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03/02/2019

Connaissez-vous La Déclaration des Droits des filles?

 

La déclaration des droits des filles

Cette déclaration s’adresse aux filles comme aux garçons et comporte quinze articles qui abordent des thèmes variés : la tenue, l’apparence et les attitudes, les jeux et les activités, l’école, les métiers, les lectures, enfin tout ce qui fait la vie  qu’on prête généralement aux adolescents et qui doit aussi être celle des filles qui  ont, elles aussi, le droit d’avoir de l’ambition.

 

Article 7 : le droit de choisir de métier qu’elles veulent, conductrice de camion, astronaute, commissaire de police, juge, directrice d’usine, Présidente de la République, sculptrice, chirurgienne…

Cette liberté s’étend aussi au domaine de l’amour, le dernier article, le plus audacieux : le droit d’aimer qui elles préfèrent : garçon ou fille (ou les deux)

 

Avec humour, des dessins amusants cette déclaration brise les stéréotypes et propose aux filles comme aux garçons de vivre et de s’amuser à égalité.

Écrit par Elisabeth Brami, illustré par Estelle Billon-Spagnol et publié aux éditions Talents Hauts, avec le soutien d’Amnesty International. Il existe aussi une déclaration des droits des garçons.

Selon Enfance Majuscule.

Qui est la star actuelle de la Blockchain?

Là où les jeunes apprennent à sortir de leurs zones de confort, certains s’emploient aux études, d’autres s’intéressent à l’exploration du monde social, dans d’autres cas comme celui de Vitalik Buterin, c’est l’esprit entrepreneurial qui est déjà implémenté dans la tête.

Originaire de Kolomna à Moscou, le jeune Vitalik ( 24 ans) passe son temps à trifouiller le monde d’internet et de la programmation informatique. Il n’attendra pas longtemps avant de décrocher sa première récompense dans des compétitions geek comme les olympiades de l’Informatique où il rapportera une médaille de bronze.

 Ayant la double nationalité russo-canadienne, son déménagement vers le continent

américain et la naissance du Bitcoin lui souffleront une nouvelle idée centrée vers le

marché des crypto-monnaies.

Amoureux de l’informatique, il dédie la majeure partie de son temps à l’étude de la plateforme décentralisée en même temps qu’il effectue son cycle universitaire au sein de l’université de Waterloo. En 2014, Vitalik arrête définitivement ses études au sein de l’institution pour se concentrer totalement au développement de sa blockchain personnelle. Il passe sa vie dans les avions et il est courtisé par de nombreuses sociétés dont Google.

Inspiré par la réussite et la fulgurance de Bitcoin, Buterin a pris tout son temps pour l’étudier de tous les côtés, que ce soit au niveau de la programmation, des caractéristiques marketing, des conditions d’exploitation et de l’écosystème de la plateforme. Après ce long moment d’observation (qui a commencé en 2011 quand même), le jeune prodige lance Ethereum, une Blockchain qui s’inspire du Bitcoin tout en affichant une caractéristique plus souple et plus accessible. Le réseau Ethereum sera également alimenté par sa nouvelle monnaie baptisée Ether (ETH).

A ce jour, écrit un journaliste du journal Le Point d'octobre 2018, 300 000 développeurs travaillent sur Ethereum dans le monde. Ce système d'hébergement de logiciels donne ce qu'on nomme "des contrats intelligents". Cela permet en fait de développer des applications en tous genres. Chaque ordinateur participant reçoit une petite récompense pour son travail (infos envoyées ). La monnaie reçue est l'ether, que l'on peut échanger éventuellement contre des euros.

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J'ai reçu dernièrement un commentaire à rajouter à cet article. Je le fais bien volontiers. Si vous voulez aller plus loin , contactez Guillaume.

"Qui plus est, je tiens un site web spécialisé sur l'univers des cryptomonnaies et de la blockchain. En effet, nous traitons avec mon équipe l'actualité du secteur, mais réalisons aussi des dossiers et des tutoriels qualitatifs. Nous avons réalisé un article sur Vitalik Buterin (l'un des plus fournis en français) disponible à cette adresse : https://cryptoactu.com/vitalik-buterin-qui-est-le-createur-dethereum/ ! N'hésitez pas à aller le consulter pour des informations complémentaires sur sa vie et son développement d'Ethereum et à nous citer en source si vous trouvez cela pertinent ! Cordialement, Guillaume"

 

31/01/2019

Colocataires de coeur à La Crau (83)...

Dans un quartier résidentiel d'une maison de village de La Crau, dans le Var, nous explique Mme Karine Michel dans le magazine "Nous", 3 personnes ont créé leur association La Coloc' afin de promouvoir des artistes et des artisans du coin. En effet, Cécile, psy du vêtement, Benjamin, coiffeur à domicile et Mila, ancienne danseuse et styliste, se sont associés et ont imaginé un lieu d'échanges et des ateliers destinés à aider le public à retrouver par exemple l'estime de soi...

Chacun d'entre eux est indépendant et a ses jours d'ouverture. L'une ouvre le mercredi et le samedi seulement. Une autre organise des manifestations sur RV le reste de la semaine (défilés de mode, customisation de vêtements…). Un atelier de réflexologie a même lieu dans l'espace ouvert sur un jardin. Un concept original où l'entraide et l'écologie sont de règle.

Dans nos villes et villages, il y a place pour l'innovation et l'association de personnes de bonne volonté mettant leurs talents en partage. Pour en savoir davantage, s'adresser sur Facebook à "La Coloc" ou écrire à l'association, 6, Impasse des Palmiers à La Crau (83).

30/01/2019

Faudrait-il devenir flexitarien ou flexitarienne?

Le flexitarisme est un régime comprenant beaucoup de fruits, légumes et protéines végétales, tout en continuant à consommer des petites quantités de produits provenant des animaux. Bon pour la santé et l’environnement.
 
Sharon Palmer, nutritionniste spécialiste de l'alimentation et du développement durable à base de plantes à Los Angeles, déclare à CNN: «Bien que les régimes végétaliens et végétariens soient associés aux impacts environnementaux les plus faibles, tout le monde n'est pas intéressé par ces styles de vie. Mais tout le monde peut se nourrir davantage d'un régime flexitarien. Cela ne veut pas dire que vous devez renoncez complètement à la viande, mais vous en réduisez considérablement la consommation».
 
Une étude publiée en octobre 2018 dans le journal Nature a montré que si la population mondiale continue de suivre la voie d'un régime occidental, riche en viande rouge et en aliments transformés, les pressions environnementales du système alimentaire augmenteront de 90% d’ici 2050. En bref, "ton Big Mac de lendemain de soirée, tu peux l’oublier et le remplacer par une assiette de légumes rôtis et quinoa".

Slate.fr - Slate - vendredi 11 janvier 2019
 

29/01/2019

Mieux vaut consigner que recycler le verre...

L'association Zéro Waste France publie dans la revue Biocontact de janvier 2019 un article émanant de l'ADEME passant au crible 10 dispositifs français de consigne  pour le réemploi d'emballages en verre. Son verdict est sans appel: la réutilisation des bouteilles (lavage et re-remplissage) est plus intéressante que l'utilisation des bouteilles à usage unique.

Pour réaliser l'étude, l'Ademe a pris en compte l'ensemble des étapes du cycle de vie d'une bouteille: fabrication, conditionnement, transport, lavage et collecte des déchets. Les résultats confirment l'intérêt environnemental de réutiliser les bouteilles. Le système avec consigne  présente, en effet, une performance environnementale supérieure ou équivalente au système sans consigne.

"Le réemploi du verre", poursuit l'article, " n'est pas seulement une bonne opération pour la planète: il se révèle aussi plus pertinent d'un point de vue économique". L'étude révèle, en effet, que pour 6 des 7 dispositifs de consigne étudiés, les coûts de gestion sont moindres que dans un système de bouteille à usage unique. C'est précisément le taux de retour des bouteilles qui permet de réaliser des économies: plus les consommateurs rapportent les bouteilles consignées, plus le coût diminue.

Pour certains dispositifs, la consigne coûte même deux fois moins cher qu'un système à usage unique.   Par exemple, pour vendre 1000 litres de boisson, le système consigné de la bière alsacienne Météor coûte 256 euros au total, là où son équivalent en bouteille à usage unique coûte 517 euros.

Alors que le directives européennes récentes invitent les Etats à réduire l'usage du plastique et à faire progresser le réemploi des emballages, ce rapport offre des propositions concrètes pour réduire le recyclage du verre à usage unique. Pour approfondir le sujet, consulter le site Internet: www.zerowastefrance.org.

Lyliane

Apprendre à brasser sa propre bière en amateur...

Il existe en effet un peu partout dans notre pays "des brasseurs du dimanche" qui à intervalle régulier se réunissent et concoctent de la bière. Mme Kathleen Junion dans le magazine "Nous " a interviewé des amateurs de bière à Nice(06), qui fabriquent régulièrement leur breuvage préféré. Mrs Jean-Charles Chemin et Guillaume Marro se retrouvent en effet avec d'autres amateurs le week-end dans la micro-brasserie de la Bonne Bière à Nice, après avoir pendant un an "galéré dans le garage d'une amie". 

Ils ont fondé en septembre 2018 leur propre association "Les brasseurs du dimanche", dont l'adhésion est gratuite. Ils s'appuient sur les conseils d'un maître brasseur revenu du Canada, Mr Jean-Baptiste Pin et ils s'amusent à tester différentes recettes. Pour faire de la bière, expliquent-ils, il faut 3 ingrédients: de l'orge moulu, de l'eau et du houblon. Ils utilisent du matériel professionnel: une cuve capable de contenir 40L d'eau à 75° pour obtenir le maltage, puis une autre cuve dans laquelle ils portent le liquide à ébullition, en y ajoutant alors du houblon, qui vient de Slovénie.

Il faudra ensuite attendre quelques heures que la fermentation commence grâce à l'ajout de levure, afin d'obtenir une boisson alcoolisée. Blanche, blonde, brune ou ambrée, selon son degré de fermentation, la bière se dégustera trois semaines plus tard. Si des amateurs veulent participer à l'atelier brassage de NICE, il leur en coûtera 20 euros. L'adresse du local est: Les brasseurs du dimanche, 428, Boulevard de la Madeleine à Nice et leur site Internet se consulte sur: www.lesbrasseurs.fr.

La culture de l'orge et du houblon va peut-être de ce fait être relancée dans notre pays et permettre à des régions agricoles de retrouver de l'expansion. Mais, bien entendu, la bière doit se consommer avec modération!

Lyliane

28/01/2019

Utiliser des leggings anti-cellulite...

Mme Julie Pujols-Benoit dans le magazine Version Femina nous présente les nouveaux modèles d'accessoires minceur, qui promettent un effet raffermissant. Il y a tout d'abord le "Movimiento de Skin'Up", un vêtement qui procure un massage non stop et  a un effet anti-capitons avec ses fils en céramique tricotés. Il tient chaud l'hiver et il est vendu 75 euros sur le site de www:laboratoire-skinup.com.

Il y a aussi le " Cosmeto Jade de Beautytherm", composé de fibres de jade ayant une action refroidissante et rehydratante. On doit le porter au moins 28 jours à raison de plusieurs heures par jour. Il couvre le nombril et c'est peut-être le plus techno. Il est vendu 69 euros sur www.beauty-therm.com. Quant au "Keepfit de BV Sport, qui est un cuissard de compression, il est conçu essentiellement pour les sportives. Il favorise notamment le drainage lymphatique. On le met habituellement quand on s'entraîne. Il coûte 64,90 euros dur bvsport.com.

Il existe également le Minceur de Nuit de Lytess qui a une action micro-massante et se porte comme un pyjama. Grâce à un sérum cosmétique présent dans la matière (garcinia, fucus, bois de santal et prêle), on peut le garder la nuit en toute saison. Il serait spécialement conçu pour faire diminuer la cellulite. Enfin, le Minceur Sport de Cellutex, aux plantes et aux vitamines A et E, reste confortable et tonifie la peau, si on le porte 3 fois par semaine le matin pendant 1 heure environ et le soir pendant 2h. Il coûte 66,50 euros sur le site www.cellutex.com.

Pourquoi ne pas essayer si on désire tester ces leggings anticellulite?

Lyliane

27/01/2019

Elan de solidarité à Marseille (13) en faveur des sinistrés de la rue d'Aubagne...

Le 5/11/2019, deux immeubles de Marseille situés rue d'Aubagne s'effondraient, faisant 8 morts et causant l'évacuation de 1500 habitants, rappelle Mme Coralie Bonnefoy  dans le Journal La Croix du 3/12/2018. Les habitants marseillais ont répondu généreusement au drame en envoyant aux Mairies des 1er et 7 ème arrondissements huit tonnes de dons (doudounes, couvre-lits, peluches, linge de maison, matériel de puériculture et d'hygiène…). La Croix-Rouge a également collecté près de 10 tonnes d'habits et de petit électroménager.

Le drame dans ce quartier populaire et paupérisé, où ne subsistent que ruine et immeubles évacués par mesure de précaution, a suscité un élan de solidarité jusque dans les beaux quartiers. Il a fallu dans l'urgence reloger de nombreuses familles parties de chez elles sans avoir rien pu sauver de leurs biens. L'Armée du Salut et les communautés Emmaüs de la ville ont répondu présentes et redistribuent du mobilier. Des cagnottes en ligne ont vu le jour. Le Secours Catholique réserve une ligne budgétaire aux dons affectés et la Croix-Rouge a crée un compte dédié. 

La Ville de Marseille a, de son côté, élaboré avec la Chambre de Commerce une plateforme virtuelle de dons en ligne. Grâce à une mise en relation directe, les sinistrés sont invités à faire part de leurs besoins. Bref, un élan de solidarité inédit est né après cet effondrement de la rue d'Aubagne. Toutefois, nous pouvons nous interroger sur ce qui a pu conduire à ce drame et espérer que désormais pouvoirs publics comme propriétaires vont entreprendre des réparations nécessaires. Faute de quoi d'autres quartiers où vivent des familles déshéritées pourraient aussi être concernés… Etre solidaire est bien, mais anticiper sur les drames à temps, ne serait-ce pas mieux?

Lyliane

26/01/2019

ND des Landes ou ND des lendemains? (suite N° 2 de la chronique)

La gueule de bois

Dès le lendemain, une Assemblée extraordinaire se tient à la Wardine. La salle est comble. Quelques minutes à peine pour se congratuler et les opposant·es rentrent dans le vif du sujet : la réouverture de la fameuse « route des chicanes », clairement exigée la veille par le chef du gouvernement. Du reste il n’est pas le seul à la vouloir : les paysan·nes la souhaitent depuis des années, les comités locaux les plus proches sont là pour rappeler qu’une fois le projet d’aéroport abandonné, eux comme les autres riverain·es, souhaitent pouvoir à nouveau circuler sur cette route qu’ils et elles n'osent souvent pas emprunter. Très vite, les discussions se tendent. S’enveniment. Les vieilles tensions ressortent de même que les incompréhensions. Au point que Copain et les membres de la Coordination décident de sortir de la salle un quart d’heure pour revenir avec ce qui ressemble fort à un ultimatum : ils et elles vont nettoyer la route dès le lundi prochain. Seule concession : l’emblématique maison de Lama Fâché, qui occupe la moitié de la voie au croisement avec la route des Fosses Noires, sera conservée. Le ton monte dans l’assemblée. Il faut dire que les engueulades sur ce sujet ne datent pas d’hier. Le passage en force à l’assemblée de Copain et de ses allié·es peut donc se comprendre comme la volonté d’avancer vers la résolution de ce conflit ancien sans attendre l’impossible unanimité côté occupant·es. Mais la rapidité de la décision va en braquer beaucoup et nombreux·ses sont celles et ceux qui s’interrogent : la situation aurait-elle pu être différente si le mouvement s’était donné plus de temps pour construire cette décision de manière plus collective ?
On peut raisonnablement imaginer que l’annonce gouvernementale a été soigneusement préparée : en visant la route, elle sait attaquer un des points faibles du mouvement. La suite lui donnera raison. Le chantier de déblaiement commence sous tension : une partie des soutiens extérieurs venus filer la main réalisent, un peu mal à l’aise, que tout le monde sur place ne partage pas l’enthousiasme annoncé pour la « libération » de la route. Pour la plupart de celles et ceux qui vivent à ses abords c’est un déchirement, la crainte que des véhicules y circulent à nouveau à toute vitesse au détriment de leur vie de quartier et des animaux, domestiques ou non, qui se sont habitués à y circuler paisiblement.


La peur que la route, une fois dégagée, ouvre un boulevard aux forces de l’ordre lors d’une future opération d’expulsion est présente dans toutes les têtes. Enfin, les habitant·es des lieux en bordure de route ont l'impression que le mouvement les lâche qu’il les laisse seul·es face aux forces de police qui depuis des semaines déjà sillonnent les alentours, font des repérages, les intimident. Mais l’opinion majoritaire est tout de même qu’offrir la route à un gouvernement défait est un geste d’apaisement raisonnable alors qu’on s'apprête à entamer avec lui des négociations au long cours sur l’avenir de la zad. Alors les chicanes tombent, les unes après les autres. Le soir pourtant la douche froide tombe : la Préfecture qui avait donné son accord de principe pour le maintien de Lama Fâché annonce aux représentant·es de Copain que le ministère de l’Intérieur a refusé le compromis. Les paysan·nes décident alors qu’ils et elles assumeront le démontage de la maison, pas de gaîté de cœur, mais parce qu’ils ne veulent pas que ce soit l’État qui s’en charge.


Les occupant·es se retrouvent le soir même pour discuter de cette nouvelle donne. Si une majorité soutient la démarche paysanne et s’inscrit dans un processus, déjà entamé de négociation avec l’État, nombreux·ses sont ceux et celles qui annoncent refuser la destruction de la maison, quitte à s’y opposer par la force. La stratégie gouvernementale fonctionne à plein, provoquant la désunion entre allié·es d’hier. Tout le monde repart écœuré de la discussion, qui par le « manque de pensée stratégique » des un·es, qui par le « reniement de ce qui a fait la force de la zad » des autres. La suite du déblaiement se fait dans la colère et creuse de profondes blessures dans le mouvement d’occupation.


Dans les temps qui suivent, la question de la route reste très prégnante : beaucoup d’opposant·es pensent qu’une fois la route dégagée, il est normal de laisser les services départementaux la remettre en état. Quelques personnes minoritaires décident cependant de bloquer les travaux. La Préfecture saisit l’occasion pour déployer un imposant dispositif policier, prétextant la nécessité de protéger les travailleurs, qui n’en demandaient pas tant. Pour quelques ingénieurs venant faire des relevés, on assiste parfois à un déploiement de dizaines de fourgons sur la route. Des gendarmes, arme au poing, menacent celles et ceux qui tentent de s’approcher. C’est, au contraire de l’opération César, une occupation militaire, pendant des semaines, avant même le début des expulsions. Par ailleurs, les forces de l’ordre en profitent pour faire un important travail de reconnaissance, de fichages, déployant leurs drones et n’hésitant pas à fouiller les cabanes isolées. Les occupant·es sont divisé·es sur la réponse à adopter et les autres composantes réagissent peu, alors même qu’elles s’étaient fermement engagées à défendre tous les lieux de vie contre les expulsions. En quelques jours, l’unité du mouvement a volé en éclats.
Cette gueule de bois, certain·es s’y attendaient...

 

Ce texte a été écrit en septembre par un habitant de la zad, il s’est inspiré de nombreux textes de 2018 auquel il est possible de se référer : la plupart se trouvent sur le site de la zad : zad.nadir.org

25/01/2019

Une filière de la laine se recrée dans les Alpes-Maritimes...

Mme Kathleen Junion, journaliste à Nice-Matin, a interviewé pour le magazine "Nous" quatre personnes qui souhaitent "valoriser les races locales de brebis des Préalpes d'Azur en relançant une fabrique de laine". Il s'agit de 4 femmes de tous horizons (une bergère, une ingénieure-éleveuse, une spécialiste de l'environnement et une chargée de communication), qui ont déjà récolté 9402 euros via un financement participatif sur Kiss Kiss Bank Bank, ce qui va notamment leur permettre d'acheter une machine à tricoter digitale et de financer une surjeteuse.

Leur association baptisée "Laine rebelle" a été crée en juin 2018  en réaction à la situation actuelle. En effet, il n'y a plus en France que 8 négociants en laine qui se répartissent le territoire. Seuls 10% de la laine française est transformée en France. Le reste de la laine est exporté vers la Chine. La laine se vend entre 60 et 80 centimes le kilo selon la qualité et il faut déduire les frais kilométriques du négociant. Autant dire que la tonte des brebis coûte à l'éleveur et ne rapporte presque plus rien...

Les 4 femmes, prénommées Valentine, Isabelle, Cassandre et Florence, ont décidé de faire quelque chose et très vite, elles ont élaboré un plan d'action. Elles ont par exemple rencontré une trieuse professionnelle de 23 ans. puis elles sont allées dans la Creuse pour traiter la laine, la laver et la tester. En attendant de pouvoir créer une microfilature (coût 300 000 euros!), elles procèdent par étapes. Leur projet est "écologique, social, solidaire et éthique, car leur but est de revaloriser le prix de la laine". La laine est en effet une matière "zéro déchet": avec les restes, elles fabriquent du feutre, des matelas, de l'isolation.

Une coopérative lainière existait depuis 60 ans dans la région du Pays de Grasse. A Tourrettes- sur- Loup et il y a deux éleveurs de brebis importants installés depuis longtemps sur place. Les 4 femmes sont occupées actuellement à ouvrir un local de 40 M2 à St Vallier de Thiey, place de la Mairie, pour vendre leurs kits de laine et montrer ce qu'elles savent faire. Elles voudraient notamment effectuer des teintures à base de plantes locales. Elles sont occupées à créer un site Internet et une boutique en ligne. Par la suite, elles ont des projets plus importants avec un designer niçois...

Bref, pour elles "il s'agit de tisser du lien grâce à la laine"! Pour tout renseignement, joindre www.lainerebelle.com ou sur facebook.com/lainerebelle ou même par mail à contact@lainerebelle.com.

Lyliane

24/01/2019

Un refuge d'exception pour être plus zen...

Mme Kathleen Junion dans le magazine "Nous" fait connaître aux lecteurs l'initiative de deux trentenaires installés à Cabris (06), sur les hauteurs de Grasse, depuis 2001. Au Mas du Naoc ("la source" en provençal), Sandra et Jérôme  Maingret ont trouvé dans une ancienne tuilerie de quoi loger en famille et y faire une maison d'hôtes à leur goût, composée de 2 chambres et d'une suite à louer. Là, ils ont chiné tout le mobilier avec soin et même fabriqué quelques pièces de décoration et du linge avec des matières naturelles (feutre, lin et jute). Ils vivent dans ce vallonplanté d'oliviers et d'arbres fruitiers, de façon simple sans chercher à faire davantage de profit. Est ce ainsi ce que l'on nomme le "slow living"?

Sandra organise par exemple sur le lieu des ateliers d'initiation à la laine feutrée et l'été des cours de yoga au soleil. Une bibliothèque fournie permet d'échanger avec les vacanciers de passage et le petit-déjeuner se prend sur la terrasse. Il est composé de produits de qualité biologique. Une piscine permet de se rafraîchir. Les marcheurs peuvent emprunter de nombreux circuits alentour dans le Parc régional des Préalpes. Seul refus de leur part: installer la télévision dans les chambres!

Il me semble qu'il y a place dans notre pays, où que l'on demeure, pour des initiatives de ce genre garantissant paix et déconnexion à des personnes désireuses de quitter la ville et leurs activités pour un temps de repos. Apparemment, on en vit très bien et on y trouve du sens. Afin de s'inspirer de leur expérience ou de consulter leurs tarifs en haute ou basse saison(2 nuitées minimum), joindre sur Internet le site: www.lemasdunaoc.com.

Lyliane

Tickets solidaires...

Comme chaque année, vous pouvez faire un geste généreux en participant à l'opération "Titres restaurants solidaires", écrit un rédacteur du Journal "Et les autres?" de la Fondation Abbé Pierre. Il vous suffit d'écrire "Fondation Abbé Pierre sur chaque titre que vous nous destinez et de le (ou les) renvoyer dans une enveloppe non affranchie à: Fondation Abbé Pierre

                      Libre Réponse

              18115-75919-Paris Cédex 19.

En 2017, grâce à la générosité des donateurs, 6 886,45 euros ont été reversés à la Fondation et ont financé certaines de ses actions.

Pour en savoir plus, contacter le service donateurs par e-mail à service.donateurs@fondation-abbe-pierre.fr ou téléphoner au 01 55 56 37 25.

Lyliane

 

23/01/2019

Les bons gestes à enseigner aux enfants...

Dans le supplément à Nice-Matin, "Nous", Mme Amandine Roussel s'est intéressée à l'initiative de Mme Clémentine Fouchet qui, via BB Secours, forme parents et surtout enfants aux premiers secours. Dans un local de Toulon (83), elle accueille en effet des petits entre 4 et 10 ans pour leur faire connaître les éventuels dangers domestiques. Cette hôtesse de l'air long courrier a cherché un support de formation pour sensibiliser jeunes parents et enfants et en 2015, elle a sauté le pas pour le Var et les Bouches du Rhône avec des cours collectifs. Elle recense même les besoins dans les Alpes-Maritimes et à Monaco.

Mme Fouchet fait des groupes en fonction de l'âge des enfants. Elle tente de faire prendre conscience des risques domestiques (four, couteaux, balcons...) et des bonnes attitudes à adopter. Pour ce faire, elle se sert d'une peluche nommée Bilou, le casse-cou et de petits jeux pédagogiques de la marque Abeille! Elle suit un concept éducatif proposé par la Fédération française des risques domestiques. Les enfants apprennent les numéros d'urgence (18, 15...) et répètent leur adresse personnelle afin de pouvoir signaler leur lieu de vie. Ces initiations remportent un franc succès car prévenir le danger rassure et limite les problèmes.

Depuis, Mme Fouchet propose des formations aux particuliers, aux entreprises, aux écoles et aux enfants volontaires. Les cours aux petits sont peu onéreux (10 euros par enfant). Des dates sont proposées pour les 4/5 ans, les 6/8 ans et les 9/10 ans. Pourquoi ne pas quadriller la France et l'outre-mer avec de semblables initiatives?

Pour en savoir plus, consulter la page Facebook nommée BB Secours ou le site Internet: www.bbsecours.com. 

Lyliane

 

Notre Dame des Landes ou Notre Dame des lendemains?...

L’ivresse de la victoire (Chronique première partie)


Certain·es la pensaient possible depuis des années. Les plus optimistes depuis 2014 : quand le mouvement avait résisté à la pression étatique après la grande manifestation du 22 février. Le gouvernement avait eu peur et menacé ferme. Les associations avaient été sommées de se dissocier « des terribles groupes de perturbateurs armés » qui avaient mis Nantes à feu et à sang. Les structures paysannes avaient été menacées de perdre leurs subventions et la justice avait agité la promesse de peines exemplaires pour la piétaille des illégaux. Ça s’était engueulé ferme parmi les opposant·es ! Mais quelques mois plus tard, quand le gouvernement avait fait mine de vouloir raser la ferme de Saint-Jean-du-Tertre tout juste expulsée, les rangs s’étaient aussitôt resserrés. Pas question de céder. Face à un aéroport il n’y a rien à négocier : il se fait ou il ne se fait pas. Et ce 17 janvier 2018 c’est cet impensable qui arrive, la victoire. La victoire, enfin.


Ils et elles sont une bonne centaine agglutiné·es dans l’accueil de la Rolandière à attendre les paroles du Premier ministre. Des indices laissent penser que l’abandon sera annoncé. Mais pour celles et ceux qui luttent depuis tant d’années, impossible de ne pas sentir le stress monter en attendant la déclaration. Impossible aussi de rester chacun·e chez soi, isolé·e, tant cette victoire est le fruit d’un travail collectif.
« En conséquence, le projet d’aéroport de NDDL est abandonné ». Un naturaliste dans la salle s’esclaffe : « On dirait qu’il est en train de chier des oursins ». Et il est vrai que l’austère Premier ministre n’a pas le beau rôle, lui qui doit annoncer que l’État, après moults tergiversations, renonce à détruire le bocage.

 Édouard Philippe a beau se retrancher derrière des arguments techniques, mettre en avant la commission d’expertise, il le sait, les gens dans la salle de la Rolandière le savent, à vrai dire tout le monde le sait : c’est la victoire sans appel du mouvement anti-aéroport auquel on assiste à ce moment-là. La victoire de l’union improbable des barricades et des recours juridiques, des patients relevés naturalistes, de la mobilisation citoyenne et de la furie émeutière. Dur pour les opposant·es de contenir leurs larmes, de contenir leur joie. Ils et elles n’essaient guère d’ailleurs. Certain·es se jettent dans la direction du phare, l’escaladent. Une banderole est déployée au sommet qui proclame sobrement, « Et toc ! ». Quelques fumigènes sont allumés, une bouteille de champagne ouverte, l’émotion est palpable, immense.


Puis un cortège se forme, car cette victoire commune, les personnes présentes ont envie de la dédier aux paysan·nes et habitant·es qui n’ont jamais cédé alors même que leurs maisons et exploitations étaient menacées d’être rasées. La foule s’ébranle, se dirige vers la Wardine rejoindre une partie des occupant·es qui attendaient l’annonce sur place puis se dirige vers le Liminbout, s’engouffre dans l’auberge des Q de Plomb. Petit Claude, l’aubergiste, ému, offre une tournée de muscadet et refuse le discours qu’on lui réclame. « A la vôtre ! ». Dans l’étable à côté, Sylvie et Marcel, qui n’ont pas cessé le travail pour si peu, sont ovationnés. Leur détermination, la force tranquille qu’ils dégagent, n’auront pas été pour rien dans cette victoire.Tout ce petit monde se dirige ensuite vers la Vacherit où les festivités doivent se tenir, de loin en loin de petits groupes y convergent aussi. Sur place, c’est du délire, embrassades, cris de joies, chansons à tue-tête, la victoire déborde de tous les cœurs. La plupart des présent·es savent qu’elle sera de courte durée.

 Les paroles d’Edouard Philippe sur la nécessité d’évacuer la D281, l’injonction à partir avant la fin de la trêve hivernale ou à être expulsé·es par la force, tout cela a été entendu. Mais cet après-midi du 17 janvier il n’est pas question de bouder son plaisir : on s’engueulera demain, on le sait, mais ce soir, c’est le temps des célébrations.

 

Ce texte a été écrit en septembre par un habitant de la zad, il s’est inspiré de nombreux textes de 2018 auquel il est possible de se référer : la plupart se trouvent sur le site de la zad : zad.nadir.org

22/01/2019

Dix bons gestes pour une salle de bains durable...

Mme Ijou Faraoun dans la revue Version Femina nous propose de revisiter nos habitudes et de modifier nos réflexes quotidiens, afin de mieux préserver notre environnement.

- "Voir plus grand" c'est à dire  acheter gel douche, shampoing et savon liquide en flacons de 500ml pour diviser les emballages plastiques par deux.

- "Miser sur les recharges" que ce soit pour les soins de la peau, les parfums et les savons liquide. Ne pas hésiter à les réclamer au besoin, car toutes les marques ne les font pas encore.

- Viser les produits sans packaging. C'est encore bien timide sauf pour l'Oréal et Coty pour le moment, mais par exemple, la marque Lush propose des "produits nus".

- Veiller à privilégier les carrés lavables et les gants démaquillants en microfibres (Nocibé, Yves Rocher) plutôt que les disques en coton. Car pour produire 1kg de coton, il faut 5 260 litres d'eau!

- Limiter le plastique (cotons tige, brosses à dents…). Peu à peu le papier, le bois ou le bambou remplacent les plastiques qui polluent la planète.

- Faire le tri et recycler au maximum les emballages. Des possibilités existent de rapporter en magasin les contenants vides (Marionnaud, Nocibé, Séphora).

- Scruter attentivement les composants et notamment écarter ceux provenant de la pétrochimie ou étant énergétivores (silicone, paraffine, glycols...). Privilégier les produits bio et sans paraben.

- Passer au solide avec du savon de Marseille et des produits compacts moins coûteux.

- Penser à fermer le robinet sous la douche pendant qu'on se savonne ou en se brossant les dents.

- Favoriser les marques éthiques comme le groupe l'Occitane, Léa Nature, Caudalie, La Provençale, Yves Rocher, Cattier, Parashop...

Lyliane

21/01/2019

Donner une seconde vie aux objets dans sa ville...

A Vallauris (06), deux femmes passionnées Mmes Fatima Ashad et Marie Lucain ont crée une association nommée Récup' and Co, un lieu atypique où les passionnés de récup échangent tout en bricolant, si j'en crois l'article de Mme Kathleen Junion dans le magazine "Nous".

Dans leur hangar, un grand bâtiment de 230 M2 qui abritait autrefois une fabrique de céramiques, elles proposent depuis une année un coin café, une petite épicerie de produits bio et éthiques, un espace brocante, un atelier de bricolage et une salle à louer à des associations. Grâce à une collecte familiale, elles ont pu ouvrir ce lieu et payer le loyer pour un an.

Sans emploi pour l'une et comme médiatrice sociale pour l'autre, elles ont eu envie toutes deux "de créer un lieu convivial dans leur ville pour accueillir des gens, créer des objets et du lien". Certains viennent au hangar pour se débarrasser de vieux objets, d'autres s'y installent quelques heures avec l'envie de transformer des objets, par goût de la décoration ou par souci d'économie.

Elles détournent des objets, créent des ateliers ludiques et créatifs de 3 h à 25 euros, où les gens sont peu à peu sensibilisés aux déchets. Elles proposent même des pièces détachées (boulons, vis, clous, …) vendues à l'unité. Jamais à court d'idées, elles ont des jours d'activités qui se succèdent et des tarifs abordables pour les personnes à revenus modestes.

Pour le moment, ces deux femmes n'arrivent pas à vivre de leur passion, mais elles se sentent utiles et bien insérées dans leur ville. De quoi donner des idées à d'autres personnes ailleurs, hésitant à se lancer dans une telle entreprise. Pour se renseigner sur cette initiative, voir sur facebook.com/leHangar06 ou téléphoner au 07 67 77 57 20.

Lyliane

18/01/2019

Hypothéquer ma maison, à quoi ça m'engage?

Maître Boris Vienne, notaire à Cornebarrieu (31) nous explique dans un article publié dans la revue Version Femina ce qu'implique l'acte lourd de conséquences d'hypothéquer sa maison. Pourtant, cela est parfois exigé d'une banque pour décrocher un emprunt lors de l'achat d'un bien immobilier, pour des parts de SCPI (société civile de placement immobilier) ou même pour un prêt familial. Les banquiers, en effet, lorsqu'ils financent un emprunt, veulent être sûrs que l'argent leur sera remboursé.

Il existe deux sortes d'hypothèques: celle dite "conventionnelle" et le privilège du prêteur de deniers (PPD). Le second est moins coûteux car il n'est pas soumis à la taxe de la publicité foncière. Toutefois, le PPD ne peut porter que sur des biens existants et ne peut garantir l'achat d'un bien vendu en l'état futur d'achèvement, ni la construction d'une maison neuve.

L'acte doit être obligatoirement rédigé par un notaire et stipulera qu'en cas de non remboursement des échéances, le banquier pourra demander à la justice la vente du bien hypothéqué pour récupérer les sommes dues. Il est cependant possible de garantir un prêt autrement. Le cautionnement des crédits immobiliers par des sociétés comme Crédit Logement, MGEN, la Saccef constitue une alternative à l'hypothèque. C'est apparemment une formule plus souple, moins onéreuse et dangereuse. Mais il faut savoir que si aucune solution n'était trouvée au final, le cautionnement n'empêcherait pas d'avoir à vendre le logement pour régler la dette...

Depuis 2015, la résidence principale d'un foyer ne peut être saisie pour payer des dettes professionnelles. C'est très utile si l'on est entrepreneur individuel. On peut même étendre cette protection à des biens immobiliers non professionnels comme une résidence secondaire, un logement loué… par une déclaration d'insaisissabilité rédigée par un notaire, sauf si ces biens ont été hypothéqués.

Le notaire interviewé recommande, si l'on n'arrive plus à régler ses dettes, de contacter son banquier, car il est parfois possible de suspendre les remboursements pendant 6 mois à 1 an ou de les baisser de -10 à - 30%. Ce sont des options qu'il ne faut pas négliger d'activer en cas de difficultés. Pour plus de renseignements, rendez-vous sur le site officiel des notaires de France: www.notaires.fr.

Lyliane

 

 

 

Le 19 Janvier: 3ème nuit de la lecture en France!

La troisième nuit de la lecture, qui se tiendra le samedi 19/1/2019, proposera sur tout le territoire, des animations, des bibliothèques et des librairies ouvertes avec des lectures tous publics. Mme Julie Mafas, pour l'US, nous rappelle qu'en 2016, 27 millions de Français ont fréquenté des bibliothèques publiques. Mieux, d'après une enquête du Ministère de la Culture, en 2016, 40% des français de plus de 15 ans ont fréquenté une bibliothèque municipale ou une médiathèque.

La manifestation, qui cible particulièrement le jeune public, accueillera les finales locales des "Petits champions de la lecture". Ce jeu concours, organisé par le Syndicat National de l'édition en partenariat avec le ministère de la Culture, propose aux élèves de CM2 des lectures à voix haute pendant 3 minutes. En 2017, 35 000 enfants y avaient participé. Autre cible: le milieu pénitencier qui est associé à cette nuit et les centres hospitaliers. De quoi faire de cette nuit de la lecture une nuit de rêve et de partage!

Lyliane

16/01/2019

Hypnose et méditation de pleine conscience s'installent peu à peu à l'hôpital...

Mon attention a été attirée par un gros titre dans le journal Nice-Matin du 13/1/2019 chapeautant un article de Mme Axelle Truquet. La journaliste fait non seulement référence à ce qui se passe au Centre Hospitalier d'Antibes-Juan les Pins dans le service du Docteur Bouredji, mais aussi à l'hypnose médicale telle qu'elle est employée à l'Hôpital de la Pitié-Salpêtrière ou au Centre de traitement de la douleur de l'Hôpital Cochin à Paris.

Par exemple, le Dr Kenza Bouredji affirmait lors d'un congrès Inter CLUD Paca-Est à Antibes, en décembre 2018, qu'hypnose et méditation de pleine conscience sont de bons outils pour mieux gérer la douleur. Quant au Docteur Jean-Marc Benhalem, il aurait récemment affirmé que l'hypnose est entrée jusque dans les blocs opératoires. Ce directeur du Diplôme Universitaire d'hypnose médicale à Paris dit même "que l'hypnose est un savant mélange entre la science biomédicale, la philosophie et une part très subjective".

Il n'est, certes, pas question de supprimer la douleur, mais d'aider les patients à vivre avec. Avec la méditation de pleine conscience, il y aurait une explication rationnelle dans la mesure où il y aurait une régulation du processus d'anticipation. Les effets bénéfiques de l'hypnose comme de la méditation ne se comptent plus. Dans les années 1980, Mr Jon Kabat -Zinn avait déjà mis en évidence les bienfaits pour les cerveaux des méditants. Ces disciplines toutefois ne s'improvisent pas et il paraît souhaitable que les soignants en apprennent les bases et se forment.

Pour en savoir davantage, consulter par exemple sur Internet: www.hypnose-medicale.com/

Lyliane

La liberté de la presse est-elle en danger en Europe?

Dans US Magazine, Mr Pierre Garnier signe un article en s'inspirant d'un appel de Reporters sans frontières (RSF) qui n'a été signé que par 12 chefs d'Etat (dont la France) le 11/11/2018 à Paris. La Hongrie notamment (73 ème place du classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF) a perdu 48 places en 5 ans. Un consortium en effet réunit tous les médias et il est entre les mains des proches de Mr Viktor Orban. La Bulgarie (111 ème place de ce classement) se distingue par le contrôle général de tous les médias. La Pologne comme la République Tchèque et la Slovaquie ne font pas mieux. Quant à la Turquie et à la Russie, leur chasse envers les opposants est féroce.

La France, classée au 33 ème rang mondial, concentre entre les mains de Mrs Bolloré et Vivendi l'essentiel des médias. Heureusement les Pays Nordiques sont les plus respectueux de la liberté de la presse. Aussi, on en vient à se demander si c'est la démocratie qui est menacée. Une rhétorique anti-médias commence à se répandre ça et là. Les citoyens que nous sommes n'ont-ils pas leur mot à dire sur le sujet. RSF de son côté mène une action pour que l'espace mondial de l'information et de la communication soit considéré comme "un bien commun  de l'humanité". Aussi, n'hésitons pas à alerter et à éveiller les consciences notamment au sein de l'Union Européenne en cas de conflit d'intérêt!

Lyliane

15/01/2019

Mme Nora Khaldi ou comment bousculer la pensée scientifique...

Dans le Journal La Croix du 31/12/2018 au 1/1/2019, un article de Mme Aude Parmentier a attiré mon attention. Elle s'intéresse, en effet, à une chercheuse irlandaise et mathématicienne renommée, Mme Nora Khaldi, âgée de 40 ans, qui a fondé en 2014 la Société Nuritas basée à Dublin. Son but est simple: elle cherche à identifier les molécules présentes dans les aliments pouvant être utilisés pour la confection de nouveaux médicaments.

Mme Khaldi a notamment identifié des peptides (molécules composées de plusieurs acides aminés) qui auraient des effets positifs sur notre santé. Pour aller plus vite, la chercheuse et son équipe utilisent l'intelligence artificielle et le séquençage de l'ADN afin d'examiner les milliards de molécules présentes dans la nourriture. Son entreprise emploie aujourd'hui une cinquantaine de personnes et évolue grâce à des investisseurs.

Ses travaux ont été récompensés par un prêt de 30 millions d'euros de la BEI (Banque européenne d'investissement). C'est devenu la première  entreprise de biotechnologie irlandaise soutenue par la BEI. Le quotidien irlandais "The Irish Time" l'a même nommée "entrepreneuse du mois"! Cette femme n'a pas hésité à bousculer les idées reçues sur la pensée scientifique. Elle prétend même "qu'il y a plus de données dans une pomme que dans tous les réseaux sociaux réunis"...

Pour en savoir davantage, contacter le site Internet: https://www.nuritas.com/about

Lyliane 

14/01/2019

Un label Eglise verte pour convertir les eglises chrétiennes de France à l'écologie...

Selon Mr martin Bresis dans la revue Le Monde des Religions, un pasteur de Romans sur Isère, Mr Robin Sautter, a crée en septembre 2017 le label Eglise Verte. Il a adressé un questionnaire en 90 points à des milliers de paroisses et de communautés, catholiques, protestants et orthodoxes pour connaître leurs pratiques écologiques. Ce label a la forme d'une plante qui s'élève sur 5 niveaux du plus bas comme la graine de sénevé au plus élevé comme le cèdre du Liban.

Ce pasteur, né à Grenoble en 1980, devenu père à 25 ans après avoir été scout, a d'abord été ingénieur Arts et Métiers. Il a passé 2 ans dans la banlieue de Düsseldorf en Allemagne. Devenu pasteur en 2016 à Romans, il s'est rapidement fait remarquer en évangélisant à vélo. Pendant le carême, il préconisait même de ne pas utiliser sa voiture.

Pour en savoir davantage sur le label "église verte", consulter sur Internet: www.egliseverte.org.

Lyliane

Soutenir les actions des peuples autochtones...

Selon les Nations Unies, le nombre de personnes réparties dans 70 pays, considérées comme membres d'une communauté autochtone, serait de 370 millions. Ils occupent 22% des terres de la planète et ces terres abritent 80% de la biodiversité mondiale. Il nous faudrait enfin reconnaître leurs savoirs ancestraux  pour lutter contre les changements climatiques...

Or, ils ont été longtemps pourchassés, spoliés ou méprisés, écrit l'ONG Greenpeace dans La Bannière. Toutefois, "ils ont entrepris depuis de nombreuses années de faire valoir leurs droits et mènent bataille pour l'environnement". De l'Amazonie au Grand Nord en passant par le bassin du Congo ou les forêts de Papouasie, ils doivent défendre sans relâche leur mode de vie contre les préjugés, protéger leurs coutumes ancestrales et préserver leur terre.

Le problème est que leurs terres abritent les matières premières qui attisent la convoitise comme le pétrole, le gaz, le bois ou des minerais relativement rares. Les grandes sociétés visent leurs terres et cherchent à les faire partir, alors que c'est leur lieu de vie depuis les centaines d'années.

En 2017, selon un rapport de l'organisation Global Witness, au moins 207 personnes dont 25% sont issues de communautés autochtones ont été assassinées à travers le monde pour avoir voulu défendre l'environnement. En France aussi, cinq peuples de Guyane s'opposent fortement au projet d'une gigantesque mine d'or industrielle à ciel ouvert. Ce projet mené par le russe Norgold aurait des conséquences désastreuses pour la Guyane (déboisement, explosifs, pollution…).

Greenpeace, via un discours de Mr Clayton Thomas, militant amérindien de la nation Cree, qui compte 317 000 personnes, "demande aux économies développées de ne plus se conduire comme des néocoloniaux sans obtenir le consentement libre, préalable et éclairé des peuples autochtones".

Laissons les vivre en paix sur leurs terres et soutenons leur précieux savoir concernant la Nature.

Pour en savoir davantage, contacter: www.greenpeace.org. 

Lyliane

 

13/01/2019

Faut-il changer de fournisseur d'électricité?

En France, tout le pays est dominé par l'électricité nucléaire. Beaucoup de personnes ignorent encore qu'il y a d'autres fournisseurs d'électricité qu'EDF. Il y a cependant quelques petits fournisseurs qui résistent et s'engagent pour une électricité d'origine 100% renouvelable. En effet, pas moins de 19 fournisseurs d'énergie étaient actifs sur l'ensemble du territoire en 2017. Derrière cette multiplication des offres vertes se cache bien souvent de l'électricité d'origine nucléaire ou fossile.

Beaucoup de fournisseurs achètent de l'électricité d'origine nucléaire ou fossile sur le marché français et  la "verdissent" en se procurant des garanties d'origine auprès d'autres fournisseurs en Europe. Heureusement, quelques fournisseurs se distinguent en n'achetant que des énergies renouvelables et en n'investissant que dans ce secteur. Ils n'alimentent ainsi ni le changement climatique, ni n'aggravent les émissions de CO2, ni l'accumulation des déchets d'origine nucléaire.

Bien qu'ils soient encore peu nombreux, ils sont prêts à investir dans la production d'énergie solaire, éolienne ou de petit hydraulique. Ce sont notamment: Energie d'ici, Enercoop ou Ilek. En choisissant un fournisseur d'énergie "vraiment vert", vous avez le pouvoir de décider où ira votre argent et de financer exclusivement le développement des énergies renouvelables. Vous avez donc le pouvoir de faire changer les choses, écrit Greenpeace dans son journal La Bannière de janvier 2019.

Pour en savoir davantage sur le sujet et accéder au classement des fournisseurs d'électricité, contactez en quelques clics le site: www.guide-electricite-verte.fr.

12/01/2019

Un satellite de Thalès Alenia Space pour étudier l'écosystème...

Un article de Mr Fabien Binacchi dans le petit journal gratuit "20 minutes" nous apprend que le fabricant de satellites basé à Cannes, Thalès Alénia Space, développe un engin spatial chargé "d'évaluer la santé de l'écosystème terrestre" pour un lancement en 2023. Construit pour le compte de l'ESA (Agence spatiale européenne) avec un budget de 150 millions d'euros, FLEX pour "Fluorescence Explorer" survolera le globe à la recherche de traces d'activité de photosynthèse, à l'origine de la vie sur Terre, invisibles à l'œil nu. Thales Alenia Space est une coentreprise franco-italienne du secteur de l'industrie spatiale basée à Toulouse et Cannes (France).

Il est prévu que le satellite embarque Floris, un spectromètre capable de mesurer les lueurs de photosynthèse, la fluorescence de la végétation, indiquant son état. Ce nouveau satellite s'appuiera sur des capteurs optiques et thermiques d'un autre engin  de la Constellation Sentinel-3 pour affiner son diagnostic. La maîtrise d'œuvre du satellite sera assurée à Cannes, où le centre Alénia Space emploie 2100 salariés. Il sera mis en orbite à une altitude de 800km.

 

Pour en savoir plus, contacter sur internet: www.thalesgroup.com.

Lyliane

Ces mères qui ont pris le pouvoir sur les dealers...

Dans le journal Nice Matin du 22/12/2018, Mme Laure Bruyas nous conte une belle histoire. C'est l'histoire des mères du quartier Jean Vigo qui ont réagi  et ne veulent plus que leur quartier soit stigmatisé "quartier shit". Dans leur rue, en effet, un local était squatté depuis longtemps par des dealers. Les mères du quartier, dont la Présidente de l'association nouvellement crée Mme Faouzia Maali, ont imaginé faire de cet endroit un lieu où leurs enfants pourraient apprendre, où les habitants pourraient échanger, se rencontrer.

Tout d'abord, la propriétaire du lieu leur a offert un an de loyer si le local était remis en état. Alors, tout le quartier s'y est mis pour repeindre, nettoyer, transformer. Ensemble ils sont allés récupérer tables et chaises offerts par le Palais de la Méditerranée. Une maison commune pour tous était née. Au bout d'un an, le loyer devait être réglé. C'est alors, après maintes recherches, que leur association Amica a obtenu une subvention de l'Etat. Celle-ci peut donc continuer à œuvrer pour le quartier Jean Vigo.

On ne peut qu'applaudir ces mères qui ont refusé la fatalité et qui se battent pour créer un avenir ensemble. Faisons savoir autour de nous que dans une rue abandonnée aux trafics, des dealers ont pu être délogés grâce à l'investissement pacifique de tout un quartier. C'est sans doute possible ailleurs, à condition de mettre la main à la pâte et de croire à la réussite d'un tel projet...

Lyliane

11/01/2019

Vive le bois nouveau!

Dans le magazine Nous, Mr Franz Chavaroche nous fait connaître l'initiative de Mr Grégory Marchand, qui depuis mai 2018 a quitté son emploi de chauffeur-livreur pour s'installer à Grasse (06) et y vivre de sa passion pour le bois. Désormais cet homme de 43 ans partage ses journées entre son atelier de Peymeinade et sa boutique de Grasse. Il a en effet eu envie de remettre au goût du jour le mobilier ancien en se servant d'une aéro-gommeuse écologique, qui projette sur le bois un mélange de sable et de coquilles de noix broyées.

Il retrouve ainsi les nervures du bois et son côté naturel. Du coup les meubles sombres du passé sont transformés. Selon les goûts du client, il patine à la cire ou il lasure. Mais il se veut aussi éco-responsable et il récupère des palettes en pin ou en sapin pour en faire des étagères, des meubles même une fois démontées. De plus, les prix sont très raisonnables selon les pièces ( de 50 à 300 euros environ). Mr Marchand montre ainsi qu'il y a de l'avenir en relookant le mobilier d'autrefois.

Pour prendre contact avec lui, aller à Ecolodéco , 8, Place de la Foux à Grasse (06) ou téléphoner au 06 46 46 95 46.

Lyliane

10/01/2019

Après un cancer, réconcillier le corps et l'esprit...

Dans la revue Vivre, magazine de la Ligue contre le cancer, j'ai lu un très bon article intitulé "Psychanalyse après un cancer", écrit par Mme Linda Taormina. Elle s'attache à montrer comment la psychanalyse peut aider la personne malade à exprimer et clarifier sa souffrance, notamment tous les bouleversements auxquels elle est ou a été confrontée, à comprendre ce qui lui arrive en l'inscrivant dans son histoire. La quête du sens est, en effet, inévitable, car la maladie a souvent brouillé les repères, surtout lorsque survient la rémission. Le corps en effet semble guéri, mais l'esprit s'interroge...

La journaliste souligne le fait que chercher un sens à son cancer est avant tout porteur d'espoir. Réussir à positiver, à maintenir ses peurs à distance, permet "de donner une place à d'autres préoccupations, de se défocaliser, de mettre de la distance entre soi et la maladie". Le travail analytique repose quoi qu'il en soit sur la qualité de la relation avec l'analyste, qui est généralement bienveillant et fixe un cadre à la thérapie (durée, périodicité…)

Qu'on ait à faire à un psychanalyste, un psychiatre, un psychologue ou un psychothérapeute, l'essentiel est de pouvoir parler et être écouté. Anonymes, le plus souvent gratuits et confidentiels, des soutiens psychologiques sont proposés par la Ligue contre le Cancer dans 121 lieux différents de notre pays. Ce sont des entretiens individuels ou des groupes de parole avec des professionnels. Il existe même un numéro vert  - 0 800 940 939 - pour accéder depuis chez soi à un service d'écoute.

Pour connaître l'ensemble des soins de support en France et trouver de l'aide près de chez soi, rendez-vous sur le site de la Ligue: www.ligue-cancer.net.

Lyliane

Les lobbies qui feinent la transition écologique...

Pour expliquer sa démission du gouvernement, Mr Nicolas Hulot avait dénoncé " la présence de lobbies dans les cercles du pouvoir". Cette révélation a peut-être surpris quelques personnes, mais beaucoup n'en ont pas été étonnés. En effet,les lobbies de la chimie ou des produits pétroliers sont particulièrement actifs, quand il s'agit de défendre les intérêts économiques au détriment du bien collectif, écrit un journaliste de l'US Magazine. C'est notamment leur action qui a retardé l'interdiction des perturbateurs endocriniens, alors que leur dangerosité était avérée depuis les années 1990.

Les représentants des industries sont très présents dans les couloirs des institutions européennes. Il y aurait ainsi à Bruxelles environ 30 000 lobbyistes-soit presque autant que de fonctionnaires européens. En effet, 10 000 entreprises sont inscrites au registre  européen des lobbies et toutes les grandes entreprises ont un bureau à moins d'un kilomètre des principales institutions de L'Union. Ces agences disposent de budgets faramineux. Ainsi, en 2016, Les entreprises gazières ont dépensé près de 100 millions d'euros en lobbying à Bruxelles. On considère que le millier d'agents qu'elles appointent ont rencontré les commissaires européens en charge du climat et de l'énergie pas moins de 460 fois.

Le lobby pétrolier s'active tout particulièrement pour retarder la mise en place des énergies renouvelables et la recherche scientifique dans ce domaine. La transition écologique nécessiterait pourtant que des moyens importants soient mis sur la table et que les banques leur accordent des crédits importants. Les citoyens que nous sommes se voient ainsi dessaisis de cette question au profit de firmes pour qui la défense de l'environnement et la lutte contre le réchauffement climatique sont loin d'être des objectifs prioritaires…

Allons-nous enfin être capables de dénoncer ces lobbies puissants qui, au Parlement ou à Bruxelles, freinent la transition écologique, sont responsables de l'accroissement des énergies fossiles et entravent les efforts de la société civile pour mieux protéger notre environnement?

Lyliane

 

09/01/2019

Un satellite franco-chinois pour surveiller les océans...

C'est une collaboration historique! En effet, le 29/10/2018, la Chine a lancé pour la première fois un satellite construit en collaboration avec la France. Il s'agit d'un engin qui va scruter les océans pour mieux prédire les effets du réchauffement climatique. Plus précisément, cet appareil de 650 kg sera chargé d'étudier le vent et les vagues à la surface des mers 24h sur 24 et d'améliorer les prévisions météorologiques marines. Il pourra par exemple prévoir plus précisément les fortes tempêtes ou les cyclones.

Pour mener à bien sa mission, ce satellite, conçu conjointement par le CNES (Centre national d'études spatiales) et l'Agence Spatiale Chinoise CNSA, embarque à son bord 2 radars: le SWIM français pour mesurer la direction et la longueur d'ondes des vagues et le SCAT chinois, qui analyse la force et la direction des vents. Placé en orbite autour de la Terre, à une altitude de 520 km, le satellite aura une durée de vie de 3 ans. Les données seront collectées et analysées par des stations terrestres dans les 2 pays. Le président du CNES, Mr Jean Yves Le Gall, interviewé dans Science Magazine, assure que cette technicité permet d'avancer dans la compréhension du "changement climatique".

Lyliane