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15/11/2015

Que faire pour soutenir la transition énergétique...

 

D'après les revues Problèmes Economiques et Alternatives Internationales, après deux décennies de négociations, il devient urgent de trouver un accord mondial contraignant, susceptible d'infléchir de façon significative les niveaux d'émission de gaz à effet de serre (G.E.S.). Il faudrait néanmoins veiller à ce que la solution juridique qui sera adoptée à la COP 21 incite les négociateurs à plus d'efforts sans toutefois les décourager.

 

Selon les experts, les villes et l'innovation seront appelées dorénavant à jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre le changement climatique. Depuis 2008, la moitié de la population mondiale en effet est urbaine. Et en France, la population des villes domine à 75%. Une autre ville est sans doute possible, qu'il va falloir construire ensemble. Et là tout reste à créer!

 

Les réformes devront faire l'objet d'arbitrages et il est bien certain qu'elles occasionneront des coûts. Pour le moment, l'Union Européenne est la seule zone au monde à avoir réussi à diminuer ses émissions de G.E.S depuis 1990. Rappelons que la part européenne de G.E.S est de 11%. En 2050, la France devrait encore avoir réduit des ¾ ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990... Quant aux Etats Unis, c'est le pays qui émet actuellement le plus de CO2 par habitant!

 

Les atteintes à la santé provoquées par la pollution atmosphérique locales sont pratiquement partout importantes. On estime qu'en Chine par exemple la pollution a entraîné 1,20 millions de décès prématurés en 2010. Chez eux, l'emploi des combustibles fossiles, notamment du charbon, est la principale source de pollution aux particules fines (smog, fumées). En Inde ce sont 600 000 décès prématurés qui sont imputables à la pollution... Sans oublier les innombrables zones qui pourraient être submergées par la montée des eaux et les réfugiés climatiques à accueillir!

 

Selon le G.I.E.C. hébergé à Genève et comprenant 195 membres (groupes d'experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat), pour respecter l'objectif des 2°C - limite de l'augmentation moyenne de la température mondiale pour limiter les conséquences climatiques selon la Conférence de Copenhague de 2009 – il faudrait que les émissions liées à la combustion des énergies fossiles ne dépassent pas 1,3 tonnes de CO2 par habitant en 2050 et soient quasi nulles en 2070.

 

Face à toutes ces données, il faudrait donc que les gouvernants de tous les pays du monde décident de laisser dans le sous sol 80% des réserves de combustibles fossiles dont nous disposons(gaz de schiste compris).

Il conviendrait également de sauvegarder nos forêts tropicales (Papouasie, Amazonie...), de prêter davantage attention à nos mers et océans, en train de s'acidifier malheureusement - www.iddri.org -, de développer une agriculture verte sans pesticides ni OGM et de pousser les énergies renouvelables comme le font déjà l'Allemagne et le Danemark (parc d'éoliennes, solaire...). Depuis 1972 cependant le rapport du Club de Rome avait déjà insufflé l'idée d'endiguer la course à une croissance effrénée...

 

Quant aux simples citoyens que nous sommes, il s'agit de participer intérieurement et extérieurement à d'autres modèles de consommation (vente directe, AMAP), d'habitat (écoquartiers), de chauffage, de métiers même, tout en veillant à ce que nos élus suivent bien le mandat que nous leur donnons. Cessons de nous replier sur des privilèges passés et investissons nous pour que nos descendants puissent vivre sur une terre nourricière et habitable, qu'ils bénéficient d'une belle nature où forêts et mers seront des lieux vivants avec une faune et une flore régénérés.

Lyliane

 

12/11/2015

Soutenir la transition énergétique...

 

D'après les revues Problèmes Economiques et Alternatives Internationales, après deux décennies de négociations, il devient urgent de trouver un accord mondial contraignant, susceptible d'infléchir de façon significative les niveaux d'émission de gaz à effet de serre (G.E.S.). Il faudrait néanmoins veiller à ce que la solution juridique qui sera adoptée à la COP 21 incite les négociateurs à plus d'efforts sans toutefois les décourager.

 

Selon les experts, les villes et l'innovation seront appelées dorénavant à jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre le changement climatique. Depuis 2008, la moitié de la population mondiale en effet est urbaine. Et en France, la population des villes domine à 75%. Une autre ville est sans doute possible, qu'il va falloir construire ensemble. Et là tout reste à créer!

 

Les réformes devront faire l'objet d'arbitrages et il est bien certain qu'elles occasionneront des coûts. Pour le moment, l'Union Européenne est la seule zone au monde à avoir réussi à diminuer ses émissions de G.E.S depuis 1990. Rappelons que la part européenne de G.E.S est de 11%. En 2050, la France devrait encore avoir réduit des ¾ ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990... Quant aux Etats Unis, c'est le pays qui émet actuellement le plus de CO2 par habitant!

 

Les atteintes à la santé provoquées par la pollution atmosphérique locales sont pratiquement partout importantes. On estime qu'en Chine par exemple la pollution a entraîné 1,20 millions de décès prématurés en 2010. Chez eux, l'emploi des combustibles fossiles, notamment du charbon, est la principale source de pollution aux particules fines (smog, fumées). En Inde ce sont 600 000 décès prématurés qui sont imputables à la pollution... Sans oublier les innombrables zones qui pourraient être submergées par la montée des eaux et les réfugiés climatiques à accueillir!

 

Selon le G.I.E.C. hébergé à Genève et comprenant 195 membres (groupes d'experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat), pour respecter l'objectif des 2°C - limite de l'augmentation moyenne de la température mondiale pour limiter les conséquences climatiques selon la Conférence de Copenhague de 2009 – il faudrait que les émissions liées à la combustion des énergies fossiles ne dépassent pas 1,3 tonnes de CO2 par habitant en 2050 et soient quasi nulles en 2070.

 

Face à toutes ces données, il faudrait donc que les gouvernants de tous les pays du monde décident de laisser dans le sous sol 80% des réserves de combustibles fossiles dont nous disposons(gaz de schiste compris).

Il conviendrait également de sauvegarder nos forêts tropicales (Papouasie, Amazonie...), de prêter davantage attention à nos mers et océans, en train de s'acidifier malheureusement - www.iddri.org -, de développer une agriculture verte sans pesticides ni OGM et de pousser les énergies renouvelables comme le font déjà l'Allemagne et le Danemark (parc d'éoliennes, solaire...). Depuis 1972 cependant le rapport du Club de Rome avait déjà insufflé l'idée d'endiguer la course à une croissance effrénée...

 

Quant aux simples citoyens que nous sommes, il s'agit de participer intérieurement et extérieurement à d'autres modèles de consommation (vente directe, AMAP), d'habitat (écoquartiers), de chauffage, de métiers même, tout en veillant à ce que nos élus suivent bien le mandat que nous leur donnons. Cessons de nous replier sur des privilèges passés et investissons nous pour que nos descendants puissent vivre sur une terre nourricière et habitable, qu'ils bénéficient d'une belle nature où forêts et mers seront des lieux vivants avec une faune et une flore régénérés.

Lyliane

 

16/10/2015

Un EHPAD devenu carrefour de vie...

 

En Seine Maritime, dans la ville de Maromme située près de Rouen exactement, une initiative originale a eu lieu. Grâce à une subvention de 160 000 euros, la Directrice de cet EHPAD (établissement d'hébergement de personnes âgées dépendantes) nommé LE VILLAGE DES AUBEPINS, Mme P. Mongaux, a ouvert sa maison de retraite de 80 places à de l'intergénérationnel.

On y trouve en effet autour d'une place au centre du village 6 commerces accessibles aussi bien aux villageois qu'aux habitants de l'EHPAD. Parmi ces commerces, on repère une café/brasserie, un atelier de couture, un coiffeur, un salon d'esthétique avec pédicure et espace bien être et même une salle d'exposition.

 

Les nouveaux locaux ont été inaugurés en 2013. Ainsi, les résidents ne sont pas coupés de la cité; les jeunes peuvent rencontrer leurs aînés. Les commerces deviennent des carrefours de rencontre. Cette année, des chambres d'hôtes sont en train d'être aménagées. Cet EHPAD avait déjà été un des premièrs en Haute Normandie à avoir accueilli un chien d'accompagnement social. La Directrice, qui semble avoir toujours eu beaucoup d'idées pour améliorer le quotidien de ses résidents, a trouvé une formule innovante de «répit à domicile», un espace intermédiaire pour les personnes âgées.

Elle a reçu un prix «Lieux de vie collectifs et autonomie» de 30 000 euros, décerné par la Caisse de Solidarité pour l'Autonomie, afin de récompenser son initiative récente d'ouverture sur la ville. Comme quoi en France, il y a maison de retraite et maison de retraite selon qui la dirige et dans quel état d'esprit! Pour en savoir plus, aller sur le site internet: www.village-des-aubepins.fr.
Lyliane

24/09/2015

A quoi ressembleront nos villes dans le futur?

 

De nos jours, plus de la moitié de la population mondiale vit dans des villes et, en 2050, on estime que ce sera plus des deux tiers. Dans le monde, en 2015, 14 villes ont plus de 20 millions d'habitants. Des questions se posent: comment concilier explosion urbaine, environnement et qualité de vie? Peut-on organiser l'urbanisation croissante tout en réduisant l'empreinte écologique des citadins? L'écologie dans les villes n'est-elle qu'un vaste business, qui flatte architectes ou politiques sans forcément répondre aux aspirations des habitants?

 

La municipalité de Paris, soucieuse d'anticipation, a demandé à l'architecte Vincent Callebaut d'imaginer la ville de 2050, car dans le cadre du Plan Climat, la capitale cherche à réduire de 75% ses émissions de CO2 d'ici 30 ans environ. L'architecte a proposé de doubler, voire de tripler la hauteur des immeubles, en mêlant bureaux et appartements. Dans ce Paris futuriste, tous les bâtiments seront producteurs d'énergie, la chaleur des bureaux chauffant les appartements la nuit, certains bâtiments pouvant produire jusqu'à 290% de leurs besoins pour redistribuer l'énergie alentour. Dans le quartier de l'ancienne gare de Rungis vient d'être inauguré le premier écoquartier parisien.

 

Plusieurs pays voient leur futur dans «des villes intelligentes». C'est notamment le cas en Corée du Sud à 60 km au sud-ouest de Séoul, à Songdo International City, qui devrait être achevé en 2018. Par exemple les déchets produits seront avalés par un aspirateur souterrain les transportant jusqu'à une usine d'incinération, où ils seront transformés en électricité.

 

En Scandinavie (Malmö, Stockholm), comme en Allemagne(Fribourg, Tübingen) des projets sont nés avec création d'écoquartiers, priorité aux piétons, aux transports collectifs, revitalisation des friches urbaines...

L'Allemagne incite à la formation de coopératives, d'A.M.A.P.(association pour le maintien d'une agriculture paysanne), à toutes sortes de pratiques collectives dans ces quartiers. Bref, les projets de «villes intelligentes», de bâtiments à énergie passive foisonnent de nos jours.

 

Des voix s'élèvent néanmoins de la part de certains urbanistes et architectes, critiquant les coûts d'entretien d'immeubles de grande hauteur. Ils se demandent si la réhabilitation de bâtiments existants ne serait pas plus conforme au bien-être et aux besoins des occupants. C'est notamment le cas de Mr Vincent Didelon, enseignant à l'ENSA et co fondateur de la revue Criticat.

 

Quoi qu'il en soit, l'enjeu semble être de soutenir la croissance et l'attractivité des villes et de les rendre plus respectueuses de leur milieu. Il est question apparemment de faire de nos villes de véritables «laboratoires de la ville durable», afin d'expérimenter la transition écologique dans les nouveaux projets urbains. Je pense que cela pourrait mettre en œuvre la créativité de chacun, changer nos modes de vie et dynamiser l'emploi dans le bâtiment.

 

Toutefois, il me semble qu'il ne faudrait pas, en focalisant sur les villes du futur, favoriser la désertification des campagnes, ni opposer ruralité et urbanisation galopante! Car il m'apparaît que nous gagnerons le défi énergétique, lorsque tous les citoyens réussiront à équilibrer leur consommation et leurs déchets, à s'organiser collectivement grâce à un engagement conscient et responsable.Et cela peut se pratiquer partout...

Lyliane

12/08/2015

Apprendre en observant la nature et les insectes...

 

Chez nous, les termites ou fourmis blanches sont des mal aimés car en tant qu'insectes xylophages, ils ont tendance à s'attaquer au bois de nos charpentes. On oublie le plus souvent qu'ils ont une organisation sociale très structurée et que ce sont d'excellents architectes. Mais cela n'a pas échappé à un architecte du Zimbabwe, Mike Pearce, qui a étudié sur les plateaux tropicaux africains la régulation thermique à l'intérieur des termitières. En effet, curieusement, qu'il fasse chaud ou froid, la température intérieure reste la même!

 

S'inspirant des loges et des galeries qui régulent la circulation de l'air dans une termitière, cet architecte a construit dans la capitale Harare, en 1993, l'Eastgate Building qui a un système de "climatisation passive". Il a mis en place, grâce à des ouvertures dans le bas du bâtiment - destiné à des bureaux et commerces - un système absorbant la chaleur de la journée. De grandes cheminées permettent d'évacuer l'air chaud qui remonte naturellement. Cette installation crée un courant d'air naturel, accéléré par des ventilateurs. Au cours de la nuit, les murs diffusent peu à peu la chaleur emmagasinée, ralentissant le refroidissement de l'immeuble. Une partie de l'air frais qui s'est engouffré est alors stocké dans des dalles, afin de ralentir le réchauffement du lendemain.

 

Ainsi, depuis près de 20 ans, cet immeuble consomme 90% d'énergie de moins que la moyenne. On peut se demander ce qu'attendent nos architectes occidentaux pour s'inspirer à leur tour de cette expérience tout à fait satisfaisante... A quand de telles réalisations économisant l'énergie dans nos pays occidentaux?

Pour en savoir plus, consulter: www.liencs.fr/iO5 ou le journal Terraeco.

 

Lyliane

 

02/08/2015

Répondre au pessimisme par un engagement joyeux...

Tel est plus ou moins le slogan développé par le mouvement européen Alternatiba, fédérateur de solutions pour un avenir viable dans tous les domaines. Inégalités qui se creusent, crises économiques qui s'aggravent, équilibre climatique qui se dégrade, les sujets de préoccupations ne manquent pas en ce début du 21ème siècle! Toutefois, au lieu de geindre ou de se replier sur eux mêmes, des citoyens réagissent et trouvent des solutions autour d'eux (achats plus responsables, banque éthique ou financement participatif, engagement dans une économie sociale et solidaire, habitat groupé, transport en autopartage, recyclage et collecte des déchets, solidarité avec les chômeurs...)

 En effet, Alternatiba pense que pour créer une société plus juste et plus durable partout dans le monde, et particulièrement en Europe, des centaines de solutions existent, mais de façon éparse et discrète. L'enjeu de ce mouvement, crée il y a deux ans seulement et qui compte aujourd'hui 180 groupes en Europe, est de les réunir, de leur donner de l'ampleur et de la visibilité... Chaque citoyen est invité à rejoindre un groupe local nommé parfois «village des alternatives» pour y apporter idées et bonne volonté!

 Vivre dans un monde en sursis est considéré par eux comme «une opportunité pour reprogrammer toute notre société». La méthode prônée par Alternatiba est de s'appuyer sur deux leviers: d'une part sur les citoyens et d'autre part sur les gouvernements. Grâce aux 70 Alternatiba crées en France (dont 3 dans les Alpes Maritimes), le mouvement compte peser sur les décisions à prendre et à faire prendre mondialement en décembre 2015 à Paris. Quant aux citoyens, le week-end des 5 et 6 décembre 2015, le mouvement compte sur eux car tous les membres des Alternatiba d'Europe seront réunis dans un «village mondial», où la joie et la convivialité ne seront pas laissées de côté. Alors qu'on se le dise: quelque chose est en marche dans notre vieille Europe!

Lyliane

 

31/07/2015

Connaissez-vous le label"Eco-Quartier"?

Le dernier numéro de Télérama présente un dossier de Luc Le Chatelier au sujet des Eco Quartier en France. Mis en place en 2012 par le Ministère de l'Ecologie, ce label a été décerné depuis cette date à une quarantaine d'opérations aussi bien en ville qu'à la campagne. Ce n'est pas du tout un succédané du label HQE (haute qualité environnementale), pas plus qu'une norme, ni un modèle ou une grille, rappelle le journaliste, mais plutôt «un outil cadré par un protocole souple mais exigeant, qui permet l'adaptation d'une démarche à tout type de territoire quelles que soient sa taille, son histoire, sa culture». Pour en savoir davantage, aller sur le site Internet: www.territoires.gouv.fr/les-ecoquatiers.

 Le dossier présenté constate que 50% de la population mondiale est urbaine et qu'il est temps de repenser la ville autrement. Il cite le cas d'Issy-les-Moulineaux(92) et de son éco-quartier des Bords de Seine, où le piéton est roi et où des arbres ont été plantés en larges plates-bandes le long des voies. Tout s'est fait en concertation avec les habitants et en partageant les espaces de parking. Un gardien veille à faire respecter les jardins et à dynamiser le vivre ensemble.

Les immeubles de 6 à 9 étages ont été décalés de façon à garantir au moins deux heures de soleil en hiver à chaque appartement. Les bâtiments basse consommation sont en matériaux écologiques pour la plupart et 27% d'entre eux sont des HLM. Des capteurs solaires sur les toits assurent à l'année 40% de l'eau chaude sanitaire. Les déchets ménagers sont directement aspirésvers le ce ntre de tri et d'incinération...

 Autre dossier présenté: l'Ile St Louis (93) où se discute en ce moment un projet d'habitat participatif entre les futurs habitants et le bailleur social, associé à cette aventure. Un immeuble à mixité sociale importante occupera une friche de 22 ha. Un grand parc et des locaux d'activité complèteront aussi ces espaces. Le covoiturage sera mis en avant. Un point de livraisons et un atelier vélo devraient compléter le dispositif.

 Bref, un peu partout germent de nouveaux modèles d'urbanisation, encouragés par les institutionnels. Le périurbain pourrait bientôt être concerné pour faire de nos lieux de vie des espaces de rencontre, où chacun est susceptible d'élaborer son rêve de nature et d'habitation à échelle humaine. De quoi donner des idées aux urbanistes de créer de plus en plus ces «quartiers nature» et nous dynamiser pour demander à nos hommes politiques là où nous vivons des initiatives de cet ordre!

Lyliane

23/07/2015

Non aux passe droits pour rendre privée une plage publique!


 
 
 
 
 
 
 
 

 

Bonjour 

Cette pétition contre la privatisation d'une plage publique en France par le roi saoudien prend de l'ampleur sur Change.org, nous pensons que vous souhaiteriez peut-être la signer :


 

 
 
 

La plage de la Mirandole à Golfe-Juan Vallauris est publique : son accessibilité ne doit pas être réservée au seul roi d'Arabie Saoudite.

 
   
Jean-Noël Falcou - Ensemble pour Vallauris Golfe-Juan 
France
 
 
 
 
 
 

L’État français envisage d'interdire l'accès de la plage publique de la Mirandole afin d'en réserver la jouissance au roi d'Arabie Saoudite lors de sa venue dans sa propriété attenante.
Nous ne sommes pas d'accord et demandons le maintien de l'accessibilité publique de cette plage.

Nous rappelons que cette zone naturelle, comme tout domaine public maritime, est un bien commun inaliénable qui doit bénéficier à tous, habitants, touristes, français, étrangers, résidents ou de passage.
Nous demandons à l'Etat de faire respecter le principe fondamental d'égalité des citoyens face à la loi.
Nous souhaitons que les dirigeants de notre pays entendent et reconnaissent la vague d'indignation unanime qui s'élève. La situation actuelle doit être régularisée ; elle doit aussi mettre un terme définitif aux passe-droits habituels dont bénéficient certaines personnes riches ou puissantes, au détriment des citoyens.
Cette affaire est grave, une nouvelle étape qui résonne comme le symbole de l'abandon de certaines de nos valeurs démocratiques les plus chères.

Les signataires de cette pétition en appellent en urgence à leurs représentants pour obtenir le retrait de toutes les constructions sur le domaine public de la plage de la Mirandole (notamment la dalle en béton destinée à accueillir un ascenseur privé) ainsi que le libre accès à cette portion du littoral maralpin.

 
 

10/07/2015

Et la mixité sociale: où en est -on en France?

Grâce à un article de la Revue «Et les autres? » de la fondation Abbé Pierre, j'apprends avec plaisir que Mme S. Pinel, ministre du Logement, a rédigé 20 mesures en faveur de la mixité sociale dans les quartiers réputés difficiles. Certes, cela faisait partie des engagements pris et certains points devront être repris dans la Loi «Egalité et Citoyenneté» que le Parlement examinera à la rentrée.

 Toutefois, nous pouvons d'ores et déjà nous réjouir de l'orientation prise, car ces textes ont pour objectif de mieux répartir les logements sociaux. En effet, à Paris par exemple, trois arrondissements (les 13, 19 et 20 èmes) regroupent 65% des logements sociaux. Le premier Ministre, M. Valls voudrait sortir notre pays de «l'apartheid territorial, social et ethnique» et renforcer l'efficacité de la Loi SRU ( solidarité et renouvellement urbain) obligeant les communes de plus de 50 000 habitants à avoir d'ici 2025, 25% de logements sociaux. 

Il y a environ 1030 communes concernées et leurs obligations n'ont pas été jusqu'ici tout à fait respectées. En donnant aux Préfets de région la responsabilité de prononcer des arrêtés de carence en cas de pratiques non conformes et d'intérêts locaux qui priment sur l'intérêt général, il pourrait y avoir un meilleur équilibre de répartition de ces logements sociaux.

En plus, l'Etat s'engage à mieux cibler et donc distribuer ses «aides à la pierre», afin de mieux subventionner les programmes de construction à venir. Le mode d'attribution des logements sociaux devrait également être rendu plus transparent et leur gestion mutualisée pour éviter les dérives.

Je pense que ces mesures vont dans le bon sens et j'espère que nos élus auront à cœur de voter ces textes. Au besoin, nous pourrions leur rappeler que nous approuvons ces points et qu'ils sont là pour nous représenter au Parlement, plus que pour suivre des consignes partisanes...

Lyliane

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

07/06/2015

Sauver Venise, victime de son succès...

 

On pensait Venise plus ou moins "tirée d'affaire" après les travaux importants entrepris, afin que la ville, construite sur des pieux, protégée par des digues et aux bâtiments peu à peu rongés par le sel, ne s'enfonce pas dans la Lagune. Mais un autre danger menace la Sérénissime: le tourisme de masse qui réduit la Cité des Doges à la Place St Marc et à quelques palais accessibles en gondoles le long du Grand Canal, de même que les loyers très élevés qui chassent ses habitants aux revenus modestes vers les villes alentour. Bientôt, si l'on n'y prend garde, Venise ne sera plus qu'un décor d'opérette, une ville-musée où se promèneront en gondoles des amoureux romantiques et fortunés!

 

Georges Pernoud, qui anime le magazine Thalassa tous les vendredis soir à 20H50 sur la 3ème chaîne, en a fait son sujet ce vendredi 5/6/2015. En effet il a donné la parole à des habitants, à Cristina par exemple, une libraire indépendante, qui d'entrée de jeu annonce la couleur : "Les personnes qui restent à Venise, ce ne sont pas des résidents, mais des résistants!". Face aux marées humaines qui déferlent, la grande cité maritime vit au rythme des faillites de ses commerçants (500 par an!) et des travaux aux montants exorbitants entrepris pour la réfection de ses palais.

 

Car, si la population s'effondre, certains Vénitiens se battent au quotidien pour sortir leur cité des clichés habituels, tout en reconnaissant que la ville vit essentiellement du tourisme (23 millions de visiteurs par an). Dans l'esprit de Cristina par exemple, est née l'idée d'un circuit touristique alternatif avec visite d'ateliers de petits artisans et de coins méconnus de la Cité des Doges, véritable musée d'histoire à ciel ouvert. De son côté, Gloria, qui anime une salle de sport, décide d'organiser des colonies de vacances sur place, afin de toucher la jeunesse italienne. La Comtesse Enrika s'est lancée pour sa part dans des cours de cuisine italienne. Quant à Alberto, ancien champion de voile, il essaie de transformer une île de la lagune en un beau jardin public car les espaces verts manquent...

 

Alors, à notre tour, refusons en tant que touristes le passage des paquebots géants qui prennent le Grand Canal pour une autoroute, d'où les gens depuis les ponts du bateau ont 15 minutes pour apercevoir la Place St Marc et les principaux monuments. Sachons sortir des sentiers battus: découvrons avec des amoureux de la ville ce labyrinthe de 177 canaux. N'achetons pas les souvenirs hideux "made in China", alors qu'il existe de l'artisanat authentique (masques en bois...). Intéressons nous au devenir de cette cité millénaire, en ne cédant pas au tourisme de masse qui se borne à survoler les principales richesses connues de la ville (Pont des Soupirs et Rialto, Place St Marc). Découvrons avec plaisir la complexité de cette ville composée de palais et de canaux, où vivent au quotidien des habitants.

 

La Sérénissime est en effet en pleine mutation. Ce n'est pas un décor de théâtre, qui vibre uniquement en période de Carnaval et lors de la Biennale des Arts, mais une cité où résident des habitants amoureux de leur patrimoine, où le passé et le présent se côtoient en un bouquet vivant et coloré.

 

Lyliane 

27/04/2015

Habitat participatif: ça bouge!

Nous sommes contents de vous informer de l'existence de la plateforme:  http://relie-toits.org, nouvel outil de mise en lien et de partage des dynamiques participatives d'habitat. Son objectif est de faciliter l'articulation et la dynamisation des initiatives habitantes et des réseaux, dans le respect des spécificités de chacun. Un outil pour la mutualisation de ressources et de bons plans, libre et évolutif.

 

Nous proposons du 4 mai au 26 juin une formation à distance, gratuite et ouverte à tous les intéressés à se familiariser avec l'outil, voir à prendre part à son fonctionnement. Vous pouvez  la suivre à votre rythme... Nous vous demandons simplement de nous prévenir de votre participation, via le formulaire d'inscription présent sur la page du site avec toutes les informations utiles: http://relie-toits.org/wakka.php?wiki=InformationFormation

et  www.facebook.com/events/1403403196648

 

Plus d'informations sur l'espace "à propos", ou sont expliqués les valeurs, objectifs et conditions générales de l'outil Relie-toits.org : 

http://relie-toits.org/wakka.php?wiki=AproposDe

23/03/2015

La pollution électromagnétique, qu'est-ce que c'est et faut il s'en prémunir?

 

De plus en plus de personnes se plaignent de problèmes de santé en lien avec les champs électromagnétiques. Dans notre siècle, devenu avide de technologies sans fil, où l'on installe des antennes relais un peu partout, nous sommes questionnés par ces personnes, dites selon les médecins « électrosensibles », qui souffrent de symptômes plus ou moins invalidants : brulures et maux de tête, vertiges, sommeil perturbé, difficulté à se concentrer sans oublier des suspicions de sclérose en plaques de la part du Dr Maschi...

 

Je me suis intéressée à la question de savoir si les normes actuelles en vigueur protègent les populations. Pour cela j'ai étudié un dossier très complet publié en mars 2014 par Biocontact, revue gratuite qui est donnée en magasins diététiques. Selon ses articles, les premières inquiétudes sur l'impact de ces champs électromagnétiques sur la santé sont apparus au niveau du Parlement Européen en 1994. Il devait en résulter la mise en œuvre d'un principe de précaution, «  recommandant aux états de mettre en place des normes de limitation de l'exposition des travailleurs et du public aux rayonnements électromagnétiques non ionisants ».

 

En 1999, une commission parlementaire européenne, présidée par G. Tamino fut nommée afin de faire des propositions de normes. Elle conclut à la nécessité d'établir deux seuils d'expositions règlementaires.

 

Le premier concernait les effets thermiques apparaissant à court terme après une exposition de courte durée à des niveaux de champs élevés. Les valeurs limites fixées ont été de 58 à 61 volts par mètre selon les fréquences. Le second seuil s'intéressait aux effets biologiques à long terme suite à une exposition de longue durée à des niveaux de champs faibles. Le seuil de 1 volt/mètre préconisé correspondait à un seuil de 0,6 volts/m des bandes de fréquence restreintes.

 

Le texte européen toujours en vigueur , transposé en droit français par le décret du 3 mai 2002 reprend ces valeurs limites. Depuis il a été complété par une norme NF et un nouveau décret de 2006 établissant des valeurs limites pour les appareils médicaux, auditifs, pacemakers, pompes à médicaments... En 2011, l'article L32-12 du code des Postes est venu préconiser une compatibilité électromagnétique entre les équipements et les installations électriques. Toutefois, aucun organisme ne vérifie le respect de ces normes...

 

Pourtant, en 2001, l'O.M.S. avait classé les basses fréquences(50 hertz) et les ondes radiofréquences(téléphones mobiles) dans la catégorie 2 b des substances potentiellement cancérigènes.

 

Courant 2005 un laboratoire indépendant analysant les rayonnements électromagnétiques et menant des enquêtes sur le sujet a été crée : le CRIIREM www.criirem.org. Toutefois, malgré les interpellations de la député européenne, de sensibilité écologiste, M . Rivasi, et des associations citoyennes, la gestion de ces risques potentiels n'a pas été prise en compte.

 

Face à la situation actuelle et au bain d'ondes dans lequel nous baignons, il est au moins possible d'opter pour une protection individuelle: utilisation d'un téléphone filaire (relié à un fil), limitation de notre exposition aux basses fréquences(lampes de chevet, micro onde, ordinateurs...). Et nos voisins sont également susceptibles de nous inonder de leurs ondes puisqu'un téléphone sans fil DECT a souvent un rayonnement d'une portée de 30 à 100 mètres !

 

Il est également recommandé la nuit d'arrêter voire d'éteindre la wifi, d'utiliser une oreillette pour téléphoner, de ne pas manger chaque jour face à un micro ondes, de dormir loin d'un radio réveil et à plusieurs mètres ( 2 à 3m au moins) d'une télévision... Eviter les longs téléchargements quand on est devant un ordinateur, d'appeler avec un mobile depuis un train ou d'un parking en sous sol.

 

Habiter à proximité d'une ligne à haute tension, d'une antenne relais peut à la longue perturber nos énergies. Il existe depuis 2008 en France un collectif des électrosensibles www.electrosensible.org .Il me semble qu'il faut surtout protéger, à la maison comme au dehors, nos enfants très vulnérables à ces rayonnements.(cf association Robin des toits qui dénonce le tout numérique à l'école).

 

Enfin, il faut savoir qu'il existe quelques méthodes naturelles, à base d'huile essentielle de lavande, de plantes grasses dé-polluantes, d'antioxydants, d'eau minérale peu minéralisée..., dont celle de Mr Louis Claude Vincent, ingénieur hydrologue, qui a écrit un livre sur ses recherches au sujet de l'eau que nous buvons. Pour en savoir plus, s'adresser à l'association de la bioélectronique Vincent ou ABE, qui fait connaître ses recherches et publie une revue www.betvincent.com.

 

Il semble urgent de nous faire entendre sur nos choix de vie, de donner le bon exemple autour de nous et de devenir des lanceurs d'alerte au lieu de subir cette pollution invisible.

 

Lyliane 

21/03/2015

Pourquoi acheter un objet, quand votre voisin peut vous le prêter?

 

Sur le site Internet http://www.lesbrinsdherbes.org ou http://www.pretoo.com en ligne depuis avril 2013, j'ai appris que ce réseau social et solidaire met en relation de façon simple des voisins, afin qu'ils puissent se prêter gratuitement des objets du quotidien.

 

Ce site est le plus ancien site de prêt gratuit encore en activité. Il se dit à la croisée de l'économie sociale et solidaire, de la consommation durable, de l'environnement et des nouvelles technologies. Il fait partie de l'économie de partage.

 

Il est possible de s'inscrire sur le site. Grâce à des étiquettes à coller sur sa boîte à lettres, chacun peut faire savoir à ses voisins ce qu'il peut leur prêter : outils de jardin, de bricolage, appareils ménagers...

 

Il existe également un autre système de mise en contact pour faciliter les prêts sur :

http://www.Franceregion.fr/lepret-d-objets-entre-voisins-...

 

Bref ce sont des initiatives novatrices et solidaires qui favorisent une économie d'échange et de contact entre voisins. Il suffisait d'y penser et d'oser le mettre en place !

 

Au fond la crise, malgré sa rigueur, est susceptible de nous aider à changer nos habitudes, à échapper à la société de consommation, à nous faire imaginer d'autres rapports humains.

 

Lyliane 

11/02/2015

Un concept de maison partagée pour les seniors...

 

L’Association à but non lucratif (loi de 1901) nommée « Age sans frontières » gère un concept de maison partagée pour faire cohabiter de façon autonome des personnes âgées. Une structure existe déjà à Verdalle, dans la Montagne Noire et de futures L.M.P sont en projet ailleurs, notamment dans le Sud Ouest.

 

Sur le site: www.lamaisonpartagee.fr, on apprend que dans ce type de maison, à côté de chambres individuelles, existent des espaces collectifs, fonctionnels et adaptés, susceptibles de favoriser l’implication des seniors dans la gestion du quotidien. Le coût de l’hôtellerie n’excède pas 1000 euros par mois, ce qui est très en dessous des tarifs habituels des maisons de retraite.

 

Ce mode d’accueil me semble destiné à des personnes désirant vieillir en conservant des liens de voisinage, une forme d’insertion sociale, afin de préserver chez elles un sentiment d’utilité. Pour tout renseignement ou envoi de dossier, adresser un e mail à: contact@lamaisonpartagee.fr.

 

Age sans frontières possède également un blog de colocation avec un senior (www.location-logement-senior.fr). A côté d’un groupe maximum de 4 chambres équipées de TV avec salles de bain individuelles, existent une cuisine commune, une salle à manger et un salon à partager. Le prix demandé est de 1000 euros par colocataire. Souvent des services peuvent graviter autour de cette structure (minibus, infirmiers…).    

 

Ces initiatives nouvelles me semblent intéressantes dans la mesure où elles peuvent briser l’isolement de certains seniors, qui refusent d’aller en institutions, où bien souvent les prix pratiqués sont prohibitifs. A notre époque riche en familles éclatées, où loger seul avec les années peut devenir insécurisant, je trouve que, pour une personne âgée encore valide et autonome, cela peut être un bon compromis.

 

Les municipalités pourraient peut-être s’y intéresser et encourager l’installation de telles structures d’accueil non spéculatives, qui se mettent au service des seniors. A nous citoyens et futurs occupants peut-être de ces maisons partagées de les y inciter par nos votes et nos propositions concrètes là où nous vivons!

Lyliane 

05/02/2015

Mise à l'abri chez de simples particuliers

 

En cette période hivernale, où règne en France un froid rigoureux, il nous est très difficile d’imaginer des familles sans abri, des SDF, des mineurs même, ne pouvant se loger dormant roulés en boule sous un porche ou cachant leur misère sous un pont. C’est sans doute ce qui a motivé l’initiative du 115 du particulier à Paris et en Province.

 

Partant du principe qu’il ne faut pas attendre de l’Etat, ni des associations caritatives un remède rapide à ce mal, est née cette initiative qui se définit comme une plateforme d’aide aux sans abri et aux plus démunis. Car l’idée est que chacun se sente partie prenante de cette question sociale.

 

Qui ne peut en effet proposer d’offrir sous son toit un coin de canapé, une douche et (ou) un repas chaud à une personne sans abri pour une ou plusieurs nuits ? Cela peut aider quelqu’un à ne pas perdre pied, à se sentir malgré tout encore relié à notre société, à ne pas sombrer dans l’alcoolisme ou la délinquance. Car, par exemple, comment chercher du travail lorsqu’on ne peut se laver, se raser, nettoyer ses vêtements ?

 

Afin de lever des peurs bien compréhensibles de la part de bonnes volontés éventuelles, le site " le 115-du-particulier.fr " explique ce qu’est une convention d’hébergement, une maraude citoyenne, propose de télécharger un guide pratique d’accueil d’un sans-abri…Une plateforme listant des offres et des demandes d’accueil existe également sur le site.

 

Désormais, on ne pourra plus dire que les Français sont indifférents et égoïstes ! Non seulement certains d’entre eux montrent leur générosité, leur solidarité, mais, en créant des systèmes inédits comme celui-ci, ils sont susceptibles de faire école et de toucher le cœur de bon nombre de leurs frères humains. Personnellement, cela me donne espoir et me touche infiniment.

 

Lyliane

31/01/2015

Un entrepreneur qui ne baisse pas les bras...

             

  Lu dans MAIF Magazine

 

J’ai appris avec une grande satisfaction qu’en région PACA un groupe nommé La Varappe installé à Aubagne innove dans les domaines du BTP, de l’environnement et de l’énergie en se positionnant comme une entreprise d’insertion. Grâce à des partenariats avec des sociétés locales ou multi nationales, son directeur général, Laurent Laïk, depuis 1994 mise en effet sur un apprentissage de savoir faire et de métiers, afin de remettre en selle des personnes sans diplôme, trop âgées, en déshérence ou ayant été longtemps malades.

 

En 2013, 69% des personnes accompagnées par son groupe avaient obtenu un contrat ou un CDD d’au moins 6 mois. Ils avaient en effet développé des compétences pour l’entretien d’espaces verts, la gestion des déchets et des recyclages en tous genres, encadrés par des conseillers techniques de qualité.

 

Par ailleurs, le groupe La Varappe Développement crée des logements sociaux réalisés à partir de conteneurs recyclés. Ces logements d’urgence sont moins coûteux et tout de même assez fonctionnels pour des étudiants ou de jeunes ménages. Des collectivités ou des entreprises s’y intéressent pour en faire des bureaux.

 

Cette recherche d’insertion dans la vie active de personnes qui en sont exclues tout comme celle de récupération de conteneurs en fin de vie me semble susceptible de faire des émules. L’agglomération d’Aubagne attribue des subventions à ce type d’innovations et la Maïf veut les faire connaître ainsi que les mettre en valeur.

 

De plus, de tels projets de lutte contre l’exclusion sociale paraissent pour ce groupe économiquement rentables. Sans oublier qu’ils sont humainement très utiles dans notre pays qui souffre d’une hausse continue du chômage.

 

Tout nouveau modèle de relations économiques et humaines, qu’il s’inspire d’innovations étrangères ou hexagonales, ne serait il pas à encourager, dans la mesure où ses acteurs économiques font œuvre pionnière et forgent d’éventuelles voies d’avenir?

 

Lyliane 

05/12/2014

La vitre solaire est née!

 LA VITRE SOLAIRE EST-ELLE BIENTÔT ENVISAGEABLE PARTOUT ?

            

Grâce à une nouvelle technologie, toute surface en verre pourrait bientôt générer de l’électricité à partir des rayons solaires. En effet, des chercheurs de l’Université du Michigan aux Etats-Unis , dont le manager Richard Lont et son équipe, ont mis au point un panneau photovoltaïque transparent pouvant s’insérer dans une structure. Jusque là les panneaux étaient colorés. Désormais à l’œil nu ces panneaux obtiennent 90% de transparence pour une épaisseur de verre de 0,1 mm.

 

En France, le directeur technique de la Société SUNPARTNER TECHNOLOGIES, Jean Luc Ledys, a lui aussi relevé le défi. Pour le moment, seules les petites surfaces comme celles des écrans de  Smartphones, depuis septembre 2014, peuvent bénéficier d’un support photovoltaïque souple et transparent. Mais nous pouvons imaginer que les chercheurs français vont eux aussi trouver des applications plus larges.

 

Dans quelques années, grâce à ce type de brevets, une électricité solaire pourrait peu à peu remplacer l’énergie nucléaire. Voilà de quoi réaliser de substantielles économies et surtout envisager de nouvelles ressources énergétiques renouvelables et sans déchets radioactifs…

 

Lyliane (5/12/2014)

03/12/2014

A quand des gratte ciel en bois?

                 NOS FUTURS GRATTE CIELS SERONT-ILS EN BOIS ?  

 

A Stockholm en Suède un projet de gratte ciel de 34 étages, nommé Västerbroplan, attend le feu vert des autorités à travers un concours d’architecture pour voir le jour. En effet une association de logements sociaux HSB aimerait célébrer ainsi son centenaire.

 

Jusqu’ici on n’avait réussi à créer des gratte - ciel en bois que de 14 ou 15 étages. Les techniciens buttent en effet sur une contraint technique à propos des charpentes et des cages d’ascenseur. Aussi le projet suédois est il mixte et associe-t-il judicieusement à côté du bois un peu de béton, et d’acier.

 

L’intérêt de cette innovation réside dans le fait que le bois permet de réduire l’empreinte carbone dans le secteur du bâtiment car il stocke le gaz carbonique.

 

De plus sa production libère moins de gaz à effet de serre que le tout béton et acier. Comme quoi il y a un vent nouveau qui souffle également dans le secteur du bâtiment ! A quand des projets plus nombreux et plus écologiques partout dans nos pays développés ?

 

Lyliane (3/12/2014)

22/10/2009

Habitat partagé avec des étudiants

 

Pour ceux qui ne le connaissent pas, le réseau "COSI" met en relation des personnes âgées qui ont un logement permettant d'accueillir des jeunes étudiants, par exemple, en échange d'un peu de présence et de quelques services. Une solution qui soutient le mixité générationnelle, tout en apportant une solution aux problèmes de logement des étudiants et jeunes travailleurs.
Voici l'adresse, faites la suivre:

http://www.reseau-cosi.com

   

Les coopératives d'habitants

Voici une adresse qui aborde la coopérative d'habitants et qui propose des objectifs concrets.
Ce sont de nouveaux concepts auxquels nous devons tous réfléchir, mais plus encore, vers lesquels il nous faut engager de l'expérience pour avoir des réponses.
Voici leur esprit:

CAMPAGNE DE MOBILISATION EN FAVEUR D'UN CADRE LEGAL POUR LES COOPERATIVE D'HABITANTS
CARACTERISTIQUES D'UNE COOPERATIVE D'HABITANTS

Les objectifs de la coopérative d'habitants :
- proposer un nouveau type de rapport au patrimoine : les coopérateurs sont à la fois locataires et propriétaires de parts sociales, la fonction d'habitat prime sur l'investissement immobilier,
- impliquer les habitants dans la conception et la gestion de leur habitat,
- encourager une réelle mixité sociale, culturelle et intergénérationnelle et favoriser la convivialité,
- permettre l'accès à des habitats sains, économes en énergie, respectueux de l'environnement et dotés de normes de confort adéquates.

Les valeurs gravées au coeur même de la forme coopérative :
Se placer dans le cadre de la loi de 1947 sur la coopération garantit les principes suivants :
- une personne = une voix, quel que soit le nombre de parts sociales détenu.
- double qualité du coopérateur : propriétaire de parts sociales et locataire de son appartement
- propriété collective du bien immobilier
- le coopérateur ne paie pas au-delà du coût du projet
- déconnexion entre la valeur du bien et la valeur des parts

Une forme d'habitat groupé :
- solidarités de voisinage
- mutualisation d'espaces et de services
- implication des habitants

Principes du fonctionnement:

Le bâtiment demeure la propriété de la société coopérative, dont tous les habitants sont collectivement propriétaires. A ce titre, ils achètent des parts sociales à leur entrée dans la coopérative, et continuent à en acquérir régulièrement. A leur départ, ces parts leur sont remboursées. Le nouveau coopérateur, agréé par la coopérative, achète lui aussi les parts sociales au fur et à mesure, son effort est identique.
Par ailleurs les habitants sont locataires de leur logement et versent un loyer.
La contribution des habitants n'excède pas les besoins réels de la coopérative : une fois que le coopérateur a fini de participer au remboursement de l'emprunt de la coopérative, sa contribution diminue donc fortement.

Si vous voulez lire la suite, allez donc voir à cette adres

http://www.habicoop.fr

http://www.habicoop.fr/spip.php?article187