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27/09/2016

Surveillance de la qualité de l'air en France...

 

La Fédération ATMO en France est le réseau national des Associations Agrées de Surveillance de la Qualité de l'Air. Son but est d'intérêt général. Elle publie des cartes pour donner des informations et des contacts dans chaque région, publie des études sur la qualité de l'atmosphère en s'appuyant sur ses stations urbaines et rurales et ses camions équipés de capteurs. Les polluants qui sont principalement recherchés sont la concentration de l'ozone, des particules fines, des oxydes d'azote et de soufre, de benzène...

La pollution est surtout due aux transports (camions, voitures...), aux industries, aux habitations (matériaux de construction et de décoration, peintures, isolants), au chauffage (cheminées), aux déchets non compostés et à l'agriculture industrielle (pesticides, épandages...). La population est de ce fait exposée à une qualité de l'air, qui se détériore et donne notamment des maladies respiratoires en multiplication dès l'enfance.

Si chaque citoyen a le droit d'être informé sur la qualité de l'air qu'il respire, il faudrait aussi qu'il puisse participer à son niveau aux actions entreprises pour lutter contre ce fléau des temps modernes. Chacun sait désormais qu'il ne doit plus brûler quoi que ce soit dans son terrain et tout emporter en déchetterie. Mais bien peu encore prennent les transports en commun (train, bus, tramway), les vélos et véhicules électriques mis à disposition par les communes, même si le covoiturage commence à s'étendre dans notre pays (Blablacar).

Une mobilisation nationale est en cours depuis le Grenelle de l'Environnement, qui a suscité des lois et des chantiers dans les départements français (en Alsace avec Report'air, en PACA avec Air Paca...) grâce à un partenariat Etat/Région. Des Plans de Protection de l'Atmosphère (PPA) et d'Observatoire des Résidus de Pesticides (ORP) commencent à être renforcés en France comme en Europe. Au plan individuel, avec AIR Paca par exemple, de nouvelles applications sont crées pour les smartphones, afin que chacun puisse signaler mauvaises odeurs et fumées et être informé éventuellement d'actions en cours dans des zones très polluées.

Pour en savoir davantage sur le sujet, consulter notamment sur Internet: www.atmo-france.org, www.radiofrequences.gouv.fr, www.airpaca.org.

Lyliane

 

23/09/2016

Un autre regard sur la maladie d'Alzheimer...

 

Mme Colette Roumanoff, deux de ses filles et un de ses petits-fils, ont voulu témoigner le 21/9/2016 de leur expérience vécue pendant une dizaine d'années auprès de Claude, leur mari, père et grand-père, atteint de la maladie d'Alzheimer. Elles ont choisi pour cela l'émission de Mr Frédéric Lopez, Mille et une vies.

 

Mme Colette Roumanoff regrette tout d'abord que l'on dresse un portrait épouvantable du malade atteint de cette maladie, que l'on ne sait pas encore bien soigner médicalement. Selon elle, tout ce qu'Internet et les médias racontent fait peur et concerne souvent le stade final de la maladie. En ce qui la concerne, elle a observé jour après jour les réactions de son mari, autrefois très investi dans la méditation et l'étude. Au fur et à mesure, elle s'est adaptée à l'évolution et a cherché des solutions concrètes sans paniquer.

Elle pense notamment que le plus important est de privilégier la bonne humeur et la joie de vivre auprès du malade, qui s'il ne peut plus nommer des personnes ou des objets, ressent tout ce qui agite ses interlocuteurs en bon comme en mauvais. Mme Roumanoff qualifie la maladie d'Alzheimer de « lente déconstruction de tous les repères acquis par l'éducation et au cours de la vie active». De ce fait, le malade régresse peu à peu jusqu'à un âge qu'elle situe aux alentours de 8 ans. D'où l'importance de l'entourer d'affection et de douceur (massages, doudous...)

L'entourage veille, certes à la sécurité du malade, mais selon elle, l'enfermer est une violence inutile. Son mari s'est toujours retrouvé en faisant confiance à son intuition. Le malade vit dans l'instant. Il a besoin d'activités nouvelles, de pouvoir donner et recevoir. Essayer de réveiller sa mémoire ne sert à rien dit Mme Roumanoff. Jusqu'au bout son mari a eu une belle vie auprès des siens, témoigne toute la famille Roumanoff.

Pour en savoir plus, lire en Livre de Poche l'ouvrage publié par Mme Colette Roumanoff: Le bonheur plus fort que l'oubli.

Lyliane

 

 

21/09/2016

Une initiative présentée dans Mille et une vies rêvées....

 

Près de Montauban, dans un petit village nommé Bioule, Mr le Maire a eu une idée géniale: permettre à des personnes âgées de venir manger à la cantine scolaire, pour y rencontrer de jeunes enfants du primaire. Ce contact paraît très bénéfique du côté des personnes âgées comme des enfants! Des liens du cœur se tissent, l'isolement est brisé et des expériences du passé sont transmises aux plus jeunes...

Une telle initiative, exposée lors de l'émission de Mr Frédéric Lopez le 19/9/2016, pourrait être instituée un peu partout, car elle demande peu de moyens. Sur les 36 000 communes françaises n'y en aurait-il qu'une pour tenter l'expérience? Mettre en présence l'innocence des enfants et le vécu d'autrefois des plus âgés me semble tout à fait positif. Alors, quel Maire est prêt à relever le défi?

Lyliane

 

20/09/2016

Fabriquer un fauteuil roulant pratique et esthétique en France...

 

Un jeune homme handicapé a eu l'idée de créer un fauteuil roulant mieux conçu et plus pratique 100% français. Il a lancé sur Internet une proposition de financement participatif, qui a été bien accueillie. Après avoir mis au point un prototype, il s'est mis en recherche de partenaires pour la distribution de ses fauteuils de ville ou de sport. Il a trouvé dans le Sud-Ouest des fabricants différents (selliers, ferronniers...) pour les pièces nécessaires. Il mise sur les couleurs et les formes, pour que ces fauteuils soient moins tristes..

Tout cela nous a été expliqué au cours de l'émission de Mr Frédéric Lopez sur la deuxième chaîne intitulée: Mille et une Vies rêvées. Il faut rappeler que chaque année dans notre pays se font 13000 prises en charge nouvelles pour des fauteuils roulants et que malheureusement des enfants sont concernés. Par comparaison avec les fauteuils existants, ils semblent concurrentiels. Jusque là 10 fauteuils ont déjà été fabriqués. Le nom de la marque est facile à retenir: «le fauteuil roulant français».

Le concepteur du projet est un «battant» qui veut faire bouger les choses et qui gagne sa vie de cette façon. Car qui peut mieux qu'un handicapé savoir ce qui est pratique et ce qui ne l'est pas? Pour le moment il attend l'agrément, mais il paraît confiant.

Pour en savoir plus, s'adresser à: www.lefauteuilfrancais.fr.

Lyliane

 

19/08/2016

Réguler la mondialisation...

 

 

Le bimestriel gratuit Pluriel Nature de mai/juin 2016, sous la plume de Mr E. Deboux, revient sur le scandale nouvellement révélé par Mme E. Lucet et d'autres journalistes à propos des Panama Papers (paradis fiscaux touchant tous les partis, la plupart des multinationales et des dirigeants des pays développés) et sur la nécessité d'enfin changer de politique. L'ultralibéralisme mondial en effet, les inégalités sociales qui s'accroissent, la concurrence déloyale entre les petites entreprises et les multinationales (qui font de «l'optimisation» dans des paradis fiscaux), tout cela montre qu'il faudrait passer à un système plus équilibré et vivable pour notre futur et celui de nos enfants.

 

Car, notre développement actuel est insoutenable à terme: il détruit notre économie (délocalisations...), notre lien social (riches de plus en plus riches et chômeurs, SDF en nombre), notre biodiversité végétale et animale et il nous entraîne tous vers une catastrophe climatique. Cet ultralibéralisme mondial a notamment, depuis 30 ans, favorisé l'importation de denrées lointaines par camions, bateaux ou avions dans des circuits longs et coûteux en énergie. Des multinationales ont la haute main sur les semences hybrides, les OGM, l'agrochimie, l'agroalimentaire, la pharmacie de synthèse et elles pèsent sur les décisions nationales (nos parlements) et internationales(Bruxelles). De plus, ces lobbies sont domiciliés dans des paradis fiscaux et ne payent de ce fait ni TVA sur les denrées importées, ni impôts sur les revenus, alors que les classes moyennes peinent chez nous à s'acquitter de leurs impôts directs et indirects.

 

Le journaliste en conclue qu'il devient urgent à l'échelon de la planète de réguler la mondialisation et de changer individuellement nos modes de vie, de production, de consommation, notre façon de manger, de nous loger, de nous déplacer. En favorisant par exemple chez nous les énergies renouvelables, en cessant de subventionner les énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), en régulant la finance et le trafic des marchandises... Chacun peut essayer de manger davantage local, bio et de saison, afin d'encourager les producteurs de sa région en circuits courts, de placer son argent dans une banque éthique (ne finançant pas la vente d'armes), de faire isoler sa maison pour économiser l'énergie, de se déplacer avec bus, tram, vélo ou en covoiturage c'est à dire plus écologiquement...

 

La France en effet me paraît avoir fait des choix dangereux et peu éthiques dans le nucléaire, les pesticides, la vente d'armement, le monopole du tabac... Il y a des menaces qui pèsent sur notre sol par des contrats internationaux aux négociations secrètes (Tafta, gaz à effet de serre, OGM...). Les grands laboratoires avec leurs molécules de synthèse sont loin de pratiquer la transparence: ils ont fait l'objet de scandales retentissants. Aussi, les Français se tournent de plus en plus vers les plantes médicinales et les médecines douces. Des patrons d'entreprises pourraient relocaliser leurs usines en France (vêtements, chaussures, jouets...), car nous avions acquis des savoirs-faire. Du coup, les consommateurs en «achetant français», pourraient faire baisser le chômage, avoir des produits sains et de qualité durable.

 

L'article se termine sur un appel, après la COP 21 et ses prescriptions générales, à aller plus loin et plus vite dans le concret: par exemple en taxant plus lourdement les émissions de CO2, afin de décourager les gros pollueurs et de les faire payer à proportion de leurs émissions de gaz à effet de serre. Car pour le moment, ils ont encore trouvé des arrangements et des parades! Il serait temps de faire régner d'autres valeurs que le chacun pour soi et de nous préoccuper des pays pauvres menacés au premier chef!

 

Il me semble que c'est à nous, citoyens, de donner l'impulse, de commencer à user de notre pouvoir de consommateurs et d'électeurs, en refusant la malbouffe, en interrogeant nos élus et futurs dirigeants sur leurs engagements futurs réels, en nous mettant dès aujourd'hui en chemin, sans céder à la publicité, ni aux modes, bref en ne nous contentant plus de vagues promesses d'autres personnes... N'ayons plus peur de nous engager, d'innover et d'être solidaires! C'est peut-être le bon moment d'agir dans une révolution individuelle pacifique qui peu à peu ferait tache d'huile... Car soyons en sûrs: tout est relié dans ce vaste système mondial! En changeant plusieurs points, en boycottant certains produits, certaines firmes, nous pourrions faire un jour advenir un monde meilleur...

 

Pour réfléchir à la question, il me semble utile de conseiller de lire particulièrement l'ouvrage de Frédérique Basset intitulé« Vers l'autonomie alimentaire» et de consulter sur Internet:www.paradisfiscaux20.com .

Lyliane

 

17/08/2016

Contre mouches et moustiques...

 

  Et si on vous disait qu'il existe un moyen tout simple de se débarrasser naturellement des mouches et des moustiques, sans produits chimiques et surtout sans se ruiner ?

Voici une astuce peu connue, qui marche à  tous les coups et en l'espace de quelques minutes seulement !
> >  Avec la chaleur et l'humidité, les mouches nous envahissent et les moustiques nous attaquent par nuées, nous infligeant de douloureuses piqures. Mais on ne va pas se laisser faire : un citron, une quinzaine de clous de girofle et une petite coupelle suffisent à  mettre fin à  tous vos tourments !

Comment Faire :

  1. Prenez un citron vert, coupez-le en 2. (ça marche aussi avec une orange...)
  2. Plantez-y quelques clous de girofle, et placez le tout au centre de la maison.

Et c'est tout ! L'odeur de ces deux plantes combinées (agrume et clou de girofle) est un répulsif naturel, incroyablement efficace contre les petits insectes ailés !

Placez un demi-citron dans chaque pièce, et vous n'aurez plus aucun souci.
>  

Si la pulpe devient un peu marron-brun, c'est normal : c'est justement que ça marche.

Il faut juste penser à  remplacer les citrons au bout de 2 à  3 semaines.

Pour le coup, cela sent plutôt bon, par contre les mouches et les moustiques n'apprécient pas du tout. En fait, ils détestent tellement cette odeur qu'ils quittent instantanément les lieux.

Voilà  qui devrait vous permettre de retrouver des nuits tranquilles !

 A garder en archive afin de mettre en application  pour la saison 2016/2017.

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Information trouvée sur Internet.

Lyliane

 

15/08/2016

Que pouvons nous faire en faveur de l'environnement?

 

La préservation de l'environnement ne peut laisser personne indifférent car, dans le monde entier, des alarmes retentissent, afin de nous rendre plus attentifs aux conséquences de notre irrespect de la nature, nous dit le Journal SEL Informations d'août 2016. Le journaliste cite notamment la perte de biodiversité (animale et végétale), la pollution de l'eau, de l'air et du sol et le réchauffement climatique.

 

Dans nos pays européens, l'écologie est justement la science qui étudie les relations entre les êtres vivants et leur milieu. Néanmoins, la Banque Mondiale vient d'annoncer le danger pour près de 100 millions de personnes de tomber dans l'extrême pauvreté en raison principalement du réchauffement climatique.

 

C'est donc à chacun d'entre nous de changer, à son rythme et selon ses possibilités, certains gestes quotidiens pour préserver l'environnement. Le journal SEL nous recommande de pratiquer les 3 R: réduire, réutiliser et recycler. Lors de nos achats en effet, nous pouvons favoriser les produits portant un label écologique ou provenant du commerce équitable. Nous aurions aussi intérêt sur le plan alimentaire à consommer des fruits et des légumes locaux, de saison et d'éviter les aliments provenant d'espèces menacées ou en surpêche.

 

Dans la vie de tous les jours, pourquoi ne pas préférer les transports en commun, moins gourmands en énergie et moins polluants que tous nos véhicules individuels. De même pourquoi ne pas choisir de mettre notre argent dans une banque éthique comme la Nef, qui pratique la confiance et la transparence?

 

L'Accord sur le Climat de décembre 2015 à Paris devra sans tarder être mis en œuvre et particulièrement le Fonds Vert qui devrait atteindre 91 milliards d'euros par an à partir de 2020. Car, un monde «zéro carbone, zéro pauvreté» devrait pouvoir un jour être réalité. Pour aller dans ce sens, montrons nous engagés et généreux et soyons des consommateurs responsables en faisant des choix ayant un impact sur le futur de nos enfants, sur tout notre environnement et sur le bien être de tous les habitants de notre planète.

Lyliane

 

31/07/2016

Des jardins collectifs, outils de développement et d'échanges...

 

 

Depuis 2010 environ, ce type de jardin fleurit un peu partout dans nos cités à l'initiative d'associations, d'habitants, de communes ou de communautés d'agglomération. Socialement, ils permettent un brassage intergénérationnel et interculturel, car s'y inscrivent aussi bien des familles que des retraités. Généralement, une dotation financière de l'association ou de la commune s'ajoute à la mise à disposition de terrains en friche, afin de prendre en charge les frais de fonctionnement: eau, matériel de jardinage, cabanes, mini serres, personnel d'encadrement...

Ce ne sont ni des jardins publics, ni des jardins privés, mais des espaces intermédiaires, qui offrent à des urbains la possibilité de s'initier au jardinage. Ces jardins collectifs éduquent également à l'environnement (gestion des déchets, de l'eau, préservation de la biodiversité...). Ils apportent en plus de la détente et du bien-être en plein air aux jardiniers amateurs. Les postulants sont généralement couverts par une assurance responsabilité civile.

Ceux-ci sont le plus souvent accompagnés et formés par un ou des professionnels, qui leur parlent du compost, des traitements phytosanitaires et veillent à l'observation de la Charte et du règlement intérieur que les bénéficiaires ont signé au départ. En général, il y a d'avantage de postulants que d'offres de lopins de terre. Chacun cultive l'espace qui lui a été attribué et récolte sa production, mais les échanges de semis, de plants et de savoir-faire sont courants.

Les moments de rencontre dépendent des horaires de chacun. Parfois les uns possèdent leur clé d'accès, parfois les jardiniers amateurs doivent se plier aux heures d'ouverture de ces jardins collectifs... Les enfants en principe apprécient d'avoir leur carré de fraises ou de radis, qu'ils arrosent avec application. Ils découvrent ainsi, bien mieux que dans les livres, le monde vivant du sol avec ses insectes et ils comprennent peu à peu l'intérêt de protéger la nature, qui donne de beaux fruits.

Au fil du temps, les règles de vie commune sont susceptibles d'évoluer, car chaque bénéficiaire a voix au chapitre. Certains déménagent et laissent la place à de nouveaux venus. Toutefois, les personnes ayant goûté à ces jardins partagés recherchent ailleurs la même structure, ce qui multiplie les expériences dans notre pays. Voilà donc une façon agréable de reconquérir des friches urbaines, de les placer à la disposition des citadins et de faire sortir de leur appartement des personnes sédentaires, qui, sinon, seraient coupées de leurs racines terriennes!

Lyliane

 

25/07/2016

Le logement social en France...

Le logement social est un logement construit avec l'aide de l'Etat. Il appartient cependant aux organismes d'HLM (habitations à loyer modéré) qu'ils soient Office Public d'HLM, Sociétés Anonymes ou Coopératives d'HLM. Il est géré par ces organismes. Les loyers dans un logement social sont inférieurs à ceux du secteur privé. Un HLM est en principe attribué aux ménages, dont les ressources n'excèdent pas certains plafonds et dont la composition familiale correspond à des critères définis par la loi.

En effet, depuis le 13/12/2000, la Loi S.R.U. ( Solidarité et Renouvellement Urbain) oblige les municipalités à favoriser la mixité sociale et à faire cohabiter différentes générations en HLM. Ceci notamment, afin d'éviter de créer des villes de riches et des villes de pauvres! L'article 55 de la Loi oblige en effet les communes de plus de 1500 habitants en Ile de France et de 3500 habitants ailleurs à réserver 20% de leurs programmes de construction à du logement social.

La Revue de la Fondation Abbé Pierre précise que, pour l'attribution d'un logement social, la loi oblige le bailleur à présenter 3 dossiers de candidature. L'attribution d'une HLM est faite par une Commission d'Attribution des Logements, mais parfois sa transparence laisse encore à désirer... Certaines familles ou certains jeunes malgré intervention d'une assistante sociale attendent malheureusement quelque fois plus de 2 ans une attribution en HLM.

Il faut savoir qu' en 2014, la France comptait 4 millions d'allocataires de minima sociaux et qu'il reste encore beaucoup de SDF (140 000 personnes environ) et de mal logés. Fin 2015, plus d'1,9 million de demandes de logements sociaux ont été enregistrées dans notre pays. Le parc ancien de logements sociaux est souvent vétuste, tandis que les nouvelles constructions offrent davantage de confort.

Un projet de Loi, qui devrait être voté à l'automne, nommé Egalité et Citoyenneté va rendre encore plus transparentes les modalités d'attribution et obliger les communes récalcitrantes à construire au moins 25% de logements sociaux dans leur ville. Ainsi, l'Etat français me semble bien jouer son rôle de garant de la solidarité et de l'équité dans le domaine du logement.

Lyliane

 

19/07/2016

Des villes en transition...

 

La revue Notre Temps de juillet 2016 présente, sous la plume de Mr J.C. Martineau, le mouvement de la transition énergétique. Il est né en 2006 dans la ville de Totnes en Grande-Bretagne, à l'initiative de Mr Rob Hopkins, un enseignant en permaculture. Le film de Mr Cyril Dion «Demain» nous donne un bel aperçu de ce qu'est la transition.

La transition s'inspire en fait des principes de l'économie sociale et solidaire, d'un mode de production agricole écologique et très souvent elle s'accompagne d'une démocratie participative. L'objectif visé est d'amorcer la transition énergétique et écologique concrètement en mobilisant les citoyens.

Depuis ses débuts, le mouvement des villes en transition rassemble quelques 2000 initiatives dans une quarantaine de pays, dont 150 en France. La petite ville d'Ungersheim en Alsace « est à la pointe de la transition écologique et énergétique» nous dit le journaliste. En effet, ce bourg de 2200 habitants a décidé toute une série de mesures allant dans ce sens.

Le Maire de la commune a, par exemple, donné l'impulse d'emmener les enfants à l'école en calèche tirée par un cheval municipal. Il permet aux habitants du village de proposer des initiatives allant dans le sens du respect de l'environnement au Conseil Municipal. Un éco-hameau a été crée pour 9 familles. Toutes les constructions sont des habitats bioclimatiques (isolation avec de la laine de bois, maisons en paille bardées de mélèze...)

La centrale solaire la plus importante d'Alsace (40 000 m2 de panneaux photovoltaïques) a été implantée sur un ancien terrain des mines de potasse. Elle permet de créer des emplois en attirant des PME et de revendre de l'électricité à EDF. La restauration scolaire propose des menus 100% bio. Une association d'insertion pratique le maraîchage biologique, afin de fournir environ 250 paniers par semaine de légumes de saison.

Enfin, une monnaie locale «le radis» a été crée dans le but de fidéliser les habitants, qui paient leurs emplettes auprès des commerçants locaux. Pour en savoir davantage, consulter le site Internet:www. transitionfrance.fr .

Cet exemple me semble de nature à susciter d'autres expériences en France comme à l'étranger. Il est en effet intéressant que des maires, des élus puissent s'engager dans cette direction, afin de faire vivre à leurs concitoyens une existence plus saine, prenant en compte l'impact écologique de toutes les décisions prises.

Lyliane

 

02/07/2016

Les bienfaits de la lumière naturelle...

 

Mme Emilie Beaupuis dans le Journal publié par les Petits Frères des Pauvres insiste sur la nécessité de l'exposition quotidienne à la lumière du jour quel que soit notre âge. En effet, entre la vie professionnelle et la sédentarité, beaucoup d'entre nous manquent de vitamine D, particulièrement en hiver. Or, cette précieuse vitamine «favorise une bonne assimilation du calcium et du phosphore par le corps, permettant le renforcement des os et du squelette».

La journaliste signale que 15 à 30 minutes d'exposition à la lumière naturelle par jour couvre une bonne partie de nos besoins. Le reste de la vitamine D nous est apporté par la nourriture: huiles de poissons, œufs beurre, céréales...). Contrairement à ce que nous pourrions penser une personne âgée à la peau fine doit s'exposer davantage qu'une personne jeune pour produire la même quantité de vitamine D.

La lumière du jour, enregistrée par la rétine, permet à la glande de l'hypothalamus de synthétiser et de réguler notre horloge biologique. Cela peut avoir une bonne influence sur nos hormones, en particulier celle du sommeil, de la mélatonine, qui permet de bien dormir. Il est également recommandé, en cas de cancer, de se faire prescrire par le médecin une à deux gouttes de vitamine D chaque jour en fonction de notre poids. En effet, un excès de vitamine D n'est pas recommandé.

Aussi, que l'on soit au soleil ou à l'ombre, il nous est conseillé d'effectuer un maximum d'activités à l'extérieur ou alors, si l'on ne peut sortir, devant une fenêtre ouverte. En cas de manque avéré de vitamine D, de dépression sévère ou si l'on habite dans un pays nordique où la lumière selon la saison se fait rare, la luminothérapie se prescrit sous forme de cures avec des lampes spéciales. Néanmoins, ces séances doivent être prescrites par un spécialiste, qui décide de la durée de l'exposition.

Lyliane

 

30/06/2016

Un syndic bénévole, pourquoi pas?

 

Il y a 10 ans, écrit Mme C. Jourdan du magazine Fémina, seulement 5% des copropriétés étaient gérées par des syndics non professionnels. Depuis 2 ans, c'est plus du triple selon un sondage CLCV-Notre temps datant de novembre 2014. Pourquoi donc se passer peu à peu de syndics professionnels, notamment des gros cabinets? C'est essentiellement à cause du coût excessif de leurs honoraires et du manque de transparence des informations qu'ils transmettent. En effet, un syndic bénévole permet de réaliser des économies de l'ordre de 20%. Il est néanmoins conseillé au delà de 20 lots de s'adresser à des professionnels, car la tâche risque d'être très lourde.

 

Toutefois, peut-on sans aucune qualification se proposer comme syndic bénévole? L'un des copropriétaires peut prendre en charge la gestion de la copropriété, à condition d'être propriétaire dans l'immeuble ou le quartier d'une maison, d'un appartement, d'un parking, d'un commerce ou même d'une simple cave. Il faut savoir que toute copropriété à partir de 2 lots doit avoir un syndic professionnel ou bénévole. Le syndic bénévole n'est pas tenu à avoir des diplômes, mais il doit posséder certaines qualités: des notions de comptabilité, de droit, des compétences techniques et du goût pour la paperasse. Il doit également se montrer ouvert et disponible envers les copropriétaires.

 

En principe, un syndic est élu pour 1 an par l'Assemblée Générale et il peut être renouvelé autant de fois que l'ensemble des copropriétaires le souhaite. Dès son élection, il doit faire ouvrir un compte bancaire séparé au nom du syndicat, si cela n'a pas été fait jusque là. Ses tâches consistent à veiller au respect du règlement de copropriété et à convoquer les A.G. Sont aussi à sa charge l'exécution des décisions prises par l'Assemblée Générale et la réalisation des travaux urgents.

 

Un syndic bénévole peut percevoir une modeste rémunération (entre 100 et 300 euros par mois pour la gestion des plus gros immeubles) selon le temps consacré à sa mission. Il peut également se contenter du remboursement des frais qu'il a eu (photocopies, déplacements, timbres...) en produisant ses factures. Mais c'est de toute façon l'A.G. qui lui accorde ou pas sa rémunération ou ses frais.

 

Il ne faut pas oublier qu'un syndic, même bénévole, est responsable des fautes qu'il commet. Sa responsabilité pénale peut même être engagée en cas d'abus de confiance ou d'accident causé par sa négligence. Il peut être aidé dans sa tâche par une organisation de copropriétaires ou des organismes tels que: www.arc-copro.fr, www.copro.fr, www.coprolib.com, www.syndicbenevole.over-blog.com, www.aapc-asso.fr ou www.asib.fr.

Lyliane

 

27/06/2016

Se prémunir contre les piqûres de moustiques, de guêpes et de frelons...

 

L'été est là; c'est la saison des congés, des soirées au jardin ou sur le balcon, des pique-nique, du camping, des nuits fenêtres ouvertes. Mais n'oublions pas que c'est également la saison préférée des insectes volants tels que moustiques, guêpes et frelons!

Ces insectes aspirent notre sang grâce à leur aiguillon et peuvent nous causer démangeaisons, rougeurs, enflures et même allergies. Aussi, sommes nous nombreux à chercher à nous en protéger et à protéger nos jeunes enfants. Dans les pharmacies, on trouve des bracelets imprégnés d'huiles essentielles, des lotions anti-moustiques, des crèmes apaisantes et depuis peu des lampes nomades et des lanternes sans fil. Quant aux supermarchés, ils commercialisent des bombes insecticides plus ou moins concentrées, des plaquettes à insérer dans des prises électriques, des spirales à utiliser à l'extérieur...

Toutefois, sommes nous vraiment conscients que pour échapper à des piqûres d'insectes, nous risquons de respirer des produits dangereux pour nos muqueuses, des anti-moustiques à base de produits chimiques comme le DEET, susceptibles de provoquer des allergies respiratoires?

Il n'est certes pas question de laisser proliférer dans nos chambres des toiles d'araignées comme c'était peut-être le cas au siècle dernier. C'était en effet efficace, mais assez peu agréable!

Personnellement, j'ai à peu près tout essayé à l'extérieur comme à l'intérieur. J'en ai conclu qu'il vaut mieux, pour ne pas se faire piquer, miser sur la prévention: vider les coupelles d'eau stagnante sous les pots de fleurs, sortir les bras et les jambes couverts de vêtements légers et éteindre la lumière dans sa chambre si l'on veut dormir la fenêtre ouverte... En homéopathie, il existe une spécialité nommée Apis Melifica à prendre 3 fois par jour en granules dosées à 7 CH ayant un effet curatif et préventif.

Des remèdes naturels existent: pour l'extérieur, des bâtonnets au pyrèthre, des spirales imprégnées d'huiles essentielles, des lampes UV, des bougies à la citronnelle ou au géranium, des pièges d'eau sucrée... Pour éloigner guêpes et frelons, surveiller avant tout leurs endroits de prédilection pour construire leurs nids (serrures, grilles d'aération, arbres, tuyaux, parpaings...)

A l'intérieur des pièces, rien n'est plus confortable qu'une moustiquaire aux fenêtres, autour du lit ou du berceau. Et il faut savoir aussi qu'un ventilateur placé devant la fenêtre éloigne les moustiques.

Si l'on a été piqué par une guêpe ou un frelon, mieux vaut ôter le dard sans tarder. Un cataplasme d'argile verte appliqué en pâte épaisse sur l'endroit de la piqûre calme souvent les démangeaisons. Certains placent une pièce de 2 ou de 5 centimes (contenant du cuivre) sur la plaie.

Nous avons la chance en France de n'être pas infestés de dangereux moustiques véhiculant des virus comme c'est le cas avec zika en Amérique du Sud. Aussi ne tombons pas dans les excès et ne nous empoisonnons pas avec des insecticides puissants à réserver aux zones tropicales!

Lyliane

 

26/06/2016

Une chorale bi-communautaire sur une même île...

 

Le Journal La Croix du 2 juin 2016 dresse le portrait de Mme Alexandra Papanastasiou, à l'origine de la création d'une chorale, il y a 10 ans, avec l'espoir de rapprocher les communautés turques et grecques résidant sur l'ïle de Chypre, coupée en deux depuis 42 ans.

 

Mme A. Papanastasiou en effet, suivant l'exemple fortement teinté d'humanisme de son père, franchit chaque semaine le check point qui marque la frontière pour se rendre dans la zone tampon gérée par les Casques Bleus de l'ONU. Comme elle, une trentaine de chypriotes grecs viennent la rejoindre. Dans la salle d'un hôtel, ils répètent et chantent ensemble, préfigurant en quelque sorte pour quelques heures un «vivre ensemble» pas encore d'actualité.

 

L'initiative de cette femme se devait d'être saluée. En faisant se rencontrer à travers le chant des membres de deux communautés divisées, Mme A. Papanastasiou permet peu à peu de faire tomber bien des a priori et des barrières, dues la peur et à l'ignorance.

Lyliane

 

09/06/2016

Equipement des foyers par des compteurs Linky...

Le projet d'ERDF, nous dit le journal gratuit Biocontact, est d'équiper tous les foyers français (environ 35 millions) de compteurs Linky, qui seront situés dans les logements ou à leur proximité immédiate.

Pour pouvoir échapper à l'effet potentiellement nocif des ondes de radiofréquences qu'ils enverront par CPL (courant porteur en ligne), il faudrait s'éloigner d'au moins 2,50 m du compteur, mais aussi des cables, prises et interrupteurs de son logement. A l'extérieur en plus des dizaines de milliers de relais de téléphonie mobile seront installés dans des concentrateurs de quartiers communiquant avec ces compteurs Linky.

Selon l'Association Robin des Toits- www.robindestoits.org - le corps humain n'est pas fait pour supporter "un tel chaos de fréquences, ni  pour les hyperfréquences pulsées émises par les compteurs Linky". L'OMS (organisation mondiale de la santé) et le Centre International de recherches sur le Cancer ( CIRC) disent que les radiofréquences seraient potentiellement cancérigènes. Enfin, une Association Sangha-Paris avec à sa tête le Docteur F. BOMAN dénonce tout ce qui est préjudiciable à la nature et à la vie et donc émet des réserves concernant cet équipement.

Les personnes électrohypersensibles, déja touchées par les antennes relais et la WIFI, risquent de souffrir encore davantage des nuisances induites que le reste de la population (maux de tête, troubles du sommeil...). Tous ceux qui ne souhaitent pas prendre le risque d'une exposition à ces radiofréquences, présentées comme un progrès par ERDF, peuvent signifier leur refus de Linky. Pour cela, il faut écrire à la direction d'ERDF du lieu de résidence par lettre recommandée avec accusé de réception. Dans les immeubles, il est conseillé d'afficher une copie de ce courrier près des compteurs ou des boîtes aux lettres.

Pour en savoir plus ou télécharger un modèle de lettre de refus, aller consulter les sites Internet de l'association Robin des Toits citée plus haut ou aller sur www.next-up.org ou encore www.santepublique-editions.fr.

Lyliane

06/06/2016

Eloge de la débrouille...

 

Sous ce titre, le journaliste J.C. Ploquin reprend dans le journal La Croix du début mai 2016 les initiatives originales de Mme Fiona Meadows, architecte née en Grande Bretagne et arrivée en France à l'âge de 10 ans. Son diplôme en poche, elle a travaillé à l'école d'architecture de Paris-La Villette.

 

«Dès l'origine, dit-elle, je me suis intéressée à la petite architecture, à l'habitat modeste, fragile, passe-partout...afin de faire le plus avec le moins». Depuis 15 ans, elle travaille à la Cité de l'Architecture et du patrimoine et elle compte une vingtaine d'expositions à son actif. Elle anime également des ateliers d'architecture et d'urbanisme en France et en Afrique (Tunisie notamment). Elle a lancé un concours biennal d'architecture nommé Minimaousse.

 

Mme Fiona Meadows aime être en prise avec le monde réel, populaire. Elle cherche à montrer la capacité humaine à faire face au changement. Elle fait en quelque sorte coexister le réfugié et le zadiste, le VRP et le travailleur saisonnier, qui tous doivent s'adapter à des contraintes sociales. Barraments, containers, tentes, réutilisation de matériaux... tout lui semble source d'inspiration. Construire dans les beaux quartiers ou faire pousser de grands ensembles ne la motive pas. Optimiste, elle veut livrer un message d'espoir sur la possibilité de transcender des modes de vie normalisés par la société de consommation.

 

Cette architecte originale estime qu'il y a aujourd'hui 3,6 millions de mal logés en France. Pour elle les solutions proposées doivent partir de la base, de l'humain, du quotidien de leur vécu. Elle-même a installé son campement à St Denis, dont elle apprécie le caractère cosmopolite et populaire. Engagée dans le milieu associatif, elle déclare:«Je ne cherche pas à changer le monde; c'est le monde qui change»!

 

Comme Mme Fiona Meadows, je pense que chacun de nous là où nous sommes et avec nos spécificités personnelles, nous pouvons inventer le possible, au lieu de nous contenter des limites apparentes du système actuel.

Lyliane

 

27/05/2016

Logements passifs: une nouvelle façon de construire...

 

Dans une revue spécialisée à destination d'élèves ingénieurs nommée Flux, Mme Alice Fauconneau analyse les nouveaux enjeux du logement passif. Le secteur du bâtiment, explique-t-elle, représente environ ¼ des émissions de gaz à effet de serre de la france. Notre pays a cependant pour objectif de diviser par 4 ces émissions d'ici 2050.

 

Pour concevoir et utiliser un logement passif, plusieurs règles sont à respecter:

-une conception bioclimatique du logement (isolation, protections solaires)

-une conception technique (solution de chauffage centralisée, ventilation mécanique, énergies renouvelables)

-un suivi régulier des consommations et températures car un logement passif nécessite une vraie appropriation par l'usager. La domotique toutefois peut alléger les bons gestes à poser dans ce type de logement.

 

Selon les prévisions et le prochain règlement technique il faudra viser à ce que tous les bâtiments construits ou rénovés après 2020 ne consomment pratiquement plus d'énergie (la définition d'un logement passif!) et produiront de l'énergie renouvelable. Etant donné que les spécialistes en développement durable estiment qu'un bâtiment passif consomme 4 fois moins d'énergie qu'un bâtiment construit avant les années 2000, le pari français en matière de construction passive pourrait être réalisable.

 

Bien entendu, les architectes et constructeurs devront continuer à tenir compte du climat local (implantation, ensoleillement, disposition des ouvertures). En ce qui nous concerne, il serait bon, lorsque nous rénovons un logement ou faisons construire une maison, de tenir compte de ces données et d'anticiper ces contraintes techniques. Non seulement chacun a intérêt à réduire ses dépenses d'énergie, mais c'est bon pour le climat!

Lyliane

 

26/05/2016

Un film à voir et à revoir...

 

 

 

 

 

 

 

  A propos du film

Et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises écologiques, économiques et sociales, que traversent nos pays ? Suite à la publication d’une étude qui annonce la possible disparition d’une partie de l’humanité d’ici 2100, Cyril Dion et Mélanie Laurent partent avec une équipe de quatre personnes enquêter dans dix pays pour comprendre ce qui pourrait provoquer cette catastrophe et surtout comment l’éviter.

Durant leur voyage, ils rencontrent les pionniers qui réinventent l’agriculture, l’énergie, l’économie, la démocratie et l’éducation. En mettant bout à bout ces initiatives positives et concrètes qui fonctionnent déjà, ils commencent à voir émerger ce que pourrait être le monde de demain…

 

20/05/2016

Rapprochons nos enfants de la nature...

 

Le Journal La Croix du 11 mai 2016 fait paraître, sous la plume de Mme Emmanuelle Lucas, une chronique très complète montrant que nos enfants grandissent de plus en plus loin de la nature, en raison notamment de l'urbanisation et de la fascination des écrans.

 

Ce dossier fait référence à l'ouvrage récemment paru en France aux éditions Les Arènes du paléontologue américain Mr Scott D. Sampson, qui interpelle les parents citadins avec le titre de son livre: Comment élever un enfant sauvage en ville?

 

De nombreuses études montrent en effet que, dans les pays industrialisés, les enfants ne vont plus à pied à l'école et ne jouent plus dans les parcs, les cours ou les jardins. Selon l'Institut de veille sanitaire , ils passent en revanche environ 3h30 entre 4 et 14 ans les yeux rivés sur un écran. Le même constat a été fait en Amérique du Nord et dans les Pays scandinaves. D'où en conséquence: surpoids constaté, problèmes de vue et déficit d'attention.

 

Les neurosciences montrent cependant que le cerveau des jeunes a besoin de nature pour se développer et s'épanouir. Des solutions pourraient être mises en place et notamment par les parents en donnant l'exemple de sorties le week end, de plantations sur un balcon, de sport en famille. Car ce sont eux qui transmettent les valeurs à leurs enfants.

Sinon, il y a d'autres pistes: scoutisme, clubs nature, observation des animaux, orientation vers les métiers de jardinage, d'horticulture...

Au moment où, partout en France, des Fêtes de la Nature vont se dérouler du 18 au 22 mai 2016, c'est l'occasion de remettre les sorties et les métiers de la nature à l'honneur. Pour en savoir plus, consulter sur internet:www.fetedelanature.com, www.nature-en-famille.org, www.fcpn.org...

Lyliane

 

21/04/2016

Un nouveau mode de vie: les oasis!

 

Aux quatre coins de la France, des femmes et des hommes imaginent et construisent depuis des années des lieux de vie différents en milieu rural comme en milieu urbain: écohameaux, écoquartiers, habitats groupés...

Dans un ouvrage de référence de 137 pages, inspiré par Mr Pierre Rabhi et les Colibris: Kaizen, numéro hors série, 100 oasis sont présentées. L'objectif de ce numéro est de donner des clés aux citoyens et aux élus pour réimaginer nos territoires, bâtir ensemble des oasis à leur image et créer des espaces de vivre-ensemble.

 

Vivre en oasis, c'est mettre en commun des valeurs qui favorisent un vivre-ensemble harmonieux et c'est aussi un moyen de réduire son impact environnemental et ses besoins économiques. En effet, l'habitat participatif est de 10 à 30% moins cher: les espaces sont partagés avec les voisins et les coûts de construction minimisés. En négociant auprès des villes un rabais sur le prix du terrain ou de l'immeuble en échange d'un impact social ou environnemental positif, il est parfois possible de réaliser une économie de 10%. cf www.coab.fr.

 

Une comparaison de la consommation des taux de gaz à effet de serre (GES) pour chaque poste étudié dans le dossier montre qu'en vivant dans une oasis l'habitant consomme 4,9 tCO2e par an, alors qu'un français moyen consomme environ 10,1 tCO2e par an. L'empreinte carbone d'un habitant en écohameaux est à l'évidence beaucoup moins élevée.

 

Différentes formes juridiques existent: loi de 1901, association syndicale libre ou ASL, copropriété, coopérative d'habitants, société d'attribution et d'autopromotion... Les maires et les collectivités peuvent soutenir la création de ce type d'habitat. Des exemples concrets détaillent par quels moyens. Les habitants de ces oasis sont interviewés, ce qui donne un côté très vivant à ce numéro de Kaizen hors série.

 

Du Nord au Sud, de l'Ouest à l'Est de notre pays, ces expériences montrent un art de vivre en relation. Il y a donc un vaste mouvement citoyen en marche et qui fait peu à peu tache d'huile, même si peu de médias s'y intéressent encore. Ce numéro spécial, vendu en kiosque au prix de 12 euros, s'accompagne d'une bibliographie très complète et d'adresses de sites à consulter.

Lyliane

 

16/04/2016

Revitaliser nos villages...

 

Le journal Télérama N° 3457, sous la plume de Mr Luc Le Chatelier, prend pour exemple le village de Vicq sur Breuilh en Haute Vienne pour montrer comment, des Vosges au Massif Central, il est possible de revitaliser nos villages français.

 

Mme de Neuville, maire de ce petit village de 1000 habitants, a trouvé en effet des solutions pour réhabiliter un ancien presbytère en Musée d'Art Naïf, pour attirer de nouveaux commerces de proximité et pour rassembler au cœur du village un restaurant et une épicerievendant des produits du terroir. Du coup, en 15 ans, la commune a gagné 300 habitants.

 

Afin de financer ses projets, Mme le Maire est allée frapper à toutes les portes: Département, Région, Etat, Europe et même des entrepreneurs et des banques locales grâce à du mécénat. Etendant son article à d'autres villages, Mr Le Chatelier montre que certains d'entre eux font tout pour jouer la carte «nature et tourisme vert», en refusant les gros supermarchés, en préservant leur spécificité naturelle et en maintenant les services publics, au besoin par une régie municipale.

 

Ainsi, avec la complicité d'architectes locaux, ont été crées des maisons de santé accessibles aux jeunes comme aux moins jeunes et aux handicapés. Des lotissements intelligents près du centre bourg permettent une mixité sociale et de garder à la périphérie des terrains de sport et des espaces verts, dont les citadins ont tant besoin.

 

Un temps désertés et villages dortoirs pour certains, grâce à l'impulse d'élus dynamiques, nos villages sont redevenus des espaces grouillant d'échanges et comportant de nombreux atouts. Redynamisons nos campagnes et investissons nous pour qu'elles demeurent de véritables lieux de vie, où il fait bon demeurer au calme et au bon air.

Lyliane

 

23/03/2016

Opération "sacs de couchage en bon état" par l'Armée du Salut!

Actuellement, nous disent les responsables de l'Armée du Salut interviewés lors de l'émission La quotidienne sur la 5 ème chaîne, il y a environ 10 000 personnes en France qui sont SDF, faute de places d'hébergement. Et au 31/3/2016, la plupart des centres d'hébergement existants vont fermer, mettant sur le trottoirs bon nombre d'autres personnes sans domicile fixe.

Aussi, l'Armée du Salut lance un appel pour fournir quelques 400 sacs de couchage à ces personnes démunies qui, quel que soit leur âge et leur état de santé, dorment dans la rue. Le slogan de cette association est:" donner le meilleur à ceux qui ont le moins"! Si vous pouvez faire un geste, il sera bienvenu. S'adresser à www.france5.fr ou par SMS faire le 41 555. D'avance merci pour eux!

Lyliane

18/02/2016

Vivre plus sainement en dépensant moins...

L'ouvrage de Stéphanie Araud-Laporte paru aux éditions de Noyelles sous le titre «1001 astuces pour dépenser moins» donne d'excellents conseils anti-gaspi. Personnellement, j'observe déjà depuis plusieurs années certains d'entre eux, comme par exemple de régler la température du chauffage à 18°5 ou 19° dans mon séjour, de fermer rideaux et volets à la tombée de la nuit en hiver, d'avoir mis du double vitrage partout chez moi, d'avoir remplacé tous les halogènes par des lampes basse consommation et de récupérer l'eau de pluie pour arroser le jardin... Néanmoins, j'ai noté de nombreuses informations, notamment comment fabriquer son produit multiusage, son produit à vaisselle ou sa poudre lave vaisselle à partir de produits naturels et bon marché. J'ai revu également la différence entre DLC ( date limite de consommation) qui s'applique aux produits périssables et la DLUO (date limite d'utilisation optimale ), qui signifie que le produit peut être consommé au delà de la date inscrite, même si les qualités gustatives peuvent diminuer. Au jardin, je vais essayer de suivre les conseils d'association de plantes, par exemple je vais semer de la bourrache près de laitues et tomates pour les protéger des parasites, fabriquer du purin de prêle, afin d'éviter les maladies des arbres fruitiers, vaporiser du savon noir dilué (1 cuillère à soupe pour un litre d'eau), pour lutter contre puceron et cochenille. Sur le plan des soins du visage, j'imagine essayer de mélanger en proportions égales du sucre de canne, du miel et de l'huile végétale dans un bol pour exfolier la peau après soigneux démaquillage et rinçage. Aussi, si une vie plus saine et écologique vous tente, l'auteur du livre vous recommande de procéder au début par petites touches et d'élargir peu à peu les interventions. En effet, il est possible que les idées soumises puissent par la suite être personnalisées et même détournées, ce qui serait un gage de réussite... Lyliane

07/02/2016

Des containers transformés en habitation...

 

Dans la revue «Maison écologique» de février/mars 2016, un article de Mme Cécile Guochon m'a intéressée. Son titre est: «J'habite dans un container». Elle raconte l'expérience d'un couple au budget assez serré, qui cherchait comment se procurer ces caissons qui sillonnent les océans sur des cargos. Ils sont allés au port du Havre et là ils ont fait découper sur place des ouvertures dans 3 containers vieux de 14 années. Cela leur a coûté 1600 euros pièce et le transport par semi remorques jusqu'à leur terrain des Côtes d'Armor de ces caissons de 4 tonnes s'est monté à 2000 euros en tout.

 

Première étape: faire faire des plans par un architecte, afin d'obtenir le permis de construire. Ces containers faisant 2m59 de haut, Mr le Maire a été d'accord d'accorder le permis, car leur intégration dans le paysage ne posait aucun problème. Ils ont ensuite crée une galerie entre les containers, pour apporter de la lumière grâce à un sur-toit en polyester. Les cloisons ont été peintes et ils ont préféré des fenêtres et une hotte aspirante à la création d'une VMC. Le chauffage se fait par un poêle à bois. Les WC sont des toilettes sèches et à l'extérieur l'eau de pluie est récupérée dans une cuve enterrée.

 

Sur le plan de la sécurité électrique, il y a des prises de terre partout. Chaque container est de plus relié à la terre par un ferraillage de cuivre fixé sur chaque pilotis de béton armé noyé dans le sol.

Les containers sont posés sur des solives en bois de pin Douglas. Une phyto-épuration se fait à l'arrière de la maison. Les murs intérieurs ont été isolés avec du liège. Les portes des containers servent de volets.

 

Il a fallu environ 18 mois d'étude et autant de mois de chantier. La surface habitable finale est de 110 m2. On peut dire que pour cette famille, le rapport qualité/prix de leur habitation est tout à fait satisfaisant. Une initiative originale qui mérite d'être connue!

Lyliane

 

30/01/2016

Des poules pour diminuer le volume de nos déchets biodégradables...

 

La revue mensuelle Ressources se fait l'écho d'une opération originale nommée «Le Sived en poule position» consistant à proposer, depuis l' automne 2015, à 20 foyers sélectionnés de l'agglomération de Brignoles (83) la prise en charge de deux poules et la pesée quotidienne des déchets alimentaires consacrés à leur nourriture contre l'attribution gratuite d'un poulailler et la récolte des oeufs.

 

Un Cived est un syndicat intercommunal pour la valorisation et l'élimination des déchets. C'est celui du Centre Ouest Var qui pilote l'opération. www.sived83.com. Son but est de montrer qu'au lieu de tout jeter à la poubelle, des personnes possédant un jardin (10 M2 minimum sont nécessaires pour le parcours de deux poules) peuvent recycler ainsi une centaine de kilos de détritus alimentaires par an et par famille. De plus, un accompagnement mensuel des familles permet de leur apprendre les bons gestes, la responsabilisation et de faire naître une conscience éco-citoyenne. Parmi les déchets alimentaires, qui représentent environ 40% du poids total de nos poubelles, tous ne sont pas favorables aux gallinacées. Par contre, épluchures de légumes, restes de repas, végétaux flétris, à raison de 150g de déchets assimilables par jour, sont une moyenne tout à fait réalisable.

 

Autrefois, dans nos campagnes, tout le monde avait son poulailler. Les poules picoraient herbes et insectes en plein air et donnaient des œufs de qualité. Ce n'est hélas plus le cas! De nos jours, en effet, on jette indistinctement les déchets compostables et les autres et on encombre notre environnement du contenu de nos poubelles. Or, que l'on produise du compost avec nos déchets ménagers, afin d'amender la terre de nos jardins ou que l'on en nourrisse des poules, on réduit le volume des déchets collectés de façon importante tout en nourrissant des animaux.

 

Je trouve cette initiative intéressante. Le Sived de Brignoles, lorsqu'il aura tiré des enseignements de cette première tranche, envisage de toucher davantage de familles de la région. Une telle opération mériterait sans doute d'être étendue à d'autres communes françaises et à d'autres associations pour le plus grand bonheur des enfants des familles sélectionnées. N'hésitons donc pas à en parler autour de nous!

Lyliane

 

18/01/2016

Partager, plutôt qu'acheter...

 

Le «sharing» est une nouvelle façon de consommer. Dans la revue Femme Actuelle sous la plume de Mme M.J Coutanceau, j'ai trouvé quelques propositions intéressantes en cette période de crise où chacun cherche à valoriser ses acquits. Par exemple, le plus connu de tous les sites www.blablacar.fr

permet de louer sa voiture particulière ou de vivre des trajets en covoiturage. D'autres sites existent comme www.ouicar.fr ou www.koolicar.com. Mais ce qui est un peu moins connu est également envisageable: penser à louer son parking ou son garage, lorsqu'on ne s'en sert pas grâce à www.drivy.com .

 

Si vous adorez cuisiner, le site www.vizeat.com permet de faire savoir que vous ouvrez une table d'hôte chez vous, afin de faire goûter vos spécialités et d'effectuer de nouvelles rencontres. Sur le site spécialisé www.trocmaison.com ou www.homelink.fr, il est possible d'échanger sa maison contre une autre équivalente en capacité pour passer des congés à l'étranger ou dans une autre région de France.

 

Parfois, les enfants ayant quitté le domicile familial, vous pouvez avoir envie de louer une chambre à un étudiant ou à un locataire pour de courtes durées ou une année scolaire. Des sites diffusent votre petite annonce contre une somme modique et ils peuvent même vous procurer des modèles de contrats en ligne. Voir dans ce cas: www.airbnb.fr ou www.bedycasa.com. Enfin sur la plateforme www.pretoo.com, on se prête des objets entre amis ou voisins (livres, outils...) ou on troque ce dont on ne se sert plus. cf: www.swouitch.com.

Lyliane

 

13/01/2016

Projet colocation sur Nice

Projet coloc' villa artistique / culturelle Ayant une villa en vue pour le projet dont la description va suivre, nous cherchons: - des futurs colocs pour nous aider à mener à bien ce dessein - des intervenants / partenaires externes pour créer des ateliers / cours dans tous les domaines de l'ESS / culture / bien être ... - toutes aides juridiques, comptables, de montage asso, ou tout simplement des idées - Et bien sûr: si vous avez une villa à proposer, on va beaucoup vous aimer ! Nos profils: - Jeunes entre 25 et 34 ans - Entrepreneurs / travaillant dans les domaines précités, RSA ... Louer une villa (avec un montage moitié bail habitation personnes physiques, moitié bail pro signé par une asso commune) assez grande pour contenir plusieurs chambres et un grand salon permettant mensuellement des expo', du petit théâtre, concerts acoustiques ... + un jardin avec éventuellement une piscine mais surtout de quoi faire un potager en permaculture. secteur: Dans les collines de Nice , afin de "respirer" mieux sans être non plus loin du centre. Valeurs: - "L'après capitalisme", revenir sur plus d'éthique, du partage, du positif, de l'encouragement mutuel ... - Une culture libre, donner la parole à ceux qui ne l'ont pas ailleurs Votre rôle: - Les rôles classiques dans une coloc' (règles d'hygiène de vie en premier) - S'investir un minimum pour faire vivre le projet - profils idéals (qui s'entendent au féminin aussi bien sûr): régisseur dans un théâtre, jardinier, Informaticien / technicien, thérapeute "alter", directeur artistique, communication évènementielle, photo/vidéo, montage décors, gestion commerciale, prof de musique, de dessin, médecine alternative ... et plus généralement toutes compétences pouvant être utiles au bon fonctionnement du projet. La villa sur laquelle nous nous apprêtons à poser un dossier se trouve vers la sortie A8 Nice Nord. Elle proposerait des chambres entre 360 et 500 € pour des prestations de qualité. Photo non contractuelle illustrant juste le type de bien recherché. djbabs@gmail.com /// 06 50 70 75 50

04/01/2016

Le Fabuleux Village d'Evian ou la légende des flottins...

 

Chaque hiver, depuis 2007, la ville d'Evian (74) accueille un événement tout à fait original: des décors agencés par des artistes à partir de bois flottés issus du Lac Léman. Tout cela ouvert au public, aux adultes comme aux enfants, et réparti sur toute la ville jusque dans ses recoins les plus inattendus!

 

Le Comité des fêtes et diverses associations locales s'appuient en effet sur une légende ancestrale, où de petits êtres facétieux mi-elfes, mi-lutins, nommés flottines et flottins, seraient descendus du Rhône et se seraient noyés dans le Lac Léman, si les habitants de la ville ne les avaient sauvés. Depuis, chaque année à la période des fêtes de fin d'année, ces bois flottés patinés par leur séjour dans l'eau rendraient visite aux habitants sous les formes les plus étranges que nous puissions imaginer...

 

Cette année, j'ai eu la chance de pouvoir, quelques heures en après midi, avoir accès à l'exposition 2015/2016 en centre ville, qui s'est clôturé le 3/1/2016. Des sculpteurs de talent, des conteurs, des associations, des écoles et des commerces participent à ce décor hors norme mis en scène par Mr Alain Benzoni. De toute part, vitrines, bords de lac, places, terrasses d'hôtels, entrées de parkings sont peuplés de silhouettes de bois enchevêtrés, dans lesquelles chacun peut imaginer des animaux, des monstres ou des personnages de contes.

 

Lumières, fumées et musique ajoutent encore à la féerie! J'ai reconnu en passant une girafe, un Pinocchio grâce à son nez pointu penché sur un bord de route, un dragon, une sorcière, un hibou, un escargot, un manège, des funambules dressés au dessus des eaux...Aucune limite à l'imaginaire de nos concepteurs-sculpteurs de génie!

 

Depuis ce matin, la ville d'Evian va  retrouver son décor habituel. Toutefois, si vous avez manqué l'événement 2015, n'omettez pas d'inscrire pour l'hiver 2016 un rendez vous au Fabuleux village des Flottins d'Evian! Les espaces gratuits qui peuvent nous faire rêver ne sont, somme toute, pas si nombreux dans notre pays!

 

Si comme disent les organisateurs «rien n'existe qui n'ait au préalable été rêvé», pénétrons avec joie dans l'univers créatif et l'imaginaire légendaire mis en scène à Evian par des artistes talentueux!

Lyliane

 

02/01/2016

Faire baisser sa consommation d'énergie, un défi à relever en équipe...

 

 

Depuis 7 ans environ, une initiative originale existe dans notre pays. Elle se nomme «familles à énergie positive» et elle a lieu entre les mois de septembre et d'avril chaque année. Pour en savoir plus et visualiser les régions qui adhèrent au défi consulter sur Internet – www.familles-a-energie-positive.fr et www.prioriterre.org -

 

Le principe est assez simple: dans sa ville ou sa région, suivre individuellement et collectivement au sein d'une petite équipe d'amis ou de voisins ses consommatuions d'eau et d'électricité et tenter de les faire baisser par tous les moyens à disposition. Ainsi, cet engagement en faveur du climat, récompensé par l'état et parfois par les Conseils régionaux ou les municipalités, démontre que chaque citoyen français peut s'impliquer à lutter contre le gaspillage des ressources énergétiques. Les aides attribuées aux lauréats peuvent se faire sous forme de subventions pour faire effectuer des travaux de rénovation énergétique a postériori.

 

Généralement, les personnes intéressées par l'expérience prennent contact sur le site et relèvent leurs compteurs. Ensuite un capitaine d'équipe leur explique les différentes étapes du défi. C'est déjà le cas depuis plusieurs années en Pays de Loire, en Haute Savoie, en Haute Garonne, en Rhône-Alpes et à Vence et Mouans Sartoux pour le 06.

 

En mai 2015 par exemple sur le podium figuraient des équipe de Rhône-Alpes ayant réduit de 20 à 28% leur consommation. En Haute Savoie, à Methet, l'Association Prioriterre fonctionne comme un centre d'information et de conseil à propos des consommations d'énergie.

Alors, qui est prêt à relever le défi et à y impliquer ses proches?

Lyliane

 

21/12/2015

Etes-vous électrosensible?

L'Association Robin des toits – www.robindestoits.org – déplore dans la revue Biocontact de décembre 2015 que la loi Abeille (du nom de la député écologiste) votée le 9/2/2015 relative à l'électrosensibilité ait été en partie transformée sous la pression de lobbies, désireux de minimiser des risques sanitaires potentiels... Néanmoins, des avancées significatives se font jour grâce à la justice, car un tribunal de Toulouse a reconnu en juillet dernier le grave handicap, dont souffrait une femme de 39 ans du fait de son hypersensibilité aux ondes électriques. Elle a été en effet reconnue invalide à 85%, ce qui lui ouvre droit à l'allocation d'adulte handicapée. La revue Sciences et Avenir et le journal Le Monde s'en sont fait l'écho.

En novembre 2014 déja, le Docteur Dupas, spécialiste en pathologie professionnelle au CHU de Nantes, avait reconnu les symptômes d'une patiente comme une intolérance caractéristique aux champs électromagnétiques et lui avait reconnu la qualité de travailleur handicapé. Jusque là, les assurances refusaient toutefois de prendre en compte ce risque et d'en couvrir les dommages, alors que l'installation d'antennes partout en France provoquait chez adultes et enfants de nombreux cas difficiles à étiqueter mais néanmoins pathologiques. Avec la mise en place progressive des nouveaux compteurs électriques Linky (procédé par CPL en basses fréquences) partout sur le sol français courant 2016, la situation risque de s'aggraver. Aussi, il est possible d'agir préventivement en informant ERDF localement ou nationalement par courrier recommandé de son refus d'installation de ce type de compteur, si l'on se sait déja électrosensible ou si on estime que la transparence n'est pas suffisamment respectée. Consulter par exemple le site Internet www.electrosensible.org .

C'est mon cas et personnellement, j'ai toujours refusé de me rendre malade (maux de tête, vertiges, douleurs diffuses dans le corps) en confiant jour après jour ma nourriture à un micro-onde. De même, je refuse de porter sur moi mon téléphone portable et de dormir la tête à proximité d'un radio réveil. Mon fils détecte tout de suite en rentrant dans une pièce s'il y a un appareil branché, notamment en wifi et il l'éteint car cela le dérange... Bref, que l'on en soit conscient ou pas, une surexposition à des ondes électromagnétiques qui s'additionnent ne semble pas du tout anodine pour le corps humain!

En traitant tous les habitants de la même façon et en niant les spécificités individuelles, l'Etat ne respecte pas le droit à la différence et le principe élémentaire de précaution. On est en droit de se poser la question: Y aurait-il trop d'intérêts économiques en jeu? Certains députés verts comme Emmanuel Denis, délégué local de l'Association Robin des bois ainsi que d'autres associations telle Priartem luttent pour sensibiliser la population à ces risques potentiels et pour faire prendre en compte l'hypersensibilité aux ondes électromagnétiques, notamment sur le plan médical. Je pense que leur ténacité sera un jour à même de faire la lumière sur le sujet. En effet plusieurs maladies chez nous, comme celle de Lyme, la fibromyalgie, des adénopathies post vaccinales, ont mis du temps à être reconnues. Il n'y a pas si longtemps non plus que l'on parle des perturbateurs endocriniens contenus dans des produits d'hygiène et de beauté, alors que des mises en garde étaient faites de longue date dans d'autres pays...

Lyliane