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11/07/2017

Au péril de leur vie...

 On les appelle "migrants". ces personnes, mineures pour la plupart, fuient l'enrôlement forcé, la guerre et la misère. Mr Manonni, Mr Cédric Herrou et d'autres sont régulièrement poursuivis pour leurs gestes de solidarité désintéressée.
Harcèlement, intimidation, non respect du droit d'asile des mineurs... Tout est bon semble-t-il dans le 06!
Consulter Roya Citoyenne sur Internet pour les soutenir et les aider.
Lyliane
 
 
 

 
 
 
 

 

 

10/07/2017

N'oubliez pas de rire, nous disait A. Einstein nous rappelle la lettre PureSanté!

 

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Chère lectrice, cher lecteur,

Avez-vous reconnu cet homme qui vous contemple, l’air fier de lui, du haut de ses ravissants chaussons tout en poils ?

Patrick Sébastien ? Cyril Hanouna ?

Non, c’est Albert Einstein.

Le grand physicien qui a bouleversé la conception du temps, de l’espace et de l’univers avec sa théorie de la relativité, l’homme qui a montré que la matière était de l’énergie, que ce que nous voyons, touchons, sentons et que nous interprétons comme étant de la matière est en réalité la « vibration » de l’énergie.

C’est bien le même homme que celui qui sourit sur la photo, l’air malicieux, avec des chaussons poilus, l’air de dire : « les amis, je crois que si on est sur cette terre, c’est quand même pour s’en payer une bonne tranche. »

Et que sans la vie, sans le rire, sans le sourire, rien ne sert d’être en bonne santé.

C’est le message caché d’un génie.

C’est en tout cas celui que j’ai envie de voir, et ce qui tombe bien c’est que les études scientifiques les plus récentes partagent entièrement cet avis.

Face à la dépression, que l’Organisation mondiale de la santé considère aujourd’hui comme l’une des toutes premières causes de maladie et d’invalidité dans le monde (322 millions de personnes souffrent de dépression, en hausse de 20 % entre 2005 et 2015) [1] [2], le rire est un remède naturel absolument unique.

Car c’est une relation aujourd’hui bien connue : le simple fait de sourire conduit votre cerveau à produire les molécules de la bonne humeur (dopamine).

Mais le rire fait encore bien plus.

Le rire est un exercice… physique !

En tout, le rire active près de 400 muscles ! Les muscles du visage, en particulier les muscles « corrugateurs », mais aussi ceux du diaphragme, les abdominaux etc. Lorsqu’on rit, notre corps augmente sa dépense énergétique de 10 à 20 % par rapport à son niveau de base [3] !

C’est tout l’organisme qui bénéficie de cette impressionnante vague déclenchée par le rire, comme l’explique la journaliste scientifique Céline Sivault [4] :

« Le rire possède tout d'abord une puissante action apaisante, qui se traduit par une diminution du taux d'hormones du stress circulant dans l'organisme, comme le cortisol et l’adrénaline [5].

Il n'est ainsi pas surprenant que des chercheurs aient observé une réduction du niveau d'anxiété chez des personnes de 60 ans et plus ayant bénéficié de deux séances hebdomadaires de 90 minutes de thérapie du rire, pendant 6 semaines. Avec en bonus une amélioration de la qualité de leur sommeil [6] !

Rire est également un antidouleur avéré : le phénomène a été observé en laboratoire par une équipe de l'Université d'Oxford, qui a publié une étude à ce sujet dans la revue médicale Proceedings of the Royal Society B.

D’après les chercheurs, une seule minute de rire est aussi efficace contre les douleurs qu’un comprimé chimique [7].

Et plus on est de fous, moins on souffre : dans une expérience menée en 2009, le Dr Dunbar a observé les rameurs de l’Université d’Oxford, et il a conclu que ceux-ci supportaient mieux la douleur lorsqu'ils avaient ramé en groupe que lorsqu'ils avaient fait exactement le même effort tout seul. Leur niveau d'endorphines était monté beaucoup plus haut !

D’après la spécialiste Céline Sivault, le rire est également :

  • Bon pour la mémoire à court terme [8]

  • Bon pour la santé cardiovasculaire, avec un risque de maladies cardiaques et d’AVC plus élevé chez ceux qui ne rient jamais ou presque [9].

  • Bon pour le système immunitaire : il aide même votre corps à produire les fameux lymphocytes T qui attaquent les cellules cancéreuses. À tel point que l’hôpital chinois de Guangzhou a incorporé la thérapie du sourire dans son protocole de lutte contre le cancer [10] !

Alors, pour être en bonne santé : prenez tous les jours 500 mg de vitamine C, mangez des légumes, surveillez votre taux de vitamine D, évitez l’alimentation industrielle, réduisez votre consommation de sucre, de viande, prenez éventuellement un complément d’oméga-3 afin de maintenir un ratio oméga-3/oméga-6 de 1, 3 ou 4, faites du sport, prenez des probiotiques, dormez, jeûnez etc.

Mais surtout…

N’OUBLIEZ PAS DE RIRE !!!

Mettez des chaussons poilus comme Einstein, déguisez-vous, faites la chenille (celle qui redémarre) ou imitez le canard au bureau, regardez des films avec Bourvil, Louis de Funès ou Jean-Claude Van Damme, faites absolument ce que vous voulez mais rigolez de bon cœur, le plus souvent que vous pouvez.

Et si vous voulez rire, là, maintenant, tout de suite, je vous ai trouvé sur Internet une compilation de fous rires : https://www.youtube.com/watch?v=yHrDUJFXxjY

Normalement, c’est imparable !



 




 

Sources :

[1] WHO March 30, 2017
[2] Reuters March 30, 2017
[3]Buchowski MS et al. Energy expenditure of genuine laughter. Int J Obes (Lond). 2007 Jan;31(1):131-7. Epub 2006 







 
 
 
 
 
 

 

 
 

 

09/07/2017

Comment le bonheur soigne

 



 

Comment le bonheur soigne

En 2002, des chercheurs américains ont fait cette découverte stupéfiante : les personnes optimistes peuvent gagner jusqu’à 20 ans de vie en plus par rapport aux personnes pessimistes !

Elles ont également plus de chances de vivre en bonne santé.

Pour garder la santé, vous devez donc nourrir votre esprit d’émotions positives de la même manière que vous nourrissez votre corps avec des aliments sains.

Le problème est que le stress, les angoisses et les frustrations auxquels nous sommes tous confrontés au quotidien sont de véritables poisons pour notre corps et notre esprit.

Certains spécialistes parlent même d’une société « psychotoxique » tant il est difficile aujourd’hui d’échapper à ces émotions négatives.

Cette situation explique probablement en grande partie le succès actuel des activités comme la méditation, la cohérence cardiaque, le yoga.

Toutes ces techniques ont fait leur preuve. Mais il existe un moyen encore plus simple pour libérer vos émotions positives.

Il consiste à prendre chaque jour un peu de griffonia, une plante ancestrale reconnue par les scientifiques pour ses bienfaits sur le moral et la santé.

 

 
   
 

Les informations de cette lettre sont publiées à titre informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés.Pour toute question relative à sa santé et son bien-être, il est recommandé au lecteur de cette lettre de consulter des professionnels de santé homologués auprès des autorités sanitaires de son pays. Les informations ou les produits mentionnés sur ce site ne sont en aucun cas destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie. L 'éditeur n 'est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. Il s 'interdit d 'entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs.

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05/07/2017

Vaccins : 3 actions pour sauver nos enfants !

 

Vaccins : 3 actions pour sauver nos enfants !

Chère amie, cher ami, 

Le temps est à l’action ! 

Nous avons jusqu’au 8 août 2017 pour nous mobiliser afin de faire reculer la ministre de la Santé, Madame Agnès Buzyn, sur la question des 11 vaccins obligatoires. 

A cette date, le Gouvernement devra prendre une position officielle par rapport à la discordance existant entre l’obligation vaccinale qui concerne trois maladies (Diphtérie, tétanos, poliomyélite) et les vaccins proposés par les laboratoires qui couvrent cinq ou six maladies.

En Europe, quelques pays imposent la vaccination obligatoire. La France (3 vaccins), l’Italie (12 vaccins), la Belgique (1 vaccin) , le Portugal (2 vaccins), la Roumanie (10 vaccins).Dans les autres pays, la vaccination est fortement recommandée mais libre. En Suède, l’obligation vaccinale a été jugée inconstitutionnelle. Or dans ce pays, la couverture vaccinale est de 96%... 

L’obligation est-elle vraiment nécessaire? 

En France, si vos enfants ne sont pas vaccinés contre la diphtérie, le tétanos ou la poliomyélite, vous risquez d’être condamnés pénalement. La peine encourue peut aller jusqu’à 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende

Ne pas vacciner vos enfants contre ces trois maladies fait de vous un délinquant.

Les vacciner, alors que vous savez qu’ils pourraient mal réagir (Si par exemple votre aîné a eu des problèmes avec un vaccin) et en subir des conséquences dramatiques toute leur vie, fait de vous un tortionnaire.

Cela vous paraît violent ? Vous avez raison. C’est la violence de la loi, qui en l’occurrence, est la loi du plus fort, celle des laboratoires pharmaceutiques. Ils imposent leur volonté et leurs agendas aux responsables politiques, qui obtempèrent.

Un cas de conscience

Dans le fond, personne ne veut que son enfant ne contracte de maladies graves comme le tétanos ou la polio. 

Mais, tout le monde sait aussi, pour l’avoir expérimenté à titre personnel, familial ou dans son cercle proche, que les vaccins ne sont pas sûrs à 100%. 

Par exemple, les incidents liés à la campagne de vaccination contre l’hépatite B menée dans les années 90 ont été légions. Ils ont donné lieu à des procès. Les victimes ont gagné. La Cour de cassation a reconnu dans différents arrêts qu’il existait un lien entre la sclérose en plaques et ce vaccin. 

La Cour européenne de Justice a elle aussi validé récemment l’existence d’un lien de cause à effet entre une vaccination contre l’hépatite B et l’apparition d’une sclérose en plaques. 

Peut-on, en conscience, continuer à obliger, sous peine de prison, l’administration de vaccins, dont on sait par ailleurs, qu’ils comportent un risque pour la santé ?

Nous devons empêcher ce gouvernement de commettre les erreurs des équipes précédentes. C’est pourquoi, je vous demande de signer notre grande pétitionpour empêcher la mise en place d’une vaccination obligatoire à 11 vaccins ! 

Faites circuler autour de au maximum. Nous devons être 1 million de signataires !

ACTION 1 :

Signez la petition


ACTION 2
 : En marche pour la liberté vaccinale !

Nous vous donnons par ailleurs, rendez-vous dans différentes villes de France pourune grande marche pour la liberté vaccinale le 8 juillet 2017. 

Des rassemblements sont organisés à : 

  • Paris, informations ici.

  • Nantes, information ici.

  • Grenoble, information ici.

Je me rendrai personnellement à la marche de Paris. 

Car nous devons résister à cette tentative de passage en force des autorités. Cela me paraît d’autant plus nécessaire que nous avons tous les moyens à notre disposition pour mettre en place une politique de vaccination, concertée, intelligente et personnalisée. 

Nous le savons désormais, comme l’a montré l’étude de l’Hôpital Sarcelles (94), nous ne sommes pas égaux face à la vaccination. 

Cette étude menée sur le personnel hospitalier a révélé que des personnes pouvaient être vaccinées contre le tétanos et ne pas avoir les bons anticorps dans leur système immunitaire, alors qu’à l’inverse, des personnes n’ont vaccinées étaient naturellement protégées. 

La conclusion qui s’impose est simple : les scientifiques ont encore beaucoup de choses à apprendre sur la vaccination et l’immunité. Il serait donc bon d’avancer prudemment sur la vaccination

Or aujourd’hui, le gouvernement nous propose une marche forcée !

Action 3 : Requête auprès de la Ministre, Madame Agnès Buzyn sur la question de l’aluminium

Les vaccins obligatoires sont toujours associés à l’aluminium. On sait désormais qu’il crée des maladies et notamment la myofasciite à macrophages.

Cette maladie invalidante est liée à l’aluminium présent dans le muscle des patients à l’issue de la vaccination

Elle est apparue dans les années 90, au moment où les laboratoires pharmaceutiques ont décidé de changer le mode d’administration des vaccins : on les injectait en sous-cutané, désormais c’est en intramusculaire. 

Le problème est que, si une partie de l’aluminium est évacuée, une autre partie reste dans le muscle, emprisonnée par des « macrophages », des cellules immunitaires. De là, l’aluminium se répand dans le corps par la lymphe. Si par malchance, le cerveau est touché, les conséquences sont graves : épuisement chronique, douleurs musculaires diffuses et troubles cognitifs

Les patients ne peuvent plus travailler ni même avoir une vie sociale. 

C’est la raison pour laquelle, avec Maître Jacqueline Bergel-Hatchuel, que vous connaissez bien désormais, nous avons décidé de lancer une nouvelle requête auprès de la Ministre de la Santé

Cette fois, il s’agit de savoir pourquoi le gouvernement maintient l’aluminium dans les vaccins obligatoires alors que : 

>> d’une part, de nouvelles études ont montré qu’il existait un lien entre l’utilisation de l’aluminium dans les vaccins et la myofasciite à macrophages, 

>> et d’autre part, qu’il existe un autre adjuvant, le phosphate de calcium, pour lequel il n’existe pas d’effets secondaires connus. 

Vous pouvez vous joindre à cette action en mandatant Maître Bergel-Hatchuel. Pour cela rendez-vous ici. 

Merci pour votre soutien et votre engagement à travers ces trois actions ! 


Signez la petition

Continuons le combat. 

Avec tout mon dévouement, 

Augustin de Livois





 







 

 


 


 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 

 



 

Vaccins: urgence absolue!


 
 
 
 
 
 
 
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Urgence absolue : le Premier Ministre confirme les 11 vaccins obligatoires

 
 
 
 
 
 
   

Urgence absolue : le Premier Ministre confirme les 11 vaccins obligatoires !



Madame, Monsieur,

Vous avez sans doute entendu la terrible nouvelle à la télévision cet après-midi : le Premier ministre Edouard Philippe a confirmé que l’Etat va rendre obligatoires 11 vaccins pour nos enfants dans les mois qui viennent.

C’est un véritable scandale, un déni de démocratie.

Nous pouvons encore l’arrêter.

Rassembler des milliers de signatures est notre seul espoir que le gouvernement se dédise publiquement.

Nous n’avons aucun autre relais que vous. Si vous ne mobilisez pas toutes vos connaissances et votre entourage, la défaite est certaine !

Signez et partagez le plus largement possible la pétition contre ces 11 vaccins obligatoires, en transférant, en partageant sur Facebook ou sur tout autre réseau social, par n’importe quel moyen à votre disposition, le message ci-dessous.

Il s’agit d’un cas d’urgence absolue.

 

Bien à vous,

Jean-Marc Dupuis



Madame, Monsieur,

La Ministre de la Santé veut rendre onze vaccins obligatoires aux nouveaux-nés.

En comptant les rappels, imaginez 25 à 40 doses sur des défenses naturelles immatures (avant l’âge de 18 mois, le système immunitaire du bébé n’est pas achevé).

--> Or, personne à ce jour n’a étudié les risques d’injecter autant de vaccins en aussi peu de temps ;

--> Aucun scientifique ne sait ce que peuvent donner à court et moyen terme tant de vaccins, en termes d'allergies, de maladies auto-immunes, sclérose en plaque ou autre.

Rendre obligatoires onze vaccins pour toute la population est un non-sens médical car les réactions à un vaccin sont strictement individuelles. Elles dépendent de l’état physiologique et de l'hérédité de celui qui le reçoit. Les effets secondaires éventuellement dommageables sont donc totalement imprévisibles.

Chers amis, chers patients, parents ou grands-parents, ils n’ont pas le droit de vous imposer par la loi un acte médical dont ils ne maîtrisent pas les risques !

Ces vaccins sont chargés d’adjuvants, aluminium, squalène et contiennent de petites doses de formaldéhyde et d'antibiotiques. Injectés dans le corps des nourrissons, ces substances sont suspectées d’avoir parfois des effets indésirables à moyen ou à long terme.

Les accidents sont rares mais ils sont bien réels malheureusement !
  • Où est le consentement libre et éclairé des parents ? Où est l'accès à une information claire et transparente de la balance bénéfice/risque de cet acte (la loi Kouchner de mars 2002) ;

  • Où est le principe de précaution ?

C’est bien simple : rien n’est prévu, à part les sanctions pour les familles récalcitrantes (exclusion des écoles, crèches et autres collectivité, amendes voire peines d'emprisonnement pour les parents).

Mais ce n’est pas eux qui se retrouveront en chaise roulante ou sur un lit d’hôpital en cas de réaction imprévue au vaccin !!!

Cette décision serait hâtive et gravement imprudente. Il faut la stopper par un barrage de millions de signatures. Signez d’urgence la nouvelle pétition ici : 

A qui cela profite-t-il ?

Le débat ne respecte pas l’indépendance. On sait que :
  • Le Président du Comité de Vaccination, le Pr Alain Fischer est en lien étroit avec le laboratoire Sanofi dont il a reçu en 2013 le Prix “Sanofi-Pasteur”; 

  • La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a reconnu dans le journal Le Parisien que « les industriels allaient gagner de l’argent avec cette mesure ». On parle de 110 à 120 millions €/an ;

  • Elle était au Conseil d’Administration (« board ») de deux laboratoires très impliqués dans les vaccins, Novartis et Bristol-Meyers Squibb, de 2009 à 2011 ; 

  • Emmanuel Macron lui-même a publiquement bénéficié de l’intense soutien pour sa campagne de Serge Weinberg, président de Sanofi, principal producteur français de vaccins ! 

À peine élus, la première mesure évoquée est de généraliser l’obligation vaccinale. C’est trop gros, c’est trop ÉNORME. 

Ne vous laissez pas faire. Signez et faites signer la grande pétition d’urgence !!! 

Ils contournent la décision du Conseil d’Etat

La Ministre de la Santé contourne la décision du Conseil d’Etat du 8 février 2017.

Cette décision demandait le retour dans les pharmacies du seul vaccin obligatoire, le DT-P (diphtérie, tétanos, polio) sans qu’il ne soit associé à d’autres vaccins facultatifs.

Rendre tous les vaccins obligatoires est frontalement contraire à la volonté de la majorité des Français. La précédente ministre de la Santé Marisol Touraine, qui avait affirmé « la vaccination, ça ne se discute pas », n’a pas été réélue. Pas plus que la majorité du précédent quinquennat qui refusait le débat sur la vaccination.

Rappelons que plus de 1 100 000 personnes ont signé la pétition pour le retour du DT-P sans aluminium !

Une espérance malgré tout

Notre grand espoir est le nouveau Président Emmanuel Macron qui veut une société plus libre, plus ouverte.

Il dit ça pour le droit du travail. Il ne peut pas faire le contraire pour la santé.

N’oublions pas la présence dans son gouvernement de Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire. Une telle équipe peut-elle opter pour la force ?

  • Si la loi passe, vous devrez vacciner votre enfant contre onze maladies dont l’hépatite B (potentiellement dangereux et totalement inutile pour la plupart des enfants).

  • Vous devrez donner à vos enfants des vaccins chargés d’aluminium (ces vaccins en contiennent forcément).

  • Vous serez de plus contraint de financer ces vaccins via l’assurance maladie obligatoire.

C’est de l’argent qui tombe directement dans la poche des laboratoires pharmaceutiques !
  • « Comment peut-on nous prendre à ce point pour des idiots ???!!!! Je suis tellement attristée et en colère. Quel pays !!!... » réagissait un auditeur de RMC, qui venait de recevoir la nouvelle sur la tête.

  • « Clairement c'est du totalitarisme », réagissait-on sur le site du journal 20 Minutes.

  • « Comment se fait-il qu’en Allemagne ou en Espagne, où les vaccins ne sont pas obligatoires, il n’y ait pas plus d’épidémie que chez nous ?! » 

Le problème est que ces réactions, bien que nombreuses, resteront lettre morte sans une concertation, une action citoyenne groupée.

Pour montrer notre nombre et notre détermination, il est indispensable de faire monter le compteur de pétitions au maximum.

Il faut faire barrage démocratique !!!!

Faites barrage démocratique !!

Agissez vite ! La Ministre de la Santé va décider avant le 8 août 2017, date butoir fixée par le Conseil d’Etat !!

Elle pourrait bouger dans les jours qui viennent !

C’est l’urgence absolue. Et les associations doivent :

  1. Monter une conférence de presse

  2. Réunir un million de signatures ou plus

  3. Obtenir audience auprès du Ministère de la Santé

  4. Monter les dossiers pour contrer les arguments des labos

Nous sommes démunis face au lobby pharmaceutique qui finance, à coup de millions, des « experts ».

Mais nous avons la solidarité, la force du nombre, l’union de millions de citoyens qui défendent l’intérêt général et la santé de leurs enfants.

C’est le combat de David contre Goliath. Mais en nous unissant, nous pouvons renverser des montagnes !!!!

Cela ne demande rien d’autre de votre part que d’ajouter votre nom à la liste de protestation,

Ne perdez pas une seconde pour signer la pétition et transférer ce message le plus largement possible autour de vous.

C’est notre dernière chance de bloquer l’offensive ; sinon, dans quelques semaines, nous pourrions nous réveiller avec l’interdiction de mettre nos enfants dans les écoles, les garderies et toutes les collectivités !

Un grand merci,

Jean-Marc Dupuis

01/07/2017

Le boom des supermarchés collaboratifs...

Mme Tiphaine Honnet dans le Journal Version Fémina de la mi-juin 2017 écrit un article très bien documenté concernant les supermarchés collaboratifs. Le premier d'entre eux en France s'appelle La Louve et il est implanté à Paris. Depuis il a "fait des petits" puisqu'il y en a à Lille (Super Quinquin), à Bordeaux (Supercoop), à Nantes (Scopeli), à Toulouse (Chouette Coop)... En tout, dix huit à ce jour sont répertoriés sur le site officiel: www.supermarches-cooperatifs.fr.

Dans ces supermarchés, pour pouvoir acheter des produits, il faut souscrire une somme modique, remboursable au départ du coopérateur,(de 10 à 100 euros selon le cas) et s'engager à donner une fois par mois 3 heures de son temps pour des tâches matérielles. Les uns déchargent des camions, d'autres remplissent les rayons, pèsent les légumes ou tiennent la caisse. Les légumes et fruits locaux et de saison sont privilégiés.

L'ambiance est bon enfant et les tarifs préférentiels ( de 20 à 40% de moins qu'en grande surface. Le concept vient des Etats-Unis, notamment du Park Slope Food Coop fondé en 1973 à New York. La mixité sociale et l'engagement de tous font que cette sorte d'utopie réaliste continue à fonctionner. De plus la transparence est complète puisque les décisions sont prises à l'unanimité. Seuls 20% sont prélevés sur les ventes pour paiements de personnes, remboursements de dettes et investissements.

A La Louve, ils sont à ce jour 2000 membres bénévoles. A Toulouse: 600 coopérateurs. Toutefois, victimes de leur succès, les supermarchés collaboratifs arrivent à saturation. Les futurs adhérents sont en effet sur liste d'attente. Il y a même de longues queues en caisse. A La Louve, par exemple, il y a 6 semaines de délai pour pouvoir assister à la réunion d'accueil des nouveaux coopérateurs.

A La Louve une rencontre a eu lieu en février 2017 entre représentants de divers supermarchés coopératifs pour échanger sur leurs expériences et leurs pratiques. Une Intercoop est même projetée pour mutualiser commandes, logiciels de gestion et compétences.

Pourquoi ne pas créer une telle structure dans votre région?  Pour en savoir plus, consulter le site:www.public.cooplalouve.fr.

Lyliane

Lyliane

29/06/2017

Echange de maisons: nouveau mode de vacances!

Un article paru dans le journal Nice-Matin du 18/6/2017 et signé par Mr Patrick Cabannes explique l'engouement actuel des français pour les échanges de maisons. Les hôtels étant devenus trop chers pour les finances de nos concitoyens, les vacanciers avec enfants notamment recherchent des villas à échanger en consultant des annonces sur Internet.

Un site spécialisé www.guesttoguest répertoriant 275 000 logements dans 187 pays occupe une grande place sur le marché. Un concurrent américain très puissant www.HomeExchange vise à terme une communauté de voyageurs d'un million d'utilisateurs. Deux autres pionniers Homelink et Intervac, fondés dès 1953 occupent toujours le créneau de l'échange de domicile.

La tendance s'est en effet amplifiée depuis quelques années. Le principe de fonctionnement est pratiquement le même partout: les futurs loueurs s'acquittent d'un abonnement, puis une fois membres ils proposent leur maison et cherchent dans les offres les candidats qui leur conviennent. C'est jugé convivial et très agréable: on prend les clés et on arrive avec sa valise dans une maison prête à vous recevoir.

Ce que les personnes ne savent pas toujours, c'est que la formule d'échange n'est pas réservée aux propriétaires. En effet, tout locataire peut aussi échanger son logement. Ce n'est pas de la sous-location dans la mesure où il n'y a pas de loyer versé.

Côté sécurité, la messagerie des sites d'échange est sécurisée, des contrats formalisés sont établis et il existe une protection annulation. Un livre d'or et des sites de notations permettent de se faire une idée des lieux et des propriétaires. Dans les contrats d'assurances, une multirisque apporte toutes les garanties. Certains ajoutent même le prêt de leur véhicule. Dans ce cas prévenir son assureur est préférable.

Lyliane

28/06/2017

Mouillons-nous pour l'accès à l'eau potable partout dans le monde!

La revue du S.E.L. de mai 2017 - www.selfrance.org - nous incite à "nous mouiller pour l'eau" particulièrement en Afrique où l'accès à l'eau potable n'est pas encore partout une réalité. Nous sommes en effet invités, en geste conscient de solidarité, à effectuer des PAFI ou petites actions faisables ici.

Voici 8 petits gestes utiles chez nous pour améliorer notre usage de l'eau:

1- Fermons nos robinets et ne laissons pas couler l'eau à flot en nous brossant       les dents, en nous rasant ou en faisant la vaisselle.

2- Prenons des douches, car une douche consomme en moyenne 60 litres d'eau contre 180 litres pour un bain.

3- Equipons nos maisons d'appareils économes: douchettes réductrices de débit...

4- Traquons les fuites à l'intérieur comme à l'extérieur: robinets qui gouttent, tuyaux percés au jardin...

5- Arrosons le soir de préférence car l'évaporation est moins forte. L'économie peut aller jusqu'à 6 l d'eau par m2 arrosé.

6- Récupérons les eaux de pluie en positionnant des bidons ou récupérateurs sous les descentes de gouttières. Pour arroser ou nettoyer la voiture, c'est bien utile.

7- Changeons nos habitudes alimentaires et réduisons notre consommation carnée. En effet, la production de viande nécessite beaucoup d'eau. On compte 1500 l d'eau pour produire 100 g de boeuf et 430 l d'eau pour produire 100 g de poulet.

8- Ne polluons pas l'eau en veillant à ne rien jeter de nuisible dans les toilettes et en éliminant engrais chimiques et pesticides au jardin, afin de protéger l'environnement.

L'eau est un bien fragile et précieux pour tous les êtres vivants sur notre planète. Si tous les européens mettaient en pratique ces quelques gestes simples, non seulement ils gaspilleraient moins d'eau, mais ils contribueraient à la mise en place d'une dynamique de changement en se responsabilisant personnellement...

Lyliane

25/06/2017

Des kilowatts citoyens dans les Préalpes d'Azur (06)...

Cet été 2017 devrait voir le jour le premier projet maralpin de production d'électricité renouvelable, financé et porté par des citoyens. Ils sont au total 38 sociétaires, dont la commune de St Jeannet (06), à avoir déboursé entre 100 et 5000 euros pour financer l'installation de 190 m2 de panneaux solaires photovoltaïques sur la toiture de Montagn'habits à St Auban, dans le Parc Naturel Régional des Préalpes d'Azur (PNR). Les sociétaires habitent pour la plupart la région que ce soit à Grasse, Pierrefeu ou Mouans-Sartoux, écrit Mme Anne-Gaëlle Richard-Truong dans l'édition spéciale du supplément de La Strada, destiné à donner un coup de pouce au magazine indépendant Ressources. 

Cet équipement produira 32 500 kwh par an, soit les besoins en électricité de 13 foyers environ. L'énergie produite sera revendue à EDF ou à Enercoop et l'argent collecté sera reversé à la Société Coopérative d'Intérêt Collectif PEP2A. Mr Augustin Gamot, chargé de mission Energie au PNR, explique que "le but est surtout d'initier le territoire à une philosophie coopérative et à faire oeuvre pédagogique par des réunions et des visites". On peut souligner également une incitation probable aux économies d'énergie, une création d'emplois locaux et la protection de notre environnement avec cette énergie renouvelable. Les investisseurs particuliers récupéreront bien entendu ultérieurement leurs fonds versés et même d'éventuels dividendes...

Pourquoi ne pas imaginer d'autres projets semblables dans notre pays avec des investissements citoyens ou des collectivités et des locations de toitures (environ 2 euros par m2 et par an)? En France, grâce à Energie Partagée, une trentaine d' initiatives de production d'énergie renouvelable fleurissent depuis quelques années que ce soit en s'appuyant sur les énergies du soleil, du vent, de l'eau ou du méthane. Mais elles sont encore peu connues et font pâle figure si on les compare à ce qui se passe en Allemagne par exemple, où plus de la moitié de la capacité de production d'énergies renouvelables appartient aux habitants...

Pour en savoir plus ou pour prendre contact, joindre sur Internet: www.pep2a.fr .

Lyliane

24/06/2017

Une initiative en faveur des personnes sourdes...

Le journal 20 Minutes sous la plume de Mme Mathilde Frénois publie le 10/6/2017 les résultats encourageants remportés par une start-up au Concours Lépine, où elle a été primée à trois reprises. Il s'agit de la start-up Smart Ear, installée à St Laurent du Var et à Sophia-Antipolis (06), qui a développé un dispositif avertissant des sons du quotidien grâce à des signaux lumineux. Mr Sébastien Llorca, ancien étudiant de l'EDHEC de Nice, en est le cofondateur. Le système Smart Ear a été breveté.

L'invention de cette start-up azuréenne a décroché la médaille d'argent du Concours Lépine, le prix Handicap de la Ville de Paris et le prix de l'INPI. Pour remplacer des oreilles défaillantes, l'entreprise depuis 3 ans conçoit de petits boîtiers aux allures d'enceinte. Dans l'un, il y a un micro et les autres s'éclairent par des flash de différentes couleurs dès qu'une alerte est donnée (four, sonnette, réveil, alarme bébé...). En même temps, une notification est envoyée sur le smartphone de la personne grâce à une application mobile.

Le coût de ces boîtiers commercialisés depuis mars 2017 est de 1240 euros. Il est également possible de les louer pour 23 euros par mois. Une cinquantaine de personnes et d'entreprises se sont déjà équipées en France. La jeune start-up vient de s'installer en Suisse et prévoit d'investir le marché indien dans quelques mois. Pour en savoir plus à ce sujet, aller sur le site Internet  www.smartear.fr . Bravo à cette initiative utile qui "donne des yeux aux oreilles"!

Lyliane

23/06/2017

Cantine solidaire...

Depuis juillet 2015 une cantine solidaire a ouvert ses portes à Lyon, nous dit Mr Frédéric Lopez à travers son émission Mille et une Vies  sur la 2ème chaîne de télévision. L'idée est simple: se retrouver entre voisins et sortir de l'isolement grâce à un repas partagé. Cette idée a germé dans la tête et le coeur de Mme Diane Dupré de la Tour, une mère de famille effondrée après avoir perdu son mari dans un accident de voiture. Soutenue par ses voisins, cette journaliste décide de changer de vie.

Avec un ami, Etienne Thouvenot, elle décide de créer une cantine solidaire. Ils ont donc ouvert dans le 9ème arrondissement de Lyon "Les petites cantines", un lieu de restauration solidaire qui accueille tous les jours des jeunes, des retraités, des salariés, des personnes en situation précaire, autour de la confection, puis de la dégustation d'un repas.

Rencontrer des gens différents, oeuvrer et manger ensemble, voilà qui rend heureux les participants! Il me semble que cette idée pourrait s'exporter partout dans notre pays pour favoriser le "vivre ensemble" et montrer la valeur de la solidarité, que nous portons au coeur.

Lyliane

18/06/2017

Un cirque pour se reconstruire...

Sous ce titre a paru un bel article signé par Mr Benjamin Sèze dans le Journal Messages du Secours Catholique. Il fait référence à l'initiative de créer une école du cirque née en 2006 dans l'imagination de Mme Jessica Devlieghere, travailleuse sociale belge et d'un artiste palestinien Mr Shadi Zmorrod. Cette idée s'est rapidement concrétisée, puisque le chapiteau de la "Palestinian Circus School" s'est installé au pied d'immeubles dans la banlieue de Ramallah en Palestine. Certains élèves vivent dans des camps de réfugiés face à des colonies israéliennes. Là, 10 000 personnes vivent souvent sur moins de 2 km2. De ce fait, la violence quotidienne est partout présente, créant chez ces jeunes: cauchemars, énurésie, angoisse, fatalisme, perte du goût de vivre.

Le but de cette école est au contraire de permettre aux jeunes Palestiniens d'évacuer le stress lié à la violence de l'occupation de leur territoire. Leur surplus d'énergie est ainsi canalisé dans des exercices physiques requérant attention et concentration. C'est également l'occasion pour ces jeunes de se reconstruire autour de valeurs positives telles que la confiance, l'écoute, la discipline, l'effort afin de surmonter leurs propres difficultés... Acrobaties au trapèze, gymnastique, sauts... sont encadrés par des entraîneurs et Mr Motasem Ghaith, professeur d'acrobatie.

Au départ l'école comptait 10 adolescents. Ils sont aujourd'hui 300 jeunes à participer aux cours organisés à Ramallah, Hébron, Birzeit, Jenine, Al-Fara. Peu à peu ces adolescents s'entraînent avec plaisir, apprennent à créer, à expérimenter, s'amusent même ... Dans cet espace, ils rencontrent également des gens différents venus d'ailleurs, ce qui les aide à accepter la différence de l'autre. Pour en savoir plus sur cette initiative, consulter sur Internet le site de l'école: www.palcircus.ps.

Lyliane

 

08/06/2017

Redécouvrir le silence dans notre monde où règne beaucoup de bruit ...

Le dernier Salon Maison et Objet, écrit Mme N. Coll dans Version Fémina, a pour thème "A l'écoute du silence". De même, des écrivains comme le norvégien Mr Erling Kagge dans son ouvrage "Quelques grammes de silence" chez Flammarion et la française Kankyo Tannier avec "Ma cure de silence" (éditions First) nous invitent à couper le son et à faire silence au quotidien, même en famille, en créant une bulle autour de soi. Il n'est, certes, pas question de vivre dans des espaces insonorisés, car là le silence total est difficile à supporter. Le chant d'un oiseau, un meuble qui craque, des bruits de pas nous ouvrent au contraire à des sensations subtiles, à percevoir la vie qui palpite autour de nous et donc à nous sentir faire partie d'un tout vivant... 

Si des créateurs et des éditeurs s'intéressent au silence, c'est qu'ils donnent assurément raison au proverbe "le silence est d'or"!  Le sociologue et anthropologue David Le Breton déclare " Nous vivons dans une société de distractions qui nous emmène toujours plus loin à l'extérieur de nous-mêmes. Redécouvrir le silence nous confronte au contraire à notre intériorité, nous donnant les moyens d'être à l'écoute de ce que nous sommes". Quant à l'historien Alain corbin , il explique que "se taire en présence de ses proches, c'est mieux. Cela veut dire qu'avec eux on se sent vraiment bien, libéré de l'obligation d'interagir sans cesse et d'être réactif".

 Alors, libérons-nous du bavardage qui sert à meubler les blancs dans la conversation! Certes se trouver sans rien à raconter peut procurer un malaise au début en société. Toutefois, prenons conscience que ne plus avoir peur d'être seul, se défaire peu à peu de l'angoisse du vide, du néant, c'est aussi se rebrancher à soi-même! C'est donc une excellente thérapie contre le stress!

En outre, des chercheurs de l'Académie de Médecine, à travers un rapport de 2012 intitulé " L'effet du silence", ont découvert que faire silence modifie notre pression sanguine et notre respiration, nous donnant même le pouvoir de favoriser le renouvellement des cellules du cerveau. Ouvrons donc nos oreilles et lâchons l'habitude qu'ont beaucoup de personnes d'avoir un bruit de fond, musique ou télévision, qui nous coupe de la vibration du monde dans laquelle nous baignons tous, de notre véritable force de vie! 

Pour approfondir le sujet, consulter sur Internet: www.objetconnecte.net

Lyliane

01/06/2017

Sur les toits de Barcelone...

Jeudi 18/5, sur Arte, une émission de l'après midi nous a montré en images l'utilisation que font les habitants des toits plats de Barcelone. La capitale de la Catalogne en effet, vue depuis l'Observatoire qui surplombe la ville, fait penser à un océan de toits-terrasse. A l'époque de Gaudi, qui a laissé une trace indélébile dans les bâtiments de la ville, les toits plats des bâtiments historiques étaient des tours de guet et ceux des immeubles servaient essentiellement à y étendre le linge.

Depuis cette période, les habitants leur ont trouvé d'autres fonctions. On y érige tantôt des panneaux solaires, tantôt des jardins suspendus, des potagers, une serre même; on y installe de belles piscines ou bien on les réserve à des festivités de groupe, des soirées guitare par exemple. L'usage le plus étonnant à nos yeux est d'y avoir réservé de quartiers à quartiers un emplacement pour y monter des pyramides humaines...

Bien plus, la ville s'agrandit par les toits. Depuis peu, en effet, des entreprises s'emploient à planter au sommet des immeubles des modules préfabriqués en bois. Enfin, des associations de conservation des oiseaux introduisent depuis peu des faucons-pélerins, qui construisent leurs nids au bord du vide, là où les terrasses sont inaccessibles aux humains.

Je me dis que lorsque l'imagination est au pouvoir et que les règles d'urbanisme sont suffisamment souples, il est possible de laisser les citoyens s'emparer du destin de leur ville et la modeler à leur guise. Cela confère quoi qu'il en soit à la capitale de la Catalogne une dimension originale, typiquement espagnole! Merci à toutes les personnes de bonne volonté soucieuses de mêler tradition et modernité dans la belle cité de Barcelone!

Lyliane

31/05/2017

Soigner les brûlures avec l'homéopathie...

Le Docteur Isabelle Hofmann, chirurgien infantile près de Strasbourg, a développé depuis 2001 une certaine expérience de l'homéopathie dans le traitement des brûlures. Elle nous en fait part dans la lettre N° 44 de la revue Homéopathes Sans Frontières (HSF). Elle convient tout d'abord que les brûlures chez de jeunes enfants apparaissent en général dans un contexte d'accident domestique. Ceux-ci causent de ce fait beaucoup d'anxiété chez l'enfant et ses parents et souvent de la culpabilité par manque de surveillance. 

Pour toutes ces indications et même dans le cas de brûlures profondes ou étendues, la prise de 3 granules d'Arsenicum Album  (arsenic en basse dilution), que l'on prend en 5CH, 7CH ou 30 K et en une seule fois en principe, permettent déjà d'arrêter les pleurs et de favoriser la cicatrisation en 2 à 3 semaines. Si les lésions sont peu étendues et améliorées par l'eau chaude, la prise isolée ou conjointe de Rhus Toxicodendron est également très efficace. Les deux agissant de concert hâtent généralement une cicatrisation qui s'éternise. Il arrive que le retour à une peau normale soit parfois possible...

Quand les brûlures sont trop profondes, le personnel hospitalier peut être amené à déterger la plaie pendant une dizaine de jours, puis à greffer. Quoi qu'il en soit Arsenicum Album reste indiqué. Son administration permet en effet une bonne cicatrisation et évite généralement les transfusions sanguines.

Pour permettre à petits et grands d'apprendre l'homéopathie en s'amusant et de se familiariser avec ses règles, un jeu qui ressemble au jeu des 7 familles a été crée par HSF. Dans ce numéro, le Docteur Noëlle Tournier lance un appel pour trouver un éditeur susceptible d'éditer ces cartes, de les plastifier et de les mettre en boîte.

Pour consulter le site d'Homéopathes Sans frontières, y chercher des informations ou y effectuer un don, aller sur Internet à www.hsf-france.com.

Lyliane

 

PS Le Dr Hofmann rectifie mon écrit ci-dessus en ces termes:

"Bonjour, Je tombe par hasard sur l'article où vous me citez dans la prise en charge des brûlures de l'enfant. Je voudrais rectifier un de vos propos : Vous dites que j'associe rhus-t et Arsenicum dans certains cas de brûlures, mais ce n'est pas le cas. Je donne l'un ou l'autre ( ou d'autres encore) selon nécessité mais je n'en associe jamais deux en même temps. Merci de bien vouloir rectifier. Cordialement IH"

C'est donc fait avec toutes mes excuses pour cette confusion.

Lyliane

29/05/2017

La thérapie par le rire

 

 
Le rire est un des plus puissants médicaments « anti-âge » qui existent.

C’est d’abord un anti-douleur avéré : une minute de rire est aussi efficace contre les douleurs qu’un médicament ! [8] 

Rire permet de déclencher des hormones comme les endorphines, ce qui vous place dans un état d’euphorie qui guérit votre corps en profondeur. 

Le rire soigne tout… même le diabète !

C’est une étude japonaise étonnante qui l’a démontré : des patients diabétiques qui regardaient une émission comique à la télévision avaient un meilleur contrôle de leur taux de sucre sanguin qu’un groupe témoin. [9]

En riant, les patients étaient en train d’activer positivement 39 gènes, avec des résultats très positifs sur leur système immunitaire et leur santé !

Alors n’attendez-pas d’être heureux pour rire : riez tous les jours, même sans raison et vous commencerez déjà à bénéficier d’un bien-être merveilleux. 

C’est le premier pas pour une belle et longue vieillesse en bonne santé !

Un poème pour finir

Rester jeune jusqu’au bout, voilà le thème du célèbre poème du général Mac Arthur [10] :

« La jeunesse n'est pas une période de la vie, elle est un état d'esprit, un effet de la volonté, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité, du goût de l'aventure sur l'amour du confort.

L'on ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années. L'on devient vieux parce que l'on déserte son Idéal. Les années rident la peau ; renoncer à son Idéal ride l'âme.

Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont des ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort.

Jeune est celui qui s'étonne et qui s'émerveille. Il demande, comme l'enfant insatiable : "Et après ?"

Il défie les événements et trouve la Joie au Jeu et à la Vie.

Vous êtes aussi jeunes que votre Foi dans la Vie. Vous êtes aussi vieux que votre doute. Aussi jeunes que votre confiance en vous-mêmes, aussi jeunes que votre espoir, mais aussi vieux que votre abattement.

Vous resterez jeunes aussi longtemps que vous resterez réceptifs. Réceptifs à ce qui est beau, bon et grand. Réceptifs aux messages de la Nature, des femmes, des hommes et de l'Infini.

Si, un jour, votre cœur allait être mordu par le pessimisme, rongé par le cynisme…, eh bien, que Dieu ait pitié de votre âme de vieillard ! »


Bonne santé,

Xavier Bazin

 


Rendez-vous ici pour découvrir la vidéo de présentation de Guérir & Bien Vieillir.




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Sources :
 

[1] La lettre du Dr Hertoghe, SNI Editions, novembre 2013.

[2] Langer, E.J. Counterclockwise : Mindful Health and the power of possibility, 2009, New York, Ballantine Books.

[3] Optimism-pessimism assessed in the 1960s and self-reported health status 30 years later, T. Maruta et all, NCBI, 2002

[4] Optimists vs pessimists: survival rate among medical patients over a 30-year period, T. Maruta et all, NCBI, 2002

[5] Longevity increased by positive self-perceptions of aging, BR. Levy et all, NCBI, 2002

[6] Reconsidering the role of personality in placebo effects: dispositional optimism, situational expectations, and the placebo response, AL. Geers et all, NCBI, 2005

[7] Further evidence for individual differences in placebo responding: an interactionist perspective, Al. Geers et all, NCBI, 2007

[8] Social laughter is correlated with an elevated pain threshold, RIM. Dunbar, The Royal Society, 2011

[9] Laughter up-regulates the genes related to NK cell activity in diabetes, T. Hayashi et all, NCBI, 2007

[10] Cité par le docteur Christian Tal Schallr dans Secrets éternels de jeunesse et de vitalité, Lanore, 2008.



 
 
 
 
 
 
 
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25/05/2017

Proposition à Mme la ministre de la santé et mise à jour sur la pétition à propos des déserts médicaux...

Alain FROBERT
France

22 MAI 2017 — Au nouveau ministre de la santé Mme Agnès Buzyn
Madame le ministre,
Tout d’abord permettez-moi de vous féliciter pour cette nomination.
Votre parcours de médecin montre votre grand engagement pour la santé publique et cela représente un espoir pour tous ceux qui rêvent d’une médecine d’accès égalitaire et de qualité.
La pétition que j’ai lancée fin février 2017 a été soutenue par plus de 50 000 signataires, des milliers de commentaires que je mettrais volontiers à votre disposition témoignent de la crise sanitaire en cours.
Ce que ces commentaires décrivaient a été confirmé par les services de votre ministère la semaine précédant votre nomination. Les projections pour les dix ans à venir des effectifs en médecine ambulatoire sont catastrophiques.
Face à cette catastrophe sanitaire en cours il est nécessaire de prendre des initiatives efficaces rapidement, concrètes et porteuses d’avenir.
Il ne s’agit pas de faire un « énième replâtrage » de la médecine libérale, ni d’en faire une question idéologique mais de poser clairement en face la description des inégalités territoriales, sociales et culturelles d’accès à des soins de qualité et les réponses organisationnelles de la médecine ambulatoire.
Le projet de « Réseau National de Centres de Santé » que j’ai développé dans cette pétition et dans ses mises à jour est une réponse très concrète, ce projet pourrait s’appeler autrement
« Réseau National de Médecine Globale d’ Equipe », incluant les Maisons de Santé Libérales et les Centres de Santé dans un même mouvement»… mais peu importe le titre seul compte le contenu !
L’exercice libéral isolé traditionnel ne suscite plus d’envie chez les jeunes médecins comme nombre de témoignages et de sondages le montrent.
Alors, faut-il rester paralysés en ne répondant qu’aux demandes de revalorisation d’actes, en perdant beaucoup de temps et d’énergie à essayer de créer une codification d’actes de prévention et d’éducation sanitaire ou faut-il donner sa chance à une nouvelle vitrine de la médecine ambulatoire française comme cela a été fait en Espagne ou en Suède ou au Québec ?
Madame le ministre, cette question est grave, elle n’est pas le domaine réservé de l’Ordre des médecins ni des syndicats libéraux, elle est la question posée par des millions de français.
Je vous propose d’organiser une grande Conférence Nationale de Santé sur le sujet des déserts médicaux avec la participation des élus de terrain, des représentants des associations de malades, des organisations de professionnels des centres de santé et des maisons de santé pluridisciplinaires, des représentants de professionnels de santé libéraux, voire si vous le jugez nécessaire et légitime des représentants des Ordres des professions de santé.
La finalité de cette grande Conférence de santé serait de faire un état des lieux et des propositions à très court terme, à moyen terme et à long terme.
En êtes-vous d’accord ?
En vous priant, Madame la ministre d'accepter mes respectueuses salutations.
Alain Frobert.

18/05/2017

Y a -t-il de bonnes pratiques pour bien vivre pendant et après le cancer?

 

Je ne pensais pas avoir l'occasion d'écrire si vite au sujet du cancer qui m'a touchée il y a un peu plus d'un an. Je suis du reste, jusqu'en décembre 2017, en soins post-traitement (nommé anticorps) avec injections d'Avastin toutes les 3 semaines, afin d'éviter d'éventuelles récidives. Un long article dans la revue Alternative Santé du mois de mai 2017 de Mme Martine Pédron, ethnologue, réalisé avec le concours du Dr Naïma Bauplé et de Mme Vittoria Siegel, conseil en médecine nutritionnelle, m'a permis de trouver la motivation de le faire en tant que patiente.

J'ai tout d'abord été confrontée par cet article à la différence à faire entre besoins vitaux et désir, ce qui n'était pas évident pour moi au premier abord. En fait, je me sens complètement en accord avec la distinction faite ci-après: «Est besoin toute nourriture physique, émotionnelle, relationnelle, intellectuelle ou spirituelle, indispensable pour être en bonne santé, alors que le désir est une attirance pour quelque chose de non essentiel au maintien du sentiment de bien-être, entraînant un soulagement bref d'une tension intérieure suivi d'un sentiment de frustration plus grand encore».

Par intuition, j'ai presque exactement suivi cette distinction à faire de mes vrais besoins: nourriture saine, sans aucun sucre, allégée avant les chimiothérapies, liens amicaux et fraternels renouvelés, marches ou promenades dans une nature sans pollution, communication authentique avec tout mon environnement en me gardant des jérémiades ou de la pitié, respirations plus amples et conscientes, lectures apaisantes ou drôles, musiques ou films nourriciers pour l'âme, expérimentations réalistes et positives avec écoute de ce qui me fait du bien (acupuncture, massages, thérapie, compléments alimentaires) et chaque jour des prières adressées à mon ange gardien.

La première bonne pratique recommandée dans l'article concerne la joie de vivre. Effectivement cela a été et est encore ce sur quoi je veille jour après jour et fort patiemment. Après l'annonce du cancer qui bouleverse nos repères et nous tourne vers une mort proche potentielle, il y a une belle place pour un réveil de notre pulsion de vie. J'ai en effet constaté que vivre est différent de survivre ou de rêver sa propre vie. Nuit et jour, j'ai beaucoup écrit dans mon cahier, afin de faire sortir mes peurs et mes espoirs. J'ai aussi multiplié les séances de thérapie et trouvé de menus plaisirs à ma portée (chaise longue au soleil, mots croisés, livres audio à écouter, sorties courtes avec des proches même avec un turban après la chute de mes cheveux).

Restaurer l'estime de soi est la seconde bonne pratique recommandée par l'article. Je suis également bien en accord avec ce conseil. J'ai en effet regardé en face mes colères anciennes ou actuelles, mes stress, les souffrances intériorisées, les jugements posés sur mon être, bref tout ce qui m'avait conduite à me sentir inférieure, sans valeur ou faible en tant que femme. Me pardonner est encore en cours, car j'ai constaté que j'avais fait de mon mieux, même avec l'anorexie et mes révoltes contre une certaine forme de masculin. Cela n'a pas toujours été "un long fleuve tranquille"  et j'ai même eu en début d'année un accès de panique! Toutefois, j'ai appris et je travaille encore à réveiller mon "animus", à faire des choix, à apprendre à dire de vrais non et de vrais oui. Je crois que cela m'a considérablement aidée à passer à autre chose. Car j'ai constaté que continuer d'écrire, de donner des cours, de me sentir utile et de recevoir des encouragements extérieurs m'a aidée à libérer des souffrances psychologiques, des névroses peut-être prisonnières de mes propres cellules.

Avec le troisième besoin essentiel, je suis plus nuancée. Il s'agit pour l'auteur de l'article «d'obtenir des réponses adaptées à ses questions». Si j'ai pu le réaliser extérieurement avec le personnel médical, en thérapie, j'ai surtout misé sur des réponses intérieures (par des méditations ou des ressentis corporels) à mes interrogations. J'ai également lâché prise à beaucoup de «pourquoi» qui avaient tendance à me culpabiliser. Sachant que je ne maîtrise plus rien et que je vis selon un protocole médical, je choisis de voir la beauté de l'éphémère dans les fleurs de mon jardin! Je préfère en effet travailler «l'acceptation de ce qui est» et le centrage sur l'instant présent. Je pense que cela a été une aide bénéfique jusque là et que ça l'est encore.

Enfin, le quatrième besoin invoqué: donner un sens à sa vie, me parle bien. J'accepte d'être limitée dans mes déplacements et mes projets, d'avancer pas à pas au jour le jour. Je mets au clair et révise peu à peu mes croyances sur la médecine, sur la nourriture, sur la santé, sur la souffrance, sur la mort... Je m'émerveille de tout ce que jusqu'ici j'avais, par ignorance ou manque de conscience, négligé. Tout autour de moi me pousse à la reconnaissance, à la gratitude d'avoir une seconde chance peut-être. Enfin, je me sais "aimée"...

Comme je me sens malgré tout parfois en sursis, j'ai à cœur de continuer à rester vivante, digne, confiante, engagée dans mon chemin de vie. Je voudrais vivre les années qui me restent avec paix et sérénité en équilibrant vie personnelle (écriture, famille, art, petits voyages, recherches en astrologie...) et ouverture aux autres par des rencontres, l'écoute, des relations d'aide quand et où je le peux encore.

La peur de l'inconnu et de l'avenir de l'adulte de 72 ans que je suis est contrebalancée peu à peu par un esprit d'enfance, une légèreté de l'instant quand la "grâce d'être bien" m'est donnée. Mon système immunitaire reste mon «enfant facétieux» à surveiller et ma colonne vertébrale fragilisée comme mon foie mes points de repère à chouchouter et à aimer... Je pense m'être, au moins en partie, réconciliée avec mon âme de petite fille ayant manqué de sécurité. C'est, il me semble, un assez beau chemin de résilience pour le moment. J'ignore si mon expérience vécue jusque là, résumée dans cet article, pourra être utile à quelqu'un. Elle est, quoi qu'il en soit, une sorte de balise sur mon parcours personnel.

Lyliane

 

14/05/2017

Le cinéma s'invite à l'hôpital pour les enfants malades...

Dans le journal Convergence du Secours populaire, un article de Mr Olivier Vilain fait le point avec Mme Isabelle Svanda, directrice des Toiles Enchantées, sur les activités de cette Association. Créée en 1997 par Mme Gisèle Tsobanian, l'association réunit  une cinquantaine de bénévoles aujourd'hui. En 2015 par exemple, une équipe motivée  a organisé plus de 400 projections dans plus de 150 hôpitaux et centres pour enfants handicapés dans toute la France. Le public, c'est à dire environ 22 000 enfants, a ainsi pu profiter gratuitement de la présentation de films au moment de leur sortie en salles.

C'est donc le cinéma qui vient vers les enfants! Le président d'honneur des Toiles Enchantées est Mr Lambert Wilson. Les hôpitaux Necker et Armand-Trousseau ont été les premiers à ouvrir leurs portes. Des mécènes donnent des fonds pour acheter les équipements nécessaires à l'installation d'une vraie salle de cinéma. Trois types de films sont sélectionnés en version française selon l'âge des enfants: petits, préados et ados. L'association est reconnue d'intérêt général et agit sous le double patronage du Ministère des Affaires Sociales et de la Santé et celui de la Culture et de la Communication.

Une équipe est basée en région parisienne et une seconde équipe rayonne depuis Bayonne. Quatre pôles sont souhaités en plus de Paris. C'est à voir de même que l'entrée dans des centres de détention pour mineurs... Cette expérience a même été exportée à Los Angeles avec l'association jumelle "Enchanted Screens" qui cible les enfants pauvres et déscolarisés. La Belgique se dit intéressée...

Ainsi, les enfants hospitalisés gardent un lien avec le monde extérieur. Des équipes de tournage se déplacent même parfois pour des avant-premières. Des actrices et acteurs connus comme Karin Viard, Kad Mérad, Franck Dubost et Dany Boon répondent présents aux appels de l'Association et soutiennent les efforts des bénévoles. Bravo à ce beau projet qui donne de la joie aux enfants malades, qui grâce à lui oublient pour un temps leurs traitements lourds!

Pour tout contact, s'adresser aux Toiles enchantées sur le site: www.revedecinema.com/.

Lyliane

13/05/2017

Connaissez-vous le Bernard Pivot des cités?

Lors de l'émission Mille et Une Vies de Mr F. Lopez sur France 2 nous a été présentée l'initiative originale  de Mr Abdellah Boudour, qui organise des dictées géantes dans les quartiers. Depuis 4 ans en effet, ce trentenaire d'Argenteuil d'origine algérienne, sillonne la France et rassemble jeunes et moins jeunes(mamans, enfants, ados) autour de beaux textes de Victor Hugo ou de St Exupéry. Selon ses propres paroles, "le but de la dictée, c'est de promouvoir la littérature française auprès des jeunes des quartiers, mais aussi de leur apprendre l'importance des mots".

Apparemment, l'expérience est réussie car les dictées de Mr Abdellah Boudour sont devenues une véritable institution. Tous se concentrent, raturent, corrigent et se soufflent discrètement les bonnes réponses. Tout se passe dans une ambiance conviviale et bon enfant . Mr Boudour témoigne que " les gens sont contents de se retrouver, d'échanger, de rire"... Selon lui, c'est un véritable moment de vivre-ensemble.

Cette tentative de rassembler des dizaines d'habitants au pied de leurs immeubles n'était pourtant pas gagnée d'avance! Au départ, il y eut quelques réticences, mais aujourd'hui même les personnes qui semblaient les plus hostiles sont motivées. Cette année, Mr Abdellah Boudour espère battre un record de participation. Le 14 mai, il sera à Toulouse, le 24 Juin à Villiers sur Marne et le 8 juillet à Nogent sur Oise. Comme quoi même dans les quartiers, si l'on s'en donne la peine, la culture peut pénétrer!

Lyliane

12/05/2017

Aide aux migrants: trois papis et une mamie jugés à NICE le 16/5/2017...

 
  • SOLIDARITÉ AVEC LES SOLIDAIRES !
par Accueil RÉFUGIÉS · 23 774 signataires
MISE À JOUR SUR LA PÉTITION

Une mamie et 3 papis en procès à Nice pour "aide aux migrants"

Accueil RÉFUGIÉS
France

11 MAI 2017 — Françoise Gogois, Dan Oudin, Gérard Bonnet dit Gibi et René Dahon sont poursuivis pour aide au séjour et au transport de personnes en situation irrégulière.

Pourtant, ils n’ont fait que pallier les défaillances - accueil, gîte, couvert - ou comportements illégaux des autorités (violation du droit d’asile, délaissement de personnes vulnérables, reconduite à la frontière sans respect de la procédure. Cf. Synthèse d’Amnesty International de février 2017 et condamnation du préfet des Alpes-Maritimes par le Tribunal administratif le 30 mars 2017).
Vous que ces événements interpellent, vous qui êtes sensibles aux enjeux humains et politiques de ce procès, venez nombreux pour marquer par votre présence votre solidarité. Rendez-vous place du Palais de Justice de Nice le 16 mai à 13 heures 30.

4 papis-mamie en procès à Nice pour aide aux migrants

08/05/2017

Jouets d'enfants: attention aux cadeaux empoisonnés!

Il faut savoir, écrit un journaliste dans la revue de la Mutuelle Familiale de décembre 2016, que 60% des jouets sont importés d'Asie du sud-est. Or la majorité des jouets non conformes à notre législation européenne provient de Chine selon les données fournies par la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la répression des Fraudes), qui teste les produits. Ceux qui sont identifiés comme des produits toxiques et dangereux (16,5 % des jouets contrôlés) comportent le plus souvent un risque chimique: substances CMR (cancérigènes et mutagènes) et phtalates (DEHP, DPB, BBP, DINP, DIDP, DNOP) dans les jouets en PVC. Les jouets en bois peuvent aussi comporter des substances toxiques (formaldéhyde issu de colles...). C'est pourquoi 300 000 jouets chaque année sont soit remis en conformité soit détruits. Il est possible de consulter une liste des produits à risque  sur le site du programme européen d'alerte sur la vente d'articles nocifs (Rapex). De même, l'ONG WECF (Women in Europe for a Common Future) est sur le continent européen à la pointe du combat contre la toxicité des jouets.

Sachons déjà que seulement 10% des jouets sont fabriqués en France et 20% en Europe. C'est un marché important portant sur 3 milliards d'euros. Beaucoup de parents achètent sur Internet sans faire attention à la provenance des jouets. L'ANSES (agence nationale de sécurité et de santé) souligne pourtant que l'exposition de jeunes enfants aux substances chimiques par la respiration ou la salive expliquerait l'augmentation de certaines pathologies respiratoires ou neurologiques. Certaines peluches et poupées comportant des retardateurs de flamme peuvent avoir des incidences hormonales sur le développement ultérieur de l'enfant. De plus, les colorants de certains jouets (pâte à modeler, maquillage, peintures) comportent parfois des métaux lourds. L'union des consommateur UFC Que-Choisir, il y a 5 ans, avait la premiere alerté sur la présence de substances nocives dans les jouets. 

Quels bons réflexes faut-il donc adopter? Pour les jouets en plastique, choisir ceux disposant de la mention "sans PVC" ou "sans phtalates". Eviter les plastiques de catégorie 3, 6 et 7  et préférer les plastiques teintés dans la masse. Pour les jouets en bois, choisir ceux en bois brut non verni et décorés avec des peintures résistantes à la salive. Débarrasser les jouets neufs de leur emballage pour les laisser dégazer avant de les offrir. Privilégier les peluches en coton bio et  laver jeux en plastique, en bois, poupées et peluches avant de les donner aux enfants. La norme NF petite enfance et la mention PEFC ou FSC (jouets en bois) certifient que les jouets sont conformes aux normes sanitaires et environnementales. Une pollution sonore (au delà de 90 décibels) et électromagnétique (écrans, télé en 3D avant 6 ans au moins) reste également à contrôler par les parents. Enfin,  sachons que trois labels allemands, dont SpielGut, contrôlent l'absence de substances chimiques dans les jouets. Pour compléter le dossier, consulter par exemple: www.jeujouetethique.com.

Il serait peut-être nécessaire de réinventer les cadeaux de Noël (nombre de cadeaux, prix...), car notre affection ne se mesure pas en amoncellement de cadeaux. Souvent nos enfants jouent autant avec des emballages, des cailloux, des morceaux de bois! Ballons, cordes à sauter, livres, jeux de société, puzzles... sont également de bons jouets d'éveil. Passer du temps avec son enfant, aller avec lui marcher, jouer au parc, faire du sport, de l'accrobranche, au cinéma, à la plage, en voyage même sont également de fabuleux cadeaux!

Lyliane

01/05/2017

Perturbateurs endocriniens, un défi urgent pour protéger les citoyens...

Selon la revue Que Choisir qui consacre plusieurs pages de son numéro 558 au dossier des perturbateurs endocriniens, ceux-ci sont omniprésents dans notre vie quotidienne et pourraient favoriser de nombreuses pathologies (cancer du sein chez la femme jeune, des testicules chez l'homme jeune, obésité, diabète...). Depuis la mise en cause du Bisphénol A (BPA) et son interdiction dans les biberons en 2010, la polémique enfle et s'étend. Des soupçons pèsent en effet sur plus d'un millier des quelques 143 000 produits chimiques utilisés par l'industrie.

Mr Bernard Jegou, directeur de recherches à l'INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), est l'un des premiers scientifiques à s'être intéressé aux perturbateurs endocriniens. Certes, les pathologies constatées sont multifactorielles (équilibre alimentaire, exercice physique, stress ...), même si elles portent principalement sur des aspects génétiques et hormonaux. Les perturbateurs endocriniens sont en effet susceptibles d'interférer avec nos hormones. Or, nos glandes endocrines régissent le fonctionnement de notre organisme dans son ensemble (croissance, reproduction, métabolisme...)

Il a été démontré que c'est in utéro et lors de la puberté que les effets de ces substances pourraient être les plus forts. Les femmes enceintes notamment doivent être vigilantes (éviter les récipients en polycarbonates, les fast-food, l'ibuprofène, les insecticides, certains parfums, le tabac, les pesticides...). En 2013, le Parlement Européen annonçait que des mesures sanitaires devraient être rapidement prises, même si nos connaissances en la matière sont encore fragmentaires.

Toutefois, les lobbies industriels continuent de semer le doute dans les esprits pour retarder une interdiction de leurs produits, qui n'est toujours pas effective. Un tel cynisme, au mépris de la santé humaine, animale et de l'environnement, devrait être dénoncé haut et fort! Le retard pris sur ce dossier est même qualifié selon certains de "criminel". En attendant, que chacun d'entre nous par précaution évite certains cosmétiques, les emballages des fast-food, les phtalates (PVC), les peintures, les fruits et légumes traités par des pesticides et des conservateurs et les insecticides en général. 

Lyliane

29/04/2017

Plaidoyer pour les pollinisateurs sauvages

 

Plaidoyer pour 
les pollinisateurs sauvages

 Les mesures préconisées par les pouvoirs publics pour sauvegarder les pollinisateurs sauvages évitent le principal coupable : l'agriculture industrielle. (Photo : Un halicte sur knautia (c) L. Gilbaud)

POLLINIS EXISTE GRÂCE À VOUS

Merci pour vos dons, votre soutien et vos précieux messages :

Félix E., 87 ans, nous envoie des photos de pollinisateurs sauvages. Devant son chalet savoyard de Beaufort-sur-Doron, cet amoureux de la nature a constaté que tous les matins, entre 10h30 et 11h, un xylocope venait butiner ses épiaires :

« Je m'intéresse aux apoïdes solitaires et d'après les spécialistes, les listes rouges s'allongent dramatiquement. Le défrichage, l'usage des pesticides, la perte des habitats font que la situation va en se dégradant de manière accélérée. Je suis consterné par le statut désormais précaire de nos pollinisateurs ». Lucien M., Dracy le Fort.

« Voici un des abris que j'ai construit. Et j'en ai trois avec une quinzaine de nids chacun sur une fenêtre à l'étage. Les osmies ont déjà construit plus de 30 nids ! » Martine P. (Facebook)

 

Nos combats 
dans les médias

Ouest France (30 mars 2017) :  La commune de Torcé, en Bretagne, qui venait d'installer quatre ruches, a aussi décidé d'accorder une subvention à POLLINIS pour son combat en faveur des abeilles lors de la dernière réunion du conseil municipal. Un grand merci !

 
L'élection présidentielle permet de rappeler aux candidats à quelles conditions les citoyens sont prêts à leur confier leurs voix. A l'automne dernier, la Charte 2017 de POLLINIS pour la Protection des Pollinisateurs a ainsi recueilli 200 000 signatures. Forts de ce chiffre impressionnant, l'association a contacté les équipes de campagne des candidats pour leur demander de s'engager clairement pour la protection des pollinisateurs. Yannick Jadot, le candidat écologiste d'EELV (il s'est depuis rallié au candidat PS Benoît Hamon), a immédiatement signé la Charte. 

MOBILISATION = SIGNATURES !
Depuis un mois, pour faire monter la pression, nous avons mis en place un système qui permet à nos sympathisants d'envoyer directement un mail aux candidats pour qu'ils signent la Charte 2017 pour les pollinisateurs : 80 000 mails ont ainsi été envoyé aux 11 candidats ! En parallèle, plus de 5 000 tweets leur ont été adressés par nos membres !

Les prétendants à la présidence du pays ont pris la mesure de la mobilisation citoyenne autour des abeilles et des pollinisateurs. 
Fin mars, Eric Andrieu, responsable agriculture de Benoît Hamon et Nicolas Thierry, responsable de son pôle biodiversité, ont signé la Charte au nom de leur candidat. L'équipe de Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise), rencontrée le 28 février dernier, devrait faire de même incessamment sous peu. 

4 POINTS ESSENTIELS POUR LES ABEILLES
D'ici au 8 mai, date du deuxième tour, POLLINIS ne lâchera rien ! Nous continuons, portés par la vague massive de mails et tweets de nos sympathisants, à exiger :

Bien entendu, il ne s'agit pas de participer aux tentatives de « verdissement » sans lendemain de politiciens en mal de voix : nous veillerons à ce que les candidats signataires appliquent ces principes dans les votes et les décisions qu'ils prendront par la suite, en tant que président de la République, députés, sénateurs ou députés européens.

Les quatre points qui constituent le socle de la Charte 2017 pour la protection des pollinisateurs tracent les pistes à suivre pour contrecarrer le modèle agricole industriel actuel et préserver les véritables sentinelles de l'environnement que sont les insectes pollinisateurs. Car si les abeilles continuent de disparaître de nos campagnes, les conditions de notre indépendance alimentaire, la qualité, la diversité et la quantité de nos produits agricoles ne seront plus rassemblées. Sans parler de la beauté de nos paysages et de la variété des plantes à fleurs et de la faune sauvage.

NOUVEAU BOMBARDEMENT DE MAILS ET DE TWEETS !
A moins d'une semaine du premier tour du scrutin, il faut absolument poursuivre notre mobilisation. Tous ceux qui n'ont pas encore interpellé les candidats peuvent encore le faire en cliquant ICI. Les autres peuvent aussi inciter tous leurs amis, leur famille, leurs collègues à faire de même... Ensemble nous ferons avancer la cause des pollinisateurs !

En plus de l'abeille domestique, vedette des pollinisateurs, il existe de très nombreux pollinisateurs sauvages (papillons, bombyles, coléoptères, fourmis, etc.), et notamment toutes les abeilles sauvages : bourdons, halictes, xylocopes, colletes... Ces insectes, qui pollinisent plus de 80 % des plantes à fleur, étape nécessaire à la formation des fruits et des graines, sont essentiels à la qualité, la quantité et la diversité de notre alimentation. Leur disparition aurait aussi des conséquences désastreuses sur la faune et la flore sauvages.

DÉCLIN DRAMATIQUE
En 2015, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a publié une première évaluation alarmante : en l'absence de données disponibles, on ne connaît pas l'état des populations de 79% des abeilles sauvages. Parmi celles qui ont pu être étudiées, plus de 9% sont en voie d'extinction et 5% le seront dans un avenir proche. Les pollinisateurs sont victimes principalement de la disparition de leur habitat et de leurs sources d'alimentation, ainsi que de la pollution de l'environnement. Les causes de leur déclin sont multiples, mais en haut de la liste

on retrouve : l'agriculture industrielle. Pesticides, monoculture, disparition des fleurs sauvages, des bocages, des haies, des souches d'arbres...

LES LOBBIES TRÈS ACTIFS
L'année dernière, le Ministère de l'Écologie a lancé un plan national d'actions baptisé 
« France Terre de pollinisateurs ». Il documente finement les diverses causes du déclin des pollinisateurs. En filigrane, on lit partout la responsabilité du modèle agricole actuel.

Pourtant, arrivé aux recommandations : surprise ! L'agriculture industrielle n'est jamais remise en cause. Au lieu d'une reforme profonde et ambitieuse de ce secteur, des petites mesures anecdotiques sont proposées, à l'image de ces bandes fleuries le long des champs traités, véritables pièges à pollinisateurs... Cet habile tour de passe-passe illustre une fois de plus la main-mise de l'agro-industrie sur les activités des agriculteurs, et celle des lobbies sur la plupart de représentants politiques. Un combat pour lequel POLLINIS va redoubler d'efforts.

SOUTIEN AUX PROJETS

Les abeilles sauvages vous remercient

 

Grâce à votre générosité, le réseau scientifique APIFORMES poursuit le recensement des abeilles sauvages. Dans les jours qui viennent, partout en France, les élèves des lycées agricoles volontaires vont récolter des spécimens au filet à papillons dans les champs cultivés de leurs fermes écoles.

Les pollinisateurs sauvages aussi disparaissent en silence, victimes méconnues de l'agro-industrie, des pesticides et de la disparition des haies et des ressources alimentaires. Avec le soutien des citoyens, POLLINIS vole à leur secours.

 
Recenser les abeilles sauvages tout en sensibilisant les futurs agriculteurs à leur importance cruciale pour l'agriculture : voilà le but du programme scientifique APIFORMES. Lancé par l'INRA (Institut national de la recherche agronomique) et la Bergerie nationale en 2007, ce projet essentiel est régulièrement menacé, faute de moyens suffisants. Mais grâce aux dons de ses sympathisants, POLLINIS est parvenu à le soutenir depuis 2013.


DES DONS SALVATEURS
Cet hiver, l'association a organisé avec succès une seconde demande de dons pour permettre la poursuite d'APIFORMES, qui ne bénéficie plus du soutien financier du ministère de l'Écologie. Grâce à la mobilisation des citoyens, dans les semaines qui viennent, une étape cruciale va pouvoir débuter : les élèves agriculteurs des 23 lycées agricoles volontaires partout en France vont récolter à l'aide de filets à papillons les abeilles sauvages dans des champs cultivés. Elles seront ensuite envoyées à l'INRA d'Avignon pour identification. 

A terme, ces captures devraient permettre d'analyser l'impact de chaque espèce sur la pollinisation des cultures.

POLLINISATION ET AGRICULTURE
Ces données sont primordiales car les abeilles sauvages, championnes de la pollinisation, sont aujourd'hui menacées par les pratiques agricoles (pesticides 

Nicolas BLANCHARD a rejoint le pôle « Pollinisateurs sauvages » de POLLINIS début avril pour un stage de trois mois. Ses missions : aider l'équipe à rassembler et populariser les connaissances sur les pollinisateurs, alerter le public sur les espèces en danger en France et construire des argumentaires pour mieux les défendre auprès des élus. Nicolas est en troisième année de mastère à l'Institut supérieur de l'environnement (ISE) pour devenir ingénieur-juriste de l'environnement.

Jérémy PEPIN a rejoint le projet « Anti-frelon asiatique » de POLLINIS dans le cadre d'un stage de 6 mois. Etudiant depuis plus d'un an à « 42 », une nouvelle école d'informatique gratuite au fonctionnement participatif, Jérémy contribue à la mise en place des solutions techniques, électroniques et informatiques. Il poursuit également des missions de Recherche & Développement et service informatique au sein de l'association.

POLLINIS forme les futurs ingénieurs agronomes au « plaidoyer ».

 

Sans votre soutien nous ne pourrions pas lutter à Bruxelles et à Paris pour sauver les abeilles et les pollinisateurs sauvages ; nous ne pourrions pas passer aux cribles les règlementations ou commander des études scientifiques ; nous n'aurions pas les moyens d'alerter le public et de monter des dossiers de contre-lobbying citoyen pour aller défendre l'intérêt général au cœur des institutions.

 

JE FAIS UN DON

 
 

Vos signatures aux pétitions nous confèrent une légitimité indispensable qui nous ouvre les portes des représentants politiques. Vos dons donnent à POLLINIS la totale liberté d'action et de parole dont nous avons besoin pour faire pression efficacement sur les décideurs politiques.

Dans les mois qui viennent, grâce à vous, POLLINIS va mener de front plusieurs combats pour :
  • inscrire nos luttes à l'agenda des candidats à l'élection présidentielle française et aux imminentes élections législatives ;
     
  • obtenir une interdiction réelle de tous les pesticides tueurs d'abeilles en France;
     
  • contrer les lobbies à Bruxelles pour y faire interdire les pesticides néonicotinoïdes partout en Europe ; 
     
  • publier une étude sur les autorisations de mise sur le marché (AMM) des pesticides pour reformer le système d'homologation européen ;

  • accélérer la transition vers une agriculture respectueuse de la nature et des pollinisateurs dont elle dépend ;

  • poursuivre notre combat pour les pollinisateurs sauvages ;
  • protéger notre abeille locale, l'abeille noire.
Pour mener tous ces combats de front, nous avons besoin de votre aide.

Merci à nos 20 000 précieux donateurs réguliers et au million de citoyens qui nous soutiennent.
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Toutes les informations nécessaires pour permettre la transaction ne vous seront demandées qu'à la fin, sur le serveur ultra-sécurisé de la banque. POLLINIS vous garantit une totale confidentialité de vos données personnelles. 

 
 

L'interdiction des tueurs d'abeilles votée par la France en juillet dernier ressemblait à une étape prometteuse. Mais en France comme à Bruxelles, il ne faut pas baisser la garde !

 

Ce sont les agrochimistes qui déterminent la classification des substances dont ils souhaitent l'homologation, sur la base d'études qu'ils commanditent eux-mêmes...

Le long combat des citoyens et des associations environnementales ont permis l'été dernier le vote par l'Assemblée nationale de l'interdiction des néonicotinoïdes. Pour rappel, ces insecticides tueurs d'abeilles, utilisés en Europe sur les grandes cultures (maïs, colza, tournesol, betteraves, pommes de terre, etc.), sont la pierre angulaire du système agricole actuel et le symbole de ses pratiques délétères et mortifères pour les pollinisateurs.

Mais comme l'a tout de suite souligné POLLINIS, cette interdiction pose de nombreux problèmes. D'abord, les néonicotinoïdes ne seront véritablement interdits en France qu'en 2020 (il est possible d'obtenir des dérogations jusqu'à cette date). Ensuite, la loi ne stipule pas qu'ils doivent être remplacés par des méthodes écologiques, laissant la porte ouverte

à la substitution de ces molécules par d'autres tout aussi toxiques !

DES NÉONICOTINOÏDES 
« CACHÉS »
D'ailleurs, Bruxelles, avec un sens du timing impressionnant, a déjà autorisé deux molécules – le sulfoxaflor et le flupyradifurone – qui n'ont pas été classées comme néonicotinoïdes alors que selon plusieurs spécialistes, dont le Dr Jean-Marc Bonmatin chargé de recherche au CNRS et spécialiste en toxicologie, ces substances actives « présentent des caractéristiques moléculaires qui leur permettraient d'être classées dans la catégorie des néonicotinoïdes ». Il faut savoir que ce sont les agrochimistes qui déterminent la classification des substances dont ils souhaitent l'homologation,

sur la base d'études qu'ils commanditent eux-mêmes... POLLINIS va donc se battre pour que les « néonics cachés » soient inclus dans le processus d'interdiction des néonicotinoïdes. 

L'association est aussi en train de finaliser une grande étude sur cette question des autorisations de mise sur le marché des pesticides au niveau européen, afin de proposer des réformes précises vers plus de transparence et de sécurité.

DEMAIN BRUXELLES
Par ailleurs, POLLINIS s'inquiète de ce que le décret d'application de l'amendement à la 
« Loi biodiversité » portant sur l'interdiction des néonics n'ait toujours pas été signé par le gouvernement sortant. L'association s'est engagée dans une veille minutieuse pour saisir les ficelles de ce retard et s'assurer que les choses avancent bien dans le bon sens...

Cette bataille a lieu en France, mais la guerre se mène aussi à Bruxelles où les lobbies sont particulièrement actifs en ce moment : en effet, le moratoire sur trois néonicotinoïdes voté en 2013 doit être réévalué d'ici à la fin de l'année. Il est crucial de l'étendre enfin à l'ensemble des tueurs d'abeilles, anciennes et nouvelles générations. Nous allons avoir besoin de votre aide.

notamment) et la destruction de leurs habitats. Or leur disparition aurait non seulement un impact considérable sur la biodiversité animale et végétale, mais aussi sur la disponibilité et la diversité alimentaires, avec des conséquences néfastes sur la santé humaine... Il est donc urgent de connaître les abeilles sauvages pour pouvoir les sauvegarder.

Le plaidoyer est le pendant associatif du lobbying, sauf que le premier se préoccupe de l'intérêt général quand ce dernier défend uniquement les intérêts privés. Lorine et Matthieu, deux ingénieurs agronomes de POLLINIS, sont intervenus pour animer un cours intitulé « Le plaidoyer comme outil d'interpellation du politique » dans le cadre de la formation des futurs ingénieurs agronomes en deuxième année à l'école AgroParisTech.

 


Après une présentation des actions de l'association POLLINIS et de ses outils pour défendre ses combats (pétitions, partenariats, actions de terrain, études, événements...), l'équipe a proposé un jeu de rôle : les étudiants pouvaient se glisser dans la peau d'un chargé de plaidoyer et proposer des stratégies et des actions pour interdire les pesticides de synthèse, introduire du bio, de l'équitable et du local dans les cantines françaises, empêcher l'adoption du traité de libre-échange CETA en France...

NOUVELLE GÉNÉRATION
Les campagnes de plaidoyer imaginées par les étudiants ont ensuite été analysées et commentées. A l'issue de l'après-midi, les étudiants étaient visiblement ravis. Nos ingénieurs agronomes – qui ont aussi beaucoup appris à leur contact – envisagent donc de pérenniser ce type de formation afin de sensibiliser un public de futurs ingénieurs amenés à influencer la politique agricole de notre pays.

CONTRECARRER LE MODÈLE AGRICOLE INDUSTRIEL ACTUEL

INTÉRÊTS PRIVÉS 
VS INTÉRÊT GÉNÉRAL

 

Le 23 février dernier, POLLINIS était à la conférence "L'agriculture dans la campagne présidentielle de 2017", organisée par le Centre de recherches politiques de Sciences Po. (Cevipof) à Paris. L'équipe y a interpellé les représentants des candidats pour qu'ils s'engagent à signer notre Charte 2017 pour les pollinisateurs.

  • un coup d'arrêt d'urgence au déclin dramatique des pollinisateurs ;

  • la protection des droits des citoyens contre les abus de l'industrie agrochimique qui décime les abeilles ;

  • la garantie que de nouvelles substances toxiques pour les abeilles et les pollinisateurs sauvages ne seront plus mises sur le marché ;

  • l'accélération de la transition vers une agriculture respectueuse des pollinisateurs dont elle dépend.

Matthieu et Lorine à AgroParisTech.

27/04/2017

Un réflexe à perdre d'urgence: croiser les jambes...

Selon Mme Caroline Lambert, vice-présidente de l'Association Française de Chiropraxie (AFC) et Mme R.Etienne, journaliste à Version Fémina d'avril 2017, le fait de croiser les jambes est néfaste à court, moyen et long terme pour notre corps. nous ne nous rendons pas compte que lorsque nous croisons les jambes, une hanche passe vers l'avant, ce qui fait faire une rotation au bassin et oblige la colonne vertébrale à compenser. A la longue, ce mauvais enchaînement de postures peut induire des douleurs récurrentes au niveau de la fesse, un lumbago à répétition ou une sciatique chronique. Si l'on croise à la fois les genoux et les chevilles, on risque à terme une scoliose.

Cette asymétrie (croisement prépondérant d'un côté) peut également être à l'origine d'une tension de la colonne et d'une usure prématurée d'une des hanches. Ce qu'on ne sait pas forcément, c'est que la position jambes croisées peut provoquer des troubles veineux (varices, phlébite...). De plus, lorsqu'on travaille jambes croisées, on est davantage fatigué, moins concentré, car les muscles sont contractés. En cas de grossesse, cette attitude néfaste peut même entraîner un manque d'oxygène et une carence en nutriments pour l'enfant à naître.

Il nous est donc vivement conseillé d'apprendre à nous asseoir et de nous débarrasser de cet automatisme. Les spécialistes conseillent de faire l'acquisition d'un gros ballon de fitness d'un diamètre de 65 à 75 cm (gym ball ou fit ball). En le tenant entre les genoux,on est obligé d'adopter une bonne position. En s'asseyant aussi sur le bord de la chaise, jambes écartées, dos droit sans aucun appui, on soulage sa colonne vertébrale. Il est également recommandé de se caler au fond d'un siège, les pieds bien à plat. Bref, tous ces trucs sont susceptibles de nous aider à conscientiser notre posture et à lâcher peu à peu cette façon de s'asseoir, qui nous vrille tout le corps sans que nous nous en rendions compte.

Lyliane

23/04/2017

Oser la fraternité avec l'ACAT (action des chrétiens contre la torture)...

Le journal de l'ACAT, résumant toute une année de ses actions, rapporte tout ce qui a été fait, notamment en partenariat avec l'Eglise Protestante Unie de France (EPUF) et le Service Jésuite des Réfugiés (JRS), autour du mot d'ordre :"Accueillir". Ils ont depuis novembre 2016 formé des groupes de réflexion et de sensibilisation au niveau local. Il leur a paru en effet en tout premier lieu nécessaire de montrer qu'ils sont nombreux à se préoccuper des conditions d'accueil des étrangers en France et en Europe et de rappeler que le droit d'asile est un droit fondamental partout dans le monde.

Avec l'idée de résister aux discours politico-médiatiques hostiles aux étrangers qui sont distillés ça et là dans notre pays et alentour, l'ACAT a choisi de plaider en faveur d'une politique migratoire d'accueil, respectueuse des Droits de l'Homme. Les participants à ces "pôles de résistance" ont d'abord échangé et partagé leurs préoccupations, leurs réflexions et leurs propositions. Puis ils ont construit un discours commun sur lequel ils doivent s'appuyer pour interpeller leurs élus.

Des expositions comme "Voyage en barbarie-l'exode d'Erythrée" ont été présentées dans plus d'une dizaine de villes en France. Les militants de l'ACAT ont également organisé des projections-débats autour du documentaire d'Avi Mograbi "Entre les frontières", parce qu'il interroge la notion de réfugié. Des repas solidaires, des veillées de prière, des opérations stickers, des moments d'échanges ont rythmé cette campagne.

Des rassemblements régionaux ont aussi porté sur cette thématique comme "J'étais un étranger et vous m'avez accueilli" en Auvergne, "L'accueil des migrants, comment puis -je y contribuer?" en région lyonnaise... Défendre le droit d'asile est également dans le mandat de l'ACAT avec deux volets distincts: l'assistance juridique aux étrangers (175 exilé(e)s de 31 nationalités différentes ont été reçus et accompagnés en 2016) et le plaidoyer auprès des instances internationales telles le CAT (Comité contre la torture des Nations unies) et nationales comme l'OFPRA (office français de protection des réfugiés et apatrides), les sénateurs et les parlementaires.

Pour aller plus loin, chacun dans notre coin de France, un dossier pédagogique avec 15 fiches pour changer de regard sur l'étranger, des dossiers, des messages de l'ACAT sont disponibles sur le site Internet: www.acatfrance.fr/accueildeletranger.

Lyliane

 

22/04/2017

Maintien des personnes âgées à domicile...

Selon l'US Retraités d'avril 2017, un sondage de 2012 montre que 90% des personnes interrogées à cette époque choisissaient de rester à domicile même si leurs capacités physiques se détérioraient. Un dossier consacré à ce sujet revient sur l'évolution de la politique sociale en France. Nous apprenons donc que jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale, les pouvoirs publics choisissaient l'hospice. C'est le rapport Laroque de 1962 qui commença à évoquer une nouvelle politique de la vieillesse et à imaginer des solutions de maintien à domicile. Des aides ménagères étaient certes apparues dès les années 50, mais il fallut attendre les années 1980 pour que la question de la prise en charge des personnes âgées devienne une question à la fois individuelle et de société. Le Plan Borloo en 2005 a permis le développement d'emplois précaires (aides à domicile) et la privatisation des services d'aide à la personne au détriment d'une politique publique.

Qu'en est -il aujourd'hui? Un rapport du Sénat datant de 2014 pointait cette évolution et préconisait un tarif unique d'intervention, une amélioration des conditions de travail, des salaires et de la qualification des personnels. La Loi Adaptation de la société au vieillissement (AVS), votée en décembre 2015, a procuré quelques avancées (revalorisation de l'APA, aide aux aidants, prévention et modalité d'autorisation pour les structures...). Toutefois, elle ne répond pas véritablement au défi du vieillissement, puisque le financement du maintien à domicile n'a pas été revu. Pourtant, il faut savoir que la majorité des personnes âgées vieillissent dans de bonnes conditions d'autonomie. Seuls 8% des plus de 60 ans sont dépendants et une personne sur 5 de plus de 85 ans. L'âge moyen de la perte d'autonomie serait de 83 ans... Il y a donc de nombreuses années à envisager avant la solution de la maison de retraite!

Certes, des améliorations dans les appartements existent déjà: douches avec appuis, alarmes personnelles, portage de repas... Il semble néanmoins nécessaire pour notre société de repenser l'aide à domicile, ses enjeux et son organisation. En effet, se faire accompagner dans toutes ses dimensions (physiques, psychiques et sociales) quel que soit son revenu personnel, marquerait un réel progrès. Espérons que ce débat ne sera pas escamoté et que nos aînés pourront vraiment choisir les contours de leur vieillesse... Car c'est au fond à chacun de nous que s'adressent ces choix de société!

Pour approfondir ces questions, il est possible de se connecter sur des sites Internet comme: www.dependance-infos.com/maintien-a-domicile ou 

www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/vivre-domicile/amenager-son-logement ou aussi:
www.notretemps.com › Famille Maison › Aide à la personne › Aide à domicile
 
Lyliane 
 
 

 

21/04/2017

Kif kif vivre ensemble!

Dans la revue hebdomadaire Version Fémina, un petit article d'avril 2017, émanant de Mr Frédéric Lopez et recueilli au cours de son émission journalière Mille et une Vies sur France 2 en début d'après-midi, m'a fait sourire. Il s'agit de l'initiative de Denis, un parisien trentenaire, qui se sentait révolté par "l'entre-soi et le cloisonnement de la société française". Alors, il a imaginé de créer des ponts entre les gens de milieux différents et de lutter ainsi contre les déterminismes sociaux. Car, beaucoup ne sortent pas de leur quartier et gardent de ce fait des préjugés envers autrui.

Le principe est simple: il suffit de s'inscrire sur le site: kifkifleblog.wordpress.com et de répondre à des questions sur ses goûts, ses loisirs et ses valeurs. L'association que Denis a crée décide alors de l'inconnu ou l'inconnue que vous devrez rencontrer. Avant le RV vous n'avez aucune information sur cette personne. On vous indique simplement un signe distinctif (chapeau, écharpe, chaussures, couleurs de vêtements...)qui vous permettra de le reconnaître et de l'aborder. Il ne reste plus qu'à la magie d'opérer!

Car Denis est persuadé que ces rencontres surprises avec des personnes issues de générations, de cultures, de religions, de milieux sociaux différents peuvent ouvrir les esprits et permettre à chacun de vraiment sortir de sa zone de confort. En général, à la fin de la rencontre, tous n'ont qu'une envie: faire une nouvelle rencontre!

Le vivre ensemble commencera peut-être grâce à des initiatives de ce genre... Alors, qui s'inscrit sur kifkifleblog.wordpress.com et nous raconte sa rencontre?

Lyliane

19/04/2017

Cristaux de soude, bons à tout faire!

Dans le Journal gratuit Culture Bio de juillet/août 2016, un article de Mme Sarah Portool fait le point sur les multiples usages des cristaux de soude. Ceux-ci en plus sont très bon marché! On les nomme également carbonates de soude ou bicarbonates de soude. Ils ne contiennent aucune substance chimique nuisible pour notre santé et notre environnement. Leur empreinte carbone est environ 3 fois plus faible que celle  d'un paquet de chips.  Ils sont en effet obtenus à partir de craie et de sel, extraits et transformés en France selon un processus chimique court et non toxique. Toutefois, selon mention portée sur les paquets, généralement on les manipule avec des gants afin de protéger sa peau.

Ils décapent, dégraissent, désodorisent, détartrent, désinfectent comme des détergents habituels. C'est le produit idéal pour les gros travaux. Le percarbonate de soude ou eau oxygénée est un agent blanchissant dans les lessives écologiques. Dans beaucoup d'hôpitaux outre-Atlantique, il remplace l'eau de javel pour la désinfection, sans la toxicité du chlore. En fait, dans la maison, il sert pratiquement à tout: de l'entretien de la salle de bain, à la vaisselle, sans oublier une fonction de lutte contre les parasites du jardin.

En cuisine, c'est un excellent agent levant pour remplacer la levure chimique pour le pain ou la pâtisserie. Il peut également réguler l'acidité des aliments. Excellent déodorant, on peut l'ajouter dans l'eau du bain, s'en servir comme dentifrice ou comme shampoing sec. Enfin, comme il est alcalin, il est vendu en pharmacie comme anti-acide. Bref, avec le bicarbonate de soude, nous avons une alternative bon marché aux produits d'entretien, d'hygiène et de cosmétiques classiques.

Lyliane

18/04/2017

L'harmonie des âges serait à conquérir...selon la MGEN (mutuelle générale de l'éducation nationale)

Une interview de Mme Bernadette Puijalon, anthropologue spécialiste du vieillissement, dans Valeurs Mutualistes, journal de la MGEN, m'a fait réfléchir à la question des liens intergénérationnels. Autrefois, en effet, cette question ne se posait pas car plusieurs générations vivaient sous le même toit. Désormais, dans nos sociétés occidentales les âges sont séparés et les rencontres sont beaucoup moins fréquentes. Mme Puijalon pointe un paradoxe actuel:"notre société chante la jeunesse, mais fait des conditions économiques très difficiles à ses jeunes; elle nous commande de ne pas vieillir, mais elle n'a jamais fait autant économiquement pour ses vieux."

Selon l'anthropologue, les relations entre les générations à toutes les époques sont porteuses de conflits éventuels dans la sphère privée comme publique, généralement autour de l'avoir, du savoir et du pouvoir. L'harmonie des âges serait donc à conquérir, car c'est l'un des ciments du "vivre ensemble". C'est pourquoi, selon Mme Puijalon, des actions de solidarité intergénérationnelle peuvent remettre en cause des stéréotypes et jouer un rôle fort à notre époque où beaucoup de repères semblent brouillés.

Un sondage BVA réalisé à la demande des Petits Frères des Pauvres montre que 88% des 18/24 ans interrogés se disent prêts à consacrer du temps à une personne âgée. De même, une enquête Viavoice, réalisée en 2016, révèle que pour 88% des Français la relation entre les générations est considérée comme satisfaisante. L'INSEE, dans son portrait social de 2016, ajoute que 43% des personnes interrogées disent avoir eu l'occasion d'obtenir un soutien moral, une aide financière ou matérielle de la part d'un membre de leur famille, d'un ami ou d'un voisin.

Que ce soit en effet pour garder des enfants malades ou des petits-enfants pendant les congés scolaires, pour conseiller ou donner un coup de pouce à un jeune désireux de s'installer, dépanner un jeune ménage qui cherche un prêt pour construire sa maison, les seniors la plupart du temps répondent présents. En parallèle, il ne faut pas oublier que beaucoup d'aidants donnent de leur temps et de leur affection à entourer une personne vieillissante et devenue dépendante. D'autant que, selon l'INSEE, en 2050 un Français sur 3 sera âgé de 60 ans ou plus contre 1 sur 5 en 2005...

Bref, réjouissons-nous de constater que, malgré la crise économique et l'éclatement des familles, les liens entre générations demeurent forts. Et ne nous privons pas de pratiquer des échanges sociaux et solidaires entre voisins comme entre parents d'une même famille. Il me semble que nous avons tous à y gagner!

Lyliane