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22/05/2019

Rester assis nuit à la santé...

Selon un article de Mme Jessica Agache-Gorse dans Version Fémina, les Français passent en moyenne près de 7h30 par jour sur une chaise ou dans un fauteuil. Or, à moins d'être invalide, rester assis nuit à la santé d'après l'OMS (l'Organisation Mondiale de la santé), qui estime qu'au moins 3,2 millions de personnes meurent chaque année dans le monde du manque d'exercice. Une étude de l'Inserm a démontré que la sédentarité accumulée sur la journée augmente le risque de cancer de 25%, celui d'AVC de 30%, de diabète et d'hypertension de 40 à 50%. En effet, la position assise "encrasse notre organisme": les muscles ne travaillant pas, la circulation sanguine est beaucoup moins efficace et les organes fonctionnent moins bien, de même que les cellules, dont les niveaux d'inflammation et de stress oxydatif augmentent.

Aussi, il est conseillé de se mettre debout régulièrement, quel que soit notre mode de vie. Donc, ne jamais rester plus de 2 heures sans interruption sur un siège, quitte à mettre une alarme sur le téléphone. Par exemple, téléphoner debout est un truc facile à mettre en place. Il existe aujourd'hui des "walking desk" en vente sur  le site activup.net, comprenant tapis roulant et bureau. Des vélos-bureaux permettent même de pédaler en travaillant - cf www.velo-bureau.fr - associant une table à un vélo d'appartement. Des repose-pieds équipés d'un rouleau et d'une balle auto-massants, permettent aussi de stimuler la circulation sanguine. A acheter (au prix de 149 euros) sur le site Internet: www.smooveboard.com. Des kinésithérapeutes, enfin, cherchent à mobiliser nos muscles, à nous faire respirer plus amplement et à nous faire prendre de bonnes habitudes à travers des séances régulières prescrites par un médecin généraliste...

Les cardiologues comme le docteur F. Carré, interviewé par la journaliste, préconisent de s'astreindre à faire le tour du quartier et à prendre les escaliers plutôt que l'ascenseur une fois par jour. A la maison, après les repas, penser le plus souvent possible à marcher 5 à 10 minutes avant de se mettre sur le canapé pour une sieste. L'OMS recommande même de faire 30 minutes d'exercice physique d'intensité modérée (marche...) chaque jour, cette demi-heure étant fractionnable. Si l'on voyage souvent en voiture ou en train, faire quelques pas toutes les 2 heures, aller aux toilettes, s'arrêter pour boire de l'eau ou un café et s'étirer. Penser également qu'il existe des compteurs de pas que l'on peut installer sur son smartphone. Ces podomètres donnent des indications chiffrées sur les déplacements effectifs. Etre actif au quotidien revient en fait à adopter des réflexes simples et non seulement à être "un sportif du dimanche", la régularité des efforts étant plus intéressante pour notre organisme - surtout en prenant des années - que des heures de course une à deux fois par semaine.

Lyliane

20/05/2019

Les nouvelles héroïnes, les lanceuses d'alerte...

Dans Version Fémina, Mme Sophie Carquin énumère les noms de quelques lanceuses d'alerte, qui, à leurs risques et périls, ont choisi un jour de dénoncer l'intolérable et de défendre les autres. Il faut savoir qu'un juriste Mr Jean-Philippe Foegle a crée en octobre 2018 "la Maison des lanceurs d'alerte", afin de protéger celles et ceux qui prennent des risques, car les lois françaises ne sont pas suffisantes. Avec 120 membres, salariés ou bénévoles, l'association met à leur disposition un arsenal juridique et psychologique, de même qu'une plateforme de crowdfunding pour pallier les pertes d'emplois et licenciements. Beaucoup de femmes dans les domaines de l'écologie ou du médico-social en sont adhérentes (70%) et jouent, par souci d'être loyales, leur vie professionnelle, sociale et amicale...

Tout d'abord, l'article nous présente le cas de Mme Anne-Sophie Pelletier, 43 ans, auxiliaire de vie sociale, qui a mené avec des collègues une grève de 117 jours  pour dénoncer les conditions de vie dans un EHPAD privé du Jura "Les Opalines". Cette grève commencée à 5 a fini à 14 personnes après plus de 3 mois. La nourriture insuffisante, les plannings inhumains, les soins bâclés par manque de personnel les ont révoltées et obligées à réagir. Heureusement, elles ont fini par obtenir raison, puisque 2 auxiliaires ont été embauchées à la suite de leurs plaintes pour "maltraitance envers les résidents".

Le second exemple cité est celui de Mme Claire Nouvian, 44 ans, présidente de l'association Bloom. Documentariste, elle filmais la nature et les animaux. En 2000, elle a découvert les profondeurs marines à travers des expéditions à plus de 1000 m de profondeur. Elle a crée Bloom en 2004 pour alerter l'opinion publique sur les dégâts provoqués par le chalutage en eaux profondes. Il a fallu 8 ans pour interdire cette technique. Il y a quelques semaines, l'association obtenait l'interdiction de la pêche électrique, partout en Europe, à partir de 2021. Elle a cependant reçu des menaces de mort et elle vit grâce à l'argent du Prix Goldman pour l'environnement en 2018. Elle est auteure d'Abysses  chez Fayard. On peut contacter son association sur www.bloomassociation.org.

Enfin, Mme Céline Boussier, embauchée dans une clinique pour enfants handicapés dans la ville de Condom, dans le Gers, a commencé à s'indigner après le décès par négligence d'une jeune fille de 19 ans à la suite d'une crise d'épilepsie. Elle a mobilisé les syndicats et les réseaux sociaux, car "les conditions de vie étaient ignobles et la surveillance insuffisante". Toutefois, très vite, elle a été exposée à du harcèlement de la part de son environnement. Elle a même du demander une protection policière pour sa famille, mais désormais, elle parcourt la France pour alerter l'opinion. Elle déclare qu'elle n'a plus peur de rien! Malgré la haine, elle a connu aussi la solidarité et l'amour. Elle a publié chez Harper Collins  "Enfants du silence".

Lyliane

18/05/2019

Bouger à l'hôpital en dépit du cancer...

Les patients atteints d'un cancer voient souvent s'altérer leurs capacités cardiorespiratoires et musculaires. Ce déconditionnement physique peut aboutir à une intolérance au sport, entraînant une forte diminution de l'autonomie, de la qualité de vie, de l'estime de soi, ainsi que d'une augmentation de la fatigue physique et psychologique. De nombreuses études mettent en avant l'intérêt de l'exercice physique en prévention de ces effets. sur la base du rapport "bénéfices de l'activité physique pendant et après cancer", l'institut national du cancer préconise la pratique du sport pendant les soins oncologiques.

La Lettre de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France se fait l'écho des conséquences des traitements contre le cancer (fatigue, confiance en soi, autonomie, solidité osseuse...). Aussi, grâce à la générosité de ses donateurs, la Fondation soutient des projets qui permettent à de jeunes patients atteints de cancer de vivre mieux. Par exemple, à l'hôpital Léon Bérard de Lyon, où plus de 200 jeunes adultes (entre 15 et 25 ans) sont accueillis, l'activité physique est autant un défouloir qu'une composante de leur traitement. Une pyramide de 300 m2, loin des chambres de l'hôpital, comporte des machines de fitness, du mini-golf, du tir à l'arc et des salles de cours collectifs pour gymnastique et danse.

A Neufmoutiers-en-Brie, en Seine et Marne, un City Park pour adolescents a été crée grâce à une subvention conséquente de la Fondation. En fait, c'est aussi bien pour la rééducation, la possibilité de se muscler, que pour créer du lien social. Les sports collectifs notamment permettent aux jeunes de continuer des activités sportives, même s'ils sont en fauteuil roulant. Il a été noté que l'activité physique, en effet, réduit de 30% la fatigue du patient, influe sur la masse musculaire et réduit le taux de rechute après un cancer.

Pour faire des dons ou se renseigner, contacter www.fondationhopitaux.fr.

Lyliane

17/05/2019

Balade virtuelle à bicyclette ou sorties réelles en jardin...

Depuis quelques années, les effets positifs de l'activité physique sur les personnes âgées et les malades ne cessent d'être prouvés par les scientifiques. Elle permet d'améliorer l'endurance cardio-respiratoire, l'état musculaire et osseux et de réduire la dépression et la détérioration de la fonction cognitive, écrit dans la Lettre "Hôpital Soleil" un membre de la Fondation des Hôpitaux de Paris. Aussi ont été crées les APA, activités physiques adaptées, dédiées aux personnes âgées ou handicapées, quel que soit leur degré d'autonomie. Elles sont dispensées par des animateurs qualifiés. Des sports dits "adaptés" avec différents accessoires peuvent être proposés en fonction du degré de mobilité des aînés: ballons médicaux, haltères, cerceaux...

La Fondation Hôpitaux de France -Hôpitaux de Paris a par exemple subventionné en partie l'installation de terrasses extérieures, d'aires d'activités conviviales comme des jardins à l'EHPAD l'Aumance dans l'Allier, où se trouvent 78 résidents. Ailleurs, comme à l'EHPAD Gourlet-Bontemps dans le Val de Marne, ce sont l'acquisition d'un Motomed, d'un Bike Labyrinth et d'une solution vidéo pour simuler des paysages qui ont été en partie subventionnés. Ainsi, les malades pédalent sans s'en rendre toujours compte, arpentent des rues de la capitale de façon virtuelle, renouent avec des sorties connues ou inconnues bienfaitrices à tous les niveaux.

Pour en savoir plus, consulter le site: www.fondationhopitaux.fr.

lyliane

16/05/2019

A propos du film sur Lourdes...

Documentaire sur le pèlerinage dans la cité mariale, "Lourdes" est sorti dans les salles, en ce début du mois de Marie. Au coeur du film, Thierry Demazière et Albin Teurtai interrogent le mystère de la foi.

"Lourdes", le titre parle de lui-même : un état des lieux de la cité mariale, aujourd’hui. Pourquoi y vient-on, aussi nombreux, avec une telle ferveur ? Thierry Demazière et Albin Teurtai filment un documentaire nourri de témoignages émouvants.
Les documentaristes posent également la question des miracles sur lesquels repose l'aura du lieu. Hors considérations religieuses, Lourdes fascine comme un des pèlerinages chrétiens les plus fréquentés du monde. C'est aussi l'histoire de Bernadette Soubirous, et d'un phénomène religieux sur lequel revient régulièrement le cinéma. Thierry Demazière et Albin Teurtai se l'approprient avec une pertinence remarquable et une sensibilité communicative. Sur les écrans mercredi 8 mai.

Fascinations mariales:

La vie de Bernadette Soubirous a fait l'objet d'adaptations au cinéma dès la naissance du 7e art, et les documentaires sur le sujet, comme le pélerinage à Lourdes, pullulent à la télévision. Les fictions autour de la cité mariale sont nombreuses, la plus fameuse restant le sulfureux "Miraculé" de Jean-Pierre Mocky avec Jean Poiret, Michel Serrault et Jeanne Moreau. "Lourdes" marque une date dans cette moisson de films. L’intimité des témoignages recueillis et la ferveur qui en émane, sans prosélytisme aucun, font la différence.
Du départ pour Lourdes, à la fin du pèlerinage et la séparation des pèlerins, en passant par les prières, les visites de la grotte de la Vierge, les processions, les prières, les bains sanctifiés, l’hébergement, les repas… égrainent tout un parcours, à la fois physique et spirituel. Un pèlerinage à Lourdes est vécu comme l’événement majeur d’une vie, et est souvent renouvelé par les pratiquants.
Un père et son jeune fils font le voyage pour soulager le dernier né atteint d’une maladie orpheline ; un travesti prostitué du Bois de Boulogne vient pour la énième fois afin de trouver la force de sortir de ce cercle vicieux ; un accidenté cérébral fait son 15e pèlerinage sans bien savoir pourquoi mais avec enthousiasme… "Lourdes" dresse le portrait transversal d’une quête du divin où se formule une requête : se "réparer" de la vie pour mieux vivre.
Thierry Demazière et Albin Teurtai ne cherchent pas la belle image, mais une vérité. Sans être distante, car filmée au cœur du pèlerinage, elle capte l’émotion des participants mis en situation (arrivée, installation, processions, rituels…). Ils exposent par ailleurs leurs motivations et ce qu’ils attendent de leur pèlerinage. Pas de voix off, ni de commentaire : ce sont eux qui parlent, se confient, exposent leurs espoirs et leur foi.

Culte du miracle

La foi est à l’image d’une rencontre qu’ils viennent concrétiser avec Marie. La Vierge imprègne toute la cité, avec comme catalyseur, la grotte où elle est apparue et la source qu’elle fit jaillir, selon les croyants. Une source miraculeuse, à l’origine de quelques 80 guérisons inexpliquées par la science et reconnues comme "miracles"par l’Eglise. Le support matériel (grotte, eau) est objet de vénération, comme s’ils étaient la résurgence de rites païens (les sources et fontaines miraculeuses sont légion dans le monde païen). Toucher la paroi de la grotte, boire l’eau, s’y baigner est curateur et l’objet d’un culte proprement marial sans équivalent. Il en résulte une ferveur spirituelle que tous les pèlerins reconnaissent avoir vécu à Lourdes, d’autant qu’elle est collective.
Le documentaire de Thierry Demazière et Albin Teurtai traduit cette force, avec sobriété. Ce regard distancié, dénué de lyrisme et de pathos participe de la puissance du film. Sa construction suit un crescendo qui aboutit au départ à regret des pèlerins d’un lieu hors du temps, fraternel et rédempteur, évocateur d’une Jérusalem céleste.
La fiche

Genre : Documentaire
Réalisateur : Thierry Demazière et Albin Teurtai
Pays : France
Durée : 1h31

Franceinfo - Franceinfo - mardi 7 mai 2019

14/05/2019

Les solutions proposées par WWF pour sauver la Méditerranée...

L'ONG nommée WWF - www. wwf.fr - nous propose de sauver tous ensemble la nature de la pollution plastique. Elle s'est dotée d'un bateau qui va sillonner les côtes de la Mer Méditerranée, qui représente 1% des eaux marines sur le globe, mais qui compte déjà 7% des micro-plastiques. Sa mission sera "d'alerter les populations et les pouvoirs publics sur la menace des plastiques et de mener des études scientifiques afin de mesurer l'impact des plastiques sur la biodiversité marine".

Chaque année, en effet, 8 millions de tonnes de plastiques viennent inexorablement échouer dans nos océans. On en retrouve dans les corps des tortues marines  et dans 90% des oiseaux marins. Le plastique empoisonne les poissons, tue les baleines, étouffe les oiseaux. Or, depuis 60 ans, la production de plastique connaît une croissance exponentielle. Et, à terre, 20% seulement des déchets plastiques sont collectés pour être recyclés. 60 tonnes de plastiques provenant de France se déversent chaque jour en Méditerranée.Tout cela n'est plus possible!

Il s'agit par exemple de modifier nos habitudes grâce notamment à l'application"We act for good" du WWF. A partir du mois de juin, le voilier du WWF sillonnera les ports méditerranéens, afin de sensibiliser les habitants et les touristes ( plus de 200 millions viennent chaque année sur les plages) à la problématique de la pollution plastique. Animations pour les familles, expositions, partenariats éco-responsables avec les restaurateurs seront proposés par les équipes du WWF (Wild World Fund).

Nous pouvons aussi signer la pétition disponible en ligne sur wwf.fr et faire des dons à l'ONG WWF, qui est une fondation reconnue d'utilité publique, pour financer sa campagne en Méditerranée. Ce combat contre les plastiques est notre affaire à tous. Nous le gagnerons tous ensemble. Car l'objectif à terme est d'engager gouvernements et collectivités à aboutir à "zéro plastique dans la nature en 2030". N'ayons pas peur de diffuser ce message à nos contacts, sur les réseaux sociaux...

Lyliane

12/05/2019

Ils réenchantent le quotidien des malades...

Plusieurs de nos concitoyennes et concitoyens donnent du rêve aux personnes touchées par le handicap. Il s'agit par exemple de Mme Anne-Cécile Ratsimbason, styliste médicale, qui crée de jolis vêtements adaptés aux déformations physiques. Elle a imaginé un débardeur muni d'un étui pour ranger le recueil de ses selles ou de ses urines. Dans son atelier niçois, elle confectionne des habits et des accessoires, qui couvrent une vingtaine de maladies (scoliose, ablation de seins, handicaps, diabète, lymphoedème...).

Mr Christian Têtedoie, chef cuisinier dans un restaurant gastronomique lyonnnais, cuisine aussi pour des malades du cancer. Il élabore des repas équilibrés et goûteux en respectant les contraintes économiques d'un centre hospitalier. Il s'adapte surtout aux problématiques des patients, aux allergies, joue sur les couleurs. Pour lui comme le disait Paul Bocuse: "il n'y a qu'une seule cuisine: la bonne!"

Quant à Mme et Mr Gaudens, fondateurs de l'Institut Dulcence à Paris, ils prodiguent des soins esthétiques à tout le monde, personnes en fauteuil, femmes souffrant de psoriasis, d'un cancer... Ils s'adaptent en effet au désir de chacun. Chez eux, on prend soin de sa peau, on est maquillé, on camoufle des brûlures, on vernit des ongles... Les prix sont à partir de 55 euros. Pour les contacter: www.dulcence.fr.

Merci pour les malades qui se sentent enfin pris en compte!

Lyliane

08/05/2019

Recette pour un dentifrice sain...

Ma recette pour un dentifrice sain et naturel

La recette la plus facile est celle d’un dentifrice en poudre qui se transforme en lait au contact de la salive. 

Voici une formule facile à réaliser, riche en minéraux et qui laisse une agréable sensation d’haleine fraîche. 

Pour un petit pot de poudre dentifrice, type pilulier de pharmacie (plus de 30 grammes) : 

  • Dans un récipient en inox ou en céramique, mélangez à parts égales 1 cuillère à soupe d’argile blanche surfine(kaolinite), 

  • A une 1 cuillère à soupe de carbonate de calcium(disponible en pharmacie), 

  • Ajoutez une grosse pincée de bicarbonate de soudealimentaire, 

  • Mélangez finement les poudres à l’aide d’un mini-fouet, 

  • Ajoutez aux poudres 10 gouttes d’huile essentielle au choix :
    • Les fans d’homéopathie, les femmes enceintes et les enfants apprécieront 5 gouttes d’huile essentielle de citron (essence du zeste) et 5 gouttes d’huile essentielle de tea-tree

    • Les autres aimeront la fraîcheur de 10 gouttes d’huile essentielle bio de menthe poivrée(attention cela ne convient pas aux enfants ni aux femmes enceintes). 

  • À l’aide d’un petit pilon, homogénéisez bien le tout. Il ne doit plus y avoir de grumeaux. 

  • Mettez en pot préalablement bien désinfecté. 

Méthode : Il suffit de « tremper » votre brosse à dents (sèche) dans le pot et de tapoter l’excédent. Une mince couche est amplement suffisante. 

Brossez-vous ensuite les dents comme à l’accoutumée avec de l’eau (vous pouvez mouiller la brosse après l’avoir retirée du pot). 

Conservation : jusqu’à 6 mois à l’abri de la lumière, de la chaleur et de l’humidité. 

Vous voilà donc équipé(e) pour une bouche saine et un brossage régulier sans matières douteuses. 

Au passage, je vous rappelle l'importance de consulter régulièrement votre dentiste, d’utiliser du fil dentaire et d’éviter le grignotage sucré. 

Et vous ? Utilisez-vous des dentifrices naturels ou faits-maison ? Si c'est le cas, n'hésitez pas à partager ici vos recettes. 

À très bientôt, 

Manon Lambesc  

07/05/2019

Konekti, la maison de Mamie...

Dans Télérama, Mr Luc Le Chatelier est allé se renseigner sur un prototype de petite maison, située près de Reims dans la ZAC de Bezannes (51), qui se veut capable de veiller sur nos vieux jours et ceux de nos aînés. Un architecte, Mr Bruno Rollet, en effet, de même qu'un bailleur social, Plurial Novilia, se sont penchés sur la question du grand âge et de la perte d'autonomie.

Dans leur petite maison blanche, de plain-pied, tout est prévu grâce à la domotique. Un peu partout, dans les murs, au sol, sur les portes... se cachent des capteurs permettant de détecter les mouvements (ou leur absence), de déclencher l'allumage d'un cheminement lumineux, de réguler à distance depuis un smartphone la température ambiante, d'ouvrir ou fermer des portes et des volets ou de détecter des activités anormales.

A l'extérieur, le toit en forme de champignon ondule en débord, ménageant tout autour une promenade et une terrasse à l'abri des intempéries.  Dedans: une grande chambre attenante à une salle de bains, un double living et sa cuisine américaine, sans oublier à l'arrière un studio pour les proches ou l'aide à domicile. Là on peut vivre au ralenti, chez soi, que l'on soit en fauteuil ou avec une vue rétrécie par l'âge ou la maladie.

Cette alternative à la maison de retraite au concept assez novateur peut se visiter en Champagne. Il est également possible de consulter le site de Konekti sur Internet:

https://www.konekti.fr/
 
Lyliane

06/05/2019

Danser dans les brancards...

Dans Télérama une journaliste (S.Be) signe un court article concernant l'initiative de l'Association Premiers de cordée, qui pour ses 20 ans, se mobilise en faveur des enfants malades et handicapés. Elle lance, en effet, l'opération "Danse à l'hôpital", un programme qui permettra aux jeunes patients de se défouler sur des rythmes latins, des tubes standards, des musiques urbaines... Les initiations seront assurées par trois professionnels de Danse avec les stars.

Pour tout renseignements, joindre: www.premiersdecordee.org.

Lyliane

05/05/2019

Tout savoir sur les conservateurs...

Dans Version Fémina, Mme Sophie Goldfarb signe un article consacré aux conservateurs. Elle se demande notamment s'ils sont indispensables. Ces ingrédients comme les parabens, le phénoxyéthanol, le triclosan...sont souvent pointés du doigt en cosmétique. Selon Mme Anne Dux, directrice des affaires scientifiques et règlementaires de la Fédération des entreprises de la beauté (Febea), la loi exige que tout cosmétique mis sur le marché puisse se protéger d'une contamination externe et qu'il soit certifié par un toxicologue.

En fait l'article nous apprend qu'il existe 59 conservateurs autorisés par le Règlement cosmétique européen, mais que seulement 20 sont réellement autorisés. Les parabens autorisés (méthyl, éthyl, propyl et butyparabens) seraient, d'après les spécialistes comme le Dr Stéphane Pirnay, "d'excellents conservateurs à large spectre et avec très peu d'effets secondaires". La charte bio de son côté en autorise 5: les acides salicylique et déhydroacétique, les acides benzoïque et sorbique et leurs dérivés et l'alcool benzylique. 

Il faut savoir que les études se contredisent (allergies, risques de surexpositions ) et qu'il est difficile d'évaluer les risques. Ce qui est sûr, par contre, c'est que "les produits nécessitant le plus de conservateurs sont ceux qui contiennent beaucoup d'eau et sont conditionnés dans des gros contenants, de même que les pots dans lesquels on plonge les doigts".  Privilégier par exemple les flacons "airless" ou les cosmétiques dits anhydres (sans eau) comme les huiles, les beurres, les produits alcoolisés et les produits solides.

 Sont dits "sans conservateurs" en cosmétique bio, les produits dont les formules utilisent des bactéricides (huiles essentielles et alcool). Les solutions alternatives conseillées dans l'article sont: de préférer les flacons unidoses, les tubes canules, les flacons airless, de choisir des cosmétiques dits stériles comme le font Avène ou A-Derma (emballage hermétique) ou solides et de jouer sur le pH, car les bactéries ne se développent pas dans des produits à pH acide (moins de 4,5).

Tant que les industriels et les scientifiques ne seront pas d'accord entre eux, c'est à nous de nous responsabiliser et de vérifier les systèmes de conservation de nos cosmétiques grâce aux étiquettes.

Lyliane

03/05/2019

Un système alimentaire durable est possible selon Greenpeace...

Selon un rapport de l'ONG Greenpeace, notre système alimentaire représente un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Modifier notre alimentation est donc primordial pour agir pour le climat, l'environnement et la santé. Mais il faut aussi et surtout des changements politiques. En effet, l'élevage et l'agriculture sont subventionnés par des politiques incohérentes avec l'urgence climatique et environnementale: déforestation, soja OGM pour nourrir les animaux, pollution des sols et de l'eau, engrais et pesticides, habitudes de consommation. Par contre, l'élevage écologique favorise la biodiversité et des relations équilibrées entre l'homme et l'animal.

Les négociations pour la Politique Agricole Commune (PAC) de 2021 à 2027 ont déjà démarré. C'est une opportunité pour instaurer une agriculture et un élevage écologiques et durables. Il faut donc nous mobiliser dès maintenant pour accompagner la transition vers une agriculture plus verte, juste et durable et pour réduire le gaspillage alimentaire. En adoptant par exemple d'autres habitudes de consommation (deux repas végétariens par semaine dans les cantines, abandon des produits transformés, réduction des laitages et de la viande rouge, réduction des déchets...), chacun-e de nous s'engagera à créer les conditions pour qu'en 2050 il y ait moins 64% d'émissions de gaz à effet de serre.

Nous pouvons agir chacun à notre niveau et au quotidien pour que cela devienne réalité. Nous pouvons par exemple faire partie d'une AMAP, privilégier les circuits courts, manger moins de viande rouge. Chacun de nous est capable de demander à son maire de proposer deux repas végétariens par semaine dans les cantines scolaires. Il est aussi possible d'interpeller sur les réseaux sociaux les candidats aux élections européennes de notre circonscription sur le sujet de la PAC. Nous pouvons également signer et faire signer autour de nous la pétition pour une PAC au service de la métamorphose de l'agriculture. RV sur: www.greenpeace.fr/petitiion-pac.

Alors, n'attendons pas et agissons dès aujourd'hui pour l'avenir de nos enfants sur la planète!

Lyliane

 

 

Comment lutter contre le harcèlement scolaire?

Un article de Mme Brigitte Valotto dans Version Fémina nous fait savoir que près d'un élève sur 10 est victime chaque année de harcèlement scolaire. Cet article nous rappelle qu'un numéro vert existe, le 3020, afin que les victimes ou leurs familles puissent porter plainte. En outre, il y a depuis 2015 une journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire organisée par le Ministère de l'Education nationale. Un guide pour une justice en milieu scolaire préventive et restaurative est proposé aux enseignants dans le second degré. Mais, malgré tout, cela n'est pas suffisant.

Aussi, dans certains établissements comme à Lille, des actions de prévention avec des médiateurs élèves ont été lancées. Ceux-ci sont élus par leurs camarades du CE1 au CM2 et ils proposent leur médiation en parole aux victimes comme aux harceleurs (tout en restant neutres) s'ils sont au courant d'actes de harcèlement dans la cour ou en dehors. Cette méthode de "justice restaurative" est inspirée d'actions similaires dans d'autres pays européens (Belgique, Royaume-Uni...) ou au Canada.

Un projet européen baptisé Restore va évaluer et comparer les pratiques dans six sites scolaires de différents pays. Le point commun de toutes ces méthodes consiste à faire dialoguer victimes et agresseurs dans des lieux prévus à cet effet. A l'origine, il s'agit d'une philosophie inspirée des Maoris. Ailleurs, comme en Suède, on cherche à rendre les harceleurs "acteurs du retour au bien-être de la victime". Dans les années 90, c'est Dominic Barter qui a théorisé et popularisé ces "cercles restauratifs" au Brésil. Aujourd'hui, plus de 25 pays les ont introduits dans leurs pratiques éducatives.

Depuis, d'autres formules ont vu le jour. Par exemple, dans l'association" Marion la main tendue" dont Mme C. Verdier est la vice-présidente, on s'appuie sur la méthode Pikas, qui a fait ses preuves en Suède, très proche du programme Kiva, lancé en 2009 en Finlande. Dès la maternelle, des jeux de rôles, des confrontations, des supports animés sensibilisent les enfants aux mécanismes clés du harcèlement. En France, c'est le Professeur Jean-Pierre Bellon, président de l'association l'Aphee, qui forme de nombreux enseignants. Et les résultats sont là, puisque 70% des cas sont résolus grâce à cette méthode.

Pour en savoir davantage, consulter www.marionlamaintendue.com ou www.harcelement-entre-eleves.com. On peut lire aussi l'ouvrage de Mme Verdier :" J'aime les autres", qui développe sa propre méthode baptisée "des 3 E": estime de soi, émotions et empathie. Elle propose des "copains vigilants" pour désamorcer les conflits.

Lyliane

02/05/2019

Le Pocus, une révolution technologique qui sauve des vies.

Dans le journal d'information de l'ONG Médecins sans Frontières (MSF) nous est présenté le Point-of-Care Ultasound (POCUS), une technologie médicale qui permet d'effectuer des échographies avec un outil portable. Le projet a été lancé début 2017  pour être testés à l'hôpital d'Aweil au Soudan du Sud, où les équipes gèrent un service de pédiatrie et de maternité en coopération avec le Ministère de la Santé. Six agents paramédicaux ont été formés au POCUS et notamment au volet diagnostic pulmonaire (pneumonies bactériennes, tuberculose, cardiopathies...).

Ainsi, au lieu de se rendre dans unn cabinet ou de faire appel à  un spécialiste, les équipes de MSF disposent d'une sonde à ultra-sons couplée à un ordinateur ou à une tablette qu'on peut placer directement à côté du patient. C'est une révolution technologique, car les appareils à ultrasons plus anciens étaient volumineux, coûteux et complexes. Seuls des experts tels que les radiologues, les cardiologues et les obstétriciens sont formés à leur utilisation.

Pour davantage d'informations, contactez par mail: msfinfos@paris.msf.org  ou sur Facebook.

Lyliane

 

29/04/2019

Faire du sport interactif, pourquoi pas?

Mme Sarah Dumont dans Version Fémina explique aux lecteurs que, grâce aux nouvelles technologies, les sports et exercices individuels deviennent plus ludiques. Elle cite quelques exemples, afin de nous motiver. Cela semble préfigurer le sport du futur! Ainsi, on choisit par exemple l'expérience que propose Icarios, un appareil à tester avec un casque de réalité virtuelle pour une "immersion sportive": saut en parachute, conduite de puissantes motos, plongées en eaux profondes, vol avec des oiseaux...

Concernant la bicyclette, après avoir crée son compte sur son vélo Expresso Go, il est possible de pédaler contre son propre avatar, l'un des 60 000 membres de la communauté. Concrètement, on peut suivre un parcours sur un écran personnel et s'adapter aux dénivelés en bougeant le guidon, augmentant sa vitesse ou sa puissance. Ce genre de  sport interactif se pratique dans différentes salles de clubs français comme Run'Up Forme, Up 2 You, Movida  ou Wake Up Form. Il est même possible de faire le tour du monde virtuel en pédalant grâce à cours de cycling immersif, baptisé The Trip. Non seulement on côtoie des paysages de rêve, mais on brûle des calories!

La boxe, de même, peut être expérimentée sans les coups, si l'on a rêvé de monter un jour sur un ring. S'adresser à des enseignes comme Keep Cool et Fitness Park, équipées de Nexersys, une machine munie d'un écran et  de 7 cibles pour pratiquer des sports de combat en toute sécurité. Le basket en mode virtuel existe également avec Ab Solo. De quoi joindre l'utile (gainer son corps, affermir ses abdos) à l'agréable, car il s'agit de défis ludiques! Alors, on teste?

Lyliane

 

 

 

28/04/2019

Pollution de l'air intérieur...


Dans un numéro hors série consacré à la pollution de l'air intérieur, le magazine 60 millions de consommateurs décortique la composition de 60 produits ménagers. Et le verdict est inquiétant.

Ils vous promettent un intérieur impeccable, aux douces senteurs florales et à la propreté éclatante. Mais la plupart des produits ménagers que nous utilisons au quotidien sont en réalité dangereux pour notre santé ou notre environnement, dénonce le magazine au sujet de la pollution de l'air intérieur. "C'est le paradoxe de ces produits : on les utilise pour assainir sa maison et on obtient l’effet inverse", commente Christelle Pangrazzi, rédactrice en chef adjointe du magazine.
Pour dresser ce constat, le magazine a non seulement décortiqué la composition de 60 produits ménagers, en scrutant leurs étiquettes mais aussi les fiches de données de sécurité que doivent remplir les fabricants. Le résultat est édifiant : "la très grande majorité" de ces "stars du ménage" "n'a pas trouvé grâce" aux yeux de 60 millions de consommateurs. "Beaucoup contiennent une ou plusieurs substances toxiques, nuisibles à notre santé ou à l’environnement", écrit le magazine.

Quels sont les ingrédients problématiques ?
Parmi les composés problématiques figurent les isothiazolinones, des conservateurs toxiques retrouvés dans 67% des produits examinés, des parfums "extrêmement" allergisants et des ammoniums quaternaires – notamment présents dans les produits censés "tuer 99,9% des bactéries" ou "détruire tous les virus, champignons et bactéries". Ces biocides utilisés jusqu'ici à l'hôpital sont "reconnus comme l'une des premières causes d'asthme professionnel chez le personnel soignant" et sont soupçonnés de favoriser la résistance bactérienne, à l'instar des antibiotiques, explique 60 millions de consommateurs.

Que faire pour "nettoyer sans polluer" ?

• Scruter la liste des ingrédients. "Plus la composition est simple, mieux c’est, comme pour les aliments", résume Christelle Pangrazzi. Le magazine milite pour la mise en place d'un "Ménag'Score", qui classerait les produits ménagers de A ("aucune substance indésirable pour la santé") à E ("quantité importante de substances irritantes") sur le modèle du Nutri-Score pour les produits alimentaires. "Il faut un système lisible et clair pour le consommateur, pour qu'il achète en rayon en toute connaissance de cause", estime Christelle Pangrazzi. Si ce dispositif existait, aucun des produits testés par 60 millions de consommateurs ne serait classé A. Derrière le sigle COV se cachent pas moins de 150 substances différentes, plus ou moins dangereuses. L'une d'entre elles, le formaldéhyde (notamment émis par des bougies ou de l'encens), est classée substance cancérogène avérée depuis 2004. D'autres, les phtalates, sont classées cancérogènes possibles et sont également considérées comme reprotoxiques et perturbateurs endocriniens.

• Fabriquer vos propres produits ménagers. "Il faut utiliser des solutions naturelles, comme le savon noir ou le bicarbonate", recommande la rédactrice en chef adjointe. On peut également citer le vinaigre blanc, qui lutte contre le calcaire, la terre de Sommières pour absorber liquides, graisses ou même odeurs, ou encore les cristaux de soude et le percarbonate, détartrants, dégraissants et blanchissants.


• Aérer. L'air de nos maisons est aujourd'hui "sept fois plus pollué que l'air extérieur", explique 60 millions de consommateurs. Le magazine recommande donc d'aérer son intérieur dix minutes par jour, été comme hiver, de veiller à la ventilation des pièces humides, où peuvent se développer des moisissures, d'entretenir son système de chauffage (pour éviter l'intoxication au monoxyde de carbone) et d'activer la hotte aspirante lorsque l'on cuisine.

60 Millions de consommateurs

26/04/2019

Pétition contre le déremboursement de l'homéopathie...

 

3 Français sur 4 sont opposés
au déremboursement de
l’homéopathie.

Dérembourser l’homéopathie ? Nous ne sommes pas d’accord !

Pourquoi est-il indispensable de se mobiliser ?

Parce que des millions de Français se soignent avec l’homéopathie, et ce depuis des générations.

Aujourd’hui, nous sommes 3 Français sur 4 à avoir déjà pris de l’homéopathie1.

Parce que nous avons le droit de choisir de nous soigner par une thérapeutique sûre, prescrite et conseillée par des professionnels de santé.

Cette liberté de choix est affirmée par la Charte européenne des droits des patients2.

Parce qu’en cas de déremboursement, il y aurait un transfert vers des médicaments plus coûteux pour la collectivité.

Le prix moyen des médicaments homéopathiques remboursables est de 2,70€ alors que le prix moyen des autres médicaments remboursables est de 9,90€3.

Parce que le remboursement favorise un usage encadré des médicaments homéopathiques par des professionnels de santé.

1 médecin généraliste sur 44 et 78% des sages-femmes libérales5 prescrivent régulièrement de l’homéopathie à leurs patients ; Plus de 21 000 officines y ont recours quotidiennement.

Parce que l’homéopathie en complément permet à certains patients de mieux supporter leurs traitements lourds.

Par exemple, 20% des patients atteints de cancer ont recours aux médicaments homéopathiques pour réduire les effets secondaires des traitements anti-cancéreux6.

Parce que l’homéopathie permet de limiter le recours à des traitements présentant des effets secondaires.

Les patients suivis par un médecin homéopathe prennent en moyenne 2 fois moins d’antibiotiques7 et d’anti-inflammatoires non stéroïdiens8, et 3 fois moins de psychotropes9 pour un résultat clinique équivalent.

Si vous voulez faire entendre votre voix pour une décision juste de santé publique : mobilisez-vous pour le maintien du remboursement de l’homéopathie.

Mon Homéo, Mon Choix !

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L'utilisation des écrans par les enfants...

Dans Télérama, Mme Valérie Hurier s'appuienrendre les mesures de régulation nécessaires, notamment vis à vis des industriels du jeu vidéo.

Les scientifiques et médecins mettent en garde contre trois risques. Tout d'abord, les effets nocifs de l'exposition des enfants aux écrans avant le coucher: la lumière dégagée empêche la fabrication de mélatonine et donc perturbe l'endormissement. D'où difficultés scolaires  et fatigue. Ensuite, dans l'attente de nouvelles données scientifiques, un principe de précaution(et l'utilisation de filtres) est souhaitable pour limiter l'exposition à la lumière bleue des LED, suspectée de toxicité pour la rétine, en particulier chez les plus jeunes.

Enfin, le groupe d'experts souligne la responsabilité de certains éditeurs de jeux vidéo; ils développent des techniques de plus en plus sophistiquées pour "retenir le joueur" rendant les jeux toujours plus addictifs alors que le streaming les place à la portée de tous. En conséquence, les experts conseillent de ne pas laisse un enfant utiliser seul un écran et de privilégier le dialogue mais bannir les écrans de la chambre à coucher. Rester attentif aux signes éventuels de fatigue ou d'isolement. A tout âge,rappellent les experts, garder une "vigilance positive".

Ainsi avertis, parents, enseignants et pouvoirs publics doivent pouvoir décider du temps d'exposition physiques et psychologiques de leurs enfants aux écrans et être attentifs à tous les signes physiques et psychologiques qu'ils pourraient manifester. L'essentiel étant certainement de donner l'exemple d'un usage raisonné des jeux vidéos (violence, addiction...).

Lyliane

24/04/2019

Voici 8 vraies raisons de manger du cacao...

 

Chacune de ces raisons devrait vous inciter à en manger tous les jours...

1. C’est tout simplement délicieux
 
J’en mange au moins 3 carreaux tous les soirs, en veillant toujours à prendre du chocolat “bio” et à plus de 85 % de cacao.
 
Pour beaucoup d’entre-nous, c’est une petite note de plaisir qui ponctue les fins de repas. Et vous allez voir qu’il n’y a aucune raison de s’en priver :

2. Une source d’antioxydants extraordinaire 
 
Le cacao est un des aliments qui contient le plus de polyphénols, notamment des flavonoïdes, des antioxydants puissants qui aident le corps à contrer les agressions des radicaux libres. Je vous ai déjà parlé de la richesse en antioxydants du thé vert, mais le cacao est 3 à 4 fois plus riche !
 
On y trouve des épicatéchines et catéchines comme dans le thé vert, mais aussi des procyanidines, notamment dans le tanin, qui donne au cacao son amertume. Bien sûr, moins le cacao est transformé, plus il est riche en flavonoïdes.
 
3. Il aide à réduire la pression artérielle
 
On pense que les flavanols dans le cacao améliorent les niveaux d'oxyde nitrique dans le sang, ce qui peut améliorer le fonctionnement de vos vaisseaux sanguins et réduire la pression artérielle. On a comparé l’effet du cacao et de la prise de thé pendant 2 semaines au cours de 5 études aléatoires contrôlées portant sur 173 participants.  Verdict ? Une réduction significative des pressions systolique et diastolique : elles ont été réduites respectivement de 4,7 mmHg (p = 0,002) et de 2,8 mmHg (p = 0,006)[6].
 
4. Il protège la peau des rayonnements UV
 
Vous avez peut-être déjà utilisé un “stick à lèvres” au parfum de cacao. C’est normal, le cacao est un excellent protecteur de la peau contre les dommages oxydatifs causés par les rayonnements UV : il est souvent utilisé dans les préparations topiques pour la peau ;
 
5. Le cacao réduit la résistance à l’insuline (bon pour le diabète)
 
Des études menées en laboratoire indiquent que les flavanols de cacao peuvent ralentir la digestion et l'absorption des glucides dans l'intestin.
 
Quelques études ont même montré qu'une consommation plus élevée de flavanols comme ceux du cacao, pouvait réduire le risque de diabète de type 2.
 
On pense aussi que la consommation de chocolat noir ou de cacao riche en flavanols peut réduire la sensibilité à l'insuline, améliorer le contrôle de la glycémie et réduire l'inflammation chez les personnes diabétiques et non diabétiques[7].
 
6. Plus de cacao, moins de crises cardiaques
 
Une vaste revue d’études portant sur plus de 150 000 personnes a révélé qu'une consommation élevée de chocolat était associée à un risque considérablement réduit de maladie cardiaque, d'AVC et même à une mortalité réduite[8].
 
Deux études suédoises ont montré que la consommation de chocolat était liée à un taux d'insuffisance cardiaque plus bas, avec des doses allant de 19 à 30 grammes de chocolat par jour, mais cet effet n'a pas été observé lors de la consommation de quantités plus élevées.


Deux études suédoises ont montré que la consommation de chocolat était liée à un taux d'insuffisance cardiaque plus bas, avec des doses allant de 19 à 30 grammes de chocolat par jour, mais cet effet n'a pas été observé lors de la consommation de quantités plus élevées.
 
7. Pourquoi c’est vraiment bon pour le moral
 
Pas besoin d’études scientifiques pour observer que le cacao agit sur l’humeur et aide à lutter contre la dépression : ses effets positifs sont liés à plusieurs éléments. Probablement aux flavanols du cacao, mais aussi à la conversion du tryptophane en sérotonine, l’hormone de l’humeur[9]. On pense aussi que sa teneur en caféine ou simplement le plaisir sensoriel de manger du chocolat peuvent expliquer ses effets positifs !
 
8. Bon pour les dents ! Si si…
 
On a noté les effets protecteurs du cacao contre les caries dentaires et les atteintes aux gencives. Pourquoi ? Le cacao contient de nombreux composés antibactériens, anti-enzymatiques qui peuvent agir sur la santé bucco-dentaire.

Mais c’est vrai à une seule condition : que les bienfaits du cacao ne soient pas déséquilibrés par une trop forte présence de sucre.
 
Cela m’amène à vous donner quelques conseils pratiques pour bien choisir son cacao et son chocolat :

Mangez-vous du bon chocolat ?

Vous avez compris que plus votre cacao sera transformé, moins il gardera ses propriétés intéressantes pour la santé.

A méditer ... et déguster!
 

Selon Benoit Dauriac
 

20/04/2019

Devenir végétarien-ne par étapes...

« Si les abattoirs avaient des façades vitrées, tout le monde deviendrait végétarien ». C’est cette phrase de Paul McCartney qui a motivé Fleur à abandonner définitivement le steak tartare, il y a 10 ans. Pour Lucas, c’est "Faut-il manger les animaux?", le livre de Jonathan Safran Foer qui l’a fait devenir végétarien et pour Yasmine c’est un documentaire sur l’impact environnemental des modes de production qui l’a poussé à arrêter de consommer de la viande. Si leurs déclics ou réflexions sont différents, ils s’accordent tous sur un point : la transition n’a pas toujours été évidente. Ni pour eux ni, parfois, pour leur entourage. Pour aider ceux, de plus en plus nombreux, qui souhaitent adopter ce régime alimentaire, Maxisciences partage quelques conseils faciles.

Une transition par étapes
Devenir végétarien, c’est changer son mode de vie et abandonner des habitudes bien ancrées. C’est pourquoi il est conseillé d’y aller graduellement. Certains pourront commencer par adopter le « lundi vert », qui consiste à ne plus consommer ni viande ni poisson chaque lundi. D’autres préfèreront la méthode des 30 jours. 
- Le 1er mois : on supprime complètement le bœuf de son alimentation
- Le 2e mois : on supprime le porc (en plus du bœuf)
- Chaque mois : on supprime une viande afin d’arriver, pour ceux qui le souhaitent, jusqu’aux produits de la mer. Cette élimination graduelle facilite la transition.

On remplace
Il est conseillé, en moyenne, d’ingérer 0,83g/kg/jour de protéines chez l'adulte. Mais ces besoins peuvent augmenter chez la femme enceinte ou qui allaite, chez les grands sportifs, les personnes âges qui perdent de la masse musculaire et baisser chez les personnes souffrant d’insuffisance rénale ou en surpoids.
Pour éviter les carences alimentaires, il convient donc de remplacer les protéines animales par des protéines végétales. On les trouve en bonne concentration dans les légumineuses (lentilles, pois chiches, fèves...), les céréales, les pseudo-céréales (chia, quinoa, sarrasin...), les graines, les oléagineux, les féculents ou encore dans les algues (notamment la spiruline). Pour vous guider, l’application Yazio permet de connaître la valeur nutritionnelle (dont leur teneur en protéines) des aliments.

On tente de nouvelles recettes
Non vraiment, vous pensez que vous aurez du mal à vous passer d’un burger ou de saucisson ? Essayez (avec un esprit et des papilles ouverts !) le salami végétarien à base de blé ou les steaks de soja, qu’on trouve facilement dans le commerce. Vous serez surpris ! 
N’hésitez surtout pas à vous lancer dans des expériences culinaires avec des recettes végétariennes. Offrez-vous "Les recettes végétariennes les plus simples du monde" dans la collection Simplissime, éditions Hachette. Et téléchargez gratuitement l’appli Vegg’up. Un must pour cuisiner selon ses préférences alimentaires, ses éventuelles intolérances et le matériel dont on dispose.

Marina Marcout - Gentside - dimanche 7 avril 2019

19/04/2019

Les donneurs et donneuses de voix lisent pour les personnes souffrant de handicap.

Un article de Mme Karine Michel dans la revue "Nous" nous fait connaître l'Association des Donneurs de voix (ADV), qui a vu le jour en 1972 à l'initiative du Lions club. Le réseau de bénévoles qui lisent pour des déficients visuels et autres compte aujourd'hui 116 bibliothèques sonores en France. Ces bibliothèques sonores offrent un service de prêt gratuit aux personnes souffrant d'un handicap les empêchant de lire (dys, aveugles, malvoyants, malades de Parkinson...). L'ADV est reconnue d'utilité publique depuis 1977, car il s'agit de voyants au service des non voyants.

A Toulon (83) par exemple, un chanteur ténor Mr J.A.Marchois utilise sa voix chez ADV et il est passé sans complexe de la cassette audio au CD et enfin aux fichiers MP3. Chaque bénévole enregistre toute la littérature quel que soit le genre. Il s'agit de donner de son temps pour répondre aux sollicitations des audio-lecteurs. Dans le Var, où 4 bibliothèques sonores existent, une centaine de bénévoles sont inscrits dans le fichier. Quant aux bénéficiaires, pour bénéficier du service gratuit et sans limite de temps, il suffit de pouvoir attester de son handicap.

A Toulon, la bibliothèque sonore a son propre fonds comprenant 3 800 ouvrages. Elle s'appuie aussi sur un serveur national, où 10 000 livres sont référencés. En général, il est incontournable de travailler sur un ordinateur, mais pas au-delà d'une heure d'affilée. On lit tout d'abord tout l'ouvrage et ensuite on le découpe en séquences ou étapes d'enregistrement. Les pistes gravées ne dépassent pas 12 minutes et le volume sonore est codifié. Sur place, il y a aussi des corrections de toute la bande enregistrée. Les bénévoles témoignent de ce travail solitaire qu'ils peuvent faire depuis chez eux avec leur propre matériel.

 Les bénévoles choisissent généralement un livre qui plaît, afin de pouvoir le retransmettre du mieux possible. Ainsi, on lit pour soi et aussi pour les autres! A Hyères (83) des collégiens et collégiennes du collège privé Maintenon ont rejoint le réseau ADV du Var. Cela développe, disent les enseignants, des compétences techniques, mais aussi l'empathie et la citoyenneté des élèves. Là, les enregistrements se font au CDI avec des collégiennes de la classe de 6ème, complètement autonomes, sous la surveillance de leurs professeurs. Le choix se porte habituellement sur des ouvrages ne dépassant pas 100 pages.

Une telle initiatives a le mérite d'être encouragée car elle est très utile. Dans les Alpes Maritimes, on compte 2 bibliothèques sonores seulement. Il y aurait donc la place pour d'autres bibliothèques dans la région. Pour davantage de renseignements,  sur les donneurs et donneuses de voix contacter: www.advbs.fr.

Lyliane

18/04/2019

Elles se battent pour les malades...

Mme Caroline Dreyfus-Rose, dans la revue Version Fémina, présente des femmes engagées, responsables et entreprenantes qui s'investissent au quotidien dans l'intérêt des malades. Tout d'abord, Mme Eva Naudet, depuis 2 ans anime un groupe destiné aux personnes concernées par la sclérose en plaques (SEP). Elle a lancé le système du parrainage pour épauler et rassurer les malades. Elle lutte aussi contre l'errance thérapeutique, car le diagnostic est parfois long à être posé. La SEP est pourtant la première cause de handicap chez les jeunes après les accidents de la route. Aussi Eva consacre beaucoup de temps à créer un site Internet et à tenter de sortir les malades de leur isolement. Consulter www.sepavenir.com.

Mme Chantal Dufresne, Présidente de l'Association François Aupetit (AFA) en est à son troisième mandat. Son fils de 12 ans est atteint de la maladie de Crohn et c'est ce qui a déterminé son investissement prioritaire. L'AFA - www.afa.asso.fr - est la seule association nationale reconnue pour représenter les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (maladie de Crohn, rectocolite hémorragique...). Portée par son intuition et son optimisme, Mme Dufresne a en 10 ans étoffé l'association de 12 permanents et de 300 bénévoles. Elle a même réussi à sensibiliser politiques, médecins, chercheurs et décideurs.

Mme Carole Robert, Présidente de Fibromyalgie France, association crée en avril 2001, a souffert du fait que cette maladie n'était pas vraiment prise au sérieux. Elle a transformé sa colère en énergie: elle sillonne les congrès médicaux, anime des conférences, consulte les autorités médicales et organise des sondages auprès des adhérents. Le site à consulter est: www.fibromyalgie-france.org. Enfin, Mme Stéphanie Fugain, Présidente de Laurette Fugain, après le décès de sa fille atteinte de leucémie, a engagé un combat associatif pour éveiller les consciences aux dons de vie ( sang, plasma, plaquettes). En 16 ans, l'association a récolté des dons et suscité une équipe de 400 bénévoles. Elle a écrit un livre " Tu n'avais peur de rien "paru chez Flammarion  et crée un site: www.laurettefugain.org.

Lyliane

 

16/04/2019

Des yeux dans les oreilles...

Mme Sophie Berthier dans le journal Télérama nous fait part d'une bonne idée destinée aux non et mal-voyants: un petit dispositif nommé Rango qui émet des sons et qui est fixé sur une canne blanche classique. Ainsi, son utilisateur peut localiser les obstacles et donc les éviter. Ce bouclier virtuel est connecté à un smartphone et à l'appli Wizigo.

Pour les personnes ayant des difficultés à se diriger, le dispositif Rango offre autonomie et sécurité. La RATP et la SNCF envisagent de l'homologuer. D'ores et déja, il a été décidé que ce dispositif assistera les déficients visuels lors des JO de 2024. Pour se renseigner à son sujet, contacter: www.gosense.com/fr/rango/

Lyliane

13/04/2019

Détecter les tumeurs grâce à des chiens entraînés...

L'odorat d'un chien, écrit Mr Afsané Sabouhi dans la revue d'octobre 2018 de "ça m'intéresse", est 10 000 fois plus sensible que le nôtre. La surface de sa muqueuse olfactive est bien plus importante que celle de notre nez, car elle est faite de multiples replis. "Cette capacité sensorielle du chien est déjà exploitée de longue date pour la détection de drogues ou d'explosifs et elle commence à faire son entrée dans le milieu médical", explique le journaliste.

Au sein du projet Kdog, il a fallu plus d'un an de dressage et de formation pour que Nykios, le berger malinois et Milou, le springer anglais, deviennent des détecteurs autonomes, non tenus en laisse et reniflant d'eux-même  les cônes de détection contenant des compresses imprégnées d'odeurs éventuelles de tumeur. Jusqu'ici le projet était financé par des dons de particuliers. Les deux premiers chiens ont été achetés grâce à une opération de financement participatif et au mécénat d'entreprise.

Plusieurs équipes dans le monde travaillent à caractériser chimiquement l'odeur des maladies. Israël, la France, la Suisse et même tout récemment le Brésil et le Mali travaillent notamment sur la détection précoce du cancer (prostate, sein... ) dans les urines ou par des compresses imprégnées. La maladie de Parkinson, la prééclampsie ou les maladies inflammatoires chroniques des intestins de même que l'hypertension artérielle pulmonaire produisent des bouleversements métaboliques facilement décelables par des odeurs. Pour le moment, les chiens sont bien meilleurs que des nez artificiels

Kdog chez nous collabore actuellement avec l'Institut de recherche de la gendarmerie. Quatre centres de cancérologie à Paris, Nantes et Valenciennes ainsi que des cabinets privés d'imagerie sont d'ores et déjà partenaires. Le soutien du Ministère de la Santé est espéré. La détection canine pour le moment est plus efficace que d'autres techniques de pointe. Il faut savoir aussi que les chiens ont plaisir à jouer et qu'ils sont sensibles aux récompenses. Leurs taux de réussite est actuellement de 90 % au premier passage et de 100% au second passage.

Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: www.kdog.fr.

Lyliane

12/04/2019

Pétition nationale contre le déploiement des antennes 5G.

GRANDE PÉTITION

Oui, je signe la Pétition Nationale

contre le déploiement des antennes 5G !

À Monsieur le Président de la République, Emmanuel Macron,

L’Arcep a ouvert, en début 2018, le guichet « pilotes 5G », qui permet de délivrer des autorisations d’utilisation de fréquences dans les bandes pressenties pour la 5G.

La France prévoit l’installation de réseaux 5G d’ici 2020 (dans moins de 12 mois).

Des fréquences allant de 3,5 à 26 GHz ont déjà été attribuées, sans qu’aucune étude scientifique confirmant l’absence d’impacts négatifs sur la santé par ces ondes n’ait été effectuée avant la prise d’une telle décision.

Nous sommes dans l’expérimentation à grande échelle.

Vous avez ignoré les 230 scientifiques de plus de 40 pays qui ont déjà donné l’alerte sur les dangers de la 5G, en créant le 5G Appeal [1].

Or, les preuves sont accablantes :

À cause des champs électromagnétiques actuels, 8% de la population est déjà atteinte du Syndrome d’électrosensibilité [8]. Leur vie est un cauchemar : maux de tête, acouphènes, insomnie, vertiges, maux de dents et de gencives, troubles du rythme cardiaque, douleurs articulaires, irritabilité, dépression, fatigue permanente, difficulté à se concentrer [9].

Des études ont déjà démontré que la 5G (tout comme la 3G et la 4G) peut réduire la fertilité masculine [4]. Souvenez-vous que la fertilité masculine a déjà diminué de moitié ces 40 dernières années.

D’autres études montrent les ondes 5G peuvent augmenter les risques de fausses couches [5].

Les études ont aussi montré que les ondes 5G sont cancérigènes. Elles augmentent particulièrement le risque de tumeur au cerveau [6]Les sujets les plus à risques sont les enfants et les adolescents, qui sont plus sensibles à ces rayonnements que les adultes [7].

Devant une menace potentielle qui relève d’une telle ampleur, nous devons appliquer le principe de précaution qui dit que :

« En cas de risque de dommages graves ou irréversibles, l’absence de certitude absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l’adoption de mesures effectives, visant à prévenir la dégradation de l’environnement ».

En l’occurrence, il en va de notre environnement (santé des plantes et des animaux), de notre santé et de celle de nos enfants et petits-enfants.

Nous tous, parents, grands-parents, citoyens, médecins, scientifiques, nous nous tournons vers vous, Monsieur le Président de la République, pour vous demander d’arrêter le déploiement du réseau 5G et de vous engager à réduire l’exposition de la population française aux champs électromagnétiques, conformément à la Résolution 1815 du Conseil de l’Europe (27 mai 2011) [3].

Notre santé et celle de nos enfants ne peut pas être sacrifiée sur l’autel d’un profit que se partageront une poignée d’industriels des télécoms peu scrupuleux.

Veuillez agréer Monsieur le Président de la République, l’expression de mes salutations respectueuses.

11/04/2019

La chronobiologie ou comment régler le corps comme une pendule...

Notre organisme est précis comme une horloge, écrivent dans la revue "ça m'intéresse" Mme Nathalie Picard, Mrs Thibault Panis et Afsané Sabouhi. Chaque partie du corps, en effet, suit sa propre horloge périphérique interne, mais c'est le cerveau qui orchestre le tout avec l'alternance jour/nuit notamment. Lorsque la pendule d'un organe se désynchronise par rapport aux autres, c'est souvent le signe d'une pathologie ( diabète, dépression...). Depuis 2010, des études sont en cours pour mettre en évidence les communications des horloges entre elles par voie nerveuse et hormonale grâce à deux substances: la mélatonine ( hormone du sommeil) et le corticol (hormone du stress).

Ainsi, par exemple, le coeur accélère durant la journée. C'est sous l'effet du corticol, secrété dès l'aube, que la tension artérielle, minimale pendant le sommeil, commence à augmenter. De même, les glandes surrénales sont notre réveil-matin et le pancréas est réputé travailler lors de la digestion. Le foie quant à lui déstocke pendant la nuit, afin d'assurer l'approvisionnement du cerveau pendant le sommeil. En début d'après-midi, notre horloge interne nous invite à une sieste de 15 à 20 minutes. Notre température corporelle baisse et nous avons des somnolences à ce moment-là. La sieste compenserait notamment le travail de nuit, les sommeils écourtés, les horaires atypiques, mais bien peu d'entre nous s'y adonnent...

En effet, il faut reconnaître qu'il est difficile d'être en phase avec ses besoins quand les contraintes socio-professionnelles et l'usage des écrans perturbent nos cycles de sommeil. La lumière bleue en effet simule le jour et retarde la sécrétion de mélatonine, donc l'endormissement. De même, la semaine de 4 jours à l'école serait un contresens biologique pour les enfants... Des chronobiologistes allemands ont même inventé en 2006 l'expression"jettlag social" pour décrire la situation des couche-tard et des lève-tôt de la semaine.

Nous semblons avoir oublié que "la lumière est le plus puissant synchronisateur de notre horloge biologique". C'est pourquoi il est important de laisser entrer le soleil dans nos vies, alors que 80% de notre temps se passe à l'intérieur... A Paris, le centre du sommeil de l'Hôtel-Dieu a étudié l'effet du luminaire Cronos (du fabricant français Lucibel) sur 70 salariés du groupe Nexity pendant 28 jours. Pour 3 personnes sur 4, il a été observé un effet bénéfique sur la réactivité, la concentration des salariés et la qualité de leur sommeil. La luminothérapie de son côté aiderait à traiter les cycles irréguliers des patients à l'horloge biologique déréglée ou des habitants de pays du Nord où la lumière est rare à certaines saisons...

Les spécialistes du sommeil disent que "bien  dormir est un enjeu de santé publique". Depuis peu, nous savons grâce au réseau Morphée, consacré aux troubles du sommeil, que les Français dorment en moyenne 7h en semaine et 8h le week-end. Il y a même 25 à 30% de nos concitoyens qui dorment moins de 6h par nuit. Cela constituerait un risque d'accident domestique ou routier. De plus, se soigner en temps et en heure garantirait l'efficacité d'un traitement. Cela se nomme la chronothérapie. Etre opéré l'après-midi par exemple serait apparemment optimal dans certains cas de patients à haut risque... Un cancérologue et chercheur français, Mr Francis Lévi a mis en évidence les moments où les cellules saines sont les moins réceptives aux effets des médicaments de chimiothérapie. Toutefois, la mise en pratique de ces observations est encore assez peu pratiquée.

 En conséquence, nous pouvons retenir qu'un véritable plan sommeil et une meilleure écoute de nos besoins physiques et psychologiques semblent à faire mieux connaître dans la population de notre pays. Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: www.chronobiologie.fr.

Lyliane

09/04/2019

Imprimer des tissus vivants...

Dans la revue "ça m'intéresse" de février 2019, un long article de Mr Afsané Sabouhi nous fait savoir qu'à l'Université de Bordeaux, depuis 2017, un laboratoire de recherche de l'Inserm travaille sur la bio-impression en 3D. Cela signifie qu'à l'ART Bio Print, on utilise des imprimantes 3D pour fabriquer des tissus biologiques vivants. L'encre de l'imprimante 3D est une solution de cellules vivantes en suspension dans leur milieu de culture, au lieu de déposer couche par couche du plastique ou du silicone, selon un plan programmé par ordinateur.

Pour la recherche médicale, cette technique ouvre des perspectives incroyables. Il s'agit rien de moins que de pouvoir remplacer l'expérimentation animale en créant des modèles miniatures d'organes humains utilisables par les chercheurs pour évaluer la toxicité des nouveaux médicaments. Ce laboratoire unique en France compte 7 chercheurs, ingénieurs et techniciens aux spécialités variées, de la biologie cellulaire à la physique des matériaux en passant par l'optique.

Ainsi, une solution de cellules permet déjà de créer un morceau de peau, de rein ou de tumeur. C'est de la "bio-impression". Imprimées côte à côte, les cellules vont interagir entre elles, adhérer et se multiplier pour faire tissu. On imprime donc de la matière vivante! Pour le moment, la bio-impression d'un organe entier avec ses vaisseaux sanguins est techniquement irréalisable. Mais les premiers essais de greffe de cartilage, dépourvu de vaisseaux sanguins (oreille, peau des brûlés...) se sont révélés concluants.

Une autre indication pourrait être de copier en 3D les tumeurs cancéreuses pour personnaliser les traitements. Un premier pas très prometteur sur ce point a été franchi en Corée. En outre, la bio-impression intéresse aussi l'Agence Spatiale Européenne, l'industrie du médicament (toxicité des molécules) et l'industrie cosmétique. A ce jour, la start-up Poietis collabore avec de grands groupes européens dont l'Oréal et l'ESA. Pour en savoir davantage, consultez sur Internet par exemple : www.poietis.fr ou www.artbioprint.com.

Lyliane

08/04/2019

Les suisses plebiscitent les médecines alternatives...

Alors que dans notre pays médecins et pharmaciens remettent en question depuis un an environ l'utilité de l'homéopathie, Mr Emmanuel Socquet et Mme Isabelle Saget écrivent dans le numéro de Plantes et Santé d'avril 2019, que depuis 2 ans la Suisse rembourse 5 thérapies complémentaires à condition que les soins soient prodigués par un médecin. Des disciplines comme la phytothérapie, l'homéopathie, la médecine traditionnelle chinoise, la médecine anthroposophique et la thérapie neurale (analgésiques locaux) sont reconnues et prises en charge par la sécurité sociale fédérale.

Les collaborations entre médecine  académique et thérapies complémentaires se développent dans plusieurs hôpitaux suisses (oncologie...). On considère, en effet, précise Mme Edith Graf-Litscher, Présidente de la Fédération de la médecine complémentaire suisse, "que les démarches alternatives sont un complément intelligent à la pratique académique". Elle a noté que les thérapies alternatives aident le patient à guérir en s'appuyant sur ses propres ressources internes. Nulle question de demande de preuve d'efficacité chez nos voisins!

En France, pendant ce temps, tandis qu'un patient sur deux a recours à l'homéopathie et que le remboursement des granules prescrites représente 86 millions d'euros pour 29,7 milliards d'euros pour les médicaments conventionnels, 124 médecins doutent toujours des bienfaits de l'homéopathie et appellent à un déremboursement. La Haute autorité de santé (HAS) doit se prononcer de façon imminente sur ces questions. Espérons que les besoins des patients prendront le pas sur des questionnements de quelques praticiens français peut-être jaloux de leurs prérogatives...

Lyliane

06/04/2019

Une cantine scolaire gérée par des parents d'élèves...

À Sourcieux-les-Mines, dans le Rhône, deux parents d'élèves, dont un cuisinier, gèrent le restaurant scolaire et privilégient les produits locaux et bio. Depuis, les élèves sont plus nombreux à la cantine et les assiettes terminées à la fin du service.
Lassés de voir leurs enfants se ruer sur les gâteaux en rentrant de l'école après avoir «déjeuner» à la cantine, des parents ont décidé de reprendre les choses en main. À Sourcieux-les-Mines, dans le Rhône, l'école a choisi de confier la gestion de son restaurant scolaire à l'association de parents d'élève. Fin 2016, ces derniers décident de résilier le contrat avec le prestataire extérieur pour se tourner vers deux d'entre eux.
Dans ce village des monts du Lyonnais situé à une trentaine de kilomètres de Lyon, Patrice Michalon, cuisinier de métier et parent d'élève, se charge de préparer les repas des petits écoliers aux côtés de Virginie Siena, également mère d'enfant scolarisé à l'école. Les deux gérants du restaurant de l'école de 240 élèves se sont rencontrés à la sortie des classes et ont eu, ensemble, l'idée de reprendre en main la structure. «Avant de concrétiser l'idée, nous avons établi un business plan, nous avons alors compris que c'était faisable et avons soumis le projet à la mairie qui l'a validé», précise John Mumford, président de l'association des parents d'élève, également chef d'entreprise.
Ainsi, depuis la rentrée 2016, les deux parents confectionnent les menus et passent par les circuits courts pour s'approvisionner en produits locaux et bio. Ils vont acheter les baguettes auprès du boulanger du village ainsi que le fromage de chèvre dans la ferme voisine, alors que les yaourts et les autres fromages proviennent du village d'à côté, tout comme la viande de bœuf, les compotes bio ou les fruits et légumes de saison. Pour les pâtes, le riz et les autres produits, le chef se tourne vers des groupements bio. Les menus de la cantine font saliver: «Poireaux vinaigrettes, émincé de porc de la ferme voisine, coquillettes bio, crêpe sauce chocolat le lundi, émincé de bœuf des producteurs locaux, haricots verts et compote bio le mardi, maïs bio, sauté de veau des fermiers voisins, brocolis bio, laitage et fruits frais le mercredi, salade verte bio aux gésiers confits, blanquette de veau, riz bio, yaourts fermiers et fruits frais le jeudi…». Au prix de 4,30 euros par repas.
Augmentation du nombre de repas servis et réduction du gaspillage
Résultat, les menus variés et alléchants attirent plus de petites têtes blondes. «Les retours des enfants et des parents sont très positifs, d'autant que, à 4,30 euros, le prix d'un repas est raisonnable», se réjouit Patrick Bellet, directeur de l'école. Les commentaires sont élogieux: «Grâce à vous, ma fille goûte et aime les légumes, les fruits!! Un grand merci pour vos recettes, et votre psychologie qui a changé la façon d'appréhender la cantine», témoigne ainsi une mère d'élève. «Certains parents nous demandent nos recettes pour les reproduire chez eux!», souligne John Mumford.
«On est passé de 120-130 repas par jour à 180-185 maintenant», affirme le responsable de l'association. «Ce plus grand nombre de repas servis nous permet de rentrer plus facilement dans nos frais et même de faire des bénéfices», ajoute le responsable de l'association qui a choisi de se passer de la subvention de la mairie. D'autres mesures simples ont été prises pour réduire les coûts: le plat est unique, il est agrémenté d'un panier de fruits à volonté, les parts sont servies en fonction de l'appétit et des goûts des enfants. Le gaspillage a été divisé par 10, ce qui a permis de maintenir le prix du repas, tout en proposant plus de produits locaux et bio.
Cette petite école pourrait servir de modèle. De fait, elle est en avance sur la loi Alimentation qui imposera, au plus tard en 2022, que 50% des aliments utilisés dans la restauration collective soit bio et locaux. Le taux de bio est aujourd'hui inférieur à 3% dans les cantines. «Nous avons été contactés par plusieurs écoles qui souhaitent s'inspirer de notre cantine», souligne John Mumford. 

Mathilde Golla - Le Figaro Demain - lundi 25 mars 2019

05/04/2019

Des innovations pour changer la vie des diabétiques...

Selon un article de Mme Sylvie Boistard dans le Journal Version Fémina, la recherche progresse et peu à peu de nouveaux traitements cherchent à remplacer l'insuline. Deux nouvelles classes d'antidiabétiques ont enrichi ces dernières années l'arsenal thérapeutique des diabétiques de type 2: les GPL-1, administrés sous forme d'injections intraveineuses, et les inhibiteurs de SGLT-2 (comprimés oraux). "Alors que les premiers miment les effets des incrétines, des hormones gastro-intestinales, qui, sécrétées lors des repas, provoquent la libération d'insuline et induisent la satiété, les seconds aident à diminuer la glycémie en favorisant l'élimination du glucose dans les urines".

Un antihypertenseur, le vérapamil, pourrait aussi aider à préserver les cellules bêta du pancréas chez les personnes dont un diabète de type 1 s'est récemment déclaré. Ajouter cet antihypertenseur au traitement quotidien permettrait ainsi de réduire les doses nécessaires d'insuline. Autre piste prometteuse: l'apeline, une protéine naturellement produite par les cellules graisseuses qui pourrait réguler le taux de sucre  dans le sang en cas de défaillance de l'insuline. Les expérimentations sur l'homme se poursuivent. Pour le moment, des essais sont menés avec succès sur le rat.

Une étude menée par une équipe de l'Inserm a montré "que nous serions tous auto-immuns contre nos propres cellules bêta du pancréas qui sécrètent l'insuline, c'est à dire capables de les détruire". Actuellement, 3,7 millions de personnes sont traitées pour un diabète, auxquelles il faut ajouter les 700 000 français diabétiques qui s'ignorent. Les recommandations de la médecine sont claires: manger équilibré et pratiquer une activité physique adaptée pour éviter notamment l'excès de poids. Le e-coaching en ligne pourrait être une solution pour un accompagnement nutritionnel. C'est par exemple le programme Anode qui dure 4 mois.

Des progrès ont été réalisés dans la conception des pompes à insuline, chargées de délivrer en continu l'hormone essentielle à la régulation du taux de glucose dans le sang. Des pancréas artificiels sont également à l'étude (Société Diabeloop). Enfin, des chiens d'assistance sont capables de "renifler" les anomalies de glycémie. Eduqués par l'association Acadia, créée en 2015, ces compagnons à 4 pattes savent même donner l'alerte en cas d'anomalie par de petits coups de museau à leur maître ou en actionnant un bouton d'urgence installé dans la maison, afin d'avertir les parents si l'enfant ne réagit pas.

Lyliane