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23/04/2017

Un message de Mr Derambarsh à propos de la pétition sur le gaspillage alimentaire en Europe...

22 AVR. 2017 — Bonjour à tous,

Le 4 mai prochain à Dusseldorf (Allemagne), j'aurai le plaisir d'intervenir au sommet international des Nations Unies de la FAO : http://www.save-food.org/cgi-bin/md_interpack/lib/pub/tt....

Ça sera l'occasion de remettre notre pétition au commissaire européen chargé de la sécurité alimentaire.

Essayons ensemble d'obtenir 1 million de signatures afin d'être crédible pour notre demande.

https://www.change.org/p/mettons-fin-au-gaspillage-alimen...


Je compte sur vous pour relayer notre pétition. Il y a urgence. Il y a de plus en plus de malnutrition sur notre continent.

Amitiés,
Arash Derambarsh

 

13/04/2017

Une drôle de boîte à champignons...

Dans le journal Télérama de la semaine du 12/4/2017, j'ai découvert un petit article de Mme S. Berthier relatif à une innovation intéressante: une société cultive des champignons sur du marc de café récupéré chez des distributeurs de boissons et des restaurateurs. Une fois recyclé en substrat grâce à l'adjonction de paille et de copeaux de bois, cela nourrit des pleurotes, un champignon très apprécié des chefs étoilés de Paris notamment. Ils en achètent en effet 2 tonnes environ par an.

Les particuliers que nous sommes ne sont pas oubliés, puisque cette société propose des kits de culture en toile de jute et qu'elle en a déjà vendu 60 000 exemplaires en 2016. Leur prix est modéré puisqu'il va de 15,90 à 39,90 euros. Des kits à faire soi-même et d'autres destinés aux enfants sont même proposés. Il suffit en effet de vaporiser chaque jour un peu d'eau pour humidifier le substrat et le tour est joué!

Lorsque le consommateur a fini de ramasser les champignons, leur terreau de croissance peut être donné à des maraîchers pour fertiliser de nouvelles plantations. Il n'y a donc pas de déchets. Nous nous trouvons en présence d'une agriculture urbaine circulaire. Il me semble que cet exemple innovant pourrait être médiatisé et peut-être même étendu à d'autres produits.

Pour en savoir davantage sur cette société, s'inscrire à leur newsletter, commander des kits de culture ou des recharges, consulter le site Internet: www.laboiteachampignons.com.

Lyliane

11/04/2017

Valoriser les déchets ménagers grâce au bokashi...

Bokashi vient du mot japonais bokasa qui veut dire transformer graduellement, nuancer par étapes. Le pionnier de l'utilisation des bokashi et du "natural farming" est d'origine japonaise (Mr Mokichi Okada) et ses expérimentations datent des années 1930. Actuellement c'est un chercheur japonais, Mr Teruo Higa, qui met en oeuvre cette technique à Okinawa. Personnellement, je viens d'en entendre parler par notre maraîcher de Cagnes sur Mer, qui pratique déjà la technique dans son exploitation. Il propose notamment que, dans notre Amap, ceux qui le désirent s'équipent d'un seau hermétique nommé bokashi. Lui nous fournirait les E.M. ou micro organismes efficaces. Après quelque temps, il récupérerait nos seaux pleins et s'en servirait dans ses cultures. Ceux qui ont des plantes ou un jardin pourraient auparavant en extraire du jus grâce au robinet et s'en servir comme engrais.

Concrètement, le bokashi est en effet un seau de cuisine à double fond, équipé d'un robinet et avec un couvercle fermant tout à fait hermétiquement. On y entasse des déchets organiques, des céréales, des graminées, des épluchures de fruits et légumes, puis on leur ajoute des micro organismes efficaces appelés E.M. en les mélangeant avec du son. On est censé bien tasser le contenu du seau avec du sable et attendre plusieurs semaines avant qu'un jus nourricier pour les plantes puisse s'écouler par le robinet. Il n'est pas conseillé de le répandre directement sur les plantes, car il est trop acide.

Ces E.M. sont blancs, souvent fibreux Ils sont le plus souvent issus de poudres de céramiques EM. Cette préparation à base d'EM semble très utile en agriculture. C'est en effet un booster de croissance pour plantes potagères et fruitières, qui respecte la vie du sol et met en valeur le rôle des micro organismes. Elle est, si l'on en croit des biologistes des sols comme Mr et Mme Bourguignon, réputée augmenter la diversité microbienne. La technique du bokashi est différente de celle bien connue du compost, car les déchets ne pourrissent pas. Ils développent en effet quelque chose qui fait penser à une lacto fermentation.

 Voici, pris sur Internet, un mode d'emploi complet et une présentation un peu différente du Bokashi:

Le seau Bokashi est un seau étanche à l’air dans lequel vous mettrez vos épluchures de légumes, vos déchets ou restes de viandes, de poissons, de produits laitier, et même de nourriture cuite.

A chaque dépôt, vous devez simplement saupoudrer la matière apportée d’une légère poignée de son ensemencé d’EM-Actifs (mélange d’une vingtaine de micro-organismes anaérobies).
De façon rapide, en quelques semaines vous obtenez un riche substrat biologique pour votre terre de jardin ou celle de vos amis.

Composteur Bokashi : principe de fonctionnement

Contrairement au compostage habituel de décomposition, les micro-organismes anaérobies assurent une fermentation sans pourriture, sans odeur et sans attirer de moucherons, tout en générant une substance précieuse, notre fameux substrat Bokashi dont le pouvoir de fertilité est supérieur au compost traditionnel.
Ce compost Bokashi va augmenter la diversité microbienne du sol en apportant aux végétaux les substances nutritives et les matières bioactives nécessaires à leur développement, telles que des hormones de croissance, des antibiotiques naturels, des vitamines, des enzymes et des antioxydants.

L’amélioration de la structure du sol, celle de la circulation de l’air et de l’eau ainsi que l’effet désintoxiquant obtenu permettent de prévenir les maladies des végétaux et vous fera faire de sérieuses économies sur le poste engrais et phytosanitaires dans la gestion de votre jardin.

La fantastique activité microbienne générée par le substrat Bokashi vous apportera un sol équilibré bénéfique pour les plantes, la nature, le travail du jardinier et  la santé du consomActeur.

Bokashi-starter ou activateur de Bokashi

Le Bokashi-starter est le produit de base qui permet de fermenter toutes sortes de matières organiques. Il est composé de son de blé ensemencé d’EM-Actifs. C’est un produit sec à l’odeur aigre-douce, prêt à l’emploi.                     


Mode d’emploi du composteur Bokashi

  •  Découper les déchets en petits morceaux (méme la viande ainsi que les os)
  •  Saupoudrer une petite quantité de Son Bokashi au fond du seau
  •  Mettre une couche de déchets frais découpés dans le seau
  •  Saupoudrer de nouveau une petite quantité d’activateur Bokashi (10 à 20 g) sur les déchets
  •  Bien fermer le seau avec son couvercle
  •  Répéter ce processus jusqu’à ce que le seau soit plein
  •  Presser les déchets régulièrement avec le pilon fourni
  •  Evacuer de temps en temps le jus du fond du seau avec le robinet
  •  Ce jus, très riche, peut servir d’engrais végétal liquide pour les plantes et toutes sortes de végétaux (dosage entre 1 et 2/100)

Astuce ; vous pouvez verser le substrat (le jus) sur un compost existant afin d'améliorer sa qualité.

Autre avantage, sa taille très compacte; vu que la majorité des matières organiques sont composés d'eau (comme notre corps), et que vous évacuez cette matière liquide (le substrat), votre seau vous permettra de composter une quantité de matière assez importante dans un minimum d'espace.

Si vous enterrez le contenu de votre Bokashi, il faut attendre au moins quinze jours avant de semer ou de planter, à cause de son acidité (pH 3 à 4).

Une famille de 4 personnes remplit en moyenne son seau en 2 mois environ et 1 paquet de son dure environ 4 mois si vous mettez du déchet tous les jours.

NB. le seau doit être placé à l'abri du soleil et dans un endroit dont la température est supérieure à 8°.

Où le trouver

Le concept est Japonais, mais notre seau est fabriqué en Europe (Slovenie) et le starter en Belgique.
Dimensions extérieures du bokashi: 39cm de haut sur 32cm de long et 29cm de large.

Repères consomActeur

"Pour nous c’est le procédé le plus génial du marché pour gérer ses déchets de cuisine même en appartement mais il faut impérativement disposer d’une terre d’accueil. Dans le cas contraire, pensez aux jardins partagés de votre ville.

Prix du seau Bokashi à titre informatif selon le site: 

consomacteurs.com/cuisine-ecologique/21955-composteur-seau-bokashi.html
 

Lot de 2 seaux +  un sac d’activateur : 86 €   (Formule idéale pour une utilisation type Amap).

Pack complet : Seau Bokashi  + Activateur : 47 € 90.

Seau Bokashi seul : 39 €

Activateur (sac 2 kg de son aux EM) : 9.€ Economique à l'usage, le sac de 2 kgs dure 4 à 6 mois.  "  

 

Voilà, vous savez tout sur le Bokashi! Pourquoi ne pas essayer? C'est ce que je vais faire! Vous pourriez aussi fabriquer vous-même votre seau à double fond! Alors, au travail!

Lyliane

 

 

01/04/2017

Interdire les rejets toxiques en mer et à terre


 Interdire les rejets toxiques en mer et à terre #BouesRouges
par Olivier DUBUQUOY · 362 434 signataires
MISE À JOUR SUR LA PÉTITION

A 14h30 demandons à Emmanuel Macron ses solutions contre la pollution des boues rouges

 
Olivier DUBUQUOY
France

1 AVR. 2017 — A trois semaines du premier tour de l’élection présidentielle et à quelques heures du meeting à Marseille du candidat d' En marche ! Demandons à Emmanuel Macron les solutions qu’il propose pour lutter contre la pollution toxique des boues rouges. Pour ce faire, je vous invite à envoyer les tweets suivants au candidat à la présidentielle :

@EmmanuelMacron Que proposez-vous contre la pollution des #bouesrouges ? Change.org/BouesRouges


Cette action est importante, il faut que nous soyons nombreux à leur envoyer ces messages, ce sera l'occasion pour Emmanuel Macron de présenter concrètement ses propositions sur un dossier environnemental majeur, au cœur des débats politiques actuels. Il aura aussi la possibilité de s’engager directement auprès de milliers de citoyens qui se mobilisent depuis des années pour mettre fin à cette pollution.



Merci d'avance à toutes et tous pour votre mobilisation.

31/03/2017

Moi Président(e), j'adhère à une forme d'agriculture bio et citoyenne...

 Une campagne lancée par l'organisme Agir pour L'Environnement, en partenariat avec la FNAB, Terre de liens, Filière paysanne, l'UNAF, le mouvement inter-régional des Amap et CIWF France, propose aux candidats à l'élection présidentielle pour 2017 de s'engager à mettre en œuvre une transition agricole et alimentaire, à laquelle une grande partie de la société française aspire.

 

C'est en effet l'affaire de tous, car l'agriculture et l'élevage sont en crise dans notre pays. En effet, l'agriculture conventionnelle est dans une impasse: perte de biodiversité, pollution de l'air, de l'eau et des sols, alimentation qui ne garantit plus la santé.... De plus, l'accaparement des terres et des semences par de gros industriels bloque l'installation des fermes et le modèle actuel d'agriculture écrase autant les humains que les animaux.

 

Nous savons, par contre, que d'autres types d'agriculture sont possibles. Des alternatives existent déjà (agriculture biologique, permaculture, agroforesterie, élevage à taille humaine et en plein air...) réduisant notre dépendance énergétique, créant et maintenant des emplois ruraux, permettant aux populations de disposer localement de ressources alimentaires tout en interdisant les OGM et les pesticides de synthèse, c'est à dire en préservant la nature, notre santé, tout en respectant les animaux.

 

Une lettre-pétition proposant 10 mesures-phares aux candidats a été élaborée par l'organisme Agir Pour l'Environnement, dont la date limite d'envoi a été fixée au 15 avril 2017. On peut se la procurer sur leur site Internet ou à leur adresse postale: www.agirpourlenvironnement.org ou Agir pour l'Environnement, 2, rue du Nord-75018 PARIS.

 

Cette campagne est à diffuser largement autour de nous (parents, voisins, amis, associations, magasins bio...). Commander des dépliants de la campagne avec la lettre-pétition et faire un don sont également possibles sur le site. Plus nous serons nombreux à participer, plus nous pourrons obliger les candidats à se positionner clairement sur ces 10 mesures-phares. L'organisme Agir Pour l'Environnement collectera l'ensemble des signatures et les transmettra aux différents candidats. Sur Internet, nous pourrons suivre le déroulé de cette campagne et ses résultats.

 

Voici le lien: 
http://prele.hautetfort.com/archive/2017/03/31/moi-president-e-j-adhere-a-une-forme-d-agriculture-bio-et-ci-5927916.html

 

Lyliane

 

21/03/2017

Exonération pour l'alumine à rembourser par la France...

Olivier DUBUQUOY
France

15 MARS 2017 — La commission européenne a ordonné à la France, l’Italie et l’Irlande de récupérer les exonérations données aux industriels de l’alumine sur les huiles minérales. C’est chose faite en Irlande et en Italie mais toujours pas en France.

Exonération d'impôt pour la production d'alumine. - Nation Océan
La commission européenne a ordonné à la France, l'Italie et l'Irlande de récupérer les exonérations données aux industriels de l'alumine sur les...
http://www.nation-ocean.org

20/03/2017

A quoi sert le toucher?

 

Pour l'enseignant chercheur en psychologie sociale à l'Université de Bretagne Mr Jacques Fischer-Lokou, le contact tactile est un besoin vital qui peut être associé à une certaine forme d'échange, d'alimentation, au même titre que la nourriture. Chez l'adulte, en effet, «le toucher reste un mode de communication capital qui nous sert à connaître et à nous approprier l'environnement extérieur. Nous passons ainsi du monde formel au monde informel, du distant à l'intime».

Dans le journal Culture Bio, Mme Lise Dominguez reprend ces remarques ainsi que celles de Mme D. Bossuet, directrice d'une crèche écologique à Nîmes. Tous deux, s'appuyant sur les conclusions de nombreux pédiatres, s'accordent à dire que l'éveil sensoriel et moteur par le toucher favorise le développement de l'enfant et notamment du tout petit. A contrario, des carences maternelles, des absences de toucher le retardent, car ces enfants manquent de stimulation de leurs circuits neuronaux.

L'apprentissage du sens de la nuance se développerait également par le toucher. Les pédagogies alternatives comme celles appliquées à l'école Montessori l'ont bien compris: ils font dans tous les domaines (jardin, leçons de choses dans la nature, mathématiques...) mettre la main à la pâte aux enfants. Quant à ce qui se passe dans les cantines scolaires ou hospitalières en restauration collective, des chefs comme Mr P.Y. Romelaere, cuisinier en EHPAD, ont eu à cœur de remplacer conserves et surgelés par des produits frais, locaux et de saison. Ils préparent alors les repas de leurs propres mains au lieu d'ouvrir des sachets; ils font cuire les aliments qu'autrefois ils n'avaient qu'à réchauffer et qu'on leur livrait sous vide et aseptisés. Et, ô surprise, plus de gaspillage alimentaire chez les convives, car les assiettes se vident avec plaisir...

Pour en savoir davantage sur le sujet, consulter sur Internet les sites comme: www.lanouvellecantine.fr ou www.achetons-responsable.fr.

Lyliane

 

05/03/2017

Traquer les déchets flottants...

Dans le quotidien Nice-Matin du 26/2/2017, un dossier consacré aux ingénieurs de PACA (Provence Alpes Côte d'Azur) fait connaître à ses lecteurs Mr Guy Mausy qui a crée un robot aquatique capable de collecter les déchets épars dans nos mers et océans, qu'il a nommé le plastivore. Ce n'est pas sa première invention puisqu'il a déjà mis au point un moteur à air chaud utilisant la résonance du son, une machine à recycler les bouchons en plastique et un système de réflecteur pour augmenter le rendement des panneaux solaires.

Son fils, passionné de voile et faisant des transats en solitaire ainsi que lui-même ont éprouvé le désir de débarrasser mers et océans du fameux 7ème continent, composé de déchets plastiques. Le plastivore est un robot nettoyeur dont les plans sont en open source  c'est à dire libres de droit. ainsi, on peut fabriquer ses pièces avec une simple imprimante 3D.On connaissait déjà une bactérie plastivore, voilà aujourd'hui un robot avaleur autonome!

Mr Mausy rêve d'un modèle éco-responsable, dont la fabrication pourrait être financée par les entreprises polluantes elles-même au travers de fondations. Le plastivore serait embarqué sur des bateaux pour être lâchés sur les zones polluées. Mr Mausy imagine également que les déchets collectés pourraient ensuite être recyclés. Equipé de sortes d'yeux; le robot est capable d'éviter les collisions et fonctionne à l'énergie solaire. On se demande ce qui pourrait empêcher le génial inventeur de diffuser son robot plastivore dont les essais sur un lac ont été concluants et pourquoi jusqu'ici les industriels ne s'y intéressent guère ... Une information à diffuser et à faire connaître autour de vous! Pour en savoir plus, consulter le site: www.coba2.org.

Lyliane

 

 

16/02/2017

Un food truck pour les sans abri...

 

Mr Frédéric Lopez et son équipe d'amis dénicheurs d'initiatives, au cours de l'émission Mille et une Vies à 13H55 sur la 2ème chaîne, nous parle d'une femme qui apporte aux plus fragiles un soutien inestimable avec un sens de l'altruisme extraordinaire.

 

Mme Myriam Picardet, mère de trois enfants, est agent de sécurité, mais, en plus de son travail, elle sillonne en effet la ville de Toulon au volant de son food truck pour récupérer les invendus de supermarché en supermarché. Depuis avril 2016, elle prépare ensuite tous les mardi avec l'association «Sans toi et si c'était toi» un repas sain pour les SDF de la ville.

 

Cette initiative solidaire est destinée à lutter contre le gaspillage, tout en soutenant des personnes en grande précarité. A la nuit tombée, les bénévoles de l'association dressent le couvert avec bougies, nappe en tissu et vaisselle en faïence sur le port de Toulon. Cela permet à ces personnes exclues d'échanger et d'oublier pour quelques heures leurs difficultés.

 

Ce restaurant éphémère, simple et à la portée de tous, va peut-être donner des idées à des personnes de bonne volonté dans notre pays... C'est pourquoi il est important d'en parler autour de soi. Merci à cette émission diffusée du lundi au vendredi sur France 2 de mettre en lumière des témoignages de vies qui sans lui passeraient inaperçus! On peut revoir ces émissions sur le site www.france2.fr ou en replay.

Lyliane

 

06/02/2017

Le chanvre et ses multiples qualités...

Selon un article publié dans la revue Biocontact de février 2017 signé par Mr A. Céalis, chanvrier en circuits courts, le chanvre, qui avait connu un déclin dans les années 1930, connaît dans notre pays une reprise de la production dès 1960. Au regard des enjeux environnementaux actuels en effet, ses nombreux atouts sont réévalués et le chanvre retrouve une place stratégique dans l'économie des pays producteurs. La France avec 48 00 tonnes environ est le premier producteur actuel de chanvre suivi de la Chine, du Chili et de l'Ukraine.

Cette plante annuelle de la famille des Cannabaceae, cousine du houblon, peut atteindre 4 m de haut. Variété dioïque à l'origine, les variétés cultivées depuis les années 1960 sont des hybrides monoïques c'est à dire que fleurs mâles et femelles sont sur le même pied. L'avantage du chanvre réside dans sa rusticité et sa résistance aux attaques fongiques. Il pousse en outre très vite: planté en mai, il est récolté fin août/début septembre en général.

Sa fibre cellulosique (chéneviotte) est contenue dans la partie superficielle de la tige. Une fois séparée et cardée, elle constitue une laine pouvant être tissée pour faire des tissus, appliquée et utilisée en isolants ou broyée pour fabriquer du papier, des matériaux composites ou de combustion. Par exemple, le béton de chanvre lié à de la chaux ou de la terre est de plus en plus utilisé dans la construction écologique. La feuille du chanvre séchée est très utile dans l'élevage et l'agriculture pour faire des litières et des paillis.

Ses graines (chènevis) contiennent des protéines et des acides gras essentiels. On peut les donner à manger aux animaux, mais surtout les consommer sous forme de farine ou d'huile. La fleur quant à elle a des effets psychotropes. On en tire du cannabidiol, substance active aux effets thérapeutiques intéressants: effets secondaires des chimiothérapies, traitement de certaines épilepsies. Mais, hélas, dans notre pays son utilisation en médecine n'est pas encore très développée et est assez controversée, alors que le cannabis pourrait aider beaucoup de malades...

Pour s'informer, consulter sur Internet le site www.anandaetcie.org, émanant de l'association savoyarde pour la promotion du chanvre. On peut également lire l'ouvrage de Mme M. Dorrel paru aux éditions Trédaniel: Medicannabis.

Lyliane

 

31/01/2017

Pétition à propos de l'incinérateur d'Ivry...

 

La construction de l’incinérateur géant d’Ivry est sur le point d’être votée. Un projet extrêmement coûteux et polluant qui bénéficiera principalement à des entreprises comme Vinci et Suez...au détriment des habitants.

Demandez au comité du Syctom, l’agence métropolitaine des déchets ménagers, de renoncer à ce projet et d’opter pour une alternative plus efficace et moins coûteuse.

S

SIGNER LA PÉTITION

IGNER LA PÉTITION

 

29/01/2017

Ne touchez pas à la loi littoral!

 

 
NE TOUCHEZ PAS A LA LOI LITTORAL !
par Jean-Laurent FELIZIA · 136 432 signataires
MISE À JOUR SUR LA PÉTITION

NE TOUCHEZ PAS A LA LOI LITTORAL !

 
Jean-Laurent FELIZIA
LE LAVANDOU, France
 

28 JANV. 2017 — Dans le cadre de la Proposition de Loi N°3959 sur
l'Adaptation des Territoires Littoraux au Changement Climatique,
le 31 Janvier prochain, l'Assemblée Nationale doit examiner
les amendements déposés par le Sénat qui risquent
de modifier la Loi Littoral !
Cette Loi Littoral est fondamentale pour préserver les Espaces Naturels et les Rivages de France Métropolitaine et d'Outre-Mer !

L'Union européenne se préoccupe des boues rouges...

27 JANV. 2017 — Suite a nos actions et notre lobbying au niveau européen mais aussi grâce à nos victoires juridiques et au soutien de plusieurs eurodéputés, la commission a décidé de lancer une enquête sur le dossier des boues rouges.

Boues rouges de Gardanne : la Commission européenne veut des réponses
Bruxelles demande aux autorités françaises ce qui les fonde à autoriser le rejet en mer de déchets dont la toxicité dépasse les plafonds légaux...
http://www.lemonde.fr

26/01/2017

ESPAGNE - Des chaussures... biodégradables selon le blog de l'écologie positive !

 

ESPAGNE - Des chaussures... biodégradables !

Publié le par Le blog de l'écologie positive

Une entreprise de Valence (Espagne) a créé un modèle de chaussures 100% biodégradables et compostables, ce qui est une alternative au sort habituel des chaussures (qui finissent le plus souvent en décharge, enfouies ou incinérées).

Le compostage de ces chaussures (une fois coupées en morceaux et humidifiées !) durerait 4 mois, sans résidu nocif pour l'environnement ou la santé.

Pour en savoir plus, consulter ce blog.

AV.

 

Les marques Adidas et Puma ont elles aussi trouvé des pistes pour fabriquer des chaussures biodégradables. Consulter notamment sur Internet: www.consoglobe.com et www.marcelgreen.com.

Lyliane

 

20/01/2017

Sols contaminés: des plantes à la rescousse...

Mr M. Belpois nous fait savoir qu'un documentaire allemand de MMrs T. Krause et K. Uhrig, datant de 2016, sera diffusé sur Arte samedi 21/1/2017 à 22H35. En 50 minutes, il nous entraîne de l'Australie à la Nouvelle-Calédonie en passant par l'Albanie et l'Allemagne ou la France en compagnie de biologistes, qui arpentent terrils et carrières à la recherche de plantes qui ont la capacité de pomper les métaux lourds. En France, le saule des vanniers aurait déjà été repéré par des chercheurs.

 

Elles les stockent dans leurs tissus, c'est pourquoi on les appelle des plantes de phyto remédiation ou des hyper accumulateurs. Ce film fort instructif fait le point sur ces précieuses plantes et dresse des perspectives de leur utilisation écologique et même éventuelle dans le domaine de l'industrie. Pour en savoir plus sur le sujet, consulter par exemple les sites Internet: www.futura-sciences.com ou www. bastamag.net .

Lyliane

12/01/2017

Où en sommes-nous avec le climat?

 

Selon Yveline Nicolas, coordonnatrice de l'Association Adéquations, qui écrit dans le Journal Biocontact de janvier 2017, l'objectif de contenir la hausse des températures moyennes sur la planète en dessous de 2°C en 2100 tout en limitant graduellement cette hausse à 1,5°C reste conditionné à l'engagement des Etats industriels, qui bloquent les négociations sur les questions agricoles notamment...

La COP 22, tenue à Marrakech(Maroc) du 7 au 18/11/2016, a fait suite à l'Accord de Paris sur le climat entré en vigueur le 4 novembre 2016. La Proclamation de Marrakech appelait à une solidarité forte avec les pays les plus vulnérables aux impacts des changements climatiques. Elle visait à soutenir les efforts pour éradiquer la pauvreté, assurer la sécurité alimentaire et renforcer coopération, financements et technologie des pays développés vers les pays en voie de développement. Les 12 jours de négociations se sont néanmoins achevés sur un résultat modeste.

La prochaine Conférence sur le climat, prévue à Bonn (Allemagne) en 2017, devra aborder tous les points laissés de côté pour limiter les gazs à effet de serre (GES) et faire avancer les droits humains. Entre temps, selon la FAO, près de 100 millions de personnes supplémentaires pourraient être touchées par la pauvreté. L'Afrique en effet, qui n'émet que 4% des émissions mondiales de GES, est déjà touchée par le réchauffement climatique pour 65% de sa population...

Même si le bilan de la COP 22 paraît modeste, une profusion d'initiatives privées ou avec de multiples acteurs a impliqué différents secteurs de la société, notamment aux niveaux territoriaux. Cet espace Société civile de la Conférence de Marrakech montrait en effet des ateliers et des stands en faveur de l'agriculture, du recyclage des déchets, de la pêche durable, de la bioconstruction et de la gestion de la biodiversité. Les femmes et leurs savoirs locaux ont particulièrement pointé les déséquilibres et appelé à défendre les droits environnementaux.

Espérons que les climatosceptiques de tous bords (des USA notamment depuis l'élection de Mr D.Trump) ouvriront leurs yeux, car les Etats-Unis sont le deuxième émetteur mondial de GES après la Chine. Il revient, à mon avis, à la société civile de ce grand pays de faire pression sur ses gouvernants pour qu'ils évoluent sur la question. Pour en savoir davantage, consulter sur internet: www.adequations.org.

Lyliane

 

06/01/2017

Nucléaire français: de sérieuses anomalies...

 

Selon Greenpeace, fin 2014, l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN)aurait détecté des anomalies sur la cuve de l'EPR de Flamanville (excès de carbone). Ces pièces forgées à l'usine Creusot Forge d'Areva étaient jugées non conformes par un audit poussé. L'ASN confirmait en mai 2016 que de nombreuses pièces fabriquées à l'usine Creusot Forge d'Areva comportaient des anomalies et pouvaient mettre en péril la sécurité nucléaire. En plus des 18 réacteurs français déjà contrôlés sur les 58 du parc nucléaire de notre pays, dans une douzaine d'Etats au moins des réacteurs contiennent des pièces fabriquées dans cette usine. Un véritable scandale dont le public ne sait rien ou presque...

L'ASN continue de mener son enquête. Actuellement 30 des 58 réacteurs français seraient touchés par des anomalies. Tandis qu'un expert britannique en septembre 2016 démontrait que la cuve de l'EPR de Flamanville devait être détruite, plusieurs associations, dont Greenpeace et le Réseau Sortir du Nucléaire, déposaient plainte contre Areva NP et EDF sur le cas de Fessenheim. Ces associations demandaient au Procureur de la République de Paris d'ouvrir une enquête sur 4 délits majeurs, dont notamment mise en danger délibérée de la vie d'autrui et usage de faux.

Le manque de transparence, les défauts techniques, la faillite financière d'Areva et d'EDF, qui n'arrivent plus à investir pour renforcer la sûreté nucléaire, doivent être dénoncés publiquement. Il serait grand temps que les politiques interviennent pour promouvoir réellement les énergies renouvelables et pour orienter notre industrie nucléaire vers plus de transparence et de sécurité. Les citoyens que nous sommes devraient également pouvoir demander un débat public sur ces questions cruciales et avoir un droit d'initiative en amont du lancement de tous les nouveaux grands projets engageant notre pays. Ne cédons pas pas à la peur du scandale ou du changement, mais engageons nous et demandons une véritable transition énergétique pour notre pays.

Lyliane

 

01/01/2017

Une dynamique qui progresse: la réparation!

 

De plus en plus souvent, les consommateurs se tournent vers la réparation, principalement pour des motifs financiers. Toutefois, les préoccupations environnementales et l'attachement à un bien entrent également en ligne de compte, écrit Mme A.S. Quérité dans le Courrier du Retraité de décembre 2016.

La réparation s'inscrit en effet dans une démarche encouragée par la loi Hamon du 17 mars 2014, qui renseigne mieux les consommateurs sur la durée de disponibilité des pièces détachées des biens mis pour la première fois sur le marché. Cela doit être notamment inscrit de manière visible sur tout document commercial. Le fabricant en outre est tenu de fournir aux vendeurs et aux réparateurs les pièces détachées nécessaires à la réparation des produits dans un délai de 2 mois.

Certains distributeurs et fabricants s'engagent dans la réparation. C'est notamment le cas de Seb, pour qui le coût de réparation d'une pièce ne doit pas dépasser 50% du prix du produit neuf. Chaque composant doit à terme être démontable et réparable. Le groupe a également lancé un label «produit 10 ans réparable», qui sera appliqué sur l'emballage de tous les produits de ses marques aussi bien en France qu'à l'étranger.

Quant à Darty, l'enseigne a récemment mis en place des ateliers de réparation pour le multimédia et la téléphonie, résolvant ainsi plus de la moitié des pannes pour ce type de produits. Tous les modèles commercialisés par le groupe peuvent en bénéficier.

La réparation, qui a tendance à fidéliser les consommateurs, permet en outre à ces enseignes de comprendre d'où vient la panne, ce qui participe à l'amélioration et à l'innovation du produit. De plus, la réparation bénéficie d'une offre de services gratuits comme des tutoriels, des vidéos ou des forums d'aide. Par exemple consulter sur Internet: www.commentreparer.com. Les consommateurs peuvent aussi se tourner vers les «repair cafés», dans lesquels des bénévoles partagent leur expérience en bricolage.

La loi Hamon a indéniablement conforté et encouragé le processus vertueux de la réparation. Il revient au consommateur français de lutter à tous les niveaux contre l'obsolescence programmée des biens qu'ils achètent en privilégiant dans leur choix les enseignes soucieuses de la réparation de leurs produits.

Lyliane

 

19/12/2016

Où en sommes-nous avec l'énergie solaire?

 

 

Né il y a environ 5 milliards d'années, le soleil se trouve à quelques 150 millions de kilomètres de notre planète. Dans l'Antiquité, le soleil était vénéré comme une véritable divinité, car nos ancêtres savaient qu'il apporte la vie sur terre, ne serait-ce que par sa lumière et sa chaleur. De nos jours, grâce aux astronomes, on sait beaucoup plus de choses sur cette étoile. Mr Nicolas Vanier, dans son ouvrage «Les pieds sur terre», fait le point sur les bienfaits du soleil sur pratiquement tous les plans. Le soleil influence notamment l'alternance des saisons; il est aussi à l'origine de la photosynthèse, des vents... Notre santé et notre humeur entre autre chose dépendent de son rayonnement (vitamine D)...

Comment se fait-il que nous n'arrivions pas mieux à capter et à stocker cette énergie illimitée et gratuite? Dans certains pays méditerranéens comme la Grèce par exemple, des chauffe-eau solaires placés sur les toits fournissent de l'eau chaude sanitaire. C'est de l'énergie solaire thermique. L'énergie photovoltaïque, capable de transformer le rayonnement solaire en électricité grâce à des panneaux sur toits ou façades, est loin de couvrir actuellement nos besoins énergétiques. Notre pays a préféré en effet construire des centrales nucléaires, ce qui ne va pas sans nuisances, déchets et dangers pour les populations...

Mr Vanier pense pourtant que le Soleil pourrait rapidement devenir une énergie d'avenir. En France, nous avons crée à Odeillo, dans les Pyrénées Orientales, le four solaire le plus puissant du monde, qui atteint des températures supérieures à 3000°. En Afrique de petits fours solaires, ça et là, rendent déjà de grands services à la population, en lui permettant d'économiser du bois.

Des projets naissent un peu partout, mais les investissements ne suivent pas encore. En France, des inventeurs ont conçu un système permettant de recouvrir le revêtement de portions de routes de panneaux photovoltaïques, capables de produire de l'électricité par simple exposition au soleil. Ainsi, 1km de ces routes pourrait éclairer une ville de 5000 habitants. Quant à l'avion solaire, il a récemment démontré qu'il pouvait faire le tour du monde...

Le Maroc a inauguré, début 2016, la plus grande centrale électrique solaire du monde, au Sud de Ouarzazate en plein désert. 500 000 miroirs réfléchissants d'une hauteur de 12m sont parcourus par des tuyaux contenant une résine. Fondue par la chaleur du soleil, celle-ci est envoyée vers une centrale où elle produit de la vapeur d'eau, capable d'actionner des turbines et donc de produire de l'électricité. L'installation de la dernière tranche, prévue en 2020, est censée fournir au Maroc la moitié de son électricité.

 Espérons qu'un jour prochain dans notre pays des hommes politiques et des entrepreneurs se tourneront réellement vers l'énergie solaire, une énergie propre, gratuite et sans danger, quitte à mécontenter les lobbies de l'électricité nucléaire, qui vivent des retombées du coût élevé de cette énergie...

Lyliane

 

18/12/2016

Transmis de Mr Derambarsh à propos du gaspillage alimentaire...

Bonjour à tous,

Pour les fêtes de fin d'année, vous pouvez faire une bonne action en commandant le livre "Manifeste contre le gaspillage alimentaire" aux Éditions Fayard : http://m.fayard.fr/manifeste-contre-le-gaspillage-darash-derambarsh

Il ne coûte que 10€ et l'intégralité des droits d'auteur ira à la Croix-Rouge française.

Merci d'avance pour votre générosité.

Amitiés,

Arash Derambarsh

17/12/2016

Le septième continent...

 

Dans nos mers et nos océans, des déchets plastiques désagrégés, qui ont dérivé au gré des courants marins, se rassemblent en amas. On appelle ces amas: le septième continent. Le premier fut découvert par un navigateur en solitaire, Mr Patrick Deixonne, traversant l'Atlantique à la rame entre le Sénégal et la Guyane. Il décidera alors d'explorer cette plaque de déchets dans l'Atlantique Nord, couvrant une superficie équivalente à 6 fois la France et de communiquer à ce sujet. Dans cette zone, les scientifiques ont mesuré que pour 1l de plancton, il y a 5l d'une soupe de matières plastiques. Depuis, on s'est aperçu que l'Océan Pacifique, l'Océan Indien et la Mer Méditerranée ont également leurs amas de micro-particules de ce plastique venu des terres habitées, qui met très longtemps à se désagréger. On l'estime à environ 3 millions de Km2.

Ces énormes tourbillons de déchets plastiques ou gyres posent des questions cruciales à tous les habitants de la planète, car ils modifient l'équilibre écologique des mers et des océans, menaçant la biodiversité. Oiseaux de mer, tortues sont les premiers touchés par cette pollution. On retrouve même des bribes de ces déchets dans le ventre des poissons que nous mangeons. Des missions ont été organisées depuis 2012 et 2013, afin d'alerter le public et les hommes politiques sur la gravité de la situation.

Mr Deixonne a crée une association, reconnue d'utilité publique, «le 7ème continent» et il lance de nombreuses actions pédagogiques. Par exemple, il a imaginé une BD «Le monstre de Plastique», afin d'expliquer aux jeunes les dangers pour toute la chaîne alimentaire. Un film illustrant ses expéditions est également disponible depuis peu (You Tube). Pour le moment, peu de solutions ont été trouvées pour vraiment endiguer le phénomène. Des scientifiques y travaillent pourtant. Un organisme, le CRIIT, travaille de son côté au recyclage des polymères. Et les gouvernements des pays industrialisés interdisent les uns après les autres les sacs plastiques... Mais il faudra faire plus!

Pour en savoir davantage, contacter par Internet: www.7econtinent.com et www.criit-polymere.fr .

Lyliane

 

16/12/2016

Pouvons-nous nous passer des super-marchés?

 

L'émission «Tout Compte Fait» sur la deuxième chaîne le 10 décembre 2016 posait cette question. Un reportage effectué aux Etats-Unis montrait que 40 % de la nourriture finit dans les poubelles des super-marchés. Des millions de dollars sont gaspillés de la sorte. Les produits, la plupart du temps encore emballés, sont jetés car ils auraient de minuscules défauts.

Certes, les poubelles des super-marchés sont propriété privée dans ce pays et des vigiles peuvent donner des amendes à ceux qui auraient des vélleités de fouiller dans leurs poubelles. Pour Rob, le héros du reportage, ce n'est pas un obstacle: il fait régulièrement le tour des super-marché de sa ville et il revient le plus souvent le coffre plein de nourriture (250 kg pour un équivalent de 1000 euros environ). Le reportage le montrait ensuite sur le campus de l'Université de Raleigh, à 200 km de chez lui, où il distribuait gratuitement aux étudiants les marchandises récoltées. Il appelle ces tournées: le grand fiasco du gaspillage!

Il aurait déjà 15 opérations choc à son actif, ce qui l'a rendu célèbre dans tout le pays. A 30 ans, avec sa compagne Chéryl, ils sont devenus des vedettes de l'écologie, cherchant à faire faire des prises de conscience à leurs concitoyens. Ils leur proposent de changer leurs habitudes, pour sauver la planète, par exemple en économisant l'eau potable, en roulant en transports collectifs ou à vélo... L'émission les montrait ensuite achetant leur nourriture en vrac dans une boutique où l'on peut remplir bocaux et flacons soi-même, ce qui coûte 30% moins cher qu'en super-marché. Ils militent en effet pour que les américains achètent le moins possible de plats préparés et de nourriture industrielle.

Depuis peu, Rob et Chéryl ont franchi un pas de plus: ils parcourent le pays à pied sac au dos, dorment à la belle étoile ou bien sous tente, car ils ont vendu leurs logements. Un ordinateur fonctionnant à l'énergie solaire, quelques vêtements, des allumettes et un briquet ainsi que du matériel de toilette sont leur seul bagage. Ils vivent de petits boulots et payent tout en cash. A Atlanta, dans un quartier pauvre, ils ont avec quelques bénévoles construit, grâce à des matériaux de récupération, des mini jardins pour les habitants. Ils leur apprennent à semer et à récolter à plusieurs dans ces bacs de la nourriture gratuite, au lieu d'aller à la supérette du coin. Là, il n'y a que des sodas, des chips et des plats industriels, nourriture chère qui à la longue nuit à leur santé.

En agissant localement et en donnant l'exemple d'une vie sans déchets, ils montrent qu'il est possible et même souhaitable de nous passer des produits de la grande distribution. Dans notre pays, il y aurait sans doute des enseignements à retirer de ce mode de vie. Les petits commerçants auraient déjà une carte à jouer en proposant des produits de qualité et en étant sensibilisés au non gaspillage. Les éleveurs commencent à éviter les intermédiaires et à vendre en circuits courts leur lait et leur bétail. Quant aux citoyens que nous sommes, nous serions bien inspirés de veiller à nos transports, à l'eau que nous utilisons, à nos déchets et à notre nourriture, que nous pouvons produire nous-même. En ville, le système AMAP (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne) permet par exemple de passer contrat avec des agriculteurs, pour pérenniser leurs exploitations et pour se nourrir de produits poussés sans engrais chimiques... Bref, les pistes de changement sont chez nous également nombreuses! Lutter contre la pollution, la malbouffe, le gaspillage à tous les niveaux, par quoi allons nous commencer?

Lyliane

 

01/12/2016

Les algues marines comestibles...

 

Pendant des siècles, sur les côtes normandes et bretonnes de notre pays, on a récolté le goémon, mélange de fucus et de laminaires. Séché, il amendait la terre. Brûlé dans des fours spéciaux, il donnait de la soude naturelle. Cette soude servait alors à la fabrication du verre et elle était très recherchée. A partir du 19 ème siècle, on en a extrait de l'iode, seule molécule qui, dissoute dans l'alcool, permettait à l'époque de désinfecter les plaies. Enfin, dessalé, le goémon était également utilisé pour l'alimentation animale.

Pendant ce temps, en Chine et au Japon, les algues de mer étaient dégustées par la population. On découvre chez nous peu à peu leur richesse en protéines, en fibres, en vitamines, en minéraux et en oligoéléments. En effet, on déguste de nos jours dans de nombreux restaurants l'algue Nori, enrubannant les makis, la salade de Wakamé au sésame, l'algue Kombu qui agrémente la soupe miso... Cela incite les industriels français à cultiver aussi les algues pour la consommation humaine. Les végétariens cependant connaissent depuis longtemps une algue rouge, l'Agar agar, remplaçant la gélatine animale.

Les algues se développent par la photosynthèse en bénéficiant à faible profondeur des rayons du soleil. Il faut savoir en effet que le phytoplancton marin a un intérêt écologique important. Comme l'explique Mr N. Vanier dans son ouvrage «Les pieds sur terre», plus de la moitié de la fixation totale du CO2 sur notre planète se fait grâce au phytoplancton, devant les forêts.

Récoltées fraîches, les algues marines sont sans danger. Par contre, à l'état décomposé ou polluées par les nitrates, les algues peuvent rejeter de l'hydrogène sulfuré, un gaz mortel. Quelques accidents de ce type ont eu lieu en Bretagne. La recherche quant à elle s'intéresse aux algues marines pour l'industrie médicale (compléments alimentaires), cosmétique et agricole. Il y a même avec les algocarburants une recherche prometteuse d'alternative aux énergies fossiles. Pour en savoir davantage au sujet des algues comestibles, contactez par Internet les sites: www.ocealg.com et www.bord-a-bord.fr.

Lyliane

 

25/11/2016

Le 11ème palmarès des villes championnes de l'engagement citoyen...

Dans le Journal "ça m'intéresse" du mois de novembre 2016, un article de Mme Isabelle Verbaere avec F. Karpyta met l'accent sur les villes françaises dans lesquelles de bonnes idées ont vu le jour. Vingt Lauréats sur 50 ont été mis à l'honneur dans différents secteurs: solidarité, culture, coopération, recyclage. Et, avec joie, on découvre que notre pays fourmille d'initiatives et de belles histoires: balades en minibus pour les seniors, un food truck proposant la consommation de légumes, maisons retapées avec d'autres bricoleurs des environs dans un système de mutualisation des savoirs, création d'une application utile pour les malentendants... Ailleurs, ce sont des cabines téléphoniques qui deviennent des boites à lire, des malades d'Alzheimer qu'on emmène au musée...

On s'aperçoit également que collectivités, associations et secteur privé sont capables de s'unir pour mieux coopérer, comme cela a été le cas à Bayonne, en Ardèche ou dans la région Ile de France. Là c'est par exemple afin de sauver une librairie ou une entreprise, ici c'est pour aider des jeunes à passer le permis de conduire... De même, pour organiser la récupération, réparer, recycler, la lutte anti-gaspi devient de plus en plus efficace! A Calais, on peut emprunter des outils pendant 3 jours à une bricothèque; des repair café fleurissent - cf www.repaircafé.org - des recycleries pour des encombrants se montent cxomme à locminé (56). En fait, à chaque fois on s'aperçoit que cela profite autant à la commune concernée qu'aux habitants!

La Fondation Nicolas Hulot à Denain (59) depuis juin dernier a ouvert sur le parking du supermarché Carrefour un retour de consigne pour bouteilles en verre. Les habitants cumulent ainsi des centimes (de 1 à 5) sous forme de bons d'achat selon l'état de l'emballage rapporté.

La plupart de ces initiatives pourraient être étendues à d'autres communes françaises. Il suffit parfois d'aller trouver des élus et de leur soumettre nos idées. Alors, montrons à tous que les citoyens français sont motivés et actifs, qu'ils sont déja en train d'inventer un nouveau monde plus solidaire et plus créatif, en s'appuyant, malgré ou grâce à la crise, sur d'autres critères économiques que ceux en cours jusque là. Solidarité et écologie sont apparemment passés par là! 

Lyliane

24/11/2016

Interpelons les candidats à la primaire de droite et du centre!

  1.  

    Dimanche dernier, Alain Juppé et François Fillon se sont qualifiés au premier tour de la primaire de la droite et du centre pour les élections présidentielles de 2017. Profitons de cette élection pour faire entendre notre mobilisation... Au cours du débat télévisé, posez votre question.
     
    2- Il faudra faire de même pour tous les candidats déclarés, qui ne parlent que d'économie et pas du tout d'écologie! Faisons entendre notre voix!

22/11/2016

Les alternatives à la voiture individuelle...

Si l'homme continuait d'ici la fin du 21 éme siècle à consommer toutes les réserves connues d'énergies fossiles de la planète(pétrole, gaz et charbon), nous atteindrions +9°d'augmentation de la température sur terre. Un chiffre effrayantà éviter à tout prix!

Au niveau européen, le secteur des transports représente20% des émissions carbone et même davantage pour la France dont le transport est responsable de 25% des gaz à effet de serre (GES). s'ils contribuent majoritairement au réchauffement climatique, les transports sont aussi et surtout responsables de la pollution atmosphérique et plus particulièrement celle aux particules fines dans les grandes agglomérations.

Aussi devons nous d'ores et déja repenser nos déplacements en attendant les transports du futur fonctionnant aux énergies renouvelables. L'avion est actuellement le plus polluant des transports. Pour les petits trajets, le TGV est souvent aussi rapide et compétitif.Les camions actuellement, nous dit Mr N. Vanier, ne sont soumis à aucune règlementation sur le CO2. Plusieurs initiatives de transport fluvial essaiment sur la Seine grâce à des containers.

L'auto-partage et le covoiturage connaissent déja un grand succès en France. Et l'éco- conduite se révèle un moyen de faire baisser sa consommation de carburant et donc de moins polluer. Reste à sensibiliser les conducteurs à cette démarche!

Lyliane

 

 

 

07/11/2016

Comment faire diminuer la pollution de l'air dans notre pays?

Chaque année, nous dit la fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'homme, 7 millions de personnes, soit 1 personne sur 10 dans le monde,sont tuées par la pollution de l'air. Et dans notre pays, 34 000 décès pourraient être évités. Le coût de la pollution atmosphérique en outre correspond en France à plus de 100 milliards d'euros. En effet, bronchite chronique, asthme, cancer du poumon prolifèrent dans notre société, alors que des solutions alternatives existent et pourraient être mises en œuvre par les pouvoirs publics dans différents domaines: transport, recyclage des déchets, énergies renouvelables...

Je me bornerai aujourd'hui à rappeler quelques astuces anti pollution à notre portée en tant que citoyens responsables. Tout d'abord le plus possible préférer les transports en commun et le covoiturage à la voiture individuelle. Ensuite, privilégier l'achat de produits locaux et biologiques pour réduire les taux de pesticides que nous respirons ou ingérons. Si l'on a un terrain, éviter de brûler n'importe quoi au lieu de porter branchages et déchets en déchetterie. Les arbres partout sont à maintenir coûte que coûte car ils contribuent à produire de l'oxygène tout en absorbant le gaz carbonique.

Dans nos maisons et appartements, aérer chaque jour au moins 20 minutes en toute saison. Lorsque nous faisons nos achats, choisir des produits d'entretien écolabellisés ou des peintures et appareils étiquetés A+. En guise de tablettes anti moustiques ou de vaporisateurs d'ambiance pleins de produits chimiques irritant pour nos bronches, utiliser des diffuseurs d'huiles essentielles. Dépoussiérer la maison à l'aide d'un aspirateur...

Actuellement, la Fondation de Mr Nicolas Hulot a lancé une pétition adressée à notre Ministre de la Santé, Mme Marisol Touraine, afin de rendre obligatoire partout en France un label Ecolo Crèches. Celui-ci permettrait en effet d'interdire les produits les plus nocifs dans les crèches et de rendre plus lisibles les étiquettes des produits d'entretien. Car ce sont 360 000 enfants qui pourraient en bénéficier dans notre pays. Pour en savoir davantage sur le sujet, consulter le site : www.fnh.org.

Lyliane

 

31/10/2016

La face cachée du bio low cost...

 

Une enquête de 50 minutes sur les dérives et les dessous du bio bon marché lancé par les grandes enseignes (Carrefour, Casino pour la chaîne Naturalia...) a été diffusée dimanche 23 octobre 2016 sur la 5ème chaîne. Elle a été réalisée par Mr Eric Wastiaux et la Société de production Pernel Média. Ce fut un grand moment d'information et de prise de conscience pour le public français!

De plus en plus de consommateurs, dans nos pays européens, recherchant des produits sains et bons aussi bien pour leur santé que pour la planète, des professionnels de l'agroalimentaire, des grossistes et des courtiers se sont engouffrés dans la fourniture à bas prix d'une production bio de masse. Officiellement, leur but était de démocratiser les produits bio réputés plus chers car nécessitant plus de travail à la main. Par conteneurs entiers, ils font acheminer vers leurs enseignes des produits sous label AB depuis le sud de l'Espagne (Andalousie) ou d'autres pays plus lointains, qui sont impossibles à bien contrôler. Nous les retrouvons ensuite dans les supermarchés ou certains magasins bio à des prix très attractifs. Ainsi s'est crée en moins de 10 ans une bio à deux vitesses!

Car, nos agriculteurs, nos arboriculteurs, nos éleveurs locaux continuent à essayer de vivre sur leurs terres du produit de leur travail. Ils font leurs plants, désherbent à la main, travaillent par tous les temps en respectant le rythme des saisons. Les consommateurs en Amap, les clients du marché les connaissent et leur paient un juste prix. Les éleveurs quant à eux aiment leurs animaux et ils veillent à les traiter humainement. Comme le dit le pionnier de la bio, Mr Philippe Desbrosses, tous ont une démarche éthique et un esprit bio!

Car nous avons vu dans le reportage tourné en Andalousie des bidonvilles de travailleurs précaires, relativement sous-payés, des kilomètres de serres, des producteurs devenus des industriels soumis à la guerre des prix avec leurs gros acheteurs européens. Certes, leurs produits ont le label AB, car ils ne contiennent pas de pesticides, mais la démarche est bien différente de celle des paysans locaux. Le label Biocohérence et celui de Nature et Progrès par contre semblent garantir davantage de paramètres et être plus justes à l'égard des paysans. Sans oublier les éleveurs dans de grosses porcheries qui continuent pour la plupart à mettre du nitrite de sodium dans leurs jambons bio, alors que ce produit est réputé cancérigène. Enfin, l'abattage des animaux, tel que l'association L 214 l'a dévoilé, frise la maltraitance pour les porcs bio comme non bio. On est loin du commerce équitable et de l'économie sociale et solidaire!

Seule peut-être la coopérative Biocoop, qui existe depuis une trentaine d'années, se fournit en bio chez des petits producteurs locaux, lutte contre le gaspillage des emballages et pratique des prix négociés où toutes les parties trouvent leur compte. Des initiatives intéressantes nous étaient aussi présentées, comme une société des Hautes-Alpes qui a trouvé pour son jambon bio une formule sans nitrite ou un chevrier et sa compagne bichonnant leur troupeau de chèvres.

Quant aux règles européennes concernant la bio, selon ce qui nous a été indiqué, elles admettent une mixité possible avec sur une même parcelle des cultures bio et des non bio! Bref, à tous les niveaux, les consommateurs attirés par le bio sont invités à être vigilants, à réfléchir à l'empreinte carbone des produits qu'ils achètent et à choisir des aliments sains, de saison, produits à proximité de chez eux, en ne regardant pas uniquement le prix de vente. Sinon quelle différence y aurait-il avec la société de consommation? Ne serait-ce pas cela au fond être un citoyen cohérent et responsable?

Lyliane

 

 

 

 

 

30/10/2016

Des consignes et des aides pour favoriser le tri sélectif...

 Si l'on hésite ou si l'on a peur de se tromper entre les bacs de recyclage et la poubelle, nous dit Mme Pauline Castellani dans le journal Fémina, on peut télécharger l'application «guide du tri 3.0» sur son smartphone ou visiter le site www.consignesdetri.fr.

La parfumerie Marionnaud vient de mettre en place dans ses boutiques un service de recyclage. On peut désormais y rapporter ses produits cosmétiques vides, qu'ils aient ou non été achetés dans cette enseigne. Marionnaud se chargera ensuite de recycler le verre et de revaloriser le plastique.

Depuis quelques années, Séphora propose le même genre d'offre sur ses bouteilles de parfum. Si l'on rapporte un flacon vide, on bénéficie de 20% de réduction, comme chez Marionnaud, sur l'achat d'un autre parfum. Quant à la parfumerie T. Mugler, depuis 1992 on peut faire recharger son flacon de parfum en magasin par une conseillère dans une «fontaine à parfum». C'est encore plus écologique!

L'opération «recyclez économisez» a déjà permis de récupérer 2,2 millions de flacons depuis octobre 2014. Enfin, depuis janvier 2015 existe un logo indiquant que le produit est recyclable et peut être trié avec le verre ou le plastique. Adoptons donc de bons réflexes et suivons les initiatives responsables. Pour le moment, seuls 44% des français le font de manière systématique, nous dit l'agence Ipsos. Trions donc avant de jeter et enseignons ce geste à nos enfants et petits-enfants!

Lyliane

 

25/10/2016

Où en est la lutte contre le gaspillage alimentaire?

A l'occasion de la Journée Nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire le 16 octobre dernier, les citoyens prennent conscience que plus de 10 millions de tonnes d'aliments partent à la poubelle chaque année dans notre pays. Ce gâchis représente un tiers des denrées produites, nous dit Mme Tiphaine Honnet dans le Journal gratuit Fémina.Tantôt ce sont les fruits et légumes défraîchis, tantôt la date de péremption dépassée...

Nous pourrions, certes, accuser la grande distribution et ses énormes stocks ou l'industrialisation des produits alimentaires, mais ne serions nous pas tous responsables, par exemple en achetant trop à la fois sans aucun discernement, quitte à jeter ensuite de la nourriture périmée? Des citoyens se sont mobilisés ainsi que des associations caritatives. Certains vont glaner des invendus à la fin des marchés, d'autres distribuent des repas chauds pour des personnes en situation précaire, soupes ou plats confectionnés avec des produits récupérés.

Il y a eu des réactions du côté législatif. En effet, depuis février 2016, la loi interdit aux grandes surfaces de détruire les denrées pouvant encore être utilisées dans l'aide alimentaire. En juin 2013, avait été lancé le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire signé par tous les acteurs de la filière alimentaire, afin de réduire de moitié le gaspillage d'ici 2025.

Enfin, des chefs, des restaurateurs sensibilisent le grand public à réduire l'empreinte carbone de son assiette, à jeter le moins possible d'aliments en recyclant nos déchets et à acheter des produits de saison en quantité raisonnable. Nous commençons à emporter nos restes à la maison sous forme de doggy bag. Il existe même une application futée comme Too Good to Go, qui permet de commander en ligne des plats de restaurants invendus ou comme OptiMiam qui aide les commerçants à écouler leurs stocks grâce à des promotions.

Bref, l'entraide et la récupération commencent à s'organiser dans notre pays. Il était grand temps de mettre fin à ce gaspillage! Pour en savoir plus, consulter le site de l'Ademe, des Moissons Solidaires, ou de l'Association Bon pour le climat par exemple sur Internet: www.ademe.fr, www.moissonssolidaires.fr, www.bonpourleclimat.fr.

Lyliane