôle. Il faut savoir pourquoi on en a besoin, et ne pas se laisser nourrir par le téléphone.”

Chaque fois que l’on va prendre son portable, il faut décider ce que l’on va y faire. Les notifications, idéalement, c’est à supprimer. Quand on l’allume, c’est pour se dire “je veux avoir des nouvelles de cet ami”, et aller voir ce qu’il se passe. On perd la notion de ses priorités et de ses urgences. C’est aussi se dire que l’on mérite mieux finalement. Au travail, il faut se faire sa “to do list”, avec ses priorités et ses urgences, essayer d’y répondre dans la journée. Il faut éviter de répondre aux sollicitations des uns et des autres, ce qui est finalement envoyer un mauvais message, celui d’être toujours disponible.”
“Est-ce que l’on peut supprimer les applications qui sont déjà disponibles sur ordinateur, où tout est plus lisible et abîme moins la vue ? Il faut se dire que tout ça, c’est secondaire. Il faut faire le tri dans les applications, dans les notifications, suspendre le téléphone quand c’est nécessaire, et s’en détacher dans les moments où l’on n’en a pas besoin. Aujourd'hui, nous avons procédé par stratifications. Nous avons accumulé des réseaux sociaux, et nous n’avons pas ajouté de temps, la journée continue de faire 24 heures. Il faut savoir se mettre ses propres limites. Le cerveau est tout le temps sursollicité, ce qui entraîne des problèmes de concentration et d’endormissement.”
“Il y a la possibilité de créer des filtres, pour recentrer les flux sur ses centres d’intérêts, pour permettre d’amener quelque chose de plus digestible. Il faut accepter d’être injoignable. Mais au final, 80% des mauvais usages viennent de nous. Il faut savoir faire attention à l’usage où l'on fait une pause et que l'on se laisse hypnotiser par le doux ressac d’Internet, et faire le deuil du “On ne pourra pas tout voir”. Aujourd’hui, il se crée tous les deux jours autant de contenu que la Bibliothèque François Mitterrand. Il vaut mieux tout supprimer et regarder ce qui est vraiment nécessaire, puis s’autoriser à rajouter des choses en se disant qu’on ne peut finalement pas vivre sans. Le but, c'est de faire quelque chose d’assez radical.”

Selon Mr Florian Huvier - BFMTV - mercredi 29 janvier 2020

Jeans français éthiques...

Le jean "made in France" grandit. Depuis quelques années, un peu partout en France, des artisans ont relancé cette filière historique. Des ateliers de tissage se créent pour produire des vêtements 100% fabriqués en France. Née il y a plus d'un siècle en Europe mais popularisée par les Américains, l'aventure du jean est loin d'être bouclée. Cette toile a d'abord servi à faire des voiles de bateaux, des tentes, puis des vêtements de travail. C'est un accessoire incontournable depuis 60 ans. Désormais, le jean est porté sur toute la planète, par tous et en toutes occasions.
Plus de deux milliards de pantalons en jean sont produits chaque année dans le monde. Mais ce succès n'est pas sans impact environnemental. D'abord, les fabricants produisent du plus en plus loin des consommateurs ce qui nécessite de les transporter sur des milliers de kilomètres.
Les grandes marques, Levi's en tête, tentent depuis des années de réduire l'impact environnemental de cette production. Mais les solutions les plus audacieuses sont finalement locales. Depuis quelques années, des marques fabriquent en France pour réduire l'empreinte carbone. Certaines, très haut de gamme, sont confidentielles, d'autres, plus grand public, sont devenues célèbres.
Retour d'un pionnier créé au XIXème siècle
Parmi elles, 1083, Champ de Manoeuvre, DAO qui ont chacune un modèle propre. Il y a aussi et surtout l'Atelier Tuffery qui est un pionnier mondial du jean. Créé en 1892 à Florac (Lozère), cette entreprise cévenole a connu les heures de gloire de ce vêtement de travail avant de subir le déclin de la filière textile dans les années 1980 et la trop forte concurrence des Américains.
Jusqu'au début des années 2000, la production est haut de gamme et donc "intimiste". Elle reprend des forces en 2004 grâce à l'attrait des consommateurs pour le "made in France". En 2014, Julien Tuffery, 4ème génération de la famille de maîtres tailleurs-confectionneurs, reprend les rênes de l'entreprise pour développer cette tendance avec son épouse. "Le facteur-clef de réussite, c'était le mariage entre le savoir-faire ancestral et les codes modernes de communication et de commercialisation d'une start-up", résume Julien. "Le web nous a permis de rompre l'isolement géographique que l'on a subi pendant des années: on a beau être au milieu de notre paradis vert cévenol, on a vendu des jeans dans 28 pays" en 2017, explique le jeune chef d'entreprise à BFMTV. Les autres marques, plus récentes, ont surfé sur la même vague. "Un jean parcourt plus de 65.000 km pour entre le site de fabrication et le magasin qui le vendra, aujourd'hui, c'est aberrant", indique Sébastien Rochier, directeur de 1083, l'une des marques made in France les plus emblématiques.
Son nom exprime la distance maximale parcourue par ses produits avant d'être vendus. Et contrairement aux idées reçues, les prix ne sont pas disproportionnés. Ces jeans sont vendus autour de 100 euros, le tarif moyen du géant américain. Créée en 2013 par Thomas Huriez, l'entreprise de Romans (Isère) produit désormais 40.000 pièces par an avec une progression 50% en 2019.

Le retour des métiers à tisser
C'est à Nancy que Davy Dao a créé sa marque éponyme. Après avoir été vendeur dans un magasin de vêtements, cet autodidacte a créé son entreprise. Ces jeans sont fabriqués en France, mais sa particularité est le jean sur-mesure. En 2012, il commence à produire quelques modèles dans son appartement pour des proches, puis ouvre un atelier et une boutique deux ans plus tard dans le centre de Nancy. "Nous n'importons que la toile qui vient selon les gammes du Japon ou d'Espagne". 
Mais la réduction de l'impact carbone de l'industrie du jean va plus loin. Pour la réduire encore plus, la plupart des marques ont décidé de tisser la toile en France. Chez 1083, des balles de coton arrivent de Tanzanie, du Mali et de Turquie puis sont filées puis tissées dans deux usines, l'une, Valrupt Industrie, est dans les Vosges, la seconde, Tissages de Charlieu dans la Loire.

Des jeans en lin cultivé en France
1083 et DAO veulent désormais aller plus loin dans la réduction de l'impact carbone en créant de jeans composés non plus de coton, mais de lin. Cette plante a deux intérêts par rapport au coton. Elle ne nécessite presque pas d'eau pour sa production, mais offre un autre atout pour le "made in France". "Peu de gens le savent mais la France produit 60% du lin, ce qui fait du pays le premier producteur mondial", indique Davy Dao qui actuellement achète ses toiles à l'étranger. Les autres marques vont-elles les suivre? Armand Teboul, co-fondateur de Champ de Manoeuvre, n'est pas convaincu par le lin. Ses jeans pur coton sont réalisés avec des toiles italiennes, mais surtout japonaises pour les selvedge, ces tissus haut de gamme à la maille très serrée et dont les extrémités sont renforcées par des lisières colorées. Mais il reste en Europe quelques machines capables de tisser ces fameux selvedge. Elles doivent être remises en état, mais l'attrait des clients pour ces jeans haut de gamme et pour le made in France incitent des industriels à en remettre en marche. Selon nos informations, un projet serait en cours dans l'Est de la France.
"Ce retour dans l'industrie textile de qualité serait une bonne nouvelle. Si un Français produit bientôt des selvedge, nous proposerons à notre tour des jeans 100% français", espère le dirigeant de Champ de Manoeuvre. Pour lui, ce serait un retour aux sources. "Il ne faut pas oublier que 'denim' signifie 'de Nimes', ville dans laquelle s'approvisionnait les Américains au XIXème siècle et que le jean est la toile produite à Gènes pour les voiles de bateaux". 

Selon Mr Pascal SAMAMA - BFMTV - dimanche 2 février 2020

 



19/02/2020

Les véhicules électriques et leurs batteries ont vent en poupe...

A l'occasion de la visite du Président de la République Emmanuel Macron à l'usine de Saft de Nersac, près d'Angoulême en Charente, les groupes Total, au travers de sa filiale Saft, et PSA avec Opel, ont annoncé leur volonté d'unir leur savoir-faire pour développer en Europe une activité de production de batteries pour véhicules électriques et leur intention de créer à cette fin une société conjointe dénommée ACC (Automotive Cell Company).
Ce projet s'appuiera sur une 'R&D' de pointe apportée notamment par Saft, pour produire à compter de 2023 des batteries pour véhicules électriques qui seront au meilleur niveau technologique en termes de performance énergétique, tant en termes d'autonomie que de temps de recharge, et présenteront un bilan carbone meilleur que la concurrence de façon à établir une nouvelle référence en Europe.
Afin de rattraper le retard de l'Europe sur la Chine et l'Asie, la Commission européenne a autorisé en décembre dernier les sept Etats déjà impliqués dans le programme d'"Airbus des batteries" à subventionner à hauteur de 3,2 milliards d'euros le consortium de 17 entreprises qui s'est monté pour l'occasion. Cette aide doit s'accompagner de 5 MdsE supplémentaires apportés par les industriels du consortium, soit au total plus de 8 MdsE investis dans les prochaines années.
200 emplois de haute qualification
La première étape de ce projet est relative à des activités de 'R&D' y compris la construction d'une usine pilote sur le terrain de l'usine de Saft à Nersac. Cette usine dont le démarrage est prévu mi-2021 représente un investissement de 200 millions d'euros. Environ 200 emplois de haute qualification seront ainsi créés dans la région Nouvelle-Aquitaine pour la mise au point, la qualification et l'industrialisation de nouvelles technologies de batteries lithium-ion de haute performance.
Cette première étape doit permettre de décider de l'investissement dans une usine de fabrication à grande échelle (8 GWh dans un premier temps, 24 GWh à terme) qui serait située dans la région Hauts-de-France puis une seconde usine en Allemagne de même capacité, pour atteindre à horizon 2030 une capacité cumulée de 48 GWh.
Cela représenterait la production de 1 million de batteries par an, soit environ 10 à 15% du marché européen. In fine, ce sont près de 5 milliards d'euros qui nécessiteront d'être mobilisés pour réaliser cet ambitieux programme.
1,3 MdE de soutiens publics
Les Groupes Total et PSA saluent le soutien des autorités françaises, allemandes et européennes à ce projet qui recevrait près de 1,3 milliard d'euros de soutiens publics au cours de son développement dans le cadre d'un projet IPCEI autorisé par la Commission européenne.
"En 2015, Total s'est fixée pour ambition de devenir la major de l'énergie responsable. Dans ce cadre, Total a acquis en 2016 la société Saft, un acteur majeur du domaine des batteries, avec pour objectif principal le développement du stockage d'électricité stationnaire pour accompagner la croissance des énergies renouvelables intermittentes, solaire et éolien.
L'accélération du développement de la mobilité électrique offre à Total, au travers de Saft, une opportunité supplémentaire de croissance et d'engagement pour une économie décarbonée", a déclaré Patrick Pouyanné, président-directeur général de Total. "Forts du soutien des autorités françaises, allemandes et européennes, nous allons mettre en oeuvre le meilleur de notre expertise et de nos technologies aux côtés de notre partenaire le Groupe PSA, avec pour ambition d'établir une filière européenne de batteries compétitive."

Selon Boursier.com - Boursier - jeudi 30 janvier 2020

18/02/2020

Du vrac dans le parfum...

Dans le journal "Nous", Mme Aurore Harrouis  signe un article au sujet  de la boutique de l'enseigne Equivalenza, qui propose aux clients d'Antibes(06) de recharger leurs parfums. Ce concept, importé d'Espagne par Mme Lara Furcy, est mis en place depuis 3 ans dans notre pays. Les eaux de parfum ne portent pas de nom, mais des numéros et ils sont classés par familles: florales, herbacées, fruitées ou boisées. En principe, 95% des ingrédients sont naturels.

En achetant des contenants chez Equivalenza, les recharger est très simple. Les tarifs sont doux et uniques: 13,95 euros les 30 ml,18,95 euros les 50 ml, 27,95 euros les 100 Pour compléter la gamme, Equivalenza propose des parfums d'intérieur contenus dans des bouteilles en plastique brun, des lotions capillaires, des baumes après rasage et des gels douches et autres cosmétiques, qui dès 2021 seront présentés en vrac.

Pour tout renseignement, consultez le site: www.equivalenza.com, téléphoner (09 81 82 36 52) ou se rendre à Antibes: 3, Boulevard Maréchal Foch.

Lyliane

17/02/2020

Habiter avec des réfugiés...

Dans Télérama N° 3651 de janvier 2020, Mme Juliette Bénabent nous rapporte sa visite auprès des membres de l'association Caracol, fondée en 2018 par Mr Simon Guibert (27 ans) au Perreux-sur-Marne (94). Là, dans un loft de 150 M2 voué à la destruction d'ici 2 années, des locataires appartenant à diverses cultures cohabitent depuis février 2019. Somaliens,Yéménites, Afghans, tous ont leur chambre et paient 190 euros par mois.

Simon partage leur quotidien et explique d'où lui est venue cette idée: il l'a rapportée de Grande-Bretagne. Désireux d'importer en France ce principe de location multiculturelle et armé d'un grand optimisme, il a crée un élan de solidarité autour des réfugiés de la capitale. Il pratique la gouvernance partagée et il demande à tous de participer aux travaux d'amélioration tout en limitant leur empreinte écologique. Cet habitat coopératif pourrait s'étendre à d'autres régions. Des projets sont déjà en cours à La Roche-sur-Yon, Marseille, Toulouse et Paris.

Pour tout renseignement, joindre l'association Caracol.

Lyliane

 

16/02/2020

Cours de langues en ligne...

Nous sommes en 2020 et votre niveau d’anglais est resté bloqué à votre ultime révision d’un texte de Shakespeare au baccalauréat. Quant à votre espagnol, mis à part pour commander des tapas et une paella, vous seriez bien embêté.e de devoir disserter sur la réforme des retraites ou le réchauffement climatique dans la langue de Cervantès. Bref, si vous profitiez de cette nouvelle décennie pour enrichir vos capacités à pratiquer les langues étrangères?
Pour ce faire, nul besoin de perdre du temps à vous déplacer ou à chercher un.e enseignant.e de qualité dans votre région. Il vous suffit de vous munir d’une connexion internet efficace et le tour est joué! En partenariat avec le site de tutorat en ligne Preply, voici trois bonnes raisons de pratiquer une langue étrangère version 2020.

Stimuler votre cerveau (et votre sociabilité)
Vous avez parfois la sensation d’être pris dans un tourbillon de tâches à accomplir sans pouvoir pour autant activer pleinement vos méninges? Submergé.e par le flot de notifications incessantes et de mails à traiter, vous avez du mal à vous concentrer ou à lâcher du lest?
Sachez que l’apprentissage d’une langue étrangère est un excellent moyen de stimuler votre cerveau et de vous prémunir contre d’éventuels troubles de la mémoire et de l’attention. En vous mettant au calme et en prenant le temps de couper les réseaux pour vous focaliser sur l’apprentissage de nouveaux mots ou principes grammaticaux, vous vous retrouverez à la fois plus détendu.e et plus alerte intellectuellement.
Enfin, maîtriser une nouvelle langue ou améliorer votre niveau de langue vous permettra sans nul doute de rencontrer de nouvelles personnes ou de faire de vos voyages de véritables temps d’échanges et de partage. Plus vivace et plus sociable, donc? So, let’s go !

Apprenez quand vous voulez et comme vous voulez
En une connexion sur le site Preply qui propose des cours en ligne, vous voici mis en contact avec 29 000 tuteurs et tutrices qui sont majoritairement des locuteurs natifs de la langue que vous souhaitez apprendre. La plateforme vous aide à trouver votre tuteur idéal.e en fonction de vos motivations.
Vous souhaitez apprendre le japonais pour le travail, pour une raison familiale ou par simple passion? Vous avez un budget de 15 à 25 euros par semaine à consacrer à la langue russe? Vous êtes déterminé.e à devenir bilingue français-anglais ?
Tout est modulable et programmé pour vous connecter à la personne idoine et aux tarifs adéquats. Vous pouvez ensuite consulter le profil de votre potentiel futur tuteur, lire les appréciations laissées par les autres apprenants et même visionner une courte vidéo de présentation réalisée par l’enseignant afin de faire le meilleur choix. 

Devenez enseignant.e à votre tour
Tout en travaillant une nouvelle langue étrangère, pourquoi ne pas rendre la pareille et transmettre la vôtre? Certes, on ne s’improvise pas professeur en un clic, mais certains apprenants ne demandent qu’à discuter avec un locuteur pratiquant sa langue maternelle autour de thématiques qui vous rassemblent.
En précisant vos compétences pédagogiques et vos disponibilités et en vous engageant à faire preuve de rigueur et de professionnalisme, vous pouvez vous inscrire sur le site Preply et consacrer quelques heures par semaine de votre emploi du temps pour donner des cours.
Un moyen simple et agréable d’étoffer vos revenus mensuels et de vous ouvrir à des personnes de toutes les nationalités, a priori passionnées par votre culture et votre langue maternelle.
Et une façon originale de voyager et échanger sans quitter votre salon!

Selon Slate.fr - Slate - mardi 28 janvier 2020

Remboursements du crédit d'impôts plus rapides en 2021 et 2022?

Alors que les Français vont découvrir ces jours-ci le montant de leur baisse d'impôt sur le revenu sur leur fiche de paie de janvier, le ministre de l'Action et des comptes publics, Gérald Darmanin, a annoncé mardi une série de nouvelles mesures fiscales, dont la fin programmée de la déclaration de revenus, remplacée pour de nombreux contribuables par une validation tacite de la déclaration pré-remplie.
Le ministre a aussi promis que le crédit d'impôt lié aux dons sera bientôt "contemporanéisé"... En d'autres termes, la ristourne fiscale liée à ces dons sera faite très rapidement, et non avec plus d'un an de décalage comme c'est le cas actuellement. Une expérimentation aura lieu en 2021, pour une généralisation en 2022, a indiqué le ministre.
Un remboursement avec un décalage réduit
Jusqu'en 2018, le crédit d'impôt dû pour l'année n-1 était versé durant l'été, au moment de la réception de l'avis d'imposition, en une seule fois. Depuis l'introduction du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu en janvier 2019, l'Etat verse en janvier 60% du crédit d'impôt (en se basant sur les montants versés l'année n-2), et le solde de 40% est régularisé pendant l'été avec l'avis d'imposition.
Après la réforme, le crédit d'impôt pour les dons effectués en année "n" devrait être intégralement remboursé dès janvier de l'année n+1, soit avec quelques mois de décalage seulement. La mise en oeuvre de ce projet pose cependant plusieurs difficultés, notamment un enjeu de confidentialité, puisque les associations devront communiquer à l'administration fiscale les dons reçus des contribuables, qui sont en principe anonymes.
Mensualisation en vue pour le crédit d'impôt des handicapés
Plus globalement, le gouvernement veut d'ici quelques années rendre contemporain le versement de la plupart des crédits d'impôt avec les dépenses engagées chaque mois par les ménages.
Par exemple, dès le 1er juillet prochain, les ménages situés dans le Nord et à Paris qui emploient un salarié à leur domicile et sont bénéficiaires de l'aide personnalisée à l'autonomie (APA) et de la Prestation de compensation du handicap (PCH), vont expérimenter le versement mensuel de leur crédit d'impôt. L'objectif est de généraliser ce mécanisme partout en France en 2021, soit pour 1 million de personnes.

Selon Boursier.com - Boursier - mardi 28 janvier 2020

15/02/2020

Créer des zones entièrement sauvages, est-ce une bonne idée?

Depuis 200 ans, le progrès technologique a engendré une rupture toujours plus marquée entre notre espèce et la nature, qui se manifeste notamment par une domestication sans cesse plus importante du vivant et une occupation croissante de la superficie terrestre.
Aujourd'hui, la moitié des terres habitables, soit 51 millions de kilomètres carrés, sont converties à l'agriculture, et 77% des terres agricoles, soit 40 millions de kilomètres carrés, sont dédiées au pâturage des animaux d'élevage. Ce remodelage massif des écosystèmes par l'activité humaine a entraîné, et continue d'entraîner, une baisse tout aussi massive de la biodiversité.
Avec la mondialisation, ce n'est pas seulement l'impact que peuvent avoir nos infrastructures de production et de consommation sur l'environnement qui pose problème, mais également la distribution de notre espèce sur la surface du globe.

Où se trouvent les dernières zones sauvages sur la planète?

Perte brutale de biodiversité
La situation actuelle a tout lieu de nous inquiéter. Selon WWF, 60% des vertébrés ont disparu de la surface de la Terre depuis les années 1970. Le nombre d'espèces qui ont été décimées, directement ou indirectement, par l'activité humaine depuis la seconde moitié du XXe siècle, est vertigineux. Et le phénomène est exponentiel.
Dans «Biological annihilation via the ongoing sixthmass extinction signaled by vertebrate population losses and declines», une étude datant de 2017, les chercheurs Paul Ehrlich et Rodolfo Dirzo de l'université Stanford, ainsi que Gerardo Ceballos de l'Université autonome du Mexique, ont mis en évidence qu'un nombre croissant d'animaux disparaissait, année après année, à un rythme toujours plus rapide, partout à travers le monde.
Toujours en 2017, le World Ressource Institute estimait qu'entre 150 et 200 espèces sauvages s'éteignaient quotidiennement, victimes d'une dégradation de leur environnement naturel causée par la pollution, l'urbanisation et la déforestation, alors qu'en parallèle les archives fossiles nous apprennent que la vitesse moyenne d'extinction ne dépasse pas 5 espèces par an sur les 200 derniers millions d'années.
Edward O. Wilson préconise de définir un nouveau pacte avec le vivant.
Plus récemment, un rapport de l'Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services (IPBES), datant de 2019, a démontré que la disparition des espèces atteignait actuellement un seuil critique, avec plus d'un million d'entre elles directement menacées. Cette même année, la revue Nature publiait une étude qui indiquait que les populations d'insectes arthropodes avaient diminué de 67% en quelques années.
Or, les effets d'une perte brutale de biodiversité sont clairement identifiés et ils font froid dans le dos: désorganisation et baisse du rendement agricole, dégradation de la sécurité alimentaire, détérioration de la qualité de l'air, diminution des réserves d'eau potable, diffusion à plus grande échelle des virus et des bactéries pathogènes... Un désastre. Facteur aggravant, l'affaiblissement des écosystèmes et le changement climatique sont intimement liés, l'un favorisant l'autre, et vice versa. La protection du vivant est un impératif tout aussi crucial que celui de la baisse des émissions de CO2. Dès lors, comment inverser le processus?
Edward O. Wilson, professeur émérite à Harvard, biologiste et entomologiste de notoriété mondiale, propose d'aller encore plus loin. Dans Half-Earth, our planet's fight for life, un ouvrage paru en 2017, il préconise de définir un nouveau pacte avec le vivant qui ménagerait, à l'échelle globale, les besoins primaires de la faune et de la flore en réensauvageant la moitié des surfaces habitées.

Sanctuariser pour sauvegarder
Wilson pose le principe d'une nouvelle occupation de la planète, en insistant sur la nécessité d'épargner à tout prix les environnements. Il émet l'idée de tracer une carte «bio-géographique» du monde en délimitant les zones prioritaires à sauvegarder en fonction du niveau de fragilité des animaux qui y vivent, et en créant de vastes réserves dans tous les pays. Selon lui, préserver 50% des habitats naturels pourrait sauver 85% de la biodiversité actuelle.
Cette préoccupation n'est pas nouvelle. De fait, un nombre croissant d'initiatives écologiques se fixent pour but de protéger le vivant en restituant des territoires à la nature. Il ne s'agit pas ici de développer des technologies écoresponsables, de miser sur la croissance verte, ni de rendre vertueux nos systèmes de production et de consommation en basculant dans l'économie circulaire et la sobriété énergétique, mais de freiner la disparition des espèces animales de manière radicale.
Au Portugal, la réserve de Faia Brava a été pensée pour permettre à la vie sauvage d'évoluer librement, sans aucune intervention humaine.
Des groupements de citoyen·nes se cotisent pour racheter des forêts entières afin d'y interdire la chasse et d'y développer une sylviculture douce. Des associations militantes, comme l'Aspas, mettent la main au porte-monnaie pour acquérir des terrains et les transformer en réserves naturelles libres de toute exploitation. Au Portugal, la réserve de Faia Brava a été pensée pour permettre à la vie sauvage d'évoluer librement, sans aucune intervention humaine.
En 2010, la conférence mondiale de Nagoya au Japon avait défini plusieurs objectifs similaires pour 2020, notamment la «réduction de moitié du taux de perte de tous les habitats naturels, y compris les forêts» ainsi que la «création d'un réseau d'espaces protégés couvrant au moins 17% de la surface terrestre et 10% des océans». Dix ans après, l'humanité est loin du compte...
Selon Mr Arnaud Pagès - Slate - lundi 27 janvier 2020

14/02/2020

Des cartables solaires en Afrique...une idée lumineuse!

Dans le journal Nous, un journaliste nous fait connaître l'initiative d'une start-up ivoirienne nommée Solarpak et créée par Mr Evariste Akoumlan: le cartable solaire. Il s'agit, en fait, d'une besace dotée d'un petit panneau solaire relié à un port USB. Ce cartable offre la possibilité d'alimenter une lampe basse consommation pendant 3 heures. Sur le site "Les Observateurs", animé par la chaîne France 24, Mr Akoumlan assure avoir déjà distribué près de 50 000 cartables, financés par des ONG et des entreprises.

En Afrique, où 80% des secteurs ruraux n'ont pas encore accès à l'électricité, cet équipement, qui ne coûte que 18 euros environ, permet que les enfants le soir puissent faire leurs devoirs et leurs lectures ou qu'il éclaire un moment la maison familiale. De plus, ce cartable est en matière étanche, ce qui permet à l'écolier de rester 20 à 30 minutes sous la pluie sans mouiller ses affaires scolaires.

Des bénévoles de "Voies du monde" ont passé commande de 30 sacs, qui leur coûtent en moyenne 19,67 euros. Ils envisagent d'équiper des classes au Burkina Faso et notamment les élèves de la ville de Bobo-Dioulasso, la capitale économique du pays. Jusque là, le cartable de Solarpak remporte pratiquement tous les suffrages, même s'il est en concurrence avec d'autres modèles sur le continent africain.

Pour tout renseignement ou don, s'adresser à www.solarpak.net.

Lyliane