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22/10/2016

Information complémentaire de MR Dubuquoy à propos des boues rouges rejetées en Méditerranée...

22 OCT. 2016 — Les effluents de boues rouges rejetés dans le parc des calanques contiennent « 53 substances polluantes. Pour six d’entre elles, l’usine est autorisée à dépasser pendant six ans les valeurs limites d’émissions fixées par un arrêté ministériel de février 1998. » Le Monde.

Effluents de boues rouges en mer - Nation Océan
L'Effluent liquide issue des boues rouges d' Alteo rejeté en mer méditerranée bénéficie d'une dérogation préfectorale par rapport aux...
http://www.nation-ocean.org

 

18/10/2016

Crufiture : une alternative à la confiture, meilleure pour la santé

Crufiture : une alternative à la confiture meilleure pour la santé Du sucre, des fruits frais, une cuisson maîtrisée et la confiture est prête ! Mais, connaissez-vous la crufiture ? Cette étonnante conserve de fruits tartinable qui préserve tous les nutriments et la saveur des fruits crus. Une cuillère de confiture dans un yaourt ou une bonne tartine grillée recouverte de confiture trempée dans une boisson chaude, hmmm quel régal ! À Climont en Alsace, Fabrice Krencker est artisan-confiturier et élabore depuis 30 ans des confitures artisanales réputées dans toute la région et au-delà. Il reçoit d’ailleurs le titre de Meilleur confiturier de France en 2010. Avec son épouse, cet alsacien mitonne chaque jour des recettes dans des chaudrons qu’il a améliorées au fils des années. L’an dernier, il fait breveter une tout nouvelle recette: une crufiture, une préparation de fruits et de sucre sans cuisson. Un concept qui va ravir les adeptes de la raw-food (cuisine crue). Une confiture saine et nutritive Tartiner des fruits, c’est le concept qu’a pu mettre en oeuvre Fabrice Krencker en mettant au point une nouvelle génération de confitures sans cuisson, sans gélifiant et sans conservateur. Elle peut même se conserver plusieurs mois à température ambiante, comme le miel. L’atout de cette préparation réside dans son absence de cuisson. Les fruits étant crus, ils conservent leur saveur et tous leurs nutriments. C’est après trois ans de recherches, en partenariat avec des étudiants du pôle agro-alimentaire de l'Université de Haute Alsace, l'association régionale Alsace Innovation, la Banque publique d'investissement (BPI France) et les laboratoires de l'Aérial (Strasbourg) et du Cétam (centre d'étude apicole de Moselle) que la crufiture voit le jour et se voit brevetée. Une crufiture écolo Ce maître-artisan étale ses fruits et son sucre dans de grands plateaux en cuivre en extérieur, à l’abri des insectes. Contrairement à la confiture, la crufiture n’a besoin ni de gaz, ni d’électricité ou autres énergies, c'est le vent et le soleil qui se chargent de l’évaporation qui se fait naturellement. “Grâce à ce procédé maîtrisé par des formulations informatisées, les qualités organoleptiques et nutritionnelles sont mieux conservées que dans une confiture classique”, explique Fabrice Krencker. Pour contribuer à la réduction des déchets, la vente se fait en vrac. Tributaire des aléas météorologiques, la production de la crufiture est encore limitée et repose sur un savant dosage de sucre et de fruits. Mais, cet alchimiste de la confiture y voit un gain de temps et de saveur. On peut retrouver ses 35 autres sortes de confitures sur son site: www.lesconfituresdeclimont.fr.

12/10/2016

A propos des boues rouges...

Depuis plusieurs mois, vous êtes des milliers de citoyens à unir vos forces autour de la pétition d’Olivier contre les boues rouges, pour laquelle il vous a appelé-es à participer à diverses actions : interpellation de la ministre de l’Environnement, rassemblements de soutien, Facebook Live...

 

Aujourd’hui, Olivier a de besoin de vous pour sensibiliser encore plus de personnes aux conséquences de la pollution des boues rouges. En effet, bien que vous soyez des milliers, les autorités n'ont toujours pas pris la décision d'interdire ces rejets et il pense qu'il faudrait atteindre 500 000 signatures pour faire bouger le gouvernement.

 

Parfois les images valent plus que mille mots et nous avons pensé que cette vidéo qui met en image les dangers des boues rouges pour les riverains et leur environnement pourrait vous aider à convaincre les indécis dans votre entourage de signer la pétition.

 

Partagez-la autour de vous !

En partageant cette vidéo, vous contribuez à faire entendre votre mobilisation citoyenne exceptionnelle auprès du gouvernement pour qu’il mette fin à cette pollution.

 

Merci d'agir pour le changement.

Aminata et toute l'équipe de Change.org

 

Vous trouverez la vidéo sur Change.org !

27/09/2016

Surveillance de la qualité de l'air en France...

 

La Fédération ATMO en France est le réseau national des Associations Agrées de Surveillance de la Qualité de l'Air. Son but est d'intérêt général. Elle publie des cartes pour donner des informations et des contacts dans chaque région, publie des études sur la qualité de l'atmosphère en s'appuyant sur ses stations urbaines et rurales et ses camions équipés de capteurs. Les polluants qui sont principalement recherchés sont la concentration de l'ozone, des particules fines, des oxydes d'azote et de soufre, de benzène...

La pollution est surtout due aux transports (camions, voitures...), aux industries, aux habitations (matériaux de construction et de décoration, peintures, isolants), au chauffage (cheminées), aux déchets non compostés et à l'agriculture industrielle (pesticides, épandages...). La population est de ce fait exposée à une qualité de l'air, qui se détériore et donne notamment des maladies respiratoires en multiplication dès l'enfance.

Si chaque citoyen a le droit d'être informé sur la qualité de l'air qu'il respire, il faudrait aussi qu'il puisse participer à son niveau aux actions entreprises pour lutter contre ce fléau des temps modernes. Chacun sait désormais qu'il ne doit plus brûler quoi que ce soit dans son terrain et tout emporter en déchetterie. Mais bien peu encore prennent les transports en commun (train, bus, tramway), les vélos et véhicules électriques mis à disposition par les communes, même si le covoiturage commence à s'étendre dans notre pays (Blablacar).

Une mobilisation nationale est en cours depuis le Grenelle de l'Environnement, qui a suscité des lois et des chantiers dans les départements français (en Alsace avec Report'air, en PACA avec Air Paca...) grâce à un partenariat Etat/Région. Des Plans de Protection de l'Atmosphère (PPA) et d'Observatoire des Résidus de Pesticides (ORP) commencent à être renforcés en France comme en Europe. Au plan individuel, avec AIR Paca par exemple, de nouvelles applications sont crées pour les smartphones, afin que chacun puisse signaler mauvaises odeurs et fumées et être informé éventuellement d'actions en cours dans des zones très polluées.

Pour en savoir davantage sur le sujet, consulter notamment sur Internet: www.atmo-france.org, www.radiofrequences.gouv.fr, www.airpaca.org.

Lyliane

 

Trouvé sur Internet: Pokemon'dechets'go, un nouveau jeu écolo!

POKEMON 'Déchets' GO

  1.  
    Demoniak_AngelLe + beau ;-)
    Voici le nouveau Pokemon go II qui vient de débarquer, assez incroyable soit t'il, aussi rapidement après le premier :

    https://www.facebook.com/PokeDechetsGo/?fref=ts

    http://www.greenpaper.be/2016/07/pokedechets-go-la-chasse...


    Sinon : ( repris de Facebook )

    Le principe du jeu est très simple:
    (attention il y a des récompenses)
    Premièrement, ceci est une chasse et un combat en meme temps, destinés à tout le monde. Donc partagez cette page a toutes les personnes que vous connaissez.
    ...
    ➡️Comment procéder:
    1-Sortir de chez soi

    2- Développer une bonne stratégie

    3- Se procurer un sac poubelle, un autre récipient ou bien même vos mains pour les vrais Warriors !
    4- Partir dans la nature ou dans les espaces verts et autres endroits où des déchets sauvages pourraient se cacher.
    5- Une fois votre quête terminée, prenez vos trouvailles en photo et postez les sur le mur de cette page avec le hashtag ‪#‎PokéDéchetsGO‬ avant de les jeter dans la poubelle la plus proche.
    ♻️
    Et voila les règles... simple non?
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
    Les meilleurs chasseurs de chaque mois auront la chance de gagner des RÉCOMPENSES !!! non, non, vous ne rêvez pas !
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
    Alors let's go pour cette incroyable aventure ! ♻️




















































19/09/2016

A propos de la "platisphère" composée de fragments de plastique dans nos océans...

Sur Arte, le samedi 17/9/2016, était diffusé le documentaire  de Mr Vincent Perazio: "Océans, le mystère plastique", tourné en 2016. Il semble bien en effet y avoir un mystère dans la mesure où  ces bouts de plastique flottant à la surface des océans avaient été estimés à 50 milliards et où l'on n'en retrouve qu'1% en surface. Certes, nous savons bien que ces gyres de plastique, qui sont des tourbillons de déchets, ne sont que la partie émergée de l'iceberg...

Mr Perazio, selon Mme MH Soenen dans le Journal Télérama, a exploré une à une les pistes envisagées par les scientifiques pour éclaircir ce mystère. D'une part, constate le réalisateur, le plus inquiétant semble être la profusion de microparticules non repérables comme si le plastique était devenu partie intégrante de l'écosystème marin. D'autre part, quels sont à plus ou moins long terme les effets de ces morceaux de plastique sur notre environnement et sur notre santé?

Pour les scientifiques, voilà un domaine de recherche stimulant! Un couple de microbiologistes américains travaille par exemple sur ce qui a été nommé "platisphère" c'est à dire cet écosystème composé de minuscules fragments de plastique. Les annonces, en mars dernier, liées à la découverte d'une bactérie mangeuse de plastique par des chercheurs japonais donnent de l'espoir. En même temps, ces fameux déchets prélevés dans le 7 ème continent seraient à 80% des polyéthylènes... Les réponses adéquates et les solutions environnementales ne semblent pas encore actuellement trouvées.

Plus près de nous, l'expédition Tara a montré en mer de Ligurie (Méditerranée) la présence de 300 000 fragments de plastique au Km2... Il semble donc y avoir urgence à se pencher sur la question.

Ce documentaire sera rediffusé le 30/9/2016 à 10H20 sur Arte. Pour en savoir plus sur le sujet, consulter sur Internet: www.septiemecontinent.com.

Je me demande si une partie de la solution à cette question ne pourrait pas être l'utilisation généralisée de matériaux biodégradables en lieu et place du plastique...

Lyliane

13/09/2016

Rassemblement contre les boues rouges toxiques...

 

Rassemblement contre les boues rouges toxiques le 26 septembre 2016 à 12H30 face à la préfecture de Marseille pour stopper la pollution des boues rouges toxiques de Gardanne.

https://www.facebook.com/events/1879814378917629/

A 14H30 aura lieu en préfecture la commission de suivi de site d’ALTEO qui présentera à la demande de Ségolène Royal sa méthodologie pour atteindre les objectifs de respect...

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11/09/2016

Manuel Valls refuse le dialogue à propos des boues rouges...

 

10 sept. 2016 — mise à jour  selon message reçu par Internet

Nous demandons l’arrêt immédiat des rejets toxiques en mer.

Nous demandons que soit effectué à la charge d’Alteo un démantèlement de la conduite de boues rouges occupant le domaine public et une remise en état primitif des sites pollués.

Nous demandons le confinement des multiples lieux de stockage de boues rouges ou de Bauxaline (Bouc bel air, La Ciotat, Marseille, Gardanne, Istres...)

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Connaissez-vous le kit pédagogique zéro phyto 100% bio?

 

Cette année, le 29 mars, l'Assemblée Nationale, les ONG Bio Consom'acteurs, Agir pour l'environnement et Générations Futures ont dévoilé leur kit pédagogique destiné aux collectivités pour qu'elles cessent totalement d'utiliser des pesticides dans les espaces publics et intègrent l'alimentation biologique dans leur restauration collective. De plus, six responsables de collectivités françaises ont présenté leurs initiatives locales, nous précise le journal Biocontact du mois de septembre 2016.

Heureusement que ces informations sont diffusées par quelques journaux engagés dans une démarche écologiste, car elles passeraient inaperçues au milieu des faits divers plus ou moins violents que les journalistes se complaisent à détailler! Et pourtant, le zéro phyto dans les espaces publics sera obligatoire au 1er janvier 2017, avec l'entrée en vigueur de la Loi Labbé et de la Loi de transition énergétique.

Le kit pédagogique proposé est «un recueil d'expériences de terrain réussies, qui aborde tous les sujets pouvant freiner les élus locaux et les gestionnaires de restauration collective: financement, méthodes alternatives, sensibilisation des agents...». Trois clés ressortent des témoignages vécus: tout d'abord un engagement fort du maire et des élus, puis un accompagnement des agents et enfin la sensibilisation de la population.

Ce qu'ont fait avec bonheur les communes de Mouans-Sartoux (06), de Bouvron en Loire Atlantique et de Barjac dans le Gard, d'autres peuvent l'entreprendre. Les ONG Bio Consom'acteurs, Agir pour l'environnement et Générations Futures invitent tous les lecteurs à diffuser largement ce kit collectivité auprès de leurs élus locaux. Pour le télécharger, aller sur le site Internet: www.0phyto-100pour100bio.fr.

Lyliane

 

10/09/2016

La loi sur la biodiversité a été enfin adoptée...

 

 

Mme Yveline Nicolas, coordinatrice de l'association Adéquations, qui œuvre en faveur du développement durable et des droits humains, nous signale dans le journal gratuit Biocontact du mois de septembre que la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages a été adoptée le 20 juillet 2016 par l'Assemblée Nationale et promulguée le 8 août dernier.

L'engagement avait été pris en 2012 lors de la première Conférence Environnementale, un texte de 174 articles, qui aura mis plus de 2 ans pour être débattu au Parlement. L'auteure de l'article fait porter la responsabilité de ce retard à la mobilisation des lobbies agricoles, industriels, des chasseurs et pêcheurs en eaux profondes.

Des principes importants sont désormais posés comme la non régression du droit de l'environnement, la solidarité écologique, la création d'espaces naturels et la préservation des «trames vertes et bleues», la réparation du préjudice écologique inscrite dans le Code Civil... En fait tout tourne autour de ces trois verbes: «éviter, réduire, compenser».

Une Agence nationale pour la biodiversité sera crée en janvier 2017, réunissant l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques, l'Agence des aires marines protégées, l'établissement des Parcs nationaux de France et l'atelier techniques des espaces naturels, en y intégrant en outre des associations de défense de l'environnement dans son Conseil d'administration. Les collectivités devront intégrer la biodiversité urbaine dans leurs plans climat-énergie territoriaux.

Sur le plan international, la France va enfin ratifier le Protocole de Nagoya, qui réglemente l'accès aux ressources génétiques et aux connaissances associées. L'objectif de ce protocole est notamment de limiter la «biopiraterie», ce qui va protéger les territoires français d'outre-mer. Restera à voir comment vont se faire la mise en œuvre effective et l'information concernant ces décisions, la concertation avec les populations locales et le montant des compensations financières à payer par les contrevenants.

Il est dommage que jusqu'ici les débats sur la biodiversité n'aient guère été médiatisés. Pourtant ces décisions auront un impact sur notre santé et notre qualité de vie. En effet, tout appauvrissement de la diversité biologique comme la déforestation, la pollution de l'air, de l'eau, des sols etc... a des répercutions sur notre alimentation et notre vulnérabilité face aux maladies.

Pour approfondir ce thème, voir sur Internet: www.adequations.org.

Lyliane

 

26/08/2016

Des jouets éco-responsables...

 

Une marque Thaïlandaise nommée Plan Toys, à l'initiative de Mr Vitool Viraponsavan, architecte, a lancé la fabrication de jouets en donnant une seconde vie à des hévéas (troncs et branches), arbres qui n'étaient cultivés que pour le latex. Depuis 2012, la marque a même trouvé le moyen de recycler les racines et la sciure d'hévéas.

C'est le premier fabricant de jouets à avoir obtenu la marque sociétale SA 8000, car il a une empreinte carbone négative. De plus, cette société est soucieuse du bien-être de ses salariés en terme notamment de sécurité, de rémunération, de temps de travail, d'école, de non discrimination, de liberté d'association et de droit à la négociation collective...

Ces jouets en bois de la marque Plan Toys, respectueux de la planète, sont beaux et de très bonne qualité. Aussi, en France, l'entreprise Oxybul Eveil et Jeux s'est rapprochée de cette firme de Thaïlande pour développer 6 coffrets cadeaux à destination des O-3 ans. Ces coffrets sont d'ores et déjà disponibles au prix de 19,99 euros pièce sur le site Internet: www.oxybul.com et en boutique. Ne pas hésiter à les réclamer s'ils n'étaient pas encore en rayon!

Donnons du sens à nos achats et privilégions le plus possible les jouets éco-responsables pour les offrir à nos proches.

Lyliane

 

24/08/2016

Appel de Mr Nicolas Hulot...

Il y a un an exactement, je vous adressais une alerte importante. Si je vous le renvoie aujourd’hui c’est que l’urgence est encore plus grande. Nous sommes à découvert depuis 15 jours. En cause : la sur consommation de nos ressources et notre incapacité à limiter nos émissions de carbone.

En 2015, vous avez été nombreux à répondre à mon appel en soutenant ma Fondation et c’est en grande partie grâce à tous ceux qui, comme vous peut-être, ont répondu présents que nous avons pu faire pression sur nos décideurs pour obtenir l’accord de Paris en décembre.

Face à l’urgence, il est à nouveau important d’agir pour obtenir cette fois de nos gouvernants qu’ils passent des paroles aux actes. Il est plus que temps que nous commencions à éponger notre dette énergétique en mettant en œuvre les engagements de la COP 21.

Pour cela, j’ai besoin de vous et de votre soutien.

 

Merci par avance de l’attention que vous porterez à mon appel.

 

Je suis fier de porter votre voix

 

20/08/2016

A propos de la pollution et de l'acidité des mers et des océans...

 

 

Mme Janine Benoit, qui est à la tête d'un laboratoire promouvant notamment l'alca-Ph, dans le Journal gratuit Pluriel Nature, souligne les conséquences de l'acidité des mers et des océans, qui a augmenté de 30% en 250 ans. En effet, depuis le début de l'ère industrielle, l'acidité de la mer s'est déja élevée de 26%.

 

Les pollutions de l'eau qui causent cette acidification sont dues à l'agriculture (engrais chimiques, herbicides, pesticides...), aux rejets ménagers (eaux usées) là où des stations d'épuration ne sont pas installées, aux marées noires et notamment aux rejets d'hydrocarbures des bateaux... Tout cela provoque entre autre chose la prolifération d'algues qui envahissent les mers et les plages, la pollution des nappes phréatiques et des cours d'eau.

 

De plus, à cause du réchauffement climatique, la température de l'eau de mer augmente, aux pôles des icebergs fondent, partout des récifs coralliens disparaissent et certains animaux marins se trouvent aujourd'hui dans des zones où ils ne devraient pas être (requins en Méditerranée). Sans oublier les sacs plastiques, métaux lourds et déchets en tous genres qui se retrouvent dans la chair de certains poissons ou étouffent des tortues de mer...

 

Pour les populations qui vivent des ressources marines, cela pourrait entraîner la disparition de certaines espèces (huîtres, moules, thons...). La montée des eaux pourrait aussi rapidement submerger des îles et atolls... Cette pollution et cette acidification de notre environnement ont également des conséquences indirectes sur notre santé: rhumatismes, diabète, maladies cardio-vasculaires, allergies augmentent peu à peu.

 

Face à tous ces périls annoncés, que faisons-nous concrètement? Ne serait-il pas grand temps de prendre des mesures en faveur de l'eau, de la régénération des mers et océans, de l'agriculture biologique, afin de revendiquer un monde plus écologique à tous les niveaux pour nos descendants?

 

A titre individuel, nous pourrions déjà veiller à la non-acidification de notre organisme en mesurant régulièrement notre PH urinaire grâce à des bandelettes achetées en pharmacie. Car notre organisme, composé en grande partie d'eau, doit rester en équilibre acide/base (EAB normal: entre 7 et 7,5), pour demeurer en bonne santé. Notre alimentation, notre oxygénation (vigilance à propos de la composition des denrées achetées, sport) sont réputées jouer un rôle important. Enfin, pour en savoir plus au sujet de l'alca-ph, consulter le blog de Mme Benoit:blog-de-janine-benoit.com .

Lyliane

 

19/08/2016

Réguler la mondialisation...

 

 

Le bimestriel gratuit Pluriel Nature de mai/juin 2016, sous la plume de Mr E. Deboux, revient sur le scandale nouvellement révélé par Mme E. Lucet et d'autres journalistes à propos des Panama Papers (paradis fiscaux touchant tous les partis, la plupart des multinationales et des dirigeants des pays développés) et sur la nécessité d'enfin changer de politique. L'ultralibéralisme mondial en effet, les inégalités sociales qui s'accroissent, la concurrence déloyale entre les petites entreprises et les multinationales (qui font de «l'optimisation» dans des paradis fiscaux), tout cela montre qu'il faudrait passer à un système plus équilibré et vivable pour notre futur et celui de nos enfants.

 

Car, notre développement actuel est insoutenable à terme: il détruit notre économie (délocalisations...), notre lien social (riches de plus en plus riches et chômeurs, SDF en nombre), notre biodiversité végétale et animale et il nous entraîne tous vers une catastrophe climatique. Cet ultralibéralisme mondial a notamment, depuis 30 ans, favorisé l'importation de denrées lointaines par camions, bateaux ou avions dans des circuits longs et coûteux en énergie. Des multinationales ont la haute main sur les semences hybrides, les OGM, l'agrochimie, l'agroalimentaire, la pharmacie de synthèse et elles pèsent sur les décisions nationales (nos parlements) et internationales(Bruxelles). De plus, ces lobbies sont domiciliés dans des paradis fiscaux et ne payent de ce fait ni TVA sur les denrées importées, ni impôts sur les revenus, alors que les classes moyennes peinent chez nous à s'acquitter de leurs impôts directs et indirects.

 

Le journaliste en conclue qu'il devient urgent à l'échelon de la planète de réguler la mondialisation et de changer individuellement nos modes de vie, de production, de consommation, notre façon de manger, de nous loger, de nous déplacer. En favorisant par exemple chez nous les énergies renouvelables, en cessant de subventionner les énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), en régulant la finance et le trafic des marchandises... Chacun peut essayer de manger davantage local, bio et de saison, afin d'encourager les producteurs de sa région en circuits courts, de placer son argent dans une banque éthique (ne finançant pas la vente d'armes), de faire isoler sa maison pour économiser l'énergie, de se déplacer avec bus, tram, vélo ou en covoiturage c'est à dire plus écologiquement...

 

La France en effet me paraît avoir fait des choix dangereux et peu éthiques dans le nucléaire, les pesticides, la vente d'armement, le monopole du tabac... Il y a des menaces qui pèsent sur notre sol par des contrats internationaux aux négociations secrètes (Tafta, gaz à effet de serre, OGM...). Les grands laboratoires avec leurs molécules de synthèse sont loin de pratiquer la transparence: ils ont fait l'objet de scandales retentissants. Aussi, les Français se tournent de plus en plus vers les plantes médicinales et les médecines douces. Des patrons d'entreprises pourraient relocaliser leurs usines en France (vêtements, chaussures, jouets...), car nous avions acquis des savoirs-faire. Du coup, les consommateurs en «achetant français», pourraient faire baisser le chômage, avoir des produits sains et de qualité durable.

 

L'article se termine sur un appel, après la COP 21 et ses prescriptions générales, à aller plus loin et plus vite dans le concret: par exemple en taxant plus lourdement les émissions de CO2, afin de décourager les gros pollueurs et de les faire payer à proportion de leurs émissions de gaz à effet de serre. Car pour le moment, ils ont encore trouvé des arrangements et des parades! Il serait temps de faire régner d'autres valeurs que le chacun pour soi et de nous préoccuper des pays pauvres menacés au premier chef!

 

Il me semble que c'est à nous, citoyens, de donner l'impulse, de commencer à user de notre pouvoir de consommateurs et d'électeurs, en refusant la malbouffe, en interrogeant nos élus et futurs dirigeants sur leurs engagements futurs réels, en nous mettant dès aujourd'hui en chemin, sans céder à la publicité, ni aux modes, bref en ne nous contentant plus de vagues promesses d'autres personnes... N'ayons plus peur de nous engager, d'innover et d'être solidaires! C'est peut-être le bon moment d'agir dans une révolution individuelle pacifique qui peu à peu ferait tache d'huile... Car soyons en sûrs: tout est relié dans ce vaste système mondial! En changeant plusieurs points, en boycottant certains produits, certaines firmes, nous pourrions faire un jour advenir un monde meilleur...

 

Pour réfléchir à la question, il me semble utile de conseiller de lire particulièrement l'ouvrage de Frédérique Basset intitulé« Vers l'autonomie alimentaire» et de consulter sur Internet:www.paradisfiscaux20.com .

Lyliane

 

15/08/2016

Que pouvons nous faire en faveur de l'environnement?

 

La préservation de l'environnement ne peut laisser personne indifférent car, dans le monde entier, des alarmes retentissent, afin de nous rendre plus attentifs aux conséquences de notre irrespect de la nature, nous dit le Journal SEL Informations d'août 2016. Le journaliste cite notamment la perte de biodiversité (animale et végétale), la pollution de l'eau, de l'air et du sol et le réchauffement climatique.

 

Dans nos pays européens, l'écologie est justement la science qui étudie les relations entre les êtres vivants et leur milieu. Néanmoins, la Banque Mondiale vient d'annoncer le danger pour près de 100 millions de personnes de tomber dans l'extrême pauvreté en raison principalement du réchauffement climatique.

 

C'est donc à chacun d'entre nous de changer, à son rythme et selon ses possibilités, certains gestes quotidiens pour préserver l'environnement. Le journal SEL nous recommande de pratiquer les 3 R: réduire, réutiliser et recycler. Lors de nos achats en effet, nous pouvons favoriser les produits portant un label écologique ou provenant du commerce équitable. Nous aurions aussi intérêt sur le plan alimentaire à consommer des fruits et des légumes locaux, de saison et d'éviter les aliments provenant d'espèces menacées ou en surpêche.

 

Dans la vie de tous les jours, pourquoi ne pas préférer les transports en commun, moins gourmands en énergie et moins polluants que tous nos véhicules individuels. De même pourquoi ne pas choisir de mettre notre argent dans une banque éthique comme la Nef, qui pratique la confiance et la transparence?

 

L'Accord sur le Climat de décembre 2015 à Paris devra sans tarder être mis en œuvre et particulièrement le Fonds Vert qui devrait atteindre 91 milliards d'euros par an à partir de 2020. Car, un monde «zéro carbone, zéro pauvreté» devrait pouvoir un jour être réalité. Pour aller dans ce sens, montrons nous engagés et généreux et soyons des consommateurs responsables en faisant des choix ayant un impact sur le futur de nos enfants, sur tout notre environnement et sur le bien être de tous les habitants de notre planète.

Lyliane

 

13/08/2016

Faire du neuf avec du vieux...

 

Lors de l'émission Télématin sur France 2, Mme Laurence de Beauvillard nous a présenté le travail d'un artisan auvergnat, Mr Julien Douzal, ancien ingénieur, qui, à partir du bois de vieille barriques de champagne par exemple, fabrique des montures de lunettes de soleil originales. Il a même réussi à recycler une planche de surf et des skis et à les transformer partiellement en montures griffées au logo de leur donateur. Car donner une seconde vie à des objets du quotidien ou assez courants lui semble une démarche qui va dans le sens du développement durable.

 

Mr Douzal, installé avec son atelier à St Babel, a eu l'idée première de ce recyclage en visitant les caves de champagne de la marque R. Boyer. En partenariat avec cette maison, il propose aujourd'hui au prix de 405 euros un coffret contenant une bouteille de champagne Boyer millésimé et une paire de lunettes tirées des fûts en bois de chène de cette maison champenoise. Cette opération est cependant limitée aux 100 premières personnes. Créer de telles lunettes de soleil à partir de bois de noyer, de chène, de frêne ou de bois flotté quel qu'il soit lui prend en effet pas mal de temps (2 à 3 paires maximum par jour).

 

Pour s'informer plus complètement sur cette initiative originale, consulter le site internet de l'artisan: www.wood-light.com .

Lyliane

 

31/07/2016

Des jardins collectifs, outils de développement et d'échanges...

 

 

Depuis 2010 environ, ce type de jardin fleurit un peu partout dans nos cités à l'initiative d'associations, d'habitants, de communes ou de communautés d'agglomération. Socialement, ils permettent un brassage intergénérationnel et interculturel, car s'y inscrivent aussi bien des familles que des retraités. Généralement, une dotation financière de l'association ou de la commune s'ajoute à la mise à disposition de terrains en friche, afin de prendre en charge les frais de fonctionnement: eau, matériel de jardinage, cabanes, mini serres, personnel d'encadrement...

Ce ne sont ni des jardins publics, ni des jardins privés, mais des espaces intermédiaires, qui offrent à des urbains la possibilité de s'initier au jardinage. Ces jardins collectifs éduquent également à l'environnement (gestion des déchets, de l'eau, préservation de la biodiversité...). Ils apportent en plus de la détente et du bien-être en plein air aux jardiniers amateurs. Les postulants sont généralement couverts par une assurance responsabilité civile.

Ceux-ci sont le plus souvent accompagnés et formés par un ou des professionnels, qui leur parlent du compost, des traitements phytosanitaires et veillent à l'observation de la Charte et du règlement intérieur que les bénéficiaires ont signé au départ. En général, il y a d'avantage de postulants que d'offres de lopins de terre. Chacun cultive l'espace qui lui a été attribué et récolte sa production, mais les échanges de semis, de plants et de savoir-faire sont courants.

Les moments de rencontre dépendent des horaires de chacun. Parfois les uns possèdent leur clé d'accès, parfois les jardiniers amateurs doivent se plier aux heures d'ouverture de ces jardins collectifs... Les enfants en principe apprécient d'avoir leur carré de fraises ou de radis, qu'ils arrosent avec application. Ils découvrent ainsi, bien mieux que dans les livres, le monde vivant du sol avec ses insectes et ils comprennent peu à peu l'intérêt de protéger la nature, qui donne de beaux fruits.

Au fil du temps, les règles de vie commune sont susceptibles d'évoluer, car chaque bénéficiaire a voix au chapitre. Certains déménagent et laissent la place à de nouveaux venus. Toutefois, les personnes ayant goûté à ces jardins partagés recherchent ailleurs la même structure, ce qui multiplie les expériences dans notre pays. Voilà donc une façon agréable de reconquérir des friches urbaines, de les placer à la disposition des citadins et de faire sortir de leur appartement des personnes sédentaires, qui, sinon, seraient coupées de leurs racines terriennes!

Lyliane

 

21/07/2016

Attribution du Goldman Prize 2016...

 

Le Goldman Prize a été lancé en 1989 par Richard et Rhoda Goldman, leader du combat pour les droits civiques et philanthropes. Des candidats sont sélectionnés pour chaque région du monde par un jury international. C'est l'équivalent du Prix Nobel, nous explique le journal Biocontact de juillet 2016. Cette année, le prix Goldman pour l'environnement a été attribué le 16/4/2016 à une militante du Zéro Waste: Mme Destiny Watford, de l'Association Free Your Voice/United Workers, «pour son combat victorieux contre un projet d'incinérateur gigantesque à Baltimore, aux Etats-Unis». Zero Waste signifie: Zéro déchet, zéro gaspillage!

Mme Destiny Watford et les jeunes de Curtis Bay à Baltimore, en effet, se sont mobilisés contre la construction du plus grand incinérateur des Etats-Unis près de leur école. En utilisant l'art et la musique, ils ont réussi à montrer que cet incinérateur ne pouvait pas être une solution écologique au problème des déchets. Ce faisant, ils se sont opposés à Energy Answers, une entreprise basée à New York, qui tentait de se cacher derrière des discours écologiques fallacieux. L'article ajoute: comme chez nous tout comme Véolia, EDF ou Suez en France...

Le réseau Gaïa (Global Alliance for Incineration Alternatives) pour Zéro Waste France à travers Mme Anna Laurent rappelle que «l'incinération de nos déchets en France comme aux Etats-Unis n'est pas une solution, car elle émet d'importantes quantités de gaz à effet de serre et des substances toxiques». C'est un danger pour les populations et un gaspillage de nos ressources pour lesquels des alternatives existent. Mme Destiny Watford avait constaté notamment que les riverains n'avaient même pas été mis au courant du projet de construction de l'usine...

L'article se termine par un parallèle entre le projet de Baltimore que les militants américains ont réussi à stopper et celui prévu en région parisienne (coût: 2 milliards d'euros d'argent public envisagé) pour la reconstruction et l'exploitation de l'incinérateur d'Ivry-Paris 13, pour lequel aucun collectif français ne semble encore se mobiliser. Le réseau Gaïa, Zéro Waste France pourrait néanmoins leur être un appui solide et constructif...

Pour en savoir plus sur le sujet, consulter les sites Internet de: www.goldmanprize.org ,www.no-burn.org , www.zerowastefrance.org .

Lyliane

A la demande d'une lectrice concernée, je rectifie l'information concernant l'incinérateur d'Ivry en la remerciant de l'information. La journaliste du Journal Biocontact était mal informée! Et donc voilà sans tarder correctif ci dessous:

"Je vous invite à mieux vous renseigner sur le combat remarquable mené par le Collectif 3R depuis des années. Ils ont notamment réalisé un Plan B'OM (Baisse des Ordures Ménagères) en collaboration avec Zero Waste France.http://collectif3r.org/ "

11/07/2016

La dictature du charbon...

C'est sous ce titre provocateur que le Journal Le Monde du 6/7/2016 qualifie la situation dans les Balkans (Bosnie-Herzégovine, Monténégro, Serbie, Kosovo, Macédoine) sous la signature de Mr Simon Roger. En effet, alors que 7 pays de l'Union Européenne ont définitivement tourné le dos au charbon pour la production électrique (Belgique, Etats Baltes, Luxembourg, Chypre et Malte) et que le Royaume-Uni a réduit d'un tiers sa capacité, les Balkans restent fortement attachés au charbon. Douze centrales sont actuellement en activité et 17 autres devraient être construites d'ici 2030 malgré les efforts de diversification énergétique prônés par la Communauté de l'Energie.

Déja touchée par la guerre il y a peu, la Bosnie paye un lourd tribut aux centrales à charbon. Selon l'article en effet, le coût pour la santé de 4 centrales dans ce pays a été évalué à 3,1 milliards d'euros par an. Pourtant, selon certains, beaucoup de familles vivent directement ou indirectement du charbon et défendent leurs emplois. D'après eux, «fermer des centrales, même les plus anciennes et les plus polluantes serait considéré comme la pire solution». De plus, des capitaux russes sont proposés aux Etats des Balkans, tandis que des compagnies chinoises commencent à projeter la construction de nouvelles centrales à charbon dans cette région.

Malgré la situation sanitaire désastreuse (50% de maladies respiratoires, cancers en augmentation!) que vivent ces pays, les gouvernements continuent à financer les compagnies minières. Quant à l'environnement, les rejets des centrales à charbon détruisent tout alentour, polluant lacs et rivières. Par exemple, en Bosnie-Herzégovine, à Tuzla où est située la centrale la plus ancienne et la plus polluante, sols, sédiments,eau, chaîne alimentaire, tout est contaminé!

Selon le vice-maire d'une ville du Monténégro, «le prix à payer pour se libérer des énergies fossiles serait plus élevé que le prix du charbon». Nous pourrions être tentés de porter des jugements sévères sur ces Etats des Balkans, qui ne sont pas tous membres de l'UE. Toutefois, ne devrions nous pas déjà au sein de l'Union Européenne donner l'exemple et regarder où en sont les centrales à charbon encore en activité de Pologne, d'Allemagne, de Roumanie, de Bulgarie et du Royaume-Uni? Nous pourrions également en France nous poser la question du danger potentiel des déchets de l'énergie nucléaire pour nos descendants et pousser la recherche vers des énergies propres pour remplacer l'une et l'autre...

Lyliane

 

08/07/2016

Les algues, une belle promesse d'avenir...

Mme E. Colin dans le magazine Télérama attire notre attention sur le documentaire de Mr N. Milice, programmé à la télévision sur Ushuaïa le 15 et le 20/7 à 6H. «Qu'elles soient vertes, rouges ou brunes, marines ou d'eau douce, sauvages ou cultivées, nous dit la journaliste,elles ont des vertus antivirales, antioxydantes, anticoagulantes et immuno-stimulantes pour le monde végétal, animal et par extension sur l'être humain».

On a remarqué, en effet, que les algues pourraient servir de pesticide naturel pour les plantes, garantir la bonne santé des animaux d'élevage en se substituant aux antibiotiques, mais également nous prémunir contre certaines tumeurs cancéreuses. Autrefois déjà, les agriculteurs des bords de mer avaient remarqué que l'épandage du guano (fiente d'oiseaux marins) dans les champs avait une influence favorable sur les cultures. Mais les algues étaient ôtées des plages pour laisser la place aux vacanciers! Tandis qu'au Japon, depuis fort longtemps, les algues font partie de la nourriture des habitants. A travers les sushis, nous commençons à le découvrir en France...

Au moment où la pêche décline et ne nourrit plus aussi bien les jeunes marins-pêcheurs, de jeunes français en recherche d'emploi seraient bien inspirés de s'intéresser aux algues bretonnes, dont la ressource est quasiment inépuisable. Ils pourraient par exemple prendre modèle sur les frères Balusson, à la tête du groupe Olmix, qui ont développé dans leur laboratoire interne des solutions innovantes dans le domaine de l'élevage et de l'agriculture. Et comble d'ironie, ils envisagent de conquérir le marché américain, pays de Monsanto!

Le documentaire concernant les algues s'appuie sur des découvertes, avec tests et infographies à l'appui, de chercheurs et de biologistes du CNRS, de vétérinaires dans des fermes françaises, américaines et même africaines. Dommage que ce documentaire ne passe pas à une heure de grande écoute! Il a, quoi qu'il en soit, le mérite de braquer la lumière sur une industrie innovante, durable et respectueuse de l'environnement. A nous de savoir soutenir cette initiative en consommant des algues et en ne laissant plus le champ libre aux lobbies de l'agrochimie dans notre pays.

Lyliane

 

29/06/2016

Sommes nous à la fin du règne des sacs en matière plastique?

 Grâce à un décret qui entrera en vigueur au 1er juillet 2016, les sacs plastiques à usage unique ne devront plus être donnés en caisse aux clients. Ces sachets d'une épaisseur inférieure à 50qn ne seront en effet plus autorisés dans les commerces. Au rayon boucherie et poissonnerie néanmoins, les sacs plastiques restent autorisés. Mais ils sont en sursis, car, au 1er janvier 2017, ils devraient eux aussi être interdits. Les sacs compostables biosourcés (en amidon de maïs par exemple), les sacs en papier et ceux qui sont en plastique épais réutilisable restent autorisés.

 

Chaque jour, écrit Mme S. Casals dans le Journal Nice-Matin, les emballages plastiques se déversent en mer à proximité de nos pays développés. On estime environ à 150 millions de tonnes les déchets plastiques flottant à la surface de nos océans. Sous l'effet du soleil, ces déchets se morcellent et forment au large de nos côtes une nappe que l'expédition Tara a mise en évidence pour la Mer Méditerranée.

 

Or, ces déchets mettent des centaines d'années avant de se dégrader. Ils comportent en outre de fortes concentrations en pesticides, hydrocarbures, PCB, des substances toxiques qui s'accumulent dans les tissus des tortues, des poissons, des huitres, des moules et même des oiseaux marins. Tout l'écosystème marin de la planète est en danger !

 

Autrefois, nos grands-mères allaient faire leurs courses munies de paniers, de filets ou de sacs en tissu. Même si beaucoup de consommateurs paraissent "accros" aux sacs plastiques, nous devons dès maintenant accompagner cette mesure, car la pollution des mers est réversible à condition de nous impliquer dans l'application de ce décret. Changeons nos habitudes: imaginons de sortir désormais avec des bocaux, des boîtes, des bouteilles en verre, un panier !

Et en attendant soyons prudents dans notre consommation de poissons et coquillages !

 

 Un court-métrage, réalisé par Mr C. Sardet pour Tara Expéditions et Parafilms, intitulé "le plastique vagabond" a été mis en ligne dès mars 2016 à des fins de sensibilisation et de pédagogie. Mr J. Gamblin a prêté sa voix au film. Il montre l'étendue de la pollution micro-plastique. On peut le visionner sur You Tube.

 

Lyliane

 

20/06/2016

Les Comores Françaises, vous connaissez?



 Si j'en crois Wikipédia, l'archipel des Comores forme un ensemble d'îles situées au sud-est de l'Afrique, à l'est du Mozambique et au nord-ouest de Madagascar.

 

Devenu français en 1841, l'archipel est, depuis un référendum organisé en 1974, partagé entre deux pays indépendants:

 

- l'Union des Comores à l'ouest (République islamique) pour 3 îles

- la République Française pour la seule île de Mayotte

Cette configuration ne posait pas de problème de surpeuplement car les gens pouvaient circuler librement d'un état à l'autre.

 

Le gouvernement d'Édouard BALLADUR a décidé d'instaurer le "Visa BALLADUR" le 18 janvier 1995.

 

C'est là que les choses se sont dégradées.

 

En limitant ainsi, pour ce peuple et pour toutes ces familles réparties dans les îles, sa circulation entre les îles, le gouvernement français a généré le développement de ce qui est devenu une immigration soit disant illégale.

Cette pseudo immigration (qui n'était autrefois que le mouvement naturel des populations de l'archipel) n'a cessé de croître depuis vingt ans, fauchant, au passage, la vie de plusieurs milliers de Comoriens ayant emprunté des kwassa kwassa (embarcations de fortune), pour rallier l’Île Sœur.

Un drame humain invisible que ne manquent pas de dénoncer les acteurs de la société civile et les autorités comoriennes. Le large de Mayotte est devenu le premier cimetière de France sans que les autorités Françaises s’inquiètent d'une telle situation.

 

Aujourd'hui, plus de 5000 enfants franco-comoriens sont dans les rues de Mayotte, livrés à eux mêmes parce que faute de visa leurs parents sont expulsés ou incarcérés. Malgré, les interventions des ONG, la situation des enfants des Rues de Mayotte reste inchangée et, pour survivre, ils commettent des vols avec violences et s'attaquent aux Métropolitains en fonction à Mayotte - considérant que les Français sont la cause de leurs problèmes et de la situation de leur terre d'origine.

 

Depuis que Mayotte est devenu le 101ème département français en 2011, elle est maintenant confrontée à une immigration de masse venant des autres Iles, Madagascar, Océan Indien et Métropole. Aujourd'hui, la population réelle à Mayotte est multipliée par deux, voire trois. Les gens fuient la misère et la pauvreté croyant avoir une vie plus stable et sécuritaire sur l'Ile Française.

 

La population de Mayotte regrette le choix qu'elle a fait de devenir département Français. Son statut précédent lui apportait le bénéfice de peu d'avantages, mais, correspondaient à leur situation de vie. Il faut savoir que Mayotte a plus de 42 ans de retard sur le plan social, économique et éducatif par rapport à l'Ile de la Réunion.

 

La position des Mahorais est invivable.

 

Confrontés aux problème des inégalités avec la France et le statut des autres Iles d'Outremer (RSA, SECU, SMIG... ) ils ont bien du mal à comprendre que, d'un autre coté, on leur demande de payer des impôts et tout ce qui va avec.

 

Bien entendu, tout cela n'existait pas avant 2011...

 

Les populations rurales de Mayotte estiment avoir été manipulées lors de la campagne du référendum de 2011.

Il est d'urgence vitale qu'aujourd'hui, les autorités Françaises changent de stratégie et trouvent des solutions de terrain très rapidement pour mettre un terme aux massacres qui règnent à l'heure actuelle à Mayotte. Les Comoriens sont maltraités, leurs maisons brûlées, ils sont jetés dans les rues...

 

Les Mahorais, les Comoriens ne sont pas responsables de cette situation.

 

Il s'agit tout simplement d'un problème politique instauré par la France. Le pire est à venir car il est bien possible qu'une guerre civile se déclenche d'ici peu, comme on a pu le voir au Rwanda, au Mali....

Une guerre civile aux Comores signifierait l’extinction d'une population et d'un pays entier.

Aujourd'hui la population comorienne est estimé à 752 000 habitants dont 350 000 expatriés.

Mme Arafa M'BAE se bat pour que l’opinion publique soit alertée. Actuellement,

les bateaux qui reconduisent les immigrés Comoriens et Malgaches les déposent dans une ville déjà surpeuplée, l'Ile d'Anjouan, estimant qu'ils sont arrivés à destination. Les habitants de cette ville commencent à manifester des signes de violence et de haine vis-à- vis des autres. Ces gens devraient être reconduits dans leur Ile d'origine et non sur l'Ile d'Anjouan...

 

POURQUOI LES COMORIENS QUITTENT LEUR PAYS ?

 

1) Après l'indépendance c'était une question de choix car il fallait de la main-d’œuvre en France, c'était plus facile de trouver du travail. (navigation, nettoyage, manutention, restauration....) donc, c'était les hommes qui partaient uniquement.

 

2) Vers les années 80, les femmes ont commencé à partir (regroupement familial, études, mariage ou simplement recherche d'une vie stable) car le pays se dégradait peu à peu à cause des coups des États de BOB DENARD mercenaire Français... Les Comores, qui étaient jusque là sous la tutelle Française, se retrouvent dans une situation de crise économique et politique poussant tout le monde à fuir pour trouver la stabilité en France ou à la Réunion (Mayotte c'est depuis peu). Développant ainsi l'immigration clandestine Comorienne en France.

Depuis 40 ans, la France et les bailleurs de fonds ont multiplié des actions en faveur du développement économique des Comores. Un grand nombre de ces programmes ont pratiquement échoué parce que leurs responsables, imaginant

 

- qu'il suffirait d'injecter assez d'argent,

- de vulgariser des technologies modernes de production,

- d'inciter les cadres locaux à la surconsommation (pour stimuler une incitation profonde et durable des populations rurales en faveur de modes de production et de gestion préconisés par des théoriciens du développement rapide).

 

Ils oubliaient que les populations concernées avaient une histoire, un savoir-faire traditionnel, des valeurs sociales et culturelles à promouvoir et à conserver.

 

3) Des solutions existent, mais seulement

- si on implique directement les acteurs économiques de ce pays: 

- les populations rurales entre autres,

- plus particulièrement les femmes,

Ceci en partenariat avec les associations et les coopératives locales. Les fonds injectés jusqu'à maintenant arrivent rarement aux destinataires finaux. C'est pour cela qu'à l'heure actuelle la population Comorienne vit dans la misère et la pauvreté, que chacun est prêt à mettre sa vie en péril pour échapper à cette misère.

 

4) Lorsque l'on voit l'état général des zones rurales et côtières, quand on écoute parler la population voici ce qu'on entend:

- "on se demande si les conférences mondiales du genre Cop21, G7.... servent vraiment à quelque chose",

- "Les États veulent uniquement montrer leur puissance de dominateur et ils se fichent bien de la vie quotidienne et l'avenir du petit malheureux qui vit dans les détritus parce qu'il na pas le choix, alors que l'argent des contribuables Européens et autres est dilapidé par ces politiciens qui ont des pierres à la place du Cœur..."

 

Il existe aux Comores de nombreux écosystèmes tropicaux tout à fait originaux, une faune et une flore riches et variées. Les efforts de préservation de la biodiversité sont cependant très insuffisants, la France investissant peu de moyens sur place pour garantir la propreté des plages comme des forêts.

 

Peu de zones naturelles, pratiquement aucun tourisme alors que les paysages sont somptueux...

 

De ce fait, des plages magnifiques sont peu à peu envahies de déchets apportés par les courants marins venus des autres pays. On y trouve en effet pêle-mêle des couches de bébé, des objets en plastique, des débris de verre, toutes choses que les autochtones ne connaissent pas. Depuis peu, un mouvement citoyen s'implique pour nettoyer ces plages. On voit des hommes, des femmes et des enfants parcourir ces zones polluées et trier les déchets à mains nues, au risque de s'intoxiquer ou de se blesser. Ce sont de toute façon des vecteurs de maladies potentielles.

 

Face à une telle situation, nous pourrions nous demander pourquoi l'État Français laisse cette île dans un quasi abandon économique et écologique et interpeller nos députés sur les raisons d'un tel désintérêt manifeste. Nous même, citoyens français toujours prompts à nous plaindre ou à manifester, comment pourrions nous susciter un mouvement d'opinion capable de réveiller les consciences?

 

Pourquoi ne pas permettre aux Comoriens de vivre dignement sur leur sol, au lieu de les pousser indirectement à une immigration massive?

 

Pour cela, il faudrait que les mêmes droits qu'à nous, habitants de l'hexagone, en terme d'éducation, d'économie, de préservation du territoire et de santé leur soient par exemple accordés...

 

Arafa, Michèle et Lyliane

18/06/2016

FESTIVAL DE LA GRATUITE DU 1er au 3 juillet 2016 à DIE

Rejoignez nous au Festival de la gratuité !

Regroupez-vous et organisez un covoiturage pour cet évènement unique et exceptionnel.(utilisez le site gratuit: http://www.freecovoiturage.fr/)

Une magnifique opportunité de rencontres autour des valeurs que nous partageons et où l'on peut échanger nos rêves d'un autre monde, plus humain, plus solidaire...

 

Où ça: à POYOLS près de DIE dans la DRÔME

Organisé par: "Les Décroissants de Thune"

Qui sont-ils ? : Un groupe de personnes motivées par l'organisation d'un festival autour de la gratuité.

 
Né d'un rêve partagé, ce festival a pour vocation de :
• promouvoir la gratuité, la solidarité, le partage, l'autonomie, l'entraide, le soutien et le respect de toutes et tous
• faire découvrir d'autres horizons :oublier la monnaie et retrouver le sens du partage et de l'échange
• permettre le rêve, légitimer l'utopie !

Quand ?:

Les 1, 2 et 3 juillet tout devient (possible) gratuit !

Gratiferia Géante, concerts, spectacles, conférences, films, ateliers, animations enfants, coin détente et lecture, Info Kiosque...

Ce festival est le vôtre, venez participer à votre mesure !

Ci-dessous quelques liens pour en savoir plus:

https://lesdecroissantsdethune.wordpress.com/

https://www.facebook.com/groups/744147475684057/

https://www.facebook.com/events/1638485349808211/

Vous pouvez contacter Laura  :07 83 34 16 48 !


Merci d'avance et en espérant que cet événement vous plaise !

Solidairement: Les Décroissants de Thune

 

07/06/2016

Utiliser l'urine, pourquoi pas?

 

Sur Arte, le lundi 6/6/2016, j'ai eu l'opportunité de regarder une émission de Mr T. Berrod très intéressante ayant pour titre: les pouvoirs de l'urine.

Pour les occidentaux que nous sommes, une émission sur un tel sujet paraît tabou ou au moins assez curieuse à première vue, car chez nous l'urine part avec l'eau des toilettes et nécessite une épuration.

 

J'ai donc appris, grâce au Docteur Martin Lara aux USA, que boire sa propre urine est susceptible d'améliorer l'immunité. Ce médecin de New York recommande pour commencer de boire 1 à 2 cuillère à soupe d'urine une fois par jour, si l'on ne suit pas de traitement particulier. Selon lui, boire un verre d'urine chaque matin aiderait à rester en bonne santé. Il cite certains singes dans la nature qui le font couramment. Il signale que notre urine est foncée et a un goût désagréable lorsque nous sommes déshydratés.

 

En Chine, nous avons découvert que l'urine des écoliers est très recherchée. Pour les uns, afin de faire cuire des œufs dedans, pour d'autres comme nettoyage de peau et pour certains encore pour arroser des vergers de pommes et de cerises, afin de récupérer azote, potassium et phosphore au lieu de mettre des engrais chimiques. Des centenaires prétendent devoir leur longévité à leur urine bue quotidiennement. Au Danemark, un homme essaie de recycler l'urine des porcs pour en récupérer l'urée avant transformation en ammoniaque. Quant à l'urine des dromadaire, elle aurait des propriétés médicales insoupçonnées...

 

Des recherches scientifiques sont également en cours pour produire de l'énergie verte à partir de nos déchets et notamment de notre urine. Un microbiologiste croit même que l'urine pourrait devenir un jour un carburant pour nos voitures et nos fusées (il l'appelle hydrazone) ou une énergie bon marché pour nos futures maisons. Des scientifiques s'appuient sur la transformation de l'urine en hydrogène et en eau pure, sans passer par des stations d'épuration grâce à une «greenbox»...

 

L'urine serait-elle devenue la panacée? Peut-être pas, mais des laboratoires s'intéressent déjà aux propriétés de l'urée humaine pour en faire des médicaments. Et surtout en Chine, selon certains chercheurs, il est question de faire de l'urine des cellules souches capables à terme de réparer nos organes. Bref, en observant la nature et en appliquant le fameux principe de Lavoisier, on s'aperçoit que sur Terre «rien ne se perd, rien ne se crée, mais tout se transforme». Pour en savoir plus sur le sujet, revoir l'émission d'Arte sur Pluzz ou consulter le site Internet: www.topsanté.fr.

Lyliane

 

05/06/2016

Une initiative citoyenne: nettoyage des déchets qui finissent dans nos océans...

Le Journal Nice-Matin a repris dans ses colonnes, le 20 mai dernier, l'initiative d'une jeune militante de l'ONG Surfrider 06, Melle Cindy Malaurie, qui veut faire disparaître les déchets des berges du fleuve Var. Le comble à ses yeux est que le fleuve Var a été classé Natura 2000, en raison de son caractère fragile et de ses côtés sauvages. Apparemment tout le monde l'a oublié...

 

A l'occasion de la Fête de la Nature, Cindy a réussi à motiver une trentaine de volontaires venus de tout le département. Sur sa page Facebook en effet, elle lance des appels concrets de défense de l'environnement. Lors des dernières journées de nettoyage des berges du Var, les volontaires ont récolté un peu de tout: des sacs plastiques, des emballages et même des encombrants.Tout cela est placé dans une benne et évacué en déchetterie. Cindy espère que l'interdiction des sacs plastiques va peu à peu améliorer les choses...

 

Cette "opération verte" avec mission de nettoyage a désormais lieu une fois par mois. Car Cindy et ses volontaires ne se résignent pas!

Ils lancent même un appel pressant à toutes les mairies des villes et villages environnants pour qu'elles interviennent. On peut espérer qu'ils seront entendus!

 

Pour en savoir plus sur cette ONG, consulter le site:www.surfrider.fr .

 

Lyliane

26/05/2016

Un film à voir et à revoir...

 

 

 

 

 

 

 

  A propos du film

Et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises écologiques, économiques et sociales, que traversent nos pays ? Suite à la publication d’une étude qui annonce la possible disparition d’une partie de l’humanité d’ici 2100, Cyril Dion et Mélanie Laurent partent avec une équipe de quatre personnes enquêter dans dix pays pour comprendre ce qui pourrait provoquer cette catastrophe et surtout comment l’éviter.

Durant leur voyage, ils rencontrent les pionniers qui réinventent l’agriculture, l’énergie, l’économie, la démocratie et l’éducation. En mettant bout à bout ces initiatives positives et concrètes qui fonctionnent déjà, ils commencent à voir émerger ce que pourrait être le monde de demain…

 

16/05/2016

Des innovations pour déconstruire les bateaux en fin de vie...

 

Certes la plupart d'entre nous ne possède pas de bateau de plaisance. Toutefois, nous pouvons tous nous réjouir d'apprendre que la question de la déconstruction de ces carcasses marines en fin de vie, phénomène qui touche toutes les côtes françaises, est en voie de résolution grâce à un nouveau dispositif législatif et à des sociétés innovantes.

 

J'apprends sous la plume de Mme L. Guidicelli dans le n° 3 du magazine Ressources que la durée moyenne de vie d'un bateau de plaisance est de 35 ans et qu'à l'heure actuelle on estime à 200 000 le nombre de bateaux hors d'usage. Jusqu'ici de nombreux propriétaires hésitaient à payer le coût d'une déconstruction, c'est à dire au minimum 1000 euros.

Quelques uns même préféraient couler leur navire dans une baie ou l'abandonner au gré des courants. Pollution visuelle et marine s'en suivait entre les hydrocarbures, les carcasses et les épaves...

 

Le nouveau dispositif voté en 2015 dans le cadre de la loi sur la transition énergétique sera effectif par un décret d'application au 1/1/2017. Il permettra d'assurer le financement de la filière grâce à une éco-participation sur les bateaux neufs vendus, ainsi qu'une quote-part sur le droit annuel de francisation et de navigation. Grâce à cette avancée du droit, les autorités maritimes pourront prononcer plus rapidement une déchéance de propriété et faire entreprendre des opérations de déconstruction.

 

Dans le même temps, une société D3E Paca basée à Bouc Bel Air (13) s'est investie sur le créneau: elle détruit de 1 à 3 bateaux par jour en les dépolluant et en récupérant tout ce qui peut être vendu ou réutilisé.

A Rochefort en outre, le Centre Régional d'innovation et de transfert de technologie (CRITT) a mis au point un brevet pour valoriser les polymères et les fibres de verre des coques de bateaux.

 

Bref voilà de bonnes nouvelles pour notre environnement et des mesures innovantes, afin de protéger nos fonds marins. Comme quoi l'impulse du domaine législatif peut avoir des retombées positives sur le monde de  l'entreprise!

Lyliane

 

18/04/2016

Promouvoir la vente en vrac...

 

Depuis 2 ou 3 ans, écrit une journaliste du journal gratuit Fémina, les magasins qui vendent des produits à la pesée, qu'ils soient bio ou pas, fleurissent dans nos villes. Ils ont pour avantage de nous permettre de faire un geste pour la planète en limitant les emballages et le gaspillage alimentaire. On se sent en effet écocitoyen et on est heureux d'acheter de façon responsable! C'est aussi l'assurance de payer de 20 à 30 % moins cher.

 

Il convient tout d'abord, lorsqu'on va faire ses courses, de se munir d'un sac en tissu, de bocaux et de sacs en papier. La plupart des boutiques rangent par catégories des produits variés pouvant aller de l'huile aux lentilles, des fruits secs aux céréales. On se sert en libre service et on fait peser ses sachets et pots en caisse en ayant pris soin d'avoir fait estimer le poids auparavant de ses bocaux pour connaître leur tare. Parfois il est prévu d'inscrire le nom du produit sur le sac en papier.

 

Au début, estimer ses besoins paraît difficile tant on est habitué à des sacs préemballés. De même, actionner les manettes et tourner soi - même les robinets insécurise au début. Néanmoins, nous pouvons avoir l'impression de jouer à la marchande!

 

Pour le moment, la seule chaîne de magasins de proximité en France à vendre 100% en vrac se nomme «Day by Day». Le géant du bio en France Biocoop- www.biocoop.fr - de même que Naturalia - www.naturalia.fr - ont des rayons vracs à côté d'autres comportant des produits préemballés. Les hypermarchés comme Auchan commencent même à proposer quelques rayons en libre service vrac...

 

Alors, pourquoi ne pas essayer la vente en vrac, quitte à être un peu déstabilisé au début? Ces petits gestes écocitoyens ajoutés à d'autres (réduction de la consommation d'eau, d'électricité, valorisation des déchets, réduction des produits ménagers ...) vont finir par entrer dans nos mœurs, dans les habitudes de nos enfants et par contrebalancer le gaspillage à tous niveaux qui a régné jusqu'ici. Et notre Planète pourra enfin en bénéficier!

Lyliane

 

11/04/2016

De nouvelles mesures pour sauver la Mer Méditerranée...

 

La seconde «Conférence nationale de l'Océan» s'est tenue vendredi 8/4/2016 à Paris au Ministère de l'Environnement, de l'Energie et de la Mer, en présence de la Ministre Mme S. Royal, nous apprend le Journal Nice-Matin. Cette conférence réunissait de nombreux acteurs: pêcheurs, océanographes, militants, élus et fonctionnaires en différents ateliers. La question de la Méditerranée était l'un des 3 grands thèmes abordés.

 

Depuis août 2015 des mesures étaient entrées en vigueur: meilleure gestion des mouillages, des activités de plongée, prise en compte du repos des espèces locales pour la pêche professionnelle comme pour la pêche de loisir. Sept mesures viennent s'y rajouter, car «il y a urgence»!

 

La première de ces mesures est d'importance: « pour éviter tout risque d'accident de forage pétrolier, la France n'accordera plus aucun permis de recherche d'hydrocarbures dans ses eaux nationales». Cette mesure pourrait être étendue à tout le bassin méditerranéen, d'autant que c'est le Maroc qui organisera la COP 22. Encore faut-il le vouloir!

 

D'ici la fin 2016 est programmée la création du Parc Naturel Marin du Cap Corse. Avant l'été, «un canal de Corse» sera délimité, afin d'empêcher les ferries de passer à moins de 6 km des côtes corses. Il était grand temps de légiférer à ce sujet! On attend de savoir qui veillera à l'application de cette mesure.

 

A l'initiative de la France, une réunion des Pays Méditerranéens se tiendra avant l'été pour tenter de fédérer les grandes villes dans leur lutte contre la pollution. Des crédits ont, d'ores et déjà, été prévus pour la mise aux normes des stations d'épuration et pour distinguer ports de commerce et ports de plaisance à énergie positive.

 

Enfin, l'équipement des bateaux d'Etat en systèmes de prévention des collisions avec les grands cétacés va être accéléré.

Des fermes éoliennes flottantes vont être crées bientôt en Paca et en Languedoc-Roussillon. Nous verrons à l'usage le plus qui sera apporté...

 

Bref, tout un lot d'initiatives qui, si elles sont appliquées, semblent aller dans le bon sens. A nous citoyens de demander des comptes si ce n'est pas le cas... notamment en rappelant qu'il y a une pétition en cours contre le rejet de boues rouges dans le secteur des Calanques de Cassis.

Les réunions c'est bien, les décisions encore mieux, mais c'est surtout l'application des textes qui traîne dans nos administrations françaises...

Lyliane

 

29/03/2016

Quelques astuces de jardinage sans produits toxiques...

 

 

Je puise dans le journal local Nice-Matin quelques astuces pour jardiner sans polluer notre terre nourricière. Des maraîchers bio s'en servent en laissant faire la nature au maximum. Après l'hiver doux que nous avons connu, des bestioles en tous genres habitent dans nos jardins. Pas besoin pour autant de sortir des bombes toxiques... Comme en médecine, des méthodes douces existent!

 

Si par exemple des taches blanches constellent les feuilles de nos arbustes et jeunes plants, c'est sans doute un champignon nommé oïdium qui en est responsable. Passer du lait sur les feuilles car la caseine est un fongicide naturel, nous dit Mr Vérola, chef de culture de l'Association ARBRE à Nice (06).  cf associationarbre-chantierecole.over-blog.com

 

La cochenille se colle dès les beaux jours sous les feuilles des agrumes ou des oliviers sur la Côte d'Azur. Pulvériser dessus un mélange de 2 cuillères à soupe de savon noir, de 2 cuillères à soupe d'huile de colza ou de noix et une cuillère à soupe d'alccol à brûler après avoir bien mélangé.

 

Les punaises vertes adorent nos framboisiers et nos pieds de tomates.Par contre elles répandent dessus une odeur désagréable. Verser une décoction d'ail au pied de ces plantes. Pour attirer les limaces, des coupelles de bière sont efficaces. Lorsqu'il y a beaucoup d'escargots, un écran de cendre de bois autour des cultures les protège efficacement. Quant aux pucerons et aux moucherons, les coccinelles en sont friandes et leurs larves peuvent en manger une centaine par jour. On recommande aussi de planter des oeillets d'inde ou des capucines au pied des tomates et des pieds de courgettes. C'est joli et cela les protège. Certains essayent les mégots de tabac ou des peaux de bananes directement posés sur la terre pour avoir tout l'été de beaux rosiers. Le purin d'ortie enfin que l'on peut faire soi-même est un excellent insecticide naturel pour toutes les plantes du jardin.

 

Ceux qui ont la chance de pouvoir planter des légumes dans un coin de leur jardin ou de leur terrasse savent sûrement que les fèves apportent des nitrates dans le sol, ce qui favorise le repiquage des tomates qui suivra. Ensuite on a intérêt à mettre les courgettes, les poivrons et les concombres... Bien sûr, n'oublions pas de faire du compost avec des tontes d'herbes et des déchets ménagers, ni de couvrir la terre avec du bois ramé fragmenté ou de la paille, afin d'économiser l'eau d'arrosage en saison chaude... Bref, en observant quelques règles de bon sens et quelques conseils donnés par des amateurs éclairés, l'usage des pesticides et fongicides n'est vraiment pas nécessaire.

 

Ces jours ci et jusqu'au 2 avril, à Mouans Sartoux (06), la jardinerie Botanicus qui œuvre en faveur d'un jardinage écologique, propose au public de lui rapporter tous ces poisons pour qu'ils soient retirés des circuits. Des municipalités se sont engagées à ce que parcs et jardins comportent zéro pesticide. C'est le cas à Nice. L'Inra d'Avignon, de Sophia Antipolis font des recherches d'alternatives à la chimie dans leurs laboratoires. Toutefois, malgré le Plan Ecophyto adopté en 2008, la consommation des pesticides et néonécotinoïdes, tueurs d'abeilles et heureusement récemment refusés par nos élus, est encore élevée en France, en raison des lobbies agrochimiques notamment..

 

Il nous faudra sans doute aller plus loin encore et militer pour que le TAFTA (traité transatlantique de libre échange) toujours en négociation à Bruxelles soit refusé par les pays européens. En effet, si on regarde les coûts sanitaires des pesticides aux Etats Unis, ils se comptent en milliards de dollars... Certains vignerons comme Mr G. Bodin de Saône et Loire témoignent des dégâts humains causés par ces produits très dangereux pour la santé, d'autres écrivent ou font des films à ce sujet.

 

Alors, en ce qui nous concerne, jardinons écolo et initions nos enfants et petits enfants à toutes les alternatives aux pesticides, à tous ces gestes simples qui préservent la biodiversité, l'environnement (eau, sol...) et la santé humaine.

Lyliane