05/08/2020
Migrants en galère à la frontière italienne après le déconfinement...
Jeunes remis à la rue, engorgement des procédures administratives, refoulements quotidiens vers Vintimille : la situation s'aggrave à la frontière franco-italienne.
Au téléphone, Mila et Vedran (1) se sont vu expliquer qu’il fallait prendre la première à droite en sortant du tram. Le lieu de rendez-vous avec la Cimade semblait simple à trouver. Ils se sont trompés, c’est la cause de leur retard. Le couple de Bosniaques n’a pas l’habitude des adresses bucoliques pour s’occuper des papiers. Trop exigus pour respecter les consignes sanitaires, les locaux de l’association d’aide aux migrants ont été délocalisés dans le jardin d’un temple protestant du centre-ville de Nice. Un cadre champêtre : des oliviers pour l’ombre et des chaises de jardin pour la salle d’attente. «Ça a ce côté folklo mais l’organisation est précaire, temporise Elysabeth Marque, bénévole. On n’a pas d’imprimante ni d’électricité. Quand il pleut, on utilise le parasol. C’est la débrouille.»
Toute l’organisation est chamboulée. Désormais, les rendez-vous à la Cimade se prennent au téléphone : difficile pour des non-francophones. Ceux à la préfecture par mail : compliqué à déchiffrer avec Google Traduction. «C’est là qu’on s’aperçoit des limites de ce système après le confinement, dit Elysabeth Marque. Les démarches sont encore plus lourdes.» Mila et Vedran, 37 et 42 ans, ont été hébergés par le 115 dans un hôtel pendant le confinement. Une aide qui va s’interrompre en même temps que la date fatidique de leur obligation de quitter le territoire français (OQTF). Dans quinze jours, ils devront être partis. «On est là pour voir si on peut faire quelque chose», espère Vedran.
La Cimade a pris temporairement ses quartiers au temple du Saint-Esprit. Photo Laurent Carré pour Libération
«Police administrative»
David Nakache et son association Tous citoyens ! apportent une aide administrative aux mineurs migrants qui arrêtent leur chemin à Nice. Le responsable de l’association a vu un basculement dans leur prise en charge dès le jour du déconfinement. «On a récupéré douze jeunes en dix jours. L’aide sociale à l’enfance [ASE, gérée par le département, qui ne souhaite pas communiquer, ndlr] a remis à la rue d’un bloc les jeunes pour lesquels il n’y avait pas de minorité établie, raconte-t-il. Rien n’a changé avec le confinement. C’est même pire : on est dans la police administrative dans toute sa splendeur.» Après avoir trouvé «en urgence» une solution d’hébergement, l’association a relancé la machine à recours. «Tous les foyers de France ont ouvert les vannes. Nous nous sommes retrouvés avec beaucoup d’audiences et de passages au tribunal, explique David Nakache. Avec les difficultés d’envoi des documents, ces gamins ont perdu trois ou quatre mois. Comme ce sont des jeunes proches de la majorité, c’est fatidique. Ils risquent de perdre leurs droits.» La préfecture des Alpes-Maritimes fait savoir que «le renouvellement des récépissés et la demande de document de circulation pour un étranger mineur s’effectueront par téléprocédure à compter du 1 juillet». Avec, là encore, des barrières linguistiques et matérielles.
Vintimille, base de repli: Comme Mila et Vedran, les migrants qui se retrouvent à Nice sont entrés en France en franchissant la frontière franco-italienne au niveau de Vintimille. Souvent, le passage ne se fait pas du premier coup. Ils tentent leur chance à pied, en train ou par la route, faisant de Vintimille une base de repli. C’est dans cette ville que Carla Melki intervient pour Médecins du monde. «Le 18 avril, le camp de Caritas à Vintimille a fermé ses portes aux nouveaux arrivants à cause d’un cas de Covid. Il n’a toujours pas rouvert, dit-elle. En termes d’assistance humanitaire et d’accueil, il y a une détérioration très nette : moins d’accès aux soins, à l’information et à la nourriture.» En trois heures d’intervention, Carla Melki a croisé 45 migrants. Elle estime à 200 le nombre de personnes en transit qui dorment sur la plage, sous les ponts et devant la gare.
Teresa Maffeis se rend à Vintimille deux fois par semaine. Militante et coauteure du livre les Sentinelles – un recueil de «chroniques de la fraternité» à la frontière –, elle vient de reprendre ses distributions de duvets et de kits d’hygiène. «Si le camp reste fermé, ça va être une catastrophe. A Vintimille, il n’y a que des gens de passage, rapporte-t-elle. Avec la réouverture des ports et la reprise des bateaux de sauvetage, des gens ont déjà débarqué. Ça va redevenir comme avant.» Un retour déjà observé par la Coordination des actions aux frontières intérieures (Cafi), pilotée par cinq associations. De mi-mars à mi-mai, le collectif a enregistré 107 refoulements, soit trois personnes par jour.
Promiscuité et errance: Depuis le déconfinement, 50 migrants sont raccompagnés à Vintimille quotidiennement. «Aux postes frontières, les gens sont dans une grande promiscuité, on leur donne à peine du savon. Puis ils sont renvoyés dans l’errance. Les conditions se sont aggravées. Une demandeuse d’asile et son enfant avec une poche gastrique ont été remis côté italien. C’est l’hôpital qu’il fallait appeler, pointe la chargée de projet de la Cafi, Agnès Lerolle, qui a fait un recours devant le Conseil d’Etat. Le confinement a compliqué les choses. Les associations ont moins accès aux personnes pour proposer des soutiens et se rassembler.»
Dans le jardin niçois, l’espoir est maigre pour que Mila et Vedran voient leur dossier de réexamen de demande d’asile accepté. «On voudrait une simplification des démarches pour désengorger les services administratifs, milite Elysabeth Marque. Il faut un titre unique, durable et qui donne l’autorisation de travailler.» Au-delà du déconfinement.
(1) Les prénoms ont été changés.
Selon Mme Mathilde Frénois - Liberation - mercredi 1 juillet 2020
16:46 Publié dans ARTICLES ENGAGES, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : migrants à la frontière italienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
30/07/2020
Des clowns à l'hôpital...
Connaissez vous l'association des clowns du Rire médecin? Il faut savoir qu'en France un enfant sur deux est hospitalisé avant l'âge de 15 ans. Pour eux comme pour leurs parents, un séjour à l'hôpital ou une simple visite est souvent synonyme d'angoisse, de solitude et de détresse. Heureusement, depuis 1991, les clowns du Rire Médecin redonnent aux enfants hospitalisés le pouvoir de jouer et de rire pour mieux faire face à la maladie.
En effet, pour les aider à mieux traverser ces moments difficiles,des clowns proposent des spectacles sur-mesure mêlant magie, poésie et tendresse. C'est une façon de dédramatiser l'univers hospitalier! L'association Le Rire Médecin compte aujourd'hui plus de 100 clowns, qui offrent chaque année plus de 73 000 visites dans 43 services pédiatriques en France. Deux fois par semaine environ, ils offrent aux enfants hospitalisés la possibilité de rire, de chanter, de danser et donc d'oublier un instant leur maladie.
Mme Anny Duperey est la marraine du Rire Médecin. En favorisant par vos dons la "bientraitance", vous aidez à humaniser le quotidien des enfants hospitalisés. Les hôpiclowns aident en effet les enfants à oublier leur isolement. Cette force de vie réveillée par les clowns prend le contre-pied de la routine, de la souffrance et de la mort. De plus, depuis 2009, les clowns du Rire Médecin proposent également des formations aux équipes soignantes, afin de leur transmettre leur approche ludique et non-verbale de l'enfant hospitalisé.
Pour plus d'informations, RV sur le site: www.leriremedecin.org.
Lyliane
07:11 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : association le rire médecin | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
29/07/2020
Toutes et tous à vos vélos!
Dans Version Fémina, Mme Inès Straub écrit un article sur la bicyclette, ses règles de conduite, son équipement et elle énumère les personnes à qui ce moyen de locomotion est bénéfique. En effet, le vélo est écologique, car il ne pollue pas et il est parfait pour respecter nos distances, notamment en ville. De plus il nous fait bouger. C'est donc le moment de ressortir sa vieille bicyclette et de la faire réviser. Il faut savoir qu'avec son plan vélo, le gouvernement offre 50 euros pour des réparations chez un professionnel référencé. Pour cela et pour des vélo-écoles (1h gratuite), la liste se trouve sur la plate-forme Coup de Pouce Vélo. Si vous faites partie d'un club, laissez 10m entre chaque vélo et roulez en file indienne pour ne pas gêner la circulation automobile. Le passage de camions provoque souvent un appel d'air et risque de vous déséquilibrer... Si vous n'en possédez pas, réfléchissez avant d'acheter une bicyclette. En ville, optez pour une bicyclette avec le guidon plus haut que la selle pour vous tenir droit. Si vous envisagez des circuits vallonnés, préférez un vélo à assistance électrique pour pouvoir gravir facilement les côtes...
Veillez également à la taille des pneus, car plus ils sont fins, moins vous aurez de stabilité. Pour les femmes, une selle bien rembourrée peut se révéler utile. Il est nécessaire d'avoir un équipement complet: freins avant et arrière, un feu avant jaune et blanc et un feu arrière rouge, un avertisseur sonore et des catadioptres rouges à l'arrière, orange sur les côtés et les pédales et blancs à l'avant. Le port d'un gilet rétro-réfléchissant certifié est obligatoire, si vous roulez le soir hors agglomération. Certains ajoutent même un rétroviseur et un écarteur de danger. Enfin, le port d'un casque est obligatoire pour les moins de 12 ans ( conducteurs ou passagers ) et pour tous il est fortement recommandé.
Tout le monde peut faire du vélo, même les seniors! Pédaler aide à se muscler et tonifie le système cardio-vasculaire. L'idéal, si l'on n'en a pas fait depuis longtemps, est de s'entraîner sur des routes de campagne, afin de se familiariser avec le pédalage et l'équilibre. On peut même prendre quelques cours pour être plus à l'aise. En ville, n'oubliez pas d'emprunter des pistes cyclables et aux intersections, ne craignez pas de mettre pied à terre. Si vous changez de direction, signalez-le en tendant le bras. Sur des routes sinueuses, serrez au maximum à droite et en ville, évitez de zigzaguer entre les voitures. Ainsi, vous vous ferez plaisir et vous roulerez en toute sécurité!
Lyliane
04:14 Publié dans DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : la bicyclette son équipement et ses bienfaits | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
26/07/2020
Les 10 engagements en faveur d'une solidarité internationale pour l'accès à l'eau potable ...
Les 10 engagements d’urgence en faveur de Demandons l’accès à l’eau et à l’assainissement pour tous
1. Sauvons des vies grâce à l’accès à l’eau potable et à l’assainissement
2. Arrêtons de bafouer le droit humain à l’eau
3. Exigeons des États et des Nations Unies de respecter enfin leurs engagements
4. Mettons enfin les moyens financiers nécessaires à l’atteinte de l’ODD 6
5. Appelons à une meilleure coordination des Objectifs du Développement Durable
6. Appelons les grandes institutions de développement à gagner en rapidité, en souplesse, en partenariat et en impact
7. Préservons l’eau, préservons la paix !
8. Appelons les Nations Unies à mettre en place un comité intergouvernemental de l’eau
9. Appelons la France à augmenter son Aide Publique au Développement, ainsi que la part dédiée à l’aide humanitaire
10. Donnons l’exemple
En signant notre manifeste, vous participerez aussi gratuitement au Tirage au Sort pour gagner une rencontre avec les volontaires de l'association au siège de Solidarités International
04:27 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LES PETITIONS, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : accès à l'eau potable | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
25/07/2020
Creusons des puits et non des tombes par Solidarités internationale!
04:19 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LECTURES, LES PETITIONS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : creuser des puits | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
24/07/2020
Comment déstocker nos médicaments et compléments alimentaires?
Mme Jasmine Saunier dans Version Fémina nous donne de précieux conseils pour vider nos armoires à pharmacie tout en préservant la planète. Elle s'appuie pour cela sur les propos de Mr Thierry Moreau Defarges, Président de l'éco-organisme Cyclamed et de Mr Yves Lévi, Professeur à la Faculté de Pharmacie de Paris-Saclay. Tous deux demandent à ce que les médicaments, périmés ou pas, ne soient pas jetés à la poubelle. En effet, toutes les communes ne disposant pas d'un incinérateur, les produits mis en décharges polluent la terre et les nappes phréatiques. Depuis 2007, toutes les pharmacies savent qu'elles ont l'obligation de récupérer les médicaments non utilisés, mais pas les médicaments vétérinaires, qui eux ont une filière de récupération nommée Cyclavet via les vétérinaires.
La filière de récupération Cyclamed est financée par les industriels du médicament, tout comme c'est le cas pour les industriels qui participent à l'élimination des déchets d'emballages ménagers. Il faut savoir que Cyclamed ne s'occupe que des médicaments. Il ne faut pas en revanche rapporter les produits de parapharmacie ( compléments alimentaires...), qui peuvent rejoindre les ordures ménagères. De même, les boîtes en carton et les notices de médicaments peuvent être jetées dans les poubelles de recyclage. Conserver toutefois les blisters ainsi que les flacons lorsqu'il y a encore des comprimés dedans pour la collecte en pharmacie.
Il faut savoir que, depuis 2009, au niveau de l'Union Européenne, les médicaments ne sont plus envoyés dans des pays en difficulté, car "tout patient doit pouvoir bénéficier d'un médicament neuf et bien conservé". Les médicaments collectés en pharmacies sont récupérés par des grossistes-répartiteurs et transportés vers l'un des 51 incinérateurs partenaires de Cyclamed pour y être brûlés à 850° C. L'énergie est alors récupérée sous forme de vapeur et d'électricité. Résultat: 7 000 logements sont ainsi chauffés toute l'année! En 2018, les pharmacies ont collecté 10 827 tonnes à des fins énergétiques.
Mais attention: un vieux thermomètre au mercure cassé ou pas doit être rapporté à la déchetterie dans l'espace réservé aux produits toxiques, car les vapeurs de mercure sont toxiques! Quant aux aiguilles usagées (diabétiques, soins infirmiers), elles doivent être rapportées dans l'un des points collecte recensés sur www.dastri.fr. Enfin, inutile d'accumuler des boîtes ou de les trier par usage. En effet, mieux vaut rapporter les restes d'un traitement illico en pharmacie, afin d'éviter le stockage inutile des médicaments à la maison, susceptible d'induire des confusions entre les différentes références.
Lyliane
06:04 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
23/07/2020
Traitement contre le Covid-19 avec l'Hydroxychloroquine...
Les patients hospitalisés et traités avec ce médicament ont une probabilité plus élevée d'être de retour chez eux un mois après le début du traitement, selon une étude. C'est une étude, française, qui ne voit pas totalement d'un mauvais oeil l'hydroxychloroquine. Ce dérivé de l'antipaludéen chloroquine est habituellement utilisé pour traiter des maladies auto-immunes comme le lupus. Selon cette étude, les patients hospitalisés pour Covid-19 et traités avec de l'hydroxychloroquine ont une probabilité plus élevée d'être de retour chez eux un mois après le début du traitement.
"Des taux de sortie d'hospitalisation significativement plus élevés ont été observés chez les patients traités par hydroxychloroquine", conclut cette étude mise en ligne samedi mais pas encore publiée. Le taux de patients ayant regagné leur domicile 28 jours après le début du traitement est supérieur de 11 points à ceux qui n'ont pas reçu ce médicament. Cela représente une augmentation relative de 25 % de la probabilité d'être sorti d'hospitalisation, précise l'étude.
Didier Raoult : "Au départ, j'avais des doutes sur la chloroquine, mais plus maintenant"
Ce résultat, qui n'avait pas été mis en évidence dans les précédents travaux de recherche sur l'hydroxychloroquine, "mérite d'être répliqué dans d'autres études de grande ampleur" pour être confirmé, a souligné l'une des autrices de cette étude, Émilie Sbidian, interrogée par l'AFP. L'autorisation de prescription de l'hydroxychloroquine à l'hôpital, en dehors des essais cliniques, avait été retirée le 4 mai. L'OMS a quant à elle arrêté les essais sur l'hydroxychloroquine.
Les chercheurs ont analysé les dossiers médicaux d'environ 4642 patients hospitalisés pour Covid-19 dans l'un des 39 hôpitaux de l'AP-HP entre le 1er février et le 6 avril. Ils ont exclu ceux qui avaient reçu un autre médicament actuellement testé contre le coronavirus, comme l'antiviral remdesivir ou les immuno-suppresseurs tocilizumab et sarilumab.
Une absence d'efficacité pour réduire la mortalité
Les résultats ont été corrigés statistiquement pour tenir compte des "facteurs de confusion", et notamment la différence de composition des trois groupes. "Concernant les données de notre étude, on peut ainsi constater que les patients sous hydroxychloroquine ou hydroxychloroquine/azithromycine présentaient des taux d'obésité, de diabète et tabagisme (facteurs de mauvais pronostic) plus élevés de l'ordre de 5 % à 15 %, mais qu'ils étaient également beaucoup plus jeunes que les patients non traités par hydroxychloroquine (de l'ordre de six à huit ans plus jeunes), ce qui peut également grandement influer sur les résultats puisque la mortalité de l'infection au coronavirus est d'autant plus importante que l'âge est élevé", explique Émilie Sbidian.
LIRE AUSSI >> Hydroxychloroquine et Covid-19 : "Il fallait sauver nos concitoyens de cette folie"
"Il est donc très important de ne pas s'arrêter aux résultats bruts pour juger de l'efficacité ou inefficacité" du traitement, ajoute la chercheuse, dermatologue à l'hôpital Henri-Mondor à Créteil.
L'étude conclut en revanche à "l'absence de différence statistiquement significative pour la mortalité à 28 jours" entre les patients ayant reçu de l'hydroxychloroquine et le groupe contrôle, "après prise en compte des facteurs de confusion". Quant à ceux ayant reçu l'antibiotique azithromycine en plus de l'hydroxychloroquine, l'étude n'observe aucune différence sur le taux de sortie d'hospitalisation et "un possible excès de risque de mortalité".
Selon lexpress.fr - L'Express - lundi 22 juin 2020
04:35 Publié dans ARTICLES ENGAGES, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, QUESTIONNEMENTS, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : hydroxychloroquine | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
15/07/2020
Une branche dépendance à la Sécurité Sociale...
FRANCE-SECURITE-SOCIALE-DEPENDANCE:Les députés instaurent une branche "dépendance" de la Sécurité sociale. PARIS (Reuters) - Les députés français ont approuvé lundi soir l'instauration d'une cinquième branche de la Sécurité sociale dédiée au grand âge, visant à prendre en charge les personnes en situation de dépendance.
Mesure phare des projets de loi organique et ordinaire relatifs à la dette sociale et à l'autonomie, elle vient en complément des quatre branches existantes de la "Sécu" que sont la maladie, les accidents du travail, la retraite et la famille.
La perte d'autonomie touche 10% à 15% de la population, a expliqué devant les députés le ministre de la Santé, Olivier Véran, qui a évoqué une création "historique".
"Tous ces sujets-là sont majeurs, ils sont devant nous", a-t-il dit la semaine dernière lors des questions d'actualité au gouvernement.
L'opposition a dénoncé pour sa part le flou qui entoure le financement de cette nouvelle branche, alors qu'un rapport signé Dominique Libault, président du Haut Conseil du financement de la protection sociale (HCFPS), a avancé le chiffre de neuf milliards d'euros par an à l'horizon 2030.
Cette nouvelle branche sera complétée par un projet de loi sur l'autonomie qui devrait être présenté en conseil des ministres avant la fin de l'année.
La prévision de déficit de la Sécurité sociale, malmenée par la crise liée à l'épidémie de coronavirus, s'est encore dégradée pour se creuser à 52,2 milliards d'euros, a déclaré début juin le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin.
Dans un contexte très dégradé pour les finances publiques, le président Emmanuel Macron a déclaré dimanche que la relance économique post-pandémie se ferait sans hausse d'impôt.
Selon Reuters - mardi 16 juin 2020
04:37 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : une branche dépendance à la sécurité sociale | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
13/07/2020
Modification des habitudes alimentaires des français pendant le confinement...
Grignotage et canapé ou petits plats diététiques : tous les Français n'ont pas vécu le confinement de la même façon, montre une étude qui souligne l'influence du niveau de revenus, de la présence d'enfants dans le foyer et des conditions de travail.
Au total, la restriction des déplacements, la fermeture des écoles et de nombreuses entreprises et parfois aussi l'anxiété liée à la crise sanitaire a modifié l'alimentation et le niveau d'activité physique de plus de la moitié des participants (57,2%), selon cette étude de l'Equipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Eren), mise en ligne le 5 juin mais pas encore publiée.
35% ont pris du poids
Chez un gros tiers des personnes interrogées (37,4%), "le confinement a suscité (...) des comportements nutritionnels peu favorables à la santé qui, si maintenus sur le long terme pourraient accroître le risque de pathologies chroniques", concluent ces hercheurs, d'après les réponses de 37 000 participants à la vaste étude de santé publique Nutrinet.
Alcool, tabac, drogue... Le confinement, une fabrique à addictions
Dans le détail, 35% ont pris du poids (1,8 kg en moyenne entre mars et mai), 53% ont diminué leur activité physique, 23% ont augmenté leur apport énergétique et 21% ont augmenté leur grignotage. Ce groupe a aussi eu tendance à consommer plus de sucreries, de biscuits et d'alcool et moins de produits frais, fruits et poisson en particulier.
Les participants présentant ce profil étaient plus souvent âgés de moins de 50 ans, des femmes, avec de plus faibles revenus, avec des enfants présents à la maison, en télétravail pendant le confinement, observent les chercheurs. "Ces modifications semblent liées à la perte d'opportunités liée au confinement" : fermeture des salles de sport, des restaurants et lieux de travail, et "accès limité aux lieux d'approvisionnement alimentaire habituels", analysent les auteurs.
Pour d'autres, l'occasion d'améliorer leur alimentation
Pour un participant à l'étude sur cinq (19,8%) en revanche, "le confinement a créé l'opportunité (...) d'améliorer leurs comportements nutritionnels". 23% ont ainsi perdu du poids (2 kg en moyenne), 19% ont augmenté leur activité physique et 40% ont passé davantage de temps à cuisiner "maison".
Ce profil se retrouve davantage chez des personnes en chômage partiel ou télétravail, avec des revenus plus élevés, sans enfants à la maison, et chez les personnes en surpoids ou obèses ou avec une alimentation de moindre qualité nutritionnelle avant le confinement.
Les auteurs y voient "une adaptation favorable à la situation entreprise par des individus ayant davantage les moyens et/ou les opportunités, et avec plus de marge de progrès au niveau nutritionnel ou encore des individus préoccupés par leur santé et leurs risques face à la Covid-19".
Enfin, un troisième groupe (42% des participants) n'a pas changé de comportement alimentaire, le plus souvent des personnes plus âgées, ayant continué à travailler en dehors de leur domicile ou déjà sans emploi avant le confinement.
Selon lexpress.fr - L'Express - vendredi 12 juin 2020
09/07/2020
Stop au travail des enfants...
Dans le bulletin SEL information, un article de Mme Claire Balverde a retenu mon attention. Il rappelait qu'aujourd'hui encore 152 millions d'enfants sont victimes du travail forcé. Selon l'Organisation Internationale du Travail (OIT), "seul le travail qui nuit au développement physique et mental des enfants et qui les prive de leur dignité, de leur potentiel et de leur enfance est considéré comme du travail des enfants". En 2016, cette situation affectait 88 millions de garçons et 64 millions de filles entre 5 et 17 ans dans le monde, dont 73 millions étaient victimes des pires formes de travail (esclavage, prostitution, tri des déchets, utilisation dans les conflits armés, travail dans les mines...) selon le Bureau International du Travail en 2017.
La pandémie du Covid-19 illustre les liens entre économie et travail des enfants, comme l'a montré l'UNICEF en raison de la perte des revenus familiaux et de la fermeture des établissements scolaires. Dans les pays à faible revenu national, ce travail est proportionnellement plus important du fait de l'exclusion sociale des familles pauvres. L'ONU a pourtant adopté en novembre 1989 la Convention internationale des droits de l'enfant et en 2015, les objectifs de développement durable ont renouvelé cet engagement. Si tous les adultes recevaient une rémunération équitable et satisfaisante, il est clair que leurs enfants pourraient suivre une scolarité et être protégés socialement. Investissons-nous dans des politiques d'éducation et de protection sociale partout dans lez monde pour faire cesser le fléau du travail des enfants.
Lyliane
06:54 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, QUESTIONNEMENTS, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : travail des enfants | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
07/07/2020
Manger en conscience...ou le pouvoir de l'évocation.
Quel meilleur moment que le week-end pour prendre son temps, en rompant avec les repas sur le pouce de la semaine ? Invitée d'Europe 1 samedi, l'experte en gastronomie et ancienne journaliste culinaire Caroline Mignot présente une autre façon de déguster vos plats en prêtant attention à l'aspect sensoriel de la cuisine : le fait de manger en conscience. "C'est à la fois le regard sur ce qui se présente dans mon assiette, je scrute tout. Ensuite je sens. Les parfums se dégagent. Puis je commence à déguster. Là, il y a la 'mâche', le côté sirupeux, velouté, rugueux... Il y a une palette infinie et c'est ça qui me passionne avec les textures", décrit-elle.
"Cette volonté de prendre le temps"
>> Retrouvez toutes les émissions de Laurent Mariotte en replay et en podcast ici
"Je mange en conscience. Je l'ai appris avec les années à travers mon métier de journaliste et cette volonté de prendre le temps et d'être vraiment à ce que je fais", poursuit Caroline Mignot. Car pour cette amatrice d'odeurs et de textures, la cuisine et la gourmandise sont bien plus qu'une simple manière de s'alimenter. "C'est un outil de générosité et ça soulève beaucoup de sensations. Il y a le pouvoir de l'évocation derrière la gourmandise. Ça parle à tous, et moi c'est mon outil de communication préféré."
Le pouvoir des aliments
Ce "pouvoir" des aliments "d'évoquer plein de choses", Caroline Mignot appelle ça "les correspondances". Elle en donne un exemple, avec la senteur d'une grappe de tomates italiennes : "J'adore cette odeur de tiges de tomates. Les feuilles et les tiges ont une odeur très caractéristique. Un jour, j'avais porté un parfum que j'associais à cette odeur, alors que je sais que l'ingrédient est plutôt la baie de cassis, mais moi je l'associe à cette odeur de tiges de tomates."
- Nos idées de recettes simples pour recevoir dix convives (maximum)
Sur son compte Instagram, la spécialiste de la cuisine s'amuse à parler de ces textures, comme elle l'a fait sur Europe 1 avec le fromage Comté : "Un Comté peu être ferme et souvent, ce que les gens recherchent dans un comté et ce qui s'accentue avec l'affinage, c'est le côté petits cristaux, ce truc qui croustille, tout fin, un peu fleur de sel et qui croustille sous la dent."
Selon Mr Jonathan Grelier - Europe 1 - samedi 6 juin 2020
07:12 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, DES SOLUTIONS !, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, MEDIAS, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : manger en conscience | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
28/06/2020
Qu'est-ce que l'audio-description et comment la programmer?
Dans Télé-Loisirs, Mr Hugo de Saint-Phalle écrit un article présentant le procédé d'audio-description, qui permet aux personnes aveugles ou malvoyantes de suivre un programme, grâce à une voix décrivant ce qui se passe à l'écran et donnant des détails sur le cadre, les décors, le paysage. Comme le rappelle le Conseil supérieur de l'audiovisuel, la loi française fait obligation aux chaînes de télévision publiques et aux chaînes privées dont l'audience nationale dépasse 2,5% de l'audience totale des services de TV "de prévoir des proportions de programmes accessibles aux personnes aveugles ou malvoyantes, en particulier aux heures de grande écoute".
Hélas, en pratique, l'offre en audio-description reste faible. Et l'activation de celle-ci s'apparente à un vrai casse-tête. Pourtant, il est important de savoir paramétrer ce procédé sur les box et les décodeurs. Selon vos opérateurs Internet ou Canal Plus, les manipulations à effectuer ne sont pas les mêmes. Il y a heureusement des espaces d'assistance prévus. Les voici: pour Free (Freebox Revolution): https://free.fr/assistance. Pour SFR (Box très haut débit ou THD 4K): https://assistance.sfr.fr/television/ install. Pour Orange (Livebox Play): https://assistance.orange.fr/tv-decodeur/tous-les-decodeurs/installer-et-utiliser/parametrer-la-tv-d-orange/accessibilite.
Pour Bouygues (Box Miami ou 4K):https://www.assistance.bouyguestelecom.fr/tv-bbox et pour Canal Plus:https://assistance.canalplus.com/questions/1651807-audio-description. Le plus souvent, il faut agir pour les réglages depuis un programme en cours. Pour Canal Plus, on peut activer l'option à partir d'un décodeur Satellite HD Wifi et d'un Cube TNT. Sur Canal +, SFR, Orange et Bouygues, il est possible de cliquer pour obtenir une activation permanente. Pour Free, ce n'est pas possible. Ne pas hésiter à avoir recours à ce procédé, ni à réclamer davantage d'offres en auto-description!
Lyliane
04:59 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : audio-description | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Risques sanitaires, recul de la biodiversité et maladies zoonotiques émergentes...
La pandémie de Covid-19 a ouvert une nouvelle ère dans la compréhension des maladies infectieuses et leur gestion à l’échelle mondiale. Une crise à laquelle nombre de pays ne s’étaient pas correctement préparés, se reposant sans doute sur les succès de l’antibiothérapie, de la vaccination de masse, de l’augmentation du niveau de vie et des systèmes de santé pour assurer la sécurité sanitaire de leurs concitoyens. Rappelons-nous qu’au début du XXe siècle, les maladies infectieuses représentaient encore la principale cause de mortalité dans le monde. Aux États-Unis, l’espérance de vie était alors de 47 ans, avec une très forte mortalité infantile due aux maladies infectieuses. Quelques décennies plus tard, ce fut au tour des maladies chroniques – comme le cancer ou les maladies cardiaques – de devenir les principales causes de mortalité dans les pays aux ressources économiques élevées, avec une espérance de vie de nos jours proche des 80 ans.
Mais, en ce début du XXIe siècle siècle, dérèglements climatiques et recul de la biodiversité redistribuent les cartes d’une santé mondialisée.
Des barrières qui se franchissent: La recherche sur les maladies infectieuses a changé de paradigme, prenant de mieux en mieux en compte les éléments pathogènes présents dans les écosystèmes. Les barrières entre santé animale et humaine s’atténuent face au constat que deux tiers des pathogènes humains sont aujourd’hui issus d’un transfert horizontal de l’animal (sauvage ou domestique) vers l’homme.
Ces maladies infectieuses, dites "zoonotiques", constituent un véritable fardeau pour plus de 1 milliard d’individus dans le monde ; elles se concentrent principalement dans les zones tropicales, notamment en Afrique et dans le Sud-Est asiatique.
Dans un monde de plus en plus connecté, physiquement et virtuellement, les maladies infectieuses zoonotiques ont pris une nouvelle dimension. La crise sanitaire du Covid-19, en modifiant profondément la perception du risque infectieux issu de l’animal, en constitue un exemple frappant.
D’une espèce à l’autre: Pour certaines de ces affections zoonotiques, les hommes représentent ce qu’on appelle un « cul-de-sac » épidémiologique. C’est le cas de la rage, dont le virus ne peut pas se transmettre d’humain à humain. Pour d’autres maladies, ils constituent des hôtes accidentels, pas assez compétents pour amplifier, transmettre le pathogène et créer une épidémie, comme dans le cas de l’encéphalite spongiforme bovine. Mais, dans de rares cas, les êtres humains constituent des hôtes offrant les conditions favorables à l’installation du pathogène. C’est vrai pour le virus Ebola et, ces derniers mois, le SARS-CoV 2.
Les maladies nouvellement apparues (dites "émergentes") – dont 75% sont zoonotiques – pouvaient jusqu’à présent faire relativement peu de victimes. Que ce soit le SRAS, la grippe influenza H5N1, le virus Nipah, la fièvre de la vallée du Rift ou le MERS-CoV, ces affections ont cumulé, à elles cinq, moins de 4.000 morts par an. Elles auront toutefois fortement déstabilisé les pays touchés et inquiété les autres.
Par son adaptation et sa diffusion rapide, la Covid-19 est en train d’écrire une nouvelle page de la gestion des maladies infectieuses émergentes, la quasi-totalité des pays du globe ayant été touchés, en une rapidité record. Selon un dernier bilan, consulté le 2 juin 2020, plus de 376.000 personnes sont mortes de ce coronavirus.
En opposition aux maladies zoonotiques émergentes, d’autres maladies infectieuses zoonotiques (comprendre celles impliquant l’animal dans sa chaîne de transmission) sont endémiques dans de nombreuses régions du monde.
Ces affections sont souvent négligées, malgré un nombre important de victimes (59.000 morts par an pour la rage et 30.000 pour la leishmaniose, par exemple) et intensifient souvent les cycles de pauvreté pour des populations déjà vulnérables.
Citons enfin ces maladies infectieuses, non zoonotiques (qui n’affectent pas l’homme), mais impliquant toutefois l’animal dans leur transmission ; celles-ci peuvent engendrer des pertes animales et économiques importantes. Ce fut le cas en Chine, début 2019, avec le virus de peste porcine africaine. Transmis par des suidés sauvages aux élevages de cochons, il a entraîné la mort de centaines de millions d’animaux.
Caractériser le "saut d’espèces": Face à toutes ces situations de saut de pathogène d’une espèce à l’autre, il est important de détailler les facteurs qui favorisent ces phénomènes et d’identifier les éléments inconnus à étudier. Le saut d’espèce, voilà un concept difficile à appréhender tant il désigne une multiplicité de situations. On peut toutefois distinguer deux grands types de sauts.
Il y a d’abord un saut d’espèces que l’on qualifiera d’"évolutif" : il correspond à l’émergence et à l’installation d’un pathogène au sein d’une nouvelle espèce (appelée dans ce cas "réceptrice") à partir d’une espèce "émettrice" et après adaptation du pathogène à son nouvel hôte.Les exemples récents, et les plus dévastateurs, de ce type de saut concernent, pour les hommes, la pandémie de sida ; et chez les non-humains, citons la décimation, au XXe siècle, de la population de lapins européens par la myxomatose ; et pour le XIXe, l’impact catastrophique de la peste bovine chez les ruminants africains. Si l’on remonte plus loin dans le temps, nombre de travaux indiquent que les maladies humaines majeures – rougeole, tuberculose ou variole notamment – sont issues d’un saut d’espèces (à partir d’animaux domestiques), il y de cela plus de 10.000 ans. De nombreuses questions entourent ce phénomène: En premier lieu, comment et pourquoi certains pathogènes sont capables d’infecter une nouvelle espèce et de s’y maintenir ? Pour le virologue Thijs Kuiken (Centre médical Erasme de Rotterdam), la probabilité qu’un virus devienne endémique dans une nouvelle population dépend de trois processus : les interactions interspécifiques entre hôtes émetteurs et récepteurs ; les interactions entre l’hôte et le virus chez l’espèce réceptrice ; les interactions entre individus chez l’espèce réceptrice. Si la transmission est possible, la connaissance du réseau de contacts est alors indispensable pour savoir si le virus va persister dans la population ou s’éteindre. Ce type de saut s’oppose à celui, plus "écologique", où le pathogène franchit fréquemment la barrière des espèces, mais sans endémisation dans la population réceptrice. Ou, autrement dit, sans que l’espèce réceptrice puisse maintenir le pathogène sans contamination extérieure ; c’est notamment le cas pour le virus de la rage, qui affecte régulièrement de nombreuses espèces animales.
Des stratégies d’infection variées: Les pathogènes adoptent différentes stratégies pour infecter leurs hôtes. Ils peuvent être spécialistes et n’infecter qu’une seule espèce, comme le Plasmodium falciparum (l’un des cinq parasites responsables du paludisme) chez l’homme, ou généralistes et infecter un large spectre d’hôtes de différents ordres taxonomiques – comme la rage ou le protozoaire Blastocystis hominis. Les raisons de cette variabilité sont encore largement méconnues, mais certains facteurs, telles les routes de transmission indirectes, sont identifiés comme étant associés à une grande variété d’hôtes sensibles.
Même s’ils peuvent infecter différents hôtes, les pathogènes dits "généralistes" sont habituellement, mais pas toujours, moins bien adaptés aux espèces colonisées le plus récemment. Par exemple, la dose requise pour le virus de la rage issu du renard pour infecter les chiens sera un million de fois supérieure à celle nécessaire pour infecter d’autres renards. Le saut d’espèces, qu’il soit plus "évolutif" ou "écologique", est encore un phénomène mal compris. En percevoir les mécanismes constitue une étape clé dans l’étude des maladies infectieuses humaines et animales.
Les facteurs aggravants: Depuis une cinquantaine d’années, on souligne le rôle des "écotones" – ces zones de transitions entre deux types d’habitats – dans l’émergence de maladies infectieuses et la transmission interspécifique. La multiplication d’activités d’élevage à la périphérie d’espaces dédiés à la protection de la nature augmenterait ainsi considérablement le contact entre animaux sauvages et domestiques. Parallèlement, la démographie humaine croissante génère une forte pression sur les milieux naturels. En Australie, l’émergence des virus Hendras et Menangle accompagne, par exemple, une déforestation massive et une agriculture en expansion modifiant l’habitat des chauves-souris, porteuses des virus, en les poussant à exploiter des arbres fruitiers en zones périurbaines.
L’intensification de l’élevage à proximité des zones urbaines a également considérablement réduit les obstacles à la transmission interspécifiques. Près de 50% de la population humaine vit désormais dans un environnement urbain, induisant une connectivité de plus en forte entre espaces ruraux dédiés à l’agriculture et zones citadines. Un cas d’école décrit ainsi l’expansion géographique du virus de l’encéphalite japonaise en Asie du Sud-Est en lien avec l’augmentation de l’irrigation des rizières, de l’élevage porcin et de la démographie humaine.
Le rôle de la biodiversité et de l’homme
Nombre de travaux scientifiques soulignent que l’altération de la biodiversité peut être responsable des évènements d’émergence des maladies.
Hormis le fait que la fragmentation de l’habitation, la déforestation, l’augmentation de l’agriculture et de l’élevage redistribuent totalement les contacts entre espèces, des mécanismes liés à l’épidémiologie du virus sont également en jeu.
En effet, la disparition d’espèces sauvages enlève du système des individus et des espèces qui pourraient jouer le rôle de "cul-de-sac" épidémiologique, car moins adapté et moins capable d’amplifier et de transmettre le pathogène.
Par leur présence, ces individus et ces espèces sauvages permettraient ainsi de "diluer" la transmission des pathogènes. Cette théorie de "l’effet dilution" suggère ainsi fortement que des stratégies de conservation pourraient avoir des effets bénéfiques sur la santé humaine et animale. Malgré l’intérêt d’aligner stratégies de santé publique, vétérinaire et environnementale, cette théorie reste fortement débattue, car extrêmement dépendante du contexte… davantage d’espèces entraînant également un plus large panel de pathogènes. En d’autres mots, la biodiversité des hôtes peut diminuer le risque comme augmenter la transmission de chaque pathogène. La compréhension des mécanismes de diffusion d’un pathogène nécessite souvent de se placer à l’échelle de la communauté d’hôtes. La notion de réservoir se complexifie pour les pathogènes généralistes, et souvent zoonotiques, nécessitant l’adoption d’un paradigme multispécifique. Les conditions du maintien de tels pathogènes dans un système dépendent de la présence ou de l’absence d’une ou de plusieurs espèces hôtes, de la densité de ces espèces et de la fréquence des interactions au sein et entre ces espèces.
Cependant peu d’études montrent à ce jour la part relative de chaque espèce dans les dynamiques spatio-temporelles des maladies infectieuses. De même, les comportements humains et les pratiques culturelles, favorisant l’exposition d’une population à un nouveau pathogène, sont rarement intégrés dans les modèles de diffusion malgré leur importance dans les dynamiques épidémiologiques. Par exemple, la consommation de viande de poulet crue a entraîné des cas mortels d’infection au H5N1 chez l’homme.
Il est temps désormais que la recherche traite sérieusement le rôle de la biodiversité et l’impact de sa détérioration sur nos sociétés, en lien notamment avec le risque infectieux dans le contexte de changement climatique. L’intégration des comportements humains (et de leur hétérogénéité) dans les modèles épidémiologiques est également un défi de recherche pour les années à venir. Pour tout cela, il s’avère capital d’investir dans la formation d’experts internationaux, de mettre en place des approches holistiques et pluridisciplinaires pour comprendre les dynamiques qui animent les hommes, les animaux d’élevage et les animaux sauvages au sein de leurs environnements respectifs.
Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons.
Selon Mme Eve Miguel et Mr Franck Prugnolle - leJDD - mercredi 3 juin 2020
25/06/2020
Des textiles qui soignent...
Selon Mme Cendrine Barruyer dans Version Fémina, l'ère du "traitement à porter" ne fait que commencer! En effet, tissus connectés, matériaux à mémoire de forme, fibres intelligentes sont d'actualité. Par exemple, il existe des tee-shirts qui évaluent notre état de santé. Lancé en janvier 2019, le tee-shirt Cardioskin, muni d'électrodes et prêté au patient par le cardiologue, permet de suivre l'activité cardiaque pendant un mois.Des anomalies qu'un examen classique n'aurait pas révélé peuvent ainsi être mises en évidence.
De même,le sous-vêtement Nexkin est doté de 10 capteurs pouvant analyser différents paramètres physiologiques: l'activité cardiaque, la respiration, la température corporelle, l'activité physique et pulmonaire. Il devrait pouvoir détecter en avance une crise d'épilepsie ou alerter en cas de décompensation une insuffisance cardiaque, indique le directeur technique de Chronolife, la société qui l'a mis au point. Demain, la start-up BioSerenity à l'origine du Cardioskin envisage des sous-vêtements connectés pour enregistrer le fonctionnement de l'appareil urinaire et le traitement de l'incontinence.
A l'Ensait (Ecole nationale supérieure des arts et des industries textiles), le Pr Xianyl Zeng et ses équipes développent une veste qui capte les mouvements du foetus dans le ventre de sa mère, afin de prévoir le moment de l'accouchement. De plus, il existe aujourd'hui des tissus qui, grâce à des microcapsules qui libèrent leur actif par friction, diffusent des actifs appelés bioactifs, afin d'intégrer des médicaments résistant aux lessives. Des brevets pour des vêtements libérant des molécules antalgiques, anti-inflammatoires, antibiotiques ou des vitamines ont été déposés.
Le Shorty Mixa Intensif Minceur, diffusant de la caféine ou la brassière raffermissante Lytess associant à des actifs tenseurs un tricotage spécial vont dans le même sens. C'est du côté des pansements que les réalisations sont les plus avancées: assistants de cicatrisation, pansements réparateurs... Des tricots de contention personnalisée ont vu le jour. Par exemple le tee-shirt Lyne Up en vente sur www.percko.com,oblige à se tenir droit. ll a été développé par des ostéopathes, tout comme des manchons et des bas anti-oedème tels Jobst Relax et Jobst Elvarex, vendus en pharmacie. Des corsets et des tricots anti-malaise et hypotension avec des puces électroniques ont été mis au point par Gemtex de l'Ensait. Enfin, depuis Saint-Etienne et Roubaix, les textiles intelligents rayonnent peu à peu dans toute l'Europe.
Lyliane
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21/06/2020
Solidarité avec les sans papiers...
Malgré l'interdiction de la préfecture de police, les organisateurs de la manifestation ont maintenu leur appel à défiler dans la capitale, ce samedi 30/5/2020 comme dans plusieurs villes de France, dénonçant les effets de la crise sanitaire pour les migrants.
«Il faut régulariser les sans-papiers», crie François-Michel Lambert, député (Libertés et Territoires, ex-groupe LREM) des Bouches-du-Rhône. Ce samedi aux environs de 13 h 30, sur la place de la Madeleine à Paris, la «Marche des solidarités» débute à peine et des centaines de personnes sont déjà réunies. Malgré l’interdiction des rassemblements de plus de dix personnes en vigueur sous l’état d’urgence sanitaire, les 195 organisations – associations, syndicats, collectifs de sans-papiers – à l’origine de cette initiative ont maintenu leur appel, moyennant des consignes de port du masque et de maintien de la distanciation physique le long du parcours. Pour les migrants, «la crise sanitaire actuelle est en train de devenir une véritable bombe sanitaire», dénoncent-elles dans un communiqué commun, qui appelle notamment à régulariser tous les sans-papiers, à leur ouvrir le droit au chômage partiel, et à fermer les centres de rétention administrative (CRA). Masques sur le nez, les manifestants s’agglutinent pour écouter le discours du député Lambert. Chabane leur demande de «respecter les distances de sécurité». C’est la première fois que cet Algérien de 37 ans, arrivé en France il y a deux ans, se rend à une manifestation de ce genre. Avant le confinement, il vivait de petits boulots payés en liquide. Mais ces temps-ci, il n’a plus de revenus. C’est ce qui l’a décidé à venir défiler : «On veut juste vivre comme tout le monde, et qu’on nous respecte», revendique-t-il.
«On est bloqués»
Chabane n’est pas le seul sans-papiers à participer pour la première fois à une manifestation. Le cortège – dont une partie s’élançait aussi du quartier de l’Opéra, où les forces de l’ordre ont tenté d’empêcher le départ en usant de gaz lacrymogène – se déplace rapidement mais calmement vers la place de la République, et ne cesse de grossir. Selon la préfecture de police de Paris, la marche a rassemblé 5 500 personnes. «Je n’ai jamais vu autant de monde à une manifestation de soutien aux sans-papiers», compte Alhousseyni, un Sénégalais habitué, lui, de ce genre de rassemblement. «Sans chômage partiel, on est bloqués. On ne peut pas travailler», soupire celui qui, avant la crise sanitaire, nettoyait des vitres contre quelques euros.
Place de la République, les tracts d’Adoulayé partent comme des petits pains. Le jeune homme de 26 ans, venu du Mali, fait partie du collectif Baras, qui rassemble des sans-papiers de Bagnolet et Montreuil, en Seine-Saint-Denis, et est récemment devenu une association. «Ça me fait plaisir de voir du monde, glisse-t-il. Ça fait sept ans que je fais des démarches pour avoir des papiers. La préfecture m’a fait faire des va-et-vient pendant des années, pour finir par me dire que je ne les obtiendrais pas…» Il dénonce une situation critique depuis le début de la crise sanitaire : «La majorité des membres de notre association n’ont pas encore repris le travail.»
Première sommation: Pendant qu’il parle, la place de la République se remplit. Une cinquantaine de manifestants sont montés sur la statue et les forces de l’ordre ne tardent pas à donner leur première sommation. Un peu à l’écart, Sami, masque chirurgical sur le visage, résume les raisons qui ont poussé son association, AFD International, à organiser cette manifestation. «La Marche des solidarités existe depuis trois ans, elle rassemble beaucoup d’associations et de collectifs autour des questions de droits des migrants, de droit au logement, de lutte contre les violences policières», détaille-t-il. Cette année, les conséquences de la crise sanitaire ont poussé davantage de gens à battre le pavé. «Il y a beaucoup de nationalités différentes et beaucoup de familles», souligne Sami. Alors qu’il explique que la manifestation a été interdite par la préfecture de police deux jours plus tôt, il est interrompu par des tirs de gaz lacrymogène, suivis d’une charge de gendarmes mobiles. Les manifestants quittent la place rapidement. A 17 heures, les skateurs ont réinvesti l’esplanade. Un peu plus loin, boulevard Magenta, les forces de l’ordre interpellent les derniers manifestants. En fin de journée, la préfecture de police a fait état de 92 interpellations. Les organisateurs, eux, appellent à un nouveau défilé le 20 juin.
Selon Mme Philippine Kauffmann - Liberation - dimanche 31 mai 2020
05:29 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : solidarité avec les sans papiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
16/06/2020
Médicaments et aliments: les mauvaises combinaisons...
Mme Isabelle Blin dans Version Fémina fait le point sur ce que nous mangeons et buvons, car cela pourrait augmenter ou diminuer les bénéfices de certains traitements. Par exemple, si vous faites une cure de fer pour vous requinquer après une anémie, sachez que "certains tanins présents dans le thé (noir ou vert) renferment de l'acide phytique, une molécule végétale qui, en présence de fer, forme un complexe ne pouvant pas être assimilé correctement. Ainsi, le thé peut aggraver une carence en fer, voire annihiler les effets des médicaments contenant des sels de fer.
Ne pas oublier que les céréales complètes, les légumineuses et les noix contiennent également de l'acide phytique. Le mieux, conseillent les nutritionnistes, est de ne pas prendre de fer au petit-déjeuner, si vous buvez du thé ou du café. L'idéal serait d'avaler les comprimés de fer entre les repas (deux heures avant ou après). Pour faciliter l'absorption du fer alimentaire, privilégiez par contre les fruits riches en vitamine C (agrumes, kiwis...).
Si vous suivez un traitement antibiotique, attention aux laitages et au café! Les antibiotiques perturbent souvent l'équilibre de la flore intestinale et on croit bien faire en prenant un yaourt pour bénéficier d'un apport en probiotiques.Toutefois, éviter de consommer des produits laitiers plus de 3h avant ou après la prise des antibiotiques et se contenter, par précaution (en raison des cyclines ou des fluoroquinolones éventuels) d'une ou deux tasses de café par jour. Evitez l'alcool de toute manière.
Si l'on suit un traitement hormonal de la ménopause, faire attention au soja sous toutes ses formes. De même, avec la lévothyroxine, les protéines de soja (miso, tofu, lait et protéines de soja) sont contre-indiquées. Si vous prenez des statines ou de la levure de riz rouge, évitez les pamplemousses (fruits ou jus), car cela augmenterait la concentration sanguine de certaines molécules.
De même, attention au calcium, si l'on vous a prescrit des bisphosphonates en cas d'ostéoporose post ménopausique. En effet, le minéral contenu dans les laitages, certaines eaux minérales comme Hépar, Courmayeur et Contrex et le médicament forment un complexe insoluble, trop volumineux pour traverser la muqueuse intestinale. De ce fait, une moindre quantité du principe actif passerait dans le sang. Le mieux serait de prendre son traitement à jeun au moins une demi-heure avant le petit-déjeuner avec de l'eau du robinet.
Enfin, les personnes étant sous anticoagulants de la famille des antivitamines K devraient bannir de leur alimentation choux, brocolis, asperges, épinards, foie, huile de colza et de soja, qui auraient tendance à favoriser les thromboses en diminuant l'effet du traitement. Les jus des baies de canneberge (cranberry), de l'ananas et du pamplemousse ont un effet fluidifiant du sang, d'où risque d'hémorragies.
Pour en savoir davantage, lire l'ouvrage de Mme Dominique Le Gueur, pharmacienne, auteure d"Interactions médicamenteuses" (Dauphin).
Lyliane
04:20 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : combinaisons aliments et médicaments | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
15/06/2020
Lien entre recul de la biodiversité et hausse des pandémies selon des scientifiques...
Un panel d’experts a fait la synthèse des connaissances sur les corrélations entre le recul de la biodiversité et la hausse du nombre d'épidémies comme celle du Covid-19.
C’est un document précieux, qui fait le point sur les liens entre la pandémie du Covid-19 et la crise de la biodiversité. Rédigé par un large panel d’experts de l’environnement et de la santé (du Museum d’Histoire naturelle, du CNRS, de l’INRAE, de l’Institut Pasteur, de l’Anses, de l’OFB, etc.) à la demande de l’ambassadeur à l’environnement, Yann Wehrling, il permet aux pouvoirs publics français de disposer d’un avis scientifique sur le sujet. Mis en ligne le 15 mai sur le site de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), il se présente sous la forme de 22 fiches répondant chacune à des questions précises, cherchant à expliquer les phénomènes de zoonoses (les maladies et infections dont les agents pathogènes se transmettent naturellement des animaux vertébrés à l’homme) et à établir des recommandations face aux risques de celles-ci. Chacune des fiches, dont le contenu se base sur les travaux publiés dans des revues internationales à comité de lecture, expose quels sont les éléments de consensus et de dissensus scientifique sur la question, quels sont le s manques de connaissances ou les biais analytiques, les besoins de recherche et explore le cas particulier du Covid-19.
Plus d’épidémies: Le rapport permet ainsi d’établir qu’on observe une augmentation du nombre d’épidémies chez l’humain depuis cinquante ans, en particulier d’origine animale, «avec une mortalité très variable entre elles (quelques dizaines de cas pour SRAS-CoV-1 et de 12 000 à 20 000 morts pour les maladies à virus Ebola)». Cette hausse du nombre d’épidémies d’origine zoonotique «peut, pour partie, s’expliquer par la multiplication des contacts entre les humains et la faune sauvage». Certains groupes d’animaux sont plus fréquemment que d’autres à l’origine de zoonoses : ceux présentant une forte proximité génétique et physiologique avec l’espèce humaine (mammifères – primates tout particulièrement –, mais aussi d’autres vertébrés comme les oiseaux) et les espèces à longue cohabitation avec l’espèce humaine : animaux domestiques (suidés notamment), commensaux (ceux qui vivent proches des humains, comme les rats ou certains insectes) et gibier. La présence d’un hôte intermédiaire permettant à l’agent infectieux de devenir pathogène pour l’espèce humaine est possible mais pas obligatoire. Certaines maladies zoonotiques peuvent en effet se transmettre directement de l’animal «réservoir» aux humains (rage, brucellose, tuberculose, Ebola, fièvres à hantavirus, leptospirose).
Lien avec la déforestation:La science «met en évidence de façon croissante des corrélations entre changements environnementaux globaux, perte de biodiversité et des services de régulation associés et émergence ou augmentation de la prévalence de maladies infectieuses», établit le rapport. «Il existe ainsi un fort consensus en faveur d’un lien entre déforestation, dans ses différentes dimensions, et multiplication des zoonoses, en Asie, Afrique et Amérique du Sud», indiquent les scientifiques.
Le développement des infrastructures humaines, et notamment des voies de communication, agit aussi comme un «facilitateur de zoonoses et contribue à les transformer en épidémies et pandémies». Idem pour le développement urbain, qui accroît les risques sanitaires en favorisant les contacts avec certains éléments de la faune sauvage, notamment dans les zones périurbaines. Le lien entre consommation de viande de brousse et maladies infectieuses émergentes «a été établi dans plusieurs cas», constate le rapport. Les risques d’infection sont amplifiés par une méconnaissance des risques sanitaires par les populations, et la demande croissante, en volume et en espèces, pour nourrir un marché de faune sauvage devenu urbain et global. Certes, «les élevages industriels permettent la mise en place de mesures de biosécurité, les risques d’émergence de maladies y sont donc moins fréquents, mais quand l’émergence se produit, une maladie peut s’y propager rapidement et gagner, via les échanges commerciaux, toute une filière de production, comme l’ont montré les épidémies de grippe aviaire».
Aires protégées: ôté solutions, les experts évoquent la tentation que pourraient avoir certains d’éliminer purement et simplement les espèces susceptibles d’être à l’origine de zoonoses. Mais «au-delà des problèmes éthiques qu’elle soulève», cette tentation apparaît «comme une gageure et surtout peut se révéler totalement contre-productive au regard de l’objectif sanitaire recherché et extrêmement coûteuse». Plutôt que d’envisager des éradications, populations humaines, animaux d’élevage et animaux de compagnie «doivent se tenir à distance des hôtes potentiels de pathogènes pouvant être à l’origine de zoonoses». Et quand c’est possible, la vaccination des humains, animaux domestiques ou d’élevage et des hôtes sauvages «constitue une solution éprouvée». Il est aussi nécessaire de «mieux comprendre les relations complexes et très diversifiées que les humains entretiennent avec la faune sauvage» et d’investir «dans la sensibilisation, dans l’éducation», notamment des enfants, afin de réduire les risques d’interactions directes avec la faune sauvage. Les scientifiques estiment par ailleurs qu’il faut développer les aires protégées pour préserver les habitats de la faune sauvage et réduire ses contacts avec les humains. Cette stratégie de développement des aires protégées devrait favoriser le dialogue avec les populations locales, «qui peuvent être des acteurs de la protection de la biodiversité».
Le document identifie un certain nombre de lacunes et de manques de connaissances, et les experts comptent donc poursuivre leurs travaux et enrichir ceux-ci au fur et à mesure des apports de la communauté scientifique. Mais il constitue déjà un état des lieux complet des recherches actuelles, permettant d’aider à analyser les causes de la pandémie de Covid-19, d’en tirer les enseignements et de prendre des mesures préventives pour réduire les risques de survenue d’une nouvelle pandémie. «Référence»: Le but étant, in fine, que ce document «serve de référence pour des travaux qui se poursuivront à l’échelle internationale», avance Yann Wehrling. La Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES, un groupe international d’experts sur la biodiversité équivalent à celui du Giec pour le climat), planche en ce moment sur le même sujet «pandémies et biodiversité», dans le but de rendre une copie aux Etats en septembre, date à laquelle doit avoir lieu à New York un sommet de l’ONU sur la biodiversité. Dans cette optique, et à la lumière du rapport des experts français, Yann Wehrling a transmis ce vendredi une série de recommandations aux sept ministères concernés (Environnement, Affaires étrangères, Agriculture, Santé, Recherche, Outre-Mer, et Economie), qu’il espère voir portées à l’échelle internationale. Parmi les chantiers qu’il souhaite voir ouvrir, figurent le renforcement de la recherche en santé-environnement, une «régulation voire une interdiction des marchés, commerces, et consommations d’animaux sauvages vivants, ou du moins des espèces les plus probablement vectrices de maladies infectieuses», le renforcement de la protection des habitats naturels notamment en zone intertropicale afin de réduire au maximum les brassages homme-faune sauvage et une prudence sur les élevages et les transports d’animaux. Dans tous les cas, si la France venait à adopter et défendre ce type de mesures, elle devrait peser de tout son poids face aux administrations de Donald Trump aux Etats-Unis et de Jair Bolsonaro au Brésil, hostiles à la protection de la biodiversité.
Selon Mme Coralie Schaub - Liberation - dimanche 24 mai 2020
11/06/2020
Le pouvoir des bourgeons pour se soigner...
Mme Carole de Landtsheer dans Version Fémina s'intéresse à l'utilisation des jeunes pousses et bourgeons pour se soigner. Cette discipline naturelle, appelée gemmothérapie, serait en pleine explosion. Cette branche de la phytothérapie remonterait au Moyen-Age, si l'on en croit les écrits de la religieuse Hildegarde von Bingen, qui préconisait déjà le recours à certaines souches. Toutefois, il faudra attendre les années 60 pour que cette discipline, qui "considère les bourgeons, les jeunes pousses et les radicelles comme de véritables principes actifs, donne réellement naissance à une thérapie". Un médecin homéopathe belge, le Dr Pol Henry, fut à l'origine de cette renaissance de ce qu'on nomme aujourd'hui la "phytembryothérapie".
En règle générale,les indications des plantes sont les mêmes qu'en phytothérapie traditionnelle. L'avantage des bourgeons est qu'ils offrent une concentration élevée en principes actifs (micronutriments comme des oligo-éléments, des vitamines et des polyphénols), expliquent le Dr Françoise Couic-Marinier, naturopathe et le Dr Jean-Michel Morel, phytothérapeute. Il semblerait, selon eux,"qu'une solution de bourgeons est dix fois plus efficace que la teinture-mère d'une plante adulte". Il existe des macérats concentrés ou macérats mères (1 goutte par 10 kg de poids) et des macérats glycérinés D1 (50% de glycérine et 50% d'alcool). Seules les personnes en sevrage alcoolique doivent s'en abstenir.
La gemmothérapie s'inscrit dans des traitements au long cours (9mois au moins). C'est une alternative aux traitements médicamenteux induisant des effets secondaires. Par exemple, une cure de bourgeons de séquoïa est conseillée pour les seniors, car elle améliore la souplesse articulaire et freine l'ostéoporose. Le bourgeon de cassis a des vertus anti-inflammatoires et remplace les corticoïdes. Son activité a été analysée et elle est réputée stimuler la sécrétion de cortisol. Contre les états anxieux en cette période de pandémie, le bourgeon de figuier associé au bourgeon d'aubépine régule la nervosité( cure de 3 mois environ). Le bourgeon de tilleul a des vertus sédatives et tranquillisantes. Il faut les prendre chaque soir une heure avant le coucher. Même pour les enfants dès 30 mois et les femmes enceintes, les bourgeons sont indiqués. On trouve les bourgeons en vente libre dans les pharmacies. Mais il est mieux de consulter un naturopathe ou un homéopathe, si l'on est allergique ou atteint d'une maladie sérieuse.
Lyliane
04:39 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ASTROLOGIE EXPERIENTIELLE, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, JARDINS ET POTAGERS, LA FORET, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : la gemmothérapie, des bourgeons pour se soigner | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
07/06/2020
Prévenir les cancers de la peau...
Dans le Journal de l'Institut Curie, un article nous donne de précieuses indications concernant la prévention des cancers de la peau. En effet, deux tiers des cancers de la peau seraient imputables à une exposition au soleil trop importante. Le nombre de nouveaux cas de cancer de la peau a triplé entre 1980 et 2012 selon la Fondation ARC. Cette augmentation s'expliquerait par l'évolution des habitudes d'exposition aux rayonnements UV solaires et artificiels au cours des 40 dernières années. Ces expositions constitueraient le facteur de risque le plus important.
Il existe différents types de cancers cutanés selon l'atteinte de l'épiderme, du derme ou de l'hypoderme. Les carcinomes représentent 90% des cancers de la peau. Ils sont localisés sur les zones du corps exposées: visage, cou, épaules, avant-bras, jambes. Les plus fréquents sont les basocellulaires (les moins graves) ou épidermoïdes, plus rares mais plus agressifs. Pour le moment, le seul traitement est l'exérèse chirurgicale. Ces cancers ne métastasent pas, mais les tumeurs peuvent s'étendre en surface de la peau, d'où l'importance d'un dépistage précoce.
L'autre catégorie de cancers de la peau sont les mélanomes. C'est la forme la plus grave et elle représente 1,2% des décès par cancer tous sexes confondus. Elle peut être localisée n'importe où, y compris sur le cuir chevelu. L'exposition au soleil excessive et chronique est le principal facteur de risques. L'exérèse chirurgicale est également nécessaire. Toutefois, ce cancer étant à fort potentiel métastasique, il peut s'étendre rapidement aux autres organes, d'où l'importance d'un dépistage précoce. Des traitements complémentaires par radiothérapie, chimiothérapie et immunothérapie sont indiqués.
La prévention des cancers de la peau demande des mesures strictes: éviter le soleil entre 12h et 16h, appliquer une crème solaire haute protection et renouveler souvent l'opération et surtout éviter les cabines de bronzage. Il est aussi recommandé de se couvrir avec des vêtements, un chapeau et des lunettes, notamment si l'on est avec de jeunes enfants. En cas de lésion douteuse évolutive ou dont l'aspect s'est modifié, consulter au plus vite un dermatologue. Pour en savoir plus, se connecter sur: www.e-cancer.fr.
Lyliane
07:52 Publié dans ARTICLES ENGAGES, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, QUESTIONNEMENTS, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
03/06/2020
Dresser des chiens à détecter le virus Covid 19...
Pour Mashable, le journaliste Emmet Smith a contacté un centre londonien consacré à des formations en hygiène et médecine tropicale. Il a interrogé le professeur James Logan, qui dirige le département de contrôle des maladies. L'équipe du professeur Logan entraîne actuellement un groupe de chiens à utiliser leur odorat dans le but de détecter les personnes positives au Covid-19.
Depuis des années, Logan et ses partenaires travaillent notamment sur la façon dont certaines infections modifient notre odeur corporelle, de manière à utiliser ce facteur pour diagnostiquer des maladies. Parmi leurs travaux précédents, on peut citer une découverte importante au sujet du changement d'odeur lié à la malaria, qui a pour effet de rendre les sujets plus attrayants pour les moustiques, mais qui présente également l'avantage de pouvoir être détectée par des chiens suffisamment entraînés.
«Ayant toutes les raisons de croire que le Covid-19 change lui aussi l'odeur corporelle, nous avons décidé de travailler là-dessus», affirme James Logan dans une vidéo publiée par Mashable. C'est ainsi que six chiens détecteurs de malaria sont actuellement formés à repérer les sujets porteurs du coronavirus. Une fois les tests suffisamment concluants, l'objectif est de commencer à entraîner d'autres animaux.
Selon le professeur Logan, un chien peut actuellement scanner jusqu'à 250 personnes par heure. L'idée est de les utiliser notamment dans des lieux-clés tels que les ports ou les aéroports.
James Logan tient à se montrer rassurant: non, ces chiens ne peuvent pas être contaminés par le Covid-19, contrairement aux chats; non, ils ne peuvent pas non plus être des porteurs sains. En revanche, puisque le virus peut se fixer sur eux «comme sur n'importe quelle surface», Logan certifie que des protocoles très stricts ont été mis en place afin d'éviter qu'ils ne contaminent les personnes suivantes après avoir été en présence d'un cas positif... et afin de «garantir le bien-être» des animaux, dont il affirme avec insistance que c'est l'une de ses priorités.
Selon Slate.fr - Slate - samedi 16 mai 2020
03:41 Publié dans ARTICLES ENGAGES, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, MONDE ANIMAL, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : chiens renifleurs du covid 19 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
01/06/2020
Un nouveau test sérologique français...
Une jeune entreprise creusoise, Carcidiag, a mis au point un kit de diagnostic sérologique Covid très prometteur. Il sera commercialisé dès le milieu du mois de juin.
Carcidiag a été créée en 2017, à Guéret, pour développer des kits de diagnostic du cancer. Elle a ainsi mis au point un kit très novateur qui détecte des sous-catégories de cellules responsables des métastases, de la résistance au traitement et de la récidive en matière de cancers du sein, des poumons et du colon.
De quoi permettre de déterminer l’intensité du traitement à appliquer dès la découverte de la maladie. Soit une réelle avancée médicale. Des études cliniques prospectives devaient débuter, en mai, avec des centres anticancéreux avant une mise sur le marché, fin 2020.
Essais cliniques en Espagne En raison du confinement, ces essais ont été reportés. La petite équipe de chercheurs de Carcidiag (10 salariés) a donc décidé de développer un kit de diagnostic du Covid. « Nous avons la technologie – la cytométrie en flux – et les connaissances, ce n’était pas très compliqué, estime le docteur Vincent Carré, président de la société. La plus grosse difficulté a été de se fournir en réactifs, ceux-ci étant fabriqués en Chine. »
Les expérimentations ont débuté fin avril, le kit sera opérationnel fin mai, puis devra être validé par le Centre national de référence. Afin d’accélérer cette phase réglementaire, des études cliniques sur 200 patients sont actuellement menées en Navarre (Espagne). « Il existe deux types de test Covid qui ne détectent pas la même chose, explique Vincent Carré. Le PCR, avec l’écouvillon, permet de détecter la présence du virus dans les muqueuses du nez mais aussi dans la gorge et les liquides bronchiques. La technologie est maîtrisée mais on passe à coté d’environ 30 % de porteurs du virus, les fameux faux négatifs. Les tests sérologiques permettent de détecter les anticorps produits par l’organisme, après une période de 4 à 8 jours de présence du virus. Avant, il y a des faux négatifs. L’idéal serait donc de réaliser les deux types de méthodologies analytiques afin d’avoir 95 % de résultats fiables. »
Théoriquement, les tests sérologiques de Carcidiag devraient dépister plus finement et plus précisément la présence du virus. La petite entreprise guérétoise étant un laboratoire de recherche et non de fabrication, la production des kits va être confiée à un sous-traitant – dans un premier temps Centre Lab, une autre société creusoise – avec un objectif de 50.000 tests par jour. Carcidiag, quant à elle, fait évoluer son plan de développement avec, outre la fabrication de ses propres réactifs afin de ne plus dépendre de la Chine, la mise au point de kit de détection pour tous types de virus. Trois embauches sont prévues dès l’automne.
Selon La Nouvelle République - Chateauroux - Corona Virus.
Selon
03:35 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : tests sérologiques français | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
30/05/2020
Une décroissance bénéfique pour la planète?
Instauré le 17 mars, le confinement a mis sous cloche l'économie française, provoquant dans le pays une décroissance subie, avec ses bons et ses mauvais côtés. De quoi permettre aux adversaires de la croissance infinie de devenir audibles.
Ils étaient jusqu'ici considérés comme des marginaux. Aux yeux des politiques, ils étaient au mieux des idéalistes aux idées utopiques, au pire des illuminés ignorants du fonctionnement de l'économie. Mais à la lumière des conséquences du confinement imposé depuis le 17 mars pour lutter contre la pandémie de Covid-19, les théoriciens de la décroissance deviennent audibles et leurs idées s'immiscent petit à petit dans le débat.
Dans une tribune publiée mardi 28 avril dans Libération et intitulée "Confinement : en demi-résonance avec notre décroissance", un collectif d'intellectuels dresse notamment la liste des conséquences sur nos vies de la situation actuelle subie.
"Moins de production, moins de consommation, et par conséquent moins d'extractions, moins de déchets, moins de pollutions, moins de déplacements, moins de bruit (…). Nous entendons parler relocalisation, circuits courts, ralentissement, renoncement. Nous participons ou assistons à des manifestations de solidarité, de créativité, nous contemplons l'éveil du printemps", écrivent ces tenants de la décroissance.
Pour autant, ceux-ci relèvent également que l'arrêt net de l'économie a également eu un impact négatif sur de nombreux citoyens, en particulier les plus pauvres et les plus précaires. "La décroissance que nous vivons actuellement est en réalité non souhaitable et non souhaitée car on subit quelque chose d'extrêmement violent", explique l'un des signataires, Vincent Liegey, porte-parole du Parti pour la décroissance, contacté par France 24. "Or, nous alertons depuis deux décennies déjà : nous avons le choix pour l'avenir entre une décroissance choisie ou une récession subie. Nous vivons en ce moment un aperçu de ce qui nous attend en pire si nous n'abandonnons pas la religion de la croissance infinie."
"La politique peut reprendre la main sur l'économie"
Pour les théoriciens de la décroissance, la poursuite effrénée de la croissance conduit à la destruction de la planète, l'accroissement des inégalités, des dérives démocratiques et le délitement des liens sociaux, la perte de sens.
Ils ne prônent pas une décroissance du PIB en tant que tel, mais veulent repenser nos sociétés et nos modes de vie. Pour cela, ils proposent notamment de mettre fin à la surconsommation et à l'utilisation des énergies fossiles, de miser sur la relocalisation économique et sur l'économie circulaire, de mettre en place une dotation inconditionnelle d'autonomie ou encore un revenu maximum.
De nombreuses propositions qui se retrouvent aujourd'hui dans le débat public et même, pour certaines, jusque dans les discours du président de la République. Emmanuel Macron a ainsi évoqué la nécessité de relocaliser en France la production des produits de santé comme les médicaments ou les masques.
"Alors qu'on nous expliquait qu'il était impossible de transformer notre économie ou de ralentir des secteurs toxiques et polluants, un simple virus nous a montré que la politique peut reprendre la main sur l'économie, souligne Vincent Liegey. Nous allons désormais assister à un rapport de force entre ceux qui voudront continuer comme avant et ceux qui veulent imaginer un modèle économique indépendant de la croissance. La partie promet toutefois d'être relevée tant le gouvernement et l'immense majorité de la classe politique, à droite comme à gauche, ne jure que par la croissance pour améliorer la vie des citoyens. Car même les tenants de la transition écologique proposent une "croissance verte" pour remplacer la croissance existante.
La décroissance de plus en plus soutenue par les Français
Or, celle-ci repose sur le concept de "découplage", qui suppose de faire croître continuellement le PIB tout en réduisant de manière généralisée l'empreinte écologique liée aux activités économiques. "Mais toutes les études nous montrent que c'est impossible. Le seul moment où on a des progrès pour l'environnement, c'est quand l'économie ralentit", affirme Vincent Liegey.
Des propos également tenus par l'ancienne ministre de l'Écologie et actuelle députée des Deux-Sèvres Delphine Batho, en novembre 2019, lors de l'examen de la loi antigaspillage en commission à l'Assemblée nationale. "Le découplage, ça n'existe pas. La croissance du PIB est fondée sur la consommation d'énergie et sur la consommation de matière. Et on explose les limites planétaires."
Si la présidente du parti Génération Écologie est esseulée parmi la classe politique, les études d'opinion montrent en revanche que la décroissance gagne du terrain au sein de la population.
Un sondage Odoxa, publié dans Challenges le 3 octobre 2019, montre en effet que 54 % des Français pensent que le moyen le plus efficace pour résoudre les problèmes écologiques et climatiques actuels et futurs est de "changer fondamentalement notre mode de vie, nos déplacements et réduire drastiquement notre consommation". À l'inverse, ils ne sont que 45 % à estimer qu'il faut "investir massivement pour développer des technologies plus propres et plus respectueuses de l'environnement".
"Une transformation silencieuse de la société opère depuis quelques années avec un soutien grandissant pour les idées de la décroissance, observe Vincent Liegey. L'enjeu désormais est de transformer le choc que nous vivons en projet politique."
Selon Mr Romain BRUNET - France 24 - mercredi 29 avril 2020
04:30 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LA FORET, MEDIAS, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : décroissance ou croissance pour la planète? | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
27/05/2020
L'hôpital de demain pourrait ressembler à Epidémic Babel...
Epidemic Babel : l'hôpital modulable en cas d'urgence
Les concepteurs chinois D Lee, Gavin Shen, Weiyuan Xu et Xinhao Yuan ont à l’évidence été marqués par la crise sanitaire qui a frappé leur pays. Ils ont vu combien un système de santé pouvait être débordé par la propagation d’une épidémie. De ce constat, ils ont imaginé un hôpital gratte-ciel, conforme aux besoins sanitaires : une construction simple et rapide, pour une efficacité maximale. Car ce n’est pas un « hôpital de campagne », mais un vrai centre de soins adapté aux types de malades qu’il reçoit, et permettant de les isoler.
L’armature en acier du bâtiment soutient une architecture en forme de double hélice, inspirée de la structure de l’ADN, desservant une myriade de « box ». Ces derniers ont été pensés en fonction de la nécessité de soins spécifiques : cellules de réanimation avec appareils respiratoires, salles de convalescence, de chirurgie, laboratoire d’analyses et de recherche, etc. L’ingénierie simplifiée permet d’édifier le gratte-ciel en cinq jours. Et la construction verticale d’utiliser peu d’espace, afin de se situer au cœur du pic urbain de contagion. En outre, une fois l’épidémie dissipée, l’hôpital est facilement démontable et peut être installé dans une autre région où elle se serait déplacée.
Il a été imaginé par des designers chinois et a remporté le premier prix de la Skyscraper Competition organisée par le magazine d’architecture « eVolo ». Si dans le futur « plus rien ne sera pareil », ce projet nous fait espérer un avenir meilleur.
Selon Mr Romain Clergeat - Paris Match - mardi 12 mai 2020
03:30 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVENEMENTS, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : hôpital modulable | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
25/05/2020
Les bienfaits confirmés du jeûne intermittent..
Mme Sophie Lacoste dans TV Magazine fait le point sur ce régime particulier qui permet de perdre du poids, d'améliorer la santé, notamment cardio-vasculaire, et nos capacités cognitives. Le Dr Edward Hooker Dewey, médecin américain du 19ème siècle, spécialiste du jeûne, proposait déjà à cette époque à certains de ses patients de supprimer le petit déjeuner en cas de fatigue, rhumes à répétition ou rhumatismes. Il conseillait le"jeûne de 16 heures".
Deux études réalisées à l'hôpital universitaire de South Manchester auprès de 100 femmes ayant des problèmes de surpoids ont permis de comparer les résultats obtenus avec un régime amincissant classique, basé sur la restriction alimentaire au quotidien et un régime 5/2(où l'on mange comme d'habitude pendant 5 jours et très peu pendant 2 jours). La perte de poids est similaire dans les 2 cas. Toutefois, les personnes qui suivent ce régime 5/2 perdent davantage de graisse abdominale (redoutée pour les maladies cardio-vasculaires) et en ressortent avec une meilleure sensibilité à l'insuline (et donc moins de diabète).
Cesser totalement de manger peut paraître effrayant, bien que de nouvelles études scientifiques démontrent les bienfaits du jeûne, où l'on ne boit que de l'eau, des tisanes et du bouillon. Il existe une solution intermédiaire, deux jours sur sept, soit de restreindre son alimentation, soit d'instaurer des "pauses alimentaires" de 16 à 18 heures entre les repas. Par exemple, on ne mange pas entre 20h et le lendemain 12h ou bien entre 13h et 7 h du matin. On nomme ce régime : le "jeûne intermittent".
Une équipe de la Johns Hopkins Medicine rappelle dans un article publié dans le New England Journal of Medicine tous les bénéfices du jeûne intermittent: en prévention du diabète et de l'obésité, pour la santé cardio-vasculaire, pour garder des facultés intellectuelles au top ou tout simplement pour rester en forme le plus longtemps possible. Selon l'un des auteurs de l'étude, le Dr Mattson, professeur de neurosciences, "le jeûne intermittent peut faire partie d'un mode de vie sain".
En fait, lorsque l'alimentation se restreint, l'organisme semble se souvenir d'une faculté: il n'a plus d'énergie à brûler sous forme de sucre et il puise dans ses réserves de graisse. Plusieurs études faites au Canada (Toronto) montrent par ailleurs que le jeûne intermittent hypocalorique améliore la mémoire et diminue la fréquence artérielle et le taux de lipides sanguins. Alors, pourquoi ne pas essayer pour améliorer sa santé et rester en forme sans carence ni frustration. Un rythme est à installer dans son quotidien pour que ce régime fasse partie de notre vie.
Lyliane
04:17 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : jeûne intermittent | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
22/05/2020
Il y aurait des types de yoga qui réparent...
Jusque là, écrit Mme Carole de Landtsheer dans Version Fémina, le yoga était une série de postures, mais depuis quelque temps existent en plus des pratiques de yoga douces accessibles à tous et qui sont censées nous apporter un réel réconfort. Le hatha yoga pratiqué en Occident est, certes, bien que plutôt "yang", plus lent que d'autres techniques du même ordre beaucoup plus dynamiques et il permet au professeur de corriger les élèves. La tradition donc a du bon, dans la mesure où on se détend physiquement et mentalement, tout en renforçant ses muscles posturaux.
Toutefois, dans les années 90, un américain Mr Paul Grilley a mixé trois disciplines: le yoga indien, la médecine chinoise et le taoïsme. Il a crée le "yin yoga", une discipline associée à la réceptivité, car on reste davantage immobile et contemplatif. On demeure environ entre 3 à 5 minutes en étirement, sans forcer, jusqu'à ce quelque chose lâche en nous. Certains cours sont accompagnés de chants de mantras et de musique sacrée. Cette pratique passive permet la régénération naturelle du corps, avec de la souplesse, des relâchements des tissus conjonctifs profonds, une meilleure circulation de l'énergie dans les méridiens. Sur casayoga.tv, des cours en ligne existent à partir de 18 euros par mois et 2 semaines d'essai gratuites.
Le yoga nidra ou yoga du sommeil permet de se libérer du stress et de la fatigue. Cette discipline a été introduite en Europe dans les années 70. Après quelques postures classiques,la séance se déroule en position allongée, une couverture sur le corps, les yeux fermés. On respire, puis on porte son attention sur plusieurs points du corps, sur leurs noeuds éventuels, afin de sentir tantôt la légèreté, tantôt la lourdeur. Des visualisations sont suggérées et le cours se termine après 45 minutes par une intention positive. Avec un rythme de 1 à 3 séances par semaine, c'est une manière de nous reconnecter à nos ressources profondes, surtout lorsqu'on a un naturel anxieux ou stressé.
Il existe également une forme de yoga peu connue en France nommée "yoga restauratif". Cette discipline permet de délier nos tensions physiques et émotionnelles. Les élèves sont peu nombreux et le professeur s'adapte à la problématique de chacun(douleurs localisées, raideurs articulaires...). Les postures d'une durée de quinze à 20 minutes se font allongé sur le dos. En fait, l'immobilité et le silence sont ses principes fondamentaux. Des supports (coussin, couvertures, sangles) occupent une place centrale. Cette "bulle de bien-être" apaise le système nerveux. S'adresser à www.atma-yoga-studio.coom pour plus de renseignements.
Lyliane
04:29 Publié dans EDUCATION, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, QUESTIONNEMENTS, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : différents types de yoga | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
20/05/2020
Pourquoi préserver la biodiversité est bon pour notre santé?
Les scientifiques sont formels : si l’humanité veut se prémunir au maximum de l’apparition de nouvelles épidémies telles que le Covid-19, il lui faut absolument et de toute urgence préserver la biodiversité, c’est-à-dire la diversité du vivant sur Terre, la diversité au sein des espèces et entre espèces, ainsi que celle des écosystèmes.
Autrement dit, il lui faut bichonner, par exemple, les forêts et leurs habitants. Parce qu’en déforestant massivement, les animaux sauvages perdent leur habitat, ce qui favorise leurs contacts avec les animaux domestiques et les humains, augmentant les risques d’apparition de zoonoses comme le Covid-19, qui trouve son origine dans un coronavirus de chauve-souris.
A l’inverse, les milieux riches en biodiversité contribuent à «diluer» parmi de nombreuses espèces les agents infectieux de ces maladies transmises de l’animal à l’humain. Contre les maladies infectieuses, la biodiversité est donc un sacré antidote. Mais derrière ce mot apparemment abstrait, voire abscons, se cachent d’autres bienfaits très concrets pour notre santé et notre bien-être. Car la diversité du vivant, dont nous faisons partie, nous l’oublions trop souvent, permet aussi d’éviter les maladies chroniques et mentales ou de nous fournir des médicaments.C’est aussi tout simplement ce qui nous permet de vivre. La nature, dans toute sa richesse, purifie l’air que nous respirons et l’eau que nous buvons, elle nous assure une alimentation saine et diversifiée, un climat stable… Petit tour d’horizon de tous ces bénéfices et services que la nature nous offre gracieusement. De quoi comprendre, en creux, que nous paierons très cher, au propre comme au figuré, si nous continuons à la saccager.
La biodiversité, c’est l’eau potable: Sans eau, pas de vie, pas de santé. Une évidence. Et sans biodiversité, pas d’eau douce en quantité et qualité suffisantes. Un peu moins évident, a priori. Et pourtant, la biodiversité offre moult services liés à l’eau. Les écosystèmes de forêts, zones humides ou de montagne permettent de nous approvisionner en eau douce (réserves d’eau souterraine, d’eau pluviale et d’eau de surface, soutien au cycle de l’eau…) mais aussi de purifier l’eau (grâce notamment à la filtration et la décomposition des déchets organiques et des polluants dans l’eau, par des plantes ou des animaux comme les mollusques bivalves).
«La végétation capture l’eau, la retient, elle est récupérée par les sols, qui sont eux-mêmes entretenus par la végétation, et quand il y a évaporation à travers la respiration des plantes, cela crée de la pluviosité locale», explique Philippe Grandcolas, spécialiste de l’état de la biodiversité et directeur de recherche CNRS au Muséum national d’histoire naturelle (MNHN). Qui poursuit : «Les plantes et tous les composants biologiques du sol absorbent aussi certains éléments de l’eau et la filtrent. C’est un système d’une complexité incroyable qu’on a du mal à reproduire. Quand on fait des centrales d’épuration des eaux, on essaie de faire des bassins avec des micro-organismes qui digèrent certains types de substances, on récolte des boues dans lesquelles certains polluants se sont fixés, mais on a du mal à atteindre l’efficacité des écosystèmes.» Et cette imitation imparfaite de la nature a un coût astronomique. En France, dépolluer l’eau des pesticides et nitrates déversés par l’agriculture intensive pour la rendre potable coûte environ 1,7 milliard d’euros par an. Et «le coût complet du traitement annuel de ces excédents d’agriculture et d’élevage dissous dans l’eau serait supérieur à 54 milliards d’euros par an».
Les milieux naturels tels que les forêts fournissent de l’air de bonne qualité, indispensable à notre santé. La végétation permet aussi de lutter contre la pollution atmosphérique. Ce qui est tout sauf anecdotique : selon une étude parue en 2019 dans l’European Heart Journal, celle-ci tue plus que le tabac, en étant responsable de 8,8 millions de morts prématurées par an dans le monde, dont 67 000 en France, en grande partie à cause de maladies cardiovasculaires. Pour échapper à ce sort funeste, mieux vaut bien sûr avant tout éviter de polluer. Mais en attendant, la biodiversité peut venir à notre rescousse en aidant à purifier l’air.
Les plantes, surtout les arbres à feuilles rugueuses, sont capables d’absorber certains gaz polluants, via leurs stomates et leurs feuilles. Les particules, elles, se déposent temporairement à la surface des feuilles. Au Royaume-Uni, les forêts permettent d’éviter de 5 à 7 morts prématurées et de 4 à 6 hospitalisations par an en réduisant la pollution au dioxyde de soufre (SO2) et aux particules fines inférieures à 10 microns (PM10), selon une étude de 2004. Une autre étude de 2011 estime que la canopée du grand Londres permet d’éliminer 0,7% à 1,4% de particules fines PM10 dans la ville. Ce qui peut paraître peu à l’échelle de l’agglomération mais est bien plus important proportionnellement dans les zones les plus polluées.
La quantité totale de particules fines inférieures à 2,5 microns (PM2,5, encore plus dangereuses pour la santé que les PM10) «nettoyées» chaque année par les arbres varie aux Etats-Unis selon les villes, allant de 4,7 tonnes à Syracuse à 64,5 tonnes à Atlanta, d’après une étude de 2013. Avec, à la clé, dans les dix villes étudiées, une mortalité évitée d’une personne par an et par ville en moyenne… mais de 7,6 personnes par an à New York.
Selon Libération le 30/4/2020.
04:01 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LA FORET, LES ABEILLES, MEDIAS, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : biodiversité et santé sont liés | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
19/05/2020
La micronutrition, est ce pour moi?
A mi-chemin entre la nutrition et la médecine, écrit Mme Carole de Landtsheer dans Version Fémina, la micronutrition est une discipline alternative qui fait de plus en plus parler d'elle. De nombreux laboratoires spécialisés comme Nutergia, Pileje, Solgar ou Synergia par exemple, des formateurs privés et des pharmaciens développent cette approche thérapeutique. Le réseau PharmaVie notammentpropose à ses adhérents un entretien de 30 minutes derrière le comptoir. d'autres utilisent le programme IoMet mis au point par Nutergia avec un questionnaire synthétique rempli en pharmacie ou sur Internet. et en oligoéléments, précurseurs hormonaux etc...
La micronutrition est née dans les années 90, car comme l'affirme Mme Laurence Benedetti, médecin nutritionniste, coauteure du livre "Maigrir avec la micronutrition", les micronutriments (fer, vitamine C, D, probiotiques etc) jouent un rôle clé dans le bon fonctionnement de notre organisme et de nos cellules. Le but des entretiens et des questionnaires des laboratoires et des pharmaciens est de vérifier les besoins spécifiques en vitamines, en oligoéléments, en précurseurs hormonaux etc... Selon les résultats, des conseils alimentaires sont apportés, d'hygiène de vie, de cures de compléments nutritionnels pour soit détoxiner, soit restructurer les cellules. En cas de besoin, le consultant peut orienter vers un spécialiste (nutritionniste, diabétologue, ORL...).
En cas de supplémentations nécessaires, mises en évidence par des dosages sanguins, celles-ci peuvent durer de un à six mois. La micronutrition n'a pas pour vocation de traiter les véritables carences, mais elle se révèle efficace en cas de déficit par rapport à des seuils. Généralement, pour pouvoir se targuer du titre de micronutritionniste, on doit posséder un diplôme universitaire (DU) en micronutrition ou avoir suiviune formation à l'Institut européen de diététique et de micronutrition (IEDM). On compte 45 minutes pour un premier RV et les séances coûtent entre 40 et 70 euros selon la région et le praticien. Les thèmes de consultation tournent souvent autour de la fatigue, des problèmes de sommeil, de l'obésité...
Pour en savoir davantage, consulter le site de l'IEDM soit: www.iedm.asso.fr. qui met à disposition des livrets pédagogiques sur des thématiques variées (grossesse, sommeil...).
Lyliane
04:05 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : la micronutrition | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
17/05/2020
Un balcon rempli de plantes médicinales...
Dans Version Fémina, Mme Fabienne Colin nous suggère de jardiner sur nos balcons en s'appuyant sur l'expérience de Mme Adeline Gadenne, auteure de "Mon cahier cocooning avec les plantes" chez Solar et de Mme Mai Lan Beugnot, conseillère chez Jardiland. Elle nous présente tout d'abord le thym, bien connu pour lutter contre les infections ORL. C'est, en effet, un antibactérien et un antiviral reconnu. Cet arbrisseau résiste aussi bien au froid qu'au plein soleil. On l'arrose peu et on a l'habitude de mêler du gravier à la terre pour bien drainer l'eau.On le récolte toute l'année. Il est également possible de le faire sécher. En cas de rhume, de toux ou de bronchite, faire une infusion à prendre 3 fois par jour. Afin de doper l'immunité, on peut ajouter un bâton de cannelle, trois clous de girofle et le jus d'un demi-citron.
La menthe poivrée au goût frais et épicé, stimule l'activité du foie, ce qui aide à améliorer la digestion, notamment après un repas trop lourd ou trop arrosé. On la plante dans un endroit ensoleillé et elle est facile à entretenir. Si elle envahit trop, couper ses fleurs et la placer seule dans un pot. A la fin de l'automne, couper le pied à ras. On cueille les feuilles de menthe du printemps jusqu'en septembre. Pour les conserver, on peut les faire sécher à l'abri du soleil, puis les mettre dans un sac papier ou un récipient opaque. La mélisse, quant à elle, est une plante relaxante et persistante facile à cultiver. Associée à de la verveine ou seule, elle se consomme trois fois par jour pour juguler l''anxiété ou contre les troubles du sommeil.
Le romarin est réputé "être la plante des centenaires". Elle agit, en effet, contre la fatigue, le stress et détoxifie le foie. La plante se plaît en plein soleil et ne demande pas beaucoup d'eau. Par contre elle n'apprécie pas les grands froids. La plante fleurit au printemps et c'est une mellifère attirant les abeilles. On la consomme en toute saison, en tisane, dès qu'on sent une baisse d'énergie avec des cures de 3 semaines. Pour soulager les bobos cutanés ( brûlures, gerçures, coup de soleil, ampoules ou piqûres d'insectes), une plante grasse aux allures de cactus est souveraine. Il s'agit de l'Aloe Vera. La plante craint le froid mais n'est pas très exigeante. Couper une feuille et recueillit le gel translucide gélatineux en le débarrassant du latex jaune irritant. On l'applique 3 fois par jour. Ses feuilles vertes se conservent quelques jours au réfrigérateur. Quant au gel, le mieux est de le garder dans un bac à glaçons au congélateur.
Il est facile de se constituer à peu de frais une réserve de ces plantes médicinales sur un balcon. Alors,on commence à planter ces vivaces aux vertus reconnues...seule ou avec enfants ou petit-enfants?
Lyliane
04:45 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, LECTURES, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : un balcon de plantes aromatiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
16/05/2020
Beauty kitchen selon Version Fémina...
"Nos placards cachent de vrais trésors" écrit Mme Jeanne Dréan dans Version Fémina, "pour soigner la peau, les cheveux ou embellir le teint du visage".Voici donc 8 recettes faciles à utiliser avec ce que nous avons sous la main en période de confinement. Tout d'abord, du miel pour adoucir les lèvres. Dans un récipient, mélanger 1 cuillère à café de miel liquide et 1 cuillère à café de sucre fin. A l'aide d'un fouet ou d'une fourchette, mélanger bien, puis masser les lèvres doucement en effectuant des mouvements circulaires du bout des doigts. Ensuite, rincer et les lèvres retrouvent douceur et élasticité. En cas de gerçures, choisir du miel de thym!
Pour réaliser un masque hydratant, prendre un avocat bien mûr, riche en vitamine C, surtout si vous avez la peau sèche à mixte. Dans un bol, écraserl'avocat avec le dos d'une fourchette, y incorporer 2 cuillères à soupe de yaourt nature, une cuillère à soupe d'huile d'olive et une cuillère à soupe de miel d'acacia. Bien mélanger avec un fouet pour obtenir une texture lisse et homogène. Appliquer immédiatement et laisser agir 15 minutes sur une peau propre et sèche. Puis rincer à l'eau tiède. En principe, le visage retrouve son velouté.
Pour fortifier les cheveux, c'est l'oeuf qui est privilégié. Prendre un oeuf, une cuillère à soupe d'huile de coco liquide et 1 cuillère à café de thé matcha ou de thé vert réduit en poudre et bien mélanger les ingrédients dans un bol. Appliquer ce masque au niveau des racines et des longueurs sur cheveux secs et laisser agir au moins 30 minutes. Puis procéder à deux shampoings pour bien laver les cheveux. Si vos cheveux manquent de brillant, utiliser du vinaigre de cidre ou de vin dilué dans 1,5 litre d'eau de rinçage des cheveux, car non seulement l'acide acétique élimine bactéries et champignons, mais aide aussi à venir à bout des pellicules et du calcaire.
Pour raffermir la peau, mélanger dans un bol 3 cuillères à soupe de marc de café et une demi tasse d'huile d'olive. Puis utiliser cette mixture sous la douche pour masser le corps par grands mouvements circulaires en insistant sur les zones à raffermir. Terminer par un rinçage à l'eau froide. Ainsi la circulation sanguine est activée et les grains assurent l'exfoliation. Pour les pieds, par contre, mélanger de l'huile de coco liquide, une tasse de sucre et le zeste et le jus d'un citron. Juste avant la douche, frotter les pieds avec le mélange en insistant sur les zones rugueuses et les talons. Après rinçage,les pieds retrouvent souplesse et douceur.
Pour le teint, le yaourt est souverain! Dans un bol, mélanger 4 cuillères à soupe de yaourt bio au lait entier et une cuillère à café de jus de citron. Appliquer sur une peau nettoyée en évitant le contour des yeux. Rincer au bout de 15 minutes à l'eau claire. Une fois par semaine, ce masque simple unifie et illumine le teint. Enfin, pour resserrer les pores, utiliser 2 verres de riz et 3 verres d'eau. Le riz cuit dans l'eau bouillante servira à un plat, tandis que l'eau de cuisson stockée au frais peut être vaporisée sur le visage, le cou et le décolleté. En effet, cette eau contenant de l'amidon resserre les pores et évite les brillances.
De la sorte, à moindre frais, il est possible de soigner sa beauté sans sortrir de chez soi,ni utiliser des produits sophistiqués dont la composition est souvent chimique.
Lyliane
04:37 Publié dans DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : utiliser des produits simples et bon marché pour soigner sa peau | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
13/05/2020
La graine à redécouvrir: le lupin!
Mme Ingrid Haberfeld dans Version Fémina nous incite à nous pencher sur les vertus diététiques du lupin, une graine qui ne fait pas encore partie de nos habitudes alimentaires. Pourtant en Afrique du Nord, c'est la traditionnelle kemia, un amuse-gueule incontournable au goût subtil de noisette. Les cuisinières des pays du maghreb l'utilisent également en tagine et en salade. C'est une légumineuse souvent associée à une céréale comme le riz ou l' épeautre. Elle s'achète cuite préparée en saumure.
La graine de lupin est la légumineuse la mieux pourvue en protéines (36,2%), devant la graine de soja (34,5%) et les lentilles corail (27,7%). Elle en contient même, affirme Mme Florence Foucaut, diététicienne nutritionniste à Paris, davantage que certains aliments d'origine animale comme le thon, l'escalope de veau et le roti de porc. Grâce à son index glycémique (IG) très bas, le lupin est un aliment de choix pour les personnes diabétiques. C'est de ce fait un atout pour garder la ligne.
Au niveau des minéraux et des vitamines, compter 198mg de magnésium pour 100g soit 53% des apports journaliers recommandés. Le lupin est également bien loti en fer (4,36mg pour 1000g) et renferme notamment de la vitamine B9 et du zinc. De plus, avec une teneur de 18%, le lupin surpasse des aliments réputés riches en fibres comme le son d'avoine, la farine intégrale ou le riz complet. Cela permet de relancer les intestins paresseux. Des études auraient mis en avant que la consommation régulière de fibres participe à la prévention des cancers colorectaux, du sein et de l'estomac, en diminuant aussi le risque de maladies cardio-vasculaires et de diabète de type 2.
Alors, on achète des graines de lupin, garanties sans gluten, dans les rayons des magasins bio ou en boutique de produits exotiques?
Lyliane
04:22 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : la graine de lupin | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |