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16/12/2019

A Grenoble, Mr Eric Piolle, candidat vert, est en bonne posture pour les Municipales...

Elu maire de Grenoble en 2014 « à la surprise générale », comme il le rappelle dans un livre qui vient de paraître*, Eric Piolle est, cinq ans plus tard, donné favori par les sondages pour les municipales de mars 2020. A l’heure où, partout en France, les listes sont en train d’être constituées, on s’active au siège d’Europe Ecologie-Les Verts pour dupliquer l’expérience grenobloise – un attelage hétéroclite d’hommes et de femmes emmené par un écologiste. Avec succès.
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Portées par la vague verte des européennes, les équipes composées de citoyens d’horizons divers sont désormais tirées par une tête de liste du parti. Dans au moins 37 des 40 villes de plus de 100 000 habitants, les écolos ont leur candidat. En 2014, ce n’était le cas que dans 17 d’entre elles. Ainsi, à Nice, pour la première fois, un prétendant à la mairie portera les couleurs d’EELV. Idem à Besançon, où Génération.s, PC et PS sont sous la bannière verte. Un inversement des rôles : longtemps les écolos se sont présentés sur des listes socialistes. Un changement d’échelle aussi pour le parti, qui, au premier tour en 2014, avait cumulé seulement 254 828 voix, soit 1,16 % des bulletins. Aujourd’hui, partout où des écologistes se présentent, ils sont presque assurés de franchir la barre des 5 % nécessaires au remboursement des frais de campagne.

Les écologistes espèrent garder Grenoble et en remporter au moins une autre de plus de 100 000 habitants
« On veut confirmer nos résultats des européennes, multiplier le nombre de nos élus et de nos maires, assure Bruno Bernard, secrétaire national en charge des élections et candidat à la métropole de Lyon. Les sondages, sauf à Paris, nous donnent au-dessus de nos scores aux européennes. » Et s’il concède que, « dans les grandes villes, ce n’est pas si fréquent que le maire change », les écologistes espèrent garder Grenoble et en remporter au moins une autre de plus de 100 000 habitants. Yannick Jadot a affiché des ambitions pour Paris, Toulouse, Nantes et Rennes. Des chances sont réelles à Besançon, Rouen, Strasbourg ou Montpellier. Le siège a mis à disposition de ses candidats une charte graphique, des outils pour faciliter les prêts de sympathisants et un site Internet au service des listes. Pour la première fois de leur histoire, les écologistes sont en mesure d’avoir des candidats dans presque toutes les villes. Et, qui sait, d’y créer la surprise.
* « Grandir ensemble », d’Eric Piolle, éd. Les liens qui libèrent.

Selon Caroline Fontaine - Paris Match - vendredi 8 novembre 2019

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