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08/03/2018

Rudologie, une science de l'étude des déchets...

Le Journal La Croix du mois d'août 2017 a consacré un dossier sur les métiers de demain. La rudologie en fait partie, écrit la journaliste Mme Marie Boëton. En effet, le besoin en rudologues est censé être multiplié par cinq d'ici à 2025. Plusieurs filières mènent à la rudologie. Seule exigence: avoir une formation scientifique universitaire ou d'ingénieur. Les licences professionnelles se multiplient dans ce domaine, tout comme les masters. Plusieurs écoles de chimie de même que des écoles d'ingénieur désormais proposent une spécialité en rudologie. Pour devenir technicien rudologue, un BTS ou un DUT est admis. Leurs salaires vont de 1 000 euros pour un technicien à 2 200 euros pour un ingénieur débutant.

Mme Nolwenn Touboulie, ingénieure rudologue, s'est engagée dans la mission de repenser  la conception, la consommation, l'usage et le recyclage des produits, notamment au regard d'une économie circulaire. Après plusieurs années au Syndicat intercommunal de l'Oise, Mme Touboulie a rejoint l'Ademe ( Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie). Cela lui a permis de suivre la lutte contre le gaspillage alimentaire à l'hôpital du Mans, la récolte et la transformation en jus de fruits impropres à la vente à cause de leur aspect en Provence... Sur l'île de la Réunion, elle s'intéresse à l'alimentation en énergie de sites consommateurs de chaleur à partir d'une valorisation des déchets. A St Nazaire, elle aide les entreprises à  changer de modèle de développement.

L'opinion publique est de plus en plus sensible à ces domaines. De plus, la législation devient de plus en plus contraignante dans notre pays. La loi de transition énergétique de 2015 exige par exemple une réduction de 50% des déchets d'ici à 2025. Le secteur est donc devenu porteur. Afin de donner l'exemple, Mme Nolwenn Touboulie vient tous les jours depuis Sablé-sur-Sarthe en train pour aller travailler à Angers. a la maison, elle fait trier toute la famille, recycle au maximum et traque les déchets de façon à ne les mettre à la benne qu'une fois par mois. Bien loin de culpabiliser les gens, cette pionnière cherche à féliciter tous ceux qui font déjà des efforts dans ce sens.

Pour approfondir le sujet, consulter le site Internet de l'Ademe :www.ademe.fr.

Lyliane

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