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28/07/2018

Faut-il une Agence Européenne des réfugiés?

L'ancien euro-député Mr Daniel Cohn-Bendit, dans le Journal Libération du 26/6/2018, plaide pour une politique commune "d'immigration positive". Ses propos ont été recueillis par Mrs C. Delouche et C. Losson. Il défend, en effet, l'idée originale d'une Agence européenne des réfugiés avec un budget conséquent qui serait destiné à aider les municipalités ou les régions accueillant des migrants. Car sanctionner financièrement les pays qui refuseraient d'accueillir des migrants (Hongrie, Pologne, République Tchèque, Slovaquie…), comme le Président Macron l'a proposé, ne lui paraît pas très habile.

La France pour le moment a déjà fait la proposition de mettre en place des "hot spots" dans des pays de transit comme le Niger, pour éviter aux migrants de passer par la Libye. Pour Mr Cohn-Bendit, ouvrir des bureaux d'immigration européenne dans les pays de départ serait également une initiative permettant de réduire les illégaux. La pauvreté, le chômage, la guerre poussent ces personnes à fuir leurs états. Cela risque de durer! Refuser d'accueillir des bateaux venant au secours des migrants lui semble également une erreur...

Il demande par exemple à " l'Union Européenne d'organiser avec l'ONU une Conférence sur l'immigration, car le problème est mondial". Comme pour le climat, des modalités de régulation et de solidarité devraient être prises. L'Italie croule sous le nombre de réfugiés et refuse d'aller plus loin. En Allemagne la population ne veut plus de nouveaux migrants. Le courage politique, selon Mr Cohn-Bendit, serait de retrouver un équilibre avec une politique commune au sein de l'Union Européenne...

Espérons qu'il sera entendu! Il y a urgence! Nos démocraties risquent d'être en danger, si nous laissons chacun des états européen légiférer dans son coin, manipulé par les peurs de son opinion publique...

Lyliane

26/07/2018

Pollution lumineuse: enfin des mesures prises mises en application!

Forte pollution lumineuse:


En l'espace de seulement 20 ans, la quantité de lumière émise la nuit a augmenté de 94%. En cause : les lampadaires et l'éclairage des routes toujours plus présents.
Un autre arrêté, datant de 2013, prévoyait l'extinction des vitrines et des bureaux à partir d'une heure du matin. Mais les bilans menés par l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturne démontrent que la mesure n'est pas très suivie, faute de contrôles suffisants.


1000 gigawattheure d'économie


"Certains, par manque d'information peut-être, ne suivent pas cette mesure. D'autres considèrent qu'à partir du moment où il n'y a pas de vérification, ils ne voient pas pourquoi ils changeraient. 84% des Français sont favorables aux extinctions de ces dispositifs lumineux aux heures creuses. On a tout à y gagner, en euro, en kilowattheure, en réduction de pollution lumineuse et en répondant aux attentes des Français", explique Anne-Marie Ducroux, la présidente de l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturne.
Si ce décret est réellement appliqué, il permettra de réduire considérablement la consommation énergétique. Chaque année, 1000 gigawattheure seraient ainsi économisés, l'équivalent de la consommation électrique de 370 000 ménages.

Franceinfo - dimanche 1 juillet 2018

25/07/2018

Faire garder son animal pendant les vacances d'été...

Dans Que Choisir Argent de juillet 2018, Mme Sandrine Fetis, responnsable du service Clients d'Animaute nous donne 5 conseils avisés avant de confier son animal.

- Choisir tout d'abord au coup de cœur celui qui prendra soin de l'animal, car il faut se sentir en confiance.

- Si l'animal n'est pas gardé à domicile, faire une prévisite avec lui au chenil ou chez le particulier. Grâce aux odeurs, il reconnaîtra les lieux lorsqu'il y sera déposé par la suite. Sinon, demander au moins des photos et échanger par téléphone avec le "petsitter" pour obtenir un maximum de détails et cerner les motivations de la personne.

- Expliquer bien au gardien ou à la gardienne ses habitudes (alimentation, horaires, santé, promenade…). Donner ses consignes par écrit et fournir la nourriture habituelle, ses médicaments et même sa litière si c'est un chat, sans oublier le carnet de santé, le nom de l'assurance contractée et celui du vétérinaire qui le suit. Il faut en effet éviter de trop changer les habitudes de l'animal.

- La première fois, s'éclipser 15 minutes environ pour laisser seul l'animal et  son gardien(ne). Puis revenir de façon à lui faire comprendre que vous reviendrez le chercher plus tard.

- Ne pas oublier son tapis, son coussin, ses jouets, ses doudous s'il en a. Ce sont des facteurs rassurants pour rendre la séparation moins anxiogène.

Faire garder un animal coûte environ 16 euros par jour pour un animal. Mais le prix est dégressif en fonction de la durée. Des sites sont spécialisés et apportent des garanties: animalin, Animaute, DogBuddy, DogVacances, Holidog, mais leurs tarifs sont plus onéreux qu'un chenil, où souvent les animaux sont dans des box (entre 11 et 25 euros par jour pour un chien et entre 8 et 10 euros nourriture comprise pour un chat). Vérifier les conditions d'hygiène, visiter si possible les locaux et examiner le contrat. La chaleur humaine est toutefois bien plus intéressante que des pensions 3 étoiles! Privilégier en effet les structures à taille humaine! On peut avoir à s'y prendre des mois à l'avance car parfois les places sont comptées.

Si vous décidez d'emmener votre animal avec vous, sachez qu'en train ou en avion s'ils font moins de 5 à 6 kg ils peuvent être transportés dans un sac ou une cage spéciale. En car ou en bateau, il n'est pas certain qu'il soit toléré. Bien entendu l'animal doit être à jour de ses vaccins. Une mise en quarantaine sera sinon inévitable.

Quoi qu'il en soit, tout faire pour ne pas abandonner l'animal!  L'abandon volontaire est reconnu "comme un acte de cruauté et puni par le Code Pénal" (30 000 euros d'amende et la prison pendant 2 ans). Pour en savoir davantage, contacter les sites internet de Wamiz ou de 30 millions d'amis.

Lyliane

23/07/2018

Les gestes essentiels du tourisme durable...

La revue Que choisir de juillet/août 2018 s'intéresse à nos voyages et à notre souci de préserver en même temps la planète. Mr Morgan Bourven décrypte pour nous, dans un long article égayé d'images et de commentaires, comment "voyager vert". Nous savons en effet que l'avion est l'un des plus gros émetteur de gaz à effet de serre. Un tourisme écoresponsable est-il néanmoins encore possible aujourd'hui?

Les gestes du tourisme durable seraient selon lui:

- de s'adresser à des voyagistes impliqués et labellisés par l'association ATR (agir pour un tourisme responsable) ou ATES (association pour un tourisme équitable et solidaire) et de vérifier qu'ils travaillent avec des populations locales.

- de limiter l'avion en privilégiant les vols directs et en classe éco plutôt qu'affaires.

- de partir plus longtemps pour rentabiliser le vol.

- de choisir des logements éco-responsables, soit chez l'habitant, soit en couch-surfing. Le label environnemental Green Key/La clef verte a labellisé 603 établissements en France et 2 700 dans le monde.

- d'emprunter des transports doux (trains, bus locaux) plutôt que des vols intérieurs ou des taxis.

- d'économiser l'eau pour la boisson et la toilette.

- de manger local: fruits et légumes locaux de saison. Peu ou pas de viande.

- de respecter l'environnement (déchets, respect des animaux sauvages…)

- de penser à la compensation en privilégiant les labels Gold Standard (GS) ou le VCS (Voluntary Carbon Standard, en choisissant Ryanair ou en plantant des arbres au retour en France(Good Planet…)

Bonnes vacances à tous en évitant le tourisme de masse!

Lyliane

21/07/2018

Renouveler sa façon de voyager c'est à dire...voyager collaboratif et partager!

Désormais, grâce au numérique, écrivent Mme Gaëlle Cloarec et Mr Guy Ramon pour le Journal Valeurs Mutualistes de juin 2018, un séjour touristique peut s'organiser de façon 100% collaborative: déplacement, logement, activités… Les voyageurs en effet sont de plus en plus connectés. En deux clics, il est possible de bouger en covoiturage, de partager un voilier, de manger chez l'habitant ou même d'échanger une compétence contre une excursion en raquettes!

Mais ces pratiques à la mode sont-elles pour autant éthiques? Peu à peu des initiatives se font jour: du woofing en travaillant quelques heures par jour contre gîte et couvert dans un pays étranger, des plateformes qui mettent en relation des personnes demandant de l'aide et des particuliers désireux de se rendre utiles comme "workaway.info"... Toutefois, rester vigilant, afin de ne pas prendre la place d'un ouvrier agricole par exemple ou d'encourager des abus!

Si les voyageurs sont de moins en moins dépendants des guides et des agences, les réseaux sociaux et les blogs sont considérés de nos jours comme plus fiables que les sites professionnels. Est-ce pour autant "le début de la démocratie touristique"? comme l'énonce Mme Saskia Cousin, co-auteur de l'ouvrage:" La Sociologie du tourisme" paru en 2016 aux éditions La Découverte. Chacun donne, en effet, son avis personnel et son expertise!

Il n'est pourtant pas simple d'arriver à distinguer les sites collaboratifs et les plateformes basés sur l'échange et la redistribution et les grandes structures qui se sont appropriées les termes de "collaboratif" ou "d'économie de partage" et qui commercialisent les données des internautes. Privilégier les coopératives s'il y en a de visibles dans le pays!

Echanger sa maison, ou "surfer sur canapé" est également un autre mode de voyage.  Essayer notamment "guesttoguest", site sur lequel des particuliers du monde entier échangent leurs logements. Sur "couchsurfing", en plus d'un logement gratuit, ce site permet des échanges culturels authentiques. "Fairtrip" enfin, crée par Mr Brian Corrieri, est un référenceur de lieux engagés dans l'économie sociale et solidaire, favorisant les  circuits courts… Mais si l'on a besoin de faire arroser ses plantes vertes ou de nourrir ses animaux, le plus simple ne serait-il pas de consulter la plateforme: www.mesvoisins.fr pour trouver quelqu'un à proximité?

19/07/2018

Les seniors des fourneaux...

Je trouve un bas de page, dans le Journal Télérama de juin 2018 sous la signature de S. Be, consacré à l'initiative d'une start-up  sociale et solidaire: "Mamie Foodie". Celle-ci recrute exclusivement des seniors de plus de 60 ans, isolés mais aimant cuisiner, pour un service de traiteur francilien. 

Ces cordons-bleus y gagnent un complément de revenus, mais surtout un regain de vie sociale et la fierté de régaler des clients avec leur savoir-faire culimaire. Pour en savoir plus, consulter sur Internet: www.mamiefoodie.com.

Lyliane

18/07/2018

Une bouffée d'oxygène pour les favelas au Brésil...

Dans le Journal Courrier International de mai 2018, un petit entrefilet a attiré mon attentio. Il concernait le Brésil, Rio de Janeiro notamment, où près d'un quart de la population vit dans des favelas. Là, l'espace vacant et la verdure se font rares. Selon Citylab, un habitant de Vidigal, "l'une des favelas les plus emblématiques de la ville" s'est mis en tête de réintroduire de la végétation dans son projet.

Architecte de métier, cet homme a réuni les habitants du coin, artistes, enseignants, commerçants ou biologistes, pour créer une association dédiée aux jardins communautaires. Ensemble, ils oeuvrent pour mettre en place des espaces verts sur un toit d'abribus ou sur un muret où un peu de terre est disponible. Ces petits jardins, conçus sans aide des autorités de la ville, "représentent une amélioration de la qualité de vie dans ces quartiers,qui ont été historiquement délaissés par le gouvernement".

Voilà comment l'initiative et la bonne volonté de quelques-uns peuvent ouvrir la voie à des avancées nouvelles pour d'autres! Un bon exemple à faire connaître, à suivre ou à méditer!

Lyliane

16/07/2018

Devenir juré pour choisir le roman des étudiants 2018...

Si vous êtes étudiant(e), pourquoi ne pas vous inscrire en envoyant avant le 7 octobre 2018 la critique du dernier roman que vous avez lu. Cela vous permettra sans doute de pouvoir rejoindre le jury du prix du roman des étudiants France Culture/Télérama.

Une bonne occasion pour découvrir 5 romans, rencontrer leurs auteurs en France et élire celui qui aura été votre "coup de cœur". Joindre pour tout renseignement www.franceculture.fr/telerama.fr. Ce prix est soutenu par le Ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation.

Lyliane

Expatriation: des candidats de plus en plus jeunes...

Tenter sa chance à l'étranger n'est pas réservé aux cadres supérieurs des multinationales. De plus en plus de jeunes partent se former et acquérir une première expérience hors de France. Selon Courrier International, parmi eux un sur 3 a moins de 25 ans. On les qualifie de V.I.E. c'est à dire de volontaires internationaux en entreprises.

Ces formules de travail, stage ou échange permettent aux jeunes de jouer à "saute-frontières". La France est le pays d'où partent le plus d'étudiants chaque année, suivie par l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie. 61% des étudiants Erasmus sont des femmes mais seulement20% s'expatrient. Pourtant 92% trouvent un travail après un  V.I.E.

Le volontariat international en entreprise en effet reste une expérience très valorisée sur un C.V. Crée en 2000, il a déja bénéficié à plus de 50 000 français. La majorité des expatriés partent pour passer un bachelor c'est à dire l'équivalent de notre licence. iIs sont 29% à suivre un master et seulement 1% pour un doctorat.

Pour tout renseignement, s'adresser à https://www.etudionsaletranger.fr/volontariat-international-en-entreprise/blog

Lyliane

 
 

15/07/2018

Prix Ethica pour un médecin de Monaco...

J'apprends par un supplément au Journal Nice-Matin de juillet 2018 qu'un médecin de Monaco, le Dr François Bourlon, cardiologue au Centre cardio-thoracique de Monaco, vient de recevoir devant de nombreux confrères le prix Ethica, l'une des plus importantes distinctions décernées dans sa spécialité.

Pour en savoir davantage sur ce prix ou le Docteur Bourlon, contacter l'article de Mme Anne Sophie Fontanet du 8/7/ 2018 ou www.monacomatin.mc .

 

A l'occasion du premier congrès mondial Euro PCR à Paris, Mr François Bourlon a été distingué notamment pour son travail en Mauritanie, à Nouakchott, avec la création d'une salle d'hémodynamique, la formation d'équipes médicales compétentes pour accueillir, diagnostiquer et traiter les patients. Ce médecin généreux a aussi étendu ses missions de soutien à la population de Madagascar et du Mali (formation d'équipes médicales, paramédicales et administratives dans des pays africains pour y implanter des unités locales et autonomes cardiovasculaires).

Comme quoi s'occuper médicalement du cœur peut conduire à ouvrir le sien largement et à avoir le désir d'aider bénévolement des confrères à l'étranger et même des personnes moins favorisées dans certaines régions du monde. Un bel exemple à montrer aux étudiants en médecine, venus vers cette spécialité pour servir leur prochain.

Lyliane

Faire le ménage des déchets dans l'espace...

A travers un article du Courrier International d'avril 2018, rédigé par Mr Fabien Goubet relatif à une mission susceptible de tester des équipements pour nettoyer l'orbite terrestre basse, j'ai réalisé que des monceaux de débris l'encombrent. Au banc d'essai de ce projet seront notamment essayés un harpon, un filet, un bras robotisé et un voile spatial. Partie ravitailler la station Spatiale Internationale, la fusée Falcon 9 de Space X porte dans sa coiffe RemoveSat, un satellite chasseur de la mission européenne "Remove Débris". Depuis le 2/4/2018, elle a rejoint l'orbite terrestre où se trouve l'ISS

Cet éboueur de l'espace devra déterminer les avantages et les inconvénients des différentes méthodes imaginées à terre. L'orbite terrestre basse (entre 350 et 2000km d'altitude) est malheureusement devenue "une poubelle"! Quelques 23 000 objets de toutes tailles sont surveillés, dont 1200 sont des satellites de fonctionnement. Beaucoup sont de grande taille et leur présence n'est pas sans danger. Depuis 60 ans en effet, personne ne semblait s'en préoccuper. Or quelques événements fâcheux ont réveillé les esprits, dont la collision en 2009 à 40 000 km/H de 2 satellites américain et russe, générant plus de 2 300 débris.

C'est dans ce contexte qu'est née la mission RemoveSat. Pour le moment, il s'agit d'un simple entrainement. A l'intérieur du RemoveSat, il y a des débris factices, les DebritsSat qui seront libérés depuis l'ISS vers l'espace et que les scientifiques essaieront de capturer. La mission spatiale porte également sur la navigation spatiale et la visualisation des débris, car "avant d'attraper un débris, il faut l'identifier et connaître sa vitesse", explique Mr A. Pollini, chercheur, responsable chez CSEM en Suisse.

C'est avec son équipe que ce dernier a mis au point un capteur de vision formé d'une caméra couleur et une à télédétection par laser (lidar selon l'acronyme anglais) prooduisant des images en 3D. Les données captées seront transmises au satellite et au Centre spatial de Surrey, au Royaume-Uni, qui pilote le projet. La mission RemoveDebris n'a pas utilisé de composants coûteux, mais elle sera aussi l'occasion d'expérimenter la technologie lidar. Car, dans le futur, elle pourrait permettre de cartographier un site d'atterrissage sur la Lune ou sur Mars de façon précise.

La grande question qui demeure est celle-ci: pour nettoyer ces débris, il faudra y intéresser les grands acteurs de l'industrie spatiale et là, on ne sait pas si ce sera le cas ou si la situation perdurera...

Lyliane

 

14/07/2018

Comment allons-nous recycler désormais nos déchets cartons et plastiques?

 

Dans Sciences et Vie Junior N° 345, un gros dossier, basé sur des interview et des documents rassemblés par Mrs C.Viant, P. Genneviève, H. Millet et Mr J.C. Caudron de l'Ademe, est consacré au recyclage de nos déchets plastiques et de nos cartons. Depuis la fin des années 1960, avec l'essor des supermarchés, le volume de nos déchets a considérablement augmenté dans nos pays industrialisés. En Europe, par exemple, nous jetons 63 kg de plastiques par an et par habitant.

 

La Chine n'ayant que peu de pétrole et fabriquant pourtant beaucoup d'objets en plastique avec des taux horaires salariaux très bas, avait trouvé la solution d'importer nos déchets recyclables (plastiques, canettes, cartons, boîtes de conserve) en nous les rachetant à un prix raisonnable. Le transport par bateau vers la Chine étant peu coûteux, nos pays européens y trouvaient leur compte. Environ 47 millions de tonnes de déchets par an ont été ainsi envoyés depuis l'Europe ou le Japon vers la Chine.

 

Toutefois, le niveau de vie en Chine s'est élevé et désormais ce pays traite en priorité ses propres déchets. De plus, un document «Plastic China» a fait scandale en montrant aux habitants l'envers du décor: familles pauvres triant les déchets à main nue, fonderies polluantes pour les rivières et les nappes phréatiques, ouvriers sous-payés... Les besoins de leur industrie ont alors paru trop nuisibles à l'environnement et aux humains. Les Chinois sont devenus pointilleux et n'acceptent plus n'importe quoi: ils veulent moins de déchets et ceux-ci doivent être propres et bien triés.

 

Que va faire l'Occident de ses tonnes de déchets? Nous en brûlons déjà dans des usines d'incinération, nous en mettons en décharges, mais de nouvelles solutions restent à trouver comme de fabriquer sans emballage, de mieux recycler nos déchets, de trier de façon intelligente et surtout changer de nos façons de consommer. Pour bien pouvoir recycler les plastiques en effet (thermoplastiques essentiellement), il faut les séparer, avant de les laver, de les broyer et enfin de les chauffer pour obtenir une pâte dont on refera des granulés utilisables.

 

La France n'occupe que la 15ème place sur les 30 pays européens qui recyclent le mieux. Dans certains pays nordiques, on distingue par exemple le verre transparent du verre coloré et on a 4 ou 5 poubelles chez soi... Des efforts sont donc à faire! Pour le tri, dans notre pays, une aide appréciable est apportée par des systèmes optiques qui envoient de la lumière infrarouge analysant la matière des objets de nos poubelles jaunes. Les industriels parfois préfèrent payer une taxe plutôt que de jouer le jeu dans le choix de leurs matériaux. En tant que simples consommateurs, nous avons également une responsabilité... Assiettes, pailles, gobelets en plastique par exemple sont peu écolos! Choisissons des matériaux réutilisables! Des associations «zéro déchet» existent un peu partout. Suivons leurs conseils!

 

Le Président Macron a promis que d'ici 2025 près de 100% des plastiques seront recyclés. Cette promesse pourra-t-elle être tenue? Le meilleur déchet ne serait-il pas celui qui n'existe pas?

Pour obtenir un guide des bonnes pratiques, allons sur le site de Citéo, un organisme officiel bien documenté: www.citeo.fr ou sur celui de l'Ademe: www.ademe.fr.

Lyliane

 

 

13/07/2018

Economie collaborative en France actuellement...

Dans le journal Courrier International d'avril 2018, la Maïf publie une page d'information sur l'économie collaborative. L'assureur militant fait remarquer que l'économie du partage est désormais bien ancrée dans notre quotidien. Un européen sur 6 en effet a déja utilisé une plateforme collaborative et la France fait figure de pionnière. Selon l'étude du Parlement européen de mai 2017, elle compte 36% d'utilisateurs de plateformes collaboratives contre 19% en Espagne, 8% au Royaume-Uni et 2% à Chypre.

L'économie collaborative repose sur le partage ou l'échange entre particuliers de biens, de services ou de connaissances - avec ou sans transactions financières - par l'intermédiaire d'une plateforme numérique de mise en relation. Au début, ce phénomène concernait surtout les secteurs du logement (AirBnb) et des transports (BlaBlacar et Uber). Désormais, il bouleverse tous les pans de l'économie traditionnelle: alimentation, équipement, habillement, culture, enseignement...

Le concept de "sharing economy" est apparu dans les années 1990 avec l'apparition de sites américains comme e-bay et craigslist. "Ces pratiques mettent l'accent sur l'usage plutôt que la propriété et prospérèrent sur fond de crise financière en 2007/2008. A partir de 2010 environ, le désir d'expérimenter une nouvelle manière de consommer, de fabriquer et d'échanger a peu à peu émergé dans les esprits en Europe comme aux Etats-Unis. Pour certains, c'est un moyen de réaliser des économies et d'arrondir les fins de mois. Mais actuellement ce n'est plus du tout le système D.

Cela s'apparente  de plus en plus à un laboratoire de nouveaux modèles socio-économiques. Des start-up rejoignent les unes après les autres cet éco-système prometteur". Il faut dire que chez nous le Bon Coin, site de petites annonces entre particuliers, avait préparé sans doute la culture du marché d'occasion. De plus, le bassin de start-up en France comme au Royaume Uni est relativement stimulé par une réglementation favorable à la création d'entreprises.

Pour en savoir davantage sur le sujet, consulter par exemple le site de la Maïf: www.maif.fr.

Lyliane

12/07/2018

Qui sont les membres du "The Brilliant Club" et quelle est leur fonction?

Dans son livre "La révolution du partage", publié chez Flammarion par Mr A. Mars en avril 2018, il est question de "The Brilliant Club, une O.N.G. fondée en 2011 par deux instituteurs anglais Mrs Jonathan Sobczyk et Simon Coyle. Ceux-ci étaient désespérés par les résultats de certains de leurs anciens élèves issus des classes moyennes ou pauvres. Ils constataient en effet que 1 sur 50 seulement osait postuler à des Universités prestigieuses, alors qu'ils auraient pu prétendre à de bonnes places en tant qu'étudiants.

Ces deux instituteurs ont décider d'organiser un programme de tutorat pour ces jeunes en y impliquant de brillantes personnalités de leur entourage. Ils leur ont trouvé des places dans de bonnes universités. C'est ainsi qu'en 2017, plus de 10 000 étudiants à haut potentiel mais malchanceux socialement ont pu suivre des cours du soir, des stages d'immersion et des semaines d'études. Ces tuteurs en plus ont discuté avec ces jeunes, leur présentant et leur vantant leurs métiers, la valeur de leur travail.

Aujourd'hui, ces étudiants sont devenus médecins, ingénieurs, entrepreneurs, chercheurs, savants... N'est ce pas là un bel ascenseur social? La fondation Epic de Mr Mars a sélectionné The Brilliant Club parmi ses membres, tout comme d'autres innovateurs, des start-up, le réseau français de fabriques sociales nommé Simplon...

Pourquoi ne pas faire un tour sur le site d'Epic - www.epic.foundation - , ne pas essayer de révéler les talents de nos jeunes par le football, la musique, le théâtre ou d'autres voies, promettre un partage sur "Epic Sharing Pledge", mettre en place un arrondi sur salaire (Payroll Giving) ou en caisse (Transactionnal Giving? Le futur est entre nos mains! Imaginons le généreux, positif et brillant au lieu de nous révolter ou de nous résigner!

Lyliane

 

10/07/2018

Pourquoi donner? demande Mr Alexandre Mars...

Cette question: Pourquoi donner ? nous est posée par Mr Alexandre Mars dans son livre publié chez Flammarion en avril 2018 et intitulé:"La révolution du partage" dans son chapitre: Gagnant/gagnant. Mr Mars y répond par différentes raisons allant de l'éthique au pragmatisme.

Tout d'abord,  écrit-il

- pour changer le monde, beaucoup trop attaché à posséder et amasser pour lui-même

- pour lutter contre les inégalités et toutes les injustices sociales

- pour éduquer ses enfants au partage

- pour pouvoir embaucher les meilleures personnes dans son entreprise, car le bien-être social attire les demandeurs d'emplois

- pour conserver ses clients grâce à une éthique personnelle

- pour nous faire du bien en accomplissant des actions positives

- pour faire partie d'une communauté qui progresse. en effet, le club des donateurs est à l'avant-garde de nos jours

- pour ouvrir la voie à la croissance économique, pour donner une deuxième chance à des jeunes afin qu'ils trouvent un emploi et puissent dynamiser leur pays

-pour éviter la révolution qui risquerait d'emporter notre vieux système

-parce que "partager est en soi une idée révolutionnaire"!

Mr Mars estime que nous en avons terminé avec la perspective "d'aider, de venir en aide aux personnes en difficulté", des mots qui rappellent souvent le paternalisme, la charité-business ou même une forme de colonialisme...Partager, nouer des partenariats et donner sont autre chose! Le sens de nos gestes devient alors l'essentiel! Et ne pas partager aujourd'hui, pour les Etats du Nord de l'Europe comme de l'Amérique qui ont la chance de vivre dans l'abondance, est de moins en moins acceptable vis à vis des peuples du Sud...

Selon Mr Mars, en outre, le don est à la fois rationnel et émotionnel. Son projet Epic répond à la fois à notre cerveau gauche par la confiance, la traçabilité et la transparence, nous permettant de mesurer l'effet de nos actions donatrices auprès des bénéficiaires et à notre cerveau droit à travers notre expérience concrète.

Pour en savoir plus sur les solutions concrètes qui s'offrent à nous ou pour proposer une initiative, une idée, consulter: www.epic.foundation.

Lyliane

 

09/07/2018

Oniriq met au point une Solar Box pour l'Afrique...

Un article de Mr Bruno Askenazi dans la revue Management de mai 2018 nous apprend que le concept de la start up du Kenya, M-Kopa, qui depuis 6 ans touchait 600 000 familles rurales, a fait des émules. En effet, Mr Rodolphe Rosier et quelques complices, en adaptant et améliorant ce concept, ont crée un Kit Solar Box (un panneau solaire de 50 watts, une box de stockage, une télé HD et 3 lampes) qu'ils font tester par 20 familles au Sénégal. Le kit Solar Box est plus puissant que le kenyan car il peut alimenter plusieurs appareils électriques et électroniques et il intègre un hotspot Wifi.

Le prix de vente de ces kits est de 350 euros remboursables petit à petit grâce à du micro crédit local. Pour le moment, d'ici l'automne prochain, la jeune société compte en vendre 100 exemplaires. Ensuite, elle espère commercialiser 100 000 modèles d'ici 5 ans. Ses sources de financement reposent  sur un partenariat avec l'organisme de financement participatif Ulule. La Fondation"Energies pour le monde" de Mr J.L Borloo soutient ses efforts. Actuellement ce projet a déja reçu 30 000 euros de Bpifrance, mais il recherche encore 300 000 euros. Mécènes de tous pays, une belle initiative à encourager! Pour les joindre, contactez: www.oniriq.com.

08/07/2018

Sauver le patrimoine français en péril grâce au Loto...

Mr Emmanuel Macron, Président de la République française, a confié le 16/9/2017 à Mr Stéphane Bern la mission de répertorier les monuments en péril dans notre pays. Ce dernier en a sélectionné 2 200 environ et a trouvé 251 projets prioritaires pour cette année 2018. Depuis 1996, une Fondation du Patrimoine a été crée en France, car nombreux sont les chefs d'oeuvre qui seraient à restaurer, écrit Mme Lamia Barbot dans le Journal Les Echos du 20/6/2018.

La "Mission Patrimoine" aura pour but de mettre en avant dans un premier temps 18 projets emblématiques (1 par région) qui seront proposés par la FDJ (Française des jeux) sous forme de tickets à gratter au prix de 15 euros dès le 3/9/2018 dans tous les points de vente habituels et en ligne pour 4 à 6 mois. Un Super Loto de Mission Patrimoine sera lancé le 14/9/2018 par le Fonds spécifique Patrimoines en péril. Une première pour notre pays!

Une forte mobilisation citoyenne est vivement souhaitée. Après le foot, gageons que le Loto du Patrimoine saura intéresser les français, ce qui n'empêchera pas le mécénat de se poursuivre pour soutenir des projets! La journaliste citait à titre d'exemple l'acqueduc du Gier, édifié par les romains entre le 1er et le 2 ème siècle. Long de 86 kilomètres, il court sur plusieurs départements et il mérite vraiment notre attention. Une restauration grâce à des fonds de ce type serait susceptible de sauver ce bel édifice pendant qu'il en est encore temps!

Lyliane

07/07/2018

Fin Frog, le microprêt 100% numérique...

Dans la  revue Management de Juin 2018, un article concernant une plateforme de prêts entre particuliers nommée Fin Frog m'a semblé intéressant. Nous apprenons en effet que Mr Riadh Alimi a eu l'idée de lancer Fin Frog pour des montants compris entre 200 et 600 euros et remboursables en 3 fois. Il avait observé le lancement d'un site américain où tout se passait en ligne et qui allait dans le même sens: www.avant.com. Celui-ci lui avait paru encourageant.

Pratiquement, un système d'analyse interne permet de donner une réponse aux demandeurs dans les 24h et en cas d'acceptation les fonds sont versés en 48 h. Jusqu'ici, cette start-up a déja octroyé 400 prêts pour un montant de 200 000 euros. Elle prélève au passage une commission de 1 à 3%. Le coût de ces prêts est faible pour le client, puisque pour 300 euros de crédit il n'est que de 9 euros. Rapidité et modicité semblent être les maître mots de Fin Frog!

Pour s'informer davantage sur cette plateforme de prêts entre particuliers, contacter www.finfrog.fr.

04/07/2018

La crise migratoire au gré de missions de Médecins sans frontières...

Dans US magazine de juin 2018, Mme Doriane Spruyt a recueilli pour nous les propos de Mme Alice Gautreau. Cette jeune sage-femme a raconté son expérience à bord de l'Aquarius, le navire de MSF (Médecins sans frontières) et SOS Méditerranée. Cette année, elle a fait publier un livre de témoignages chez Pygmalion: "Seuls les poissons morts suivent le courant". Sur l'Aquarius, elle raconte par exemple qu'aucun africain n'aurait laissé un enfant ou un adulte tomber à l'eau. Nos "donneurs de leçons européens" lui semblent complètement décalés! "Les migrants ne viennent pas nous prendre nos boulots, mais pour trouver une vie meilleure". Elle regrette l'image de l'Europe que nous donnons au monde en" leur fermant la porte au nez ".

Elle raconte notamment sa précédente mission au Congo, où elle a touché de près la situation du pays. Cet état est en guerre depuis 1996, notamment en raison de l'exploitation minière, mais personne n'en parle. Nous utilisons quotidiennement nos smartphones sans nous soucier des minerais rares comme la colombite-tantalite (ou coltan en abrégé), extraits des mines congolaises, qui nous servent à conserver nos données. Les gens fuient leur village et ne peuvent plus cultiver leurs champs, d'où dénutrition et migration pour survivre. Ils s'embarquent sur des rafiots pour fuir la guerre et la famine, risquent leur vie, alors que nous les nommons "migrants" et ne les accueillons qu'au compte-goutte, quand nous ne les rejetons pas pour pouvoir garder nos privilèges...

Nous avons tendance en Europe à ne voir que ce qui nous arrange, remarque Mme Alice Gautreau. Cette dernière  a fait ses études en Ecosse et travaillé en Angleterre dans d'énormes maternités, où il y a cependant une femme enceinte par sage-femme. Fermer les petites maternités chez nous lui paraît une aberration! Elle a vu en Afrique agir des tradi-praticiens et elle a constaté que leur médecine se base plutôt sur les plantes. Elle trouve dommage que la médecine occidentale se marie très mal avec la médecine traditionnelle. Elle raconte également comment, depuis l'Aquarius, elle a vu arriver une femme africaine qui avait accouché sur un canot en bois sans assistance au milieu de centaines d'hommes. Son livre s"ouvre sur cette naissance miraculeuse de "bébé Christ". Elle regrette que "ça n'intéresse personne"..

Elle a comparé aussi le quotidien des femmes en Afrique avec le nôtre. Pour elle, les "femmes africaines sont de grandes héroïnes. Elles sont les mères de la Nation". Elle font toutes les tâches matérielles sans se plaindre. Mme Gautreau, qui a grandi dans le sud de la France dans un milieu privilégié, note que, certes, chez nous, les femmes ne sont pas encore les égales des hommes, mais elles sont moins violentées, plus libres de leurs mouvements que sur d'autres continents. Comme si "nous vivions sur la même planète mais pas dans le même monde!"

Pour en savoir plus sur le sujet, consulter l'ouvrage de Mme Gautreau ou le site internet : https://www.tousbenevoles.org/

Lyliane

 

24/06/2018

Nouvelle règlementation européenne pour la protection des données personnelles.

Dans le Courrier du retraité N° 221, un article de Mme Anne Sophie Quérité est consacré au Règlement général sur la protection des données (RGPD) qui est entré en vigueur au 25 mai 2018. Cette nouvelle règlementation vise "à renforcer la protection des données personnelles des individus au sein de l'Union Européenne". En effet, l'exploitation et le détournement des données personnelles sont de plus en plus fréquents. Le dernier scandale en date est celui de Cambridge Analytica qui, "par le biais d'un questionnaire véreux, s'est emparé des informations personnelles de 50 millions de personnes". Jusque là les citoyens ne semblaient pas tellement interpellés par les déviances du système. Ils recevaient une publicité ciblée et ne voyaient pas bien le risque que les Géants du Web récupèrent leurs données.

Pourtant, que nous nous en rendions compte ou pas, toutes les traces numériques laissées sur le Net par les internautes sont exploitées à des fins commerciales. Il est difficile pour le citoyen lambda de contrecarrer ce système car" le processus est retors, invisible et même sournois". Ce nouveau règlement, sans entrainer des changements radicaux, imposera aux acteurs du web l'obligation de notifier leur politique de protection des données. Une démarche active de la part des utilisateurs est désormais requise: ils doivent prendre connaissance de ces nouvelles règles afin d'être responsables de leurs données personnelles.

Le respect de la législation sera assuré par la CNIL, dont les pouvoirs se trouvent renforcés, et par les associations de consommateurs qui pourront conduire des actions collectives pour forcer à cette mise en conformité. C'est un premier pas important, mais, "pour une réforme en profondeur, il faudrait par exemple une date au-delà de laquelle les données personnelles seraient supprimées. Il faudrait également que les internautes soient prêts à payer pour des services en vue d'éviter la publicité". Voyons tout de même le bon côté de ces avancées. Des alternatives aux grands réseaux sociaux ou aux plates-formes centralisées commencent en effet à émerger! Avec Quant notamment et Lilo! Mais des prises de position politiques devraient suivre… A nous de les demander!

Pour en savoir davantage sur ce sujet, consulter notamment sur Internet: https://www.cnil.fr/fr/comprendre-vos-obligations/les-principes-cles ou www.qwant.com.

Lyliane

23/06/2018

Ecole de la deuxième chance, plan B pour les décrocheurs...

Le supplément de Nice-Matin, Nous, fait le point sur les écoles de la deuxième chance, dont le concept trouve son origine dans le livre blanc "Enseigner et apprendre" présenté à l'initiative de l'ancienne Première ministre Mme Edith Cresson en 1995. La première école de ce type a ouvert à Marseille en 1998 et, depuis, ce sont quelques 124 sites répartis sur 12 régions qui ont accueilli 90 000 jeunes par ce circuit. 83% d'entre eux ont effectué un parcours complet et 61% ont obtenu une "sortie positive" avec un emploi ou un cursus en alternance. Ce dispositif est reconnu par l'Etat depuis 2007. Il s'adresse aux jeunes entre 18 et 25 ans.

Les écoles de la deuxième chance ou E2C permettent de trouver une place à des jeunes sortis du système scolaire sans emploi ni qualification. On leur propose un parcours individualisé, un accompagnement en s'appuyant sur les compétences acquises et l'alternance. Chaque élève évolue à son rythme et il a 18 mois pour sortir de l'établissement qui l'a accepté.  En mars 2017 l'école de la 2ème chance du Var a vu le jour à La Garde. C'est la Préfecture  qui a lancé le projet. Depuis mi-mai 2018, l'E2C varoise fait partie officiellement du réseau national avec l'obtention d'un label. Les élèves passent 60% de leur temps en centre de formation et ils bénéficient d'un coaching par des encadrants pour les aider à affiner leur projet. 

L'école est en lien étroit avec les entreprises, qui trouvent là beaucoup de leur future main d'œuvre. En effet, la plupart des élèves sont très motivés et s'investissent à fond dans les ateliers. L'E2C est soutenue par l'Etat, la Région, l'Union Européenne, les Communautés d'agglomération, les villes, les entreprises et la CCI. Avec de bons résultats, l'école de la Garde a ouvert 3 autres sites dans le département: Fréjus, Brignoles et Draguignan. En un an, 300 jeunes y ont été accueillis pour une durée moyenne de 6 mois.

Nice pourrait bientôt se doter d'une école de la 2ème chance sur son territoire. Une délibération dans ce sens a été votée à l'unanimité lors d'un conseil métropolitain. Il permettra de financer une étude de faisabilité. De belles opportunités pour rebondir!Pour en savoir davantage sur l'E2C du Var, contacter: www.e2c-var.fr ou le 04 94 75 24 15.

Lyliane

21/06/2018

Comment récupérer des palettes et en faire du mobilier de jardin?

Au cours de l'émission "C'est au programme" animée par Mme Sophie Davant sur la 2ème chaîne de télévision, Mr Philippe Colignon a montré aux téléspectateurs français tout ce qu'on peut faire dans son jardin à partir de simples palettes de récupération en bois brut. La plupart du temps on les récupère gratuitement chez des commerçants. Toutefois, on peut également en commander sur Internet à un prix très bas. Si l'on veut en faire du mobilier de jardin, on a intérêt à raboter les planches la palette une fois démontée et à les protéger au pinceau par de l'essence de térébenthine, une lasure ou du vernis incolore.

Pour construire des carrés potagers, des bacs ou des jardinières, démonter la ou les palettes, retirer les clous, découper à la scie les lattes de la taille voulue, percer des trous et y placer des vis. Au fond, fixer par des clous ou agrafer de la toile géotextile, puis du terreau et c'est terminé. il n'y a plus qu'à planter fraisiers ou salades. Si l'on veut un jardin potager en hauteur pour y mettre des aromates sur un balcon, on a besoin de plus de palettes, afin de faire des pieds.

Pour une table basse ou un transat d'extérieur, y rajouter des coussins et des roulettes par exemple. Les bricoleurs feront une cabane pour leurs enfants ou petits-enfants. Là il faut compter une bonne journée de travail et démonter de nombreuses palettes. Il existe un ouvrage paru chez Terre Vivante qui donne des plans et des conseils. Mme Françoise Manceau-Guilhermond, en effet, l'a intitulé "Mes meubles et ma déco en palettes". Il existe également un livre de Mme Béatrice d'Asciano paru chez Decitre: "Palettes Récup' Spécial jardin" ainsi que de nombreux tutoriels sur You Tube. Des sites internet comme www.cotemaison.fr ou www.bopalett.com se sont aussi spécialisés dans ce type de récupération innovante.

Lyliane

 

 

18/06/2018

Une commande occulaire pour communiquer...

Je relève cette innovation dans le petit journal de la Fondation des Hôpitaux de Paris nommé "Hôpital Soleil".  J'y apprends que les enfants du Centre médico-éducatif (CME) "Les petits Princes" à Auxerre (89), polyhandicapés c'est à dire ne pouvant ni parler, ni montrer, ni cliquer sur une souris d'ordinateur, peuvent enfin s'exprimer grâce à des ordinateurs à commande oculaire. En effet, après calibrage de leur regard sur les 10 ordinateurs acquis par une subvention de la Fondation, les enfants peuvent se servir de leurs yeux comme d'une souris. Ils visent par exemple des images, des icones, des zones de communication mises à leur disposition sur l'écran de l'ordinateur.

"Véritables outils pédagogiques, ces ordinateurs à commandes oculaires leur donnent accès au monde numérique et leur permettent d'entrer en relation avec leur entourage". C'est une vraie révolution, dit Mme Rita Daubisse, orthophoniste au CME d'Auxerre, "car ils avaient pris l'habitude de ne pas pouvoir s'exprimer". Ils peuvent désormais jouer ensemble sur les ordinateurs. Le coût pour la Fondation est de 30 000 euros, que nos dons  (opération pièces jaunes, soutien régulier…) permettent.

Bravo à celles et ceux qui mettent la technicité et le progrès au service des plus faibles! Et continuons à soutenir la Fondation Hôpitaux de France, qui cherche à améliorer le quotidien des enfants et des adolescents hospitalisés!

Lyliane

17/06/2018

Inscriptions au lycée, conseils du Journal La Croix.

 

 

Comment peut-on se retrouver sans affectation, même après le 2e tour ?

L. H. : Théoriquement, il y a de la place pour tout le monde. Mais si toutes les familles demandent les mêmes établissements, cela ne peut pas fonctionner. Au premier tour, lorsqu’il n’y a plus de places dans le lycée indiqué en premier choix, le logiciel propose les suivants par effet de domino et dans le cas des filières professionnelles, d’autres lycées dans cette voie.

Bien souvent, un élève se retrouve sans affectation parce qu’il n’a émis que trois ou quatre vœux sur les huit recommandés. Si ses choix sont trop ciblés, il risque de se retrouver sans une place en lycée au premier tour d’Affelnet.

Comment mettre toutes les chances de son côté ?

L. H. : Le premier conseil que je donnerais aux familles est de faire des vœux dans leur district (il y en a quatre à Paris). Ce choix leur rapporte un bonus de 9 600 points dans le barème d’Affelnet. Il n’est pas interdit de choisir des lycées en dehors, mais le total des points sera moins élevé, sauf si l’élève est boursier. Mon deuxième conseil est de saisir huit vœux, en les classant par ordre de préférence. L’élève a le même barème quel que soient ses choix, il faut donc placer en haut de la liste le lycée qui l’intéresse le plus.

Quels sont les critères retenus par Affelnet ?

L. H. : Pour la filière générale et technologique, les éléments pris en compte pour l’affectation sont le niveau de maîtrise du socle commun de compétences et les résultats des évaluations qui rapportent un maximum 9 600 points. Viennent ensuite l’adresse de l’élève (9 600 de bonus district), la qualité de boursier (4 800 points) et depuis cette année, la scolarité complète au collège en éducation prioritaire (480 points).

Pour l’enseignement professionnel, un bonus est également accordé en fonction de la motivation de l’élève (2 500 points) ou des formations PASSPRO (9 000 maximum).

Plus l’élève a de points, plus il a de chances d’intégrer le lycée demandé en premier choix. Au début d’Affelnet, cela a pu favoriser les élèves boursiers, mais l’équilibre a été rétabli depuis avec l’instauration d’un quota correspondant au nombre d’élèves bénéficiaires, soit 20 % à Paris.

Rappelons enfin, que certains établissements ou formations (sections internationales, binationale, classe à double cursus…) ont un mode de recrutement différent, avec constitution de dossiers et/ou des entretiens (Pour en savoir plus www.ac-paris.fr/portail/lycee).

Les élèves qui viennent du privé ont-ils les mêmes chances que ceux public ?

L. H. : On dit souvent qu’ils sont pénalisés, mais c’est faux. En réalité, beaucoup de familles ciblent surtout des lycées très demandés en se disant que s’ils ne les obtiennent pas, ils resteront dans le privé.

Dans le sens public-privé, en revanche, les collégiens ne passent pas pour l’instant par Affelnet, mais cela pourrait changer.

 

Admission au lycée, la colère de parents d’élèves parisiens

 

Comme APB ou Parcoursup, Affelnet a fait l’objet de certaines critiques. On lui a notamment reproché une certaine opacité dans les algorithmes…

L. H. : Oui, mais depuis les algorithmes ont été rendus publics. Les critiques venaient surtout du fait que les familles étaient déstabilisées par le changement des évaluations au collège qui ne leur permettaient plus d’utiliser les notes pour prédire les chances ou les risques d’aller dans tel ou tel lycée, comme autrefois. Il est pourtant toujours possible de choisir en indiquant une liste d’établissements par ordre de préférence.

Avant Affelnet, les lycées faisaient leur marché dans la pile de dossiers des collégiens. Aujourd’hui, ils n’ont pas leur mot à dire et doivent inscrire les élèves sélectionnés par le logiciel. C’est un progrès qui permet d’améliorer la mixité sociale.

Recueilli par Paula Pinto Gomes

14/06/2018

Cousu main: un atelier couture à Toulon...

Mme Amandine Roussel écrit dans le supplément de Nice-Matin "Nous" un article au sujet de l'initiative de Mme Hélène Bernardeau dans sa boutique "Chic Planète". Cette dernière, en effet, a proposé, il y a un an, 14-16 rue des Arts à Toulon, une boutique mêlant brocante et café couture. Là on peut chiner, boire un café et suivre deux ateliers hebdomadaires de couture, un le jeudi soir et l'autre le samedi matin. Les participantes apportent leurs tissus et le lieu met à disposition trois machines à coudre simples d'utilisation et des conseils. Le tarif est modéré:12 euros de l'heure et 100 euros les 10 heures. Chaque dernier samedi du mois, en outre, un brunch est organisé.

Débutantes et personnes plus expertes se côtoient. Grâce au coaching d'Hélène, les premières osent se lancer, tandis que les autres concrétisent leurs idées. Mme Roussel avait autrefois bénéficié d'une formation de costumière de théâtre et appris l'ornementation textile. Elle avait aussi entre temps travaillé en bureau. Mais son rêve était d'animer des ateliers. Elle enseigne à Chic Planète également la broderie. Elle se réjouit particulièrement de voir des personnes repartir fièrement avec un vêtement ou un accessoire réalisé sur place… C'est le règne du "Do it yourself"!

Je trouve une telle initiative tout à fait intéressante et je me dis qu'elle pourrait inspirer d'autres personnes dans notre pays. Pourquoi ne pas y enseigner aussi le crochet ou le tricot, mêler ateliers cuisine et ateliers couture? Pour en savoir davantage, consulter sur Facebook: chic-planete.toulon. ou téléphoner au 06 71 50 84 78.

Lyliane

13/06/2018

Plaisirs aux jardins...

L'article de Mme Laurence Lucchesi dans le Matin Week End a la saveur des journées de  plein air en été. On y apprend tout d'abord qu'il ne faut pas négliger la présence d'un frêne se dressant dans le jardin, car il signale généralement le présence d'une source sous ses racines. Ensuite, il est signalé que les feuilles de fraisiers sont censées faire fuir les vipères. Enfin, acheter des œufs de chrysopes en jardinerie protégerait des pucerons en arrosant le jardin avec.

J'ai appris également que ce sont les fleurs au cœur jaune qui attirent le plus les abeilles. Une dame-jeanne en verre constituerait aussi une alliée précieuse, si vous n'avez pas de jardin. Elle permet en effet de créer un mini-jardin d'intérieur. On la remplit de terre à un tiers de la hauteur; on y sème des graines de plantes qui restent de taille moyenne, on arrose modérément, puis on remet le bouchon. La lumière et la terre leur suffiront pour grandir. L'humidité restera à l'intérieur. On aura alors "un jardin en circuit fermé"!

Pour en savoir plus, se procurer l'ouvrage de Mme Anne-France Dautheville aux éditions Buchey Chastel: "Miscellanées de mon jardin".

Lyliane

10/06/2018

Avant d'être des migrants, ce sont des enfants...

Médecins du Monde nous propose, dans un flyer que j'ai reçu ces jours-ci, de rétablir ensemble l'accès aux droits et aux soins des enfants et adolescents non accompagnés. Tout d'abord, il demande de faire comme eux dans leurs maraudes: d'aller à la rencontre des mineurs isolés qui vivent dans la rue, de les leur signaler pour qu'ils puissent les aider à se reposer et manger. De plus, si nous faisons un don de 50 euros par exemple nous pouvons permettre à Médecins du Monde d'organiser une maraude.

Il faut savoir que ces jeunes sans représentants légaux ne peuvent pas être pris en charge à l'hôpital, même s'ils sont blessés ou malades. Et même lorsque ces enfants disposent d'un acte de naissance, on les accuse de les avoir falsifiés. Les équipes médicales de Médecins du Monde les reçoivent en consultation et leur dispensent des soins dans leurs centres. En outre, choqués par les épreuves qu'ils ont endurées (pertes de leurs parents, violences subies, passé d'enfants-soldats...), "ils ont besoin d'un suivi psychologique pour les libérer de leurs traumatismes et les aider à se reconstruire".

Peu d'enfants et d'adolescents connaissent leurs droits. Notre système juridique, administratif et social est en effet relativement complexe. Les équipes de Médecins du Monde accompagnent les jeunes dans leurs démarches pendant un an environ, leur permettent d'avoir accès à un interprète… Beaucoup aimeraient aller à l'école, reprendre des études, mais  souvent les Services de l'Aide Sociale à l'Enfance leur refusent un logement et les condamnent à se cacher dans les rues de peur d'être obligés de quitter le territoire.

A ce jour, ces jeunes mineurs sont environ 25 000 dans notre pays. Aidons les à travers Médecins du Monde à sortir de la rue et à pouvoir mener une vie décente en étant scolarisés et protégés par des adultes. Pour toute information à ce sujet, consulter sur Internet: www.medecinsdumonde.org.

08/06/2018

Une start-up pour fabriquer de «l'énergie verte»

Le supplément de Nice-Matin «Nous», sous la plume de de Mme Sophie Casals, nous présente l'initiative originale de Mr Gaël Desperriès.

Cet ingénieur, diplômé de l'Ecole Centrale à Paris, après une dizaine d'année de travail chez Alstom, puis chez SBM Offshore, a crée sa start-up Skavenji en 2016 à Nice et il l'abrite au sein de l'incubateur Paca Est. Il a mis au point une sorte de box, raccordée soit à un panneau solaire, soit à une éolienne, pour permettre aux citoyens français de générer de l'électricité chez eux. Il montre en effet comment, à notre échelle, nous pouvons nous impliquer dans la transition énergétique et les énergies renouvelables. Pour lui, grâce à sa box Skavenji, «la production d'électricité sera bientôt aussi simple que de faire pousser des tomates sur son balcon»...

 

Voulant favoriser la production de petites quantités d'électricité par de simples citoyens, il a mis au point une box habillée de bois et équipée de prises de courant et USB, qui se raccorde à des sources d'énergie: panneau solaire, éolienne, vélo d'appartement. A l'intérieur, se trouve une batterie qui stocke la production électrique. On peut s'y brancher pour recharger son téléphone portable, son ordinateur, une lampe, une perceuse, une chaîne stéréo... Toutefois, quand la source d'énergie renouvelable n'est pas suffisante, la box bascule sur le réseau électrique.

 

Une campagne de financement participatif lui a déjà permis de récolter 16 450 euros. Son objectif est de mettre ses premières box sur le marché en octobre 2018. Pour le moment elles sont en prévente sur www.skavenji.fr au prix de 360 euros. C'est un choix purement écologique à ses yeux. Il a en effet couplé sa box à une appli qui permet de mesurer sa production, d'évaluer ses économies et l'impact écologique de ses efforts. Car son but est avant tout pédagogique, afin de sensibiliser les citoyens à ne pas gaspiller l'énergie...

 

Mr Desperriès a noté, en outre, que chaque année on jette 45 millions de déchets électriques dans notre pays. Aussi, à partir de matériaux de récupération (vieux moteurs d'imprimantes, vieilles dynamos, alternateurs de scooters, vieux panneaux solaires, tubes PVC...) il recycle beaucoup de déchets. Il construit avec, par exemple, de petites éoliennes. L'idée lui en est venue sur le Low-Tech Lab, un projet de recherche et de documentation collaborative à l'échelle internationale, qui vise des solutions efficaces et respectueuses de l'environnement.

 

Si vous êtes sensible au développement durable et si vous vous sentez en phase avec l'écologie et l'environnement, vous consulterez à votre tour cette plate-forme d'échanges, où tout le monde peut partager en open source ses bons plans et ses tutoriels de fabrication avec d'autres bons bricoleurs...

N'hésitez donc pas à regarder régulièrement leur site Internet sur: www.lowtechlab.org, pour contribuer à l'innovation low-tech et bénéficier de ses découvertes.

Lyliane

 

06/06/2018

Audition Solidarité recycle les appareils auditifs...

L'Association Audition Solidarité, lauréate en 2016 des Héros de Notre Temps, selon un article de Mme Lauriane Clément, recycle les appareils auditifs afin de les redistribuer aux personnes démunies. En effet, si l'on possède un appareil auditif usagé, il est possible de l'envoyer à Audition Solidarité, 1, Impasse des Mésanges - 40180-Yzosse ou le déposer chez des audioprothésistes solidaires. La liste de ceux-ci est disponible sur le site:www.auditionsolidarite.org.

 

En 10 ans, l'association a remis en état 2031 appareils auditifs sur les 4040 envoyés. Au sein de l'association, 7 salariés audioprothésistes ou électroniciens récupèrent les pièces et essayent de faire fonctionner les appareils. 220 mécènes soutiennent ce mouvement. En plus de cette fonction réparatrice, les membres de l'association sillonnent les écoles et les conservatoires de musique pour faire de la prévention auditive auprès des jeunes.

 

Voilà une initiative utile et qui mérite amplement d'être connue.

Lyliane

 

05/06/2018

Migrants

 I have a dream »… « J’ai un rêve"...

 

Je me plais parfois à imaginer à qui je dois mon esprit frondeur, ma "testardise" obstinée, mon enracinement terrien.  A mon arrière grand père protestant des Cévennes ? A l’artisan suisse descendant de Juifs d’Espagne devenu cordonnier à Avignon ?  Au paysan vauclusien ? Au poseur de rails parti d’Italie pour ne pas servir dans la Garde royale ? Un arrière autre grand-père enfant trouvé ouvre à tous les possibles… Et encore, je ne sais rien des femmes…

Cherchez bien, nous sommes tous le fruit de curieux mélanges !  Tous descendants de migrants…

Chaque jour on nous démontre, preuves à l’appui, que nous ne pouvons pas « accueillir toute la misère du monde » ?  J’aimerais que des voix s’élèvent pour nous démontrer, preuves à l’appui, que c’est possible et peut-être même bénéfique, d’accueillir, héberger, nourrir, former, ces gens qui viennent d’ailleurs.  J’aimerais que des politiques de tous bords, des associations laïques ou confessionnelles, des citoyennes et citoyens de bonne volonté, prennent l’initiative d’Etats Généraux de la solidarité pour créer une France, et pourquoi pas une Europe plus généreuse et plus ouverte.  J’aimerais…

Claude

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Bonjour,

Je partage votre rêve, Claude, et moi aussi je me reconnais des racines étrangères et des désirs d'ouverture du coeur… Mon père, émigré italien, a fait la dernière guerre à 20 ans comme soldat engagé aux avant-poste sur le front du Nord avec un bataillon de tirailleurs marocains et de sénégalais. La plupart ont donné leur vie pour retarder l'avancée de l'ennemi allemand. Là, personne ne se plaignait de leur présence! C'était normal! Le film "Indigène" le montre bien! Aujourd'hui, 73 ans plus tard, à Nice, dans notre Amap, nous soutenons Cédric Herrou, ce paysan de Breil sur Roya qui a été à 8 reprises au moins en garde à vue ou déféré devant un juge pour "délit de solidarité". Il avait tout bonnement nourri et recueilli des enfants mineurs d'Erythrée ou du Soudan errant dans la vallée où il habite… Pas de décoration pour ses gestes généreux: rien que des menaces et des tracasseries policières! 

Nous devrions avoir honte de prêter l'oreille aux thèses xénophobes qui prétendent que "nous serions saturés d'étrangers et que notre économie en souffrirait". Ne souffririons-nous pas plutôt d'usines délocalisées en Chine ou en Pologne? De grands patrons qui échappent à l'impôt? D'une société individualiste qui croit que le bonheur est dans la consommation? Peu à peu, je vois la Hongrie, l'Italie plonger dans les extrêmes… Mr Trump veut ériger un mur pour éviter l'immigration… Qui donc se lèvera courageusement pour contredire toutes ces allégations, pour proposer un accueil digne et respectueux à ces populations en détresse? Les "migrants", exilés de leurs pays afin de survivre, n'ont pas le droit de travailler chez nous. Pire, ils sont obligés de se cacher, ils sont parqués, malmenés par la police comme des malfrats…

Il fut un temps ( peu glorieux ), où c'étaient les juifs qui devaient se cacher… Demandons nous tout de même qui aurait intérêt à trouver en ces étrangers de pratiques "boucs émissaires" et à nous gouverner par la peur? Le peuple français est-il devenu amnésique, sourd et aveugle? Nous avons par exemple des déserts médicaux, des villages sans boulanger ni artisans. Ces jeunes pourraient offrir leurs services, combler le vieillissement de notre population…  Avons-nous vraiment peur de perdre "nos privilèges", notre "race blanche" qui se croit supérieure aux autres? Regardons plutôt l'histoire: combien "d'erreurs" en Afrique, en Indochine ou ailleurs avons-nous commises avec la colonisation? Des génocides ont même eu lieu dans l'anesthésie générale? Plus tard, sans aucun doute, un chef d'Etat demandera pardon à toutes ces victimes de notre indifférence à leurs souffrances, de notre accueil conditionnel (immigration choisie?) de nos mauvais traitements même… Car la roue tourne et les œillères finissent un jour par tomber!

Je lutte en ce moment pour aider Kemi, une jeune femme du Nigéria qui a fui son pays, où elle avait un bon emploi bancaire, pour éviter à sa fille d'être excisée. Elle suit avec moi depuis 3 ans des cours de français aux Restos du Cœur, où elle vient chercher une aide alimentaire. Elle fait du bénévolat au Secours Catholique, vu qu'elle n'a pas le droit de travailler! Elle est cultivée, courageuse et comme toutes les mères cherche à protéger ses enfants. J'étais confiante et je me disais que nous pouvions l'aider…  En effet, il y a chez nous des lois, des associations qui protègent ces fillettes en danger. Aussi Kemi a- t- elle depuis 2015 demandé asile en France, pour que ne se reproduise pas ce qu'elle a elle-même vécu: des souffrances atroces et la mort de sa sœur aînée à la suite de son excision. Mais que croyez-vous que lui a répondu l'OFPRA à deux reprises? Non, pas d'asile, pas de protection pour ses deux enfants! Elle risque d'être expulsée. J'en suis révoltée. Il y a les bonnes paroles (droits des enfants…) et la réalité!

Nous ne nous résignons pas et je la soutiendrai de mon mieux dans son recours. Car il faut lui trouver un bon avocat, le payer et faire vite car elle n'a qu'un mois de délais! Mais je pose la question: au nom de quoi l'Etat français refuse-t-il d'aider Kemi et ses deux enfants? Là encore, j'ai de la peine en constatant ce qui se passe dans notre pays... Toutefois, j'aimerais au moins savoir que des compatriotes sont prêt(e)s à dire à haute voix (par pétition, lettre au Président, à l'OFPRA ou au Ministre de l'Intérieur par exemple) que c'est odieux et profondément injuste de ne pas défendre cette petite fille sur le sol français… Ce serait mon rêve d'aujourd'hui!

Lyliane