03/06/2018
Voyager pour raviver la mémoire...
A la maison de retraite de Valenciennes, un voyage en train fictif apaise les personnes âgées atteintes de démence avancée et stimule leur mémoire. Cette thérapie innovante est testée pour la première fois en France. La Directrice de l'Ehpad Notre dame de la Treille à Valenciennes (59) a découvert, en effet, par l'intermédiaire d'un fournisseur italien la «thérapie du voyage», mise au point en 2009 en Italie par Mr Ivo Cilesi, docteur en psychologie cognitive et responsable des thérapies non médicamenteuses dans une maison de retraite de Bergame.
Il a imaginé deux fauteuils face à face et un écran d'ordinateur en guise de fenêtre. Depuis, des personnes se mettent à raconter des souvenirs de voyage d'enfance. Alors, Mr Ivi Cilesi a testé son dispositif sur 100 malades et il s'est aperçu qu'ils sont moins agités. C'est alors qu'il a élaboré un vrai protocole dans une douzaine d'établissements en Italie et en Suisse. A Valenciennes, la thérapie du voyage est expérimentée depuis novembre 2016. Le personnel soignant, habillé en civil et formé par Mr Cilesi (4 infirmières, 1 psychologue et 8 aides médico-psychologiques) propose ces voyages et accompagne les personnes de l'Ehpad. Derrière eux, l'illusion est parfaite: valises, grande horloge, panneaux annonçant les trains...
Les images défilent comme par une fenêtre et le trajet dure entre 10 et 30 minutes selon les patients. Les équipes soignantes ont remarqué qu'elles communiquent mieux avec les résidents après «ces voyages». Bien entendu, cette forme de thérapie marche avec des personnes atteintes d'une forme importante de désorientation spatio-temporelle. L'hypothèse avancée par Mr Cilesi est que «cette thérapie permet d'établir un pont émotionnel avec la mémoire». Cela a coûté 30 000 euros à l'Ehpad de Valenciennes. Celle-ci est devenue le site pilote français de la thérapie du voyage. En plus existent aussi de l'art-thérapie, un jardin thérapeutique et des activités culinaires.
Il faut savoir que la maladie d'Alzheimer évolue sur une quinzaine d'années. Tout d'abord, la personne souffre de troubles anxieux et pseudo-dépressifs. Puis, apparaissent des troubles du comportement avec déambulation et désorientation. Quand ils sont perdus dans le temps et dans l'espace, on propose aux malades de partir en changeant simplement de pièce. Ils pensent peut-être pouvoir rentrer chez eux, imagine le Dr Jean Roche, psychogériatre au CHU de Lille...
Ce type de stimulation multi-sensorielle commence à intéresser d'autres Ehpad. 40 d'entre elles dans notre pays ont déjà contacté Valenciennes, dont les villes de Nice, Brest et Strasbourg. En Allemagne, depuis 2008, une équipe de Düsseldorf a installé de faux arrêts de bus. Dans les Pays Scandinaves, des casques de réalité virtuelle font faire depuis peu des promenades fictives en forêt ou à la mer aux patients. Enfin, ce dispositif complète l'approche Swezelen, qui utilisait déjà des techniques semblables lorsque les patients n'arrivaient plus à communiquer. Il avait été noté que tout cela les apaisait.
Pour en savoir plus, contacter sur Internet: www.maison-retraite-valenciennes.fr/actualites-valencienn.... Lyliane
05:29 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : voyager pour raviver la mémoire... | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
01/06/2018
Appel aux citoyens français pour défendre l'intérêt général en matière d'écologie...
Mr Hervé Lebreton, professeur de mathématiques et auteur de l'ouvrage paru en avril 2018 "Je veux vivre en démocratie" avec son Association "Pour une démocratie directe" a rendu publiques, dans son ouvrage paru chez Max Milo, de nombreuses dérives dans nos institutions françaises. Il réclame notamment plus de transparence chez nos élus (conflits d'intérêts, réserve parlementaire, enrichissement personnel de certains élus…). Considéré comme un "lanceur d'alerte", il est suivi de près par les Renseignements Généraux, certains députés et sénateurs… Pour en savoir plus, consulter par exemple son site ou celui des éditions Milo.
Même si je ne souhaite pas m'engager sur ce terrain là, (plutôt risqué au demeurant), cet homme pose une question qui m'a donné le désir d'écrire cet article: "De simples citoyens peuvent-ils défendre l'intérêt général". Personnellement, je pense qu'il est grand temps de ne plus nous contenter de ronger notre frein et d'accepter que, décision après décision, nos élus ajournent ou dénaturent des lois urgentes sous le poids de lobbys industriels. Hier, 30/5/2018, je lisais sur Internet un article du Journal Libération à propos de la Loi Agriculture et Alimentation. Son titre était:" Pourquoi les lobbys gagnent-ils toujours à la fin?" et il m'a renforcée dans mon ressenti d'un "trop c'est trop"!.
Le journaliste de Libération cite notamment que, dans la loi votée hier, toutes les mesures visant à restreindre la dangerosité du glyphosate, herbicide reconnu pourtant cancérogène par l'O.M.S. (Organisation Mondiale de la Santé), ont toutes été repoussées: survol par des drones des champs traités, zone de protection autour des habitations, transparence de l'industrie des pesticides, fonds d'indemnisation des victimes du glyphosate… Il y avait déjà eu le C.E.T.A, les prospections offshore de Total en Guyane, les résistances du lobby nucléaire à fermer de vieilles centrales, des scandales sanitaires… Nous pouvons nous interroger: jusqu'où sommes nous prêts à aller sans réagir?
Le journal Libération pose également à juste titre deux questions importantes: "Notre démocratie serait - elle polluée, dans le plus grand secret, par des abus et des conflits d'intérêt"? Notre Assemblée Nationale serait - elle la plus pro-business de notre histoire?" Je pense, pour ma part, qu'il est encore temps de peser sur nos élus de quelque bord qu'ils soient, députés comme sénateurs, et de ne pas continuer à paraître d'accord avec des textes votés en notre nom. Le Ministre Mr N. Hulot, en qui beaucoup avaient placé leur espoir, "prétend réconcilier économie et écologie"...Cela signifierait-il que l'économie primerait sur la défense de l'environnement?...
Il me semble, quoi qu'il en soit, qu'il est grand temps de faire savoir, par tout moyen pacifique à notre portée (pétitions, tweets, courriers, articles, conférences, réunions associatives, interviews…), que nous n'approuvons pas les reculades gouvernementales successives, qui ne vont pas dans le sens d'une protection des citoyens comme de notre planète. Allons-nous enfin nous réveiller et réveiller les consciences comme par exemple tente de le faire Mme Elise Lucet dans Envoyé Spécial avec les Monsanto Papers ou en dénonçant le lobby du tabac… ou Mme Marie Monique Robin à travers ses films engagés? Cet article est comme un appel citoyen à pratiquer une forme de démocratie directe et à ne plus ajourner à demain un sursaut, pacifique mais nécessaire, des citoyens que nous sommes.
Pour conclure, je conseillerai à tous de lire non seulement l'ouvrage de Mr Hervé Lebreton, mais aussi celui de Mr Maxime Combes intitulé: "Sortons de l'âge des fossiles!" paru au Seuil en octobre 2015. Pour ceux qui voudraient lancer un sondage ou une pétition, s'adresser sur Internet à www.mesopinions.com, site de sondages et de pétitions en ligne. Ensemble, tout devient possible !
Lyliane
02:00 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, L'EAU ET LA MER, LA FORET, LECTURES, LES ABEILLES, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : pouvoir citoyen, lutter contre les lobbys | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
26/05/2018
Passer à une économie bleue, selon les recommandations de Mr Gunter Pauli...
Mr Gunter Pauli est bien connu de nos jours pour avoir crée la fondation Zeri - Zero Emission Research and Initiatives,-, alors que nous le connaissions précédemment comme le fondateur de la marque Ecover, attachée à vendre des produits ménagers à base d'huile de palme. Mais, il faut savoir que Mr Pauli avait très vite réalisé qu'en faisant cela, il contribuait à la destruction de la forêt tropicale d'Indonésie. Il est donc aujourd'hui populaire pour avoir changé de politique commerciale en tant que "repenti de l'économie verte". Membre du Club de Rome, avec d'autres personnes du monde scientifique, économique et politique, Mr Pauli essaie désormais de poser les fondements d'une écologie politique moderne.
Mr Gunter Pauli , originaire de Belgique, a publié en 2011 "L'économie bleue, 10 ans, 100 innovations et 100 millions d'emplois" chez Caillade Publishing, un ouvrage qui résume des solutions récoltées un peu partout dans le monde et qui est traduit en 40 langues. Il offre dans son ouvrage des idées en open source et il indique des "business models". Dans l'économie bleue qu'il préconise, il distingue 4 principes essentiels: s'opposer à l'économie rouge (industrie linéaire), aller au-delà de l'économie verte circulaire, mais qui cause encore quelques impacts environnementaux tout en se soumettant aux lois de la physique.
Selon Mr Pauli, l'économie bleue est certes une économie circulaire, mais elle transforme de façon durable sans polluer. Elle serait même capable de régénérer notre environnement. Il essaie de transposer à l'échelle industrielle les prouesses de la nature. Pour lui, notamment mondialisation rime avec maritimisation. Car la mer, selon Mr Pauli, serait notre avenir et un remède anti-crise.
En France, le Parlement a adopté le 21/6/2016 un projet de loi sur le modèle de la "blue economy". C'est l'occasion de promouvoir un nouveau modèle d'affaires afin d'inspirer les entrepreneurs à façonner une nouvelle économie fondée sur l'innovation. Mr Pauli se tourne notamment vers les jeunes et il leur propose des "fables", pour qu'ils apprennent à travers les sciences. Pour en savoir plus, consulter l'ouvrage "l'économie bleue expliquée aux enfants" ou les sites Internet: www.zeri.org. ou www.icdd.fr.
Lyliane
07:04 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, LECTURES, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : l'économie bleue | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
25/05/2018
Le nouveau minimalisme ou l'art de vivre avec l'essentiel...
La revue Avantages a publié sous la plume de M.L.M. un article, égayé de témoignages, destiné à faire prendre conscience au grand public qu'une vie "minimaliste" c'est-à-dire plus économe et écolo est de nos jours fortement recommandée. Par exemple, il est écrit que l'on peut réduire ses déchets, compresser sa garde-robe, éviter les emballages par des achats en vrac, recycler ses objets inutilisés en allant dans des ressourceries ou des associations qui récupèrent meubles, livres et vêtements comme Emmaüs, faire soi-même certains produits et partager avec autrui le gros équipement de bricolage et de jardinage...
On peut se poser la question si ce nouvel art de vivre est une mode ou si elle permet de sortir en partie de la société de consommation en se reconnectant à ses véritables besoins. Le minimalisme est-il pour autant triste, culpabilisant et synonyme de retour en arrière? Les témoignages publiés ne semblent pas aller dans ce sens. Au contraire, la plupart soulignent le côté économique, sain, voire ludique de ce mode de vie qui allège et ouvre sur les autres. Après le "chacun pour soi" commence à naître en effet un espace de partage.
Après la période dominée par l'obsolescence programmée des appareils, le gâchis alimentaire, les emballages qui polluent tout notre environnement, les jouets plastiques made in China qui cassent rapidement et les achats compulsifs qui ne servent jamais, il s'est crée dans notre pays un mouvement pour se délester de l'inutile et pour viser la qualité dans ses achats. Des "repair café" se sont notamment crées pour réparer les objets, des sites de troc sont nés, des ateliers de création de produits ménagers, des associations "zéro déchet" ont vu le jour...
La première étape conseillée semble être d'accepter de faire le tri dans ses affaires en évitant le " je garde au cas où". Donner, vendre, échanger, tout est possible plutôt que jeter ou de s'encombrer inutilement! Puis, avant chaque nouvel achat, il est recommandé de se poser la question: en ai-je vraiment besoin? n'ai je pas déjà quelque chose de semblable? Généralement cela freine les élans irréfléchis. Ensuite, innover en organisant par exemple un apéro sans rien acheter avec des produits savoureux "faits maison" comme des chips d'épluchures de carottes, du caviar d'aubergines et des bâtons de carottes, des feuilles d'endives remplies de fromage blanc, de l'houmous, un cake aux courgettes et à la feta...
Certaines personnes choisissent de ne garder que savon de Marseille, bicarbonate et vinaigre blanc à la place des produits ménagers qui remplissaient leurs placards. D'autres trouvent leur bonheur dans des brocantes ou en rénovant de vieux vêtements. D'autres fuient les supermarchés et vont chez des producteurs locaux, dans des A.M.A.P. faire leurs achats hebdomadaires. Non seulement on gagne en temps et en argent, mais on se sent plus créatif. S'alléger malin est en effet à l'ordre du jour!
Pour aller plus loin avec cette démarche responsable, il est conseillé de lire les ouvrages suivants: " Le bonheur est dans le peu" de Mme F. Jay (éditions First), chez Thierry Souccar "Familles zéro déchet", "Ciao Bazar" au Courrier du Livre, "Le Livre du Lagom par Mme Thoumieux, "J'arrête de surconsommer" aux Editions Eyrolles par Mr T. Siceaux paru aux Editions First ou "Labo zéro conso" aux Editions Eyrolles ou "Change" de Mme A. Olive (Editions Edilivre). Il est également utile de suivre les conseils de l'Ademe - www.ademe.fr - comme de consulter les sites Internet ou les blogs: www.famillezerodechet.com, www.lacabane-antigaspi.com, myslowlife.fr, www.consovrac.com, www.unpeubocauxalafolie.com, www.marseillevert.fr, ressourcerie.fr, www.geev.com, www.demenagersansdemenager.fr ou www.labourseoulavie.fr, label-emmaus.com, www.myscandinavianhome.com...
Lyliane
06:08 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : minimalisme, famille zero déchet, vivre avec l'essentiel, recycler, acheter en vrac | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
23/05/2018
Comment faire pour devenir "famille de vacances" pour enfant de famille défavorisée?
Dans le journal Convergence du Secours Populaire, Mme Lucie Forsans, chargée de missions, nous donne quelques précisions concernant l'accès aux vacances d'enfants de familles défavorisées. Accueillir un enfant pendant les congés est en effet possible pour des familles de notre pays disposant d'une chambre libre et qui auront été agrées par la Direction Départementale de la Cohésion Sociale.
La première démarche à faire est de contacter le Secours Populaire, la Fédération, le Comité ou l'Antenne la plus proche de chez soi. Dans chaque département il y a en effet ce genre d'organismes. Un bénévole du SPF viendra échanger avec la famille pour discuter de ses possibilités d'accueillir en vacances un enfant provenant du même département ou d'une autre région de France. Pour obtenir la liste des antennes à proximité, contacter sur Internet: www.secourspopulaire.fr.
La famille volontaire pourra à cette occasion exprimer ses souhaits et ses disponibilités. Une fois l'accueil validé, tout sera mis en œuvre pour qu'un enfant puisse passer de belles vacances au sein d'une famille d'accueil temporaire. Il faut savoir en effet que de nombreux enfants ne quittent jamais leur quartier faute de moyens. Le Secours Populaire estime à 1 sur 3 le nombre d'enfants privés de vacances. Certains n'ont même jamais vu Paris, le bord de mer, la montagne... et pour eux ces vacances représenteront un plaisir dont ils se souviendront longtemps.
Lyliane
19/05/2018
Appel au Président de la République pour le Principe de Précaution en matière de médecine et de santé !
Appel au Président de la République pour le Principe de Précaution en matière de médecine et de santé !
En cliquant sur JE SIGNE LA LETTRE, j’exprime ma volonté que soit inscrit dans la Constitution le principe de précaution en matière de santé et de médecine.
Diffusez cette lettre ouverte,
Parlez-en autour de vous,
Interrogez vos élus,
Discutez-en avec votre médecin,
Afin que le Président de la République écoute le peuple souverain et soumette une réforme de la Constitution au Parlement ou organise un référendum.
Mais ce n’est que le début.
Il est maintenant urgent d’informer le plus grand nombre de personnes possibles de cette grande initiative. Le projet de réformer de la Constitution est en cours, les Parlementaires pourraient être convoqués pour voter d’un jour à l’autre. Merci de partager le plus largement cet Appel au Président de la République. Vous pouvez faire bouger les choses. Vous êtes notre seul relai pour obtenir des milliers de signatures, indispensables pour que notre cause attire l’attention des Autorités. Merci de partager la page suivante sur Facebook ou directement par email :
Cliquez ici pour partager cette lettre ouverte avec vos ami(e)s sur Facebook
Transférez cet email à au moins 5 de vos contacts
Voici le lien à faire circuler :
https://www.
Un grand merci,
Pr Luc Montagnier
Pr Henri Joyeux
10:40 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, LES PETITIONS, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Vive le cuir végétal!
Je lis dans Version Femina de cette semaine un article de T.H. sur des matériaux innovants sous le titre "vive le cuir végétal". En mars, la fondation H et M avait subventionné des créateurs de fibres issues de surplus agricoles, d'algues ou de champignons. Ces productions restent apparemment plus écologiques au niveau de la consommation d'eau et de l'énergie dégagée, affirme la consultante en mode vegan: Mme Charlène Romao. Début avril 2018, le salon Veggie World Paris mettait en lumière des options végétales à base d'ananas, pommes, carottes. Il s'agit en effet de garantir des produits obtenus sans souffrance animale. C'est le cas par exemple du maroquinier Ashoka Paris, qui propose ceintures et sacs en cuir de pomme! Résistante et imperméable, cette matière s'obtiendrait avec des pelures de pommes séchées, puis réduites en poudre.
Autre nouveauté: un matériau à base de feuilles d'ananas appelée la "slip-on" de Pinatex. D'autres marques comme Camper et Puma s'y intéressent également. Les épluchures de fruits et légumes pourraient aussi servir à faire des teintures. Chez le fabricant de linge de maison Whole, on fait bouillir la peau d'avocat pour obtenir la couleur "rose sorbet". Si on utilise des épluchures de carottes, on retrouve un jaune ocre, alors qu'avec des pelures d'oignons c'est plutôt un orange pâle. En parfumerie enfin, la maison Etat Libre d'Orange prévoit de lancer à l'automne "I am Trash, les Fleurs du Déchet", une eau fraîche crée à partir de déchets organiques.
Une vraie révolution! Pour en savoir davantage, consulter par exemple sur Internet les sites: www.nae-vega.com ou le site d'H et M ou d'Ashoka.
Lyliane
06:56 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : du cuir et des teintures végétales. | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
18/05/2018
Le Bercail à Puget sur Argens, un domaine viticole pas comme les autres...
Dans le supplément de Nice-Matin "Nous" consacré aux territoires, j'ai particulièrement apprécié un article de Mme Amandine Roussel nous présentant le Domaine du Bercail (83). Sur 14 ha sont cultivées des vignes par 14 adultes handicapés officiant de la taille aux vendanges jusqu'à l'étiquetage et à la vente au caveau. L'originalité du lieu tient, en effet, au fait que c'est la seule structure à vocation agricole de toute la Provence spécialisée dans l'accueil et l'insertion de personnes en situation de handicap. Trois moniteurs d'ateliers encadrent les travailleurs handicapés sur l'ESAT (établissement et service d'aide par le travail).
En 1984, la commune de Puget sur Argens a confié le domaine à l'abandon à l'ADAPEI Var-Méditerranée, moyennant un bail emphytéotique à titre gracieux. Un gros travail d'arrachage des vignes et de replantation a suivi. Au départ, ils faisaient du rosé et du rouge, explique le maître de chai Mr F. Guibal. Puis, ils ont essayé le blanc dans les années 1990. Enfin, depuis 2013, le Domaine a obtenu la certification en Agriculture Biologique. En juin, 1,6 ha de vignes supplémentaires devrait être planté à Fréjus grâce à l'aide de la Caisse d'Epargne Côte d'Azur.
Le Domaine du Bercail produit aujourd'hui 470 hl de vin chaque année, dont 70% de rosé en AOC Côte de Provence, 20% de rouge et 10% de blanc. Cela équivaut à 45 000 bouteilles et à 3 200 bag-in-box. "Les travailleurs ont acquis peu à peu la technique et un vrai savoir-faire", ajoute Mr Guibal. "Ce sont des vignerons à part entière"! Le domaine, récompensé par 9 médailles (dont une pour la cuvée 2017), suscite surtout l'admiration par sa dimension sociale. Outre le vin, on trouve également sur place un restaurant, une blanchisserie. Une filière espaces verts est présente ainsi qu'un foyer de vie. Les adultes handicapés se sentent utiles et ils se réjouissent de faire partie de l'aventure varoise.
Pour davantage d'information, contacter sur Internet: www.vigneron-independant.com/domaine-le-bercail ou sur place à l'adresse suivante:
Lyliane
06:03 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, LECTURES, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : domaine du bercail (83) | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
17/05/2018
Des poubelles flottantes pour collecter les déchets dans les ports...
La grande épuisette, nommée Salabre, qui servait à ramasser les détritus en mer a été remplacée depuis peu dans les ports de Golfe-Juan(06) et de Toulon(83) par des poubelles flottantes mises au point par des surfers australiens. En effet, écrit le journal "Nous", supplément de Nice-Matin, Mrs Peter Ceglinski et Andrew Turton ont imaginé un "Seabin" muni d'une pompe électrique qui crée un courant continu attirant déchets et hydrocarbures vers un collecteur. La Société Poralu a commercialisé cette invention très utile, qui peut fonctionner 24h sur 24 et qui permet de traiter 7 jours sur 7: 25 000 litres d'eau par heure.
Chaque jour, ce sont 1,5 kg de détritus qui sont collectés dans ces 2 ports dans un sac en fibres naturelles et ils peuvent ensuite être triés à terre. Nous devons remercier la Chambre de Commerce et d'Industrie du Var qui a dépensé 4 000 euros pour l'acquisition de ces Seabin. Faisons connaître cette invention autour de nous et demandons à nos élus de s'y intéresser. Il en va de la propreté de la mer et des océans qui bordent nos côtes!
Selon la revue Science et Avenir, plusieurs ports de plaisance (La grande-Motte...) et ports commerciaux en France comme en Angleterre (Porsmouth) étudient actuellement la possibilité d'acquérir ces "poubelles des mers". Ils ont été fabriqués jusqu'ici en 500 exemplaires à quelques 3 300 euros pièce. Pourquoi d'autres ports français et étrangers ne feraient-ils pas cet investissement? Les citoyens européens que nous sommes pourraient peut-être même choisir d'investir sur une plateforme participative afin de soutenir de tels projets...
Pour en savoir davantage, contacter la Société Poralu sur Internet à
07:09 Publié dans ARTICLES ENGAGES, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : seabin, poubelles flottantes dans les ports | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Permettre un répit aux aidants...
Dans la revue Messages du Secours Catholique, j'ai relevé un article de Mme Clarisse Briot sur la dépendance vue du côté des personnes qui soutiennent un proche malade ou handicapé. Permettre à ces personnes de sortir de leur isolement et de "souffler", telle est la mission du "bénévolat de répit", expérimenté depuis 2 ans par le Secours Catholique à Pau. Certains veillent depuis de nombreuses années sur leurs parents, leurs conjoints, atteints de la maladie d'Alzheimer. Selon l'article ces "aidants" seraient environ 8 millions en France.
Même s'il existe dans notre pays des personnes salariées qui viennent faire des soins (aide-soignante) ou un peu de ménage, des courses ou des repas (aide-ménagère), il y a peu de répit pour les proches. Aussi, la venue d'une personne bénévole une à deux fois par semaine est attendue avec impatience. Un peu de vie sociale et de moments pour soi sont alors bienvenus. Des maisons de répit et des plateformes existent mais elles sont généralement payantes. Les aides matérielles et financières allouées aux aidants et aux malades ne permettent souvent pas cette dépense.
Cependant, au Secours Catholique de Pau, un médecin à la retraite a monté une équipe de "bénévolat de répit" et la coordonne. Celle-ci, composée d'une ancienne infirmière et de bonnes volontés permet de donner de son temps gratuitement à domicile. Les demandes de soutien sont centralisées et, selon le cas choisi, le bénévole se rend chez l'aidant quelques heures par mois.
Les qualités requises pour ce bénévolat sont l'empathie, l'engagement et la confidentialité. Il s'agit en effet d'apporter une présence bienveillante et solidaire, de prendre soin avec le sourire et en donnant confiance. C'est une véritable bouffée d'oxygène pour la personne aidante! Près d'un aidant sur deux, en outre, est en activité professionnelle, 57% sont des femmes et un tiers d'entre eux décède avant le proche soutenu.
Depuis le début de l'expérience, 13 bénévoles se sont portés volontaires et ont accompli une vingtaine d'accompagnements à raison de 3 heures de présence par semaine ou tous les quinze jours, écrit Mme Briot. Une fois par mois, l'équipe se réunit dans un "groupe de parole" animé par une psychologue en retraite. En effet, "ce bénévolat implique de ne pas entrer dans une relation de trop grand attachement ou d'amitié".
D'autres villes, d'autres associations pourraient prendre modèle sur ce qui est fait à Pau, car les besoins des aidants sont immenses dans notre pays. En Allemagne, à Francfort par exemple, on aide la personne par téléphone. Chaque jour en effet des aidants appellent soit pour se confier, soit pour exposer un besoin. Les bénévoles écoutants sont formés à l'entraide: ils encouragent, déculpabilisent, donnent des adresses en allemand ou en turc...
A quand une "culture du répit" ? demande la journaliste de Messages. Pour aller plus loin avec ce thème, envoyer un message par e-mail à : repitpau.642@secours-catholique.org ou téléphoner au 06 79 97 64 26. Sur Internet, consulter également:
www.lamaisondesaidants.com/le-repit-de-laidant/
Lyliane
06:09 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : maisons de répit, bénévolat pour les aidants | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
15/05/2018
Selon Bio consom'acteurs, dernières avancées positives pour la bio.
dossiers et débats
Loi alimentation, Règlement Bio: les dernières avancées pour l’agriculture biologique
Publié par Webmaster le ven. 04/05/2018Durant le mois d’Avril, les nouvelles pour la bio ont été particulièrement positives. Malgré des décisions qui semblaient peu réjouissantes ces derniers mois, notamment la suppression des aides au maintien pour les agriculteurs en bio en Septembre dernier, il semble que l’évolution vers une alimentation plus durable et responsable soit enfin de mise, bien qu’elle puisse être vue comme trop lente au regard de l’urgence climatique et écologique actuelle.
Loi alimentation : la bio à l’assaut des cantines
A la fin du mois d’Avril, de bonnes nouvelles sont tombées pour la bio. En effet, le vendredi 20 Avril 2018, le projet de loi Agriculture et Alimentation a été voté à la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale. Et certains amendements adoptés sont plutôt positifs pour une agriculture durable.
Plus de bio, assez de bio ?
Le plus remarquable d’entre eux a notamment été celui de l’ancienne ministre de l’Écologie Delphine Batho (PS), qui a permis d’inscrire dans le projet de loi que les repas servis dans les cantines devront comprendre au moins 50% de produits locaux ou labellisés d’ici 2022 (c’est-à-dire acquis selon des modalités prenant en compte le coût du cycle de vie du produit, de produits issus de l’agriculture biologique, de ceux bénéficiant de l’écolabel pêche, et encore ceux issus d’une exploitation ayant fait l’objet d’une certification environnementale). Quant à la bio, la part fixée est d’au moins 20% de la valeur totale.
Si nombre d’associations environnementales comme Bio Consom’acteurs ou Agir Pour l’Environnement (qui avait lancé une pétition pour demander 30% de bio plutôt que 20%) auraient préféré un projet de loi plus ambitieux en ce qui concerne la part du bio dans la restauration collective, ces décisions vont dans le bon sens. Maintenant : passage à l’action !
Le commerce équitable fait son entrée
Autre bonne nouvelle : la part du commerce équitable inscrite aussi dans le projet de loi ! En effet, un amendement proposant d’introduire le commerce équitable dans les objectifs d’amélioration de qualité et de durabilité de l’alimentation en restauration collective publique a été adopté.
Par ailleurs, bien qu’un des amendements adoptés permette une plus grande diversification de protéines, et notamment le développement d’alternatives à base de protéines végétales dans la restauration collective, il semble que ni l’Assemblée ni le gouvernement ne soient prêts à proposer un repas végétarien par semaine, malgré la nécessité indéniable de diminuer la consommation de viande en France et plus largement en Occident…
Le vote définitif du projet de loi est prévu en séance publique du 22 au 24 mai 2018.
Semences paysannes: l’Europe délivre les agriculteurs bio
A l’échelle européenne, la roue tourne également pour l’agriculture biologique ! A Strasbourg, le Parlement Européen a adopté une nouvelle législation visant à soutenir la production biologique. Parmi les décisions qui ont fait le plus de bruit, on trouve une mesure autorisant les agriculteurs bio à vendre les graines issues de leurs propres récoltes. La commercialisation de semences paysannes (c’est-à-dire qui ne sont pas inscrites au catalogue officiel, dans lequel « la majorité de ces semences appartenait à des multinationales comme Monsanto. » selon le Figaro) n’est désormais plus illégale !
En revanche, cette mesure n’entrera en vigueur que dans deux ans et demi, soit en 2021…
Il y a donc de quoi se réjouir pour l’alimentation et l’agriculture bio en France et en Europe ! Mais si ces décisions représentent une avancée considérable, il reste encore de très gros efforts à faire pour que notre société développe une agriculture saine.
Bio Cosom'acteurs
05:10 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, LECTURES, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : avancées pour la bio en france | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
14/05/2018
Ne jetez plus vos cartouches d'encre vides!
Sur les 81 millions de cartouches d'encre vendues chaque année pour nos imprimantes, seulement 15% sont recyclées dans notre pays, écrit le journal Nous, supplément de Nice-Matin. C'est un véritable désastre écologique! Une association nommée Cartouche Vide essaie pourtant depuis 15 ans de faire adopter un comportement plus responsable à la population française.
Afin d'y parvenir, Cartouche Vide propose aux citoyens d'échanger leurs cartouches usagées contre de l'argent. Elle leur propose une somme allant de 4 centimes à 4 euros selon les modèles et les marques. Au-delà de 20 euros de gains épargnés, Cartouche Vide prend en charge l'envoi. La société, implantée à Vence (06) depuis 2001, récupère en effet les cartouches vides, les reconditionne et les remplit à nouveau d'encre pour leur donner une nouvelle vie.
Pour joindre l'association, contactez la sur Internet à www.cartouche-vide.fr ou par courrier à: Cartouche Vide, Chemin de la plus haute Sine-06140- VENCE ou même par e-mail en remplissant un formulaire sur le site.
Lyliane
Une correspondante rajoute un commentaire que je publie pour information:
Ne jetez plus vos cartouches d'encre vides! :
"Bonjour, A propos du recyclage des cartouches, à Montélimar, une petite entreprise familiale recharge les cartouches à un prix défiant toute concurrence. Cela s'appelle la Cartoucherie, et en plus vous bénéficiez d'un tas de précieux conseil pour réparer vos imprimantes ou les tester. Vous pouvez trouver une présentation de leur activité sur le blog PRELE PROVENCE http://preleprovence.
Eleonore
05:46 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : cartouches vides | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | | |
13/05/2018
Jeunes pousses en stage d'entrepreneuriat au Canada...
Selon Courrier International d'avril 2018, 15 entrepreneurs en herbe venus de Sarcelles, Cergy-Pontoise ou Vaulx-en-Velin s'envoleront en septembre 2018 pour Toronto (Canada) pour y suivre un stage de formation accélérée. Ils le doivent au programme Récipro' Cités, une association canadienne d'aide à l'insertion La Passerelle - I.D.E. Son but est d'élargir l'horizon et de présenter des modèles d'intégration par l'entrepreneuriat.
Depuis 2015, 50 Français ont déjà suivi ce programme. Ils ont été sélectionnés sur dossier par les missions locales de Pôle Emploi selon les projets présentés par ces jeunes entrepreneurs. On trouve plus de détails sur ces stages, censés favoriser à terme l'immigration francophone au Canada, en consultant le Courrier Expat de Mme Léonie Tchatat ou en s'adressant à: www.passerelle-ide.com. Un courrier peut également être adressé à La Passerelle - I.D.E. 2, Carlton ST- Toronto-QN M5B- 1J3- Canada.
Lyliane
06:04 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, SOCIETE COLLABORATIVE | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
10/05/2018
Gratuité des transports publics...
Dans le Courrier du Retraité d'avril 2018, à la rubrique Consommation, un article proposé par Mme Anne-Sophie Quérité se fait le chantre d'une nouvelle mesure en France ou en Europe: passer à la gratuité des transports publics pour tout ou partie du réseau. Ce serait par exemple applicable dans des villes moyennes (moins de 100 000 habitants) et cela irait dans le sens de favoriser la transition écologique. En effet, les citoyens pourraient alors être poussés à se déplacer davantage en transports en commun qu'en voitures particulières. L'idée a été lancée récemment par Mme A. Hidalgo, maire de Paris, qui propose de rendre les transports publics parisiens gratuits d'ici 2020.
C'est déjà le cas de la capitale de l'Estonie: Tallin, mais, pour le moment, c'est le seul exemple dans une capitale. Chez nous, la ville de Niort et une vingtaine de villes moyennes ont déjà franchi le pas. Mais la gratuité des transports publics bute sur le fait que ce seraient les collectivités locales qui devraient financer cette contribution à travers les impôts locaux comme en France... On peut toutefois imaginer que des employeurs privés ou publics pourraient aussi contribuer à cet effort. Outre le coût pour les collectivités locales, que tous les citoyens payaient plus ou moins jusque là à travers leurs impôts, certains craignent également une baisse de la qualité du service. C'est pourquoi le parc des véhicules de transport en commun devrait être renouvelé et étendu.
L'article de Mme Quérité va plus loin encore. En effet, elle étend sa proposition de gratuité à tous les secteurs faisant partie du bien commun comme l'eau, l'énergie...et elle propose de les sortir "des lois du marché". Quoi qu'il en soit, l'idée est lancée et mérite réflexion, même si pour le moment elle paraît "révolutionnaire" dans notre système dit capitaliste...
Pour aller plus loin avec la gratuité des transports publics, consulter sur Internet: www.slate.fr › Politique.
Lyliane
05:46 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, MEDIAS, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : gratuité des transports publics..; | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
08/05/2018
Aidant(es): c'est comment ailleurs et où en sommes-nous en France?
Ce titre a été emprunté à un important dossier publié dans mon journal syndical destiné aux retraités et rédigé par Mrs D. Balducci, J. Chenet, M. Le Disert, JL Viguier et Mmes M. Cahouet, AM. Guichaoua et M. Olivain. Car comment faire face au vieillissement, à la perte d'autonomie, à certaines maladies dégénératives de la population? se demandent les gouvernements de tous les pays à l'heure actuelle. A travers certaines prises en charge, notre pays pourrait peut-être y puiser des idées, au moment où une mission Flash de la Commission des affaires sociales a rendu un rapport ( fin janvier 2018 ) pour compléter la loi de 2015, dite Loi ASV, relative à l'adaptation de la société au vieillissement.
En Europe par exemple, on distingue deux approches: celle des pays du Nord et celle des pays du Sud. En Suède par exemple, dès la fin des années 1960, des mesures ont été prises en faveur des personnes âgées grâce à une politique publique d'aide financée par l'impôt. Le pays a également développé un système de soins longue durée et un véritable soutien aux aidants, afin qu'ils puissent concilier emploi et aide. Il y a en effet la possibilité d'obtenir un congé rémunéré à hauteur de 80% avec maintien des droits sociaux et garantie de retour à l'emploi. Une indisponibilité de 100 jours est aussi possible. Une loi de 2009, enfin, oblige les municipalités à proposer des mesures individualisées pour les aidants, dont l'accès facilité au répit. Mais ce texte donne des offres variables d'un territoire à l'autre... En Ecosse et en Irlande, le droit à congé rémunéré est complété par un système de soutien avec des ONG, des organisations d'aidants, formant et accompagnant les personnes ayant besoin d'un espace d'entraide.
En Italie, par contre, l'aide apportée relève du domaine privé. Jusqu'aux années 2000 existait une forme d'aide informelle dans la mesure ou peu de femmes avaient un emploi et notamment une cohabitation intergénérationnelle. Avec l'immigration venue des pays de l'Est et de l'Afrique, les femmes de ces populations souvent en situation irrégulières ont commencé à s'occuper des personnes âgées dépendantes. Ces emplois, non déclarés, leur ont permis de s'insérer grâce à un permis de travail et de suivre des formations linguistiques et professionnelles.
Au Québec, on pratique ce qu'on appelle "le baluchonnage" pour les aidantsfamiliaux des personnes atteintes d'Alzheimer. Cela consiste à accorder un répit d'une durée de 4 à 14 jours à temps plein. Cette période permet de repérer les solutions possibles pour alléger la tâche des aidants familiaux. Ces personnes reçoivent en outre une formation de 35 heures avant d'intervenir, puis 14h de formation continue. Le coût de l'opération est de 185 euros par jour, dont 11,10 euros restent à la charge de la famille du malade.
En Belgique, qui fait pourtant partie de l'UE, une expérience du même type est menée pour une durée de 3 à 14 jours consécutifs avec un maximum annuel de 21 jours. Des formations de 8 jours sont également dispensées. Le coût est de 65 euros, plus des frais annexes de déplacement de l'aidant nommé "baluchonneur".
Pour le moment , en France, le congé des aidants n'est pas rémunéré, mais leur emploi est maintenu. Les compléments d'heures d'aide à domicile ou les accueils temporaires sont jusque là financées à hauteur de 500 euros. Par ailleurs, la loi du 8 août 2016 élargit le champ des personnes éligibles aux aidants sans lien familial et aux personnes accueillies en établissement. Il autorise notamment des périodes d'activité à temps partiel et son fractionnement. Depuis la loi du 13 février 2018, il faut néanmoins savoir qu'un salarié peut faire don (anonyme ou pas) de jours de congés ou de RTT à un ou une collègue proche aidant. Le ou la salarié(e) en bénéficiant est rémunéré pendant son absence et ne perd ni son ancienneté, ni ses points retraite... Il existe aussi un congé de solidarité familiale (au maximum de 3 mois) pour assister un proche en fin de vie ou un enfant pour une intervention grave.
Espérons toutefois qu'en France, le projet de loi sur le "droit au répit", qui jusqu'à présent est intégré à l'APA, soit à la hauteur des espérances des aidants! Car une absence de 24h sur 24 pour aider une personne dépendante n'est pas encore comprise dans la loi... Par exemple, améliorer la durée du congé de proche aidant en la portant à un an serait une avancée souhaitable. De même, indemniser le congé sur la base d'une allocation journalière de présence parentale dans le cadre de l'assurance maladie, mesure préconisée par le rapport Flash, mériterait de reposer en majeure partie sur les pouvoirs publics. Car, comme le disent les rédacteurs et rédactrices du dossier," la prise en charge de la perte d'autonomie est une responsabilité nationale".
Il y avait en France 8,3 millions d'aidants en 2016. 90% d'entre eux font partie de la famille. Parmi ces aidants, on compte 70% de femmes et 30% sont les enfants du malade. 50% ont une activité professionnelle. Le temps moyen consacré à l'aide journellement est de 5H et ce sur plusieurs années (environ 4 ans).
Pour en savoir davantage sur ce sujet, se reporter notamment aux ouvrages de Mr Michel Billé, sociologue, publiés aux éditions Erès. Il est possible aussi de joindre le site suivant: https://www.editions-eres.com pour commander ou consulter ses ouvrages.
Lyliane
01:07 Publié dans ARTICLES ENGAGES, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : aidants, qui sont-ils et comment les aider? | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
06/05/2018
La solidarité, ça les emballe!
Dans le n° d'août 2017 du Journal La Vie, un article de Mme Pauline Pons évoque sous ce titre humoristique l'atelier-boutique du 18ème arrondissement à Paris, où l'Association Carton Plein 75 collecte des emballages. Ces cartons en bon état sont revendus ou peuvent servir à des déménagements à pied ou à bicyclette que l'association est susceptible d'organiser. Les cartons inutilisables sont transformés en confettis.
Ce projet centré sur l'humain et l'environnement se veut "un tremplin vers une stabilité professionnelle". Une accompagnatrice socio-professionnelle encadre les personnes employées. Cette association est, en effet, tournée vers les sans abri et toutes les personnes en difficulté ou au chômage sur la région parisienne. Son versant écologique vient du fait qu'elle a décidé de ne produire aucun déchet et de limiter sa pollution atmosphérique. Les bénévoles qui oeuvrent au sein de Carton Plein 75 se nomment des "valoristes". Un tiers environ d'entre eux (27 sur 72 ) ont grâce à l'association retrouvé un emploi.
Je pense qu'une telle initiative pourrait être reprise avec profit dans d'autres régions françaises. Pour en savoir davantage, consulter le site Internet: www.cartonplein.org ou téléphoner au 01 42 57 49 93.
Lyliane
09:15 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : carton plein 75 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
30/04/2018
Objectif de la Loi Elan (Evolution du logement et de l'aménagement numérique)...
Le gouvernement actuel va mettre en débat au Parlement français un texte de loi baptisé ELAN à partir du mois de juin 2018. L'objectif de ce projet est "de quintupler les ventes annuelles de logements sociaux pour permettre aux bailleurs sociaux de construire davantage", avons nous pu lire le 3/4/2018 dans le Journal Nice-Matin. Mr J.C. Driant, professeur à l'Ecole d'urbanisme de Paris et spécialiste des politiques du logement, estime "que ce sont des mesures qui vont dans le bon sens pour faciliter la construction, mais dont il ne faut pas attendre monts et merveilles".
Selon Mr Driant, ce projet de loi s'inscrit dans une dynamique qui existe depuis une dizaine d'années (cf Mr B. Apparu et Mme C. Duflot). Pour construire plus, en effet, au-delà de la Loi de Finances 2018 qui prévoit un abattement fiscal consenti aux particuliers qui cèderont d'ici fin 2020 un terrain pour y bâtir des logements, le projet de loi ELAN devrait faciliter la cession de foncier public à des prix inférieurs à leur valeur (décote). Le texte prévoit notamment des mesures techniques saluées par les professionnels, promoteurs et entreprises du bâtiment comme la création d'outils facillitant les opérations d'aménagement urbain (encadrement des recours contre les permis de construire sur 10 mois, normes d'accessibilité aux handicapés, transformation de bureaux en logements...).
Le texte de loi prévoit aussi de modifier les règles de la commande publique, ce qui n'est pas du goût des architectes. Quelques 200 d'entre eux, comme Mr J. Nouvel, ont écrit à Mr Macron pour attirer son attention sur le risque de voir produire les logements au rabais. En outre, une pétition recueillait 5 400 signatures d'architectes, de parlementaires, d'élus locaux et de présidents d'écoles d'architecture, réclamant le maintien de concours d'architecture et de la loi MOP encadrant les relations acteurs publics/architectes jusqu'ici.
Quant aux bailleurs sociaux ils se sont vus imposer 1,7 milliards d'euros de baisses de loyers et de hausses de prélèvements en 2018. Des regroupements de ceux gérant plus de 15 000 logements vont être demandés. Dans l'occupation des logements HLM, un réexamen tous les 6 ans de situations par rapport aux plafonds sera à l'ordre du jour afin de faire payer un "surloyer" à ceux qui les dépassent. Dans le secteur de la vente de HLM à un autre bailleur, elle sera facilitée que ce soit à l'unité, à leur occupant ou en bloc. Les locations privées touristiques de courte durée (Airbnb, Abritel...) par des professionnels ou des loueurs particuliers pourront entraîner des sanctions.
Attendons donc sereinement le vote de cette loi par le Parlement et tenons nous informés de ces textes. Pour en savoir plus sur ce projet de loi, téléchargez le texte sur le site Internet: droit-finances.commentcamarche.com › Télécharger › Documents.
Lyliane
10:01 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, MEDIAS, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE, URBANISME | Tags : projet de loi elan | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
28/04/2018
Quatre précieux conseils avant de se lancer dans la création d'une entreprise française...
Le journal Nice-Matin du 3/4/2018 a donné la parole à Mr Jean-Charles Kaiser, co-directeur de la structure de conseil en entreprises et commerces BGE Côte d'Azur ACEC à Nice (06), pour conseiller tous ceux qui aimeraient se lancer à "ouvrir leur propre boîte". Celui-ci les a divisés en 4 parties:
- Se poser tout d'abord les bonnes questions pour se préparer valablement.
Ce questionnement personnel préalable lui paraît en effet nécessaire, afin de transposer ses envies, ses compétences et ses savoir-faire dans un projet, susceptible de pouvoir être accompagné par une structure locale.
- Se former ensuite et s'informer.
Mieux on communique, on est bien informé sur les plans juridiques, financiers,sociaux, mieux on comprend comment fonctionne une petite entreprise. Il existe en effet des dispositifs de sensibilisation à la création d'entreprises dans chaque département. Pôle-Emploi pâr exemple peut proposer des ateliers sur ce sujet.
- Acquérir de la technique.
Une étude de marché doit être réalisée, un statut choisi, un business-plan élaboré, une recherche de financement amorcée.
- Savoir s'entourer enfin, avant et après la création.
Ne pas rester dans le Système D, mais aller rencontrer de vrais experts, des conseillers, car la lecture de forums, la recherche d'exemples sur Internet n'est généralement pas suffisante. En effet, des incubateurs existent qui peuvent être contactés.
Pour en savoir davantage sur le sujet, quelle que soit votre région, contactez la Chambre de commerce et d'Industrie ou par exemple les sites Internet: https://business-builder.cci.fr ou www.creer-mon-business-plan.fr.
Lyliane
04:57 Publié dans ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : conseils avant d'ouvrir sa boîte... | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
27/04/2018
La culture bio: l'avenir dans nos assiettes...
Les produits bio sont partout: à la ferme, au marché, dans les magasins spécialisés et même dans certains supermarchés. Mais ce n'est pas une invention récente, car depuis les travaux du philosophe allemand Rudolf Steiner, inventeur de la biodynamie dans les années 1920, l'écologie et l'éthique étaient au cœur de certains mouvements intellectuels. En 1962 était fondée l'AFAB (association française pour l'agriculture biologique). Le Mouvement indépendant Nature et Progrès a été crée en 1964. Toutefois, en France, le tournant est vraiment intervenu en juillet 1980, avec la reconnaissance officielle d'un type d'agriculture n'utilisant pas de produits chimiques, ni pesticides de synthèse.
Le logo AB (Agriculture Biologique) est apparu dans notre pays en 1985. L'Europe a suivi en 1991 avec le logo Eurofeuille en reprenant les textes législatifs français, pour les productions végétales, puis animales en 2000, comme l'explique le petit journal Terre de Bio de la Société Thiriet. Obligatoire chez nous depuis 2010, ce logo est malheureusement facultatif pour les produits importés. Mais c'est aussi un précieux repère pour les consommateurs, car il garantit la présence de 100% d'ingrédients issus d'un mode de production bio. Le logo AB s'applique aussi bien à la viande, aux légumes, au lait, qu'aux produits d'épicerie (sucre, farine, café, thé, chocolat, pâtes, riz, céréales...), au vin et à la bière...
"L'intérêt croissant pour le bio repose sur l'émergence d'une conscience écologique dans toutes les classes sociales" écrit le journaliste de Thiriet. Manger des aliments sains, au meilleur goût est vraiment un plus. Autre bénéfice: le bio favorise la biodiversité, préserve les ressources naturelles, limite les émissions de gaz à effet de serre et protège la santé des agriculteurs et des consommateurs. Sans oublier que le bio peut être "créateur d'emplois" pour jeunes ou moins jeunes en reconversion. Plus de 15 000 emplois sont proposés dans la transformation et la distribution. Certes, si le terrain précédemment a été pollué, il est nécessaire d'attendre 3 ans avant de pouvoir prétendre être labellisé.
Les prix sont un peu plus élevés avec la culture en bio, car la destruction des parasites, l'arrachage des mauvaises herbes se fait manuellement. La main d'œuvre plus importante revient cher, mais les intrants chimiques n'étaient pas donnés non plus! Du coup, la profession tend à se passer d'intermédiaires et à demander un juste prix au consommateur. Devenir accessible à tous reste le défi de l'agriculture bio. Pour le moment, 17% des fruits et 9% des vignes sont cultivés en bio. Le gouvernement français souhaite arriver à 8% des surfaces agricoles en bio d'ici 2021.
On estime qu'en 2015, le marché du bio représentait 2,8 milliards d'euros en Europe. En France, 9 personnes sur 10 ont consommé du bio en 2016 et 7 sur 10 au moins une fois par mois. La surface agricole réservée au bio (6% actuellement) a augmenté de 50% en trois ans. La France est le 3 ème pays d'Europe accordant le plus de place à l'agriculture biologique. Dans le monde, l'Australie et l'Argentine sont en tête du classement mondial pour les surfaces consacrées à ce type d'agriculture.
Pour approfondir ce sujet, aller sur le site du Ministère de l'agriculture dans notre pays: www.agriculture.gouv.fr ou par exemple aussi sur www.agencebio.org/la-bio-en-france .
Lyliane
06:07 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, LECTURES, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
25/04/2018
Devenir propriétaire même avec les poches vides...
Dans le Journal gratuit 20 Minutes, Mr Antoine Magallon a écrit un article de stratégie immobilière, afin de démontrer que l'on peut devenir propriétaire sans aucun apport. Même pour des emprunts à taux zéro, le critère qui sera étudié en premier par la banque est le taux d'endettement, explique Mme Valérie Dantic, dirigeante de Mesconseillers.fr. Le taux d'endettement est la part des revenus qu'un ménage consacre déjà au remboursement de prêts immobiliers ou de crédits. En effet, un taux d'endettement supérieur à 33% est un obstacle sérieux. L'âge des primo - accédants à la propriété se situe en France autour de 36 ans. L'avantage est de pouvoir rembourser son crédit rapidement. Mais certains préfèrent rester locataires et se lancer dans l'investissement locatif pour défiscaliser leurs revenus. Car, avec la mobilité de l'emploi, les divorces, amortir un crédit est souvent compliqué...
En tout état de cause, le reste à vivre est toujours pris en compte par les banques, car c'est une somme incompressible nécessaire à la vie quotidienne (loyer, nourriture, charges, impôts, essence, frais de scolarité des enfants...). Chaque institution a, certes, ses propres critères et aucune ne communique ses statistiques sur les apports de ses clients, écrit Mme Cécile Roquelaure, directrice de la communication d'Empruntis, une société de courtage en immobilier. Si bien qu'un dossier peut être rejeté dans une agence et accepté dans une autre... Certains exigent un travail en CDI ou un aval de la famille quand l'emprunteur est auto - entrepreneur. Pour maximiser les chances d'obtenir un prêt, Mme Roquelaure conseille de "contacter un courtier" et de mettre en avant les atouts du ménage emprunteur (âge, bonne gestion des comptes, bilan comptable...).
Le financement participatif quant à lui peut être un allié. Par exemple, Mr Ludovic Laborde a fondé: www.Devenez-proprio.fr, qui permet à des particuliers d'offrir un apport à d'autres particuliers en s'inscrivant sur le site et en expliquant ses motivations. Pendant 21 jours, une cagnotte sera ouverte. "En moyenne, les participants récoltent dans les 3860 euros soit 2% du prix du bien et une attestation d'apport." Mr Laborde affirme que "1073 porteurs de projets sur 1783 auraient obtenu leur crédit après avoir agi de cette façon". Après tout, rien n'empêche de tenter l'expérience...
Ce type de financement, nommé "crowdfunding" en anglais ou "sociofinancement" au Canada, est une solution de plus en plus pratiquée de nos jours pour le logement comme pour financer une start-up ou une jeune entreprise. Elle permet de se passer d'une banque et d'emprunter à des particuliers en échange de certaines garanties. Des plate - formes participatives comme KissKissBankBank, Ulule ou Leechi ont jusqu'ici donné des résultats encourageants. Enfin, ne pas oublier qu'il existe une banque éthique La Nef, qui finance des projets novateurs, écologiques ou tournés vers le développement durable... Tous sont inscrits sur Internet.
Lyliane
06:10 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : devenir propriétaire sans un sou en poche... | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
24/04/2018
Adopter un olivier espagnol...
A travers un article du magazine Plantes et Santé d'avril 2018, nous apprenons qu'un petit village d'Espagne, au Sud de Saragosse, nommé Oliete et connu pour la qualité de son huile d'olive jusqu'au début du 20 ème siècle, s'est dépeuplé et aurait actuellement plus de 100 000 oliviers à l'abandon.
Heureusement, en 2014, un entrepreneur du nom de José Alfredo Martin a lancé le site: apadrinauolivo.org pour sauver ce patrimoine rural. Ce site permet à chacun d'adopter un des nombreux oliviers du village en échange de son huile d'olive. Le but était aussi de créer des emplois localement.
A ce jour, plus de 2000 personnes ont déjà adopté un arbre et 11 emplois ont été crées. Les plus curieux peuvent se rendre sur place pour visiter ce village, voir les arbres et même participer à la récolte des olives. Cette initiative existe également en Italie - www.olivomio.fr- et en Crète - www.adravasti.fr, signale l'article.
Nous pourrions prendre cet exemple et tenter de soutenir un patrimoine oublié qu'il soit environnemental ou artisanal dans notre pays. Par exemple adopter dans certaines campagnes françaises désertées par leurs populations: des vignes, des ruches, des châtaigniers, des champs de lavandes en échange de bouteilles de vin, de pots de miel, de crème de marrons, d'huile essentielle de lavande...
Pour aller plus loin avec l'adoption d'oliviers en Espagne, contacter par Internet: www.apadrinauolivo.org.
Lyliane
13:03 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, LA FORET, LECTURES, SOCIETE COLLABORATIVE | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Agriculture biologique: un coup de pouce attendu!
Agriculture bio : 1,1 milliard d’euros pour la développer d’ici 2022
A LA UNE POLITIQUE Publié le 05/04/2018 à 14h49 par SudOuest.fr avec AFP.
Une enveloppe de 1,1 milliard d'euros. Voilà ce que prévoit le gouvernement pour donner un coup de pouce à l'agriculture biologique et développer les terres cultivées en bio. BATAILLE PHILIPPE Le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert, va débloquer plus d’un milliard d’euros pour faire passer à 15% la part de terres cultivées en bio d’ici 2022.
Le gouvernement prévoit une enveloppe de 1,1 milliard d’euros pour développer l’agriculture biologique en France dans les cinq ans, selon un document confirmant une information du Figaro. Le gouvernement, qui revendique ainsi une augmentation de 62% du budget par rapport au précédent plan ambition bio, espère faire passer de 6,5 à 15% les terres cultivées en bio d’ici à la fin du quinquennat. Il souhaite ainsi permettre à l’agriculture française de mieux répondre à l’explosion de la demande de produits bio en France. Actuellement, la France importe près de 30% des produits bio qu’elle consomme.
Cette enveloppe de 1,1 milliard de financements publics exclusivement consacrés à la conversion, se compose de 630 millions d’euros d’aides européennes, les fonds Feader (fonds européen agricole pour le développement rural), de 200 millions de co-financement de l’Etat, complétés d’autres financements publics, en provenance principalement des agences de l’eau. Une participation évaluée entre 170 et 200 millions d’euros. Source : http://www.sudouest.fr/2018/04/05/agriculture-bio-1-1-milliard-d-euros-pour-ladevelopper-d-ici-2022-4346305-710.php
J.F. 8/4/2018
23/04/2018
Le délit de solidarité est en passe d'être" adapté" au Parlement français...
Le délit de solidarité est enfin "adapté'!
L'Assemblée a assoupli dimanche, à une très large majorité, le "délit de solidarité" pour certaines personnes venant en aide aux migrants, un des points sensibles du projet de loi Collomb, y compris pour certains élus de la majorité.
Au septième jour des débats sur le texte asile et immigration, les députés ont adopté par 133 voix contre 21 (et deux abstentions) un amendement du gouvernement, similaire à des amendement MoDem et LREM, qui prévoit des "exemptions" élargies à ce délit. Seuls les élus LR et FN ont voté contre (avec une abstention côté LR).
Ce sera notamment "lorsque l'acte reproché a consisté à fournir des conseils et de l'accompagnement, notamment juridiques, linguistiques ou sociaux, ou des prestations de restauration, d'hébergement ou de soins médicaux destinées à assurer des conditions de vie dignes et décentes à l'étranger".
L'exemption visera aussi "toute autre aide visant à préserver la dignité ou l'intégrité physique de celui-ci, ou bien tout transport directement lié à l'une de ces exceptions, sauf si l'acte a donné lieu à une contrepartie directe ou indirecte ou a été accompli dans un but lucratif".
Défendant une "ligne juste mais responsable", le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a expliqué qu'il s'agissait de définir "plus strictement" ce délit, tout en sanctionnant toujours "toutes celles et tous ceux qui voudraient détourner la volonté de l'Etat de contrôler ses frontières".
— Députée Obono (@Deputee_Obono) 21 avril 2018
document pris sur Internet le 23/4/2018.
L.M.
07:56 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : délit de solidarité adapté | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
20/04/2018
La solidarité n'a pas dit son dernier mot, selon l'Ordre de Malte France...
Etymologiquement, le mot bénévolat vient du latin "benevolus", qui signifie bonne volonté, mot venant de "bene" bien et de "velle": vouloir. L'année 2014 avait déclaré le "bénévolat" : Grande cause nationale. Chaque année, d'ailleurs, le 5 décembre, une journée mondiale est consacrée au bénévolat. Le pape François depuis 2005 dans ses rencontres de Cologne, Vienne et Rome a utilisé couramment ce qualificatif pour remercier jeunes ou moins jeunes "engagés dans le service aux autres, dont notre société a un besoin urgent, ... notamment envers les personnes âgées et tous ceux qui souffrent ... en leur tendant la main sans calculs, sans crainte, avec tendresse et compréhension".
Depuis la loi de 1901, on considère comme bénévole "toute personne qui s'engage librement pour mener une activité non salariée en direction d'autrui, en dehors de son temps professionnel et familial". Selon Mme Elisabeth Pascaud, vice-présidente de France-Bénévolat, "les jeunes et les chômeurs par exemple peuvent trouver dans une activité bénévole un moyen d'être utiles, d'accroître leurs compétences, de travailler en commun et d'apprendre à avoir des initiatives", car le bénévolat peut être un bon moyen d'inclusion sociale.
Dans tous nos départements de France et d'Outre-Mer, des personnes choisissent d'aider leurs concitoyens dans un esprit chaleureux et avec bon coeur. Tous, généralement, s'accordent à dire qu'ils reçoivent au moins autant qu'ils donnent et leur vision du monde en est souvent profondément changée. Ils y trouvent enrichissement et joie, car leurs actions généreuses ne leur pèsent pas. Dans notre pays, des centaines d'associations oeuvrent jour après jour auprès de ceux qui sont malades, qui ont faim, qui ont froid, que ce soient des réfugiés, des femmes battues, des S.D.F., des personnes en fin de vie ou des mineurs à la rue. Parfois même il arrive que des vocations naissent et que des bénévoles finissent par s'engager dans le social, l'humanitaire.
Personnellement, j'ai rencontré d'anciens bénéficiaires des Restos du Cœur, dont la situation s'était améliorée et qui voulaient à leur tour rendre service... Aussi, quand vous entendrez dire autour de vous que les "pauvres" sont tous des assistés et que les Français sont individualistes et répugnent à s'engager, sachez leur rappeler que cette généralité n'est pas tout à fait vraie, car beaucoup de leurs concitoyens sont généreux, donnent de leur temps et agissent concrètement au sein de multiples associations...
Pour en savoir davantage, il est possible de joindre par exemple sur Internet: www.ordredemaltefrance.org.
Lyliane
18/04/2018
Dire non à un projet KedgeEcocide pouvant détruire 298 pins d'Alep à Luminy...
16 avr. 2018 — Interpellons tous ensemble la CCI Marseille Provence pour lui dire que nous refusons l'abattage de 298 pins d'Alep et que nous souhaitons l'arrêt immédiat de ce scandale qu'est le projet #KedgeEcocide !
Nous vous invitons à écrire un commentaire sur la page Facebook de la CCI Marseille Provence en vous rendant sur le lien suivant afin de leur dire que vous vous opposez à ce projet écocide et que vous souhaitez la protection du patrimoine naturel de notre belle région : https://bit.ly/2Hsp1BJ
La mobilisation citoyenne grandit de jour en jour, nous sommes déjà plus de 146 000 signataires à refuser l'abattage de 298 pins d'Alep et à la mise en danger de la biodiversité de Luminy située dans la zone d'adhésion du Parc National des Calanques. Un immense merci pour votre soutien sans faille et votre participation active à nos initiatives citoyennes !
Aujourd'hui nous vous écrivons ce message car nous avons à nouveau besoin de vous pour protéger la nature : en effet il est urgent d'agir en interpellant la CCI Marseille Provence pour lui demander l'arrêt du projet d'extension de Kedge, qui si nous ne faisons rien condamnerait les 300 pins d'Alep à être abattus et la parcelle noyée sous le béton dés le mois de Juillet !
Vous vous demandez peut-être pourquoi interpeller la CCI (Chambre de Commerce et d'Industrie) de Marseille et pas uniquement Kedge ? C'est bien simple : c'est parce que c'est la CCI qui prend les véritables décisions, en effet l'école de commerce Kedge n'est qu'une de ses filiales. Le comble du scandale environnemental est atteint quand on découvre que la CCI est une structure financée par de l'argent public ! Posons nous collectivement cette question : Avons nous vraiment envie que de l'argent public finance la destruction de 298 pins d'Alep en zone d'adhésion du Parc National des Calanques ? Certainement pas, est la réponse de bon sens !
Alors pour éviter cette catastrophe pour la biodiversité, nous avons besoin de vous ! Voici trois choses que vous pouvez faire pour nous aider dans notre lutte pour la préservation de la nature :
1/ Ecrivez un commentaire sur la publication de la page Facebook de la CCI Marseille Provence en leur exprimant votre désaccord sur la destruction des pins d'Alep, soyons nombreux à leur dire notre opposition à ce projet écocide et notre volonté de préserver le patrimoine naturel pour tous : https://bit.ly/2Hsp1BJ
2/ Rendez-vous sur le lien suivant pour envoyer un tweet à Jean-Luc Chauvin, président de la CCI Marseille Provence et lui faire part de votre refus de voir la pinède de Luminy être détruite par l'extension de Kedge : https://twitter.com/chauvinjl
3/ Envoyez un e-mail à Jean-Luc Chauvin, président de la CCI Marseille Provence sur : jlchauvin@otim-immo.com ou écrivez lui directement un courrier papier à l'adresse suivante pour montrer notre volonté de protéger l'environnement autour du Parc National des Calanques : Palais de la bourse, 9 La Canebière, CS 21856, 13001 Marseille.
Facebook, Twitter, E-mail ou courrier papier, peu importe les moyens d'actions que vous choisirez, au final ce qui compte c'est que vous participiez à l'action pour faire pression sur la CCI afin que les tractopelles ne détruisent pas les pins d'Alep en Juillet !
Mobilisons-nous et faisons passer le message à nos proches, si nous sommes nombreux à écrire à la CCI Marseille Provence ils seront bien obligés d'enfin entendre la voix des citoyens qui leur demande de protéger le patrimoine naturel de notre pays !
Merci d'avance pour votre aide précieuse !
Georges Aillaud
Sandrine Rolengo
SOS Calanques 13
17/04/2018
L'arrondi indolore ou comment donner sans trop s'en apercevoir...
Un article de Mme Céline Mouzon sans le journal Alternatives Economiques nous expose le fonctionnement du «MicroDon», qui permet à des salariés et à des consommateurs de reverser les centimes après la virgule à des associations. Ce service est commercialisé par MicroDon, qui édite des logiciels de dons à destination des entreprises. Celles-ci doivent compter au moins dix points de vente pour que l'arrondi soit mis en place, car la solution technique est assez lourde. Des arrondis en ligne sont aussi possibles mais restent marginaux. MicroDon rend également possible l'arrondi sur salaire dans les entreprises de plus de 250 salariés. Ainsi, chacun peut verser les centimes de sa feuille de paie et même quelques euros de son salaire à une association choisie par l'entreprise.
MicroDon a été crée en 2009 par Mr Pierre-Emmanuel Grange, afin de toucher un public qui habituellement ne donne pas au quotidien. C'est selon lui, «une façon de partager un mécénat horizontal»! Cette solution est déjà opérationnelle à Nature et Découvertes, chez Adidas, BNP Paribas. Ces entreprises se donnent de ce fait une image sociale. L'arrondi sur salaire ouvre même droit à une réduction fiscale. Le Président de MicroDon compte aussi développer des sites Internet centralisant les engagements solidaires que les salariés peuvent prendre comme du bénévolat dans une association...
En 2016, 1,5 million d'euros ont été collectés et MicroDon visait les 2,5 millions d'euros en 2017. L'arrondi en caisse représente en valeur les 2/3 des montants collectés. Plus de 300 associations en ont déjà bénéficié. Quant au don sur salaire, ce service est proposé à 300 entreprises. Certaines doublent même lle montant versé par les salariés. MicroDon se rémunère uniquement par le logiciel vendu aux entreprises et ne prend aucune commission. Cette société par actions simplifiée a reçu l'agrément ESUS c'est à dire celui d'entreprise solidaire d'utilité sociale. MicroDon compte à son capital des fonds de l'économie sociale et solidaire comme Maïf Investissement, France Active, Solid, Esfin Gestion...
Pour en savoir plus sur ce dispositif solidaire, aller sur www.larrondi.org.
Lyliane
05:07 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : microdon | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
15/04/2018
Bayer serait en panique totale...selon Some of us.
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14/04/2018
Comment utiliser l'intelligence artificielle au bénéfice de tous?
Il y a 30 ans, peu de personnes encore comprenaient en quoi l'usage de robots ou de drones par exemple était susceptible de rendre de précieux services à l'être humain. Pire, pour certains, cela pouvait signifier le remplacement rapide d'un personnel qualifié en raison d'une automatisation générale du travail, une ère de dérives possibles par des humanoïdes de science fiction prenant le pouvoir et nous supplantant... Or, pour nous ouvrir à de nouveaux modes de vie, il est essentiel de changer d'état d'esprit en lâchant la peur de l'inconnu afin de nous tourner vers une ouverture à l'innovation. Heureusement, toute une génération de pionniers, jeunes ou moins jeunes, était là, enthousiaste, motivée par le changement, créative. Elle s'est immédiatement engagée dans des stratégies nouvelles. Car elle a saisi que l'intelligence artificielle (I.A.) doit être perçue comme une alliée, dont les capacités s'imbriquent aux nôtres.
Prenons l'exemple des drones, que la plupart d'entre nous ont généralement rencontrés sous la forme de jouets, avec ou sans caméra, pour adolescents adeptes de l'aéromodélisme. Leur nom tiré de l'anglais «faux bourdon» fait référence à un aéronef sans pilote, le plus souvent télécommandé, destiné à un usage civil ou militaire, pouvant peser quelques grammes jusqu'à plusieurs tonnes. Les drones se sont perfectionnés depuis les premiers avions militaires dronisés américains datant de la guerre du Golfe. Aujourd'hui, leur autonomie peut aller jusqu'à 40 heures et leur record actuel d'altitude est de 4900m. Bien que les Etats-Unis et Israël aient pris un peu d'avance sur les autres nations dans le domaine militaire, qu'ils soient automatiques ou nécessitent un guidage depuis le sol, les drones sont devenus l'objet de l'attention de tous les dirigeants du monde. Ils ont, en effet, démontré leur utilité dans la sécurité intérieure ou extérieure des points sensibles de nos différents pays (centrales nucléaires, barrages, digues, ports, aéroports...), dans des missions, scientifiques ou non, pour cartographier des zones de forêt dense ou dans la surveillance des feux de forêt, de la fonte de la banquise, pour épandre des produits phytosanitaires, survoler des falaises, des canyons, des cratères, à la recherche de braconniers dans la jungle, de nids de frelons ou de disparus après séismes ou ouragans...
Devenus incontournables de nos jours, ils équipent nos armées au Mali, dans le Sahel, ils intéressent la Marine Nationale Française, qui expérimente le drone Camcopter de Schiebel et, depuis 2015, ils font l'objet d'un programme commun de développement entre Allemagne, Italie, France et Espagne grâce à des fonds de la Défense alloués par Bruxelles. Ces drones militaires ou civils motivent surtout une foule de start-up qui rivalisent d'idées pour accompagner leur développement. C'est ainsi qu'actuellement certaines d'entre elles, composées d'étudiants ou de spécialistes défense, travaillent sur une branche de la robotique de «drones en essaim». Il s'agit d'un ensemble coordonné de drones aériens, terrestres, souterrains, ou maritimes ayant pour but d'effectuer une tâche commune dans différents types d'applications civiles ou militaires. Comme un essaim d'abeilles, ils forment un organisme collectif mais partagent un cerveau commun. Apprendre à les contrôler en zone de surveillance ou de combat est dévolu de nos jours au système français SUZIE.
De la taille d'un insecte ou évoluant dans les airs tels des oiseaux, ils agissent en «escadrilles», comme le monde entier a pu le découvrir avec enchantement à l'ouverture des J.O. d'hiver en Corée du Sud. Le Salon du Bourget 2017 a exposé quelques modèles des firmes concurrentes actuellement sur le marché: Thalès, Safran, DCNS, Leonardo...
La prolifération de drones baladeurs pouvant malgré tout causer des incidents, Lufthansa Technik a développé une plate-forme virtuelle et collaborative d'informations et de formation pour des télé-pilotes privés baptisée SafeDrone. Il ne manque pas d'autres initiatives comme l'utilisation sur la base 118 de Mont-de-Marsan d'aigles royaux dressés à chasser les éventuels drones espions. Enfin, la Société Suisse Droptec a développé un pistolet anti-drones, qui libère un filet neutralisant un drone indésirable en se prenant dans ses rotors... Tout va très vite et mon bref exposé est loin d'être exhaustif.
Les jeunes français, passionnés de robotique et désireux de travailler dans ce domaine, peuvent à mon avis se tenir au courant des innovations en contactant par Internet un site réactualisé en permanence sur: www.air-cosmos.com.
Lyliane
06:03 Publié dans ARTICLES ENGAGES, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, ENERGIES NOUVELLES, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : int'elligence artificielle | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
12/04/2018
Le règlement européen UE 230-2013 doit être aboli, selon Mr J.M. Dupuis
Chère lectrice, cher lecteur,
Sandrine Lizaga est éleveuse bio en Provence. Elle soigne ses 60 brebis aux huiles essentielles et à l’homéopathie.
Sandrine Lizaga élève 60 brebis, qu’elle soigne avec des plantes, des huiles essentielles et de l’homéopathie.
Et ça marche !
Sauf cas extrêmes (tous les quatre ans environ), Sandrine n’utilise jamais d’antibiotiques pour ses animaux.
Mais sa démarche ne plaît pas à tout le monde.
Le 6 août 2013, elle reçoit la visite surprise de deux inspectrices de la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) :
« À la vue de mes produits, elles se sont littéralement décomposées, raconte Sandrine. Elles m’ont expliqué que je n’avais pas le droit de ramasser des plantes pour faire des décoctions et que les huiles essentielles étaient dangereuses pour les consommateurs mangeant la viande de mes agneaux et le lait de mes brebis. J’étais tellement abasourdie que je suis restée sans voix [1]. »
Les inspectrices expliquent alors à Sandrine qu’elle n’a pas le droit de prescrire elle-même des traitements. Tout doit passer par un vétérinaire et des médicaments « homologués » (comprenez « issus de l’industrie pharmaceutique »).
Si elle n’obtempère pas, elle risque d’être privée des aides de la politique agricole commune (PAC). 15 000 euros sont en jeu.
L’affaire fait la une de la presse locale et paraît même au niveau national.
Sandrine est abasourdie. Peu après, elle reçoit deux lettres recommandées l’enjoignant de changer ses pratiques.
Ce qu’elle ignore, c’est qu’elle n’est qu’un maillon dans le cadre d’une vaste offensive de l’Union européenne lancée contre les traitements alternatifs pour les animaux.
Sandrine n’est que le maillon d’une vaste offensive contre les traitements alternatifs pour les animaux
Un règlement européen (UE 230-2013) a imposé le retrait du marché d’environ 600 plantes sous forme d’extraits végétaux ou d’huiles essentielles pour les animaux [2].
Les extraits de sarriette, de trèfle, de luzerne, d’orge, de noisetier, de prêle et de buis ont rejoint la liste noire. Tout comme ceux d’ortie, de cassis et de pissenlit que les éleveurs traditionnels ont toujours donné à leurs bêtes comme fortifiants.
Il s’agit pourtant de plantes qui se trouvent naturellement dans les pâturages. Les animaux n’ont jamais demandé l’autorisation de Bruxelles pour les brouter !
Les autorités françaises en rajoutent une louche
Une pétition est lancée sur le site Change pour soutenir Sandrine. Mais la population se mobilise peu, avec 23 signatures seulement [3].
Pire encore : pour le malheur de Sandrine et de ses collègues bio, une note des autorités françaises (Anses)emboîte le pas de Bruxelles – et en rajoute dans la répression.
Cette note précise que tout « produit à base de plantes » utilisé par les éleveurs comme alternative aux médicaments et aux antibiotiques « entraîne de facto, pour ces produits, le statut de médicament vétérinaire ».
Cela veut dire que ce produit devient interdit d’utilisation s’il ne bénéficie pas d’une AMM (autorisation de mise sur le marché).
L’AMM est une lourde et coûteuse procédure nécessitant des essais d’innocuité et d’efficacité, et des centaines de pages de dossiers administratifs. L’éleveur ne peut plus les utiliser sans prescription d’un vétérinaire.
Même simplifiée, la procédure est si compliquée que seule une centaine de médicaments à base de plantes ont obtenu l’AMM à ce jour.
Non seulement c’est gâchis et une régression sans précédent, mais c’est aussi un grand bond vers l’abîme à l’heure où l’OMS tire la sonnette d’alarme sur l’abus d’antibiotiques dans les élevages.
C’est pourquoi je vous demande de signer d’urgence la pétition ci-jointe pour dire non au règlement UE 230-2013, non aux contrôles administratifs tatillons chez les éleveurs bio comme Sandrine, et OUI aux alternatives naturelles aux antibiotiques dans les élevages !
Je signe la pétition !
Traditionnellement, les éleveurs bio comme Sandrine savent soigner les rhumes de leurs bêtes avec du thym, les parasites avec de l’huile essentielle d’ail. Quand naît un petit agneau, désinfecter le cordon ombilical à l’essence de lavande est aussi efficace qu’avec un médicament chimique.
Pourquoi vouloir l’interdire si cela fait du bien aux bêtes ??
Surtout que c’est aujourd’hui prouvé scientifiquement : les plantes médicinales permettent de réduire drastiquement l’utilisation des antibiotiques, chez l’homme mais aussi chez les animaux.
Une étude de 1999 a montré l’efficacité du thym contre le Candida albicans [4]. Une autre de 2004 a montré que l’origan réduit la mortalité des porcelets, augmente leur croissance et leur résistance [5]. Une autre encore de 2011 a montré que les extraits de plantes peuvent servir de substituts aux antibiotiques et de promoteurs de croissance chez les volailles [6].
Une autre étude publiée en 2014 a montré que des extraits aromatiques de plantes protègent poulets et porcelets contre les infections intestinales et les aident à grossir [7].
On sait que les huiles essentielles contiennent des composants (le thymol, l’eugénol et le carvacrol) qui ont « une forte activité antimicrobienne contre la salmonelle et l’E. coli », de dangereuses bactéries alimentaires. [8]
Utiliser les vertus des plantes dans les élevages ne devrait pas être interdit.
Cela devrait être encouragé dans un contexte de montée des résistances aux antibiotiques.
C’est pourquoi je vous demande de signer d’urgence la pétition ci-jointe pour dire non au règlement UE 230-2013, non aux contrôles administratifs tatillons sur les éleveurs bio comme Sandrine, et OUI aux alternatives naturelles aux antibiotiques dans les élevages !
Je signe la pétition !
Rappelons que 50 % des antibiotiques sont consommés par les animaux [9] (80 % aux États-Unis [10]).
Les animaux en batterie sont une source majeure d’infection. 50 % de la production d’antibiotiques sont utilisés pour tenter de contenir les contagions qui en émanent.
Les élevages industriels sont la principale source de bactéries ultrarésistantes aux antibiotiques.
Celles qui font des ravages dans nos hôpitaux et qui représentent « une des plus graves menaces pour la santé humaine », selon l’Organisation mondiale pour la santé [11].
Enrayer la progression galopante de la résistance aux antibiotiques
Les approches bio et alternatives sont la seule voie crédible pour enrayer la progression galopante de la résistance aux antibiotiques.
Fonctionnaires européens et fonctionnaires de l’Anses font comme si de rien n’était.
Ils ignorent les alternatives naturelles. Ils persécutent les petits éleveurs bio, mais n’ont rien à redire aux élevages en batterie où pullulent les bactéries et les contagions…
Ils frappent à grands coups de marteau pour enfoncer les clous dans nos cercueils et ceux de nos enfants !!
Mais nous ne sommes pas obligés de rester les bras croisés sans rien faire. Signez et faites signer autour de vous cette pétition en faveur des traitements alternatifs pour les animaux et contre le règlement UE 230-2013 de Bruxelles !!
Nous sommes en démocratie, et nous sommes des millions à ne pas être d’accord. Il faut nous exprimer bruyamment. Il faut nous lever pour dire la vérité !!
Tous les professionnels nous soutiennent !
Les professionnels sont de notre avis
Selon Philippe Labre, vétérinaire formateur, qui est considéré comme le plus grand spécialiste des médecines naturelles en élevage en France, « les solutions alternatives permettent pourtant de gérer 75 % des maladies des troupeaux [12]. »
Le site Web-agri.fr (qui n’est pas bio) cite des études sur les huiles essentielles et en recommande onze aux éleveurs, dont :
- la litsée citronnée (HE Litsea citrata) contre les staphylocoques et les streptocoques ;
- l’hélichrise italienne (HE Helichrysum italicum) pour les plaies, les saignements, et pour réparer les traumatismes ;
- l’eucalyptus citronné (HE Eucalyptus citriodora) en cas d’inflammation de la mamelle (induration, durillon) ou métrite ;
- le thym vulgaire à thymol (HE Thymus vulgaris à thymol) contre tous types de bactéries ;
- etc [13].
Mieux encore : avec les progrès de l’aromathérapie, on découvre chaque jour de nouveaux usages aux huiles essentielles, reconnus et validés scientifiquement : huile essentielle de lavande en guise de vermifuge, d’eucalyptus pour les problèmes respiratoires, de ravintsara pour fortifier un veau un peu faible, etc [14].
Une étude sur une maladie des vaches, la mammite (inflammation du pis), a montré la supériorité des huiles essentielles sur les antibiotiques. En effet, les huiles essentielles ne se contentent pas de détruire le germe qui cause la maladie. Elles purifient le sang et renforcent l’immunité et le métabolisme des vaches, les rendant plus résistantes [15].
C’est d’ailleurs cela qui pose « problème », apparemment. Selon Jean-Louis Meurot, de la Confédération paysanne :
« On est dans la défense des intérêts des industries pharmaceutiques et de la corporation des vétérinaires qui défend bec et ongles le monopole de la prescription. »
Aujourd’hui, c’est le combat de David contre Goliath.
Rétablir l’équilibre !
Les éleveurs bio comme Sandrine Lizaga sont discrètement persécutés par l’Administration, tandis qu’on déroule le tapis rouge aux grands patrons de l’agro-industrie, qui représentent les gros intérêts économiques et financiers à Bruxelles et au ministère de l’Agriculture.
Mais nous, citoyens conscients, pouvons inverser les choses et rétablir l’équilibre.
Nous sommes des centaines de milliers, et chacun de nous a un bulletin de vote. Nous avons aussi un carnet d’adresses sur notre ordinateur avec des amis, de la famille, des collègues, un compte Facebook ou autres réseaux sociaux. Nous sommes devenus capables de faire circuler l’information à grande échelle.
Collectivement, notre puissance de feu est énorme. Si chacun de nous se met en branle et fait circuler ce message, nous pouvons mobiliser des centaines de milliers de personnes en quelques jours.
Je signe la pétition !
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Sources de cette lettre :
[1] https://www.bastamag.net/Soins-des-animaux-par-les-plantes
[2] http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:...
[3] https://www.change.org/p/une-%C3%A9leveuse-bio-poursuivie...
[4] Cosentino et al., 1999.
[5] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC546446/
[6] http://www.lrrd.org/lrrd23/6/allo23133.htm
[7] Y. Zhang, J. Gong, H. Yu, Q. Guo, C.Defelice, M. Hernandez et al., « Alginate-whey protein dry powder optimized for target delivery of essential oils to the intestine of chickens », Poult. Sci., 93 (2014), p. 2514-2525.
[8] HYPERLINK « https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S240565... » l « bib11 » Bassolé and Juliani, 2012; Franz et al., 2010; Hippenstiel et al., 2011
[9] https://www.anses.fr/fr/system/files/ANMV-Ra-Antibiotique...
[10] https://www.planetoscope.com/elevage-viande/1233-consomma...
[11] http://www.who.int/mediacentre/factsheets/antibiotic-resi...
[12] https://www.20minutes.fr/planete/1275719-20140118-2014011...
[13] http://www.web-agri.fr/conduite-elevage/sante-animale/art...
[14] https://reporterre.net/Il-soigne-ses-betes-avec-des
[15] http://www.civam-bretagne.org/imgbd/File/Agriculture%20du...
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Les informations de cette lettre d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d'information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.
La Lettre Santé Nature Innovation est un service d'information gratuit de Santé Nature Innovation (SNI Editions).
Pour toute question, rendez-vous ici.
09/04/2018
La SCI, un modèle d'achat à essayer?
Dans le journal gratuit 20 Minutes, un article récent dans la rubrique immobilière a retenu mon attention. Il s'agissait d'investir sous le régime de la SCI (Société Civile Immobilière) pour acheter à plusieurs ou transmettre son bien. En effet, la question se pose: faut-il acheter en constituant une SCI, ce qui représente du point de vue de la loi un être moral, ou acheter en tant que personne physique en son nom propre quitte à ce que nos descendants soient en indivision à notre décès?
Me Laurent Rose, notaire à Nice, ne conseille pas systématiquement d'acheter en faisant une SCI. Toutefois, le gros avantage de la SCI, plus souple, est qu'on peut organiser et découper en parts comme on le souhaite pour transmettre son bien à qui on veut. De plus, contrairement à l'indivision où il est possible d'obliger l'autre à vendre, si l'un des propriétaires d'une SCI veut vendre pour se retirer par exemple, il ne le peut pas si les autres associés ne sont pas d'accord.
Selon Me Thierry Thomas, notaire en Loire-Atlantique,"l'intérêt d'une SCI réside dans les cas d'immeubles professionnels ou commerciaux, car il permet de dissocier qui est propriétaire et qui occupe le bien". Constituer une SCI est simple: on rédige un contrat, dans lequel on donne le nom de la société, son siège social et le capital associé, en précisant le fonctionnement de la SCI. L'idéal est d'être accompagné par un avocat ou un notaire pour la rédaction des statuts de la société. Le coût moyen est de 1200 euros environ. Le document est déposé au Tribunal de Commerce pour immatriculation de la SCI, ce qui peut prendre quatre à cinq semaines.
Dans un contexte familial, il faut surtout faire attention d'éviter les conflits de succession entre les héritiers. Aussi, les notaires conseillent généralement de ne pas se lancer dans une SCI sans raison valable, car ce système n'est pas parfait.
Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: www.
07:51 Publié dans ARTICLES ENGAGES, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, MEDIAS, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |