Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/04/2019

Les licornes françaises comme Doctolib...

 Au départ simple start-up, Doctolib est devenue une "licorne". La plateforme de rendez-vous médicaux en ligne et de téléconsultation a rejoint mardi le club très fermé des jeunes sociétés du numérique dont la valorisation dépasse le milliard de dollars. Une performance possible grâce à une nouvelle levée de fonds de 150 millions d'euros auprès de plusieurs investisseurs, indique Les Échos ce mercredi.

À part Doctolib, seules trois sociétés françaises sont officiellement des "licornes" : la plateforme de streaming audio Deezer, le réseau de covoiturage Blablacar et le site de vente en ligne vente-privée.com. Pour accéder à ce statut, les entreprises doivent remplir trois critères : disposer d'une valorisation supérieure à un milliard de dollars, avoir été créées récemment et ne pas être cotées en Bourse. Les sociétés françaises Criteo, Talend ou OVH sont également souvent considérées comme des licornes, même si elles ne remplissent pas ces trois critères.

"Le premier site d'e-santé en Europe"
Né en 2013, Doctolib a depuis connu une croissance accélérée mais solide. Environ 75 000 praticiens utilisent son outil d'agenda et de gestion des rendez-vous, dont 5 000 en Allemagne. Ce sont eux qui rémunèrent l'entreprise, puisqu'ils paient un forfait mensuel pour bénéficier du service.
"Nous cumulons 30 millions de visites chaque mois", indique aux Echos Stanislas Niox-Chateau, le fondateur de Doctolib. Cela fait de la plateforme "le premier site d'e-santé en Europe, et parmi les tout premiers au monde", rappelle-t-il.

L'Express - mercredi 20 mars 2019

 

Solstice ou équinoxe?

Le 20 mars 2019, nous avons célébré l'équinoxe de printemps. Nous avons tous déjà entendu parler d'équinoxes au cours de notre vie mais, pour certains, cet événement fait encore l'objet de confusion avec les solstices qui, eux aussi, surviennent deux fois par an. Voici donc une façon de remédier une bonne fois pour toutes aux incertitudes.
Rotation terrestre
Ainsi que nous l'avons appris à l'école, l'axe de rotation de la Terre est incliné par rapport au plan de son orbite, appelé écliptique. Au lieu d'y être perpendiculaire, ce qui résulterait en des saisons égales tout au long de l'année, il "penche" légèrement. Ainsi, la déclinaison du Soleil (c'est-à-dire l'angle entre l'astre et l'équateur) varie de +23,5° à -23,5° au cours de l'année.
L'équateur, qui est en quelque sorte le pivot de cette variabilité, est éclairé de manière constante tout au long de l'année. Celui-ci ne connaît donc qu'une seule saison (dont les caractéristiques sont principalement dépendantes du climat) et des journées divisées en 12 heures de jour et 12 heures de nuit. Par-delà la latitude 0, on observe une alternance des saisons plus ou moins marquée en fonction de la distance aux pôles géographiques.Une bonne façon de se souvenir de la différence entre solstice et équinoxe:


Tandis que l'équinoxe de printemps survient entre le 20 et le 22 mars, celui d'automne a lieu entre le 21 et le 23 septembre. Ces événements marquent les deux moments de l'année où la déclinaison du Soleil est nulle, c'est-à-dire lorsque l'angle entre celui-ci et l'équateur est égal à zéro. Il en résulte une journée exactement partagée entre 12 heures de nuit et 12 heures de jour, d'où le nom "équinoxe" (aequi + nox : nuit égale).


Le solstice en revanche indique l'exact opposé de l'équinoxe. Survenant le 20 ou le 21 juin en été et le 21 ou le 22 décembre en hiver, il marque le moment où la déclinaison du Soleil est à son maximum : +23,44° correspondant à l'été, et -23,44° à l'hiver (dans l'hémisphère Nord). Le solstice d'été est donc connu comme le jour le plus long, et celui d'hiver comme celui le plus court. Et voilà, vous savez tout !

Emma Hollen - Gentside - mercredi 20 mars 2019

03/04/2019

La période du Carême selon le CCFD...

Le CCFD -Terre solidaire (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement) est une ONG qui agit depuis 1961 dans plus de 60 pays et qui lutte contre toutes les formes d'injustices pour que les droits fondamentaux de chacun soient respectés. Semaine après semaine, notamment tout au long du carême, cette ONG nous propose de devenir ensemble des semeurs de solidarité. Car le temps du carême est un temps de partage (par l'aumône comme par la prière) pour tous les chrétiens grâce à un appel du coeur.

 Ainsi, le premier dimanche suivant le mercredi des Cendres était consacré à la paix dans le monde, le second dimanche à semer la fraternité, le troisième à chercher à agir avec amour et justice. Nous en sommes à la préparation du 4ème dimanche avant la fête de Pâques et ce jour-là est consacré à travailler en faveur de plus d'humanité dans le monde. Il restera le 5ème dimanche destiné à oeuvrer pour devenir des "semeurs d'espérance". Ensuite, nous nous préparerons intérieurement à la fête de Pâques.

Il faut savoir, en effet, que les causes de la faim dans le monde sont les conflits armés dans 60% des pays du monde, la spéculation sur les produits alimentaires, qui aggrave l'instabilité et la volatilité des prix sur les marchés locaux et un peu partout des phénomènes climatiques extrêmes (désertification, cyclones...). Parmi les personnes souffrant  de la faim dans le monde, il y a 155 millions d'enfants de moins de 5 ans, qui souffrent de ce fait d'un retard de croissance.

N'hésitons pas à prier ou à méditer pour que la faim dans le monde soit peu à peu vaincue et engageons nous semaine après semaine à faire cesser le scandale de la faim dans le monde, alors que dans nos pays européens ou en Amérique du Nord beaucoup gaspillent ou souffrent d'obésité.

Pour toute information ou don, contacter: www;ccfd-terresolidaire.org.

Lyliane

01/04/2019

Vers la libération émotionnelle...

A Fayence (83), une olfactothérapeute Mme Nathalie Marcadier accompagne ses clients vers un mieux-être au moyen de l'olfactothérapie, écrit un journaliste dans Version Fémina. Cette technique psycho-émotionnelle et corporelle utilise l'odorat pour nous emmener dans un voyage intérieur et faire ressurgir des émotions et souvenirs refoulés. "L'olfaction, sens primaire, est directement liée aux émotions qui sont stockées dans notre cerveau limbique" explique Mme Marcadier.

L'objectif de ce retour dans le passé est d'identifier l'origine d'un mal-être dans notre quotidien et de s'en libérer. A chaque séance, des huiles essentielles sont soigneusement sélectionnées en fonction de la problématique à traiter. Cela procure souvent lâcher-prise et libération des blocages émotionnels, confiance en soi et harmonie intérieure retrouvée. Il y a possibilité de se reconnecter à soi, de se sentir bien dans son corps et dans sa tête, dans la mesure où cet outil est adapté à tous les âges de la vie.

Pour en savoir plus, consulter sur Internet: www.nathalie-marcadier.com.

Lyliane

Pour les victimes du burn out: Au temps pour toi...

L'association «Au temps pour toi» propose aux victimes du burn-out un lieu de guérison unique en son genre. Une trentaine de personnes y ont séjourné depuis sa création, pour une durée de trois semaines à six mois.
La promesse de «Au temps pour toi» est très claire. Lieu de vie et d'entraide pour les victimes du burn-out, l'association créée en 2015 s'est donné pour mission de «transformer la crise en opportunité». «L'association aurait tout aussi bien pu s'appeler «se foutre la paix»! Nous voulons offrir un lieu de prise de recul, à la fois social et géographique, par une vie quotidienne toute simple, à la campagne», explique au Figaro l'un des trois fondateurs, Jean-Baptiste van de Hove, qui se défend néanmoins de toute démarche sectaire. «Nous ne sommes pas là pour couper les gens de leur entourage! En revanche nous les encourageons à privilégier la qualité à la quantité. Appeler moins par exemple, et écrire des lettres». Quant à l'aspet médical, qui n'est résolument pas du ressort de l'association, celle-ci se contente de faciliter les déplacements des pensionnaires, «tout en restant en dehors».
Située à quelques kilomètres de Limoges, l'association franco-belge a fait l'acquisition d'un bâtiment niché sur un terrain de plus de deux hectares. Depuis son lancement en mars 2017, trente-quatre résidents sont venus pour des séjours de trois semaines à six mois. Fonctionnaire, directrice d'Ehpad, curé, cadres, professeur, médecin... «on a vraiment de tous les profils» indique-t-on là-bas, tout en déplorant le manque de moyens. Premier dispositif en son genre sur le territoire français, l'association reçoit une dizaine de demandes par semaine pour seulement quatre chambres disponibles. «Le burn-out n'etant pas reconnu comme une maladie professionnelle, nous ne vivons que de dons. Grâce à eux nous espérons pouvoir nous agrandir rapidement».
Peu d'obligations mais un large choix d'occupations. Sur place, la vie se veut simple comme un livre de la série «Martine». En dehors des rares obligations que constituent les repas et la méditation, les résidents peuvent vaquer librement à diverses occupations: nourrir les pouls, les moutons, bricoler, peindre, lire, se promener, rencontrer le voisinage... «Les personnes en burn-out ont souvent construit une forteresse intérieure pour se protéger des coups de la vie. Un jour elles se rendent compte qu'elles s'y sont enfermées. Notre idée est de leur proposer d'en sortir, à leur rythme, grâce à un environnement chaleureux et sécurisant», explique encore le fondateur. Ancien scout, également passé par l'armée, il ne manque pas d'image pour désigner le lent travail de reconstruction après le burn-out, cet «état de détresse psychologique absolu et brutal». «Un étang, si on passe son temps à l'agiter, on ne voit plus le fond... D'où le besoin de retrouver le calme».  Jean-Baptiste van den Hove sait bien de quoi il parle. Il y a cinq ans, le fondateur d'Au temps pour toi avait lui aussi connu le fléau du burn-out. Cadre prometteur dans les télécoms, très engagé dans son travail, ce Belge de 35 ans s'était effondré en un mois. «Je restais prostré chez moi, des morceaux de carton sur les fenêtres pour ne pas voir la lumière du jour. Même sortir pour aller acheter du pain me paraissait impossible. J'ai perdu 10 kilos...». Pour échapper à son mal-être, deux solutions se présentaient alors à lui, les monastères ou les cliniques. «Mais aucunes de ces solutions ne me correspondaient. J'avais le choix entre la solitude et l'austérité - ou un lieu médicalisé».

C'est finalement au sein d'une association en charge de toxicomanes que Jean-Baptiste van den Hove trouve son salut durant 14 mois. Une expérience décapante, qui lui apprend les mécanismes de l'excès, «dont la drogue est une expression, tout comme parfois le travail». Après encore un an dans l'association l'Arche, fondée par Jean Vanier, également parrain d'Au temps pour toi, Jean-Baptiste van den Hove mûrit son projet. Son idée: créer un lieu de «désintoxication» du burn-out. Et si possible en France, «parce qu'en Belgique il est difficile de prendre du recul. Où qu'on aille, on croise facilement quelqu'un qu'on connaît». Sur l'Hexagone, l'Agence nationale de santé publique comptabilise 30.000 victimes d'épuisement professionnel, tandis que le cabinet d'expertise Technologia, agréé par le ministère du travail, évalue à près de 3,2 millions le nombre de Français en risque élevé de burn-out. Au temps pour toi leur offre donc, à sa mesure, un toit pour se rétablir.

Amaury Bucco - Le Figaro - dimanche 17 mars 2019

30/03/2019

L'aloe vera a toutes les vertus...

Dans Version Fémina, Mme Sophie Goldfarb analyse les vertus cicatrisantes, hydratantes et anti-inflammatoires de l'aloe vera. Cette plante, dont il existe 400 espèces environ, gorgée d'eau(99%) et d'actifs, stockés pour survivre dans les climats désertiques(Afrique du sud...), comprend plus de 150 éléments dont des vitamines, des minéraux, des acides aminés et un sucre complexe nommé acemannan. C'est pourquoi l'aloe vera remplace avantageusement l'acide hyaluronique et l'allantoïne au quotidien.

L'aloe vera est recommandée comme après-soleil, après le rasage, sur une brûlure légère ou une irritation. Mais elle ne remplace généralement pas une crème, sauf pour se démaquiller car l'aloe vera ne nourrit pas la peau. Il faut pour en faire un cosmétique, un réparateur ou un antibactérien lui adjoindre du beurre de karité, de l'huile de jojoba ou du calendula bio. Pour les cheveux, une forme pour chevelure normale et cheveux secs existe chez Garnier. Enfin, son jus biologique peut se boire et s'achète généralement en magasin diététique sous la marque So'Bio Ethic.

Pour l'utiliser en feuille, prendre des gants et sortir le latex translucide situé au coeur de la feuille. Le mieux est de couper celle-ci dans la longueur après avoir sectionné les piquants et raclé la pulpe. L'utiliser rapidement car une oxydation se produit rapidement. Réputée dépolluante, car elle absorbe les métaux lourds, l'aloe vera peut être installée dans un intérieur.

La plupart des cosmétiques à base d'aloe vera sont obtenus à partir d'une poudre résultant du broyage et du séchage de la pulpe. Mais le gel est plus concentré en acemannan, en vitamines et en minéraux que la poudre. Généralement pour les distinguer le gel apparaît sous le nom d'aloe barbadensis leaf juice alors que la poudre est qualifiée du même nom auquel on ajoute le mot powder.

Pour plus d'informations, contacter par exemple: www.forever.fr

Lyliane

29/03/2019

Data et intelligence artificielle en santé à l'Institut Curie...

Mme Mathilde Regnault dans le Journal de l'Institut Curie fait le point sur une nouvelle discipline: l'I.A. ou l'intelligence artificielle. L'I.A. révolutionne, en effet, la façon de faire de la recherche chez les médecins et l'Institut Curie se félicite d'avoir anticipé  ce tournant décisif. A ce jour, 5 000 dossiers médicaux  sont informatisés, 50 000 échantillons de patients sont séquencés et plus de 300 millions d'images radiologiques (IRM, TEP)sont enregistrées comme 100 téraoctets de données collectées se retrouvent en perspective rien que dans l'essai pédiatrique MICCHADO concernant 600 enfants.

Plusieurs champs d'investigation donnent déjà de premiers résultats. L'un des plus prometteurs est l'analyse des examens d'imagerie médicale, combinée à d'autres types de données: cliniques, génomiques, protéomiques ou métaboliques. Cela peut orienter notamment la réponse à des traitements, affiner des réponses thérapeutiques. En immunothérapie, l'I.A. accélèrera l'identification des biomarqueurs prédictifs de la réussite du traitement. C'est l'un des volets du projet de recherche européen PEVO data financé par ERA pzermed, coordonné par le Pr Le Tourneau, qui devrait débuter l'été 2019.

Lyliane

28/03/2019

Découvrir une forme d'auto-rééducation: le Feldenkrais...

Dans le journal "Nous", Mme Karine Michel introduit une technique à mi-chemin entre psychomotricité, kinésithérapie et ostéopathie: le Feldenkrais. C'est le docteur Moshe Feldenkrais, né en Ukraine, puis installé en France dans les années 1930, qui fut à l'origine  dans notre pays.de l'introduction du judo. Puis, il créa une discipline qui porte son nom, "très connue dans le monde de la danse, mais encore assez marginale dans le grand public".

Mme Adeline François, formée en 4 ans à Paris, organise des cours collectifs dans le Var au Club loisirs Vanikoro à La Valette-du-Var. Au besoin, elle peut prendre en charge des élèves en individuel et elle se centre alors sur le toucher. Généralement, elle décompose les mouvements et guide les élèves oralement. La technique Feldenkrais, explique-t-elle, est "une technique de prise de conscience par le mouvement". On cherche en effet à gommer les mauvaises habitudes en corrigeant les postures du corps. Chaque mouvement est répété plusieurs fois et vise la fluidité.

Le tarif pratiqué par Mme François est de 55 euros la séance individuelle. Pour les cours collectifs, se renseigner car cela dépend du nombre d'inscrits. Pour tout renseignement, contacter le site: www.feldenmoves.net.

Lyliane

24/03/2019

Avec Care, vous aussi, faites entendre votre message pour l’égalité !

 

 

 
 
 
 
       
 
 
 
 
 
 
1 femme sur 3 est victime de violence au cours de sa vie
Si cet email ne s’affiche pas correctement, cliquez sur ce lien.
 
texte alternatif banner


Bonjour


Vous avez testé vos connaissances sur les préjugés envers les femmes grâce à notre quiz. Certains chiffres vous ont sans doute alarmé. 

En effet, la situation est dramatique. Dans de nombreux pays, des lois sexistes continuent de régir la vie de milliers de femmes. Elles subissent des discriminations en matière d’accès à la santé, à l’éducation, et leurs droits sont bafoués. 

De plus en plus, les femmes dénoncent les violences et les inégalités qu’elles subissent, mais il y a encore tant de choses à dire. Vous aussi, vous pouvez jouer un rôle dans ce combat.  

En savoir plus

 

Est-ce que vos proches sont conscients de la situation ? Savent-ils réellement ce que vivent les femmes dans le monde ?  

Ces chiffres accablants doivent être connus de toutes et tous. En partageant ce quiz auprès de votre entourage, vous participez à la prise de conscience globale. 

Merci d’avance d’être avec nous dans ce combat et de partager ce quiz.
 

texte alternatif banner
 
Nous suivre
 
alt alt alt
 
 
QUI SOMMES-NOUS    /
    NOS ACTIONS    /
NOUS CONTACTER
 
 
Text alternatif
Conformément à la loi Informatique et Libertés, vous disposez d'un plein droit d'accès, de modifications ou de suppression des données personnelles vous concernant. Vous pouvez à tout moment exercer ce droit en allant sur les pages ci-dessus ou sur demande écrite à cette adresse :

CARE France - 71 rue Archereau - 75019 - Paris.

Se désinscrire
 
 
 
 Care France
 
 
 
 
RépondreTransférer
 
 
 

 

 
 

 

23/03/2019

Loi sur les mobilités au Sénat...

 

Bonjour Lyliane,

Le projet de loi sur les mobilités est en ce moment en discussion au Sénat. C’est le moment de faire savoir aux sénatrices et sénateurs que nous souhaitons des mesures ambitieuses pour protéger notre climat et endiguer la pollution de l’air.
 
J’écris à mon élu.e
Afin de contenir une augmentation maximale des températures à 1,5°C et de préserver la santé de la population, il faut, entre autres, réduire le trafic routier.

Il est le premier secteur émetteur d’oxydes d’azote en France.L’exposition à une pollution chronique au dioxyde d’azote (NO2) peut être responsable de maladies respiratoires et de morts prématurées. Cela touche en premier les personnes vulnérables, enfants et personnes âgées. Les transports sont aussi la première source d’émissions de gaz à effet de serre : un désastre pour le climat. Or, il y a urgence !

Aujourd’hui, les sénatrices et les sénateurs ont la possibilité de faire du projet de loi sur les mobilités un texte solide en y ajoutant des mesures à la hauteur des enjeux climatiques et sanitaires. Envoyez-leur un message :
 
J’écris à mon élu.e
Notre mobilisation est nécessaire pour dire aux responsables politiques que leur stratégie des petits pas ne suffit pas. Nous comptons sur vous !

Merci pour votre aide,
Maud,
pour l’équipe Petite Reine de Greenpeace

 

22/03/2019

Qu'est ce que l'autisme?

 

Face à un enfant atteint d'autisme, certains ne savent pas comment réagir. Pour les aider et lever le voile sur ce sujet tabou, des parents ont listé ce que tout le monde devrait savoir sur cet trouble du développement.


Outre-Atlantique, le Canada comme les Etats-Unis ont lancé, comme chaque année depuis les années 1970, un mois de sensibilisation à l’autisme en avril. Le lundi 2 avril 2018, c'était la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme en France. L’occasion d’informer la population sur ce trouble du développement qui affecte les fonctions cérébrales.
Qui mieux que des parents d’enfants atteints d'autisme peuvent nous parler de ce sujet ? Interrogés par le Huffington Post, ils ont pu enfin exprimer leurs sentiments vis à vis de ceux qui connaissent mal le trouble du spectre autistique. Voici sept phrases qui ont retenu notre attention.


Nos enfants ont des sentiments
Pour Victoria Rusay, mère d’une petite fille, "mon enfant peut entendre et comprendre la manièreaitez. Le fait qu’elle ne parle pas ne veut pas dire qu’elle est inférieure. Elle est humaine avec des sentiments et des émotions comme vous et moi”


Un enfant a de l'autisme mais n'est pas l'autisme
Une autre mère, Jennie Carlsten, s’exprime elle aussi : "chaque personne est différente. S'il vous plaît, ne pas sous-estimer mon enfant à cause de quelque chose que vous avez entendu ou lu"


Nul besoin de pitié
“Quand j'explique à des inconnus que mon fils est atteint d’autisme, on me regarde comme si c'était un fardeau, l’air de dire que ça doit être difficile. Il est très intelligent. Et il y a des jours où tout est un défi pour lui, mais nous l’affrontons. L'autisme ne le rend pas incapable, c'est le monde environnant qui est incapable de le comprendre ", se confie Holly Nykole Luciano.


Ils ont besoin de patience et de compréhension
"Mon enfant est très intelligent. Il peut comprendre les choses, mais parfois ça lui prend un peu plus de temps”, explique ce père de famille, Bob Chappell. Elle  est la plus empathique que je connaisse. Si les gens lui laissaient plus de temps, elle communiquerait d'une manière qui vous étonnerait. Elle est incroyablement intelligente, drôle et aimante“ s’enthousiasme Lyndsay Jeanne Gentry.


Nous ne cherchons pas un remède
Pour Sophie Vera, professionnelle de santé et mère, chercher un remède ne fait pas partie des préoccupations d’un parent d’enfant atteint d’autisme. “Les huiles essentielles, les alignements de chakra et les danses de pleine lune ne vont pas guérir mes enfants. Si un enfant était guéri, il ne serait pas autiste.”


Nos enfants sont intelligents
"Être atteint d'autisme ne veut pas dire être idiot. Chaque fois que nous disons à quelqu'un de nouveau et sans éducation sur le sujet que notre fils est autiste, la réponse typique qui s’en suit est ‘mais il semble si intelligent !’. Mais il est intelligent ! Beaucoup, voire la plupart des enfants atteints d'autisme possède un QI ou au-dessus de la moyenne. Cependant, ils ne choisissent pas toujours de partager ce qu'ils savent ou peuvent faire avec vous”, explique longuement Casey Chapman.


Il y a beaucoup de travail invisible
Ce parent ajoute : "Juste parce qu’une action semble se passer facilement ne signifie pas que c'était facile pour eux. Il y a des heures et des heures de coaching invisible et de la pratique dans les coulisses que vous ne voyez pas qui a fait paraître quelque chose facile”
Pour son fils, “être un petit garçon souriant est un travail difficile pour lui. C'est pourquoi je suis épuisée", confesse Céline Marguerite Quentin, mère de famille.

Valentine POIGNON - Femme Actuelle - dimanche 24 février 2019

21/03/2019

Droit des femmes, droit d'asile...

Dans le Journal "La Strada" de mars 2019, Mme Morgane Tymen s'emploie à l'occasion de la journée internationale du 8 mars consacrée traditionnellement aux droits des femmes dans le monde, de faire un bilan sur la situation des femmes lors des migrations. Six organisations (ADN,la Cimade, Habitat et Citoyenneté, LDH, le Graf, le Planning familial...) qui accueillent des demandeuses d'asile à Nice se sont unies l'an passé pour lancer une campagne contre la volonté de durcissement de la législation française: la Loi Asile et Immigration.

La question du mariage forcé est notamment cruciale au Burkina Faso, en Guinée, au Maroc, en Tunisie... Des jeunes filles, en effet, subissent des pressions sociales et familiales et, pour échapper à des unions arrangées contre leur gré, elles sont contraintes de fuir et d'émigrer avec tous les risques que cela comporte (viols, tortures...). Puis, lorsqu'elles demandent l'asile dans notre pays, leur demande d'hébergement n'est pas nécessairement prise en compte. Elles réclament davantage d'accompagnement, un accueil bienveillant, une écoute positive et sans jugement à l'OFPRA et partout où elles sont amenées à respecter des procédures longues et difficiles.

Pour en savoir davantage, joindre les sites des associations citées plus haut.

Lyliane

Fukushima: 8 ans après!

 

10 mars : Rassemblement à Paris pour la sortie du nucléaire en France et au Japon

Cette année, le 11 mars sera le huitième anniversaire de la catastrophe de Fukushima. Comme l’année dernière un grand rassemblement pour la sortie du nucléaire se tiendra ce dimanche 10 mars sur la place de la République à Paris à l’appel de 12 organisations nationales. Au programme : commémoration, témoignages, concerts, prises de parole, animations, info-kiosques...

 

 

17/03/2019

Plastiques, que faire pour mieux les recycler et arriver à les réduire?

L'Association Agir pour l'environnement lance une campagne jusqu'au 31 /12/2019, en interpellant Mr le ministre de la transition écologique et solidaire, afin d'interdire les plastiques à usage unique et d'informer au sujet de la production polluante et dangereuse des matières plastiques et du gaspillage d'une ressource non renouvelable. Depuis les années 50, en effet, l'industrie chimique mondiale a produit 8,3 milliards de tonnes de plastique. Or, seuls 9% de ces plastiques ont fait l'objet d'un recyclage, 12% ont été incinérés et 79% ont terminé en décharge ou ont contaminé l'environnement.Il nous faut réagir vite, sinon ce seront 12 milliards de tonnes supplémentaires qui connaîtront le même sort d'ici 2050...

Il faut savoir que 582 molécules sont autorisées comme additifs ou auxiliaires de production de polymères. Outre cela, une multitude d'autres polymères (fibres textiles synthétiques, caoutchouc synthétique, sacs, bouteilles, emballages, filets de pêche...) produisent les 2/3 des rejets directs de débris de micro-plastiques dans nos océans. On estime en effet à 8 millions de tonnes les plastiques finissant à la mer. C'est notamment ce fameux septième continent au coeur de l'Océan Pacifique. Plastique contre plancton, c'est une véritable "bombe à retardement"!

Trop de substances dangereuses sont encore présentes dans nos produits de consommation pour autoriser leur recyclage en toute sécurité pour la santé ou l'environnement. Des lobbies essayent pourtant de faire croire aux pouvoirs publics  que cette contamination est mineure. Or il n'en n'est rien! L'Association Agir pour l'environnement demande à travers cette campagne:

- d'interdire les plastiques à usage unique (bouteilles, cotons-tige,verres et assiettes jetables...), les suremballages, les films plastiques...

- de déclarer la composition complète des plastiques et de leurs additifs, pour mettre en place un système de traçabilité.

- de faire adopter par la commande publique d'ici fin 2020 un plan de sortie  des plastiques à usage unique, l'amorce d'une ample"déplastification des lieux publics" comme maternités, hôpitaux...

Bref, il s'agit de montrer que la sécurité sanitaire et environnementale vis à vis des plastiques est pour le moment une faillite complète dans notre pays. Ce constat devrait enfin mettre en mouvement les agences chargées de veiller à notre santé comme par exemple l'ANSES, l'Agence de l'eau et l'Ademe. A nous de peser sur la législation et de demander que les choix politiques et économiques du pays soient réorientés pour minimiser la menace qui nous vise tout comme nos descendants.

Pour en savoir davantage, joindre sur Internet: www.agirpourlenvironnement.fr

Lyliane

 

13/03/2019

Les "sans voix" du Samu Social de Paris prennent la parole...

« Ce que ça deviendra on verra, mais si on ne prend pas la parole quand on nous la donne, c’est pas la peine ».
Sur le pont du Petit Bain, la péniche culturelle et solidaire amarrée en contrebas de la Grande Bibliothèque (XIIIe), Jean-Philippe, Thierry, Marcel, Marvine, Moïna et plusieurs dizaines d’autres « sans voix », près de 70 hommes et femmes en grande précarité, hébergés et accompagnés par le Samu social de Paris, ont montré ce mercredi que « la démocratie participative, c’est ça : c’est prouver qu’il y a aussi parmi nous des gens qui ont des idées ».
A trois semaines de la clôture du Grand Débat national, l’initiative du Samu social parisien est venue combler une faille en donnant la parole à ceux auxquels on demande rarement leur avis. Les « transparents », ainsi qu’estime une maman, sans papier et logée à l’hôtel depuis « trop de mois ».
« Il est important que votre parole soit entendue » leur a rappelé Christine Laconde, la directrice générale du Samu social de Paris, en ouvrant cette rencontre dont les enjeux ont mobilisé au-delà des prévisions, notamment parmi les mères de familles hébergées dans les hôtels de Paris et de banlieue.
Logement, rupture brutale de ressources, reconnaissance des acquis scolaires et des compétences des étrangers, délais et complexité des procédures administratives, accès au travail, difficulté de participer à la transition écologique lorsque se nourrir est déjà compliqué, nécessité d’actualiser les critères de l’aide sociale aux situations présentes, plutôt que « un ou deux ans avant, quand on avait peut-être un travail, un toit… »... Doléances ou propositions, toutes seront apportées très officiellement le 11 mars à la commission du Grand Débat, par six femmes représentatives des 40 000 personnes prises en charge par le Samu social de Paris.


« Plus de réquisitions de logements vacants »
Chef d’orchestre de ce défi, Jean-François Kryzaniak sait de quoi il parle. « Les problématiques des personnes précaires, je les connais bien, j’ai 19 ans de rue », sourit cet ancien sans-abri devenu consultant en politique sociale, qui met en œuvre depuis 2 ans les initiatives de « démocratie participative » du Samu social 75 au sein des centres d’hébergement. « Moi ce qui m’a sauvé et m’a motivé pour sortir de la rue, c’est quand on m’a demandé mon avis pour l’élaboration du plan pauvreté, en 2012. Je me suis aperçu que ma parole était en entendue, et surtout j’ai retrouvé quelque chose de cette parole dans le résultat… C’est motivant. »
Et cela donne des ailes pour mobiliser les « sans voix » et faire en sorte que « leurs propositions ne restent pas lettre morte ». Beaucoup d’entre eux placent le thème des ressources et du logement en tête des doléances. « Sans logement, pas de d’accès au travail, pas de papiers, pas de santé… il faut un logement pour avoir un travail, et un travail pour avoir un logement, c’est le chat qui se mord la queue », répète une femme.


« Interdire le plastique »
Tous auraient pu exprimer la même chose, et demandent « la permission de travailler le temps des procédures », et « plus de réquisitions de logements vacants ».
Pour autant, même confrontés aux besoins primaires de se nourrir, se loger, travailler, les « sans voix » se sentent concernés par l’écologie. « Si on ne fait rien pour la planète, c’est cuit », estime ainsi Jean-Philippe, 54 ans, hébergé dans un centre parisien. « C’est pour les enfants qu’il faut faire des efforts, qu’on arrête de polluer sinon on perdra tout et ce sont eux qui vont trinquer. Il est encore temps, je propose qu’on interdise le plastique », lance-t-il. Et maintenant ? « Je veux croire que tout ce qu’on a dit servira à quelque chose », sourit Jean-Philippe.
« Tout ce qui a été dit aujourd’hui sera transmis et ne restera pas dans un tiroir, nous avons besoin de la parole de tous les citoyens », est venue rassurer, en personne, la secrétaire d’Etat chargée de l’exclusion, Christelle Dubos, à l’heure de la restitution des ateliers.

Elodie Soulié - Le Parisien - mercredi 27 février 2019

08/03/2019

L'élevage durable reste à défendre selon Zone Verte...

Selon le magazine Plantes et Santé de Mars 2019 et un article de Mme Jeanne Le Borgne, plusieurs ONG environnementales appellent à soutenir l'élevage durable. Mme Lucile Brochot, vétérinaire spécialisée en phytothérapie qui fait partie depuis 2017 du groupement Zone Verte et qui s'est faite interviewer par la journaliste, explique aux lecteurs l'intérêt des soins naturels pour les animaux. Elle défend une philosophie humaniste de l'agriculture paysanne et biologique. Pour cela, son groupement offre des conseils, du soutien et des alternatives naturelles aux éleveurs. Zone verte organise par exemple des sessions sur l'aromathérapie, la gemmothérapie, les fleurs de Bach...

C'est d'une manière holistique que Zone Verte envisage la santé des animaux. Ils privilégient, en effet, les plantes, les huiles essentielles, les élixirs floraux ou bien l'homéopathie pour soutenir l'organisme et améliorer les défenses immunitaires des bêtes. Beaucoup d'éleveurs souhaitent diminuer leur usage de produits nocifs: antibiotiques, antiparasitaires, herbicides... Ils ont la possibilité notamment de laisser leurs animaux consommer certains végétaux sur place comme orties ou pissenlits.

Il faut savoir que les Cahiers des charges européens et français sur l'agriculture biologique recommandent de privilégier les produits phytothérapiques aux médicaments vétérinaires. Toutefois, la législation vétérinaire poserait problème dans la mesure où certains médicaments nécessitent des prescriptions. Les préparations à base de plantes ne seraient, en effet, souvent prescrites qu'en dernier recours. Quant aux  consommateurs, ils demandent pourtant majoritairement des produits venant d'animaux élevés dans de bonnes conditions.

L'article cite des chiffres: sur les 6 dernières années, en France, l'exposition aux antibiotiques a été réduite de 23,3% pour les bovins, de 43,5% pour les porcs, de 48, 7% pour les volailles et de  44,3% pour les lapins selon l'Agence nationale du médicament vétérinaire (ANSES-ANMV). Toutefois, signale l'article, ne pas oublier que les antibiotiques récents sont plus actifs et nécessitent des quantités plus faibles de matière active. Et l'antibiorésistance pour les bactéries aussi bien chez l'homme que chez l'animal en serait impactée...

Pour davantage d'information, contacter sur Internet: www.giezoneverte.com.

Lyliane

 

07/03/2019

Qu'est-ce qu'une pomme responsable?

Selon un article de Mr Marc Ouahnon dans le journal gratuit "20 minutes", une production de pommes responsable, c'est tout d'abord une production qui respecte la nature. Pour protéger leurs vergers, les arboriculteurs de la marque Pink Lady par exemple privilégient des méthodes naturelles qui préservent la biodiversité. Ils comptent notamment sur les chauve-souris, les mésanges et les abeilles pour aider à juguler ravageurs et maladies. Les abeilles sauvages et les haies jouent effectivement un grand rôle dans la protection des vergers.

Le terroir est également important. Dans notre pays, les zones privilégiées sont le Val de Loire ainsi que le Sud-Ouest. Les pommes ont besoin, en effet, d'un équilibre minéral des sols. Les arboriculteurs doivent tailler les arbres en hiver et au printemps veiller à l'éclaircissage  et l'effeuillage en attendant la récolte de l'automne. La cueillette se fait à la main et cela intervient lorsque le fruit arrive à maturité. Après un tri rigoureux, si les fruits ont des défauts, ils finissent en compotes, en jus ou en cidre.

La pomme est apparemment le fruit préféré des français. Toutefois, il faut savoir que c'est aussi un des plus traités (vers, carpocapse...). C'est pourquoi, seuls les fruits bio peuvent être consommés avec la peau. On considère qu'en 2018, 1,5 million de tonnes de pommes ont été produites. Pour en savoir davantage, consulter sur internet le site:

https://www.750g.com/ingredients/pomme-i93.htm
Lyliane

 

Nicolas Hulot fait avec la CFDT de nouvelles propositions...

Editorial. Le secrétaire général de la CFDT et l’ancien ministre de la transition écologique ont présenté, le 5 mars, 66 propositions dessinant un nouveau « pacte social et écologique », à rebours des choix du gouvernement.

Dans sa lettre adressée aux Français, le 13 janvier, le président de la République a fixé l’ambition du grand débat national qu’il a engagé : « Nous devons inventer un projet productif, social, éducatif, environnemental et européen nouveau, plus juste et plus efficace. » Il en attend « de nouvelles idées » et « de nouvelles manières d’envisager l’avenir ». Une vingtaine d’acteurs majeurs du monde associatif et syndical viennent de le prendre au mot.
Le « pacte social et écologique », assorti de 66 propositions d’action, qu’ils ont rendu public mardi 5 mars, constitue une réponse collective, charpentée et vigoureuse, à l’invitation présidentielle. Mieux, cette initiative esquisse, pour aujourd’hui et pour demain, un projet de société et un modèle de développement, en clair un projet politique alternatif.
Cette initiative pourra difficilement être écartée d’un revers de la main par le président de la République, quelles que soient ses réticences à admettre que les corps intermédiaires puissent intervenir dans le débat public au-delà de leur domaine d’action spécifique. Elle est en effet portée par trois syndicats (CFDT, CFTC et UNSA), par la Mutualité française et par des associations environnementales, sociales ou d’éducation populaire de premier plan (France Nature Environnement, Fondation Nicolas Hulot, Réseau Action Climat, Secours catholique, Ligue de l’enseignement, ATD Quart Monde, Cimade, Uniopss, France terre d’asile, etc.).
En outre, elle est défendue par deux têtes d’affiche dont la parole est tout sauf négligeable : le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, et l’ancien ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot. Le premier avait été sèchement éconduit par le premier ministre, en novembre 2018, quand il lui avait proposé son aide pour répondre au mouvement des « gilets jaunes ». Le second avait démissionné avec fracas, en septembre, qualifiant de « mystification » la politique environnementale du gouvernement.


Mise en garde du chef de l’Etat
Que proposent-ils ? Au-delà des grands mots et des grands sentiments – redonner à chacun le pouvoir de vivre dignement, réconcilier transition écologique et justice sociale, partager le pouvoir entre gouvernants et citoyens –, bon nombre de leurs propositions partager le pouvoir entre gouvernants et citoyens –, bon nombre de leurs propositions vont à rebours de la politique ou de la philosophie du gouvernement.

Ainsi, en matière de fiscalité (taxation des hauts patrimoines, fin des dérogations accordées aux revenus du capital, fin des exonérations de la taxe carbone pour le transport aérien, maritime ou routier de marchandises…). De même en matière de logements (retour sur les coupes opérées sur les aides publiques et sur les ponctions sur les organismes d’HLM, investissement massif dans la rénovation thermique…), de retraites (garantie d’un niveau de pension au moins égal au smic pour une carrière pleine…), de vie des entreprises (plafonnement des rémunérations des dirigeants et adossement de leur part variable à la performance sociale et environnementale…) ou de vie démocratique (multiplication des jurys citoyens pour évaluer projets de loi et politiques publiques…).
Enfin, ils mettent en garde le chef de l’Etat contre la tentation, « l’erreur », insistent-ils, de penser « qu’il est encore possible de décider seul des conclusions » à tirer du grand débat. La réponse appartient à Emmanuel Macron. Mais il lui sera  difficile d’ignorer cette interpellation.

LE MONDE - Le Monde - mardi 5 mars 2019

05/03/2019

Philosopher avec les enfants...

Les personnes formées au cours du parcours SEVE (Savoir Etre et Vivre Ensemble) de Mr Frédéric Lenoir organisent des ateliers à visée philosophique et méditation pour enfants de 6 à 12 ans de 45 minutes environ sur des thèmes simples et accessibles.

Les bienfaits sont le partage, l'écoute, le non jugement de ce qui est dit, et cela permet aux enfants de parler librement et de s'épanouir. Il y a en général quelques minutes de méditation, qui apprennent à ressentir la respiration et à apporter le calme en Soi.

A Nice par exemple, depuis janvier 2019, des ateliers ont lieu régulièrement à la salle Espace, 60 Rue Dabray. Sur Facebook à la page SEVE, on peut trouver tous les renseignements souhaités.

Lyliane

04/03/2019

Des thérapies énergétiques qui dérangent encore...

 

Des thérapies efficaces qui dérangent

mille de thérapies qui restent controversées, car elle bouleversent l’ordre établit dans le monde de la psychothérapie. Ces thérapies intègrent des méthodes cliniques contemporaines avec des concepts et des techniques dérivés de systèmes de guérison anciens, le plus souvent l'acupuncture et l'acupressure, comme c'est le cas pour l'EFT et la TFT (dont est issue l'EFT).

La dernière décennie a été marquée par une vague d'études sur l’efficacité de ces nouvelles thérapies. Ces études constituent un ensemble croissant de données probantes à l'appui de ces approches. C’est à dire que l’on mesure chaque jour de plus en plus à quel point elles sont utiles et efficaces pour traiter de nombreux troubles, aussi bien physiques, que mentaux.

De plus, on comprend de mieux en mieux comment et pourquoi elles fonctionnent et même si la totalité des mécanismes actifs n’est pas encore expliqué, on dispose désormais d’au moins deux hypothèses vérifiables pour expliquer les mécanismes cérébraux qui produisent les solides résultats cliniques rapportés dans la documentation de recherche, fondées sur les connaissances neurologiques actuelles.

Les avantages potentiels de l'intégration de la stimulation de points d'acupuncture dans des approches de traitement plus conventionnelles, fondées sur les données probantes existantes, comprennent une augmentation de la rapidité de traitement et une plus grande facilité pour modifier efficacement les cicatrices émotionnelles profondes qui se sont créés au moment des traumatismes et qui n’ont plus lieu d’être dans le présent.

Quel est le principe de la psychologie énergétique ?

Lorsque des événements traumatisants (ou des situations émotionnellement chargées) surviennent dans la vie d’un individu, celles-ci se stockent dans le cerveau et le corps des personnes avec tout ce qu’elle ont vu, entendu, senti, ressenti, pensé, cru et imaginé lors de l’événement.

Lorsque qu’un individu est traumatisé son cerveau est incapable de traiter son expérience comme il le fait habituellement. Et donc, tout ce qui est relié à ce moment traumatique est « encapsulé » dans son cerveau et son système nerveux autonome. Souvent, le souvenir lui même de l’événement n’est plus accessible à la conscience de la personne mais les perturbations restent bien présentes dans son système nerveux autonome. Ce qui la maintient dans un état de détresse intense. Elle continue de ressentir de violentes émotions, bien longtemps après son traumatisme, sans même savoir parfois pourquoi.

Les techniques de thérapies énergétiques telles que l’EFT (Emotional Freedom Techniques) ou la TFT (Thought Field Therapy) produisent deux effets notables. Premièrement elles débloquent les souvenirs négatifs et les émotions qui y sont associées et engrammés dans dans le système nerveux et le corps, et ensuite elles permettent au cerveau de digérer cette expérience (de retraiter l’information en quelque sorte pour que le cerveau réalise que c’est bel et bien terminé).

Le psycho-praticien en énergétique travaille avec son patient dans un espace de sécurité, avec beaucoup de douceur. Il accompagne la personne à s’approcher pas à pas du souvenir traumatique si cela est possible, sans déclencher une trop forte émotion. Et le cas échéant, le patient peut alors se confronter à nouveau au souvenir et ressentir à nouveau des émotions pas agréables qui sont retraitées grâce à la stimulation manuelle de certains point d’acupuncture. Le patient stimule lui même des points qui se trouvent sur son visage, sur son torse et sur ses mains.

Cette forme de thérapie permet au patient d’intégrer progressivement la charge négative des émotions et de reprendre le contrôle de sa vie. L’état de stress post-traumatique s’atténue puis disparait, les phobies se résorbent souvent en une ou deux séances. Dans les cas plus complexes, la thérapie demande plusieurs séances, mais les études montrent qu’ils faut moins de séances qu’avec d’autres méthodes tout au aussi efficaces.

Le saviez-vous ?

  1. La psychologie énergétique est née à la fin des année 1970 avec les découvertes du Dr Roger Callahan, psychologue, bien avant la naissance de l'EMDR.
  2. Dix études différentes ont comparé les deux méthodes de la famille de la psychologie énergétique que sont l'EFT et la TFT à d'autres approches thérapeutiques validées et « basées sur des données probantes » telle que les TCC ou l'EMDR. Elles montrent toutes l'efficacité et la rapidité des techniques énergétiques.
  3. `De très nombreux praticiens en TCC (Thérapies cognitivo-comportementales) utilisent aujourd'hui des séquences de tapping dans leur pratique aux États-Unis (plus de la moitié des professionnels interrogés). 

Pour la première fois dans l’histoire de la psychologie énergétique, le gouvernement britannique a reconnu l’efficacité de l'EFT (Techniques de libération émotionnelle) et de la TFT (Thérapie du Champ Mental) pour le traitement du Syndrome (ou trouble) de stress post-traumatique SSPT ou TSPT). Ces deux techniques psycho-corporelles très proches (l’EFT est une "copie" simplifiée de la TFT) combinent des interventions somatiques (stimulations de points d’acupuncture) et cognitives (exposition imaginaire au traumatisme vécu).

L'efficacité de l'EFT et la TFT pour le traitement du TSPT est reconnue par le gouvernement britannique
 

 L'équipe Bebooda        

03/03/2019

Ne pas forcément jouer pour gagner et de ce fait vivre mal la défaite...

Mme Aurore Harrouis dans le magazine "Nous" donne la parole à Mme Marie Mayné, psychothérapeute généraliste et sophro-analyste, installée à Nice depuis 6 ans, qui anime des groupes de parole de femmes. Celle-ci explique que beaucoup de joueurs n'aiment pas perdre et ne prennent pas le jeu comme un divertissement. "Ils se sentent souvent dévalorisés, car c'est une blessure d'amour-propre qui soulève de la culpabilité, de la rancoeur.

Mme Mayné connait bien le sujet et relie la dévalorisation à un manque de confiance en soi, dans la mesure où "la vie est considérée comme une compétition permanente dans laquelle certains ne supportent pas de perdre". Le jeu n'apporte plus aucun plaisir dans ce cas. Aussi, dès l'enfance, le jeu doit être proposé à l'enfant pour qu'il apprenne les règles du jeu et ne cherche plus à toujours dominer les autres. Cela incite en effet à accepter les limites de la vie et donc peu à peu à perdre son sentiment de "toute-puissance infantile". L'enfant doit, en effet, trouver du plaisir et de l'insouciance à jouer et il est invité à accepter ses failles éventuelles.

Plus tard, l'adulte saura de ce fait supporter les aléas du sort et perdra "l'illusion que la vie se pliera à ses désirs". Il est donc essentiel de ne pas laisser nos enfants gagner à tous les coups. Au contraire, tout adulte qui joue avec son enfant peut lui montrer que "perdre n'est pas grave". L'article se termine sur la sage maxime de Mr Pierre de Coubertin: " L'important, c'est de participer".

Lyliane

01/03/2019

Quelles aides financières pour adapter mon logement?

Dans le journal gratuit "Mon pharmacien et moi" de janvier/février 2019, un article liste toutes les aides financières existantes, afin de faciliter le financement des travaux d'aménagement d'un logement.C'est l'Agence Nationale de l'habitat (ANAH)qui octroie ces aides aux propriétaires occupants ayant des revenus modestes. Il peut s'agir par exemple de l'installation d'une douche de plain-pied comme de la réfection de l'électricité. Les locataires qui financent les travaux avec l'accord de leur propriétaire peuvent également y prétendre. L'aide accordée peut aller jusqu'à 50% du montant total des travaux hors taxes. Le logement doit toutefois avoir plus de 15 ans et le versement des aides est subordonné à des conditions de ressources détaillées sur le site anah.fr.

Si l'on est retraité du régime général, l'Assurance retraite peut prendre en charge une partie des coûts des travaux d'amélioration ou d'adaptation du logement, afin de prévenir la perte d'autonomie. Ces travaux doivent être réalisés dans votre résidence principale. Le montant de l'aide dépendra notamment du coût de revient du chantier et des ressources. Certaines Caisses de retraite complémentaires proposent parfois également des aides. La région, le département ou la commune peuvent aussi accorder aides et prêts, voire subventions. Pour le savoir, consulter un point rénovation info service sur le site de l'Agence nationale de l'Habitat - www.anah.fr. ou à l'ADIL.

Certains travaux sont pris parfois en charge dans le cadre de l' APA (allocation personnalisée d'autonomie). Cette aide, qui peut être versée par le Conseil Départemental, s'adresse aux personnes âgées de 60 ans et plus en perte d'autonomie quels que soient leurs revenus. On peut aussi bénéficier d'un crédit d'impôt pour certaines dépenses d'équipement pour l'adaptation du logement au handicap ou à la perte d'autonomie. Que l'on soit propriétaire ou locataire, cela concerne la résidence principale en France. Pour plus d'informations, consulter le site: www.service-public.fr.

Lyliane

-

Tester le bain de glace...

Mme Myriam Loriol dans Version Femina nous raconte comment elle a testé la méthode Wim Hof dans une piscine à zéro degré. Ce néerlandais de 59 ans est nommé "Iceman", car il  est capable de tenir 72 minutes dans un bain rempli de glace. Il dit réaliser ses prouesses grâce à une respiration particulière et une forte concentration. Cela lui permettrait de prendre le contrôle de son corps. Il diffuse sa méthode en formant des instructeurs dans le monde entier. En France, Mr Jean-François Tual -  www.icemind.fr - propose des stages d'initiation d'une demi journé  à l'Hôtel Kube à Paris pour 100 euros.

Autour d'une petite piscine en plastique, remplie à moitié de glace, 11 stagiaires se retrouvent et sont censées se tremper dedans. Certains cherchent la performance, d'autres aguerris au froid veulent aller plus loin. La séance commence  en prenant la température du bain. Puis, on inspire un maximum d'air par le nez, en commençant par le bas du ventre et on expire sans effort. On s'assoit et on enchaine avec environ 30 respirations, afin de pouvoir ensuite bloquer sa respiration.

Ensuite, les stagiaires s'allongent et enchaînent 3 cycles d'hyperventilation. Le corps est alors en mode "panique". Une sorte d'engourdissement se produit et cette sensation hypnotique va crescendo. On se sent comme dans une carapace protectrice au niveau de la cage thoracique. Alors se fait le partage d'une collation. Des mouvements lents et une relaxation ont encore lieu. Puis, chacun passe à tour de rôle son baptême. Le froid saisit, certes, mais en respirant calmement, c'est faisable reconnaît Mme Loriol! Chacun reste environ 3 minutes 30 dans la piscine de glace. C'est apparemment tonifiant et cela booste mentalement.

Grâce à la préparation physique, les taux d'hormones augmentent dans le sang. La pleine conscience fait en quelque sorte partie de la méthode, stimulant la sécrétion de dopamine Les défenses immunitaires augmentent. Mais attention, la méthode est déconseillée aux personnes souffrant de la maladie de Raynaud, de troubles respiratoires et cardiaques. Pour en savoir plus, RV sur le site en anglais www.wimhofmethod.com. lLa liste des instructeurs se trouve à la rubrique "Academy".

Lyliane

28/02/2019

Produits fumés (poissons, viandes, thés...), que faut-il en penser?

Mme Marie-Laurence Grezaud dans Version Femina donne des informations sur la méthode ancestrale de conservation: la fumaison, qui revient en force dans les assiettes. Les mets fumés, en effet, développent les arômes évoquant le feu de bois. C'est une tendance qui s'amorce même à la maison. A Paris, deux smokehouses ont ouvert récemment. Ils fument la viande à moins de 100°C pendant 6 à 15 heures selon les morceaux.

Cela se fait dans un four spécial au feu de bois. A la maison, on peut aussi tapisser de foin le fond d'une cocotte en y ajoutant des herbes et des épices. En posant l'aliment sur le foin, en allumant les herbes et en refermant la cocotte pour entamer la combustion pendant 10 à 20 minutes. puis mettre l'aliment au four en cuisson lente(90 à 100 °C). Nature et Découvertes propose un kit de fumage à chaud. Il existe aussi, pour une somme entre 50 et 300 euros, un fumoir de table en inox à froid ou à chaud et avec un couvercle qui cuit grâce à des brûleurs à alcool et de la sciure d'essences de hêtres, de chêne ou d'épices (laurier, badiane, sauge...)

On peut cuire ainsi en fumant à chaud (entre 40 et 100° C) du poulet, des viandes, des saucisses, des truites, des légumes... Un fumage à froid, qui expose l'aliment à une fumée ne dépassant pas 30°C, est préférable  pour le saumon, le jambon, le magret, le fromage et même le chocolat... Toutefois, il faut savoir que le saumon fumé industriel, lui, n'est pas salé à la main, mais parfois par injection de saumure (mélange de sel, d'épices, et de sucre), ce qui permet de raccourcir la durée de salage, de gonfler le poisson et d'augmenter son poids, donc son prix.

Mr Laurent Chevallier, médecin nutritionniste, attaché au CHU de Montpellier, conseille une consommation occasionnelle de tout produit fumé. Il craint, en effet, une contamination par des benzopyrènes produits par les fumées de bois traités par des fongicides (pesticides) qui pourraient se retrouver en partie  dans l'aliment. De plus, certains industriels utilisent le goût fumé pour cacher la médiocrité de leurs produits ( notamment jambons bas de gamme, sauces barbecue et chips). Certains cancers digestifs, selon une étude de l'Inserm publiée en 2017 dans la revue Thorax et une étude américaine montrent que le risque de BCPO ( bronchopneumopathie chronique obstructive) serait augmenté chez les consommateurs de viandes fumées.

N'oublions pas d'équilibrer nos menus avec un maximum de fruits et de légumes. Et choisissons des produits réalisés de façon artisanale avec par exemple du fumage à froid. Pour en savoir davantage, se reporter au livre écrit par Mr Chevallier Laurent, "L'indulgence dans l'assiette" publié chez Fayard.

Lyliane

26/02/2019

Lutte contrre le gaspillage alimentaire...

Formée à utiliser 100% des produits, une jeune chef de cuisine, Chloé Charles, aide les restaurateurs à réduire leurs déchets.


Elle a appris la cuisine comme ça, lorsqu’elle a débuté à L’Epi Dupin en 2004, un des premiers restaurants bistronomiques de la capitale. «Pour que ce soit rentable, il fallait utiliser 100 % du produit», se souvient Chloé Charles.

Passée ensuite par de prestigieuses cuisines, cette étoile montante de la gastronomie française vient aujourd’hui en aide à 21 restaurateurs des Deux-Sèvres et de la Vienne –du patron de pizzeria au cuisinier d’un Ehpad, en passant par celui d’un restaurant gastronomique– pour leur apprendre à cuisiner autrement.


Cette opération baptisée «Mon resto engagé», financée par les chambres de commerce et d’industrie des deux départements et l’Ademe, et menée avec Sébastien Robin, consultant, est partie d’un constat : chaque année, un restaurant de cent couverts jette 5 tonnes de déchets. Soit entre 10 000 et 12 000 euros qui partent à la poubelle. Ces déchets alimentaires viennent des restes des produits utilisés en cuisine, comme les épluchures des fruits et légumes, des plats préparés mais non servis et des retours d’assiettes, ce que n’ont pas mangé les clients.

«On a débuté par un cours de cuisine collectif pour leur permettre de voir le produit dans son ensemble», décrit Chloé Charles. Ainsi, le vert des poireaux est recyclé en fondue, la carcasse du poulet et les parures des légumes deviennent un bouillon de volaille, les épluchures de pommes de terre se dégustent en chips, la peau et les trognons des pommes sont mixés avec les fruits en compote. Elle invite ses collègues à tester de nouvelles recettes. Son objectif : modifier les réflexes. «On n’a rien inventé, dit-elle. Mais, depuis l’abondance des années 1960-1970, on avait arrêté d’utiliser ce qui est moins bon.»


Des solutions pour vaincre la peur du manque
La chef propose aussi des solutions pour vaincre la peur du manque : «Certains prévoient des quantités astronomiques alors qu’un produit manquant est plutôt un signe de qualité.» Autre astuce : la maîtrise du sous-vide (cuisson dans une poche sous vide pendant une heure trente à 80 degrés), qui permet de conserver pendant trois semaines une purée de carottes, au lieu de trois jours en temps normal.


Pour limiter les retours d’assiettes, elle invite les restaurants qui proposent des buffets à distribuer des assiettes plus petites et suggère aux autres de réduire les portions et de peser les quantités. «Tout le monde peut s’améliorer : en un mois, un restaurant de 70 couverts est passé de 98,6 kilos de déchets alimentaires à 90,6 kilos», insiste Chloé Charles. Il y a peu, elle a aidé la patronne de Markotte, un restaurant de Saint-Ouen (93), à imaginer une carte visant le «triple 0» : zéro stock, zéro reste et zéro déchet. Une démarche qui l’enthousiasme : «La cuisine responsable devient tendance, tant mieux !»

Ce que dit la loi:

Promulguée le 1er novembre 2018, la loi agriculture et alimentation, dite Egalim, étend à la restauration collective et à l’industrie agroalimentaire la possibilité de faire des dons alimentaires et prévoit l’obligation des «doggy bags» dans les restaurants en 2021. Depuis le 1er janvier 2016, les restaurateurs qui produisent au moins 10 tonnes de biodéchets par an (soit environ 200 à 240 couverts par jour) doivent procéder à leur tri et à leur recyclage.

Mariana Grépinet - Paris Match - samedi 9 février 2019

Traitements anti-acide contre le cancer...

Selon une étude de l’Institut Gustave Roussy, publiée, le 14 février, dans la revue Clinical Cancer Research, l’association d’un traitement anti-cancéreux aux médicaments contre l’acidité gastrique diminue l’espérance de vie des patients.

Explications:
Des travaux de recherches effectués à l’Institut Gustave Roussy (Val-de-Marne) et publiés, hier, dans la revue Clinical Cancer Researchalertent sur l’inefficacité que peut entraîner l’association de remèdes contre les reflux gastriques et du pazopanib (connu sous le nom commercial de Votrient), un traitement anti-cancéreux. La prise simultanée de ces molécules réduirait également l’espérance de vie des personnes atteintes de certains types de cancers.


Une réduction d’espérance de vie de près de 5 mois:
Parce que des travaux antérieurs avaient déjà montré que les traitements anti-acide diminuaient le taux de pazopanib (prescrit pour le cancer du rein avancé et de certains sarcomes des tissus mous) dans le sang de patients atteints de tumeurs solides, l’IGR a cherché à savoir si l'utilisation de tels médicaments pouvait avoir un effet sur la survie des patients atteints de sarcome.
L’étude a porté sur 333 personnes et montré que celles qui ont pris ce type de médicament pendant au moins 80% de la durée de leur traitement au pazopanib ont une survie globale médiane de 8 mois contre 12,6 mois pour ceux qui n’en ont pas pris.
« Cela suggère que l'interaction médicament-médicament entre les anti-acide et le pazopanib a eu une incidence directe sur les résultats de survie des patients atteints de sarcome », a déclaré le Dr Olivier Mir, oncologue médical et pharmacologue à Gustave Roussy dans un communiqué de l’Institut.
 Pour expliquer la cause d’une telle conséquence, les chercheurs rappellent que les comprimés de pazonabib sont pris oralement et doivent passer par un milieu acide pour se dissoudre. Et « comme la principale fonction du traitement anti-acide est de réduire l’acidité de l’estomac, ces traitements peuvent diminuer l’absorption du pazopanib », constate le Dr Mir.


Des médicaments pas toujours adaptés:
Les recherches ont également montré que la prise d’anti-acide ne réduisait pas la fréquence des effets secondaires liés au pazopanib.
Il faut savoir que les anti-acide comme l'oméprazole (Mopral), l'esoméprazole (Inexium) et la ranitidine (Azantac) sont très utilisés en cancérologie. Jusqu’à 50% des patients sous traitement anti-cancéreux en prennent afin de soulager des douleurs d’estomac.
 « La majorité des patients atteints de cancer qui prennent des médicaments anti-acide pourraient avoir recours à un traitement différent pour soulager ces symptômes. Il est absolument primordial que les patients informent leurs oncologues de tous les médicaments qu'ils prennent pendant le traitement du cancer, y compris ceux en vente libre, et y compris les plantes médicinales, afin que de potentielles interactions médicamenteuses délétères puissent être évitées », conseille l’oncologue.
Certains de ces médicaments anti-acide sont disponibles et en vente libre en France.

Marina Marcout - Gentside - vendredi 15 février 2019

25/02/2019

Un guide pour surmonter les effets secondaires des soins des patients traités pour un cancer...

Dans le journal Nice-Matin du dimanche 10/2/2019, Mme Axelle Truquet a interrogé pour les lecteurs Mme Cécile Bartolini-Grosjean, socio-esthéticienne au Centre Antoine Lacassagne (CAL) à Nice (06). Celle-ci a rédigé un guide de la socio-esthétique en oncologie baptisé:"Un temps pour soi". Ce guide a été réalisé avec le soutien de la Ligue contre le cancer 06, du CAL, des Laboratoires La Roche-Posay et VEA. Le docteur Damien Giachero, oncologue-dermatologue au CAL a participé à la rédaction de l'ouvrage.

La toxicité cutanée des traitements, en effet, joue un rôle sur la qualité de vie des patientes et patients. On nomme "soins de support" toutes les aides apportées pour limiter l'impact négatif des traitements sur le bien-être des malades du cancer. Mme Bartolini-Grosjean a conçu son guide autour de trois grandes étapes: la chirurgie, les chimio, immuno et hormonothérapies et la radiothérapie. A chaque étape, elle donne des conseils pour mieux aider à la cicatrisation, pour lutter contre la sècheresse de la peau, la perte des cheveux...

La socio-esthétique s'est appuyée sur le référentiel national de l'AFSOS (Association francophone pour les soins oncollogiques de support) et a collaboré avec des praticiens du CAL. Dans ce guide, on apprend qu'"il est essentiel de privilégier l'utilisation de soins dermo-cosmétiques de pharmacie ou de parapharmacie testés en oncologie". Certaines mutuelles peuvent prendre en charge une partie des produits prescrits. Bien entendu, chaque cas est différent et tous les patients ne souffrent pas des mêmes effets secondaires. Toutefois, certains sont communs à tous.

La première mesure à adopter est de protéger sa peau contre le soleil, car il y a un risque de photosensibilisation. Appliquer une photo-protection UVA/UVB Indice 50  été comme hiver. Pour les cheveux, calmer le cuir chevelu avec l'application en massage d'une huile nourrissante. Pour les ongles, mettre une base traitante transparente au silicium et ajouter ensuite un vernis protecteur de couleur foncée avec filtre UV. Un collyre et un démaquillant doux sont également recommandés de même que des produits de maquillage doux et garantis sans paraben...

Le guide est gratuit et on peut l'obtenir dans les locaux de la Ligue contre le cancer 06 (Nice et Antibes) ainsi qu'au CAL. Mais il y a des Ligues dans les principales villes françaises et on peut commander ce guide en les sollicitant.

Pour connaître leurs adresses, joindre sur Internet: www.liguecontrelecancer.fr.

Lyliane

 

24/02/2019

Les familles à l'hôpital...

L'hospitalisation d'un enfant est un moment difficile tant pour le petit patient que pour ses parents. La Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France a subventionné 20 chambres soit 50 lits, pour accueillir les parents et leurs enfants. Pour éviter que l'hospitalisation des jeunes patients ne rompe le lien avec la vie familiale et sociale, la Fondation subventionne la création de structures d'accueil et d'hébergement à l'attention des familles.

A travers la 30 ème opération Pièces Jaunes, des fauteuils-lits ont notamment été achetés pour équiper 200 chambres individuelles en pédiatrie générale, afin d'améliorer la qualité de vie des enfants et le lien avec leurs parents. Cette opération a été clôturée à Nice le 9/2/2019 au Palais de la Méditerranée. Pour en savoir davantage, joindre sur Internet: www.fondationhopitaux.fr.

Lyliane

 

 

22/02/2019

L'ONU met les pieds dans l'eau... et nous, que pouvons-nous faire?

D'après un article de Mr Pierre Garnier, "la haute mer, qui nous fournit entre autre en protéines et en oxygène, est de plus en plus polluée. Cette immensité est sans législation, et on peut y faire tout et n'importe quoi". L'ONU s'est saisie fin 2018 de ce défi considérable. Face à cette dégradation accélérée de l'état des océans, en effet, l'ONU s'est saisie du problème. La campagne Clean Seas impulsée par ONU Environnement veut inciter les gouvernements à limiter la production de plastique, 20 fois plus forte aujourd'hui qu'il y a 40 ans et à convaincre les citoyens de changer leurs habitudes.

On sait aujourd'hui que 80% des pollutions maritimes proviennent de l'activité humaine réalisée sur la terre ferme. Les conséquences de cette pollution sont multiples: disparition de pratiquement toute vie sous-marine dans des zones privées d'oxygène, prolifération d'algues dues à un excès d'azote, avec leur lot de destruction massive dee poissons et de contamination toxique des produits de la mer, mise en danger d'écosystèmes par l'utilisation intensive de pesticides et autres déjections agricoles... Depuis les années 1950, 90 % des gros poissons ont disparu. D'ici 1950, si rien n'était fait, il y aurait même plus de plastique que de poissons.

Bâtiments de croisières, déversements pétroliers notamment ont des effets destructeurs sur l'environnement marin, touchant la faune et la flore.  Face à cela, des projets de nettoyage sont apparus pour s'attaquer aux gigantesques plaques de déchets flottant sur les océans. Par exemple, Wilson, une barrière flottante en forme de U se déplaçant sur l'action du vent et des vagues pour capturer les objets à la dérive. En 5 ans, Wilson ambitionne de nettoyer la moitié de la zone pacifique entre Hawaï et la Californie.

Un autre projet est celui de Mr Yvan Bourgnon et de l'association The Sea Cleaners. Ils ont construit le "Manta", un bateau conçu pour ramasser 250 tonnes de déchets, et les ramener à terre pour qu'ils soient recyclés. Mais pour certains chercheurs, "l'océan ne serait pas nettoyable". Il serait aussi possible qu'on gère mieux les bassins, qu'on améliore la collecte et la gestion des déchets solides, qu'on réduise la pollution plastique en amont. A l'ONU, un instrument juridiquement contraignant sur la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité marine dans des zones situées au-delà des juridictions nationales est recherché à travers une conférence réunie en septembre 2018.

A notre niveau, continuons à bannir les plastiques à usage unique comme l'UE vient de le faire, éliminons les microbilles dans les cosmétique et réclamons l'invention de nouveaux matériaux biodégradables. En tant que citoyens, nous pouvons déja nous mobiliser pour nettoyer les plages, les ports, les rivières! En bref, continuons l'effort pour refuser, réduire, réutiliser et recycler! Et soutenons notamment les avis de Mme Maria-Luiza Pedrotti, chercheuse au CNRS  du Laboratoire d'océanographie de Villefranche sur mer, qui affirme que "les vraies solutions sont à terre".

Lyliane

21/02/2019

La restauration dans les cantines: on pourrait mieux faire!

Un article de Mme Clarisse Guiraud dans US magazine concerne les six millions de repas servis chaque jour dans les cantines scolaires. Et le bilan fait est assez mitigé! En effet, si certains enfants ont "la chance de pouvoir goûter des mets mitonnés sur place avec un personnel suffisant, à partir de produits locaux, de saison et bio, d'autres en revanche doivent se contenter de plats fabriqués avec des techniques industrielles dans des cuisines centrales, où ils sont réchauffés au dernier moment".

La Sodexo par exemple, implantée dans près de 6000 écoles et universités, est le leader du marché et 20% de son chiffre d'affaires se fait dans le monde éducatif. En France, 970 cuisines centrales sont gérées par des grands groupes privés. Le transport des aliments vers les écoles se fait la plupart du temps dans des barquettes en plastique, produisant beaucoup de déchets non recyclables. Il serait sans doute possible de prendre des contenants en inox, verre ou céramique plus durables et moins nocifs. Car, malgré les normes sanitaires et diététiques, par souci d'hygiène on privilégie souvent les produits congelés ou transformés avec des sauces au détriment du frais.

L'article signale la forte présence des lobbys de la viande et des produits laitiers dans les groupes de restauration collective. Ils cherchent à travers des kits pédagogiques à orienter la consommation des jeunes. Pourtant, la loi alimentation, votée l'été 2018, fixe l'objectif de 20% de produits bio dans les cantines et d'ici à 2020, un seuil de 50 % de produits locaux. Mais la recommandation reste très floue. Les desserts semblent encore trop sucrés et la qualité nutritionnelle des fruits et légumes assez médiocre. Il y aurait pourtant possibilité de toucher des producteurs locaux et de faire agir des parents d'élèves pour exiger plus de qualité. Heureusement, des élus locaux refusent de céder à la facilité et cherchent des solutions pour augmenter la qualité des repas servis aux enfants.

Groupements d'achat, gestion directe, circuits courts seraient pourtant des solutions! Des campagnes de sensibilisation des élèves pour réduire le gaspillage et de formation des personnels de service pour diminuer les déchets et rechercher la qualité sont souvent efficaces. Aux parents aussi de s'impliquer pour que leurs enfants mangent mieux à la cantine!

Lyliane