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10/11/2019

Loi d'indemnisation en faveur des victimes des pesticides...

L’Assemblée a voté vendredi 25 octobre 2019, à l’unanimité, la création en 2020 d’un fonds d’indemnisation des victimes de pesticides, pour garantir la réparation des dommages subis lors d’une exposition professionnelle, comme le prévoit le projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
« Ce que nous faisons là, c’est un vrai dispositif pour que les agriculteurs et leurs familles exposés soient mieux indemnisés. On simplifie et on améliore la reconnaissance de leurs droits », a résumé la ministre de la Santé Agnès Buzyn.
« Les lanceurs d’alerte nous mettent en garde contre les dangers des pesticides depuis des années. Ils sont un véritable enjeu de santé publique », a souligné la députée Albane Gaillot (LREM) en citant le président Macron : « Si un produit est mauvais pour l’agriculture, son ouvrier et le consommateur, on ne peut pas ne rien faire ».
L’arrêté antipesticides du maire de Langouet annulé par la justice:
La création de ce fonds est justifiée par la solidarité nationale envers les victimes mais aussi par la responsabilité de l’État qui a délivré et maintenu des autorisations de mise sur le marché des pesticides, souligne le rapport de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée sur le projet de loi.
Alors que l’indemnisation des victimes est actuellement fondée sur le régime des maladies professionnelles, le nouveau dispositif étend l’indemnisation aux victimes professionnelles non couvertes, comme les non-salariés agricoles ayant pris leur retraite ou les enfants exposés pendant la période prénatale du fait de l’activité professionnelle de leurs parents. Le fonds sera financé par les cotisations accidents du travail et maladies professionnelles et la revalorisation du taux de la taxe sur les produits phytosanitaires.
Un fonds destiné aux seuls professionnels
Un amendement a fixé à 6 mois le délai accordé au fonds pour présenter une offre à une victime, à partir de la réception de sa demande et à compter du 1er janvier 2021. Mais contrairement au fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (FIVA) créé en 2001, il ne prendra pas en compte les victimes non professionnelles. « L’analogie n’est pas possible. Les pathologies liées à l’amiante sont 100 % liées à l’amiante ce n’est pas le cas pour les phytosanitaires », a justifié Agnès Buzyn.
Pesticides : « Les concertations locales risquent d'être une mascarade".
Mais pour le socialiste Dominique Potier, l’État a surtout « une responsabilité politique ». Le député de Meurthe-et-Moselle a cependant salué « un premier pas » qui permet « d’engager un processus ».
A sa demande, un rapport évaluant les conséquences de l’exclusion de certains produits (biocides et antiparasitaires vétérinaires) du périmètre des pesticides retenus par le fonds devra être remis par le gouvernement le 30 septembre 2020.

Selon www.nouvelobs.com - L’Obs - vendredi 25 octobre 2019

09/11/2019

Dépistage de la maladie d'Alzheimer: un espoir...

Un test biologique dépistant plus précocement la maladie d’Alzheimer, mis au point par Romain Verpillot* et son équipe, arrive sur le marché…
Paris Match. Que représente aujourd’hui la maladie d’Alzheimer (MA) en chiffres ?
Dr Romain Verpillot. Environ 50 millions de malades dans le monde, 900 000 en France avec 200 000 nouveaux cas par an. Il s’agit le plus souvent de formes dites sporadiques, multifactorielles, qui touchent 2 à 4 % des plus de 65 ans et 15 % des plus de 80 ans, les femmes un peu plus que les hommes (60 % vs 40 %). Les formes purement héréditaires qui apparaissent avant 50-55 ans sont rares (1 à 2 % des cas). Aujourd’hui aucun traitement curateur n’existe pour cette maladie.
Pourquoi dans ces conditions un diagnostic précoce importe-t-il ?
Pour plusieurs raisons : 1. Au stade des signes cliniques, la MA est déjà très avancée et incontrôlable, d’où les échecs thérapeutiques constatés jusqu’ici. 2. De nombreuses approches en cours de développement, médicamenteuses et autres, restent susceptibles de pouvoir stopper ou guérir la maladie si elles sont utilisées avant ce stade 3. Plus on agit tôt, meilleure est la prise en charge. Elle bénéficie autant au patient qu’à la famille. Elle permet d’identifier un centre médical de suivi et d’utiliser les armes préventives connues. 4. On sait, par exemple, que l’exercice physique régulier et l’entraînement cognitif (stimulation par la musique, les choses de l’art, les exercices de mémorisation) peuvent retarder l’évolution de plusieurs années !
"Notre test permet de distinguer la maladie et d'en préciser la sévérité"
Quel est l’objectif de votre test, et son principe ?
La durée d’évolution silencieuse de la maladie est de vingt à trente ans, suivie d’une période prodromique où des troubles avant-coureurs très discrets apparaissent, cinq à dix ans avant que ne se manifestent les signes typiques de cette démence, dominés par les déficits de la mémoire. Notre test est capable de déceler la maladie dans la phase Un test biologique dépistant plus précocement la maladie d’Alzheimer, mis au point par Romain Verpillot* et son équipe, arrive sur le marché…
Paris Match. Que représente aujourd’hui la maladie d’Alzheimer (MA) en chiffres ?
Dr Romain Verpillot. Environ 50 millions de malades dans le monde, 900 000 en France avec 200 000 nouveaux cas par an. Il s’agit le plus souvent de formes dites sporadiques, multifactorielles, qui touchent 2 à 4 % des plus de 65 ans et 15 % des plus de 80 ans, les femmes un peu plus que les hommes (60 % vs 40 %). Les formes purement héréditaires qui apparaissent avant 50-55 ans sont rares (1 à 2 % des cas). Aujourd’hui aucun traitement curateur n’existe pour cette maladie.
Pourquoi dans ces conditions un diagnostic précoce importe-t-il ?
Pour plusieurs raisons : 1. Au stade des signes cliniques, la MA est déjà très avancée et incontrôlable, d’où les échecs thérapeutiques constatés jusqu’ici. 2. De nombreuses approches en cours de développement, médicamenteuses et autres, restent susceptibles de pouvoir stopper ou guérir la maladie si elles sont utilisées avant ce stade 3. Plus on agit tôt, meilleure est la prise en charge. Elle bénéficie autant au patient qu’à la famille. Elle permet d’identifier un centre médical de suivi et d’utiliser les armes préventives connues. 4. On sait, par exemple, que l’exercice physique régulier et l’entraînement cognitif (stimulation par la musique, les choses de l’art, les exercices de mémorisation) peuvent retarder l’évolution de plusieurs années ! "Notre test permet de distinguer la maladie et d'en préciser la sévérité"
Quel est l’objectif de votre test, et son principe ?
La durée d’évolution silencieuse de la maladie est de vingt à trente ans, suivie d’une période prodromique où des troubles avant-coureurs très discrets apparaissent, cinq à dix ans avant que ne se manifestent les signes typiques de cette démence, dominés par les déficits de la mémoire. Notre test est capable de déceler la maladie dans la phase sur les catécholamines est une signature unique visible bien plus tôt. D’autres tests seront peut-être mis au point. Pour l’heure, le nôtre sera, dès la fin de l’année 2019, le premier au monde à être commercialisé.
A qui NoraTest s’adressera-t-il ?
En priorité aux patients de 55 ans ou plus en proie à des troubles de la mémoire. Le dosage des catécholamines pourra, à partir d’une simple prise de sang, être fait dans n’importe quel laboratoire, qui lui-même utilisera, via Internet, notre logiciel (nécessaire à l’interprétation des résultats) avant de les transmettre, après quelques jours, au patient et au médecin traitant.
* Docteur en chimie analytique, président et cofondateur d’Alzohis, Paris.

Selon Mr le Dr Philippe Gorny - Paris Match - lundi 28 octobre 2019

07/11/2019

A propos des filtres de cigarettes...

Le député écologiste François-Michel Lambert déposera jeudi une proposition de loi pour faire interdire les filtres de cigarettes qui ne sont pas compostables. Il dénonce la pollution provoquée par les mégots, dont "une grande partie termine dans l'eau".

Le député écologiste François-Michel Lambert déposera jeudi une proposition de loi pour interdire les filtres de cigarettes qui ne sont pas compostables, soit 97% des cigarettes sur le marché, rapporte le JDD dimanche. Chaque année, 30 milliards de mégots sont jetés sur la voie publique en France, s'alarme auprès de BFMTV l'élu Union des Démocrates et des Écologistes des Bouches-du-Rhône:


Près de 4000 substances chimiques 
Ce dernier déposera donc un texte visant à "interdire la commercialisation de toute cigarette utilisant un filtre non compostable à partir du 1er janvier 2022." Le député assure que les filtres compostables sont déjà disponibles chez les fabricants depuis plusieurs années mais "les industriels ne sont pas pressés de rajouter un coût à leur produit."


À l'heure actuelle, les mégots peuvent contenir près de 4000 substances chimiques. Il s'agit donc aussi bien d'un enjeu environnemental que d'un enjeu sanitaire.

Le pollueur-payeur? Du "greenwashing"
Depuis 2018, le gouvernement tente de faire appliquer le principe du pollueur-payeur, en faisant participer aux cigarettiers à la collecte et aux recyclages des mégots. Une mesure insuffisante pour François-Michel Lambert qui dénonce, dans les colonnes du JDD, le "greenwashing" des industriels."Ça équivaut à donner un permis de polluer. Les fabricants vont verser une écotaxe, mais elle sera reportée sur le prix du paquet. Ce sera du greenwashing et au final la société continuera de financer les dégâts écologistes", estime-t-il.

Selon Esther Paolini avec AFP - BFMTV - lundi 21 octobre 2019

 

 

 

 

03/11/2019

A Brest, une technologie de pointe contre le cancer...

 Le CHRU de Brest est le premier hôpital public français à se doter de cette technologie

Début septembre 2019, le CHRU de Brest et l’Université de Bretagne Occidentale ont acquis un cytomètre de masse imageur, également appelé Hypérion®. Première structure hospitalo-universitaire française à posséder un tel appareil, le CHRU de Brest et l’UBO disposent désormais d’une force de frappe pionnière contre le cancer. Cet équipement de pointe est capable de mieux caractériser les cellules cancéreuses en identifiant celles initiatrices de tumeurs et de métastases, aussi bien dans le sang qu’au sein des tissus, et en répondant à des questions fondamentales sur la résistance aux traitements anticancéreux. Une technologie unique pour la recherche contre le cancer et des applications thérapeutiques nouvelles

Comme dans la mythologie grecque où le titan Hypérion était doté d’une force incroyable, la nouvelle technologie dont disposent désormais le CHRU de Brest et l’UBO a une capacité extraordinaire d’observer les caractéristiques propres de chaque cancer avec une précision inégalée.

Jusqu’à récemment, aucune technologie n’était en mesure d’étudier, à grande échelle et à une résolution unicellulaire, les modifications des voies impliquées dans la survie d’un clone tumoral. Hypérion® est un cytomètre de masse imageur, à haut débit et multiparamétrique,qui permet de mesurer simultanément l’expression de plus de 40 biomarqueurs différents dans une seule biopsie, alors que les praticiens sont aujourd’hui limités à deux ou trois.

« Aujourd’hui, quand on réalise une biopsie (prélèvement de tissu ou d’organe), il est seulement possible d’identifier deux à trois marqueurs, qui permettent d’orienter un traitement.L’appareil dont est doté le CHRU, le cytomètre de masse imageur ou Hypérion®, permettra d’identifier 40 marqueurs simultanément », détaille Jacques-Olivier Pers, qui est Professeur des universités – praticien hospitalier à l’UBO et qui dirige l’Unité mixte de recherche « Lymphocytes B et Autoimmunité » (UMR 1227 UBO – INSERM LBAI).

Identification des cellules cancéreuses et analyse des marqueurs de rechute

Grâce à Hypérion®, les chercheurs pourront être en mesure de comprendre pourquoi un traitement est efficace sur un patient et inefficace chez un autre. Grâce à ses capacités d’analyse dans le sang, il est également possible d’identifier les cellules à l’origine de tumeurs et de métastases, de prédire plus facilement les réponses aux traitements, mais aussi d’identifier très précocement des marqueurs de rechute ou les bases de résistance à un traitement anticancéreux, et ce à l’échelle de la cellule.

Cet équipement pourra aussi permettre de découvrir de nouvelles cibles thérapeutiques et d’accompagner le médecin dans le choix de son traitement. Hypérion® permettra ainsi au CHRU de Brest de proposer une médecine de précision et personnalisée, d’offrir aux praticiens des capacités thérapeutiques uniques ainsi que de développer de nouveaux essais cliniques collaboratifs en France, en Europe et à l’international.

Forte de l’expertise et de la notoriété de leurs chercheurs, l’UBO et l’INSERM contribueront au développement de cette technologie pour les applications cliniques et la compréhension fondamentale des stratégies anti-cancer, notamment par l’immunothérapie personnalisée.Les possibilités thérapeutiques offertes par l’Hypérion® sont de :

Prédire la maladie et son évolution,
Mieux diagnostiquer les cancers agressifs,
Améliorer la prise en charge thérapeutique,
Prévenir les effets indésirables des traitements et leurs complications,
Assurer un suivi optimal et individuel de chaque patient,
Mieux évaluer un potentiel risque héréditaire de développer la maladie,
Favoriser le développement de nouveaux essais cliniques collaboratifs à la pointe bretonne.
« Cet outil sera également applicable à de nombreuses autres maladies, il s’agit d’un dispositif extrêmement novateur offrant des possibilités uniques» précise le Professeur Jacques-Olivier Pers. « Nous nous donnons deux ans de développement avant d’envisager des applications directes. Cela a été rendu possible grâce à la mobilisation collective des acteurs du territoire et INNOVEO, le fonds de dotation du CHRU de Brest.

Alors que le portage financier a été assuré par l’UBO, le financement de l’Hypérion® n’aurait pu se faire sans la participation du Fonds Européen de Développement régional (FEDER), du CHRU de Brest et de son fonds de dotation INNOVEO, du Conseil départemental du Finistère, de Brest Métropole, du Labex Immunothérapie Grand Ouest, et de l’INSERM. L’élaboration du cahier des charges préalable à l’achat et les contacts fournisseurs ont pour leur part été réalisés par la direction des équipements biomédicaux du CHRU de Brest qui assure l’exploitation et la maintenance de l’équipement.

« Ce nouvel équipement va permettre de développer à Brest une médecine de précision offrant des capacités thérapeutiques uniques »,explique le Professeur Jacques-Olivier Pers, PU-PH, directeur du laboratoire LBAI (INSERM-UBO).

Brest, mercredi 16 octobre 2019,

02/11/2019

Se soigner à l'horizon 2030...

Ça bouge, et vite. À l'horizon 2030, notre expérience de patients n’aura plus grand-chose à voir avec celle que l’on expérimente actuellement. Technologies, approches thérapeutiques, relations avec le corps médical… tout va changer !
Préparez-vous à regarder la médecine d'un autre œil. Car tout ce que vous connaissez déjà va évoluer : aussi bien d’un point de vue technique que d’un point de vue humain. Avec, à coup sûr, une vraie transformation de la relation soignant-patient.
L’hôpital s’installera à la maison
Qui se souvient du temps où une opération de la cataracte nous clouait une semaine au lit dans un service hospitalier ? Aujourd'hui, on rentre à la maison le jour même ! Outre le boom de la chirurgie ambulatoire, de plus en plus de traitements sortent des couloirs de l'hôpital. « Demain, le domicile sera le lieu principal d'organisation des soins », prédit François Bourse, directeur d'études au think tank Futuribles, qui a publié avec le Leem (Les Entreprises du médicament) l'analyse prospective Santé 2030. Aux hôpitaux, les urgences et les pathologies qui nécessitent des équipements de pointe, à la maison, la prise en charge des maladies chroniques. Question de pragmatisme, puisque nos établissements ne peuvent plus accueillir tout le monde… et de confort aussi, puisque l'on se sent souvent mieux chez soi. D'ailleurs, 8 Français sur 10 se disent prêts à tenter l'expérience de l'hospitalisation à domicile*. Un virage entamé il y a dix ans avec l'arrivée des premiers traitements oraux pour le cancer : on peut par exemple prendre certaines chimiothérapies à domicile, d'autant que leur toxicité est désormais mieux contrôlée, avec moins d'effets indésirables. La dialyse chez soi pourrait également concerner 20 % des patients d'ici à 2 030 (contre 7 % aujourd'hui). Les intervenants de l’équipe médicale (aides-soignants, infirmiers…) se relaient auprès du patient, dans son cadre de vie, et des professionnels assurent une permanence téléphonique 24 heures/24 en cas de problème.
La voix des patients va compter
Bonne nouvelle, les patients auront (enfin) voix au chapitre ! « Il y a un changement de paradigme : on passe d'une relation très hiérarchisée à un véritable partenariat. Dans les pathologies chroniques comme le diabète ou les maladies rhumatismales, les médecins possèdent le savoir théorique mais les patients vivent la maladie au quotidien : l'objectif est de mettre ces expériences en commun », explique la docteure Christelle Sordet, rhumatologue au CHU de Strasbourg. Cela passe par la formation de « patients experts », qui accumulent des connaissances et des compétences, pas uniquement pour apporter leur témoignage mais aussi pour aider les autres patients à mieux prendre en charge leur maladie, par exemple en intervenant dans des ateliers d'éducation thérapeutique. Ces « nouveaux profils » côtoient désormais les soignants sur les bancs de la fac dans le cadre de diplômes universitaires ouverts aux patients à Paris (Université des patients de la faculté de médecine Pierre et Marie Curie), Grenoble ou Aix-Marseille. « À l'avenir, les patients experts seront de plus en plus nombreux à être intégrés dans les équipes médicales et pourront également intervenir dans la formation des étudiants en médecine », note le médecin.
Davantage de médicaments sur mesure
Il y a fort à parier que dans dix ans, si l'on souffre de la même maladie que celle qui affecte une amie aujourd'hui, notre prise en charge différera totalement de la sienne. On s'éloigne en effet du vieux principe « une pathologie-un traitement ». « Aujourd’hui, on ne traite plus “un” cancer du sein ou du poumon. Pour une bonne partie des médicaments anticancéreux, on teste des caractérisations génétiques ou cellulaires de la tumeur, très spécifiques au patient, et cet effort pour développer des thérapies ciblées va encore s'accentuer », assure Thomas Borel, directeur scientifique du Leem. Plutôt que dadministrer ou d'injecter un seul produit, on développera des combinaisons de traitements uniques. Une évolution rendue possible grâce à l'intelligence artificielle qui affine les diagnostics, mais aussi aux marqueurs biologiques et génétiques que l'on décode de mieux en mieux. À partir d'une prise de sang ou d'une biopsie, on peut établir la carte d’identité de 20 % des tumeurs ; d'ici à dix ans, ce sera plus de la moitié d'entre elles. Même tendance avec les biothérapies (qui utilisent des anticorps spécifiques) dans la polyarthrite rhumatoïde, les maladies chroniques de l'intestin ou les maladies neurodégénératives du type Parkinson et sclérose en plaques. Bienvenue dans l'ère de la médecine ultra-personnalisée.
Un jumeau numérique en guise de cobaye
La prochaine mutation médicale se passe « in silico », autrement dit sur ordinateur. Imaginez une copie très fidèle de vous-même, avec les mêmes facteurs de risques, les mêmes problèmes de santé ou les mêmes artères tortueuses : c'est ce que l'on appelle un jumeau numérique. « Pour l'instant, il est encore trop compliqué de reproduire le corps entier d'un patient. Mais on sait copier un organe ou une petite partie, comme l'aorte, grâce aux scanners qu'il a passés. On obtient une image en 3D avec la forme et le volume exacts, mais aussi les mêmes propriétés mécaniques, par exemple la rigidité de la paroi artérielle, la présence de calcifications… Ce modèle nous permet de simuler le déploiement d'une endoprothèse pour traiter un anévrisme de l'aorte », détaille le Pr Jean-Noël Albertini, chirurgien cardio-vasculaire au CHU de Saint-Étienne, cofondateur de la start-up PrediSurge. Donc de fabriquer une prothèse parfaitement adaptée et d'anticiper d'éventuelles complications au moment de la pose. « En permettant aux chirurgiens de s'entraîner virtuellement avant une chirurgie ou de visualiser l'organe pendant l'opération au lieu d'opérer à l'aveugle, cette technologie va rendre les interventions plus sûres », s'enthousiasme le Pr Albertini. D'autres start-up travaillent sur les jumeaux numériques avec des prothèses d'épaules ou de genoux parfaitement adaptées à la façon dont on bouge, ou encore un programme qui permet de simuler une opération de la cataracte. Il sera bien pratique de disposer d'un cobaye virtuel qui ne risque rien… pour mieux nous soigner en vrai !
Des mini-organes pour tester nos traitements
Révolution aussi dans les labos : sur une petite puce en plastique de la taille d'un ongle, les chercheurs font « pousser » un mini-cœur, un foie ou des poumons à partir de nos cellules souches (le plus souvent grâce à des cellules de peau). Développées dans un liquide de culture proche du sang, les cellules cardiaques battent en rythme, les cellules pulmonaires respirent… « Ces organes sur puce ont deux intérêts majeurs. En premier lieu, la réduction du coût et de la durée des tests cliniques pour développer de nouveaux médicaments, en évitant notamment les expérimentations sur animaux. Des traitements contre Alzheimer pourront ainsi être testés sur puce afin d'évaluer leur effet réel sur les neuronedes patients. En second lieu, ils permettent de pousser encore plus loin la médecine personnalisée : on pourra par exemple tester différentes chimiothérapies (en fabriquant des tumeurs et des organes sur puce avec les propres cellules du patient) pour trouver la molécule à laquelle le patient répond le mieux », détaille Guilhem Velve Casquillas, ancien chercheur en biologie cellulaire, président de la société Elvesys, laboratoire de recherche et « accélérateur d'entreprises innovantes ». « Ces technologies vont commencer à être utilisées de façon courante d'ici une dizaine d'années », estime le spécialiste. Aucun doute, la révolution des blouses blanches est en marche !
* Source : Enquête Vivavoice pour la Fnehad, nov. 2017.

01/11/2019

Une salle de sport pour les handicapés à Lyon...

Ce physicien, ancien sportif de haut niveau, et champion de Cybathlon, a ouvert une salle de sport à destination des handicapés, à Lyon. Vance Bergeron va recevoir la médaille de l’innovation du CNRS le 12 décembre. La vie de ce chercheur franco-américain a basculé un matin de février 2013. Alors qu’il se rend au travail à vélo, une voiture lui refuse la priorité et le percute. Il devient tétraplégique, privé de l’usage de ses mains, mais résiste. C’est en lisant des articles scientifiques sur son lit d’hôpital – où il restera un an – que ce chercheur au laboratoire de physique de l’ENS de Lyon (CNRS/ENS de Lyon/université Claude-Bernard-Lyon-I) découvre des techniques de stimulation électrique venues des Etats-Unis, qui consistent à remobiliser les membres paralysés grâce à de faibles impulsions électriques. Surpris que rien n’existe en France, il fouille, cherche, ne renonce pas.
Cet ancien sportif de haut niveau – il parcourait en moyenne 7 000 kilomètres à vélo par an – convainc le CNRS, l’ENS et les Hospices civils de Lyon de le soutenir. Il est son propre cobaye. Un tricycle est alors conçu pour lui. Concrètement, un courant électrique est envoyé dans les muscles par le biais de trois paires d’électrodes placées sur chacune des jambes au niveau des quadriceps, des ischio-jambiers et des fessiers. Les douze électrodes sont alors activées dans un ordre précis afin de créer un mouvement de pédalage.
Premiers jeux paralympico-bioniques
Ainsi, en 2016, Vance Bergeron a pu participer en Suisse au Cybathlon, premiers jeux paralympico-bioniques. Cette compétition, à laquelle il participera à nouveau en mai 2020, réunit des athlètes handicapés assistés par des outils technologiques de pointe.
Avec l’Association Advanced Neurorehabilitation Therapies and Sport (ANTS), qu’il a cofondée, il a ouvert en octobre 2018 une salle de sport destinée aux handicapés à Lyon. Une initiative née du constat que, si des salles de sport adaptées existent fréquemment dans les hôpitaux, les patients dépendent souvent des manipulations effectuées par des kinésithérapeutes.
Or, Vance Bergeron le martèle : l’activité physique améliore la qualité de vie des paralysés, la stimulation de membres lésés permet de lutter contre le risque de complications secondaires liées à la sédentarité, de ralentir la fonte musculaire, de prévenir des escarres, d’améliorer la santé cardio-vasculaire – lors de l’entretien téléphonique pour cet article, Vance Bergeron était sur son vélo –, sans compter les effets positifs sur la vie sociale.
L’activité physique améliore la qualité de vie des paralysés
Le coût d’accès à la salle : 35 euros par mois. « Nous ne voulons pas faire de la gratuité, mais le prix juste », explique Vance Bergeron. Cinquante personnes ont déjà souscrit, l’objectif étant 80. Une deuxième salle doit ouvrir à Lyon en 2021, une à Montpellier. Faute de financements publics, ces salles vivent de donations privées. Il est d’ailleurs en quête de fonds… Ce n’est pas un hasard, la salle de sport est située juste en face du laboratoire de Vance Bergeron, « afin de faciliter les passerelles recherche/clinique ». Son laboratoire travaille actuellement sur des pantalons munis d’une dizaine d’électrodes intégrées dans les vêtements, ou même des gants pour effectuer des gestes simples, comme boire un verre d’eau. Les pantalons pourraient être disponibles en 2020.
Vance Bergeron fourmille de projets. Dernier en date, avec la start-up Circles dirigée par Amine Metani, un ancien doctorant, un pédalier intelligent pour vélo ou rameur, destiné à des salles de sport, centres de rééducation, etc. Il est actuellement testé au service de réanimation du CHU de Saint-Etienne, pour des personnes en coma prolongé, ou sédentaires depuis longtemps, afin, là encore, de faire fonctionner les muscles et d’éviter la fonte musculaire.
Autre rêve, qui pourrait devenir réalité, Vance Bergeron, aspire à grimper à nouveau les pentes des Alpes.

Selon Pascale Santi - Le Monde - lundi 23 septembre 2019

31/10/2019

Maires anti-pesticides à la barre...

La décision du maire de Langouët, Daniel Cueff, faisait l'objet d'une nouvelle audience ce lundi matin à Rennes. L'édile défend son arrêté par son souci de protéger la population et en appelle au chef de l'Etat.
Maires anti-pesticides ceints de leur écharpe tricolore, députés, militants arborant de grands «merci» sur des pancartes : entre 200 et 300 personnes sont de nouveau venues soutenir le maire écologiste de Langouët, Daniel Cueff, dont l’arrêté interdisant l’usage de pesticides à moins de 150 mètres des maisons, faisait l’objet d’une nouvelle audience lundi matin devant le tribunal administratif de Rennes. Suspendu en août à la demande de la préfecture d’Ille-et-Vilaine lors d’une procédure en référé, cet arrêté a depuis fait de nombreuses émules dans toute la France, où une centaine de maires auraient pris des décisions similaires. A chaque fois remises en cause par les représentants de l’Etat. Cette fois, il s’agissait d’examiner «sur le fond» la validité légale ou non de la décision de Daniel Cueff.

Dans une salle remplie presque exclusivement d’élus et de journalistes, les débats se sont principalement concentrés sur les compétences du maire. «Si les interrogations du maire de Langouët sont légitimes, il n’est pas juridiquement compétent pour restreindre l’usage des pesticides», a estimé la rapporteure publique, rappelant que la réglementation sur l’usage des produits phytosanitaires était une prérogative des ministères de l’Agriculture, de la Santé, de l’Environnement et de la Consommation. L’épandage de pesticides sur la commune de Langouët ne présentait pas davantage, selon elle, un «danger imminent», ou une «situation d’extrême urgence» qui aurait permis à Daniel Cueff de déroger à ses compétences ordinaires.

«Carences de l’Etat»
Un argument que le maire de Langouët a réfuté en brandissant devant le tribunal un bidon de pesticide sur lequel, outre les précautions à prendre pour s’en protéger, il est indiqué de «ne pas retourner sur la parcelle» où a été répandu le produit durant au moins quarante-huit heures après son épandage. «Le voilà le danger imminent ! a-t-il lancé. Que dois-je faire, évacuer la population ?» Arnaud Delomel, l’avocat de la commune, a de son côté invoqué le principe de précaution et insisté sur les «carences de l’Etat» en matière de protection des populations face aux phytosanitaires, justifiant les décisions des maires. Il a notamment rappelé la décision du Conseil d’Etat qui, en juin, a partiellement annulé l’arrêté interministériel de 2017 encadrant l’usage des pesticides, car il ne protégeait pas suffisamment la santé des riverains, la haute juridiction laissant six mois au gouvernement pour revoir sa copie.

Dans la salle, à l’issue de l’audience, les maires présents, venus notamment de la région parisienne, se montraient déterminés. «De toute façon, le combat va continuer d’être mené, indépendamment de l’arrêté», lançait l’un d’eux, saluant en Daniel Cueff «un précurseur» et «un lanceur d’alerte». «Ville ou village, on a les mêmes priorités citoyennes, renchérissait Jacqueline Belhomme, maire (PCF) de Malakoff. On ne se bat pas contre les agriculteurs mais contre un produit dangereux et contre des industriels qui gagnent beaucoup d’argent en oubliant la santé de l’agriculteur et du citoyen.»

Distance réglementaire «ridicule»
Le maire de Langouët est quant à lui revenu sur les propos du président de la République, qui en août soutenait implicitement sa démarche sur Konbini : «Le président Macron a dit que j’avais raison dans mes intentions mais que je n’avais pas la loi pour moi, qu’il change donc la loi !»
Pour la plupart des élus comme des militants présents, la proposition du gouvernement, début septembre, de fixer une distance réglementaire de cinq à dix mètres selon les cultures entre les zones d’épandage de pesticides et les habitations, n’a en tout cas guère de sens. «C’est tout simplement ridicule», assène Arnaud Delomel, soulignant l’extrême volatilité des molécules utilisées en agriculture pour protéger les plantes. Le tribunal administratif rendra sa décision sur l’arrêté de Langouët d’ici quinze jours.

Pierre-Henri Allain - Liberation - lundi 14 octobre 2019

25/10/2019

Comment réinsérer des hommes et des femmes exclus de la société?

La Lettre d'information de l'Ordre de Malte France, engagé contre toutes les exclusions, nous fait prendre conscience que non seulement elle aide les personnes démunies (elles sont plus de 3 millions dans notre pays), mais qu'elle accompagne également des projets de réinsertion sociale, d'aide à l'emploi, au logement, aux soins et d'assistance juridique et humaine aux personnes déracinées. Elle les aide à retrouver la dignité. Elle agit aussi bien en France, qu'à l'international (lutte contre la lèpre au Congo ou en Nouvelle Calédonie, formations aux soins au Cameroun, suivi des femmes à Madagascar ...)

Par exemple depuis 10 ans la péniche de Fleuron Saint Michel, Centre d'Hébergement de Stabilisation amarré à Asnières sur Seine en région parisienne, accueille des personnes sur la voie de l'autonomie et d'une insertion durable. L'association a déjà accompagné 400 personnes dont 70% ont retrouvé un emploi et 71% un logement. Un encadrement d'équipes salariées et bénévoles et un tutorat personnalisé, en partenariat avec acteurs institutionnels et associatifs, les aide à se projeter plus sereinement vers l'avenir.

L'Ordre de Malte adapte ses actions de proximité aux territoires marqués par des misères cachées et des besoins spécifiques: dispensaires à Vendôme, maraudes à Mulhouse, accueil de jour à Châteauneuf-les-Martigues (13), établissements médico-sanitaires pour enfants autistes et adultes malades ou handicapés. Il existe également des engagements en inter-associatif comme avec des secouristes lors de manifestations à risque, pour la formation des citoyens aux gestes qui sauvent...

Pour faire un don ou obtenir des renseignements, joindre sur Internet: www.ordredemaltefrance.org.

Lyliane

 

21/10/2019

Redonner vie à nos villages...

Dans la Lettre d'information de l'Association Raoul Follereau, nous découvrons une partie du reportage effectué au sujet d'un petit groupe de jeunes de la Drôme, Valérie, Sylvain et Raphaël, d'horizons professionnels différents, qui ont décidé de "redonner vie aux villes et villages. Pour ce faire, ils ont fondé une société coopérative d'intérêt collectif: Villages Vivants". Cette société rachète autour de Crest des boutiques vides, les rénove, puis les loue à des prix progressifs à des porteurs de projets"

Ainsi, auberges, tabac-presse, restaurants-épicerie en Ardèche et dans le Drôme ont déjà été acquis, réhabilités et revendus. Ce type de projet est soutenu par la Fondation R. Follereau dans le cadre de sa mission de revitalisation des territoires délaissés et notamment dans les petites et moyennes villes. C'est selon les trois jeunes fondateurs de Villages Vivants à Crest "une façon de montrer qu'une transition sociale est possible".

Voici par exemple comment on redonne vie à des quartiers où artisans et commerçants de centre villes avaient déserté! Pour en savoir davantage, joindre le site: www.raoul-follereau.org.

Lyliane

20/10/2019

Le mini-lab: un laboratoire de bactériologie transportable adapté aux terrains d'intervention...

Dans le journal d'information de l'organisation Médecins sans frontières (MSF), un article nous fait savoir qu'un projet de Mini-Lab va permettre d'améliorer l'accès aux soins pour les populations vulnérables face à l'antibiorésistance dans le monde. C'est un véritable laboratoire de bactériologie qui a déjà été testé en Haïti depuis le mois de juin. Il rend bien des services dans les unités de grands brulés ou pour des personnes atteintes de septicémie.

Ce kit-mini-lab a été conçu pour être transportable par terre/mer/air; il est facile d'emploi, autosuffisant et abordable pour des ONG ou des dispensaires dans des pays à faibles ressources. Une superficie de 20 M2 suffit pour l'installer. L'avantage est que ce mini-lab est accessible à des personnels non-experts et qu'il est adapté à de nombreuses contraintes (températures, humidité...).  Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: www.msf.fr.

Lyliane

16/10/2019

Lundi vert dans tous les restaurants universitaires...

A partir du 14 octobre 2019, tous les restaurants universitaires de France mettront en place le "lundi vert". Une initiative qui consiste à proposer aux étudiants un menu végétarien en option une fois par semaine.

C’est en janvier 2019, que l’on entendait parler pour la première fois du "lundi vert", un mouvement qui fait écho au "Meatless Monday" déjà institué dans plus de 40 pays. Celui-ci consiste à ne plus consommer de viande, ni de poisson un jour par semaine (le lundi en l’occurrence). 500 personnalités s’étaient même associées à cette initiative initiée par deux enseignants de l’Université Grenoble Alpes, Laurent Begue-Shankland et Nicolas Treich, en signant une tribune parue dans Le Monde. Parmi elles, Isabelle Adjani, Juliette Binoche, Cécile de France ou Yann-Arthus Bertrand. L’objectif de cette action ? Faire du bien à la planète, aux animaux et à sa santé. 
Deux mois plus tard, en mars 2019, Le Figaro rapportait que les recommandations du "lundi vert" n’avaient pas été suivies d’effet. 
Le 14 octobre 2019, le mouvement devrait faire son grand retour dans tous les restaurants universitaires de France. Il y sera en effet proposé chaque lundi, à partir de cette date, un repas végétarien en option afin d’inciter les étudiants à modifier leur alimentation en mettant un frein à leur consommation de viande ou de poisson. Comme l’indique France Inter, la cible étudiante n’a d’ailleurs pas été choisie par hasard mais bien parce qu’elle se montre également plus sensible aux questions écologiques. Laurent Bègue-Shankland, co-initiateur du mouvement a toutefois précisé au site L’infodurable que l’idée du "lundi vert" est de "proposer une option végétarienne(…) sans pour autant obliger les personnes à la prendre". Le but étant de leur donner envie d'adopter un régime flexitarien à la longue sans pour autant "leur forcer la main". D’après France Inter, chaque lundi ce sont entre 400 000 et 500 000 repas qui sont servis dans les Restos U. 

Selon Glamour - jeudi 3 octobre 2019

Pour accompagner le lancement de ce projet, un programme de conférences sera mis en place dès le 11 octobre afin de sensibiliser le public et de lui expliquer l’importance de réduire sa consommation de viande et d’aliments d’origine animale en général.

15/10/2019

Les aidants ont besoin d'aide...

Mme Amélie Pelletier écrit dans le journal 20 Minutes une longue interview au sujet des aidants qui s'appuie sur les résultats collectés par la fondation APRIL et un sondage BVA. La définition de l'aidant donne le ton de l'article: un aidant est une personne qui consacre régulièrement du temps à l'un de ses proches en perte d'autonomie du fait de son grand âge(57%), d'une maladie grave (27%) ou d'un handicap(28%). Il faut noter que la plupart du temps l'aidant a moins de 65 ans et qu'il s'agit d'une femme pour la moitié des intervenants (58%).

On considère que 11 millions de personnes en France sont en situation d'aidance. Le rôle des aidants est essentiel: ils apportent, en effet, un soutien moral dans 66% des cas et ils aident dans les actes de la vie quotidienne (déplacements, formalités, repas, habillement..) que ce soit à domicile ou en institution. Cependant , 40% des aidants déclarent qu'ils manquent de temps pour s'occuper de leurs proches. A cela s'ajoutent souvent la fatigue physique et la complexité des démarches administratives.

En général, c'est à la mairie et auprès des caisses de retraite, de mutuelle ou de prévoyance que l'on peut être renseigné sur les services sociaux et les dispositifs existants. Les moins de 60 ans sont informés en principe par la Sécurité Sociale, tandis que pour les plus de 60 ans, il y a les CCAS et les mutuelles qui peuvent coordonner les aides. Des dispositifs peuvent offrir un peu de répit aux aidants (maisons de répit , accueil individualisé, hébergement temporaire...) Les salariés enfin peuvent s'adresser au service RH de leur entreprise pour se renseigner sur  le congé de proche aidant.

Un Collectif existe aussi nommé "JE t'aide" qui regroupe 22 associations dédiées à l'aide aux aidants. Une "box aidants" conçue par ce collectif en partenariat avec le laboratoire Teva Santé donne "des clés pour mieux savoir comment aider en tant qu'aidant". Cela fait partie de l'entraide que nous devrions tous pouvoir un jour ou l'autre pratiquer et cela demande patience, temps et énergie. pour mieux s'informer sur ce sujet de société, consulter par exemple le site:www.teva-sante.fr ou la fondation April à:www.fondation-april.org.

Lyliane

14/10/2019

Quelles sont les alternatives à la viande?

L'association L 214 éthique animaux accompagne le public à une transition alimentaire, en remplaçant notamment la viande, les poissons et les produits laitiers par des options végétales. Les protéines animales sont selon elle facilement remplacées par du tofu ou des protéines de soja texturées. De plus, les légumineuses, les céréales complètes, les fruits secs, la levure alimentaire et certains légumes verts contiennent des quantités de fer comparables à la viande rouge. Et des "similis" tout prêts sont de plus en plus courants dans les supermarchés (nuggets, brochettes, hot-dog, saucisses de soja...) ou dans les magasins diététiques.

L'association L 214 souligne que pour produire du lait, des oeufs, de la viande, les animaux sont traités comme des marchandises, entassés, mutilés, castrés à vif, tués dans des conditions indignes dans la plupart des élevages conventionnels. Les consommateurs ignorent ce qui se passe dans les abattoirs et comment on fait souffrir des animaux, afin qu'ils soient plus productifs. Or, les animaux peuvent éprouver des sentiments et devraient pouvoir vivre sans ces multiples tortures. L'association propose à chacun de s'engager pour un monde meilleur en participant par exemple au veggie-challenge.

Pour en savoir davantage, consultez par exemple le site:www.veggie-challenge.fr ou prendre contact avec l'association www.L214.com.

Lyliane

 

 

 

09/10/2019

Nouveau traitement contre la scoliose...

Comment se définit la scoliose ?
Pr Aurélien Courvoisier. C’est une déformation en 3D de la colonne vertébrale qui se traduit par une courbure de celle-ci en forme de S ou de C. Elle peut être thoracique, ou lombaire, ou les deux. Outre l’asymétrie du dos existe une gibbosité, visible quand le sujet se penche en avant, par rotation des vertèbres qui déplace les côtes et crée une bosse. Elle est moins marquée dans les atteintes lombaires pures où l’asymétrie touche surtout le pli de la taille. Au total, la convexité de la courbure, vue de dos, est à droite dans 99 % des scolioses thoraciques et à gauche dans 90 % des scolioses lombaires. La radiologie confirme l’examen clinique et chiffre le degré d’angulation du rachis.
Quelle est sa fréquence en France ?
Elle touche 4 % des moins de 18 ans, dont 80 % de filles dépistées vers l’âge de 8 ou 9 ans, car, plus tôt, la déformation est peu visible. Hormis la scoliose des myopathies d’origine génétique, la scoliose habituelle est un développement anormal du rachis sans cause connue (idiopathique), non lié à la posture, contre laquelle l’enfant ne peut rien, qui apparaît et s’aggrave lors de la croissance pubertaire.
"Sans traitement, quelles en sont les conséquences ?
La scoliose thoracique peut altérer la fonction pulmonaire par restriction des capacités respiratoires et, in fine, retentir sur le cœur. La scoliose lombaire pure crée un mauvais empilement des disques et vertèbres, d’où peuvent résulter des dégénérescences.

Comment se définit la scoliose ?
Pr Aurélien Courvoisier. C’est une déformation en 3D de la colonne vertébrale qui se traduit par une courbure de celle-ci en forme de S ou de C. Elle peut être thoracique, ou lombaire, ou les deux. Outre l’asymétrie du dos existe une gibbosité, visible quand le sujet se penche en avant, par rotation des vertèbres qui déplace les côtes et crée une bosse. Elle est moins marquée dans les atteintes lombaires pures où l’asymétrie touche surtout le pli de la taille. Au total, la convexité de la courbure, vue de dos, est à droite dans 99 % des scolioses thoraciques et à gauche dans 90 % des scolioses lombaires. La radiologie confirme l’examen clinique et chiffre le degré d’angulation du rachis.
Quelle est sa fréquence en France ?
Elle touche 4 % des moins de 18 ans, dont 80 % de filles dépistées vers l’âge de 8 ou 9 ans, car, plus tôt, la déformation est peu visible. Hormis la scoliose des myopathies d’origine génétique, la scoliose habituelle est un développement anormal du rachis sans cause connue (idiopathique), non lié à la posture, contre laquelle l’enfant ne peut rien, qui apparaît et s’aggrave lors de la croissance pubertaire.
"Sans traitement, quelles en sont les conséquences ?
La scoliose thoracique peut altérer la fonction pulmonaire par restriction des capacités respiratoires et, in fine, retentir sur le cœur. La scoliose lombaire pure crée un mauvais empilement des disques et vertèbres, d’où peuvent résulter des dégénérescences discales étendues, de l’arthrose et des douleurs.
Quelle est l’approche thérapeutique standard ?
L’objectif principal est de stabiliser l’évolution pendant la période de croissance. Le traitement de base est orthopédique, par port quasi permanent (20 heures sur 24) ou discontinu (la nuit par exemple) d’un corset rigide, et cela le plus tôt possible. La sévérité de l’évolution est appréciée après un délai de six mois. 1. Chez la plupart des sujets, l’angulation du rachis reste inférieure à 25 degrés. Le traitement par corset est alors poursuivi jusqu’en fin de croissance (soit l’âge de 15 ans chez les filles). 2. Chez les sujets évolutifs pour lesquels, malgré le corset, l’angulation du rachis se majore (jusqu’à 45 degrés ou plus), la chirurgie est recommandée afin d’éviter une aggravation à l’âge adulte. Le traitement standard consiste à bloquer définitivement (arthrodèse) les articulations vertébrales aux courbures (vis, plaques), ce qui rigidifie le rachis à vie. C’est une opération lourde, avec complications possibles (paralysie dans 0,5 % des cas, infections…). Elle stabilise totalement l’évolution et permet d’éviter les complications graves liées aux fortes courbures, au prix d’une perte de mobilité du rachis.

Lire aussi.Implant vertébral: vers une technique plus sécurisante
En quoi consiste la nouvelle approche ?
La croissance du rachis est bloquée du côté convexe pour qu’elle se fasse uniquement du côté concave, ce qui, au fil du temps, rééquilibre l’axe du rachis. A partir de petites incisions dans l’aisselle droite, on introduit un endoscope dans le thorax qui passe derrière le poumon et permet l’abord antérieur et latéral de la colonne côté convexe. On place à ce niveau, sous écran vidéo, une vis par vertèbre. Un câble que l’on tend, et qui relie les vis les unes aux autres, redresse en partie la colonne. La croissance fait le reste. L’intervention est mini-invasive, ses suites sont simples, sans douleurs, et elle permet de préserver la souplesse du rachis. Cette opération s’adresse aux enfants en début de croissance pubertaire. La scoliose est corrigée en deux ou trois années.
Centre alpin de la scoliose, chirurgie orthopédique pédiatrique, CHU de Grenoble selon Paris Match - mardi 17 septembre 2019

08/10/2019

Le vélo pour toutes et tous bientôt peut-être!

Près de deux Français sur cinq utilisent le vélo dans leur quotidien, selon une étude Union sports et cycles que nous révélons. Eviter les bouchons, faire des économies d’essence et d’assurance automobile, perdre un peu de poids ou se détendre... les raisons sont multiples pour donne un coup de pédale.
Delphine Prévost, à Toulouse (Haute-Garonne) : «Le vélo électrique m’a convaincue»

Toulouse est LA ville la plus embouteillée de France le matin en heure de pointe, selon le classement Tomtom. Delphine connaît bien cette réalité. Cette ingénieure aéronautique perdait jusqu’à 2h30 chaque jour pour ses trajets domiciles travail avec le bus affrété par sa société.
« En vélo, c’est simple, je mets entre 1 heure et 1h10, quelles que soient les conditions de trafic », précise la jeune femme active. Le déclic a été la possibilité de se doucher à son nouveau poste. En mai, Delphine est allée exhumer son vieux vélo qui traînait dans sa cave. Elle arrivait le matin en « mode cycliste » avant de se doucher et puis d’enfiler sa tenue en adéquation avec le dress-code un peu strict de son entreprise.
« Mais honnêtement, sans être San Francisco, certains quartiers de Toulouse ont un sacré dénivelé, mon trajet est aussi trop long. Moi qui suis plutôt gringalette, j’étais épuisée. Je viens de m’acheter un vélo à assistance électrique. » Résultat, elle enfourche son nouveau destrier directement en tailleur et arrive pimpante au boulot
Dans l’entreprise sa démarche fait des émules, « mon voisin de bureau vient de me rejoindre dans l’équipe des cyclistes. Un autre est en passe de s’acheter un vélo électrique ».
Cyril, à Émerchicourt (Nord) : «J’économise 150 euros par mois»

« Je suis cycliste depuis mars ! Depuis six mois ! » compte fièrement Cyril Delarue. Un petit semestre que ce jeune homme de 34 ans qui vit à Émerchicourt (Nord) un village de 800 habitants près de Douai pédale pour aller au boulot. « Ce qui prouve que le vélo n’est pas réservé aux Parisiens comme beaucoup le croit trop souvent », plaisante-t-il.
Sa première motivation : le plaisir. « Surtout parce que c’est un incroyable sas de décompression après le travail, je roule notamment le long d’un canal très joli. Un vrai bonheur ! raconte-t-il. À la maison, j’arrive apaisé et je suis plus serein. » Et le mercredi ce papa à roulettes embarque ces enfants, Liam, 3 ans, et Lilou, 1 an et demi, dans la remorque tractée jusque chez leurs grands-parents. Depuis, c’est le jour que ces petits bouts préfèrent !
Depuis qu’il a troqué le volant pour le guidon, Cyril met en fait 55 minutes, deux fois plus de temps qu’en voiture. Autre objectif, « gagner des sous », lâche-t-il tout de go. « On a revendu la deuxième voiture du foyer, explique-t-il. J’économise 150 euros par mois entre les assurances et les carburants sans compter les imprévus. » Celui qui allait au collège au vélo avant de devenir un fana de voiture a complètement changé d’idée sur le vélo. « Je me rappelle, jeune travailleur, je prenais la voiture même pour faire 2 km, jamais je ne serai remonté sur selle. Désormais je ne me vois revenir en arrière pour rien au monde. »
Même si ce n’était pas sa motivation première, cet ancien footeux « qui s’encroûtait » constate aussi qu’il a perdu un peu de poids.
Paul, à Malakoff (Hauts-de-Seine) : «Ça donne l’occasion de bouger»...

Émilie Torgemen et Thibault Burban - Le Parisien - vendredi 20 septembre 2019

06/10/2019

Y a-t-il des danses qui soignent?

Au-delà du bien-être et du plaisir partagé, la danse constitue "une aide précieuse dans la prise en charge des maladies de notre civilisation", écrivent Mmes Lise Bouilly et Myriam Loriol dans le journal Version Fémina. Le tango, par exemple, cette danse d'origine argentine fluide et sensuelle, est susceptible d'aider les personnes âgées souffrant de la maladie d'Alzheimer. Dans certaines EHPAD en effet des ateliers de tango sont organisés pour les malades. Cette danse sort les personnes de leur apathie et leur fait travailler la mémorisation des pas. Il s'agit d'accorder ses mouvements sur la musique et de danser en carré. Le personnel soignant note généralement une meilleure coordination et des capacités d'anticipation chez les danseuses et danseurs.

Pour lutter contre la maladie de Parkinson, on propose souvent la capoeira, qui fait tourner en rond à plusieurs, collaborer et travailler l'équilibre. Cette danse guerrière issue du Brésil apprend aux malades à chuter et à se relever, à combattre sans violence. La salsa ou le cha-cha seraient plutôt sélectionnés pour les malades atteints du cancer. Le personnel  par exemple peut faire appel à l'association "Elles dansent", crée par une chorégraphe, afin que les patients se réapproprient leur corps maltraité par les traitements. Alors, on peut vraiment parler "de danse-thérapie"! Contre la déprime, des danses rythmées avec tambour, chant et petite chorégraphie peuvent mettre en situation de "combattre ses démons intérieurs".

 Pour en savoir davantage, lire l'ouvrage de Mme Lucy Vincent" Faites danser votre cerveau", paru aux éditions O. Jacob, ou consulter des sites comme par exemple: www.ellesdansent.org ou www.drist.org.

Lyliane

05/10/2019

Parcours de soin post cancer: des espoirs annoncés...

La ministre de la Santé a annoncé la création prochaine d'un forfait de soins remboursé pour l'accompagnement des patients après un cancer, avec notamment un suivi psychologique, diététique et de l'activité physique.

En effet, Agnès Buzyn souhaite mieux accompagner les malades en rémission. La ministre de la Santé a annoncé, dimanche 22 septembre, la création prochaine d'un forfait de soins remboursé par la Sécurité sociale pour l'accompagnement des patients après un cancer, comprenant un suivi psychologique, diététique et de l'activité physique.
"La Sécurité sociale va prendre en charge le coût du parcours de soins après un cancer", a assuré la ministre sur le plateau du "Grand Jury" (RTL-LCI-Le Figaro), rappelant ses anciennes fonctions de présidente de l'Institut national du cancer. Cette mesure, inscrite dans le projet de budget 2020 de la Sécu qui sera présenté le 30 septembre, visera "la prise en charge des personnes qui sont à distance de leur cancer".

Interrogée sur le coût d'un tel forfait, la ministre a refusé de répondre. De même qu'aux questions sur le chiffre exact du déficit prévu de la Sécurité sociale après une série d'annonces du gouvernement sur les urgences, les Ehpad, le paiement des pensions alimentaires, etc. "Mon objectif, c'est de ramener les comptes de la Sécurité sociale à l'équilibre, c'est très important pour les Français de savoir que la Sécurité sociale est bien gérée", a-t-elle dit.

Franceinfo - Franceinfo - dimanche 22 septembre 2019

27/09/2019

L'autre, c'est nous!

Dans le journal "Nous", Mme Nathalie Brun a réalisé un reportage concernant l'Association toulonnaise "L'autre, c'est nous", crée en 2016, afin de promouvoir la solidarité sous toutes ses formes en direction des populations migrantes. Cette Association, qui est en lien avec le Collectif Migrants 83 et en partenariat avec la Caisse Centrale d'activités sociales des gaziers et des électriciens, qui abrite le Centre d'hébergement d'urgence accueillant chaque soir une quinzaine de migrants( guinéens, ivoiriens...), a rouvert ses portes le 2/9/2019 pour toute la saison d'hiver.

Après le démantèlement de la "Jungle de Calais", des bénévoles de Toulon et d'Hyères en effet ont cherché des solutions d'accueil pour des jeunes et des moins jeunes tout en organisant des cours de français, de football, de danse. La Présidente de l'association Mme Agnès Besset explique même que ces "migrants sont une richesse" et elle tente avec d'autres engagés à ses côtés de motiver de nouveaux bénévoles. L'Association envoie même régulièrement des alertes à L'OFII pour des personnes susceptibles d'être expulsées  ou qui sont maltraitées, car beaucoup vivent dans des conditions indignes dans la rue.

Pour contacter l'Association "l'autre c'est nous", consulter la page Facebook de l'Association ou le siège social à Toulon (68, Avenue Agostini). Le Collectif Migrants 83 regroupe localement les associations d'aide aux migrants comme la Cimade, Welcome...

Lyliane

25/09/2019

Lettre ouverte au Président de la République française au sujet de l'immigration...

"Lundi dernier, le Président disait vouloir «regarder en face» l'immigration. Pour l'artiste Chloé Peytermann, la regarder en face, c'est comprendre qu'il n'y a qu'une seule solution, l'accueil.
Tribune. Oui, Monsieur Macron, c’est ce que nous faisons tous les jours, chaque jour, parfois la nuit, nous les solidaires, dans les associations, collectifs, lieux d’accueil, chez nous, accueillant des personnes dans nos maisons, agissant dans la rue, lors des maraudes, payant des habits, des brosses à dents, des cartes SIM, des forfaits téléphones, des billets de train, de bus, utilisant nos comptes Blablacar, faisant des trajets en voiture, des rendez-vous à la préfecture, la CAF, le CCAS, l’hôpital, écrivant des courriers à la CPAM, signant des attestations d’hébergement, photocopiant des passeports, et toutes les pages s’il vous plaît, pour obtenir une AME, suivant par Whatsapp, Facebook, le parcours de tel jeune, si esseulé, dans telle ville, cherchant pour lui des relais, un lieu où dormir, ou seulement ce que l’on trouve : un endroit où se laver, un petit-déjeuner, une soupe solidaire, un lieu où trouver des antidouleurs pour la dent, le genou, le dos, qui le fait tant souffrir. Chercher des infos, des assos, des conseils juridiques, expliquer,
réexpliquer, faire traduire, laisser son portable allumé la nuit, au cas où A., M., Y., ait un gros souci ; donner des cours de français, s’informer, se former, lire des papiers, des bouquins, des études, voir des documentaires, faire des émissions radio, des films, organiser des soirées, des débats, des tables rondes, des projections, des récoltes de dons. Se remettre en cause, souvent.


Regarder l’immigration en face, oui, nous le faisons aux frontières de la France, au Pays basque, dans la Roya, à Briançon, à Calais, dans toutes les villes du pays, et même dans nos villages, prêtant des apparts, payant des loyers, intégrant des personnes sans-papiers dans nos clubs de sport, bataillant pour une famille contre les OQTF absurdes alors que les parents ont une promesse d’emploi et que les enfants vont à l’école ici, depuis des années.

Regarder l’immigration en face c’est sourire, écouter, essayer de comprendre, jouer aux cartes, être là, c’est voir combien l’ennui est un gouffre quand on n’a pas d’endroit où vivre, et surtout aucun droit de travailler, c’est voir combien une journée peut être longue, et combien on est prêt à tout pour jouer au foot, au Uno, couper des légumes, n’importe quoi pour arrêter de penser, c’est sentir comme une nuit est longue, quand chaque fois, l’insomnie est là.

Regarder l’immigration en face c’est accueillir cette personne dans le bureau du refuge, parler un petit moment avec elle, et vite sentir combien elle va mal, et que quand on lui demande où elle a mal elle vous répond «dans tout le corps». Ces personnes disent ça pour nous dire combien elles souffrent dans leur chair, mais surtout dans leur âme, et certaines que l’on croise sont si blessées, si abîmées, que l’on se sent totalement démuni, car les relais sont tout à fait absents, nous n’avons aucune aide pour les prendre en charge psychologiquement, réellement, sur le long terme. Elles sont livrées à elles-mêmes, au sens le plus strict. C’est révoltant et parfois effrayantRegarder l’immigration en face c’est rire, danser, jouer avec ces personnes venues de loin, bricoler avec des bouts de papier, des gestes, des applis pour se faire comprendre, c’est apprendre des mots de haoussa, wolof, poular, arabe, écouter leur musique, parler, cheminer un moment ensemble, avant un autre train, un autre bus, une autre ville. Rester en lien parfois, se donner des nouvelles, s’envoyer des photos, être un ancrage, si petit soit-il. C’est créer des amitiés aussi.

Pleurer parfois, parce que l’on se sent si empêché, si écrasé par la situation d’impuissance dans laquelle vos politiques nous placent ! Regarder l’immigration en face ? Ce serait avant tout comprendre que le règlement Dublin (1) doit être abrogé d’urgence car il est absurde, inégalitaire, inefficace et si cher ! Votre renvoi Dublin, Paris-Milan à 12 000 euros, pour des personnes qui deux semaines plus tard sont à nouveau sur le territoire français… C’est ça votre politique migratoire ? A part renforcer les droites extrêmes en Italie, en Grèce – pays sur lesquels tout le monde se défausse – à quoi sert cet accord Dublin ? Prenons ces 12 000 euros pour accueillir, soigner, enseigner le Français, former, faire accéder à la culture, au sport puis à l’emploi !nous. Elle ne le pourra pas. Il nous faut nous organiser ! Monsieur Macron c’est le mauvais accueil qui fait monter les extrêmes, ce sont les camps informels, les conditions de vie insalubres, les files d’attente devant les administrations. C’est ce refus d’accueil là, le vôtre, qui humilie quotidiennement les exilés, et qui crée la peur, le rejet chez certains Français, faisant voir autrui comme «un autre», un étranger. Le bon accueil, lui, comme il se pratique dans plein d’endroits de ce pays pour une personne ou plusieurs, avec intelligence, créativité, organisation, humanité, ne soulève pas de haine, ne fait pas de bruit, et pourtant il est là, preuve de tant de possibles.

Monsieur Macron, oui, voyez les choses en face, vous et vos partenaires européens, changez de cap. Rencontrez les experts, les ONG, les associations, les personnes qui tous les jours vivent cette réalité qu’est la migration ! Il n’y a pas d’autre solution qu’accueillir. Et nous, nous sommes prêts".
  Chloé Peytermann - Liberation - vendredi 20 septembre 2019


(1) Le règlement Dublin III stipule que le pays responsable de la demande d’asile d’un migrant est le premier Etat membre où sont conservées ses empreintes digitales. Concrètement, cela signifie qu’une personne migrante qui aurait déposé une demande d’asile en Italie et poursuivi sa route vers la France est renvoyée vers l’Italie en cas d’interpellation.

22/09/2019

Les menus sans viande appréciés dans les cantines de Rouen.

Depuis la rentrée, il y a du nouveau dans les cantines de Rouen (Seine-Maritime). Après une période de test lancée en avril dernier, la municipalité propose à l’ensemble des écoliers de choisir entre un menu avec ou sans viande.

« C’est une démarche qui s’inscrit dans notre volonté de lutter contre le gaspillage tout en nous adaptant aux nouveaux modes de consommation alimentaire », résume Frédéric Marchand, l’adjoint écologiste en charge de ce dossier.
Sur les près de 6000 repas préparés par la cuisine centrale municipale pour les 54 écoles de la ville, près de la moitié est donc sans viande. Mais ne sont pas forcément végétariens car ils peuvent contenir des œufs ou du poisson par exemple. Et une fois par semaine, c’est le même menu pour tout le monde, sans même attendre la loi du 1er novembre obligeant à servir un repas végétarien par semaine. « On ne pensait pas qu’il y aurait autant de demandes pour cette nouvelle formule », continue Frédéric Marchand.
Évidemment, dans les offices, il a fallu s’organiser comme l’explique l’expérimentée Nadia, la responsable de celui de l’école Rosa-Parks. « Nous avons opté pour des cartes de couleurs différentes pour le self. Bleu pour les sans viande, jaune pour les autres. D’un seul coup d’œil, je peux savoir qui mange quoi ».
Une pratique pour l’instant bien intégrée par les jeunes élèves à l’image de Juliana et Kenza, qui partagent la même table, mais pas la même assiette. « En fait, c’est nos parents qui ont choisi », admet la seconde. « Nous, on ne regarde pas ce que mange l’autre. Tant que c’est bon… »

Laurent Derouet - Le Parisien - lundi 16 septembre 2019

20/09/2019

Rompre l'isolement de nos aînés...

Un bref article écrit dans le petit journal C'news nous fait savoir que, pour permettre aux plus âgés de pouvoir vivre encore des sensations agréables en plein air, la Société St Vincent de Paul des Alpes Maritimes (06) a lancé une opération" balade en cyclo-pousse". Les bénévoles de l'association (étudiants ou autres) ont, en effet, présenté officiellement le 10/9/2019 un cyclo-pousse flambant neuf à propulsion musculaire rebaptisé "Cyclo-sourire". Deux fois par semaine, les bénévoles iront chercher les résidents d'un établissement géré par les Petites Soeurs des Pauvres ainsi que d'autres personnes âgées isolées pour les emmener en balade sur la Promenade des Anglais à Nice.

Ces sorties gratuites d'une heure environ à la force du mollet permettront à tous de s'aérer, d'échanger et de rompre l'isolement. Le premier adjoint au Maire de la Ville assistait au lancement de l'opération. Il s'est déclaré ravi de cette initiative permettant  de mettre en relation jeunes et moins jeunes. Ce fut aussi l'occasion de lancer un appel pour attirer de nouveaux bénévoles au sein de la Société St Vincent de Paul. Ainsi, résidents en EHPAD comme personnes isolées sont susceptibles d'être baladées un jour au soleil de la Côte-d'Azur.

Je trouve cette initiative s'inscrivant bien dans un volet intergénérationnel et solidaire. Pourquoi les municipalités françaises n'essayeraient-elles pas de faire de même en y enrôlant des jeunes? Pour tout renseignement, s'adresser à l'association St Vincent de Paul de son département.

Lyliane

16/09/2019

Qu'est-ce que le "postural ball"?

Crée en 2012 par Mme Nadine Garcia, écrit Mme Karine Michel dans le journal Nous, cette discipline consiste à alterner très brièvement des postures statiques avec des étirements, des postures d'équilibre et de la relaxation en utilisant une "swiss ball". C'est un concept de santé et de bien-être. A Toulon, Mme Sandrine Lurçon, professeur de sport, propose depuis le mois de juillet 2019 de se familiariser avec la discipline depuis des jardins pendant une heure environ à La Valette et au Cannet-des-Maures.

Une Swiss ball est un gros ballon souple et ergonomique, qui rend les exercices instables et sollicite de ce fait la ceinture abdominale et tous les muscles profonds(gainage). Le ballon est un peu le prolongement de soi. Il y a également un côté ludique à cette discipline, où l'on saute, glisse et rebondit comme un enfant sans quitter le contact avec la balle. Le tarif est modéré: 10 euros le cours ou 200 euros à l'année. Pour s'informer sur les cours dans le Var, téléphoner au 06 75 87 16 07.

Lyliane

14/09/2019

Le secret de la longévité serait-il l'optimisme?

Pour vivre vieux, vivons... optimistes ! C'est la conclusion d'une récente étude de l'université de Boston, qui affirme que la "positive attitude" augmenterait de 11 à 15% les chances d'atteindre l'âge de 85 ans.
Afin d'en arriver à cette conclusion, les scientifiques se sont appuyés sur deux études : la première concernait 69.744 femmes et la seconde 1.429 hommes. Les deux procédures étaient les mêmes : les scientifiques ont évalué le niveau d'optimisme des participants à l'aide de questionnaires, ainsi que leur mode de vie global (état de santé, alimentation, tabagisme, consommation d'alcool...).

Des mécanismes à analyser
Si cette étude permet de mettre en évidence une surprenante corrélation, il est cependant un peu prématuré que d'affirmer un réel lien de cause à effet. Les chercheurs doivent en effet encore analyser les mécanismes qui rendent ce phénomène possible.
Ceux-ci pourraient tenir du simple fait que les personnes optimistes semblent plus enclines à mener une vie saine, ponctuée d'exercice physique et d'un régime alimentaire plus équilibré. Les scientifiques avancent aussi que celles et ceux voyant le verre "à moitié plein" auraient une meilleure gestion du stress et de leurs émotions. Or, d'autres études scientifiques ont déjà prouvé combien le stress prolongé peut être lourd de conséquences sur la longévité.
Quoi qu'il en soit, "cette étude présente un grand intérêt pour la santé publique" soulignent les chercheurs. "Elle suggère que l'optimisme est l'un des atouts psychosociaux les plus susceptibles de prolonger la durée de vie. Il est également intéressant de noter que l'optimisme peut être modifiable à l'aide de techniques ou de thérapies relativement simples".

redaction - Gentside - mercredi 28 août 2019

12/09/2019

Une famille de jardins!

Les gestes généreux et les initiatives positives ne manquent pas dans notre pays! Pour s'en persuader, il suffit par exemple de lire dans Messages, le petit journal du Secours Catholique, l'article de Mr Jacques Duffaut à propos du réseau de jardins solidaires dans le département du Rhône. Situé entre Mâcon et Villefranche sur Saône, Belleville-en-Beaujolais notamment possède un jardin partagé crée par le Secours Catholique en 2004. D'autres jardins partagés ont vu le jour au sein du réseau du Secours Catholique comme en périphérie de Lyon à Caluire-en- Cuire ou ailleurs en France: à Montreuil, Brest, Ussel...

Ainsi, à Belleville-en-Beaujolais, chaque jardinier amateur dispose personnellement d'un lot de 80 m2 mis à disposition par la Mairie et il participe à la culture de la parcelle commune de 500M2. Une participation modeste de 8 euros par an est demandée, responsabilisant les habitants des HLM voisins à la consommation d'eau et aux divers frais (électricité...). Des animateurs bénévoles supervisent l'utilisation des 32 lots et font venir ponctuellement des spécialistes en agro-écologie pour accompagner les jardiniers amateurs.

Les Français et les étrangers se côtoient peu à peu, échangent leurs techniques et leurs récoltes.  Travailler seul ou ensemble sur les parties communes se révèle être "facteur de grande détente et de paix sociale", remarquent les animateurs comme les élus. l'attribution des parcelles se fait par concertation entre les travailleurs sociaux et les animateurs du Secours Catholique. Les postulants vivent généralement en HLM et ont de faibles revenus. Jardiner en plein air, manger sain, échanger avec des voisins, se donner des recettes, tout cela fait désormais partie de la vie de ces habitants! Bravo et merci pour cette initiative dans le Rhône, porteuse d'espoir et d'exemplarité!

Lyliane

11/09/2019

Lille récompensée pour ses cantines...

La ville est la seule en France à proposer 50% des repas sans viande dans ses cantines scolaires. "On est arrivés, des carottes et des navets ». Cette comptine enfantine n’a jamais été aussi vraie pour les demi-pensionnaires des écoles de Lille. Les cantines municipales ont en effet été les premières en France à proposer 50 % de menus végétariens. Lundi, l’organisation non gouvernementale (ONG) Greenpeace va d’ailleurs remettre à Martine Aubry, maire (PS) de Lille, l’écharpe symbolique « cantine verte ».
Dans tous les restaurants scolaires de Lille, un jour sur deux, la viande est absente des menus. A la place, les enfants se voient proposer des plats à base d’œufs, de produits laitiers ou d’origine végétale. « La première fois que nous avons instauré un menu végétarien, c’était en 2014, se souvient Michel Ifri, responsable de la restauration scolaire à la mairie. L’initiative avait suscité beaucoup d’interrogations de la part des parents », affirme-t-il. Sauf que, selon lui, les inquiétudes ont rapidement laissé la place à une « forte adhésion » des familles.
Plus loin que la loi
Du coup, la mairie a enfoncé le clou quatre ans plus tard avec un second menu végétarien. « Lille est la première commune de France à avoir ainsi réduit la consommation de viande des enfants de ses écoles, reconnaît Xavier Hermant, référent alimentation du comité Lillois de Greenpeace. Elle va même plus loin que la loi EGalim, qui imposera bientôt au moins un repas végétarien par semaine dans les cantines », souligne-t-il.
Outre prévenir de la surconsommation de protéines animales, dangereuse pour la santé selon Greenpeace, les menus végétariens permettent de réduire le gaspillage alimentaire : « Nous avons réalisé des tests dans quatre écoles qui nous ont permis de constater que, globalement, ce que l’on jetait le plus, c’était la viande », assure Michel Ifri, précisant que, « sur 14.000 repas quotidiens, le gâchis pouvait être important ».
Davantage de Bio, de local et moins de plastique
Alors, si l’ONG salue l’effort, elle ne s’empêche pas d’ajouter une mention invitant à ville à poursuivre ses efforts. « Il faut maintenant travailler davantage la qualité des repas, même si c’est effectivement plus compliqué dans la restauration collective. Davantage de bio aussi, et de produits locaux », glisse Xavier Hermant. « Nous sommes à 21 % de produits bio et un peu plus de 30 % de produits locaux. Ce n’est pas toujours facile de s’approvisionner en grandes quantités », reconnaît le responsable des cantines Lilloises.
D’ici à 2020, la ville compte aussi bannir le plastique pour les conditionnements des repas en privilégiant, par exemple, les barquettes végétales. « Pour le chaud, c’est encore compliqué », déplore néanmoins Michel Ifri. Ce dernier rêve aussi de proposer, un jour, un menu végan : « Il faut savoir avancer mais sans heurter les gens », glisse-t-il, précisant que la question n’avait « pas encore été abordée officiellement ».

Mikael Libert - 20 Minutes - samedi 31 août 2019

10/09/2019

A propos des pesticides en France...

Récemment, des maires courageux, dans toute la France ont pris des arrêtés anti épandages de pesticides autour des habitations de leurs communes pour protéger la santé des populations, au grand dam des ministères de l'Agriculture et de la Santé pour qui ces maires sont Hors-la Loi. Les préfets les ont tous convoqués devant le Tribunal Admnistratif. 

Il a été lancé un appel aux maires de France pour faire front à ce  gouvernement d'irresponsables et d'interdire l'usage de pesticides à usage agricole près de tous les lieux d'habitation, crèches, écoles, hôpitaux, maisons de retraite... 

 

Extraits de France Info "

Ils veulent mettre fin à l'utilisation de pesticides, mais sont hors la loi. Une vingtaine de maires ont pris un arrêté interdisant l'usage de produits phytopharmaceutiques dans leur commune. Le problème ? Ils sont dans l'illégalité car un élu ne peut pas prendre une telle décision sur son territoire. Selon le Code général des collectivités territoriales"l'utilisation des produits sanitaires relève d'un pouvoir de police spéciale du ministre chargé de l'Agriculture"

Certains pourraient donc connaître le même sort que Daniel Cueff, le maire de Langouët (Ille-et-Vilaine). L'élu écologiste sans étiquette a comparu jeudi 22 août devant le tribunal administratif de Rennes, car la préfecture réclamait la suspension de son arrêté du 18 mai interdisant l'usage de pesticides, dont le célèbre glyphosate, à moins de 150 mètres des habitations. La décision a été mise en délibéré. Classé "cancérigène probable" depuis 2015 par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), une agence de l'Organisation mondiale de la santé, le glyphosate n'est plus en vente pour les particuliers depuis le 1er janvier de cette année. Son interdiction totale en France a été repoussée par le gouvernement à 2021. 


"Je savais que j'étais dans l'illégalité"

Daniel Cueff n'est pas le seul à braver la loi en justifiant son action par le fait que "le maire a une responsabilité de sécurité publique"Saint-Eloi-de Fourques (Eure), Trélon (Nord), Ohain (Nord), Boussières (Doubs)… une vingtaine de communes ont pris à ce jour des arrêtés limitant ou interdisant les pesticides. Au Perray-en-Yvelines, la maire PS Paulette Deschamps a interdit l'épandage de pesticides à moins de 150 mètres des habitations et des entreprises de sa commune, le 17 mai dernier. "Je savais que j'étais dans l'illégalité", admet l'élue auprès de franceinfo. Elle n'a pas tardé à recevoir un courrier de la sous-préfecture de Rambouillet lui demandant de retirer sous deux mois son arrêté, sous peine d'être convoquée au tribunal administratif. 

 

Le 13/06/2019

Chers amis, très important résumé de l'état des lieux..! Les eaux des rivières de France et d'ailleurs sont déjà tous contaminés. 

Une GRENOUILLE rousse NEE SANS BRAS, qui vivait dans une mare pas loin de champs traités... je l'ai découverte personnellement le samedi de Pentecôte morte, infirme, victime d'agénésie d'un membre supérieur (avec ébauche interne vu en transparence sur la photo). Or les  amphibiens meurent avec les pesticides (article Pour la science de 2013, il y a déjà six ans)  D'où les malformations négligées !. Preuve encore à rajouter au dossier  des pesticides qui ont de fortes probabilités d'être incriminés dans l'affaire des bébés nés sans bras, dont les autorités souhaitent apparemment garder le mystère!? Il suffit pour regrouper les cas de ces zones rurales, d'effectuer des analyses toxiciolgoques des cheveux, ou dans le cas de la grenouille, une analyse de la vase où elle vivait, et recouper les analyses. Même pour les grenouilles des forêts il y a 70 pesticides autorisés qu'ils pulvérisent!les cocktails encore plus nocifs. Stop aux pesticides ! Lire ci dessous

 

Grenouilles, la mort par les pesticides (Pour la science, 24 janvier 2013)

Les amphibiens (grenouilles, crapauds, tritons, salamandres, etc.) subissent depuis bon nombre d'années un rapide déclin à l'échelle du monde entier. Les scientifiques débattent encore des facteurs de ce déclin et de leurs poids respectifs : maladies, changement climatique, pollution, disparition des habitats, etc. Des chercheurs allemands et suisses viennent d'apporter un élément important à ce débat. Ils ont montré sur de jeunes grenouilles rousses (Rana temporaria, une espèce européenne commune) que l'exposition à des pesticides conduit à une forte mortalité des batraciens, allant de 40 pour cent après sept jours à 100 pour cent après une heure, selon le produit testé.

Carsten Brühl et Annika Alscher, de l'Université de Coblence-Landau, en Allemagne, avec Thomas Schmidt, des Laboratoires Harlan en Suisse, et Silvia Pepper, de l'Agence fédérale suisse de l'environnement, ont étudié en laboratoire l'effet de sept produits pesticides (quatre fongicides, deux herbicides et un insecticide) sur des grenouilles rousses juvéniles (150 individus au total). Ils ont appliqué au sol humide de la cage de chaque grenouille une dose (quantité par unité de surface) de pesticide correspondant à 0,1, 1 ou 10 fois la dose maximale recommandée en contexte agricole. 

Pour les fongicides Headline et Captan Omya administrés à la dose recommandée, la mortalité résultante des grenouilles était de 100 pour cent. Des niveaux importants de mortalité, allant de 40 à 60 pour cent, ont été obtenus avec les autres produits commerciaux testés à la même dose. C. Brühl et ses collègues ont aussi montré que les additifs contenus dans le produit peuvent changer la donne : le Headline, à base de pyraclostrobine et qui contient 67 pour cent de naphta (un solvant), est bien plus toxique qu'une formulation de pyraclostrobine où la proportion de naphta est inférieure à 25 pour cent. À cette formulation est en effet associée une mortalité de 20 pour cent seulement, tant pour la dose nominale que pour la dose dix fois supérieures...

42.217 signatures

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09/09/2019

Un Colloque-santé sur l'auto-guérison le samedi 14 septembre 2019 au grand Rex à Paris...

Mr Alexandre Chavouet, ancien ceinture noire de karaté, après une cure ayurvédique en Inde, a crée en 2014 une société de production nommée "Fighter Productions". Celle-ci a produit des documentaires engagés comme "la médecine du futur" et depuis avril 2019 ( une conférence sur les pouvoirs de l'esprit humain), il coorganise avec Mme Estelle Guerven des "confXpériences au Grand Rex à Paris.

Le prochain évènement aura lieu le samedi 14/9/2019 entre 10H et 19H et il sera consacré à la question: "Et si nous disposions tous d'un système guérisseur?" Sont programmées des interventions de scientifiques ou artistiques ( chacune limitée à 30 minutes) comme avec le Docteur David Hamilton, le Professeur Tim Spector, le Docteur C. de Jaeger, les Drs A. Senanque, Chen You-Wa, Jansen, Kiran Vyas, Nida Chenagtsang, Mme Sofia Stril-Rever, Mr Thomas Uhl...

Trois expériences de soin seront même proposées en direct aux spectateurs, les incitant à se connecter avec eux-mêmes (trame sonore, mantras...). Dans la revue Alternatif Bien-être, le colloque est annoncé par un bel article de Mme Sandra Franrenet. On peut se renseigner ou réserver ses places à la manifestation sur le site: www.seguerir.fr. Mr Chavouet et Mme Guerven pensent en effet qu'il est temps "d'accompagner l'émergence d'un monde meilleur et de montrer l'influence de l'esprit sur le corps".

Alors, amis parisiens, n'hésitez pas à vous déplacer pour cet évènement! En outre, tous nous aurons à coeur de lire par exemple l'ouvrage de Mr Sénanque " Guérir quand c'est impossible"...
Lyliane

05/09/2019

Les produits ménagers à bannir

L’association de consommateurs a étudié plus d’une centaine de détergents pour les classer des plus aux moins nocifs pour la santé et l’environnement. Palmarès des mauvais élèves.

Les produits détergents sont tous bourrés de substances dangereuses. Mais pour éviter de revenir au vinaigre blanc et à la soude, 60 millions de consommateurs a fait le tri entre les marques les plus toxiques et celles qui ont le moins d’impact sur notre santé et l’environnement.
L’association a analysé 108 produits. Une enquête ardue, car la présence de sulfates, allergènes, sensibilisants, perturbateurs endocriniens et substances potentiellement cancérigènes n’est pas facile à mesurer à la lecture de l’étiquette du produit. Les fabricants de détergents ne sont en effet pas tenus à autant de précision que ceux des produits de beauté.
Le parcours du combattant pour s'informer
Ainsi, l’association de consommateur raconte avoir eu le plus grand mal à se faire communiquer la liste complète des substances toxiques présentes dans les produits. Même par des marques bio, comme La Vie Claire, qui est la seule à n’avoir jamais répondu aux questions de 60 millions de consommateurs. Ce qui lui fait dire qu’être "écolo c’est bien, mais c’est encore mieux d’être transparent".
En parallèle de son dossier, 60 millions de consommateurs lance une pétition pour que les produits ménagers affichent un "Menag’score", sur le modèle du Nutriscore pour l’alimentation, qui noterait de A à E le niveau de toxicité des produits. En attendant, voici, par famille de détergents, ceux qui ont reçu la pire note. Non pas parce qu’ils ne sont pas efficaces ("60" n’a pas mesuré ce critère), mais parce qu’ils sont plus nocifs que les autres.
> Les liquides multisurfaces WS, la marque de Lidl, et son détergent concentré fraîcheur lavande, et le Saint Marc côtes bretonnes sont les plus mauvais élèves de la catégorie, chacun noté E, avec plus de trois composants à bannir complètement.
> Les lingettes multi-usages
De manière générale, 60 millions recommande de ne pas acheter ces produits, qui, même si elles sont imbibées de produits peu polluants, sont globalement jetées dans les WC et embourbent les canalisations. Mais si vous y tenez, évitez néanmoins celles de Monoprix, Leader Price et Carolin au bicarbonate, toutes quatre notées E, avec jusqu’à 4 composants particulièrement nocifs.
> Les sprays multi-surface
Seule la marque U récolte un bonnet d’âne avec son ultra-dégraissant au savon de Marseille, qui, comme son nom ne l’indique pas, compte beaucoup plus de substances toxiques que ses concurrents.
> Les sprays pour la cuisine et la salle de bain
Etre une grande marque ne préserve pas du faux pas : Cif, la marque du géant Unilever, récolte un E avec son spray 5 en 1, ainsi que Casino avec son dégraissant au savon de Marseille.
> Les mousses pour la salle de Bain
Aucun des produits de cette catégorie n’est mieux notée que C. D’ailleurs 60 millions de consommateurs conseille de réfléchir à la balance efficacité/risque et d’essayer de s’en passer totalement. Les pires sont les mousses Cillit Bang douches & surfaces larges et Topp’s Mousse express salle de bains.
> Les serpillères imbibées
Là encore, aucune marque de lingettes imbibées pour nettoyer son sol ne trouve grâce aux yeux de l’association. Mais elle distingue un cancre parmi les cancre : les lingettes Swiffer imprégnées au citron.
> Les nettoyants liquides pour sol
Encore pire pour les fabricants de nettoyants de sol: aucune marque analysée n’a obtenu mieux qu’un D au Menag’Score. Et deux E: un pour Carolin au savon de Marseille fraîcheur Provence, et un autre pour Vigor Force 5 tout-en-un.
> Les décapants pour four
Ici, pas de A, mais pas non plus de E. Les moins bons élèves, notés D, sont la mousse Leader Price active sans frotter, et le décapant Casino sans soude caustique.
> Les blocs WC
Ce type de produits aussi devrait être totalement bannis de nos intérieurs pour l’association de consommateur. Parce qu’ils sont très polluants et que chaque chasse d’eau dissémine leurs substances nocives dans la nature. Mais s’il fallait désigner les pires, ce serait Canard Fresh Disc Fraîcheur Marine, Harpic Color Power 6 lagon tropical et les blocs WC U 4 en 1 javel.
> Les gels pour les WC
L’association a déclassé les produits La Vie Claire étant donné que la marque bio n’a jamais voulu révéler la composition de son Ecoclair notes fraîches mentholées. Autrement, seule la marque U et son détartrant surpuissant 5 en 1 est noté E.

Selon 60 millions de consommateurs.

04/09/2019

Eric - Emmanuel Schmitt se confie au sujet de sa mère...

"Maman est morte ce matin et c'est la première fois qu'elle me fait de la peine". C'est avec cette phrase que s'ouvre le nouveau roman d'Éric-Emmanuel Schmitt, Journal d'un amour perdu. Un livre qui raconte la mort de la mère de l'écrivain et l'après, le temps du deuil. Il revient sur cet ouvrage au micro d'Anne Roumanoff, sur Europe 1 mardi.
"Nous étions persuadés que nous fréquentions une future centenaire"
"Elle est morte en pleine forme, en quelques secondes. Tant mieux, car elle ne s'est pas vue partir", confie Éric-Emmanuel Schmitt. "Ni moi, ni ma sœur, n'étions prêts à la voir partir, car nous étions persuadés que nous fréquentions une future centenaire", ajoute-t-il. Journal d'un amour perdu raconte justement la relation que l'écrivain entretenait avec sa mère. Un amour fusionnel qui durait depuis l'enfance. "Ma mère m'a fait le cadeau de la vie heureuse. Elle était passionnée de tout : le théâtre, la musique, la littérature, les voyages. Elle m'a rendu gourmand de la vie", se souvient Éric-Emmanuel Schmitt.
"Il faut apprendre à ne plus être l'enfant de personne"
Après la mort vient le temps du deuil. Journal d'un amour perdu se fait aussi le témoin de ce travail sur soi-même pour vaincre la douleur. "Je ne savais pas avancer sans cet amour à mes côtés. Puis tout à coup, il faut apprendre à ne plus être l'enfant de personne", détaille l'écrivain. Avancer, recommencer à apprécier la vie et faire en sorte que les souvenirs ne soient pas des morceaux de tristesse qui viennent polluer le présent. "Elle n'aurait pas supporté que je sois aussi malheureux", conclut Éric-Emmanuel Schmitt.

Guillaume Perrodeau - Europe 1 - mardi 27 août 2019

03/09/2019

De nouveaux masques de relaxation...

De nouveaux masques existent, écrit Mme Carole de Landtsheer dans le journal Fémina, pour nous détendre et nous permettre de nous adapter à un environnement fatigant ou bruyant. 42% des français en effet se disent gênés par une source lumineuse lorsqu'ils s'endorment. D'où l'utilité des masques ocultants créant une obscurité favorable au sommeil.

Tout d'abord, un masque blanc au design futuriste, qui pèse 318 g et fait un peu de bruit à cause de son moteur interne: l'Isee 4 Breo. Il peut aider à lâcher-prise et à se détendre. Il est cependant contre-indiqué aux personnes hypertendues, hypotendues ou souffrant de maladies oculaires. Il est vendu avec son chargeur 130 euros chez Nature et Découvertes.

Pour voyager zen en avion ou en train, on peut choisir un masque souple en tissu noir, le Ho Medics, qui possède des écouteurs intégrés. Il fonctionne avec des piles et coûte seulement 25 euros chez Boulanger. Par contre, le Sleepace fonctionne avec l'application Sleepace à télécharger sur App Store et Google Play. Il est recommandé aux personnes ayant du mal à s'endormir et existe en 3 tailles chez Nature et Découvertes au prix de 30 euros environ.

Enfin, "pour dompter le stress" l'Hypnos, appareillé de 6 ampoules Led et d'un système de vibration. Il est souple léger et rechargeable sur un port USB. Il possède des sessions  gratuites d'hypnose et des visualisations positives. Il coûte cependant 199 euros sur dreaminzzz.com, mais les écouteurs ne sont pas fournis.

Lyliane