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05/11/2018

NDDL: quel avenir pour la ZAD?

Un article de Mr Nicolas Bérard dans le Journal "L'âge de faire" d'avril 2018 interviewant Mme Françoise Verchère, co-présidente du CEDPA (Collectif des élu-e-s doutant de la pertinence de l'aéroport), tente de faire le point sur l'avenir de la ZAD, qui reste un lieu d'expérimentation inédit. Selon Mme Verchère, la Préfecture, dès l'annonce de l'abandon du projet d'aéroport, a mis en place un comité de pilotage sur la question des terres agricoles, leur propriété et leur gestion future. Elle estimait d'entrée de jeu qu'il y avait des mois de travail, afin d'obtenir un état des lieux complet de la zone (baux, expropriations, vente amiable…). Les propriétaires ont en effet trois ans pour redemander leurs terres et nul ne pouvait prévoir à l'avance qui allait vouloir revenir sur les lieux...

Mme Verchère a entre temps évolué par rapport à sa demande du gel des terres comme cela a été proposé par bail emphytéotique au Larzac, car elle préférerait finalement que l'Etat garde un maximum d'hectares. Elle signale que le président du Département de Loire-Atlantique en effet "ferait partie des revanchards qui voulaient que se fasse l'aéroport". Il pourrait vouloir récupérer des terres...

La préfète lui semble au contraire plutôt "pacifiante". Elle accepterait notamment de parler de "convention d'occupation précaire". Provisoirement, ce pourrait être une solution, pense le CEDPA. Mais certains voulaient signer, d'autres pas. La co-présidente du CEDPA se demande encore: pourquoi avoir obligé la préfecture à envoyer les forces de l'ordre pour libérer les routes? Et pourquoi avoir dégradé le bitume? Il aurait apparemment fallu un consensus  parmi les zadistes et moins de conflits internes ...

Quoi qu'il en soit, l'objectif ouvertement prôné par Mme Verchère est de "laisser se poursuivre les plus belles initiatives de cette ZAD". C'est par exemple: l'esprit de solidarité, le sens de l'intérêt commun, de continuer les expérimentations agricoles ou d'habitat, au moins sur une partie des 1600 ha. En respectant l'environnement, en maintenant une vie sociale, la solidarité, le consensus, il y aurait, d'après son analyse, possibilité de jouer collectif. Elle imaginerait bien par exemple un financement participatif pour racheter collectivement des terres. Le plus gros obstacle à ses yeux reste le" tout ou rien" de certains jusqu'au boutistes....

Il faudrait naturellement faire un point plus récent et donner la parole aux zadistes pour connaître leur degré de cohésion de groupe et leurs projets collectifs et individuels pour la ZAD. Peut-être s'y risqueront-ils un jour prochain. Notre blog leur est ouvert...

Pour suivre l'actualité de NDDL vue par ses habitants, joindre par exemple sur Internet: https://zad.nadir.org/

Lyliane

04/11/2018

Des aiguilles et du coeur pour le Secours Populaire à Nice...

Mme Aurore Harrouis nous apprend dans le supplément de Nice-Matin "Nous" qu'une fois par mois des tricoteuses solidaires et des bénéficiaires désirant apprendre à manier la laine se réunissent afin de tricoter ou de crocheter ensemble. Leurs ouvrages réalisés sont ensuite distribués aux familles en difficulté. Elles partagent parfois un café ou un goûter à cette occasion dans le local du Secours Populaire de Nice.

Le Tricot Social Club se réunit tous les derniers samedis du mois de 10h à 12h au 2ème étage du N° 30 de la Rue Bonaparte à Nice (06300) . Chacune vient avec ses aiguilles et ses pelotes. Si l'on ne peut se déplacer, on peut également tricoter chez soi et envoyer les ouvrages au Secours Populaire français des Alpes Maritimes en mentionnant sur le colis "Tricot Social Club". Des dons de pelotes sont aussi appréciés.

De plus, nous apprenons que Mme Nathalie Predial, passionnée de tricot et forte de son expérience de blogeuse, a fondé NiceWool en janvier 2018. Car, cette dernière estime qu'à tout âge on peut apprendre le tricot, le crochet, la broderie ou le tissage. Elle a même fondé une association qui organise des apéro tricots ainsi que des actions de médiation culturelle dans les quartiers.

Pour en savoir davantage sur ces initiatives, se renseigner au: 06 03 02 64 57 ou joindre: www.contact@nicewool.fr ou sur Facebook: NiceWool.

Lyliane

Colporteuse de bonne santé...

Le journal Télérama sous la signature de S.Be. nous apprend qu'une jeune femme médecin généraliste, Mme Hélène Vardon, a entrepris depuis mai dernier "un tour de France singulier: à bord d'un camping-car qui lui sert de logis, elle sillonne le pays pour se poser dans les déserts médicaux". Car dans ces endroits, l'absence d'un confrère pour congés, retraite ou accident peut se révéler dramatique.

Ainsi, de la Vendée à la Somme, de la Bretagne à la Drôme, "elle assure les remplacements au pied et au pneu levés". Je trouve cette initiative particulièrement intéressante. Elle mériterait d'être connue de tous. Car si dans les grandes villes, médecins et spécialistes sont très nombreux, à la campagne, il en va autrement. Peut-être aurons nous un jour prochain la bonne surprise d'apprendre que d'autres initiatives de ce genre se multiplient et sont soutenues par l'Assurance-Maladie.

Pourquoi ne pas imaginer des ophtalmologistes itinérants, car c'est je crois la spécialité qui manque le plus en France? Et pourquoi ne pas créer une plateforme répertoriant les médecins partant en congé, en retraite ou en formation et désireux d'être vite remplacés? Pour en savoir plus sur l'initiative de Mme Vardon, joindre sur Internet: https://www.la-croix.com › Actualite › France

Lyliane

03/11/2018

Le laser, un outil à tout faire!

Mme Sophie Goldfarb, dans Version  Femina, attire notre attention sur ce formidable outil de médecine esthétique qu'est le laser. Il peut en effet "agir sur le visage et sur le corps, contre les rides, les taches, les poils"… Le laser utilise l'énergie des faisceaux lumineux et c'est une technologie de pointe que savent manier les médecins. Ces derniers proposent généralement des interventions durant l'hiver, car pendant 3 mois il faut éviter le soleil. Parfois, cependant, des traitements alternatifs ou complémentaires au laser sont possibles comme des injections pour les rides, de la radiofréquence pour le relâchement, du peeling pour les taches, une crème anesthésiante et des jets pulsés pour refroidir la peau...

Il existe deux sortes de lasers pour lisser les rides. Le plus ancien, le laser ablatif (CO2 Erbium) est efficace sur les visages marqués et très ridés.  Mais on a constaté parfois ensuite des dépigmentations locales. Plus récent est le laser fractionné micro-ablatif (Fraxel, Nd:YAG) qui frappe la peau en discontinu et en profondeur. Après coup, en cicatrisant, a lieu un relissage cutané par stimulation des fibroplastes  qui fabriquent le collagène. De deux à 4 séances sont nécessaires. Toutefois, le coût est non négligeable: entre 400 et 600 euros la séance.

Pour traiter les taches brunes (lentigo solaire) du visage, du décolleté ou des mains, précise le Dr Grand-Vincent, médecin esthétique à Paris. Les lasers Pico sont récents et ils sont les plus simples. Une seule séance peut suffire, mais on peut en réaliser deux ou trois espacées de 4 à 6 semaines si les taches sont intenses. Le coût varie entre 150 et 300 euros. Contre la couperose, les lasers vasculaires donnent de bons résultats. On complète laser et lumière pulsée généralement. Idem pour les varicosités sur les jambes après avis d'un phlébologue.

Toutes les cicatrices peuvent être traitées au laser, de même que les vergetures. Il faut cependant savoir que plus on les traite tôt, plus on arrive à les éclaircir. Quant aux tatouages, le laser Pico permet de les faire disparaître. Il pulvérise en effet tous les pigments par ses impulsions très rapides. La durée du traitement est variable selon le tatouage: de quelques mois à plusieurs années… Pour des paupières alourdies par contre, le Plexr, sorte d'arc électrique, est la seule alternative à la chirurgie. C'est une sorte de stylet créant des micro-puits, retendant la peau et éclairant le regard.

 

Pour information, le mot « laser » est l'acronyme de l'anglais Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation .

Pour en savoir davantage,  consulter sur Internet: www.futura-sciences.com

Lyliane

02/11/2018

Propositions au Président français des associations qui oeuvrent en faveur du climat..

Transports : Taxer davantage les pollueurs, dire adieu à la voiture thermique


Pourquoi c’est important. C’est LA première source d’émissions de gaz à effet de serre en France. Les transports représentent 29% des émissions, selon le suivi opéré par la Stratégie nationale bas carbone (SNBC). Pire, ce taux s’aggrave. Avec 94% des émissions du secteur, le mauvais élève est le transport routier.


Ce qu’Emmanuel Macron peut faire. Priorité numéro 1, pour les associations consultées : réduire drastiquement l’usage de la voiture. A l'été 2017, Hulot avait annoncé "la fin de la vente" des véhicules essence et diesel d’ici 2040. Mais pour Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, "il faut aller beaucoup plus Pourquoi c’est important. C’est LA première source d’émissions de gaz à effet de serre en France. Les transports représentent 29% des émissions, selon le suivi opéré par la Stratégie nationale bas carbone (SNBC). Pire, ce taux s’aggrave. Avec 94% des émissions du secteur, le mauvais élève est le transport routier.


Pour Lorelei Limousin, en charge des questions de transports au Réseau Action Climat, Emmanuel Macron pourrait agir dès maintenant, avec la loi d’orientation sur les mobilités (LOM), qui doit être présentée en Conseil des ministres d’ici la fin d’année. "Il faut mettre fin aux avantages fiscaux dont bénéficient les transports les plus polluants, à savoir le transport routier et aérien", explique-t-elle. Le transport routier, par exemple, est en partie exonéré des taxes sur les carburants. L’argent récolté servirait ensuite à favoriser les transports propres.S doit indiquer un objectif de réduction de la consommation de viande", martèle Cyrielle Denhartigh, en charge des questions d’agriculture au Réseau Action Climat.

Agriculture et Alimentation: moins de viande et zéro pesticides

Pourquoi c’est important. L’autre grand secteur pourvoyeur de CO2, méthane et autre azote, c’est l’agriculture, et surtout l’élevage. Le secteur représente 20% des émissions françaises.


Ce qu’Emmanuel Macron peut faire. La prochaine échéance arrive dès janvier, avec la publication du nouveau Programme national nutrition santé (PNNS). Derrière cet acronyme se cachent les recommandations en matière de nutrition (les "cinq fruits et légumes par jour", c’est lui). "Le nouveau PNNS doit indiquer un objectif de réduction de la consommation de viande", martèle Cyrielle Denhartigh, en charge des questions d’agriculture au Réseau Action Climat.


Autre attente : "rendre obligatoire l’adoption de repas végétariens dans toutes les cantines" (la loi Agriculture et Alimentation prévoit seulement des expérimentations) et favoriser une alimentation "plus biologique, locale, de saison et moins transformée", énumère-t-elle.


Cyrielle Denhartigh pointe aussi les engrais à base d’azote, un gaz à effet de serre très puissant. Chez Greenpeace, Jean-François Julliard ajoute un autre cheval de bataille : la déforestation. Lorsque les Français consomment des aliments à base d’huile de palme, par exemple, ils contribuent en effet à la déforestation à l’autre bout du globe, génératrice de CO2. Il milite pour davantage de normes, mais surtout "un non définitif au projet de mine d’or dit la Montagne d’or en Guyane" et "le retrait à Total de l’autorisation de raffiner de l’huile de palme à La Mède" (Bouches-du-Rhône).


Habitat : en finir avec les passoires énergétiques:


Pourquoi c’est important. Avec 19% des émissions de gaz à effet de serre, les bâtiments échouent à la troisième place du podium des pollueurs en France. La faute aux passoires énergétiques, ces logements mal isolés qui gaspillent trop d’énergie. Elles seraient 7 à 8 millions.


Ce qu’Emmanuel Macron peut faire. Plusieurs mesures ont été prises ces dernières années pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments neufs. Mais un gros travail reste à faire sur le bâti existant. Les pistes à suivre, selon le Réseau Action Climat : rénover les bâtiments et interdire de louer des passoires énergétiques. Durant sa campagne, le candidat Macron s’était d’ailleurs engagé à rénover la moitié des logements-passoires dès 2022 et de les interdire à la location en 2025. Avec 19% des émissions de gaz à effet de serre, les bâtiments échouent à la troisième place du podium des pollueurs en France. La faute aux passoires énergétiques, ces logements mal isolés qui gaspillent trop d’énergie. Elles seraient 7 à 8 millions.

 

Industrie et énergie : arrêter de financer les projets polluants
Pourquoi c’est important. Industrie et production d’énergie représentent respectivement 18 et 11% des émissions de gaz à effet de serre en France.


Ce qu’Emmanuel Macron peut faire. Côté industrie, Anne Bringault, du Réseau Action Climat, défend une "taxation des gaz réfrigérants". Côté énergie, elle demande "la fermeture des dernières centrales à charbon". Mais pour avoir un réel impact en matière d’énergie, la France doit cesser d’investir dans les énergies fossiles. C’est ce que pense l’ONG 350.org, qui milite pour verdir les investissements publics.
"Il faut arrêter de financer le problème pour financer la solution", résume Clémence Dubois, responsable des campagnes France. Pour l’ONG Oxfam aussi, l’argent est le nerf de la guerre. "Actuellement, la France consacre 50% des recettes de la taxe sur les transactions financières à la solidarité et au climat, relève Emilie Both, chargé des questions climat. Nous demandons que ce taux soit de 100%."

Selon Aude Le Gentil - leJDD - Reuters- mercredi 17 octobre 2018

Customiser baskets et casquettes...

Un Varois nommé Matthieu Rossolini et surnommé Smile a mobilisé son talent de graffeur pour dessiner sur des baskets et des casquettes les traits de héros de B.D. de la jeunesse, écrit Mme Ysaline Macé dans la revue "NOUS". La tendance à la customisation nous vient des Etats-Unis. Matthieu a découvert assez tard ce concept, mais, depuis, il n'arrête pas. Il a cherché tout d'abord le matériel correspondant et a procédé à des essais. Il réalise généralement les maquettes sur ordinateur, puis il utilise des pochoirs ou dessine à main levée. La seule précaution à respecter après coup est de ne pas laver l'objet en machine.

Aujourd'hui, installé près de Pierrefeu du Var, le graffeur a déjà customisé une cinquantaine de paires de sneakers. Il apprécie de faire choisir les sujets à ses clients et de réaliser des modèles uniques. Ce travail demande entre 5 et 15 heures de travail et une déco sur baskets coûte au minimum 50 euros, alors qu'une casquette décorée à la bombe revient à 30 euros... Certes, Matthieu réalise encore quelques fresques murales, mais sa cible favorite ce sont les sportifs (rugbyman etc...). Bientôt, il espère pouvoir se payer un local dans lequel il pourra exposer ses réalisations. En attendant ses modèles sont visibles sur les réseaux sociaux, dont Instagram.

Voilà de quoi donner des idées à des artistes français soucieux de trouver des contacts et des débouchés. Pour tout contact avec Matthieu, joindre www.smilecustom.com ou Facebook ou Instagram.

Lyliane

01/11/2018

L'intérêt écologique et économique du vélo...

Le Journal Maïf Social Club donne la parole à Mme Véronique Michaud, secrétaire générale du Club des villes et des territoires cyclables, qui comporte environ 1 500 adhérents en France. Cette dernière a publié aux Editions FYP "A vélo, vite!", dans lequel elle justifie l'intérêt économique de la bicyclette. En effet, depuis 10 ans au moins, nous savons que "grâce aux adeptes du vélo, nous économisons plus de 5 milliards par an en dépenses de santé". Ce chiffre important devrait booster nos efforts pour augmenter la part du vélo dans les transports. Aujourd'hui elle n'est que de 3%.

Dans les pays du Nord de l'Europe, cette part est de 12%. Pour les familles utilisant le vélo, il permet par exemple de n'avoir qu'une seule voiture, voire de s'en passer tout à fait. Le vélo, c'est aussi "tout un écosystème et cela représente 35 000 emplois environ, depuis les fabricants, les vendeurs, jusqu'aux réparateurs". Mais pour développer l'usage du vélo, il faut augmenter les pistes cyclables, trouver des espaces de stationnement que ce soit devant les logements, les commerces, les services publics ou au travail. Quant au transport vélo par le train ou à son stationnement sécurisé en gare, il est encore très réduit.

Des ateliers d'autoréparation existent: ils sont souvent associatifs. Des vélos-écoles permettraient aussi "de remettre en selle des salariés" dans le cadre des entreprises, de leur rappeler le Code de la Route... Bref, à tous les niveaux, de sérieux efforts sont à réaliser pour former les personnes et inverser la tendance. Car souvent les municipalités n'entrevoient que les transports en commun pour fluidifier l'offre de déplacements en ville et à la campagne. En définitive, circuler à vélo est non seulement "un acte citoyen" d'autonomie et de lutte contre la pollution, mais surtout un geste de prévention et de bien-être tout en favorisant la mobilité de chacun d'entre nous. 

Pour aller plus loin avec ce sujet, bousculons nos habitudes et lisons l'ouvrage précité ou consultons par exemple l'Observatoire des mobilités émergentes publié par l'Ademe en mai 2017. Car il existe des bicyclettes à assistance électrique pour les séniors ou dans les zones montagneuses...

Lyliane

 

Contre l'avis du gouvernement, un crédit d'impôt pour les personnes hébergeant gratuitement des réfugiés?

L'Assemblée nationale a voté mercredi, contre l'avis du gouvernement, un crédit d'impôt pour les personnes hébergeant gratuitement des réfugiés résidant en France depuis au moins un an. L'incitation financière a été fixée à 5 euros par nuitée dans la limite de 1.500 euros par an. Les associations en charge de l'hébergement des réfugiés délivreront les certificats permettant aux particuliers de demander le crédit d'impôt.


Contre l'avis du gouvernement. Cet amendement au projet de budget 2019, porté par le député LREM Aurélien Taché et co-signé par une cinquantaine de ses collègues, avait reçu un avis défavorable du rapporteur et du ministre du Budget Gérald Darmanin. "L'intégration est un enjeu prioritaire pour notre majorité et on ne réussira pas cette intégration si les Français et les réfugiés ne se connaissent pas", a plaidé dans l'hémicycle le député du Val d'Oise, qui avait déjà avancé cette proposition en début d'année dans son ambitieux rapport au gouvernement sur l'intégration.


Le rapporteur Joël Giraud (LREM) a justifié son opposition par la complexité et la difficulté de contrôler la certification des nuitées par les associations. La droite a voté contre. "Vous venez de sous-traiter l'accueil des migrants à nos compatriotes via des incitations fiscales, c'est déplorable", a fustigé Fabien Di Filippo (LR). Déjà contre l'avis du gouvernement, la majorité avait voté dans la nuit de mardi à mercredi des avantages fiscaux pour les personnes mettant à disposition des associations des biens immobiliers pour les sans-abri ou mal-logés. 

Selon l'AFP

31/10/2018

Mobilisons-nous en faveur de la NEF!

Une mobilisation citoyenne historique est nécessaire !

Nous sommes de plus en plus nombreux à faire évoluer nos modes de vie afin de soutenir un modèle de société plus durable. Mais, cela ne suffira pas.

Si nous laissons la finance continuer à causer des dommages écologiques et sociaux irrémédiables, nos engagements quotidiens perdent de leur sens.


Depuis 30 ans, la Nef permet aux citoyens de reprendre le pouvoir sur leur argent, en soutenant exclusivement des projets à fort impact écologique et social. La Nef poursuit également la construction de son projet de banque éthique. Des étapes importantes ont déjà été franchies, il reste néanmoins des freins structurels et institutionnels à lever pour proposer un compte courant aux particuliers.

La Nef travaille dur, depuis plusieurs années, pour pouvoir lancer ce service tant attendu. Mais aujourd’hui, pour continuer d’avancer, notre coopérative doit impérativement et urgemment grandir, changer d’échelle.

C'est pourquoi nous lançons ce jour une grande mobilisation citoyenne. 


L'objectif : 10 000 nouveaux clients d’ici le 15 décembre 2018. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons peser et montrer aux autorités bancaires que la Nef n’est pas une initiative isolée, mais qu’elle porte les aspirations de dizaines de milliers de citoyens à disposer enfin, en France, d’une banque éthique.

Vous aussi, ouvrez un Livret Nef, parlez-en à vos amis, familles, collègues et partagez notre campagne. 

La finance éthique est en marche et c'est ensemble que nous y parviendrons !

Rejoignez le mouvement sur 
PourLaBanqueEthique.com
Parlez-en autour de vous !
 
 
 


RESTONS CONNECTÉS !

Nouvelle certification: PIX pour remplacer les B2I et C2I...

Dans le  US magazine d'octobre 2018, nous apprenons que le CNED, l'Université de Strasbourg et l'Université ouverte des humanités avec les Ministères de l'Education Nationale et de l'Enseignement Supérieur mettent en place une certification des compétences numériques, PIX pour remplacer les Brevets /Certificats Informatique et Internet. 

PIX est une plateforme en ligne - https://pix.fr - publique et gratuite, permettant de s'exercer sur des situations proches de la vie quotidienne. Les items sont répartis en 16 compétences et en 8 niveaux, en articulation avec le cadre de référence européen DIG-COMP et le cadre de référence des compétences numériques français.

La certification se fait sous la surveillance d'une personne habilitée. PIX est conçue pour différents niveaux d'expertise, du début du collège à la vie professionnelle. Les élèves sont certifiés à la fin de troisième et de terminale.

Actuellement, la plateforme n'a été paramétrée, écrit Mme Sandrine Charrier, qu'à destination des élèves du secondaire, laissant les enseignants du primaire sans outils. Toutefois, une adaptation pour les élèves du primaire est envisagée.

Un référentiel de formation sera publié sous peu par l'Education Nationale. Il est censé pouvoir guider les enseignants du premier et du second degré . En fin de CM2 et de 6 ème, les élèves devront alors produire un bilan de compétences numériques.

Pix bute cependant sur plusieurs difficultés: déconnexion des programmes des différentes disciplines, manque de formation des enseignants et inégalités en termes d'équipements des écoles…

Lyliane

 

30/10/2018

Regarder des documentaires animaliers pour se sentir mieux!

Regarder naître des bébés pandas, le quotidien de loutres et de dauphins, ou bien tout simplement le dressage d'un chien nous redonnerait le sourire !
L'étude Real Hapiness Project a été conçue par la chaîne anglaise BBC, et en partenariat avec l'université de Berkeley, en Californie.


Basée sur le célèbre documentaire, "Planet Earth II", qui a réuni plus de 11 millions de téléspectateurs, les chercheurs ont fait appel à plus de 7500 personnes venues de toutes origines : Anglo-saxons, Inde, Australie, Afrique du Sud ou encore Singapour. 
Ces personnes devaient regarder les 6 épisodes que contient la série, mélangeant le dramatique et le pédagogique. Leurs expressions ont été analysées grâce au logiciel "Crowd Emotion" qui d'après lui, l'admiration et l'émerveillement étaient les deux sensations les plus importantes. 


Les résultats peuvent varier selon le sexe ou l'âge du candidat. Les personnes les plus touchées par l'exercice étaient les femmes âgée de 16 à 24 ans. 
La nature semblerait donc diminuer le stress, l'anxiété, la nervosité et même la peur chez certaines personnes. 


D'après le Professeur Dachner Keltern, le plaisir serait la base du bonheur. Il explique "si les gens ressentent des sensations d'émerveillement, ils sont plus susceptibles de faire preuve d'empathie et d'entraide, et peuvent mieux gérer leur stress."
A la suite de l'étude, la chaîne BBC Worldwild a lancé une plateforme donnant accès plus facilement à des vidéos sur la nature et les animaux. 


Conseil : après une journée bien stressante, regardez un documentaire animalier et vous verrez, après vous vous sentirez mieux !

Selon Inès Gerbe - Oh My Mag - mercredi 24 octobre 2018

Des moutons, pas du goudron!

L'A45 entre Lyon et Saint-Etienne ne verra pas le jour. Le projet a été définitivement enterré par le ministre des Transports, Elisabeth Borne, mercredi 17 octobre. Celle-ci privilégie désormais "des solutions alternatives routières et ferroviaires", dans un entretien au Progrès à paraître jeudi. Elle ajoute que l'Etat tiendra "son engagement des 400 millions d'euros" initialement prévus pour le projet d'A45, "pour améliorer la relation entre Saint-Étienne et Lyon, que ce soit par la route ou par le rail".

La ministre évoque ainsi la piste "d'un élargissement à 2X3 ou 2X4 voies" ou d'un "nouveau pont de franchissement sur le Rhône" pour le noeud routier de Givors-Ternay, au sud de Lyon. Elle fixe également l'objectif "de doubler" le nombre actuel des 20 000 voyageurs quotidiens par train "par des travaux qui renforcent les infrastructures et des investissements dans du matériel roulant aux capacités d'accueil supérieures". La ministre évoque ainsi la piste "d'un élargissement à 2X3 ou 2X4 voies" ou d'un "nouveau pont de franchissement sur le Rhône" pour le noeud routier de Givors-Ternay, au sud de Lyon. Elle fixe également l'objectif "de doubler" le nombre actuel des 20 000 voyageurs quotidiens par train "par des travaux qui renforcent les infrastructures et des investissements dans du matériel roulant aux capacités d'accueil supérieures".

Pour ses partisans, ce nouvel axe était indispensable à l'économie de la région. Mais les opposants dénonçaient son tracé, au milieu des terres agricoles et des vergers, et pointaient du doigt le coût du projet. "Si ce projet était simple et consensuel, l'autoroute A45 serait réalisée depuis longtemps. On ne peut pas ignorer le prélèvement de terres agricoles, l'impact environnemental, l'absence du grand contournement de Lyon sur lequel l'A45 doit déboucher", déclare la ministre au journal.

Non retenu dans le rapport sur les infrastructures
"Si la décision est indigne sur la forme, elle est sur le fond, incompréhensible", a réagi Laurent Wauquiez, président LR du Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, dans un communiqué commun avec Georges Ziegler et Gaël Perdriau, respectivement président du conseil départemental de Loire et maire de Saint-Étienne. La coordination des opposants à l'A45 a quant à elle salué une "très grande victoire", exigeant "des garanties et un véritable plan B", pas "un simple rafistolage de l'existant, A47 et TER compris".

Ce projet de longue date, dont le financement était bouclé et dont la mise en oeuvre n'attendait plus qu'une signature du gouvernement, était destiné à améliorer le trafic routier très dense entre les deux métropoles de Rhône-Alpes. Mais il n'avait pas été retenu dans le rapport Duron sur les infrastructures du pays, au printemps. "Le Conseil d'orientation des infrastructures, qui est une instance indépendante et transpartisane, a recommandé de travailler plutôt sur des solutions alternatives routières et ferroviaires à l'A45. C'est aussi la position du gouvernement", conclut Elisabeth Borne.
 
Selon France Télévision

29/10/2018

Finances, Climat, réveillez-vous! les solutions sont là!

Le livre Finance, Climat: Réveillez-vous. Les solutions sont là !, co-écrit par Jean Jouzel, Pierre Larrouturou et Anne Hessel (la fille de Stéphane) est sorti en librairie le 18 octobre. Ce livre a été rédigé comme un “manifeste” pour une mobilisation citoyenne la plus large possible en faveur du Pacte. C’est pour cela qu’il est essentiel de diffuser l’information autour de vous et de vous emparer de ce livre comme un instrument de plaidoyer en faveur du Pacte Finance Climat. (vous pourrez trouver le communiqué de presse ici.)

Des contacts médias sont en cours mais la réussite de sa diffusion dépend aussi de vous : le prix modique de 8€ (l’intégralité des droits d’auteurs bénéficiera à l’association qui porte le Pacte) et l’argumentaire très concis rend ce livre accessible à tous et permet à chacun de contribuer à la création du rapport de force et à la mobilisation en faveur du Pacte.
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Les Oscars de la Science aux Etats-Unis...

Neuf scientifiques internationaux, dont un mathématicien français, ont reçu mercredi un "Breakthrough Prize", récompense dotée de trois millions de dollars et lancée il y a six ans par des entrepreneurs de la Silicon Valley pour rétablir le prestige de la recherche fondamentale.


Physique fondamentale, sciences de la vie et mathématiques: six hommes et trois femmes au total ont remporté un prix, dont quatre chercheurs qui se partagent deux prix, les cinq autres recevant chacun trois millions. A comparer aux 9 millions de couronnes norvégiennes des prix Nobel --soit environ un million de dollars-- souvent partagés par deux ou trois lauréats.

L'annonce des lauréats de cette septième édition depuis 2012 a été faite mercredi, et une cérémonie avec tapis rouge et vedettes de la musique et d'Hollywood, présentée par l'acteur Pierce Brosnan, aura lieu le 4 novembre dans le centre de recherche de la Nasa dans la Silicon Valley.


Parmi eux, le chercheur français en mathématiques pures au CNRS Vincent Lafforgue, 44 ans, soudainement propulsé dans un univers de paillettes. "Je me prête au jeu, c'est la culture américaine...", a-t-il dit à l'AFP.


Le milliardaire russe pionnier d'internet Yuri Milner a cofondé le prix pour tenter de transformer les chercheurs en vedettes, afin de repopulariser le rôle de la recherche fondamentale et défendre les investissements publics.

 Selon l'Agence AFP

28/10/2018

Pouvons-nous limiter les dégâts sur notre planète?

Mme Laure Beaudonnet, pour le journal gratuit "20 Minutes", a rencontré Mr Pablo Servigne, agronome de profession, collapsologue et co-auteur de l'essai "Une autre fin du monde est possible" qui vient d'être publié. En 2015, Mr Servigne avait co-écrit avec Mr Raphaël Stevens un best-seller intitulé: "Comment tout peut s'effondrer?", puis il avait publié avec Mr Gautier Chapelle:" L'entraide, l'autre loi de la jungle". 

Un collapsologue, selon Mr Servigne, étudie l'effondrement possible de notre civilisation thermo-industrielle. Cela demande de pouvoir faire un constat sur l'état du monde et de se tenir au courant de toutes les études scientifiques. Le G.I.E.C par exemple et la revue Proceedings of the National Academy of Sciences publient régulièrement des rapports sur le climat. Les derniers en date, respectivement d'octobre et d'août 2018, étaient plutôt alarmants, même en limitant la hausse des températures à +2°C. 

Après la publication de ces rapports, Mrs Servigne et G. Chapelle ont tenté de créer un "lobby citoyen" grâce notamment à une vidéo intitulée "Il est encore temps". Car leur but est d'amener les Etats et les citoyens à des actions concrètes en faveur du climat. Mr Servigne, personnellement, essaie de donner l'exemple dans sa vie de famille (logement, déplacements, nourriture…). Il cherche en effet à "limiter les dégâts" face au désastre annoncé...

Effectuons donc à notre tour le sursaut escompté par ces collapsologues en mettant nos vies en conformité avec des conseils de bon sens comme par exemple le tri et la limitation de nos déchets, la généralisation de l'utilisation des transports en commun, la demande d'une agriculture sans pesticides, des achats individuels conscients de produits locaux, un habitat léger en matériaux non polluants, une énergie remplaçant le nucléaire, la fin de l'obsolescence programmée des biens de consommation, des liens humains solidaires

Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: www.pabloservigne.com.

Mr Servigne sera présent lundi 29/10/2018 à Nice pour une conférence à 20 heures aux Assises de la Transition Citoyenne et Ecologique à l'Université de St Jean d'Angély. Venez nombreux!

Lyliane

 

S'entraider pour mieux manger avec le Secours Catholique...

Mme Clarisse Briot nous raconte, dans le journal Messages du Secours Catholique, comment des familles du village de Soumoulou près de Pau se sont associées pour monter une initiative autour d'un potager collectif, d'échanges de services et d'une monnaie commune. Leur but est double: mieux s'alimenter et rompre l'isolement.

Dans cette bourgade de 1 500 habitants, au pied des Pyrénées, chaque mardi les membres du groupe baptisé Uninat se retrouvent dans la boutique du Secours Catholique pour composer et retirer leurs paniers de produits frais. Le terrain sur lequel les bénévoles cultivent a été mis à disposition par la mairie. La terre généreuse donne des salades, des choux, des blettes, des poireaux, des betteraves...

L'aventure est née l'été 2016, quand des bénéficiaires ont souhaité que le Secours Catholique améliore les colis alimentaires, composés uniquement de produits secs. Ils ont réalisé alors que les produits frais font défaut. Depuis, grâce à l'investissement de tous, chaque semaine une dizaine de paniers sont composés pour les 30 familles adhérentes (de l'ordre de 50 centimes par mois). Des échanges de services(covoiturage, couture, bricolage) ont lieu, des liens d'entraide et d'amitié se créent. Par exemple, on achète à plusieurs un veau à un éleveur et on obtient le prix coûtant à l'abattoir... 

Le groupe essaie d'élargir la gamme de ses fournisseurs: un producteur de fromages de brebis les a rejoints; des ateliers cuisine et pâtisseries ont été lancés. Bref, les Unitat espèrent attirer de nouveaux adhérents et les convaincre que pour trouver des solutions aux difficultés il faut à la fois de l'inventivité, de l'entraide et de la confiance.

Pour aller plus loin, consulter www.secours-catholique.org.

Lyliane

 

 

27/10/2018

Mieux avec moins...

Un ingénieur aventurier, un équipage, un catamaran et c'est parti pour un tour du monde un peu particulier: rechercher aux quatre coins du globe les meilleures techniques de recyclage, d'économie, d'artisanat. Corentin de Chatelperron raconte son expérience dans Nomade des mers, les escales de l'innovation, une série documentaire d'Arte dont Slate est partenaire, et dans le livre Nomade des mers, éditions ARTE Editions/EPA dont nous tirons l'extrait ci-dessous.

"Je m’appelle Corentin, je suis ingénieur. Avec mon équipage, nous voulons rendre notre bateau autonome grâce aux low-tech, ces systèmes D que l’on peut fabriquer et réparer partout. Alors, nous partons autour du globe rencontrer ceux qui les inventent, car si elles étaient mieux connues, elles pourraient changer le monde. Je suis parti seul pour six mois, naviguant du Bangladesh à la Malaisie avec un objectif: vivre en autonomie en expérimentant des technologies qui me passionnent depuis longtemps, les low-tech, des systèmes ingénieux, faciles à fabriquer et à réparer, et qui répondent aux besoins de base.

C’est une idée que j’ai eue à l’époque où je vivais au Bangladesh. Il y a quelques années, diplôme d’ingénieur en poche, je suis parti travailler là-bas, dans un chantier naval, et j’y ai découvert les propriétés de la fibre de jute, une plante qui pousse à profusion dans le delta du Gange. J’ai alors pensé que cette fibre naturelle pourrait être utilisée à la place de la fibre de verre pour la construction des bateaux, parce qu’elle présente un avantage à la fois sur le plan écologique (la fibre de verre, elle, ne se recycle pas et s’avère très énergivore à produire) et pour l’économie locale.

Après deux années de recherches avec l’équipe que j’avais recrutée, le premier bateau fabriqué en jute et en résine a vu le jour: le Gold of Bengal. Dans cette optique, j’avais embarqué un peu de matériel sur le Gold of Bengal: une serre pour faire pousser des pommes de terre, un four solaire, un réchaud à économie de bois, et aussi… deux poules, dans l’espoir d’obtenir des oeufs! Mon rêve était de revenir avec plus de nourriture qu’au départ! Mais cela n’a pas du tout marché comme prévu. Et pourtant, je n’avais pas prévu grand-chose.

 Partout, les humains innovent pour répondre aux grands défis du quotidien: l’accès à l’eau, à la nourriture et à l’énergie. Notre mode de développement se heurte en effet aujourd’hui à de nombreuses limites –émissions de gaz à effet de serre, réchauffement climatique, chute de la biodiversité, pollution, dégradation et destruction des sols…– et repose encore essentiellement sur des ressources non renouvelables (énergies fossiles, ressources métalliques), induisant à terme d’éventuelles pénuries.

Grâce au recours aux low-tech, certains arrivent à faire mieux avec moins: ils développent des économies locales, des emplois, des compétences, et renforcent en même temps leur autonomie.
 
Si l’innovation technologique semble avoir un rôle central à jouer, des ingénieurs, tels que Philippe Bihouix –L’Âge des low-tech. Vers une civilisation techniquement soutenable, Seuil, 2014–, expliquent qu’il serait cependant risqué de tout miser sur une «sortie par le haut», le déploiement des high-tech nécessitant en effet des ressources naturelles, dont des métaux rares, que l’on a par ailleurs du mal à recycler correctement.

Mais grâce au recours aux low-tech, certains arrivent à faire mieux avec moins: ils développent des économies locales, des emplois, des compétences, et renforcent en même temps leur autonomie. Rendre ces innovations accessibles à tous et dans le monde entier, c’est le pari fou du Nomade des Mers.
 
Pour le réaliser, il nous fallait un laboratoire pas comme les autres: un bateau de quatorze mètres de long, débarrassé de ses banquettes et de ses cabines spacieuses, afin de libérer de l’espace pour créer un atelier dans lequel bricoler des prototypes et les tester, cultiver des plantes et élever des insectes. Dans les flotteurs, les cabines de l’équipage, un atelier d’électricité, un laboratoire de biologie et des espaces de stockage; au-dessus, un poulailler et des éoliennes, et, dans l’habitacle, des espaces de culture, qui nous serviront au fil de nos escales à tester différents systèmes de culture hors-sol.

Nous héritons de quatre poules, que mes parents m’ont confiées. Elles portent les noms des membres de l’équipe restée à terre: Marvin, Camille, Chab et Amandine. Avant de partir, nous nous assurons qu’elles disposent d’un nid agréable: je souhaiterais qu’elles pondent tous les jours, et pour cela, elles doivent se sentir à l’aise. Pour une poule, ce n’est pas la vue sur la mer qui importe, mais plutôt le sentiment de sécurité…"

Selon Corentin de Chatelperron - Slate - vendredi 26 octobre 2018
 

26/10/2018

L'origine de l'arobase...

Indispensable pour quiconque souhaite envoyer un email à un destinataire, l'arobase fait désormais partie depuis plusieurs années de notre monde quotidien. Pourtant, aussi étonnant que cela puisse paraitre, ce signe n'est pas né avec notre ère numérique…


Une question de gain de temps :
Pour connaitre les origines de l'arobase, il faut en effet remonter au XVe siècle, époque qui a vu naitre une autre invention qui allait tout révolutionner : l'imprimerie. Avant cette grande avancée que l'on doit à Gutenberg, il fallait pour rédiger des écrits faire appelle à des moines copistes dont le travail consistait à reproduire et orner à la main les ouvrages religieux. 

Comme l'explique le linguiste Berthold Louis Ullman cité sur le site de la Bibliothèque Nationale de France, c'est pour gagner du temps que l'arobase (qui existait déjà depuis le VIe siècle) aurait été utilisé par les moines afin de faire fusionner entre eux deux caractères consécutifs, soit le "a" et le "d" du mot latin ad (signifiant ‘à'' ou ‘‘vers'' en français).


L'histoire ne s'arrête toutefois pas là car l'origine du nom de l'arobase lui, serait plutôt à chercher du côté de l'Espagne et du Portugal. En effet, selon une théorie, ceci proviendrait d'une confusion avec l'arroba, une unité de mesure utilisée dès le XIe siècle dans ces deux pays et symbolisée par le désormais célèbre @. On retrouve d'ailleurs l'unité dans les comptes de marchands florentins sous la forme d'un a stylisé à la mode florentine


Un usage qui s'est répandu dès le XIXe siècle :
Quoi qu'il en soit, dès le XIXe siècle, l'usage du @ s'est répandu aux Etats-Unis chez les marchands qui l'utilisaient pour indiquer les prix. Par exemple comme l'explique le site de la BNF, "deux chaises à 20 dollars pièce" pouvait s'écrire "2 chairs @ $ 20", soit "2 chairs at 20 dollars". On peut d'ailleurs facilement constater qu'encore à l'heure actuelle les Américains lisent "at" pour le @.


Plus tard en 1971, lorsque l'ingénieur américain Ray Tomlinson, inventeur du courrier électronique, a dû trouver un sigle pour séparer le nom de l'émetteur et celui de l'organisme de messagerie, celui-ci a tout naturellement penser à l'arobase. Ce signe voulant refléter une idée de "mouvement", "de direction", il a donc été choisi pour créer des adresses que l'on pourrait traduire ainsi : Paul Martin "à", "vers" ou "chez" gmail.com. 

Selon Mme Virginie Guichaoua - Gentside - mercredi 17 octobre 2018

Les enfants nous aident-ils à être parents?

Mmes Frédérique Préel et Daphné Puissant, journalistes à Version Fémina ont interviewé à Paris Mr Marcel Rufo, pédopsychiatre, au sujet de la relation parents/enfants.  Elles se demandaient notamment si, lorsqu'on a eu une enfance heureuse, on n'a pas tendance à vouloir être un parent idéal. Mr M. Rufo a eu une réponse claire:" les parents parfaits, ça n'existe pas!" Parfois, ils essaient de faire croire cela à leurs enfants, mais les grands-parents souvent ramènent tout le monde à la réalité...

Puis, en réponse à des questions de parents angoissés par des peurs de reproduire un schéma parental relativement lourd (par exemple avec des phobies, des peurs du rapt, de l'incendie, des accidents, des voleurs…), il convient de nous tranquilliser et d'enlever cette pression de notre tête, car nos enfants sont différents de nous. Et vouloir que tout soit en ordre, que tout soit parfait, fait peser beaucoup de rigueur dans la famille. Le "désordre peut être plus thérapeutique que l'ordre" affirme le pédopsychiatre.

Les enfants repèrent les fragilités de leurs parents et "ils sont aussi souvent les révélateurs des troubles que les parents cherchent à masquer". Certains parents par exemple sont obsédés par leur corps et ils ne comprennent pas que ce ne soit pas ce qui motive leur enfant… Pourquoi chercher à cacher ses souffrances de l'enfance (anorexie, boulimie, mauvaises notes…)? demande Mr Rufo. Le naturel ne serait-il pas plus simple? 

Mr Marcel Rufo reconnaît que "l'enfant qui naît est toujours une surprise". L'enfant réel est en effet très différent de celui que l'on avait imaginé. Selon Mr Donald Winnicott:" C'est l'enfant qui fait les parents". Bien se persuader avant tout que "chaque enfant est unique avec ses traits, son caractère et sa personnalité". Il semble quoi qu'il en soit que le premier enfant porte généralement toutes nos histoires, toutes nos projections, toutes nos angoisses. Mais cela ne l'empêche pas de réussir dans la vie!

Lyliane

25/10/2018

Manger, un acte politique...

Mme Virginie Félix dans Télérama a interviewé Mme Alice Waters, figure de proue contre la malbouffe aux Etats-Unis et du mouvement Farm to table (de la ferme à l'assiette). Cette dernière veut aujourd'hui "semer à travers le monde les graines d'une révolution délicieuse dans les écoles".

Selon Wikipédia, Mme Alice Waters est une restauratrice américaine née le à Chatham Borough, dans le New Jersey. Fondatrice de "Chez Panisse", célèbre restaurant de Berkeley, en Californie, elle est également connue pour son engagement militant en faveur d'une alimentation et biologique et locale. Elle a été accueillie au sein du National Women's Hall of Fame en 2017.

Mme Waters voudrait, en effet, que tous nous arrêtions de nous nourrir sans réfléchir, sans savoir d'où viennent les produits mis dans notre assiette. La nourriture industrielle que l'on absorbe prône des modes de pensée tels la voracité, l'uniformité, la vitesse au détriment de la qualité. Aussi, s'en nourrir revient à absorber ces types de valeurs qui ne sont pas sans conséquence pour notre environnement.

Par contre, lorsque nous achetons des produits sains à de vrais agriculteurs qui travaillent la terre, nous apportons notre soutien à un ensemble de valeurs, bonnes pour l'environnement comme pour l'être humain. Chacun a le choix d'aller au marché, d'acheter local, de respecter les saisons et ce faisant, il renoue son lien avec la nature. C'est un choix que nous pouvons faire dans notre pays où la nourriture n'est pas rare et où nous mangeons 3 fois par jour.

Mme Waters rappelle que "presque la moitié du changement climatique est due à notre alimentation actuelle". Pour elle, la nourriture est une question centrale et elle ne comprend pas "les écologistes qui ne se soucient pas de ce qu'ils mangent". Aussi, depuis 25 ans, elle a entamé une action dans les écoles nommée "The Edible Shoolyard Project" dans lequel elle a travaillé avec Mme Michelle Obama, lorsqu'elle était à la Maison Blanche...

Aujourd'hui, elle se bat pour l'éducation alimentaire et aussi pour que tous les élèves de Californie aient accès à des repas bio et gratuits, de l'école primaire au lycée. Ses buts: enseigner aux plus jeunes, dans le potager comme à la cantine, l'importance de la nutrition, la conscience de l'environnement, le sens de la communauté. Il s'agit de faire circuler des valeurs essentielles et de semer les graines du changement.

Pour aller un peu plus loin avec ces notions, lire "L'Art de la cuisine simple" dans Acte Sud/Keribus éditions et la version intégrale de l'interview de Mme Waters sur Télérama.fr.

Lyliane

 

24/10/2018

Suite de la pétition contre les dispositifs anti-SDF...

Bonjour, 
J'ai donc participé à l'audition du 10 octobre, qui avait lieu au Palais d'Iéna, à Paris, au Conseil Economique, social et environnemental.
Le thème du jour étant centré sur les conditions de vie des SDF et nous avons eu une bonne écoute, de la part des membres de CESE.
Nous étions 3 citoyens à avoir lancé des pétitions sur ce sujet sensible, qu'est celui des sans-abri .
Les membres du CESE  faisant le relais, auprès du gouvernement et je participerai à nouveau le 11 décembre, cette fois-ci, à la séance plénière.
J'ai espoir, gardons tous l'espoir et ne relâchons pas la pression, afin de voir enfin de réelles  dispositions humaines,  pour l'interdiction de ces mobiliers urbains anti-SDF, toute personne sans domicile, devant pouvoir s'abriter et s'allonger si besoin. Les SDF doivent être hébergés et protégés du froid, mais notre combat reste de voir disparaître ces monstrueux systèmes qui transforment nos bancs publiques, nos terrasses et façade d'immeuble et toute possibilité de refuge, en hideux dispositifs inhumains. Pas de ça au pays des Droits de l'Homme! 
Merci encore à tous les signataires, c'est par vous que ce combat sera gagné.

Martine Maçon - Royan

Cliquer, est-ce polluer?

Mr Fabien Trécourt  dans Version Fémina veut montrer que surfer sur le Net aurait un réel impact écologique, ce dont peu d'internautes semblent se soucier. En quelques équivalences, il nous dit comment "lever le pied". Tout d'abord, il annonce que les e-mails envoyés chaque heure dans le monde seraient l'équivalent de 4 000 vols allers-retours entre Paris et New-York ou de la consommation de 15 centrales nucléaires.

Mme Bela Loto-Hiffler, auteure du guide "Les Eco-Gestes informatiques au quotidien" édité par l'Ademe démontre, en effet, que "l'infrastructure qui colporte nos messages consomme de l'énergie, elle-même produite par des centrales utilisant des ressources naturelles, rejetant des déchets et émettant des gaz à effet de serre". Même sans pièce jointe, un e-mail consommerait 5 Wh d'électricité. La consommation d'électricité liée à Internet représenterait près de 10%  de la production d'énergie mondiale.

Des pistes et des solutions sont abordées. Par exemple, l'application CleanFox permet de supprimer automatiquement les messages inutiles, comme les vieilles newsletters. Cinq cent e-mails supprimés, affirme Mr Edouard Nattée, son créateur, c'est un arbre sauvé! Car un message stocké en ligne représente 10g de CO2 par an. De même, la consultation de sites éco-conçus, ce serait 700 fois moins de ressources utilisées. Les éditeurs devraient apprendre à éco-concevoir leurs solutions en créant des sites comprenant un minimum de fonctionnalités possibles, préconise Mr Frédéric Bordage, auteur de "Eco-Conception web: les 115 bonnes pratiques" paru chez Eyrolles. 

Le visionnage d'une vidéo sur You Tube serait très polluant en terme d'usage. Selon Greenpeace, la vidéo en ligne capterait actuellement deux tiers du trafic mondial sur Internet. Or, You Tube revendique un milliard d'heures de vidéos vues chaque jour à travers le monde… Sans compter la fabrication des ordinateurs et des tablettes  qui représente presque la moitié de la pollution liée au numérique. Le conseil donné est d'entretenir son équipement le plus longtemps possible et d'acheter du matériel reconditionné.

Les bons gestes en la matière doivent être appris par tous: couper l'alimentation des appareils la nuit, utiliser l'historique des consultations et placer les sites utilisés le plus souvent en favoris. De même, il est recommandé de regarder la télévision en TNT plutôt que par la box, de s'échanger des DVD entre amis, de sauvegarder des fichiers sur disque dur externe ou sur clé  USB. Enfin, éviter de se connecter en réseau 4G et privilégier les connexions chez soi en ADSL consommerait vingt fois moins d'énergie que si on le faisait par smartphone ou tablette...

23/10/2018

Des "Tiny House" à toit ouvrant , ça vous tente?

La tendance des Tiny House vient des Etats-Unis et fait fureur également sur l'Hexagone. Le concept ? Des petites maisons mobiles en bois, conçues sur-mesure et avec tout le confort nécessaire. La société française Optinid a d'ailleurs sorti un modèle appelé "La tête dans les étoiles" qui est équipé d'un toit ouvrant. Grâce à un système de rails, les propriétaires n'ont qu'à faire glisser le toit de leur maison et peuvent se coucher en regardant le ciel et la voie lactée de leur lit. 

Cette "Tiny House" fait 19m2 et mesure 6 mètres de longueur. Elle est composée d'une cuisine, d'une salle de bain, d'une mezzanine d'un séjour et possède l'électricité et l'eau. Côté prix, pour s'offrir cette innovation, il faudra tout de même compter entre 34000€ et 56000€. Un budget, certes, mais la liberté d'être mobile, ça n'a pas de prix. N'est-ce pas ? 
 
 Ava Skoupsky - Oh My Mag - samedi 20 octobre 2018

Proposition de cadeau solidaire pour les fêtes...

Vous êtes salarié·e d’entreprise ou impliqué·e dans l'action municipale ou associative ?

En tant que fidèle soutien de notre action, profitez des fêtes de fin d’année pour faire découvrir Elevages sans frontières à vos collaborateurs et rassemblez-vous autour d’une action engagée et conviviale :

Cadeau solidaire, carte de vœux personnalisée ou animation dans vos locaux… imaginons la formule qui vous convient le mieux pour offrir une chèvre, une poule ou un mouton à une famille paysanne démunie.

 
  
       
       Découvrez nos actions       
      
 
 

Grâce à votre mobilisation, un cadeau de fin d'année de la part de votre entreprise ou association fera une vraie différence dans la vie d'une famille !

En plus : une déduction fiscale de 60% du don dans la limite de 0,5% du chiffre d’affaires de votre entreprise.

 

Nous sommes à votre disposition pour définir ensemble des propositions concrètes adaptées à votre structure. N’hésitez pas à transférer notre message à vos collègues.


Cordialement,
 
Charlotte Conjaud, chargée des partenariats
 
 
Si v

 

22/10/2018

Accueillir un migrant sous son toit...

Mme Nathalie Ricci, journaliste à Nice-Matin, nous apprend que l'ouvrage "Le Prince et la petite tasse" publié récemment aux éditions Calmann-Lévy par Mme Emilie de Turckheim, cousine de Charlotte et écrivain, raconte comment, pendant 9 mois, Emilie, Fabrice et leurs 2 enfants âgés de 8 et 9 ans ont accueilli chez eux un réfugié afghan de 22 ans prénommé Réza. La question posée par ce livre nous interpelle tous, car il touche notre responsabilité individuelle comme notre sensibilité politique. "Si une personne sur 1000 dans notre pays accueillait par exemple quelqu'un chez soi, ne nous sentirions nous pas moins repliés sur nous-mêmes"? demande Mme de Turckheim.

Cette expérience vécue en 2016 a, en effet, été  pour elle l'occasion d'écrire un journal empli de fraternité et d'espoir. Cette tranche de vie solidaire s'est décidée sur un coup de fil au SAMU Social et, en quelques semaines, elle s'est concrétisée. Partager l'expérience intime d'un foyer pour de longs mois avec un migrant demande cependant un engagement et une bonne disponibilité. "Ce n'est pas une colocation parmi d'autres, car on ne peut rester indifférent à des gens qui ont risqué la noyade en Méditerranée et se sont sentis rejetés à nos frontières". La difficulté à s'exprimer en français de Réza l'a particulièrement touchée...

Cet appel à ouvrir nos bras comme notre cœur sans peur ni a priori sera-t-il entendu? Mme de Turckheim a, quoi qu'il en soit, donné l'exemple au lieu de juger avec sa tête. Merci à ce livre de témoigner d'un chemin d'espoir et de fraternité! Les médias ne font malheureusement que peu de place encore à ce genre d'expériences vécues… D'où l'utilité de relayer ce genre d'informations sur notre blog!

Lyliane

21/10/2018

Sauvetage en mer avec l'Aquarius...

Soutenir SOS Méditerranée, c'est, me semble-t-il, coopérer avec un certain modèle de solidarité et de fraternité! Le journal syndical US Magazine, sous la plume de Mr Laurent Tramoni, nous raconte sa vision de la manifestation du samedi 6/10/2018 à Marseille. Les militants du Snes-FSU, en effet, dans des dizaines de villes en France dont Marseille, avaient mis leur matériel et leurs équipes au service de l'Aquarius. Tous portaient un tee-shirt aux couleurs des gilets de sauvetage du bateau.

Cette "vague orange" est allée à Marseille à la rencontre des sauveteurs et du navire, bloqué à quai, à la Joliette, faute de pavillon. En Europe, pendant ce temps, des cortèges se formaient pour dénoncer les manœuvres politiques des Etats Européens, entravant l'action des ONG de sauvetage. Interdictions d'accoster, refus de débarquement des réfugiés, retrait du pavillon se sont malheureusement succédés… alors que l'Aquarius a sauvé 29 523 vies en 5 ans.

On estime que chaque jour en Méditerranée centrale 9 réfugiés se noient encore actuellement. Le Droit International pourtant oblige tout navire à porter assistance à une embarcation en péril. Aussi, cette manifestation était-elle destinée à réclamer l'application des principes humanitaires de la part d'une Europe qui s'enferme "dans la xénophobie et l'égoïsme".

Refusons la fatalité et ne laissons pas se perpétuer ces drames humains  qui se jouent sous nos yeux! Les ONG ont besoin de notre soutien. Ne laissons pas des groupuscules d'extrême-droite, aveuglés par leurs idées, dicter à tous les pays d'Europe l'attitude qu'ils doivent avoir face à ces migrants qui fuient la guerre, l'enrôlement de force et la famine! Un modèle européen de sauvetage en mer devrait, selon l'US Magazine, être pris en charge par chaque Etat européen…

 
 

Pour soutenir le sauvetage en mer, SOS MEDITERRANEE a choisi la plate-forme WeMove pour porter cette pétition qui peut être signée dès maintenant sur
https://you.wemove.eu/campaigns/sauvons-l-aquarius-et-le-...

La pétition sera accompagnée d’une campagne digitale où chaque citoyen sera invité à se filmer ou à se photographier avec les hashtags #SaveAquarius et #SaveRescueAtSea.

Pour soutenir de ONG comme SOS Méditerranée, joindre sur Internet: www.sosmediterranée.fr. 

Lyliane

Visualiser notre planète grâce à une application gratuite pour tous les écrans...

Mme Lorraine Rossignol dans le journal Télérama nous signale que désormais, grâce à l'application Blueturn, chacun peut voir flotter dans l'espace, l'image de notre belle planète bleue. Cette image a été prise le mercredi 3/10/2018 par une caméra de la NASA installée sur un satellite à plus de 1,6 million de kilomètres.

Jusqu'ici seuls les 564 astronautes, qui ont eu la chance de séjourner dans l'espace, ont pu voir ainsi la Terre. Mis au point par deux ingénieurs experts en modélisation mathématique, Mr Jean-Pierre Goux et Mr Michaël Boccara, Blueturn donne un effet de réel saisissant, plus efficace que Blue Marble, la première photo prise en 1972 lors de la mission Apollo 17.

Selon la journaliste, cet "overview effect" (effet de vision globale) provoque généralement "un choc tenant à la fois de l'éblouissement et de la sidération, un mélange de bien-être profond et d'élan mystique". Nous n'avons donc plus de raison de continuer à vivre dans une forme de cécité. Cette innovation vient bouleverser notre regard au moment où nous devons réagir de façon globale pour sauvegarder la planète...

En effet, "au-delà de son ineffable beauté, cette vue distancée de la Terre offre un éclairage sans pareil sur la fragilité de nos existences et la nécessité, pour l'espèce humaine, de se définir un projet commun", écrit Mme Rossignol. Gageons que cette idée géniale pourra influer sur nos vies en terme de politique, d'écologie, d'éducation ou d'art.

La vue de notre planète, bleu de cyan ceinte de nuages blancs et perdue dans l'Univers, pourra-t-elle enfin nous aider à élever notre niveau de conscience et à collaborer vraiment avec le Vivant? C'est ce que je souhaite de tout mon cœur!  Alors, rendez vous sur l'application Blueturn. Faites connaître le site Internet: www.blueturn.earth autour de vous!.

Lyliane

 

20/10/2018

Pétition pour le retour du métier d'herboriste...

Pétition pour le retour du métier d’herboriste

 

Madame la Ministre,

Le certificat d’herboriste a été supprimé le 11 septembre 1941 par le Gouvernement de Vichy. C’est une des seules lois de Vichy qui n’ait pas été abolie à la Libération.

Aujourd’hui, nous en mesurons les conséquences dramatiques par :

  • La quasi-disparition des herboristeries en France (il n’en reste que 15 qui tentent de survivre malgré un cadre législatif trop flou)
  • Le saccage de la filière française cultivateurs et cueilleurs de plantes médicinales, qui ne compte plus que 89 membres répertoriés ;
  • L’inquiétant recul de la connaissance et de l’utilisation des plantes médicinales à la fois par le milieu médical et la population, malgré l’immense potentiel révélé par la recherche en botanique ;
  • La disparition programmée d’un savoir-faire ancestral multi-millénaire, les plantes ayant toujours été essentielles à l’humanité (mais aussi aux animaux) pour se soigner.

Suite à la mission d’information au Sénat portée par le sénateur Joël Labbé, nous vous demandons d’agir au plus vite pour rétablir un diplôme permettant la pratique du métier d’herboriste en toute légalité et pour la sécurité des consommateurs.

Aujourd’hui, l’Etat français ne reconnaît aucun diplôme officiel et ne propose aucun cadre législatif satisfaisant pour permettre à la population d’accéder plus facilement et en toute sécurité aux plantes médicinales.

La revalorisation du métier d’herboriste est une question centrale pour la prévention et le bien-être des populations. Mais c’est aussi un enjeu d’écologie, de développement du monde rural et d’emploi. C’est un enjeu de civilisation.

L’attente de nos concitoyens est considérable. Il est temps de redonner aux Français les mêmes droits que leurs voisins européens.

Au Royaume-Uni, en Suisse, en Allemagne et en Italie, les herboristes sont libres d’exercer et de faire le commerce des plantes médicinales. La Belgique offre même des formations diplômantes en herboristerie.

Le rétablissement du métier d’herboriste en France permettrait de :

  • Améliorer la protection des consommateurs et faciliter leur accès à ces remèdes naturels
  • Favoriser la qualité, la transparence et le respect des ressources
  • Rendre plus dynamique la filière agricole des plantes
  • Conserver notre patrimoine culturel commun que sont les plantes
  • Créer une nouvelle profession et de nouveaux emplois

Nous soutenons la démarche des instances représentatives des herboristes et nous demandons à ce que la mission d’information au Sénat aboutisse sur des mesures concrètes pour faire enfin renaître la profession d’herboriste.

Pour cela, nous demandons :

  • Le rétablissement d’un diplôme d’Etat d’herboriste et la reconnaissance de la profession
  • La possibilité pour les herboristes reconnus d’élargir la vente à l’ensemble des plantes de la pharmacopée, au-delà des 148 plantes actuellement autorisées.
  • Le droit pour les herboristes de donner des indications thérapeutiques lors de la vente de plantes médicinales.

En vous remerciant de votre attention, nous vous prions de croire, Madame la Ministre, en ma très haute considération.

Marie Gauthier pour Plantes & Bien-Être

 


Si ce n’est pas encore fait, rendez-vous vite ici. Mais surtout, faites circuler la pétition parmi tout votre entourage, c’est très urgent.

 

Une "cantine participative" à Manosque...

Le journal Messages du mois d'octobre du Secours Catholique nous informe, sous la plume de M.-H.C, de la mobilisation réussie de bénévoles de l'association locale pour créer un lieu convivial et participatif à Manosque. Dans un ancien restaurant du centre-ville, en effet, le Secours Catholique des Alpes a ouvert une "cantine participative", où les repas se préparent et se prennent ensemble. Ce restaurant solidaire offre une cuisine familiale française en veillant à ce qu'elle soit économique, nutritive et faite à base de produits locaux.

Cette cantine est ouverte à tous, sans condition de ressources, trois jours par semaine. Il faut cependant avoir pris une cotisation de 5 euros minimum à l'association. Les adhérents sont alors impliqués dans toute l'organisation des 20 couverts qui peuvent être servis dans le restaurant, nettoyage et service compris. Chaque repas coûte environ 3 euros, plus pour ceux qui le peuvent.

Ce sont les bénévoles du Secours Catholique qui ont lancé ce projet. Ils voulaient pour la plupart rompre la solitude de beaucoup d'habitants isolés, les rassembler autour d'un partage de repas et leur proposer une nourriture saine et de qualité. En effet, ils avaient remarqué que beaucoup souffraient d'insécurité alimentaire. A la cantine solidaire, les menus sont variés et on échange même des recettes…

Une initiative qui mériterait d'être reprise ailleurs! Pour toute information, s'adresser à www.alpes.secours-catholique.org.

Lyliane

19/10/2018

Quel est le rôle du Défenseur des Droits?

Dans "Et les autres?" petit journal de la Fondation Abbé Pierre, Mr Jacques Toubon, nommé pour 6 ans Défenseur des Droits le 17/7/2014, revient sur le rôle croissant qu'il joue dans notre société. C'est, en effet, une institution indépendante de l'Etat créée en 2011 et inscrite dans la Constitution. Elle est "chargée de défendre et de faire respecter les droits et libertés". Mr Toubon note que "les rappels à la Loi sont indispensables et qu'en général les élus et les pouvoirs publics ne récusent pas les interventions de ses services".

Mr Toubon rapporte que les saisines qui lui parviennent, via leurs 500 délégués territoriaux et celles arrivées directement au siège, concernent souvent le non accès aux droits fondamentaux en matière de logement, de santé et d'éducation des populations les plus pauvres. Par exemple, il est amené à demander aux maires récalcitrants par l'intermédiaire des préfets d'inscrire les enfants vivant en bidonvilles ou en meublés à l'école. Des recommandations sont faites pour les cantines ( en cas d'impayés) et le suivi médical des enfants handicapés. Il y a même eu des refus de médecins de soigner des migrants titulaires de l'AME ( Aide Médicale d'Etat).

Même si des inégalités subsistent, notamment en matière de logement, puisque 60 000 personnes reconnues Dalo (Droit au Logement) ne sont pas relogées, même si des conflits sont nombreux, Mr Toubon semble confiant. Il affirme dans cet article: "Notre institution peut faire levier et contribuer à améliorer toute situation en faisant valoir les droits de chacun".

Aussi, en cas de nécessité, n'hésitons pas à saisir le Défenseur des Droits, garant de nos libertés individuelles et collectives! Pour ce faire, consulter sur Internet le site: 

https://www.defenseurdesdroits.fr ou écrire à Défenseur des droits- 3, Place Fontenoy -Paris
 
 
75 007-
 
Lyliane