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30/04/2020

Souveraineté économique de la France à relancer selon Mr Yves Jégo...

Yves Jégo - Nous avons fait un pas de géant dans la prise de conscience que le combat pour préserver notre souveraineté économique n’est pas anecdotique. Depuis les difficultés rencontrées pour obtenir des masques, des respirateurs et des médicaments en quantité suffisante, la souveraineté n’apparaît soudain plus comme un combat d’arrière-garde, ainsi qu’il était souvent moqué ! Or voilà plus de dix ans que je me bats sur ce sujet.

Challenge: Mr Jégo, vous avez effectivement défendu le Made in France. Mais l’inquiétude aujourd’hui porte sur des domaines bien précis, comme l’industrie pharmaceutique – pas sur la fabrication tricolore de jeans ou de sous-vêtements…
Effectivement, il y a des industries de souveraineté évidentes et que peu de personnes contestent, comme la défense. Mais dans d’autres secteurs, on voit bien aujourd’hui que le fait de ne plus disposer de filières entières est handicapant. Vous évoquez les jeans – mais c’est bien l’affaiblissement de la filière textile qui rend si difficile la production de masques. La France souffre de la perte de maîtrise de nombreuses filières, les productions ayant été éclatées dans le monde entier. C’est l’incohérence de la mondialisation qui éclate en plein jour avec le coronavirus. Cette mondialisation, guidée par les marges et les profits financiers, nous a rendus totalement dépendant de pays lointains d’Asie, ce qui est aberrant. Ce virus compte la "mondialisation heureuse" sur la liste de ses victimes.

Si la France redécouvre l’intérêt de la souveraineté économique, elle le fait au moment où ses entreprises sont plus que jamais menacées d’effondrement. Croyez-vous qu’une renaissance industrielle puisse avoir lieu au cœur de la crise actuelle ?

Je suis optimiste quant à l’état d’esprit de l’opinion publique, sensible aux enjeux de la production nationale. Et cet appui de l’opinion est incontournable en démocratie pour avancer sur de tels sujets. En revanche, je suis pessimiste sur l’état de l’économie. Il faut sauver nos entreprises. C’est pour cela qu’Origine France garantie et la plateforme de financement participatif Tudigo ont lancé une initiative afin de soutenir ces sociétés qui produisent en France. Il est possible, sur le site internet www.soutenonsnosentreprises.fr/ d’acheter des produits, depuis les couteaux Laguiole jusqu’aux miels Bleu-blanc-ruche ; mais aussi de faire des prêts et des dons. Pour relancer notre industrie, il faut d’abord qu’elle ne s’effondre pas.

Ne pensez-vous pas que, dès le confinement terminé, le souci d’indépendance économique sera chassé par le retour du "business as usual" ; que la prise de conscience sera effacée par une amnésie collective plus ou moins volontaire ?

Je propose que soit organisé un Grenelle du made in France, un Grenelle de l’industrie, un Grenelle des usines de France. Il s’agira de réunir tous les acteurs concernés, à commencer par les entrepreneurs, l’Etat et les régions. Tous les secteurs doivent être étudiés, depuis les médicaments jusqu’à l’alimentation, pour mettre le paquet et assurer nos capacités de production. Il existe chez les jeunes entrepreneurs une volonté de recréer des filières industrielles. Il faut leur exprimer notre soutien à travers cette démarche. Car pour l’heure, en échangeant avec les uns et les autres, dans les réseaux d’Origine France garantie, je constate qu’il y a un fossé entre les annonces gouvernementales et la perception sur le terrain : des craintes immenses s’expriment pour le court terme.
Au-delà de ce Grenelle des usines de France, il faut mettre en place un comité de renouveau industriel comprenant notamment l’ensemble des ministres concernés, les grandes banques ainsi que les treize régions françaises et l’Outre-mer. La place des régions est essentielle pour réussir cette politique, car c’est à cet échelon que se réalisent les mises en œuvre concrètes. L’Etat ne réussira pas si les régions ne sont pas embarquées dans les réflexions et les décisions. Un commissaire à l’industrie pourrait organiser la mobilisation. Cette volonté de mobilisation existe. Il faut la renforcer par des discours forts, des perspectives claires et des décisions.

Le gouvernement avait lancé, avant la crise, dans le cadre de son pacte productif, une réflexion sur la baisse des impôts de production - que les entreprises payent sur leur chiffre d’affaires avant d’engranger des bénéfices. Est-ce une bonne piste ?

La baisse de ces impôts est un moyen pour accélérer la renaissance de l’industrie de production. Mais il faut aussi favoriser l’investissement dans les outils, dans les machines, pour améliorer la compétitivité de nos usines. A l’image du crédit impôt recherche, il faudrait créer un crédit impôt équipement. Il faut aussi pouvoir livrer des usines clés en mains aux entrepreneurs.
En clair, nous connaissons toutes les pistes à suivre. Maintenant, il faut accélérer. Passer aux actes. Les responsables politiques doivent se montrer innovants. Il faut mieux accompagner les filières qu’elles ne le sont depuis deux ans. Les territoires d’industrie, mis en place par le gouvernement, ainsi que la French fab, sont de bons instruments de marketing. Mais ces dispositifs se traduisent assez peu en action sur le terrain. Après ce premier temps d’explication et d’affichage, il faut un second temps pour des décisions concrètes.

J’ajoute que si ces éléments techniques, fiscaux, budgétaires sont indispensables, ils ne sont pas les seuls. Il faut aussi adresser à nos entrepreneurs de preuves d’amour ! Il nous faut montrer que la France aime ces entreprises du territoire national.

Cette mobilisation doit-elle se faire, comme le suggère Jean-Pierre Chevènement, dans le cadre d’un "gouvernement de salut public" porté par une union nationale ?

Un gouvernement d'union nationale ferait le lit du Rassemblement national (RN). Car, placé hors d’un tel rassemblement, le RN se retrouverait seul opposant dans le jeu politique. Il n’y aurait plus qu’une opposition qui verrait s’ouvrir un boulevard devant elle. Le président de la République peut jouer l’ouverture. Mais l’union nationale est un piège marketing dangereux.

Selon Mr Grégoire Pinson - Challenges - vendredi 24 avril 2020

Propositions du parti socialiste pour l'économie du 21 ème siècle...

Plutôt que de réparer sans cesse des crises comme celle du Covid-19, la seule véritable assurance vie que l'on puisse transmettre aux prochaines générations est une politique de prévention en matière sanitaire et alimentaire.
Tribune. La pandémie de Covid-19 révèle l’extrême fragilité de nos sociétés et notre interdépendance planétaire, tragiquement dévoilées par la carence de biens essentiels en situation de crise. Nous redécouvrons par là même les enjeux stratégiques de l’agriculture et l’alimentation pour notre sécurité et notre souveraineté.

«Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner […] est une folie. Nous devons en reprendre le contrôle.» Lorsqu’il annonce des «décisions de rupture» le 12 mars, Emmanuel Macron est-il réellement convaincu de la nécessité de revoir en profondeur notre modèle de développement ? Est-il réellement prêt à abandonner le modèle néolibéral avec son capitalisme financier et son dogme du libre-échange ? Il y a dix ans, Nicolas Sarkozy dénonçait lui aussi «les dérives du capitalisme financier». Puis, dès que la crise a été oubliée, tout – ou presque – a recommencé comme avant !

Pour nous, socialistes, la crise actuelle ne doit pas être une simple parenthèse dans un modèle de développement qui nous conduit dans une impasse. Le Covid-19 est une alerte qui annonce d’autres crises sanitaires ou environnementales, liées au dérèglement climatique ou à la dégradation des écosystèmes et de la biodiversité. Nous ne pouvons plus nous contenter d’essayer de réparer nos erreurs passées : une politique de prévention apparaît désormais comme le meilleur des investissements, la seule véritable assurance vie que nous pouvons transmettre à nos enfants. C’est en ce sens que nous devons transformer nos modes de production et de consommation, notre façon d’habiter la planète. Dans le domaine de l’agriculture et de l’alimentation, trois leçons peuvent d’ores et déjà être tirées de cette crise.

Une seule santé, une seule planète
Il n’y a pas de santé de l’être humain sans santé du monde animal, du monde végétal, et par conséquent des sols. C’est le sens de l’initiative One Health («Une seule santé»), lancée au début des années 2000, qui vise à mieux affronter les maladies émergentes à risque pandémique en associant la santé humaine à celle de son environnement. Du fait de leur impact sur les écosystèmes, certaines pratiques agricoles, comme nos habitudes alimentaires, contribuent au risque d’émergence de nouveaux agents infectieux. Il est devenu indispensable d’organiser la transition vers des modèles de production et de consommation qui soient, au long cours, générateurs de santé.

Les agriculteurs sont de plus en plus nombreux à s’engager dans cette voie. Il s’agit d’accélérer ce mouvement en organisant la transition de nos modèles agricoles vers des systèmes agroécologiques plus diversifiés et une alimentation plus territorialisée. La crise que nous traversons doit permettre le développement d’une «nouvelle révolution verte». Ce projet implique de repenser les liens entre territoires urbains et ruraux et de permettre une nouvelle alliance entre agriculture et société civile. Le droit à la souveraineté alimentaire

La crise révèle que l’agriculture et l’alimentation, comme d’autres biens essentiels, sont au cœur de notre indépendance et de notre sécurité. La nourriture n’est pas une marchandise comme les autres. En ne préservant pas le droit à la souveraineté alimentaire, associé à une solidarité fondée sur la coopération entre les différentes régions du monde, une erreur a été commise lors de l’intégration de l’agriculture dans les règles du commerce international (création de l’OMC en 1994, aujourd’hui accords de libre-échange type Ceta et Mercosur).

Nous devons inventer une nouvelle génération de traités fondés sur des règles équitables et qui s’inscrivent dans un nouveau multilatéralisme. Dans ce «monde en commun», la sécurité alimentaire de 10 milliards d’êtres humains en 2050 passe par la justice, la dignité des travailleurs de la terre et le respect de la diversité des agricultures dans le monde. De la même façon que l’Unesco a adopté le 2 novembre 2001 une Déclaration universelle sur la diversité culturelle (sur la pression notamment de la France), notre pays doit défendre auprès des Nations unies la reconnaissance d’une exception agricole et alimentaire.
Ni nationalisme égoïste ni prédation mondialisée mais le droit pour chaque pays à contribuer à la sécurité alimentaire commune. Une nouvelle régulation des marchés agricoles, basée sur le «juste-échange», peut se substituer au dogme du libre-échange. Car, comme l’avait souligné Edgard Pisani, «le monde aura besoin de toutes les agricultures du monde pour nourrir le monde».

Le temps de l’Europe: La dernière leçon de la crise sanitaire dramatique que nous vivons en direct est que nous ne trouverons pas seuls de réponse aux enjeux sanitaires, sociaux et écologiques du XXI siècle. C’est notre Europe, aujourd’hui inachevée, qui, dans ce monde dangereux, peut faire de l’éthique de l’entreprise et de l’action publique une boussole dans la globalisation. Le Green Deal européen, qui a pour objectif la neutralité climatique en 2050 dans le cadre d’une transition juste et inclusive pour tous, ne doit pas trahir ce qui est un authentique espoir pour les citoyens européens. Une des bases de la fondation de la communauté européenne fut la modernisation de l’agriculture dans le traité de Rome en 1957. Convaincus que les espaces ruraux ne sont pas une périphérie mais au cœur des enjeux de la modernité, nous affirmons que le temps est venu de bâtir une politique agricole et alimentaire commune pour le XXI siècle.

Cette nouvelle PAAC doit faire de la santé des sols, du refus de l’accaparement des terres, du partage de la valeur ajoutée, de la fin du gaspillage alimentaire et du renouvellement des générations les conditions même d’une agriculture à hauteur d’homme, capable de produire une nourriture de qualité pour tous. La mondialisation n’est pas comme dans la fiction libérale, heureuse «par nature». Elle peut le devenir dans un nouveau pacte de respect de la nature et des droits humains. Lutte contre le changement climatique, protection de la biodiversité, prévention de la malnutrition et des pandémies sont un même et seul combat. Il passe par une puissance publique régulatrice, protectrice de nos communs et garante de la justice. Ce sont les principes directeurs d’une politique de gauche pour l’agriculture et l’alimentation.

Signataires : Dominique Potier secrétaire national du Parti socialiste et député de Meurthe-et-Moselle, Olivier Faure premier secrétaire du Parti socialiste et député de Seine-et-Marne, Valérie Rabault présidente du groupe socialistes et apparentés à l’Assemblée nationale et députée de Tarn-et-Garonne, Patrick Kanner président du groupe socialiste et républicain au Sénat et sénateur du Nord, Eric Andrieu vice-président du groupe S&D au Parlement européen, Stéphane Le Foll maire du Mans 

Qu'est ce que "la vivance"?

 

Depuis quelques années, j’ai découvert la joie de la VIVANCE. Cette prise de conscience a TOUT changé. Comme le dit mon cher ami Jean-Luc de Wachter : que faisons-nous de la Vivance dont nous sommes héritiers ? Nous avons tous en nous cette capacité à agir, parler, vivre et aimer depuis notre VIVANCE. Observez des enfants si vous l’avez oublié. Regardez avec quelle intensité ils vivent chaque instant de leur vie. Quand nous nous connectons à notre VIVANCE, une nouvelle lecture de la vie arrive et, avec elle, de nouveaux choix, et pour beaucoup, une formidable énergie d’agir.

Une période comme celle que nous vivons peut nous connecter à notre vulnérabilité. Nous pouvons aussi décider que même s’il se passe des choses difficiles dans ce monde, nous pouvons en même temps exprimer la VIVANCE qui est notre héritage d’être humain et apporter de la joie à cette planète !

Si nous sommes dans la survie, nous sommes dans la peur. Nous pouvons alors passer à côté des opportunités de la vie. Par exemple, en étant stressé·e, nous pouvons nous fermer à la compagnie de ceux que nous aimons. Dans la VIVANCE, nous goûtons le précieux de ce qui nous est offert à chaque moment de la vie.

Alors, je te propose un défi : comment peut s’exprimer aujourd’hui ta VIVANCE naturelle ? Cela peut être un coup de téléphone pour dire à quelqu’un que tu l’aimes. Cela peut être t’approcher de ton balcon et ressentir l’air frais sur ton visage… cela peut être… à toi de créer ;-)

Profitons encore ensemble de ces instants de partage, d’élan, de chaleur, de connexion.
Ils sont bons pour toi, pour nous, pour le monde et célébrons notre VIVANCE.



Les conférences d’hier ainsi que celles d’aujourd’hui sont accessibles ici :
Clique ici pour rejoindre la page programme et diffusion

LE PROGRAMME DU JOUR :

Pascal Hastir & Coralie Rahm - Responsable de ma liberté : L’accès à une vie qui nous correspond passe immanquablement par la pleine responsabilité de nos actes et de nos expériences
Notre première responsabilité est celle d’apprendre à nous connaître et aussi d’être conscient de ce qui nous anime, de nos élans de vie, et des éventuels conditionnements qui pourraient nous empêcher d’exprimer pleinement notre raison d’être profonde. Découvrez-en plus sur la notion de responsabilité en relation, en tant que parent ainsi qu’au niveau individuel au sein la collectivité.
Ivan Skybyk - 7 clés pour développer son intuition et vivre plus connecté·e
Dans cette conférence, Ivan nous partagera 7 outils concrets pour dépasser notre mental et écouter les appels de notre coeur, afin de vivre une vie pleinement alignée et heureuse.
Saverio Tomasella - De la joie à l'amour
Nous sommes perpétuellement en recherche de reconnaissance ou de jouissance. L’activisme et le consumérisme dévorent nos existences. Quand arrivent les déceptions, les épreuves, la maladie et la mort, nous nous rendons compte que nous sommes passés à côté de l’essentiel. L’être humain aspire fondamentalement à connaître l’amour, aimer et être aimé. C’est en ouvrant notre coeur que nous pouvons vivre les plus belles relations et les plus grandes joies…


SURPRISE DU JOUR : Et le monde avance encore. Voici un autre des mini-documentaires financés par le Sommet de la Conscience.
Clique ici pour découvrir l’écotourisme 100% autonome


Un seul lien d’accès à toutes les conférences : Clique ici pour accéder aux conférences

Pour rappel : Tu peux rejoindre le groupe facebook en cliquant ici


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De tout coeur,

Ana Sandrea
Et le collectif inspiré du Sommet de la Conscience

 
 

29/04/2020

Les concierges sont aussi en première ligne...

Un petit mot glissé sous la porte : "Nous sommes partis nous confiner à la campagne, merci de vous occuper de nos plantes." Un SMS : "J'ai mis mes poubelles sur le palier, est-ce que vous pourriez les descendre?" Un coup de fil : "Merci de garder mon colis confiné quelques heures, le temps que le virus parte, et ensuite de me le monter." Depuis que le "chacun chez soi" a été décrété, voilà le genre de tranches de vie qui absorbent Angélique et ­Ludovic, couple de gardiens officiant dans une copropriété de quatre immeubles, dans le quartier Montparnasse, à Paris.
Sur le ­territoire urbain, maillage de 60.000 concierges, ces petites ­histoires se déclinent à l'envi. Donnant à ces employés le sentiment d'être vus comme un rempart face au danger qui rôde jusque dans les parties communes. Mais sans la reconnaissance, encore moins les applaudissements.

"Le port du masque n'est pas nécessaire" ont fait savoir les organisations d'employeurs et syndics
Et avec quelles précautions? Puisque le ­contact rapproché avec les occupants est censé se raréfier, "le port du masque n'est pas nécessaire" ont fait savoir les organisations d'employeurs et syndics, dans un point d'étape du 23 mars. Il est aussi spécifié que "les équipements de protection habituels sont à utiliser, notamment des gants ménagers" et que "devra être apporté un soin tout particulier à la désinfection ­fréquente des éléments sensibles que sont les poignées, barres, rampes, sonnettes, ­Digicode et boîtes aux lettres". À charge pour l'employeur de s'assurer que le matériel est ­conforme, suffisant, et de le renouveler si besoin. Voilà pour le cadre théorique.
Les réalités sont plus disparates. Déjà parce que la communication fait parfois défaut avec des syndics au ralenti. Et que tous n'adoptent pas la même position. "Il y a l'employeur qui comprend la situation, pose Patrick Barbero, directeur de l'Union nationale pour la défense des gardiens d'immeubles et des employés de maisons (UDGE). Et il y a l'abruti avec un grand A, qui ne veut rien savoir : 'Le gardien est exposé? Je m'en fous, il continue son boulot car on a besoin que les poubelles soient sorties, le ménage fait et le courrier distribué.'"
Et de ­rapporter l'appel d'une gardienne sommée de faire les courses pour l'ensemble des résidents. Avec la crainte de perdre son emploi en cas de refus. "On parle de gens qui bossent la boule au ventre, avec les moyens du bord. Nous aussi sommes au front, peut-être pas en première ligne mais juste derrière", appuie ­Sandrine Pavy, du Syndicat ­national indépendant des gardiens d'immeubles et concierges (Snigic), elle-même en poste à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).

Javellisation systématique des colis: Dans le 11e arrondissement de Paris, Sandra partage sa loge de 18 mètres carrés avec son fils adolescent, entourée d'une cinquantaine de logements. La semaine dernière, elle a reçu du syndic de l'immeuble un lot de masques FFP2 et une boîte de 100 gants. Mais pas de consignes particulières, si ce n'est celles contenues dans la lettre d'Anne Hidalgo ­encourageant les ­gardiens parisiens à aider les résidents âgés dans le besoin. Ce qu'elle fait. De son propre chef, elle a aussi pris des ­mesures d'hygiène supplémentaires, comme la javellisation systématique des colis. Reste qu'elle a "quand même un peu peur".

Gilles, qui officie dans le 18e, a eu un mal fou à faire valoir son droit de retrait. Pas tant parce qu'il prenait des risques sur son lieu de travail, où aucun matériel ne lui a été fourni. C'est surtout que, n'habitant pas sur place, il en était réduit à utiliser trois transports en commun, deux fois par jour, pour un simple acte de présence. Ménage et poubelles étant sous-traités, les sociétés de réparation ne venant plus, il ne lui restait que de rares colis à réceptionner. Mais il a fallu en passer par un avocat pour faire plier le syndic.
Angélique et Ludovic, eux, sont restés sans nouvelles du leur ­pendant deux semaines, après qu'il leur eut été demandé, au premier jour du confinement, de cesser le nettoyage des parties communes. Leur conscience professionnelle a été plus forte. Ils passent désormais plus de deux heures sur une cage d'escalier contre quarante minutes habituellement. "On insiste sur des zones nouvelles ou plus exposées, comme les portes des occupants ou les interrupteurs."
Par chance, le couple disposait d'un stock de gants et de masques chirurgicaux hérité d'un dentiste ayant déménagé il y a quatre ans. Dans l'histoire, le pharmacien du coin a été bien content de récupérer deux boîtes de gants pour ses employés, les troquant amicalement "contre quelques masques FFP2". Voilà le facteur qui frappe à la porte de la loge. Ses protections, c'est ici qu'il les a trouvées. 

Selon Mr Damien Burnier - leJDD - mardi 7 avril 2020

 

Femmes et enfants victimes de violences pendant le confinement...

Dans Télé-Loisirs, Mme Candice Dupret s'interroge sur les aides pendant le confinement pour les femmes et les enfants victimes de violences. En effet, la question se pose pendant l'isolement imposé en raison de la crise sanitaire. Chez certains, le stress lié à cette pandémie et aux restrictions de circulation exacerbe les tensions et augmente la menace de violences domestiques et sexuelles.La hausse serait de 32% selon le Ministère de l'Intérieur.

Certes, on peut appeler le 17 (police secours), mais le gouvernement et les associations s'activent pour trouver des solutions concrètes. Tout d'abord, le Ministre de l'Intérieur a annoncé la mise en place d'un partenariat avec les 22000 pharmacies françaises. En effet, concrètement toute personne ayant subi des violences conjugales peut demander de l'aide dans une officine, qui alerte immédiatement les forces de l'ordre.

On peut également envoyer un SMS au 114, qui met en relation avec le SAMU, les pompiers, la police et la gendarmerie. Il est aussi possible de composer le 3919, géré par la Fédération nationale solidarité femmes(du lundi au samedi de 9h à 19H). Cette association gère 2 800 places d'hébergement.

Enfin, la Secrétaire d'Etat chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, a annoncé l'installation de points éphémères dans des centres commerciaux en région parisienne pour accueillir des victimes.  Une plateforme"arretonslesviolences.gouv.fr consultable 24h sur 24, 7 jours sur 7, permet de dialoguer avec des forces de l'ordre formées aux violences sexistes et sexuelles, de façon anonyme et sécurisée. Le Collectif NousToutes est aussi très actif sur Messenger et Instagram de 21H à 7h du matin.

Pour les mineurs en détresse, le 119 (Allo enfance en danger) est joignabletous les jours et même la nuit. L'appel est gratuit et confidentiel, ce qui signifie qu'il n'apparaît pas sur les relevés de l'opérateur et les 45 écoutants professionnels sont tenus au secret. Ce service est doublé d'un autre, appelé allo119gouv.fr, spécialisé dans le signalement par écrit sur Internet, plus discret qu'un appel par téléphone.

Stress, désoeuvrement et promiscuité dans les foyers pendant cette période exacerbent, malheureusement, les risques de violences. Toutefois, ce n'est pas une raison pour rajouter des problèmes familiaux aux difficultés actuelles. Aussi, il ne faut pas hésiter à signaler tout débordement, chez soi ou perçu dans le voisinage, afin de le faire cesser immédiatement.

Lyliane

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Les savonniers français ont su s'adapter...

Sans surprise, l'industrie du savon, et en particulier du savon de Marseille, se sort plutôt bien de cette crise sanitaire. La grande force des savonniers provençaux: produire en France. Ils ont ainsi pu s'adapter rapidement et livrer les clients, points de vente comme particuliers. 
"Heureusement qu’on produit en France!" Les savonniers provençaux sont soulagés: ils ont pu répondre à l’explosion de la demande grâce à leur présence sur le territoire français. "En un mois et demi, nous avons reçu un volume de commande équivalent à sept mois en année normale, affirme Éric Renard, PDG et cofondateur de la Phocéenne de Cosmétique (Le Petit Olivier), Nous avons réussi à livrer grâce au dévouement des équipes, et aussi parce que nos fournisseurs sont tous présents dans un rayon de 300 kilomètres autour de l’usine. Comme il ne faut que 24 heures pour aller d’un point à un autre, nous pouvons faire face à la situation. Je suis fier de faire du made in France d’habitude, mais là… c’est une récompense extraordinaire."

Non seulement la PME de Salon de Provence (Bouches-du-Rhône) a pu surfer sur la demande grandissante de la grande distribution, mais elle assure que c’est le fabriqué en France qui lui a permis de surperformer par rapport au reste du secteur. "Notre croissance sur le marché du savon liquide et solide est comprise entre +200 et +250%, contre +48% pour le marché (chiffres Iri), confirme Éric Renard, Je ne vois pas d’autre raison à cette différence que notre extrême rapidité à produire et livrer les points de vente." Le chef d’entreprise ne se réjouit pas pour autant: les produits de soin Petit Olivier sont en baisse (-10 à -15%, un peu moins marqué que le secteur), et, sans surprise, les produits solaires sont en chute libre (-50% contre -60 à -70% dans les super et hypermarchés). "Les savons vont compenser pendant encore plusieurs mois, en particulier avec la réouverture des écoles; cela va nous aider à passer la vague."

Les savonneries traditionnelles tirent aussi leur épingle du jeu
A Salon et à Marseille, les savonniers qui produisent le savon de Marseille en cube à base d’huile d’olive grâce aux méthodes traditionnelles de fabrication au chaudron (Marius Fabre, Savons Le Sérail, la Savonnerie du Midi et la Savonnerie Fer à cheval, mais aussi Rampal Latour), ont eux aussi pu répondre à la forte hausse de la demande et continuer à produire et à vendre des savons pour le corps et l’entretien de la maison. Un énorme défi pour ces PME majoritairement familiales.

Chez Marius Fabre, à Salon de Provence, le coup a d’abord été dur, puisque 95% de ses revendeurs (drogueries, jardineries, magasins de bricolages, boutiques cadeaux…) ont fermé leurs portes le lundi 16 mars. Seuls les clients pharmacies, épiceries vrac et magasins bio ont pu rester ouverts. Néanmoins, la savonnerie constate une augmentation de 30% sur les savons de Marseille et les savonnettes et a dû renforcer ses équipes à la savonnerie pour faire face à la demande. 

A quelques centaines de mètres de là, l’autre savonnier de Salon de Provence est soulagé:"Nous avons enregistré une croissance de plus de 50% malgré la fermeture de nos boutiques en propre, confirme la porte-parole de Rampal Latour, grâce à la vente en ligne et la fourniture de secteurs exposés tels que les bureaux de postes, les transports publics et les hôpitaux, et bien sûr les magasins bio qui font de la première nécessité et sont donc restés ouverts." 

A Marseille, la Savonnerie du Fer à cheval a indiqué que ses ventes en ligne avaient été multipliées par quatre, et avait anticipé la crise, en augmentant la production et les stocks de 30 à 40% dès le mois de janvier. Interrogé par La Croix mi-avril, Guillaume Fiévet, président de la Savonnerie du Midi, explique avoir adapté son activité: "Nous avons accru notre capacité de production en nous concentrant sur certains produits: la semaine dernière nous avons produit 33.000 savons par jour, contre 16.200 l’an dernier à la même époque."

Selon Mme Anna Rousseau - Challenges - dimanche 26 avril 2020

28/04/2020

Au Parlement, des séances de méditation de pleine conscience...

Le parlementaire Gaël Le Bohec coordonne déjà depuis plusieurs mois des sessions de méditation avec des députés. Mais coronavirus oblige, elles se déroulent désormais à distance. Pour calmer les nerfs "mis à rude épreuve" par le coronavirus et le "confinement", le député LaREM Gaël Le Bohec propose, en effet, à ses collègues de tous bords "un nouveau cycle de méditation de pleine conscience", relève le Canard Enchaîné dans son édition de mercredi.
Le parlementaire fait en sorte que les cycles se déroulent désormais à distance sur l'application de visioconférence Zoom, et non dans l'habituelle "salle de judo/yoga" de l'Assemblée, où elles se tenaient par le passé.

Huit séances pour 300 euros: L'élu d'Ille-et-Vilaine a adressé un mail à ses collègues pour décrire ces huit séances à distance "ouvertes aux députés et collaborateurs" tous les jeudis, animées par deux "spécialistes" de la méditation: le Dr Jean-Gérard Bloch et la sophrologue Geneviève Hamelet. Plus d'une quinzaine d'élus sont inscrits, selon lui. "Le coût des huit séances se monte à 300 euros TTC pour le 'tarif députés' et à 150 euros TTC pour le 'tarif collaborateurs' de l'Assemblée, écrit-il dans ce mail.
A payer personnellement par les députés ou aux frais de l'Assemblée ? A ce stade, ce sont les députés qui mettent la main à la poche, assure Gaël Le Bohec. Mais "la question est encore ouverte. (....) J'estime personnellement que cela devrait être pris en charge par l'Assemblée", répond le parlementaire au Canard Enchaîné.
"On a vingt ans de retard à l'Assemblée". Outre Gaël Le Bohec, plusieurs députés comme le "marcheur" Pacôme Rupin ou la non-inscrite et ancienne ministre de l'Ecologie Delphine Batho pratiquent la méditation de pleine conscience, fondée sur l'attention à la respiration et au corps.
"Ce n'est pas un truc d'hurluberlu. Il y a de plus en plus d'études scientifiques, notamment une de l'Inserm, sur les bienfaits de la méditation en matière de prévention. (...) Il faut que la science continue à faire son travail sur le sujet, avec ce champ énorme de la neuro-science", estime Gaël Le Bohec, qui a découvert la pratique en 2013-2014 lors d'une phase de création d'entreprise. 

Selon La rédaction - BFMTV - mardi 14 avril 2020

 

 

27/04/2020

Un cyber world clean up numérique est proposé...

Le référent de l’opération de nettoyage pour Mons-en-Barœul s’attaque aux sources numériques inutiles de consommation d’énergie. Nettoyage virtuel, impact bien réel. En ces temps de confinement lié à l’épidémie de coronavirus, impossible d’aller se balader dans la nature, même pour la débarrasser des déchets. Si le désormais célèbre World CleanUp Day, prévu en septembre, est pour l’instant maintenu, rien n’empêche d’appliquer la méthode dès aujourd’hui au numérique. C’est l’idée que Florent Debarbieux va tenter de mettre en place samedi prochain , à Mons-en-Barœul.
On ne le sait peut-être pas assez, mais le numérique sous toutes ses formes est une source de plus en plus importante de consommation énergétique. Il y a bien entendu la fabrication de tous les outils que nous utilisions, comme les ordinateurs, les smartphones ou les tablettes, mais aussi les mauvaises habitudes liées à leur utilisation.

Des mails très énergivores
Peut-on se figurer que le simple fait d’envoyer un mail avec pièce jointe de 1 Mo consomme autant qu’une ampoule de 60 watts pendant 25 minutes ? « Tout est stocké sur des serveurs très énergivores. Plus il y a de donnée, plus il y a de serveurs », explique Florent Debarbieux, référent du World CleanUp Day pour la ville de Mons-en-Barœul, près de Lille.
Du coup, un peu comme un test, il a décidé d’organiser un cyber CleanUp Day. « Ce grand nettoyage numérique a eu lieu samedi 11/4/2020 à Mons, mais aussi dans d’autres communes comme Tourcoing, Arras ou Marcq-en-Barœul », poursuit-il. Avant d’aller prendre soin de la nature, les participants sont invités à nettoyer leurs espaces numériques : vider les boîtes mail, les espaces de stockage en ligne, les corbeilles ou encore supprimer les applications inutilisées.

Faire évoluer les habitudes
Outre le fait d’organiser une opération marquante, il s’agit aussi de faire évoluer les habitudes : « Pour le World CleanUp Day, l’idée est de sensibiliser les gens sur l’importance du recyclage, la nécessité de produire moins de déchets, voire pas du tout. C’est le même principe en ce qui concerne le numérique », insiste le référent de l’association. « Passer des clips en streaming sans même regarder la vidéo ne sert à rien et consomme beaucoup d’énergie », donne-t-il en exemple.
Dans son rapport La face cachée du numérique, publié en 2018, l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) donne de nombreuses pistes pour réduire les impacts du numérique sur l’environnement. Le problème, en cette période de confinement, c’est que les écrans sont le refuge contre l’ennui de beaucoup.

Info By the Web Coronavirus : Initiatives solidaires pour les exclus du numérique, de plus en plus isolés par le confinement

Appel du Secrétaire Général de l'ONU en faveur de la défense des femmes dans le monde...

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a lancé dimanche un appel mondial à protéger les femmes et jeunes filles "à la maison", alors que le confinement provoqué par la pandémie de Covid-19 exacerbe les violences conjugales et dans les familles.
"La violence ne se cantonne pas aux champs de bataille", a-t-il souligné dans un communiqué et une vidéo en anglais sous-titrée en français, arabe, espagnol, chinois ou russe, en rappelant son appel récent à un cessez-le-feu sur tous les théâtres de guerre pour mieux lutter contre la maladie.
"Malheureusement, de nombreuses femmes et jeunes filles se retrouvent particulièrement exposées à la violence précisément là où elles devraient en être protégées. Dans leurs propres foyers. C'est la raison pour laquelle je lance aujourd'hui un nouvel appel pour la paix à la maison, dans les foyers, à travers le monde entier"."Ces dernières semaines, tandis que s'aggravaient les pressions économiques et sociales et que la peur s'installait, le monde a connu une horrible flambée de violence domestique", a déploré le chef de l'ONU.
"J'engage tous les gouvernements à prendre des mesures de prévention de la violence contre les femmes et à prévoir des recours pour les victimes dans le cadre de leur plan d'action national face au Covid-19", a-t-il ajouté.
En réclamant que la justice continue de poursuivre les coupables, Antonio Guterres a notamment demandé la mise en place de "systèmes d'alerte d'urgence dans les pharmacies et les magasins d'alimentation", seules enseignes à rester ouvertes dans de nombreux pays.
Il faut "faire en sorte que les femmes puissent demander de l'aide de manière sûre, sans que ceux qui les maltraitent s'en rendent compte", a-t-il insisté.
Selon l'ONU, qui dit ne pas être en mesure à ce stade de quantifier le nombre de femmes ou jeunes filles subissant dans le monde des violences familiales en raison du confinement, une femme sur trois expérimente la violence durant sa vie.
- France, Turquie, Inde... -
Aujourd'hui, avec la pandémie, de nombreuses femmes sont prises au piège dans leur maison avec leur agresseur et le phénomène peut concerner tous les pays, constatent les Nations unies.
Ainsi, aux Etats-Unis, plusieurs villes ont rapporté un nombre croissant de cas de violences familiales et d'appels à ce sujet. En Inde, le nombre de dossiers a doublé au cours de la première semaine de restriction de mouvements, selon la Commission nationale pour les femmes.
Des militantes turques ont de leur côté appelé à une meilleure protection des femmes en raison d'un accroissement des meurtres les visant depuis la recommandation du confinement faite par le gouvernement le 11 mars.
La première semaine de restrictions en Afrique du Sud s'est traduite par près de 90.000 plaintes de violence, tandis qu'en France, la violence domestique a cru d'un tiers en une semaine.
Le gouvernement australien a rapporté pour sa part avoir constaté une augmentation de 75% des recherches sur internet pour un soutien face à des violences dans les foyers.
Les exemples ci-dessus ont été rapportés par des organisations ou des pays ayant des systèmes établis pour la protection des femmes. Alors que le virus se répand, les Nations unies disent s'attendre à avoir moins d'informations de pays disposant d'institutions faibles, avec des chiffres ne reflétant que le sommet de l'iceberg et les pires cas.
"Ensemble, nous pouvons et devons empêcher la violence partout, dans les zones de guerre comme dans les foyers, tandis que nous nous efforçons de vaincre le Covid-19", a plaidé Antonio Guterres.
L'ONU juge enfin que les violences faites aux femmes risquent de prendre des tournures plus complexes: l'exposition au coronavirus utilisé comme une menace, femmes expulsées de leur domicile sans endroit où aller, police et justice submergées et faisant des priorités...
A ce sujet, l'ONU pousse les gouvernements à continuer à prévoir des abris pour les femmes abusées et de garder ce dossier dans leur définition des services essentiels.
(prh/ybl). Selon AFP - AFP - lundi 6 avril 2020

26/04/2020

Mr André Manoukian innove avec son piano en jouant avec des prénoms...

"Je ne voulais pas faire comme font tous les copains : un concert et on joue ses morceaux." Pour la durée du confinement, prévu jusqu'au 11 mai prochain au moins, André Manoukian a voulu innover. Chaque soir à partir de 18h, du lundi au vendredi, l'auteur et compositeur donne rendez-vous à ses fans sur sa page Facebook pour jouer des morceaux au piano tirés des prénoms et noms de ses fans. "Je me suis amusé. J'ai fait une appli qui transforme les lettres de votre prénom en mélodie et chacun se retrouve avec sa mélodie personnalisée. Du coup, je le fais en direct avec les gens", raconte-t-il par téléphone mardi dans L'Équipée sauvage sur Europe 1.
"C'est même inspirant"
"Je voulais être interactif avec les gens", ajoute-t-il en guise d'explication sur le lancement de son application nommée My Melody. "Ça fait un moment que je gamberge sur la relation entre les lettres et les notes de musique. J'essaie de tout retraduire en musique", poursuit André Manoukian. "Sur Facebook, c'est facile. Je vois les prénoms et [mes fans] me disent : 'Est-ce que vous voulez bien faire le prénom de ma petite fille ?' Et je le joue, je l'analyse et c'est même inspirant."
Démonstration faite avec les prénom et nom de notre chroniqueuse Eva Roque comme vous pouvez l'écouter avec la vidéo du tweet ci-dessous :"Je ne sais pas faire court"
À la clef : des concerts d'une durée minimum d'une demi-heure et approchant bien souvent une heure complète. "Le problème, c'est que je ne sais pas faire court moi", plaisante l'artiste. S'il estime que la période est "assez propice à la création", lui qui pestait parce qu'il était "sans arrêt interrompu" notamment par les sollicitations médiatiques auparavant, André Manoukian a désormais un regard plus nuancé sur le confinement. "Après une semaine, je commençais presque à être épuisé. Les récréations forcées, c'est pas mal aussi", conclut-il.

Selon Mr Jonathan Grelier - Europe 1 - mardi 14 avril 2020

La téléconsultation en pratique...

Dans Version Fémina, Mmes Fabienne Colin et Myriam Loriol font le point sur la téléconsultation, en cette période de pandémie, afin d'éviter les risques de contamination. C'est une façon d'avoir un diagnostic sans se déplacer. Pour la consultation d'un médecin généraliste, on doit cependant s'adresser à son médecin traitant et l'avoir consulté au cours des douze derniers mois, afin de pouvoir bénéficier d'un remboursement. Toutefois, si le patient pense être atteint par le Covid-19 ou s'il est contaminé, la prise en charge est systématique par l'assurance-maladie au taux habituel, quel que soit le praticien consulté et ce, jusqu'au 30/4/2020.

Trois options sont possibles: tout d'abord, pour savoir si un médecin pratique la téléconsultation, il suffit de cliquer sur son nom sur Doctolib, le site de RV médical. Si c'est le cas se laisser guider et prendre RV. Juste avant l'heure convenue, connectez-vous sur votre smartphone, votre ordinateur ou votre tablette, pour intégrer une "salle d'attente virtuelle". Quand le médecin apparaît sur l'écran, il mène l'entretien depuis son cabinet. En cas de prescription, l'ordonnance est adressée au patient grâce à l'appli par un système sécurisé. On paie en ligne la consultation.

Il existe également une plate-forme spécifique avec de nombreux sites Internet dévolus à la téléconsultation: Docavenue, Hellocare, Livi, Meladom, Medaviz, Medicitus, Qare... Ils donnent accès à des généralistes et à des spécialistes. Ceux-ci sont soit des médecins salariés des plates-formes, soit ils exercent à l'extérieur. Comme sur Doctolib, on prend RV et on entre en relation avec le médecin par vidéo. Le coût est variable et peut dépasser les tarifs conventionnels. Ce service est disponible 7 jours sur 7 et souvent 24h sur 24.

Enfin, certaines pharmacies disposent d'une salle réservée à la téléconsultation avec un ordinateur et une webcam. Il faut toutefois chercher où se trouvent ces pharmacies et se déplacer. En général, on demande une consultation au comptoir ou par téléphone. En maison de retraite, beaucoup d'entre elles sont équipées. Certaines grandes entreprises (Airbus, la Matmut...) ont aussi des salles spécifiques pour leurs personnels. C'est souvent gratuit et inclus dans la cotisation de la complémentaire. La liste des structures proposant de la téléconsultation est disponible auprès de la Caisse Départementale de l'assurance-maladie dont vous dépendez.

25/04/2020

Des assurances s'engagent face à la pandémie...

Les assureurs sont moins impactés par la crise du coronavirus que d’autres secteurs d’activité. Mais on les presse de prendre position sur la couverture des nouveaux risques sanitaires. Confiné chez lui, Thomas Buberl, le directeur général d'Axa, a choisi le JDD pour ouvrir le débat, détailler son engagement dans la santé et mettre en avant les actions solidaires de son groupe.
Quelles sont les conséquences de la crise du coronavirus pour Axa?
Au-delà de l’impact global de la crise économique, nous sommes directement touchés dans deux domaines. D’abord, celui des sinistres liés à des maladies, des décès ou des événements annulés. Ensuite, celui de nos investissements financiers, qui se déprécient comme aujourd’hui quand la valeur des actions est fortement réduite. Mais Axa est solide, nos résultats et notre bilan ces dernières années le prouvent. Cette crise ne changera pas cette situation.

Le luxe s'engage face au Covid-19
Beaucoup de vos clients étaient-ils protégés contre cette pandémie?
Oui. Quand vous avez souscrit une assurance santé ou décès, vous êtes couvert. Les événements sont aussi protégés en cas d’annulation ou de report. Par exemple notre filiale Axa XL était un des assureurs des Jeux olympiques de Tokyo, qui sont reportés. Une entreprise peut également être assurée contre le risque de perte d’exploitation lié à une épidémie, même si c’est assez rare qu’une entreprise prenne ce type d’assurance. En revanche, nous ne pouvons prendre en charge toutes les pertes non assurées provoquées par le confinement. Le secteur de l’assurance se mettrait en danger s’il payait un sinistre pour lequel personne n’a cotisé. Nous ne pouvons prendre en charge toutes les pertes non assurées provoquées par le confinement.

Que peuvent faire les assureurs pour aider les populations?
Tous multiplient les initiatives de solidarité au-delà de l’exercice de leur métier. Nous avons fait le choix de concentrer nos efforts sur nos clients les plus touchés pour les aider à faire face à leurs charges financières. Nous sommes aussi le premier contributeur parmi les assureurs au fonds de solidarité créé par l’État. Au total, Axa a décidé de mobiliser 200 millions d’euros dans plusieurs pays pour répondre à cette urgence sanitaire, économique et sociale. Ces moyens permettent des actions très concrètes. En Belgique, par exemple, nous avons ouvert gratuitement notre service de télémédecine à toute la population.

Aidez-vous également les personnels de santé?
Oui. En France, nous venons de créer une structure de soutien psychologique. Nous avons acheté 2 millions de masques, que nous livrons au système médical. Et nous aidons des soignants en finançant leurs repas. Il faut aider, il faut être là.
Comment voyez-vous la sortie de la période de confinement?
Notre priorité sera d’offrir à nos collaborateurs un environnement de travail très
sécurisé. Dès le début de la crise, nous avons mis en place très rapidement un système de télétravail pour tous nos collaborateurs. Nous avons beaucoup investi dans notre infrastructure digitale ces dernières années, y compris chez nos clients. Ça nous a permis d’être très présents auprès de nos clients. Il faudra être très prudent à la sortie du confinement pour surmonter les appréhensions, le télétravail restera important. La vie sera différente.

Comment va évoluer votre marché dans les mois à venir?
La santé était déjà un sujet important, elle va devenir omniprésente. C’est un enjeu majeur du futur. En Asie, par exemple, la demande de produits de santé progresse déjà de plus de 200%. Les téléconsultations en France explosent, nous sommes passés de 6.000 par mois à 3.000 par jour dans la crise. Ce nouvel usage des technologies devrait être durable.
 Sortir du confinement, le casse-tête de l'exécutif...

Peut-on inventer une protection contre les pandémies?
Oui. Nous devons réfléchir à la création d’un mécanisme de mutualisation qui puisse accompagner les crises sanitaires d’une telle ampleur. Axa est prêt à prendre l’initiative pour travailler avec l’État français et d’autres États européens afin de créer un régime d’assurance pandémie permettant de couvrir ces catastrophes sanitaires inspiré de celui qui existe déjà pour les catastrophes naturelles. Il pourrait appartenir à 50% à l’État et à 50% à un pool d’assureurs privés. On encaisserait chaque année des primes qui seraient mises en réserve. En cas de crise, les assureurs paieraient jusqu’à deux à trois fois le montant des primes, l’État prenant le relais au-delà. Je vais prendre une initiative pour avancer dans cette direction. Mais il faudra aussi faire beaucoup plus en matière de prévention. L’un des enseignements de cette pandémie est que le monde n’était pas assez préparé et ne s’est pas assez coordonné. Or, avec le réchauffement climatique notamment, nous avons devant nous de grands dérèglements requérant une grande préparation et des actions coordonnées au niveau mondial. Axa va-t-il baisser le montant de ses dividendes, comme le demande le ministre de l’Économie?
Je comprends qu’une entreprise doive le faire quand elle demande des aides publiques. Mais ce n’est pas notre cas. Je note également qu’il n’y a pas d’unanimité entre les régulateurs européens sur ce point. Nous ne pouvons pas subir des règles qui ne s’imposeraient pas à nos concurrents européens, notamment allemands. Nous souhaitons donc prendre le temps de la réflexion et du dialogue. Nous déciderons avant notre assemblée générale, qui a été reportée à la fin du mois de juin.

Cette crise peut-elle faire exploser l’Europe?
Elle demande des réponses à la fois nationales et globales. Beaucoup s’inquiètent pour l’Europe mais, en réalité, beaucoup de solidarités entre les pays sont déjà à l’œuvre, que ce soit dans la recherche ou dans la prise en charge de malades du Covid-19.

Selon Mr Rémy Dessarts - leJDD - dimanche 5 avril 2020

Des bus gratuits pour les habitants de la périphérie de Libourne...

Dans le journal La Croix du 11 mars, Mr Simon Barthélémy signe un article consacré à  Libourne, l'une des premières villes françaises à tester la gratuité des transports en commun. En effet, son réseau a été étendu à toute l'agglomération, un territoire rural et défavorisé, où un ménage sur huit n'a pas de voiture. En fait, depuis le 2/9/2019, la communauté d'agglomération du Libournais a prolongé ses 4 lignes jusqu'alors limitées à Libourne et elle a crée 5 nouvelles lignes non urbaines, afin de désservir toutes les communes du territoire.

Dans la ville centre, depuis 2010, les bus étaient gratuits. désormais la mesure est étendue à la périphérie. L'agglomération consacre donc désormais 4,5 millions d'euros par an pour son réseau de bus. Sur ce total, 70% proviennent du "versement transport", contribution payée par les entreprises. Le reste est pris sur le budget général de la collectivité. Ces "Calibus" comme on les appelle soulagent vraiment la population de la banlieue!

Ce qu'a fait l'agglomération de Libourne, qui compte 90 300 habitants dont 24 000 au centre ville, est un exemple de prise en charge des besoins de mobilité de tous les habitants, particulièrement de ceux qui sont au chômage ou en grande difficulté. Désormais, ces derniers ne se sentent plus abandonnés. De plus, le succès est au rendez - vous puisque entre 2010 et 2019, la fréquentation du réseau a doublé. En effet, scolaires mais aussi étudiants, employés, ménagères utilisent ces Calibus et délaissent leurs moyens de transport personnels.  Que ce soit au niveau de la pollution, du pouvoir d'achat ou de la solidarité, tous se félicitent de cette initiative.

Pourquoi ne pas tester ailleurs un tel dispositif, surtout depuis la loi mobilités de décembre 2019 qui entend dynamiser des solutions alternatives à la voiture?

Lyliane

24/04/2020

Les aliments à privilégier pour rester en bonne santé...

L’alimentation la plus saine et la plus facile à suivre est celle à index glycémique bas (régime Montignac).

La glycémie est la quantité de glucose (sucre) contenu dans le sang. Lorsqu’on est à jeun, la glycémie est d’environ 1 g de glucose par litre de sang [1].

Les aliments à index glycémique élevé provoquent une augmentation brutale du taux de sucre dans le sang. Or les pics de glycémie favorisent le stockage des graisses.

Une alimentation à index glycémique bas a pour objectif de :

  • Réduire votre risque de diabète de type 2
  • D’infarctus
  • De cancer
  • De pathologies des yeux
  • De perte auditive liée à l’âge
  • Réduire l’inflammation générale du corps
  • Perdre du poids
  • Augmenter votre durée de vie [2]

Comment calcule-t-on un index glycémique ?

En 1981, un chercheur du nom de Jenkins s’intéressa à l’allure des pics de glycémie dans les deux heures qui suivent l’ingestion d’aliments :

graphique taux de sucre sanguin et prise d'aliment glucidique
On voit des pics courts et sévères, ou doux et prolongés.

Ensuite, Jenkins a calculé la surface sous la courbe pour différents aliments (en haut à droite du graphique). Et pour les comparer facilement entre eux, il a rapporté leurs surfaces à celle d’un aliment de référence : le glucose pur.

L’index glycémique du glucose pur a été fixé à 100.

Comprendre l’échelle des index glycémiques

Le pain blanc et les pâtes ont un index glycémique entre 70 et 90. Ils sont donc moins hyperglycémiants que le glucose.

Le brocoli et la courgette ont un index glycémique inférieur à 20. Ils sont beaucoup moins hyperglycémiants que le glucose.

À l’inverse, on trouve le sirop de maïs (index glycémique 115 !) qui est encore plus hyperglycémiant que le glucose [3].

L’erreur que tout le monde fait avec l’index glycémique

Attention, les aliments sucrés n’ont pas nécessairement un index glycémique élevé. Par exemple, la carotte a un index glycémique de 16.

Inversement, une pomme de terre frite n’est pas sucrée mais son index glycémique est tout de même de 95 !

Il existe des centaines d’aliments variés à index glycémique inférieur à 50. Ainsi vous pouvez élaborer à l’infini des menus délicieux sans mettre à mal votre glycémie.

Je vais vous présenter les aliments les plus courants, ceux que vous pourrez acheter lors de votre prochaine visite au magasin.

Légumes à volonté

Voici donc les légumes à index glycémique bas, c’est-à-dire inférieur à 20.

L’avocat : champion du monde avec son index glycémique égal à 1 !

Le brocoli

L’aubergine

La courgette

Le concombre

La carotte

La betterave

L’ail

L’oignon

Le poireau

L’épinard

Le haricot vert

Le poivron

La salade verte

La tomate

Le persil

Le chou-fleur (et le chou de Bruxelles)

Le yaourt au soja (IG = 20) [4]

Enfin, je vous conseille les champignons (IG = 15). Et même le chocolat noir 85 % et plus dont l’index glycémique dépasse à peine 22.

La meilleure alternative à la pomme de terre

Il faut absolument citer la patate douce. Malgré son goût sucré, son index glycémique n’est que de 46. C’est excellent par rapport à la pomme de terre (IG = 70-95) [5].

Fruits et oléagineux à volonté : IG < 20

La framboise

Le cassis

Le citron

Les amandes

Les noix de Grenoble

Les aliments à index glycémique = 0

Les viandes et poissons ne contiennent pas de glucides. Leur index glycémique est donc égal à 0.

Le poulet, le bœuf, le jambon, la dinde, les œufs, les crevettes, le maquereau, la sardine et le saumon sont donc recommandés dans le régime IG.

Avec tout ça, vous allez pouvoir créer des menus pour toute l’année… en ayant la conscience tranquille !

Bien à vous,

Eric Müller




voici les sources :

[1] http://www.montignac.com/fr/index-glycemique/

[2] http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/Regimes/Fiche....

[3] http://www.montignac.com/fr/rechercher-l-index-glycemique...

[4] 100 aliments IG à volonté, Angélique Houlbert, Thierry Souccar Editions

[5] http://www.montignac.com/fr/rechercher-l-index-glycemique...aliment

Des robots soulagent le personnel soignant à l'hôpital...

Robot de désinfection de chambres d'hôpital, de transport des médicaments ou robot-infirmier: ces machines viennent suppléer le quotidien des soignants pour limiter leur contamination dans les établissements de soin. Ils ne portent pas de masques dans les hôpitaux mais n'en ont pas besoin car ce sont des robots, qu'il désinfectent des chambres, supervisent les patients ou convoient des médicaments. En réduisant les contacts physiques entre les patients et les soignants, ils peuvent jouer un rôle clé dans la lutte contre le coronavirus SARS-CoV-2 dans le monde, en limitant la contamination des personnels de santé.
"Les robots ont un grand potentiel pour nous soutenir dans la grave pandémie actuelle" explique Susanne Bieller, Secrétaire générale de la Fédération internationale de robotique (IFR). Un robot de désinfection suscite une forte demande. Mis au point par la société danoise Blue Ocean Robotics, il a été commandé par les hôpitaux chinois à plus de 2000 exemplaires alors que ces machines opèrent déjà dans plus de 40 pays, en Asie, en Europe et aux États-Unis. Ce robot baptisé UVD utilise un certain type de rayon ultraviolet (UV-C) connu pour ses vertus germicides, afin de tuer les micro-organismes nuisibles.

Le robot se déplace de manière autonome dans les chambres des patients et les salles d'opération et expose toutes les surfaces critiques avec la quantité suffisante d'ultraviolet afin de tuer des virus et des bactéries spécifiques. Pour des raisons de sécurité, il fonctionne seul et éteint automatiquement ses rayons (dangereux pour l'homme) si quelqu'un pénètre dans la pièce. Dans une chambre de patient typique, 99,99% de tous les virus et bactéries sont tués en 10 minutes, selon la société. "UVD est un dispositif qui assiste le personnel de nettoyage", explique Claus Risager, PDG de la firme danoise. Les robots infirmiers ont, quant à eux, faire leur apparition à l'hôpital Circolo de Varèse, dans cette région du nord de l'Italie, durement touchée par la pandémie. De la taille d’un enfant avec leur 90 cm de hauteur, ces robots de type "androïd" sont dotés de plus de 60 capteurs et affichent plusieurs capacités : reconnaissance faciale, interaction vocale, localisation vocale, chat vidéo, évitement d’obstacle et charge automatique. Le personnel médical peut ainsi entrer en contact avec les patients sans contact direct. "C'est comme avoir une autre infirmière sans les problèmes liés à l'infection", a déclaré le docteur Francesco Dentali, directeur des soins intensifs à l'hôpital, selon Reuters. Et ces machines épargnent aussi des équipements de protection individuelle (masques, blouses, etc.), réservés au personnel soignant.

Dotés de grands yeux clignotants, ils sont amenés dans les chambres et laissés au chevet du patient afin que les médecins et infirmières puissent s'occuper d'autres personnes dans des conditions plus graves. Ces androïdes surveillent les paramètres de l'équipement dans la salle et les transmettent au personnel de l'hôpital. Les robots ont des visages à écran tactile qui permettent aux patients d'enregistrer des messages et de les envoyer aux médecins. Ces machines de la marque Sanbot Elf ont été conçues par la société chinoise Qihan Technology. Le robot de transport forme une troisième catégorie de machines venant aider les soignants en période de pandémie. Plus classiques, ils assurent la distribution sûre du matériel hospitalier en circulant, guidés par leurs capteurs, dans les zones de quarantaine -sans contact personnel- comme Phollower, le robot mobile de la société slovène Photoneo (cf photo ci-dessus), pour transporter des médicaments par exemple. Plus généralement, les robots "médicaux" représentent un marché bien établi dans les catégorie des "robots de service" avec un potentiel de croissance considérable. Les ventes de robots médicaux ont augmenté de 50% pour atteindre 5100 unités en 2018, selon les statistiques publiées dans World Robotics par la fédération internationale de la robotique (IFR).

Selon Mr Frédéric Bergé - BFMTV - samedi 4 avril 2020

23/04/2020

Une pluie d'étoiles filantes les Lyrides en cette période...

Faites un vœu en cette période de confinement ! Cette nuit et demain, installez-vous sur votre balcon ou dans votre jardin avec une bonne couverture pour observer à l’œil nu la pluie d’étoiles filantes des Lyrides.
Ces étoiles filantes (qui sont en réalité des traînées d’air chaud créées par des débris enflammés) correspondent aux débris poussiéreux de la comète C/1861 G1, appelée aussi Thatcher. La dernière visite de la comète remonte à 1861 (l’année de sa découverte), et la prochaine ne devrait pas se produire avant 2276.


— Vigie-Ciel (@VigieCiel) April 20, 2020
À chacun de ces passages à proximité du Soleil, tous les 415 ans environ, cette comète libère une nuée de particules. Or, ce nuage de débris est traversé tous les ans entre le 14 et le 30 avril par notre planète. En entrant dans l’atmosphère, ces débris s’enflamment en laissant derrière eux une traînée d’air chaud formant un trait dans le ciel.
Si le pic d’intensité est attendu dès cette nuit en France métropolitaine avec près d’une vingtaine d’étoiles filantes par heure. Ce phénomène sera observable aussi jusqu’à la fin de la semaine avec une dizaine de météores par heure.

— La Voix de la Haute-Marne (@Voix_H_Marne) April 20, 2020
Si d’habitude, il est conseillé de trouver un endroit loin de la pollution lumineuse, le confinement vous obligera à rester chez vous. Mais comme la Lune sera absente, la pollution lumineuse devrait être toutefois limitée.
Pour avoir le plus de chance d’observer cette pluie d’étoiles filantes, il faudra regarder surtout dans la deuxième partie de la nuit l’aube en direction de l’étoile Vega, la plus brillante de la constellation de la Lyre.
Etoile filante, bolide, météoroïde, météorite, astéroïde, comète : comment s’y retrouver ?
> Les corps de base : astéroïdes ou comètes. Au départ, on a des corps extraterrestres qui se baladent dans le système solaire, entre les planètes : ce sont les astéroïdes, corps inactifs constitués de roche, de métaux et de glace, et les comètes, corps actifs constitués d’un noyau de glace et entourés d’une fine atmosphère de gaz et de poussières. Lorsque leur orbite autour du soleil les mène a proximité de la Terre, on les nomme objets géocroiseurs.
> Le statut des objets : météoroïde, météore, ou météorite. Un objet se baladant dans l’espace interplanétaire a le statut de météoroïde (comètes, astéroïdes ou morceaux de ces dernières). Lorsqu’il entre dans le champ gravitationnel de la Terre, il est happé par la gravité et contraint de traverser notre atmosphère, ce qui entraîne sa combustion totale ou partielle. On passe alors du statut de météoroïde à celui de météore. Si l’objet n’est pas entièrement consommé dans l’atmosphère, les morceaux résultant qui tombent à la surface de la Terre sont appelés météorites.
> Le phénomène observé : le bolide ou l’étoile filante. Quand un météore (météoroïde en décomposition dans l’atmosphère) est visible depuis la Terre, le phénomène observé peut être plus ou moins intense. Les corps les plus gros, qui génèrent un disque lumineux intense, et visible de jour, sont appelés bolides. Les plus petits, instantanément vaporisés, génèrent une traînée de poussière uniquement visible de nuit : ce sont les étoiles filantes.

Selon Le Parisien - Le Parisien - mardi 21 avril 2020

22/04/2020

La cigarette électronique en question...

A travers un article de Mme Laura Chatelain publié dans Télé-Loisirs et s'appuyant sur les remarques du Dr Philippe Presles, tabacologue ayant écrit un ouvrage au sujet de la cigarette électronique, publié aux éditions Versilio, je m'aperçois que les avis sont relativement contrastés. Beaucoup de tabacologues, en effet, considèrent que l'e-cigarette peut aider à se sevrer efficacement, lorsqu'on souhaite arrêter de fumer. Pour eux, vapoter, même plusieurs années, serait moins nocif pour la santé que fumer des cigarettes classiques. Toutefois des inquiétudes persistent.

Certains autres prétendent qu'on peut devenir dépendant à la cigarette électronique, les e-liquides contenant de la nicotine pouvant entraîner des symptômes de manque. D'autres enfin se demandent s'il faut vapoter au-delà d'une durée de 2 ans sans courir de risque. Le vapotage en 2019 aurait même été jugé dangereux aux Etats-Unis, en raison d'additifs prohibés chez nous, qui avaient été ajoutés.

Pour commencer le sevrage, si l'on est gros fumeur, Mr Presles considère qu'il faut commencer avec un dosage de nicotine important(16 mg/l), sinon l'on prend un dosage moindre et on diminue peu à peu. La prudence est de mise avec les dispositifs au tabac chauffé vendus en bureaux de tabac, car ils associent tabac et propylène glycol sans combustion. Au niveau pulmonaire, il y aurait eu de graves effets toxiques.

Des conseils d'emploi semblent quoi qu'il en soit nécessaires. Par exemple, il est important de prendre des précautions en respectant la puissance de l'appareil, en changeant la résistance régulièrement et en utilisant uniquement des e-liquides fabriqués dans notre pays.

Toutefois, l'idéal ne serait-il pas de ne pas commencer à fumer du tout?

Exposition Pompei disponible sur Internet...

INTERVIEW - Alors que l’exposition du Grand Palais consacrée à Pompéi a été repoussée à cause du coronavirus, une partie des contenus est disponible sur Internet
Ce devait être l’un des événements du printemps muséal. L’exposition Pompéi, au Grand Palais, immersive et numérique, a été repoussée à cause de l’épidémie de coronavirus. Pour autant, la Réunion des musées nationaux (RMN-Grand Palais) a choisi de proposer aux internautes différents contenus en ligne autour de l’exposition, Pompéi chez vous.

Si la visite physique de l’exposition promettait d’être particulièrement impressionnante, il s’agit aussi d’une somme de nouvelles données archéologiques et de nouvelles interprétations scientifiques. Le site Internet de l’exposition propose ainsi des vidéos exclusives de prises de vue en très haute résolution : restauration d’une mosaïque, reconstitution 3D de la « maison au jardin »… L’audioguide et une partie du catalogue de l’exposition sont aussi disponibles. De nombreux autres contenus, notamment à destination des enfants, sont accessibles gratuitement. Enfin, un dispositif de réalité virtuelle permet d’observer une statue antique de Livie sur son téléphone, avec son lieu de confinement favori en fond… C’est une exposition avec une dominante numérique très forte. Donc c’était plus simple. Et par ailleurs, la Réunion des Musées Nationaux a depuis plusieurs années une conception des visiteurs qui est à 360 degrés. La visite physique n’est qu’une partie de l’expérience du public des musées aujourd’hui.

C’est-à-dire ?
Cela veut dire que pour nous la visite d’une exposition commence avant la visite physique, et se poursuit après. Et nous accompagnons ce mouvement avec des dispositifs numériques pour chaque exposition.
Pour Pompéi, vous avez rendu gratuit le téléchargement en podcast de l’audioguide de l’exposition. Cela fait partie de ce dispositif à 360 degrés ?
C’est un exemple, oui. Même si dans ce cas, les audioguides sont normalement conçus pour accompagner la visite physique. On pourrait mettre cela en place sur de nombreuses expositions mais ce n’est pas toujours le parti pris.

Il n’est pas question de remplacer complètement la visite physique ?
L’expérience physique est différente de l’expérience que l’on a chez soi, bien sûr. C’est moins riche. Mais aujourd’hui la plupart des visiteurs sont très connectés et préparent l’exposition avant de venir. Et souvent ils la poursuivent avec des lectures, de catalogue par exemple. Le numérique permet ça. Certains visiteurs commencent l’exposition, avec des lectures sur les réseaux sociaux ou les journaux par exemple, avant même de savoir qu’ils vont venir à l’exposition.
Cette exposition archéologique se prêtait-elle particulièrement au dispositif numérique ?

Absolument. Il s’agit de présenter des objets bien sûr, mais surtout de montrer des vues 3D de Pompéi avant sa destruction. Nous avons utilisé pour cela des dispositifs technologiques qui n’existaient pas il y a quelques années. Les données archéologiques sont inédites, et datent des toutes dernières fouilles, et la présentation est toute nouvelle aussi. Cette prédominance du numérique autorise une transposition d’une partie de l’exposition sur Internet, ce qui n’aurait pas été possible avec une exposition avec des artefacts, ou la rencontre avec l’objet original est irremplaçable.

Qu’est-ce que l’exposition, dont l’ouverture a été repoussée, réserve comme surprises aux visiteurs qui auront déjà exploré les offres numériques ?
La mise en scène sera unique ! Il y a un amphithéâtre, et une rue de Pompéi reconstituée. Un procédé de réalité augmentée permet de plonger les visiteurs dans l’ambiance de Pompéi juste avant l’éruption du Vésuve. On a d’ailleurs une vue sur le volcan.

Pensez-vous que le confinement, qui pousse de nombreux musées à proposer des contenus en ligne, peut faire évoluer les mentalités et inciter plus d’établissements à migrer vers le numérique ?
C’est possible. Je suis content que cette initiative autour de Pompéi donne un coup de projecteur sur nos contenus numériques. Mais la leçon de tout cela est surtout que la visite physique est toujours aussi importante. J’ai l’impression que dans cette période, il y a un appétit pour les offres culturelles. Les gens se tournent vers l’art, vers la connaissance.
Et quand le confinement prendra fin, ils viendront peut-être encore plus dans les expositions. C’est peut-être quand on ne peut pas aller au musée qu’on a le plus en vie d’y aller…

Propos recueillis par Benjamin Chapon - 20 Minutes - vendredi 3 avril 2020

21/04/2020

Le chanteur Alain Souchon et le confinement...

Alain Souchon est actuellement confiné chez lui, dans le Loir-et-Cher. Le célèbre chanteur était l’invité de L’Equipée sauvage, jeudi sur Europe 1, pour évoquer sa vision de cette période si particulière pour chacun d’entre nous. "C’est une expérience qui nous montre qu’on a vraiment besoin des autres", a estimé l’artiste.
"On ne s’en rend pas compte quand on est tout le temps en train de croiser les gens, mais là on ne peut plus. On a besoin de s’asseoir sur un banc, de parler avec eux, de discuter. On a besoin des autres, de faire des bisous, alors que là on ne peut pas faire de bisous. C’est le côté positif de ce qui arrive."
"J’espère que ça n’arrivera plus jamais"
Alain Souchon a appris le confinement alors qu’il était en concert dans le cadre de la tournée pour son dernier album. "On est plein de ce qu’on fait, on se prépare depuis des mois puis d’un seul coup c’est terminé. On rentre chez soi et on regarde le mur (rires). Ça fait un changement considérable", juge l’interprète de "Foule sentimentale".

L’artiste a également dit se trouver dans un "état de sidération", qui ne lui permet pas pour l’instant de trouver l’inspiration. "De toute façon les événements me bouleversent et ce n’est que bien plus tard que j’en fais des chansons. C’est tellement fort ce qu’on vit là, et curieux. Ça n’est jamais arrivé et j’espère que ça n’arrivera plus jamais."
"Les Victoires de la musique m’ont fait un plaisir immense"
Alain Souchon est également revenu avec émotion sur sa récompense de meilleur album aux dernières Victoires de la musique pour Âme fifties. "Ça me fait un plaisir immense, je me dis qu'avec mon âge (il a 75 ans) j’arrive à faire des chansons qui plaisent encore. Même Françoise Hardy aime bien mes dernières chansons (rires)", plaisante-t-il.
"Florent Pagny m’a applaudi, ça m’a beaucoup touché. Les Victoires de la musique ont l’air ridicule ou rasoirs, mais ça me fait plaisir de voir tous ces chanteurs que je ne vois pas d’habitude."

Selon Mr Julien Ricotta - Europe 1 - jeudi 2 avril 2020

En Italie réapparition des "courses suspendues"...

C'est l'une des nombreuses formes de solidarité qui, depuis le début de la crise sanitaire et économique liée au coronavirus, ont surgi aux quatre coins de la péninsule. Afin d'aider les nombreuses personnes amputées de leurs revenus et peinant à remplir leurs caddies, les "courses suspendues" prolifèrent en Italie.
L'idée s'inspire d'une ancienne pratique diffuse dans la ville de Naples au siècle dernier, que la crise de 2008 a relancée: le "café suspendu". Elle permet, lorsqu'on commande un café, d'en payer deux, le deuxième pouvant être consommé par tout client moins fortuné qui en fera la demande. Interprétée à l'aune de l'urgence sociale due au Covid-19, elle consiste désormais à ajouter à son sac de courses des produits de première nécessité destinés à un.e bénéficiaire inconnu.e.

"Si tu en as besoin, prends"
A Naples, le passage d'un concept à l'autre a été spontané. Posés dans les rues ou accrochés aux balcons, des paniers remplis de vivres ont commencé à paraître, accompagnés de panneaux écrits à la main: "Si tu en as besoin, prends", "Si tu as faim, il y a quelque chose", "Si vous pouvez, mettez quelque chose, sinon prenez". Le succès de leurs photos sur les réseaux sociaux a été tel que des autorités publiques aux grands groupes privés, en passant par les ONG, de nombreuses structures ont décidé de participer à l'initiative.
La ville de Naples a ainsi lancé un mécanisme officiel, visant à mettre les commerces en relation avec les organisations de don alimentaire: paroisses, ONG etc. Dans la région de Rome, plusieurs municipalités se sont aussi activées afin d'obtenir les adhésions de supermarchés. Autour de Florence, l'entreprise italienne Coop Italia s'est aussi ralliée au mouvement, en ouvrant à ses clients la possibilité de donner soit de l'argent, soit des points de leurs cartes de mutualistes, afin de financer l'achat de courses pour les plus pauvres.

96 tonnes de nourriture 100% italienne:
Dans toute l'Italie, Coldiretti (Confederazione nazionale coltivatori diretti), le principal syndical agricole italien, a pour sa part mobilisé son réseau de vente directe, Campagna Amica. Grâce aux "courses suspendues", il affirme avoir ainsi pu distribuer "96 tonnes de nourriture 100% italienne, de qualité et à kilomètre zéro en une seule semaine à 22.000 familles": "des fruits, des légumes, du fromage, des charcuteries, des pâtes, des sauces tomates, de la farine, de l'huile, du vin", est-il précisé. La distribution a été possible grâce à la collaboration de quelque 250 structures sur le territoire: paroisses, banques alimentaires, administrations municipales etc.
Et en outre de se multiplier, désormais la solidarité commence même à prendre de nouvelles formes, élargissant la notion de "biens de première nécessité". Pour Pâques, Coldiretti prévoit de distribuer aussi des plats traditionnels locaux. A Syracuse (en Sicile), la mairie a activé des "courses suspendues" pour les chiens et chats: l'objectif et de collecter des vivres qui seront distribués soit à des propriétaires en difficulté, soit aux bénévoles qui s'occupent des animaux de rue.

Selon Mme Giulietta Gamberini - La Tribune - lundi 6 avril 2020

20/04/2020

Aide à l'utilisation des outils numériques...

Ce site se veut un centre pédagogique pour aider les personnes en délicatesse avec Internet à utiliser au mieux les outils numériques, a expliqué le secrétaire d'Etat Cédric O. Un site internet et un numéro de téléphone associé ont été lancés dimanche pour aider les personnes qui ont du mal à utiliser les outils numériques, au moment où les Français sont confinés en raison de l'épidémie de coronavirus.
"Les acteurs de la médiation numérique, qui sont tous ceux qui sont engagés depuis des années pour faire en sorte de former les gens aux usages du numérique, lancent ce soir un site: solidarite-numerique.fr", a expliqué sur France Inter le secrétaire d'État chargé du numérique, Cédric O. Ce site se veut un centre pédagogique pour aider les personnes en délicatesse avec Internet à utiliser au mieux les outils numériques pour leurs démarches administratives.

Un Français sur 5 sans aucune capacité numérique
Un numéro de téléphone associé, le 01 70 772 372, sera également joignable du lundi au vendredi, de 9h à 18h, pour ceux qui souhaiteraient prendre conseil auprès d'un des 700 "médiateurs du numérique" volontaires. "Le numérique est devenu quasiment un bien vital dans notre société", a expliqué Cédric O.
Or, "à peu près 13 millions de Français aujourd'hui, un Français sur cinq, (ne) se sent sans aucune capacité numérique - non pas qu'il n'a pas accès à Internet chez lui ou au travail - mais parce qu'il ne sait pas se servir d'Internet et qu'il ne sait pas faire les démarches de base comme se déclarer sur pôle emploi, déclarer ses impôts", a complété le secrétaire d'État chargé du numérique.

Selon lexpress.fr - L'Express - lundi 30 mars 2020

Des comédiens se font crieurs de rue à Lyon...

Ils délivrent chaque soir des messages aux 350 habitants de la résidence.

Valéria Cardullo et Alex Repain sont comédiens. Depuis le début du confinement ils se transforment en crieurs publics pour porter chaque soir dans une résidence du 7e arrondissement de Lyon, des messages, des annonces à l'attention des habitants confinés.
Voilà une initiative qui, à l'ère de la communication instantanée via les réseaux sociaux, nous projette quelques siècles en arrière. Tous les soirs à 19 heures, les deux comédiens enfilent leur grande veste rouge. Après qu'un voisin a battu le rappel avec son djembé, ils délivrent aux habitants de cette résidence à leurs fenêtres des messages personnels, des annonces à destination de la communauté : "Quelqu'un aurait-il un vélo d'appartement que l'on pourrait laisser dans le jardin afin que chacun puisse l'utiliser à tour de rôle ?". Un voisin boulanger fait passer le message de sa capacité à livrer baguette et croissants ...
Joyeux anniversaireLes deux comédiens collectent les annonces par mail et les crient le soir-même. C'est ainsi que, ce jour-là, la résidence toute entière a souhaité un bon anniversaire à la jeune Sandra.

Le comédien Alex qui, conseillé par une coach sportive, montre également quelques exercices à faire pour rester en forme, ne s'attendait pas à un tel succès. Je pense qu'il y a un élan de solidarité qui commence, de courage et de force à se donner entre nous.

Alex Repain

Alors que ce soir-là une voisine est descendue jouer du violon après la criée, Valéria et Alex l'assurent, ils continueront d'être messagers jusqu'à la fin du confinement.

Franceinfo - Franceinfo - mercredi 1 avril 2020

 

 

 

 

 

19/04/2020

Les règles d'un bon confinement...

Dans Version Fémina, Mme Sophie Carquain a listé les conseils les plus utiles, afin de pouvoir vivre l'expérience du confinement de façon créative et ressourçante. Depuis le 16 mars 2020, en effet, un confinement strict a été décrété en France. pour les personnes anxieuses, c'est une véritable épreuve! Pour d'autres, cet isolement permet de réfléchir, de se reposer, de changer ses habitudes.

La journaliste citée ci-dessus a interrogé une psychanalyste, Mme Sophie Braun, et lui a demandé quelques conseils. les voici: tout d'abord, se créer des rituels et éviter de trainer en pyjama tout le jour! Le grignotage est aussi un piège à éviter quand on reste à la maison... Puis, c'est l'occasion de redécouvrir son chez-soi en triant, rangeant,  nettoyant coins et recoins. Parfois, on a envie de changer la déco, de déplacer un meuble.

Maintenir le lien avec les autres permet de ne pas se sentir isolé.  Certains se mettent à la fenêtre tous les soirs en hommage aux soignants; d'autres téléphonent régulièrement à la famille et aux amis. On prend le temps de se parler pour remplacer les sorties entre amis. Côté conjugal, c'est le moment de préserver son couple et de planifier l'occupation des lieux avec conjoint et enfants. Le plus difficile est peut-être de faire en sorte que les écrans n'occupent pas toute la place. Des jeux de société peuvent être bienvenus.

Enfin, il est important de ne pas s'oublier en se laissant influencer par les médias qui diffusent en boucle des nouvelles anxiogènes. Méditer individuellement ou à plusieurs permet de chasser le stress et de se relaxer. Ou alors, écrire sur un cahier ou à l'ordinateur, respirer amplement devant une fenêtre ouverte ou effectuer quelques mouvements de gymnastique peuvent chasser les craintes le soir venu au moment de se mettre au lit... Tout cela peut être testé pendant cette période de repli à l'intérieur.

Lyliane

 

Comment préserver ses yeux pendant le télé-travail?

Voici ce que m’a conseillé une spécialiste des yeux

La spécialiste des yeux que j’ai eue téléphone, c’est Xanath Lichy.

Depuis 25 ans, Xanath enseigne le yoga des yeux pour améliorer le confort oculaire et la vision. Elle a publié plusieurs livres, dont : Voir clair : Comment abandonner ses lunettes (éditions Grancher), et Yoga des yeux ( éditions Hachette Pratique).

Xanath Lichy intervient notamment dans les entreprises, pour soulager les yeux de ceux qui passent leurs journées devant un écran… pour vous dire comme j’étais impatient de lui parler.

Voici 4 conseils pour préserver vos yeux :

1.La technique du palming

Cette technique consiste à utiliser les paumes de vos mains pour couvrir vos yeux.

Utilisez une paume pour chaque oeil, et faites reposer la paume en forme de coque sur vos sourcils et vos pommettes, de façon à créer une obscurité totale tout en gardant les yeux ouverts.

Gardez vos paumes sur vos yeux pendant 30 secondes et répétez l’opération toutes les heures.

Cette technique repose vos yeux. Il faut comprendre que votre rétine souffre de la lumière, notamment la lumière émise par les écrans qui est particulièrement violente. C’est pourquoi vous devez offrir à vos yeux des plages d’obscurité.

Bonus : faire une sieste de 5-10 mn après le déjeuner est une bonne manière de reposer vos yeux, et votre cerveau.

2.Faites ceci toutes les 5 secondes

Pensez à cligner des yeux : le clignement stimule les glandes lacrymales, permet de maintenir les yeux humides et leur offre un peu d’obscurité.

Face à un écran, vos yeux deviennent terriblement secs. Pourquoi ? Parce que l’écran vous hypnotise et vous perdez le réflexe de cligner des yeux.

Et donc, au lieu de cligner toutes les 5 secondes (comme dans la vie normale), nous clignons à peine 5 fois par minutes devant un écran. C’est ce qu’ont montré les études.

À raison de 8 heures par jour devant un écran (ordinateur, smartphone, télévision, tablette), vous imaginez l’état de sécheresse de vos yeux après 2 semaines de confinement !

La difficulté, c’est que cligner des yeux devrait être un réflexe, comme respirer ou boire. En principe, vous ne devriez pas avoir à y penser. Mais la vie moderne fait que:

  • Nous ne clignons plus assez des yeux

  • Nous oublions de prendre des inspirations profondes

  • Nous ne buvons généralement pas assez d’eau

Alors, maintenant que vous savez que vous ne clignez pas assez des yeux, vous allez y penser pendant 15 minutes maximum. Mais voilà… après 15 minutes, vous allez passer à autre chose.

Alors comment ne pas oublier ?

Vous pouvez tout simplement coller un post-it sur le bord de votre écran.

Mais je vous conseille aussi ce petit exercice d’association qu’utilisent les hypnothérapeutes pour reprogrammer votre cerveau inconscient.

Prenez une bouteille d’eau (ou un verre plein) et posez-la à côté de vous pendant que vous lisez cette lettre.

Maintenant, regardez la bouteille d’eau et dites-vous “Je ne cligne pas assez des yeux, tout comme je ne bois pas assez d’eau”. De cette façon, votre cerveau inconscient va créer un lien entre “la bouteille d’eau” et “cligner des yeux”. Ainsi, chaque fois que votre regard se posera sur la bouteille d’eau, vous vous souviendrez que vous devez boire, et que vous devez cligner des yeux.

Et voilà, l’association est créée dans votre cerveau. Vous aurez peut-être besoin de la renforcer de temps en temps en vous répétant la phrase ci-dessus.

3.Pour vos yeux, faites des pauses pour… bâiller !

L’avantage du confinement, c’est que vous n’êtes plus tenu de bien vous tenir.

Profitez-en pour vous étirer et bâiller toutes les heures. Pourquoi est-ce bon pour les yeux ? Parce que bailler exerce une pression sur les glandes lacrymales et favorise les larmes.

Ces larmes sont excellentes pour réhydrater vos yeux, et vous aider à tenir toute la journée.

C’est pourquoi on dit souvent “Je bâille tellement fort que j’en pleure.”

Xanath recommande de profiter de cette pause chaque heure pour vous lever, vous étirer, bâiller, faire quelques pas jusqu’à la fenêtre ou le jardin, regarder au loin (très important !) et respirer à pleins poumons l’air extérieur.

Si vous avez peur d’oublier de bailler, utilisez une application de type “pomodoro” : comme le minuteur en forme de tomate de la cuisine (“pomodoro” signifie “tomate” en italien) , cette application sonne toutes les 60 minutes pour vous rappeler de faire une pause pour bâiller et vous étirer[1].

4. Riez aux larmes

Eh oui, à force de rire, on pleure. Et les larmes sont excellentes pour vos yeux.

Et puis rire, ça vous permet aussi d’oublier la morosité ambiante… et de faire passer votre stress.

Donc pour vos yeux et pour votre moral, riez !

Depuis le confinement, les blagues et vidéos rigolotes fleurissent sur Internet et sur les réseaux sociaux (Facebook, WhatsApp, Tik-Tok, YouTube). Elles nous viennent de Belgique, d’Italie, d’Espagne ou d’ailleurs.

Ma prescription pour le confinement : une cure de blagues, 5 minutes par jour. Vos yeux vous diront “merci”. Vous pouvez commencer ici.

À bientôt

Joachim





 

18/04/2020

Futurs managers plus humains et start up dans le monde d'après...

Ce qu'on attend tout d'abord d'un manager, c'est d'avoir une très bonne connaissance de soi et d'être en capacité de rendre du recul sur lui-même. Sans cette capacité, il n'est pas en mesure de faire prendre de la hauteur aux membres de son équipe.
Les jeunes collaborateurs ont des attentes qui ne s'expriment pas forcément en termes d'expertise. Ils recherchent avant tout un interlocuteur capable de les conseiller sur la bonne posture à adopter dans telle ou telle situation, de les rassurer et de créer de la confiance. Ils apprécient de savoir qu'en cas de difficulté, il y a quelqu'un sur lequel ils peuvent s'appuyer. Ils attendent également de l'empathie et des feedback constructifs et bienveillants.
Ce qu'on attend aussi d'un manager, c'est de rendre ses équipes autonomes. Les jeunes diplômés ont une envie très forte d'être responsabilisés sur les missions qu'on leur confie. Le manager de demain sait être là quand il le faut mais aussi s'effacer quand c'est nécessaire. Il est un facilitateur en interne, il ouvre les bonnes portes en s'appuyant sur son réseau, il crée des liens et accompagne les membres de son équipe dans la gestion de leur carrière.

Donner du sens par une vision et une roadmap partagées par tous
Dans un contexte où de plus en plus de salariés sont impliqués dans une multitude de projets transverses, travaillant avec d'autres départements, donc pas toujours en contact avec leurs propres collègues, le manager est là pour créer et garantir la pérennité d'une vision commune au sein de son entité.
Cet état d'esprit se retrouve dans la « culture startup ». Quelle est la raison d'être de ma structure ? Quelle est notre vision à court, moyen et long terme ? Telles sont les questions que se posent le manager qui doit parvenir à construire une vision définie collectivement et partagée par l'ensemble de son équipe afin que chacun s'engage à porter les résultats des différents axes identifiés.
Quand les fondateurs d'une startup commencent, après avoir levé des fonds, à recruter leurs dix ou quinze premiers collaborateurs, la question fondamentale de l'engagement de ces nouvelles recrues se poseL a jeune pousse profite de cette étape majeure pour construire les fondements de sa culture en s'inspirant notamment des méthodes développées par Simon Sinek, spécialiste du leadership. Généralement, il s'agit d'un moment privilégié où la première itération des valeurs, de la raison d'être et de la vision est formalisée.
Ce type de méthode propre aux startups est en train de prendre place dans les grandes entreprises. Elle a pour immense avantage de construire collectivement une roadmap et non de confier à telle ou telle personne, de manière descendante, des missions conçues dans son coin par un manager déconnecté de ses équipes.

Une posture entrepreneuriale
Être le garant d'une vision commune et faire preuve de leadership pour que les collaborateurs s'engagent à une réussite collective, nécessite d'adopter une posture entrepreneuriale. Cette posture n'est pas celle d'un expert qui a réussi à monter dans la hiérarchie, ce n'est pas celle d'un « super sachant ». C'est véritablement celle d'un entrepreneur.
On le voit dans les parcours dédiés aux hauts potentiels dans les grands groupes, les référentiels évoluent autour de cette notion d'entrepreneurship. On était jusqu'à présent très focalisé sur l'expertise « cœur de métier ». On est désormais davantage attentif aux soft skills, à la dimension leadership et à la capacité à accompagner les salariés plutôt que de les contrôler.
La dimension humaine est plus forte, plus présente qu'avant. Elle contribue à donner plus de sens au travail réalisé par les équipes. Plus il y a de sens, plus les équipes sont engagées, plus les entreprises performent et innovent. C'est un cercle vertueux.
Cette posture est primordiale dans cette période de confinement où chacun est invité à s'autonomiser et prendre des initiatives pour continuer à maintenir l'activité. Le rôle du manager dans ce type de situation est d'autant plus important qu'il doit être présent pour l'ensemble de son équipe en rassurant chaque collaborateur afin de conserver leur engagement dans une situation qui n'est pas confortable. C'est également l'occasion pour lui de s'appuyer sur l'ensemble des nouveaux outils digitaux disponibles pour piloter la roadmap à distance voire pour animer de façon créative les multiples visio-conférences dont nos journées sont désormais ponctuées.

Selon Mr Thomas Benaïm - La Tribune - mardi 31 mars 2020

Avons-nous perdu le lien à la nature? selon Mr D. Hockney

 

 
LETTRES D'INTERIEUR

Jeudi 16 avril 2020

par Augustin Trapenard

 

Podcast  "Comme des idiots, nous avons perdu notre lien avec la nature..." - David Hockney

David Hockney est peintre. Il est né au Royaume-Uni. Dans cette lettre adressée à Ruth Mackenzie, directrice artistique du Châtelet, il esquisse les piliers d'une philosophie fondée sur la nature, l'amour et le réconfort. La diffusion de ce texte est accompagnée d'une oeuvre inédite de David Hockney.

"No. 153" - 5th April 2020 - iPad drawing
"No. 153" - 5th April 2020 - iPad drawing © David Hockney

Quelque part en Normandie, le 15 avril  2020

Chère Ruth, 

Nous sommes actuellement en Normandie, où nous avons séjourné pour la première fois l’année dernière. J’ai toujours eu en tête de m’organiser pour vivre ici l’arrivée du Printemps. Je suis confiné avec Jean-Pierre et Jonathan, et jusqu’ici tout va bien pour nous. Je dessine sur mon Ipad, un medium plus rapide que la peinture. J’y avais déjà eu recours voilà 10 ans, dans l’East Yorkshire, quand cette tablette était sortie. Avant cela, j’utilisais sur mon Iphone une application, Brushes, que je trouvais d’excellente qualité. Mais les prétendues améliorations apportées en 2015 la rendirent trop sophistiquée, et donc tout simplement inutilisable ! Depuis, un mathématicien de Leeds, en Angleterre, en a développé une sur mesure pour moi, plus pratique et grâce à laquelle j’arrive à peindre assez rapidement. Pour un dessinateur, la rapidité est clé, même si certains dessins peuvent me prendre quatre à cinq heures de travail.

Dès notre découverte de la Normandie, nous en sommes tombés amoureux, et l’envie m’est venue de peindre et de dessiner l’arrivée du printemps ici. On y trouve des poiriers, des pommiers, des cerisiers et des pruniers en fleur. Et aussi des aubépines et des prunelliers. 

J’ai immédiatement commencé à dessiner dans un carnet japonais tout ce qui entourait notre maison, puis la maison elle-même. Ces créations furent exposées à New York, en septembre 2019. Mais étant fumeur, je n'ai pas d’attirance pour New York et n’y ai jamais mis les pieds.

Nous sommes revenus en Normandie le 2 mars dernier et j’ai commencé à dessiner ces arbres décharnés sur mon IPad. Depuis que le virus a frappé, nous sommes confinés. Cela ne m’impacte que peu, mais JP et Jonathan, dont la famille est à Harrogate, sont plus affectés.

Qu’on le veuille ou non, nous sommes là pour un bout de temps. J’ai continué à dessiner ces arbres, desquels jaillissent désormais chaque jour un peu plus de bourgeons et de fleurs. Voilà où nous en sommes aujourd’hui.

Je ne cesse de partager ces dessins avec mes amis, qui en sont tous ravis, et cela me fait plaisir. Pendant ce temps, le virus, devenu fou et incontrôlable, se propage. Beaucoup me disent que ces dessins leur offrent un répit dans cette épreuve.

Pourquoi mes dessins sont-ils ressentis comme un répit dans ce tourbillon de nouvelles effrayantes ? Ils témoignent du cycle de la vie qui recommence ici avec le début du printemps. Je vais m’attacher à poursuivre ce travail maintenant que j’en ai mesuré l’importance. Ma vie me va, j’ai quelque chose à faire : peindre.

Comme des idiots, nous avons perdu notre lien avec la nature alors même que nous en faisons pleinement partie. Tout cela se terminera un jour. Alors, quelles leçons saurons-nous en tirer ? J’ai 83 ans, je vais mourir. On meurt parce qu’on naît. Les seules choses qui importent dans la vie, ce sont la nourriture et l’amour, dans cet ordre, et aussi notre petit chien Ruby. J’y crois sincèrement, et pour moi, la source de l’art se trouve dans l’amour. J’aime la vie.

Amitiés

D. David Hockney

17/04/2020

La Redoute met fin à la stigmatisation des femmes rondes...

Finie la stigmatisation, l’enseigne roubaisienne va s’adapter aux mensurations des femmes plus rondes.
L’enseigne de e-commerce La Redoute va intégrer dans sa prochaine collection printemps-été des vêtements qui dépassent la taille 46. C’est une première pour la marque roubaisienne, rapporte La Voix du Nord. Déjà engagée sur le sujet, La Redoute propose depuis 20 ans la gamme Taillissime. "C’était une première approche de marque dédiée aux grandes tailles", se rappelle Philippe Berlan, directeur général adjoint de l’enseigne, chargé du commerce. Puisqu’elle mettait trop l’accent sur la taille, cette appellation avait été abandonnée, pour se muer dans la marque Castaluna, acquise il y a dix ans par La Redoute.
L’enseigne fait en 2020 une nouvelle tentative. D’ici le printemps, La Redoute arrivera à "25 % de modèles proposant cette gamme de tailles plus large". Les stylistes de la marque ont eu pour consigne d’étendre les modèles classiques jusqu’à la taille 52. Un développement qui est aussi valable pour la lingerie. L’enseigne roubaisienne a également prévu de s’adapter aux tailles supérieures au 52, avec le lancement d’une nouvelle gamme : La Redoute Collection Plus. Celle-ci adopte un patronage spécifique tout en partageant les codes et le style des modèles plus classiques.
Air du temps 
Avec cette initiative La Redoute espère s’aligner sur les attentes des consommatrices. Celles-ci souhaitent effectivement être moins cataloguées et plus libres de leurs choix. "Le maître mot, c’est l’inclusivité : considérer les femmes dans toute leur diversité", insiste le directeur général adjoint de La Redoute auprès du quotidien régional.
L’enseigne, en plus d’élargir sa gamme de tailles, a également choisi de communiquer sur ce changement, en adaptant ses publicités. Y faire "figurer des femmes qui portent du 44 ou du 46 offre un effet visuel très différent des shootings photo ordinaires ! Des mannequins ronds, il y en a sur notre site !", insiste Philippe Berlan.

Selon 6medias - Capital - jeudi 5 mars 2020

16/04/2020

Se former aux frais de l'Etat...

L’état finance ces formations à tous les français

On vous explique comment bénéficier d’une formation de 4 semaines, en cours du soir ou en ligne, dans le domaine de votre choix, sans dépenser 1€.

Des formations payées par l’état

Avec ce décret, le gouvernement affiche sa volonté de lutter contre le chômage et les bas salaires par l’acquisition de nouvelles compétences tout au long de la vie.Terminé le temps où les formations étaient réservées aux seuls demandeurs d’emploi. Désormais, tous les salariés, indépendant, et demandeurs d’emploi français détiennent le même droit d’accès aux formations financées par l’état.

Un salarié qui se forme tous les 3 ans percevra en moyenne une rémunération supérieure de 23% et connaitra 2 fois moins de périodes de chômage.

Discrétion garantie par la loi

Conscient qu’il puisse être délicat (voire impossible) pour un salarié d’informer son employeur d’un projet de formation, le gouvernement a prévu que toute formation réalisée hors temps de travail bénéficierait d’une confidentialité totale. Les organismes de formation subventionnés ont une interdiction formelle de contacter un employeur ou de rendre publique la liste de leurs élèves.

La formation doit-elle être en lien avec mon métier ... Non. Tous les thèmes sont éligibles.

C’est là la révolution introduite par le gouvernement qui remet l’individu au centre de son choix de carrière. Par cette réforme, l’état souhaite impliquer chaque français dans son parcours professionnel.

Il est tout à fait autorisé, légal, et ecouragé de suivre une formation dans un autre domaine professionnel que votre emploi actuel.

Muriel Pénicaud, Ministre du Travail © DGEFP
Vérifiez si vous êtes éligible pour une formation prise en charge à 100%
Quelles formations éligibles ?

Pour être financées à 100% les formations doivent répondre à certains critères d’éligibilité. Elles ne doivent pas être trop longues, car le montant des subventions est limité. Nous vous conseillons des formations de moins d’1 mois.

Autre condition obligatoire, la formation doit être certifiante et dispensée dans un centre certifié pour sa qualité.

En france, seul un petit nombre d’organismes de formation sont habilités à dispenser ces formations.

Notre sélection de formations

Notre sélection de formations regroupe des formations courtes de 4 semaines maximum, accessibles en cours du soir ou en e-learning (au choix).

Toutes ces formations sont prise en charge à 100%*

 

Prendre soin de la planète malgré le confinement....

Même depuis son canapé ou son bureau de télétravail, il est possible de poursuivre ses actions pour préserver notre environnement. Voici la seconde partie de la sélection (non exhaustive) de «Libération».
Retrouvez tous les samedis dans la chronique «Terre d’actions» des initiatives pratiques et écolos en France et dans le monde.
La première liste vous a plu ? Vous en voulez encore ? Vous avez peut-être lu, entre-temps, cette tribune ou encore cette interview qui expliquent pourquoi crise environnementale et sanitaire ne doivent pas être dissociées. Alors voici cinq autres idées de petits et grands gestes à faire en faveur de l’environnement, tout en restant chez soi.
N°1 : Apprendre à faire ses cosmétiques et produits ménagers
Découvrez le monde merveilleux des cosmétiques et produits ménagers faits maison. Moins chers, meilleurs pour l’environnement (moins de déchets) et pour la santé (moins de produits chimiques), ils durent aussi plus longtemps, et surtout, une fois terminés, rendent fiers. Sur Internet, de nombreux blogs offrent des recettes pour créer shampoings solides, déodorants, lessive ou même pastilles W.C. On recommande les bons plans du site et livre de «la Famille zéro déchet», ou encore le prolifique groupe Facebook "les Ecolos bio zéro déchet"Pour trouver les ingrédients, direction le site Aromazone. Pas convaincus ? Voici alors des conseils pour s’y retrouver dans la jungle des labels bio pour cosmétiques. 

N°2 : Changer de fournisseur d’électricité
Au premier abord, cela semble compliqué. Et puis, on ne sait pas chez qui aller. Pourtant, depuis l’ouverture du marché européen de l’électricité en 2007, bien choisir son fournisseur est devenu un acte citoyen. Pour aider à s’y retrouver, l’ONG Greenpeace, très engagée pour la sortie du nucléaire, a établi un classement des entreprises en fonction du pourcentage de renouvelables et de nucléaire dans leur approvisionnement. En tête de liste, on trouve Planète Oui, Enercoop, Plüm Energie, Urban Solar et Ilek. Et, en bas de classement, Engie happ-e, EDF Sowee et Total Spring, entre autres. A chacun ensuite de choisir le fournisseur qui lui convient le mieux. Cela ne prend, sur Internet, on l’a testé, que quelques minutes pour changer. Cela marche aussi pour le gaz renouvelable (et non naturel) avec des fournisseurs comme ekWateur.

N°3 : Faire un bilan de sa consommation d’électricité
Tant qu’on y est, pourquoi ne pas s’engager dans le gros chantier de la transition écologique : la baisse de la consommation d’énergie, et donc, la rénovation des bâtiments ? Pour poser les bases, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) propose un test intitulé «Maîtrisez-vous bien votre consommation d’électricité ?» Avec des bons plans pour réduire sa facture. Pour ceux qui veulent aller plus loin et se pencher sur la rénovation thermique de leur logis, l’agence publique Faire donne toutes les informations nécessaires et peut mettre en contact avec des conseillers gratuits. Et comme cela représente souvent d’importants investissements, le ministère de l’Economie rappelle toutes les aides financières publiques qui existent

N°4 : Se (re)mettre au tricot ou au crochet
En fonction de la météo, surtout pour les lecteurs ultramarins, certains préféreront le crochet au tricot. Pour d’abord faire des conceptions uniques à arborer fièrement, pour se relaxer et surtout pour reprendre le contrôle sur son placard face à la fast fashion, reprendre les aiguilles en main permet aussi de soutenir la filière laine française qui tente, tant bien que mal, de survivre face à la concurrence chinoise et turque. On trouve nos modèles sur Laines-Cheval-Blanc, Phildar ou Drops (pour les anglophones). Et notre laine française chez la Scop Ardelaine ou la filature Fonty.

N°5 : Compter les oiseaux et papillons dans son jardin
Tout en profitant du soleil, vous participerez à la marche de la science. Faire l’expérience de la nature, se reconnecter avec elle «non seulement avec sa tête, mais aussi avec son corps, ses émotions, ses affects» est «essentiel pour sauvegarder la biodiversité», expliquait Anne-Caroline Prévot, directrice de recherche CNRS au sein du MNHN, dans une précédente chronique du Fil vert. Les sciences participatives peuvent nous y aider. Il faut pour cela un jardin, quelques oiseaux qui s’y promènent, ou des fleurs qu’apprécient les insectes, un carnet pour écrire ou une application mobile comme Birdlab pour les bêtes à plumes. Pour aider les biologistes français dans leur inventaire de la biodiversité mal en point, retrouvez toutes les infos sur Vigie-Nature.

Selon Mme Aude Massiot - Liberation - samedi 28 mars 2020

15/04/2020

Légumes et fruits de saison à déguster sans modération...

Nous sommes nombreuses et nombreux à cuisiner davantage pendant le confinement. Mais le rush sur les pâtes, le riz et la farine ne doit pas pour autant nous faire oublier les fruits et les légumes de saison. Tout d'abord, il y a les asperges, un aliment printanier, dont les vitamines C et B, les minéraux comme le potassium, le fer, le magnésium sans oublier les fibres et les protéines ne sont pas négligeables. Bouillie ou cuite à la vapeur, l'asperge se consomme dans les 24 h car elle s'oxyde rapidement. Les épinards de leur côté sont une mine d'antioxydants, riches en chlorophylle. On les mange crus en salade ou cuits à la vapeur.

Les radis dont les fanes se consomment en potage ou sautées comme des épinards réunissent beaucoup de nutriments dont la vitamine C (100g couvriraient 30% de nos besoins). Les petits pois ensuite, qui sont une légumineuse riche en protéines( 6g pour 100g), se cuisinent en jardinière avec des carottes et se digèrent facilement. C'est également le plein moment des artichauts, qui regorgent de vitamines B9 et de minéraux (manganèse, fer, cuivre et magnésium...). Bons pour le foie, ils se mangent cuits et se consomment dans les 24h.

Les fraises, faibles en calories, apparaissent sur nos étals. La fraise  apporte autant de vitamine C qu'une orange, mais elle est riche en glucides. On la mange le plus souvent telle quelle ou en tartes. Quant à la rhubarbe, légume et fruit à la fois, elle est pauvre en calories. Son goût est acidulé. Favorisant les vitamines A,B, C,E et K, elle est riche en bétacarotène et comporte beaucoup de fibres. Toutefois, ne consommer que les côtes car les feuilles sont toxiques. Sa consommation se fait habituellement chez nous en mode sucré (tarte, compote, gelée).

N'oublions pas non plus les aromates comme la ciboulette, le basilic, le thym, la coriandre, le persil, l'aneth, qui relèvent les plats et ont des vertus digestives en même temps. Consommés fraîs, leurs qualités gustatives sont décuplées. Alors, n'hésitons pas à croquer ces fruits et légumes du printemps!

Lyliane