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09/10/2018

Impact individuel et collectif de Vénus rétrograde en astrologie humaniste...

La planère Vénus se déplace lentement et s'éloigne peu du Soleil. On l'appelle aussi l'Etoile du Berger. Vénus brille si intensément qu’elle est la première “étoile” à apparaître dans le ciel du soir après le coucher du Soleil, ou au contraire la dernière à disparaître à l’aube, selon les périodes. On peut donc supposer que les bergers ont toujours été très familiers de cet astre particulier qui marque le début ou la fin de leur journée avec leurs troupeaux.

Vénus se déplace, lors de son cycle de 8 ans, à raison de 2°  dans les signes.  Les rétrogradations de Vénus ne sont pas fréquentes: environ 5 fois tous les 8 ans. Ces 5 rétrogradations de Vénus s'inscrivent dans une étoile à 5 branches (pentacle). Le chiffre  5 (quintile), que certains rapprochent du symbole de  l'être humain individualisé, selon Mr Luc Bigé, astrologue, se rapporte à "l'application consciente de la volonté pour une métamorphose radicale".

Or, entre le 5 octobre 2018 et le 16 novembre 2018, la planète Vénus sera rétrograde entre 10°50 du signe du Scorpion et 25°15 de la Balance. Cette rétrogradation va se combiner à la boucle de rétrogradation de Chiron en fin du signe des Poissons du 25/9  jusqu'au 9 décembre 2018, à celle d'Uranus qui entre à nouveau en Bélier et de Mercure à 13°30 du Sagittaire. Cette fin d'année promet donc d'être particulièrement importante au plan individuel et collectif.

Les périodes de rétrogradation, écrit Mr Bigé, sont généralement "des périodes de réorientation consciente de notre manière d'utiliser la fonction psychologique symbolisée par la planète concernée". Avec Vénus, chacune de ses rétrogradations nous propose de réfléchir sur nos relations, l'amour et nos valeurs en cherchant à les réajuster. Il peut s'agir de montrer comment manifester le sacré dans le monde profane; c'est à dire dans nos occupations quotidiennes actuelles.

C'est par exemple le bon moment, affirme Mr L. Bigé, "pour nous débarrasser de vieilles habitudes affectives en les remplaçant par de nouvelles attitudes".  Au niveau du corps, le moment est venu de purifier le système sanguin et hormonal en transformant notamment son régime alimentaire, ses soins au quotidien pour davantage se reconnecter à son être profond.

Pendant toute cette période, pourquoi ne pas saisir l'opportunité de chercher à achever des entreprises en cours, à balayer des mémoires karmiques manifestement dépassées? Bref, un impulse à saisir pour accepter de s'aimer avec ses lumières comme ses limitations et trouver une forme de "plénitude intérieure".

Lyliane'

08/10/2018

La rigologie, vous connaissez?

J'apprends par Mme Amandine Roussel, dans le supplément à Nice-Matin "Nous" qu'une sophrologue caycédienne, installée à Ollioules (83) propose au prix de 20 euros la séance pour un particulier, depuis 2006, des séances de rigologie dans une salle louée par ses soins. Mme Geneviève Despraux accepte également de se déplacer dans des entreprises ou des institutions qui la sollicitent dans tout le département du Var. Mme Despraux s'est formée à l'Ecole Internationale du Yoga du rire  et du bonheur et à l'Institut Français du yoga du rire et du rire santé. Ce yoga du rire dure de une heure à une heure trente environ.

A première vue, écrit la journaliste, "la rigologie ne fait pas sérieux. En fait c'est une vraie discipline, dont les avantages sur la santé ne sont plus à démontrer". Dans une ambiance ludique, après une préparation corporelle par étirements et exercices de respiration, on effectue des petits jeux pour créer un lien dans le groupe. vient ensuite le temps du rire: "comme pour les positions du yoga, il y a différents rires, celui du tigre, de l'ours, du chat, du gros ventre, du graduel"... Puis vient la méditation du rire: "allongés sur une couverture ou un tapis, on fait monter le rire crescendo, puis on respire détendu. C'est un moment doux et convivial".

Les bénéfices physiques du rire sont nombreux: sur l'énergie, la digestion, les douleurs chroniques, le système immunitaire. On peut aussi s'exercer seul à la maison et la rogologie s'adresse à tous types de public, des enfants jusqu'aux seniors. Par contre, en cas de personnes hypertendues, cardiaques, asthmatiques ou d'opérés depuis peu, Mme Despraux demande un certificat médical. Elle aime bien mélanger les générations lors des séances. alors, pourquoi ne pas essayer?

Personnellement, il y a  quelques années j'ai vécu à Nice ce genre d'expérience de yoga du rire au sein du Club retraités de la MGEN. Je regrette que ce cours se soit arrêté car il me faisait beaucoup de bien. Qui voudrait le relancer en ville ou à l'hôpital dans le 06? Il existe des écoles du rire un peu partout en France. Je crois que nous aurions tous à y gagner!

Pour plus d'informations, consulter: https://www.ecolederire.org

Lyliane

Comment instaurer l'égalité dès le berceau chez nos enfants?

Mme Tiphaine Honnet, dans la revue hebdomadaire gratuite Version Femina, s'interroge sur les stéréotypes sexistes ancrés dans nos réactions et nos propos et elle nous propose de donner l'exemple à la maison notamment en surveillant notre vocabulaire. En effet, depuis 2015, des formations existent en crèche (Babilou l'Imagin'R à Blagnac ou Egalicrèche par exemple) pour sensibiliser les professionnels de la petite enfance à traiter les enfants des deux sexes de la même manière. Ensuite, à l'école comme à la maison, la sociologue Sylvie Cromer note que, de plus en plus, des prises de conscience se font avec la volonté de changer les choses. Car jusque là, 45% des Français pensaient encore que certains sports convenaient mieux à un sexe qu'à l'autre...

Jusqu'à 7 ans, un enfant définit son identité  sexuée à partir des exemples donnés par son entourage. Aussi, dans le couple, le travail ménager, la garde des enfants mériteraient d'être partagés plus équitablement, ce qui n'est pas encore le cas chez tout le monde. Souvent, c'est toujours la femme qui fait les courses, la lessive, qui emmène les enfants à l'école, surveille les devoirs, donne le goûter… De même, au lieu de dire " la maman de Charlotte" pour désigner une voisine ou une amie au lieu de la nommer par son nom, revient à l'enfermer dans un rôle. Les pères ont tendance à valoriser l'esthétique de leur fille et le courage de leur fils, au lieu de souligner leurs véritables compétences…

Plus tard, dans les jeux offerts aux enfants, beaucoup continuent à choisir dinette et poupées pour les filles et petites voitures et ballons pour les garçons. Ces derniers , s'ils ont entendu dire dans leur enfance "un garçon ne pleure pas ", auront  à l'âge adulte du mal à libérer leurs émotions. Les métiers et les sports vers lesquels filles et garçons se dirigeront risquent d'être impactés fortement par les propos que nous aurons tenus en tant que parents. Et attention aux propos homophobes, aux jurons sexistes que certains utilisent dans leur quotidien!

En effet, le fait de ne pas confondre identité sexuée et orientation sexuelle aide à ne pas enfermer nos ados dans des stéréotypes dépassés. Faire évoluer les mentalités, proposer des modèles diversifiés, tout cela peut nous aider à créer une société où la mixité est repensée de A à Z. Pour notre inspiration, des lectures peuvent être conseillées, comme par exemple: "L'enfance de l'ordre, comment les enfants perçoivent le monde social" de Mr Wilfried Lignier au Editions du Seuil ou "Filles et garçons, repenser la mixité dans l'éducation"  de Mme Christine Castelain-Meunier chez A. Michel. 

Lyliane

 

06/10/2018

Achats en ligne: quels recours?

De plus en plus de particuliers commandent en ligne des produits, constate Mme Laurence Ollivier, journaliste pour version Fémina. Toutefois, en cas de litige, les ripostes à adopter ne sont pas toujours bien connues du public. Tout d'abord, si la commande n'arrive pas dans le délai noté sur le bon de commande, il faut demander l'annulation de la vente. Cela peut se faire par courriel ou mieux par courrier recommandé avec AR. Le vendeur, s'il est dans l'impossibilité de vous livrer dans un délai de 8 à 15 jours maximum, devrait vous rembourser les sommes avancées dans les 14 jours à compter de la réception de votre demande.

Si vous recevez un colis endommagé, ouvrez le colis devant le livreur et émettez des réserves écrites sur le bon de livraison. Si vous constatez une avarie, refusez la livraison en contactant la hotline du cybermarchand pour connaître les modalités de retour. Si vous aviez une garantie de conformité, qui court pendant 2 ans suivant la livraison du bien, vous pouvez obtenir réparation ou remplacement du bien endommagé. En principe, dans l'espace européen (EEE) plus l'Islande, la Norvège et le Liechtenstein, le vendeur doit vous rembourser les frais de retour du produit, sauf s'il s'agit de vente entre particuliers ou sur des sites étrangers (hors EEE).

Si votre achat finalement ne vous plaît plus, exercez votre droit de rétractation en écrivant en recommandé avec AR. Ce délai est de 14 jours minimum à compter de votre commande s'il s'agit d'un service ou de sa livraison pour un bien. Vous avez 14 jours ensuite pour réexpédier le produit dans son emballage d'origine. Le professionnel doit alors vous rembourser sous 14 jours. mais cette protection ne joue pas pour des achats de billets d'avion, de train, des spectacles, des denrées périssables et d'achats entre particulier ou en Chine.

En cas de litige, essayez de contacter le cybermarchand par téléphone, puis par courrier recommandé avec AR. Cherchez d'abord un arrangement avec le vendeur. Si cela ne débouche pas, pour des produits échangés dans l'Union Européenne, adressez-vous à un organisme de consommateurs (Que choisir…), un médiateur: www.mediateurfevad.fr ou à: www.europe-consommateurs.eu ou au tribunal de commerce compétent.

Lyliane

 

 

 

04/10/2018

Rapport parlementaire: la malbouffe en question...

Les députés s'attaquent à la malbouffe. Un rapport parlementaire sur l'alimentation industrielle est présenté ce mercredi à l'Assemblée Nationale. Il découle d'une série d'études menée sur six mois et d'une quarantaine d'auditions conduites par les députés chargés d'une commission d'enquête sur le sujet, présidée par le député de la France Insoumise, Loïc Prud'homme. Les propositions du document, dévoilées par franceinfo, visent à encadrer plus strictement le secteur de l'alimentation sur la publicité, la fabrication des produits, l'éducation, et la lutte contre les inégalités sociales. Passage en revue.


• Rendre obligatoire le logo Nutri-Score
Le logo Nutri- Score prend la forme d'une échelle de 5 couleurs (du vert foncé au orange foncé), associée à des lettres allant de A («meilleure qualité nutritionnelle») à E («moins bonne qualité nutritionnelle»). Il est aujourd'hui facultatif et repose sur le volontariat des entreprises. Le rapport recommande de le rendre obligatoire sur les produits alimentaires transformés et ultratransformés qui sont fabriqués en France. Les parlementaires préconisent également la mise en place d'une étiquette indiquant la proportion globale d'additifs et l'origine du produit.


• Limiter la teneur en sel, sucre et acide gras
Le rapport intervient également sur la fabrication même des produits, préconisant ainsi l'institution d'une réglementation qui limiterait leur teneur en sel, sucre ou encore acide gras. En France, alors que 30 % de nos apports quotidiens en sel proviennent du pain, le rapport souhaite rendre obligatoire une teneur maximale en sel des produits de panification de 18 grammes par kilo de farine. Cette réglementation avait par ailleurs déjà été préconisée par l'Anses depuis 2002. Le document s'appuie sur les indications de l'Organisation mondiale de la santé qui recommande une consommation de 5 grammes de sel par jour, à la place des 10 à 12 grammes que les Français consomment en moyenne. Afin d'atteindre cet objectif dans les cinq ans, les députés chargés de l'enquête suggèrent un échéancier et des sanctions financières imposées en cas de non-respect des nouvelles conformités.


• Diminuer le nombre d'additifs autorisés
L'utilisation des additifs par les industriels dans les aliments transformés et ultratransformés est un élément clé que le rapport vise à combattre. Alors qu'aujourd'hui 338 additifs sont autorisés en France, ils suggèrent une diminution à 48 additifs d'ici 2025, dont seulement quatre d'origine chimique. Les additifs retenus seraient ceux utilisés dans l'alimentation bio. De plus, les industriels se verraient dans l'obligation de diminuer les contaminants et résidus présents dans les produits alimentaires et leur emballage.


• Améliorer la qualité des repas dans les écoles et hôpitaux
Les députés signataires suggèrent également le renforcement de l'éducation à l'alimentation au sein des établissements scolaires, proposant notamment d'établir les repas de midi dans les cantines au rang des enseignements obligatoires. Les parents d'élèves et les élèves devront participer à la mise en place obligatoire de commissions des menus. Par ailleurs, les rapporteurs appellent à améliorer la qualité nutritionnelle des repas servis en milieu scolaire, ainsi qu'en milieu hospitalier et maisons de retraite, et préconisent ainsi une formation renforcée pour les cuisiniers de la restauration collective.


• Verser une allocation pour les plus démunis.
Afin de lutter contre les inégalités sociales, les rapporteurs souhaitent mettre en place une allocation, sous forme de coupons délivrés par les caisses d'allocations familiales, destinée aux familles ayant des enfants à charge et se trouvant en situation de pauvreté. Ces coupons permettront ainsi aux familles de s'alimenter en conformité avec les recommandations du Programme national nutrition santé.malbouffe"


• Créer un secrétariat général à l'alimentation
Enfin, le rapport préconise la création d'un secrétariat général à l'alimentation afin d'encadrer et de suivre l'application de ces nouvelles mesures. Ainsi, la Direction générale de l'alimentation (DGAL) et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) pourraient connaître un renforcement de leurs effectifs et dispositifs techniques. Par ailleurs, le rapport mentionnerait plusieurs propositions sur la recherche publique afin d'évaluer les effets sanitaires de l'alimentation industrielle.
Pour rappel, en France, l'obésité devient progressivement un problème social mais également de santé publique. «En 2030, on estime qu'il y aura au moins 30 millions de personnes obèses ou en surpoids en France. Il n'est pas trop tard pour ne pas en arriver là et sauvegarder une alimentation saine et durable», explique ainsi Michèle Crouzet, rapporteurs de la commission et députée LREM, à l'AFP. De plus, avec le tabac et l'alcool, la malbouffe est responsable de 40% des cancers.

Claudia Cohen - Le Figaro - mercredi 26 septembre 2018

03/10/2018

Greenpeace revient sur la mobilité durable en France...



Il y a quelques jours, le gouvernement français présentait la programmation budgétaire de la future loi d'orientation des mobilités. La ministre chargée des Transports, Elisabeth Borne, a parlé d'« agir pour les transports du quotidien » avec « une ambition inédite pour la mobilité propre ».

Les annonces faites sont-elles satisfaisantes ? Pas vraiment. Le gouvernement promet d’accorder 38 % des crédits globaux au réseau routier, et les financements prévus pour les mobilités propres et partagées restent dérisoires en comparaison des dépenses prévues pour la voiture. De plus, le maintien de projets routiers climaticides, comme le GCO à Strasbourg, montre l’incohérence du gouvernement.

Quid du Plan Vélo et de ses mesures destinées à faciliter les déplacements cyclistes ? Il constitue une vraie avancée... mais n'offre pas de moyens à la hauteur des ambitions. Pour enclencher un vrai changement d'échelle dans les comportements, c'est un fonds de 200 millions d'euros par an dès 2019 qu'il faut créer. soit quatre fois plus que ce qui est prévu pour le moment.

Pourtant, la France aurait bien besoin d’aller plus vite en matière de mobilité durable. Trois ans après le scandale du DieselGate, elle reste championne d'Europe du nombre de véhicules diesel très polluants en circulation, devant l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Italie. En France, on constate toujours plus de 48 000 décès par an dus à la pollution de l’air… et le secteur des transports est l’un des premiers responsables.

Le climat aussi aurait bien besoin que le secteur des transports fasse sa part en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Selon une étude du Centre aérospatial Allemand commandée par Greenpeace et parue la semaine dernière, nous avons 10 ans pour nous débarrasser des véhicules essence, diesel et hybride si l’on veut respecter l’objectif de l’Accord de Paris sur le climat de limiter la hausse des températures à 1,5 °C

Beaucoup reste encore à faire pour lutter contre les changements climatiques et la pollution de l'air. Emmanuel Macron doit donc rapidement traverser la route et se mettre au travail.

Merci d’être à nos côtés,
L’équipe Climat-Transports de Greenpeace France  
Ce courriel a été envoyé à l'adresse lys06100@gmail.com
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02/10/2018

Vivre autrement sa retraite...

Selon Télérama, le concept de la Maison des Babayagas, dans laquelle "des femmes ont décidé de vivre leur retraite autrement que seules ou mal accompagnées, rassemble 20 femmes de plus de 60 ans à Montreuil depuis 2013". C'est Mme Thérèse Clerc, aujourd'hui décédée, qui avait eu l'idée dès 1995 de créer un endroit où des femmes pourraient vieillir de façon indépendante et autonome en pratiquant autogestion et solidarité. A Montreuil, en plein centre-ville, ce fut enfin possible. Là, "ni direction, ni personnel, mais jardin et potager pour subsister et mieux vieillir ensemble".

Depuis, l'idée de créer des sortes de maisons de retraite autogérées et socialement accessibles a fait son chemin dans notre pays. Toutes ne sont pas farouchement féministes comme à Montreuil, mais à St Priest près de Lyon, à Palaiseau dans l'Essonne et à Toulouse tout récemment se sont ouvert des Logis Solidaires. Ce type d'habitat participatif commence en effet à intéresser quelques municipalités et à motiver des personnes dotées de peu de moyens et désireuses de mettre en pratique des valeurs de solidarité et d'écologie.

Il me semble que ce type de projet mériterait d'être développé. Les communes peuvent trouver des terrains et des bailleurs sociaux capables de monter ce type de projet. Car aujourd'hui les personnes âgées, qui ne peuvent investir dans une chambre coûteuse en maison de retraite médicalisée, ont souvent pour seule perspective que celle de vieillir isolées chez elles ou de finir à l'hôpital. Et vivre en EHPAD, c'est à dire entre personnes âgées dépendantes, n'est pas forcément un sort enviable quand on a toute sa tête et qu'on est encore alerte...

Pour se renseigner sur la Maison des Babayagas et ce type d'habitat collectif et alternatif, consultez sur Internet: https://www.lamaisondesbabayagas.eu.

Lyliane

01/10/2018

Illectronisme, la nouvelle exclusion sociale...

Dans Valeurs Mutualistes, la revue mensuelle de la MGEN, un article concernant l'illectronisme a attiré mon attention. A l'occasion des Journées nationales d'action contre l'illettrisme du 8 au 15/9/2018, nous apprenons que l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme (ANLCI) et le Syndicat de la presse sociale (SPS) se sont associés pour faire converger leurs actions sur le terrain. Une sensibilisation à l'illectronisme y a été ajouté, car le fossé numérique se creuse dans notre pays.

En effet, si près de 9 Français sur 10 sont équipés de smartphones, tablettes ou ordinateurs, connectés à Internet, nombreux sont celles et ceux qui éprouvent un "mal-être " numérique. Selon l'Institut CSA par exemple, "un quart des personnes interrogées s'estiment désemparées au moment d'effectuer un achat ou une déclaration fiscale en ligne. 19% d'entre elles renonceraient même à des démarches administratives ou liées à un loisir sur le Net en raison de leurs difficultés". Ce sont indifféremment des femmes ou des hommes, des citadins ou des ruraux.

Fort de cette enquête, le SPS a entrepris d'alerter pouvoirs publics et acteurs économiques. Son objectif est de mettre sur pied d'ici la fin d'année un laboratoire d'idées et de conseils constitué d'experts, afin de parvenir à une convergence de solutions utiles et acceptables pour tout le monde. Car comment aider les exclus du numérique? Des formations, des points numériques, des dispositifs? Des associations comme Emmaüs Connect et We techCare oeuvrent déjà au développement de plateformes d'apprentissage pour certains publics. Une stratégie nationale de mise en avant des initiatives et de fédération des acteurs semble  néanmoins nécessaire.

De plus, il y a encore des foyers (6% environ) qui ne bénéficient pas de l'Internet haut débit. En principe d'ici 2020 ce devrait être solutionné, mais il faudra veiller au respect des engagements pris. Le nouveau guichet "Cohésion Numérique des territoires", doté de 100 millions d'euros, devrait être opérationnel dès 2019. Il s'agit au fond de renforcer les dispositifs existants et de faciliter l'accès à tous les publics des outils numériques par une ergonomie et un langage plus simple. Mr Mounir Majhoubi, Secrétaire d'Etat chargé du numérique, semble avoir pris la mesure des questions posées. Il propose des plans à brève échéance pour réduire le fossé numérique existant.

Pour approfondir le sujet, contacter: sps.fr, agencedunumerique.gouv.fr, strategie.gouv.fr ou solidarites-actives.com.

Lyliane

30/09/2018

Petits bonnets pour une grande cause...

Petits bonnets pour une grande cause, c'est le titre de l'opération lancée pour la 12ème année consécutive par les Petits frères des Pauvres. L'association demande aux bénévoles de tout le pays de tricoter des bonnets de laine et d'envoyer leurs créations avant le 1er décembre à l'adresse suivante: Les Petits frères des Pauvres- Opération petits bonnets pour une grande cause - 64, Avenue Parmentier -75011- Paris.

Des modèles sont proposés pour les débutants-es et on peut obtenir des informations auprès de Mme Fanny Barbe au 01 49 23 13 54 ou par courriel à : fanny.barbe@petitsfreresdespauvres.fr. Ces bonnets tricotés (540 000 sont souhaités!) pourraient permettre de récolter suffisamment d'argent pour soutenir des actions spécifiques auprès des plus fragiles.

De plus, le 1er octobre, journée internationale des personnes âgées, les petits frères des Pauvres organisent la 10 ème édition des "Fleurs de la fraternité". Il s'agit d'offrir une fleur à une personne âgée pour lui donner un moment de bonheur. C'est à la portée de tout le monde!

Lyliane 

Au coeur de Nice, une maison d'accueil pour héberger les malades après leur hospitalisation...

Selon Mme Nancy Cattan, qui écrit dans le Journal Nice-Matin du 16/9/2018, une structure unique en France existe à Nice (06) à la Maison Sainte Croix. Cette propriété appartenant à l'Archiconfrérie des Pénitents Blancs propose en effet des appartements thérapeutiques à des personnes sortant des hôpitaux de la région. Ce sont un médecin, un soignant et une assistante sociale du Centre A. Lacassagne qui ont pris contact avec cette structure. Cette maison a ouvert en septembre 2009 et, depuis, 154 personnes y ont fait des séjours.

Là, un médecin coordinateur, des aides-soignantes et une infirmière s'occupent des patients, qui sont tous des majeurs en état de fragilité médicale et sociale. Un comité de soignants et de représentants des pénitents Blancs décident l'admission sur présentation d'un dossier médical et social. Car, le retour à domicile après une hospitalisation n'est pas toujours simple. Parfois, il y a des étages et pas d'ascenseur, parfois la maison est trop éloignée ou le handicap de la personne ne permet plus d'être autonome… Certains restent 6 mois, d'autres près de deux ans. Le loyer est minime: 60 euros par mois.

Voilà une initiative qui pourrait être reprise dans d'autres villes françaises! Car nombreuses sont les personnes en grande difficulté qui n'arrivent plus à regagner leur domicile après des traitements lourds ou une hospitalisation! Toutes n'ont pas une famille capable de les héberger et de veiller sur elles.

Pour tout renseignement, s'adresser à www.penitentsblancs.fr ou téléphoner au 04 89 74 63 64.

Lyliane

 

 

28/09/2018

Mieux former les médecins aux soins palliatifs...

Mme Carine Hahn a recueilli pour Valeurs Mutualistes le témoignage de Mme Brigitte Micheau, Présidente de l'UNASP (Union nationale des associations de soins palliatifs) et bénévole en soins palliatifs. L'UNASP fédère 70 associations de soins palliatifs et compte 1 600 bénévoles intervenant à l'hôpital, dans les EHPAD et à domicile. Mme Hahn milite pour une application effective de la Loi Clayes-Leonetti de 2005 et une meilleure formation des médecins.

Etre en soins palliatifs implique, en effet, du personnel soignant une présence auprès du malade et de sa famille, dès l'annonce de la maladie grave et évolutive jusqu'au décès en passant par une prise en charge de la douleur selon la Charte  des soins palliatifs. Certains médecins ne connaissent pas encore bien et n'appliquent pas partout cette loi. Les familles par contre la connaissent et demandent son application.

Pour le moment la formation des médecins aux soins palliatifs est très inégale. Parfois aussi ils n'ont pas les outils médicaux et humains. Aussi, la prise en charge de la "sédation profonde et continue jusqu'au décès" est loin d'être opérationnelle. L'UNASP  prône un accompagnement humaniste du patient en défendant ses droits. elle cherche à "éviter la banalisation du temps de la mort dans une société du bien-être individualiste, où elle est sortie du champ".

Mme Hahn cherche des fonds et essaie de sensibiliser les institutions. Car les aides ont baissé d'environ 70% et beaucoup ont disparu. Elle forme des équipes de bénévoles quand c'est possible pour répondre à la demande des hôpitaux. Heureusement, à la rentrée 2018, tous les étudiants en médecine, mais aussi les infirmiers et les kinésithérapeutes devraient pouvoir effectuer un stage dans une unité de soins palliatifs. Cela était inscrit dans la loi pour tous les soignants mais jusqu'ici cela a peu été appliqué.

Il faut savoir que si 85% des Français souhaiteraient finir leur vie à domicile, 60% des décès ont lieu au cours d'une hospitalisation. Parfois les malades disposent d'une pompe à morphine comme à l'USP de l'Hôpital Bretonneau (Paris) pour s'administrer une dose adaptée à leur douleur. Là les soignants essaient de cultiver avec eux les petits plaisirs de la vie en flattant les 5 sens du malade (musique, tableaux au mur, animaux…). 

Pour en savoir davantage, joindre par exemple sur Internet: www.parlons-fin-de-vie.fr.

Lyliane

26/09/2018

Soyons tous unis contre le projet de Grand Contournement Ouest de Strasbourg !

Mais qu’est-ce que le GCO ? Le Grand Contournement Ouest de Strasbourg (GCO), ou A355, ou COS, est un projet d’autoroute à péage de 2x2 voies et de 24 km de long, qui relierait Vendenheim au nord, à Duttlenheim au sud, en passant à toute proximité d’une grosse vingtaine de communes de la périphérie de Strasbourg. Sa réalisation a été confiée à ARCOS, une filiale du groupe de BTP Vinci. Selon la conclusion du rapport de la commission d'enquête publique de 2007, « le désengorgement de Strasbourg n’est ni l’enjeu ni l’objectif du GCO ». Il ne ferait qu’accroître jour et nuit un trafic poids lourds entre le nord et le sud de l’Europe, traversant l’Alsace de part en part sans s’arrêter, à des conditions tarifaires bradées au regard de l’Allemagne .

Cette autoroute de 24 km serait inutile pour les usagers qui se rendent à Strasbourg ou trop coûteuse pour les particuliers qui en auraient l’usage (environ 220 Euros mensuels). Elle serait par contre une aubaine pour les poids lourds nord-sud européens qui réaliseraient une économie représentant jusqu'à 80 % pour les plus polluants par rapport à la Lkw Maut allemande.

La seule étude sur la qualité de l’air disponible réalisée par l’ASPA pour évaluer l’impact polluant de cet ouvrage, atteste que l’ensemble de la région souffrira du dépassement des valeurs guides de l’OMS pour les particules fines et plus encore pour les ultra fines à l’origine d’une mort prématurée sur 6 dans le monde et de l’accroissement spectaculaire des AVC en Alsace, région de France la plus touchée par ce fléau. Comment ce couloir à poids lourds n’accroîtrait-il pas la pollution de manière considérable ?

Par ailleurs, tout en bénéficiant d’un financement via un prêt de la Banque Européenne d’Investissement à hauteur de 280 millions d’Euros, les recettes  à percevoir de ce projet tomberaient pendant 54 ans à 100% dans l’escarcelle de Vinci. » C'est dans ce contexte délétère que l’Eurométropole accepte aux côtés de l’Etat de bétonner 300 ha de terres agricoles exceptionnelles en saccageant la beauté de paysages que les commanditaires du GCO tiennent pour rien, en proposant de pseudo compensations environnementales. Il est indispensable que vous preniez conscience du caractère fallacieux des informations officielles du même ordre que les fables rassurantes après la catastrophe de Tchernobyl. Les procédures réglementaires à caractère formel n’ont d’autre but que de mener ce projet à terme au profit de la multinationale VINCI quelles qu’en soient les conséquences.

Compte tenu de l’état préoccupant du monde, stopper ce projet dévastateur constitue une obligation vitale pour nous et les générations à venir. Repenser les transports au niveau européen, créer un RER départemental et une écotaxe dissuasive pour les poids lourds, réhabiliter le fret ferroviaire, améliorer les transports collectifs, promouvoir le covoiturage, développer le dernier kilomètre propre, rebasculer les crédits GCO sur des solutions pérennes et relocaliser la production agricole, conduiront plus utilement à réduire les nuisances pour tous et réduire les bouchons pour tous sans sacrifier le Kochersberg !signez cette pétition !

25/09/2018

Connaitre le rôle essentiel de beaucoup de mères de banlieue et en parler positivement...

Mme Tiphaine Honnet dans Version Fémina a eu raison selon moi de souligner le rôle joué par de nombreuses mères dans des quartiers défavorisés. A Aulnay sous Bois par exemple, en Seine St Denis, celles que l'on nommait "femmes relais" dans les années 80 sont en gilets oranges, se rassemblent et essayent de faire bouger les choses, particulièrement le soir. Elles sont aujourd'hui les véritables "médiatrices interculturelles" des banlieues françaises.

Partout, à Rouen, Bordeaux, Villeurbanne, Nantes, près de Paris, elles "redoublent de courage, de créativité et de détermination pour débrancher … les prétendues racailles et leurs parents dits démissionnaires". Des associations se sont même crées avec pour objectif: "zéro voitures brûlées, zéro caillassages". A Grigny comme à Aulnay sous Bois, des mères partent à l'assaut à coups de balai de caves squattées. Les dealers doivent désormais compter avec leur présence active.

Ce n'est pas sans danger. En effet, en 2017, des mères d'Echirolles dans l'Isère ont été frappées par des trafiquants. Toutefois, le dialogue reste la clé. Il permet à la fois d'agir sur la radicalité religieuse et la délinquance. L'Association de Rouen "Imad", crée par Mme Latifa Ibn Ziaten, dont le fils a été tué par M. Merah, intervient auprès des familles, dans les écoles, les prisons. Les mères jouent les intermédiaires avec la police et essaient de faire baisser les tensions.

A Villeurbanne, avec le soutien d'animateurs, une dizaine de mères dans un Centre Social s'interrogent sur les racines des problèmes de banlieue et cherchent ensemble des solutions. Mieux, elles s'entraident et n'hésitent pas à prendre des photos et à intervenir dans la presse. A Nantes, l'association Tissé Métisse  a choisi l'humour et monte des spectacles issus de faits réels. A Bagnolet, une politologue nommée Mme Fatima Ouassak, qui a crée l'association "Front des mères", débat avec le corps enseignant et essaie de structurer le mouvement pour tout l'hexagone. A Sevran, la Brigade des mères commence à être connue.

Les femmes sont les plus impliquées dans ces associations. Au cœur des quartiers dits "prioritaires" vivent 5,5 millions de personnes, touchées par le chômage et la précarité. De plus, une famille sur 4 est monoparentale. Toutefois, les hommes ont un rôle à jouer. ils sont invités aux réunions et des discussions les impliquent, afin qu'ils prennent le relais auprès des enfants.

Des résultats concrets commencent à être connus. A Aulnay sous Bois par exemple l'engagement des femmes a été salué par la ville qui leur a remis en février 2018 un Diplôme d'Honneur. A Bordeaux comme à Villeurbanne les mamans ont publié un recueil de leurs travaux et elles sont même parfois appelées pour une expertise auprès des parents des quartiers. Elles préparent une chaîne You Tube. Le Président de la République lui-même s'est engagé à leur donner la parole.

En attendant que notre regard change sur les quartiers, il s'agit pour nous d'encourager ces femmes qui désamorcent beaucoup de difficultés en banlieue. Le DVD de leur spectacle est en vente auprès de la Compagnie Théâtre d'ici ou d'ailleurs.  L'ouvrage "Maman noire et invisible" de Mme Kebe Diariatou peut se trouver à La Boîte à Pandore. On peut également par exemple contacter sur Internet: www.https://www.la-croix.com › France

Lyliane

23/09/2018

Les Eco-Charlie luttent contre le gaspillage...

Les Eco-Charlie, association à but non lucratif, a été créée au début de l'année 2016 à Paris, suite à la loi du 11/2/2016 , relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire. Un texte régit les conditions de dons des distributeurs du secteur alimentaire et oblige ceux-ci à donner leurs invendus alimentaires à toute association proposant de les récupérer, écrit Mme Aurore Harrouis dans la revue Nous, supplément à Nice-Matin.

L'association parisienne initiale, qui réunit 300 Eco-Charlie et fonctionne uniquement en bénévolat, comptait de nombreux habitants d'autres villes françaises dont Nice. Aussi ces derniers ont souhaité créer leur antenne sur la Côte d'Azur au début de l'année 2017. Après Nice, Lyon avec 100 adhérents a été la dernière ville labellisée "Eco-Charlie". Un projet existe sur Toulouse.

L'association Eco-Charlie récolte par exemple trois fois par semaine auprès des magasins, marchés et boulangeries bio de Nice. Cela donne environ deux tonnes d'invendus par mois. Ils se les partagent  d'abord, car charité bien ordonnée commence par soi-même et ils en font profiter ensuite quelques associations. Ils visent notamment les "précaires invisibles", c'est à dire les travailleurs pauvres, les familles monoparentales, les personnes isolées et les chômeurs. Ils luttent ainsi à la fois contre le gaspillage alimentaire, l'exclusion sociale et la malbouffe.

Depuis un an et demie, quatre équipes à Nice sont sur le terrain. Ils sont déjà 180 adhérents, dont une soixantaine de récoltants actifs. Ils planifient sur Doodle leurs ramassages et la messagerie Slack est utile pour savoir qui fait la tournée et où. A vélo, en voiture, à pied., ils passent dans les enseignes avec lesquelles ils ont signé une convention. Ils ont trouvé à Nice un petit garage prêté par un proche pour trier les denrées avant de les partager en fonction des besoins. Ils sont tous proches les uns des autres car la solidarité les unit et certains sont devenus amis. Au sein des Eco-Charlie, c'est en effet  l'humain qui est privilégié.

L'initiative est au pouvoir chez les Eco-Charlie! En effet, afin de financer leurs activités (achat de frigo, caddies, essence pour les véhicules, achat de vélo-cargos…), ils organisent ponctuellement des marchés libres et des ateliers "Do it yourself" pour apprendre à réaliser sa lessive, ses produits ménagers ou de toilette. Peut-être arriveront - ils même un jour à créer des emplois et à pouvoir louer leur local...

Alors, si vous êtes disponible, pourquoi ne pas prendre contact avec le réseau des Eco-Charlie sur: www.lesecocharlie.org ou via Facebook, soit pour donner un coup de main, soit pour créer un Eco-Charlie dans votre ville? On peut adhérer gratuitement sur le site Internet, si on souhaite devenir "récoltant". 

Lyliane

Faire école sous un pont du métro à Delhi...

Dans le journal La Croix du 11/3/2018, Mme Paula Boyer s'appuyant sur des photos de Mr Brice Garcin/Hansiucas, parti pour un périple autour du monde, nous fait découvrir une école étonnante, installée sous un pont du métro à Delhi (Inde). Cette initiative, nous la devons à un épicier Mr Rajesh Kumar Sharma, qui a ouvert en 2006 ce qu'il appelle "l'école gratuite sous le pont". Cet homme pour des raisons financières n'avait pas pu faire les études de ses rêves dans sa jeunesse. Il a finalement décidé, à l'âge adulte, de prendre sa revanche en aidant des enfants qui n'ont pas les moyens d'aller à l'école.

Il a donc investi un espace entre les piliers d'un des ponts du métro dans le quartier pauvre de Yamuna Bank à Delhi. Puis, il a parcouru les environs pour convaincre les parents de laisser leurs enfants aller à l'école. Il a eu du succès, car en Inde selon l'Unesco, plus de 17 millions d'enfants et d'adolescents errent dans la rue et ils risquent de tomber dans la criminalité. Chaque matin, désormais, Mr Rajesh Kumar Sharma aidé par le fils de Mr Laxmi Chandra, son assistant et par quelques volontaires, enseigne aux enfants l'anglais, l'hindi, l'histoire-géographie et les mathématiques.

Les écoliers sont très attentifs et sages, car ils savent que cette école est une chance pour eux. Au début, ils étaient assis par terre. Il y avait un manque de matériel, c'est pourquoi les tableaux au départ étaient peints sur les murs. Heureusement, des dons commencent à affluer pour des achats de chaises, de crayons et de cahiers. Des médecins volontaires se sont à leur tour intéressés à cette école. Ils viennent 3 fois par mois avec un camion, afin de soigner gratuitement les écoliers.

Le but de l'ancien épicier était de sortir ces enfants de leur misère. Aujourd'hui, il espère même qu'une bonne partie des élèves rejoindra l'école publique où ils pourront continuer à étudier et à manger à leur faim. Leurs parents, en effet, pour la plupart vivent dans des bidonvilles et ils ont des métiers manuels précaires ou ce sont des migrants sans emploi stable. Dans tous les cas, ils sont dans le dénuement et peinent à assurer leur survie. Grâce à cette initiative, ces enfants pourront peut-être un jour avoir un métier plus intéressant et à leur tour s'engager à aider les autres...

Bravo à cet homme courageux qui lutte à sa façon contre l'ignorance et prépare un meilleur avenir à ces enfants pauvres! Beaucoup de personnes dans le monde pourraient suivre ce bel exemple ou s'en inspirer. Quant à nos  écoliers et étudiants français, souvent mécontents de leurs conditions de vie, ils auraient  peut-être besoin de se porter volontaires en Inde pour toucher du doigt la chance qu'ils ont de vivre choyés dans notre pays... 

Lyliane

22/09/2018

A Grenoble, écologie et justice sociale sont conjugués dans tous les projets municipaux...

Un dossier complet a été publié dans le journal La Croix par Mrs A. Peillon et Bénévent Tosserile en avril 2018. Il concerne la ville de Grenoble (Isère), où la démocratie participative semble un principe à l'œuvre dans l'équipe municipale. Par exemple, Mr Yann Mongaburu, âgé de 36 ans, délégué à l'intercommunalité et président du syndicat mixte des transports en commun grenoblois estime que" la responsabilité environnementale est toujours intimement liée à la justice sociale et territoriale". Il prône la marche à pied, la circulation à bicyclette et il se félicite des résultats de la réduction de la vitesse à 30 km/h dans l'agglomération. Les espaces publics doivent, selon lui, être partagés avec bienveillance vis à vis des plus vulnérables, notamment les jeunes enfants et les personnes âgées.

Le budget annuel de 800 000 euros a fait l'objet d'une étude de faisabilité technique, juridique et financière et il sera soumis au vote en ligne du 2 au 6/10/2018. Ainsi, des idées d'investissements publics pourront être proposées par les citoyens grenoblois, comme c'était déjà le cas depuis 2015. L'Association A.D.E.S (association pour la démocratie, l'écologie et la solidarité) soutient la municipalité et comporte parmi ses membres plusieurs élus de la municipalité. Quant au maire écologiste de Grenoble, Mr Eric Piolle, il dit "inscrire son action en fonction du bien commun". Il cite le retour à la gestion de l'eau dans le giron public en 1999, qui lui semble avoir porté beaucoup de fruits. La fourniture de l'énergie se fait grâce à une société d'économie mixte détenue à 50% plus une action par la Ville de Grenoble…

Mr le Maire souligne la cohérence de leurs actions, qui lui semble pionnière et pourrait servir de modèle d'administration du territoire. Depuis 2014 par exemple, la Ville et la Métropole ont planté 3 500 arbres dans la ville et il est projeté d'atteindre 15 000 plantations d'arbres d'ici à 2030. Des arbres fruitiers poussent sur des places et la végétalisation des immeubles a commencé. On compte 23 jardins partagés gérés par la Ville ou des Associations. La municipalité a même permis l'occupation temporaire de deux maisons à démolir pour que des sans abri ou des squatteurs puissent en profiter...

Bref, à Grenoble, le cadre de vie a changé grâce à un contact étroit avec la population. Mr le maire cherche à faire connaître ses actions. Il était présent en avril 2018 à l'Institut Catholique de Paris pour un débat sur le thème: Ecologie et bien commun". Espérons que d'autres communes françaises prendront modèle sur une telle gestion démocratique et soucieuse d'écologie, ce qui n'est pas courant...

Lyliane

Faut-il créer un défenseur de l'environnement?

La proposition de créer un "défenseur de l'environnement" nous est faite par Mme Cécile Muschotti, député LREM du Var (83). Dans le journal Nice-Matin du 15/9/2018, sous la signature de P.H. Coste,  cette jeune femme propose de " créer une autorité administrative complètement indépendante, chargée de veiller à la protection de l'environnement" s'inspirant du modèle du Défenseur des Droits.

Je trouve cette idée très judicieuse pour contrer les lobbies et mettre en garde le gouvernement contre des abus et des irrespects de la règlementation: boues rouges, dépôts sauvages polluants, créations de routes qui nuisent à l'environnement comme à Strasbourg, pollution de l'air, sauvegarde de la faune et de la flore, respect de la Loi Littorale… Car les associations, les particuliers auraient ainsi quelqu'un à interpeller...

Je pense que nous devrions être nombreux à soutenir cette idée et à la soumettre aux élus de tous bords. Des médias pourraient s'en emparer et en parler. Mme Cécile Muschotti, à terme, envisage de "pouvoir faire inscrire le respect de la biodiversité dans la Constitution française".  Espérons que le groupe LERM soutiendra son projet tout comme l'ont déjà fait Mrs Sébastien Lecornu et Hugues Renson. Vive l'indépendance des décideurs et bravo à cette proposition!

Lyliane

21/09/2018

Une herboristerie en capsules avec Infuzit...

Madame Manon  François, dans la revue Nous, supplément du journal Nice-Matin, consacre un article à la société Infuzit, basée au Village by CA à Sophia Antipolis (06). Son directeur, Mr Fabrice Leclercq, a d'abord racheté l'herboristerie en ligne Ormensis. Puis il a monté une start-up, nommée Infuzit, qui au bout de deux ans de recherche, a réussi à mettre les plantes en dosettes compatibles avec les machines Nespresso.

Donc, depuis septembre 2017, les capsules Infuzit, qui sont biodégradables, sont commercialisées en France. Vendues par 10 actuellement au prix de 5,50 euros, ces capsules peuvent être achetées dans certaines pharmacies et des magasins bio. Les tisanes de base sont présentes: détox, nuit, respir, circul, digest et aphrodisia. Chacune d'elle comporte plusieurs plantes associées, spécifiques de l'affection à prendre en compte.

Il me semble que c'est une bonne idée "pour ramener les plantes dans le quotidien des gens". Car, sans altérer le goût et les vertus des plantes, cette innovation permet de faciliter leur usage. De plus, cela donne un air de modernité à des infusions qui semblaient jusque là un brin ringardes! Tout renseignement peut être obtenu sur le site: www.infuzit.fr.

Lyliane

20/09/2018

Voudriez-vous participer au "concours familles à énergie positive"?

Ce défi s'adresse à des particuliers comme vous et moi, qui, six mois durant, vont travailler sur "leurs comportements économes dans un esprit de convivialité et une logique d'apprentissage", selon Mr Julien Camacho, responsable du projet au sein du C.L. E.R., réseau pour la transition énergétique. J'ai trouvé cet article qui m'a paru très complet dans le journal Biocontact paru en septembre 2018. Le règlement de ce concours s'obtient sur le site: www.familles-a-energie-positive.fr.

L'originalité de ce concours réside dans ses modalités collectives de participation. Le concours se fonde en effet sur une inscription de foyers au sein d'équipes regroupant en règle générale 5 à 10 foyers . Cette démarche est accompagnée par un "capitaine d'équipe", afin de permettre aux inscrits d'atteindre l'objectif symbolique des 8% de réduction de consommation.

Les personnes inscrites doivent connaître, en effet, la consommation énergétique de leur logement expertisé au préalable par un conseiller d'Espaces Infos Energie. Un support pédagogique de 100 écogestes pour cuisiner, s'éclairer, isoler son logement et se chauffer leur est proposé dans des pratiques quotidiennes. Les participants-es suivent l'évolution de la consommation de leurs équipes grâce à une plateforme en ligne où ils enregistrent index et relevés.

Déjà plus de 40 000 familles ont participé à ce concours. Alors, pourquoi pas vous? Tous renseignements sur le site: www.cler.org.

Lyliane

19/09/2018

Des propositions pour le climat...

Non seulement les humains doivent cesser de rejeter des gaz à effet de serre, mais ils doivent trouver le moyen de retirer une partie du carbone déjà rejeté, afin de limiter la hausse de la température du globe.
Ce renversement doit intervenir, selon de nombreux scientifiques, dans la seconde moitié du XXIe siècle. Cette absorption du CO2 est l'angle mort de la lutte contre le changement climatique. Mais des solutions existent, mises à l'affiche lors du sommet mondial pour l'action climatique qui se tient cette semaine à San Francisco.du carbone déjà rejeté, afin de limiter la hausse de la température du globe.

- Les forêts et les champs
Les arbres absorbent du dioxyde de carbone par la photosynthèse, et aident à stocker ce carbone dans le sol. La déforestation conduit donc à laisser plus de carbone dans l'atmosphère, ce qui réchauffe la planète.
C'est pour cela que les forêts et la végétation en général sont considérées comme une solution centrale au problème du carbone - potentiellement des centaines de millions de tonnes supplémentaires de CO2 absorbables par an. Si seulement les humains cessent de défricher."C'est 30% de la solution, mais cela ne reçoit que 2% des financements internationaux" liés au changement climatique, dit Carlos Manuel Rodriguez, le ministre de l'Environnement du Costa Rica, où la superficie boisée a doublé en 30 ans.


Les terres agricoles sont aussi importantes.
Les cultures des champs absorbent naturellement du CO2 de l'air, dont ils réinjectent le carbone dans le sol. Il suffirait d'augmenter légèrement le taux absorbé pour potentiellement en capturer d'énormes quantités: 0,04%, ou 4 pour mille, suffirait, selon une initiative lancée par la France en 2015.
Par exemple, argue Stéphane Le Foll, qui dirige "4 pour 1000", les agriculteurs devraient planter de la luzerne, afin que les champs restent couverts de plantes toute l'année, entre le maïs et le blé par exemple. Et qu'ils arrêtent de labourer, afin de limiter l'érosion.
"L'idée est que quand vous passerez en avion d'ici 20 à 30 ans, il n'y aura plus de grandes parcelles labourées", dit-il à San Francisco.


- Réduire les fuites de gaz:
Les gaz hydrofluorocarbures (HFC) sont les réfrigérants des climatiseurs, mais les climatiseurs fuient, ce qui réchauffe l'atmosphère. En accélérant le remplacement des HFC par d'autres gaz moins nocifs, les émissions pourraient baisser de 5 à 16% entre 2015 et 2025, selon un rapport publié cette semaine par la coalition America's Pledge.
Les fuites des puits et gazoducs sont une autre source majeure de gaz à effet de serre, en l'occurrence du méthane, dont le pouvoir réchauffant est très supérieur à celui du CO2. Il faudrait réparer les fuites, jusqu'au bout du circuit de distribution... les conduites de gaz de ville.


- Aspirer le CO2 de l'air
"Aspirer" le carbone directement de l'air est une autre idée pour l'instant au stade expérimental. Trois sociétés, en Suisse, en Islande et au Canada ont mis au point des systèmes qui extraient le CO2 de l'air et le stockent... Par exemple, le CO2 peut être injecté en sous-sol, dans les aquifères, ou bien il peut être absorbé par les roches.
"C'est cher, c'est difficile, mais c'est plausible", explique James Mulligan, auteur d'un rapport sur le sujet à l'ONG World Resources Institute.
Le coût est évalué de 100 à 200 dollars par tonne de CO2 stocké, contre 50 dollars environ pour la reforestation. Des économies d'échelles conséquentes doivent donc encore être réalisées.

selon Relaxnews (AFP) - samedi 15 septembre 2018

Comment financer ses études...

C'est la rentrée pour tous les élèves en ce mois de septembre. Les étudiants, à peine leur bac en poche, se trouvent confrontés non seulement au choix de leur orientation mais surtout à la recherche d'un logement. Mme Laurence Ollivier dans Version Fémina nous indique quelques filons pour arriver à financer cet investissement. Le budget annuel d'un étudiant entre le restaurant universitaire, l'achat des livres, le loyer, les déplacements peut atteindre 10 000 euros et même parfois un peu plus.

Tous les étudiants ne sont pas boursiers, car ces aides sont distribuées sous conditions de ressources de la famille. Il faut néanmoins savoir que les bacheliers ayant décroché la mention très bien peuvent solliciter "une aide au mérite", qui est de quelques 900 euros par an. Certains Conseils Départementaux subventionnent les jeunes suivant une formation médicale ou paramédicale. Des aides existent allouées par certains ministères (santé, agriculture, culture…) et pour les doctorants qui s'orientent vers la recherche. Pour ces derniers, un salaire d'environ 1685 euros bruts par mois pendant 3 ans peut leur être versé.

Les candidats "méritants" préparant les Concours de la Fonction Publique reçoivent quelques 2000 euros. Il y a aussi des bourses de l'Agence de l'Environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) attribuées aux titulaires d'un master préparant une thèse dans l'un des domaines de l'agence. Se renseigner à ce sujet dans les Centres Information Jeunesse ou C.I.J  ou sur www.cidj.com.

Pour se loger, le montant des loyers étant de l'ordre de 500 euros par mois dans notre pays (et davantage pour Paris et certaines grandes villes), les jeunes les moins fortunés peuvent solliciter des aides de la C.A.F. qui peuvent aller jusqu'à 200 euros par mois sous forme d'APL, d' ALS OU d'ALF selon le cas. Même en colocation ces aides peuvent être versées. Deux dispositifs viennent compléter ces allocations: l'avance Loca - Pass, une aide pour le paiement de la garantie et la C.L.E ou caution locative étudiante avec la garantie de l'Etat.

Si les étudiants souhaitent aller étudier à l'étranger, plusieurs formes d'aides existent. Par exemple une aide à la mobilité internationale (400 euros par mois) ou la fameuse allocation Erasmus pour l'Europe notamment (entre 150 et 300 euros par mois). Renseignements sur www.enseignementsup-recherche.gouv.fr.

Enfin, il est possible aussi de solliciter un prêt étudiant avec des taux assez bas. Soit le prêt étudiant classique avec la caution des parents. En général sa durée est de 7 ans pour un montant de 15 000 euros. Pour plus de détails, se renseigner auprès d'une banque classique. Le prêt étudiant Bpifrance, garanti par l'Etat, peut être obtenu sous certaines conditions (certaines banques). Mais le coût de la caution Bpifrance peut dépasser celui du prêt selon la durée de celui-ci. Il permet d'emprunter même lorsqu'on ne peut bénéficier d'une caution parentale.

Toutefois, ces informations serviront pour l'an prochain, car les demandes de bourse doivent parvenir en principe jusqu'au 31 mai de l'année en cours. S'inscrire sur le site internet: www.messervices.etudiant.gouv.fr.

Lyliane

18/09/2018

Qui connaît l'action de l'Association Pomme Cannelle au Népal?

Texte de Yannick Jaulin (parrain et visiteur – 2009), résumant le parcours du fondateur, physicien-chercheur au Commissariat à l’Energie Atomique  (CEA) jusqu’en 2006, puis résidant au Népal, décédé en Avril 2014. .

« L’Association Pomme Cannelle (APC) est née entre 1997 et 2001 d’une série de rencontres occasionnelles,  entre un touriste de passage, amoureux des montagnes et des grands espaces, et une poignée d’enfants des rues, vivant dans les temples de Durbar Square, quartier de l’ancien palais royal, en plein centre du vieux  Katmandou.

Née par hasard, sans prévenir, sans idée préconçue, Pomme Cannelle a été créée pour permettre à ces enfants livrés à la rue, sans aucun support parental, jeunes mais déjà aguerris, de choisir eux-mêmes leur avenir. Depuis 2001, date de l’ouverture du tout premier foyer, lieu de vie auto-géré pour à peine une poignée d’entre eux, Pomme Cannelle a évolué au fil des années et s’est transformée petit à petit pour devenir plus « efficace », plus « professionnelle », tout en restant à l’écoute de ces enfants, de leurs besoins, leurs désirs, de leurs rêves.

Aujourd’hui,  Pomme Cannelle est devenue une aventure humaine pour plusieurs centaines de personnes à travers le monde, animées de la même passion pour ce petit pays, le Népal, et d’un désir commun de tendre la main à ces enfants oubliés par la société, et qui ont appris à ne compter que sur eux-mêmes.

Les activités de Pomme Cannelle vers le Népal  sont clairement identifiées, avec une organisation professionnelle, des procédures transparentes,  et des ressources adaptées à ses missions. Au quotidien ce sont désormais près de 500 enfants qui bénéficient de ses programmes gérés par une équipe locale de 40 professionnels népalais hautement qualifiés » (Texte de Hervé Fafoux, fondateur).

Si vous désirez en savoir davantage ou parrainer un enfant, contactez sur internet: www. pomme.cannelle.org

Lyliane

16/09/2018

Pollution de l'air selon le journal La Croix...

 

Fini les ultimatums et les mises en demeure sans lendemain. La Commission européenne a mis sa menace à exécution : le 17 mai, elle a renvoyé la France, ainsi que l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Hongrie, l’Italie et la Roumanie devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). « Il s’agit d’une étape majeure dans ce dossier », assure Arnaud Gossement, avocat spécialiste des questions environnementales.

Voilà près de dix ans maintenant que l’Hexagone est régulièrement rappelé à l’ordre par Bruxelles pour ne pas respecter la directive sur la qualité de l’air de 2008. En cause : le dépassement des valeurs limites (fixées à 40 µg/m3 en moyenne annuelle) des émissions de particules fines PM10 et de dioxyde d’azote.


 C'est la 3ème cause de mortalité en France selon l'ONG Greenpeace, qui propose une pétition aux maires sur son site: www.geenpeace.org.
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Les états d’âme de Nicolas Hulot

 

Un dernier avertissement avait été adressé à Paris fin janvier. Le commissaire à l’environnement avait alors convoqué Nicolas Hulot, le ministre de la transition écologique, et ses homologues européens pour leur demander de réduire la pollution de l’air dans les meilleurs délais. La feuille de route présentée mi-avril par Paris n’a toutefois pas convaincu (1). D’où le contentieux engagé aujourd’hui. « La France peine visiblement à comprendre que Bruxelles ne nous impose pas qu’une simple obligation de moyens, mais bel et bien une obligation de résultats », poursuit l’avocat. De son côté, le député européen (écologiste) Yannick Jadot dénonce « le déni » et « la continuité de la politique française (…) au nom des intérêts des lobbys des transports routiers et des grandes infrastructures ».

Une pollution chronique et des pics réguliers

Comment en est-on arrivé là ? Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la qualité de l’air s’est globalement améliorée en France depuis quinze ans : des réglementations strictes dans l’industrie ont permis de limiter le dioxyde de soufre (SO2) tandis que le renouvellement du parc de véhicules a entraîné une baisse des émissions d’oxydes d’azote. Pourtant, ce n’est pas suffisant. La difficulté vient en particulier de la dispersion des sources émettrices de particules fines et de NO2 : le trafic routier, le chauffage (au bois ou par des appareils anciens), certaines pratiques agricoles.

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Pollution de l’air, de quoi parle-t-on ?

 

Résultat : le pays connaît des pics de pollution réguliers et surtout une pollution chronique, très néfaste pour la santé. On estime ainsi à 48 000 le nombre de décès prématurés liés chaque année à la pollution atmosphérique (chiffres de l’agence Santé publique France). Par ailleurs, l’Inserm vient de publier une étude inquiétante sur l’impact des polluants sur le fœtus. « En France, en 2012, 2,3 % d’enfants sont nés hypotrophes » c’est-à-dire victimes d’un retard de croissance, assurent les chercheurs, dont « la moitié » en raison de l’exposition de la mère aux particules durant sa grossesse.

Des territoires agissent

Le contentieux engagé aujourd’hui, qui expose les pays concernés à des sanctions de plusieurs millions d’euros, s’échelonnera cependant sur plusieurs années. Paris pourrait d’abord être condamné pour « manquement ». Faute d’action volontariste à l’issue de ce premier arrêt, de nouvelles poursuites avec, cette fois, une amende à la clé, pourraient être enclenchées. La bataille judiciaire ne fait donc que commencer. Parallèlement, la France pourrait être rapidement condamnée par les juges nationaux, toujours pour non-application de la directive de 2008. En effet le Conseil d’État, qui veille au respect en droit interne des textes européens, a donné aux autorités jusqu’au 31 mars 2018 pour respecter la fameuse directive. « La décision prise par Bruxelles atteste que nous restons au-delà des seuils autorisés, le Conseil d’État devrait donc nous condamner sous peu », estime l’avocat Arnaud Gossement.

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Les femmes enceintes très exposées à la pollution de l’air

 

Reste que des territoires agissent, sous l’impulsion des collectivités ou de l’État. Pour limiter les effets du trafic routier, de grandes agglomérations comme Paris ou Grenoble ont mis en place un système de vignettes (Crit’air), qui cible les véhicules les plus polluants. De son côté, l’Ademe, l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, a lancé le programme AgrAir pour lutter contre les émissions d’ammoniac et le brûlage à l’air libre des résidus en milieu agricole. Enfin, la Vallée de l’Arve, en Haute-Savoie, expérimente un fonds « Air bois », une aide aux particuliers prêts à changer leurs vieux appareils de chauffage.

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Les principaux polluants

Les particules sont des matières microscopiques en suspension dans l’air. Les PM10 (d’un diamètre inférieur à 10 microns) proviennent notamment des activités de construction et
les « particules fines » (PM 2,5, d’un diamètre inférieur à 2,5 microns), très nocives, sont surtout issues des effluents de combustion du bois ou des carburants et des vapeurs industrielles.

Le dioxyde d’azote (NO2) se forme principalement lors des processus de combustion dans les moteurs de voitures ou encore les centrales électriques. Gaz irritant, le NO2 favorise l’asthme, voire les affections pulmonaires chez l’enfant.

Marie Boëton et Marine Lamoureux

Quelle place pour le vélo en ville?

Un article de Mme Perrine Burner dans le numéro de septembre 2018 de la revue Biocontact pose la question de la place de la bicyclette en ville. Elle note que peu à peu, dans notre pays, les hommes politiques et les élus ont réalisé que les pistes cyclables étaient une nécessité, en ville notamment. Nous sommes encore loin d'égaler les modèles nordiques comme Amsterdam ou Copenhague. Toutefois, en France, des villes ont été pionnières dans la place accordée à la bicyclette. Ce sont par exemple Strasbourg, Grenoble, Chambéry, Bordeaux, La Rochelle, Rennes et Nantes.

Pour les déplacements urbains, le vélo possède pourtant tous les avantages: rapidité, silence, porte à porte, sans les inconvénients que sont la recherche et les coûts de stationnement, la pollution… Sans compter que, selon une étude de l'O.M.S (Organisation mondiale de la santé), le vélo a des effets bénéfiques sur la santé en réduisant notamment les risques de maladies cardio-vasculaires, le diabète et même le cancer liés à la sédentarité et à la pollution. C'est également un défi majeur pour l'environnement, car l'air en ville est fortement pollué: gaz d'échappement, particules fines….

La Fédération française des usagers de la bicyclette (F.U.B.) a mené une grande enquête fin 2017 pour connaître les avis des habitants des villes. La majorité des répondants estime que les conditions de circulation à vélo n'est pas satisfaisante. Il faudrait de la part des maires une politique plus volontariste, une vision à long terme. Il y faudrait aussi de la persévérance, car pour faire évoluer les comportements prend du temps.

Partager les espaces entre voitures, transports en commun et bicyclette n'est certes pas simple. Réduire la vitesse à 50 ou 30 Km/h, créer des zones piétonnes, des pistes cyclables, tout cela est susceptible d'encourager la population à moins utiliser sa voiture en ville. Strasbourg et Nantes, tous aménagements confondus, caracolent en tête avec leurs quelques 300km de pistes cyclables. Néanmoins, l'offre de stationnement vélo sécurisé, notamment dans les gares, reste encore insuffisante. il manque également des panneaux comme le tourne à droite généralisé au feu rouge ou les sas vélo aux carrefours...

Certaines communes ont fait l'investissement de vélos à assistance électrique, dont l'Etat devrait encourager l'achat (prime, indemnités kilométriques…). Des vélos-école ont même fait leur apparition pour des personnes ne sachant pas circuler à bicyclette. Des sessions d'apprentissage sont proposées pour les primo-apprenants et des remises en selle pour encourager les "anciens pédaleurs désireux de s'y remettre". Un apprentissage systématique du vélo dès l'école primaire a été décidé le 9/1/2018 en Comité Interministériel  C'est une bonne incitation à la généralisation de cette pratique chez les jeunes.

Pour aller plus loin ou rejoindre la F.U.B. contacter sur Internet: www.fub.fr.

Lyliane

 

15/09/2018

Appel pour nous voulons des coquelicots...

Nous voulons des coquelicots

Appel des 100 pour l’interdiction de tous les pesticides*

Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises. Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles psychomoteurs chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. L’exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui a choisi la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers.

Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans; la moitié des papillons en vingt ans; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards; les grenouilles et les sauterelles semblent comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares. Ce monde qui s’efface est le nôtre et chaque couleur qui succombe, chaque lumière qui s’éteint est une douleur définitive. Rendez-nous nos coquelicots ! Rendez-nous la beauté du monde !
Non, nous ne voulons plus. À aucun prix. Nous exigeons protection.

Nous exigeons de nos gouvernants l’interdiction de tous les pesticides* en France. Assez de discours, des actes.

*de synthèse

116 010 ont signé. Objectif 160 000 !

 
 
Je signe l’Appel

Les champs suivis d'une étoile * sont obligatoires

 

 

13/09/2018

S'informer sur le projet de contournement de Strasbourg qui détruira un beau coin de nature à Kolbsheim...

12/09/2018

Une crèche innovante en Auvergne inspirée d'expérimentation néerlandaises...

Cette crèche innovante accueille des enfants de moins de 3 ans depuis le 1er août. Les locaux, officiellement inaugurés ce samedi matin, sont divisés en quatre unités qui accueillent chacune quinze enfants d’âges différents et c’est là l’une des grandes nouveautés : des bébés cohabitent avec ceux qui marchent déjà afin « d’éveiller les plus petits au contact des plus âgés et de rendre les plus grands attentifs à l’autre », explique Laurence Antony, directrice de la crèche.

 
« La dimension innovante a guidé le projet, élaboré collectivement par les élus, les agents de la ville et les parents qui le souhaitaient », précise Danielle Colle-Chavanac, directrice petite enfance à Aurillac. Un projet dont le coût s’élève à près de 1,7 M€ (hors taxes). 
 
Jérémy Guiot, papa de Lenny, 11 mois, s'enthousiasme : « L’accueil est individualisé, toujours dans la même unité d’âge mixte, avec le même personnel dédié, et le cadre novateur apaise les parents autant que l’enfant. » Et c’est justement dans un souci d’apaisement qu’a été conçue l’innovation la plus spectaculaire de la crèche : l’espace Snoezelen. Inspiré d’expérimentations néerlandaises, il permet un temps calme d’exploration sensorielle exceptionnelle grâce à des musiques douces et des lumières tamisées. Un peu comme une salle de méditation pour tout-petits…
 
Selon le Journal Le Parisien du 8/9/2018.
 

10/09/2018

Des potagers suspendus pour une agriculture urbaine...

Une entreprise commerciale appelée "Sous les fraises", crée en 2014 par Mr Yohan Hubert et Mme Laure-Line Jacquier, s'est spécialisée dans ce qu'ils appellent "une permaculture verticale". Ce concept est censé "relever le double défi de l'urbanisme et de l'alimentation". Il consiste, en effet, à faire pousser sans pesticides des végétaux comestibles dans des poches remplies de terre accrochées à une membrane de laine de mouton ou de chanvre, elle-même tendue sur des cadres installés sur les toits des immeubles de leurs clients.

Chaque "mini-ferme urbaine" ainsi crée est vendue clés en main aux entreprises intéressées. L'investissement est important (70 000 euros pour 250 m2), mais l'exploitation est assurée sur 10 ans et emploie une quinzaine de salariés se chargeant de la gestion, de l'entretien et de la récolte. Les fruits et légumes récoltés sont soit vendus frais à des restaurateurs, soit transformés sous la marque "Farmhouse".

En février 2018, écrit Mr Antoine d'Abbundo dans le journal La Croix, des jardins potagers de cette start-up qui a réussi étaient déjà implantés au sommet du BHV-Marais et aux sièges de Nexity, d'Unibail-Rodamco à Paris. D'autres immeubles de Levallois et d'Aubervilliers sont visés, de même que certains autres à d'Annecy et bientôt à Lyon et Marseille.

Selon la F.A.O., Organisation des Nations-Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture, environ 800 millions de personnes seraient impliquées dans l'agriculture urbaine dans le monde. Il y aurait bien entendu les jardins familiaux ou ouvriers pour 50% et le reste ce seraient les jardins d'insertion ou jardins partagés pour 20%. Les espaces marchands actuellement ne compteraient que pour 5% de la surface cultivée.

Aux Etats-Unis, à Détroit par exemple, ville industrielle sinistrée, l'agriculture urbaine est en plein renouveau. A Montréal au Canada, 2000 personnes sont approvisionnées en denrées alimentaires (70 tonnes par an) par une immense serre urbaine commerciale nommée LUFA. La Ville de Paris souhaiterait végétaliser, d'ici à 2020, 30 ha pour développer une agriculture d'hyper-proximité selon la Charte Parisculteurs qui réunit 74 acteurs publics et privés.

Si l'on en croit la F.A.O, il serait possible de produire 50 kg de fruits frais et de légumes par m2 et par an en milieu urbain. L'agriculture urbaine, commerciale ou non, semble avoir de beaux jours devant elle. On peut néanmoins s'interroger: sera-t-elle un jour capable de solutionner la difficile question de la faim dans le monde? Pour cela, ne faudrait- il pas une grande et rapide évolution des mentalités et une progression tangible de l'esprit de solidarité sur toute la planète?

Lyliane

09/09/2018

Ecorcer les chênes-lièges et relancer l'économie locale bio dans le Var (83)...

La vie est-elle un perpétuel recommencement? On est en droit de se poser la question! En effet, autrefois, le département du Var était florissant grâce à ses produits issus de la nature: fleurs, vin, fruits, châtaignes, liège… Et puis, après la dernière guerre, des industriels ont tenté de nous persuader que tout cela était "vieux jeu", que l'on pouvait cultiver hors-sol, que les bouchons en plastique coûtaient moins cher que ceux en liège, que garder le vin dans des cuves en inox était mieux que dans des tonneaux de bois... 

Et alors, fabriques de tonneaux, de bouchons de liège, sites d'horticultures... ont commencé à péricliter. Les fleurs sous serre avec goutte à goutte distribuant force produits chimiques ont remplacé les si belles cultures de plein champ. Nos forêts de chêne-liège sont retombées dans l'oubli. Mais s'endetter auprès des banques, s'empoisonner en traitant vignes et fruitiers n'a eu qu'un temps! Des agriculteurs ont commencé à s'en rendre compte. C'est dans le Var, en effet, que le premier village entièrement bio nommé "Correns" a vu le jour grâce à son maire et à ses viticulteurs. Les premières A.M.A.P. (associations pour le maintien d'une agriculture paysanne) ont été crées dans le département 83 avant d'essaimer dans toute la France.

Car, certaines personnes avisées ont réalisé que produire de la qualité, c'est à dire sans produits nocifs pour la santé, pouvait redevenir à la fois rentable et bénéfique. En effet, ils se sont aperçus par exemple que leur terroir souffrait, que la concurrence de pays chauds où cultiver fleurs et fruits coûte moins cher en main d'œuvre ou en chauffage de serres avait commencé à freiner cette expansion promise. Ce fut un sursaut salutaire et durable!

Aujourd'hui, écrit Mme Y. Macé dans la revue "Nous", on recommence à écorcer les chênes - lièges dans les forêts privées du Var de la mi juin à la mi août, grâce notamment à la Société Prima-Liège et à son directeur Mr Romain Pons. Le potentiel est immense (150 tonnes d'écorce), mais pour le moment l'autorisation d'exploiter les forêts domaniales reste frileuse de la part de l'O.N.F. Des emplois de leveurs de liège ont été crées. Il y aurait l'opportunité de bâtir des usines, afin de fabriquer des bouchons de liège sur place au lieu d'envoyer la plupart des écorces au Portugal. Taillés dans la longueur de l'écorce, les bouchons du Var sont en effet d'excellente qualité et ferment des bouteilles de crus de qualité. Quant aux déchets de liège, ils servent d'isolant ou de revêtement de sol.

Le bilan carbone de tous ces retours aux sources est excellent et encourageant. Il mériterait d'être soutenu par les autorités locales, celles de PACA, du pays même et surtout par les consommateurs. Achetons donc de préférence fleurs et fruits locaux et de saison. Préférons le vin bio (au Domaine des Fouques à Hyères et à St André de Figuières à La Londe des Maures), les jus de fruits bio, les fruits et légumes sans produits pesticides ou OGM. Cela fera redémarrer l'économie de la région et pérennisera les fermes, les domaines, les entreprises ayant fait le choix de la qualité. Sans parler de l'exemple donné à toutes les communes du pourtour méditerranéen!

Pour aller plus loin sur ce sujet, consulter par exemple les sites Internet de www.prima-liege.com, www.fouques-bio.com ou de: 

https://www.la-provence-verte.net/decouvrir/correns.php
 

Lyliane

08/09/2018

Mobilisons-nous ce 8/9 en faveur du Climat!

Aujourd'hui, samedi 8/9/2019, 22 000 participants selon certaines estimations et plus vraisemblablement sont annoncés un peu partout en France et notamment à partir de 14H sur le parvis de l'hôtel de Ville de Paris, qui sera le point de ralliement de la "Marche pour le Climat". Cet événement  a été curieusement lancé par Mr Maxime Lelong sur Facebook. Pour cet entrepreneur de 27 ans, inconnu du grand public, la démission de Mr Nicolas Hulot de son poste de ministre de la Transition Ecologique a été  "un appel explicite à descendre dans la rue pour montrer que le climat est une priorité". Et il a été entendu!

Le porte parole du mouvement Attac, Mr Maxime Combes, estime  "qu'il y a eu par le passé très peu de manifestations massives sur le climat". New York, Copenhague… mais à Paris, fin 2015 en parallèle à la COP 21, la manifestation n'aurait pas eu l'ampleur escomptée en raison de la menace terroriste. Les associations de protection de l'environnement se réjouissent toutes de cet Appel à une Marche pour le climat, car ce 8/9 avait de toute façon été décrété Journée mondiale d'action pour le Climat. La démission de Nicolas Hulot aurait réveillé les militants...

"Tous ne choisissent pas d'organiser une marche, mais par des vidéos, des messages, on peut aussi témoigner de son envie de ne pas laisser de côté les questions climatiques" écrit Mr Fabrice Pouliquen dans le petit journal gratuit 20 Minutes. En effet, l'essentiel semble être de montrer au gouvernement que les citoyens ont déjà commencé à s'engager dans leur quotidien, même si c'est encore peu visible dans les médias. Pour eux, en effet, " la lutte contre le dérèglement climatique n'est plus une option" et ils n'attendent pas tout du gouvernement...

Espérons que ce sursaut citoyen ne sera pas un feu de paille et que la marche de ce samedi fera bouger intérieurement ou extérieurement beaucoup de personnes jusque là simples sympathisantes ou relativement indifférentes… Voir le hastag lancé par Mme Alexandra Romano, directrice d'une agence de communication à Paris: onprendlerelais, pour rester mobilisés et prolonger la manifestation. Cette dernière "veut rompre avec le pessimisme ambiant qui consiste à dire que c'est trop tard, que ça ne sert à rien d'agir parce qu'il y a Trump et les lobbies". En effet, elle voudrait "booster" des initiatives citoyennes. Alors, la suivrons-nous?

Lyliane