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05/05/2019

Tout savoir sur les conservateurs...

Dans Version Fémina, Mme Sophie Goldfarb signe un article consacré aux conservateurs. Elle se demande notamment s'ils sont indispensables. Ces ingrédients comme les parabens, le phénoxyéthanol, le triclosan...sont souvent pointés du doigt en cosmétique. Selon Mme Anne Dux, directrice des affaires scientifiques et règlementaires de la Fédération des entreprises de la beauté (Febea), la loi exige que tout cosmétique mis sur le marché puisse se protéger d'une contamination externe et qu'il soit certifié par un toxicologue.

En fait l'article nous apprend qu'il existe 59 conservateurs autorisés par le Règlement cosmétique européen, mais que seulement 20 sont réellement autorisés. Les parabens autorisés (méthyl, éthyl, propyl et butyparabens) seraient, d'après les spécialistes comme le Dr Stéphane Pirnay, "d'excellents conservateurs à large spectre et avec très peu d'effets secondaires". La charte bio de son côté en autorise 5: les acides salicylique et déhydroacétique, les acides benzoïque et sorbique et leurs dérivés et l'alcool benzylique. 

Il faut savoir que les études se contredisent (allergies, risques de surexpositions ) et qu'il est difficile d'évaluer les risques. Ce qui est sûr, par contre, c'est que "les produits nécessitant le plus de conservateurs sont ceux qui contiennent beaucoup d'eau et sont conditionnés dans des gros contenants, de même que les pots dans lesquels on plonge les doigts".  Privilégier par exemple les flacons "airless" ou les cosmétiques dits anhydres (sans eau) comme les huiles, les beurres, les produits alcoolisés et les produits solides.

 Sont dits "sans conservateurs" en cosmétique bio, les produits dont les formules utilisent des bactéricides (huiles essentielles et alcool). Les solutions alternatives conseillées dans l'article sont: de préférer les flacons unidoses, les tubes canules, les flacons airless, de choisir des cosmétiques dits stériles comme le font Avène ou A-Derma (emballage hermétique) ou solides et de jouer sur le pH, car les bactéries ne se développent pas dans des produits à pH acide (moins de 4,5).

Tant que les industriels et les scientifiques ne seront pas d'accord entre eux, c'est à nous de nous responsabiliser et de vérifier les systèmes de conservation de nos cosmétiques grâce aux étiquettes.

Lyliane