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21/01/2018

Construction d'un hôpital écologique dans l'Isère...

Selon la revue Bio-contact, à Voiron (Isère), la construction d'un nouvel hôpital vient de commencer. Ce chantier, qui devrait s'achever en 2019, a fait l'objet de nombreuses décisions pour tenir compte de l'environnement et des principes du développement durable. Il démontre "le souci de lier le domaine de la santé à celui de l'écologie".

La direction de l'hôpital de Voiron et l'Association de protection de la nature Le Pic Vert ont souhaité organiser un séminaire le 24 janvier 2018 de 18H à 22H  pour mieux faire connaître les expériences françaises réussies qui ont intégré les principe du développement durable dans un établissement de santé. Ce séminaire public et gratuit s'adresse à tout le monde et particulièrement aux partenaires du futur hôpital, aux personnels des établissements de santé (hôpitaux, cliniques, maisons de retraite, laboratoires ...) de la région Auvergne/Rhône/Alpes ainsi qu'aux médecins, pharmaciens, élus locaux, associations de patients, journalistes.

Le programme détaillé du séminaire est disponible sur le site du Pic Vert: www.lepicvert.org. Le lieu retenu est l'amphithéâtre du CampusTremplin Sports à La Brunerie-180, Boulevard de Charavines-38 500- VOIRON. Pour s'inscrire gratuitement: joindre par mail: contact@lepicvert.asso.fr ou téléphoner au 047691 34 33.

Voilà une initiative intéressante qui mérite d'être relayée par les médias et de faire des émules partout dans le pays, à la fois pour tenir compte de l'environnement, pour s'associer à des mouvements écologistes citoyens et pour expliquer la démarche au grand public!

Lyliane

20/01/2018

Protéger encore davantage l'Antarctique et tous les océans selon Greenpeace...

Le petit encart "La Bannière" qui m'a été envoyé par Greenpeace fait le point sur les dangers qui menacent nos océans et particulièrement l'Antarctique. Il faut en effet savoir que l'iceberg Larsen C, le plus grand jamais observé, s'est détaché de la péninsule antarctique en juillet 2017, en raison du réchauffement climatique selon les scientifiques. Environ 64% des océans, soit presque la moitié de la surface de la planète n'appartient à aucun pays. Ces zones maritimes appelées "eaux internationales" ou aussi "haute mer" appartiennent à tous. Nous avons donc la responsabilité collective de les protéger.

Lors du protocole de Madrid, signé en 1981 à la demande des ONG de défense de l'environnement, le continent Antarctique avait été choisie comme "réserve naturelle consacrée à la paix et à la science". La commission pour la conservation de la faune et de la flore marines de l'Antarctique ou CCAMLR a été établie en 1982 et elle compte 25 Etats membres signataires, dont la France. Les scientifiques estiment que, d'ici 2030, 30% de nos océans devraient faire partie d'aires marines protégées où toute activité industrielle devrait être interdite.

Un premier pas a été franchi en 2016 avec la création de la plus grande réserve marine du monde dans la Mer de Ross, une baie bordant le continent antarctique sur une superficie de 1,5 millions de Km2. Toutefois, dans la mesure où la Commission CCAMLR doit se réunir en octobre 2018 pour créer un sanctuaire marin encore plus vaste en Mer de Wedell, il est important que les citoyens européens, à l'initiative de ce projet, se mobilisent pour le faire aboutir.

En octobre 2017, aucun accord n'avait été trouvé pour délimiter une autre aire marine à l'Est de l'Antarctique. Aussi, en 2018, "tous les gouvernements des Etats membres, toute la Communauté Internationale devront se mobiliser pour soutenir ce projet, afin que la protection des océans prenne le pas sur les intérêts des industriels et notamment ceux de la pêche". Les manchots, les phoques, les baleines à bosses,  les rorquals bleus, les cachalots ont besoin d'un havre de paix. De plus, la plupart se nourrissent de petites crevettes, le krill, de plus en plus prisées par les flottes de pêche. 

Réalisons que les océans sont essentiels à la vie sur terre. Ils procurent 50% de l'air que nous respirons, abritent une grande biodiversité et leurs ressources fournissent de la subsistance à des millions de personnes dans le monde. Notre intérêt est donc de tout faire pour les protéger. Les jeunes notamment, à la maison comme à l'école, devront être sensibilisés à ces projets. Pour soutenir Greenpeace, qui nous alerte à ce sujet comme sur d'autres (nucléaire, obsolescence programmée...), il est possible de contacter le site: www.greenpeace.fr.

Lyliane

17/01/2018

La pauvreté aujourd'hui en France selon l'association Le Secours Catholique...

Le rapport annuel du Secours Catholique a été publié en Novembre 2017 et il s'appuie sur des exemples concrets. Mme Nathalie Birchem dans le Journal La Croix s'en fait l'écho. Elle a recueilli le témoignage de bénévoles sur le terrain en Loire Atlantique (La Chapelle-Basse-Mer). Tout d'abord un rapide bilan: en 2016, le Secours Catholique a reçu 1,440 millions de personnes dans ses 3 500 lieux d'accueil. Les familles monoparentales représentent 29,6 % des ménages, les couples avec enfants:24,2%, les femmes seules:17,1% et les hommes seuls:23,1%. En tout, 56,3% des adultes secourus sont des femmes et les étrangers représentent 39% des profils accueillis.

Le niveau de vie moyen des personnes reçues au Secours Catholique est de 548 euros, soit trois fois moins que le niveau de vie moyen en France métropolitaine. Il faut noter que 19% d'entre elles sont totalement sans ressources. Quant aux besoins exprimés, 60,2% concernent l'écoute, le conseil ou l'accueil, 56%: une aide alimentaire et 18,5%: une aide pour payer le loyer, les factures d'énergie ou d'eau.

Heureusement, beaucoup se dépannent avec des épiceries sociales, des colis alimentaires et des vide-greniers pour se vêtir ou habiller les enfants. Les banques ne sont pas compréhensives en cas de découvert et souvent les familles ne peuvent ni se chauffer, ni mettre de l'essence dans un véhicule pour se déplacer. Comment trouver un travail dans ces conditions, surtout après 50 ans?

Pour tous, "la vraie misère c'est de n'avoir plus de toit au-dessus de la tête". Car les loyers sont pour la plupart des familles trop élevés. Il ne leur reste que le minimum vital, quand celui-ci est réglé. C'est pourquoi le Secours Catholique envisage de créer sa propre agence immobilière vers la fin de l'année 2018. L'Association espère ainsi prendre en charge 200 ménages en Ile-de-France sur les 4 millions de personnes mal logées recensées par la fondation Abbé Pierre. Pour ce faire, les propriétaires seraient incités à effectuer des actes de solidarité.

Quant à la santé, il vaut mieux ne pas tomber malade quand on est en situation de précarité. En effet, le reste à charge des soins et traitements pèse sur le budget. Sur le plan scolaire, les enfants ne restent généralement ni à la cantine, ni à l'étude par souci d'économie. Pas question non plus de les envoyer en classe verte, de leur faire faire un sport ou de partir avec eux en vacances... La plupart reste chez soi et espère des jours meilleurs!

Le Centre d'accueil et de rencontres de Loire Atlantique (à 30 km de Nantes) mise sur l'entraide entre familles en grande précarité et les aide à sortir de leur isolement. Ils échangent deux fois par mois de bons plans pas chers, des recettes, des projets de sorties aux alentours. Des bénévoles les écoutent et les conseillent en cas de besoin. Bref, la misère partagée paraît déjà moins lourde à porter!

Pour aider le Secours Catholique ou se renseigner sur les lieux d'accueil dans notre pays, consulter le site: www.secours-catholique.org.

Lyliane

Ces héros qui changent le monde, dans le nouveau numéro de GEO Hors-série...

 

GEO - Mardi 19 décembre 2017
 
CES Héros qui changent le monde...

Médecine, écologie, éducation, droits de l'Homme... Ils s'engagent et se battent pour rendre la planète plus belle. Dans son nouveau numéro, GEO dresse les portraits de ces acteurs du changement. En vente dès ce mercredi chez votre marchand de journaux.

 

L'édito - Ils rêvent d'un autre monde

Faut-il des héros pour changer le monde ? Un dialogue me revient en mémoire, entre Galilée et son disciple Andrea, dans la pièce de Berthold Brecht, La Vie de Galilée : «Malheureux le pays qui n’a pas de héros», disait Andrea. «Malheureux le pays qui a besoin de héros», répondait Galilée… Qu’importe. Nous avons fait le choix de vous présenter ce numéro qui met en avant ces hommes et ces femmes qui changent le monde. Et de les qualifier de héros. Le flot continu des informations, en effet, projette sur le devant de la scène quelques acteurs majeurs, des hommes politiques, des vedettes du sport et du show-biz, voire, hélas aussi, des guerriers ou des terroristes. Les mêmes noms viennent et reviennent à la lumière, et cette lumière crée l’ombre qui, justement, masque l’existence de citoyens exceptionnels. Au sein d’associations ou d’entreprises, ceux-ci inventent de nouveaux procédés, technologies ou liens de solidarité qui vont changer le monde. De ces hommes et ces femmes, les «grands-messes » de chefs d’Etat qui se penchent sur l’avenir de la planète parlent peu. Pourtant, sur le terrain, dans les villes, les laboratoires, les forêts, les écoles, ces citoyens créent les conditions qui permettront à l’humanité de vivre mieux et autrement.

Epiphénomènes ? Non. Le foisonnement des initiatives est saisissant. Porté par l’aspiration, celles des jeunes notamment, de créer des conditions pour que le monde de demain soit meilleur que celui d’aujourd’hui. Pour sélectionner les réalisations les plus marquantes, la rédaction de GEO n’est pas, bien entendu, partie de rien. Nous avons d’abord analysé le travail de sélection effectué par de nombreuses entreprises et fondations (Ashoka, Yves Rocher, Schwab, Rolex, etc.). Nous avons ensuite écarté les actions trop locales ou trop peu abouties pour être significatives. Enfin, puisque nous ne voulions pas vous présenter un annuaire ennuyeux, nous avons retenu les acteurs dont les images ont marqué nos esprits et nous disent le contexte, géographique notamment, du combat qu’ils mènent.

Laxmi Argawal, Latifa Ibn Ziaten, Andrew Bastawrous, Bunker Roy, Vandana Shiva… Certains rejoindront peut-être, un jour, le Panthéon des héros (Luther King, Gandhi, Mandela…) qui ont compté dans l’Histoire. D’autres resteront enfouis dans ses tiroirs oubliés. D’autres encore devront cesser leur combat, de force, car dans certains pays, quand la défense de l’homme ou de la nature déplaît au pouvoir en place ou aux intérêts privés, le militantisme se paye avec le prix du sang et l’héroïsme confine au martyre. Mais tous ces héros de l’humanité ont un point commun : ils rêvent d’un monde meilleur, et, pour y parvenir, ils commencent par changer la vie de ceux qui les entourent, la leur aussi, sans attendre l’action des Etats ou des institutions politiques, qui, un jour, espèrent-ils, relaieront et amplifieront leurs actions en créant des lois ou des droits nouveaux. L’écrivain Albert Camus nous l’avait déjà appris : «Pour qu’une pensée change le monde, il faut d’abord qu’elle change la vie de celui qui la porte.»

Eric Meyer, rédacteur en chef


Au sommaire de GEO Hors-série

Acteurs du changement - Portraits de onze personnalités engagées pour le mieux-être de la planète.

Rencontre - Face aux atteintes aux droits de l’homme, aux pillages des ressources, à la déforestation, l’activiste indienne Vandana Shiva en appelle à la désobéissance civile.

Préserver la Terre

Sarah Toumi : une entrepreneuse face au désert. Elle veut faire reverdir la Tunisie et donner du travail aux agricultrices.

Cary Fowler : il a créé l’arche de Noé de la biodiversité. Des graines du monde entier affluent vers ce «coffre-fort» construit en Norvège, dans l’archipel du Svalbard. Reportage.

Valérie Cabanes, juriste, spécialiste des droits de l’homme. Cette femme défend les peuples autochtones face aux abus des multinationales les plus polluantes.

Améliorer le quotidien

Bunker Roy : il a fondé le Barefoot College. Cette ONG indienne forme des femmes analphabètes à l’ingénierie solaire pour éclairer des villages isolés et démunis. Reportage sur les «mamas solar» à Zanzibar.

Jack Sim : le roi du petit coin. Cet ancien entrepreneur singapourien se bat pour que tout le monde ait accès aux toilettes.

Transformer l’espace urbain

Architectes - Les inventeurs de villes zéro carbone. Ils repensent l’urbanisme pour réduire l’impact de l’homme sur l’environnement. Voici quatre de leurs projets.

Kimbal Musk : un pionnier de l’agriculture urbaine. Aux Etats-Unis, il a créé des containers haute technologie pour cultiver en ville.

Daan Roosegaarde : designer néerlandais. Il a conçu des tours dépolluantes pour rendre les cités plus belles et plus propres.

Réparer les vivants

Conor Walsh : le surdoué de la robotique médicale. Ses combinaisons connectées permettent aux victimes d’un AVC de remarcher plus vite.

Andrew Bastawrous : il sauve des yeux avec un smartphone. Cet ophtalmologue a inventé des solutions pour diagnostiquer des populations isolées dans la brousse africaine.

Alain Brunet : un psychologue contre les traumas. Son traitement efface la douleur liée à un souvenir épouvantable.

Mehmet Yigit : le chimiste anti-Ebola. Avec ses équipes, il a conçu un test rapide et bon marché pour dépister le virus.

Défendre une éthique

Latifa Ibn Ziaten : une mère contre la radicalisation. «Je me bats pour qu’il n’y ait pas d’autres Mohamed Merah», explique-t-elle.

Laxmi Agarwal - Victime d’une attaque à l’acide, défigurée, cette Indienne a décidé d’aider les femmes qui ont connu le même sort.

Silva Watt-Cloutier - Cette Inuite se bat pour le «droit au froid», afin de sauver les peuples de l’Arctique.

Tribune - L’écrivain Lionel Astruc rend hommage aux centaines de défenseurs de l’

16/01/2018

Un chemin de création contre l'illetrisme...

Le Journal La Croix du 17/11/2017 fait le point sur l'illettrisme en France dans un long dossier rédigé par Mme Stéphanie Janicot. Il faut tout d'abord savoir que l'illettrisme touche environ 2 500 000 personnes dans notre pays. La moitié d'entre elles a plus de 45 ans, vit en zone rurale et exerce une activité professionnelle, selon l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme. Créée en 2000, celle-ci a pour vocation d'organiser l'ensemble des initiatives des associations sur tout le territoire français. Pour la joindre, consulter le site: www.anici.gouv.fr. Toutefois, aux Journées d'Appel pour la Défense en 1990, le nombre de jeunes en situation d'illettrisme devant un test de lecture proposé par l'Education Nationale était apparu catastrophique en France. Neuf structures expérimentales, précurseurs des associations actuelles crées après 2003, avaient alors été montées.

Pour devenir bénévole dans une association de lutte contre l'illettrisme, il est recommandé de s'engager sur la durée d'une année au moins, de suivre une formation pédagogique et d'accepter un suivi. La plupart des associations, excepté Les Restaurants du Cœur où tout est gratuit (locaux, matériel...), ont besoin de dons pour pouvoir fonctionner. Pour soutenir de dons les associations engagées contre l'illettrisme, du style de Savoir pour Réussir ou s'engager comme bénévole , consulter le site Internet: www.helloasso.com/associations/savoir-pour-reussir-paris. Car, faute de moyens, certains ateliers de l'Association Savoir pour Réussir ont du fermer (Marseille, Bordeaux, Valence, Limoges, Lens, Le Havre), alors que d'autres, soutenus par des donateurs, résistent encore: Paris, Annecy, Grenoble, Chambéry...

Certains ateliers sont relativement classiques avec apprentissage de la lecture et de l'écriture. D'autres utilisent beaucoup plus le jeu ou la créativité de chacun (textes, dessins, chant, expression orale...). En 2017, en lien avec le Musée des Arts Premiers à Paris, un atelier de gravure a été lancé. D'autres organismes ont joué le jeu comme le Petit Palais, le Musée Guimet ou le Musée de l'Homme à Paris. Jeunes ou moins jeunes participent volontiers à une œuvre finale collective comme un spectacle en fin d'année. La poésie, l'imaginaire, la reproduction d'oeuvres les stimulent beaucoup.

A Paris, l'Association Savoir pour Réussir accueille environ 150 jeunes entre 17 et 29 ans sur une année et leur propose trois ateliers collectifs de 2 heures chaque semaine. Là, ils enrichissent leur vocabulaire et s'essaient à écrire des textes. Beaucoup sont sortis du système scolaire, mais apprécient des ateliers où ils ont la parole et peuvent donner libre cours à leur imagination... Alors, pourquoi ne pas venir en aide concrètement à toutes ces personnes dont l'illettrisme représente un véritable handicap? 

Lyliane

 

15/01/2018

La transition énergétique à l'oeuvre dans le Nord...

Mme Fanny Magdelaine dans le journal La Croix nous fait savoir que lors d'un déplacement dans les Hauts-de-France, le secrétaire d'Etat auprès de Mr Nicolas Hulot, Mr Sébastien Lecornu est venu dans le Nord pour affiner les contours des futurs contrats de transition écologique. Il s'est appuyé sur le projet Rev3, lancé en 2013, visant à faire de cette région un pionnier de l'économie de demain. En effet Rév 3 qu'on qualifie de "troisième révolution industrielle à l'œuvre dans la région" est basé sur la transition énergétique, la mobilité et les technologies numériques. La ville de Fourmies, commune de 13 000 habitants, en est un site pilote dans le Sud du département.

En clôturant les rencontres territoriales de cette troisième révolution industrielle, Mr Lecornu a déclaré:" Notre ambition est d'être autonomes en énergie en 2050". Dans cette ville qui compte 34% de chômeurs, Mr le Maire de la ville a déclaré qu'ils "relancent les circuits courts, via une cuisine centrale qui alimentera les écoles, l'hôpital les maisons de retraites. Les menus seront ajustés en fonction de la production quotidienne des éleveurs et maraîchers locaux". Rev3 a déjà  généré 800 initiatives comme le technocentre régional dédié à la méthanisation, qui sera installé à Arras et qui deviendra le leader européen en matière de bio-méthane injecté.

Les contrats de transition écologique sont, en effet, une opportunité de travailler différemment entre l'Etat et les collectivités. Dans la région de Xavier Bertrand, le projet Rev3 est porté par la Chambre de Commerce et d'Industrie et la région. Les premiers contrats seront négociés début 2018 pour être opérationnels dès l'été prochain. La fermeture des centrales à charbon, l'arrêt de l'exploitation des hydrocarbures pourraient ainsi être compensés dans des territoires en "désolation industrielle". Le secrétaire d'Etat a également visité avec son collègue du numérique, Mr Mounir Mahjoubi, le site de Pocheco, une entreprise pionnière de l'économie circulaire découverte par le film "Demain".

Pour en savoir davantage, consulter le site Internet:

 

14/01/2018

Lait contaminé Lactalis: pétition à signer.

epuis un mois, 35 nourrissons ayant consommé du lait contaminé Lactalis sont atteints de salmonellose. Ségolène, maman d'un bébé de 5 mois lui aussi infecté, a lancé une pétition signée par 50 000 personnes pour que les produits infantiles soient soumis à plus de contrôle. 

Cette semaine, les principaux groupes de distribution alimentaire ont reconnu avoir vendu des lots de lait contaminé dont le retrait avait pourtant été ordonné, mettant en danger la santé de milliers d'enfants partout en France. Pour Ségolène et les familles de victimes, les industriels et le gouvernement doivent prendre leurs responsabilités pour éviter d'autres contaminations.

"Nous demandons la totale transparence sur les processus de fabrication pour un meilleur contrôle de ce que mangent nos enfants." déclarait il y a quelques jours Ségolène dans la presse.

Vous voulez rejoindre le mobilisation ? Cliquez ici pour signer la pétition.

 
 
 
Adressée à Bruno Le Maire, Agnès Buzyn, Professeur Boris Vallet, Stephane Travert, Guillaume Garot, Roger Genet, Roland Lescure, Jean-Philippe Girard, Michel Nalet, Emmanuel Besnier, Paul Bulcke, Mark Schneid...
 
 
   

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13/01/2018

Un laurier INRA 2017 pour des travaux sur la biodégradation des plastiques à partir de résidus agroalimentaires...

Mme Nathalie Gontard, écrit Mr Denis Sergent dans le journal La Croix du 28/11/2017, est "une physico-chimiste ardéchoise qui a la fibre du biodégradable". Celle-ci en effet après des études d'ingénieur à Montpellier s'est très vite spécialisée en biomatériaux. Lors de ses recherches à Montpellier au sein d'un laboratoire du CIRAD (Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement), elle a notamment étudié comment les producteurs africains conservent les aliments (feuilles végétales ). Puis elle est partie avec sa famille à l'Université de Kyoto au Japon, un pays alliant tradition et modernité.

Actuellement, Mme Gontard est directrice de recherche et anime une équipe de 10 femmes dans une Unité Ingéniererie des Agropolymères et Technologies émergentes (CIRAD, SupAgro à Montpellier). De 2011 à 2015, elle a coordonné Ecobiocap, un projet européen de recyclage des sous-produits alimentaires. En 2015, Mme Gontard a été nommée "étoile de l'Europe" dans la catégorie Environnement et Changement climatique. Pour cette chercheuse, le recyclage n'est qu'une partie de la solution à court-terme. Avec une PME franco-allemande de Nimes, Firplast, elle a contribué à la mise au point les premières barquettes alimentaires biodégradables, issues des effluents  fermentés de distilleries ou de laiteries.

Toutes nos félicitations à cette femme chercheur qui ouvre une voie dans le remplacement des matières plastiques, dont les déchets polluent notre environnement.

Pour en savoir plus, consulter www.inra-cirad.fr.

Lyliane

12/01/2018

Un agriculteur du Var refuse les engrais chimiques depuis de nombreuses années...

Bras, article publié le 29/11 dans le journal local:

"J'ai retrouvé le vrai métier. Je ne suis plus agriculteur, je suis paysan" dit fièrement Bertrand Allais. En l'an 2000 ce céréalier a changé radicalement sa façon de travailler. Il retourne ainsi aux vraies valeurs de la terre. Plus question donc de polluer le sol et jouer avec sa santé. 

Une décision qui demande plus de main-d'œuvre et plus d'investissements. "Le coût, plus élevé se répercute sur le prix de vente mais le gros avantage c'est que l'on laisse la terre propre", explique Bertrand Allais.


Pour garder une terre propre, sans glyphosate ou autre produit chimique, il faut repenser tout le système de production. "Il faut travailler sur des rotations des cultures pour rompre le cycle de développement des mauvaise herbes", précise Sophie Dragon-Darmuzey, conseillère à Agrobiovar. 

Dans le Var, plus de 20% des surfaces agricoles sont déjà certifiées bio et de plus en plus d'agriculteurs ont recours à des pratiques alternatives qui ne font pas appel à la chimie.


Suspension provisoire de deux pesticides

Courant novembre le tribunal administratif de Nice a décidé de suspendre de la vente deux pesticides "Closer" et "Transform". Une mesure provisoire prise en vertu de principe de précaution. L'Union Nationale de l'apiculture française souhaite obtenir maintenant une interdiction définitive de ces produits. Des produits de la société Dow dont le siège est basé à Sophia-Antipolis. 
 

11/01/2018

Une auto-école pour tous!

Le Journal La Croix nous informe dans un article de Mme E. Descamps de l'initiative d'une structure associative dans la Meuse l'A.D.A.P.E.I (Association Départementale des Amis et Parents d'Enfants Inadaptés). Celle-ci, en effet, ayant remarqué que le handicap, les difficultés sociales, la non maîtrise de la langue rendent souvent le permis de conduire inaccessible, vient de former courant octobre 2017 deux éducateurs spécialisés comme moniteurs d'auto-école pour accompagner environ 80 personnes dans ce type de situation sur Vassincourt et Verdun. Ces personnes sont orientées par des travailleurs sociaux après avis d'un médecin concernant leur capacité à obtenir le permis.

La méthode de formation nommée Mobi'Meuse permet de reformuler les documents  en Falc (facile à lire et à comprendre), à répéter davantage les instructions, à encourager les élèves et à leur donner du temps, notamment pour l'épreuve du code de la route. En outre, les élèves apprennent à faire le plein ou à changer une roue, ce qui n'est habituellement pas enseigné. Des investissements sont prévus pour améliorer l'apprentissage: un simulateur de conduite et une voiture à boîte automatique plus simple à passer les vitesses. Pour certains, il est même proposé "des cours de conduite en voiture sans permis, afin d'être mobile en toute sécurité".

Saluons cette idée géniale et espérons que cet exemple stimulera d'autres initiatives dans notre pays, afin de ne laisser personne sur le bord de la route. Des idées pour agir dans tous les domaines ne manquent pas. Seuls peut-être manquent encore dans certaines régions l'impulse et l'esprit de solidarité... Pour en savoir davantage ou pour prendre contact, joindre par Internet: 

09/01/2018

Qui va pouvoir bénéficier du chèque énergie selon le Figaro?

 

Qui va pouvoir bénéficier du chèque énergie

Élargi à toute la France depuis le 1er janvier après une expérimentation dans plusieurs départements, le chèque énergie, d'un montant moyen de 150 euros et distribué le 26 mars, remplace les tarifs sociaux pour les foyers les plus modestes. Retour sur cette mesure phare du gouvernement visant à lutter contre la précarité énergétique.

Pour Nicolas Hulot, le constat est clair: «Nous ne pouvons accepter que les Français les plus démunis aient à faire un choix entre manger et se chauffer». D'où la nécessité, selon lui, de généraliser le chèque énergie. Ce dispositif, lancé en 2016 par Ségolène Royal, a été testé en 2016 et 2017 dans quatre départements. Il est depuis le 1er janvier proposé à tous les Français en précarité énergétique en remplacement des tarifs sociaux de l'énergie. En quoi consiste-t-il et qui va en bénéficier?

• Qu'est-ce que le chèque énergie?

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Il s'agit d'un chèque versé par l'administration aux ménages modestes pour les aider à payer leur facture énergétique. Son montant varie selon la composition du foyer et les revenus déclarés. Il s'échelonne de 48 à 227 euros avec un montant moyen de 150 euros. Depuis le 1er janvier, ce chèque remplace les tarifs sociaux de l'énergie. Jusqu'ici, les personnes en difficulté pouvaient bénéficier du tarif spécial de solidarité (TSS) pour le gaz ou du tarif de première nécessité (TPN) pour l'électricité, selon plusieurs critères d'éligibilité (aides sociales de santé, revenus…). Ces aides étaient directement gérées par les fournisseurs. Elles disparaissent donc au profit du seul chèque.

» LIRE AUSSI - Trois quarts des Français ont froid dans leur logement

Première nouveauté: contrairement aux tarifs sociaux, qui ne concernaient que les personnes se chauffant au gaz et à l'électricité, le chèque permet de payer tous les types d'énergie (électricité, gaz naturel, chaleur, gaz de pétrole liquéfié, fioul domestique, bois, biomasse, ou autres combustibles destinés au chauffage ou à la production d'eau chaude). Autre changement majeur: le chèque énergie peut être utilisé pour financer des travaux de rénovation des logements. «Les travaux pouvant être financés par le chèque énergie sont ceux qui répondent aux critères d'éligibilité du crédit d'impôt transition énergétique (CITE)», précise le ministère de la Transition écologique.

Ce chèque, valable jusqu'au 31 mars de l'année suivant son émission, sera distribué à partir du 26 mars sur l'ensemble du territoire national.

• Qui peut en bénéficier?

Ce chèque est destiné aux personnes qui «peinent à payer leurs factures d'énergie», comme le précise dans un communiqué Sébastien Lecornu, secrétaire d'État auprès de Nicolas Hulot. Le plafond du revenu fiscal de référence donnant droit au chèque énergie est de 7700 euros par an pour une personne vivant seule et 16.170 euros pour un couple avec deux enfants. «Pour y être éligible, il faut simplement avoir déclaré ses revenus auprès des services fiscaux (déclaration d'impôt sur les revenus de l'année 2016), même en cas de revenus faibles ou nuls. Il faut en outre habiter dans un logement imposable à la taxe d'habitation (même si le bénéficiaire en est exonéré)», précise le gouvernement. Au total, près de 4 millions de ménages vont en bénéficier.

» LIRE AUSSI - Un Français sur cinq peine à payer ses factures d'énergie

• Faut-il en faire la demande?

Non. L'administration fiscale se charge d'établir chaque année une liste de foyers éligibles. Ces derniers recevront ensuite automatiquement par la poste leur chèque énergie. Il n'y a donc aucune démarche à faire pour le recevoir, contrairement au système des tarifs sociaux. Le ministère de la Transition écologique a toutefois mis en place un simulateur permettant de vérifier son éligibilité et de connaître le montant du chèque. Le gouvernement lance aussi un message d'avertissement: «aucun démarchage à domicile ou par téléphone n'est réalisé. Les usagers ne doivent donc en aucun cas communiquer leurs informations bancaires ou personnelles à des personnes prétendant leur fournir le chèque énergie».

• Comment utiliser ce chèque?

Il suffit de le remettre directement au fournisseur d'énergie pour payer sa facture. Le chèque est aussi utilisable en ligne via le portail mis en place par le gouvernement. C'est également via cette plateforme qu'il est possible de contacter une assistance ou déclarer la perte ou le vol du chèque.

• Ce chèque énergie va-t-il faire des perdants?

Oui, selon certains observateurs, qui estiment à 1,3 million le nombre de personnes lésées par l'élargissement du dispositif. Parmi eux, les personnes se chauffant au gaz qui pouvaient cumuler les deux tarifs sociaux (TSS et TPN). Pour ces dernières, l'aide moyenne s'élevait à 220 euros. Elle tombera donc à 150 euros. Ces critiques sont toutefois balayées par le gouvernement qui préfère préciser que la palette de bénéficiaires sera élargie. Le ministère de la Transition écologique rappelle par ailleurs que les tarifs sociaux rataient leur objectif. «D'une part, le nombre de bénéficiaires effectifs était sensiblement inférieur au nombre d'ayants droit. D'autre part, le niveau d'aide était différent selon le mode de chauffage», explique-t-il dans un communiqué. Selon les équipes de Nicolas Hulot, le chèque énergie est «plus équitable et plus efficace» avec un montant «plus élevé pour les ménages les plus modestes».

Le gouvernement en veut pour preuve les résultats jugés positifs de l'expérimentation menée ces deux dernières années dans les Côtes d'Armor, l'Ardèche, l'Aveyron et le Pas-de-Calais. Il constate ainsi dans ces départements «une augmentation des foyers aidés parmi les ménages vulnérables par rapport aux tarifs sociaux». Plus de 170.000 chèques ont été envoyés et 135.000 ménages ont utilisé ce chèque dès la première année d'expérimentation. Parmi les bénéficiaires, 70% se trouvaient dans la tranche de revenus la plus basse, où le montant du chèque est le plus élevé. Le gouvernement met aussi en avant «une bonne compréhension du dispositif par les bénéficiaires et les professionnels: 93% des ménages disent ne pas avoir rencontré de difficultés pour l'utiliser».

Ces arguments sont aussi défendus dans une tribune par Jean Gaubert, médiateur national de l'énergie. Lui aussi voit dans les tarifs sociaux «un système complexe, structurellement inefficace, mais aussi inégalitaire, insuffisant et coûteux». Le chèque apporte selon lui «des corrections plus qu'utiles au système hérité des lois de libéralisation, tout en préservant les droits liés au bénéfice de l'aide sociale».

• Combien va coûter la mesure?

Selon les projections effectuées par Ségolène Royal, l'élargissement du chèque énergie à toute la France va coûter cette année 600 millions d'euros. Une somme qui devrait grimper en 2019 à 800 millions d'euros. En effet, le ministère de la Transition écologique veut revaloriser de 50 euros en moyenne le montant de ce chèque l'an prochain, pour le porter à 200 euros en moyenne par ménage et par an. Une dépense utile selon Nicolas Hulot: «C'est une mesure sociale et solidaire à laquelle je tiens beaucoup», a-t-il expliqué.

05/01/2018

Sensibiliser au handicap...

Le Journal gratuit 20 Minutes, dans son édition du 14 décembre 2017 et sous la plume de Mme M. Frénols, nous informe d'une nouvelle application susceptible d'aider des personnes porteuses d'un handicap invisible. Mr Daniel Tinmazian, père d'une jeune fille de 15 ans, en difficulté sur les pistes de ski comme en ville, a imaginé en effet une plateforme" d'entraide et de bienveillance" à travers la start-up Lpliz. Gratuite, cette application est disponible depuis le 6/12/2017 sur Google Play et elle compte déjà une centaine d'utilisateurs. Par la suite, un label pourrait être crées.

Mr Tinmazian a levé 15 000 euros grâce au financement participatif, ce qui lui a permis de lancer Lpliz. Le fonctionnement de l'application est simple: la personne handicapée précise l'activité qu'elle pratique et les aides dont elle pourrait avoir besoin. Les gens alentour reçoivent une notification signalant la demande. S'ils le peuvent, ils prennent contact pour aider.

Pourquoi ne pas imaginer dans un futur proche des stations de sports d'hiver, des parcs d'attraction, des hôtels, des bus ou autre portant le label Lpliz? Pour en savoir davantage ou télécharger l'application, contactez www.lpliz.com.

Lyliane

04/01/2018

Un stage de troisième pour tous les collégiens...

Mme Olivia Fortin, 40 ans, est à la tête de Wooom et Organik, deux entreprises spécialisées dans l'événementiel à Marseille. En 2016, elle est devenue ambassadrice de la première antenne régionale de "Viens voir mon taf", une association unique en son genre dans la deuxième ville de France pour aider les élèves de troisième à trouver des stages. Dans les quartiers aisés, les élèves se projettent vers des cabinets d'architectes ou de vétérinaires. Mais, pour les élèves défavorisés ou issus de l'immigration, découvrir le monde du travail grâce à ces stages est source de stress et de déconvenue.

Mme Caroline Bonnefoy, du journal La Croix, nous fait part, en effet, de la prise de conscience de cette femme que ces stages sont avant tout une affaire de réseaux. Les élèves comme Kader, un jeune collégien qu'elle a côtoyé à l'occasion du stage de 3ème dans son entreprise, s'ils sont issus des Quartiers nord de Marseille ou de collèges classés en Réseau d'éducation prioritaire (Rep ou Rep+) n'ont aucune chance d'obtenir un stage autre que dans des kebabs ou des carrosseries. Cela accroit encore la fracture sociale et n'aidera pas ces jeunes plus tard à sortir d'une discrimination à l'embauche...

Leur dénicher d'autres types de stages est devenu sa préoccupation. Elle n'hésite pas à frapper aux portes des entreprises pour glaner des places dans les médias, la gendarmerie, des restaurants... Il lui en faudrait 300 environ, mais elle a déjà obtenu une cinquantaine de promesses de stages pour les collégiens marseillais. Elle œuvre également afin de sensibiliser les jeunes comme les employeurs à leurs devoirs mutuels: ponctualité et bon comportement pour les stagiaires et un accueil et un encadrement bienveillant pour ces élèves au cours de leur semaine de stage.

Mme Fortin est persuadée qu'un jeune de 15 ans qui trouve une place ponctuelle dans la société au cours de ce stage pourra plus facilement faire son chemin dans sa vie professionnelle que s'il avait été refoulé de toute part. Tordre le cou aux préjugés n'est cependant pas simple... Une initiative quoi qu'il en soit qui pourrait être mise en œuvre partout en France. Pour se renseigner, contacter: www.viensvoirmontaf.fr.

Lyliane

Plaidoyer pour une école égalitaire...

Mr Jacques Duffaut a recueilli pour le Journal Messages du Secours Catholique les propos de Mme M.A. Grard, vice-présidente d'ATD Quart Monde, rapporteur devant le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) en 2015 d'un avis intitulé "Une école de la réussite pour tous". Elle estime que le système français permet difficilement aux enfants de milieux défavorisés de réussir à l'école. Dès la maternelle, il leur manque l'écoute d'histoires par des parents attentifs et une certaine socialisation. Or, dans notre système scolaire obligatoire, 3 millions d'enfants sont issus de familles vivant sous le seuil de pauvreté. Leurs parents rencontrent des soucis d'éducation, de santé, de logement, d'emploi...

Des enquêtes de l'Education Nationale montrent que 84% de ces enfants sont orientés vers une SEGPA (section d'enseignement général professionnel adapté) dès la sortie du primaire. De ce fait, ces élèves n'auront pas les mêmes enseignements que les collégiens et les lycéens. Avec des classes à effectifs lourds (30 enfants), l'enseignant ne peut se pencher sur chacun avec une pédagogie différenciée. Il faudrait, dit-elle, une formation spécifique pour les professeurs et qu'ils soient sensibilisés à des niveaux sociaux différents. Car ils habitent ailleurs que dans les quartiers et ils ne peuvent rencontrer parents et élèves dans leur contexte de vie.

Pourtant, encourager ces relations, quitte à avoir recours à un traducteur pour les familles étrangères, facilite les échanges. L'essentiel semble de faire prendre conscience aux parents "qu'ils sont les premiers éducateurs de leurs enfants". Les parents des enfants de familles défavorisées attendent cependant que "l'école offre à leurs enfants un meilleur avenir que le leur". Donner à ces enfants les mêmes chances scolaires qu'aux autres semble une exigence de justice sociale.

Pour aller plus loin sur ce dossier concernant une école égalitaire, consulter sur Internet: www.secours-catholique.org.

Lyliane

 

03/01/2018

L'appel du Dalaï-Lama à la jeunesse du 21 ème siècle...

En Octobre 2017, aux editions Massot et Rabelais, Mme Sofia Stril-Rever a écrit, sur la base d'entretiens exclusifs avec le Dalaï-Lama, un petit ouvrage de 57 pages destiné à la jeunesse française. Cet opuscule se termine par un Manifeste de la Responsabilité Universelle. Le Chef Spirituel du Tibet, lauréat du prix Nobel de la Paix  en 1989, s'adresse directement aux jeunes du 21 ème siècle en leur demandant de faire une révolution sans précédent dans l'histoire humaine: "la révolution de la compassion".

Cet appel est né en juin 1917  lors d'une remise de dipllômes par un discours du Dalaï-Lama en Californie à l'Université San Diego. Il nous livre également un de ses rêves pour l'humanité: que "les femmes deviennent Chefs d'Etat et que les jeunes femmes soient les mères de cette révolution de la compassion". Pour lui," cette Révolution donnera un nouveau souffle à la démocratie, en élargissant les solidarités". En adoptant des schémas de conscience planétaires interconnectés, en pratiquant une vigilance globale dans tous les actes de consommation, en élargissant les perspectives dans tous les domaines, "nos jeunes aurons accès à un niveau prodigieux d'intelligence collective"...

En prônant une révolution intérieure, le Dalaï-Lama est certain qu'il y aura un impact sur le monde extérieur. Il fixe en effet 5 niveaux de conscience à acquérir et à développer pour sortir de l'égoïsme individuel: reconnaître la souffrance d'autrui, se préoccuper de cette souffrance, essayer de la soulager, garder cette intention à l'esprit en restant concentré dessus et enfin s'engager concrètement dans l'action.

Il nous rappelle que l'avenir de l'humanité est entre les mains de tous, des  7 milliards d'êtres humains. Ceux-ci peu à peu deviennent conscients que l'humanité ne dépend pas exclusivement des politiciens, des économistes ou des membres de l'ONU. Par la force de l'exemple, le respect du pluralisme, les jeunes du monde pourront inspirer d'autres jeunes...

Le Pape François avait demandé de nous considérer comme les "habitants de notre maison commune" c'est à dire la planète Terre. Les experts du G.i.E.C. lors des COP 21(Paris), 22 (Maroc) et 23 (Bonn) ont rappelé l'urgence de changer nos modes de production et de consommation et si possible avant 2020 ou 2022. Le Dalaï-Lama apporte sa pierre à l'édifice et nous précise que "ce  sera par l'entraide et la coopération que nous nous donnerons les moyens d'endiguer les catastrophes causées par l'injustice économique et sociale, alimentées par la cupidité, l'égoïsme et des états d'esprit négatifs".

En s'appuyant sur l'enthousiasme et l'optimisme de la jeunesse, le chef spirituel du Tibet nous montre que tout est encore possible, que la révolution de la compassion est en marche et qu'il ne reste plus qu'à l'incarner partout. C'est un bel espoir pour l'humanité toute entière! Gardons à l'esprit deux des nombreuses phrases choc du Dalaï-Lama: "exister, c'est co-exister" et "soyez la génération des solutions"!

Quant à nous, les aînés, ne soyons pas timorés; dépassons les clivages religieux, sociaux, politiques, écologiques ou autres! Car je pense que nous avons également un rôle de "passeurs" à jouer! Ne nous revient-il pas la tâche de relayer et de diffuser ce message qui s'ajoute à tous les autres, là où nous vivons? Peut-être pouvons-nous en parler à nos proches, sur les réseaux sociaux, dans nos associations? Pour ma part, je choisis tout cela à la fois et même, quand je le peux, d'offrir à des jeunes de ma connaissance ce petit livre ( au prix de 6,90 euros à la Fnac) qui complètera l'appel. 

 

Voici ci après des illustrations concernant cet appel, prises sur www.droitetconscience.org, association dans laquelle Mme Sofia Stril-Rever est active:

FAITES LA REVOLUTION !

 

Du sens pour nos actions

  Ce livre  fait émerger ce qui est de mieux chez chaque être humain.

La destruction lente et inexorable de la Terre, et la capacité de destruction nucléaire immédiate de la planète, rendent ce livre urgent et nécessaire pour le salut de l'humanité actuelle et des générations futures.
C'est un livre de clarté et de lucidité, d'amour et de compassion.

Paru jeudi 26 octobre 2017, le livre avait été décidé mardi 3 janvier à Bodhgaya en Inde, puis finalisé lundi 2 octobre à Dharamsala.

 



Copyright : Droits & Conscience
Image source : Shutterstock

Lyliane





 

 

Le campus de Bordeaux, champion de la récup'...

Le 24/11/2017, le Journal La Croix sous la plume de Mr Jean-Jacques Allevi publiait un dossier concernant une réflexion sur nos pratiques de consommation (tout jetable, gaspillage...) en proposant des solutions alternatives à la précarité étudiante. L'Association Etu'Récup, en effet, en favorisant "le réemploi des objets du quotidien, veut offrir une alternative concrète au modèle de consommation dominant". Depuis janvier 2016, un local de 450 m2 au rez-de-chaussée du Restau U a été mis gracieusement à la disposition de l'Association par l'université.   

L'association a vidé en 2016 une centaine de logements étudiants sur le campus de Pessac et récupéré ainsi de nombreux objets en parfait état ( meubles, vélos...). De plus, un partenariat avec la ville a permis aux bénévoles de Etu'Récup de collecter du matériel (12 tonnes environ)  à la déchetterie municipale. Quatre salariés à temps plein et 1 200 adhérents font partie de l'Association. L'A.D.E.M. E (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'énergie), la région Aquitaine et le Conseil Départemental de Gironde fournissent aujourd'hui 70% du budget d'Etu'Récup.

Les bénévoles de tous âges sont là pour encadrer les 4 ateliers participatifs de tri et de réparation ou pour se rendre aux collectes hebdomadaires à la déchetterie. Pas besoin d'être inscrit à l'Université pour bénéficier des ressources que propose la ressourcerie. Ce type d'action est essentiel pour passer de l'écologie en paroles à l'écologie pratique, affirme Mme Aurélie Schild,  une bénévole de l'association. Le succès d'Etu'Récup dépasse aujourd'hui les limites du campus. Les facs de Rennes, Nice, Nanterre et Toulouse sont d'ores et déjà intéressées par le modèle bordelais.

Cette Association a remporté le 4 ème prix de l'initiative en économie sociale décerné par la Fondation du Crédit Coopératif en 2016. L'ouverture d'une Maison du Vélo sur le domaine universitaire est même en projet. La réparation des bicyclettes étudiantes connaît en effet un énorme succès ( crevaisons, pièces détachées...). Car "essayer de réparer au lieu d'acheter du neuf tout le temps devient un mode de vie qui correspond de plus en plus aux motivations écologiques des jeunes".

Pour se renseigner sur ces pratiques, joindre Etu'Récup 13, Avenue Pey-Berland à Pessac (33600) au 05 40 00 29 18 ou consulter le site Internet: www.eturecup.org.

Lyliane

01/01/2018

Offrir la presse là où elle a disparu...

Le Journal La Croix du 1er décembre 2017 nous informe d'une initiative de journalistes pour rendre accessible l'information, engager l'échange et générer le débat à Marseille dans des quartiers populaires. Dans le 3 ème arrondissement en effet dans le quartier de St Mauront, un des plus défavorisés de Marseille, deux membres du collectif de journalistes Albert London montent une sorte de kiosque en plastique décoré par des élèves du collège voisin. La cheville ouvrière de l'Association, Mme Stéphanie Harounyan, correspondante du quotidien Libération, installe des journaux locaux ou nationaux et quelques magazines pour jeunes et enfants sur des présentoirs en plastique. Les bénévoles visent certes la distribution de journaux (L'Equipe, La Provence, Le Canard Enchaîné...), mais ils ont surtout un rôle de "médiateurs sociaux".

Après avoir été présents dans une Maison pour Tous du quartier, les membres du Collectif Albert London ont choisi depuis 2013 d'être mobiles et de se déplacer deux fois par mois en installant un kiosque ambulant. Ils souhaitent faire retrouver de l'intérêt pour l'information et l'actualité aux habitants du quartier. Ils abordent en effet les passants et insistent sur la gratuité de leur démarche. Beaucoup de Comoriens vivent là et plus de la moitié de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté. La désaffection des jeunes est encore plus nette (56%) que chez les un peu plus diplômés. Il suffit néanmoins d'un rien pour instaurer des habitudes de lecture et pour déboucher sur des dialogues. Les journaux sont souvent de la veille, mais nul ne semble s'en soucier dans  ces cités, où règne une fracture sociale et une stigmatisation importantes.

L'Association Tactikollectif à Toulouse a mené de son côté un atelier de journalisme pour les jeunes des quartiers populaires. Certains proposent des interventions en milieu scolaire ou la participation à des émissions de radio avec des enfants. Beaucoup d'autres initiatives intéressantes permettent ça et là de favoriser l'accès à l'information aux publics qui en sont économiquement exclus. Car "les gens sont plus intéressés par l'actualité qu'on veut bien le penser" affirme la rédactrice de l'article Mme Coralie Bonnefoy. La popularité des petits journaux gratuits le montre partout en France...

Pour trouver des initiatives de banlieues, contacter le site: www.presseetcite.info, www.tactikollectif.org ou www.chez-albert.fr.

Lyliane

 

29/12/2017

La mode écologique et éthique...textiles écologiques et éthiques

Le Journal gratuit Biocontact nous propose des vêtements adaptés à l'hiver pour nous protéger efficacement du froid grâce à une gamme innovante de la marque HempAge, mariant le chanvre à la laine et au coton bio. La marque développe depuis longtemps des partenariats avec des petits producteurs de chanvre et garantit que toutes les matières utilisées sont écologiques. Les teintures sont certifiées sans phtalates, sans formaldéhydes et sans métaux lourds. Membre de la Fair Wear Foundation, la marque HempAge garantit en outre des vêtements produits de façon équitable. On trouve ce produit  chez Ecoline.

La fibre du chanvre est connue pour sa thermorégulation, mais aussi pour son caractère antibactérien et résistant. Sa culture ne nécessite ni pesticides, ni herbicides, ni engrais chimiques. Seul un engrais organique peut être employé selon la nature du sol. Et sa culture, proche du lin, ne nécessite que très peu d'eau. Or, l'impact de l'industrie textile sur notre planète est assez important ( au 2ème rang après le pétrole). On sait par exemple que 10% de la consommation mondiale de pesticides est engloutie par la production du coton. En Chine, 70% des cours d'eau sont pollués à cause de l'industrie textile...

Le lin de son côté a plusieurs atouts. Il est produit dans notre pays et c'est une matière solide et anallergique qui donne des produits absorbants et frais. Cependant le lin se froisse facilement, ce qui nuit à son développement. Quant aux matières artificielles (viscose, acétate ou Lyocell), elles sont obtenues par traitement chimique de matières naturelles. Les matières synthétiques (polyester, nylon ou élasthanne) sont issues de la pétrochimie.

En mars 2017, après plusieurs années de bataille par les ONG, les syndicats et des processus législatifs, la Loi sur le Devoir de vigilance des multinationales introduit une brèche dans l'impunité dont elles bénéficiaient jusqu'alors. Elles sont désormais contraintes de publier un plan de vigilance annuel et pourront juridiquement être tenues pour responsables en cas d'atteinte grave aux droits fondamentaux ou à l'environnement en France comme à l'étranger. Pour les mamans, un guide existe pour les aider à faire le choix dans les vêtements pour enfants (conseils sur les matières, identification des composés indésirables, éclairage sur les labels...). Voir www.projetnesting.fr.

Il me semble en effet que la prise de conscience citoyenne commence à s'éveiller (Panama Papers, scandales et catastrophes au Bangladesh...). Des alternatives se font jour, par notre volonté exprimée d'avoir accès à un autre modèle, à de meilleurs produits et à ne plus gaspiller grâce à une consommation écoresponsable(vêtements de seconde main, recyclage, teintures végétales...). 

Un Collectif baptisé Collectif Ethique sur l'étiquette  regroupant une vingtaine d'ONG, de syndicats et d'associations de consommateurs lutte pour un encadrement plus contraignant de l'activité des multinationales. Il propose notamment des pétitions et interpelle les marques via différentes actions. Pour en savoir davantage sur les initiatives citoyennes en matière de vêtements, contacter: www.ecoline.fr, www.mescoursespourlaplanète.com, www.coloretonmonde.org, www.ecotic.fr, www.lafibredutri.fr. En bref, comme le dit le journal Biocontact "soyons le changement que nous voulons pour demain"!

Lyliane

25/12/2017

Aider les enfants syriens et irakiens réfugiés au Liban et au Kurdistan à suivre leur scolarité...

L'Association CCFD-Terre solidaire nous fait savoir qu'environ 8,4 millions d'enfants syriens sont affectés par le conflit actuel (alimentation, soins de santé, traumatismes psychologiques...) et que 900 d'entre eux vivent dans des camps de réfugiés de la Plaine de la Bekaa au Liban. Leurs conditions de vie sont difficiles. Le CODSSY, organisation partenaire du CCFD, apporte une aide alimentaire, médicale et psychologique aux réfugiés de ces camps.

La mission de proposer un apprentissage scolaire et des activités d'éveil aux enfants repose à la fois sur l'Association locale Alphabet et par une association fondée par Mme Ranim, une syrienne, animée par des professeurs réfugiés. Déjà 7 écoles ont été crées pour des enfants de 5 à 14 ans, afin de leur permettre d'acquérir une éducation de base et des activités créatives. Car ces enfants sont un espoir pour construire l'avenir de leur pays.

D'autre part, le CCFD nous apprend que depuis 2014 plus de 3 millions d'Irakiens ont fui leur région. La moitié d'entre elles soit environ 1 million de personnes ont trouvé refuge au Kurdistan irakien et attendent de savoir si elles peuvent rentrer dans leur pays. Parmi elles se trouvent beaucoup d'enfants de chrétiens d'Irak chassées par Daesh. Elles ne savent pas encore si leur sécurité pourrait être assurée à leur retour. Il y aura également des écoles à reconstruire ou à réhabiliter. Une association  partenaire sur place du CCFD, Ponte Per,  accueille déjà 450 écoliers de 6 à 12 ans et plus de 30 professeurs. 

Dans  l'un et l'autre cas, une aide concrète serait bienvenue par exemple pour financer l'achat de fournitures scolaires ou construire de nouvelles classes. Pour faire un don ou s'informer sur le CCFD, contacter via Internet: www.ccfd-terresolidaire.org.

Lyliane

 

21/12/2017

Mobilisation générale contre les tueurs d'abeilles

 
 
 
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Chère amie, cher ami,

Ne laissez pas les lobbies de l’agrochimie saboter les amendements que nous avons réussi ensemble à faire déposer au Parlement européen pour sauver les abeilles !

Aidez-nous à peser dans la balance en soutenant financièrement les actions de contre-lobbying nécessaires aujourd’hui pour arracher une victoire historique sur l’agrochimie.

En ce moment même, une bataille déterminante pour les abeilles et tous les pollinisateurs est en train de se jouer au sein des institutions européennes.

D’un côté, les défenseurs des abeilles et de l’environnement – citoyens, apiculteurs, scientifiques – rassemblés en un même mouvement pour obtenir le vote de deux séries d’amendement que nous avons réussi à faire déposer au Parlement européen, pour interdire d'une part les pesticides tueurs d’abeilles et protéger d'autre part les écotypes d’abeilles locales européennes…

… en face, les géants de l’agrochimie, et leurs puissants lobbies, qui font des pieds et des mains pour saboter ces amendements salvateurs pour les abeilles, et continuer à vendre leurs produits au détriment des pollinisateurs, de la nature et de la santé de toute la population.

Notre équipe est sur la brèche, et nous avons besoin de tout le renfort possible pour tenir bon jusqu’au vote des amendements par les députés, le 22 janvier prochain.

C’est très important :

Ces amendements sont le résultat de plusieurs mois de bataille au corps à corps avec les lobbies, il a fallu mobiliser énormément de temps, d’énergie et de moyens pour convaincre les députés de faire passer la volonté des citoyens qu’ils sont censés représenter avant les intérêts des entreprises agrochimiques qui ont pignon sur rue.

Et notre persévérance a payé !

Nous avons réussi à obtenir le dépôt de ces deux séries d’amendements précieux et indispensables pour sauver durablement les abeilles sur deux fronts complémentaires :

- en imposant l’interdiction nette et définitive des pesticides néonicotinoïdes tueurs d’abeilles en Europe ;

- en protégeant de façon pérenne les races d’abeilles locales, parfaitement adaptées à nos climats et nos fleurs et naturellement plus résistantes à nos conditions climatiques, mais qui sont aujourd’hui menacée d'extinction à cause de l'importation massive d'abeilles d'autres espèces.

Une victoire historique pour tous ceux qui se battent depuis des années pour défendre les pollinisateurs et l’avenir de la chaîne alimentaire face aux bénéfices à court terme de l’agrochimie – mais qui pourrait être réduite à néant dans les semaines à venir si nous laissons le champ libre à leurs puissants lobbies.

C’est grâce aux 280 000 citoyens qui ont interpellé leurs députés européens ces dernières semaines, et aux donateurs fidèles de POLLINIS qui nous permettent d’accomplir, mois après mois, tout le travail nécessaire pour défendre efficacement les abeilles auprès des institutions européennes, que nous avons déjà pu atteindre cette première victoire d’étape. Un grand merci pour cela !

Aujourd’hui, POLLINIS a besoin de votre aide de toute urgence pour tenir la barricade face aux attaques des lobbies qui veulent torpiller nos amendements !

Votre don, même minime, peut permettre à notre équipe de tenir bon face aux lobbies jusqu’au vote de ces amendements salvateurs pour les abeilles.

Notre petite équipe ne bénéficie certes par des millions d’euros dont regorgent les grands cabinets de lobbying qui défendent les intérêts de l’industrie agrochimique : mais notre conviction et notre ténacité à défendre coûte que coûte la voix des citoyens qui refusent qu’on sacrifie impunément les abeilles, la biodiversité et l’ensemble de la chaîne alimentaire, nous permet d’accomplir petit à petit un travail qui porte ses fruits.

Grâce à l’aide précieuse de toutes les personnes qui soutiennent notre association, nous pouvons :

*** surveiller de près les instances d'homologation des pesticides : comme nous l'avons fait avec le sulfoxaflor – ce pesticide nouvelle génération nocif pour les abeilles que l'agrochimie voulait imposer en catimini, avec la complaisance de l'UE – nous assurons une veille permanente pour déjouer, dénoncer et tuer dans l'œuf toute tentative de l'industrie d'imposer de nouvelles molécules nocives pour les abeilles, la nature ou la santé ;

*** développer une cellule de contre-lobbying, au plus près des institutions, pour surveiller les mouvements des lobbies, et exercer une influence citoyenne permanente sur les décideurs politiques et les technocrates européens ;

*** maintenir la pression sur les élus, européens et nationaux, pour leur rappeler sans cesse qui sont leurs électeurs : ils tirent leur légitimité et leur mandat des citoyens qu'ils sont censés représenter, et nous devons faire en sorte qu'ils ne l'oublient pas un seul instant ;

*** utiliser tous les recours juridiques et institutionnels possibles en faisant travailler des juristes, des avocats et des experts pour faire valoir le droit des citoyens à protéger leur environnement, leur santé et leur alimentation face aux attaques à répétition de l'industrie ;

*** faire intervenir les scientifiques directement auprès des députés, en organisant un ou plusieurs évènements au Parlement européen avec des spécialistes des produits phytosanitaires ou des pollinisateurs, pour appuyer notre argumentaire et leur montrer l’urgence d’agir immédiatement pour préserver les abeilles ;

*** diffuser massivement l'information pour dénoncer de nouveaux scandales, révéler les manœuvres des lobbies sur les institutions, alerter les médias et les citoyens de toute l'Europe sur les menaces imminentes qui pèsent sur leur santé ou leur sécurité alimentaire ;

Personne ici ne compte son temps ou ses efforts pour assurer tout ce travail indispensable pour contrecarrer le plus efficacement possible l’influence des lobbies sur les décisions européennes.

Et le dernier scandale des « Monsanto papers » l’a montré : ils ont vraiment leurs pions partout, même au cœur des autorités sanitaires censées les contrôler !

C’est pour ça que je suis si fier de la double victoire que nous sommes en passe d’obtenir au Parlement européen : malgré les pressions gigantesques de la part de l’agrochimie, nous avons réussi à convaincre des eurodéputé.e.s de choisir de protéger les abeilles, et l’avenir alimentaire de toute la population, plutôt que les profits à court terme de ces multinationales.

Mais ne nous berçons pas d’illusions : avec les sommes gigantesques qui sont en jeu (on parle de plusieurs milliards d’euros de profit), l’agrochimie ne va pas laisser faire interdire l’un de ses produits les plus rentables – les néonicotinoïdes – sans réagir.

Les députés vont être amenés à voter le texte avec les amendements dans un peu plus d’un mois – le 21 janvier exactement. D’ici là, nous devons mettre en place un plan de bataille en béton armé pour les empêcher de saboter les amendements que nous venons de décrocher de haute lutte, pour interdire les tueurs d’abeilles et protéger les abeilles locales.

Ce plan de bataille est simple – mais de sa mise en place – ou non – dépend la survie de millions d’abeilles et de pollinisateurs sauvages en Europe :

1 >>> Mobilisation continue des citoyens pour maintenir une pression soutenue sur les députés européens. Actuellement, 280 000 personnes ont participé à nos campagnes pour exhorter les députés européens à voter les amendements interdisant les tueurs d’abeilles et protégeant les écotypes d’abeilles locales : nous devons doubler, voire tripler ce chiffre dans les prochaines semaines, pour que notre pression sur les députés soit plus forte que celle de l’agrochimie, et qu’ils ne fassent pas machine arrière le jour du vote !

2 >>> Multiplier les rencontres avec un maximum de députés européens, dans leurs bureaux, comme nous l’avons fait déjà les derniers mois, pour prendre le temps de les convaincre, un par un, de ne pas céder aux chantages des lobbies de l’agrochimie, et de voter coûte que coûte nos amendements.

Une nouvelle étude de grande ampleur apporte de nouvelles preuves de la toxicité sans précédent des pesticides néonicotinoïdes. Pour les scientifiques, le doute n’est plus permis :

« Les néonicotinoïdes et le fipronil représentent une menace majeure pour la biodiversité et les écosystèmes. Ils menacent tous les services écosystémiques à l’échelle de la planète. »

« De nouvelles informations sur les effets mortels et sublétaux des néonicotinoïdes confirment la grande toxicité de ces produits pour les abeilles. »

« Chez les abeilles mellifères, ils ont pour effet, entre autres, de modifier l’expression des gènes liés au système immunitaire, et ont des effets neurologiques qui perturbent le sens de l’orientation et la thermorégulation. »

Les autorités européennes ne peuvent plus faire semblant d’ignorer ces signaux d’alarme !

C’est un travail gigantesque qui nous attend pour le mois à venir. Mais nous sommes tous prêts, ici à POLLINIS, à nous lancer dans cette bataille avec passion et enthousiasme :

nous n’avons jamais été aussi près d’en finir avec les tueurs d’abeilles, c’est maintenant ou jamais qu’il faut mettre toutes nos forces dans l’action ! Et en parallèle, nous avons aujourd'hui la possibilité de sauver le patrimoine génétique de nos abeilles locales : pour la première fois, grâce à notre travail, ce thème est aujourd’hui inscrit à l'agenda européen !

Vous le savez, notre association garantit sa totale indépendance en refusant tout financement de l'Union européenne, de l'Etat ou de grosse entreprise. Tout notre travail repose entièrement sur la générosité et l’engagement des donateurs de POLLINIS – et nous prenons grand soin à ce que chaque euro soit bien utilisé.

C'est grâce à nos donateurs, et uniquement grâce à eux, que l'équipe de POLLINIS peut mener ses actions au jour le jour, à Paris et à Bruxelles. Sans eux, nous n'aurions jamais été capables de développer l’expertise et l'expérience du contre-lobbying nécessaires pour obtenir le dépôt d’un amendement anti-tueurs d’abeilles au Parlement européen !

Aussi je me permets de vous demander à vous aussi : pouvez-vous s'il vous plait nous aider, par une contribution du montant de votre choix, à financer le plan de bataille qui nous permettra de résister aux attaques des lobbies, et garder la main sur les députés pour nous assurer qu’ils voteront bel et bien l’interdiction des tueurs d’abeilles et la protection des abeilles locales ?

Vous pouvez nous aider à hauteur de 10 euros, 20 euros, 30 euros, 50 euros, 100 euros, 200 ou 500 euros ou même plus – il n’y a pas de prix au sauvetage des abeilles. Ce qui compte, c’est qu’un maximum de personnes apportent leur soutien à notre action pour faire barrage à l’influence des lobbies sur les décisions européennes, et qu’ensemble on mette fin à plus de vingt ans de massacre des abeilles au profit de l’industrie agrochimique !

Cette victoire cruciale que nous sommes en passe d’obtenir au Parlement européen est la preuve que lorsque les citoyens s’organisent, efficacement et massivement, ils peuvent reprendre la main sur les décisions démocratiques – malgré les tractations des lobbies et les moyens gigantesques déployés par l’agrochimie pour influencer les décideurs européens…

… Mais si nous abandonnons maintenant la place forte que nous venons de gagner de haute lutte, si nous ne nous donnons pas les moyens de nous défendre face aux armées de lobbyistes professionnels payés par l’agrochimie, alors une chose est certaine : l’industrie agrochimique finira par reprendre le dessus, et toute notre action n’aura été qu’un coup d’épée dans l’eau.

Ne laissons pas les députés faire machine arrière : aidez-nous, par votre don, à mener cette bataille jusqu’au bout, pour obtenir l’interdiction nette et définitive des pesticides tueurs d’abeilles en Europe, et la protection de nos écotypes d’abeilles locales européennes !

je fais un don

Un grand merci par avance pour votre engagement.

Bien cordialement,

Nicolas Laarman

Délégué général

La Fourmi Verte à Paris en gestes de récupération alimentaire...

Le Service de Livraison Une Fourmi Verte, écrit Télérama, récupère les plats invendus de brasseries et de traiteurs parisiens pour les revendre aux travailleurs de la nuit ou aux fêtards affamés. Cela se passe entre 20H ET 22H généralement. Alors, avis à tous ceux qui sortent tard du travail et aux noctambules! Les menus proposés commencent à 7,50 euros.

Pour en savoir plus, joindre: http://unefourmiverte.com.

20/12/2017

Trophées francophones du Cinéma Cameroun 2017...

Jeudi 21/12/2017 à 21h suivez sur TV5 Monde la cérémonie qui récompensera cette année à Yaoundé les meilleurs talents du cinéma francophone de par le monde. Le jury sera présidé par Mme Claire Denis; l'émission sera animée par l'humoriste Moustik en présence de Mme Julie Gayet. Le journal Télérama signale cet événement.

Pour tout savoir sur cette cérémonie, consultez: www.trophées-francophones.org.

Lyliane

 

 

19/12/2017

Comment redonner vie à des baskets usagés ou défraîchis?

Le Journal gratuit 20 Minutes, dans son édition du 11/12/2017 et sous la plume de Mme Mathilde Frénols, s'est intéressé à l'initiative de deux jeunes niçois qui ont ouvert une boutique dans le centre-ville pour restaurer et customiser des chaussures qui ont trop vécu. Il s'agit de Mrs Yohan Porquet et Dimitri Baril , qui redonnent vie à environ 20 paires de chaussures par semaine. Ils s'occupent de baskets, qu'ils réparent et sur lesquels ils dessinent des motifs, mais aussi d'escarpins.

Selon l'intérêt de leurs propriétaires pour un thème ou un autre, ils donnent libre cours à leurs talents. Les prix vont de 20 euros pour un simple prénom à 220 euros si un portrait doit être peint sur la chaussure. Voilà une initiative qui pourrait renouveler le métier de cordonnier et donner envie à de jeunes graphistes de se lancer sur le marché de la chaussure customisée. C'est également une manière de lutter contre le gaspillage, car les chaussures usées retrouvent une fonction. Pour tout renseignement, s'adresser au magasin Old New Shoes au 58, Rue Gioffredo à NICE (06000).

Lyliane

 

16/12/2017

Le sommet mondial Climate Chance...

Cette rencontre s'est tenue à Agadir (Maroc) du 11 au 13 septembre 2017. Bien que pratiquement aucun média n'en ait parlé sinon l'Ecolomag, c'est le rendez-vous incontournable 2017 des acteurs non étatiques depuis la COP 22 de Marrakech. Ce sommet a voulu montrer que c'est par le renforcement et le progrès des actions concrètes dans les territoires que les objectifs de la lutte contre les changements climatiques pourront être tenus. Plus de 80 ateliers de bonnes pratiques autour d'une quinzaine de thématiques ont montré la "valorisation du progrès de l'action des acteurs non étatiques" comme l'a rappelé Mr Hafidi, président de la région Souss-Massa-Draâ , co organisatrice de ce sommet.

Le sommet mondial Climate Chance va réunir chaque année les leaders locaux (ONG, élus, entreprises, chercheurs...) aux côtés des principaux représentants des acteurs non étatiques(groupes majeurs auprès de l'U.N.F.C.C.C ( Convention Cadre  des Nations Unies sur les Changements Climatiques) engagés dans un lobbying envers les Etats dans le cadre de la négociation climat. Plusieurs milliers de participants venus d'une cinquantaine de pays se sont déplacés. Ainsi la représentation des citoyens peut être effective, au-delà des "grands messes" officielles.

Pour avoir davantage d'informations sur cette manifestation, consultez sur Internet: www.dev.climate-chance.org.

Lyliane

 

 

14/12/2017

Mr Nicolas Hulot veut rendre l'écologie crédible...

A travers un long article publié dans le journal gratuit 20 Minutes lundi 11/12/2017, les journalistes T. Le Gal et F. Pouliquen ont recueilli les propos de Mr Nicolat Hulot, Ministre de la Transition écologique et solidaire dans le gouvernement actuel. A l'occasion du "One Planet Summit" prévu le mardi 12/12/2017, réunissant à Paris différents acteurs internationaux, il répond notamment aux questions posées sur l'opportunité de ce sommet.

Selon lui, la COP 23 qui vient de se terminer à Bonn était une étape transitoire et la COP 24, qui se tiendra en décembre 2018 en Pologne, est encore loin. Le "One Planet Summit" vise un objectif complémentaire en privilégiant des projets concrets comme la sortie du charbon, les véhicules zéro émission, les énergies renouvelables et leur financement. Après les Déclarations de Mr D. Trump, ce sommet de Paris fut la proposition de Mr E. Macron.

Mr Hulot n'élude pas la question du renouvellement du glyphosate en Europe, ni les incertitudes du dossier Notre Dame des Landes. Il insiste sur la position de la France qui cherche des compromis et qui pèse dans les débats. Il sait que des critiques se sont élevées contre lui de certains écologistes et d'ONG et qu'on a pu lui attribuer des "reculades". Pour Mr N. Hulot, ses 6 premiers mois sont malgré tout positifs. Il dit "avoir obtenu des choses qu'aucun ministre n'avait obtenues avant lui". Non seulement il affirme qu'il n'a pas changé dans ses convictions, mais il reconnaît que sa fonction l'oblige à tenir compte des réalités du terrain. Actuellement, la situation du monde  et de l'Europe notamment est difficile, mais cela ne l'incite pas du tout à démissionner. Au contraire, il préfère la transparence et pouvoir dialoguer avec les citoyens.

A ce sujet, il nous propose actuellement une longue enquête citoyenne sur les transports, l'agriculture, les économies d'énergie... dont vous trouverez le lien ci dessous. Je vous engage à y répondre et à la diffuser autour de vous. Chacun de nous en effet est invité à donner son avis détaillé et à participer à l'élaboration du futur commun. Voici le lien de cette enquête gouvernementale: 

 

13/12/2017

Mise à jour sur la pétition pour frais bancaires aux défavorisés...


Lutte contre les Frais bancaires abusifs : Un premier engagement du gouvernement Bruno Le Maire, Ministre de l'économie et des Finances, vient de saisir le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) sur ce qu'il a qualifié de « chantier crucial pour l'équilibre des relations entre le secteur bancaire et nos concitoyens». L'UNAF voit cette mission comme une première victoire !
Le Ministre de l'Economie saisit le CCSF

Dans une lettre de mission, Bruno Le Maire demande au CCSF de lui « transmettre un diagnostic précis et des propositions concourant à  une meilleure maitrise des frais bancaires facturés aux consommateurs, notamment en cas d'irrégularités de fonctionnement de compte ». Il demande au CCSF d'examiner « le montant des frais, effectivement facturés, l'effectivité des dispositifs de plafonnement prévue par la réglementation » et de suggérer « différentes pistes pouvant permettre d'éviter les cas de facturations excessives notamment pour les publics modestes ou fragiles ».
Que le Ministre se saisisse de ce problème et missionne le CCSF est pour l''UNAF un signe très positif.
Les propositions de l'UNAF pour mieux protéger les familles


1. Plafonner l'ensemble des frais liés aux incidents de paiement.
2. Inciter les établissements bancaires à  mieux servir leurs clients exclus bancaires.
- Jouer sur la réputation des banques en rendant nominatives les données de l'Observatoire de l'Inclusion Bancaire.
- Co-construire, avec les établissements volontaires, de nouvelles offres bancaires.
- Lier l'obtention d'avantages fiscaux ou commerciaux aux bonnes pratiques en matière d'inclusion bancaire.
- Renforcer les contrôles des régulateurs (ACPR, DGCCRF).
3. Développer les Points conseil budget pour faire le lien entre l'offre et la demande, notamment en matière de produits et de relations bancaires.

UNAF : Communiqué de presse n°20.12.12.17

11/12/2017

Fabrique inter'active...

Une plateforme d'échanges et de services collaboratifs a été crée par la MGEN : c'est la Fabrique Inter'active! Il s'agit de "transformer nos talents en services collaboratifs".Ce nouveau service destiné aux adhérents est gratuit, car l'inscription, l'accès à tous les services de la Fabrique Inter'active ainsi que la mise en relation sont accessibles à tous. De plus, une fois sur la plateforme, vous pouvez parrainer vos proches non adhérents pour qu'ils profitent des mêmes services que vous.

Un espace entraide permet d'offrir vos  compétences dans un domaine ou de rechercher un coup de main (soutien scolaire, garde d'enfants, informatique, aide aux courses pour les personnes âgées...). A côté existe un espace projet permettant de donner naissance à vos projets collaboratifs et de trouver à plusieurs les moyens de les concrétiser: groupe de randonnée, formation d'un orchestre, projet de groupe de parole... Enfin, un espace logement expose offres et demandes relatives au logement (locations saisonnières, ventes, colocation, hébergement temporaire d'un malade, d'un étudiant...).

Pour s'inscrire , consultez le site www.lafabriqueinteractive.fr ou contactez des responsables MGEN au 3676.

09/12/2017

Des enfants avant d'être des malades...

En interviewant Mme Véronique Motel, coordinatrice de scolarité pour l'Association l'Ecole à l'Hôpital, la MGEN nous informe sur ce métier au chevet des enfants hospitalisés. En effet, l'Education Nationale dispose d'un centre scolaire à l'Hôpital Necker Enfants Malades à Paris. Environ 35 enseignants sont engagés dans ces cours en chambre en tenant compte du temps d'hospitalisation des enfants et de leur état de santé.La grande majorité des enfants, c'est à dire 500 enfants environ, sont volontaires pour continuer les cours à l'hôpital. Seuls 20 malades environ les refusent. Les cours, qui ont reçu l'agrément de l'Education Nationale, durent de 15 minutes à une heure et demie et l'emploi du temps tient compte de chaque cas. 

De plus, l'association gère aussi des hospitalisations à domicile en partenariat avec les Services d'Assistance Pédagogiques à Domicile (SAPAD) de l'Education Nationale. Les volontaires de ce service à domicile sont rémunérés et leurs déplacements sont couverts. Un enseignant coordinateur et un Inspecteur de l'Education Nationale (DASDEN) assurent le suivi du dispositif concernant ces jeunes élèves malades ou accidentés qui reçoivent des soins à domicile. et qui sont signalés par les établissements scolaires pour une période d'absence excédant 15 jours. 

Les enseignants choisis pour les cours à l'hôpital sont à la retraite pour les trois quart d'entre eux. Pour les autres, il leur est demandé un niveau minimum de bac+3 et une motivation forte. En SVT et en Histoire, le manque de professeurs du second degré se fait sentir... C'est pourquoi l'Association lance un appel pour que d'autres personnes disponibles (retraitées ou non) s'engagent aux côtés des 500 enseignants bénévoles déjà en activité à ce jour.

Pour se renseigner ou s'engager, joindre sur le site www.ecolealhopital-idf.org.

Lyliane

07/12/2017

Créer une véritable culture de l'engagement...

Une revue trouvée à la MGEN et consacrée à l'école nous rappelle que le 22/12/2016 l'Assemblée Nationale a adopté définitivement le projet de loi "Egalité et Citoyenneté". Ce texte est censé favoriser les conditions d'une généralisation d'une culture de l'engagement citoyen tout au long de sa vie. Depuis la réforme du Service National dans notre pays, en 1998, une Journée nommée Défense et Citoyenneté (JDC)a été en effet instituée. Elle est obligatoire pour les jeunes de 16 à 25 ans et c'est l'une des étapes  du parcours de citoyenneté. L'objectif de cette journée est d'aborder différentes problématiques dont les principales sont la citoyenneté et les questions liées à la Défense. Toutefois il n'est pas simple d'aborder 15 modules en 8H30!

Crée par la loi du 10 mars 2010, le Service Civique quant à lui a pour objectif de renforcer la cohésion nationale et de favoriser la mixité sociale. Cette expérience volontaire permet aux jeunes de 16 à 25 ans de s'engager pour une durée de 6 à 12 mois dans une mission d'intérêt général: solidarité, éducation, santé, culture et loisirs, environnement, développement international et humanitaire, mémoire et citoyenneté, sports, interventions d'urgence en cas de crise... Les jeunes volontaires perçoivent une indemnité de 577 euros par mois et  bénéficient d'une couverture sociale à 100% selon l'Association Unis-Cité dans le 06, une association pionnière du  service civique en France. La MGEN affirme que près de 100 000 jeunes se sont engagés dans le service civique en 2016 contre 53 000 en 2015.

Enfin, il faut savoir que tous les citoyens souhaitant s'engager au service de l'intérêt général et apporter ponctuellement leurs compétences à une mission de service public  ou d'intérêt collectif peuvent participer à la Réserve Civique crée par le projet de loi de 2016. Plusieurs Réserves Citoyennes existent déjà dans certains domaines: défense, sécurité, éducation nationale, police...Pour en savoir davantage sur tous ces sujets, consulter sur Internet www.service-civique.gouv.fr .

Lyliane

06/12/2017

Covoiturez avec Ridygo en région Paca!

Pour vos trajets de courte distance, au lieu de prendre votre voiture économisez de l'argent et préservez la planète! Deux jeunes hommes des Alpes Maritimes ont eu en effet l'idée de créer une entreprise coopérative (SCOP), "actrice de l'Economie Sociale et Solidaire (ESS) qui place les valeurs humaines, éthiques et l'innovation sociale au coeur de son projet". Il suffit pour cela d'installer l'application www.ridygo.fr sur son smartphone et de partager les frais de ses trajets, de manière automatique, virtuelle et de façon directe dans cette application. De plus, les 50 premiers kms vous sont offerts!

 Il est même possible de gagner en flexibilité en prévenant pratiquement à la dernière minute ou en combinant trajets en covoiturage et transports en commun. Cette complémentarité solidaire peut vous permettre par exemple de visualiser en temps réel les trajets possibles pour aller voir un match ou pour vous présenter à un entretien d'embauche... Des partenariats peuvent être établis avec des associations et des entreprises. Il faut savoir enfin que Ridygo est soutenu par le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire et par l'ADEME.

Lyliane