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27/02/2020

Du vert à toutes les sauces...

Mme Virginie Félix dans Télérama pointe des incohérences entre le discours dominant selon lequel on doit respecter les petits producteurs, protéger l'environnement et suivre le calendrier des saisons, alors que par exemple la cérémonie des étoiles du guide Michelin a été parrainée par le géant de la grande distribution Métro... De même, le grossiste Pomona fournit les épreuves de Top Chef, dont il est "partenaire professionnel" en produits venant d'Espagne.

Des maraîchers et maraîchères comme Mme Hélène Reglain s'en sont vertement ému(e)s et ils l'ont fait savoir. Pouvons nous alors penser que la conscience écolo et le vert, le bio à toutes les sauces dans les médias ne sont que de la poudre aux yeux? Les pratiques "des arrièrs-cuisines" selon la journaliste semblent beaucoup moins vertueuses...Laissons là les discours et ne serait-ce pas à nous, consommateurs, de peser dans les débats et grâce à nos choix de consommation de soutenir vraiment le bio et les petits producteurs?

Lyliane

Bonne santé du bio...

Le bio confirme sa percée en France, et fait de plus en plus d'adeptes. Selon une étude réalisée pour l'agence bio et révélée vendredi par franceinfo, neuf Français sur dix ont consommé bio de temps en temps l'an dernier, et cinq sur dix au moins une fois par semaine.
Ceux qui en consomment tous les jours étaient 12% en 2018, et sont désormais 14%, montre ce baromètre annuel Etude Spirit Insight. Le pourcentage des non-initiés se réduit : seuls 11% des sondés n'ont pas mangé ou utilisé de produits bio en 2019, contre 12% l'année précédente - le chiffre reste néanmoins stable par rapport à 2015.
Préserver sa santé
Les produits alimentaires ne sont pas les seuls à être recherchés : 64% des sondés achètent aussi des produits d'entretien ménager écologiques, 61% des produits cosmétiques et d'hygiène cosmétiques, 44% des produits de jardinage utilisables en agriculture bio et 34% du textile biologique.
Quelles sont les motivations des consommateurs ? Une large majorité (60%) veut préserver sa santé. Le goût et la qualité arrivent ensuite (50%), devant la préservation de l'environnement (45%). Les plus jeunes semblent par ailleurs plus sensibles au bio que leurs aînés.
Disparités géographiques
Les auteurs de l'étude observent des disparités géographiques : "19% des habitants de Bretagne consomment quotidiennement du bio, ce chiffre tombe à 8% en Centre-Val de Loire et dans les Hauts-de-France", écrit france info.

Selon Boursier.com - Boursier - vendredi 21 février 2020

26/02/2020

L'avocat, un fruit bénéfique à tous points de vue...

En latin, advocatus désigne celui « appelé comme défenseur ». 

Le fruit a été importé du Mexique au XVIIIe siècle sous son nom aztèque, ahuacatl, qui signifie « testicule ». Ahuacatl a donné aguacate en espagnol, puis avocat en français. 

Mais en raison de sa peau vert sombre et rugueuse, comme celle des reptiles, on l’a longtemps appelé « poire alligator » ! 

L’avocat était déjà apprécié par les Mésoamérindiens il y a 8 000 ans ! 

Les Conquistadors utilisaient également le noyau de l’avocat. Ils en tiraient une encre rouge indélébile qui leur servait à rédiger des documents officiels encore conservés jusqu’à ce jour ! 

Bien connaître vos avocats

Il existe une infinité de variétés d’avocats : certains ont la taille d’un cornichon, d’autres pèsent 1 kilo pièce (!). Mais comme toujours, la production à grande échelle a promu des variétés bien charnues et douces au goût, à bon rendement (au moins 100 fruits par avocatier), résistantes aux bactéries et aux différents climats. 

L’avocatier est un arbre tropical et subtropical qui déteste la gelée hivernale. 

Au Mexique par exemple, les avocats poussent toute l’année. 

Dans les régions moins tropicales, cela va dépendre des saisons. Pour fournir le marché européen, on a sélectionné des espèces qui vont jusqu’à supporter le climat méditerranéen. C’est pourquoi l’on trouve des avocats de Corse, d’Espagne, d’Israël (depuis 1908) et du Maroc. Le Mexique continue d’assurer un tiers de la production mondiale. Il est aussi concurrencé par la Californie du Sud (depuis 1833) et le Chili [6]. 

L’avocat Hass (rond et très sombre) a la peau rugueuse et épaisse qui trahit mal le stade de maturation de la chair. Il faut palper les Hass au sommet du fruit, près de la tige. 

L’autre variété fréquente en Europe est l’avocat Fuerte, allongé en forme de poire, à la peau verte et fine. Il est donc plus simple à palper.


L’avocat améliore l’assimilation des antioxydants

Il existe un moyen simple d'augmenter considérablement votre taux d'absorption des antioxydants : manger vos fruits et légumes avec un corps gras. 

La recherche a montré qu’une salade de crudités à laquelle on ajoute un avocat permet de multiplier [2] :

  • Le taux d'absorption du lycopène par 4 (le lycopène est un antioxydant que l'on trouve dans les tomates).

  • Le taux de bêta-carotène par 2,6 (le bêta-carotène est un précurseur de la vitamine A que l'on trouve en abondance dans les carottes et, dans une moindre mesure, dans les légumes verts à feuilles).

Lorsque c'est de l'huile d'avocat qui a été ajoutée aux crudités, ils ont constaté une multiplication :

  • Du taux d'alpha-carotène par 7,2

  • Du taux de bêta-carotène par 15,3

  • Du taux de lutéine par 5,1 (la lutéine est un antioxydant rouge-orangé que l'on trouve dans le jaune d'œuf, le maïs, les carottes, les épinards et l'oseille, et qui protège en particulier la rétine).

Ensemble, les graisses de l’avocat et les antioxydants combattent tous les foyers d’inflammation pour stopper le vieillissement prématuré. C’est pourquoi l’avocat aide à rajeunir votre corps de l’intérieur. 

L’avocat efficace pour contrôler votre appétit

77 % des calories de l’avocat proviennent de ses graisses [3]. Or cette quantité de graisses explique qu’après 1/2 avocat, vous soyez déjà rassasié. 

L’avocat est donc un bon moyen de contrôler votre appétit. C’est utile si vous avez tendance à trop manger et à prendre du poids. 

Les avocats sont également riches en fibres qui régulent votre transit et soignent votre intestin. 

La recherche sur l’avocat va beaucoup plus loin… on pense que l’avocat pourrait contrer le cancer (notamment de la prostate), réduire le risque de maladies du cœur (en contrôlant votre cholestérol), soulager l’arthrite [3]. 

20 vitamines et minéraux

Ce n'est pas tout. 

Les avocats contiennent 20 vitamines et minéraux différents : 

  • La vitamine K : elle est importante pour la coagulation du sang. Elle contribue aussi à la solidité de vos os. 

  • Les folates, ou vitamine B9 : ils sont importants pour une bonne reproduction cellulaire et le développement de vos tissus. Des erreurs dans la division cellulaire vont par exemple compromettre la qualité du sperme. Une étude a montré qu’un déficit de vitamine B9 s’accompagne d’une augmentation des anomalies génétiques sur les chromosomes des spermatozoïdes [4].

  • La vitamine E : elle protège les tissus contre les radicaux libres et peut protéger le cœur.

  • La lutéine : elle est nécessaire pour protéger les yeux et la peau.

  • La vitamine C : elle renforce le système immunitaire et neutralise les radicaux libres.

  • La vitamine B6 : elle renforce elle aussi le système immunitaire, aide aux fonctions nerveuses et à la synthèse des globules rouges. [5]

  • Ainsi que les vitamines B5, B1, B2, B3, A, et le potassium (plus que dans une banane), le magnésium, le manganèse, le cuivre, le fer, le zinc, et le phosphore

 

 


Eric Müller


 

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25/02/2020

Tout savoir sur le glaucome...

Dans la page santé du magazine Télé-loisirs, Mme Sandrine Catalan-Massé nous énumère quelques symptômes à repérer et nous donne des conseils  en cas d'atteinte par cette maladie. Celle-ci, en effet, représente la deuxième cause de cécité dans le monde, après la cataracte. En France, on compte environ 500 000 personnes atteintes de cette maladie sans le savoir. A côté du glaucome congénital et du glaucome aigu, il y a en fait plusieurs sortes de glaucomes, dont celui à angle ouvert qui représente 90% des cas. Il s'agit généralement du conduit d'évacuation des liquides intraoculaires, qui nourrissent le cristallin et la cornée, qui se bouche et qui provoque une accumulation de liquide (humeur aqueuse), ce qui fait augmenter  la pression à l'intérieur de l'oeil.

La difficulté de repérage du glaucome est due au fait que, sauf pour le glaucome aigu, la maladie se développe sans signe particulier ni douleur et pourtant il détériore la vision sur les côtés et à la longue  il peut détruire le nerf optique. Parfois un seul oeil est atteint, parfois les deux. Dès l'âge de 40 ans, le glaucome touche de 1 à 2% de la population, alors qu'après 70 ans, il en touche 10%. Une surveillance tous les 2 ans (fond de l'oeil, tension oculaire, épaisseur de la cornée) est recommandé, car une détection précoce permet d'en enrayer l'évolution. Des collyres par exemple  de la chirurgie ou des traitements au laser sonnt capables de freiner l'évolution du glaucome.

Il faut savoir en outre que les diabétiques, les myopes, les hypertendus et les personnes faisant des apnées du sommeil, celles à peau noire ou celles ayant des prédispositions génétiques sont les plus exposées. L'UNADEV (union nationale des aveugles et déficients visuels) organise une tournée itinérante avec le "Bus du glaucome" en proposant des consultations gratuites dans 15 villes de France. pour connaître les prochaines dates, téléphonez au  08 00 94 22 33 ou bien consultez le site:www.unadev.com.

Lyliane

24/02/2020

Un burger végétarien à s'y méprendre!

Dans le magazine pour la jeunesse "we demain" destiné aux jeunes d'aujourd'hui, Mme Emmanuelle Vibert nous fait connaître le lancement depuis quelque temps par deux sociétés américaines: Beyond Meat et Impossible Foods d'un burger végétarien qui a le goût du boeuf et la texture d'un steak haché, mais qui est 100% végétal. Ce burger remporte un grand succès outre-atlantique. 2200 restaurants le proposent déjà.

Ce burger est composé de protéines (soja, légumineuses,  riz ou pommes de terre), d'huile de noix de coco, de tournesol ou de beurre de cacao. Alliées au géant alimentaire Burger King, les 2 enseignes américaines cherchent depuis peu à pénétrer le marché français. Une bonne information pour les ados de notre pays!

Lyliane

23/02/2020

Les bénéfices de l'activité physique à tout âge et même pendant un cancer...

Dans le petit journal de l'Institut Curie, il nous est rappelé que selon des statistiques de 2014, parues au moment du lancement du 3ème Plan Cancer (2014-2019), la pratique d'une activité physique après diagnostic d'un cancer du sein diminue de 24% le risque de récidive et de 28% le risque de décès par cancer. Pour un cancer colorectal, ce risque est réduit de 39%. Se renseigner sur les sites: www.sportetcancer.com ou www.sport-sante.fr ou même sur www.sielbleu.org.

Selon l'article, dès le début de la maladie, pratiquer une activité physique régulière contribue à une meilleure qualité de vie. En effet, l'activité physique réduit la fatigue et améliore le sommeil. Elle participe aussi au mieux-être moral et physique, diminue l'isolement et le risque de sarcopénie (diminution de la masse musculaire), qui peut augmenter la toxicité de certains traitements. On considère également que les activités physiques améliorent la tolérance aux traitements en diminuant leurs effets secondaires et en réduisant les risques de récidive.

De nombreux centres de prise en charge de la maladie proposent des programmes d'activité physique dispensés par des éducateurs sportifs spécialisés, adaptés à chaque patient selon ses capacités et ses souhaits.  Les activités individuelles ou collectives peuvent aller du yoga à la marche en passant par la natation, la gymnastique, le jogging, la danse ou l'escrime. Même après un cancer, il est recommandé de poursuivre ces activités, tout comme une alimentation équilibrée, afin de se maintenir en bonne santé.

Lyliane

21/02/2020

Fin de vie selon la psychologue Mme Marie de Henezel...

Voici la tribune de Marie de Hennezel, psychologue et écrivaine, sur la fin de vie : "Le débat sur l’aide active à mourir est un débat clivant que nous avons depuis plus de vingt ans. Car, en effet, on meurt mal en France. Le Pr Didier Sicard a fait une analyse remarquable de ce mal mourir, dans son rapport "Penser solidairement la fin de vie" , préconisant un changement de la culture médicale, le développement des soins palliatifs, l’application des lois existantes sur la fin de vie. Mais, s’il a écarté la possibilité de légaliser l’euthanasie ou le suicide assisté, c’est que cela posait nécessairement la question des dérives, et notamment des dérives économiques. Quand on supplie un médecin de mettre fin à sa vie, c’est avant tout parce que la médecine ne sait pas prodiguer des soins de fin de vie dignes de ce nom. C’est aussi parce que les conditions de la vie ne sont plus dignes. Combien d’âgés, seuls, abandonnés, parfois maltraités, se demandent ce qu’ils font encore sur Terre! On peut comprendre alors qu’ils appellent la mort de leurs vœux.

Dans une récente tribune appelant à débattre de l’aide active à mourir [parue dans le JDD du 19 janvier], le président de La Mutualité française, Thierry Beaudet, écrit que les mutuelles "seraient pionnières en créant les lieux et les conditions permettant d’exercer une telle liberté". A l’aune des valeurs de "solidarité, liberté et démocratie" mises en avant par la Mutualité française, celle-ci pense-t-elle sérieusement que la réponse à donner à ce sentiment d’indignité peut se résumer à une loi sur l’euthanasie? Et est-ce le rôle d’un mutualiste de se faire l’apôtre de la mentalité euthanasique, le défenseur d’une solution facile et économique?
Les valeurs des mutuelles n’exigent-elles pas plutôt de plaider jusqu’à obtenir l’accès pour tous aux soins palliatifs, avant de réclamer une loi aux conséquences incertaines?
D’ailleurs, quel message d’accompagnement et de prévention du suicide feront-elles passer à leurs adhérents âgés et fragiles, lorsque, dans le même temps, elles proposeront les lieux et les conditions de la mort programmée?

Robert Badinter préconisait une grande prudence en matière législative, affirmant que la loi donne toujours la tentation de l’utiliser à des fins de détournement. "Qui devra pratiquer l’euthanasie? Qui appréciera qu’elle est nécessaire? Où devra-t-elle se pratiquer? Y aura-t-il des 'agents de l’acte euthanasique'?", me demandait-il.
François Mitterrand m’avait mise en garde contre une évolution de la société dont il mesurait les dangers : "La nature humaine n’est pas habitée que de bons sentiments… Dans un pays démocratique, une loi ne peut sacraliser un tel droit (le droit d’administrer la mort)! Tant que je serai en vie, je m’opposerai à ce que l’on franchisse la ligne rouge!"

Selon Redaction JDD - leJDD - samedi 1 février 2020

 

 

20/02/2020

Conseils de détox pour les jeunes accros aux portables...

En moyenne, les jeunes Français passent quatre heures par jour sur leur téléphone. Un total bien trop élevé, selon plusieurs études scientifiques. Voici quelques conseils pour réduire son temps d'écran.

Les jeunes Français passent en moyenne près de quatre heures par jour sur leur téléphone, selon une étude menée par le cabinet américain App Annie. La moitié de ce temps est consacré aux réseaux sociaux. Un comportement qui peut poser problème, d'après plusieurs recherches scientifiques. C'est notamment mon cas. Début novembre, j'ai constaté que je passais plus de huit heures par jour sur mon téléphone.
Pour tenter d’endiguer ce qui peut être considéré comme un problème, et prendre du recul vis-à-vis de son smartphone, j'ai demandé des conseils à Catherine Lejealle, auteure de J’arrête d’être hyperconnectée ! 21 jours pour réussir sa détox digitale.

“Ce n’est pas forcément le temps passé dessus qui est problématique, c’est plutôt de savoir si c’est vous qui décidez de vos usages, si vous en avez conscience. Ou est-ce que ce sont des notifications qui viennent vous inciter, vous séduire ? L’important, c’est de garder la maîtrise. Si vous passez du temps à préparer un voyage, à aller chercher de l’information parce qu’on le décide, c’est vertueux. le Problème, c’est quand on se laisse embarquer de notifications en notifications, parce qu’il y a un côté hypnotique à Internet. Finalement, il y a une perte de contrôle. Il faut savoir pourquoi on en a besoin, et ne pas se laisser nourrir par le téléphone.”

Chaque fois que l’on va prendre son portable, il faut décider ce que l’on va y faire. Les notifications, idéalement, c’est à supprimer. Quand on l’allume, c’est pour se dire “je veux avoir des nouvelles de cet ami”, et aller voir ce qu’il se passe. On perd la notion de ses priorités et de ses urgences. C’est aussi se dire que l’on mérite mieux finalement. Au travail, il faut se faire sa “to do list”, avec ses priorités et ses urgences, essayer d’y répondre dans la journée. Il faut éviter de répondre aux sollicitations des uns et des autres, ce qui est finalement envoyer un mauvais message, celui d’être toujours disponible.”
“Est-ce que l’on peut supprimer les applications qui sont déjà disponibles sur ordinateur, où tout est plus lisible et abîme moins la vue ? Il faut se dire que tout ça, c’est secondaire. Il faut faire le tri dans les applications, dans les notifications, suspendre le téléphone quand c’est nécessaire, et s’en détacher dans les moments où l’on n’en a pas besoin. Aujourd'hui, nous avons procédé par stratifications. Nous avons accumulé des réseaux sociaux, et nous n’avons pas ajouté de temps, la journée continue de faire 24 heures. Il faut savoir se mettre ses propres limites. Le cerveau est tout le temps sursollicité, ce qui entraîne des problèmes de concentration et d’endormissement.”
“Il y a la possibilité de créer des filtres, pour recentrer les flux sur ses centres d’intérêts, pour permettre d’amener quelque chose de plus digestible. Il faut accepter d’être injoignable. Mais au final, 80% des mauvais usages viennent de nous. Il faut savoir faire attention à l’usage où l'on fait une pause et que l'on se laisse hypnotiser par le doux ressac d’Internet, et faire le deuil du “On ne pourra pas tout voir”. Aujourd’hui, il se crée tous les deux jours autant de contenu que la Bibliothèque François Mitterrand. Il vaut mieux tout supprimer et regarder ce qui est vraiment nécessaire, puis s’autoriser à rajouter des choses en se disant qu’on ne peut finalement pas vivre sans. Le but, c'est de faire quelque chose d’assez radical.”

Selon Mr Florian Huvier - BFMTV - mercredi 29 janvier 2020

17/02/2020

Tout savoir sur le chou chinois...

Dans le supplément à Nice-Matin "Nous", un journaliste nous présente un légume méconnu appelé " chou chinois". Il est très consommé dans les pays d'Asie et ses variétés les plus populaires sont le chou de Pékin et le Pak-Choi. En fait, il existe plus de trente sortes de chou chinois. Cuit ou cru, ce type de chou aide à protéger le système cardio-vasculaire grâce à ses antioxydants. Il est aussi très peu calorique: environ 12 calories pour 100g. Donc, en résumé, c'est un aliment santé, coupe-faim, riche en fibres, qui donne une impression de satiété.

Lorsqu'il est bouilli, les bienfaits du chou chinois sont nombreux: c'est en effet une source de calcium, de fer, de potassium, de vitamine K, B2 et C. On peut le cuisiner braisé, farci ou sauté avec du poulet, du boeuf, des champignons ou encore du gingembre, de la coriandre, du sésame ou de la sauce soja pour relever la préparation. Si l'on envisage de le conserver au réfrigérateur, il peut tenir deux semaines à condition de le faire blanchir auparavant quelques minutes à l'eau bouillante. Mais, pour le manger cru en salade, ne pas attendre plus de 6 jours.

Lyliane

11/02/2020

Connaissez-vous l'alimentation vivante préconisée par Mme Irène Grosjeann, naturopathe?

Témoignage d'une participante à un stage avec Mme Irène Grosjean trouvé sur Internet:

"Je ne sais pas si vous connaissez Irène Grosjean. Une femme de 85 ans passés au caractère bien trempé et à l’âme d’enfant.

Je l’ai découverte il y a quelques mois à travers ce documentaire, que je vous recommande vivement de regarder pour compléter ce que je vous raconte ici. En l’écoutant, je me suis dit que son raisonnement était profondément logique et que je voulais approfondir le sujet.

Son explication est simple: la vie est simple. Nous nous reposons sur 4 choses pour vivre : respirer, manger, dormir et éliminer. Si nous vivons mal, c’est que nous ne respectons pas bien ces 4 bases de la vie.

Selon Irène, toutes les maladies et souffrances sont dues à notre empoisonnement alimentaire. Pourquoi ? Car nous ne mangerions pas la nourriture qui nous est destinée et par conséquent, nous accumulons acide urique et viscosités que le corps tente d’évacuer par divers symptômes que nous appelons maladies.

Sauf que nous bloquons le processus en prenant des médicaments, faits pour taire nos symptômes. Pourtant, les symptômes sont les voyants rouges qui nous signalent la nécessité d’aider le corps à éliminer. Tout reste donc stocké dans l’organisme et entraîne d’autres maladies futures.

Par conséquent, elle est convaincue que toutes les maladies sont guérissables. En revanche, elle reconnaît que tous les malades ne le sont pas étant donné que les déséquilibres poussés à l’extrême sont parfois malheureusement irréversibles.

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Spaghettis de courgette et sauce “bolognaise”

Quelle nourriture est adaptée à l’homme ?

Pour reprendre la métaphore d’Irène, notre corps est comme un véhicule qui a besoin du carburant qui a été prévu pour lui. Cueilleurs à l’origine, nous serions faits pour consommer des aliments vivants comme les fruits, légumes, graines ou les noix (entre autres), à l’état cru.

Contrairement aux carnivores qui ont des intestins courts et des reins puissants, capables d’éliminer l’acide urique provenant de la consommation de viande, nous avons des intestins longs et des reins plus petits, c’est pourquoi les produits carnés ne seraient absolument pas adaptés à nous.

Les produits laitiers non plus d’ailleurs. Rappelons que nous sommes l’unique mammifère qui continue de consommer du lait après le sevrage et à profiter du lait d’un autre animal. D’ailleurs, contrairement à l’idée véhiculée, le lait est acide et nous appauvrit en calcium, tout simplement parce que nous ne pouvons pas l’assimiler. Remarquez, c’est compréhensible quand on réalise que le lait de vache contient les éléments adaptés à la croissance d’un veau !

A ma surprise, notre foie ne serait pas non plus capable de digérer les sucres lents (gluten ou non) qui pour leur part laissent des glaires/viscosités.

Et pourquoi tout cru ? Parce que la cuisson des aliments les appauvrit en énergie. Par conséquent, nous mangeons de la nourriture morte, selon les termes d’Irène, et c’est pourquoi nous avons besoin d’un excitant (alcool, tabac, café, thé etc.) pour nous donner le surplus d’énergie qui nous manque.

  • Un mémo technique naturel : si on est attiré par un aliment végétal à l’état cru, c’est que notre corps a besoin de ce que cet aliment peut lui apporter. En revanche, les aliments qui nous attirent à l’état cuit seraient notre poison !La première chose à faire donc, est de revoir son alimentation. Pour paraphraser Irène, dire que nous sommes malades à cause des microbes, virus et bactéries serait comme dire que c’est à cause des mouches que les poubelles sont sales, alors qu’il faudrait “simplement” les laver !Abondance de pizzas, houmous, poivronade, tartare d’algues et bien d’autÀ chaque fois qu’on est malade c’est le signe que l’on a quelque chose à modifier et que le corps veut se nettoyer. La clé est de rester au repos et à la diète pour que l’énergie se concentre dessus. En effet, la digestion utilise bien 50% de notre énergie. On devrait également en profiter pour aider le corps à éliminer en faisant des purges, en utilisant des huiles essentielles ou en buvant des infusions de plantes adaptées.

Nous sommes ce que nous mangeons

Hippocrate nous l’a pourtant dit “ que ton aliment soit ton remède !”. Ceci dit, notre première nourriture c’est la respiration. Donc j’aurai même dû commencer par vous dire que la base, c’est de prendre le temps de respirer profondément. Sachez également qu’il y a des gens qui ne vivent que de respiration, et d’autres se nourrissent simplement de l’énergie du soleil !!

En alimentant nos cellules avec la bonne nourriture, nous sommes en meilleure santé et plus heureux. En mangeant de la nourriture morte nous restons dans des fréquences basses : la peur, l’angoisse, la dépression, la contrariété, le négatif. En mangeant de la nourriture vivante et pleine d’énergie, nous avons accès à des fréquences plus élevées: amour, tolérance, partage, développement de l’intuition et de la clarté. Nous devenons plus “connectés” à l’intelligence universelle. Bonheur vs douleur.Nous avons beaucoup parlé de choses que je vous ai raconté il y a peu. Sur la tolérance, la gratitude, le lâcher prise du passé, et sur le fait que notre pensée créé notre réalité.

Tout émane de nous, nous sommes les uniques responsables de nos vies. Afin d’être heureux, il faut le décider. Nous avons le choix de nous concentrer sur ce que l’on a et sur ce qui va bien. Et plus on y pense, plus on l’attire !

Cela ne veut pas dire que lorsqu’on est heureux on ne souffre plus. C’est un changement de perception. La certitude que chaque souffrance est là pour nous instruire et nous aider à aller mieux. Elle n’est pas là pour nous détruire.

Je me lance !

Après la théorie, vient la pratique ! Car le meilleur moyen de me rendre compte de l’efficacité de ce que préconise Irène est d’essayer. Je vais donc relever le défi de passer à l’alimentation vivante au maximum.

Je n’aime pas me fixer des interdictions alors je m’autorise des écarts de temps en temps, à hauteur d’un plat cuit par jour maximum, mais toujours végétarien et au maximum sans produits laitiers ni sucres lents. Limiter l’alcool aux occasions et troquer mon thé pour des infusions. Par chance, je ne fume pas, déteste le café et je n’ai pas la dent sucrée. Dégustation de lait chaud de cajou et de dattes, devenue ma boisson du petit déj’. Mon cas : Je suis un puits sans fond. Ceux qui me connaissent le savent, je mange comme un ogre mais ne prend pas un kilo. Oui, désolée! Ne pensez pas que c’est un cadeau. Depuis que j’ai arrêté la pilule il y a un an j’ai perdu 6 kilos, faisant 50kg pour la première fois depuis l’adolescence. Il faut dire que je la prenais depuis tellement longtemps que finalement je ne connais pas vraiment ma vraie morphologie ! Ce n’est pas parce que je mange beaucoup que je déborde d’énergie. Au contraire, même si je m’enfile 300 grammes de pâtes je peux avoir faim de nouveau 2 ou 3h après. Si la faim s’installe, je fais rapidement des hypoglycémies.

D’après Irène, les personnes qui maigrissent trop auraient un excès d’acide urique (venant des produits laitiers et carnés). Ce qui explique ma tendance aux infections urinaires et que ma peau ne respire pas. C’est vrai que je ne transpire pas beaucoup, il faut vraiment qu’il fasse très chaud et surtout humide pour que je dégouline. Par conséquent, je suis plus sensible aux coups de soleil, et au soleil en général.

Je fais aussi des allergies et j’ai souvent le nez pris, signe de viscosités (dus aux sucres lents). J’ai remarqué que mes allergies avaient drastiquement diminué lorsque j’ai arrêté de manger de la viande.

De la même façon, j’ai constaté que lorsque je faisais des diètes sans produits laitiers, je me sentais beaucoup plus connectée spirituellement.

 Un exemple: Salade de chou, radis noir, carottes et poireaux, parfumés à l’orange et à l’ananas.

Au programme : Alimentation vivante au maximum, infusions de plantes, boissons aux huiles essentielles et purges. D’après Irène, je vais certainement maigrir dans un premier temps, puis faire une crise de guérison, puis reprendre du poids.

C’est tellement dur de s’y retrouver dans la jungle de ce qu’on doit manger ou pas! Les méthodes d’Irène me semblent couler de source alors je me lance et je vais faire confiance à mon ressenti. Mais sachez qu’il y a des naturopathes qui ont des opinions différentes, comme Mr Robert Masson par exemple".

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"Ayant créé, dirigé, animé des cures de détoxination et de bien-être, mêlant jeûne hydrique, hydrothérapie du colon, alimentation crue, jus d’orge et de blé, alimentation vivante, ayant étudié aux USA, au Japon, en Corée, en Allemagne, en Suisse et en Russie toutes les meilleures pratiques thérapeutiques alternatives, je viens vous livrer quelques reflexions:

1/ Le régime de Mr Seignalet ( alimentation hypotoxique ) et ses résultats  sont précisement détaillés dans son livre l’alimentation ou la troisième médecine, qu’il faut absolument lire dans sa version écrite du vivant de Mr Seignalet lui même. Les résultats obtenus pour des maladies “non soignées comme les maladies de krohn, la fibromyalgie, la sclérose en plaque….sont quantifiés et l’explication des résultats ne sont pas” inintéressants même s'ils sont incomplets ( l’état de l’intestin grêle mais aussi du microbiote )

2/ L’approche de Mme Grosjean, que j’admire par la qualité de la simplicité de sa présentation et sa longue expérience de naturopathe, est parfaitement résumée dans le blog ci-dessus( bravo!)

3/ il faut ajouter un facteur extrêmement important : l’acidité du milieu, source de tous les maux, qui n’est que la théorie de l’encrassement de Mr Seignalet

4/ J’ajoute mes propres “synthèses”, aboutissement de 10 ans d’études internationales, toujours scientifiquement etayées

Nous somme globalement constitués de 80 % d’eau et nous respirons pour simplifier 20% d’oxygène. Toute l’énergie “consommée” n’est autre que des électrons que l’on récupère soit dans l’air soit dans l’eau ( bien sûr l’eau des aliments aussi ). Cette énergie de la Vie se trouve être donc dans les ions “négatifs”.

Chacun pourra étudier et constater que les milieux aériens riches en ions Négatifs ( bord de mer, montagne , forêt ) amènent du bien-être et de la santé. ( certains YOGI parviennent à survivre sans manger du tout dans de tels milieux, pendant de nombreux mois, se nourrissant d’ “AIR” pur et d’eau alcaline naturelle au greffon des sources)

De la même manière, chacun pourra étudier que les mêmes résultats sont obtenus avec des eaux alcalines riches en ions négatifs, obtenues par différents procédés dont l’électrolyse ou les sels alcalins associés ( le fameux bicarbonate par exemple )

C’est exactement pour cette raison que la nourriture crue apporte la “résurrection” de nombreux malades en s’attaquant au “terrain” qui doit toujours être alcalin ( pas de cancer en milieu alcalin, ceci a été agréé par la délivrance d’un prix Nobel à Mr Otto Heinrich Warburg voilà plus de 50 ans ). Il n’y a pas de milieu liquide organique qui ne soit ionisé. Je rappelle que le terme "alcalin" qui quantifie la présence des ions H+ est proportionnel au caractére anti-oxydant d’un milieu.

Si ce milieu ionisé est alcalin, il rayonne avec des longueurs d’ondes de l’ordre de 8 à 10 000 angstroms ( il ne peut y avoir de maladie à ce niveau de rayonnement énergétique ). Si ce milieu ionisé est acide, vous consommez des aliments qui vous “tuent” à petit feu (phénomène de fatigue évoqué par Mme Irene Grosjean )

Le plus intéressant pour vous est un constat de 15 ans d’expériences : ce que je viens de (succinctement) vous décrire et qui sera l’objet d’un site spécialisé explique les résultats tout à fait comparables obtenus dans le domaine médical, mais aussi véterinaire et encore dans le domaine végétal. Le monde du VIVANT n’est vivant longtemps qu’en vibrant entre 8000 et 10 000 angstrom.

Et le constat sur les fonctions organiques montre déjà que toutes les grandes fonctions sont touchées que ce soit du système respiratoire au système digestif, du réseau lymphatique au réseau cardiovasculaires, des fonctions hormonales aux fonctions immunitaires, et bien sûr, et ce ne sont pas les moins importantes, des fonctions de reproduction aux fonctions nerveuses et cognitives. La caractéristique de l’Air, de l’Eau et des Aliments garantissent l’apport de l’énergie nécessaire à la "survie" mais aussi à la vie spirituelle ( esprit ). Un esprit sain dans un corps sain!

Il faut bien sûr libérer les émonctoires pour libérer les déchets. Mais à bien choisir son alimentation les contraintes d’élimination sont faibles.

J’espère que vous comprendrez l’importance de telles déclarations. Je vous précise que tous cela se mesure ( assez imprécisément par le biais du "Redox des Solutions", encore moins précisément par un pendule même s’il est un bon indicateur). Et si des médecins lisent ces quelques lignes, je leur signale qu’ils doivent comprendre qu’ils ne sont absolument pas formés actuellement ni sur l’eau, ni sur l’air, ni sur la qualité des aliments pour pratiquer ce qu’Irene appelle " la médecine de santé et du bien-être". Ils peuvent, comme nous tous, constater par contre les résultats en se mettant à l’ouvrage de la revisite de leur Art. ( La médecine éssénienne traduite pas Szekuly mais décrite voilà 2600 ne dit pas autre chose)"

Deux positions à examiner et à essayer peut-être, même si à priori celà peut paraître trop simple ou trop catégorique! Mme Irène Grosjean consulte encore aujourd'hui à Graveson (13) et obtient apparemment de bons résultats. Elle collabore parfois avec le Professeur Joyeux et elle a publié aux éditions Biovie un livre:"La vie en abondance" . A chacun donc de choisir d'expérimenter ou pas!

En ce qui me concerne, afin de nettoyer mon organisme de ses toxines et de l'acidité de traitements médicaux cumulés, j'ai commencé un jour sur deux les jus de légumes et de fruits crus à l'aide d'un extracteur. A suivre donc!

Lyliane

10/02/2020

Comment fabriquer sa propre lessive?

Aujourd’hui, rares sont les lessives industrielles à avoir des ingrédients sans substances chimiques, potentiellement nocives pour notre santé et pour l’environnement. Vous avez donc peut-être déjà songé à faire vos propres produits ménagers mais sans trop savoir par où commencer ? Pour vous aider, on vous propose une recette du blog Banana Pancakes, simple, rapide et avec peu de produits. L’objectif : que vous puissiez enfin vous lancer les yeux fermés !
Les ingrédients :50 g de savon de Marseille en copeaux ou râpé (si possible composé de minimum 72% d’huile végétale, sans parfum, glycérine et conservateur), 1 c.à.s de bicarbonate de soude, 1l d'eau et facultatif 10 gouttes d'huile essentielle (lavande)
La recette : Dans une casserole, faites chauffer l’eau, ajoutez le savon de Marseille,
mélangez doucement jusqu’à la dissolution du savon, laissez refroidir environ 30 minutes, ajoutez la cuillère à soupe de bicarbonate de soude ainsi que les gouttes d’huile essentielle si vous en avez, laissez refroidir complètement, versez l’ensemble dans le récipient de votre choix (un ancien bidon de lessive par exemple). 

Cette recette vous permet de réaliser 1 litre de lessive que vous pourrez doser comme une lessive classique.
Pour tous ces ingrédients y compris les huiles essentielles, comptez environ 7 euros. Sachez que vous pourrez les réutiliser pour refaire cette recette plusieurs fois.

Selon redaction - Gentside - lundi 20 janvier 2020

 

 

 

 

 

08/02/2020

Articles de sport d'occasion...

Pour se dépenser sans créer davantage de déchets, les articles de seconde main, en très bon état, sont une bonne option de plus en plus accessible.
Retrouvez tous les samedis dans la chronique «Terre d’actions» des initiatives pratiques et écolos en France et dans le monde.

Après l’enfilade de repas copieux de fin d’année, les tenants des bonnes résolutions s’attellent à la remise en forme. Commencer un nouveau sport implique de s’équiper d’une panoplie d’accessoires plus ou moins nécessaires. C’est coûteux, y compris pour l’environnement. Surtout si le coup de foudre pour une discipline s’étiole rapidement.

Selon l’Ademe, la France est «le 4 ème pays au monde et le premier européen à consommer des articles de sport et de loisirs». Ce qui crée en bout de course des montagnes de déchets supplémentaires. Alors pour réduire le gaspillage, mieux vaut se concentrer sur l’essentiel, le matériel de base. Ensuite, on évite d’acheter du neuf. La mission peut sembler difficile car les boutiques d’occasion dédiées au sport sont encore rares. Mais le mouvement est amorcé.

Recycleries sportives
Un des projets pionniers se trouve à Massy (Essonne), où une recyclerie sportive a ouvert en 2016. Un deuxième local s’est installé dans le XVIIarrondissement de Paris en mars 2018. La boutique solidaire collecte, répare et donne accès à du matériel ainsi qu’à des tenues de seconde main à prix riquiqui et en très bon état. Escalade, roller, ski, randonnée, vélo… Des dizaines de pratiques sportives sont représentées. Ce qui permet aussi de rendre accessible certains sports comme l’équitation.

La recyclerie s’approvisionne grâce aux dons de particuliers, de centres de pratiques sportives et de magasins spécialisés. Elle demande une adhésion de 5 euros par an pour l’accès aux achats en boutique et 25 euros pour inclure les ateliers de réparation (raquettes, bicyclette…) et de création.

Le principe est similaire à Nantes, avec SupporTerre, et près de Bayonne, au Hangar du sport, tous deux ouverts depuis 2017.Sites spécialisés
Pour des achats en ligne, il existe des sites spécialisés dans la revente et l’achat de matériel de sport de seconde main comme les Occasions du sport, SportOkaz, LinkNSport ou TrocSport. Même les grosses marques s’y mettent. On peut par exemple trouver son bonheur sur Decathlon occasion. Pour l’achat d’un produit neuf dans ses magasins, l’enseigne propose de racheter dans certains cas (surtout vélos et sports de glisse) votre ancien matériel, à condition qu’il soit similaire, et le revend sur son site dédié. L’enseigne organise aussi des Trocathlon, événements de vente et achat de matériel sportif d’occasion. On peut aussi tenter sa chance sur Le Bon Coin et Emmaüs, plus généralistes.

Fin de vie...

Voici la tribune de Thierry Beaudet, président de la Mutualité Française, au sujet de la fin de vie : "La révision de la loi bioéthique explore en ce moment certains territoires touchant au droit à la vie, voire à la vie 'augmentée' ou 'accompagnée' : PMA pour toutes les femmes et intelligence artificielle. Elle y apporte des réponses empreintes des valeurs propres à notre République pour offrir plus de liberté et plus d’égalité. Nous nous en réjouissons. Pour autant, à mon sens, elle demeure incomplète en laissant de côté une question actuelle et fondamentale : le droit de choisir une fin de vie digne.

Pour des raisons culturelles ou cultuelles, la fin de vie en France, et a fortiori son accélération volontaire pour des motifs thérapeutiques, reste un domaine interdit. La mort serait un mystère intouchable, en débattre serait inconvenant. Face à la douleur ou à une dégradation physique vécue comme insupportable et humiliante, notre société décide de facto qu’il faut se faire disciple de Sénèque et se taire pour rester digne. Ou, pour les familles et le corps médical, vivre le traumatisme des prétoires et de l’exposition malsaine que cela engendre.

Le droit à la gestation - son contrôle comme son accomplissement - s’est heureusement étendu. Peu à peu des limites et des tabous sont tombés. A contrario, le droit à la fin de vie assistée progresse trop lentement, le plus souvent en réaction à des situations dramatiques.

Bien sûr, le Code de déontologie médicale (article 37), le Code de santé publique (article L 1111-4) et les lois Leonetti de 2005, puis Leonetti-Claeys de 2016 créent et élargissent les droits des malades et des personnes en fin de vie. Sont visés les objectifs de soulager la douleur, d’éviter une obstination déraisonnable, de respecter durablement la volonté de la personne malade ou d’une personne de confiance par le biais des directives anticipées, de développer des soins palliatifs jusqu’à la sédation profonde.

Mais, contrairement à certains pays voisins, aucun de ces textes ne traite de l’aide active à mourir. Et les débats du CCNE (Comité consultatif national d’éthique) préalables à la révision de la loi bioéthique ont écarté d’emblée cette option.

Or cette question mérite d’être débattue au nom de la responsabilité. Avec l’augmentation de la durée de la vie, elle se posera de manière lancinante. Elle s’imposera aux personnes concernées, bien sûr, mais aussi à leurs familles, à leurs médecins. Elle s’imposera à notre société. Mais toujours avec le risque de la fragmenter et d’alimenter la chronique si on n’y remédie pas avant.

Cette question mérite également d’être débattue au nom de la dignité.

Il y a plusieurs façons de comprendre la dignité, qui peuvent d’ailleurs être antagonistes.

Il en est une qui fait de "la vie" une vertu cardinale, un principe intouchable. Celle-ci restreint la liberté individuelle face aux aléas de la vie, y compris ceux qui conduisent à une douleur ou à une situation inhumaines. Cette acception de la dignité interdit de modifier par quelque manière que ce soit le cours de la vie, aussi accidenté et insupportable soit-il.

Il est une autre acception de la dignité qui, au contraire, revendique l’autonomie et le libre arbitre face à ces mêmes aléas. Cette acception invite à intervenir - par la science et la médecine - à tous les moments de la vie, de la naissance à la mort. C’est cette acception que je défends.

C’est au nom de cette dignité et de cette autonomie que des mutualistes ont été pionniers en développant l’accouchement sans douleur, en permettant aux femmes en situation de handicap de vivre une maternité heureuse et que, plus largement, ils ont milité pour que femmes et hommes puissent disposer librement de leur corps.

C’est au nom de cette dignité et de cette liberté qu’il me semble nécessaire qu’un débat sur l’aide active à mourir soit ouvert. Les pays voisins qui se sont engagés dans cette voie peuvent être une source d’inspiration pour le nourrir. La Mutualité Française, par le biais de son espace fédéral d’éthique, s’est emparée de cette question et va l’instruire au premier semestre de cette année.Pour ma part, je plaide pour une solution de liberté qui laisse à chacun le choix d’une fin de vie digne. Et si une réforme allait dans ce sens, alors je suis sûr que des mutuelles se feraient encore pionnières en créant les lieux et les conditions permettant d’exercer cette liberté."

Selon Redaction JDD - leJDD - samedi 18 janvier 2020

07/02/2020

Sommes nous entrés dans la déconsommation?

De la consommation à la déconsommation, c'est tout un modèle de société qui est en train d'évoluer. L'an dernier, les achats de produits de grande consommation ont reculé de 1,4%. Signe d'une volonté de consommer moins mais mieux.
"Manger moins, mais mieux". C'est un tournant dans le mode de vie des Français. Selon une étude publiée par les Echos vendredi, les Français achètent de moins en moins dans les supermarchés. Les volumes baissent pour la deuxième année consécutive. Surtout, cette baisse s'accélère : -1,4% en 2019 contre 0,7% en 2018. Un phénomène qui oblige les distributeurs à s'adapter.
Devant les supermarchés, les chariots restent rangés, enchaînés les unes aux autres, et les clients ne ressortent qu'avec des sacs à la main car ils font de moins en moins leurs courses ici. On achète moins au supermarché... car on s'y rend moins souvent. Les clients préfèrent souvent aller chez les spécialistes ou les marchands de nourriture bio. Et au lieu de manger de la viande tous les jours, ils en consomment une fois par semaine, et de meilleure qualité.
"Sobriété de la consommation"
Emily Mayer de l'Iri, l'institut qui a réalisé cette étude, constate ces nouvelles habitudes de consommation. "Il y a une partie de ces achats qui vont être reportés sur d'autres circuits de distribution. Mais de manière générale, on sent qu'on arrive à une certaine sobriété de la consommation en volume, en France, avec la population qui vieillit et qui se tertiarise énormément."
Même si le chiffre d'affaires de la grande distribution a augmenté in extremis de 0,8%, il pourrait ralentir voire diminuer en 2020. Sur les 300 types de produits d'un hypermarché, 7 sur 10 sont à la baisse.

Selon Mr Matthieu Bock - Europe 1 - vendredi 17 janvier 2020

 

Le navet, un légume racine de saison...

Dans le petit journal des Biocoop, Mme Pascale Solana fait l'apologie du navet. Elle explique qu'en Europe, ce légume racine à chair blanche fut longtemps la base alimentaire des hommes et  des animaux, avant l'arrivée de la pomme de terre. On a hélas donné ce nom à un mauvais film, alors que des fricassées rustiques aux fins glaçages, le navet est une source importante de vitamines, de minéraux, d'oligo-éléments. Le navet appartient à la famille des Brassicassées comme le chou, la roquette ou le rutabaga.

Le navet est semé en mai en pleine terre et il est récolté 2 mois plus tard environ. Sur les marchés, on trouve ce légume racine soit rond à collet violet,  soit boule d'or. Ses fanes se mangent comme des épinards. En cuisine, on le déguste cru en salade avec une sauce yaourt, en jus avec des pommes ou rapé comme des carottes. Certains le font lacto-fermenter et le mangent comme de la choucroute. Enfin, cuit, il agrémente nos soupes de légumes, ou bien on se régale de le trouver frit, cuit à la vapeur, en jardinière ou en purée...

Son prix très raisonnable et sa haute teneur en  soufre, eau et fibres permettent de le mettre sur toutes les tables. Alors, cet hiver, n'hésitons pas à le consommer!

Lyliane

04/02/2020

Comment permettre à tous les patients d'avoir un médecin traitant?

Mr Alexis Vervialle, représentant de France Assos Santé et Mr le Docteur Jacques Battistoni, Président de la Fédération française des médecins généralistes, tous deux interviewés par Mme Jeanne Ferney, exposent tour à tour, dans le journal La Croix du 13/1/2020, leurs solutions pour permettre à tous les patients de trouver un médecin traitant. Car il faut bien réaliser que, selon Mr Nicolas Revel, Directeur de la Caisse nationale d'assurance maladie, 5,4 millions de patients en 2019 ne disposaient pas de médecin traitant. En fait, plus de la moitié d'entre elles avaient pourtant des maux chroniques, des affections de longue durée et avaient dépassé les 70 ans.

Mr Vervialle tout d'abord souligne, qu'au nom de l'égalité, les Français devraient être tous égaux devant l'accès aux soins. Il propose par exemple d'imaginer de nouvelles formes d'exercice avec des cabinets pluridisciplinaires. Il pose également la question concernant la liberté d'installation des jeunes médecins, l'attribution d'un statut salarié ou mixte et la prise en charge des municipalités dans les zones rurales sous dotées...

Mr Battistoni de son coté mise sur la création récente des "assistants médicaux", susceptibles d'aider les praticiens dans des tâches administratives pour qu'ils puissent  consacrer d'avantage de temps à leurs patients. Il souligne aussi le départ en retraite actuellement de nombreux médecins, que le "numérus clausus" en seconde année de médecine ne permet pas de compenser. Selon lui, les généralistes suivent en moyenne 850 personnes. Un travail en équipe leur permettrait une meilleure organisation, car c'est une spécificité française d'être seul dans son cabinet.

Le constat étant posé, à nous d'y répondre là où nous sommes et dans la mesure de nos moyens.

Lyliane

03/02/2020

A propos des bouillottes...

Selon Mme Jessica Agache-Gorse, journaliste pour Version Fémina, le modèle traditionnel des bouillotes de nos grand-mères est complété de nos jours par d'autres beaucoup plus modernes. Quoi qu'il en soit, il est aujourd'hui prouvé par des chercheurs britanniques de l'University College de Londres que "les bouillottes ont un effet apaisant sur les maux de ventre féminins. La chaleur dégagée n'est pas seulement un facteur de bien-être, mais à partir de 40°, elle agit au coeur des cellules, au niveau des récepteurs de la chaleur".

La plus simple, la bouillotte à eau en caoutchouc ou en plastique, offre une chaleur durable. mais il faut veiller à ne jamais utiliser de l'eau bouillante (pas au delà de 60°) à la remplir aux 3/4 seulement et à bien la fermer. Généralement on la glisse dans une housse pour que le contact soit plus agréable. Le prix de ces bouillottes est modéré (10 euros) et on en trouve facilement en pharmacie ou en supermarché. Les femmes souffrant d'endométriose, de cystite ou de règles douloureuses en font habituellement une alliée.

La bouillotte électrique soit préremplie avec une solution aqueuse, soit 100% électriques, demande un simple branchement de 15 minutes pour la charger. Elle peut fonctionner pendant plusieurs heures ensuite.Toutefois, ces modèles robustes ne doivent jamais être utilisés branchés. On en trouve sur Internet aux environs de 30 euros. Certaines sont simples, d'autres plus sophistiquées avec choix de la température, du temps de chauffage...Elle est préférée par des personnes souffrant d'arthrose ou de douleurs chroniques.

La bouillotte sèche par contre, remplie de noyaux de cerise, de graines de colza, de blé ou de lin, peut épouser les formes du corps et calme les douleurs musculaires (crampes par exemple). On la trouve en effet sous forme d'écharpes, de coussins, de ceintures, mais aussi de peluches pour les enfants. Cette bouillotte peut être chauffée au micro-ondes, mais pour plus de sécurité on peut aussi la placer sur un radiateur ou dans un four traditionnel dans un plat 5 à 10 minutes à 150 °(th.5).

Enfin, la bouillotte en gel ou en terre, peut renfermer de la tourbe, de l'argile ou des perles de gel (chimique) ou de silice. La journaliste affirme qu'on l'adopte si l'on souffre de maux de ventre,de colites,de difficultés de digestion... On la place généralement au niveau du foie. La chaleur active alors la circulation sanguineet réactive la production de bile. Elle se chauffe au micro-ondes, mais vérifier la chaleur avec le dos de la main pour éviter d'éventuelles brûlures. On en trouve en pharmacie ou sur Internet. Son prix tourne autour de 15 euros.

Pour en savoir davantage, lire l'ouvrage du Dr Henry Puget et de Mme R. Teyssat aux éditions de La Martinière intitulé:" Encyclopédie des remèdes de grand-mères.

Lyliane

 

02/02/2020

Comment semer de la joie dans son quartier?

Mme Gaëlle Belda dans le journal Nous raconte comment une ancienne infirmière a lancé en septembre 2019 une association à St Isidore (06). Mme Patrizia Gallo en effet  a souhaité mobiliser les seniors de ce quartier non loin de Nice autour de quelques activités. Ce fut la création du "Potager de la fantaisie". Chaque semaine, l'association rassemble les habitants du  quartier.

Sur ce coin de terre maraîchère, où l'ambiance était celle d'un village, elle a constaté que les seniors avaient été un peu oubliés. Aussi avec quelques personnes alentour va-t-elle chercher à y remédier.  Dans ce petit "Montmartre" de Nice comme l'appellent certains, on fait de la musique, on danse, on chante, on pratique la capoéira (sorte de gymnastique brésilienne), on improvise des événements. Par exemple, dans un jardin à proximité, une armoire à livres a été installée. La création d'un média local est même en projet!

Bref, dans notre pays il y a de la place pour que des personnes actives puissent monter de sympathiques projets et créer du lien social! Pour tout renseignement, regarder sur Facebook "Le potager de la fantaisie" ou téléphoner au 07 82 71 56 44.

Lyliane

01/02/2020

Qu'est ce que le régime DASH?

Selon la redaction - Gentside - jeudi 9 janvier 2020: Ce régime alimentaire, aussi appelé Dietary Approach to Stopping Hypertension (soit régime contre l'hypertension en français) a été créé par l'institut national de santé américaine avec pour but de réduire l'hypertension.
En quoi consiste-t-il ?
Il ne s'agit pas seulement d'un guide alimentaire, il permet aussi de perdre du poids. C'est d'ailleurs grâce à la perte de poids que l'hypertension diminue. Son avantage est qu'il peut être suivi sur de longues périodes, il suffit juste de l'adapter à son mode de vie. Il est aussi particulièrement bon pour les personnes atteintes de diabète, car la base de ce régime est une alimentation faible en graisses saturées.
Que peut-on manger ?
Le régime DASH est semblable au régime méditerranéen. On peut donc manger des céréales complètes tous les jours et à chaque repas, mais en petite quantité. Il faut aussi limiter le sucre et éviter surtout les sucres ajoutés, on peut donc par exemple, consommer un peu de miel.
On consomme aussi des viandes dites maigres comme de la dinde ou du poulet. On peut aussi consommer du poisson, cuit avec le moins de matières grasses possible. D'ailleurs en terme de matières grasses, on privilégie surtout les huiles comme celle d'olive ou de colza.
Pour les fruits et les légumes, les médecins ayant élaboré ce régime conseillent 5 portions par jour et de limiter les produits laitiers à 3 par jours (et si possible, demi-écrémé).

29/01/2020

Un site de voyage Handiplanet pour personnes handicapées...

A l’occasion de la journée mondiale des personnes handicapées, organisée le mardi 7/1/2020, « 20 Minutes » s’intéresse à ce réseau social créé par deux Nantais
Aller boire un verre, visiter une expo, partir en week-end… Si ces activités ne nécessitent en général pas trop d’organisation pour les personnes valides, c’est souvent beaucoup plus compliqué pour celles en situation de handicap. « Quand je voyage, je ne peux pas aller dans n’importe quel hôtel, rapporte par exemple Melchior, qui se déplace avec une béquille. Il me faut des couloirs assez larges, un grand lit, une douche à l’italienne et si possible une pharmacie à côté… »
Pour les aider, Mélina Kouratoras et son grand frère Emmanuel ont donc créé l’an dernier Handiplanet, un réseau social dédié à l’accessibilité des sites de voyage et de loisirs, qui se décline en appli pour smartphone depuis quelques semaines. Un projet construit autour d’une histoire personnelle. « Quand j’ai voulu partir en Grèce avec ma famille, j’ai tenté de me renseigner sur les hôtels et les restaurants, rapporte la Nantaise de 34 ans, atteinte de myopathie. Sauf qu’il est très difficile de trouver des informations fiables. Heureusement que mon frère était là quand je suis arrivée sur cette plage soi-disant accessible aux personnes à mobilité réduite ! »

Une rampe d’accès… et de mauvaises surprises
Sur la plateforme, qui compte aujourd’hui 10.000 utilisateurs et 4.000 villes référencées, il est possible d’ajouter des lieux (médiathèque, brasserie, musée, gare…), que les contributeurs notent en fonction de leur expérience sur place, et de leur type de handicap (en fauteuil, malvoyant…). Nombre de marches, espace pour tourner, trottoir adapté… Comme sur Tripadvisor, plusieurs critères sont évalués, et notamment ceux que seules les personnes concernées peuvent réellement apprécier.
« Certains établissements se revendiquent comme accessibles car ils ont une rampe d’accès par exemple, mais cela peut cacher de mauvaises surprises, confie Mélina. Comme un hôtel où il n’y a que des salles de bains avec baignoire, ou un bar dont les toilettes sont trop étroites… » Une autre fonctionnalité permet aux membres d’entrer en contact en privé dans le but de s’échanger directement des conseils. Les établissements peuvent aussi figurer sur le site, moyennant un abonnement payant.

Lever des a priori
Car l’objectif d’Handiplanet n’est pas uniquement d’épingler les mauvais élèves, même si la loi de 2005 pour l’accessibilité est encore loin d’être suivie par tous. Au contraire, la plateforme veut aussi lever le voile sur des destinations ou des sites touristiques qui pouvaient être sujets à des a priori.
« On a beaucoup de bons retours sur certains quartiers de Lisbonne, alors que cette ville peut sembler compliquée en raison de ses rues très vallonnées, indique par exemple Mélina. Idem pour Venise, où l’on s’aperçoit que même en fauteuil manuel ou électrique, on peut faire plein de choses, comme prendre le Vaporetto. Ces retours sont très importants car ils permettent aux personnes de se projeter, de se rassurer. Et donc d’éviter de s’isoler. »

Selon Mme Julie Urbach - 20 Minutes - mardi 3 décembre 2019

26/01/2020

Footing culturel à Rouen...

Le concept existe aussi à Paris ou encore à Berlin. A Rouen, c’est une éducatrice sportive diplômée en archéologie qui le propose.
Les accros aux grandes foulées sont invités, une à deux fois par mois, à venir parcourir des siècles d’Histoire. Ces balades patrimoniales se déroulent sur une dizaine de kilomètres avec des haltes devant des monuments ou encore des sculptures. Chaque pause est enrichie par les explications historiques de l’organisatrice.

Ces sorties qui durent en moyenne de 1h30 (version running) à 2h15 (marche rapide) abordent, à chaque fois, des thèmes différents. De la mythologie (7 et 20 mars 2020) à l'art de la gastronomie (4 et 18 avril 2020), en passant par les histoires d’amour (8 et 15 février 2020).
pour toute in formation: Footing culturel à Rouen : Run & Visit Rouen.

Selon Franceinfo - Franceinfo - dimanche 5 janvier 2020

18/01/2020

Zoom sur la grenade...

La grenade a été introduite en Espagne par les Maures. Elle donnera son nom à la ville de Grenade. En Mésopotamie,la grenade est le symbole de la fertilité, du fait de ses nombreux grains, peut-on lire dans le journal Nous. En France,le terme grenade afait son apparition en 1314. L'actuel nom de ce fruit  appelé d'abord "malum granatum", puis "punicum granatum" vient du latin. Aujourd'hui  dit l'article "le grenadier est cultivé dans de nombreuses régions tropicales et subtropicales sèches de l'Europe, de l'Afrique et de l'Asie, de même qu'en Amérique de la Californie jusqu'au Chili". On met la grenade dans des salades de fruits ou même des salades avec concombre et fromage de chèvre.

La grenade est riche en fibres et en flavonoïdes. Elle agit pour cela contre les flatulences et les digestions difficiles, les diarrhées et les ballonnements grâce à son action anti-inflammatoire, antivirale et antibactérienne. Elle prévien t même le vieillissement des cellules du cerveau, préservant donc de maladies dégénératives comme celle d'Alzheimer. Enfin, ses graines et son jus ont une forte teneur en antioxydants, diminuant de ce simple fait le risque de développer certains cancers et certaines maladies cardiovasculaires et chroniques. Son action sur la peau est censée lutter contre les taches brunes. c'est un anti-âge de premier ordre.

Lyliane

Interdiction de tous les pesticides les plus dangereux dans l'U.E....

 

Je vous transmets ci-joint l'article récent paru dans Le Monde. 

il ne s'agit de l'interdiction que d'une molécule parmi des milliers d'autres, tout aussi toxiques, et cette molécule était autorisée par les autorités pendant 50 ans sans qu'elle soit considérée comme nocive! combien de dégâts depuis? en plus ils auront une dérogation pour écouler leurs stocks, c'est se moquer du monde!

Cette molécule était déjà reconnue comme très toxique sinon mortelle chez les chiens. Une analyse toxicologique effectuée chez ce chien asphyxié par un épandage avait révélé la présence de Chlorpyrifos.

Le chlorpyrifos va être interdit dans l’Union européenne

Ce pesticide deviendra illégal à partir de 2020. Une évaluation de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) avait conclu, début août, qu’il présentait « des risques pour la santé »

Interdits par un vote. Le chlorpyrifos et le chlorpyrifos-méthyl, deux pesticides nocifs pour le cerveau du fœtus et des jeunes enfants, sont désormais indésirables dans l’Union européenne (UE). Réunis vendredi 6 décembre au sein du Comité permanent des végétaux, des animaux, des denrées alimentaires et de l’alimentation animale (Scopaff), les représentants des Etats membres ont voté contre le renouvellement de l’autorisation des insecticides, qui arrivait à échéance le 31 janvier 2020.

C’est la Commission européenne qui a proposé cette interdiction en se fondant sur des avis intermédiaires de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Début août, à la demande expresse de la Commission, l’agence avait en effet publié deux opinions concernant les effets des substances sur la santé humaine. Le chlorpyrifos et le chlorpyrifos-méthyl, avait-elle conclu, ont de « potentiels » effets génotoxiques (nocifs pour l’ADN des cellules), et sont toxiques pour le cerveau en développement.

Révélé par Le Monde et ses partenaires de l’enquête transfrontalière sur le chlorpyrifos, le lobbying des fabricants, Corteva et Ascenza, ainsi que de leurs alliés, pour empêcher l’interdiction n’aura donc pas su convaincre les Etats membres. Inventé par Dow (maintenant Corteva depuis sa fusion avec DuPont), l’insecticide est sur le marché depuis 1965.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Devant l’imminence de l’interdiction du chlorpyrifos en Europe, les fabricants contre-attaquent

Les données scientifiques qui s’accumulent depuis deux décennies montrent qu’une exposition au chlorpyrifos pendant la grossesse et au cours des premières années de la vie provoque d’importants retards de développement, des troubles du spectre autistique, des déficits de quotient intellectuel (QI) allant jusqu’à sept points ou encore des troubles de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité.

« Délai de grâce » de trois mois

Les réglementations entérinant la décision devraient être formellement adoptées en janvier 2020, selon la Commission. Les Etats membres interdiront alors les produits contenant les substances au niveau national, cette action relevant de leur compétence. Ils pourront accorder un « délai de grâce » de trois mois pour apurer les stocks. A la suite de quoi les produits ne pourront plus ni être mis sur le marché ni être utilisés dans l’UE.

Lire l’enquête : Chlorpyrifos : les dangers ignorés d’un pesticide toxique

« C’est une décision importante », réagit Axel Mie, professeur associé à l’Institut Karolinska, à Stockholm, dans un courriel au Monde. Les recherches de ce scientifique et de ses collègues Christina Ruden et Philippe Grandjean ont joué un rôle déterminant. En 2017, ils avaient exhumé la seule étude fournie par Dow aux autorités européennes sur la toxicité neurodéveloppementale du chlorpyrifos, et constaté qu’elle montrait clairement des effets nocifs sur le cerveau des rats. Ces données n’avaient cependant jamais été évaluées par les autorités européennes.

« Nous devons maintenant veiller à ce que cesse toute autorisation de pesticides sur la base de conclusions erronées tirées d’études financées par l’industrie. Si les données pertinentes avaient été rapportées correctement, écrit-il, cette décision aurait pu être prise il y a vingt ans. »

Dans un communiqué, une coordination de sept ONG salue « un geste historique »« Bien que nous ne puissions pas effacer les décennies d’exposition à ces substances et leur effet sur le développement neurodéveloppemental, déclare Genon K. Jensen, directrice exécutive de l’ONG Health and Environment Alliance (HEAL), l’interdiction des deux formes de chlorpyrifos est une victoire majeure pour le développement des enfants. »

Sollicité par Le Monde, Corteva se dit « déçu » par la décision de l’UE. « Aucune substance active n’a fait l’objet de recherches plus approfondies que le chlorpyrifos », assure la firme.

Stéphane Horel

 

 


Le 10/09/2019

Chers amis, avez-vous déjà signé l'"Appel des coquelicots"? ce mouvement fête son premier anniversaire en ce mois de septembre 2019, et rassemble des dizaines de milliers de personnes chaque premier vendredi du mois depuis un an au centre des villes et villages de France.

Alors que le gouvernement propose une consultation sur la distance minimale de non-épandages près des habitations (de l'ordre de quelques millimètres à centimètres), des études sérieuses et indépendantes (contrairement aux études liées aux lobbys) ont démontré que le glyphosate -et tous ces cocktails chimiques- sont transmis aux générations futures qui seront encore plus malades que nous (malformations, cancers, maladies neurodégénératives...) 

Nous ne demandons pas de tergiverser sur des distances minimales, mais un arrêt immédiat d'autorisation de tous ces produits toxiques et une aide à la reconversion en bio de tous les fermiers (avec fleurs des champs, coccinelles, prêle, ortie, ...pleins de solutions naturelles existent et ne sont pas mortelles pour les abeilles et les oiseaux).

Tous les pesticides anciens sont peu à peu interdits quand on s'aperçoit de leur toxicité et aussitôt remplacés par de plus "efficaces" (traduction: plus "toxiques").

Le mouvement des Coquelicots, explication par France Culture (émission la grande Table du 9 septembre 2019).

"Initiateur de ce  mouvement lancé en septembre 2018, Fabrice Nicolino est notre invité aujourd’hui. Survivant de la tuerie de Charlie Hebdo (2015), il a publié un manifeste contre les pesticides (Nous voulons des coquelicots, LLL, 2018) aux côtés de François Veillerette, directeur de l'ONG Générations futures, et poussé Charlie Hebdo à publier un numéro spécial contre les pesticides. Son combat porte aujourd'hui sur les SDHI (inhibiteurs de la succinate déshydrogénase), des fongicides que personne ne connaît, mais qui, dit-il, sont pourtant épandus partout en France. Ils sont au coeur de son nouvel ouvrage, Le crime est presque parfait. L'enquête choc sur les pesticides et les SDHI (LLL, 2019).

"Ce n’est pas qu'une question juridique c’est une question civique. Si un maire n’a pas les moyens de protéger ses administrés, alors qu’il change de métier. On est passé à une autre situation : ce ne sont plus seulement des maires de petits bourgs ruraux, mais aussi des maires de banlieues, qui suivent le mouvement. Ce n’est pas seulement l’affaire des gens qui vivent à la  campagne. Le problème est national, la France entière est empoisonnée par les pesticides."      
(Fabrice Nicolino)

A ses côtés, le journaliste au Monde Stéphane Foucart, lauréat 2018, avec Stéphane Horel, de l’European Press Prize, catégorie «investigation». Il a récemment publié Et le monde devint silencieux. Comment l'agrochimie a détruit les insectes (Seuil/Le Monde, 2019), qui prolonge les enquêtes publiées par le Monde sur l’impact des insecticides néonicotinoïdes sur les insectes non cibles, dont les abeilles. 

France Culture
 Réécouter Un monde sans insectes, à qui la faute ? DE CAUSE À EFFETS, LE MAGAZINE DE L'ENVIRONNEMENTUn monde sans insectes, à qui la faute ?

S'il déplore les stratégies de l'industrie agrochimique pour faire accepter ces pesticides, des stratégies semblables à celles adoptées par les cigarettiers pour financer la recherche et influencer le grand public, il montre aussi qu'un groupe de résistants, « la confrérie des insectes », 70 scientifiques de diverses nationalités, travaillent sur leur temps personnel et avec leurs propres moyens à développer une recherche indépendante. 

En dépit de cette prise de conscience générale que semblent cristalliser les mouvements et des initiatives citoyens en faveur de l'environnement, l'étude inédite publiée le 3 septembre 2019 par Santé publique France, la première dans son genre, et ses résultats alarmants - on trouverait des polluants « du quotidien » dans l’organisme de tous les Français- montre qu'il est urgent d'agir. 

En outre, la consultation publique lancée par le gouvernement le 9 septembre 2019 pour déterminer un nouveau dispositif d’encadrement de l’utilisation des produits phytosanitaires à proximité des habitations, si elle est vue comme un premier pas par certains, est aussi décourageante pour d'autres, la distance minimum prescrite allant de cinq à dix mètres pour les produits les plus dangereux.

 


Le 26/08/2019

Alerte. Récemment, des maires courageux, dans toute la France ont pris des arrêtés anti épandages de pesticides autour des habitations de leurs communes pour protéger la santé des populations, au grand dam des ministères de l'Agriculture et de la Santé pour qui ces maires sont Hors-la Loi. Les préfets les ont tous convoqués devant le Tribunal Admnistratif. 

Il a été lancé un appel aux maires de France pour faire front à ce  gouvernement d'irresponsables et d'interdire l'usage de pesticides à usage agricole près de tous les lieux d'habitation, crèches, écoles, hôpitaux, maisons de retraite... 

Extraits de France Info "

Ils veulent mettre fin à l'utilisation de pesticides, mais sont hors la loi. Une vingtaine de maires ont pris un arrêté interdisant l'usage de produits phytopharmaceutiques dans leur commune. Le problème ? Ils sont dans l'illégalité car un élu ne peut pas prendre une telle décision sur son territoire. Selon le Code général des collectivités territoriales"l'utilisation des produits sanitaires relève d'un pouvoir de police spéciale du ministre chargé de l'Agriculture"

Certains pourraient donc connaître le même sort que Daniel Cueff, le maire de Langouët (Ille-et-Vilaine). L'élu écologiste sans étiquette a comparu jeudi 22 août devant le tribunal administratif de Rennes, car la préfecture réclamait la suspension de son arrêté du 18 mai interdisant l'usage de pesticides, dont le célèbre glyphosate, à moins de 150 mètres des habitations. La décision a été mise en délibéré. Classé "cancérigène probable" depuis 2015 par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), une agence de l'Organisation mondiale de la santé, le glyphosate n'est plus en vente pour les particuliers depuis le 1er janvier de cette année. Son interdiction totale en France a été repoussée par le gouvernement à 2021. 

"Je savais que j'étais dans l'illégalité"

Daniel Cueff n'est pas le seul à braver la loi en justifiant son action par le fait que "le maire a une responsabilité de sécurité publique"Saint-Eloi-de Fourques (Eure), Trélon (Nord), Ohain (Nord), Boussières (Doubs)… une vingtaine de communes ont pris à ce jour des arrêtés limitant ou interdisant les pesticides. Au Perray-en-Yvelines, la maire PS Paulette Deschamps a interdit l'épandage de pesticides à moins de 150 mètres des habitations et des entreprises de sa commune, le 17 mai dernier. "Je savais que j'étais dans l'illégalité", admet l'élue auprès de franceinfo. Elle n'a pas tardé à recevoir un courrier de la sous-préfecture de Rambouillet lui demandant de retirer sous deux mois son arrêté, sous peine d'être convoquée au tribunal administratif. 


Le 13/06/2019

 Chers amis, très important résumé de l'état des lieux..! Les eaux des rivières de France et d'ailleurs sont déjà tous contaminés.

Une GRENOUILLE rousse NEE SANS BRAS, qui vivait dans une mare pas loin de champs traités... je l'ai découverte personnellement le samedi de Pentecôte morte, infirme, victime d'agénésie d'un membre supérieur (avec ébauche interne vu en transparence sur la photo). Or les  amphibiens meurent avec les pesticides (article Pour la science de 2013, il y a déjà six ans)  D'où les malformations négligées !. Preuve encore à rajouter au dossier  des pesticides qui ont de fortes probabilités d'être incriminés dans l'affaire des bébés nés sans bras, dont les autorités souhaitent apparemment garder le mystère!? Il suffit pour regrouper les cas de ces zones rurales, d'effectuer des analyses toxiciolgoques des cheveux, ou dans le cas de la grenouille, une analyse de la vase où elle vivait, et recouper les analyses. Même pour les grenouilles des forêts il y a 70 pesticides autorisés qu'ils pulvérisent!les cocktails encore plus nocifs. Stop aux pesticides ! Lire ci dessous

Grenouilles, la mort par les pesticides (Pour la science, 24 janvier 2013)

Les amphibiens (grenouilles, crapauds, tritons, salamandres, etc.) subissent depuis bon nombre d'années un rapide déclin à l'échelle du monde entier. Les scientifiques débattent encore des facteurs de ce déclin et de leurs poids respectifs : maladies, changement climatique, pollution, disparition des habitats, etc. Des chercheurs allemands et suisses viennent d'apporter un élément important à ce débat. Ils ont montré sur de jeunes grenouilles rousses (Rana temporaria, une espèce européenne commune) que l'exposition à des pesticides conduit à une forte mortalité des batraciens, allant de 40 pour cent après sept jours à 100 pour cent après une heure, selon le produit testé.

Carsten Brühl et Annika Alscher, de l'Université de Coblence-Landau, en Allemagne, avec Thomas Schmidt, des Laboratoires Harlan en Suisse, et Silvia Pepper, de l'Agence fédérale suisse de l'environnement, ont étudié en laboratoire l'effet de sept produits pesticides (quatre fongicides, deux herbicides et un insecticide) sur des grenouilles rousses juvéniles (150 individus au total). Ils ont appliqué au sol humide de la cage de chaque grenouille une dose (quantité par unité de surface) de pesticide correspondant à 0,1, 1 ou 10 fois la dose maximale recommandée en contexte agricole. 

Pour les fongicides Headline et Captan Omya administrés à la dose recommandée, la mortalité résultante des grenouilles était de 100 pour cent. Des niveaux importants de mortalité, allant de 40 à 60 pour cent, ont été obtenus avec les autres produits commerciaux testés à la même dose. C. Brühl et ses collègues ont aussi montré que les additifs contenus dans le produit peuvent changer la donne : le Headline, à base de pyraclostrobine et qui contient 67 pour cent de naphta (un solvant), est bien plus toxique qu'une formulation de pyraclostrobine où la proportion de naphta est inférieure à 25 pour cent. À cette formulation est en effet associée une mortalité de 20 pour cent seulement, tant pour la dose nominale que pour la dose dix fois supérieure.

La mise en évidence de mortalités aussi importantes dans un groupe d'animaux vertébrés, dues à des pesticides disponibles dans le commerce, étonne : on aurait pu penser que l'amélioration des tests de toxicité et des procédures d'autorisation de mise sur le marché avait fini par écarter le risque de commercialiser des produits ayant de tels effets délétères. Mais contrairement aux oiseaux et aux mammifères, les amphibiens ne font pas partie des tests imposés pour l'homologation d'un produit pesticide. Or les amphibiens ont une peau très perméable, qui les rend beaucoup plus vulnérables aux polluants.Si l'impact de la pollution des milieux aquatiques sur les stades larvaires de ces animaux a déjà fait l'objet d'évaluations scientifiques, l'étude de C. Brühl et ses collègues est l'une des premières concernant l'impact de la pollution terrestre sur des amphibiens juvéniles ou adultes. Or de nombreuses espèces d'amphibiens passent une partie de leur vie terrestre dans des milieux agricoles, où l'usage des pesticides est répandu. Cette étude commence donc à combler une grosse lacune dans les connaissances, reconnue dans un rapport récent de l'EFSA, l'Autorité européenne de sécurité des aliments, et pourrait orienter les efforts de préservation de ce groupe animal menacé. Plus largement, les amphibiens étant souvent considérés comme des espèces sentinelles pour la santé humaine et l'environnement, les travaux de l'équipe germano-suisse pourraient concerner d'autres groupes d'espèces, voire des écosystèmes entiers.

Le Monde, Tribune, 12 juin 2019

        Anne Gomme 11 juin, 06:46 ·  

Voilà pour les cours d'eau tous contaminés « Il faut stopper au plus vite l’usage des pesticides »
Un collectif de chercheurs dénonce dans une tribune au « Monde » l’incapacité des experts en toxicologie à protéger la nature et l’homme. Selon eux, on en sait assez pour interdire ces substances dès maintenant.Publié le 04 juin 2019 à 15h00 - Mis à jour le 05 juin 2019 
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a tribune intitulée « Sur l’impact des pesticides, la recherche scientifique doit éclairer la décision publique » (Le Monde du 17 mai) rappelle l’angoissante perspective vers laquelle nous entraîne l’usage sans cesse croissant de ces substances. Depuis le constat de la chute des populations d’insectes pollinisateurs jusqu’aux données jugées probantes en termes d’impact sur la santé humaine, elle souligne la gravité du problème. Simultanément à ce constat, elle se fait l’avocate d’un financement d’études jugées nécessaires pour « éclairer » une éventuelle décision d’interdire l’usage des pesticides.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Sur l’impact des pesticides, la recherche scientifique doit éclairer la décision publique »
Pourtant, en dépit d’un tel constat, le texte ne mentionne nulle part la ­nécessité de l’arrêt urgent de l’utilisation massive des pesticides. L’urgence découle des dégâts déjà constatés à ce jour sur la faune et la biodiversité. Pour l’homme, au regard des incertitudes concernant les mécanismes d’action des pesticides ou les conséquences de lentes imprégnations par ceux-ci, les réponses pourraient bien n’être là que dans dix, vingt ans ou plus. Les cancers reconnus en justice comme liés à l’utilisation du Roundup se sont par exemple révélés trente ­années ou plus (en 2011 et 2015) après le début de l’exposition (1982).

Le temps représente un enjeu décisif avec lequel les firmes de l’agrochimie jouent pour commercialiser des pesticides, qui, du fait de leur toxicité, sont retirés les uns après les autres pour y substituer d’autres molécules, ou des mélanges variés, ouvrant à de nouvelles études… et de nouveaux profits. La course est sans fin entre les firmes, les agences de sécurité, les chercheurs toxicologues, et les politiques qui n’ont pas, le plus souvent, les connaissances pour discerner le vrai du faux. Un fongicide, comme l’époxiconazole, mis en cause en 2013, enfin retiré par l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) le 28 mai, est déjà remplacé par une molécule sœur !

Destruction de la biodiversité
Certains d’entre nous, à l’origine de l’alerte de 2018 parue dans le journal Libération concernant les fongicides SDHI, avaient souligné l’urgence d’interdire l’usage immodéré de ces pesticides. Les SDHI peuvent inhiber la succinate déshydrogénase, depuis celle des champignons jusqu’à celle des cellules humaines. Ils sont vendus comme fongicides pour l’agriculture. Les nouvelles alarmantes sur la destruction de la biodiversité nous ont conduits à renouveler cette demande début 2019. Parallèlement, l’Anses a produit un rapport dit « d’expertise », mais critiquable dans sa réalisation et ses conclusions. Les experts choisis, et à leur suite l’Anses, y redisent leur foi en la capacité de la science à garantir l’innocuité de ces pesticides.

« L’urgence fait que nous ne pouvons plus attendre les résultats de nouvelles études »

Et pourtant, ces trente dernières années ont démontré l’incapacité des ­experts en toxicologie à protéger la ­nature et possiblement l’homme des méfaits des pesticides. Pour ceux d’entre nous qui travaillent sur les maladies mitochondriales humaines (liées à des dysfonctions des mitochondries assurant la respiration cellulaire), nous avons appris à reconnaître que nos connaissances sont trop insuffisantes pour pouvoir se prononcer sur les ­conséquences possibles d’une imprégnation lente par des pesticides, en particulier par ceux qui, comme les SDHI, viendraient perturber la respiration des cellules.

De fait, les tests toxicologiques utilisés actuellement sont largement inadaptés. Ainsi, tels quels, ils ne permettent pas de détecter les atteintes qui toucheraient les fonctions des mitochondries, comme celles causées par les SDHI. Idem pour la capacité de pesticides comme les SDHI d’induire des cancers par des mécanismes épigénétiques qui ne sont pas étudiés.

En outre, du fait qu’ils développent des formes de cancer qui leur sont propres sans développer nécessairement ceux observés chez l’homme, les modèles rongeurs utilisés ne sont en ­réalité pas informatifs. Pour finir, les cohortes humaines disponibles sont trop réduites, réunissant des individus aux histoires trop hétérogènes en termes d’exposition aux pesticides (nature, durée, quantité) pour assurer une interprétation fiable des observations cliniques. Les études de quantification des risques demandées dans la tribune du Monde du 17 mai, outre qu’elles apparaissent contradictoires avec le constat d’un désastre déjà présent, sont pour partie irréalisables. Et, contrairement à ce qu’affirme le titre, elles ne sont pas nécessaires pour « éclairer » la décision de les interdire.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Des chercheurs et médecins alertent sur les dangers des nouveaux fongicides
Entre le million d’espèces en voie de disparition, disparition dans laquelle les scientifiques s’accordent à attribuer un rôle non négligeable au déversement des milliers de tonnes de pesticides dans la nature, et le temps ­requis pour quantifier un éventuel impact sur la santé humaine, le choix se trouve vite fait. Nous connaissons, pour les vivre tous les jours, les difficultés financières que rencontre la recherche publique, mais l’urgence fait que nous ne pouvons plus attendre les ­résultats de nouvelles études.

Face aux dégâts déjà constatés sur la nature et à l’incertitude menaçante pour l’homme, les opinions publiques seraient sans doute aujourd’hui favorables à l’application immédiate du principe de précaution. Selon nous, il faut concentrer les moyens pour ­« Cultiver et protéger autrement », comme l’affirme le programme prioritaire de recherche gouvernemental, passer du discours aux actes et stopper l’usage des pesticides au plus vite.

Les signataires: Paule Bénit, PhD, ingénieure de recherche Inserm, UMR 1141, Inserm-univ. Paris-Diderot, hôpital Robert-Debré, Paris ; Alessia Catania, MD, PhD, Unit of Medical Genetics and Neurogenetics, Fondazione IRCCS Istituto Neurologico Carlo Besta, Milan, Italie ; Dominique Chrétien, PhD, ingénieur de recherche Inserm, UMR 1141, Inserm-univ. Paris-Diderot, hôpital Robert-Debré, Paris ; Stéphane Dauger, MD, PhD, pédiatre, réanimateur, professeur des universités, praticien hospitalier AP-HP, hôpital Robert-Debré, Paris ; Jessica Dubois, PhD, chargée de recherche Inserm, CEA, UMR 1141, Inserm-univ. Paris-Diderot, hôpital Robert-Debré, Paris ; Charles-Patrick Edery, MD, PhD, professeur des universités, praticien hospitalier, U1028 Inserm, UMR 5292, CNRS-univ. Claude-Bernard, Lyon ; Riyad El Khoury, PhD, Assistant Professor, Department of Pathology and Laboratory Medicine, université américaine de Beyrouth, Liban ; Jorge Gallego, PhD, directeur de recherche Inserm, UMR 1141, Inserm-univ. Paris-Diderot, hôpital Robert-Debré, Paris ; Irina Giurgea, MD, PhD, maîtresse de conférences des universités, praticienne hospitalière, département de génétique moléculaire, hôpital Armand-Trousseau, Paris ; Pierre Gressens, MD, PhD, directeur de recherche Inserm, UMR 1141, France, et professeur de neurologie fœtale et néonatale au King’s College à Londres, Royaume-Uni ; David Israeli, PhD, Généthon-AFM Téléthon, Evry ; Olivier Jean-Jean, MD, PhD, directeur de recherche CNRS, UMR 8256, CNRS-univ. Pierre-et-Marie-Curie, Paris ; Hélène Launay, PhD, chargée de recherche CNRS, bioénergétique et ingénierie des protéines, UMR 7281, CNRS-univ. Aix-Marseille ; Marie Legendre, MD, PhD, praticienne hospitalière, département de génétique moléculaire, hôpital Armand-Trousseau, Paris ; Guy Lenaers, PhD, directeur de recherche CNRS, MitoLab, université d’Angers ; Roland Lloubes, PhD, directeur de recherche DR1 émérite CNRS, laboratoire d’ingénierie des systèmes macromoléculaires, UMR 7255, CNRS-univ. Aix-Marseille ; Axel Magalon,PhD, directeur de recherche CNRS, laboratoire de chimie bactérienne, UMR 7283, CNRS-univ. Aix-Marseille ; Boris Matrot, ingénieur de recherche Inserm, UMR 1141, Inserm-univ. Paris-Diderot, hôpital Robert-Debré, Paris ; Amazigh Mokhtari, étudiant, UMR 1141, Inserm-univ. Paris-Diderot, hôpital Robert-Debré, Paris ; Jeannette Nardelli, PhD, chargée de recherche Inserm, UMR 1141, Inserm-univ. Paris-Diderot, hôpital Robert-Debré, Paris ; Wolfgang Nitschke, PhD, directeur de recherche CNRS, bioénergétique et ingénierie des protéines, UMR 7281, CNRS-univ. Aix-Marseille ; Alice Pavlowsky, PhD, maîtresse de conférences, UMR 8249, CNRS-Ecole supérieure de physique et de chimie industrielles de la Ville de Paris ; Christian Pinset, MD, directeur de recherche émérite CNRS, UMR 861, Inserm/I-Stem Corbeil-Essonnes ; Béatrice Py, PhD, directrice de recherche CNRS, laboratoire de chimie bactérienne, UMR 7283, CNRS-univ. Aix-Marseille ; Malgorzata Rak, PhD, chargée de recherche CNRS, UMR 1141, Inserm-univ. Paris-Diderot, hôpital Robert-Debré, Paris ; Pascal Reynier, MD, PhD, professeur des universités, praticien hospitalier, biochimie et biologie moléculaire, université d’Angers ; Pierre Rustin, PhD, directeur de recherche CE émérite CNRS, UMR 1141, Inserm-univ. Paris-Diderot, hôpital Robert-Debré, Paris ; Manuel Schiff, MD, PhD, maître de conférences des universités, praticien hospitalier AP-HP, hôpital Robert-Debré, Paris ; Abdelhamid Slama, PhD, praticien hospitalier AP-HP, hôpital du Kremlin-Bicêtre.

Collectif, daté du mardi 11 juin 2019

 

Automne 2018 : les médias se font l’écho d’un plausible nouveau scandale sanitaire : l’affaire des bébés nés sans bras, souffrant en langage médical d’agénésie transverse des membres supérieurs. 

C’est le REMERA (Registre des Malformations Région Rhône Alpes) qui donne l’alerte sur les cas de 7 enfants atteints et nés entre 2009 et 2014 dans un rayon de 17km autour de la commune Druillat dans l’Ain. 

S’ajoutent alors les cas de 3 enfants nés entre 2007 et 2008 dans un rayon de 15km autour de Nantes et de 4 autres enfants nés entre 2011 et 2013 à Guidel dans le Morbihan. 

Ainsi qu’un cas en Ariège et un dans le Médoc, dont j’ai connaissance mais non répertorié, il me semble.

En ce qui concerne les cas de Loire Atlantique et du Morbihan, Santé Publique France a conclu à un excès de cas, mais à une absence d’exposition commune. Quant aux cas recensés dans l’Ain, SPF n’a pas « mis en évidence un excès de cas par rapport à la moyenne nationale » et a conclu à une absence d’identification d’une exposition commune à la survenue de ces malformations.

Dernièrement, 3 nouveaux cas auraient été recensés dans les Bouches du Rhône dans un périmètre situé à proximité de l’étang de Berre, à Fos sur Mer, zone fortement industrialisée  et déjà connue pour présenter un taux important de maladies chroniques. Il s’agit de 3 filles nées entre juin et novembre 2016. Reste à savoir si ce sera retenu comme cluster (nombre de cas d’agénésie recensés sur une période et une zone géographique restreintes qui dépasse le taux attendu) ou pas. 

Dernières actualités 

Fut annoncée mardi 12 février la création de deux comités, l’un pour tenter de déterminer les causes des malformations et l’autre pour dialoguer avec les familles. Premiers résultats attendus pour juin 2019.

Difficultés rencontrées dans le recensement des cas, l’absence de registre national et le nombre limité de registres régionaux (Bretagne, Paris, Antilles, Réunion, 2 en Auvergne, Rhône Alpes), mais avantage incontestable pour ceux n’ayant pas intérêt à ce que toute la lumière soit faite sur ces cas de malformations, qui ne doivent certainement rien au hasard….

 

Si vous êtes concerné, vous pouvez vous signaler auprès de l’association ASSEDEA https://www.facebook.com/Assedea/

 

ainsi que par mail auprès de Santé Publique France nouscontacter@santepubliquefrance.fr  ou via leur formulaire de contact https://www.santepubliquefrance.fr/Infos/Contacter-Sante-...

 

 

 

 

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CONSULTER AUSSI Réponse au courrier de Mr Jean-Claude Boniface, publié dans le Journal du Médoc du 19/10/18.

Vous trouverez ci-dessous copie du courrier publié dans le Journal du Médoc du vendredi 19…

  MÉDOC : UNE VITICULTURE HORS-NORMES ?

 

Extrait d'une interview de Marie-Lys Bibeyran, par Jean-Christophe Matthias.

CARTE VENTE PESTICIDES FRANCE 2017

 

Carte de vente des pesticides en France en 2017, c'est-à-dire concernant les produits non autorisés en agriculture biologique.

CARTES VENTES CMR FRANCE 2017

 

Carte représentant la quantité de pesticides classés Cancérigènes Mutagènes Reprotoxiques,vendus par hectare de Surface Agricole Utile et par département, en France en 2017.

DEFINITION DU MEDOC.

Médoc = territoire viticole où des travailleurs des vignes, des riverains, des enfants meurent au vu et au su de tous, mais dans l'indifférence générale au nom d'un prestige qui ne sera jamais le leur !

ACTUALITÉS

Tous les mardi à partir de 17h30, Marie-Lys Bibeyran sera présente à l'Union Locale de la CGT de Saint Laurent de Médoc, pour les travailleurs des vignes, que ce soit par rapport aux pesticides ou aux conditions de travail en général.

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De plus en plus d’études scientifiques mondiales ont démontré que les PESTICIDES sont à l’origine du DECLIN MASSIF des abeilles, des papillons, des coccinelles et des oiseaux dans la foulée... en France mais aussi partout dans le monde et dans les réserves naturelles. Dans cette synthèse, vous verrez que l’Europe reporte l’interdiction du GLYPHOSATE à cinq années de plus. Il s’avère aussi qu’aucun pays de l’Union européenne ne veut interdire définitivement les pesticides qu’ils nomment « phytosanitaires ». Vous comprenez disent-ils, la santé compte si peu, trop d’intérêts financiers et économiques en jeu ! Lorsque l’Europe interdit quelques néonicotinîdes tueurs d’abeilles, pour combien de milliers d’autres substances tout aussi dangereuses et mises en cocktails de chimie qui les remplacent ?

« Un tiers des espèces sont déjà menacées d’extinction. « Et chaque année, environ 1 % supplémentaire s’ajoute à la liste », ont calculé Francisco Sanchez-Bayo et Kris Wyckhuys, des universités de Sydney et du Queensland, en Australie. Les lépidoptères (papillons), les hyménoptères (guêpes, abeilles, fourmis, frelons) et les coléoptères (scarabées, coccinelles, lucanes) sont parmi les espèces les plus menacées au sein des écosystèmes terrestres. Mais les milieux aquatiques ne sont pas épargnés. « La proportion d’espèces d’insectes en déclin (41 %) est deux fois plus élevée que celle des vertébrés et le rythme d’extinction des espèces locales (10 %) huit fois plus, » soulignent les chercheurs australiens, qui ont effectué la synthèse de plus de 70 études internationales pour aboutir à ce bilan effrayant.

Indispensables à la survie des écosystèmes

Un monde sans insectes ? Les phobiques qui s’en réjouiraient auraient vite fait de déchanter, tant ces petites bêtes sont indispensables à l’équilibre des écosystèmes. Non contents de jouer un rôle important dans la pollinisation, ils s’occupent aussi de la dégradation de la matière organique. De vrais éboueurs miniatures !

Sans compter que les insectes, dont la biomasse dépasse largement celle de l’ensemble des mammifères, constituent une source de nourriture pour de nombreuses espèces animales, notamment les oiseaux. Coïncidence ? En France, leur population est également en déclin. « Il n’y a quasiment plus d’insectes, c’est ça le problème numéro un », expliquait l’an dernier l’écologue Vincent Bretagnolle, auteur d’une étude sur l’effondrement des populations d’oiseaux dans les campagnes françaises. Même les volatiles granivores ont besoin d’insectes pour leurs poussins.

Pour les chercheurs, le coupable est tout trouvé : l’agriculture intensive, et notamment l’utilisation massive de pesticides (lire par ailleurs). « La conclusion est claire : à moins que nous ne changions nos façons de produire nos aliments, les insectes auront pris le chemin de l’extinction en quelques décennies », soulignent-ils, mettant en garde contre « un effondrement catastrophique des écosystèmes naturels ».

75 % des insectes volants ont disparu en Allemagne en l’espace de trente ans, selon une étude publiée en octobre dernier dans la revue Plos One. Un phénomène d’autant plus inquiétant que les relevés ont été faits dans des « réserves naturelles ». Source DNA Strasbourg 17 février 2019.

Le Président de la République Emmanuel Macron RENIE SES ENGAGEMENTS et RE AUTORISE le GLYPHOSATE pour 5 ans de plus, pour suivre la Commission européenne…Souvenez-vous en lors des prochaines élections européennes !

La décision était attendue depuis des mois, le couperet est tombé : la Commission européenne a obtenu la majorité qualifiée pour que le glyphosate soit autorisé cinq ans de plus... jusqu'en 2022. La France lui a emboîté le pas en rejetant finalement son interdiction après une certaine cacophonie. La déception et la colère des ONG de défense de l'environnement et de notre santé est très importante.

27 novembre 2017 : cette journée était cruciale pour l'avenir de l'herbicide le plus vendu au monde. A priori, la mobilisation de la société civile et la pression médiatique devaient faire pencher la balance pour une sortie du glyphosate, cet herbicide notamment présent dans le Roundup et fabriqué par Monsanto. En France, près de 8 personnes sur 10 réclamaient une interdiction immédiate du glyphosate.

79% des Français sont pour une interdiction immédiate du glyphosate (sondage SumofUs, octobre 2017) et l'Initiative citoyenne européenne pour interdire le glyphosate a dépassé le million de signatures (1 320 517 exactement)

"Tout convergeait vers une interdiction : la pression des citoyens qui réclamaient la sortie du glyphosate, de nombreuses organisations dont des associations d'anciens agriculteurs malades, des députés français et européens, le scandale des Monsanto papers, la polémique autour de l'évaluation scientifique… Cela n'aura pas suffi" s'indignent Générations Futures, Foodwatch et la Ligue contre le cancer. Il y a effectivement un fossé, qui s'est encore un peu plus creusé, entre les aspirations des peuples à vivre en bonne santé et les décisions politiques.Les trois ONG ajoutent : "Les arguments ne manquaient pas pour faire interdire le glyphosate sans attendre. Il a été classé parmi les cancérigènes probables chez l'homme le 20 mars 2015 par le Centre international de recherche sur le cancer, une agence de l'Organisation mondiale de la santé. En accordant un sursis supplémentaire à Monsanto, Bayer et compagnie, la Commission européenne balaie le principe de précaution et la santé du revers de la main, de même que la voix des millions de citoyens qui ne veulent plus de l'herbicide le plus controversé de la planète". Seul bémol, et de taille, l'EFSA (agence européenne de sécurité des aliments) ne considère pas le glyphosate comme cancérigène.

Résultat des votes pour ou contre l'autorisation du glyphosate

18 pays européens (sur 28) ont voté pour une nouvelle autorisation de 5 ans du glyphosate, notons que la France avait tout de même voté contre. Voici la répartition des votes :

Répartition du vote pour ou contre le renouvellement de l'autorisation du glyphosate dans l'Union Européenne

Vote

Nombre de pays

Part de la population européenne

Pays

POUR

18 Etats membres

65,71 %

Bulgarie, Allemagne, République tchèque, Danemark, Estonie, Irlande, Espagne, Lettonie, Lituanie, Hongrie, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Finlande, Suède, Royaume-Uni

CONTRE

9 Etats membres

32,26 %

Belgique, Grèce, France, Croatie, Italie, Chypre, Luxembourg, Malte, Autriche

ABSTENTION

1 Etat membre

2,02 %

Portugal

 

C'est le revirement de l'Allemagne qui a fait basculé le vote en faveur du renouvellement de l'autorisation du glyphosate.

Pour Michèle RIVASI (députée européenne écologiste et biologiste), ce "vote sur le renouvellement de l'autorisation de commercialisation du glyphosate ce jour pour 5 ans est un échec retentissant". La député accuse : "cette scandaleuse saga du glyphosate démontre la faillite de l'évaluation au niveau des agences européennes (...) Notre ambition est de revoir l'expertise scientifique au niveau des agences sanitaires en exigeant des méthodes d'expertise bien définies, la crédibilité des données prises en compte, le libre accès aux résultats des études industrielles (trop souvent et abusivement protégées par le seau du secret des affaires) et l'indépendance des experts recrutés (en purgeant tout ceux ayant des conflits d'intérêts)."

Pour Carmen Etcheverry, chargée de mission chez France Nature Environnement, "cette proposition de la Commission européenne n’apporte rien de plus qu’une simple prolongation de l’autorisation et c’est intolérable. Il n’y aura donc pas de plan d’accompagnement des agriculteurs pour sortir de leur dépendance au glyphosate. Les cinq ans s’écouleront et nous n’aurons toujours pas d’alternatives à proposer à notre agriculture".

La France devait interdire le glyphosate dans 3 ans

En France, la balle était dans le camp du gouvernement qui "doit maintenant mener le pays vers une sortie du glyphosate, en accompagnant les agriculteurs, comme il s'y est engagé et ce, indépendamment du verdict de la Commission européenne" soulignent Générations Futures, Foodwatch et la Ligue contre le cancer.

En effet, la secrétaire d’État Brune Poirson avait promis que la France sortirait du glyphosate avant 5 ans quel que soit le vote. Un engagement réaffirmé par le président Macron qui a annoncé, à l'issu du vote de la Commission Européenne, que le glyphosate serait interdit "au plus tard" dans trois ans en France, le temps de mettre en place "des alternatives". Et pourtant...

La France renie ses engagements

Et pourtant, une nouvelle fois, le sempiternel adage "les promesses n'engagent que ceux qui y croient" se vérifie : le projet de Loi Agriculture et Alimentation (loi issue des Etats Généraux de l’Alimentation) débattu à l’Assemblée nationale du 22 au 29 mai 2018 s'est vu retirer la proposition d’amendement pour interdire le glyphosate du rapporteur de la Loi, M. Moreau...
Autrement dit, la France suivra l'Union Européenne, malgré une pétition qui avait recueilli plus de 200 000 signatures et qui était soutenue par 34 organisations de la société civile.

Confirmation a été apportée le 15 septembre 2018 en pleine nuit à l'Assemblée Nationale : 42 députés (sur 80 présents) ont une nouvelle fois rejeté, l'ensemble des amendements visant à interdire le glyphosate d'ici trois ans.
Sans surprise, ce sont les députés de la République en Marche, du MODEM / UDI et de la droite qui ont rejeté cette interdiction.

Le ministre de l’agriculture, Stéphane Travert était soutenu par le rapporteur Jean-Baptiste Moreau (LRM), qui considère que cette interdiction "ne sert à rien".

Le couperet est tombé avec une déclaration du président de la République jeudi 24 janvier 2019 : « Je sais qu’il y en a qui voudraient qu’on interdise tout du jour au lendemain. Je vous dis : un, pas faisable, et ça tuerait notre agriculture. Et même en trois ans on ne fera pas 100 %, on n’y arrivera, je pense, pas ».

Source « Notre-Planète.info », le 27 janvier 2019

Voilà, le mot est lancé, « çà tuerait l’agriculture », il préfère et de loin, « tuer tout le monde » avec ces toxiques et laisser les agriculteurs mourir de leurs maladies et autres cancers causés par ces mêmes pesticides, plutôt que mettre un coup d’arrêt au système d’agriculture intensive et de ventes des industriels desdits phytosanitaires chimiques qui sont désormais cause de destructions d’écosystèmes.

Pour ma 3e mise au point, je souhaite soutenir les travaux de recherche de la lanceuse d’alerte Emmanuelle Amar qui a porté publique l’affaire des « bébés nés sans bras »

AFFAIRE dite des « Bébés nés sans bras », malformations en série chez des nouveau-nés dans plusieurs zones rurales de France. Point commun, une fois éliminé une origine génétique ou médicamenteuse; les mères habitent près de champs de maïs et de tournesol !

Trop de zones d’ombres et de stratagèmes du gouvernement pour écarter d’emblée les pesticides et étouffer l’affaire !! En effet les pesticides sont connus pour entraîner des malformations congénitales chez les animaux. D’ailleurs la première chose à faire était d’effectuer des prélèvements environnementaux et surtout des cheveux des mères pour chercher traces de certains pesticides qui pourraient être incriminés. Ils ont REFUSE alors que la logique se trouvait dans l’environnement ! Encore une fois, trop d’enjeux financiers dans cette affaire, s’il fallait remuer le guêpier des produits chimiques.

 

L’affaire commence le 26 septembre 2018 avec la diffusion d’un reportage lors du journal de 20 heures de France 2. Les journalistes évoquent un «rapport médical troublant, longtemps resté confidentiel», qui fait état de sept enfants nés entre 2009 et 2014 avec une malformation d’un membre supérieur. Tous ces cas sont survenus dans un rayon de 17,6 kilomètres autour de la commune de Druillat, dans l’Ain.

Les faits sont en réalité connus depuis plusieurs années par les autorités sanitaires. En octobre 2014, le Remera - structure chargée du recensement des malformations congénitales dans la région Rhônes-Alpes - remet un rapport sur ces 7 cas à l’agence sanitaire nationale (InVS à l’époque, aujourd’hui Santé publique France). C’est ce document qui est évoqué par les journalistes de France 2.

2. Quelles sont ces malformations?

Les cas identifiés dans l’Ain sont 7 enfants (cinq garçons, deux filles) nés avec un avant-bras, une main ou des doigts en moins. De telles malformations surviennent au cours du premier trimestre de la grossesse. La fréquence de ces malformations - quand il n’y a pas de cause génétique ou d’accident in utero identifiés - est estimée à 1,7 cas pour 10.000 naissances, soit environ 150 cas par an en France.

Selon Santé publique France, ces malformations sont des «agénésies transverses des membres supérieurs» (ATMS). Mais selon le Pr Sylvie Manouvrier, directrice du centre de référence maladies rares du CHU de Lille, il existerait un terme qui qualifie plus précisément encore ces malformations. «Concernant les anomalies récemment médiatisées, il s’agit d’hémimélies transversales du membre supérieur car il semble que dans tous les cas décrits, le membre soit en partie présent, le plus souvent jusqu’en dessous du coude», précise-t-elle. «On ne parle d’agénésie que lorsque le membre est totalement absent».

3. Comment ont réagi les autorités sanitaires?

Dans la foulée de l’alerte donnée par le Remera, des questionnaires ont été soumis aux familles concernées et les données environnementales ont été passées au crible afin d’identifier une éventuelle cause commune à ces malformations. Mais ni l’une ni l’autre de ces recherches n’a permis de trouver l’origine du problème.

Après avoir fait des analyses statistiques, Santé publique France a considéré que le nombre de cas découverts n’était pas anormal et a décidé de clore le dossier. Une décision que rejette Emmanuelle Amar, la directrice du Remera, qui indiquait déjà en novembre 2016 dans la revue Environnement, risques et santé que la probabilité que ces cas soient dus au hasard est «infime».

En parallèle, deux autres groupes de cas localisés de malformations de même nature ont été rapportés à l’agence sanitaire: l’un en Loire-Atlantique (trois enfants nés entre 2007 et 2008), l’autre dans le Morbihan (quatre enfants nés entre 2011 et 2013). Toutes les causes possibles connues ont été examinées avant d’être écartées. Pour ces deux groupes de cas, Santé publique France a conclu qu’il y avait effectivement un excès par rapport au nombre de cas statistiquement attendu.

 

Le 4 octobre 2018, face au vif intérêt du public pour le sujet, Santé publique France a finalement publié trois rapports détaillant l’ensemble de ses investigations. Dans un communiqué daté du 30 octobre, Santé publique France a annoncé avoir identifié onze cas suspects supplémentaires dans l’Ain entre 2000 et 2014, en plus des sept cas déjà identifiés par le Remera. Ces nouveaux cas suspects ont été identifiés grâce à l’analyse des bases de données hospitalières. Pour l’heure, ils attendent encore d’être confirmés.

4. Que sait-on des causes possibles de ces malformations?

«Elles peuvent être d’origine génétiques, liées à un accident intra utérin induisant une contrainte physique sur le développement des membres (comme la maladie des brides amniotiques) ou encore rattachées à des produits tératogènes (qui ont un effet toxique sur le développement du fœtus, NDLR). Le plus connu est la thalidomide (médicament anti-nauséeux prescrit aux femmes enceintes dans les années 1950-1960, NDLR), mais la Dépakine peut elle aussi être responsable de malformations des membres», explique le Pr Sylvie Manouvrier.

Autant de causes écartées pour les quatorze cas groupés recensés dans les trois départements. Concernant les cas dans l’Ain: «aucune anomalie génétique ou chromosomique n’a été rapportée. Aucune bride amniotique n’a été retrouvée pour l’ensemble des cas. Aucune mère n’a subi de choriocentèse (une biopsie de tissus du fœtus, NDLR), n’a pris de traitement médicamenteux ou a consommé de la cocaïne au cours du premier trimestre», indiquait le Remera dans son rapport de 2014.

5. Y a-t-il tout de même des pistes qui pourraient permettre d’expliquer ce phénomène?

Pour les enfants malformés nés dans l’Ain, «l’hypothèse la plus probable reste une exposition à un tératogène commun à ces sept mères», selon le registre de surveillance de la région Rhônes-Alpes. Le Remera envisage en particulier l’exposition à «une substance utilisée en agriculture ou en médecine vétérinaire», évoquant plusieurs cas de malformations chez des veaux nés au centre de la zone concernée de l’Ain signalés par les services vétérinaires. Une information qui n’a pas encore été confirmée par les autorités sanitaires.

Jusqu’à maintenant, les investigations de Santé publique France n’ont pas permis de confirmer l’une ou l’autre de ces hypothèses. «L’évaluation des données environnementales n’a pas mis en évidence d’exposition à risque dans l’environnement des mères hormis le fait qu’elles résident dans un milieu rural à dominante agricole», souligne toutefois Santé publique France dans son rapport publié en octobre 2018.

De son côté, le Pr Sylvie Manouvrier évoque une autre piste: celle d’un accident vasculaire survenu au cours de la grossesse. «Il peut y avoir eu une thrombose (obturation, NDLR) ou un spasme d’une petite artère irriguant la partie distale du bourgeon du membre d’où sont sécrétés les facteurs de croissance nécessaires à son développement», indique la spécialiste. Comment expliquer qu’une artère se bouche au cours du développement fœtal? Cela pourrait-il être lié à des facteurs génétiques ou environnementaux? Ou simplement au hasard? «Nous n’avons aucune certitude», répond la spécialiste.

6. Les pesticides sont-ils incriminés?

Au même titre que certains médicaments, certains pesticides sont tératogènes, c’est-à-dire qu’ils peuvent affecter le développement normal d’un fœtus. Or le point commun entre les sept femmes est précisément d’habiter en milieu agricole. La piste a donc logiquement été examinée par Santé publique France. «Nous avons regardé si le premier trimestre de ces grossesses (moment où surviennent les malformations, NDLR) coïncidait avec les périodes d’épandages», indique Anne Gallay, directrice du département de maladies non transmissibles et traumatismes à Santé publique France. «Mais les mamans de l’Ain n’ont pas toutes été enceintes à la même période de l’année».

L’agence sanitaire n’a toutefois pas réalisé de prélèvements dans l’environnement des familles concernées. «À partir du moment où l’on n’a aucune hypothèse, il est très compliqué de savoir où chercher», justifie Anne Gallay. «Vous pouvez prélever tous les échantillons de sol, d’air et d’eau que vous voulez, vous finirez forcément par trouver quelque chose, mais ce ne sera jamais la preuve que c’est la cause des malformations».

7. Où en est-on?

Pour le moment, la survenue de ces malformations reste inexpliquée et il n’est pas certain qu’elle puisse être connue un jour. Toutefois, l’enquête visant à identifier leur cause (dans l’Ain, mais aussi en Loire-Atlantique et dans le Morbihan) a été relancée, à la demande de la ministre de la Santé. «On ne peut pas se satisfaire de dire qu’on n’a pas trouvé de cause, c’est insupportable», avait déclaré Agnès Buzyn le 21 octobre, alors que la première enquête avait été arrêtée faute de pistes tangibles.

Dans le même temps, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a été appelée en renfort. Elle a d’ores et déjà commencé à consulter les registres épidémiologiques en santé animale, afin de faire remonter d’éventuels cas de veaux nés sans pattes dans les zones concernées.

En parallèle, un travail est en cours afin de voir si les données hospitalières pourraient être utilisées pour obtenir une estimation plus précise du nombre de cas d’enfants nés avec des malformations. Pour rappel, moins d’un cinquième du territoire français fait actuellement l’objet d’une surveillance active et exhaustive des anomalies congénitales par l’un des six registres régionaux. Un septième registre doit bientôt être créé, comme l’ont annoncé Santé publique France et l’Anses dans un courrier adressé le 1er février aux ministres de la Santé, de l’Écologie et de l’Agriculture.

Mardi 12 février, les trois ministères ont annoncé la création de deux comités d’experts. L’un devra tenter d’expliquer ces malformations, l’autre de dialoguer avec les familles. «Les résultats de ces travaux sont attendus pour le 30 juin 2019», ont indiqué les ministères dans un communiqué commun

Le Figaro.fr santé, 12 février 2019

 

 

Dans le département de l’Ain, « le taux de malformation était 58 fois supérieur à la normale »,

Emmanuelle Amar, épidémiologiste, avait lancé l’alerte il y a déjà plusieurs années sur ce phénomène inquiétant, reconnu pour la première fois ce jeudi par Santé publique France, un organisme d’Etat.

Emmanuelle Amar, épidémiologiste et directrice du Remera, une structure qui recense les malformations dans la région Rhône-Alpes, a lancé l’alerte il y a déjà plusieurs années sur le taux anormal d’enfants sans bras ou sans main dans plusieurs départements. Comme elle l’avait déjà fait en 1982 au sujet de la Dépakine, un anti-épileptique, accusé de provoquer des malformations chez les nouveau-nés. Selon elle, cette affaire est en train de devenir un scandale sanitaire. Tout a commencé en 2010 lorsqu’un médecin a signalé deux cas de bébés sans bras à la cellule interrégionale d’épidémiologie dans un même village situé dans l’Ain. Elle nous a alors demandé de l’aide, puisque notre travail est de recenser les malformations. On a décidé d’enquêter. En interrogeant les deux mamans, elles nous ont dit : « J’ai une amie dans la même situation ». Très vite, le nombre de cas est grimpé à quatre ! On a envoyé un rapport à Santé Publique France, mais rien n’a été fait. Le temps est passé, la surveillance a continué. En 2012, on a découvert une 5e cas, en 2014, un 6e et un 7e. Le taux de malformation était 58 fois supérieur à la normale dans l’Ain. Cette situation est inédite en France d’autant qu’elle touche, au total, trois départements.

Où se trouvent les autres cas ?

La Bretagne compte quatre cas de malformations. Il y a quatre ans, une association nous a contactés, car une maman médecin avait accouché d’un enfant sans bras. Dans son village, certaines de ses patientes étaient dans le même cas. A la même période, Santé publique France nous a aussi signalé trois cas en Loire-Atlantique.

On a interrogé toutes les mères et vérifié les causes connues de ces malformations c’est-à-dire, une anomalie de la poche amniotique, une anémie, une infection virale avec une forte fièvre en début de grossesse, rien, aucune n’était concernée. La piste génétique, comme celle de la prise de médicaments et de drogues, a aussi été écartée. Elles ont aussi des métiers, une alimentation différente. Le seul point commun ? Elles habitent toute en zone rurale, près de champs de tournesol et de maïs. »

Comment réagissez-vous lorsque Santé Publique France affirme qu’il n’y a pas d’excès de cas dans l’Ain ?

Ils se trompent ! Ils partent du principe que le taux n’est pas anormal, car il y a eu sept cas de 2000 à 2014. Or, ce nombre a été recensé sur une période bien plus courte, entre 2009 et 2014. Comment pouvons-nous dire qu’il n’y en a pas eu de cas avant ? C’est impossible de le savoir, il n’existait pas de surveillance des malformations avant 2009 dans l’Ain ! Nous n’avions pas en charge ce département ! Cette affaire est en train de devenir un scandale de sanitaire, la négation poussée à l’extrême de Santé Publique France nous interroge. Ils disent qu’il faut renforcer la surveillance. Mais on ne pourra plus l’assurer. On ne sait pas pourquoi, toutes nos subventions s’arrêteront fin décembre. Il n’y aura plus d’alerte, plus de suivi, plus rien. »

Le Parisien. Fr, 4 octobre 2018

Emanuelle Amar, devenue l’incarnation de l’affaire des « bébés sans bras », qui marque les esprits depuis fin septembre. Depuis la médiatisation des trois agrégats de cas d’« agénésie transverse du membre supérieur » (ATMS) – dans l’Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique –, elle reçoit des dizaines de signalements spontanés de toute la France. Pour le public et les médias, elle est une lanceuse d’alerte. Pour les autorités sanitaires, une grenade dégoupillée.

Entre le Registre des malformations en Rhône-Alpes (Remera), qu’elle dirige depuis 2007, et les institutions officielles qui le financent, un conflit larvé dure même depuis près d’une décennie. Au point qu’à plusieurs reprises la petite association loi 1901 d’une demi-douzaine de salariés s’est trouvée au seuil de la cessation d’activité.

Source, Le Monde, 2 janvier 2019

D’ailleurs l’affaire de la mystérieuse hécatombe de centaines de hérissons en Normandie et aussi ailleurs, porterait à soupçonner également les pesticides, ce n’est qu’une hypothèse, mais  étant donné que dans notre secteur j’ai retrouvé l’été dernier deux hérissons morts sans cause sous des rangées de pommiers traités chimiquement et traités massivement au Roundup, puisque toute l’herbe était éradiquée… Depuis je n’ai plus rencontré un seul hérisson. En Normandie ils ont trouvé une baisse d’immunité des hérissons, les pesticides provoquent aussi une baisse d’immunité !

Mais ces affaires ne seront sans doute jamais éclaircies, ou mis en impasse, par intérêts financiers. Déjà avec la « Dépakine », l’affaire révélée par la lanceuse d’alerte Emmanuelle Amar en 1992, il a fallu attendre combien d’années pour l’interdire ? Pareil pour d’autres médicaments ou l’amiante par exemple…le docteur Hélène Frachon pour l’affaire du Médiator, des années d’attente aussi.

 

Dix-sept plaintes ont été déposées mardi 20 novembre par des Faucheurs volontaires bretons qui ont découvert une présence élevée de glyphosate dans leur urine. Sur le reste du territoire, la campagne de collecte et d’analyse d’urine se poursuit pour pousser l’État à agir.

  • Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), reportage

2,52 nanogrammes de glyphosate par millilitre, c’est ce que contiennent les urines de Youn Ar Guen, membre des Faucheurs volontaires, habitant à Riec-sur-Belon, dans le Finistère. «  Quand j’ai vu les résultats, j’étais étonné, c’est très élevé », raconte-il.

La norme européenne concernant l’eau potable s’élève à 0,1 nanogramme par millilitre (0,1 ng/ml). Youn est donc bien au-dessus, et il n’est pas le seul. Sur les dix-sept personnes ayant porté plainte hier, mardi 20 novembre, toutes sont au-dessus de ce seuil. L’un d’eux atteint même 3,44 ng/ml. « Pourtant je mange bio depuis trente ans, je filtre mon eau, argumente Youn. Par contre, j’habite à la campagne et je respire. »

En effet, une des explications avancées pour expliquer ces résultats pourrait se trouver dans l’alimentation, mais aussi dans l’eau et l’air. « Mais, on n’a pas d’étude sur le sujet, ce ne sont que des hypothèses », poursuit le militant écologiste.

Comme Youn, Brigitte Plunian a testé ses urines. Éleveuse en bio à Tremargat, dans les Côtes-d’Armor, elle atteint 0,47 ng de glyphosate par millilitre. « S’il y a bien du glyphosate dans l’eau et l’air, c’est dramatique, on n’a même pas les moyens de se protéger individuellement. »

Cette démarche s’inscrit dans la lignée de tests déjà effectués ces dernières années. Ainsi, en 2016, 48 eurodéputés avaient fait analyser leur urine. Et le résultat était cinglant : des niveaux 17 fois supérieurs à la norme imposée sur l’eau potable. Nouvelle vague de tests chez des personnalités en 2017, organisés par Générations futures. Et mêmes résultats. Des mesures trente fois supérieures à la norme. « C’est un énorme problème de santé publique »

Une première vague de dépôts de plainte a eu lieu en Ariège, en septembre dernier. Mais avant de parvenir à bouger les lignes, il faudra être patient, comme l’explique Jérôme Bouquet-Elkaïm, avocat des Faucheurs volontaires bretons. « Il faut compter un an et demi, deux ans d’enquête. Ces plaintes doivent être déposées dans le lieu de résidence du plaignant mais elles seront toutes envoyées et traitées au pôle santé du parquet de Paris. Une instance spécialisée sur les questions de santé. »

« Pour répondre à toutes ces questions, il faudrait réaliser une étude épidémiologique »Source, Reporterre, 21 novembre 2018 La disparition des insectes, un phénomène dévastateur pour les écosystèmes

Leur taux d’extinction est huit fois supérieur à celui des autres espèces animales, selon une étude australienne. Un déclin qui pèse sur la biodiversité et notre alimentation.

Source Le Monde, 13 février 2019

Qui plus est, les animaux ne sont pas les seuls menacés. Nos régimes alimentaires pourraient aussi souffrir de la disparition progressive des insectes, car les cultures pollinisées assurent plus du tiers de l’alimentation à l’échelle mondiale. « La disparition des insectes va avoir un impact énorme sur la production des fruits et légumes que nous consommons, alerte Francisco Sanchez-Bayo. Nous trouverons toujours des moyens de nous nourrir, mais la diversité de notre alimentation va considérablement diminuer. »

A l’origine du déclin majeur des insectes, les chercheurs pointent du doigt l’urbanisation, la déforestation et la pollution, mais surtout l’agriculture moderne. Son intensification depuis l’après-guerre a entraîné l’utilisation généralisée de pesticides de synthèse, facteur majeur de la perte d’insectes.

« Les données disponibles remontent à plusieurs siècles en arrière. On sait donc que le déclin des insectes commence au moment de l’industrialisation, souligne l’auteur de l’étude. Cependant, certaines accélérations peuvent être observées, c’est le cas dans les années 1920, lors de l’apparition des premiers fertilisants synthétiques, puis des années 1950 avec les pesticides organiques. Enfin la dernière, et la plus importante, est celle des années 1990 avec la mise en circulation des nouveaux groupes d’insecticides. »

Pour les chercheurs australiens, ces pesticides tels que les néonicotinoïdes et le fipronil, introduits il y a vingt ans, sont dévastateurs. « Au total, près de la moitié des pertes de populations d’insectes sont dues à l’utilisation de ces produits, précise Francisco Sanchez-Bayo. C’est un cercle vicieux : plus nous utiliserons des pesticides pour améliorer les rendements, plus, au final, nous allons perdre en rendement par la disparition des insectes. »

Article réservé à nos abonnés Lire aussi  « En finir avec l’hypocrisie sur la question des pesticides »

L’équipe de scientifiques ne voit qu’une seule solution : repenser l’agriculture. « A moins que nous ne changions nos façons de produire nos aliments, les insectes auront pris le chemin de l’extinction en quelques décennies », alertent-ils. La restauration des habitats, associée à une réduction drastique des pesticides, serait probablement le moyen le plus efficace de rétablir les populations, en particulier dans les zones d’agriculture intensive, selon le rapport.

 défi pour le milieu agricole

Il est indispensable aussi d’augmenter la diversité biologique des milieux cultivés, estime Jean-Claude Streito. « La replantation de haies, la mise en place de bandes enherbées, la plantation de zones fleuries et tout ce qui diversifie les espèces végétales dans le temps et dans l’espace sera favorable au retour de la diversité des insectes », avance le chercheur de l’INRA.

Pour plus de renseignements sur les pesticides, veuillez suivre les sites des Associations : « Générations Futures–lutte contre les pesticides » et « Nous voulons des Coquelicots » 

 Merci pour votre attention. N’oublions pas de  planter des haies, et de semer des fleurs pour les abeilles !

Voire, lancez-vous dans la PERMACULTURE…une solution d’avenir !

 

 

 

 

 

 

 


Le 13/09/2018

Amis des Abeilles et de la biodiversité, grand merci à tous pour votre participation record à notre pétition, en ce 12 septembre 2018, je suis heureuse de vous annoncer une bonne nouvelle: un autre mouvement est en chemin pour retrouver le monde d'avant les pesticides : celui des fleurs des champs, VIVE les COQUELICOTS et les BLEUETS !

« Nous voulons des coquelicots! », dit le texte lancé par Fabrice Nicolino et Charlie Hebdo ce jour contre les pesticides. « Nous ne reconnaissons plus notre pays. La Nature y est défigurée, le tiers des oiseaux a disparu en quinze ans, la moitié des papillons en 20 ans, les abeilles et les pollinisateurs meurent et disparaissent de notre Terre Mère... Non, nous ne voulons plus, à aucun prix. Nous exigeons protection. Nous exigeons de nos gouvernants l'interdiction de tous les pesticides ». 
https://nousvoulonsdescoquelicots.org  Appel des 100 à signer la fin des pesticides

https://nousvoulonsdescoquelicots.org/l-appel/ (ce n'est pas une pétition)

Et comme nous voulons des Coquelicots et pas de BITUME, je vous invite à signer l'autre pétition sur mesopinions.com JUSTICE pour les PETITS et pour l'AVENIR des ENFANTS

Contre autoroute Gco-A355, Justice pour les petits et pour l'Avenir des enfants

Un drame se joue aux portes de Strasbourg pour une nouvelle autoroute. Au lendemain de la Journée mondiale du Climat, 8 septembre, nos dirigeants ont décidé de mettre le paquet sur cette nouvelle autoroute dans l'extrême urgence, les bûcherons travaillent jour et nuit sous la PROTECTION de GENDARMES MOBILES ARMES, contre les habitants et les résistants et POUR Vinci, multinationale. Ils gazent tout le monde tous les jours dès que les habitants s'approchent des barricades qui encerclent la forêt. Le maire de la commune, la députée locale, les eurodéputés venus prêter main-forte, tout le monde se fait gazer. L'autre forêt est SAIGNÉE un hectare par terre en 24 heures...des engins monstrueux/ Tous sous le choc de la disparition faune et flore protégée locale en un temps record... Mépris du gouvernement, milice armée, dictature en marche...

Vidéos en direct, preuves...

Événements du 10 septembre au 12 septembre 2018

Alsace Nature : Vous avez dit GCO ?

Évacuation musclée de la zone à défendre de la forêt

https://www.facebook.com/anne.gomme.39/videos/413348169196835/

ps://www.facebook.com/anne.gomme.39/videos/414224272442558/

 

 

 

Le 24/08/2018 :

Amis des Abeilles et de la Nature, Alerte rouge !! Un nouveau pesticide arrive dans nos champs, le « dicamba », en remplacement du « roundup » (dont la nocivité avait été soigneusement masquée pendant des décennies), dicamba qualifié d’arme léthale pour la santé humaine et les plantes non OGM, arme chimique de Bayer héritée de Monsanto !
Toujours d’autres molécules plus toxiques pour remplacer celles qui sont interdites !
Le plan Ecophyto a échoué, pas de réduction 50 % des pesticides annoncés à l’horizon 2018, au contraire, une hausse significative de l’utilisation des pesticides d’année en année ! Même la Fnsea, principal syndicat des agriculteurs, déclare aujourd’hui dans les médias que la profession ne pourra jamais se passer des « phytosanitaires, c’est une question de protection de la plante ». Les agriculteurs enfoncent le clou en défendant leurs pratiques intensives au vu que les molécules « seraient de moins en moins nocives »… Les lobbys des firmes pharmaco-chimiques manipulent les agriculteurs jusqu’aux ministères et nos députés, c’est évident !! N’écoutons par leurs pieux mensonges ! En attendant, toujours plus de victimes des pesticides… Assez !!!

Par ailleurs sur le front des procès, pour ceux qui étaient absents cet été, Monsanto a été condamné à verser 289 millions de dollars à un jardinier américain rendu malade par l’utilisation de désherbants contenant du glyphosate. Malheureusement le géant Bayer-Monsanto a pris l’habitude de ne rien payer aux victimes, juste aller en appel pour des années… le jardinier atteint d’une maladie incurable ne sera plus là pour les indemnités…

Monsanto a par ailleurs refusé de se présenter devant le Parlement européen. Pour rappel, l’agriculteur français Paul François avait réussi à faire condamner Monsanto pour intoxication après dix ans de procédure. Depuis 2015 il n’a touché encore aucune indemnité, car Monsanto a fait appel... il a écrit « un paysan contre Monsanto », Fayard édition, 2017.

Pour finir, pendant cet été 2018 de dérèglement climatique, les services de l’État ont travaillé sur un plan national monstre de construction de nouvelles autoroutes… ignorant la Cop 21 signée à Paris. Ils prétendent n’avoir pas d’argent pour réparer les ponts en ruine, mais continuent à ruiner la biodiversité et grignoter toujours plus de forêts et de champs en subventionnant les multinationales (afin de contenter quelques élus et actionnaires).

Autre pétition urgente si vous voulez bien participer/partager également, SVP, l’Etat s’apprêtant à signer le feu vert définitif à Vinci :

STOP AUTOROUTE GCO STRASBOURG

Merci pour nos amies les Abeilles et toutes les espèces de faune et flore associées…

Cette pétition « Stop pesticides » est sortie par hasard pour la journée mondiale des Abeilles ! Et la pétition contre la nouvelle autoroute, par hasard pour la journée mondiale de la Terre !

La vidéo à voir ou revoir sur YouTube, par Arte, « Demain, tous crétins ? »

 PS : Concernant les informations sur le dicamba, une pétition est en cours sur mesopinions.com : Dicamba : l’herbicide de l’apocalypse


Le 26/06/2018 :


Amis signataires de cette pétition, le gouvernement reste dans sa tour d'ivoire et reste sourd aux demandes des concitoyens sur les mesures urgentes pour sauvegarder les abeilles et l'environnement, et se désintéresse de notre santé altérée par les pesticides. Il est pourtant plus que temps d'agir pour le futur des enfants!

Je vous invite en attendant une petite action utile, ce serait de signer et faire suivre à tous vos contacts notre autre pétition urgente. Le gouvernement reste sourd aux objections de toutes les associations environnementales, passe outre les avis très négatifs des Commissions de la Protection de la Nature et de la haute Autorité environnementale, foule du pied toutes les associations de Protection des animaux et de la faune et flore sauvage, a refusé de recevoir Alsace Nature, a refusé de visiter les belles forêts vouées à destruction, n'entend pas les manifestations récurrentes des citoyens, le Préfet de strasbourg se barricade, le ministre de l'écologie n'est même pas venu voir et reste sourd et muet, et le Tribunal admnistratif vient de donner l'ordre de l'évacuation urgente de la Zad du Moulin Grand Hamster 67 par la force si nécessaire comme à NDDL, pour laisser la place au bitume de Vinci autoroutes. En effet, nos Zadistes qui défendent la zone de forêt de Kolbsheim en Alsace, riche en BIODIVERSITE, FAUNE et FLORE pourtant protégés, sont les seuls Résistants contre le désastre annoncé: une nouvelle autoroute appelée Gco, près de Strasbourg. Un projet ancien des années tout pétrole ressorti des tiroirs afin de sacrifier du patrimoine français, les plus belles terres, champs et forêts d'Alsace à Vinci autoroutes...!! Venez les soutenir et les aider SVP. Pour ceux qui veulent y camper, passer quelques jours pour témoigner, ils seront les bienvenus, c'est une des dernières zones de paradis aux portes de Strasbourg.  

Ceux qui voudront aussi envoyer un courrier pour demander de respecter la Charte et les Droits de l'Environnement de la Constitution de la  République française bafouée par notre ministre de l'écologie: directement adressé au Palais de l'Elysée, Président de la République, ou au Premier Ministre à l'Hôtel de Matignon.

Sinon veuillez lire notre pétition en lien ci dessous, signer et faire suivre à tous vos contacts SVP "très urgent" Merci

www.mesopinions.com/pétition/contre autoroute Gco-A355, Justice pour les petits et pour l'Avenir des enfants


Bonjour,

Chers Amis signataires, d'abord un grand merci a tous pour votre participation et vos commentaires avisés à cette pétition "STOP PESTICIDES".

Je vous informe que le gouvernement n'a entendu que les sornettes des lobbies agrochimiques et le Parlement vient de  rejeter en bloc l'interdiction du glyphosate pourtant attendu pour 2021...l'État autorise l'empoisonnement par la chimie encore pour de longues années, c'est un scandale, faites-le savoir autour de vous !

En plus le déremboursement en cours des médicaments et des frais par la Sécurité Sociale et les Mutuelles, toujours les mêmes qui devront payer pour la santé massacrée!

Rien de perdu; suite à une pétition d'un citoyen en Suisse pour l'interdiction des pesticides, la Suisse est en passe de voter par référendum la sortie des pesticides, le journal Le Monde vient de l'annoncer le 28 mai 2018.

Alors STOP PESTICIDES, à diffuser encore notre pétition avec un NON franc et massif à tous ces pollueurs de nos vies qui voudraient nous faire bouffer du pesticide dès le biberon, car c'est çà le glyphosate et les autres cocktails chimiques par milliers dans l'eau, l'air et notre nourriture: un empoisonnement massif !


Le 13/09/2018

Amis des Abeilles et de la biodiversité, grand merci à tous pour votre participation record à notre pétition, en ce 12 septembre 2018, je suis heureuse de vous annoncer une bonne nouvelle: un autre mouvement est en chemin pour retrouver le monde d'avant les pesticides : celui des fleurs des champs, VIVE les COQUELICOTS et les BLEUETS !

« Nous voulons des coquelicots! », dit le texte lancé par Fabrice Nicolino et Charlie Hebdo ce jour contre les pesticides. « Nous ne reconnaissons plus notre pays. La Nature y est défigurée, le tiers des oiseaux a disparu en quinze ans, la moitié des papillons en 20 ans, les abeilles et les pollinisateurs meurent et disparaissent de notre Terre Mère... Non, nous ne voulons plus, à aucun prix. Nous exigeons protection. Nous exigeons de nos gouvernants l'interdiction de tous les pesticides ». 
https://nousvoulonsdescoquelicots.org  Appel des 100 à signer la fin des pesticides

https://nousvoulonsdescoquelicots.org/l-appel/ (ce n'est pas une pétition)

Et comme nous voulons des Coquelicots et pas de BITUME, je vous invite à signer l'autre pétition sur mesopinions.com JUSTICE pour les PETITS et pour l'AVENIR des ENFANTS

Contre autoroute Gco-A355, Justice pour les petits et pour l'Avenir des enfants

Un drame se joue aux portes de Strasbourg pour une nouvelle autoroute. Au lendemain de la Journée mondiale du Climat, 8 septembre, nos dirigeants ont décidé de mettre le paquet sur cette nouvelle autoroute dans l'extrême urgence, les bûcherons travaillent jour et nuit sous la PROTECTION de GENDARMES MOBILES ARMES, contre les habitants et les résistants et POUR Vinci, multinationale. Ils gazent tout le monde tous les jours dès que les habitants s'approchent des barricades qui encerclent la forêt. Le maire de la commune, la députée locale, les eurodéputés venus prêter main-forte, tout le monde se fait gazer. L'autre forêt est SAIGNÉE un hectare par terre en 24 heures...des engins monstrueux/ Tous sous le choc de la disparition faune et flore protégée locale en un temps record... Mépris du gouvernement, milice armée, dictature en marche...

Vidéos en direct, preuves...

Événements du 10 septembre au 12 septembre 2018

Alsace Nature : Vous avez dit GCO ?

Évacuation musclée de la zone à défendre de la forêt

https://www.facebook.com/anne.gomme.39/videos/413348169196835/

ps://www.facebook.com/anne.gomme.39/videos/414224272442558/

 

 

 

Le 24/08/2018 :

Amis des Abeilles et de la Nature, Alerte rouge !! Un nouveau pesticide arrive dans nos champs, le « dicamba », en remplacement du « roundup » (dont la nocivité avait été soigneusement masquée pendant des décennies), dicamba qualifié d’arme léthale pour la santé humaine et les plantes non OGM, arme chimique de Bayer héritée de Monsanto !
Toujours d’autres molécules plus toxiques pour remplacer celles qui sont interdites !
Le plan Ecophyto a échoué, pas de réduction 50 % des pesticides annoncés à l’horizon 2018, au contraire, une hausse significative de l’utilisation des pesticides d’année en année ! Même la Fnsea, principal syndicat des agriculteurs, déclare aujourd’hui dans les médias que la profession ne pourra jamais se passer des « phytosanitaires, c’est une question de protection de la plante ». Les agriculteurs enfoncent le clou en défendant leurs pratiques intensives au vu que les molécules « seraient de moins en moins nocives »… Les lobbys des firmes pharmaco-chimiques manipulent les agriculteurs jusqu’aux ministères et nos députés, c’est évident !! N’écoutons par leurs pieux mensonges ! En attendant, toujours plus de victimes des pesticides… Assez !!!

Par ailleurs sur le front des procès, pour ceux qui étaient absents cet été, Monsanto a été condamné à verser 289 millions de dollars à un jardinier américain rendu malade par l’utilisation de désherbants contenant du glyphosate. Malheureusement le géant Bayer-Monsanto a pris l’habitude de ne rien payer aux victimes, juste aller en appel pour des années… le jardinier atteint d’une maladie incurable ne sera plus là pour les indemnités…

Monsanto a par ailleurs refusé de se présenter devant le Parlement européen. Pour rappel, l’agriculteur français Paul François avait réussi à faire condamner Monsanto pour intoxication après dix ans de procédure. Depuis 2015 il n’a touché encore aucune indemnité, car Monsanto a fait appel... il a écrit « un paysan contre Monsanto », Fayard édition, 2017.

Pour finir, pendant cet été 2018 de dérèglement climatique, les services de l’État ont travaillé sur un plan national monstre de construction de nouvelles autoroutes… ignorant la Cop 21 signée à Paris. Ils prétendent n’avoir pas d’argent pour réparer les ponts en ruine, mais continuent à ruiner la biodiversité et grignoter toujours plus de forêts et de champs en subventionnant les multinationales (afin de contenter quelques élus et actionnaires).

Autre pétition urgente si vous voulez bien participer/partager également, SVP, l’Etat s’apprêtant à signer le feu vert définitif à Vinci :

STOP AUTOROUTE GCO STRASBOURG

Merci pour nos amies les Abeilles et toutes les espèces de faune et flore associées…

Cette pétition « Stop pesticides » est sortie par hasard pour la journée mondiale des Abeilles ! Et la pétition contre la nouvelle autoroute, par hasard pour la journée mondiale de la Terre !

La vidéo à voir ou revoir sur YouTube, par Arte, « Demain, tous crétins ? »

 PS : Concernant les informations sur le dicamba, une pétition est en cours sur mesopinions.com : Dicamba : l’herbicide de l’apocalypse


Le 26/06/2018 :


Amis signataires de cette pétition, le gouvernement reste dans sa tour d'ivoire et reste sourd aux demandes des concitoyens sur les mesures urgentes pour sauvegarder les abeilles et l'environnement, et se désintéresse de notre santé altérée par les pesticides. Il est pourtant plus que temps d'agir pour le futur des enfants!

Je vous invite en attendant une petite action utile, ce serait de signer et faire suivre à tous vos contacts notre autre pétition urgente. Le gouvernement reste sourd aux objections de toutes les associations environnementales, passe outre les avis très négatifs des Commissions de la Protection de la Nature et de la haute Autorité environnementale, foule du pied toutes les associations de Protection des animaux et de la faune et flore sauvage, a refusé de recevoir Alsace Nature, a refusé de visiter les belles forêts vouées à destruction, n'entend pas les manifestations récurrentes des citoyens, le Préfet de strasbourg se barricade, le ministre de l'écologie n'est même pas venu voir et reste sourd et muet, et le Tribunal admnistratif vient de donner l'ordre de l'évacuation urgente de la Zad du Moulin Grand Hamster 67 par la force si nécessaire comme à NDDL, pour laisser la place au bitume de Vinci autoroutes. En effet, nos Zadistes qui défendent la zone de forêt de Kolbsheim en Alsace, riche en BIODIVERSITE, FAUNE et FLORE pourtant protégés, sont les seuls Résistants contre le désastre annoncé: une nouvelle autoroute appelée Gco, près de Strasbourg. Un projet ancien des années tout pétrole ressorti des tiroirs afin de sacrifier du patrimoine français, les plus belles terres, champs et forêts d'Alsace à Vinci autoroutes...!! Venez les soutenir et les aider SVP. Pour ceux qui veulent y camper, passer quelques jours pour témoigner, ils seront les bienvenus, c'est une des dernières zones de paradis aux portes de Strasbourg.  

Ceux qui voudront aussi envoyer un courrier pour demander de respecter la Charte et les Droits de l'Environnement de la Constitution de la  République française bafouée par notre ministre de l'écologie: directement adressé au Palais de l'Elysée, Président de la République, ou au Premier Ministre à l'Hôtel de Matignon.

Sinon veuillez lire notre pétition en lien ci dessous, signer et faire suivre à tous vos contacts SVP "très urgent" Merci

www.mesopinions.com/pétition/contre autoroute Gco-A355, Justice pour les petits et pour l'Avenir des enfants


Bonjour,

Chers Amis signataires, d'abord un grand merci a tous pour votre participation et vos commentaires avisés à cette pétition "STOP PESTICIDES".

Je vous informe que le gouvernement n'a entendu que les sornettes des lobbies agrochimiques et le Parlement vient de  rejeter en bloc l'interdiction du glyphosate pourtant attendu pour 2021...l'État autorise l'empoisonnement par la chimie encore pour de longues années, c'est un scandale, faites-le savoir autour de vous !

En plus le déremboursement en cours des médicaments et des frais par la Sécurité Sociale et les Mutuelles, toujours les mêmes qui devront payer pour la santé massacrée!

Rien de perdu; suite à une pétition d'un citoyen en Suisse pour l'interdiction des pesticides, la Suisse est en passe de voter par référendum la sortie des pesticides, le journal Le Monde vient de l'annoncer le 28 mai 2018.

Alors STOP PESTICIDES, à diffuser encore notre pétition avec un NON franc et massif à tous ces pollueurs de nos vies qui voudraient nous faire bouffer du pesticide dès le biberon, car c'est çà le glyphosate et les autres cocktails chimiques par milliers dans l'eau, l'air et notre nourriture: un empoisonnement massif !

"Si la 3e guerre mondiale devait éclater, ce sera à cause de la disparition des abeilles"  message de Vladimir Poutine.


Plainte pour mise en danger de la vie d'autrui et passivité du gouvernement français, de son ministère de l’écologie et de le Commission européenne à réagir pour empêcher le massacre des abeilles, des autres êtres vivants et de l'homme.


La France détient le record d'Europe de la consommation de pesticides et autres cocktails chimiques. Appelés cocktails phytosanitaires.


En France, pathologies exponentielles en cancers, AVC, maladies d'Alzheimer et syndromes de Parkinson, maladies respiratoires et allergiques, fibromyalgie, diabètes et dépressions, autisme chez les jeunes enfants. De plus cette chimie rend les enfants de plus en plus crétins, avec baisse du QI généralisé prouvé par les études scientifiquesCes cocktails chimiques provoquent aussi le  "syndrome des apnées du sommeil" avec hypoxie chronique intermittente comme chez les vétérans de la guerre du Golfe qui sont revenus tous atteints par ce syndrome causé par les armes chimiques. Ces cocktails de chimie provoquent en outre des malformations congénitales et des stérilités.


Demain, tous crétins ?


Exigez que les 5 fruits et légumes, le pain et les laitages quotidiens soient sans pesticides, ainsi que le lait pour les enfants.


Citoyens responsables, nous demandons l'interdiction totale de la vente et de l’utilisation des pesticides en France, sans reporter d'année en année, ainsi que l'interdiction immédiate des épandages autour des maisons, nos chats, nos chiens et nos enfants étant des victimes innocentes.


Pour la santé de nos enfants et des générations futures : demandez à la Commission européenne de Bruxelles d'interdire de donner des subventions aux agriculteurs pour acheter des produits chimiques. La PAC devrait logiquement seulement servir aux subventions à leur conversion et le maintien en agriculture bio !

Dites STOP aux pesticides dans nos campagnes, qui détruisent les abeilles, les oiseaux, les papillons, les fleurs sauvages, notre terre, l'environnement, et l’humanité. Les bidons de chimie sont estampillés « POISONS » Ne peut-on être plus clairs ? STOP aux lobbies de l’agro-business qui tuent notre Terre-Mère.

Signez pour demander à retrouver un air plus sain, de l'eau potable au robinet et en bouteilles qui sont tous contaminés (les eaux de rivières et des sources sont polluées à 99% par les POPs -polluants chimiques persistants).

"Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier oiseau tué,  le dernier poisson capturé, alors seulement vous constaterez que l'argent ne se mange pas" dicton amérindien de Geromino.


Le crime  d'ECOCIDE s'impose dans le droit international. 


L'écocide désigne le crime de destruction de ce qui est nécessaire à l'humanité pour exister. https://reporterre.net/Peu-a-peu-le-crime-d-ecocide-s-impose-dans-le-droit-international


 Intervention du député Belge Philippe Lamberts sur les "Riens" "Rappelez-vous : il y a quelques mois, Monsieur Macron parlait des « gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien ». Je lui ai rappelé fortement que pour nous, le projet européen consiste justement à ce que plus jamais, nulle part sur notre continent, personne ne puisse être considéré comme « rien », ni se penser comme « rien ». L’environnement sain serait-il considéré comme RIEN aussi ? Ne compteraient que les entreprises du Cac40 au détriment de la vie et de la santé?


https://www.facebook.com/philippelambertseurope/videos/1119920361482852/


http://mobile.lemonde.fr/planete/article/2012/05/09/le-lien-entre-la-maladie-de-parkinson-et-les-pesticides-officiellement-reconnu_1698543_3244.html?xtref=http://m.facebook.com/


https://www.mieux-vivre-autrement.com/salvador-des-recoltes-records-depuis-labandon-du-roundup-de-mon  les herbes folles sont utiles pour contrôler les parasites, cf la PERMACULTURE.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Permaculture


Voir la vidéo sur Youtube, « EPANDAGE DE PESTICIDES en France »
La chienne Belle et le perroquet Bozo de cette vidéo sont morts l’année suivante, asphyxiés par un cocktail chimique plus fort, et avec des symptômes identiques aux victimes des armes chimiques en Syrie.


Liens


www.phytovictimes.fr: site des victimes des phytosanitaires


www.générationsfutures.org: site de lutte contre les pesticides, pour les générations futures.


www.e-phy : site de ventes de cocktails phytosanitaires estampillés «POISONS», supervisé et agrée sans risques par le Ministère de l’Agriculture.


http://www.humanite-biodiversite.fr/  site crée par Hubert Reeves.


Charte européenne de l’Environnement : http://www.euro.who.int/__data/assets/pdf_file/0006/136248/ICP_RUD_113_fre.pdf


Charte de l’Environnement de la Constitution de la République française :  http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/a-la-une/juin-2014-la-charte-de-l-environnement-de-2004.141685.html

Par Stéphane Horel  Publié le 06 décembre 2019 à 13h06

14/01/2020

Refus catégorique des pesticides (glyphosate et SDHI) en France...

A cause des pesticides, nos abeilles meurent, les moineaux et hirondelles disparaissent car les pesticides tuent les insectes !
Nous voulons revenir à une vie saine, refusons en masse l'utilisation de ces pesticides mortels pour nous,  car la planète entière est à l'agonie. Des enfants naissent sans bras, sans mains!

Fraises, salades, pommes, vignes, champs de blé dur ou d’orge d’hiver… l’agriculture est friande des molécules SDHI, qui visent à détruire champignons et moisissures. Un collectif de scientifiques s’inquiète des risques de ces fongicides sur la santé des organismes vivants, dont les humains. L’agence sanitaire française ne partage pas leur avis.


Un fongicide très utilisé dans l’agriculture, le SDHI, est au cœur d’un débat entre chercheurs et experts règlementaires. Derrière ce sigle obscur se cachent des molécules dont l’action est d’inhiber l’activité de la succinate déshydrogénase (SDH), une enzyme qui participe à la chaîne respiratoire. Les fongicides SDHI visent à détruire les champignons et les moisissures qui se développent dans les cultures en bloquant leur respiration. Le problème, selon plusieurs chercheurs, est qu’ils peuvent aussi bloquer celle de tous les êtres vivants, plantes, animaux, et hommes.


« Ces molécules étant décrites comme des fongicides, nous pensions qu’elles ne ciblaient que les champignons. Mais les tests que nous avons menés en laboratoire ont montré qu’elles tuaient aussi l’enzyme humaine, celle de l’abeille ou du ver de terre »,résume Pierre Rustin, directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et spécialiste des maladies mitochondriales (maladies liées notamment au mauvais fonctionnement de cette enzyme). Or, le blocage de cette enzyme peut entraîner des anomalies épigénétiques, expliquant l’apparition de tumeurs et de cancers.


« À l’heure actuelle, rien ne permet de conforter le fait qu’il y ait une alerte » 

Les molécules SDHI ont été développées il y a une quarantaine d’années, mais des fongicides plus puissants et à spectre plus large ont été lancés dans les années 2000. Onze substances actives de cette famille entrent aujourd’hui dans la composition de produits phytopharmaceutiques autorisés en France. Le boscalid, issu de la recherche du groupe chimique allemand BASF et autorisé dans l’Union européenne depuis 2008, est le plus vendu dans notre pays.


Selon les chercheurs, « près de 70 % des surfaces de blé tendre et de 80 % de celles d’orge d’hiver sont traitées par les SDHI », qui sont aussi utilisés sur les fraises, les salades, les pommes, dans les vignes, etc. Résultat, le boscalid est le résidu de pesticides le plus fréquemment retrouvé dans les aliments au niveau européen, selon une analyse menée en 2016 par l’Autorité européenne de sécurité des aliments.


En avril 2018, un collectif de chercheurs, cancérologues, médecins, et toxicologues, du CNRS, de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) et de différentes universités ont publié une tribune dans le journal Libération. Ils y exprimaient leur inquiétude à l’égard des fongicides SDHI et des effets délétères qu’ils pourraient avoir sur l’environnement et la santé humaine. Cela a conduit l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) à monter un groupe d’expertise afin de « déterminer si les informations et hypothèses scientifiques mentionnées par les auteurs [de la tribune] apportaient des éléments en faveur d’une exposition et de risques ». Mi-janvier 2019, elle a conclu à l’absence d’alerte sanitaire.


« Nous avons épluché toute la littérature scientifique, nous avons été en contact avec différents organismes, comme le National Toxicology Program [un programme gouvernemental de recherche étasunien en toxicologie] ou le Centre international de recherche sur le cancer [le Circ, une agence intergouvernementale créée en 1965 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) des Nations unies], et aucun signal d’alerte n’est provenu de ces différentes sources », dit à Reporterre Gérard Lasfargues, directeur général délégué du pôle sciences pour l’expertise à l’Anses. « Nous ne disons pas que les questions posées par les scientifiques ne sont pas pertinentes et qu’il n’y a pas d’hypothèses à considérer, mais à l’heure actuelle, rien ne permet de conforter le fait qu’il y ait une alerte qui conduirait à retirer ces produits du marché. » L’agence reconnait toutefois les limites de l’expertise. « Il n’est pas possible de répondre de manière définitive à toutes les questions et hypothèses identifiées auprès des chercheurs lanceurs de l’alerte »


Avis et rapport de l’Anses sur les SDHI, 15 janvier 2019.

Selon le collectif de chercheurs signataires de la tribune dans Libération, les tests règlementaires qui permettent d’évaluer les risques potentiels d’une substance ne sont pas pertinents pour cette famille de fongicides. L’un d’eux consiste par exemple à administrer des doses toxiques à un animal pendant toute la durée de sa vie pour détecter des cancers imputables à une altération de la fonction SDH. « Les rongeurs sont de très mauvais modèles pour étudier les maladies mitochondriales et les cancers qui pourraient être liés à cette substance », explique Pierre Rustin, du CNRS, s’appuyant sur les travaux publiés par certains membres du collectif.


Des taux « hallucinants » de boscalid détectés et quantifiés

Un autre test consiste à voir si la molécule induit des mutations de l’ADN et est cancérogène. « Une perte d’activité de la succinate déshydrogénase chez l’homme n’induit pas de mutation dans les gènes, mais un changement épigénétique, c’est-à-dire dans l’environnement des gènes, explique M. Rustin. À l’heure actuelle, lorsque l’on teste des molécules, on ne sait pas si elles ont un effet sur l’épigénétique cellulaire. Or, l’épigénétique cellulaire est le mécanisme par lequel arrivent les cancers chez l’homme. En réalité, on ne peut donc rien dire de la cancérogénicité de ces molécules. »


Certaines études européennes de plusieurs substances actives SDHI ont tout de même rapporté des effets cancérogènes chez les rats ou les souris. « L’évaluation des dossiers en vue de leur homologation a considéré que ces cancers ne relevaient pas d’un mécanisme transposable à l’homme », écrit l’Anses dans son rapport. Mais pour le collectif de chercheurs, ces cancers induits chez les rongeurs contredisent l’un des arguments que brandit la firme BASF (qui est également avancé dans le rapport de l’Anses) : dans un communiqué publié sur son site, le groupe allemand explique que « dans le cas où ils seraient absorbés par l’organisme, les produits de cette famille de fongicides se dégradent largement chez les mammifères et sont rapidement éliminés ». Le fait qu’ils causent des tumeurs chez les rats laisse penser qu’ils ne se dégradent pas si « largement » et qu’ils ne sont pas assez « rapidement éliminés ».



Des rampes de pulvérisateur pour la vigne.

En avril 2019, le collectif Info Médoc Pesticides et l’association Éva pour la vie ont publié les résultats d’analyses de mèches de cheveux qu’ils ont réalisés sur des riverains et des travailleurs des vignes du Médoc. Sur ces derniers, des taux « hallucinants » de boscalid ont été détectés et quantifiés. Selon Michel Urtizberea, toxicologue responsable de l’homologation chez BASF, « présence ne veut pas dire risque »« Des doses ont été établies comme étant toxiques ou non, mais cette échelle est tout à fait discutable lorsque l’on connait les mécanismes d’actions de ces molécules et l’évolution lente des maladies qu’elles pourraient entraîner, répond Pierre Rustin, du CNRS. Ce qui importe n’est pas seulement la dose, mais aussi le moment et le temps d’exposition. »


« Ce n’est pas l’agence qui est en cause, mais la manière dont sont établis les tests de toxicité » 

Avant de pouvoir être mis sur le marché, les produits phytopharmaceutiques doivent être évalués au niveau européen. Mais la différence d’objectifs entre la recherche fondamentale et la recherche règlementaire, qui consiste à répondre à des critères bien précis, ne laisse-t-elle pas des angles morts ? « Nous savons tous parfaitement que l’évaluation règlementaire des substances ne règle pas tout, dit Gérard Lasfargues, de l’Anses. Il y a des points à améliorer, en particulier la question de l’exposition cumulée, c’est-à-dire le fait d’avoir affaire à des mélanges de substances. »


Face aux doutes persistants, le collectif de scientifiques reproche à l’Anses de ne pas appliquer le principe de précaution. L’agence, elle, affirme l’avoir appliqué à la lettre. « Si vous lisez la Constitution et la règlementation européenne, il est écrit qu’en cas de doute ou d’incertitudes, il faut évaluer les risques, rappelle M. Lasfargues. C’est exactement ce que nous avons fait ! À la question “y a-t-il un risque lié à l’exposition de ces substances ?”, aujourd’hui, la réponse est non. Nous n’avons pas les arguments sur le plan règlementaire pour retirer ces substances du marché. »


À plusieurs reprises, des produits autorisés par l’Anses ont finalement été retirés du marché à la suite de décisions de tribunaux administratifs qui invoquaient ce « principe de précaution ». En novembre 2017, le tribunal de Nice a suspendu l’autorisation de deux formulations à base de sulfoxaflor, l’insecticide « tueur d’abeilles ». En janvier 2019, c’est l’herbicide Roundup Pro 360 qui était retiré du marché, à la suite d’une décision du tribunal de Lyon.


François Dedieu est chercheur en sociologie à l’Inra. Ses travaux portent notamment sur la gouvernance des risques collectifs associés à l’usage des pesticides. « Ce n’est pas l’agence qui est en cause, mais la manière dont sont établis les tests de toxicité, dit-il. Ces tests sont certes de plus en plus rigoureux, mais ils ont une vision très standardisée des dangers qu’ils doivent évaluer et écrasent souvent une grande partie des données. » François Veillerette, directeur de Générations futures, va dans le même sens : selon lui, « le cadre réglementaire favorise une évaluation partielle ».


« Contrairement à d’autres pesticides, dont les mécanismes d’action sont encore flous, nous savons parfaitement ce que ciblent les SDHI. Cette cible est présente chez tous les mammifères et tous les organismes vivants. Et tous sont tués par les SDHI s’ils y sont exposés suffisamment longtemps ou en quantité, constate Pierre Rustin, du CNRS. Ne pas retirer ce produit du marché est totalement irresponsable ! » L’Anses a annoncé ne pas clore le dossier.

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Auteur : Lydia De QUERO

Destinataire(s) : Ministère de la santé

58.182 signatures

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13/01/2020

Campagne de MSF pour l'accès aux médicaments essentiels...

Dans MSF Infos de décembre 2019, un volumineux dossier rappelle que depuis son prix Nobel de la Paix en 1999, Médecins sans Frontières a décidé d'utiliser la récompense pour une campagne d'accès aux médicaments essentiels, initiative baptisée CAME. Cette campagne se veut " une riposte à l'injustice dont les équipes MSF sont alors témoins: le manque criant d'accès à des traitements vitaux pour les malades des pays du Sud". Cette bataille est menée par la CAME depuis 20 ans "pour rendre accessibles les prix des nouveaux médicaments et des vaccins en s'attaquant notamment à la question des brevets, des monopoles et des règles du commerce".

Il faut également savoir qu'en 2001, MSF s'est associé à des mouvements de la société civile qui réclament des traitements pour les personnes infectées par le VIH/sida, pour les populations du monde les plus défavorisées, notamment en Afrique du Sud. Or, les trithérapies à base d'antirétroviraux sont pourtant disponibles depuis 1996, mais une année de ces soins coûtait entre 10 000 dollars et 12 000 dollars. Les groupes pharmaceutiques refusaient catégoriquement de baisser leurs prix ou d'autoriser la production de génériques.

A travers la CAME, MSF s'est rapproché alors d'Etats comme le Brésil ou la Thaïlande qui tentaient d'élargir l'accès aux médicaments couverts par des brevets et de s'allier à des associations de malades et à des organisations militantes. En 2001, à la Conférence de Doha, il a été affirmé le droit des Etats de prendre des mesures pour protéger la santé publique. L'Inde est devenue à partir de cette date "la pharmacie des pays en voie de développement". Les trithérapies contre le VIH ont été désormais disponibles et leur prix est tombé au dessous de 100 dollars par an et par patient. Un procès de la société Novartis contre le gouvernement indien a permis en 2006 à MSF de recueillir près d'un demi-million de signatures et le laboratoire a été débouté.

Toutefois, en 2015, MSF a révélé que le coût de la vaccination des enfants les plus pauvres avait été multiplié  par 68 et que de nombreux pays ne pouvaient plus en acheter. C'était notamment le cas du vaccin contre le pneumocoque. Les entreprises GSK et Pfizer détiennent en effet le monopole de sa fabrication. Aussi, une campagne nommée " A Fair Shot" lancée par MSF a appelé ces laboratoires à réduire le prix du vaccin contre la pneumonie à 5 dollars par enfant. Même chose pour l'hépatite C qui touche 70 millions de personnes dans le monde et dont le laboratoire GILEAD a le monopole des brevets. Si le coût du traitement de 12 semaines en Europe est encore de 56 000 euros, des études ont montré que la fabrication du médicament coûte moins de 1 euro par comprimé. En 2018 cependant, le maintien de ce brevet privait toujours des millions de malades de traitement...

Bref, si MSF a pu élargir la prescription du médicament contre l'hépatite C dans des pays comme le Cambodge et l'Inde grâce à des génériques de qualité et à des prix raisonnables, les malades de nombreux pays ne peuvent être encore soignés. Il y a donc un urgent besoin de soutenir les équipes de MSF partout dans le monde! MSF est présent sur le sol français et l'ONG soutient notamment de nos jours les jeunes migrants sans famille. Pour s'informer ou faire un don, joindre msfnfos@paris.msf.org ou pour suivre les actions de la CAME, contacter: www.msfaccess.org.

Lyliane

12/01/2020

Des alternatives au café...

Version Fémina dans un article de Mme Ingrid Haberfeld, qui s'appuie sur les conseils de Mme Alina Moyon, docteur en pharmacie et naturopathe, nous liste des substituts sans caféine qui peuvent cependant nous "donner un coup de fouet dès le matin". Tout d'abord, le café d'orge, produit grâce à la torréfaction de grains d'orge pilés. En Italie (caffè d'orzo) et au Japon (mugicha), on en consomme régulièrement. "Ses atouts sont liés à l'orge qui est une formidable source de minéraux parmi lesquels le calcium (29mg pour 100g ), le potassium (280 mg), le zinc et le cuivre aux propriétés antioxydantes, sans oublier le phosphore (221 mg), le magnésium (79 mg) et le fer (2,5 mg)". On trouve du café d'orge bio en sachets sur aromandise.com.

Le moringa est un breuvage d'une couleur verte, obtenu en faisant infuser les feuilles séchées de moringa. Sa couleur verte est due à la présence de chlorophylle détoxifiante. En fait, c'est une plante originaire d'Inde qui est source d'oméga 3, bénéfique pour le cerveau. En France, on le trouve dans les magasins diététiques et bio. A poids égal, ses feuilles contiennent 2 fois plus de protéines que les yaourts, 4 fois plus de Vitamine A que les carottes, 7 fois plus de vitamine C que l'orange et 3 fois plus de potassium que les bananes. Seul inconvénient: son goût d'herbe!

Le café d'épeautre quant à lui est obtenu à partir de grains de céréal torréfiés. Il a une saveur de noisette grillée. Cette céréale est reminéralisante et reconstituante. Elle est aussi source de fibres et de ce fait régule le transit. Comme le café d'orge cependant, il contient du gluten. On le vend le plus souvent sous forme de poudre à dissoudre à raison d'une à deux cuillère à café dans 200 ml d'eau chaude. Le café d'épeautre est vendu dans les magasins bio.

Le rooibos fait un peu penser à du thé. On prend les feuilles d'un arbuste d'Afrique du Sud appelé Aspalathus Linearis et pour le préparer, on verse de l'eau bouillante sur les feuilles (1 cuillère à café par tasse). On peut boire le rooibos froid ou chaud et même glacé. Il est généralement vendu dans les enseignes spécialistes du thé. Source de minéraux (potassium, magnésium...), il  participe au maintien des défenses de l'organisme. Sont particulièrement appréciés ses flavonoïdes (quercitine) aux effets apaisants sur le système digestif. Enfin, en Afrique, les mamans en donnent à leurs nourrissons pour calmer leurs coliques.

La chicorée, que l'on connaît par ses belles plantes à fleurs bleues, est vraiment un succédané du café. Ses racines sont torréfiées, puis réduites en poudre. Son goût fait un peu penser au caramel. Côté fibres, la chicorée contient de l'inuline, une fibre prébiotique assurant l'équilibre de notre microbiote intestinal. Bue à la fin d'un repas, elle active la digestion et favorise l'assimilation du calcium et du fer. On la trouve en grandes surfaces et en magasins diététiques.

Alors, le petit noir n'est plus forcément la panacée et nous pouvons varier les plaisirs!

Lyliane

10/01/2020

Des avancées pour le cancer du pancréas...

C’est une grande avancée pour la guérison du cancer du pancréas qui, en général, ne laisse que cinq ans à vivre après l’annonce du diagnostic aux malades. Un nouveau traitement a été élaboré par des scientifiques de l'Université de Tel-Aviv : il pourrait détruire jusqu’à 90% les cellules cancéreuses du pancréas après deux semaines d'injections quotidiennes de la molécule PJ34. Pour arriver à ces résultats, la professeure Malka Cohen-Armon et son équipe de la faculté de médecine de Tel-Aviv ont collaboré avec l’équipe de la Docteure Talia Golan du Centre de recherche sur le cancer du Centre médical Sheba. Ils ont ensemble publié leurs recherches dans la revue biomédicale Oncotarget. 
Des résultats prometteurs
Ces deux équipes ont réalisé leurs tests sur des souris a qui on a injecté la molécule PJ34 en intraveineuse, quotidiennement durant un mois. Elles ont remarqué que cette molécule entraîne l’autodestruction des cellules cancéreuses au cours de la mitose (division d'une cellule mère en deux cellules filles strictement identiques génétiquement).
Après seulement 14 jours d'injection, ces chercheurs ont constaté "une réduction de 90% des cellules cancéreuses", a déclaré Malka Cohen-Armon au Jerusalem Post Post. Chez une souris, la tumeur avait même complètement disparu. De plus, aucun effet indésirable, ni changement de comportement n’ont été observé chez ces souris. Ce sont donc des résultats prometteurs pour soigner bientôt peut-être efficacement le cancer du pancréas chez
l’Homme.

D'après redaction - Gentside - jeudi 5 décembre 2019

09/01/2020

Graine de chia, vous connaissez?

Dans le supplément week-end de Nice-Matin, nous apprenons des informations essentielles concernant la graine de chia. Tout d'abord, cette graine, classée comme un superaliment, provient de la plante Salvia Hispanica, qui pousse naturellement au Mexique et au Guatemala. Selon les légendes, les Aztèques cultivaient déjà les graines de chia qu'ils utilisaient à la fois pour se nourrir et se soigner.

Les graines de chia contiennent le plus haut niveau d'oméga 3 de tous les aliments végétaux. De plus, avec 5 fois plus de calcium (631 g pour 100g) que le lait, la graine est également très riche en minéraux et elle contient toutes les protéines essentielles. C'est aussi un allié minceur: 40g de graines de chia (une portion pour un dessert) renferment seulement 194 calories. Riche en fibres, cette graine ralentit la vitesse de digestion et aide à se sentir rassasié plus longtemps.

Les graines de chia se consomment de plusieurs manières: "sèches, saupoudrées sur des salades par exemple, dans une boisson comme un smothie ou trempées  pour en faire un pudding avec du lait végétal et un peu de miel et des fruits de saison ou même une sorte de yaourt consistant". Une fois trempées, ces minuscules graines peuvent absorber dix fois leur poids en eau. Après 30 minutes, elles forment une texture gélatineuse qu'on nomme "mucilage".

Alors, êtes-vous prêt(e)s à essayer de consommer ces graines réputées bénéfiques en terme de santé et de bien-être?

Lyliane

04/01/2020

Idées d'activités pour se mettre à son compte...

Consultant, informaticien, détective… Les possibilités ne manquent pas pour devenir indépendant. Quelques pistes prometteuses.
Free-lance, solos, consultants ou chefs d’entreprise, l’Hexagone compte 2,8 millions de travailleurs non salariés. Si comme eux, vous rêvez d’indépendance, voici quelques secteurs où vous pourrez couper le cordon avec un patron et créer votre activité.
Aide à domicile : Garde d’enfants, assistance à la personne ou petits travaux : plus de 2 millions de particuliers sollicitent du personnel qualifié pour les aider au quotidien. De quoi booster un secteur qui compte 1,4 million de professionnels, selon Bercy. Le travail se fait directement chez le client.
Animal sitter : Gardien de chat, promeneur de chiens ou laveur d’aquarium : avec 63 millions d’animaux de compagnie, la France caracole en tête des pays qui adorent les bêtes. N’hésitez pas à inventer de nouveaux services: prêts ou échange de toutous, accompagnement de fin de vie…
Artisan : Après le numérique, l’artisanat est le deuxième secteur le plus porteur en matière de reconversion professionnelle. L'artisanat d'art, en particulier, attire de jeunes diplômés créatifs qui veulent dépoussiérer des activités traditionnelles. La mode ou le commerce de bouche voient également leurs pratiques renouvelées. La cheffe Rougui Dia a ainsi créé Un amour de baba, un concept-store pâtissier qui remet au goût du jour le fameux gâteau au rhum. 
Artisan du bâtiment (second œuvre) : La construction a besoin de monde : le nombre de créations d’entreprises et de micro-entreprises dans ce secteur a augmenté de 10% entre mars 2018 et mars 2019. «Et les autoentrepreneurs se portent bien», souligne la Fnae. Sont demandés en particulier les maçons, couvreurs, plombiers, menuisiers et électriciens.
Coach : Ils seraient au moins 4.000 en France. Le métier, qui n’est pas réglementé, regroupe toutes sortes de spécialisations : développement personnel, sport, langues, rangement et même amour… Pour trouver sa clientèle, il faut connaître son sujet sur le bout des doigts et suivre une formation.
Commerçant ambulant : Après le succès des food trucks, on redécouvre le commerce ambulant avec ces «colporteurs» qui vendent sur les foires, les salons et les marchés. L’activité nécessite moins d’investissement qu’une boutique. La carte de commerçant ambulant, délivrée par le Centre de formalités des entreprises, est obligatoire. 
Consultant : Que ce soit en communication, en stratégie ou en informatique, les consultants sont très recherchés par les entreprises, à condition d’afficher une belle expérience. Ils sont 38.500 en France, selon Syntec (+10% chaque année). Les indépendants experts en marketing, e-commerce et sécurité informatique peuvent notamment prospecter le marché des TPE-PME : seules 11% d’entre elles utilisent des outils numériques et elles ne s’en servent pas de manière efficace.
Détective privé : Sherlock Holmes vous fait rêver ? De 2010 à 2016, le chiffre d’affaire des sociétés d’enquêtes privées est passé de 50 à 67,5 millions d’euros en France, selon l’Insee. Une centaine de nouveaux détectives s’installent chaque année. Adultère, fugue, enquête informatique : à chacun de trouver sa spécialité.
E-oenologue : On recense 200 start-up dans l’univers du vin. Les petits producteurs ou cavistes indépendants sont friands de solutions capables de doper leur business. Lancée par Jean-Hugues Bretin, l’application Raisin est, par exemple, spécialisée dans le vin naturel.
Free-lance IT (informaticien) : «Ils gagnent mieux leur vie en solo qu’en étant salarié», assure Grégoire Leclercq, président de la Fédération nationale des auto-entrepreneurs et micro-entrepreneurs (Fnae). Développeurs, codeurs ou motion designers, ils seraient près de 31.000 dans l’Hexagone, selon le site spécialisé Le Hibou.
Gérant de chambre d’hôtes : On compte en France 60.000 chambres d’hôtes pour 23.000 loueurs, qui doivent respecter une réglementation et un cahier des charges précis. Selon les zones, il existe des subventions départementales et européennes. 
Green businessman : Le changement climatique et la sauvegarde de la planète génèrent de nouvelles activités prenant en compte les coûts financiers et environnementaux, l'utilisation d'énergie, le stockage et l’élimination des déchets. Produits bio, économie de la mer, énergie propre… à vous de trouver votre créneau. Comme Alexis Krycève, ciblez les pros, plus rentables que le grand public. Sa start-up (Gifts For Change) propose des objets promotionnels écoresponsables. Monoprix, EDF, Chanel, Air France lui font déjà confiance.
Happiness officer : Son job : proposer des solutions innovantes pour que les salariés se sentent plus heureux au travail et favoriser une ambiance qui permette aux entreprises de recruter les meilleurs candidats. Charlotte Pignal, fondatrice d’Inspire Morning, organise par exemple des séances de méditation, de yoga ou des petit-déjeuners bonne santé le matin entre 7 et 10 heures, dans les locaux de ses clients.
Manager de transition : Pour amorcer ou accompagner une phase de changement, les PME et ETI sont souvent à la recherche de ces «patrons par intérim», dotés d'une bonne expérience en gestion de projet. Des spécialistes des urgences que la crise n'affecte pas, bien au contraire. Leur boulot, c'est de la gérer…
Producteur de contenus : Vidéo, audio ou texte, les entreprises misent sur les contenus. Non sans raison : 95% des consommateurs les estiment importants dans leurs décisions d’achat, d’après l’étude américaine The Shotfarm Product Information Report. Rédacteurs, traducteurs, vidéastes et spécialistes du référencement ont donc une carte à jouer.
Recycleur : Créer des produits valorisés à partir de rebuts, tel est le principe de l’upcycling ou «surcyclage». Prenez des chutes de voiles de bateaux, d’uniformes ou de sièges de train et faites-en des sacs à main ou des cabas. C’est l’histoire singulière de Bilum, fondée par Hélène de la Moureyre.
Restaurateur solidaire. Vous avez la fibre sociale ? Inspirez-vous de Flore Lelièvre qui a fondé Le Reflet, à Nantes. Son restaurant cartonne (240.000 euros de chiffre d'affaires en 2018) et fait travailler une majorité de personnes trisomiques. Elle ouvre un second établissement cet automne, à Paris. 
Taxidermiste : Un métier de passionné, qui se pratique presque toujours seul. Sur les 300 ateliers français, seul un petit nombre emploie des salariés. Attention : toute naturalisation est soumise à autorisation. Le Syndicat national des taxidermistes de France propose des stages de formation.
Thérapeute «alternatif»: Un secteur en plein boom : en 2017, 58% des Français ont eu recours à ce type de thérapies. Dans l’Hexagone, le nombre de naturopathes augmente de 20 à 25% chaque année, les diététiciens sont environ 11.000 (+ 5 à 10% par an) et les kinésiologues (renforcement de la tonicité musculaire) entre 5.000 et 6.000.
Traiteur végan : En grandes surfaces, le marché de l’ali
mentation végane est en hausse de 20%. Et ce n'est qu'un début : pour l'instant, seuls 3% des Français sont passés au véganisme. Des opportunités voient le jour à condition d'allier inventivité et éthique. Ce qu'a réussi Beena Paradin avec Beendi, un site Internet de plats végétariens. 

Selon Mr Bruno Askenazi - Capital - vendredi 29 novembre 2019

 

31/12/2019

Les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même, selon Mme Lise Bourbeau...

Parmi mes lectures actuelles, j'ai découvert "une pépite" qui mérite d'être mise en valeur: le petit livre de Mme Lise Bourbeau, écrivain canadien qui publie généralement ses ouvrages aux éditions ETC. Je l'ai parcouru au moment des fêtes de fin d'année en édition de poche (Pocket) et il m'a généreusement éclairée sur des blessures très anciennes que je porte plus ou moins inconsciemment. Ces blessures sont non seulement détaillées sur les plans physiques et psychologiques, mais elles s'accompagnent à chaque chapitre des masques qui les ont recouvert. Ainsi, nous comprenons peu à peu comment l'amour de soi, pour beaucoup d'entre nous, a été entravé, depuis notre naissance si nous avons souffert de rejet ou d'abandon par nos parents ou jusqu'à l'âge de 5 à 6 ans au moins à travers des blessures d'humiliation, de trahison ou d'injustice de nos proches ou de nos éducateurs pourtant porteurs de bonne volonté.

De ce fait, j'ai réalisé que nos relations humaines ressemblent à du théâtre, à la fameuse "comédie humaine" décrite par certains auteurs. Apparemment, elles sont  complètement biaisées, y compris nos relations intimes, si elles ne sont pas baignées d'un "amour inconditionnel" permettant un regard empreint d'acceptation et de compassion pour l'enfant intérieur blessé qui s'est ainsi protégé. En effet, la plupart du temps, chacun se montre affublé de son ou de ses différents masques, afin de cacher sa vulnérabilité. Il est probable que nos jugements sur autrui, nos projections sur lui de nos manques, nos déchirements familiaux, notre violence verbale comme physique, nos séparations, nos divorces s'expliquent en grande partie, me semble-t-il, par la non compréhension des enjeux véritables d'évolution proposés à l'être humain sur terre. Aussi la méprise issue de ce filtre plaqué sur notre visage, déforme la beauté unique de l'Etre que nous sommes tous.

Regarder cette réalité en face permet toutefois de débusquer les masques principaux relevés par Mme Lise Bourbeau. Par exemple le plus ancien, puisqu'il se met en place dès la naissance: celui du fuyant qui semble détaché, mais qui en fait panique et cherche sa place, celui du dépendant, fusionnel ou agoraphobe le plus souvent, qui peine à entreprendre seul quelque chose. Quant à la personne masochiste, souffrant du dos car elle porte avec honte le poids des manques qu'elle croit incarner, elle n'arrive pas à se créer des limites. Tantôt elle dit non à tout, tantôt elle se sacrifie... Le contrôlant pour sa part a tendance à mentir à ses proches et paraît courageux, alors qu'il n'arrive pas à lâcher-prise à son mental et craint les séparations. La blessure du rigide est empreinte de colère, d'exigences, de rejet de la froideur. Elle amène en général un souci de perfection qui se heurte en profondeur à une difficulté d'autonomie...

Il me semble, qu'à tout âge, pouvoir débusquer ces blessures et reconnaître les masques qui les protègent peut aider à devenir enfin soi-même. Et l'amour de soi enfin reconquis ne peut à mon sens que conduire à se montrer plus tolérant et bienveillant envers ses proches. Chacun de nous pourrait alors remercier le chemin parcouru jusqu'à la prise de conscience de ses blessures personnelles et avoir le désir d'apaiser son enfant meurtri, venu justement dans sa famille pour apprendre des faiblesses de son âme et pour les transformer peu à peu grâce à la compassion. Mme Lise Bourbeau nous livre dans cet ouvrage le résultat de sa propre expérience et aussi celle des personnes venues vers elle au cours de sa vie. Pour ma part, j'ai reconnu au passage bien des masques  que je porte ou que j'ai portés, bien des masques aussi aperçus chez mes proches. Aussi, j'ai désormais le désir de chercher à m'en libérer, afin d'être plus authentiquement "qui je suis" et celui de transmettre les coordonnées de cet ouvrage de développement personnel...

Lyliane